Thierry Bécourt - http://www.ameetconscience.sitew.fr/ 1 Manifestons notre Souveraineté. https://www.youtube.com/watch?v=OPR3GlpQQJA https://www.youtube.com/watch?v=8_mNgIWzHZU&feature=youtu.be Si nous ne quittons pas tous notre zone de confort maintenant, elle nous sera enlevée par les bellicistes hybrides. https://www.youtube.com/watch?time_continue=43&v=7lBjOVzkiJ4&feature=emb_logo https://vol370.blogspot.com/ Pourquoi je suis Gilet Jaune : https://www.youtube.com/watch?v=W1QutIT042A GJ l’Espoir, Rebellez-vous : https://www.youtube.com/watch?v=W142cDCxyKQ&feature=youtu.be La pandémie de la vérité se propage à vive allure.
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Il s’agit ici d’une ‘Base de Données’ et non d’une thèse. Mon objectif étant
De présenter des documents qui me semblent pertinents et qui sont inexistants dans les
médias people aux ordres d’une oligarchie moribonde.
Nombre de dossiers sont assez sombres mais ont pour but de faire preuve de réalisme, il
s’agit de connaître le système qui nous asservit depuis des milliers d’années et de montrer
que l’humanité éveillée aidée d’autres intelligences ‘amies’
est en passe de l’éradiquer contrairement aux propos des cassandres et autres ‘sachants’.
Mettre à jour le Deep-State pour mieux l’affronter.
Selon moi,
Informer c’est aussi dénoncer. Ne pas informer, c’est ne pas défendre la Vérité.
Ne pas défendre la Vérité, c’est ne pas être juste.
Ne pas être juste, c’est cautionner l’injustice.
Il est temps de choisir notre camp : continuer à accepter et subir notre servitude et
accepter le Shaïtan des religions qui asservi par la peur…
Ou nous nous redresser, lui dire NON et construire sur des bases fraternelles.
Informer c’est conscientiser la population sur les enjeux véritables de notre monde, sur les
réelles ambitions de l'élite mondiale – Deep-State - et sur les divers scénarios envisagés
dans le domaine scientifique et prophétique.
La mise en place d'un Nouvel Ordre Mondial qui s’oppose à l’Unité Mondiale sous le couvert
hypocrite de la prospérité mondiale, de la justice sociale, de la préservation écologique
voire de la paix planétaire qui se traduit en fait par la destruction des états nationaux,
des monnaies locales, de ladite démocratie, signe des formes d'esclavage aujourd'hui ayant
entraîné notre perte de souveraineté individuelle et collective.
Voyez cette vidéo qui le résume à merveille : Le 4ème Singe Eveillons nous ! https://www.youtube.com/watch?v=HQ7pOCO0Zak&feature=youtu.be https://www.youtube.com/watch?v=f1AEWHtNZQM&feature=youtu.be
Ainsi, puissiez-vous recevoir ce qui n’est qu’une base de données arrangée, orientée par
mes propres limites et donc subjective comme une base de recherche personnelle que vous
pourrez mettre à votre goût sur ces fichiers Word.
Bien heureux celui qui accepte d'accomplir ce qu'il sent devoir accomplir.
N’oublions pas que LUI est à l'intérieur de chacun de nous. Il comprend l’élan de notre
cœur qui ne doit craindre de divulguer ce qui lui semble juste afin de décider par lui-même
et rectifier la situation.
Soyons juste et honnête, ni plus ni moins.
Car au-delà de ce qui semble être il y a ce qui EST.
Osons exprimer ce que notre âme nous demande, Osons marcher vers la Liberté
Que l'Amour que La Source nous porte inondent nos cœurs.
Et que le Silence qui résonne de notre Esprit nous guide.
Je refuse la manipulation de masse du public avec une propagande scientifique et pharmaceutique mensongère.
Je conteste le confinement et les vaccins comme seul moyen de sortir de cette pandémie fantasmée et probablement fabriquée.
Je conteste votre refus d'informer sur les méthodes de traitement légitimes qui fonctionnent et leur mise sous séquestre.
Je conteste la stimulation systématique de la peur dans la population car on sait que la peur fait baisser massivement le système immunitaire, et donc aide le virus à se propager.
Je refuse avec véhémence que l’on m’inflige de force un vaccin inutile et chargé de toxicité contre un virus qui peut être traité par bien d'autres moyens.
Je conteste la destruction totale de la société et de la santé émotionnelle pour réaliser votre programme de vaccination obligatoire.
Je refuse qu'Anthony Fauci et Bill Gates déterminent notre avenir.
Je refuse le monopole de la médecine pharmacologique allopathique pour décider de nos soins de santé et la restriction d’année en année de toujours plus de traitements naturels autrefois sur le marché (homéopathie, herboristerie).
J'objecte qu'on réduise au silence des médecins en médecine fonctionnelle, naturopathes et allopathes qui ont fourni des méthodes de traitement non toxiques pour les virus et autres soins de santé.
Je conteste la censure répétée de nouvelles informations.
Je conteste l' attitude cynique du gouvernement qui s’octroie le monopole de la santé alors qu’il n’en a pas les capacités et traite ses administrés avec une condescendance outrageante.
Je refuse la complicité des médias dans la mort de dizaines de milliers de personnes en ne fournissant pas de contre-récit alors que simultanément le système bancaire mortifère était déjà en faillite.
Je conteste l'absence de tests de précaution pour la 5G, les vaccins, le glyphosate ou notre alimentation en eau et en nourriture.
Je refuse tout ce qui nous prive du droit à la liberté médicale.
Je refuse la privation de nos libertés et l'assignation à résidence pour des prétextes sécuritaires fallacieux.
JE REFUSE QUE LE PEUPLE DOIVE PAYER CETTE NOUVELLE DETTE qui est résultat d'une politique absurde et anti peuple français.
⚠JE REFUSE QUE LE COVID SOIT DESIGNE COMME LE COUPABLE DU CHAOS présent et à venir alors qu’il n’est qu’un prétexte SCIEMMENT ORGANISE
www.4eme-pouvoir.fr Site Émergence du quatrième pouvoir : www.4eme-pouvoir.fr Petit à petit, les français se réveillent dans le vrai monde ! Dans le monde de la tromperie. Ce n'est pas le monde des bisounours... C'est
le monde de la trahison ! A tous ceux qui sont éveillés... Réveillez les autres. Réveillez tout le monde.
Nos attestations sont un copié-collé de celles de 1940 !!! AUSWEIS = CARTE D’IDENTITE
CRG02 - CoronaGates : l'architecture de l'oppression – Jean-Jacques Crèvecoeur – 25 avril 2020
https://www.youtube.com/watch?v=Gejjp7Sz0TA&feature=youtu.be Lien pour télécharger et republier la CDL33 : https://www.dropbox.com/s/iskj8t2d206... Lien pour rejoindre ma chaîne privée NON
censurée : https://formations.emergences.net/iln... Lien pour télécharger toutes mes vidéos publiées sur YouTube :
https://www.dropbox.com/sh/v7b1j04hbm... Les reproches qui sont faits à ma vidéo CDL33 : https://factuel.afp.com/vaccination-5...
Quelques lanceurs d'alerte et sites d'information francophones que je cautionne (liste à compléter) : — Le site le plus complet en français
sur l'immense question des vaccins : Initiative Citoyenne Belgique : http://initiativecitoyenne.be/ — Un site sur les enjeux de la 5G : Robin
12/05/2020 Pour Castex, le "Monsieur Déconfinement" du gouvernement, tout dépendra "du virus imprévisible" et du
respect des distances sociales et des gestes barrières.. POLITIQUE - Au mot “déconfinement”, il préfère l’expression “sortie progressive du confinement”. Jean Castex, le M. Déconfinement du gouvernement, était auditionné par la commission des Lois de l’Assemblée nationale ce mardi 12 mai au soir. L’occasion de lever le voile sur les nombreuses interrogations qu’ont encore les parlementaires et, à travers eux, les Français. “S’il y a un certain nombre d’indicateurs qui se dégradent, on ne va pas attendre le 2 juin pour reconfiner”, prévient d’emblée le coordinateur du gouvernement en charge du déconfinement. Il confirme ainsi que l’éventualité d’un reconfinement -qu’il préfère appeler “réversibilité”- n’est absolument pas à écarter. “Coup de frein” “C’est le coup de frein, comme disent les Allemands”, prévient encore celui qui aime bien cette “image, très parlante” d’une rupture du déconfinement assez brutale. ”Ça ne serait pas sérieux de ne pas envisager un reconfinement et il est normal que les pouvoirs publics s’y préparent”, justifie-t-il, sans pour autant en faire “l’alpha et l’oméga de (s)es propositions”. “Sur 58 pages de mon rapport, une demie y est consacrée”, rappelle-t-il dans un style clair et direct. “Il serait déraisonnable de ne pas envisager cette hypothèse compte tenu de ce virus qui est toujours là et qui est imprévisible”, argumente le maire de Prades (Pyrénées-Orientales). Il prend alors l’exemple de la Corée du Sud où “le virus est réapparu” alors que toutes les conditions étaient remplies pour qu’il n’y ait pas de reconfinement. “Dire la vérité aux Français”
“Il ne faut pas se démobiliser et il faut dire la vérité aux Français”, a-t-il plaidé. “ Si le virus ne se comporte pas comme nous le souhaitons et si on n’accomplit pas les mesures de protection il y a un risque”, affirme-t-il. C’est donc le second critère majeur sur lequel le reconfinement pourrait être envisagé: le bon comportement des Français dans cette période. Jean Castex compte sur eux pour faire en sorte que l’après 2 juin soit synonyme de plus de libertés. “Cela dépend de nous tous, de la réussite des prochaines semaines”, affirme le haut fonctionnaire qui rappelle l’importance d’appliquer les gestes barrières et de garder les distances “physiques et sociales” et le port du masque là où c’est recommandé ou obligatoire. Menace d’un reconfinement “en urgence”
“C’est un rendez-vous que le pays a avec lui-même”, a-t-il insisté, en vue de l’objectif d’accéder à la deuxième phase du déconfinement et d’éviter au passage un retour à la case confinée. “Il y a eu un peu de laisser-aller, on peut le comprendre, en vue du 11 mai, mais il faut bien dire à nos concitoyens qu’une grosse part du succès est entre leurs mains”. Si le pays devait être reconfiné, Jean Castex aimerait qu’il le soit de la manière “la plus territorialisée possible”, mais prévient qu’il pourra concerner ’l’ensemble du pays ou certains territoires”. Il travaille en tout cas à un scénario qui serait “le plus réactif possible” ou un reconfinement “en urgence”, comme le précisait son rapport rendu public le 11 mai. Ce qui empêcherait sans doute l’exil qu’on a pu observer au début du confinement le 17 mars.
Marianne a publié un joli scoop en montrant que le ministère de la Santé du gouvernement Macron a offert la
gestion du déconfinement au cabinet de management américain Bain & Company.
Cette information a littéralement sidéré les Français qui, comme vous et moi, se sont demandés le « pourquoi du comment »... On n’a pas assez de polytechniciens, d’énarques, de saint-cyriens, d’organisateurs de toutes sortes en France, qu’on soit obligés de payer des... Américains pour gérer quelque chose d’aussi stratégique que le déconfinement ???
La semaine passée, je me disais que le nom de cette compagnie me rappelait quelque chose. Et cela m’est revenu. Bain & Co a fait sa fortune dans le downsizing, entendez par là les licenciements massifs. Quand une multinationale ou une banque veut virer 3000 salariés ou plus d’un seul coup, elles font appel à Bain, exactement comme la fille que vous voyez au début du film Margin Call venant annoncer à chaque personne sur la liste ce qu’elle va recevoir comme chèque de départ tout en lui demandant de prendre toutes ses affaires perso et de partir dans la minute qui suit.
Et devinez qui a fait le plus souvent appel à Bain ? Une société que je connais bien et qui a toujours été ma boussole en terme de licenciements : IBM.
Bain s’est aussi occupé de virer les gens chez le géant de Las Vegas, MGM Resorts.
Bain s’occupe de tous les secteurs, de l’aéronautique à l’hôtellerie, en passant par la chimie, la banque ou la logistique. Il facture à coup de millions de dollars et ne prend pas de petits comptes. Quand il s’agit de virer 3000 personnes qui vont vous faire économiser 150 millions de dollars, leur prix sera de l’ordre de 20 à 30 millions de dollars.
Mais Bain est aussi connu pour escroquer les gouvernements comme en 2018 avec le service des impôts d’Afrique du Sud (SARS), que Bain était censé réorganiser.
