1 Documents mis à disposition par : http://www.marketing-etudiant.fr Attention Ce document est un travail d’étudiant, il n’a pas été relu et vérifié par Marketing-etudiant.fr. En conséquence croisez vos sources :)
Jun 25, 2015
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Attention Ce document est un travail d’étudiant,
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En conséquence croisez vos sources :)
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PLAN
Introduction
I- Les objectifs principaux du Média planning (Partie non exposée à l’oral)
A- Les sources d’information sur la cible.
1- Médiamétrie
2- Secodip
3- CESP
4- AEPM
5- EUROPQN-SPQR
6- Les études d’affichage
B- Le Concept de cible.
1-Description de la cible
2-Hiérarchisation des cibles
3-Adaptation des moyens de communication aux cibles
C- Les grands supports
1-Les éléments de choix
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2-Les grands médias
II- L’évaluation des plans média et des supports.
A- La méthode des scores.
1- Les échelles de puissance
2- Les échelles d’économie
3- Les échelles d’affinité
B- L’audience (nette, utile, dupliquée).
1- L’accumulation d’audience
2- Audience nette et duplication
C- Distribution des contacts
D- La répétition et la couverture
E- GRP
F- Attention/Mémorisation
III- Exemples chiffrés.
A-Partiel juin 2002.
B-Cas Saint Priest.
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Conclusion
Introduction
Une fois qu’une stratégie de communication est établit, l’entreprise doit
sélectionner les moyens de communication à employer. Le média-planneur va
sélectionner les médias les mieux adaptés, définir un budget pour chacun, et
organiser un plan de campagne.
Le travail du média planneur commence par la prise en considération des
contraintes imposées par l’annonceur. Le média planneur s’adapte au budget
disponible, certains médias nécessitant un budget très élevé pour être utilisés. Il
prend ensuite en compte des délais, pour planifier la campagne suivant les périodes
les plus favorables. Il doit respecter la législation en vigueur, comme dans le cas des
producteurs de tabac qui ne peuvent pas utiliser la télévision comme support de
communication. Dans une partie des cas, le média planneur compose avec les
exigences des annonceurs, notamment sur le choix des moyens. A ces contraintes
matérielles, s’ajoute la contrainte de la cible. C’est la principale contrainte, puisqu’il
est primordial que le choix des média soit le plus proche possible de la cible
envisagée.
L’établissement du plan média suit une série d’étapes. Il faut tout d’abord
définir les médias utilisés. En fonction de ces médias, on choisit les supports les
mieux adaptés. Le média planneur réalise alors le format du message. Il fixe ensuite
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le nombre de parutions et la diffusion du message dans les supports. Enfin, il peut
déterminer les emplacements des messages et proposer un plan de campagne.
Dans la première partie nous analyserons les sources d’information et les
objectifs du média planning. Dans une deuxième partie, nous développerons les
outils mis à la disposition du média planneur. Enfin, nous appliquerons ces outils de
calcul à des exemples concrets.
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I – Objectifs principaux du média-planneur
A) Les sources d’information sur la cible
Nous allons présenter ici les outils du media-planning ; c’est-à-dire les grands
instituts d’études médias, qu’ils soient presse, télévision, radio, affichage, ou cinéma.
1 – Médiamétrie
Médiamétrie a été créé en 1985 : cet institut est spécialisé dans
la mesure d’audience des médias audiovisuels (télévision, radio etc.).
Des comités ont été mis en place pour chaque média afin d’assister la direction dans
ses grandes orientations. Ces comités sont les suivants :
Le comité audimétrie : ce comité est composé de 12 membres
représentant de manière égalitaire les diffuseurs (TF1, France Télévision,
Canal +, Arte, M6), les annonceurs et les publicitaires (UDA, Publicis,
EuroRSCG, Carat France, DDB Needham). Ce comité a pour vocation de
réfléchir sur toutes les questions relatives aux mesures d’audience
télévisuelle.
Le comité Radio : est composé de 6 membres représentant les groupes et
les stations de radio (Lagardère Active Publicité, Radio France, Les radios
indépendantes de catégorie B, NRJ Group, RMC et RTL Group) et 6
membres représentant les annonceurs et publicitaires (Union des
annonceurs, Optimedia, Havas Advertising, Carat France et TMP).
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Le comité Cinéma : est composé de 10 membres représentant à parité des
entités de la profession du cinéma : le CNC, la FNCF, les régies, la Procirep,
et les utilisateurs, annonceurs et publicitaires.
Le comité Métridom : est composé de 11 membres représentant les
acteurs des médias (RFO, Antilles Télévision etc.), les annonceurs et les
publicitaires
Le comité câble et satellite : est composé de 16 membres avec voix
délibérative : six représentants des chaînes du câble et du satellite, six
représentants des agences média et des annonceurs, trois représentants des
opérateurs et le président de Médiamétrie ainsi que deux membres avec voix
consultatives représentant les chaînes du câble et du satellite. Ce comité a pour
rôle essentiel de réunir les professionnels concernés par les mesures
d’audiences sur le câble et le satellite, de se prononcer sur ces mesures et de
définir les modes de communication de ces résultats.
Le comité internet : comprend 21 membres dont les éditeurs et les
opérateurs (France Télécom – Wanadoo, France Télévision, Lagardère, Le
Monde, Les Echos,PPR Interactive, Radio France, RTL, SPQR, TF1, Vivendi
Universal et Yahoo), les annonceurs et leurs conseils. Le comité internet
s’appuie également sur une instance technique à structure paritaire, la
Commission Technique Internet.
Médiamétrie a ainsi mis en place différents outils de mesure d’audience comme :
Le Médiamat qui est l’outil de référence dans la mesure d’audience
télévisuelle. Le panel Médiamat est constitué de 3160 foyers représentant 7716
individus de 4 ans et plus.
