Un jardin Un jardin botanique botanique magnifique magnifique à Niagara Parks à Niagara Parks Réussir vos boutures : Réussir vos boutures : une méthode une méthode traditionnelle traditionnelle Vaincre la moisissure grise Vaincre la moisissure grise et contrôler la température et contrôler la température et le CO et le CO 2 2 Comment Comment fonctionnent fonctionnent les appareils de les appareils de contrôle du pH? contrôle du pH? Quel est l’impact Quel est l’impact de la lumière sur de la lumière sur les plantes? les plantes? Mars / avril 2008 La saison La saison des semis : des semis : • La germination • La germination de vos semences de vos semences • L’influence de la • L’influence de la lune sur les semis lune sur les semis Volume 3 – Numéro 2 Prix : 5,95$ www.tigmag.com ISSN : 1718-1097 – Bimestriel
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Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 2 (Mars / avril 2008)
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Un jardin Un jardin botanique botanique magnifique magnifique à Niagara Parksà Niagara Parks
Réussir vos boutures : Réussir vos boutures : une méthode une méthode traditionnelletraditionnelle
Vaincre la moisissure grise Vaincre la moisissure grise et contrôler la température et contrôler la température
et le COet le CO22
Comment Comment fonctionnent fonctionnent les appareils de les appareils de contrôle du pH?contrôle du pH?
Quel est l’impact Quel est l’impact de la lumière sur de la lumière sur
les plantes?les plantes?
Mars / avril 2008
La saison La saison des semis :des semis :• La germination • La germination
de vos semencesde vos semences• L’influence de la • L’influence de la
lune sur les semislune sur les semisVolume 3 – Numéro 2 Prix : 5,95$
P. Bang-Knudsen, Kari Bayne, Pierre Bonnard, Bruno Bredoux, Dave Buckle, Jessy Caron, Jean-Pierre Daimé, Stan Daimon, Erowid, Helene Jutras, Rob Kelly, Roxanne LaBelle, Seb Lachance, Fred Leduc, Myah Mandarelli, Kirsten Oliphant, Tony Olissoff, O. Richard Jr., Soma, William Sutherland, vieux bandit.
Température Pour convertir de Fahrenheit à Celsius, soustraire 32 degrés et diviser par 1,8. Pour convertir de Celsius à Fahrenheit, multiplier par 1,8 et ajouter 32 degrés.
8 INTRODUCTION : CONTRÔLE DU CLIMAT ET DU DIOXYDE DE CARBONE AVEC HARVEST MASTER Pour une croissance accrue et plus rapide, sans moisissure grise ni autres infestations fongiques Par Tony Olissoff
12 NOUVELLES ET BRÈVES Par B.B., K.B., Erowid, R.K. et M.M.
20 TRUCS ET ASTUCES : VÉRIFIER ET CONTRÔLER LES NIVEAUX DE PH De comment fonctionne un pH-mètre à comment le brancher, et comment relever les mesures. Par William Sutherland (B & B Hydroponic Gardens)
26 COMMENT RÉUSSIR VOS BOUTURES Une méthode traditionnelle adaptée au jardinage intérieur conseillée par l’équipe de CityPlantes Par Jean-Pierre Daimé et Pierre Bonnard (CityPlantes)
32 GALERIE : UN JARDIN BOTANIQUE MAGNIFIQUE À NIAGARA PARKS Par Jessy Caron
38 CLASSIQUES DE L’HYDROPONIE IV : Les produits phares B’cuzz d’Atami Par D.B. 40 CLASSIQUES DE L’HYDROPONIE V : AeroGrow® : des systèmes hydro/aéroponiques conçus pour le comptoir de la cuisine Par B.-K.
44 PORTRAIT : LUC MOREAU, APICULTEUR Par Jessy Caron
46 L’INFLUENCE DE LA LUNE SUR LES SEMIS La lune influence-t-elle vraiment les cultures et la germination en particulier? Par O. Richard Jr.
50 LA GERMINATION DE VOS SEMENCES Par Seb Lachance
52 SUIVANT DEUX MÉTHODES DIFFÉRENTES, CROISER LES VARIÉTÉS POUR RÉUSSIR
VOS AMÉLIORATIONS DE PLANTES Par Soma
54 ÉCLAIRAGE HORTICOLE : LA LUMIÈRE ET LES PLANTES Par William Sutherland (B & B Hydroponic Gardens)
ET NOS RUBRIQUES HABITUELLES :
CRÉDITS (4) ÉDITORIAL (6) BON DE COMMANDE (42) MAGASINAGE (58 À 60) NOUVELLES DE L’INDUSTRIE (62) Q ET R (64)
VOLUME 3 — NUMÉRO 2 / MARS — AVRIL 2008
SOMMAIRE
On dit que l’imitation est la meilleure forme de flatterie, mais pourquoi vous contenter des imitations quand vous pouvez avoir l’original ?
Les ventilateurs AXC sont là depuis le début et continu-ent, en silence, de dépasser toute concurrence.
Vendus complets, précâblés avec des cordons d'alimentation 120 volts, les ventilateurs AXC sont offerts en tailles allant de 4 à 16 po. Leur circulation d'air va de 106 à 1400 pi3/mn.
Continental Fan Manufacturing Inc.Tél. : 1 800 779-4021 www.continentalfan.com
Ampoules DEL (à diode électroluminescente) à refroidissement à l’eau? Vraiment? Vous nous prenez pour des idiots, s’exclament certains de nos lecteurs
quand nous avançons ce genre d’idée. Un lecteur américain nous écrit : « Je suis directeur d’un service de contrôle de la qualité et je vérifi e les références pour l’entretien de turbines au gaz; je suis donc à l’affût des nouvelles technologies, et cette lampe DEL refroidie à l’eau me semblait très intéressante. Dommage que ça ait été
une coquille! »
Lorsque nous avons parlé pour la première fois de ce type d’ampoule, l’été dernier dans notre magazine en anglais (The Indoor Gardener, vol. 3, No.1), la confusion battait son plein. Simultanément, des nouveautés dans les deux domaines (systèmes d’éclairage DEL horticoles et systèmes au sodium à haute pression avec enveloppe de Pyrex refroidi à l’eau) sont apparues sur le marché du jardinage d’intérieur. Des liens erronés ont conduit nos lecteurs avides de découvrir cette fameuse lampe DEL fi ctive à fouiller sur l’Internet. « J’ai suivi le lien proposé pour voir cette DEL de 1000 watts refroidie à l’eau, mais le lien vers Sulekhab.com ne montre rien de tel. Où avez-vous vu cette lampe? », nous écrit Joe. Nulle part... mon cher Joe, nulle part!
Alors, récapitulons. L’ampoule Fresca Sol de Best Coast Growers est vraiment une ampoule au sodium à haute pression à refroidissement à l’eau. Elle permet, grâce à sa technologie de fabrication – la fameuse
technologie d’enveloppe en Pyrex refroidie à l’eau – citée plus haut, de réduire la distance d’éclairage entre le sommet de vos plantes et la lampe de 45 à 13 centimètres, multipliant ainsi le nombre de lumens atteignant vos plantes par neuf et leur épargnant tout
risque de brûlure! Le pourcentage d’énergie lumineuse transmise à la plante est alors augmenté de 5 à 10%.
D’un autre côté, les systèmes d’éclairage horticole à diode DEL conquièrent de plus en plus un marché jusque-là marqué par le scepticisme des consommateurs. L’avantage principal de l’éclairage DEL réside bien évidemment dans le fait que ces ampoules DEL ne dégagent – naturellement – presque pas de chaleur! Plus besoin de transporter et d’installer des régulateurs lourds, bruyants et surchauffés, ni de monter des systèmes sophistiqués d’évacuation de l’air. SmartLamp de Théorème Innovation et Pro-5 de Solar Oasis sont les deux modèles les plus fréquents. Le système DEL 275 W de la compagnie québécoise Théorème Innovation offre ainsi une puissance réelle équivalente à 600 W avec son réfl ecteur intégré. Son spectre lumineux a été spécialement établi pour la croissance et la fl oraison des plantes.
Le seul problème, comme le souligne encore l’un de nos lecteurs, réside dans le prix de ces nouveautés : « [Les compagnies] n’hésitent pas à demander le prix fort pour ces systèmes d’éclairage DEL ».
Liens :www.bestcoastgrowers.com/products/FrescaSol.htmwww.hydrodionne.com / Templates / Theoreme_an.htmlwww.led-grow-master.comwww.hydroponix.com
Bruno BredouxLe Jardinier d’Intérieur
Février 2008
ÉDITORIAL
DEL (ou diode électroluminescente) : dernier cri en éclairage horticole ou science-fi ction?
Harvest Master vainc la moisissure griseN’avez-vous jamais remarqué à quel point certains jardins sont sujets à la moisissure grise et aux infestations fongiques, alors que d’autres semblent y échapper comme par miracle? Comment un « contrôleur de climat » peut-il vous aider?
L’une des principales causes de la moisissure est ce qu’on appelle le « point de condensation » nocturne. De la même manière que la rosée du soir au printemps et en automne humidifi e les vêtements étendus sur la corde à linge, les feuilles de vos plantes recueillent la buée due au déclin rapide de la température lors du passage du jour à la nuit, surtout lorsqu’il y a déjà un haut taux d’humidité dans la pièce de culture. Une fois que la moisissure est installée dans votre jardin, il ne sera pas simple de s’en débarrasser, alors commencez directement par établir un plan d’entretien pour rester à l’abri. Le meilleur
moyen de prévenir l’apparition de la moisissure est de limiter la brusque chute de température et la condensation sur les feuilles les plus fraîches de vos plantes. Utiliser de grands ventilateurs pour évacuer l’air de votre espace de culture, surtout si de l’air froid nocturne est ainsi amené à l’intérieur, ne peut faire qu’empirer les choses.
De petits ventilateurs, contrôlés et programmés pour « correspondre au climat intérieur », apporteront des changements plus lents à la température de votre espace de culture, faisant baisser l’humidité et la température en même temps, et faisant aussi en sorte que le « point de condensation » ne se produira pas. Les contrôleurs de climat de Harvest Master réduisent la chute de température durant la nuit, interceptant, préparant et contrôlant les conditions
nécessaires pour éviter le « point de condensation », réduisant aussi le stress des plantes, et vous assurant du même coup une maximisation des récoltes en qualité et en quantité.
Pour une croissance plus rapideIl existe des millions de théories pour améliorer la croissance et le rendement de vos cultures. « Dame Nature sait mieux quoi faire que nous » pourrait être l’une de ces théories. Choisissez par exemple un endroit sur terre qui produit les plus grandes, les plus luxuriantes et les plus vigoureuses plantes, et ensuite reproduisez-le. Que ce soit les jungles de Bornéo ou du Cambodge, les déserts du Nevada, ou les vertes et luisantes pelouses de nos banlieues, ceux-ci offrent tous des types dominants de plantes fort différents. Mais il est évident que l’on retrouvera plutôt les plantes à croissance rapide, luxuriantes et à récoltes fournies dans les jungles citées ci-dessus que sur les hauts plateaux montagneux ou au cœur du désert.
