-
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Etude préliminaire hydrogéologique
d' un site potentiel de décharge
à SAINT-MAXIMIN (Oise)
par M. CAUDRON - D. COMON
et R. MOURON
81 SGN 454 PIC juillet 1981
B. R. G. mTs
1 .7.3EP.1981
BIBLIOTHEQUE
Service géologique régional PICARDIE
12, rue Lescouvé - 80(XX) Amiens - Tél.: (22) 89.49.52
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Etude préliminaire hydrogéologique
d' un site potentiel de décharge
à SAINT-MAXIMIN (Oise)
par M. CAUDRON - D. COMON
et R. MOURON
81 SGN 454 PIC juillet 1981
B. R. G. mTs
1 .7.3EP.1981
BIBLIOTHEQUE
Service géologique régional PICARDIE
12, rue Lescouvé - 80(XX) Amiens - Tél.: (22) 89.49.52
-
Etude préliminaire hydrogéologique
d' un site potentiel de décharge
à SAINT-MAXIMIN (Oise)
RESUME
A la demande du bureau d'études GEOMESURE S.A. et pour le
comptede la Société SERATER, le Service Géologique Régional
Picardie a procédé àune étude hydrogéologique d'un site potentiel
de décharge dans les ancien¬nes carrières de calcaire lutétien de
ST-MAXIMIN (Oise) .
Les travaux sur le terrain ont consisté à la réalisation de
troissondages de reconnaissance accompagnés de diagraphies à la
sonde Gamma-Ray.Un test de perméabilité sur les remblais et une
analyse de l'eau de la nappephréatique ont complété la
prospection.
L'étude a révélé l'existence d'une couche d'argile peu
perméableà une vingtaine de mètres de profondeur. Elle constitue le
substratum de lapremière nappe contenue dans les calcaires sableux
du Lutétien. Plus profon¬dément, existe la nappe semi-captive des
Sables de Cuise. L'écoulement deseaux de ces deux nappes est dirigé
vers la vallée de l'Oise qui draine lapremière par l'intermédiaire
de la nappe alluviale.
81 SGN 454 PIC
Etude préliminaire hydrogéologique
d' un site potentiel de décharge
à SAINT-MAXIMIN (Oise)
RESUME
A la demande du bureau d'études GEOMESURE S.A. et pour le
comptede la Société SERATER, le Service Géologique Régional
Picardie a procédé àune étude hydrogéologique d'un site potentiel
de décharge dans les ancien¬nes carrières de calcaire lutétien de
ST-MAXIMIN (Oise) .
Les travaux sur le terrain ont consisté à la réalisation de
troissondages de reconnaissance accompagnés de diagraphies à la
sonde Gamma-Ray.Un test de perméabilité sur les remblais et une
analyse de l'eau de la nappephréatique ont complété la
prospection.
L'étude a révélé l'existence d'une couche d'argile peu
perméableà une vingtaine de mètres de profondeur. Elle constitue le
substratum de lapremière nappe contenue dans les calcaires sableux
du Lutétien. Plus profon¬dément, existe la nappe semi-captive des
Sables de Cuise. L'écoulement deseaux de ces deux nappes est dirigé
vers la vallée de l'Oise qui draine lapremière par l'intermédiaire
de la nappe alluviale.
81 SGN 454 PIC
-
Table des matières
Zâ.3.§.Ë.
RESUME
INTRODUCTION 1
I - SITUATION GEOGRAPHIQUE 1-2
II - TRAVAUX REALISES 2
III - RESULTATS OBTENUS 3
1 - SUR LA NATURE GEOLOGIQUE DU SUBSTRATUM 3 à 5
a) D'après la documentation existante 3
b) Sondages de reconnaissance 3-4
c) Diagraphies à la sonde à rayons Gamma-Ray 4-5
2 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 5
a) Nappe du Lutétien 5-6
b) Nappes inférieures 6
3 - QUALITE CHIMIQUE DE L'EAU 6-7
4 - PROTECTION DES EAUX SOUTERRAINES 7
a) Nappe du Lutétien 7
b) Nappe du Cuisien 7
c) Nappe de la craie 7
5 - REMBLAIS DISPONIBLES 8
CONCLUSIONS
Table des matières
Zâ.3.§.Ë.
RESUME
INTRODUCTION 1
I - SITUATION GEOGRAPHIQUE 1-2
II - TRAVAUX REALISES 2
III - RESULTATS OBTENUS 3
1 - SUR LA NATURE GEOLOGIQUE DU SUBSTRATUM 3 à 5
a) D'après la documentation existante 3
b) Sondages de reconnaissance 3-4
c) Diagraphies à la sonde à rayons Gamma-Ray 4-5
2 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 5
a) Nappe du Lutétien 5-6
b) Nappes inférieures 6
3 - QUALITE CHIMIQUE DE L'EAU 6-7
4 - PROTECTION DES EAUX SOUTERRAINES 7
a) Nappe du Lutétien 7
b) Nappe du Cuisien 7
c) Nappe de la craie 7
5 - REMBLAIS DISPONIBLES 8
CONCLUSIONS
-
Liste des Figures
Figure 1 : Plan de situation à 1/25.000
Figure 2 : Plan topographique à 1/2.000
Figure 3 : Profil géologique entre l'Oise et ST-MAXIMIN
Liste des Annexes
Annexe 1 : Diagraphies à la sonde aux rayons Gamma-Ray
Annexe 2 : Résultats de l'analyse chimique de l'eau de la nappe
phréatique
Liste des Figures
Figure 1 : Plan de situation à 1/25.000
Figure 2 : Plan topographique à 1/2.000
Figure 3 : Profil géologique entre l'Oise et ST-MAXIMIN
Liste des Annexes
Annexe 1 : Diagraphies à la sonde aux rayons Gamma-Ray
Annexe 2 : Résultats de l'analyse chimique de l'eau de la nappe
phréatique
-
Etude préliminaire hydrogéologique
d' un site potentiel de décharge
à SAINT-MAXIMIN (Oise)
INTRODUCTION
Le sous-sol du territoire de la Commune de SAINT-MAXIMIN(Oise)
est exploité depuis de nombreux siècles pour extraire la
rochecalcaire sur laquelle le village est bâti. Les exploitations
ont lais¬sé place à de grandes carrières à ciel ouvert souvent
prolongées pardes galeries souterraines.
Les vides ainsi créés constituent des volumes d'espace
ré¬cupérables pour recueillir les produits rejetés par les
activités ur¬baines et industrielles.
Les sociétés SPAT-SERATER à GONESSE envisagent de réutiliserdeux
de ces anciennes carrières pour y déposer des déchets
industrielsinertes. En vue d'obtenir l'autorisation d'installer ce
dépôt, elles ontchargé le Cabinet DELBARD à CACHAN de constituer le
dossier de demande.Celui-ci a sollicité le B.R.G.M. pour réaliser
la reconnaissance géolo¬gique du sous-sol du site et l'étude
hydrogéologique réglementaire.