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L’enquête plurimédia 75000 fournit une mesure d’audience sur le marché
des stations de radio et du cinéma. Le panel est de 75250 interviewés avec 250
interviews téléphoniques assistées par ordinateur effectuées chaque jour
pendant 10 mois de l’année (sauf juillet et août). Cette mesure va permettre de
décrire l’audience en termes de consommation, de critères socio-
démographiques et de possession. Cette enquête évalue les transferts
d’audiences, appréciables pour effectuer les programmations affinées.
En ce qui concerne le cinéma, le 75000 mesure, à partir d’indicateurs
comme la fréquentation, la composition du public, la manière dont les séances
sont distribuées, le nombre moyen de spectateurs par séance, ou l’estimation
du nombre d’entées.
2 – SECODIP
La SECODIP a pour fonction de calculer l’ensemble de
dépenses et des investissements publicitaires sur le marché français depuis 1969.
a) Pige SECODIP : le travail de pige consiste à recenser
sur l’ensemble des médias chaque insertion publicitaire. SECODIP offre plusieurs
services comme : la pige publicitaire quantitative, la pige publicitaire qualitative et la
pige information (archivage par thème de l’actualité diffusée à la télévision, à la
presse et à la radio).
La méthode de la pige SECODIP consiste à dépouiller l’ensemble des médias ainsi
que les déclarations des régies publicitaires. Les informations ainsi recueillies sont
ensuite classées selon une typologie spécifique avec la famille (produits d’entretien
ménager par exemple), la classe (lessive), le groupe (lessive pour machine à laver),
la variété (lessive liquide), l’annonceur, la marque.
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L’étude des médias va alors se décomposer de la manière suivante :
En ce qui concerne la télévision, les chaînes pigées sont TF1, France
Télévision, Canal +, M6, RTL TV et TMC. Chaque spot est saisi par un système
de reconnaissance automatique avec sa tarification. Pour le parrainage
télévisuel, la pression publicitaire est mesurée par émission et par forme
habillage d’émission, générique…). Pour le parrainage sportif, les piges
détaillent la forme (banderole, panneau…).
En ce qui concerne la radio, les stations pigées sont RMC, RTL, Europe 1,
NRJ, Sud Radio, Nostalgie, Europe 2, Skyrock, RFM, Fun Radio, Chérie FM.
Les spots publicitaires nationaux sont traités et tarifiés sur la base du tarif brut
en fonction de la durée et de la tranche horaire.
Pour l’affichage et le cinéma, les piges sont effectuées à partir des
déclarations mensuelles des régies publicitaires et évaluées au tarif brut hors
taxe en tenant compte des catégories et des réseaux.
b) SIMM SECODIP : le système d’information Médias-
Marchés (SIMM) permet d’étudier l’ensemble des médias dans une perspective
stratégique en vue de développer de nouvelles politiques de développement
publicitaire. Cette étude tient compte des caractéristiques de consommation et
d’exposition aux médias.
L’étude SIMM a lieu tous les ans et se fait sous la forme de questionnaires
administrés par voie postale auprès d’un échantillon aléatoire après stratification de
14800 individus auxquels on ajoute 2360 individus recrutés par la méthode des
quotas.
L’intérêt de cette étude est de connaître la pénétration des marques ou des produits,
de définir des profils de clientèle en terme de PCS, de mieux connaître les circuits de
distribution, de créer des typologies de consommateurs de médias, de tester et
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d’optimiser des plans média sur des cibles précises, et d’élaborer des argumentaires
de vente de supports.
3 – Centre d’étude des supports de publicité : CESP
Le CESP regroupe annonceurs, agences, centrales d’achat, et
médias. Son but est de : faire de la recherche dans le domaine des médias, de
contrôler et labelliser les études sur les médias, et d’organiser un lieu d’échange et
de rencontre.
Le CESP est organisé autour d’un comité scientifique dont la fonction est de faire
appel à des experts extérieurs et à des groupes de travail externes, et de
commissions d’études et de recherches dont le but est de recueillir des propositions
d’études et de programmes de recherches sur les médias.
4 – L’audience études pour la presse magazine (AEPM)
L’AEPM est un organisme qui gère les études de références en
matière de presse magazine. Il a pur principal objectif d’entreprendre une véritable
étude sur les audiences de la presse comme le nombre de jours de lecture, les
quantités de lecture, le nombre de numéros lus, ou les audiences en lecture dernière
période, c’est-à-dire la lecture d’un titre en général et non la lecture d'un numéro
clairement identifié.
5 – EUROPQN-SPQR
L’étude et unité de recherches opérationnelles de la presse
quotidienne nationale réalise des études de référence en matière de presse
quotidienne nationale. Le syndicat de la presse quotidienne régionale s’est associé à
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l’EUROPQN afin de mieux connaître le lectorat de la presse quotidienne. Les
informations récoltées par l’EUROPQN-SPQR permettent d’établir des indicateurs
d’audience comme la lecture dernière période, la lecture de numéro moyen, la
lecture régulière confirmée.
6 – Les Etudes d’affichage
a) Affimat : a pour objectif d’aider le client dans le choix d’un
réseau d’affichage. Affimat est construit autour d’une banque de données concernant
plus de 140000 panneaux. Affimat repose sur une codification des panneaux de
chaque secteur et une centralisation de l’information, en fonction de critères
spécifiques (situation par rapport à l’axe de la route, niveau d’isolement, panneau en
centre ville etc.). Les informations d’affimat permettent de préciser la valeur
qualitative, son indice d’efficacité et son indice de coût.
b) Affimétrie : est un outil de mesure des performances de
l’affichage ; il a été créé par 3 grands afficheurs qui sont : Avenir, Dauphin et
Giraudy. A partir d’une enquête sur les villes de plus de 100000 habitants, Affimétrie
fournit des informations sur les performances réelles et les niveaux d’audience des
réseaux d’affichage. L’étude Affimétrie permet d’optimiser les niveaux d’audience des
différents réseaux d’affichage.
c) Etude Metrobus : il s’agit d’une étude qui permet de mesurer
les audiences du métro, du RER et des bus en termes de couverture, de répétition,
de GRP, de mémorisation. Ces études permettent d’analyser les trajets par
agglomérations de populations représentatives en vue d’obtenir le nombre de
contacts selon les emplacements.