D’abord, augmentez la température. Ça aide. Des températures autour de 35ºC (95ºF) font partie du sens commun pour la culture, mais elles peuvent aussi être source d’ennuis pour le cultivateur. Un contrôle du climat approprié réduira le stress engendré par les hautes températures sur les plantes, et en fera en plus un atout pour la croissance de vos cultures. Comme dans toute réaction chimique, les plantes procéderont à la photosynthèse en moins de temps à de plus hautes températures. Maintenir une température équilibrée en rapport avec les autres aspects du contrôle du climat intérieur apportera plus de confort à vos plantes et fera l’affaire!
Quelques (simples) données de base :• Le métabolisme des plantes augmente avec la température ;
• Des stomates grands ouverts sur les feuilles de vos plantes
sont une condition nécessaire pour un taux de transfert plus élevé du CO2 et pour encourager un métabolisme accélérant la nutrition de vos plantes. Il faut donc que le taux d’humidité soit maintenu assez haut pour ralentir la transpiration des plantes et améliorer la capture des éléments nutritifs et leur assimilation.
• Le CO2 est une nourriture pour les plantes, le « pain et le vin » du royaume des plantes! Assurez-vous, afi n d’apporter à vos plantes les bonnes quantités de CO2, que les taux de dioxyde de carbone soient assez élevés dans la pièce de culture (autour de 1 800–2 000 ppm). Ensuite, ajoutez des éléments nutritifs pour rejoindre les besoins de vos plantes engendrés par ce supplément de croissance due au CO2.
Les contrôleurs du climat de Harvest Master gèrent la température, le taux d’humidité, le CO2 et les cycles d’éclairage comme s’il s’agissait d’un environnement unique et organique de culture. Ainsi des récoltes à haut rendement et une rotation plus rapide des cultures sont successivement réalisées par les cultivateurs, y compris des débutants, et cela avec un entretien minimal de la salle de culture et des plantations. Le « gestionnaire » à l’intérieur des contrôleurs Harvest Master devient ainsi, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, l’administrateur de votre salle de culture, s’assurant que l’environnement de croissance de vos plantes corresponde bien à celui que vous désirez. Alors, cultivez de vigoureuses plantes, vite et facilement.
Besoin de réduire vos dépenses mensuelles en électricité?Vos dépenses en électricité vous ruinent? Il est peut-être temps de penser à les réduire. En utilisant tout simplement les contrôleurs de climat et de CO2 de Harvest Master, vous faites déjà un premier pas. Ces contrôleurs possèdent une minuterie « toute durée programmable » pour le jour et la nuit ainsi qu’un cycle de « fl oraison rapide » (18 heures
par jour) offert sur tous les modèles. Ce cycle standardisé considère qu’un jour ne dure ainsi que
18 heures. Il commence par une période de jour de 6 heures, suivi de 12 heures de nuit, puis à nouveau 6 heures de jour, puis 12 heures d’obscurité, et ainsi de suite. Vos
plantes sont alors « prisonnières » de ce cycle de fl oraison accéléré. Et chaque jour, vous faites gagner 6 heures de temps à vos plantations. En 3 jours réels, vos plantes ont déjà vécu 4 jours virtuels dans leur pièce de culture! Et en 3 semaines réelles, c’est comme si elles étaient en
fl oraison depuis 4 semaines! Et encore mieux, chaque mois, vous ampoules (de même que tous vos branchements sur le secteur ainsi que les déshumidifi cateurs) fonctionneront 240 heures grâce à ce cycle de fl oraison accéléré, au lieu de 360 heures mensuelles si vous suiviez un cycle de 12/12 heures. Vous gagnez ainsi 34% sur votre consommation d’énergie en un mois, juste comme ça!
Cette méthode est caractérisée par ces deux utilisations possibles :
1) donner la possibilité à vos plantes de se nourrir et de croître en 6 heures de jour, comme s’il s’agissait d’une durée de 12 heures/jour, soit leur fournir une température plus élevée, une humidité et des niveaux de CO2 plus hauts, avec des éléments nutritifs adaptés… pour que votre rendement soit exactement le même qu’avec un cycle de fl oraison normal de 12 heures.
2) ou alors, continuer avec les mêmes taux de température, de CO2 et d’humidité que vous leur fournissez habituellement, toujours en accélérant le rythme des cycles de jour (6 heures au lieu de 12), pour obtenir l’équivalent d’un cycle de fl oraison de 8 semaines ramenées à 6 semaines réelles sur votre calendrier.
Au pire, vous vous en tirerez avec les mêmes rendements sur la même période de temps. Les gains les plus bénéfi ques pour vous seront : une consommation d’énergie drastiquement réduite, moins de pertes de chaleur dans la pièce de culture et une gestion plus effi cace de vos cultures.
Ce qui est surprenant, c’est que cette méthode n’est pas nouvelle. Aux Pays-Bas, des jardiniers d’intérieur précurseurs l’utilisent depuis des années et ont démontré les résultats d’une telle technique. Le problème était de trouver des minuteries offrant un réglage permettant de programmer un cycle de jour réduit de moitié. Maintenant ces appareils sont offerts à travers le monde entier grâce aux produits Harvest Master, avec leur solution hors du commun, et grâce aussi à leurs utilisateurs! Harvest Master offre une croissance plus importante en moins de temps, de même que moins d’énergie utilisée, moins de moisissure grise, moins d’infestations fongiques et moins de parasites. Harvest Master, c’est une succession d’avantages, d’abord expérimentée par des jardiniers d’avant-garde et maintenant rendue aussi accessible aux cultivateurs même novices et débutants.
Pour toute question sur comment prendre le train Harvest Master en marche, écrivez à [email protected] ou visitez www.harvest-master.com.
C – Mesures du pH et des matières totales dissoutes et ensembles d’analyses du sol de Hanna InstrumentsVoici quelques produits de Hanna Instruments dont nous avons
déjà parlé (voir Le Jardinier d’intérieur, vol. 1 numéro 1 : Quelques
instruments recommandés (pages 54 et 55) et la rubrique
« magasinage » du volume 1, numéros 1 à 4) :
1. Combo pH-pen : testeur de pH, de matières totales dissoutes et
de conductivité électrique – courant alternatif.
2. Modèle pH-pHep®4 : pour le pH
seulement.
3. Modèle pH-Dist®5 : testeur de
conductivité électrique et de matières
totales dissoutes avec calibration
automatique.
4. Modèle pH-Champ : pH seulement,
c’est le modèle le moins cher.
5. Ensemble d’analyse de sol : azote,
potassium, phosphore et pH – 10
tests chacun.
Pour en apprendre davantage au sujet de Hanna Instruments,
visitez : www.hannainst.com.
(*) La concentration totale de sels solubles (salinité) est généralement
exprimée sous forme de conductivité électrique (EC) en unités de
mmho/cm ou dS/m (décisiemens par mètre, 1 mmho/cm = 1 dS/m).
N. B. : Une version plus courte de cet article a été publiée au Canada
par B & B Hydroponics Gardens dans leur dépliant « Bringing
Hydroponic Gardening To You Since 1985 », aux pages 9 à 11.
traditionnellePar Pierre Bonnard et Jean-Pierre Daimé (CityPlantes)
I – Qu’est-ce qu’une bouture?
Une bouture est la reproduction exacte de la plante dont elle a été tirée; en d’autres mots, c’est un clone. L’expérience prouve que des dizaines de générations successives peuvent être obtenues sans dégénérescence particulière. Certains cultivateurs font leurs boutures à partir de plantes élevées pour cet usage : les plantes mères. D’autres prennent des boutures sur les plantes avant qu’elles n’entrenten fl oraison.
II – Les avantages
• Productivité : Les boutures poussent plus vite que les plantes issues de graines, fl eurissent mieux et génèrent moins de racines.
• Homogénéité : Un ensemble de boutures tiré de la même plante aura les mêmes caractéristiques et donnera un résultat uniforme.
• Économique : on peut se constituer des dizaines de plants pour créer une haie en utilisant un seul arbuste. Il devient aisé de se constituer une collection de plantes en prenant des boutures au gré de vos rencontres.
CityPlantes propose de l’équipement très varié pour faire vos propres boutures. Voir www.cityplantes.com.
III – Méthode de bouturage traditionnelle
1) Plantes mères
Choisissez des plantes bien fournies en petites branches afi n d’en tirer des boutures.
Les boutures prennent plus facilement lorsqu’elles sont issues d’une plante en période de croissance plutôt qu’en période de fructifi cation ou de fl oraison. Une plante mère carencée en azote donne des feuilles moins vertes, mais des boutures qui créeront des racines plus aisément. Pour cela, on supprimera l’azote (N) de l’engrais de la plante mère de deux à trois semaines avant l’opération. L’azote pourra ensuite être réintroduit dans l’engrais de la plante mère.
Pour disposer de branches que l’on peut bouturer régulièrement, le mieux est d’entretenir ce que l’on appelle des « plantes mères ». Une plante mère est maintenue en période de croissance toute l’année en jouant sur la durée de l’éclairage, la température ou d’autres paramètres, selon la plante. L’important est de maintenir votre plante donneuse en état de végétation et non de fl oraison ou de
fructifi cation. On peut lui couper régulièrement des branches pour les boutures et on doit même la « rabattre » (réduire sa hauteur) dès qu’elle grandit trop. Chaque branche coupée donne le signal du départ à deux nouvelles branches. Cela forme une sorte de bonsaï et force les branches du bas à s’étirer en hauteur en poussant, ce qui donne une matière idéale pour tirer des boutures.
2) Matériel :
• 1 couteau ou une lame de couteau désinfectée (alcool, fl amme);• 1 verre d’eau;• 1 petite bassine;• de petits pots en plastique remplis d’un mélange terreux très
léger, de perlite, de substrat « Gardex » ou de fl ocons de laine de roche hydrophile;
• 1 « miniserre » de 40 sur 30 sur 20 cm;• 1 éclairage moyen (deux tubes fl uorescents de 60 cm);• quelques gouttes de « pH Moins Floraison » (pH Down);• des hormones de bouturage;• un contenant adapté au type d’hormone d’enracinement utilisé
(liquide, gel, poudre).
3) Milieu d’enracinement
Le milieu d’enracinement destiné aux boutures doit rester humide, mais pas détrempé. On peut utiliser de la laine de roche, de la vermiculite, du substrat composé de type « Gardex » (*voir encadré), de la terre aérée – terre à cactées ou à orchidées – ou du terreau allégé avec du sable et des écorces broyées. Le but est de
TECHNIQUESpermettre à la plantule d’absorber l’eau et l’air présents autour de la tige par capillarité et par porosité.
* Le Substrat Gardex : un support de culture. Le « Gardex » est un substrat hydroponique constitué d’un mélange de matières d’origine minérale : vermiculite, perlite, laine de roche horticole hydrophile, hydrorétenteur. Sa capacité de rétention en eau est de 60% de son volume, et ce substrat autorise des arrosages espacés sans risque de retrouver vos plantes « grillées ». Le Gardex permet l’usage de systèmes d’arrosage automatique sans risque d’arrosage excessif. L’excédent de solution nutritive s’élimine par gravité. Le Gardex est un support idéal pour l’enracinement des boutures.