Bref, les gens de Bain font du grand n’importe quoi, y compris détruire, entre autres, le système de perception des impôts d’Afrique du Sud avec des conseils bidons.
Si les activités de Bain sont, on va dire « classiques » dans le monde du privé, on n’arrive pas à comprendre comment le ministère de la Santé a décidé que la France était un pays du Tiers-Monde, n’ayant pas assez de diplômés, au point de confier le programme de déconfinement des Français à Bain & Company. Sans même parler du fait que, historiquement, la société a clairement des attaches claires avec le Mossad israélien. Et qui dit Mossad, dit efficacité radicale.
Aujourd’hui, la patronne de Bain & Co est toujours Mme Orit Gadiesh [photo], une ancienne cadre supérieur du... Mossad, elle même fille d’un général israélien ! Bravo au contre-espionnage de la DCRI qui n’a pas eu, a priori, d’objections, ou bien a été mise devant le fait accompli par Macron ou ses adjoints de donner un dossier ultra-sensible à une ramification du Mossad. Dingue !
Une fois que Bain est informé de toutes les magouilles d’une multinationale ou d’un gouvernement, plus moyen de s’en séparer. Comme un agent recruté par un service, la série Le Bureau des légendes d’Éric Rochant sur Canal+ le montre très bien.
Bain ne communique pas aux États-Unis sur son chiffre d’affaire mondial, et reste également dans le flou dans les autres pays dans la mesure des lois des sociétés et comptables. Ne vous trompez pas, vous êtes en face ici d’une multinationale aux cent bras, mais dont la tête est directement liée aux intérêts du Mossad.
Force est de reconnaître que cette ultra discrète extension des services israéliens est absolument remarquable. Il suffit de temps à autre de faire chanter les PDG ou d’en cibler pour les encourager ensuite à signer avec Bain & Co.
Pour toutes ces raisons, je trouve encore plus scandaleux et surtout HAUTEMENT suspect que des haut-fonctionnaires du ministère de la Santé aient donné la gestion du déconfinement de 60 millions de Français à cause du Covid-19 à Bain & Co. Clairement, certaines mains ont été « gentiment » encouragées à signer avec une société américaine plutôt que de confier le dossier aux officiers français (spécialité Effectifs) qui sont les seuls grands spécialistes en France de ce que l’on appelle « la montée en puissance des effectifs ».
Pierre Jovanovic
Le 1er MAI 2020
LIBERONS NOUS ! Revivons comme avant, libérerons-nous,
sortons dans le monde entier le 1er mai 20
1er mai. La colère des Gilets jaunes de Lorient ne « reste pas confinée »
Les Gilets jaunes de Lorient ne lâcheront rien. En vue de la traditionnelle journée du 1er mai, l’assemblée
citoyenne des Gilets jaunes de Lorient rappelle que, malgré la situation, « la lutte continue et qu’elle
continuera après le confinement ».
« Nos actions continuent »
Depuis des années, disent-ils, « toutes celles et ceux qui se révoltent face à la destruction des services publics ne reçoivent pour toute réponse que des coups de matraques. La crise sanitaire actuelle montre pourtant de façon criante et cruelle à quel point les services publics et les fonctionnaires sont indispensables. Des gens meurent faute de soins parce que les personnels soignants sont débordés et manquent de tout ».
La politique libérale du président Emmanuel Macron est pointée du doigt : « Il est grand temps de mettre à bas ce système inhumain, de renverser ce régime. Nos actions continuent. Les murs porteront nos paroles, les rues seront notre terrain d’action. Notre colère ne restera pas confinée ».
Annemasse : manifestation du 1er Mai - Sénat Souverain de Savoie
Manifestation du 1er Mai à Annemasse - Discours et intervention de la police https://www.youtube.com/watch?v=qRApEpwWWzo
La mini manifestation à Annemasse des représentants de la Savoie Libre. Les manifestations en
France sont désormais triplement interdites par le prétexte du virus et du "ausweiss", les lois anti-manifestations pour non déclaration ou nn autorisation et les sujets politiques tabous. La police est intervenu avec un lanceur de LBD pour contrôler 4 personnes, dangereuse pour le système
macronien. le courage paie mais ou sont les autres ?
Le 4 MAI 2020 LIBERONS NOUS !
Le 4, et le 11 mai
Rejoignez l'unité : RDV après le COVID-19 pour la victoire (groupe) ou d'autres groupes
TRÈS GRAVE !!! Reçu d’un magistrat / ordonnance 11 mai
Une amie magistrat m’écrit ce qui suit ce 2 mai à 15:20. Élisabeth « Des nouvelles qui nous ont été données (off) par la Chancellerie, une ordonnance sera au JO le 11 mai donnant aux forces de l’ordre le droit de perquisitionner de jour et de nuit le domicile de toute personne suspectée d’être infectée et qui aura refusé de télécharger l’application de surveillance anti-covid. La garde à vue sera possible et, parmi les sanctions pénales, on ajoutera l’enfermement dans les centres de rétention (visés désormais) ou l’hospitalisation sous contrainte en psychiatrie. »
L'état voyou va tester tous les enfants scolarisés. Le test n'est pas fiable, mais il peuvent
prétendre qu'ils sont positifs et vous obliger à faire vacciner toute la famille de l'enfant. Le virus
n'est pas dangereux, mais le vaccin l'est. Si vous refusez de vous faire vacciner, ils vous
enlèveront vos enfants. Sachant que cela est déjà arrivé en Allemagne pour les parents accusés
de ne pas vouloir faire vacciner leur enfants. Ceux-ci risquent de se retrouvent dans des réseaux
pédophiles.
ALERTE – Le dépistage des enfants dans les
écoles sans autorisation préalable comme
cheval de Troie ! 6 mai 2020
Vos enfants sont en danger de mort (Docteur Tal Schaller) - Vaccination
https://www.youtube.com/watch?v=jE_RmqYodM8
Le COVID est juste une grippe dont on se remet plus ou moins vite selon son degré d'immunité; les gens qui meurent (chiffres inférieurs à la mortalité de 2018, statistiques INSEE) ne meurent pas du COVID mais d'autres pathologies. Par conséquent, cessons d'alimenter la machine à fabriquer des peurs en parlant de ce virus virtuel et en proposant mille et un traitements. Parlons plutôt des brigades sanitaires (=milices comme sous le régime de Vichy) qui vont débarquer à notre domicile, nous déchoir de nos droits civiques, nous retirer nos enfants sur simple suspection de covid. Là, il y a lieu d'avoir peur! Surveillez de près l'Ordonnance qui va paraître au Journal Officiel le 11 mai...Tout le reste n'est que littérature!
A Nos collègues de l'éducation nationale: Que les profs mis en PJ alertent leurs syndicats: si un gamin tousse ou se mouche, le médecin est payé 55 euros pour le déclarer cas covid (or le test fiable à 20 pour cent). TOUTES LES PERSONNES QUE LE GAMIN AURA CROISEES LES SEMAINES PRECEDENTES SERONT CONSIDEREES CAS CONTACT, dont le prof...Le médecin touche de l'argent sur chaque cas contact donné aux autorités. Les cas contact pourront être mis en quarantaine dans des centres spéciaux et déchus de leurs droits civiques après perquisition à leur domicile. Un prof peut-il prendre le risque de reprendre dans ces conditions?
A DIFFUSER MERCI
Comment les écoles veulent faire respecter la distance physique entre élèves
Les écoles françaises ont adapté les différents espaces de l'école
pour coller aux recommandations sanitaires de distanciation. ÉCOLE - C’est dans des écoles totalement repensées qu’un peu plus d’un million d’enfants ont repris le chemin de l’école ce mardi 12 mai, après deux mois de confinement. Désormais, c’est dans le respect de la distanciation sociale que les cours vont avoir lieu,comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Les recommandations sanitaires préconisent au moins un mètre d’écart entre chaque élève. Un vrai casse-tête à mettre en place pour des classes où les enfants sont parfois une trentaine, assis par deux à des petites tables. Pour répondre aux craintes des enseignants et des familles, les milliers d’écoles maternelles et primaires qui rouvrent leurs portes sont soumises à un strict protocole sanitaire afin d’éviter toute nouvelle flambée de l’épidémie, qui a fait 26.643 morts en France selon le bilan officiel publié lundi soir.
Distance partout
Les trajets au sein des classes, sous les préaux ou dans la cour ont été totalement repensés et fléchés, quand cela était possible. Au sol, les enseignants ont peint des symboles, posé des plots ou collé des stickers pour indiquer aux élèves où ils doivent se tenir.
Les bancs, les lavabos, la cantine... tous les espaces ont subi leur petite transformation. Ainsi, à la cantine et dans les classes, une chaise sur deux a été conservée, à l’image de ce qui s’est pratiqué dans les premiers pays à rouvrir leurs écoles.
Malgré ces mesures, des enseignants et syndicats dénoncent une rentrée “prématurée”. Très remontés, les syndicats rappellent que le conseil scientifique, chargé d’éclairer le gouvernement, s’était lui-même prononcé pour la fermeture des établissements jusqu’en septembre et craignent que les gestes barrière ne soient très difficiles à faire respecter aux jeunes enfants.
DECONFINER L'ECOLE DE TOUT LES DANGERS https://www.youtube.com/watch?v=6LcjKhXkqUg&feature=youtu.be
- osons causer sur la nouvelle loi https://www.facebook.com/osonscauser/... -Leur site (payant) https://www.osonscomprendre.com -Les plaintes contre l’Etat : https://plaintecovid.fr/ -Les Crises : https://www.les-crises.fr/le-senat-vi... -La loi d’amnistie votée par le Sénat : https://www.senat.fr/leg/pjl19-417.pdf -Les résultats du vote au Sénat : http://www.senat.fr/scrutin-public/20... -Les maires déjà pas responsables : https://www.vududroit.com/2020/05/aut... -Test covid19 contaminer en Angleterre https://www.ouest-france.fr/sante/vir... -Les drops de qanon : https://qmap.pub en rapport a l'image diffusée https://www.reuters.com/article/us-he... -Lci déclaration de hidalgo https://www.lci.fr/politique/paris-le... -Source vidéo westpoint https://youtu.be/5uOB_qyPU0w -Source vidéo silvano trotta avec ema krusi https://youtu.be/SVZcVR0PRO8
L’OMS, la Reine d’Angleterre et les enfants : Marion
Sigaut analyse les inquiétants discours officiels https://www.medias-presse.info/loms-la-reine-dangleterre-et-les-enfants-marion-sigaut-analyse-les-
inquietants-discours-officiels/120383/
L’historienne Marion Sigaut, toujours très attentive au sort des enfants, décortique les discours officiels
de l’OMS et de la Reine d’Angleterre évoquant la possibilité de séparer les enfants de leurs familles dans le
cadre de l’épidémie de coronavirus.
NE METTEZ PAS VOS ENFANTS A L’ECOLE J'ai eu hier un message d'une amie pédagogue, qui est en train de créer une nouvelle école, et elle est très
très inquiète, elle m'a demandée de faire passer l'info aux parents de ne surtout pas remettre leurs
enfants à l'école !!
Au-delà du délire du protocole imposé aux écoles, qui va mettre les enfants dans de grandes tensions
psychologiques, il s'agit de les protéger de projets qui auront de graves conséquences.
Merci de faire circuler cette info, car il s'agit d'empêcher de faire "tester" les enfants, car le dépistage n'est
pas fiable, et la deuxième étape sera le vaccin. Ce dépistage va être imposé au sein des écoles, sans
demander l'avis des parents.
Et si on est dépisté, on est automatiquement listé pour la vaccination.
Et la mise en place des brigades sanitaires va toucher tout l'entourage d'un individu qui sera testé positif,
ce qui va accentuer la crise psychologique (= peur pandémique !).
Si vous voulez découvrir ces infos et approfondir vos recherches :
Surtout pour les enfants et personnes affaiblies !
Ce qu'il faut savoir sur le port excessif du masque :
Le port du masque ne fait qu'empirer le problème. La maladie se soigne avec du grand air et de la respiration. Pas avec du confinement et un manque d'air. L'utilisation prolongée du masque produit de l'hypoxie. Hypoxie cérébrale concerne un faible approvisionnement en oxygène au cerveau. Il y a quatre catégories d'hypoxie cérébrale différentes ; en ordre de sévérité sont : hypoxie cérébrale diffuse, ischémie cérébrale focale, infarctus cérébrale et ischémie cérébrale mondiale. Respirer encore et encore l'air exhalé devient du dioxyde de carbone, c'est pourquoi nous sentons étourdissements. Cela intoxique l'utilisateur et bien plus encore lorsqu'il doit être mobilisé, réaliser des actions de déplacement. Ça provoque le malaise, la perte de réflexes et de pensée consciente. Ça génère une grande fatigue. En outre, le manque d'oxygène produit une décomposition du glucose et la montée dangereuse de l'acide lactique.