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B) Le concept de cible.
1 - Description de la cible
La cible représente la population qu’un annonceur souhaite toucher par
une action publicitaire. Deux types de critères permettent de la définir. Les critères
quantitatifs qui permettent de déterminer la taille de la cible, et de constater si elle est
compatible avec le budget. Les critères qualitatifs qui influences le choix des
supports.
Critères quantitatifs Critères qualitatifs
-sociodémographiques
-géographiques
-de consommation
-d’équipement
-psychologique
-de style de vie
-de centre d’intérêt
2 - Hiérarchisation des cibles
Les étapes sont:
déterminer la cible principale
choisir un cœur de cible (sous ensemble de la cible principale).
identifier les autres cibles, moins importantes.
écarter les cibles peu pertinentes, ou hors de portée.
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3 - L’adaptation des moyens de communication aux cibles
Types de cibles Moyens les mieux adaptés
Cible « grand public » large
(Exemple : ensemble des jeunes)
-publicité médias
-parrainages (évènement grand
public)
-foire salons « généralistes »
Cible « grand public » étroite
(Exemple : consommateur de
chocolat)
-publicité médias (sélectifs)
- mercatique directe
-parrainage (thèmes sélectifs)
-relations publiques
-foire salons spécialisés
Cible professionnelle
(Exemple : les artisans électriciens)
-publicité médias (sélectifs)
-mercatique directe
-foire salons (professionnels)
-relations publiques
-parrainage (thèmes sélectifs)
Quelle que soit la cible, on peut envisager : la promotion des ventes, la publicité
sur le lieux de vente, la stimulation de la force de vente.
C - Les grands supports
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1 - Les éléments de choix
La disponibilité :
Raisons techniques : la mise en place du plan est trop longue.
Raisons budgétaires : le coût d’accès au média est trop élevé, et il
n’est utilisé que lorsque le budget est élevé.
Raisons juridiques : des médias interdits suivant le type
d’annonceur.
L’adéquation à la cible : On choisit le média suivant son profil d’audience général.
Suivant qu’il soit adapté à une catégorie de population, une tranche d’âge, ou un
secteur géographique.
La stratégie :
Les objectifs de la campagne.
La stratégie créative : on choisit les médias qui vont le mieux
s’adapter à la nature des messages (support visuel, ou uniquement
auditif).
La stratégie des concurrents : se différencier par rapport à la
communication des concurrents, ou choisir des médias similaires.
Les contraintes temporelles :
Les délais de réservation
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La rapidité des médias : la faculté des médias à générer des
contacts dans un délai bref.
2 - Les grands médias
Avantages Inconvénients
La presse
quotidienne
-délais de réservation court
-souplesse d’utilisation
-permet publicité informative
-sélectivité suivant le lecteur
-crédibilité
-grande pénétration et bonne sélectivité
géographique pour le PQR (presse
quotidienne régionale)
-grande pénétration et bonne sélectivité
des CSP
-message éphémère
-couverture principalement parisienne
pour la presse nationale
-couverture nationale difficile et
coûteuse pour la PQR
-Qualité de reproduction moyenne.
La presse magazine -bonne sélectivité de l’audience
-longue durée de vie du message
-qualité de la reproduction
-couverture importante de la cible
-possibilité d’action promotionnelle
-coût de revient élevé
-délais de réservation
-risque de saturation publicitaire
La télévision -puissance et couverture
-son, image et mouvement
-valorisation de la marque
-média des ménagères, des enfants, et
des personnes âgées
-recherche de statut
-pas de sélectivité, sauf émissions
thématiques
-délais de réservation
-coût élevé
-secteurs interdits
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La radio -peu onéreux
-souplesse d’utilisation
-effets rapides
-délais de réservation court
-fait acheter
-distribution élevée des contacts
-création de logos sonores
-synchronisme avec les mouvements
de la consommation
-sélectivité locale et par âge pour les
RLP (radio locale populaire)
-attention réduite
-communication éphémère
-encombrement publicitaire
-mesure d’audience difficile des RLP
-couverture hétérogène des RLP
Le cinéma -bonne sélectivité géographique
-audience jeune, aisée, urbaine
-très fort impact
-audience attentive et disponible
-média de complément pour installer
une image
-frais de production élevés
-délais de réservation
-couverture et répétition faibles
L’affichage -excellente sélectivité géographique
-officialise et valorise la marque
-forte interpellation
-influence la distribution
-possibilité créatrice étendues
-peu d’argumentation
-nécessite une répétition importante
pour imprimer le souvenir
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II – L’évaluation des plans média et des
supports
Après avoir retenu un ou plusieurs médias, le média-planneur va faire
le choix des supports en s’appuyant sur un certain nombre de concepts que nous
allons présenter dans cette partie.
A) La hiérarchisation des supports ou méthode
des scores
Durant cette étape le média-planneur va trier les supports et les écrans
selon leur rang, en fonction de leurs performances sur la cible retenue. Ce
classement des supports va se faire sur la base de trois échelles, qui sont :
1 – Les échelles de puissance
Dans ce cas, les supports vont être triés suivant leur pénétration sur la
cible, c’est-à-dire en fonction du pourcentage d’individus de la cible qu’ils ont touché
dans l’enquête. Un support est d’autant plus puissant qu’il touchera un nombre
important de personnes appartenant à la cible.
Suivant les médias utilisés, les indicateurs diffèrent :
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En télévision, l’indicateur utilisé est l’écran publicitaire : on calcul la
moyenne des pénétrations de cet écran au cours d’une période ou
prévision datée obtenue par modélisation statistique d’un historique.
