Market Snapshot – Alimentation bétail- RCT Douala - Page 1 | 18 CARACTÉRISTIQUES DU MARCHÉ D´ELEVAGE : FONDAMENTAUX : • Le Cameroun est le pays de la sous-région Afrique centrale où l’activité d’élevage est la plus diversifiée. • L’aviculture y occupe une place importante. Entre 2011 et 2016, la production carnée représentait 34,38 % des viandes produites au Cameroun. L’aviculture se pratique dans presque toutes les régions du pays. • La filière bovine n’est pas en reste notamment sur le segment de la production de viande ; l’élevage se pratique principalement dans la zone septentrionale et dans le nord-ouest du pays. Sur ce segment, les éleveurs ont du mal à trouver des aliments de qualité, ce qui est notamment dû au rétrécissement des surfaces pastorales et aux pestes des pâturages. TENDANCES ET EVOLUTIONS : • Dans le cadre du plan d’urgence triennal, le gouvernement a expérimenté en 2019 l’embouche bovine dans quelques bassins d’élevage de la région de l’Adamaoua (principal bassin de production du pays, situé au nord). Cette nouvelle technique a été bien accueillie par les éleveurs de la région, qui ont d’ailleurs enregistré de bons résultats au bout de deux mois. • L’aquaculture se développe de plus en plus ces dernières années. On note de nombreux acteurs qui investissent dans ce secteur et surtout une volonté forte du gouvernement d’augmenter la production qui n’est que de 15 000 tonnes par an pour le moment. CONCURRENCE LOCALE / INTERNATIONALE : • L’élevage au Cameroun est presque essentiellement pratiqué par des acteurs camerounais. On note toutefois la présence d’entreprises étrangères dans la distribution d’équipements d’élevage, de prémélange pour l’alimentation animale et de produits de santé animale. • Le Cameroun importe les animaux vivants, notamment les bovins, principalement du Tchad. Les œufs à couver et poussins d’un jour proviennent d’Angleterre, des Pays-Bas, d’Allemagne et de Belgique. • Dans la filière avicole, on retrouve beaucoup d’équipements turcs, allemands et chinois. À noter également, des interventions d’acteurs sud-africains en matériels et en formations avec des acteurs privés. • À noter : la coopération allemande GIZ a mis sur pied des projets de promotion de la chaîne de valeur dans la région de l’Adamaoua notamment sur les filières avicole, laitière et d’élevage de petits ruminants. POSITIONNEMENT DE L´OFFRE TUNISIENNE : • On n’enregistre pas d´importations d´alimentation pour bétail ni d´équipement d´élevage depuis la Tunisie. MARKET SNAPSHOT REPORT SECTEUR ALIMENTATION BÉTAIL DOUALA/ CAMEROUN
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CARACTÉRISTIQUES DU MARCHÉ D´ELEVAGE :
FONDAMENTAUX :
• Le Cameroun est le pays de la sous-région Afrique centrale où l’activité d’élevage est la plus diversifiée. • L’aviculture y occupe une place importante. Entre 2011 et 2016, la production carnée représentait 34,38 % des viandes produites au Cameroun. L’aviculture se pratique dans presque toutes les régions du pays. • La filière bovine n’est pas en reste notamment sur le segment de la production de viande ; l’élevage se pratique principalement dans la zone septentrionale et dans le nord-ouest du pays. Sur ce segment, les éleveurs ont du mal à trouver des aliments de qualité, ce qui est notamment dû au rétrécissement des surfaces pastorales et aux pestes des pâturages. TENDANCES ET EVOLUTIONS : • Dans le cadre du plan d’urgence triennal, le gouvernement a expérimenté en 2019 l’embouche bovine dans quelques bassins d’élevage de la région de l’Adamaoua (principal bassin de production du pays, situé au nord). Cette nouvelle technique a été bien accueillie par les éleveurs de la région, qui ont d’ailleurs enregistré de bons résultats au bout de deux mois. • L’aquaculture se développe de plus en plus ces dernières années. On note de nombreux acteurs qui investissent dans ce secteur et surtout une volonté forte du gouvernement d’augmenter la production qui n’est que de 15 000 tonnes par an pour le moment.
CONCURRENCE LOCALE / INTERNATIONALE : • L’élevage au Cameroun est presque essentiellement pratiqué par des acteurs camerounais. On note toutefois la présence d’entreprises étrangères dans la distribution d’équipements d’élevage, de prémélange pour l’alimentation animale et de produits de santé animale. • Le Cameroun importe les animaux vivants, notamment les bovins, principalement du Tchad. Les œufs à couver et poussins d’un jour proviennent d’Angleterre, des Pays-Bas, d’Allemagne et de Belgique. • Dans la filière avicole, on retrouve beaucoup d’équipements turcs, allemands et chinois. À noter également, des interventions d’acteurs sud-africains en matériels et en formations avec des acteurs privés. • À noter : la coopération allemande GIZ a mis sur pied des projets de promotion de la chaîne de valeur dans la région de l’Adamaoua notamment sur les filières avicole, laitière et d’élevage de petits ruminants.
POSITIONNEMENT DE L´OFFRE TUNISIENNE : • On n’enregistre pas d´importations d´alimentation pour bétail ni d´équipement d´élevage depuis la Tunisie.