Certaines personnes conduisent leur voiture avec le masque, c'est très dangereux, parce que l'air vicié peut faire perdre connaissance au conducteur. Ce qui est recommandé est de l'utiliser seulement si vous avez quelqu'un en face ou très proche, et il est important de se souvenir de le lever toutes les 10 minutes pour continuer à vous sentir en bonne santé. C'est contre-productif pour les personnes qui s'occupent 8 heures du public car ils s'intoxiquent sans le savoir. Toutes les vies sont importantes.!\" Que la prévention ne vous mène pas à un autre problème... Portons le masque en connaissance de cause." Dr. Dennis.
Alerte : Tests Covid truqués et contaminés !!! "C'est sûr qu'il y a quelque chose d'étrange qu'ils sont en train de faire" + Tests contaminés au Royaume-Uni !
Ci-dessous : Eveil Homme Par le chercheur de vérité Florent David A cause des solutions que l’on veut nous imposer, isolements par des « taskforce », puces et vaccins,
nos Libertés et notre santé sont en danger !!!
Sous cette condition :
– Ne te fais pas dépister.
– Passé 70 jours , le covid-19 est inactif.
Nous avons dépassé ce cap !!!
Ce qui réactive le Covid19, c’est un terrain immunitaire affaibli par la vaccination. Celle qu’ils (OMS) comptent
nous injecter (7 vaccins ) plus terribles les uns que les autres, véritable descente au enfer visant à une
dépopulation massive à plus de 80%…joint à ça, la 5G qu’ils installent dans toutes les villes du monde. Histoire
de pas vous rater !!! Voilà la véritable bombe atomique dans notre corps humain !
Ne te fais pas dépister, les tests sont caduc, les fabriquants de test le disent, aucun test ne peut détecter le
Covid-19 seulement une infinitude de petits virus inoffensifs qui font naturellement partie de notre macro-
biote.
Donc ces tests servent seulement à prouver que tu n’es pas malade, juste porteur sain, mais pas pour eux.
Ils déclareront que tu es positif ! Donc malade…
Les gens testés apparaîtront de plus en plus positifs sur les tests, avoisinant les 90 %. C’est leur Objectif ! C’est
pour cette raison qu’ils font sortir nos enfants en premier car ils ne peuvent pas imposer en démocratie le test
aux adultes.
En revanche, à compter du 11 Mai en France, ils vont imposer un dépistage massif (700.000/semaine) dans
toutes les écoles.
Chaque directeur d’établissement scolaire va recevoir une ordonnance de 61 pages, de la part du rectorat
(histoire de bien noyer le poisson dans l’eau) et imposer sans en informer au préalable les parents car cela sera
imposé par l’état (comme dans toutes les institutions mais ceci dans un second temps entreprises .. etc…)
Une fois ton enfant dépisté, ils obligeront toute la famille proche et contacts à se faire dépister….
Tu seras dans l’obligation d’accepter ce dépistage, sinon ils garderont ton enfant, ceci apparaîtra entre les
lignes dans cette ordonnance envoyée dans chaque établissement scolaire….
Nous ne sommes pas malades juste porteurs sains… porteurs de tas de petits virus qui apparaîtront sur les
tests comme positif, c’est leur stratégie de contrôle … c’est leur dernière marche !
Il ne leur manque que cela « faire croire au monde entier que le monde est malade »
MAIS ILS N’ONT PAS LA CLEF, tout du moins pas encore.
Ils savent que nous ne nous laisserons pas faire, c’est pourquoi ils ont mis ce plan stratégique, diabolique,
souterrain en place PASSER PAR NOS ENFANTS
Leur point d’attaque : nos enfants
Leur stratégie : le dépistage.
Ne leur donnons pas ce qui leur manque
LA PREUVE : en acceptant de nous laisser dépister.
Ne les laissons pas nous contrôler
Être dépisté positif c’est être fiché nuisible comme les juifs l’étaient. Refusez le dépistage est la seule clé pour
les empêcher ensuite de nous imposer la vaccination (vague 2), c’est ne pas venir grossir les chiffres, afin de ne
pas leur permettre lors de la troisième vague… d’imposer la vaccination mondiale aux 7 milliards d’habitants
Ils ne peuvent pas nous imposer le vaccin, car nous ne sommes pas encore en dictature, c’est ce qu’ils visent,
une fois vaccinés, nous serons tous malades, affaiblis…le Plan tu le connais… C’est pour cette raison que
l’unique message à véhiculer sur tous les réseaux sociaux et en France est le suivant :
Pendant ces 10 jours nous ne devons voir et parler que de ça !
(refermer vos livres, vidéos qui traitent de sujets secondaires)
Il est d’urgence mondiale de préserver des terreaux qui ne sont pas encore envahis par la corruption totale ou
la dictature.
En France et en Europe les gens peuvent refuser le dépistage en masse c’est l’ultime message à faire passer
pendant ces 9 jours. Nous ne devons parler que de ça car il faut qu’il y ait des gens sur terre qui ne soit pas
dépisté.
AFIN D’ASSURER LA SAUVEGARDE DE NOTRE HUMANITÉ
Si les gens comprennent ce message, ils ne remettront pas leurs enfants entre les bras de l’état. Ils ne se feront
pas dépister en masse. »
Rejoignez-nous sur les groupes Le Grand Réveil et Vaccins, alternatives, protection et défense des enfants en
France !
Partagé par http://www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.
Notre discernement doit prévaloir à tout moment; les opinions exprimées dans cet article sont les opinions de leurs auteurs et ne reflètent éventuellement pas totalement celles d’Eveilhomme.
Trump rend inconstitutionnel le retrait des enfants en cas de test positif. 13 mai 2020 Coronavirus : danger ou pandémie de tests de laboratoire ? (Entretien avec le Dr. Claus Köhnlein) -vidéos-
Projet de loi pour financer les tests COVID-19, le traçage http://www.cielvoile.fr/2020/05/projet-de-loi-hs-6666-du-1er-mai-2020-de-financement-de-tests-covid-
Extrait du projet de loi Autoriser le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux à octroyer des subventions aux entités éligibles
pour effectuer des tests de diagnostic pour COVID-19 et des activités connexes telles que la recherche des contacts, par le biais des unités de santé mobiles* et, si nécessaire, dans les résidences des individus, et à d'autres fins.
https://www.youtube.com/watch?v=SF6I5VSZVqc Nederlands
StopCovid : le gouvernement envisage un bracelet pour les personnes sans smartphone
04 mai 2020 • https://www.frandroid.com/android/applications/706707_stopcovid-le-gouvernement-envisage-un-bracelet-pour-les-personnes-sans-smartphone Seuls 70 % des Français sont équipés d'un smartphone qui permettrait l'utilisation de l'application StopCovid. Pour les
autres, le gouvernement envisage la mise en place de boîtiers ou de bracelets électroniques.
Depuis plusieurs semaines, l’une des solutions envisagées par le gouvernement afin de suivre ‘évolution du Covid-19
après le déconfinement est la mise en place d’une application pour smartphone. Baptisée StopCovid, elle serait déployée
sur Android et iPhone et utiliserait le Bluetooth afin de permettre de connaître les personnes susceptibles d’avoir été
contaminées par une personne porteuse du virus.
Néanmoins, cette solution présente plusieurs soucis de taille comme des problèmes techniques notamment avec Google
et Apple qui comptent développer un protocole différent. Le fait que seuls 70 % des Françaises et Français soient équipés
d’un smartphone est également considéré comme un autre frein à une adoption massive de l’application. Afin de
répondre aux principales craintes au sujet de l’application StopCovid, le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, a pris la
parole dans un billet publié sur Medium.
UN BOÎTIER OU UN BRACELET CONNECTÉ ENVISAGÉ EN L’ABSENCE DE SMARTPHONE
Dans cet article, le membre du gouvernement évoque les différentes pistes envisagées, notamment pour les personnes
qui ne pourront pas installer StopCovid, n’ayant pas accès à un smartphone. « Dans le contexte du contact tracing, il est
essentiel que les populations « déconnectées » ne soient pas exclues des dispositifs sanitaires », explique-t-il. Ainsi, le
secrétaire d’État affirme que plusieurs pistes sont envisagées par l’équipe en charge du projet afin que les personnes sans
smartphones puissent être également suivies :
Pour ceux ne possédant pas de smartphone, une partie de l’équipe est dédié à essayer de trouver une autre solution —
par exemple, un boitier ou un bracelet qui permettraient de se passer des téléphones.
Cédric O prévient néanmoins que le développement d’une telle solution prendra plus de temps encore que celui de
l’application StopCovid, « a minima des semaines supplémentaires ».
Dans le même billet, le secrétaire d’État chargé du numérique tente également de rassurer quant à la protection de la vie
privée dans le cadre de la mise en place de l’application. Il admet que « le risque zéro n’existe pas » et qu’il est « loin
d’être anecdotique s’agissant d’un outil de traçage des interactions sociales ». « Ce n’est qu’au regard du rapport
bénéfice/risque que la décision de déployer StopCovid ne pourra, le cas échéant, être prise. En un mot, StopCovid n’est
pas une application de temps de « paix » », indique Cédric O.
Un autre sujet abordé par Cédric O concerne cette fois le choix du protocole Robert par le France. Pour rappel, le
gouvernement a fait le choix d’une centralisation des données sur des serveurs, là où Google et Apple privilégient un
stockage en local des données de contamination. Deux visions différentes qui pourraient freiner la mise en place de
l’application, Apple notamment pouvant freiner le déploiement de l’application sur son App Store.
AVEC APPLE, « LES DISCUSSIONS SE POURSUIVENT »
Néanmoins, Cédric O assure faire davantage confiance au protocole centralisé Robert qu’à celui décentralisé de Google et
Apple : « Dans le cadre d’une approche « décentralisée », l’ensemble des crypto-identifiants des personnes testées
positives circule sur l’ensemble des téléphones possédant l’application, ce qui rend le risque d’identification personnelle
d’une personne contaminée beaucoup plus prégnant ». C’est pour cette raison, selon le secrétaire d’État, que le protocole
décentralisé d’Apple et Google est écarté de l’application StopCovid. Il se veut néanmoins rassurant quant à la possibilité
de trouver une issue avec Apple, comme l’indiquait déjà la semaine dernière Stéphane Richard, P-DG d’Orange :
Les discussions se poursuivent. Elles ne sont pas, à court terme, rédhibitoires, les solutions existantes permettant a priori
de développer une version de l’application satisfaisante sur les iPhone.
L’objectif pour Cédric O est ainsi de mettre en place une phase de bêta dès la semaine prochaine, lors du déconfinement,
afin de pouvoir mener des tests techniques en condition réelle. Suite à ces expérimentations, l’application fera l’objet
d’un débat parlementaire, suivi d’un vote comme s’y est engagé Édouard Philippe la semaine dernière.
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Déconfinement. Comment vont fonctionner les « brigades sanitaires anti-coronavirus »
Le gouvernement a annoncé la création de brigades « anti-coronavirus » chargées de repérer les personnes susceptibles d’être malades afin de rompre la chaîne de contamination. Qui composera ces équipes, comment travailleront-elles, le secret médical sera-t-il respecté ? Les questions à vos réponses.
À partir du 11 mai, chaque département disposera d’une brigade sanitaire chargée d’identifier les personnes atteintes par le coronavirus et d’éviter l’apparition de nouveaux foyers d’infection. À quoi vont ressembler ces équipes « anti-Covid » et comment vont-elles travailler ? Explications.
Pourquoi ces brigades ? Les brigades sanitaires, dont la création a été annoncée mardi 28 avril 20 par le Premier ministre, seront chargées d’enquêter sur l’entourage des malades pour repérer les personnes potentiellement contaminées et les inviter à se faire tester.
Il s’agira de brigades d’anges gardiens, parce qu’elles vont venir au contact des malades et des personnes potentiellement malades, pour assurer leur propre protection, a expliqué samedi le ministre de la Santé Olivier Véran.
Le dispositif, déjà testé par certains hôpitaux de l’AP-HP, vise à identifier le plus grand nombre possible de personnes infectées, qu’elles soient symptomatiques ou asymptomatiques. L’objectif final est de casser les chaînes de contamination.
Qui va y participer ? Les brigades seront composées principalement de salariés de l’Assurance maladie. Des employés de Centres communaux d’action sociale (CCAS), de conseils départementaux ou d’organismes comme la Croix-Rouge pourraient également les intégrer.