En radio, l’indicateur utilisé est le quart d’heure moyen c’est-à-dire la
moyenne des pénétrations du quart d’heure sur la période d’enquête.
En presse, c’est la lecture dernière période (LDP) voir la lecture d’un
numéro moyen (LNM) qui est utilisée. La LNM est essentiellement utilisée
par les régies en presse quotidienne.
2 – Les échelles d’économie
Le principe est ici de classer les supports en fonction de leur coût pour
mille contacts. L’échelle d’économie met en rapport le prix de l’annonce avec le
nombre de personnes touchées.
Elle peut s’exprimer par rapport à l’audience globale pour 1000 personnes touchées ;
on parlera alors de coût aux mille :
milleauxcoûtaudience
annonceldecoût1000
'
Elle peut également s’exprimer par rapport à l’audience utile, c’est-à-dire celle
appartenant à la cible :
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utilesmilleauxcoûtutileaudience
annonceldecoût1000
'
Remarque : En télévision, on utilise souvent une combinaison des échelles
d’économie et des échelles de puissance. Comme nous pouvons le voir sur la figure
ci-dessous, les écrans vont être positionnés selon les quatre quadrants d’un plan,
puissants et économiques, puissants et chers, économiques et peu puissants, chers
et peu puissants. Les écrans placés dans le cadran économiques et puissants seront
choisis en priorité.
Source CESP
3 – Les échelles d’affinité
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On définit l’affinité comme étant le rapport entre l’audience utile et
l’audience totale. Cet indicateur va mettre en évidence la proximité d’un support avec
une population cible :
Affinité = audience utile / audience totale
Si l’audience est exprimée en valeur absolue, l’affinité est exprimée en pourcentage ;
si l’audience est exprimée en pourcentage, l’affinité est exprimée en indice. Plus la
cible est étroite, plus la notion d’affinité est intéressante, car elle traduit le fait que le
support est bien adapté à la cible.
La recherche de l’affinité consiste à trouver la meilleure adéquation entre le support
et la cible, et à minimiser la déperdition d’audience, c’est-à-dire le pourcentage de
personnes touchées n’appartenant pas à la cible. On utilise la plupart du temps ce
type d’échelle pour des produits fortement ciblés, et elle s’applique le plus souvent à
la presse magazine.
Conclusion sur la méthode des Scores
Le média-planneur va classer chaque support (ou écran) sur chacune
des 3 échelles en fonction de leurs rangs. Puis il effectuera la somme des rangs pour
réaliser un classement des supports : le meilleur support étant celui qui aura la
somme des rangs la plus faible. Cependant le média-planneur a la possibilité de
privilégier une échelle plus qu’une autre.
Support Audience
totale nette
Rang de
puissance
CPM
(économie)
Rang
d’économie
Taux
d’affinité
Rg
d’affinité
∑
rg
Classement
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(puissance)
A 1 300 000 2 50 2 54 1 5 1
B 600 000 4 45 1 36 3 8 3
C 1 500 000 1 80 4 48 2 7 2
D 800 000 3 70 3 25 4 10 4
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B) L’audience : accumulation, audience nette et
dupliquée
1 – l’accumulation d’audience
Chaque nouvelle insertion dans un même support touche une partie de
la cible ayant déjà été en contact avec le message mais également une frange
nouvelle de celle-ci. En conséquence l’accumulation peut se définir comme
l'accroissement d'audience résultant pour un même support, de la ni-ème insertion
par rapport à la (n-1) ième. De façon plus simple on peut dire que l’accumulation
d’audience est la part de l’audience nouvelle qui, à chaque parution du support,
s’ajoute à la précédente.
De plus il est important de noter que plus le support a un auditoire régulier, plus
l’audience nouvelle est faible (en effet à chaque nouvelle parution le support touche
une très grande partie des individus déjà touchés lors de la parution précédente. En
revanche, plus le support a un auditoire irrégulier, plus la part de l’audience nouvelle
est forte à chaque parution et donc l’accumulation d’audience est forte.
2 – L’audience nette et la duplication
L’audience des supports peut se diviser en 2 sous-ensembles : d’une
part l’audience exclusive, qui représente la part d’audience qu’un support ne partage
pas, et d’autre part l’audience dupliquée, qui peut être définit comme étant
l’intersection des audiences de deux ou plusieurs supports qui possèdent un public
commun. Notons que la duplication ne peut être connue que si la fréquentation des
deux ou plusieurs supports a été étudiée dans la même enquête auprès des mêmes
personnes.
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A ces deux notions, nous pouvons rajouter l’audience nette qui se définit comme
étant le nombre de personnes différentes étant en contact avec au moins un des
supports considérés.
Prenons un exemple :
Si un support A possède une audience de 1500000 de personnes et un support B
une audience de 800000 et si la duplication entre ces deux supports est de 300000
personnes, l’audience nette ou couverture sera alors de :
1500000+800000-300000 = 2000000
Lorsque nous sommes en présence de plusieurs supports, nous
utiliserons pour calculer la couverture la formule d’Agostini qui se présente sous la
forme suivante :
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Audience nette =
22 ànsduplicatiodesk
audiencesdes
+ 1
audiencesdes
K étant une constante variable suivant les années, les pays et les médias. Elle est de
1.125 pour la presse.
A.N:
AUDIENCES DUPLICATIONS
A: 200000 A/B : 50000
B: 1000000 B/C : 25000
C: 400000 A/C : 100000
TOTAL 1600000 175000
En supposant qu’il s’agit de support de presses donc k = 1.125, on trouve :
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Audience nette = 11600000/175000125.1
1600000
= 1424696
C) La distribution des contacts
La distribution des contacts est la répartition de tous les individus
touchés au moins une fois par un plan selon le nombre de contacts qu’ils ont reçus.
En effet à l’issue d’une campagne de publicité, les différentes personnes qui ont été
en contact avec celle-ci y ont été plus ou moins exposées. La distribution des
contacts répertorie le nombre de personnes touchées une fois, deux fois, trois fois
etc.
