L’utilisation de la thérapie du miroir dans la rééducation motrice du membre supérieur chez les patients victimes d’un accident vasculaire cérébral Une revue de la littérature récente et méta-analyse Mémoire réalisé par Justine Lommel Promoteur Prof. Patrice Forget Année académique 2015-2016 Master en kinésithérapie et réadaptation [60.0] - KINE2M Faculté des sciences de la motricité (FSM)
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L’utilisation de la thérapie du miroir dans la rééducation ... · avec le temps, ... thérapie du miroir dans le traitement des douleurs fantômes chez les patients amputés
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L’utilisation de la thérapie du miroir dans la rééducation
motrice du membre supérieur chez les patients victimes
d’un accident vasculaire cérébral
Une revue de la littérature récente et méta-analyse
Mémoire réalisé par
Justine Lommel
Promoteur
Prof. Patrice Forget
Année académique 2015-2016
Master en kinésithérapie et réadaptation [60.0] - KINE2M
Faculté des sciences de la motricité (FSM)
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REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué
de près ou de loin à sa réalisation.
Tout d’abord, j’aimerais remercier mon promoteur, le Professeur Patrice Forget,
pour sa grande disponibilité ainsi que pour ses précieux conseils qui m’ont
permis de mener à bien ce mémoire.
Ensuite, je tiens à exprimer toute ma gratitude à Madame Sophie Patris,
bibliothécaire de la BSM pour son aide et ses connaissances.
Mes remerciements s’adressent également à mes amis, aux membres de ma
famille, et plus particulièrement à ma maman, pour ses encouragements et son
soutien inconditionnel.
Sans oublier Martin, que je remercie tout particulièrement pour sa patience et
pour son cœur bien accroché.
Enfin, j’aimerais dédier ce travail à la mémoire de mon père, parti trop tôt.
iv
v
TABLE DES MATIERES
I. INTRODUCTION ........................................................................................... 1
II. METHODES ................................................................................................ 7
La partie motrice du Test de Fugl-Meyer (FMA) a été utilisée dans 11 études. Huit
d’entre elles ont montré que le score total du FMA après intervention, était
significativement plus important dans le groupe thérapie du miroir par rapport au
groupe contrôle (Arya et al., 2015; Cristina et al., 2015; Kim et al., 2016; Lee et
al., 2012; Michielsen, Selles, et al., 2011; J. Y. Park et al., 2015;
Samuelkamaleshkumar et al., 2014; Wu et al., 2013). Deux autres essais ont
déclaré qu’il y avait une amélioration du score total du FMA dans les deux
groupes d’intervention mais sans qu’il n’y ait de différence significative entre eux
(Rodrigues et al., 2016; Thieme et al., 2013). Les travaux de Colomer et al. (2016)
ont quant à eux révélé qu’il n’y avait pas d’amélioration des scores FMA dans
chacun des deux groupes. L’étude de Michielsen al. (2011) a également montré
que le bénéfice obtenu en post-intervention en faveur du groupe expérimental
n’avait cependant pas perduré six mois après que cette thérapie ait été arrêtée.
De manière plus détaillée, le score FMA de la partie distale du membre supérieur
a été démontré significativement plus important dans le groupe thérapie du miroir
par rapport au groupe contrôle dans deux études (Arya et al., 2015; Wu et al.,
2013). Rodrigues et al. (2016) ont démontré que le score FMA distal, avait
augmenté dans les deux groupes mais sans qu’il n’y ait de différence significative
entre eux.
Le score FMA proximal ne diffère pas significativement entre les deux groupes
d’intervention et cela, dans les trois études qui l’ont évalué (Arya et al., 2015;
Rodrigues et al., 2016; Wu et al., 2013).
Un forest plot (Figure 2) a été réalisé afin de comparer les résultats des dix études
composant cette méta-analyse. Un random-effects model a été utilisé car
l’hétérogénéité entre ces études est importante (P=0.0004 ; I²=70%). Après la
mise en commun des données, le forest plot révèle que le score du Test de Fugl-
Meyer est significativement plus important dans le groupe thérapie du miroir par
rapport au groupe thérapie contrôle avec une différence moyenne de 2.89 (95%
IC, 0.34-5.44 ; p=0.03).
20
Figure 2 : Forest plot
21
Les stades de récupération motrice de Brunnstrom (BRS) ont été utilisés par
quatre auteurs. Tous ont montré une amélioration significative de ce score en
post-intervention en faveur du groupe thérapie du miroir (Arya et al., 2015;
Cristina et al., 2015; Lee et al., 2012; Samuelkamaleshkumar et al., 2014).
Enfin, l’Index de motricité (MI), évalué dans une étude s’est amélioré de manière
significativement plus importante dans le groupe thérapie du miroir par rapport au
groupe contrôle (Invernizzi et al., 2013).
III.5.2. Thérapie du miroir versus thérapie contrôle – évaluation de l’activité
motrice
Le niveau d’activité motrice à quant à lui été évalué par plusieurs tests qui
diffèrent d’une étude à l’autre :
L’Action Research Arm Test (ARAT) a été utilisé par trois auteurs. Les deux
premiers ont constaté une amélioration significativement plus importante des
scores ARAT dans le groupe thérapie du miroir par rapport au groupe contrôle
(Invernizzi et al., 2013; Kim et al., 2016). Ce score a également augmenté dans
les 3 groupes d’intervention de la troisième étude mais aucune différence
significative entre eux n’a été démontrée (Thieme et al., 2013) .
Deux essais se sont servis du Manual Function Test (MFT) afin d’évaluer la
fonction motrice du membre supérieur. Tous deux ont révélé des scores
significativement plus élevés dans le groupe thérapie du miroir par rapport au
groupe contrôle en fin de traitement (Lee et al., 2012; Y. Park et al., 2015).
Le Wolf Motor Function Test (WMFT) a été utilisé dans une étude (Colomer et al.,
2016). Les sous-échelles de temps et d’habilité qui le composent, se sont
améliorées dans les deux groupes mais il n’y a pas de différence significative
entre eux.
Le test Motor Activity Log (MAL) a été adopté par une unique étude (Wu et al.,
2013). Les scores obtenus après intervention ou même après 6 mois, ne diffèrent
pas de manière significative entre les deux groupes.
22
Les résultats obtenus en fin de traitement avec le Stroke Upper-Limb Activity
Monitor ne diffèrent pas significativement entre le groupe thérapie du miroir et le
groupe contrôle (Michielsen, Selles, et al., 2011).
Le Test Evaluant la Performance des Membres supérieurs des Personnes Agées
(TEMPA) a été utilisé dans une étude afin d’étudier le niveau d’activité du
membre parétique dans des tâches unilatérales et bilatérales (Rodrigues et al.,
2016). Le score total ainsi que les sous-scores fonctionnels et d’analyse de la
tâche se sont révélés significativement plus importants dans les deux groupes
d’intervention mais aucune différence significative n’a été établie entre eux. Les
tâches bilatérales se sont montrées significativement plus efficaces que les tâches
unilatérales dans les deux groupes mais les résultats obtenus ne diffèrent pas
significativement entre les groupes.
Le Frenchay Arm Test (FAT) et le Motor Status Score (MSS) ont été employés
dans un essai (Radajewska et al., 2013). Cette étude met en évidence une
amélioration significative de ces mesures chez les patients souffrant d’une parésie
droite et gauche dans les deux groupes d’intervention mais aucune différence
significative n’a pu être établie entre eux.