Un premier dossier avait déjà été élaboré précédemment.
Ilcomportait un rapport géologique du Professeur R. LAFFITE.
SITUATION GEOGRAPHIQUE (Fig. 1)
Le site étudié est situé au sud du Bourg de SAINT-MAXIMIN,à
l'est de la voie S.N.C.F. PARIS - BRUXELLES.
Les carrières concernées sont ainsi dénommées :
5- Carrière " LETELLIER "
V Carrière de la " Croix Rompue "
T- Carrière " SPAT et SERATER "
T Carrière " Dona Maria "
Etude préliminaire hydrogéologique
d' un site potentiel de décharge
à SAINT-MAXIMIN (Oise)
INTRODUCTION
Le sous-sol du territoire de la Commune de SAINT-MAXIMIN(Oise)
est exploité depuis de nombreux siècles pour extraire la
rochecalcaire sur laquelle le village est bâti. Les exploitations
ont lais¬sé place à de grandes carrières à ciel ouvert souvent
prolongées pardes galeries souterraines.
Les vides ainsi créés constituent des volumes d'espace
ré¬cupérables pour recueillir les produits rejetés par les
activités ur¬baines et industrielles.
Les sociétés SPAT-SERATER à GONESSE envisagent de réutiliserdeux
de ces anciennes carrières pour y déposer des déchets
industrielsinertes. En vue d'obtenir l'autorisation d'installer ce
dépôt, elles ontchargé le Cabinet DELBARD à CACHAN de constituer le
dossier de demande.Celui-ci a sollicité le B.R.G.M. pour réaliser
la reconnaissance géolo¬gique du sous-sol du site et l'étude
hydrogéologique réglementaire.
Un premier dossier avait déjà été élaboré précédemment.
Ilcomportait un rapport géologique du Professeur R. LAFFITE.
SITUATION GEOGRAPHIQUE (Fig. 1)
Le site étudié est situé au sud du Bourg de SAINT-MAXIMIN,à
l'est de la voie S.N.C.F. PARIS - BRUXELLES.
Les carrières concernées sont ainsi dénommées :
5- Carrière " LETELLIER "
V Carrière de la " Croix Rompue "
T- Carrière " SPAT et SERATER "
T Carrière " Dona Maria "
-
5I1UA1ION GEOGRAPHIQUEEchelle 1/25000*
FIG: 1
fit' » • - - V / %
N P = Niveau piézométrique nappe
B R G M . SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL PICARDIE 12, rue'Lescouvé
• 80000 Amiens - Tél.: (22) 89.49.5?
-
- 2
Les trois premières sont longées au sud-est par le D 162,au
sud-ouest par le D 44, au nord-est par la voie S.N.C.F., au
nord-ouestd'autres anciennes carrières. La quatrième s'étend de
l'autre côté du D 162jusqu'à la voie S.N.C.F.
La carrière " LETELLIER " est encore en exploitation de
pierresde taille par la Société ROCAMAT. Celle de la " Croix Rompue
" est occupéepar la scierie. Les deux autres sont abandonnées.
La surface totale disponible est de l'ordre de 15 hectares
re¬présentant un volume de vides de 1.370.000 m^.
On y accède, par la C D 44, par un chemin d'exploitation. Pourla
carrière " Dona Maria ", il faut emprunter deux anciennes galeries
quipassent sous le C D 162 et le C R 25. La cote du sol naturel
oscille entre+ 58 à + 60. Le fond des fouilles tourne autour de +
45 - 46 mais il existeun creux qui atteint + 37 dans la carrière de
la " Croix Rompue ", un autredan+ la carrière " LETELLIER " avec +
41. Le carreau de cette dernière sesitue vers +51-53.
Le plancher des carrières souterraines à l'ouest ne descend pas
sous lacote + 37 à cause de la proximité de la nappe.
II - TRAVAUX REALISES
Après examen de la documentation existante et des
renseignementsrecueillis auprès de la Direction Interdépartementale
de l'Industrie et desanciens carriers, il fut décidé de procéder à
des prospections complémentai¬res sur le terrain.
Successivement furent réalisés :
T trois sondages de reconnaissance
S 1 dans le creux de la carrière de la Croix Rompue
S 2 au milieu de la carrière SPAT SERATER
S 3 au milieu de la carrière Dona Maria
Le S 2 fut équipé en piézomètre.
T trois diagraphies à la sonde Gamma-Ray
T deux essais de perméabilité in-situ
T un pompage sur le piézomètre et un prélèvement d'eau
pouranalyse chimique.
- 2
Les trois premières sont longées au sud-est par le D 162,au
sud-ouest par le D 44, au nord-est par la voie S.N.C.F., au
nord-ouestd'autres anciennes carrières. La quatrième s'étend de
l'autre côté du D 162jusqu'à la voie S.N.C.F.
La carrière " LETELLIER " est encore en exploitation de
pierresde taille par la Société ROCAMAT. Celle de la " Croix Rompue
" est occupéepar la scierie. Les deux autres sont abandonnées.
La surface totale disponible est de l'ordre de 15 hectares
re¬présentant un volume de vides de 1.370.000 m^.
On y accède, par la C D 44, par un chemin d'exploitation. Pourla
carrière " Dona Maria ", il faut emprunter deux anciennes galeries
quipassent sous le C D 162 et le C R 25. La cote du sol naturel
oscille entre+ 58 à + 60. Le fond des fouilles tourne autour de +
45 - 46 mais il existeun creux qui atteint + 37 dans la carrière de
la " Croix Rompue ", un autredan+ la carrière " LETELLIER " avec +
41. Le carreau de cette dernière sesitue vers +51-53.
Le plancher des carrières souterraines à l'ouest ne descend pas
sous lacote + 37 à cause de la proximité de la nappe.
II - TRAVAUX REALISES
Après examen de la documentation existante et des
renseignementsrecueillis auprès de la Direction Interdépartementale
de l'Industrie et desanciens carriers, il fut décidé de procéder à
des prospections complémentai¬res sur le terrain.
Successivement furent réalisés :
T trois sondages de reconnaissance
S 1 dans le creux de la carrière de la Croix Rompue
S 2 au milieu de la carrière SPAT SERATER
S 3 au milieu de la carrière Dona Maria
Le S 2 fut équipé en piézomètre.
T trois diagraphies à la sonde Gamma-Ray
T deux essais de perméabilité in-situ
T un pompage sur le piézomètre et un prélèvement d'eau
pouranalyse chimique.
-
1 5l'6Ôk^-, -^''¿'o'''*.'49 30' ~ -^5B 00
49 40
-'-_U- .49 50^
49 «07
\
FIG: î 60
57.90>-^. 5 4 60
^ 49 50
-.0..