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OPPORTUNITÉS POUR L´OFFRE TUNISIENNE :
FINANCEMENT ET BAILLEURS DE FONDS :
• Dans le cadre du PRODEL (Projet de développement de l’élevage) cofinancé par la Banque mondiale, des besoins existent dans plusieurs filières. Il s’agit notamment de : - la filière bovine du lait : besoins en matériel de collecte de lait et mini laiteries dans la région septentrionale, particulièrement du matériel équipé de technologie simple, adapté au contexte africain ; - la filière aquacole : de nombreux besoins sont exprimés, notamment dans l’implantation d’unités de production d’aliments de poissons, dans le conseil, dans l’installation et la réalisation de projets aquacoles. • D’autres bailleurs de fonds accompagnent le gouvernement dans le développement de l’élevage. La Banque islamique de développement a, par exemple, lancé en février 2020, avec la Mission de développement de la région nord-ouest, un projet de développement de l’élevage et des pêches d’un budget de 750 M XAF (1,143 M EUR). • Le PRODEL soutient également l’élaboration et l’exécution de la stratégie nationale d’amélioration génétique. Ce qui induit l’importation de géniteurs exotiques à haut potentiel laitier et adaptables aux régions ciblées. De plus, cette stratégie prévoit des inséminations artificielles sans pour autant promouvoir la disparition des races locales.
CLES D´ACCES :
LE PROFIL DES PARTENAIRES COMMERCIAUX / APPROCHE COMMERCIALE PREVILIGIER :
• Profils de partenaires à privilégier : - Importateurs-distributeurs de matériels d’élevage. - Importateurs-distributeurs de semences, d’aliments et de produits de santé animale. - Dirigeants de grandes fermes. LA REGLEMENTATION SPECIFIQUE :
• Pour protéger le marché, les importations de viandes bovine, porcine et de volailles (poulet) sont interdites (afin de dynamiser l’élevage camerounais). • Il est interdit d’importer des œufs de consommation. • Sur la filière de l’élevage, les normes applicables sont les mêmes que celles du Codex Alimentarius.
Part de l’agricole
dans le PIB (2017)
Taille moyenne des
exploitations
Taille du cheptel
Avicole (2017)
Cheptel bovin Production de lait
Aquaculture (production)
+ 75% 0,5 ha 80 M de poules
5,9 M têtes 274 630 hL + 4 M
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NIVEAU DE TAXATION : • Bovins domestiques vivants reproducteurs de race pure (TD 0102210) : droits de douane de 5 % ; TVA 19,25 % ; taxe sanitaire et vétérinaire en fonction du poids. • Coqs et poules vivants, des espèces domestiques, d’un poids n’excédant pas 185 g (TD 0105110) : droit de Douane 5 % ; pas de TVA. • Préparations alimentaires de provenderie, concentration inférieure ou égale à 2 % (TD 2309901) : droit de douane 5 % ; pas de TVA.
AQUACULTURE : • Le développement de l’aquaculture au Cameroun contribue depuis 5 ans déjà à réduire de façon significative les importations de poissons surgelés. • Entre 2016 et 2017, les importations de poissons ont baissé de 55 % en valeur ; de gros effort restent toutefois à fournir. • Cette filière reste relativement artisanale, compte tenu de la qualité approximative des intrants disponibles sur place. • Afin de réduire la dépendance du Cameroun aux importations de poissons, le gouvernement entend accélérer la vulgarisation à large échelle des techniques de l’aquaculture et réorganiser les structures d’encadrement de pêche, notamment les stations aquacoles, les centres de pêche et les postes de contrôle de pêche.
EVENEMENTS & SALONS DU SECTEUR :
Salon Avicole International
Lieu : PALAIS DES CONGRES de Yaoundé Date : du 22 au 24 Octobre 2020. Organisateur : le ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) et
l’Interprofession Avicole du Cameroun (IPAVIC)
Les participants attendus à ce salon peuvent se regrouper en deux grandes catégories, à savoir les organisations de producteurs et les officiels. S’agissant des producteurs, nous pouvons les regrouper en trois catégories : les exposants internationaux c’est-à-dire les fabricants des équipements et matériels
avicoles ; les organisations de producteurs de volailles et des sous-produits locaux ; les financiers à la recherche de projets viables ou des opportunités d’affaires
concrètes. S’agissant des officiels du Salon, il s’agira spécifiquement : des administrations publiques camerounaises impliquées ; des responsables du Comité d’organisation du Salon ; des experts et scientifiques invités pour les communications ;
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STATISTIQUES IMPORTATIONS ALIMENTATION POUR ANIMAUX AU CAMEROUN (2019) :
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PRODUITS :
HS Code Description Valeur FOB PART
2304 Tourteaux de soja 21 714 510,39 € 62,6%
2309 Préparations des types utilisés pour l'alimentation des animaux 12 206 016,99 € 35,2%
2301 Farines, poudres et agglomérés sous forme de pellets de poissons 790 170,83 € 2,3%
2302 Sons, remoulages et autres résidus, même agglomérés 16,82 € 0,0%
TOTAL
34 710 715,02 €
2304 : Tourteaux et autres résidus solides, même broyés ou agglomérés sous forme de pellets, de l'extraction de l'huile de soja.
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CONTACT OFFICIELS Contact TELEPHONE EMAIL Ministère de l’élevage des pêches et des Industries Animales M. Leon Bernard Gara 674 74 30 10 [email protected] L’interprofession Avicole du Cameroun DJONOU François 677 70 63 89 [email protected]
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