III.5.3. Thérapie du miroir versus thérapie contrôle – analyse cinématique
Deux auteurs se sont intéressés à l’analyse des variables cinématiques (Selles et
al., 2014; Wu et al., 2013). Le temps de réaction et la durée de mouvement ont été
évalués dans ces deux études. L’étude de Wu et al. (2013) a déclaré que le temps
de réaction était significativement plus petit dans le groupe thérapie du miroir par
rapport au groupe contrôle. Le second auteur a démontré de son côté, qu’il ne
s’était amélioré dans aucun de ces groupes d’intervention (Selles et al., 2014).
En ce qui concerne la durée du mouvement, Wu et al. (2013) a affirmé qu’il n’y
avait pas de différence significative entre ces 2 groupes en fin de traitement.
Selles et al. (2014) ont quant à eux déclaré que les résultats du groupe « membre
sain avec miroir » n’étaient pas significativement différents du groupe « membre
parétique-sans miroir » qui avait bénéficié de l’amélioration la plus importante
entre les différents groupes d’intervention.
23
La vitesse maximale et la fluidité du mouvement ont également été évaluées dans
l’étude de Selles et al. (2014). Ces deux mesures se sont améliorées dans les 5
groupes d’intervention. Cependant, seuls les résultats de la vitesse maximale se
sont révélés significativement différents entre les groupes avec une amélioration
plus importante en faveur du groupe « membre parétique-sans miroir ».
Le déplacement total, étudié par Wu et al. (2013), était significativement plus petit
dans le groupe expérimental par rapport au groupe contrôle en fin de traitement.
III.5.4. Thérapie du miroir versus thérapie contrôle – évaluation de la dextérité
Le Box and Block Test a été utilisé dans 3 études afin d’évaluer la dextérité
globale de la main parétique. Ces essais ont rapporté une amélioration
significativement plus importante de la dextérité dans le groupe expérimental par
rapport au groupe contrôle en fin de traitement (Kim et al., 2016; J. Y. Park et al.,
2015; Samuelkamaleshkumar et al., 2014).
III.5.5. Thérapie du miroir versus thérapie contrôle – évaluation de la
performance dans les activités de la vie journalière
Six auteurs ont évalué la performance des patients dans leurs activités de vie
journalière. Cependant, les tests utilisés varient entre les études. Le test de Mesure
d’Indépendance Fonctionnelle (FIM) a été utilisé dans quatre études. Deux
d’entre elles ont montré que le score total du FIM était significativement plus
important dans le groupe thérapie du miroir par rapport au groupe contrôle en fin
de traitement (Invernizzi et al., 2013; Kim et al., 2016). Les deux autres études
n’ont cependant mis en évidence qu’une amélioration significative du sous-score
relatif aux soins personnels en faveur du groupe expérimental (J. Y. Park et al.,
2015; Y. Park et al., 2015) .
Les scores relatifs aux soins personnels, également évalués par le Functional
Repty Index se sont révélés significativement plus importants dans le sous- groupe
parésie droite du groupe thérapie du miroir (Radajewska et al., 2013).
Le Barthel index (BI), utilisé dans un seul essai s’est aussi amélioré de manière
significativement plus importante dans le groupe expérimental par rapport au
groupe contrôle (Thieme et al., 2013).
24
Deux études se sont servies du questionnaire ABILHAND afin de déterminer les
difficultés rencontrées par les patients dans leurs activités de la vie quotidienne.
Toutes deux ont montré que les scores obtenus n’étaient pas significativement
différents entre les groupes à la fin du traitement mais aussi après six mois
(Michielsen, Selles, et al., 2011; Wu et al., 2013).
III.5.6. Thérapie du miroir versus thérapie contrôle – évaluation de la sensibilité
L’évaluation de la sensibilité a été réalisée dans deux études par l’intermédiaire de
l’échelle Revised Nottingham Sensory Assessment (Colomer et al., 2016; Wu et
al., 2013).
Les résultats des sous-échelles tactiles divergent entre les essais. D’une part,
Colomer et al. (2016) affirment que ce score tactile et notamment son critère de
sensibilité superficielle est significativement plus important dans le groupe
thérapie du miroir par rapport au groupe contrôle en fin de traitement. Cet auteur a
également montré que le critère se rapportant à la sensibilité à la température
s’était amélioré significativement dans les deux groupes mais sans qu’il n’y ait de
différence significative entre eux.
D’autre part, Wu et al. (2013) n’ont trouvé aucune différence significative entre
les groupes pour le score tactile total mais également pour le critère relatif à la
sensibilité superficielle. Par contre, cette étude a mis en évidence une amélioration
significative du critère de sensibilité à la température en faveur du groupe thérapie
du miroir.
Les sous-échelles de proprioception et stéréognosie évaluées également par
Colomer et al. (2016) n’ont montré aucun résultat significatif dans les deux
groupes d’intervention. Il en est de même pour le sous-score proprioception du
test de Fugl-Meyer étudié dans l’étude de Rodrigues et al. (2016).
III.5.7. Thérapie du miroir versus thérapie contrôle – évaluation de la spasticité
L’échelle modifiée d’Ashworth a permis d’évaluer la spasticité dans 3 études. Les
résultats obtenus sont cependant très hétérogènes. Les travaux de Cristina et al.
(2015) ont mis en évidence une diminution significativement plus importante de
la spasticité du coude et du poignet dans le groupe thérapie du miroir par rapport
25
au groupe contrôle. Il en est de même pour les fléchisseurs de doigts dans le
groupe thérapie du miroir individuelle de l’étude de Thieme et al. (2013). Ces
deux mêmes études ont également démontré qu’il n’y avait pas d’amélioration de
la spasticité de l’épaule (Cristina et al., 2015) et des fléchisseurs du poignet
(Thieme et al., 2013) dans leurs différents groupes d’intervention. Les scores de
l’échelle d’Ashworth ne diffèrent pas significativement entre les groupes dans
l’étude de Samuelkamaleshkumar et al. (2014). Il en est de même pour les scores
du poignet et du coude évalués par l’intermédiaire de l’échelle Tardieu dans
l’étude de Michielsen et al. (2011).
III.5.8. Thérapie du miroir versus thérapie contrôle – évaluation de
l’héminégligence
L’héminégligence a été évaluée dans une seule étude par l’intermédiaire du Star
Cancellation Test. A la fin du traitement, un effet positif significatif a été rapporté
en faveur du groupe thérapie du miroir individuelle par rapport au groupe contrôle
(Thieme et al., 2013).
26
Tableau 2 : Caractéristiques des patients recrutés dans chaque étude.