Avantages :• Aération maximale du système racinaire : 33% du volume = air!• Rétention en eau bien supérieure à celle du terreau.• pH neutre (7) idéal pour une majorité de plantes.• Croissance accélérée.• Feuillage plus vif.• Floraison plus abondante et plus colorée.• Plus de plantes assorties dans le même contenant.• Réduction de la fréquence d’arrosage et réhumidifi cation aisée.• Volume constant : pas de tassement.• Stérile car traité à 1000 degrés : pas de maladies, d’insectes ou de graines
indésirables.
Donc au fi nal, ce substrat vous offre des résultats sans comparaison possible avec les cultures en terre! (Source : Agrilène – reproduit avec leur autorisation)
4) L’eau stagnante est à proscrire4) L’eau stagnante est à proscrire
Trop d’eau, surtout stagnante, augmente le risque de pourriture et la bouture mettra plus de temps à fabriquer des racines. L’eau stagnante est rapidement vidée de son oxygène par la plante et cela va bloquer la génération de tissus racinaires neufs. L’eau aérée, au contraire, favorise la prise rapide des boutures.
5) Aéroponie5) Aéroponie
Les machines à boutures (de type propagateur aéroponique, voir ci-dessous) créent un fl ux continu de gouttelettes gorgées d’oxygène. Le résultat : avec moins d’entretien et de surveillance, le taux de réussite des boutures dépasse toute autre technique. La seule précaution à prendre est au moment de la transplantation. Les jeunes racines de boutures produites dans ces conditions sont habituées à l’eau. Si vous transférez les boutures dans un substrat, elles doivent s’y adapter et sont fragiles durant quelques jours, le temps qu’elles s’installent dans leur nouveau milieu et produisent de nouvelles racines.
6) Pour réussir la majorité de vos boutures, il 6) Pour réussir la majorité de vos boutures, il
vous faut un propagateurvous faut un propagateur
Un Propagator® (comme le propagateur aéroponique 20 pots de Nutriculture) facilite la vie de l’amateur en limitant la surveillance et les interventions. Cet appareil, se basant sur le principe de l’aéroponie, vous permettra de faire enraciner la majorité des plantes. Une jeune pousse verte (non fl eurie) suffi t pour obtenir rapidement une nouvelle plante luxuriante. D’un emploi très simple, ce produit conçu pour l’amateur est conçu pour fonctionner toute l’année en utilisant un minimum d’espace dans votre appartement.
.TECHNIQUESUn Propagator® comprend : • 1 contenant en PVC noir étanche anti-algue • 1 couvercle de serre cristal avec aérations réglables • 1 plaque porte-pots blanche • 20 paniers hydroponiques de 55 mm• 1 pompe 1000 L/h• Filtre mousse et crépine• Tuyaux, connecteur, bouchons, asperseurs• Nécessite des billes d’argile de calibre 8/16 mm. Voir notre article
« Substrats » dans Le Jardinier d’Intérieur, volume 1, numéro 3.
7) Hormones de bouturage (comme Clonex)7) Hormones de bouturage (comme Clonex)
Les hormones de bouturages sont des hormones de synthèse semblables à celles que produisent les plantes dans leurs tissus pour induire la création de racines. La présence d’hormones sur une blessure ou sur une partie de plante mise en condition de faire des racines aide à une production plus rapide et plus énergique de ces racines. On gagne du temps et on réussit plus de boutures en utilisant ces hormones. On trouve dans le commerce plusieurs présentations d’hormones de bouturage, en poudre ou en gel.
Le gel est plus pratique, car il adhère bien à la bouture et est simple à manipuler. Les poudres sont aussi effi caces, mais moins pratiques à l’usage. Il faut en laisser un fi lm sur la bouture en évitant les blocs de poudre compactée qui colmatent la coupe (qui aspire de l’eau) et les pores de la tige. Le mieux est de souffl er la poudre sur la base de la bouture ou de l’appliquer avec un pinceau fi n, ou encore de tremper la bouture dans la poudre et de tapoter pour éliminer la poudre en excès.
8) Type de contenants 8) Type de contenants
Les professionnels utilisent des plateaux contenant des centaines de boutures côte à côte. Les bouchons de laine de roche sont un support idéal en ce qui a trait à la polyvalence. Un plateau contient jusqu’à 240 bouchons ronds de deux sur quatre cm, logés dans des alvéoles. Le plateau (en polystyrène) peut être découpé en sections suffi samment petites pour votre miniserre. Les pots individuels sont à proscrire, à moins d’avoir un support adapté pour les manipuler tous ensemble. La mini serre « Jiffy », par contre, proposée par CityPlantes, est livrée AVEC ses paniers et leur support.
9) Humidité de l’air 9) Humidité de l’air
Une ambiance tropicale, avec un taux d’humidité autour de 100%, est souvent recommandée. À cet effet, l’achat d’une serre à semis pour amateurs (30 sur 50 cm) avec couvercle transparent est recommandé. L’humidité est aussi un facteur de pourrissement si l’air n’est pas renouvelé. Il faut donc conserver une ventilation suffi sante pour éviter les problèmes. On conserve les boutures en milieu humide pour empêcher les feuilles de transpirer plus d’eau que la tige coupée et sans racine n’en peut absorber. Une bonne pratique (utilisée dans les jardins potagers!) est « d’habiller » les feuilles des boutures plutôt que de les laisser entières (voir le point 13, « préparation de la plante »). Le plus simple est de laisser les boutures deux jours sous le couvercle transparent de votre miniserre, fermé avec la fenêtre d’aération ouverte. Ensuite, le soulever progressivement les quatre jours suivants, en l’ouvrant de plus en plus, pour enfi n l’enlever complètement. Attention à laisser au moins 30 cm entre le sommet des boutures et vos tubes fl uorescents, car elles sont extrêmement sensibles à la chaleur et saisissent n’importe quelle occasion de fl étrir.
10) Température 10) Température
Essayez de maintenir la base des boutures à 23°C. La température minimale se situe autour de 19°C, température à laquelle l’enracinement traîne en longueur : on passe alors de 10 jours à plus de trois semaines avant de voir les racines pousser. Le maximum se trouve vers 26°C. Dans ces conditions, on risque de voir les boutures se dessécher, attraper des maladies, ou même pourrir si l’humidité reste forte.
11) Éclairage 11) Éclairage
Les boutures réclament une lumière modérée pour ne pas trop végéter et consacrer leur énergie à fabriquer des racines. Deux tubes fl uorescents de 60 cm suffi sent pour une miniserre de 40 sur 30 cm. Les tubes doivent être à au moins 25 cm des boutures pour éviter le fl étrissement à cause de la chaleur dégagée (rayonnement infrarouge).
12) Eau, pH et engrais 12) Eau, pH et engrais
La plupart des ouvrages horticoles conseillent d’utiliser une eau au pH de 5,8 pour la prise des boutures. Les boutures aiment un environnement liquide au pH un peu acide. N’utilisez pas d’engrais. Les sels contenus dans les engrais retiennent l’eau et en contrarient l’absorption par les boutures.
• Augmenter le pH : Dans le cas (rare!) où l’eau de votre robinet est trop acide, le produit « pH Plus » (« pH Up » : liquide alcalin) permet d’augmenter la valeur du pH. Canna Hydroponics, Ferro Original, Hesi, Growth Technology et Advanced Hydroponics of Holland proposent des fl acons de un litre de « pH Up » qui sont fort pratiques pour :
• ajuster le pH de votre solution durant la culture;
• annuler une correction trop importante au « pH Down » lors d’un renouvellement de la solution nutritive.
• Baisser le pH : Pour faire baisser le pH de l’eau, une légère dose de produit « pH Moins » (« pH Down » : liquide acide), fait l’affaire. Par exemple : pour 20 litres d’eau du robinet à pH 7, trois millilitres de pH moins feront descendre le pH vers 6,5. De même, Ferro Original, Hesi, Growth Technology et Advanced Hydroponics of Holland offrent aux jardiniers leur solution liquide acide ou « pH Down », avec toutefois un certain nombre de variantes :
• Ainsi, Ferro Original propose trois variétés de « pH Down » : croissance, fl oraison et acide citrique C6H8O7 à 50%. Ce dernier produit fournit deux actions essentielles pour vos plantes. Il déclenche la production de coenzymes ATP-ADP, qui sont des transporteurs d’énergie pour les cellules, et il corrige le pH de l’eau du robinet, souvent calcaire (pH 8 et plus). Il s’utilise au début de la période de croissance. Il contient de l’acide citrique de qualité alimentaire et ne doit pas être utilisé en même temps que Ferro Enzymes ou que tout autre produit similaire.
• Hesi et Advanced Hydroponics of Holland proposent quant à eux les variantes croissance et fl oraison seulement (en contenant de un litre pour Hesi et de 0,5 litre pour Advanced Hydroponics of Holland).
• Enfi n, Growth Technology propose une seule variété de « pH Down » moins concentré à base d’acide phosphorique (H3PO4) à 81%, qui s’utilise aussi pour préparer l’eau d’arrosage des plantes acidophiles comme les azalées.
TECHNIQUES13) Préparation de la plante 13) Préparation de la plante
Quarante-huit heures avant de prélever des boutures, vous pouvez préparer celles-ci sur la plante mère et leur donner de meilleures chances de réussite. Sélectionnez les branches susceptibles de produire de belles boutures : des nœuds espacés d’environ trois à six cm, une texture plutôt tendre (du vert, pas de bois, car ce type de bouture réclame d’autres techniques) et une longueur, une fois sectionnée, de 15 à 20 cm. Les branches du bas sont plus faciles à bouturer, car moins riches en azote, mais toutes les parties peuvent s’enraciner.
Pour chaque bouture sélectionnée, coupez toutes les feuilles à partir du nœud le plus bas, en laissant uniquement les deux plus hautes (et plus jeunes). Pour couper les feuilles : tenez la feuille et coupez sa tige avec le couteau, de trois à cinq millimètres de la branche principale. Trop près et vous pourriez provoquer une blessure. Avec des ciseaux ou un couteau, réduisez les deux feuilles restantes au quart de leur taille, pour éviter à la future bouture trop d’activité de photosynthèse et de transpiration et pour la pousser à générer des racines.
Le fait d’avoir effectué les coupes 48 heures à l’avance permet à la future bouture de cicatriser et de subir un moindre stress au moment du prélèvement. Avec cette pratique, le risque d’intrusion d’air dans la tige est limité à la coupe terminale, car les autres coupes seront déjà cicatrisées (voir le point suivant).
14) Coupe des boutures 14) Coupe des boutures
Pour prélever une bouture, il faut, avec la lame de couteau, couper la tige en biseau, deux ou trois cm sous le nœud (débarrassé de ses feuilles) le plus bas. Poser immédiatement (dans la seconde!) la bouture dans un verre rempli d’eau à température ambiante (20°C). La partie de la tige située près de la coupure se vide de sa sève et une bulle d’air se forme à l’intérieur quand elle reste exposée à l’air libre. Il faut à tout prix éviter cet échange avec l’air, car la tige va alors se nécroser et la bouture va pourrir.