^ng.'JO
X
5100
' V^ /' /^ -^ \ 4'5M.,' y^ ,/ A >" 41.40.V^\ i^içjt: N crianp
''KVia\20 >| ^- 50.Ó0 ^'ay= 44.50'>54.25
,8'QO " 1 ' -^40 25"\ 46 60 "5 00
\.^39t50
rcîraaeSolpTàf;iche
SI:Oi
iir.
O
064_53 00
. 57j)Q'
l^::-(^:
ó -
p.
.o-.
i='-'1-r-T- 54 65\\ \\n;
ru-i V^ -
\ ( puilKié-Veie, 4.8.00>>^
. 45.40 / HangorCE. P.S
-V. 59. 5irf .
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-V. 59. 5irf .
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-
- 3 -
III - RESULTATS OBTENUS
1 - Sur la nature géologique du substratum
a) - ^.la£rj!J_L?_^.2^y!EêI'JË£Ë.i°rLÊ^iSÎiâiîte_
Les carrières ont exploité le calcaire grossier du Lutétienmoyen
: de haut en bas, le calcaire à Milioles (Banc royal et Vergelédes
carriers)et le calcaire de ST-LEU-D'ESSERENT (Montanier des
car¬riers) . La base des carrières est représentée par ce dernier.
Elle for¬me une dalle fissurée de bancs calcaires crème à
jaunâtre.
Les forages réalisés près de l'atelier de sciage par
l'en¬treprise SOLETANCHE ont rencontré 8,40 m de calcaire grossier
beige quel'on peut attribuer au Lutétien moyen.
D'après la carte géologique à 1/50.000 de CREIL et les
coupesgéologiques connues dans les environs, le calcaire de St-Leu
repose surun autre calcaire encore plus grossier et très
fossilifère : le calcaireà Nummulites ou " Pierre à liards ". Puis,
progressivement, on passe àun calcaire sableux avec des lentilles
gréseuses ou dolomitiques. Enfin,le Lutétien inférieur se termine
par un sable fin très glauconieux (laGlauconie grossière) avec
petits silex à la base. Les forages de la car¬rière l'ont traversé
sur 12 m environ.
La Glauconie grossière marque la transition avec
l'étagesous-jacent : le Cuisien, représenté par des argiles grises
à brun-verdâ¬tre (Argile de Laon) puis, au-dessous, par des sables
quartzeux, glauconieuxet pyriteux (les Sables de Cuise) .
Apparemment, ces niveaux ont été recon¬nus sous la scierie : 4,7 m
d'argile et 3 m de sable.
La carte géologique de CREIL prévoit la base du Lutétien versla
cote + 25. Or, le toit du banc d'argile a été rencontré vers + 23,5
m.
Un des forages se serait arrêté à 18 m sur un niveau
d'argilebrunâtre.
Du point de vue tectonique, signalons que le site est situé
surl'axe synclinal de la vallée du Thérain, si bien que les couches
plongentvers le sud-est.
b) - Sondages de reconnaissance (Fig. 2)
Réalisés avec une sondeuse rotation-injection, trois sondagesont
atteint respectivement (indice BRGM 127 - 8X - 182) :
T S 1 = 16, 15 m
- S 2 = 30, 15 m
- S3 = 35, 75 m
- 3 -
III - RESULTATS OBTENUS
1 - Sur la nature géologique du substratum
a) - ^.la£rj!J_L?_^.2^y!EêI'JË£Ë.i°rLÊ^iSÎiâiîte_
Les carrières ont exploité le calcaire grossier du Lutétienmoyen
: de haut en bas, le calcaire à Milioles (Banc royal et Vergelédes
carriers)et le calcaire de ST-LEU-D'ESSERENT (Montanier des
car¬riers) . La base des carrières est représentée par ce dernier.
Elle for¬me une dalle fissurée de bancs calcaires crème à
jaunâtre.
Les forages réalisés près de l'atelier de sciage par
l'en¬treprise SOLETANCHE ont rencontré 8,40 m de calcaire grossier
beige quel'on peut attribuer au Lutétien moyen.
D'après la carte géologique à 1/50.000 de CREIL et les
coupesgéologiques connues dans les environs, le calcaire de St-Leu
repose surun autre calcaire encore plus grossier et très
fossilifère : le calcaireà Nummulites ou " Pierre à liards ". Puis,
progressivement, on passe àun calcaire sableux avec des lentilles
gréseuses ou dolomitiques. Enfin,le Lutétien inférieur se termine
par un sable fin très glauconieux (laGlauconie grossière) avec
petits silex à la base. Les forages de la car¬rière l'ont traversé
sur 12 m environ.
La Glauconie grossière marque la transition avec
l'étagesous-jacent : le Cuisien, représenté par des argiles grises
à brun-verdâ¬tre (Argile de Laon) puis, au-dessous, par des sables
quartzeux, glauconieuxet pyriteux (les Sables de Cuise) .
Apparemment, ces niveaux ont été recon¬nus sous la scierie : 4,7 m
d'argile et 3 m de sable.
La carte géologique de CREIL prévoit la base du Lutétien versla
cote + 25. Or, le toit du banc d'argile a été rencontré vers + 23,5
m.
Un des forages se serait arrêté à 18 m sur un niveau
d'argilebrunâtre.
Du point de vue tectonique, signalons que le site est situé
surl'axe synclinal de la vallée du Thérain, si bien que les couches
plongentvers le sud-est.
b) - Sondages de reconnaissance (Fig. 2)
Réalisés avec une sondeuse rotation-injection, trois sondagesont
atteint respectivement (indice BRGM 127 - 8X - 182) :
T S 1 = 16, 15 m
- S 2 = 30, 15 m
- S3 = 35, 75 m
-
4 -
La technique de sondage ne permettait pas la remontée
descuttings de terrain. En effet, dans la traversée des calcaires
supérieurs,le forage subissait des pertes d'injection, ce qui
traduisait la perméa¬bilité de fissures du réservoir aquifère.
Quelques échantillons ont pu néanmoins être prélevés sur le S
1.Après avoir traversé un calcaire assez dur au départ, on a
rencontré vers6,5 m un calcaire plus friable, sableux, fossilifère,
(équivalent du cal¬caire à Nummulites) puis un sable argileux
glauconieux entre 14 et 16 menfin, une argile verdâtre plastique
qui pourrait être assimilée à l'Ar¬gile de Laon, vers 16 m. On la
retrouve sur le S 2 vers 24,2 m. Sur leS 3, au-delà de 25 m,
apparaissait un sable fin gris-verdâtre, typiquedes Sables de
Cuise.
c) - ^i§3rj^phi_e^^_3^a__s^nde_Ji_£ayon^_Garm
Pour pallier à cette remontée des cuttings, on procéda à
desdiagraphies dans le sondage pour tester les milieux argileux. La
sondeGamma-Ray permet de mesurer la radioactivité naturelle des
terrains et laréponse est d'autant plus nette que ces derniers sont
argileux.