Au total, 3 000 à 4 000 personnes seront mobilisées. Nous aurons 2 500 collaborateurs supplémentaires prêts à venir immédiatement en renfort si nécessaire, a toutefois assuré le directeur de l’Assurance maladie, Nicolas Revel, au journal Les Échos.
Les brigades sanitaires seront par ailleurs intégrées dans un dispositif plus large, impliquant notamment le personnel de santé et les services municipaux. Selon Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, 30 000 personnes au total pourraient être mobilisées.
Quel sera le rôle des médecins ? Les généralistes ayant pris en charge un malade du Covid-19 devront recenser les personnes ayant été en contact avec ce patient et effectuer une première analyse du risque
de contamination. En ce sens, ils formeront la première ligne du dispositif, a souligné Édouard Philippe.
Les informations recueillies seront transmises à l’Assurance maladie. Pour ce travail, les médecins recevront un forfait de 55 € par patient, comprenant à la fois la consultation et la saisie informatique des coordonnées des membres de la cellule familiale.
Pour encourager les médecins à poursuivre l’enquête au-delà du cercle familial, deux euros seront versés pour chaque contact supplémentaire identifié. Ce montant sera porté à quatre euros quand les coordonnées permettant de les joindre seront renseignées, a précisé Nicolas Revel.
Comment travailleront les brigades ? Une fois les informations sur les patients et leur entourage transmises à l’Assurance maladie, via une plateforme dédiée, les brigades seront chargées de contacter une à une les personnes recensées. Elles devront aussi identifier les autres sujets contacts potentiels.
Les personnes contactées recevront alors une série de consignes sanitaires et, le cas échéant, des masques et du gel hydroalcoolique. Surtout, elles seront invitées à se faire tester. En cas de test positif, une liste des personnes qu’elles auraient pu contaminer sera à son tour établie.
Qu’adviendra-t-il des personnes positives ? Les personnes testées positives seront invitées à s’isoler soit chez elles (ce qui entraînera le confinement de tout le foyer pendant 14 jours), soit dans un lieu mis à disposition, notamment des hôtels réquisitionnés, quand la nature de leur logement rend l’isolement difficile.
Le gouvernement n’a pas retenu la mesure, un temps envisagée, de contraindre à l’isolement les personnes testées positives qui refuseraient de se soumettre à ces règles sanitaires. Nous faisons confiance à l’esprit de responsabilité des Français, a expliqué Olivier Véran.
Quid de la confidentialité des données ? Plusieurs syndicats de médecins se sont inquiétés de l’impact de ce dispositif sur le secret médical, à l’image de la Confédération des syndicats médicaux français (CSFM), qui a mis en garde contre une banalisation de l’accès aux renseignements confidentiels.
Il faut que la transparence soit faite sur les acteurs qui assurent la collecte de l’information et la durée de stockage des informations, a jugé de son côté le Syndicat des médecins libéraux (SML), réclamant la signature d’une clause de confidentialité par les personnes recrutées.
Le gouvernement, qui a prévu de soumettre au parlement de nouvelles dispositions légales pour permettre aux brigades sanitaires d’avoir accès à ces informations médicales, se veut de son côté rassurant, évoquant un dispositif exceptionnel et limité dans le temps.
Les personnels non-soignants qui auront accès aux informations médicales sont des collaborateurs de l’Assurance-maladie dont c’est déjà la mission, a assuré de son côté Nicolas Revel. Aucune donnée médicale sensible n’a vocation à être partagée au-delà, a-t-il promis.
Dans le contexte de la crise du coronavirus, un médecin est entouré de militaires à l'hôpital Emile Muller à Mulhouse,
où a récemment été installé un hôpital militaire de campagne, le 22 mars 2020.
Compte tenu des circonstances, le pouvoir législatif vient d’introduire “l’état d’urgence sanitaire” dans notre droit et, par conséquent, d’allonger la liste des régimes d’exception justifiant des atteintes aux libertés publiques et individuelles. L’impérieuse nécessité de prendre rapidement des mesures pour faire face à la crise sanitaire ne doit cependant pas nous interdire de conserver un regard critique sur la méthode employée, qui plus est lorsqu’elle est de nature à créer un régime d’urgence spécifique, donc d’exception, et ce dans un temps très limité ne permettant pas une vraie réflexion de fond.
Rappelons que l’état d’urgence sanitaire consiste, pour l’essentiel, à élargir les prérogatives du pouvoir exécutif, notamment habilité, aux fins de garantir la santé publique, à interdire aux personnes de sortir de leur domicile, sous réserve des déplacements strictement indispensables à certains besoins dont ceux de santé.
Cet état d’urgence sanitaire s’inspire directement de l’état d’urgence prévu par la loi du 5 avril 1955, adoptée dans le cadre de la guerre d’Algérie, et donc antérieure à notre Constitution datée de 1958. L’état d’urgence prévu par la loi
de 1955 a été appliqué à plusieurs reprises (guerre d’Algérie, troubles en Nouvelle-Calédonie en 1985, en 2005 suite aux émeutes à Clichy-sous-Bois) et dernièrement, en réaction aux attentats du 13 novembre 2015. Après plusieurs prorogations successives, il a pris fin le premier novembre 2017, le législateur ayant décidé d’inclure les principales dispositions de ce régime dérogatoire dans le droit commun par la loi du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. Si sa prorogation relève de la loi, l’état d’urgence sanitaire est déclaré par décret suite au conseil des ministres et en fonction de l’avis du ministre chargé de la santé, il est donc décidé par le pouvoir exécutif. C’est donc ce dernier qui a le pouvoir d’actionner l’ensemble des prérogatives exorbitantes autorisées par ce régime d’exception. De plus, si le Parlement est en théorie compétent pour apprécier la prorogation au-delà d’un délai d’un mois, l’expérience a montré, notamment à l’occasion de l’application de l’état d’urgence suite aux attentats de novembre 2015, les limites du contrôle opéré par le pouvoir législatif, les prorogations étant quasi mécaniquement prononcées par le Parlement alors que, de l’aveu même de Jean-Jacques Urvoas en juillet 2017, l’état d’urgence ne servait plus à rien. La présence d’une majorité législative de la même couleur politique que le pouvoir exécutif réduit notablement le contrôle parlementaire qui s’attache désormais davantage à la procédure qu’à la réflexion de fond.
Il est bien évident que, jusqu’à présent, le gouvernement a eu le champ libre pour prendre tous types de décisions, peut-être même avec une plus grande flexibilité. Le décret du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19 était notamment justifié par les dispositions du code de la santé publique et la “théorie des circonstances exceptionnelles”. Selon cette dernière, d’origine jurisprudentielle, la puissance publique dispose de pouvoirs exceptionnellement étendus afin d’assurer la continuité des services publics. La théorie des circonstances exceptionnelles autorise l’autorité administrative à s’affranchir des règles habituelles de compétences et de formes, mais aussi du respect de principes de fond. Il ne fait, de ce point de vue, guère de doute que la crise sanitaire que nous traversons s’inscrit dans cette théorie. Il est également à noter que, selon un arrêt du Conseil d’État du 8 août 1919, l’autorité titulaire du pouvoir réglementaire général dispose, même en l’absence de toute habilitation législative, d’une compétence pour édicter des mesures de police à caractère général et s’appliquant sur l’ensemble du territoire.
Ainsi, le pouvoir exécutif disposait déjà des outils pour intervenir. D’ailleurs, le Conseil d’État juge à ce sujet, dans sa décision du 22 mars 2020 rejetant la demande de confinement total, qu’il n’apparaît pas que le premier ministre ait fait preuve d’une carence grave et manifestement illégale en ne le décidant pas lui-même. Certes, certains observateurs soucieux de l’équilibre entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, parfois les mêmes qui rejoignent la critique sur le caractère autoritaire du pouvoir et l’inefficience des contre-pouvoirs dont le législatif, ont pu légitimement reprocher l’absence de cadre légal à cette situation de restriction de libertés individuelles. Celui-ci apparaissait pourtant d’autant plus nécessaire qu’il appartient, conformément à l’article 34 de la Constitution, à la loi –et donc au Parlement– de fixer les règles concernant les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques.
L’existence préalable de mesures restrictives déjà édictées par le pouvoir exécutif, et les difficultés matérielles pour réunir le Parlement en urgence, auraient cependant pu inciter nos dirigeants à éviter toute décision précipitée afin de se donner le temps d’une vraie réflexion démocratique. La pertinence d’un tel procédé est d’autant plus contestable au vu du caractère engageant d’une telle législation. Rappelons que l’étude d’impact du projet de loi préconisait, parmi les options envisagées, de compléter les dispositions législatives existantes, sans pour autant bâtir un régime d’urgence sanitaire exceptionnel spécifique. Il en résulte qu’il existait une discussion possible, susceptible de déboucher sur une solution démocratique moins invasive que celle consistant à créer un nouveau régime d’exception. On a d’ailleurs souligné la “sagesse” du Parlement après l’accord de la commission mixte paritaire, comme si ce dernier devait presque sans discussion donner machinalement un blanc-seing au projet de loi.
Que résulte-t-il, pour l’essentiel, de l’intervention du pouvoir législatif? Premièrement, il a entériné l’adoption d’un nouveau régime d’exception qui, en raison de sa nature même, expose à des dérives, dont un accroissement inquiétant des prérogatives du pouvoir exécutif. Deuxièmement, loin de jouer un rôle de garde-fou, il a transformé en délit susceptible d’emprisonnement la violation répétée une fois de l’obligation du confinement, en dépit notamment des alertes du Contrôleur général des lieux de privation des libertés sur les conditions sanitaires en détention. S’il ne s’agit pas d’appliquer cette peine, infligée suite au non-respect d’une obligation qualifiable de citoyenne, quel sens lui donner si ce n’est une symbolique plus ou moins dissuasive qui ne finira par tromper personne? Rappelons que nul ne peut être puni pour un crime ou pour un délit dont les éléments ne sont pas définis par la loi. Il serait assurément dangereux pour notre équilibre démocratique déjà fragilisé de réduire l’action législative à la mise en place aussi peu réfléchie d’un tel délit.
Cette décrédibilisation du pouvoir législatif, car il est difficile de l’appeler autrement, est inquiétante: qu’en sera-t-il le jour où les conditions exigeront réellement une législation d’exception, n’y a-t-il pas un risque de perdre toute crédibilité auprès des Français?
Par ailleurs, la loi qui concerne les mesures d’urgence économique et d’adaptation autorise le gouvernement à prendre des ordonnances en matière de droit du travail, de droit de la sécurité sociale et de la fonction publique; elle permet ainsi de court-circuiter le Parlement. Astreint à un rôle de “chambre d’enregistrement”, ce dernier est donc réuni en urgence pour une simple question de forme.
Les mesures de la loi citée supra peuvent notamment concerner la prise de congés –que pourrait, dans certaines conditions, imposer unilatéralement l’employeur– et nul ne mesure encore trop quelles pourront être les conséquences de ces ordonnances sur les salariés qui, au nom du redressement économique, pourraient voir leurs droits réduits.
Fait surprenant, la priorité ne semble pas avoir été donnée aux individus les plus vulnérables en cas de crise sanitaire, tels les personnes âgées, en état de précarité ou en détention, pas plus qu’aux salariés exposés en première ligne face à la crise (personnel hospitalier et de la grande distribution…) dont l’effort est pourtant vital pour la société.
De ce point de vue, nous aurions pu attendre l’apaisement de la situation– sachant que des mesures sanitaires exceptionnelles avaient déjà été prises par l’exécutif– pour intégrer l’ensemble des paramètres susceptible de justifier la mise en œuvre d’une législation particulière.
Il n’est pas ici question de faire preuve de cécité, de nier l’existence d’une crise sanitaire d’une extrême gravité, contre laquelle nos praticiens luttent avec une ardeur remarquable. Il serait également incongru de critiquer la volonté du gouvernement de lutter contre cette crise, en dépit des incohérences flagrantes observées, telles que le maintien du premier tour des élections municipales face à une menace majeure, qui a finalement eu raison de nos dirigeants, le second tour ayant été annulé par les dispositions de l’état d’urgence sanitaire. Le temps viendra d’apprécier les responsabilités de chacun. Cependant, en s’appuyant sur l’expression de Richard Ferrand -“la démocratie doit vivre”- à supposer que le pouvoir législatif l’incarne, ce qui est plus que discutable au vu du fait majoritaire, elle doit le faire sans donner l’impression que le Parlement s’est effacé, une fois de plus, devant le pouvoir exécutif. Le vote de l’état d’urgence sanitaire reflète à lui seul la dérive de nos principes démocratiques et constitutionnels.