L’étude de la distribution des contacts permet donc d’appréhender le nombre de fois
où chaque personne aura été en contact avec les supports du plan ; afin d’essayer
d’augmenter le nombre de contacts auprès des personnes que l’on estime être
insuffisamment touchées, et à l’inverse de diminuer le nombre de celles qui sont trop
souvent exposées. L’efficacité du plan peut ainsi être améliorée, en donnant à
chaque individu un poids d’intérêt marketing en fonction du nombre de contacts
reçus.
Enfin il est bon de préciser que la distribution est dite « par classe de contacts » si
les individus sont répartis entre ceux touchés une fois seulement, ceux touchés deux
fois seulement, etc. Et elle est dite « cumulée » si les individus sont répartis entre
ceux touchés au moins une fois, ceux touchés au moins deux fois, etc.
D) La répétition et la couverture
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Lors de l’élaboration d’un plan média, il faut, dans le cadre d’un budget
donné, choisir entre deux objectifs :
Soit l’objectif du média-planner est de toucher le maximum de personnes
appartenant à la cible alors la campagne élaborée sera une campagne extensive où
l’on privilégie la couverture : le but de cette campagne étant la recherche de
l’audience nette la plus large, c’est-à-dire des supports dupliquant très peu entre eux.
Lorsque l’on dit que la couverture d’un plan est de 70%, cela signifie que 70% des
individus de la cible auront au moins un contact avec les supports du plan.
Soit l’objectif est de toucher plusieurs fois un pourcentage restreint de la cible
alors la campagne élaborée sera une campagne intensive où l’on privilégie la
répétition. Pour réaliser cet objectif le média-planneur recourra à des supports
dupliquant fortement.
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La répétition étant le nombre de contacts qu’un individu a avec l’ensemble des
supports d’une campagne. Les individus peuvent être classés selon le nombre de
contacts qu’ils reçoivent.
Si l’on divise le nombre total de contacts délivrés par le plan, par le nombre de
personnes qui ont reçu ces contacts, on obtient le nombre moyen de contacts par
personne ou répétition moyenne.
E) Le Gross Rating Point
Le GRP, Gross Rating Point permet une mesure comparative de la
pression publicitaire d'un plan média. Le GRP est un indicateur de pression
publicitaire, il permet de déterminer si un budget est suffisant pour travailler sur telle
cible ou telle média. De plus, il permet de comparer, dans le temps, des campagnes.
Il élabore le nombre de contacts moyen pour 100 individus appartenant à la cible, le
GRP est donc fonction du nombre de contacts. Il peut se calculer de deux manières
différentes :
a) Méthode 1
Le GRP peut se définir comme étant le produit entre le taux de
couverture cumulée et la répétition moyenne :
GRP = Taux de couverture cumulée Répétition moyenne
On utilise cette méthode principalement en presse et en affichage. Mais cette
méthode a pour inconvénient que des GRP identiques peuvent traduire des volontés
de communication différentes. Prenons l’exemple suivant :
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Couverture Répétition GRP
Campagne 1 40% 4 160
Campagne 2 80% 2 160
Dans ce cas, de ces 2 campagnes le GRP est identique alors que l’une privilégie la
répétition et l’autre la couverture.
b) Méthode 2
GRP = 100cibleladeeffectif
ciblesurcontactsdetotalnombre
Le GRP est donc aussi le nombre de contacts distribués parmi 100 personnes
appartenant à la cible.
Remarque : En affichage, le GRP rend compte du nombre de passages effectués par
100 individus devant les affiches d’une campagne au cours d’une période donnée.
F) Attention et mémorisation
Les concepts d’attention et de mémorisation sont dus à Armand
Morgensztern qui a réalisé des études sur le bilan mémoriel des campagnes
publicitaires.
a) l’attention
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Le concept de l’attention a été modélisé mathématiquement par la
formule suivante :
Tn = n.t.α.(1 – α)^(n-1)
Où t représente le temps consacré à l’examen de l’annonce au premier contact, par
ceux qui l’on réellement remarquée et α représente la proportion de ceux qui prêtent
attention au premier contact.
Cette formule permet de mettre en évidence la décroissance du temps d’examen, en
fonction des deux variables t et α qui sont mesurables dès le premier test. De plus
cette formule permet de mieux percevoir l’efficacité : plus l’attention est forte au
premier contact, et plus vite l’impact maximal sera atteint. Les contacts suivants
verront alors décroître la proportion d’attention.
b) la mémorisation
La mémorisation est fonction de :
1. l’attention portée au message
2. temps consacré à sa perception
3. nombre de contacts avec le message
La mémorisation, ou loi du souvenir, obéit à la loi suivante :
Sn = 1 – (1 – β) ^n
Où Le coefficient utilisé est le Bêta d'Armand Morgensztern (β). Il correspond au
nombre de personnes qui se souviennent du message publicitaire après l'avoir vu
une fois (taux de mémorisation du message). Ce coefficient obéit à la loi du souvenir
et il est issu de tests régulièrement actualisés.
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Mathématiquement le taux de mémorisation du message peut se définir comme :
β = α^2
Le taux de mémorisation dépend donc directement du coefficient de l’attention.
Remarque : Si les gens sortent de chez eux, prennent leur voiture, se garent et
payent un billet d'entrée c'est donc bien pour aller voir un film qui les intéresse. On
peut donc attendre de cette démarche volontariste une attention optimale. Le cinéma
est le média le plus " captif ", c'est-à-dire celui qui offre les taux de mémorisation les
plus élevés. Le public respecte un code de comportement spécifique (on ne bouge
pas, on ne parle pas pendant la projection du film) qui fait que la déperdition est pour
ainsi dire inexistante.