Légende : AVC = accident vasculaire cérébral ; n= nombre de sujets répartis dans les différents groupes ; n*= nombre total de sujets analysés ; F=femme ; H= homme ; DS = déviation standard ; min-max
=minimum-maximum ; D/G= droit/gauche ; dom/ndom=dominant/non-dominant ; isch/hem= ischémique/hémorragique ; FMA=Fugl-Meyer Assessment ; Groupe TM= groupe thérapie du miroir ; Groupe CT =
groupe contrôle
Auteurs et année de
publication
Diagnostic Sujets
-Nombre de participants (n/n*)
-Sexe (F/H)
-Age : moyenne ± DS (min-
max)
Coté de la lésion (D/G)
Côté de la parésie (D/G)
Dominance (D/G)
Côté affecté (dom/ndom)
Type de lésion ( isch/hem)
Sévérité de l’hémiparésie
(FMA : moyenne ± DS)
Stade de l’AVC
Temps entre l’AVC et
l’étude: moyenne ± DS
(min-max)
Arya et al. (2015)
AVC unilatéral,
ischémique ou
hémorragique
n=n*=33
Groupe TM :
n=n*=17
Sexe : 2F/15H
Age : 48.76 ± 13.58
Groupe CT :
n=n*=16 (2 analyses tardives)
Sexe : 6F/10H
Age : 42.12 ± 12.52
Groupe TM :
Côté de la parésie : 13D/4G
Dominance : 17D/0G
Type de lésion : 7isch/10hem
Groupe CT:
Côté de la parésie : 13D/3G
Dominance : 15D/1G
Type de lésion : 10D/6G
Groupe TM :
FMA : 19.71 ± 7.22
Groupe CT :
FMA : 18.25 ± 5.43
Modérée à sévère
Stade chronique
Groupe TM (en mois) :
12.88 ± 8.05
Groupe CT (en mois) :
12.25 ± 5.74
Colomer et al. (2016) AVC ischémique ou
hémorragique
n=34 ; n*=31
Groupe TM :
n=17 (2 abandons) ; n*=15
Sexe : 2F/13H
Age : 53.8 ± 5.5
Groupe CT:
n=17 (1 abandon) ; n*=16
Sexe : 3F/13H
Age : 53.3 ± 10.5
Groupe TM :
Côté de la parésie : 5D/10G
Type de lésion : 10isch/5hem
Groupe CT :
Côté de la parésie : 2D/14G
Type de lésion: 13 isch/3hem
Groupe TM :
FMA : 8.5 ± 4.7
Groupe CT :
FMA : 9.0 ± 4.4
Sévère
Stade chronique
Groupe TM (en jours) :
584.2 ± 478.7
Groupe CT (en jours) :
520.0 ± 262.5
Cristina et al. (2015) Premier épisode d’AVC
ischémique
n=n*=15
Groupe TM :
n=n*=7
Sexe : 4F/3H
Age : 58.2 ± 7.2
Groupe CT :
n=n*= 8
Sexe : 4F/4H
Age : 56.8 ± 8.3
Groupe TM :
Côté de la parésie : 5D/2G
Groupe CT :
Côté de la parésie : 5D/3G
Groupe TM :
FMA : 34.1 ± 8.4
Groupe CT :
FMA : 38.6 ± 6.2
Modérée
Stade subaigu
Groupe TM (en jours) :
54.3 ± 7.9
Groupe CT (en jours) :
52.2 ± 12.7
27
Tableau 2 : Caractéristiques des patients recrutés dans chaque étude (suite).
Auteurs et année de
publication
Diagnostic Sujets
-Nombre de
participants (n/n*)
-Sexe (F/H)
-Age : moyenne ± DS (min-
max)
Coté de la lésion (D/G)
Côté de la parésie (D/G)
Dominance (D/G)
Côté affecté (dom/ndom)
Type de lésion ( isch/hem)
Sévérité de l’hémiparésie
(FMA : moyenne ± DS)
Stade de l’AVC
Temps entre l’AVC et
l’étude: moyenne ± DS
(min-max)
Invernizzi et al. (2013)
Premier épisode d’AVC
ischémique
n=26 ; n*=25
Groupe TM :
n=n*=13
Sexe : 4F/9H
Age : 62 ± 25.87
Groupe CT :
n=13 (1abandon) ; n*=12
Sexe : 5F/ 8H
Age : 71.1 ± 8.81
Groupe TM :
Côté de la parésie: 6D/7G
Groupe CT :
Côté de la parésie : 7D/6G
Modérée à sévère
Stade subaigu
Groupe TM (en jours) :
22 ± 3
Groupe CT (en jours) :
24 ± 2
Kim et al. (2016) AVC ischémique ou
hémorragique
n=n*=25
Groupe TM :
n=n*=12
Sexe : 4F/8H
Age : 45.2 ± 4.7
Groupe CT :
n=n*=13
Sexe : 5F/8H
Age : 52.6 ± 3.0
Groupe TM :
Côté de la parésie : 4D/8G
Type de lésion : 4 isch/8hem
Groupe CT :
Côté de la parésie : 5D/8G
Type de lésion : 4 isch/9hem
Groupe TM :
FMA : 31± 3.5
Groupe CT :
FMA : 30.2 ± 2.4
Modérée
Stade chronique (≥6 mois)
Lee et al. (2012) AVC n=28 ; n*=26
Groupe TM :
n=14 ; n*=13
Sexe : 5F/8H
Age : 58.8 ± 12.1
Groupe CT :
n=14 ; n*=13
Sexe : 6F/7H
Age : 55.4 ± 12.2
Groupe TM :
Côté de la parésie : 8D/5G
Groupe CT:
Côté de la parésie : 7D/6G
Groupe TM :
FMA :17.9 ± 6.2
Groupe CT :
FMA :18.8 ± 7.9
Modérée à sévère
Stade subaigu
Groupe TM (en mois):
3.5 ± 1.5
Groupe CT (en mois):
3.6 ± 1.3
28
Tableau 2 : Caractéristiques des patients recrutés dans chaque étude (suite).
Auteurs et année de
publication
Diagnostic Sujets
-Nombre de
participants (n/n*)
-Sexe (F/H)
-Age : moyenne ± DS (min-
max)
Coté de la lésion (D/G)
Côté de la parésie (D/G)
Dominance (D/G)
Côté affecté (dom/ndom)
Type de lésion ( isch/hem)
Sévérité de l’hémiparésie
(FMA : moyenne ± DS)
Stade de l’AVC
Temps entre l’AVC et
l’étude: moyenne ± DS (min-
max)
Michielsen et al. (2011) AVC ischémique ou
hémorragique
n=n*=40
Groupe TM :
n=n*=20 (3 abandons dans
traitement, 1 abandon dans
période de suivi)
Sexe : 13F/7H
Age : 55.3 ± 12.0
Groupe CT :
n=n*=20 (1 abandon dans
traitement, 3 abandons dans
période de suivi)
Sexe : 7F/13H
Age : 58.7 ± 13.5
Groupe TM :
Côté affecté: 6dom/14ndom
Type de lésion : 14
isch/6hem
Groupe CT :
Côté affecté : 6dom/14ndom
Type de lésion : 14
isch/6hem
Groupe TM :
FMA :39.7 ± 14.1
Groupe CT :
FMA : 36.4 ± 14.7
Légère à modérée
Stade chronique
Groupe TM (en années) :
4.7 ± 3.6
Groupe CT (en années) :
4.5 ± 2.6
Park et al. (2015)1
AVC ischémique ou
hémorragique
n=n*=30
Groupe TM :
n=n*=15
Sexe : 7F/8H
Age : 58.3 ± 12.9
Groupe CT :
n=n*=15
Sexe : 8F/7H
Age : 61.7 ± 10.8
Groupe TM :
Côté de la parésie : 6D/9G
Type de lésion : 9isch/6hem
Groupe CT :
Côté de la parésie: 7D/8G
Type de lésion : 8 isch/7hem
- Stade chronique
Groupe TM (en mois) :
7.9 ± 7.5
Groupe CT (en mois) :
8.7 ± 7.3
Park et al. (2015) ² AVC ischémique ou
hémorragique
n=n*=30
Groupe TM :
n=n*=15
Sexe : 6F/9H
Age : 56.2 ± 13.4
Groupe CT :
n=n*=15
Sexe : 7F/8H
Age : 56.4 ± 15.1
Groupe TM :
Côté de la parésie : 5D/10G
Type de lésion : 8 isch/7hem
Groupe CT :
Côté de la parésie : 11D/4G
Type de lésion : 8 isch/7 hem
Groupe TM :
FMA : 9.60 ± 2.66
Groupe CT :
FMA : 4.93 ± 2.81
Sévère
Stade chronique
Groupe TM (en mois) :
20.1 ± 6.3
Groupe CT (en mois) :
21.7 ± 12.2
29
Tableau 2 : Caractéristiques des patients recrutés dans chaque étude (suite).