15) Transport de boutures15) Transport de boutures
Il peut arriver que, séduit par une plante découverte dans la nature ou chez un ami, vous décidiez de tenter d’en ramener quelques boutures chez vous. C’est possible. Il suffi t de se munir d’un sac en plastique, de mettre un peu d’eau dedans (quatre cuillers à soupe pour un sac de supermarché) et de préparer les boutures sur la plante. Une fois les boutures prêtes à être prélevées (nettoyées de leurs feuilles), coupez-les plus longues que normalement (25 à 30 cm) et mettez-les immédiatement dans le sac de plastique. Ramenez-les en leur ménageant de l’obscurité et de la fraîcheur. Faites attention à la chaleur, car elles s’étioleront rapidement. Enfi n, mettez-les à enraciner dès votre retour, en recoupant (sous l’eau!) une portion plus importante de la tige. Ce système fonctionne si le transport dure moins de quatre heures. Si vous devez les transporter plus longtemps – un ou deux jours –, vous pouvez les enrouler dans du papier journal bien humidifi é et conservé au frais. Vous pouvez les conserver quelques jours dans leur sac ou dans le papier journal, dans le bac à légumes de votre réfrigérateur, mais les chances de réussite seront moindres.
De six à douze heures dans un verre d’eau dans le noir. Ni chaud ni froid : 20°C suffi ront. Cela va donner à vos boutures une idée des ennuis qui leur arrivent. Les boutures vont commencer à organiser leur survie. L’absence de lumière leur permet de se consacrer à la
modifi cation des tissus de la tige – ceci pour mieux échanger avec le milieu en l’absence de racines.
17) Préparation à 17) Préparation à
l’enracinement l’enracinement
C’est un moment important, que vous maîtriserez peu à peu. Une fois vos
boutures passées en acclimatation, il va falloir les installer dans le substrat choisi pour le bouturage. Il faut d’abord les préparer pour l’enracinement, puis les installer dans leur support d’enracinement. Prenez un bac en plastique (de cuisine) d’environ 30 sur 20 cm, avec des bords hauts de cinq à six centimètres. Remplissez-le à mi-hauteur d’eau dans laquelle vous aurez mis quelques gouttes d’acide phosphorique pour corriger le pH et arriver à pH 5,8. Ne dépassez pas une valeur de conductivité électrique de 0,8 (voir l’article sur les testeurs électroniques de pH et de conductivité électrique à la page 20 de ce numéro).
Préparez aussi l’hormone de bouturage : préparez une soucoupe et un pinceau fi n si vous disposez de poudre. Si vous utilisez un gel de bouturage, un contenant haut et étroit (tube de médicament, fl ûte à champagne) vous permettra de laisser tremper vos boutures quelques minutes avant de les planter. Étalez vos boutures sur un côté du bac et préparez-les une à la fois. Vous devez recouper 1,5 à 2 cm (ou plus, si nécessaire) du bas de la tige de la bouture avec une lame de couteau (stérilisée à la fl amme). Votre bouture prête pour l’enracinement mesure alors entre 8 et 15 cm. Adaptez la hauteur des boutures à celle de votre miniserre de bouturage. Attention : travaillez et coupez la tige IMMERGÉE. La moindre bulle d’air entrant dans la tige ferait pourrir la bouture en quelques jours.
Coupez, si possible, juste sous un nœud de végétation. C’est un endroit plus actif que la tige et plus chargé d’hormones d’enracinement. Faites quelques blessures superfi cielles sur l’écorce de ce nœud de végétation. Cela crée quelques sites où l’activité hormonale est plus importante. En effet, la plante va vouloir réparer les tissus lésés et, tout en ajoutant des cellules végétales, elle va générer des racines à cet endroit. N’entamez pas le cœur de la tige : juste la peau extérieure (0,1 mm).
Posez votre bouture préparée sur le côté du bac sans sortir la tige de l’eau et préparez-en d’autres. Cela évite que l’air ne pénètre dans la tige. Quand vous aurez plusieurs boutures prêtes, posez-les dans l’hormone de bouturage en gel pendant quelques minutes pour qu’elles s’imprègnent bien. Si vous utilisez de la poudre, elle sera appliquée au pinceau sur le bas de la tige et de la coupe, juste avant plantation dans le substrat, sans en mettre trop, pour éviter les grumeaux et pour éviter de boucher la coupe qui sert à absorber l’eau.
18) Installation dans le support d’enracinement 18) Installation dans le support d’enracinement
Prenez maintenant les contenants prévus pour recevoir les boutures (gobelet et vermiculite, gobelet et terre légère, bouchon de laine de roche, etc.). Avec un clou, pratiquez un trou dans le substrat pour recevoir la bouture. Sortez vos boutures de l’hormone liquide ou en gel et plantez-les une à la fois, délicatement, chacune dans son contenant. Évitez de presser ou de courber les tiges pour forcer la bouture dans le substrat : elle est fragile!
Enfoncez votre bouture au moins deux centimètres et pressez délicatement le substrat pour le faire adhérer à la tige. Installez
vos bébés dans leur serre et placez-les sous une lumière moyenne (deux tubes fl uorescents de 18 watts à 60 cm suffi sent pour une miniserre). Le haut des boutures ne doit pas être situé à moins de 25 ou 30 cm des tubes. Le rayonnement infrarouge généré par les tubes, bien que faible, suffi t à cuire les boutures. Versez deux millimètres d’eau au fond de votre miniserre pour assurer une hygrométrie élevée. Ne laissez pas le fond des contenants tremper dans l’eau.
19) Surveillance 19) Surveillance
Pour s’enraciner, vos boutures ont besoin d’eau, d’oxygène, d’un peu de lumière (pas trop!) et d’un peu de temps. Elles ont quelque diffi culté à boire sans racines et elles pompent ce qu’elles peuvent par la coupe et la tige en contact avec le substrat humide. Elles aimeront recevoir une ou deux vaporisations sur les feuilles chaque jour, ce qui leur permettra d’absorber un peu plus d’eau. Réduisez progressivement les vaporisations et arrêtez dès le cinquième jour. Veillez à maintenir le substrat humide, mais surtout pas détrempé.
Le premier jour, laissez le couvercle de votre miniserre fermé, avec juste la fenêtre d’aération ouverte.
Le lendemain, glissez une cale de cinq millimètres sous le couvercle transparent et à l’opposé de la fenêtre d’aération. Cela crée une légère circulation de l’air, qui n’est pas suffi sante pour dessécher l’atmosphère ou les boutures.
Ensuite, relevez chaque jour le couvercle de un centimètre de plus jusqu’au maximum. Même grand ouvert, ne l’enlevez pas. Il protège les boutures du rayonnement infrarouge des tubes fl uorescents.
Les boutures démarrent plus vite avec moins d’eau autour de la tige, car cela les force à générer des racines pour accéder à cette eau qui semble rare. L’eau stagnante au pied des boutures les fait pourrir. La sécheresse les fait fl étrir. En fait, il s’agit encore d’un compromis. Il faut maintenir un équilibre entre l’humidité nécessaire pour maintenir la bouture en vie et le manque d’eau dans la plante qui va la forcer à s’enraciner. Pour forcer l’enracinement, vous essaierez de laisser le substrat se dessécher à la limite du manque d’eau dès que vos boutures auront huit jours. C’est un jeu subtil. Faites très attention, car à ce stade elles peuvent se fl étrir défi nitivement en une heure et si vous arrivez trop tard pour arroser ou les vaporiser d’eau... vous aurez perdu! Laisser le substrat légèrement humide ne signifi e pas que l’air environnant doit être sec!
Dès ce stade, gardez l’humidité atmosphérique à au moins 60%. Ne tirez pas sur vos boutures pour voir si les racines démarrent. Cela n’aurait pour effet que de casser les jeunes racines. Attendez de voir les racines sortir au fond du contenant pour manipuler les boutures.
20) Apparition des racines 20) Apparition des racines
Voilà un instant merveilleux. Après huit jours pour les plus rapides, jusqu’à trois semaines pour les plus lentes, vous verrez apparaître des racines. La partie est alors presque gagnée. Pour vous assurer d’une reprise plus facile, il vous faudra laisser grandir les racines de trois à cinq jours de plus avant de rempoter vos plantes toutes neuves.
Dans un autre article, nous vous proposerons une méthode « accélérée », bien différente de cette recette traditionnelle, pour faire des boutures.
Visite de l’école d’horticulture et du jardin botanique de Niagara ParksPar Jessy Caron
Récemment, j’ai visité avec quelques autres étudiants en horticulture une partie de l’Ontario, histoire d’approfondir nos connaissances dans un climat diff érent de celui du Québec. Nous avons fait escale dans les jardins, arboreta et milieux naturels d’Ottawa, des pourtours de la baie Georgienne, et fi nalement de Niagara Falls. Nous n’avons pas seulement visité l’école d’horticulture de Niagara Falls, nous l’avons vécue pendant deux jours!
Saviez-vous que cet établissement scolaire a une excellente réputation dans le monde horticole depuis 1936? Il y a ici, sur le même terrain, une école, un dortoir avec cuisine pour les étudiants, un arboretum, un jardin botanique, un conservatoire de plus de 2 000 papillons et plantes tropicales humides, des serres de production… Le tout sur une superfi cie de 40 hectares.
n Seulement 30 étudiants fréquentent cet établissement. Il est cependant ouvert au grand public pour les visites touristiques et ce, gratuitement.
Il est intéressant de noter que les étudiants mettent vraiment la main à la pâte. Chacun fait sa part pour l’entretien au jardin. Ils sont impliqués dans leur champ d’étude 40 heures par semaine. Deux journées par semaine sont dédiées aux tâches d’entretien, de plantation ou même de construction. Les étudiants sont évalués sur ces tâches en plus des examens théoriques
sur les plantes, les sols, les insectes et les maladies, le graphisme... Ainsi, les végétaux près des bâtiments sont constamment renouvelés, afi n de créer un impact visuel fort. Par exemple, au printemps, on assistera à un magnifi que spectacle de bulbes. Par la suite, les annuelles et les vivaces prendront le relais. Lors de mon passage au mois d’octobre, les chrysanthèmes d’automne avaient pris d’assaut le paysage pour nous off rir un spectacle sans pareil. Il y a toujours quelque chose de nouveau en rotation pour assurer une belle prestation toute l’année.
Voilà un très bel endroit pour s’instruire ou tout simplement pour prendre des vacances, avec, à proximité, les chutes du Niagara, le Royal Botanical Garden, le Cullen Garden et jardin miniature, l’horloge fl orale, la Ville de Buff alo pour aller voir une partie hockey…
Niagara Parks Botanical Gardens2565 North Niagara Parkway P.O. Box 150Niagara Falls (Ontario) L2E 6T21 905 356-8554
1 – Stimulateur de racines 1 – Stimulateur de racines Des racines saines sont indispensables à l’absorption suffi sante d’eau, de sels alimentaires et de sucres. Ce stimulateur de racines veille à la croissance vigoureuse des racines et réduit le risque de maladies et de parasites tels que le fusarium et les poux des racines. En vente en format de 250 ml (16 fl acons par carton), 500 ml (25 par carton), 1 litre (16 par carton) et en contenants de
5 et 10 litres.
2 – « Booster » 2 – « Booster » Un « booster » est en fait un stimulateur de croissance « six en un », contenant entre autres des micronutriments, des bactéries aqueuses, des acides aminés et des protéines. Le but précis de ce supplément alimentaire est de renforcer la croissance. Il permet d’obtenir une croissance vigoureuse et des plantes saines. Il convient aux substrats de terreau, hydroponiques et à base de coco. En vente en format de 0,5 litre, 1 litre (16 par carton) et en contenants de 5 litres.