Les médecins payés pour ficher les gens:
retour au gouvernement de vichy... probabilité
de bracelet électronique pour les "fichés" et
"les cas contact". https://www.bfmtv.com/sante/etat-d-urgence-sanitaire-vers-une-prolongation-de-deux-mois-avec-
Couvre-feux, contrôles policiers multiples, toute-puissance de l’administration, emballement de l’industrie technosécuritaire : la pandémie de Covid-19 se traduit, en France, par un contrôle accru des populations, suspectées par principe de ne pas participer à la « guerre » contre le virus.
« Nous ne renoncerons à rien, surtout pas à rire, à chanter, à penser, à aimer, surtout pas aux terrasses, aux salles de concert, aux fêtes de soir d’été, surtout pas à la liberté », affirmait Emmanuel Macron le 11 mars dernier, il y a seulement trois semaines, dans le cadre la première journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme. Depuis, avec le confinement, tout semble avoir changé, le monde a basculé.
Des drones équipés de haut-parleur survolent les rues des métropoles françaises, intimant aux passants l’ordre de rentrer chez eux. Le gouvernement a décrété l’état d’urgence sanitaire et des couvre-feux ont été instaurés dans une centaine de villes, qui comptent au total plus de 2 millions d’habitants.
À Perpignan (Pyrénées-Orientales), la sirène retentit tous les soirs pendant cinq longues minutes à 19 h 50. À 20 h, plus rien ne bouge, seuls les véhicules de police patrouillent, les gyrophares allumés. La nuit, à Nantes (Loire-Atlantique) et à Rennes (Ille-et-Vilaine), un hélicoptère de la gendarmerie, muni de caméras infrarouges, guette « les récalcitrants » et les« indisciplinés ». Nous baignons dans un univers dystopique où les libertés individuelles sont progressivement rognées pour mener « la guerre » au Covid-19 et où la population est mise, massivement, sous surveillance.
« Une surenchère locale »
La situation touche toute la France « avec une surenchère locale », estime Henri Busquet, président de la Ligue des droits de l’Homme à Nice (Alpes-Maritimes), joint par Reporterre. À Sanary-sur-Mer (Var), ville de 16.000 habitants, le maire a pris un arrêté interdisant de se déplacer pour acheter des produits à l’unité, puis un autre interdisant les sorties à plus de 10 mètres [sic] de son domicile. « J’anticipe les mesures du gouvernement », se justifie simplement l’édile, interrogé par 20Minutes.
« On assiste à une compétition, observe Henri Busquet. À Nice, à Cannes, à Menton ou à Saint-Laurent-du-Var, les maires ont tous mis en place des couvre-feux avec à chaque fois des horaires différents, à tel point que le préfet des Alpes-Maritimes a dû prendre un arrêté sur l’ensemble du département pour harmoniser le tout. »
« Impuissants face au virus, les élus en ajoutent une couche et aggravent les mesures coercitives nationales pour tenter de rassurer leur population, dit à Reporterre Serge Slama, professeur de droit public. L’efficacité de ces mesures n’est pas pour autant prouvée, le risque, c’est l’interaction sociale et non le fait de sortir de chez soi ». En Isère, le préfet a interdit l’accès
aux montagnes et aux forêts. « Pour les ruraux qui habitent à proximité, c’est incompréhensible, ils sont assignés à résidence et ne peuvent même pas se balader autour de chez eux », déplore le juriste. Dans les Alpes-Maritimes, un arrêté interdit de se baigner…
Les autorités ont distribué plus de PV que de masques aux citoyens
Au quotidien, 100.000 membres des forces de l’ordre quadrillent le territoire national. Mercredi 1er avril, après deux semaines de confinement, on dénombrait plus de 5,3 millions de contrôles et 359.000 amendes pour non-respect du confinement. Les autorités ont distribué aux citoyens plus de PV que de masques. Dans ses carnets de confiné, le journaliste David Dufresne parle d’un « déballage de contrôle qui coûte un bras — ou un respirateur de réanimation ».
Les syndicats de police, même s’ils déplorent le manque de matériel, affichent dans leur nouvelle mission un zèle menaçant. « La personne qui ne respecte pas le confinement à la suite du Covid-19, je m’occuperai personnellement de son cas », lance, bravache, un policier au volant de sa moto dans un clip vidéo promotionnel surréaliste du syndicat Unité SGP Police.
UNITÉ SGP POLICE@UNITESGPPOLICE
Pour préserver vos vies, nous risquerons toujours les nôtres.
Pour préserver vos familles, nous acceptons d’exposer les nôtres.
Pour la santé de tous, #RESTEZCHEZVOUS L’ennemi est invisible. #Covid_19fr
#CONFINEMENTJOUR8
Sur France Info, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a récemment déclaré que les gendarmes avaient « le droit de fouiller les sacs de course s’ils ont le sentiment que la personne les bluffe ». Le spectre d’une société de contrôle n’a jamais été aussi palpable. L’arbitraire règne, alimentant un climat de défiance. Dans un communiqué publié le 26 mars dernier, Human Rights Watch, la Ligue des droits de l’Homme et une vingtaine d’autres associations et syndicats ont dénoncé des « contrôles abusifs qui menacent la cohésion nationale ».
Sur Twitter, une femme s’en est émue : « J’ai demandé à mon chéri de me ramener des serviettes hygiéniques lundi soir, il était en règle, attestation, carte d’identité, etc… mais il a reçu 135 € d’amende “parce que si madame en avait vraiment besoin, elle avait qu’à sortir les chercher elle-même”. » Des parents se sont aussi fait verbaliser pour avoir accompagné à deux leur enfant chez le pédiatre.
« Avec le confinement, il y a une recrudescence des violences policières »
Les contrôles touchent, tout particulièrement, les quartiers populaires. De nombreuses plaintes remontent. Le 24 mars, aux Ulis (Essonne), Sofiane, agent logistique de 21 ans, se rendait à son travail — il est livreur pour Amazon — et avait oublié son attestation. Après avoir pris la fuite devant les policiers, il a été rattrapé et violemment tabassé. La veille, dans la même commune, Yassin sortait acheter du pain, les forces de l’ordre se sont jetées sur lui avant même qu’il puisse montrer son attestation. Il a désormais le visage tuméfié. À Barbès, à Paris, une jeune fille de 17 ans a été plaquée au sol devant sa mère par une dizaine de CRS. À Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 19 mars, une jeune mère de 19 ans a été frappée par un
Taser pour ne pas avoir montré son attestation. Des violences qui ont entraîné cinq jours d’ITT. « Je voulais juste chercher à manger pour mon bébé », expliquait-elle.
Les exemples s’accumulent avec de nombreuses vidéos qui circulent sur la toile, ici ou là. Les journalistes Taha Bouhafs et Sihame Assbague ont lancé des appels à témoin. Sur Mediapart, le 18 mars, David Dufresne recensait déjà sept signalements. Les compteurs ont, depuis, largement explosé. « Avec le confinement, il y a une recrudescence de la pression et des violences policières qui frappent en majorité des jeunes racisées », atteste Sihame Assbague.
Contacté par Reporterre, Pierre-Antoine Cazau, président de la section LDH de Bordeaux (Gironde), souligne les dangers de la situation. « À cause du confinement, nos organisations ne peuvent plus jouer leur rôle d’observateur ni vérifier si les contrôles sont proportionnés ou justifiés. »
En quelques semaines, la situation s’est accélérée, prenant tout le monde de court. « Le 5 mars, le président de la République allait au théâtre, enjoignant les Français à sortir, le 15 mars nous étions invités aux urnes, mais le 22 on risquait d’aller en prison, voilà l’agenda français sous Emmanuel Macron », s’emporte l’historienne Ludivine Bantigny dans un tweet.
En effet, en cas de récidive, après trois violations du confinement le même mois, les individus encourent désormais jusqu’à 6 mois de prison ferme et 3.750 euros d’amende. Depuis la semaine dernière, plusieurs cas défilent devant les tribunaux et des dizaines de personnes ont déjà été mises en garde à vue. Lundi 30 mars, un habitant de Cavaillon (Vaucluse) de 35 ans a été condamné à deux mois de prison ferme après avoir été verbalisé quatre fois en, à peine, six jours.
Sur France Bleu, l’avocat Arié Alimi fustige « une mesure disproportionnée, contre-productive et inconstitutionnelle. Remplir les prisons en période de contamination, c’est du grand n’importe quoi », dit-il.
L’Observatoire parisien des libertés publiques regrette aussi dans un communiqué que « les autorités publiques aient opté pour une politique de surarmement pénal en lieu et place d’une réelle volonté d’apaisement et de pédagogie ».
Nul ne conteste la nécessité de lutter contre la propagation du Covid-19 mais « l’exceptionnelle gravité de la situation sanitaire ne saurait justifier des restrictions arbitraires et disproportionnées aux libertés publiques », estime l’Observatoire.
« L’état d’urgence sanitaire est une loi scélérate »
La mise en place de l’état d’urgence sanitaire risque de laisser des traces. Votée au sein d’un Parlement confiné, devenu « un cluster » (une « grappe », en français) du Covid-19, cette loi a été adoptée sans grand débat, dans un climat de précipitation et de panique. Selon Me Raphaël Kempf, contacté par Reporterre, « l’état d’urgence sanitaire signe l’abandon de l’état de droit. C’est une loi scélérate, qui représente la part sombre d’une République aux abois ».
L’avocat pointe notamment les nouvelles mesures de mise en quarantaine des personnes susceptibles d’être malades et les mesures d’isolement des malades. « Pourquoi faudrait-il que l’administration puisse forcer un malade à rester chez lui alors que l’avis du médecin et le bon sens suffisent ? Ce gouvernement ne pense pouvoir gérer la population que par la contrainte et la discipline — au besoin pénalement sanctionnée, analyse-t-il. Mais ces mesures sécuritaires ne doivent pas servir à compenser l’incompétence sanitaire des autorités. »
Toutes les dérives possibles sont déjà en germe. Face à un législateur affaibli, l’état d’urgence permet à l’exécutif de gouverner par ordonnance. Au-delà de la rhétorique guerrière de plus en plus banalisée, l’époque actuelle consacre également les militaires. Des conseils de défense sont organisés chaque semaine, les armées sont mobilisées et le général Richard Lizurey vient d’être nommé auprès d’Édouard Philippe pour évaluer la gestion interministérielle de la crise du Covid-19. L’ancien directeur de la gendarmerie nationale s’était auparavant fait remarquer en menant l’évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes et en réprimant le mouvement des Gilets jaunes.
Mais il n’y a pas que les militaires. En pleine épidémie, la bureaucratie tatillonne triomphe. Elle développe tout « un art de l’attestation de déplacement dérogatoire ». Invité dans une émission d’Arrêt sur image, Gilles Babinet, vice-président du Conseil national du numérique, expliquait redouter « la toute-puissance de l’administration. C’est-à-dire la toute-puissance du contrôle, du formulaire, du fichage, de la sanction, toutes sucreries courtelinesques dont l’administration est friande, qui la justifient, qui la légitiment ».
La lutte contre le Covid-19 nourrit ces penchants. En quelques semaines, le format de l’attestation dérogatoire a été modifié à plusieurs reprises, il s’est complexifié en obligeant les citoyens à inscrire leur date et lieu de naissance. De nombreuses personnes ont été verbalisées pour avoir « mal rempli » leur attestation, avoir omis des informations ou l’avoir écrite simplement au crayon de papier. À Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dans une vidéo, un informaticien de Santé publique France témoigne d’un contrôle policier accompagné d’insultes racistes. Il a dû payer 135 euros d’amende pour avoir oublié d’inscrire son année de naissance. Sur les réseaux, les exemples sont légion. Un site les recense.
« La gendarmerie rêve de pouvoir développer le drone du quotidien »
Aux contrôles physiques se greffe maintenant toute une panoplie de gadgets high-tech et de surveillance. Auparavant, les drones étaient déployés occasionnellement pour le maintien de l’ordre. Leur emploi désormais se généralise. On en compte une vingtaine en fonctionnement, rien qu’à Paris. Ils sont devenus des auxiliaires indispensables. La gendarmerie rêve de pouvoir développer « le drone du quotidien » et espère dans le futur en avoir un par compagnie.
Dans le secteur, les affaires fonctionnent. En l’espace d’une semaine, la société Flying Eye, installée à Sophia-Antipolis, près de Nice, a vendu une trentaine de drones de la marque chinoise DJI, équipés d’un haut-parleur intégré, à des organismes chargés d’appliquer les consignes de confinement. Sur BFM TV, son directeur dit recevoir en ce moment « toutes les deux heures un appel pour [lui] commander du matériel ».