Auteurs et année de
publication
Diagnostic Sujets
-Nombre de participants (n/n*)
-Sexe (F/H)
-Age : moyenne ± DS (min-
max)
Coté de la lésion (D/G)
Côté de la parésie (D/G)
Dominance (D/G)
Côté affecté (dom/ndom)
Type de lésion ( isch/hem)
Sévérité de l’hémiparésie
(FMA : moyenne ± DS)
Stade de l’AVC
Temps entre l’AVC et
l’étude: moyenne ± DS
(min-max)
Radajewska et al. (2013) Premier épisode d’AVC
ischémique
n=n*=60
Groupe TM :
n=n*=30
-Sous-groupe parésie
gauche : n=n*=15
Sexe : 7F/8H
Age : F = 61.2 et H= 60.2
- Sous-groupe parésie
droite : n=n*=15
Sexe : 5F/10H
Age : F= 60.8 et H=57.3
Groupe CT :
n=n*=30
-Sous-groupe parésie
gauche : n=n*=15
Sexe : 5F/10H
Age : F=66 et H= 57.7
-Sous-groupe parésie droite : n=n*=15
Sexe : 7F/8H
Age : F=60.1 et H=63.1
Groupe TM :
Côté de la parésie :
15D/15G
Dominance : 30D/0G
Groupe CT :
Côté de la parésie :
15D/15G
Dominance : 30D/0G
Sévère
Stade subaigu
Groupe TM :
-Sous-groupe parésie
gauche (en semaines) : 10
-Sous-groupe parésie droite
(en semaines) : 10
Groupe CT :
-Sous-groupe parésie
gauche : (en semaines) : 8
-Sous-groupe parésie droite
(en semaines) : 9
Rodrigues et al. (2015) AVC ischémique n=n*=16
Groupe TM :
n=n*=8
Sexe : 4F/4H
Age : 58.4 ± 8.3
Groupe CT :
n=n*=8
Sexe : 2F/6H
Age : 56.6 ± 5.3
Groupe TM :
Côté de la parésie : 3D/5G
Dominance : 8D/0G
Type de lésion :
8isch/0hemm
Groupe CT:
Côté de la parésie: 2D/6G
Dominance : 8D/0G
Type de lésion :
8isch/0hemm
Groupe TM :
FMA : 36.3 ± 5.6
Groupe CT :
FMA : 40.6 ± 6.9
Modérée
Stade chronique
Groupe TM (en mois):
33.5 ± 22.6
Groupe CT (en mois):
36.1 ± 31.2
30
Tableau 2 : Caractéristiques des patients recrutés dans chaque étude (suite).
Auteurs et année de
publication
Diagnostic Sujets
-Nombre de
participants (n/n*)
-Sexe (F/H)
-Age : moyenne ± DS (min-
max)
Coté de la lésion (D/G)
Côté de la parésie (D/G)
Dominance (D/G)
Côté affecté ( dom/ndom)
Type de lésion ( isch/hem)
Sévérité de l’hémiparésie
(FMA : moyenne ± DS)
Stade de l’AVC
Temps entre l’AVC et
l’étude: moyenne ± DS
(min-max)
Samuelkamaleshkumar et
al. (2014)
Premier épisode d’AVC
hémorragique ou ischémique,
limité au territoire de l’artère
moyenne cérébrale
n=n*=20
Groupe TM:
n=n*=10
Sexe : 2F/8H
Age : 48.4 ± 15.58 (23-72)
Groupe CT :
n=n*=10
Sexe : 2F/8H
Age : 53.9 ± 11.57 (34-72)
Groupe TM :
Côté de la lésion : 6D/4G
Parésie : 5D/5G
Dominance : 10D/0G
Type de lésion : 8 isch/2 hem
Groupe CT :
Côté de la lésion : 4D/6G
Parésie : 6D/4G
Dominance : 10D/0G
Type de lésion : 6 isch/4 hem
Groupe TM :
FMA : 9.7 ± 10 (0-27)
Groupe CT :
FMA : 4.3 ± 9.9 (0-32)
Sévère
Stade subaigu
Groupe TM (en semaines) :
3.7 ± 1.1 (2-5)
Groupe CT (en semaines) :
4.4 ± 1.4 (2-7)
Selles et al. (2014) AVC n=103 ; n*= 93
Groupe 1 :
n=20 (3abandons) ; n*=17
Sexe : 7F/10H
Age : 57 ± 11
Groupe 2 :
n=22 (1abandon) ; n*= 21
Sexe: 8F/13H
Age : 60 ± 9
Groupe 3 :
n=21 (1abandon) ; n*=20
Sexe : 7F/13H
Age :58 ± 12
Groupe 4 :
n= 20 (2abandons) ; n*=18
Sexe: 11F/7H
Age : 58 ± 11
Groupe 5 :
n=20 (3abandons) ; n*=17
Sexe: 5F/12H
Age : 57 ± 11
Groupe 1 :
Côté affecté : 8dom/9ndom
Groupe 2 :
Côté affecté :
11dom/10ndom
Groupe 3 :
Côté affecté : 9dom/11ndom
Groupe 4 :
Côté affecté: 12dom/6ndom
Groupe 5 :
Côté affecté: 10dom/7ndom
Groupe 1 :
FMA : 50.5 ± 10.9
Groupe 2 :
FMA : 45.6 ± 13.4
Groupe 3 :
FMA :45.7 ± 16.0
Groupe 4 :
FMA :47.3 ± 13.6
Groupe 5 :
FMA : 50.0 ± 10.2
Légère à modérée
Stade chronique
Groupe 1 (en mois) :
36 ± 31
groupe2 (en mois) :
41 ± 39
Groupe3 (en mois) :
35 ± 35
Groupe 4 (en mois) :
24 ± 18
Groupe 5 (en mois) :
22 ± 15
31
Tableau 2 : Caractéristiques des patients recrutés dans chaque étude (suite).