3 – Stimulateur de fl oraison 3 – Stimulateur de fl oraison Le stimulateur de fl oraison d’Atami est le seul en son genre. Face à toutes les imitations que l’on trouve sur le marché, le succès de ce produit ne fait aucun doute et son effet est inégalé. Il stimule la croissance indispensable des cellules des fl eurs, il augmente la production et le transport des molécules de sucre et
permet ainsi d’obtenir des pointes compactes, vigoureuses et une récolte optimale. En vente en format de 500 ml (25 fl acons par carton), 1 litre (16 par carton) et en contenants de 5 et 10 litres.
4 – Fertilisants A + B Hydro, Coco et Terreau4 – Fertilisants A + B Hydro, Coco et TerreauL’utilisation de substrats variés a augmenté ces dernières années, avec entre autres la laine minérale, les fi bres de coco et le terreau. Chaque substrat possède ses caractéristiques spécifi ques en matière de régime d’eau et d’air. Les fertilisants Atami sont composés des matières premières les plus pures et d’éléments de qualité alimentaire. Entièrement adaptés au type de substrat, ils permettent un rendement maximal. Le rapport NPK idéal vous assure une croissance vigoureuse. Ils sont économiques à l’usage et respectent l’environnement. En vente en format de 1 litre (12 par carton) et en contenants
de 5, 10 et 20 litres.
a) A + B Hydro (19 – 15 – 27) :
culture sur blocs de laine minérale, en pots Mapito, sur fl ocons (vermiculite, perlite), sur billes d’argile, sur tapis PU (qualité alimentaire) et dans les systèmes de recirculation. Caractéristiques : fertilisant riche, le substrat ne se lie pas au fertilisant.
b) A + B Coco (21 – 16 – 19) : culture sur fi bres de coco. Caractéristiques : le substrat possède relativement beaucoup d’air et peu d’eau. Haute absorption d’engrais.
c) A + B Terreau (21 – 14 – 28) : culture sur terreau biologique. Caractéristiques : le substrat contient beaucoup de matières premières et permet de faire des économies de fertilisant. Valeur NPK du fertilisant A+B exprimée en (%).
5 – Bio Défense 1 et 2 5 – Bio Défense 1 et 2 Tout comme l’homme, la plante produit ses anticorps contre les germes pathogènes, les insectes et les moisissures. Ces anticorps sont des substances protéiques que l’on appelle alcaloïdes. B’cuzz Bio Défense stimule la production de ces substances. Les organismes nuisibles sont ainsi directement combattus. En
vente en deux fl acons qui doivent être utilisés s i m u l t a n é m e n t . Flacons de 2 x 50 ml et 2 x 250 ml (16 de chacun par carton).
6 – Les plateaux 6 – Les plateaux de culturede cultureLe plateau de culture B’cuzz d’Atami s’affi rme comme
un support innovateur et ultra résistant, permettant de nombreuses réutilisations. Il semble dire « Me voici! », ce qui n’est autre que la traduction littérale du terme « Atami »! Alors, chez votre détaillant, exigez le véritable plateau de culture Atami, signé sur le côté.
Source : D’après Atami.fr
Les grands classiques du magasinage hydroponique – Les grands classiques du magasinage hydroponique – ⅣⅣ
Les produits phares B’cuzz d’AtamiLes produits phares B’cuzz d’Atami
Par R. LaBellePar R. LaBelleLes OGM (organismes génétiquement modifi és) sont des organismes modifi és en laboratoire dans le but d’améliorer les caractéristiques et les performances que la nature avait déjà attribuées à des végétaux, légumes ou fruits. Par exemple, il est possible de réduire ou de supprimer une protéine présente dans la plante donnant certains fruits dans le but d’en retarder la maturité ou d’ajouter des composantes à des plants afi n d’amplifi er leur tolérance à un herbicide. De nos jours, grâce au génie génétique, il est possible de modifi er ou de transformer des organismes animaux, végétaux et des micro-organismes. Ce procédé consiste entre autres à introduire dans un organisme un gène provenant de l’ADN d’un autre organisme vivant possédant la qualité recherchée. Les gènes introduits peuvent provenir de virus, de bactéries, de champignons, de levures, de plantes ou d’animaux. On retrouve ces organismes génétiquement modifi és majoritairement dans les dérivés du maïs, du soja et du canola (colza). En vérité, ces matières premières sont majoritairement réservées à l’alimentation animale, donc transformées en sous-produits. Ces substances sont tout de même consommées en grande quantité par les humains. Assurément, il n’est pas rare de retrouver les OGM dans la chaîne alimentaire humaine.
Bien que les OGM soient consommés depuis plus de dix ans au Canada, ils n’en sont pas pour le moins considérés
comme néfastes à la santé des consommateurs. En réalité, leur bénignité n’a pas été prouvée. En effet, ces transgénèses (ou biotechnologies végétales) pourraient représenter un danger au niveau des allergies. Elles pourraient aussi entraîner une résistance aux antibiotiques ainsi que des dangers de toxicité. Selon plusieurs spécialistes, il existe un véritable danger potentiel avec les organismes génétiquement modifi és. Ce fait est bien inquiétant puisque le Canada est le quatrième plus grand pays
consommateur d’OGM. Notons qu’en Europe les produits contenant des OGM doivent être identifi és comme tels afi n que le consommateur demeure averti, ce qui n’est actuellement pas le cas pour les Canadiens.
Les professionnels en matière d’OGM affi rment que ces substances génétiquement modifi ées sont présentes dans plus de 70% des produits transformés que l’on trouve sur le marché. Effectivement, de nouveaux tests ont été effectués par des spécialistes en détection de transgènes afi n de déceler les traces d’OGM dans notre nourriture. La méthode utilisée, PCR en temps réel, est à ce jour la plus effi cace. Les résultats se sont avérés concluants : les OGM sont bel et bien présents dans notre alimentation. À dire vrai, Jos Louis est en tête de liste avec 5% de RRS (Roundup Ready Soybean), un soya modifi é génétiquement en laboratoire. Heinz fait aussi partie de cette liste. Bien que ce soit en quantité moindre, il y a des traces d’OGM dans leurs produits. En effet, leur Pablum au soya pour bébé est en cause. Ces céréales contiennent 0,9% de RRS et d’infi mes traces de Mon810, un maïs soumis à des transformations génétiques. Plusieurs autres produits seraient en cause, tels la pâte de tomate Hunt, des jus Oasis, des bières de Labbatt, ainsi que d’autres aliments. Cette découverte est étonnante puisque Greenpeace avait classé certains de ces produits sur sa liste verte, c’est-à-dire des produits certifi és sans OGM. Ce fait s’explique : le maïs, le soja et le canola sont purifi és lorsqu’ils sont prédestinés à l’alimentation humaine, donc diffi cilement décelables dans les produits fi nis. Voilà l’importance de tester les matières premières employées par les fabricants. Malgré l’acharnement des experts, la tâche est ardue puisque les importantes modifi cations subies rendent le code génétique d’un organisme vivant presque totalement indétectable. C’est ainsi que ces organismes impropres à la consommation humaine se retrouvent dans plusieurs produits commercialisés dans nos épiceries et passent inaperçus dans nos assiettes.
Les OGM sont susceptibles d’entraîner des risques pour la santé. Les OGM ne représentent aucun avantage pour la santé des consommateurs et leurs impacts, bien que non encore prouvés, pourraient être importants. Mais les OGM sont aussi redoutables pour créer une déstabilisation des écosystèmes. Incontestablement, la nature est l’aboutissement d’une lente progression. Bien que la modifi cation génétique évoque des avantages considérables pour les grandes entreprises, l’enjeu est incontournablement énorme. La précaution reste de mise.
L’entreprise AeroGrow®, dirigée par Michael Bissonnette à Boulder au Colorado, a inventé et développé les premiers systèmes hydro/aéroponiques horticoles de format compact pour l’utilisation à domicile, et qui grâce à leur extrême limite en encombrement, peuvent être directement placés sur le comptoir de la cuisine. Ainsi, vous aurez toujours à portée de main des fi nes herbes ou des laitues fraîches pour cuisiner. Les appareils AeroGrow® utilisent la technique hydroponique développée par la NASA au cours des essais de culture de plantes dans un substrat autre que le terreau et dans un milieu autre que celui de notre bonne vieille planète Terre, c’est-à-dire dans une station spatiale ou sur la planète Mars (on trouve aussi une spectaculaire démonstration de ce type de culture hydro/aéroponique d’avant-garde à Epcot Center, dans le parc Walt Disney d’Orlando en Floride).
Les différents modèles d’AeroGrow® permettent de faire croître les plantes plus rapidement et avec une meilleure qualité en utilisant une combinaison d’air et de vapeur d’eau. On peut y cultiver des laitues, des fi nes herbes, des fl eurs, des baies et d’autres végétaux sains, de façon biologique, sans sortir de son domicile. Jusqu’à présent, presque tous les systèmes développés pour la culture intérieure et hydroponique étaient soit trop onéreux, soit trop
encombrants pour être utilisés dans les pièces d’habitation et de vie commune d’une maison. AeroGrow®,
cependant, a conçu des systèmes qui sont abordables, simples à utiliser et pour
lesquels il est facile de trouver un emplacement dans
son cadre de vie
quotidien. Le premier système AeroGrow a été présenté à la foire Bang-Knudsen Seattle Showroom en janvier 2006, puis à la foire National Housewares and Gourmet Cookware, et il connaît un succès croissant depuis.
Offertes depuis un an (le premier modèle a été mis en marché au printemps 2006 dans certaines boutiques spécialisées), les unités pour la maison sont livrées avec des paquets de semences de démarrage et de l’engrais organique. Une fois l’unité installée et ses contenants remplis d’eau, d’engrais et de semences, vous pourrez y faire pousser de la laitue ou des fi nes herbes beaucoup plus rapidement que dans la nature. La lampe et les minuteries conçues spécialement pour le système simulent les conditions du jour et de la nuit ainsi que la bonne quantité d’humidité requise à la croissance rapide des plantes. Les cuisiniers peuvent ainsi facilement avoir à portée de la main un jardin de laitue ou de fi nes herbes fraîches où puiser une récolte à même le comptoir. Les fi nes herbes comme la coriandre ou le basilic peuvent être coupées et cultivées en cycle continu. Parmi les autre récoltes disponibles dans les paquets de semences de l’entreprise, on retrouve : tomates, laitue, fraises, fl eurs; d’autres s’ajouteront.
Lorsque vous achetez un jardin hydro/aéroponique AeroGrow®, vous trouverez dans l’emballage tout ce dont
vous aurez besoin pour démarrer, et notamment :
* Le système de base AeroGrow®;* les sachets de semences;
* les ampoules pour votre système d’éclairage intégré;
AeroGrow® : des systèmes hydro/aéroponiques pour le
COMMANDEZ LES ANCIENS NUMÉROS ou ABONNEZ-VOUS! 6 numéros pour 28,56$* (frais de port et manutention + taxes inclus)
*pour le Canada et les E.U. ou 39,99 $ pour l’Europe
o Mode de paiement : Mandat-poste, chèque certifié par une banque à l’ordre de : Les Publications Vertes.o * Résidents du Québec, frais de port et manutention, ainsi que TPS et TVP inclus.o & Autres provinces, avec TPS seulement = 4,44$ par numéro (TPS incluse) ou 6 numéros pour 26,62$
(TPS incluse; ajoutez éventuellement vos taxes provinciales).