Les enregistrements effectués sur le S 2 et le S 3 sont
donnésdans l'annexe 1 (le sondage S 1 s'étant éboulé entre temps,
n'a pas faitl'objet de diagraphie). Ils partent, approximativement,
à la même cote(+ 45,5).
L'examen des graphiques montre :
- un premier niveau, de 0 à 3,5 m pour S 2, de 0 à 1,5m pourS 3,
qui correspond au calcaire à Milioles du Lutétien moyen,
- une zone plus marquée, de 3,5 à 10,5 m pour S 2, de 1,5 à8 m
pour S 3, qu'on peut attribuer au calcaire de St-LEU,
- un horizon qui a peu réagi entre 10,5 et 11,5 m sur S 2,entre
8 et 10 m sur S 3 : ce serait le niveau de la " Pierreà liards "
,
- une zone plus épaisse qui fait suite de 11,5 à 20,5 m sur S
2,de 10 à 19 m sur S 3 : il s'agit du calcaire sableux à
indura¬tions dolomitiques plus ou moins glauconieux du Lutétien
infé¬rieur,
- la couche suivante, moins épaisse, de 20,5 à 23,5 m sur S 2,de
19 à 24 m sur S 3 qui marquerait la base du Lutétien avecle niveau
de Glauconie grossière,
- enfin, un horizon bien marqué, de 23,5 à 25,5 m sur S 2, de24
à 26,5 m sur S 3 qui correspond à l'Argile de Laon.
4 -
La technique de sondage ne permettait pas la remontée
descuttings de terrain. En effet, dans la traversée des calcaires
supérieurs,le forage subissait des pertes d'injection, ce qui
traduisait la perméa¬bilité de fissures du réservoir aquifère.
Quelques échantillons ont pu néanmoins être prélevés sur le S
1.Après avoir traversé un calcaire assez dur au départ, on a
rencontré vers6,5 m un calcaire plus friable, sableux, fossilifère,
(équivalent du cal¬caire à Nummulites) puis un sable argileux
glauconieux entre 14 et 16 menfin, une argile verdâtre plastique
qui pourrait être assimilée à l'Ar¬gile de Laon, vers 16 m. On la
retrouve sur le S 2 vers 24,2 m. Sur leS 3, au-delà de 25 m,
apparaissait un sable fin gris-verdâtre, typiquedes Sables de
Cuise.
c) - ^i§3rj^phi_e^^_3^a__s^nde_Ji_£ayon^_Garm
Pour pallier à cette remontée des cuttings, on procéda à
desdiagraphies dans le sondage pour tester les milieux argileux. La
sondeGamma-Ray permet de mesurer la radioactivité naturelle des
terrains et laréponse est d'autant plus nette que ces derniers sont
argileux.
Les enregistrements effectués sur le S 2 et le S 3 sont
donnésdans l'annexe 1 (le sondage S 1 s'étant éboulé entre temps,
n'a pas faitl'objet de diagraphie). Ils partent, approximativement,
à la même cote(+ 45,5).
L'examen des graphiques montre :
- un premier niveau, de 0 à 3,5 m pour S 2, de 0 à 1,5m pourS 3,
qui correspond au calcaire à Milioles du Lutétien moyen,
- une zone plus marquée, de 3,5 à 10,5 m pour S 2, de 1,5 à8 m
pour S 3, qu'on peut attribuer au calcaire de St-LEU,
- un horizon qui a peu réagi entre 10,5 et 11,5 m sur S 2,entre
8 et 10 m sur S 3 : ce serait le niveau de la " Pierreà liards "
,
- une zone plus épaisse qui fait suite de 11,5 à 20,5 m sur S
2,de 10 à 19 m sur S 3 : il s'agit du calcaire sableux à
indura¬tions dolomitiques plus ou moins glauconieux du Lutétien
infé¬rieur,
- la couche suivante, moins épaisse, de 20,5 à 23,5 m sur S 2,de
19 à 24 m sur S 3 qui marquerait la base du Lutétien avecle niveau
de Glauconie grossière,
- enfin, un horizon bien marqué, de 23,5 à 25,5 m sur S 2, de24
à 26,5 m sur S 3 qui correspond à l'Argile de Laon.
-
- 5 -
Sur le S 3, la diagraphie se poursuit dans les Sables de
Cuisejusque 35 m.
Traduites en cote, les coupes nous donnent :
. Toit du banc de ST-LEU : + 42 à + 44
. Toit du Calcaire à Nummulites : + 35 à + 37
. Toit de la glauconie grossière : + 25 à + 26,5
. Toit de l'Argile de Laon : + 22 à + 21
. Toit des Sables de Cuise : + 19
A un ou deux mètres près, cette interprétation colle avec
lacoupe des sondages SOLETANCHE et la carte géologique.
Mais l'enseignement le plus important est la présence
d'unecouche d'argile vers 25 m de profondeur qui a été repérée sur
tous les son¬dages. Elle est moins marquée sur le S 3 parce que la
sonde a été descenduedans le train de tige de la sondeuse.
2 - Contexte hydrogéologique (Fig. 3)
a) - Nappe du Lutétien
Comme l'ont révélé les sondages, les terrains calcaires defond
de carrière présentent une perméabilité assez forte. Le
Lutétienmoyen et inférieur constitue en effet le premier réservoir
aquifère ren¬contré. Il s'étend de part et d'autre de la vallée de
l'Oise. Il est ali¬menté par les précipitations qui tombent sur le
plateau de la Haute Pom¬meraye, soit directement au niveau des
affleurements calcaires, soit parl'intermédiaire des sables
sus-jacents qui couvrent la partie du plateauen forêt.
La surface piézomètrique de la nappe qui est libre,
c'est-à-diresans recouvrement imperméable, est rencontrée vers la
cote + 35 sous lesite étudié, soit vers 9 à 12 m de profondeur par
rapport au fond moyendes carrières. Des mesures piézométriques
précises n'ont pu être faitessur les sondages, soit à cause
d'éboulement ( S 1) , soit de dépradation(S 1 et S 3)*. Le captage
de l'atelier de sciage n'est pas accessible etle puits de rejet est
en partie colmaté.
La nappe est affectée d'un écoulement vers le nord-ouest -
ouesten direction de la vallée de l'Oise. Au sud du site, le vallon
des LonguesRaies peut créer localement une inflexion vers l'ouest -
sud-ouest.
* Sur S 1 on a noté une profondeur de 1,8 m (+ 35,2)
Sur S 2, 12,4 m (+ 34,5), sur S 3 vers 9,4 m (+ 36,1)
- 5 -
Sur le S 3, la diagraphie se poursuit dans les Sables de
Cuisejusque 35 m.