31
III – Exemples Chiffrés
A) Partiel PUB et COM 2002
Résolution de la 1ère mission :
Pour déterminer les supports qui a impact égal ont un coût plus faible, il faut
calculer le coût par mille :
Coût par mille : (Coût d’une insertion / Audience totale) * 1000
Ce calcul permet de déterminer le montant dépenser par l’entreprise, pour
toucher 1000 personnes de l’audience totale, grâce à un support particulier.
Coût par mille de TV magazine : (150 000 / 14 500 000) * 1000 = 10,35 Euros (1er)
L’entreprise va donc dépenser 10,65 euros pour toucher 1000 personnes qui
lisent télé magazine.
CPM Télé 7 jours : (120 000 / 10 000 000) * 1000 = 11,43 Euros (2ème)
CPM Télé Z : (100 000 / 8 000 000) * 1000 = 12,5 Euros (3ème)
CPM Télé Loisirs : (80 000 / 7 000 000) * 1000 = 11,43 Euros (2ème)
Après le premier calcul, il semble plus intéressant d’utiliser TV magazine.
C’est le support qui possède le coût le plus faible. Mais il faut considérer que tous
32
ces contacts ne sont pas utiles pour l’entreprise car ils ne correspondent pas
entièrement à la cible.
Il faut maintenant effectuer le même calcul, mais en ne considérant que
l’audience utile, celle correspondant à la cible de la campagne.
Coût par mille utile : (Coût d’une insertion / Audience utile) * 1000
Coût par mille utile de TV magazine : (150 000 / 5 000 000) * 1000 = 30 Euros (2ème)
L’entreprise va donc dépenser 30 euros pour toucher 1000 personnes qui
correspondent à sa cible, et qui lisent TV magazine.
CPM Utile de Télé 7 jours : (120 000 / 4 500 000) * 1000 = 26,7 Euros (1er)
CPM Utile de Télé Z : (100 000 / 3 000 000) * 1000 = 33,3 Euros (4ème)
CPM Utile de Télé Loisirs : (80 000 / 2 500 000) * 1000 = 32 Euros (3ème)
Télé 7 jours touche permet de toucher 1000 personnes, appartenant à la cible, pour
le coût le plus faible. Cet indicateur modifie le classement. Il est plus pertinent que le
coût par mille car plus précis.
Support CPM CPM utile Classement cumulé
TV magazine 10,35 Euros (1er) 30 Euros (2ème) 3
Télé 7 jours 11,43 Euros (2ème) 26,7 Euros (1er) 3
Télé Z 12,5 Euros (3ème) 33,3 Euros (4ème) 7
Télé Loisirs 11,43 Euros (2ème) 32 Euros (3ème) 5
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En additionnant les scores de chaque support, on remarque que TV magazine et
Télé 7 jours, ont le même total. Si le budget de communication est le même suivant
les supports, il est plus intéressant de choisir Télé 7 jours car l’entreprise touchera un
plus grand nombre de personne appartenant à la cible.
Résolution de la 2ème mission :
Dans cet exercice, l‘indice de pression publicitaire correspond au GRP (Gross Rating
Point).
GRP = Taux de couverture * répétition moyenne
Deux contraintes de choix doivent être respectées : _objectif de couverture = 70%
_objectif de répétition = 3
Dans une première partie, il faut calculer le taux de couverture :
Taux de couverture = (audience utile couverte / audience utile
totale) * 100
Taux de couverture du plan A : (6 000 000 / 15 000 000) * 100 = 40%
Donc le plan média A va couvrir 40% de l’audience utile totale, donc de la cible.
Taux de couverture du plan B : (8 225 000 / 15 000 000) * 100 = 54,8%
Taux de couverture du plan C : (9 000 000 / 15 000 000) * 100 = 60%
Taux de couverture du plan D : (11 000 000 / 15 000 000) * 100 = 73%
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Donc le plan D est le seul qui couvre plus de 70% de la cible.
Dans un second temps, on établit le GRP :
GRP du plan A : 40 * 4 = 160
Pour 100 individus, le nombre moyen de contacts est égal à 160.
GRP du plan B : 54,8 * 4 = 219,2
GRP du plan C : 60 * 4 = 240
GRP du plan D : 73 * 3 = 219
Plan Taux de
couverture
Taux de
répétition
GRP
(TC * TR)
Classement
A 40% 4 160 4
B 54,8% 4 219,2 3
C 60% 4 240 2
D 73% 3 219 1
Les plans média B, C et D ont un indice de pression publicitaire supérieur à 210. Il
remplissent tous les trois ce critère. De plus tous les plans ont un taux de répétition
supérieur à 3. Mais, comme l’indique le tableau, seul le plan D est acceptable car il
convient à tous les critères.
35
36
B) Cas Arnaud de Saint Priest
1/Première partie : l’établissement d’un plan presse.
Pour choisir les supports presse que nous allons utiliser, nous allons suivre les
étapes suivantes :
calcul de l’effectif de la cible
estimation de l’audience utile de chaque support
calcul de l’affinité de chaque support
calcul du coût pour mille contacts utiles
utilisation de la loi des scores
proposition de plusieurs plans presse
calcul du GRP de chaque plan
choix du plan presse.
Calcul de l’effectif de la cible :
Suivant les information concernant la structure de la population française, on sait
que :
Ensemble population de + de 15 ans : 40 950 000
Femmes : 52,5% de l’ensemble (21 526 000 / 40 950 000 * 100)
Moins de 50 ans : 61,5%
Catégorie ABC+ : 41,2%
Urbains : 42,4%
On applique la méthode des ratios :
Effectif de la cible = 40 950 000 * 0,525 * 0,615 * 0,412 * 0,424
Effectif de la cible = 2 309 676 personnes
La taille de la population contenue dans la cible est de 2 309 676 personnes.
37
Calcul de l’audience utile de chaque support :
Le taux de circulation est égal à : Audience de chaque support / Diffusion.