Retournez ce bulletin sous enveloppe suffisamment affranchie à : Les Publications Vertes, Service des abonnements, Case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADA
Adresse : ____________________________________________ Nº App. ______ Ville : ______________
Province : __________________ Code postal : _____________________ Pays : ________________________
ATTENTION : EXPIRE FIN MAI 2008 (Source : Le Jardinier d’Intérieur #3-2)
LE VOL.3 NO.3,MAI 2008,
SERA EN VENTEFIN AVRIL
2008.
* les instructions sur la manière d’assembler le tout;
* un livret de recettes pour vous montrer comment profi ter de vos herbes fraîchement cultivées;
* le plateau de soubassement de votre système de 35,5 cm sur 20,5 cm (14 po sur 8 po) dans la couleur de votre choix, soit blanc ou noir;
* un dôme de 40 cm sur 48 cm et d’une hauteur de 26,5 cm (15 po sur 19 po sur 10 po), comprenant l’éclairage, et qui se soulève comme un chapeau jusqu’à une hauteur de 56 cm (22 po).
De nombreux avantages étonnants vous attendent lorsque vous commencerez à jardiner de cette façon. Pouvez-vous imaginer vos herbes croissant cinq fois plus vite que si elles étaient plantées dans le terreau… bien ordinaire de votre jardin extérieur? Pourtant, c’est bien ce qui se passera. Il n’y a pas d’emploi de pesticides ou d’herbicides requis.
Les mauvaises herbes sont naturellement bannies d’un tel système. Ainsi votre plantation produira l’équivalent de 3 à 6 mois en terreau de récoltes de fi nes herbes en seulement 28 jours. Vous serez plus que satisfaits des résultats obtenus.
Toutes les compagnies ne distribuent cependant pas les différents modèles d’AeroGrow®. Renseignez-vous auprès de Bang-Knudsen (www.bang-knudsen.com) qui a été l’une des premières agences à présenter ce système révolutionnaire de jardinage à domicile aux boutiques spécialisées. AeroGrow® a aussi nommé Bang-Knudsen comme son représentant exclusif pour tout l’ouest de l’Amérique du Nord. Vous pouvez aussi bien sûr commander directement sur le site Internet de la compagnie au www.aerogrow.com.
CLASSIQUES HYDROPONIQUES 5
❐ No. 1 – 1
❐ No. 1 – 2 ❐ No. 1 – 4
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ANCIENS NUMÉROS (Cochez les numéros ci-dessus) - Prix par numéro : 4,76$ (6,95$ pour l’Europe)
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Le tout a débuté en 1964. Alors qu’il dormait, Luc Moreau a fait plus qu’un simple rêve : un rêve précurseur et révélateur, qui allait devenir une réalité et complètement changer sa vie.
Il lui semblait n’était qu’un personnage miniature et il s’est introduit dans une ruche d’abeille. Passivement, il les regardait dans le feu de l’action en train de vaquer à leurs occupations et ce, à vive allure. Ça a été un moment à la fois mémorable et extraordinaire.
Luc n’avait que 15 ans lors de cette révélation. Avec ses petites économies, il a donc décidé d’acheter ses quatre premières ruches afi n de vivre cette nouvelle passion. Il a été guidé par un ami de son père, qui était déjà apiculteur. En 1973, il s’est déniché un emploi au Ministère de l’agriculture comme technicien en apiculture. Il travaillait alors au rucher expérimental de la Station de recherche agricole de Deschambault. En 1982, la Division de l’Apiculture pour laquelle il travaille l’a muté à Saint-Hyacinthe, où il a évolué en apiculture jusqu’à la fermeture du Centre apicole, en 1990.
Après la fermeture défi nitive du Centre apicole, Luc a dû réorienter sa carrière et l’emploi qu’il occupait au sein du Ministère de l’Agriculture lui donnait toutes les facilités pour le faire. Plusieurs options s’offraient à lui. Après mure réfl exion, il a opté pour la formation horticole. Réorienter sa carrière à l’âge de 42 ans était tout un défi , qu’il a relevé avec détermination. Il s’est donc assis sur les bancs de l’Institut de technologie agricole de 1991 à 1995 pour apprendre son nouveau métier, l’horticulture.
Comme technicien en horticulture, Luc ne pouvait être en confl it d’intérêt en pratiquant l’apiculture personnellement. Luc a donc redémarré son rêve, une entreprise apicole, et acheté 25 nucleii (ruche dont la population est réduite à une reine accompagnée d’environ 7000 abeilles). Dès lors, la passion reprend le dessus. Luc se souciait de ne pas nuire aux autres apiculteurs en démarrant son entreprise; il se demandait plutôt comment il pourrait les aider. Fort de la formation en élevage de reines qu’il a acquis aux deux centres apicoles de Deschambault et de Saint-Hyacinthe, il a
fondé sa petite entreprise, « Les Élevages de Reines, Moreau enr. », et adopté le slogan « Une jeune reine de qualité c’est une ruche pleine d’avenir ».
« Être producteur de reines de qualité demande plus que de la dextérité et des connaissances pointues dans le domaine apicole; ça nécessite une bonne dose de passion », m’a dit Luc Moreau. À ses débuts comme producteur en 1990, Luc produisait environ 200 reines en un été. La demande pour ses reines a été grandissante, année après année. L’on reconnaissait la qualité de son travail, si bien qu’à l’été 2005 la production s’établissait à 50 reines par jour, tout l’été durant, ce qui représente environ 4000 reines produites
Pour arriver à de tels résultats, on doit tout d’abord travailler sur l’amélioration génétique du cheptel et choisir des souches supérieures, qui valent la peine d’être reproduites. À partir des souches sélectionnées, on choisit de très jeunes larves et on favorise leur développement en les plaçant dans des nourrices spécialisées pour l’élevage de reines. Les larves royales reçoivent soins et nourriture de qualité afi n de pouvoir atteindre un développement maximal. Pendant toute leur période larvaire, elles sont gavées de gelée royale, produite par les glandes pharyngiennes des nourrices qui se sont alimentées de pollen et de nectar récolté par les
butineuses sur les fl eurs des champs. Cela permet à leur génétique de s’exprimer pleinement.
Quelques jours après sa naissance, la jeune reine sort pour s’orienter,
situer sa colonie dans l’environnement, puis s’accoupler en plein vol, parfois avec jusqu’à 15 mâles, afi n d’accumuler suffi samment de spermatozoïdes pour emplir sa spermathèque. Elle commence à pondre dans les 36 à 48 heures suivant la fécondation et continue jusqu’à la fi n de ses jours. Au début, elle ne pond que de 50 à 100 oeufs
par jour mais ce rythme augmente rapidement, jusqu’à 1500 à 2000 œufs et ce, jour et nuit. Les dix
ou douze abeilles qui forment la cour de la reine lui apportent toute l’attention
dont elle a besoin pour assurer la reproduction de la colonie.
Selon Luc, l’apiculture c’est le plus beau métier du
monde. Il est épanoui dans ce qu’il fait. Il exerce son métier avec un minimum de protection, en communion étroite avec ses abeilles. Aujourd’hui, même si la réalité dépasse le rêve initial, sa passion
LA GERMINATION CONSTITUE UNE PÉRIODE DE REPRISE DE LA VIE, UNE ÉTAPE CRUCIALE DANS LE DÉVELOPPEMENT DE VOS PLANTES D’INTÉRIEUR COMME D’EXTÉRIEUR. C’EST POURQUOI IL EST IMPORTANT DE DONNER AUX SEMENCES LES BONS ÉLÉMENTS NUTRITIFS AFIN DE RÉUSSIR LEUR GERMINATION.
La techniqueD’abord, il faut choisir une bonne terre bien drainée avec un pH neutre (7). Je vous suggère d’utiliser un terreau commercial comme le Pro-Mix‚ qui est stérilisé et dont le pH est déjà équilibré. Mélangez trois parts de Pro-Mix‚ à une part de fumier de vers de terre et une part de perlite ou de vermiculite. Versez la terre dans des pots d’environ 10 centimètres de diamètre et mélangez-y cinq millilitres de Mycorise, un matériau contenant un champignon endomycorrhizien qui vit en totale symbiose avec les racines des plantes.
Ensuite, il faut prévoir une solution nutritive et en humecter la terre pour l’enrichir. Si votre eau est fortement chlorée, je vous suggère de remplir vos contenants d’eau et de les laisser reposer pendant une période de 24 heures, afi n de permettre au chlore de s’évaporer. Les sources d’eau naturelle sont idéales : mélangez cinq millilitres d’algues marines liquides dans un litre d’eau.
Je conseille toujours de « partir » les graines de vos plantes trois jours avant la peine lune : l’effet d’attraction de la lune améliore grandement le taux de réussite et accélère la période de germination. La plupart des semences prennent habituellement de deux à sept jours à éclore. Au cours des 14 jours suivant la germination s’effectue la croissance des racines.
Pour enclencher le cycle de germination, versez un peu de solution nutritive dans un pot où vous laisserez les semences tremper pendant 12 heures. Parallèlement, arrosez vos pots en terre cuite et placez-les sous une source de lumière dans ce qui deviendra leur nouvel environnement. De cette manière, ils seront prêts à accueillir les jeunes plants.
Ensuite, déposez les graines sur cette terre. Il est important d’observer la forme de la graine, car il ne faut pas l’enfoncer trop profondément – juste ce qu’il faut pour qu’elle soit recouverte, avec la pointe vers le haut (un peu comme une
goutte d’eau qui serait en train de tomber). Lorsque les graines arrivent à éclosion, leur tendance naturelle est de percer une première racine vers le bas pour propulser la tête de la graine vers le haut (voir l’illustration).
L’éclairageL’éclairage idéal pour la germination est modéré. Les tubes fl uorescents à spectre continu sont excellents. Le rebord d’une fenêtre pourra aussi faire l’affaire, mais il faut s’assurer que la température demeure entre 20 et 25°C et que le plancher ne soit pas froid.
Pour augmenter vos chances de réussite, utilisez de petits dômes de plastique pour créer un effet de serre, ce qui fera grimper le taux d’humidité entre 60% et 80%. Une fois par jour, essuyez l’excès d’humidité qui s’accumule dans
les dômes afi n de laisser passer le plus de lumière possible. Si vous avez opté pour un éclairage fl uorescent, les tubes peuvent être pratiquement en contact avec les dômes sans danger. Par contre, si vous utilisez une lampe à décharge à haute pression, placez-la à environ 1,2 mètre au-dessus des jeunes pousses. Si vous n’avez
pas de dômes, assurez-vous que le dessus de la terre reste humide (une légère vaporisation quotidienne est suffi sante). Aussitôt les pousses sorties de terre, retirez les dômes pour rétablir un taux d’humidité normal, soit entre 40% et 50%.