Traduites en cote, les coupes nous donnent :
. Toit du banc de ST-LEU : + 42 à + 44
. Toit du Calcaire à Nummulites : + 35 à + 37
. Toit de la glauconie grossière : + 25 à + 26,5
. Toit de l'Argile de Laon : + 22 à + 21
. Toit des Sables de Cuise : + 19
A un ou deux mètres près, cette interprétation colle avec
lacoupe des sondages SOLETANCHE et la carte géologique.
Mais l'enseignement le plus important est la présence
d'unecouche d'argile vers 25 m de profondeur qui a été repérée sur
tous les son¬dages. Elle est moins marquée sur le S 3 parce que la
sonde a été descenduedans le train de tige de la sondeuse.
2 - Contexte hydrogéologique (Fig. 3)
a) - Nappe du Lutétien
Comme l'ont révélé les sondages, les terrains calcaires defond
de carrière présentent une perméabilité assez forte. Le
Lutétienmoyen et inférieur constitue en effet le premier réservoir
aquifère ren¬contré. Il s'étend de part et d'autre de la vallée de
l'Oise. Il est ali¬menté par les précipitations qui tombent sur le
plateau de la Haute Pom¬meraye, soit directement au niveau des
affleurements calcaires, soit parl'intermédiaire des sables
sus-jacents qui couvrent la partie du plateauen forêt.
La surface piézomètrique de la nappe qui est libre,
c'est-à-diresans recouvrement imperméable, est rencontrée vers la
cote + 35 sous lesite étudié, soit vers 9 à 12 m de profondeur par
rapport au fond moyendes carrières. Des mesures piézométriques
précises n'ont pu être faitessur les sondages, soit à cause
d'éboulement ( S 1) , soit de dépradation(S 1 et S 3)*. Le captage
de l'atelier de sciage n'est pas accessible etle puits de rejet est
en partie colmaté.
La nappe est affectée d'un écoulement vers le nord-ouest -
ouesten direction de la vallée de l'Oise. Au sud du site, le vallon
des LonguesRaies peut créer localement une inflexion vers l'ouest -
sud-ouest.
* Sur S 1 on a noté une profondeur de 1,8 m (+ 35,2)
Sur S 2, 12,4 m (+ 34,5), sur S 3 vers 9,4 m (+ 36,1)
-
PmFIL GR)LOGIQUE ENTRE L'OISE ETS ^ MAXIMIN
OlXST.
+50--
+50.-
+30"
+20--
+10--
ol-
OISE
T/?'»0f TROSSYASfLEU
iEST
0152
SI S3
T T. carrière , carrièrelaCroix Rompue Dona Maria
VOIE SNCF N16
éboulis depente
T
.limon sableux
'calcaire à cérithescalcaire à milioles
calcaire de S^Leu
calcaire à nimitivfîH*s
jialcaire sableur dolomitique
glauconie grossière
aroile de taon
. i 4 sabie de cds»
ECHELLE DES LONGUEURS: 1125000
ECHELLE DES HAUTEURS: 111000
ÜJ
PmFIL GR)LOGIQUE ENTRE L'OISE ETS ^ MAXIMIN
OlXST.
+50--
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+30"
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OISE
T/?'»0f TROSSYASfLEU
iEST
0152
SI S3
T T. carrière , carrièrelaCroix Rompue Dona Maria
VOIE SNCF N16
éboulis depente
T
.limon sableux
'calcaire à cérithescalcaire à milioles
calcaire de S^Leu
calcaire à nimitivfîH*s
jialcaire sableur dolomitique
glauconie grossière
aroile de taon
. i 4 sabie de cds»
ECHELLE DES LONGUEURS: 1125000
ECHELLE DES HAUTEURS: 111000
ÜJ
-
6 -
Le gradient hydraulique est de l'ordre de 0,7 % mais il
augmenteà proximité de la vallée. Les eaux s'écoulent par drainance
dans le réservoirsous-jacent, essentiellement en bordure du coteau
de l'Oise. Entre la valléede l'Oise et celle de la Nonette, il
n'existe pas de points d'eau exploitéspour l'alimentation en eau
potable, et aucun puits entre les carrières et lavallée. *
b) - i^aEpes_i^n^férj.eures
Les Sables de Cuise contiennent le deuxième réservoir
aquifère.Il est isolé du précédent par les formations
argilo-sableuses de la Glauconiegrossière et surtout par l'Argile
de Laon. Connue au nord-est du Pays-de-Bray,sa présence est
confirmée par les sondages.
La nappe est captive et donc en pression sous le toit
argileuxtrès peu perméable. Le niveau piézomètrique se stabilise
vers + 26, à l'ouestdu village, certainement vers +30-35 sous les
carrières. Sur le S 3, il aremonté vers + 36.
Son écoulement est aussi dirigé vers la vallée de l'Oise.
Elleest drainée par l'Oise, par l'intermédiaire des alluvions sous
lesquelles elleest en charge. Au pied du coteau, elle peut créer
des zones sourceuses (LesHautes Fontaines) . Les eaux drainées sont
reprises par la rivière et la nappealluviale. Les autres réservoirs
profonds sont trouvés dans les Sables deBracheux du Thanétien
(profondeur 95 m) qui contiennent une nappe captivebien protégée
par les argiles du Sparnacien et dans la craie encore plusprofonde
(profondeur 115 m) et également captive. Le réservoir crayeux
estexploité par le champ captant de PRECY/OISE, au droit de
l'anticlinal duPays-de-Bray qui fait affleurer la craie dans un
bassin hydrogéologique dif¬férent de celui qui s'étend sous
ST-MAXIMIN. Il n'y a donc pas possibilitéde communication entre la
nappe des Sables de Cuise et encore moins aveccelle des Calcaires
du Lutétien.
3 - Qualité chimique de l'eau
Un prélèvement a été effectué sur le sondage S 2 transformé
enpiézomètre (crépine de 14 à 26 m) . Malgré un pompage prolongé,
l'eau recueil¬lie n'était pas claire en raison d'arrivées de sables
argileux en profondeur.Les résultats de l'analyse sont reportés en
annexe 2. Ils montrent une eaubicarbonaté-calcique légèrement
sulfato-magnésienne, à faibles teneurs ennitrates. Parmi les
éléments anormaux, citons les nitrites et l'ammoniac dusà
l'environnement (présence de quelques locaux non assainis). Le
fluor peutprovenir de la base du Lutétien plus sableux. Le fer et
le manganèse sontapportés par les matières en suspension.
* Toutefois, il faut signaler la présence de ballastières en
exploitationqui mettent la nappe alluviale en affleurement. Ces
ouvertures facilitentle drainage des eaux souterraines venant du
coteau.