Pour Félix Tréguer, sociologue et membre de l’association la Quadrature du net, « l’industrie technosécuritaire a senti le filon. Avec le coronavirus, elle tente de se donner un verni et de se recycler, dit-il à Reporterre. Aujourd’hui le solutionnisme technologique est brandi comme une manière de gérer la crise. Il permet aussi de masquer les failles des politiques publiques en matière de santé et de prévention ».
Au niveau des contrôles, tout s’accélère. Ces outils technologiques démultiplient les possibilités de surveillance. « Il y a un mois et demi, quand on voyait les drones chinois dans les airs diffuser des messages à la population, ça semblait de la science-fiction. Mais aujourd’hui, c’est la réalité, ça se passe chez nous, souligne le sociologue. La pandémie donne une occasion rêvée au pouvoir de légitimer tout un tas de solutions qui paraissaient controversées et très sensibles. Elles peuvent désormais se déployer au grand jour ».
Des start-up profitent de la situation pour faire des offres promotionnelles. À Metz (Moselle), l’entreprise Two-i, spécialisée dans la vision assistée par ordinateur, a transmis gratuitement aux forces de l’ordre sa technologie pour détecter les attroupements. « Nous mettons nos licences à disposition des centres de sûreté urbaine, en accès libre , explique l’un de ses fondateurs dans Le Journal des entreprises. Ce n’est pas de la surveillance de masse mais un outil qui pourrait permettre de sortir plus rapidement du confinement, en s’assurant qu’il est respecté. »
Pour Félix Tréguer, « cette start-up peinait auparavant à obtenir des marchés publics, elle développait aussi des projets de reconnaissance faciale, la crise leur donne l’occasion de mener une belle campagne de marketing », dit-il.
« Quand il y a une technologie disponible, à la fin on finit par l’utiliser »
Justement, à l’aune de l’épidémie, les débats autour de la reconnaissance faciale réapparaissent. Le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, a appelé mardi 25 février à l’expérimenter pour éviter qu’elle ne finisse par s’imposer brutalement et sans débat : « Ce que l’histoire montre, c’est que quand il y a une technologie disponible, à la fin on finit par l’utiliser. »
Autre inquiétude, les données stockées via les téléphones et les smartphones : En pleine crise sanitaire, le Canard enchaîné a révélé mercredi 25 mars que le ministère de l’Intérieur avait obtenu les données privées des opérateurs télécoms pour évaluer précisément combien de Parisiens avaient quitté la capitale. Orange a exploité les données non seulement de ses propres abonnés, mais aussi de toutes les personnes qui se sont connectées sur le réseau mobile. Le groupe de télécommunications a néanmoins assuré transmettre à ses partenaires des agrégats statistiques et non des données individuelles et « identifiantes ».
Le PDG d’Orange, Stéphane Richard, a aussi annoncé dans Le Figaro qu’il travaillait déjà avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) « pour voir comment les données peuvent être utiles pour gérer la propagation de l’épidémie (…) Elles pourraient aussi être utilisées pour mesurer l’efficacité des mesures de confinement comme en Italie ».
Derrière se profile l’enjeu du « back tracking », une technique déjà utilisée dans de nombreux pays, qui consiste à conserver la trace des déplacements des individus via la géolocalisation de leur smartphone. En France et en Europe, plusieurs initiatives vont dans ce sens.
La Commission européenne a réclamé des données d’opérateurs téléphoniques pour évaluer l’effet des mesures de confinement. La demande a été formulée par Thierry Breton, l’actuel commissaire européen au Marché intérieur — par ailleurs ancien dirigeant de France Télécom. À l’Élysée, un Comité analyse recherche et expertise (Care), composé de douze chercheurs et médecins, a été installé. « Il accompagnera la réflexion des autorités (…) sur l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées », explique la présidence de la République.
Interrogé sur le back tracking, mercredi 1er avril à l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Édouard Philippe, a déclaré que l’« on pourrait peut-être, sur le fondement d’un engagement volontaire, utiliser ces méthodes pour mieux tracer la circulation du virus et les contacts (…) de chacun ».
« Culpabiliser les individus pour éviter toute rébellion »
Plusieurs applications smartphones fonctionnent déjà. Dans une forme de flou juridique. CoronApp a été créée en 78 h. Son slogan : « Mieux qu’un vaccin une application. » Elle se présente comme « une démarche citoyenne ». « Le principe est simple, l’application suit les mouvements des utilisateurs pendant 14 jours. Si un porteur du virus se déclare comme infecté par le Covid-19, l’algorithme va retracer son parcours pour vérifier les personnes qu’il/elle a croisées et les informera via une notification [sur smartphone] de l’heure et de la date à laquelle ils ont été en contact avec cette personne. »
Au-delà des questions techniques que soulèvent ces applications, la Ligue des droits de l’Homme y voit une approche dangereuse : « une forme de servitude volontaire » qui pourrait se transformer plus tard en contrainte avec l’ injonction d’être « un citoyen responsable ». De manière générale, les défenseurs des libertés publiques dénoncent un discours qui transfère la responsabilité de la crise sur les individus et leur comportement. cette perte de sang-froid je pleure
« Une des stratégies les plus efficaces mises en œuvre dans toute situation d’urgence par les pouvoirs forts consiste à culpabiliser les individus pour obtenir d’eux qu’ils intériorisent la narration dominante sur les événements en cours, afin d’éviter toute forme de rébellion envers l’ordre constitué », analyse, dans une tribune reprise par Bastamag, un membre d’Attac Italie, Marco Bersani. « Cette chasse moderne, mais très ancienne, au semeur de peste est particulièrement puissante, car elle interfère avec le besoin individuel de donner un nom à l’angoisse de devoir combattre un ennemi invisible. »
Après l’épidémie, cette société de contrôle a de fortes chances de se pérenniser. Une fois mises en œuvre, les mesures perdureront dans le temps. Le scénario s’est déjà répété avec l’état d’urgence de 2015 et son inscription dans le droit commun. Pour le philosophe Giorgio Agamben, « tout comme les guerres ont laissé en héritage à la paix une série de technologies néfastes, il est bien probable que l’on cherchera à continuer après la fin de l’urgence sanitaire les expériences que les gouvernements n’avaient pas encore réussi à réaliser ».
Ces confinements qu’absolument rien ne justifie ne sont que des tests Madame, monsieur, chère amie, cher ami, Répétons-le, il n’y a pas de pandémie et on ne risque pas plus sa vie cet hiver que les autres hivers, tous les chiffres alarmistes qui sont publiés sont faux, totalement faux. Si l’on reprend les chiffres officiels publiés par l’INSEE (relevé des décès du 1er au 30 mars 2020) et qui comparent les mois de mars 2018, 2019, 2020, cela nous donne pour l’ensemble de la France : 2018 : 58641 décès 2019 : 52011 décès soit 6630 de moins qu’en 2018 2020 : 57441 décès soit 5430 de plus qu’en 2019, mais 1200 décès de moins qu’en mars 2018. Par ailleurs, au sujet des décès de mars 2019 et des hausses observées dans certains départements, il faudrait vérifier leur réalité et connaître si elles ne sont pas liées aux personnes âgées des EPHAD qu’ils ont laissé mourir sans leur apporter des soins ou, encore, au refus de services hospitalier d’utiliser des traitements efficaces pour soigner les malades. Pour accéder au site de l’INSEE, cliquez sur « Relevés quotidiens des décès selon l’INSEE » Ils veulent nous imposer un contrôle de la population à la chinoise ! Ils testent la résistance des peuples confinés, pour voir jusqu’où ils peuvent aller pour nous imposer la multi vaccination mondiale, le puçage et le contrôle à la chinoise. Allons-nous continuer à nous soumettre ? À accepter l’inacceptable comme lorsqu’ils ont éborgné, gazé, tabassé et emprisonné les Gilets jaunes ? Vaccination et puçage du troupeau Philippe W. un fidèle soutien de Libre Consentement Éclairé, nous transmet ces deux extraits de l’allocation du 13 avril 2020 au soir de l’éborgneur et coupeur de mains en chef de Gilets jaunes, le responsable français du programme du Nouvel Ordre Mondial hitlérien, Emmanuel Macron : Aujourd'hui, d'après les premières données qui seront prochainement affinées par ce qu'on appelle les tests sérologiques, une très faible minorité de Français ont contracté le Covid-19. Ce qui veut dire que nous sommes loin de ce que les spécialistes appellent l'immunité collective, c'est-à-dire ce moment où le virus arrête de lui-même sa circulation parce que suffisamment d'entre nous l'avons eu. Oui, c'est précisément la conséquence et l'objectif de ce confinement (un des objectifs, en plus du test en grandeur nature de contrôle d'une population et de l'obéissance de la police) : empêcher les conditions de l'immunité collective. Continuons : C'est pourquoi la première voie pour sortir de l'épidémie est celle des vaccins. Tout ce que le monde compte de talents, de chercheurs y travaille. La France est reconnue en la matière et a d'excellentes ressources parce que c'est sans doute la solution la plus sûre, même s'il faudra plusieurs mois au moins pour la mettre en œuvre. Notre pays investira encore plus massivement dans la recherche et je porterai dans les prochains jours une initiative avec nombre de nos partenaires en votre nom pour accélérer les travaux en cours.
Et Philippe W. de très justement préciser : « Pas un mot bien sûr sur les traitements existants et efficients (Pr. Raoult par exemple, ou du Dr. Paliard-Franco), si ce n'est pour les qualifier, au mieux, d'hypothétiques, mais au contraire suite de la mise en scène avec au bout le vaccin miracle, qu'une partie de la population sera assez folle de réclamer (la peur aidant). (…) Et par le vaccin, le puçage du troupeau, les micropuces étant pilotées en émission et réception via le réseau 5G en cours de déploiement. » « Ces parasites se battent pour leur survie, ils ne lâcheront jamais ! Qui sont-ils pour se permettre de disposer aussi légèrement de l'existence des autres ? Comme la présidente de la Commission européenne qui prétend mettre sous clef les résidents des EHPAD jusqu'à la fin de l'année. Les familles vont accepter cela sans aller chercher les siens ? Elles vont les laisser crever dans ces mouroirs ? Pour les protéger ? Mais les protéger de quoi ? De mourir ? Sommes-nous devenus bêtes à ce point-là ? Mais qu'est-ce donc que la vie ? Vivre en prison avec juste le droit d'en sortir pour aller bosser en attendant la mort dans une ultime prison que sont les EHPAD, dans la solitude et l'isolement ? » Comme beaucoup d’entre nous, Philippe W. finit pas se demander si nous ne serions pas devenus des couards, un troupeau imbécile, des légumes, des « morts-vivants à la Flaubert dans Le Horla. » Sommes-nous en 1940 ? La référence de Philippe W. à Le Horla, de Guy de Maupassant, qui est une nouvelle du genre fantastique publiée pour la première fois en 1886, n’est pas innocente. En effet, il s’agit d’une réécriture d’une nouvelle antérieure intitulée « Lettre d’un fou » que Maupassant publia en 1885 sous le pseudonyme de « Maufrigneuse », dans le quotidien Gil Blas, d’Auguste Dumont, dont la publication commença en 1879 pour s’arrêter en 1940, l’année où la classe politique et les fonctionnaires français se mirent au service de Pétain et de Hitler. Allons-nous les laisser faire comme en 1940 ? Après les énucléations des Gilets jaunes, allons-nous continuer à subir passivement les insultes, les violations de nos libertés, les amendes et matraquages qui nous sont imposés par ces fonctionnaires à la botte de Macron aujourd’hui, comme ils étaient hier à la botte de Pétain et de Hitler ? La réponse nous appartient. Enfin, si ce « nous » existe, s’il existe encore en France un peuple digne de ce nom. Que faire ? Leur dire non ? cela suffit ? Une certitude nous anime à Libre Consentement Éclairé, si nous les laissons continuer sur cette voie, nous serons définitivement leurs esclaves dociles et nous n’aurons plus jamais d’autres choix que de nous soumettre. Rien ne justifie ce confinement de masse, et si nous ne réagissons pas collectivement à la manière des Gilets jaunes en novembre et décembre 2018, il en sera fini de nos libertés fondamentales d’êtres humains. Risquer 135 € d’amende n’est-il pas préférable à la vaccination et puçage de masse et à l’esclavagisme ? Plusieurs centaines de lecteurs nous demandent ce qu’il conviendrait de faire pour les arrêter. La réponse n’est pas facile, certains proposent un jour de désobéissance civile, quitte à risquer 135 € d’amende. Il est vrai, par exemple, que si le 1er mai des centaines de milliers de personnes se retrouvaient dans tous villages et toutes les villes de France dans des lieux symboliques pour s'opposer au confinement et à ce qui va suivre (vaccination, puçage, etc.), un début d’espoir naîtrait. Qu’en pensez-vous ? Luttons, disons-leur non ! Pierre Lefevre
Selon plusieurs sources dans son entourage, Emmanuel Macron ne devrait pas prolonger le confinement pour une semaine ou deux semaines mais pour au moins 1 mois ! L'Elysée, interrogé, n'a pas commenté l'article du Journal du dimanche évoquant un confinement pouvant se poursuivre peut-être jusqu'à fin mai, avec une réouverture des écoles seulement en septembre et la fermeture des frontières de l'espace Schengen jusqu'en septembre également. En revanche, le chef de l'Etat "devrait évoquer une date de fin de confinement courant mai, au moins après le pont du 8-10 mai".