Si vous prévoyez planter vos graines à l’extérieur, retournez bien le sol au préalable, puis plantez-les de la même façon. Il faut cependant semer un plus grand nombre de graines que le total de plants prévus, car certaines d’entre elles seront consommées par les oiseaux ou de petits animaux. La période de pleine lune du début de juin est idéale comme point de départ pour commencer vos opérations.
Des pousses et des boutures bien « parties » à l’intérieur vous donneront de plus grosses récoltes.
Il existe plusieurs approches pour l’amélioration des plantes, que
l’on peut souvent combiner. On peut, en gros, diviser les techniques
de sélection des semences en deux grandes catégories.
Reproduction traditionnelle en lignée
Cette méthode passe par la culture d’un grand nombre de plantes
à partir des semences d’une nouvelle variété potentielle, qu’elle
soit un croisement de deux variétés connues et distinctes ou la
sélection d’une variété particulière ou d’un cultivar traditionnel. On
assigne un nombre à chaque plante. Seules les plantes
qui démontrent les caractéristiques désirées sont
conservées pour la culture. La deuxième génération est
formée d’une rangée de plantes auxquelles on assigne
chacune une lettre (par exemple), qui sont cultivées
à partir des semences obtenues des plantes de la
première génération. Seules les rangées de plantes
désirables sont conservées pour être reproduites – et
ainsi de suite, saison après saison.
De cette façon, les caractéristiques non désirées
sont graduellement éliminées, et les meilleures
caractéristiques sont sans cesse améliorées à travers
les générations successives, jusqu’à ce que la variété
soit commercialement viable. Ce genre d’amélioration
végétale se fait généralement sur une grande échelle
(macro). On peut donc préserver une grande diversité
génétique saine dans les variétés développées avec
cette méthode. Ces variétés ont toutes les chances
d’être des lignées génétiquement pures (stables).
Micro-amélioration
des plantes
Cette approche est typique du
collectionneur de semences à petite
échelle et du collectionneur de variétés
paysannes. L’horticulteur préserve
les semences d’une sélection ou d’un
croisement précis, les cultive, puis
choisit uniquement les meilleures
plantes pour la génération suivante.
On répète l’opération pour quelques
générations. Toutefois, seuls les gènes d’une seule plante (ou
d’un très petit nombre de plantes) sont transférés à la prochaine
génération. Lorsqu’on découvre une plante véritablement désirable,
on la pollinise pour produire les semences de cette « variété »
nouvellement créée, ou on la clone pour obtenir une récolte fi nale
de semences.
Cette méthode peut causer la perte de la diversité. Elle requiert un
travail minutieux : si la mauvaise plante est choisie à n’importe quel
moment durant l’opération, l’horticulteur pourra fi nir avec une
variété instable, autofécondée. D’un autre côté, si la bonne plante
est soigneusement sélectionnée, et si l’horticulteur est chanceux, il
pourra obtenir avec cette méthode de nouvelles variétés fabuleuses
aux caractéristiques entièrement nouvelles. En général, ces variétés
ne sont pas de lignées pures. L’horticulteur doit donc conserver
des semences ou des clones des plantes originales (générations P1)
pour obtenir une production fi able des mêmes semences ou des
mêmes clones, tant que la variété sera offerte dans le commerce.
Disposez vos clones dans mon lit de culture organique (voir volume
2, numéro 4, aux pages 17 et 18) et n’oubliez pas d’ajouter du
guano de chauves-souris à votre terreau (NPK 7-6-12 + 4 mg/L).
Une usine de guano en Uruguay, autour de 1920
Avec ces deux méthodes différentes,
réussissez vos
améliorations de plantesPar Soma
La variété de riz IR-8 est une souche semi-naine à haut rendement obtenue en croisant deux variétés de riz parentes : le PETA indonésien et le DGWG chinois.
. & Tirées du livre “Jardin d’intérieur” (Ed. Le Lézard)
Qu’est-ce que la lumière pour les
plantes?
Comme toute source d’énergie, la lumière perçue et émise par les plantes fait partie du spectre de la radiation électromagnétique (ensemble des éléments qui constituent une onde lumineuse). Les plantes absorbent la longueur d’onde de la radiation active de la photosynthèse (PAR) à un niveau estimé entre 380 et 780 nanomètres de longueur d’onde lumineuse. Toutes les plantes utilisent de l’ordre de 5%, en quantité et en qualité, de la puissance de cette radiation. La radiation électromagnétique est un fl ux de photons qui se déplacent à la vitesse de la lumière, c’est-à-dire à 299 792 458 mètres par secondes. Chaque photon émet une certaine puissance d’énergie. Les ondes radios émettent l’énergie la plus faible, ensuite viennent les micro-ondes, les infrarouges, le spectre visible de la lumière des organismes vivants, les ultraviolets, les rayons X et enfi n les rayons gamma. Chaque composant du spectre de la radiation électromagnétique possède une taille particulière. Ainsi, on ne peut jamais éclairer un atome avec une simple lampe de poche : les scientifi ques doivent utiliser une radiation électromagnétique de la même longueur d’onde que l’atome qu’ils veulent observer. Par exemple, si on regarde par les petits trous de la porte ce qui chauffe dans un four à micro-ondes, nos yeux ne sont pas brûlés par la lumière car les radiations électromagnétiques dans le four sont beaucoup plus grandes que les trous dans la porte du four. Voir le tableau à gauche qui donne les longueurs d’ondes des différentes radiations électromagnétiques.
Il est très important de dispenser aux plantes un spectre lumineux de radiation électromagnétique équilibré, car pas assez de bleu provoquerait une élongation de la tige et probablement le jaunissement des feuilles. Par contre, une lacune en lumière rouge engendrerait un ralentissement de la croissance de la tige. Par contre, la lumière
rouge guérira une plante souffreteuse plus vite que la lumière bleue. Dans les feuilles des plantes, il existe différents récepteurs qui absorbent la lumière et engrangent son énergie. Ces caroténoïdes, ainsi que la chlorophylle, absorbent les différentes émissions lumineuses du spectre de la lumière et renvoient la partie inutilisée de celles-ci, d’où la couleur verte des plantes. Leurs besoins en lumière verte est négligeable. Ces pigments qui absorbent la lumière retiennent l’énergie fondamentale et répartissent le spectre de la radiation électromagnétique au sein de la plante. En utilisant la radiation électromagnétique, la plante amasse plus de lumière et peut ainsi croître à un rythme accéléré. En ne leur fournissant pas assez de radiation électromagnétique (ou énergie lumineuse), les plantes rabougrissent et meurent.
La même chose peut être énoncée au sujet des éléments minéraux et des plantes. Si on ne leur fournit pas assez d’éléments nutritifs, les plantes ne peuvent combiner les bienfaits de la radiation électromagnétique (entre 350 et 750 nanomètres), du dioxyde de carbone et de l’eau (H2O) avec ceux de la solution nutritive contenant des éléments minéraux tels que N, P, K, Ca, Mg, S, Fe, B, Cu, Mn, Zn, Mo, Cl, et Ni. Ces éléments nutritifs doivent tous être associés et joindre leurs forces pour former des sucres et de l’oxygène. Ils vont former des cellules indéterminées qui produiront les racines, les tiges et les feuilles, et des cellules déterminées qui formeront les fl eurs, le pistil et les ovaires. Les différentes cellules créées par les plantes sont les xylèmes, les phloèmes et les cellules de l’épiderme qui donneront racines, pousses, feuilles et fl eurs. La raison pour laquelle les fl eurs nous apparaissent si belles vient du fait qu’elles n’absorbent plus autant d’énergie lumineuse lorsqu’elles renvoient la lumière inutilisée et qu’elles sont alors prêtes pour attirer les insectes et les oiseaux qui vont les féconder. L’œil humain
Éclairage horticole : la lumière et les plantes
Article publié en collaboration avec B&B Hydroponic Gardens
utilise bien moins d’énergie lumineuse qu’une pante.
Maintenant nous sommes prêts à essayer de nouvelles techniques sur les plantes à cycle lumineux court. Comme nous l’avons mentionné, les plantes absorbent l’énergie lumineuse et la combinent avec l’intégration des éléments nutritifs. Pour provoquer plus rapidement la fl oraison sur des plantes à cycle lumineux court, il faut les garder 36 heures dans l’obscurité totale, leur permettant ainsi d’utiliser une partie de l’énergie lumineuse qu’elles auront engrangée auparavant. Ce que l’on souhaite, c’est que les plantes commencent leur cycle de fabrication de cellules déterminées de fl oraison plus rapidement. Puisque les plantes absorbent la lumière beaucoup plus rapidement que tous les autres éléments dont elles ont besoin, nous devons laisser les pigments renvoyer une partie de la lumière absorbée avant que les plantes n’entament leur fl oraison. Comme vous devez le savoir, les plantes à cycle lumineux court ont approximativement besoin de deux
semaines pour lancer la formation de fl eurs. En d’autres termes, cela leur prend 10 jours pour éliminer la plus grande partie de la radiation électromagnétique. Donc, les plantes à cycle lumineux court ont besoin de 12 heures de luminosité et de 12 heures d’obscurité par jour. Juste 1 minute de lumière pendant le cycle d’obscurité peut provoquer un ralentissement, voire même un renversement complet du cycle de fl oraison. Avec les plantes à cycle lumineux long, l’inverse peut se produire durant les périodes où les plantes ont besoin de cycles lumineux plus longs, souvent plus de 14 heures, pour lancer leur fl oraison. Certaines plantes ont aussi besoin de sécheresse ou d’humidité, de températures plus froides ou plus chaudes pour activer leur fl oraison.
TECHNOLOGIEoffertes sous différents spectres de la lumière, et peuvent être associées et assorties pour obtenir le parfait éclairage. Les ampoules à halogénure métallisé transparentes sont les plus populaires. Elles sont bon marché et offrent un spectre lumineux idéal pour vos plantes. Utilisez-les dans votre jardin pour le cycle de croissance ou alors pour prolonger le stade de croissance de vos plantes favorites afi n d’en faire des boutures. Vous pouvez aussi les utiliser durant le cycle de fl oraison afi n de bénéfi cier de leur spectre bleu et ultraviolet fort nécessaire. Les ampoules à halogénure métallisé à revêtement de phosphore interne offrent une lumière plus rouge que les ampoules à halogénure métallisé régulières.
En recouvrant l’intérieur du bulbe d’une ampoule MH avec du phosphore, les fabricants obtiennent une lumière plus rouge, mais sacrifi ent légèrement son rendement lumineux (8000 lumens approximativement). Les ampoules à halogénure métallisé de 4000°K offrent plus de lumière rouge et bleue associée à un meilleur équilibre de toutes les couleurs du spectre. Consultez le graphique de la sensibilité de la plante à la lumière. Les ampoules à halogénure métallisé de 5000°K offrent par contre davantage de couleurs dans leur spectre qu’il n’est nécessaire pour les plantes. En offrant aux plantes un éclairage de la meilleure effi cacité totale, la lumière provoquera la croissance la plus rapide et la plus saine.