Auteurs et année de
publication
Diagnostic Sujets
-Nombre de articipants (n/n*)
-Sexe (F/H)
-Age : moyenne ± DS (min-
max)
Coté de la lésion (D/G)
Côté de la parésie (D/G)
Dominance (D/G)
Côté affecté (dom/ndom)
Type de lésion ( isch/hem)
Sévérité de l’hémiparésie
(FMA : moyenne ± DS)
Stade de l’AVC
Temps entre l’AVC et
l’étude: moyenne ± DS
(min-max)
Thieme et al. (2012) Premier épisode d’AVC
ischémique ou hémorragique
supra-tentoriel
n=n*=60
Groupe TM individuelle :
n=18 (3 abandons) ; n*= 18
Sexe: 7F/11H
Age : 63.8 ± 12. 1
Groupe TM en groupe :
n=21 (5 abandons) ; n*=21
Sexe : 11F/10H
Age : 69.1 ± 10.2
Groupe CT :
n=21 (3 abandons) ; n*=21
Sexe : 7F/14H
Age : 68.3 ± 8.9
Groupe TM individuelle :
Côté de la lésion: 14D/4G
Type de lésion :13 isch/5
hem
Groupe TM en groupe :
Côté de la lésion : 11D/8G
Type de lésion :16 isch/4
hem
Groupe CT :
Côté de la lésion: 11D/10G
Type de lésion :15 isch/6hem
Groupe TM individuelle:
FMA : 5.3 ± 8.6
Groupe TM en groupe :
FMA : 3.2 ± 4.1
Groupe CT :
FMA : 4.1 ± 4.6
Sévère
Stade subaigu
Groupe TM individuelle (en
jours) :
47.6 ± 25.8
Groupe TM en groupe (en
jours) :
36.2 ± 21.1
Groupe CT (en jours) :
51.4 ± 22.5
Wu et al. (2013) Premier épisode d’AVC,
unilatéral, ischémique ou
hémorragique
n=33 ; n*=33 (post-
intervention), n*=21 (suivi à
6 mois)
Groupe TM:
n= 16 ; n*=16 ( post-
intervention) ; n*=11 (5
abandons dans suivi à 6
mois)
Sexe: 5F/11H
Age : 54.77 ± 11.66
Groupe CT:
n=17 ; n*=17 (post-
intervention) ; n*=10 (7
abandons dans suivi à
6mois )
Sexe: 5F/12H
Age : 53.59 ± 10.21
Groupe TM :
Côté de la lésion : 8D/8G
Type de lésion: 10 isch/6hem
Groupe CT :
Côté de la lésion : 10D/7G
Type de lésion: 10 isch/7hem
Groupe TM :
FMA :45.94 ± 8.81
Groupe CT :
FMA :44.41 ± 10.69
Légère à modérée
Stade chronique
Groupe TM (en mois) :
19.31 ± 12.57
Groupe CT (en mois) :
21.88 ± 15.55
32
Tableau 3 : Caractéristiques des études.
Auteurs Type d’étude
Niveau de
preuve
Abandons
Groupes Protocole du traitement Fréquence et
durée du
traitement
Mesures
réalisées Résultats des mesures Conclusion
Arya et al.
(2015)
ECR
Pas
d’abandon
mais 2
analyses
tardives
1 groupe TM
orienté vers
une tâche
1 groupe CT
RC = ergothérapie
Groupe CT: reçoit RC sur bras
parétique uniquement.
Groupe TM : reçoit RC + TM
Membre sain réalise devant le miroir
des tâches de dextérité, préhension et
mobilisation des doigts, poignet et
AB à l’aide d’objets.
Chaque mouvement est réalisé 20 à
100 x (augmentation de 5-10 par
séance)
40 séances :
90min/j, 5j/s
pendant 8
semaines soit
de RC pour
groupe CT,
soit de TM +
RC (2x45min)
pour groupe
TM.
BRS (bras,
main)
FMA (poignet
-main, bras et
MS)
Amélioration significativement plus
importante (P<0.001) des
scores FMA poignet-main et FMA
MS dans le groupe TM par rapport au
groupe CT.
Amélioration des scores FMA-bras,
mais pas de différence significative
entre les groupes (P=0.334).
Augmentation du nombre de patients
dans le stade 5 du BRS main et BRS
bras, de 12% pour groupe TM contre
0% pour groupe CT.
Stade 5 = en dehors des synergies
En stade chronique, la
TM-orientée vers une
tâche et combinée à
une RC, permet
d’améliorer la
fonction motrice de la
main et du poignet, de
manière plus efficace
qu’une RC seule.
Colomer et al.
(2016)
ECR
3 abandons :
autorisation
de sortie, arrêt
cardiaque
1 groupe TM
1 groupe CT RC = kiné (travail du pas, équilibre).
Groupe CT : reçoit RC + TCT
mobilisations passives du bras
parétique
Groupe TM : reçoit RC + TM
Membre sain réalise devant le miroir
des mouvements de flex- extension de
l’épaule, pro-supination de l’AB,
mouvements fins et globaux du
poignet, main et doigts avec ou sans
objets.
Pour les 2 groupes : Pause de 1 min
toutes les 5min.
RC: 1h/j, 5j/s
+ 45 min, 3j/s
pendant 8
semaines (=24
sessions), soit
de TM, soit de
mobilisations
passive pour
groupe CT.
1° mesures :
WMFT (sous-
échelle temps
et habilité)
2° mesures :
FMA (MS)
NSA (sous-
échelle tactile,
proprioception
stéréognosie)
Amélioration significative du temps
(P=0.002) et de l’habilité (P=0.001)
du WMFT dans les deux groupes
mais sans différence significative
entre eux. Pour les 2 groupes, pas
d’amélioration significative (P>0.05)
des scores FMA, et des sous-échelles
de proprioception et stéréognosie du
NSA. Amélioration des scores
tactiles du NSA (notamment de la
sensibilité superficielle) dans les deux
groupes mais de manière
significativement plus importante
dans le groupe TM (p<0.01).
Amélioration du score sensibilité à la
température dans les 2 groupes mais
pas de différence signif. entre eux.
Chez les patients
chroniques avec
atteinte sévère de la
fonction du MS, la
TM montre un
bénéfice limité mais
positif sur la
sensibilité
superficielle. Il en est
de même pour la
fonction motrice mais
ces effets ne sont
cependant pas plus
importants que de
simples mobilisations
passives.
Légende : ECR = essai contrôlé randomisé ; groupe TM = groupe thérapie du miroir ; groupe CT = groupe contrôle ; RC = revalidation conventionnelle ; TCT = thérapie contrôle ; MS=membre supérieur ;
AB=avant-bras ; AVJ = activités de la vie journalière ; fMRI = imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ; FMA= Fugl-Meyer Assessment ; BRS= Brunsstrom recovery stages ; MI =Motricity Index ; WMFT =
Wolf Motor Function Test ; ARAT = Action Research Arm Test ; MFT= Manual Function Test ; MAL = Motor Activity Log ; TEMPA = Test Evaluant la Performance des Membres supérieurs des Personnes Agées ;
FAT = Frenchay Arm Test, MSS =Motor Status Score ; stroke ULAM = Stroke Upper-Limb Activity Monitor ; BBT = Box and Block Test ; FIM = Functional Independence Measure ; BI =Barthel Index ; rNSA
=revised Nottingham Sensory Assessment ; MAS = Modified Ashworth Scale ; SCT = Star cancellation Test ; SIS =Stroke Impact Scale ; EVA = Echelle visuelle analogique.
33
Tableau 3 : Caractéristiques des études (suite).
Auteurs Type d’étude
Niveau de
preuve
Abandons
Groupes Protocole du traitement Fréquence et
durée du
traitement
Mesures
réalisées Résultats des mesures Conclusion
Cristina et al
(2015)
ECR
Pas d’abandon
1 groupe TM
1 groupe CT
RC = revalidation neuro, stimulation
électrique, ergothérapie
Groupe CT : RC uniquement
Groupe TM : RC + TM
Membre sain, devant miroir réalise
avec le membre parétique des
mouvements de flex-extension de
l’épaule, du coude, du poignet, des
doigts et pro-supination de l’AB.
RC : 30 min/j,
5j/s pendant 6
semaines + 30
min/j de TM
pour le groupe
TM.