Sur le terrain, le confinement a d'ailleurs plutôt tendance à se durcir en ce week-end de Pâques où les réunions familiales, courantes dans cette période, seront cette fois impossibles. La météo estivale et les vacances de la zone B qui débutent (Aix-Marseille, Amiens, Caen, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Orléans-Tours, Reims, Rennes et Strasbourg) font de nouveau craindre un relâchement. Comme le week-end dernier, des contrôles renforcés sont mis en place avec 160 000 policiers et gendarmes déployés. A Paris et dans les départements voisins, toute activité physique individuelle en extérieur est désormais interdite entre 10 heures et 19 heures. D'autres villes et départements ont durci leurs règles de confinement. A Nice, le couvre-feu a été avancé à 20h au lieu de 23h dans neuf quartiers parmi les plus pauvres, la mairie faisant valoir un "non-respect des règles". En Corse, "un seul adulte par famille" peut sortir faire ses courses pendant une heure par magasin. Seul assouplissement ces dernières heures : alerté par la SPA, le gouvernement annonce ce samedi une dérogation pour l'adoption d'animaux à partir du 16 avril. "Il a été décidé qu’une tolérance sera accordée concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge" explique le communiqué.
"Un très haut plateau épidémique semble se dessiner. Nous devons absolument continuer à rester vigilants". Ce sont les mots utilisés par le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, hier soir, qui n'a laissé aucun doute sur le prolongement du confinement qui a enfermé les Français chez eux depuis le 17 mars. "L'heure n'est pas au déconfinement [...]. C'est en restant chez vous que vous sauvez les vies [...]. Ces mesures sont plus importantes que jamais", a encore martelé le numéro 2 du ministère de la Santé, alors qu'une amélioration est pourtant visible dans les hôpitaux et notamment dans les services de réanimation.
QUESTION SUR LA SYMBOLIQUE Juive du 11 Mai ? un relent du 11 sept 01 ?
La sortie de confinement le 11 mai correspond à la fête juive Lag Baomer de sortie d'une épidémie... Mais pas sortie d'une épidémie, mais fin d'une cavale pour fuir les romains. Et encore, ce n'est pas certain, leurs histoires sont toujours floue. C'est bien une fête juive. Mais ils ne fêtent pas la fin d'une épidémie, mais la fin de quelque chose que je n'ai pas la patience de découvrir. Lag BaOmer commémore un autre joyeux événement : le Talmud relate que, dans les semaines entre Pessa'h et Chavouot, une épidémie frappa les disciples du grand sage Rabbi Akiva « parce qu’ils ne se comportaient pas avec respect les uns envers les autres » ; ces semaines sont donc considérées comme une période de deuil, ce qui implique que certaines formes de réjouissances y sont interdites par la loi et la tradition. Le jour de Lag BaOmer, l’épidémie cessa. Ainsi, ce jour porte également le thème de Ahavat Israël, le devoir d’aimer et de respecter son prochain Les perpétrateurs du mal social œuvrent a l'encontre de l'espèce humaine et de l'unité symbiotique de la vie planétaire. Avec leurs scénarios de fin de partie, qui est en train d'émerger dans le Monde entier, ils conspirent en toute démence pour décimer la Race humaine. L'eugénisme est leur signature, la bureaucratie est leur couverture. Dans leur démence, ils se considèrent comme une Race spéciale jouissant du privilège d'asservir l'humanité ou de l'hannihiler, en fonction de leur programme du jour !!!
Malgré une vingtaine de policiers sur place, le dispositif s’est avéré insuffisant au regard du trafic
présent. Les CRS ont sécurisé le dispositif laissant à leurs collègues de la police aux frontières le soin de contrôler les attestations.
Le préfet de la Moselle Didier Martin s’est rendu sur place. Visiblement choqué d’une telle affluence un samedi après-midi alors qu’il reste plus de deux semaines de confinement. La
plupart des contrevenants reconnaissent vouloir monter au Lux’ pour acheter tabac et carburant,
sauf que cela n’entre dans aucune case des motifs valables. "On en a verbalisé qui venaient de
Chémery-les-Deux, de Nancy même. Ils ont d’abord tenté de nous vendre l’histoire d’une visite
chez la mamie à Hettange-Grande avant de lâcher le morceau…", témoigne un autre fonctionnaire de la PAF. Au bout de quatre heures sur le terrain, le dispositif montre ses limites : 81
verbalisations sont dressées. "À un moment donné, on a saturé."
Le préfet entre déception et inquiétude
Présent sur les lieux du contrôle, le préfet de la Moselle Didier Martin est affligé. "Je suis
sincèrement déçu de voir autant de monde se déplacer un samedi après-midi sans justifier d’une
raison professionnelle. C’est un contresens total au regard du confinement qui est toujours valable jusqu’au 11 mai", dit-il. Il est probable que des opérations d’envergure comme celle de
samedi soient reconduites pour les "ponts" du 1er et 8 mai.
Françaises, Français élus, (Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas).
Si nos Maires ne répondent jamais à nos alertes répétées, appuyées
par des Professeurs, médecins, pharmaciens, biologistes, ils tournent le dos à leurs responsabilités. Pourquoi ce silence complice, irresponsable ? Font-ils passer nos informations à leurs Conseillers Municipaux ? La vie de leurs administrés n'aurait-elle aucune importance ? Nous prennent-ils pour quantité négligeable, nos avertissements largement crédibles, seraient-ils sans valeur salvatrice ? MAIRES VOUS MANQUEZ DE SÉRIEUX, de politesse, de respect
envers vos administrés.
Cette vidéo, courte, donne un aperçu de ce qui nous attend. Voudriez-vous trépasser avant l'heure ? Devrions-nous accepter le confinement inutile, imposé politiquement, non prouvé scientifiquement ? Un prétexte hypocrite, pour "fondre nos esprits résistants" permettre la mise en place de la 5G,
nocive, voire mortifère et prouvée ? Suivez le lien de notre chaîne, pour complément d'informations. Nos esprits encore sains, ne redoutent que la vérité. Nous voulons éviter tout bain de sang.
A toute les Mairies de France et de Navarre.
Consultez : Ecogenos- Artémisia-Collège - Académie de Défense des Êtres Humains – [email protected]
Immunization: an entry point for digital identity https://medium.com/id2020/immunization-an-entry-point-for-digital-identity-
ea37d9c3b77e
With World Health Day around the corner on April 7th, we’d like to bring attention to the intersection of global health and digital identity, and specifically the opportunity for immunization rates to scale digital identity amongst the most
hard-to-reach children. Globally, an estimated 95% of children receive at least one dose of some vaccine. This number is staggering — no other public health intervention
reaches more children and impacts more families. Yet, despite this high initial contact rate, only 37% of children in the world’s
poorest countries are fully immunized, meaning that they receive their full course of recommended vaccines. Ultimately, many children are left without
comprehensive protection and vulnerable to many vaccine-preventable diseases.
ALLEMAND BILD, URSULA VON DER LEYEN, PRESIDENTE DE LA
COMMISSION EUROPEENNE, APPELLE A LIMITER LES CONTACTS AVEC
LES PERSONNES AGEES.
12/04/2020 à 08h41
Ursula von der Leylen, présidente de la Commission européenne. - Kenzo Tribouillard / AFP
"Sans vaccin il faut limiter autant que possible les contacts des seniors". Pour Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, il ne faut pas prendre de risque dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus. Dans une interview accordée au journal allemand Bild, elle estime que tant qu'il n'y a pas de vaccins, il faut respecter le confinement des personnes âgées.
Et sur le vaccin, elle renvoie à... la fin de l'année. "Les enfants et les jeunes jouiront plus tôt de davantage de liberté de mouvement que les personnes âgées et celles avec des antécédents médicaux", a assuré la dirigeante allemande de l'exécutif européen, disant "espérer" le développement d'un vaccin par un laboratoire européen "vers la fin de l'année".
"Je sais que c'est difficile et que l'isolement pèse mais c'est une question de vie ou de mort, nous devons rester disciplinés et patients", a-t-elle prévenu. "Pour qu'on puisse ensuite rapidement vacciner nous sommes déjà en discussion avec des fabricants sur des capacités de production mondiales", poursuit-elle.
En France, sans aller aussi loin, l'heure n'est pas au déconfinement, a prévenu Jérôme Salomon, directeur général de la Santé. Ce lundi soir, Emmanuel Macron doit prendre la parole pour prolonger, ou pas, la confinement. Selon nos informations, il devrait annoncer un prolongement dans cette période et ne pas anticiper une sortie de crise.
crise?fbclid=IwAR37H04z-9UanQIAoUC69KUNpAt-eGsYviSrPsGoRWiNLVerGVnonpgwpQA Donner à chaque citoyen un revenu de base inconditionnel : alors que la crise vient renforcer les inégalités et qu’une partie importante de la population mondiale est confinée, l’idée connaît une nouvelle vitalité à travers l’Europe et aux Etats-Unis. Faut-il instaurer un revenu de base pour tous en réponse à la crise? • Crédits : Weyo - Fotolia
La pandémie de coronavirus entraîne pour de très nombreuses personnes à travers le monde une perte de revenus partielle ou totale. Alors que des mesures de soutien et des fonds de solidarité se mettent en place, des voix se font entendre pour réclamer l'instauration d’un revenu de base.
Des demandes et tribunes en France, en
Allemagne ou au Royaume-Uni Au Royaume-Uni, 170 parlementaires de différents partis ont adressé le 19 mars dernier une lettre au gouvernement britannique, lui demandant de mettre en place un "revenu universel d’urgence" le temps de la pandémie. En Allemagne, au nom de la précarité des travailleurs non salariés, le journal de Francfort, le Frankfurter Rundschau, plaidait le 20 mars, pour l’instauration d’un revenu de base, d’un montant de 1 000 euros par mois sur une période de six mois, comme le relayait Courrier international. "Les indépendants, les travailleurs free-lance, les créatifs, les artistes ont aussi besoin d’un soutien financier de l'État. […] L’État devrait se saisir de l’opportunité pour introduire le revenu universel à l’échelle de tout le pays", écrit le journal. Certains intellectuels et artistes allemands tentent de mettre en lumière cette idée. "Nous avons besoin d'un vrai débat" écrivait le TagesSpiegel citant une pétition en ligne qui a récolté environ 500 000 signatures dans le pays, en faveur d'un revenu universel entre 800 et 1 000 euros. Une partie de la presse comme le Frankfurter Rundschau y voit toutefois "une dispendieuse allocation faisant la promotion de l'oisiveté à travers un dispositif utopique et prompt à aggraver les inégalités", expliquait Camille Magnard dans sa Revue de presse internationale. Ce sont aussi des travailleurs précaires qui en France, par la voix du collectif des Sons fédérés ont appelé à un “revenu universel sans condition, permettant à toute personne, quel que soit son statut, de vivre dignement.“ La proposition revient également en bonne place sur la plateforme "le jour d'après", lancée le samedi 4 avril par une soixantaine de députés et où les Français sont invités à présenter leur vision du monde d’après crise pour un monde plus durable. Il faut dire que la crise sanitaire met en lumière les inégalités au travail, et dans l’exposition au virus. À LIRE AUSSI
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Dominique Méda : "Il faut revoir l'échelle de la reconnaissance sociale et de la rémunération des métiers"
“Un revenu de base pourrait pallier ces inégalités criantes. En assurant une protection réelle à l’ensemble de la société, sans exception”, estime le Mouvement français pour le revenu de base (MFRB) dans une tribune intitulée "l’urgence d’une société plus solidaire”, parue dans Politis, et signée par des associations, élus et chercheurs. Le MFRB, mouvement transpartisan qui depuis 2013 défend l’idée d’un revenu de base, estime qu'un tel revenu pourrait être une solution. Mais “pas à n’importe quel prix” et “à condition de réfléchir collectivement et démocratiquement aux conditions de sa mise en œuvre. Pour en faire une véritable mesure de justice sociale
transformatrice et non pas un pansement au système actuel, élaboré dans l’urgence.” Avec cette question : “Quelle société voulons-nous au sortir de cette crise ?” Reposant sur des conceptions différentes et envisageant des montants et financements variables, un tel projet de revenu est déjà modélisé et théorisé depuis quelques décennies, sous diverses acceptions : revenu "de base", revenu "universel", "d’existence", "allocation universelle". Mais pourquoi le revenu de base n'existe-t-il toujours pas ?