6 -
Le gradient hydraulique est de l'ordre de 0,7 % mais il
augmenteà proximité de la vallée. Les eaux s'écoulent par drainance
dans le réservoirsous-jacent, essentiellement en bordure du coteau
de l'Oise. Entre la valléede l'Oise et celle de la Nonette, il
n'existe pas de points d'eau exploitéspour l'alimentation en eau
potable, et aucun puits entre les carrières et lavallée. *
b) - i^aEpes_i^n^férj.eures
Les Sables de Cuise contiennent le deuxième réservoir
aquifère.Il est isolé du précédent par les formations
argilo-sableuses de la Glauconiegrossière et surtout par l'Argile
de Laon. Connue au nord-est du Pays-de-Bray,sa présence est
confirmée par les sondages.
La nappe est captive et donc en pression sous le toit
argileuxtrès peu perméable. Le niveau piézomètrique se stabilise
vers + 26, à l'ouestdu village, certainement vers +30-35 sous les
carrières. Sur le S 3, il aremonté vers + 36.
Son écoulement est aussi dirigé vers la vallée de l'Oise.
Elleest drainée par l'Oise, par l'intermédiaire des alluvions sous
lesquelles elleest en charge. Au pied du coteau, elle peut créer
des zones sourceuses (LesHautes Fontaines) . Les eaux drainées sont
reprises par la rivière et la nappealluviale. Les autres réservoirs
profonds sont trouvés dans les Sables deBracheux du Thanétien
(profondeur 95 m) qui contiennent une nappe captivebien protégée
par les argiles du Sparnacien et dans la craie encore plusprofonde
(profondeur 115 m) et également captive. Le réservoir crayeux
estexploité par le champ captant de PRECY/OISE, au droit de
l'anticlinal duPays-de-Bray qui fait affleurer la craie dans un
bassin hydrogéologique dif¬férent de celui qui s'étend sous
ST-MAXIMIN. Il n'y a donc pas possibilitéde communication entre la
nappe des Sables de Cuise et encore moins aveccelle des Calcaires
du Lutétien.
3 - Qualité chimique de l'eau
Un prélèvement a été effectué sur le sondage S 2 transformé
enpiézomètre (crépine de 14 à 26 m) . Malgré un pompage prolongé,
l'eau recueil¬lie n'était pas claire en raison d'arrivées de sables
argileux en profondeur.Les résultats de l'analyse sont reportés en
annexe 2. Ils montrent une eaubicarbonaté-calcique légèrement
sulfato-magnésienne, à faibles teneurs ennitrates. Parmi les
éléments anormaux, citons les nitrites et l'ammoniac dusà
l'environnement (présence de quelques locaux non assainis). Le
fluor peutprovenir de la base du Lutétien plus sableux. Le fer et
le manganèse sontapportés par les matières en suspension.
* Toutefois, il faut signaler la présence de ballastières en
exploitationqui mettent la nappe alluviale en affleurement. Ces
ouvertures facilitentle drainage des eaux souterraines venant du
coteau.
-
- 7 -
Comparée aux analyses d'une eau de la nappe du Cuisien
(captageAEP d 'APREMONT) et de celle de la nappe de la craie
(captage A E P dePRECY/OISE), elle apparaît moins minéralisée, ce
qui s'explique par lesconditions spéciales de circulation dans le
réservoir calcaire (fissureset âge plus récent) .
4 - Protection des eaux souterraines (Fig. 3)
a) - J?a.EE^.^M_íi^Jí.L§íL
L'exploitation des carrières a mis à découvert le réservoir
descalcaires. A part quelques endroits où la découverte et les
déblais ont étéconservés et la végétation a repris, les eaux
météoriques s'infiltrent di¬rectement dans le sous-sol sans
filtration par le biais des fissures et ga¬gnent assez rapidement
la nappe. Toutefois, le faciès sablo-gréseux de labase du réservoir
ralentit la migration des eaux et favorise son épuration.
Etant dans une cuvette, les eaux ruissellent peu ni ne
stagnentlongtemps dans les dépressions. On peut estimer que la
totalité des pluiesefficaces (quantité d'eau tombée diminuée de la
quantité d'eau évaporée ouabsorbée par la végétation) est en
moyenne de l'ordre de 200 mm par an,soit 2.000 m^/ha. Or, sur une
tranche de réservoir de 100 m de long, iltransite 20 à 30.000
m^/an, soit plus de 10 fois le volume infiltré.
b) - I?a,EEe_^ii_Cuiji^en_
Le réservoir surmonté par les couches argilo-sableuses de labase
du Lutétien et de la partie supérieure des sables cuisiens
(Argilede Laon). Bien que d'épaisseur irrégulière, ces formations
sont continuescompte-tenu de leurs conditions de sédimentation et
de l'absence d'érosion.Elles forment donc un écran protecteur qui
s'oppose à l'infiltration deseaux; du moins celles qui parviennent
par drainance à gagner le réservoirsableux progressent très
lentement à un débit unitaire minime. La plus gran¬de partie se
dirige vers l'ouest où au pied du coteau elles passent dans lazone
altérée des Sables de Cuise affleurants, puis dans les alluvions
del'Oise. La rivière en reprend une partie par drainage de la nappe
alluviale.
Les éléments solubles entraînés en profondeur migrent très
lente¬ment et certains peuvent être fixés par les particules
argileuses de la ro¬che.
- 7 -
Comparée aux analyses d'une eau de la nappe du Cuisien
(captageAEP d 'APREMONT) et de celle de la nappe de la craie
(captage A E P dePRECY/OISE), elle apparaît moins minéralisée, ce
qui s'explique par lesconditions spéciales de circulation dans le
réservoir calcaire (fissureset âge plus récent) .
4 - Protection des eaux souterraines (Fig. 3)
a) - J?a.EE^.^M_íi^Jí.L§íL
L'exploitation des carrières a mis à découvert le réservoir
descalcaires. A part quelques endroits où la découverte et les
déblais ont étéconservés et la végétation a repris, les eaux
météoriques s'infiltrent di¬rectement dans le sous-sol sans
filtration par le biais des fissures et ga¬gnent assez rapidement
la nappe. Toutefois, le faciès sablo-gréseux de labase du réservoir
ralentit la migration des eaux et favorise son épuration.
Etant dans une cuvette, les eaux ruissellent peu ni ne
stagnentlongtemps dans les dépressions. On peut estimer que la
totalité des pluiesefficaces (quantité d'eau tombée diminuée de la
quantité d'eau évaporée ouabsorbée par la végétation) est en
moyenne de l'ordre de 200 mm par an,soit 2.000 m^/ha. Or, sur une
tranche de réservoir de 100 m de long, iltransite 20 à 30.000
m^/an, soit plus de 10 fois le volume infiltré.
b) - I?a,EEe_^ii_Cuiji^en_
Le réservoir surmonté par les couches argilo-sableuses de labase
du Lutétien et de la partie supérieure des sables cuisiens
(Argilede Laon). Bien que d'épaisseur irrégulière, ces formations
sont continuescompte-tenu de leurs conditions de sédimentation et
de l'absence d'érosion.Elles forment donc un écran protecteur qui
s'oppose à l'infiltration deseaux; du moins celles qui parviennent
par drainance à gagner le réservoirsableux progressent très
lentement à un débit unitaire minime. La plus gran¬de partie se
dirige vers l'ouest où au pied du coteau elles passent dans lazone
altérée des Sables de Cuise affleurants, puis dans les alluvions
del'Oise. La rivière en reprend une partie par drainage de la nappe
alluviale.