BRS
FMA (MS)
MAS (épaule,
coude,
poignet)
Bhakta test
Amélioration significativement plus
importante du score FMA (P<0.01),
BRS (p<0.005), de la spasticité du
coude (p<0.02), du poignet (p<0.04) et
du Bhakta test (p<0.04) dans le groupe
TM par rapport au groupe CT.
Amélioration des amplitudes
suivantes pour le groupe TM: extension
(p<0.02) et flexion (p<0.02) du poignet,
flexion du coude (p<0.05) et pronation
de l’AB (p<0.05). Le groupe CT n’a
montré qu’une petite amélioration de la
pronation (p<0.05).
Aucun des 2 groupes n’a présenté de
bénéfice dans l’amplitude et la
spasticité de l’épaule.
En stade subaigu, la
TM associée à une
RC permet
d’améliorer la
fonction motrice du
MS de manière plus
efficace qu’une RC
seule.
Invernizzi et
al. (2013)
ECR
1 abandon :
nouvel AVC
1 groupe TM
1 groupe CT RC = revalidation neuro, stimulation
électrique, ergothérapie
Groupe CT : RC + TCT
Membre sain, séparé du membre
parétique par une surface non-
réfléchissante réalise des mouvements
de flex-extension de l’épaule, coude,
poignet et pro-supination de l’AB.
Groupe TM : RC + TM
Membre sain réalise devant le miroir
des mouvements de flex-extension de
l’épaule, coude, poignet et pro-
supination de l’AB.
RC : 1h/j, 5j/s
pendant 4
semaines + 30
min/j les deux
premières
semaines puis
1h les deux
dernières
semaines soit
de TM soit de
TM
d’imitation
pour le groupe
CT.
1° mesures :
ARAT
2° mesures :
MI
FIM
Amélioration significativement plus
importante des scores ARAT, MI et
FIM dans le groupe TM (P<0.01) par
rapport au groupe CT.
En stade subaigu, la
TM associée à une
RC permet
d’améliorer la
fonction motrice du
MS.
34
Tableau 3 : Caractéristiques des études (suite).
Auteurs Type d’étude
Niveau de
preuve
Abandons
Groupes Protocole du traitement Fréquence et
durée du
traitement
Mesures
réalisées Résultats des mesures Conclusion
Kim et al.
(2016)
ECR
Abandons
non-spécifiés
1 groupe TM,
orienté vers
une tâche
1 groupe CT
Groupe CT : TCT
Membre sain réalise 9 tâches
différentes (réentrainement du MS +
AVJ), 10 fois chacune.
Groupe TM : TM
Membre sain réalise devant le miroir,
9 tâches différentes (préhension,
manipulation, motricité globale et
fine), 10 fois chacune.
30 min/j, 5j/s
pendant 4
semaines soit
de thérapie
CT, soit de
TM.
ARAT
FMA
BBT
FIM
Amélioration significativement plus
importante des scores ARAT, FMA,
BBT et FIM dans le groupe TM
(p<0.05) par rapport au groupe CT.
En stade chronique,
la TM orientée vers
une tâche se montre
plus efficace qu’une
thérapie contrôle
sans miroir dans
l’amélioration de la
fonction motrice du
MS ainsi que dans
les AVJ.
Lee et al.
(2012)
ECR
2 exclusions :
taux de
participation
minimal non-
requis
1 groupe TM
1 groupe CT RC = kiné (renforcement MI, marche,
Bobath), ergothérapie, stimulation
électrique
Groupe CT : RC
Groupe TM : RC + TM
Membre sain réalise devant le miroir
10 catégories de mouvements du
proximal vers le distal (Ex : flexion et
ABD épaule, flex-extension coude,
poignet et doigts, pro-supination de
l’AB).
5 premières minutes : réalisation de
chaque mouvement pour s’habituer
20 minutes restantes : 30 répétitions
de chaque mouvement.
RC : 2x 30
min/j de kiné
+ 30 min/j
d’ergo +
15min/j
d’électro
stimulation,
5j/s pendant 4
semaines.
Le groupe TM
reçoit en plus :
2 x 25min/j de
TM.
FMA (épaule-
coude-AB,
poignet, main
et
coordination)
BRS (MS,
main)
MFT (épaule,
main)
Amélioration significativement plus
importante des scores FMA (épaule-
coude-AB, poignet, main) avec P<0.05,
BRS (MS et main) avec P<0.05 et MFT
(épaule et main) avec P<0.01 dans le
groupe TM par rapport au groupe CT.
Amélioration de la coordination dans
les 2 groupes mais pas de différence
significative entre eux (P=0.278).
En stade subaigu, la
TM se montre
efficace dans
l’amélioration de la
fonction motrice du
MS par rapport à
une RC seule.
35
Tableau 3 : Caractéristiques des études (suite).
Auteurs Type d’étude
Niveau de
preuve
Abandons
Groupes Protocole du traitement Fréquence et
durée du
traitement
Mesures
réalisées Résultats des mesures Conclusion
Michielsen et
al. (2011)
ECR
8 abandons :
problèmes
médicaux,
sociaux, de
compliance,
incapacité à
les contacter.
1 groupe TM
1 groupe CT
Groupe CT : TCT
Exercices bi manuels et
fonctionnels avec vue sur les 2
membres, réalisés en centre (avec un
kiné) et seul à la maison (brochure
explicative avec photos et vidéos
d’exercices).
Groupe TM : TM
Exercices bi manuels et fonctionnels
avec vue uniquement sur le membre
sain placé devant le miroir, réalisés en
centre (avec un kiné) et seul à la
maison (brochure explicative avec
photos et vidéos d’exercices).
1h/s en centre
de
revalidation +
1h/j, 5j/s à la
maison
pendant 6
semaines soit
de RC, soit de
TM.
Suivi et
réévaluation à
6 mois
1° mesures :
FMA (MS)
2° mesures :
Force de
préhension
Echelle
Tardieu
EVA
ARAT
ABILAND- Q
Stroke-ULAM
EQ-5D
fMRI
Amélioration significativement plus
importante du FMA (P=0.04) dans le
groupe TM par rapport au groupe CT
mais ce bénéfice n’a pas perduré durant
la période de suivi à 6 mois (P=0.53).
Aucune amélioration n’a été observée
pour les autres mesures (P>0.05).
La fMRI indique un déplacement de
l’équilibre d’activation de M1 vers
l’hémisphère lésé uniquement pour le
groupe TM (P<0.05).
En stade chronique,
la TM permet
d’améliorer la
fonction motrice du
MS et mène à une
réorganisation
corticale. Ces effets
restent cependant
modestes car ils ne
perdurent pas dans
le temps et ne
permettent pas
d’améliorer
les domaines
d’activité et de
participation de la
CIF.
Park et al.
(2015)1 ECR
Abandons
non-spécifiés
1 groupe TM
orienté vers
une tâche
1 groupe CT
RC = contenu non-spécifié
Groupe CT : RC + TCT
Membre sain, séparé du membre
parétique par une surface non-
réfléchissante, réalise 8 tâches
différentes (préhension, motricité
globale et fine)
Groupe TM : TM
Membre sain réalise devant le miroir
8 tâches différentes (préhension,
motricité globale et fine)
5j/s pendant 6
semaines soit
de TM soit de
TM
d’imitation +
RC pour le
groupe CT.
MFT
FIM (critères :
soins
personnels)
Amélioration significativement plus
importante (P<0.05) des scores MFT et
FIM dans le groupe TM par rapport au
groupe CT.