Support
Audience (* 1000) /
Diffusion
Taux de circulation
Télé 7 jours 10 497 / 3 099 3,38
20 ans 460 / 105 4,3
Maisons de Marie Claire 753 / 175 4,3
Marie France 1 911 / 328 5,8
Vital 894 / 181 4,9
Femme pratique 1 607 / 175 9,1
Nous deux 1 747 / 617 2,8
Le taux de circulation de femme pratique indique que pour 1 lecteur primaire, il y’a 8
lecteurs secondaire. Ce ratio donne un ordre d’idée quand au nombre de personnes
qui vont entrer en contact avec un support, même si elles ne l’ont pas acheté.
Audience utile d’un support :
Audience totale du support * Ratios qui permettent de déterminer la
cible.
38
Les ratios que nous allons utiliser ne sont pas ceux de l’ensemble de la population,
mais ceux correspondant à chaque support (exemple : 85% des lecteurs de Vingt
ans sont des femmes)
Support
Audience du support (*1000) *
Ratios de la cible
Audience utile Classement
Télé 7 jours 10 497 * 0,54 * 0,66 * 0,5 * 0,53 991 1
20 ans 460 * 0,85 * 0,94 * 0,48 * 0,56 98 7
Maisons de Marie
Claire
753 * 0,76 * 0,73 * 0,64 * 0,62 165 5
Marie France 1 911 * 0,82 * 0,65 * 0,62 * 0,60 379 2
Vital 894 * 0,72 * 0,88 * 0,60 * 0,70 238 4
Femme pratique 1 607 * 0,81 * 0,70 * 0,52 * 0,54 256 3
Nous deux 1747 * 0,73 * 0,66 * 0,30 * 0,44 111 6
Sur la masse totale des lecteurs de Télé 7 jours, 10 497 000, seulement 991 000
personnes correspondent à la cible.
Calcul de l’affinité de chaque support :
Affinité à un support : Audience utile / Audience totale.
Support
Audience utile/
Audience totale
Affinité (en %) Classement
Télé 7 jours 991 / 10 497 *100 9,4 6
20 ans 98 / 460 *100 21,3 3
Maisons de Marie
Claire
165 / 753 *100 21,9 2
Marie France 379 / 1 911 *100 19,8 4
Vital 238 / 894 *100 26,6 1
39
Femme pratique 256 / 1 607 *100 15,9 5
Nous deux 111 / 1 747 *100 6,3 7
On en déduit que 9,4% des lecteurs de Télé 7 jours correspondent à la cible du plan
de presse.
Calcul du coût pour mille contacts utiles.
Coût pour mille utile : (Coût d’une insertion publicitaire / Audience utile) * 1000
Support
Ct insertion /
Audience utile (*1000)
C.P.M utile (en franc) Classement
Télé 7 jours 297 000 / 991 299,7 3
20 ans 56 200 / 98 573 6
Maisons de Marie
Claire
56 700 / 165 343 5
Marie France 127 000 / 379 335 4
Vital 69 300 / 238 291 1
Femme pratique 76 450 / 256 298 2
Nous deux 124 000 / 111 1 117 7
L’entreprise doit débourser 299,7 F pour qu’une insertion dans Télé 7 jours lui
ramène 1000 contacts avec la cible. Cet indice permet de comparer de manière plus
objective le coût d’une insertion dans un support.
La loi des scores :
40
Grâce aux calculs effectués, trois critères sont retenus : puissance/économie/affinité.
En faisant la somme des classements, on peut obtenir un classement général plus
représentatif.
Support
Rang de
puissance
Affinité Economie Score Classement
final
Télé 7 jours 1 6 3 10 2ème ex aequo
20 ans 7 3 6 16 6ème
Maisons de
Marie Claire
5 2 5 12 5ème
Marie
France
2 4 4 10 2ème ex aequo
Vital 4 1 1 6 1er
Femme
pratique
3 5 2 10 2ème ex aequo
Nous deux 6 7 7 20 7ème
Pour départager les supports ex aequo, on peu utiliser le ratio :
Audience utile / C.P.M utile
Support Audience utile /
CPM utile
Ratio Classement final
Télé 7 jours 991 / 299,6 3,3 2ème
Marie France 379 / 335 1,13 3ème
Femme pratique 256 / 298 0,86 4ème
Calcul de la duplication d’audience :
41
Pour calculer la duplication d’un plan, on utilise le tableau de duplication deux à
deux. Avec la formule :
( ∑ pourcentages de duplication entre les supports) * Audience totale du
support
NB : on additionne les résultats des supports choisis
Exemple : si on choisit les quatre premiers supports (Télé 7 jours, Marie France,
Vital, Femme pratique) le calcul donne :
(0,14 + 0,12 + 0,14)*10 407 + 0,52*1 911 + 0,62*894 + 0,52*1 607 = 6582
14% des lecteurs de Télé 7 jours lisent Marie France, 12% lisent Vital, et 14% lisent
Femme pratique. 4162 lecteurs de Télé 7 jours lisent un des trois autres supports.
Il y a 6 582 000 personnes qui lisent aux moins deux des supports
▪ Le plan de presse va contenir plusieurs supports. Il faut donc vérifier les
duplications d’audience entre les magazines. Une fois que cette duplication est
connue, on peut alors calculer la couverture nette d’un ensemble de magazines. On
choisit alors le nombre de support le plus pertinent. La couverture nette est obtenue
au moyen de la formule d’ Agostini :
Somme des duplication d’audience / ( (1,125 * somme des duplication /
somme des audiences totales) +1)
42
Exemple pour les quatre premiers supports : 14 909 / ( (1,125*6 582 / 14 909) +1) =
9 961
Plan de support Total des
duplications
D1
*1000
Somme des
audiences
totales D2
*1000
Couverture
nette
(formule
d’Agostini)
*1000
Ratio D1/D2
Télé 7 jours
Marie France
Vital
Femme
pratique
6582 14909 9961 0,44
+Maison de
Marie Claire
9805 15662 9189 0,62
+Vingt ans 10 507 16 122 9301 0,65
+Nous deux 14 438 17 869 9360 0,81
La couverture nette la plus large est fournit par l’utilisation des quatre supports les
mieux adaptés à la cible. Il convient cependant de vérifier ces résultats en calculant
le GRP
43
On prépare des plans de presse provisoire pour évaluer et comparer leur
efficacité.