Des "revenus de base" de gauche et de droite A énoncer, l'idée semble assez simple : fournir un revenu à tout citoyen, de manière inconditionnelle et individuelle. C’est-à-dire sans tenir compte de sa situation financière et familiale, contrairement au système actuel de prestations sociales. Mais elle est portée par des courants aux généalogies idéologiques et aux projets politiques très différents. En somme, il n’y a pas un mais des revenus de base, même si les dénominations proches voire identiques prêtent parfois à confusion. Ce sont trois grandes traditions qu'identifie l'économiste Marc de Basquiat, président de l'AIRE (l’association internationale pour le revenu d’existence) : Certains ont une volonté d'égaliser les conditions entre les personnes. C'est une vision égalitariste, plutôt de gauche. D'autres ont un combat pour la 'liberté réelle', c'est-à-dire le fait de donner aux gens les moyens concrets de survivre et de faire des choix. C'est une vision libérale. Enfin, il y a la perspective de la fraternité, qui vise à éviter que des personnes soient dans le dénuement. C’est une vision portée par des catholiques, des franc-maçons. Écouter
Écouter Marc de Basquiat "des philosophies sous-jacentes très différentes"
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Marc de Basquiat "des philosophies sous-jacentes très différentes"
Il n'y a donc pas de mouvement global ou de front commun pour l’instauration d’un revenu de base, mais bien des visions de la société parfois antagonistes. Et la première différence fondamentale entre les projets, c’est la justification - politique et morale - d’un revenu de base. Ces différentes approches ont été théorisées et pensées par des économistes et penseurs de droite et de gauche. Parmi les premiers, Thomas Paine plaidait dès 1795 pour une indemnité liée à la pauvreté, dans son ouvrage sur "La Justice agraire". Derrière l’approche marxiste et écologiste, il y a l'idée que la richesse doit être partagée entre tous. Le philosophe belge Philippe Van Parijs développe ainsi une pensée autour de l'allocation universelle comme facteur d'émancipation. Et dans les années 1980, il lance avec l'économiste Yoland Bresson le Basic income earth network, réseau international de chercheurs. À ÉCOUTER AUSSI
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Inconditionnels du revenu de base
Une variante a été inspirée par le philosophe André Gorz, devenu à la fin de sa vie un fervent défenseur du revenu inconditionnel, comme condition d’une société qui ne soit pas centrée autour du travail. L’approche libérale du revenu de base repose, elle, sur un rôle limité de l’Etat : il garantit le minimum vital, le marché fait le reste. Elle s’inscrit dans la lignée de l’économiste américain Milton Friedman (1912-2006), qui inspira les politiques ultra-libérales de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan. C'est cette vision que porte aujourd'hui l’essayiste Gaspard Koenig et son think tank Génération libre. Pour nous, c’est essentiellement un instrument de lutte contre la grande pauvreté d’une manière qui soit non paternaliste. Donc c’est une solution libérale à un problème social. On donne aux gens de quoi subvenir à leurs besoins de base, parce que c’est la responsabilité de la collectivité que personne ne meurt de faim. Libre à eux ensuite de choisir la manière dont ils utilisent leur argent. La liberté, c’est le cash. Écouter
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470 euros ou 1 000 euros ? Dès qu'on rentre dans la pratique, ces différences d’objectifs et d’ambitions sautent aux yeux. Premier signe, l'absence de consensus sur son montant éventuel. Les propositions vont de 450 à plus de 1 000 euros (un peu au-delà du seuil de pauvreté) par personne et par mois. Et cela change tout.
Option haute. Ceux qui plaident pour un montant élevé, conçoivent ce revenu comme une manière de s’émanciper. L'économiste Baptiste Mylondo, auteur notamment d'Un revenu pour tous, défend ainsi un " revenu inconditionnel suffisant de citoyenneté". Je retiens trois critères : il doit être suffisant pour échapper à la pauvreté, à l’exclusion sociale et à l’exploitation. Cela veut dire que ce revenu doit être au moins égal au seuil de pauvreté, soit autour de 1 000 euros. Et qu’il doit permettre de se passer durablement d’emploi, et donc ne pas devoir accepter n’importe quelle condition d’embauche. Comment le financer ? "C’est pour moi une fausse question, car on a en France assez de richesses. On a un gâteau, il suffit d'en redessiner les parts", estime Baptiste Mylondo. Comment ? En augmentant l’impôt sur le revenu et sa progressivité. "Je conçois donc ce revenu à la fois comme un outil pour éradiquer la pauvreté monétaire et comme une manière de lutter contre inégalités." Option basse. Quand on demande au très libéral Gaspard Koenig quelle place la lutte contre les inégalités tient dans son dispositif, sa réponse est claire : "Aucune". Pour le dirigeant du think tank Génération libre, "l’obsession de la lutte contre les inégalités nous a empêché de lutter contre pauvreté". Et de citer Thomas Paine : ''peu importe que « certains soient devenus riches du moment que personne ne devient pauvre en conséquence". Dans cette optique libérale, le revenu de base ne sert qu'à répondre aux besoins primaires. Son montant est donc délibérément bas. Dans la proposition qu'il formule avec Marc de Basquiat - dans un ouvrage intitulé Liber - , il est de 470 euros par adulte et par mois. Il est distribué sous la forme d’un "impôt négatif" : les auteurs proposent une réforme fiscale où l’impôt sur le revenu est remplacé par un impôt proportionnel au premier euro (une "libertaxe" estimée à 23 % ). Et un crédit d’impôt calculé automatiquement. Si la personne n’a aucun revenu, cela lui est versé ; sinon, il paye des impôts. "C’est une manière de dissocier la question fiscale de la reconnaissance du besoin de chacun d’avoir un revenu", précise Marc de Basquiat. Écouter
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Marc de Basquiat : le fonctionnement de l'impôt négatif
D’autres enfin soutiennent des options médianes. Davantage par pragmatisme ou par défaut que par choix. C’est par exemple ce qui ressort d’une note de la Fondation Jean Jaurès sur le revenu de base. Le think tank, proche du PS, y étudie trois scénarios, avec des montants d’allocation moyens de 500, 750 et 1 000 euros par mois. "Sans être pour autant favorable à un revenu de base, nous estimons que la deuxième estimation est réaliste. C'est plutôt un choix par élimination," explique Jérôme Héricourt, professeur à l’Université de Bretagne Ouest, et co-auteur de la note. " D’un coût de 565 milliards d’euros, soit 26 % du PIB, l’allocation de 750 euros en moyenne serait financée en réorientant les dépenses de protection sociale : retraite, assurance-maladie – hors affections de longue durée –, chômage, allocations familiales", précise l'étude. Des dizaines de modalités de financement ont déjà été explorées. Elles sont recensées par le Mouvement français pour le revenu de base. Elles vont de la fiscalité (impôt, taxe sur le capital ou les transaction financière) à la création monétaire.
La fin de notre système de protection sociale ? La critique d'un État-Providence épuisé et inefficace dans sa forme actuelle rassemble de nombreux promoteurs du revenu de base. Ils mettent en avant la fin de l’horizon du plein emploi, parfois la révolution technologique (même si les effets éventuels de la robotisation sur l’emploi restent à démontrer). Pour certains, le revenu de base serait aussi une réponse aux ratés (en particulier le taux de non-recours) et la complexité du système de prestation sociales. Selon les schémas imaginés, le revenu de base est conçu comme un complément du système de protection sociale, ou alors il réoriente une partie de ce système (c’est ce que proposent, dans des perspectives différentes, Baptiste Mylondo et les auteurs du Liber). Enfin, une vision plus radicale consisterait à remplacer l’Etat Providence - comme le préconise le libertarien américain Charles Murray. Un choix dont, en France la majorité des défenseurs du revenu de base - même les plus libéraux - se défendent. "Forfaitiser les aides sociales c'est plus juste", "le revenu de base face aux défauts du RSA" … : dans une série de petits films, le Mouvement pour un revenu de base détaille en quoi cela lui semble préférable au système actuel : Le revenu de base serait-il une menace pour notre Etat social ? C'est en tout cas, à gauche, l'un des principaux arguments de ses opposants. "C'est le type même de la mauvaise utopie", avertissait le sociologue Robert Castel. Une menace sur la sécurité sociale alertent un certain nombre d'économistes. Ils sont suivis sur ce terrain par de nombreux politiques.
Devra-t-on payer des surfers à Malibu ? Pourquoi paierait-on des gens à ne rien faire. Voilà la critique massivement portée par une partie de la droite, qui dénonce un "assistanat légalisé". C’est l’image du "surfeur à Malibu" - figure déjà convoquée par le philosophe John Rawls pour illustrer le cas des gens qui se contenteraient d’un revenu très faible pour pratiquer leur passion. Même si la désincitation au travail n'est en rien prouvée, dans ce contexte, l’idée d’un revenu de base peine encore à devenir acceptée socialement. Car les différents projets ont en commun de revenir sur un dogme puissant : le lien entre revenu et emploi. C'est aussi une question philosophique qui se pose là, sur la conception même du travail. De l'avis de tous les promoteurs du revenu de base, la notion de "valeur travail" reste un obstacle de taille aujourd'hui. "On fait le pari que seuls très peu de gens choisiront de ne pas travailler. Et que de toute façon ce n'est pas à la société de décider pour les gens", répond Gaspard Koenig en bon libéral. Tandis qu'à l'autre bout du spectre, Baptiste Mylondo, estime qu' "il ne s’agit pas de dire certains vont payer pour ceux qui ne travaillent pas, mais que tout le monde travaille et donc a droit à quelque chose." Il propose donc de verser un revenu à tous au nom de la contribution de tous à l’enrichissement collectif. Qui a droit à une part du gâteau ? Tous ceux qui contribuent. "On assimile contribution et participation à la création de richesse au fait d’occuper un emploi. C’est faux. Imaginons une seconde qu’on arrête de se parler hors de l’emploi…" Le joueur de belote. "Tout le monde accepte l’idée que monter une association de joueurs de belote dans une maison de retraite, c’est du travail. Mais si je joue à la belote avec des copains, ça n’est plus reconnu comme tel. Or c’est tout aussi utile, car cela contribue au lien social, poursuit Baptiste Mylondo. La vie sociale est notre premier bien commun qu’il faut entretenir. Entretenir la société, c’est du boulot. Je ne dis pas que c’est une activité pénible - jouer à la belote c’est plaisant - mais si elle n’est pas réalisée, c’est la fin de la société." Écouter
Écouter Baptiste Mylondo "nous contribuons tous à entretenir la société"
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Baptiste Mylondo "nous contribuons tous à entretenir la société"
Mais pour certains, comme l'économiste d'Attac Jean-Marie Harribey, un revenu de base conforterait dangereusement une société duale, avec ceux qui travaillent d'un côté et ceux qui ne travaillent pas de l'autre.
L’obligation du grand saut Instaurer un revenu de base, quel qu'il soit, passe par une réforme fiscale. Impossible donc de commencer par l'expérimenter à une échelle territoriale. C'est le grand saut. "Il est structurellement impossible et probablement inconstitutionnel de le tester dans tel ou tel village ; c'est un équilibre global", souligne Marc de Basquiat. Ailleurs dans le monde, des expérimentations partielles ont néanmoins déjà eu lieu, comme aux États-Unis et au Canada. En Europe, la Finlande a annoncé une expérimentation sur un nombre limité de citoyens. Un groupe de travail doit rendre des résultats fin novembre pour déterminer ce qu’ils testeront. "Cette réflexion est difficile. Donner à certains un statut dérogatoire du point de vue des aides sociales et de la fiscalité, demande de nouvelles lois car aujourd’hui la législation ne le permet pas. Et c’est compliqué. Ils ont renoncé au niveau fiscal ; ce ne sera un test que sur les aides sociales. Mais ils ont conscience qu’en faisant cela ils dégradent leur expérimentation", poursuit l’économiste.