Les éléments solubles entraînés en profondeur migrent très
lente¬ment et certains peuvent être fixés par les particules
argileuses de la ro¬che.
-
- 8 -
c) - I?a.EE?_.É£_l5_^£^4^
La couverture des dépôts tertiaires lui assure une
protectionefficace et perenne vis-à-vis des eaux superficielles
ayant pénétrées dansle sous-sol au niveau des calcaires
lutétiens.
5 - Remblais disponibles
Dans les carrières sont entreposés des matériaux laissés
pourl'exploitation de la pierre
- la découverte argilo-sableuse qui recouvrait la roche,
- les fines d'exploitation,
- les déblais et les rebuts de pierre calcaire.
Pour constituer un revêtement homogène et peu perméable du
fonddes fouilles, seuls les deux premiers peuvent convenir. En
effet, les chutesde blocs calcaires sont constituées de morceaux
trop disparates et forme¬raient une sous-couche trop perméable-
Par contre, les autres représentent un amalgame de limon,
d'ar¬gile, de sable et de calcaire qui peut être repris pour
confectionner lacouche de base.
Un dépôt existe sur le côté est de la carrière SPAT et
SERATER.Un essai de perméabilité a été conduit sur le terrain en
place en mesurantle débit d'infiltration dans un trou calibré
creusé à la tarière à main. Dansun sable fin plus ou moins
argileux, avec débris plus grossiers calcaires,on a obtenu une
perméabilité de l'ordre de 4,5.10~^ m/s. Une fois mis enplace et
compacté, il peut servir de support aux déchets. Par compactage,on
peut gagner une puissance de 10 dans la perméabilité. Cependant, il
sem¬ble que le volume disponible soit assez réduit ( < 5.000 m^
). Pour couvrirla totalité de la surface disponible sur une
épaisseur de 0,5 m compacté,il sera nécessaire d'importer du
matériau de remblai inerte (terrains natu¬rels de terrassement ou
argile sableuse de sablière) .
- 8 -
c) - I?a.EE?_.É£_l5_^£^4^
La couverture des dépôts tertiaires lui assure une
protectionefficace et perenne vis-à-vis des eaux superficielles
ayant pénétrées dansle sous-sol au niveau des calcaires
lutétiens.
5 - Remblais disponibles
Dans les carrières sont entreposés des matériaux laissés
pourl'exploitation de la pierre
- la découverte argilo-sableuse qui recouvrait la roche,
- les fines d'exploitation,
- les déblais et les rebuts de pierre calcaire.
Pour constituer un revêtement homogène et peu perméable du
fonddes fouilles, seuls les deux premiers peuvent convenir. En
effet, les chutesde blocs calcaires sont constituées de morceaux
trop disparates et forme¬raient une sous-couche trop perméable-
Par contre, les autres représentent un amalgame de limon,
d'ar¬gile, de sable et de calcaire qui peut être repris pour
confectionner lacouche de base.
Un dépôt existe sur le côté est de la carrière SPAT et
SERATER.Un essai de perméabilité a été conduit sur le terrain en
place en mesurantle débit d'infiltration dans un trou calibré
creusé à la tarière à main. Dansun sable fin plus ou moins
argileux, avec débris plus grossiers calcaires,on a obtenu une
perméabilité de l'ordre de 4,5.10~^ m/s. Une fois mis enplace et
compacté, il peut servir de support aux déchets. Par compactage,on
peut gagner une puissance de 10 dans la perméabilité. Cependant, il
sem¬ble que le volume disponible soit assez réduit ( < 5.000 m^
). Pour couvrirla totalité de la surface disponible sur une
épaisseur de 0,5 m compacté,il sera nécessaire d'importer du
matériau de remblai inerte (terrains natu¬rels de terrassement ou
argile sableuse de sablière) .
-
CONCLUSIONS
L'examen du contexte hydrogéologique des carrières de
ST-MAXIMINa révélé l'existence, sous les formations calcaires et
sableuses du Lutétienmoyen et inférieur, d'un niveau argileux assez
homogène sur 3 à 5 m d'épais¬seur qui marque la transition entre le
Lutétien et le Cuisien : l'Argile deLaon. Compte-tenu de son
origine sédimentologique on peut penser qu'il estdéveloppé sous
l'ensemble du site. Il repose sur les sables argileux du Cui¬sien
qui constituent le substratum de la plaine alluviale de l'Oise.
Du point de vue hydrogéologique, deux réservoirs aquifères
existentsous les carrières, l'un à perméabilité dominante de
fissures, représentépar des calcaires sableux, l'autre à
perméabilité de pores occupant la tota¬lité de l'horizon des Sables
de Cuise. Le premier est alimenté par les infil¬trations directes
sur les affleurements ou à travers le revêtement superfi¬ciel,
l'autre, soit par drainance à travers l'Argile de Laon, soit et
surtoutpar communication directe à travers les formations
superficielles à proximitéde la vallée où celle-ci a disparu par
érosion.
Dans la première nappe, la surface piézomètrique oscille
autourde + 35, soit une dizaine de mètres sous le fond des
carrières. La seconde,qui est sous un régime d'écoulement captif,
est légèrement en charge sousl'Argile de Laon et sa surface
piézomètrique se stabilise vers + 35 - 36. Lanappe de la craie,
beaucoup plus profonde, est complètement isolée des ré¬servoirs
supérieurs. Les eaux de la nappe phréatique se dirigent vers
l'Oiseaprès avoir transité par les couches géologiques altérées, du
Lutétien infé¬rieur et du Cuisien, en bordure de coteau et les
alluvions dans le lit majeurde la rivière. Elles ne pénètrent dans
aucune zone exploitée.
La qualité de l'eau du réservoir lutétien est assez bonne
dansl'état actuel : sa composition chimique est normale pour la
région et nerévèle aucun indice de pollution artificielle.
Les remblais disponibles dans les carrières possèdent une
perméabi¬lité de 4-5 X 10"^ m/s mais sont de faible volume.
En conclusion, il apparaît que le premier réservoir aquifère
estpeu profond et facilement accessible par les eaux
superficielles. Mais lanappe est d'un intérêt économique mineur. Le
second réservoir, plus profond,est bien protégé par un toit peu
perméable malgré des venues d'eau par drai¬nance qui sont infimes
par rapport au débit de la nappe. L'ensemble desécoulements se
dirige vers la plaine alluviale et l'Oise. Une partie transitepar
les plans d'eau créés dans les alluvions.