En stade chronique,
la TM orientée vers
une tâche permet
d’améliorer la
fonction motrice du
MS et l’autonomie
des patients dans
leurs soins
personnels.
36
Tableau 3 : Caractéristiques des études (suite).
Auteurs Type d’étude
Niveau de
preuve
Abandons
Groupes Protocole du traitement Fréquence et
durée du
traitement
Mesures
réalisées Résultats des mesures Conclusion
Park et al.
(2015)2 ECR
Abandons
non-spécifiés
1 groupe TM
1 groupe CT RC = ergothérapie
Groupe CT : RC+ TCT
Membre sain, séparé du membre
parétique par une surface non-
réfléchissante, réalise des
mouvements de pro-supination de
l’AB, flex-extension du poignet et
doigts.
Groupe TM : RC + TM
Membre sain réalise devant le miroir
des mouvements de
pro-supination de l’AB, flex-
extension du poignet et doigts.
Pour les deux groupes : 5 séries de 30
mouvements avec 1 min de repos
entre les séries.
30min/j, 5j/s
pendant 4
semaines soit
de TM soit de
TM
d’imitation.
FMA (MS)
BBT
FIM
Amélioration significativement plus
importante des scores FMA
(p=0.000), BBT (p=0 .002) et du
critère relatif aux soins personnels du
FIM (p=0.001), dans le groupe TM
par rapport au groupe CT.
Les résultats des autres critères du
FIM (contrôle des sphincters,
transferts, locomotion,
communication, cognition sociale) ne
diffèrent pas entre les deux groupes.
(p>0.05).
En stade chronique, la
TM permet
d’améliorer la
fonction motrice du
MS ainsi que
l’autonomie du
patient dans ses soins
personnels.
Radajewska
et al. (2013)
ECR
Abandons
non-précisés
1 groupe TM :
2 sous-
groupes :
Parésie droite-
Parésie
gauche
1 groupe CT :
2 sous-
groupes :
Parésie droite-
Parésie
gauche
RC = kiné : travail MI et MS
Groupe CT : RC
Groupe TM : RC + TM
Membre sain, devant miroir réalise
avec le membre parétique des
mouvements bilatéraux symétriques :
pro-supination de l’AB, flex-
extension et inclinaison ulnaire-
radiale du poignet, flex-extension des
doigts, opposition du pouce avec les
autres doigts, toucher surface du
miroir avec chaque doigt, flexion-
extension du coude.
RC : 2à5h/j,
5j/s pendant
21 jours +
2x15min/j, de
TM pour
groupe TM.
FIR
FAT
MSS
Amélioration significative (p<0.05)
des scores FAT et MSS dans les deux
sous-groupes parésie gauche et droite
des groupes TM et CT, mais sans
qu’il n’y ait de différence
significative entre eux (p>0.05).
Amélioration significative du score
FIR pour les 2 sous-groupes des deux
groupe TM et CT. Cependant, le
bénéfice se révèle significativement
plus important dans le sous-groupe
parésie droite du groupe TM
(P=0.038).
En stade subaigu, la
TM, associée à un RC
permet d’améliorer
l’indépendance dans
les activités de soins
personnels chez les
patients souffrant
d’une parésie droite.
37
Tableau 3 : Caractéristiques des études (suite).
Auteurs Type d’étude
Niveau de
preuve
Abandons
Groupes Protocole du traitement Fréquence
et durée du
traitement
Mesures
réalisées Résultats des mesures Conclusion
Rodrigues et
al. (2016)
ECR
Pas d’abandon
1 groupe TM
orienté vers
une tâche
1groupe CT
Groupe CT: TCT
Une surface non-réfléchissante sépare
le membre sain du membre parétique.
Réalisation de mouvements bilatéraux
symétriques avec utilisation d’objets.
Groupe TM : TM
Membre sain, devant miroir réalise avec
le membre parétique des mouvements
bilatéraux symétriques en utilisant des
objets
Pour les deux groupes : exercices
réalisés à la maison avec un kiné
1h/j, 3j/s
pendant 4
semaines
soit de TM
soit de TM
d’imitation
Suivi et
réévaluation
à 2
semaines
1°mesures :
TEMPA
(sous-scores
fonctionnels
et d’analyse
de la tâche)
2° mesures :
FMA (MS,
proximal,
distal)
FMA
(Propriocept
ion)
Amélioration significative (p=0.02) des
sous-scores fonctionnels et d’analyse de
la tâche et donc des scores totaux du
TEMPA (p=0.01) dans les deux
groupes, mais sans différence
significative entre les deux (P>0.05).
Dans chacun des sous-scores ainsi que
dans le score total du TEMPA, les
tâches bilatérales se sont révélées
significativement plus efficaces
(p=0.01), que les tâches unilatérales
mais sans différence significative entre
les groupes (p>0.05).
Amélioration des scores FMA totaux et
de la partie distale (P=0.02) dans les 2
groupes mais sans différence
significative entre eux (p>0.05).
Les scores FMA proximal et
proprioception ne se sont améliorés
dans aucun des 2 groupes (p>0.05)
En stade chronique, la
TM associée à un
entrainement bilatéral
et symétrique des bras
ne se montre pas plus
efficace qu’un
entrainement
identique sans miroir
dans l’amélioration du
niveau d’activité
motrice du MS.
Samuelkamal
eshkumar et
al. (2014)
ECR
Pas d’abandon
1 groupe TM
1 groupe CT
RC = ergothérapie, kiné, logopédie
Groupe CT : RC
Groupe TM : RC + TM
15 premières minutes : Membre sain,
devant miroir réalise avec le membre
parétique des mouvements de flex-
extension, inclinaison ulnaire- radiale,
circumduction du poignet et flex-
extension, ABD-ADD des doigts.
15 dernières minutes : Membre sain
réalise seul 3 activités différentes et
graduées (dextérité, motricité globale et
fine).
RC : 6h/j,
5j/s pendant
3 semaines
+
1h/j (2x30
min) de TM
pour le
groupe TM.
FMA
BRS (main,
bras)
BBT
MAS
Amélioration significativement plus
importante des scores FMA (p=.008),
BRS de la main (p=.003) et du bras
(P=.003) et BBT (p=.002) dans le
groupe TM par rapport au groupe CT.
Aucune différence significative entre
les 2 groupes n’a été établie pour les
scores MAS (p=.647).
En stade subaigu, la
TM, associée à des
exercices bilatéraux
des bras et des
exercices gradués, se
montre plus efficace
dans l’amélioration de
la fonction motrice du
MS qu’une RC seule.
La spasticité n’est
quant à elle pas
influencée par la TM.
38
Tableau 3 : Caractéristiques des études (suite).
Auteurs Type d’étude
Niveau de
preuve
Abandons
Groupes Protocole du traitement Fréquence et
durée du
traitement
Mesures
réalisées
Résultats des mesures Conclusion
Selles et al.
(2014)
ECR
10
exclusions :
problèmes de
concentration
et de fatigue
Groupe 1 :
Membre
Parétique-sans
miroir
Groupe 2 :
Membre sain-
sans miroir
Groupe 3 :
Membre sain -
avec miroir
Groupe 4 :
Mouvements
Bilatéraux –
sans miroir
(surface non
réfléchissante)
Groupe 5 :
Mouvements
Bilatéraux -
avec miroir
La tâche ci-dessous est réalisée et
adaptée en fonction du groupe dans
lequel se trouve le patient : Assis
sur une chaise, les patients doivent
bouger l’index qui se trouve sur une
cible à côté d’eux vers une cible
(sans la toucher) se trouvant en face
d’eux. Un signal sonore indique le
début de l’exercice et ils doivent
maintenir leur doigt dans la position
finale jusqu’au second signal qui
indique la fin de l’exercice. La
tâche doit être réalisée de manière
la plus rapide et la plus fluide
possible.