Plan presse 1 : une insertion dans tous les supports, et 4 insertions dans vital qui est
le support le plus proche de notre cible.
Budget : 1 014 550F
Plan presse 2 : 1 insertion dans Télé 7 jours, 20 ans et Maison de Marie Claire.
2 insertions dans Marie France et Femme Pratique
3 insertions dans Vital.
Budget : 1 024 700F
Plan presse 3 : 1 insertion dans Télé 7 jours
2 insertions dans Marie France
3 insertions dans Vital et Femme Pratique
Budget : 988 250F
Plan presse 4 : 1 insertion dans Marie France et Femme Pratique
2 insertions dans Télé 7 jours
3 insertions dans Vital.
Budget : 1 005 350F
Calcul du GRP pour chaque plan.
On utilise ici une formule différente :
GRP = (Nombre de contact utile * 100) / population cible
Exemple pour le plan presse 4 : ( 379 + 256 + (2*991) + (3*238) )* 100 / 2 309 = 144
44
Plan presse GRP Classement
1 127 4ème
2 140 3ème
3 140 2ème
4 144 1er
La plan presse 4 obtient le GRP le plus important.
Choix du plan presse :
Le plan n°4 a la couverture nette la plus élevée et il associe un GRP important. C’est
le plan qu’il faut choisir.
2/Elaboration du plan Multi Médias.
Répétition moyenne et GRP du plan Radio :
▪GRP plan Radio : (Nombre de contact utiles * 100) / population cible
(6 306 000 * 100) / 2 309 678 = 273
Le GRP du plan radio est égal à 273
▪On sait aussi que : Répétition moyenne = GRP / Taux de couverture
Répétition moyenne = 273 / 21,6 = 12,63
Pour un auditeur primaire, il y a 11 auditeurs secondaires qui reçoivent le message.
GRP et nombre de contacts utiles du plan télévision 1 :
45
▪GRP TV1 = Taux de couverture * Répétition moyenne
65,9 * 3,7 = 244
▪Nombre de contact utile = (GRP * population cible) / 100
(244 * 2 309 678) / 100 = 5 635 614 personnes
Taux de couverture et GRP du plan de télévision 2 :
▪GRP TV2 = (Nombre de contact utiles * 100) / population cible
(4 690 000 * 100) / 2 309 678 = 203
▪Taux de couverture = GRP / Répétition moyenne
203 / 2,7 = 75,2
Nombre de contact utile et GRP du plan cinéma :
▪GRP plan cinéma = Taux de couverture * Répétition moyenne
40 * 2 = 80
▪Nombre de contacts utiles = (GRP * population cible) / 100
(80 * 2 309 678) / 100 = 1 847 742
Récapitulatif :
Taux de
couverture
Répétition
moyenne
Contacts utiles GRP
Plan radio 21,6 12,6 6 306 000 273
46
Plan TV1 69,8 3,7 5 635 614 244
Plan TV2 75,2 2,7 4 690 000 203
Plan Cinéma 40 2 1 647 742 80
Calcul de la couverture mémorisée :
Couverture mémorisé = Bêta * Taux de couverture * Population cible
Bêta = Alpha * Alpha = 0,85*0,85 = 0,7225
0,7225 * 40 * 2 309 678 = 667 497 contacts mémorisés
Calcul du GRP des deux plans média :
Stratégie média GRP total
Stratégie n°1
Presse + Radio + Télévision
144+273+244 = 661
Stratégie n°2
Presse + Radio + Télévision + Cinéma
144 + 273 + 203 + 80 = 700
La stratégie média n°2 est plus intéressante car elle est plus variée, et le cinéma
amène un impact sur l’image. Elle est susceptible de toucher plus facilement la cible.
47
Conclusion
48
Les techniques présentées sont une aide précieuse pour comparer et classer
différent supports ou différent plans média entre eux. Ces calculs permettent une
estimation de l’impact d’une campagne. Le taux de couverture, l’audience, la
répétition moyenne et l’indice de pression publicitaire, précisent la puissance des
plans médias. L’audience utile et l’affinité aident à sélectionner des médias et des
supports plus proches de la cible. Enfin le coût pour mille facilite la comparaison du
coût d’achat d’espace entre les supports.
Pourtant le rôle du média planneur n’est pas rigide. Même si une part
importante de son travail réside dans le calcul des données, il doit faire entrer une
part de créativité dans son analyse. Premièrement, de nombreux biais peuvent se
glisser dans l’estimation de la population cible, mais également dans les chiffres
fournies sur les supports et leurs audiences. L’impact effectif d’une campagne n’est
pas toujours mesurable où fiable. Donc, le rôle du média-planneur est d’utiliser
l’expérience qu’il possède. Il complète l’analyse mathématique par une connaissance
des supports et des médias, et donne une dimension plus concrète à la stratégie.
Deuxièmement, il décide du calendrier de passage. Cette étape est
relativement libre. Certaines contraintes sont imposées, mais c’est essentiellement le
média planneur qui définit la stratégie de répartition dans le temps des insertions. Là
encore son expérience et son inventivité permettent de choisir les meilleures
périodes de diffusion, pour rendre la campagne la plus efficace possible. Il peut
anticiper des périodes d’achat favorable, et bien programmer la campagne pour
inciter les consommateurs à l’achat.
49
BIBLIOGRAPHIE
Mesurer l’audience des médias, CESP, Edition Dunod Le Média Planning, Fabre, Presse Universitaires de France « Que Sais-Je » Le Média Planning, JC Vartanian, Economica Stratégies publicitaires, Marcenac – Milon – Saint-Michel, Bréal Publicitor
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