AMIENS, le 7 juillet 1981
M. CAUDRON D. COMON R. MOURON
Hydrogéologues auB. R. G. M.
CONCLUSIONS
L'examen du contexte hydrogéologique des carrières de
ST-MAXIMINa révélé l'existence, sous les formations calcaires et
sableuses du Lutétienmoyen et inférieur, d'un niveau argileux assez
homogène sur 3 à 5 m d'épais¬seur qui marque la transition entre le
Lutétien et le Cuisien : l'Argile deLaon. Compte-tenu de son
origine sédimentologique on peut penser qu'il estdéveloppé sous
l'ensemble du site. Il repose sur les sables argileux du Cui¬sien
qui constituent le substratum de la plaine alluviale de l'Oise.
Du point de vue hydrogéologique, deux réservoirs aquifères
existentsous les carrières, l'un à perméabilité dominante de
fissures, représentépar des calcaires sableux, l'autre à
perméabilité de pores occupant la tota¬lité de l'horizon des Sables
de Cuise. Le premier est alimenté par les infil¬trations directes
sur les affleurements ou à travers le revêtement superfi¬ciel,
l'autre, soit par drainance à travers l'Argile de Laon, soit et
surtoutpar communication directe à travers les formations
superficielles à proximitéde la vallée où celle-ci a disparu par
érosion.
Dans la première nappe, la surface piézomètrique oscille
autourde + 35, soit une dizaine de mètres sous le fond des
carrières. La seconde,qui est sous un régime d'écoulement captif,
est légèrement en charge sousl'Argile de Laon et sa surface
piézomètrique se stabilise vers + 35 - 36. Lanappe de la craie,
beaucoup plus profonde, est complètement isolée des ré¬servoirs
supérieurs. Les eaux de la nappe phréatique se dirigent vers
l'Oiseaprès avoir transité par les couches géologiques altérées, du
Lutétien infé¬rieur et du Cuisien, en bordure de coteau et les
alluvions dans le lit majeurde la rivière. Elles ne pénètrent dans
aucune zone exploitée.
La qualité de l'eau du réservoir lutétien est assez bonne
dansl'état actuel : sa composition chimique est normale pour la
région et nerévèle aucun indice de pollution artificielle.
Les remblais disponibles dans les carrières possèdent une
perméabi¬lité de 4-5 X 10"^ m/s mais sont de faible volume.
En conclusion, il apparaît que le premier réservoir aquifère
estpeu profond et facilement accessible par les eaux
superficielles. Mais lanappe est d'un intérêt économique mineur. Le
second réservoir, plus profond,est bien protégé par un toit peu
perméable malgré des venues d'eau par drai¬nance qui sont infimes
par rapport au débit de la nappe. L'ensemble desécoulements se
dirige vers la plaine alluviale et l'Oise. Une partie transitepar
les plans d'eau créés dans les alluvions.
AMIENS, le 7 juillet 1981
M. CAUDRON D. COMON R. MOURON
Hydrogéologues auB. R. G. M.
-
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Dato de prélèvement Laboratoire
COULEURODEURSAVEURGAZ dissous
pH /^ à 20° -TL /cm
TH - degrés français . . .TA TAC
Ca++ Mg++ Na"*". . . ; K+ COqH" d" SO/1 ~~ K)t3~ N02~ NH4'*'.
po^ 4
Silice mg/l DBO 5 (finale) - mg O2/I
Oxydabilité (K Mn O4) mg O2/I Matières en suspension - mg/l .
.
Phenols - rag/1 Detergents "
Eléments en traces
Li "^ /(g/l Fe +* " Fe +++ "
' Fe total " F- " Ni++ " Cr " do++ " Pb"^"*" " Zn++ " Sn+''" "
Cd''"'' " Mn'*"'" " eu''"'- " A1++-'- "
Autres éléments (pesticides . . . )Cyanure
Observations ^^ ^'3^^ ^^SiO^ mg/l MES
127-8)i .-182
16/04/1981B.R.G.M.
1845
28°35
21°5
mg/l
79,420,412,0
6,7262
21,56413,8
0,691,00,4
méq/1
: Bilan: ca-; thionî(6,33Bilananions6,46
67
970200
< 100< 100
< 100^ 10
50< 10
3,8686
APREMONT
127-8X-95
28/07/1980Labo. BEAUVAI
7,631418
66743°
30°8
mg/l
12528,913,8
6,44376
18,99013,3
< 0,09< 0,007< 0,07
méq/1
22,3
< 0,005< 0,010< 0,05
175410
< 20
4514
120,009
230,0012
< 1
PRECY/OISE127-7X-3
15/09/1980; LAB. BEAUVAIS
7,511470
48137°1
25°
mg/l méq/1
1201817,2
8,01.305
31,7121
18,1< 0,09< 0,007< 0,07
0,52
< 0,005,'< 0,010 .< 0,05
70 .790
< 20
42< 50
< 51446
220
< 1
mg/l méq/1
Dato de prélèvement Laboratoire
COULEURODEURSAVEURGAZ dissous
pH /^ à 20° -TL /cm
TH - degrés français . . .TA TAC
Ca++ Mg++ Na"*". . . ; K+ COqH" d" SO/1 ~~ K)t3~ N02~ NH4'*'.
po^ 4
Silice mg/l DBO 5 (finale) - mg O2/I
Oxydabilité (K Mn O4) mg O2/I Matières en suspension - mg/l .
.
Phenols - rag/1 Detergents "
Eléments en traces
Li "^ /(g/l Fe +* " Fe +++ "
' Fe total " F- " Ni++ " Cr " do++ " Pb"^"*" " Zn++ " Sn+''" "
Cd''"'' " Mn'*"'" " eu''"'- " A1++-'- "
Autres éléments (pesticides . . . )Cyanure
Observations ^^ ^'3^^ ^^SiO^ mg/l MES
127-8)i .-182
16/04/1981B.R.G.M.
1845
28°35
21°5
mg/l
79,420,412,0
6,7262
21,56413,8
0,691,00,4
méq/1
: Bilan: ca-; thionî(6,33Bilananions6,46
67
970200
< 100< 100
< 100^ 10
50< 10
3,8686
APREMONT
127-8X-95
28/07/1980Labo. BEAUVAI
7,631418
66743°
30°8
mg/l
12528,913,8
6,44376
18,99013,3
< 0,09< 0,007< 0,07
méq/1
22,3
< 0,005< 0,010< 0,05
175410
< 20
4514
120,009
230,0012
< 1
PRECY/OISE127-7X-3
15/09/1980; LAB. BEAUVAIS
7,511470
48137°1
25°
mg/l méq/1
1201817,2
8,01.305
31,7121
18,1< 0,09< 0,007< 0,07
0,52
< 0,005,'< 0,010 .< 0,05
70 .790
< 20
42< 50
< 51446
220
< 1
mg/l méq/1