2) Les ampoules au sodium à haute
pression
Les ampoules au sodium à haute pression sont plus fortes dans les couleurs jaune/orangé du spectre avec une tendance vers ses extrémités plus rouges. Pendant la période de fl oraison, la plupart des jardiniers utilisent seulement des ampoules HPS. Cela augmente la diffusion de la partie rouge du spectre, stimulant ainsi la production de fl eurs. La plupart des jardiniers n’associent pas un éclairage MH avec leurs ampoules HPS, alors que comme le montre le graphique, cela permet aux plantes de maximiser l’utilisation de leur spectre lumineux. Le graphique de la sensibilité lumineuse des plantes montre que la plus grande partie du spectre lumineux ne leur est pas accessible (à droite). Souvenez-vous que la lumière fonctionne comme les vitamines pour les plantes.
En donnant aux plantes ce dont elles ont besoin, celles-ci vous gratifi eront en retour de plus grandes et plus fortes récoltes. Tout jardinier qui utilise une ampoule à halogénure métallisé conjointement avec une ampoule au sodium à haute pression durant le cycle de fl oraison témoignera du fait que les meilleures plantes, les plus saines et les plus vigoureuses, sont obtenues juste à l’endroit de l’espace de culture où les spectres lumineux des deux ampoules MH et HPS se chevauchent!
3) Les ampoules au sodium à haute
pression et à revêtement de
phosphore interne
Je n’ai trouvé que peu de renseignements sur cette lampe, mais j’ai trouvé sur Internet un graphique au sujet d’une lampe au sodium à haute pression ayant un revêtement de phosphore interne (consultez www.thomaselectronics.com /telecine /7m554_spectrum.php. – je suis désolé, mais je ne peux pas reproduire ce graphique ici). Son intensité est un peu plus basse, mais elle offre plus de rouge qu’une lampe HPS ordinaire. Lorsque vous utilisez une lampe à décharge à haute intensité (DHI), les plantes ne devraient jamais se trouver à moins de 15 centimètres du verre externe de l’ampoule. On peut placer une lampe au plus à 1,5 mètre des plantes. Une lampe de 1000 watts peut être plus éloignée qu’une lampe de 600 watts; celle de 400 watts devra être plus près des plantes.
4) Les ampoules fl uorescentes
Les ampoules fl uorescentes produisent les spectres de couleurs les plus précis, mais leur intensité lumineuse ne suffi t que pour la culture de petites plantes. Maintenez les tubes à environ 8 centimètres des cimes. Lorsque les plantes croissent et s’approchent de l’ampoule, relevez celle-ci de 8 à 13 centimètres au-dessus des cimes. Une fois que les plantes dépassent 40 centimètres, la lumière émanant du tube ne pourra plus illuminer les feuilles et les fruits du bas, et les plantes cesseront de produire. Les tubes fl uorescents sont parfaits pour les boutures. Ils émettent une lumière plus forte au milieu et plus faible vers les bouts. Il faut les remplacer lorsque leurs bouts noircissent. La plus récente technologie sur le marché des ampoules fl uorescentes est
Fig. 11 : Spectre d’une ampoule HPS à revêtement de phosphore interne
Fig. 12 : Spectre d’une ampouleMH de 4 000ºK
Fig. 13 : Spectre d’une ampouleMH de 5 000ºK
Fig. 10 : Spectre d’une ampoule MHà revêtement de phosphore interne
celle des ampoules T5, qui produisent 5000 lumens initiaux : impressionnant. Les technologies plus anciennes ne produisaient qu’environ 1200 lumens initiaux. Vous pouvez utiliser des lampes de 3000, 5000, 6500 ou 10 000°Kelvin pour obtenir le spectre de couleur dont ont besoin vos plantes. Les boutiques hydroponiques vendent des appareils d’éclairage pour ces lampes, y compris des appareils où installer deux, quatre, six ou huit ampoules. Les ampoules fl uorescentes compactes produisent deux spectres de couleurs : 2700°K et 6400°K. Elles produisent 8900 lumens de lumière de 95 watts ou de 125 watts. Les lampes à halogénure métallisé fournissent une lumière blanche, excellente pour la croissance : la lumière blanche ressemble à la lumière extérieure en été. La lumière rouge des ampoules au sodium à haute pression (HPS) est utilisée pour imiter le Soleil automnal. En augmentant la lumière rouge, nous faisons croire aux plantes que l’hiver approche et qu’elles doivent produire suffi samment de fl eurs pour attraper le pollen et faire une semence.
5) Pourquoi avoir recours à un luxmètre?
Vous êtes-vous déjà demandé s’il fallait remplacer une ampoule? Ou si toutes vos plantes recevaient la même quantité de lumière? Vous pouvez le vérifi er en utilisant un luxmètre. Ne vous laissez pas tenter par les modèles peu chers qui ne lisent qu’une ou deux longueurs d’onde du spectre lumineux.
Comparez le graphique de la lumière naturelle du Soleil avec le graphique de la sensibilité des plantes à la lumière (tous les deux p.55, fi g. 6 et 7). La lumière du Soleil est la meilleure source lumineuse offerte. Utilisez-la chaque fois que cela est possible. Mais sachez aussi qu’aujourd’hui, avec la nouvelle technologie, il est sans aucun doute possible et très facile d’obtenir des récoltes supérieures sous la lumière artifi cielle. Et il n’y aura pas une plante au goût artifi ciel dans votre jardin!
Alors, prenez-y du plaisir et souvenez-vous que si vous traitez bien votre jardin, il vous traitera bien en retour!
Fig. 15 : Spectres d’un fl uorescent Cool White et d’un fl uorescent Warm
NOUVELLES DE L’INDUSTRIEPhotos : fournies par les com
pagnies
Une gamme de nutriments : les produits de Growing Edge Technologies (G.E.T.)
Notre programme de nutrition des plantes (voir volume 2, numéro 1) vous demandera du travail additionnel, mais comme pour tout projet, des soins apportés maintenant aux détails vous procureront des années de jouissance. Tous les directeurs des magasins hydroponiques B & B Hydroponic Gardens ont appris cette méthode de nutrition végétale; ils sont là pour répondre à vos questions plus précises au sujet de vos applications personnalisées.
Lorsque la plante traverse ses étapes naturelles de développement, ses besoins de certains éléments minéraux augmentent. L’utilisation
des produits G.E.T.’s Power est à recommander pour la santé globale de la plante. Les produits G.E.T. sont fabriqués exclusivement pour les boutiques B & B Hydroponic Gardens, et cela depuis 1985! Faites confi ance à des années d’expérience! Ces produits ont été conçus pour livrer les suppléments minéraux dont la plante a besoin pour se développer. Suivez le calendrier : c’est essentiel! Ces produits sont bénéfi ques pour la plante lorsqu’ils lui sont fournis au bon moment. Familiarisez-vous avec le produit avant d’en utiliser de plus grandes quantités que ce qui est recommandé. Faites des tests sur quelques plantes et observez les résultats; essayez le produit à différentes concentrations et à différents moments du cycle de croissance. Nous utilisons des minéraux très purs, de haute qualité. Vous pouvez utiliser cette gamme de produits avec toute solution nutritive, tant en terreau qu’en hydroponie.
Attention : Lorsque vous tentez quelque chose de nouveau, faites toujours un essai sur quelques feuilles ou quelques branches pour vous assurer que le produit est compatible avec votre programme de nutrition. Nous testons toujours nos produits à différentes phases de développement et en différentes concentrations. Cela nous permet de trouver ce qui fonctionne mieux, mais en tant que jardinier, c’est à vous d’observer vos plantes chaque jour et de déterminer ce qui fonctionne le mieux pour vos plantes. Suivez les instructions, puis faites vos propres essais! Visitez www.bandbhydroponics.com (le site www.growingedgetechnologies.ca est en construction).
– William S.
Purple Maxx, Gravity et Bush Master s’ajoutent à la gamme de produits HydrofarmHydrofarm a ajouté trois produits Emerald Triangle à sa gamme. Purple Maxx canalise vos engrais favoris pour maximiser le développement des fl eurs et de la couleur. Bush Master favorise des plantes plus compactes et denses. Gravity amène vos fl eurs plus loin que possible en utilisant uniquement des engrais et force les fl eurs à atteindre leur développement complet. Pour trouver un distributeur Hydrofarm autorisé dans votre région, visitez le : www.hydrofarm.com.
– R.K.
Plug’N’Grow™ étend la garantie sur ses produitsNova Biomatique inc., fabricant des contrôleurs de climat et accessoires Plug’N’Grow™, est fi er d’avoir réalisé dans la dernière année des améliorations majeures dans la qualité de fabrication de ses produits et de compter peu de retours de produits sous garantie. En conséquence, la garantie de tous les contrôleurs de climat et des accessoires électroniques et électriques de marque Plug’N’Grow™ est étendue à trois ans pour ces produits fabriqués depuis mars 2007. Les produits
fabriqués avant cette date continuent d’être garantis pour une année complète à compter de la date d’achat par l’acheteur original. Les générateurs de CO2 Plug’N’Grow™ sont garantis contre tout défaut de pièces ou de main d’œuvre pour une durée d’un an.
Les magasins et les utilisateurs des produits Plug’N’Grow™ continueront de recevoir le très apprécié soutien technique téléphonique sans frais au 1 888 577-6274 tant pour les questions de garantie ou de réparation que pour de l’information sur les produits. D’ailleurs, beaucoup d’information, de suggestions sur l’utilisation des produits et de trucs de dépannage sont présentés sur le site Internet des produits PLUG’N’GROW™ au www.igrowing.ca.
Les nouveaux produits CubeCap™ : économies d’eau et d’engrais, élimination des algues et des moucherons noirsCubeCap™ vient de lancer sa nouvelle gamme de produits. Quatre nouveaux produits s’ajoutent au populaire modèle de quatre pouces.
• Un cube plus petit, de trois pouces, a été lancé avec un plus grand réservoir DripCapTM ajustable de six pouces. Il est également doté de supports à boyaux pratiques pour la propagation.
• Les capuchons réutilisables CubeCap™ de 3, 4 et 6 pouces augmentent la réfl exivité et font cesser à jamais l’activité des algues et des moucherons noirs. Le capuchon ralentit également l’évaporation de l’eau et des nutriments, ce qui vous fait épargner
de l’argent. Les capuchons sont conçus pour être placés au-dessus de la surface des blocs et ainsi maximiser la circulation de l’air.• Le modèle de six pouces peut être utilisé tel quel, ou on peut déchirer un carré de trois ou de quatre pouces au centre du capuchon et empiler des cubes par-dessus. Le modèle de six pouces possède six emplacements par lesquels l’eau peut s’écouler; ceux de trois pouces et de quatre pouces en possèdent deux.• L’extraordinaire et novateur réservoir DripCap™ est une petite unité qui se fi xe sous n’importe quel capuchon CubeCap™.
• Les supports de tuyaux en forme de « V » sont pressés dans le capuchon du cube; l’eau s’y écoule, remplissant le réservoir au-dessous. L’eau atteint un certain niveau, puis déborde, pour une couverture uniforme du cube et du système racinaire.
Pour plus de renseignements, visitez le : www.cubecap.ca, ou contactez Steve, Johnny ou Jeff par courriel au [email protected], ou encore téléphonez au 450 781-1532.
QU ESTIONS & R ÉPONSESQU ESTIONS & R ÉPONSESPour continuer à obtenir le meilleur service disponible, envoyez vos questions à [email protected]. Nos jardiniers répondront à vos questions et commenteront vos remarques.