Mesures pré-
intervention :
tâche réalisée
6 fois avec le
bras parétique
Traitement :
tâche réalisée
70 fois de
suite (en
fonction du
groupe)
Mesures post-
intervention :
tâche réalisée
6 fois avec le
bras parétique
1° mesures :
Durée du
mouvement
2° mesures :
Temps de
réaction
Vitesse
maximale
Précision
Fluidité du
mouvement
1° mesures :
Amélioration significative de la durée de
mouvement dans tous les groupes
(P<0.0001) mais le bénéfice le plus
important se trouve dans le groupe 1.
Cependant, les résultats du groupe 3 ne
sont pas significativement différents du
groupe 1, contrairement aux autres
groupes.
En comparant les groupes unilatéraux, le
groupe 3 montre une tendance
significative (p=0.078) à l’amélioration
par rapport au groupe 2. Les groupes
bilatéraux 4 et 5 ne sont quant à eux pas
significativement différents (p=0.621).
Pas de différence significative (p=0.102)
entre les groupes avec miroir (groupe 3
et 5) et sans miroir (groupe 2 et 4).
Pas de différence significative (p=0.334)
entre les groupes miroir (groupe 3 et 5).
2° mesures :
Pour tous les groupes, pas d’amélioration
du temps de réaction et de la précision.
Par contre, amélioration significative de
la fluidité du mouvement et de la vitesse
maximale (même si le bénéfice est
significativement moins important dans
les groupes bilatéraux 4 et 5 par rapport
au groupe 1)
En stade chronique, la
TM (réalisée avec le
membre sain) peut
faciliter
l’apprentissage
moteur. La TM seule,
n’est cependant pas
plus efficace qu’un
entrainement du
membre parétique.
Recommandations :
Elle pourrait être
utilisée chez les
patients qui ne sont
pas encore capable de
bouger leur membre
parétique ou si ce
membre est
rapidement fatigable.
Pour les patients avec
une meilleure
fonction motrice, il
serait plus efficace de
combiner la TM avec
l’entrainement du
membre parétique
seul.
39
Tableau 3 : Caractéristiques des études (suite).
Auteurs Type d’étude
Niveau de
preuve
Abandons
Groupes Protocole du traitement Fréquence et
durée du
traitement
Mesures
réalisées
Résultats des mesures Conclusion
Thieme et al.
(2012)
ECR
11 abandons :
autorisations
de sortie,
retrait du
consentement
et un décès.
1 groupe TM
individuelle
1 groupe TM
en groupe
1 groupe CT
RC = kiné, ergothérapie, logopédie,
neuropsychologie, activité physique.
Groupe TM individuelle : RC + TM
individuelle
Membre sain, placé devant le miroir
réalise des mouvements bilatéraux
avec le membre parétique.
1° semaine : mouvements des doigts,
poignet, AB, coude et épaule (4 séries
de 50 répétitions)
2° et 3° semaine : mouvements
combinés et utilisation d’objets.
Groupe TM en groupe : RC + TM en
groupe (2à 6 personnes)
Protocole identique à la TM
individuelle.
Groupe CT : RC+TCT
Protocole identique à la TM
individuelle mais une surface non-
réfléchissante sépare le membre sain
du membre parétique.
20 séances :
30 min/j, 3 à
5j/s pendant 5
semaines soit
de TM
individuelle,
en groupe ou
de TCT
1° mesures :
FMA (MS).
ARAT
2° mesures :
BI
FMA (sous-
score
sensoriel,
douleur,
amplitude de
mouvement)
SIS
SCT
MAS
Amélioration significative des scores
de la partie motrice du FMA
(p<0.001) et ARAT (p=0.002), dans
les 3 groupes mais sans différence
significative entre eux (p>0.05).
Amélioration significative des scores
BI (p>0.001), SIS (p<0.001) ainsi que
des sous- scores sensoriels (P=0.02),
douleur (P<0.001) et amplitude de
mouvement (p<0.001) du FMA, dans
les 3 groupes mais sans différence
significative entre eux (p>0.05).
Diminution significativement plus
importante (p<0.05) de la spasticité
des fléchisseurs de doigts, dans le
groupe TM individuelle par rapport
au groupe TM en groupe.
La spasticité pour les fléchisseurs du
poignet reste inchangée dans les 3
groupes (p=0.08).
Effet significatif (p<0.01) de la TM
individuelle sur l’héminégligence
(SCT) par rapport au groupe CT.
En stade subaigu, la
TM ne se montre pas
plus efficace qu’une
simple RC dans
l’amélioration de la
fonction
sensorimotrice, de
l’indépendance
fonctionnelle et de la
qualité de vie.
Cependant, la TM
individuelle semble
avoir un effet positif
sur l’héminégligence.
Enfin, l’utilisation de
la TM en groupe est
possible mais reste
limitée pour les
patients souffrant
d’héminégligence et
de déficits de
l’attention.
40
Tableau 3 : Caractéristiques des études (suite).
Auteurs Type d’étude
Niveau de
preuve
Abandons
Groupes Protocole du traitement Fréquence et
durée du
traitement
Mesures
réalisées
Résultats des mesures Conclusion
Wu et al.
(2013)
ECR
12 abandons :
manque de
disponibilité
dans période
de suivi.
1 groupe TM
1groupe CT
Groupe CT : TCT
90 min de tâches fonctionnelles
Groupe TM : TM
Membre sain, devant miroir réalise
avec le membre parétique
des mouvements bilatéraux
symétriques (60 min), puis 30min de
tâches fonctionnelles.
90 min/j,
5j/semaines
pendant 4
semaines soit
de TM soit de
TCT.
Suivi et
réévaluation
après 6 mois
(scores MAL
et
ABILHAND)
1° mesures :
FMA (MS,
proximal,
distal)
temps de
réaction, durée
du mouvement,
déplacement
total,
coordination
épaule-coude
2° mesures :
rNSA
MAL
ABILHAND-Q
Amélioration significativement plus
importante du FMA total (p=0.01),
FMA distal (p=0.04), du temps de
réaction (p=0.04), du déplacement
total (p=0.04), et de la coordination
épaule-coude (p=0.03) dans le groupe
TM par rapport au groupe CT.
Aucune différence significative
(p>0.05) entre les 2 groupes n’a été
établie pour les scores FMA proximal
ainsi que pour les scores MAL et
ABILHAND en post-traitement ou
après 6 mois.
Aucune différence entre les groupes
n’a également été retenue pour les
scores tactiles du rNSA. Seul le sous-
score « sensibilité à la température »
s’est significativement amélioré
(p=0.04) dans le groupe TM par
rapport au groupe CT.
En stade chronique,
la TM favorise la
récupération de la
fonction motrice et
du contrôle moteur,
mais améliore
également la
sensibilité à la
température.
La TM ne permet
cependant pas
d’améliorer les
AVJ.
41
IV. DISCUSSION
IV.1. Rappel des objectifs
Cette revue de la littérature a pour but d’évaluer en premier lieu les effets de la
thérapie du miroir sur la récupération de la fonction motrice du membre supérieur
parétique chez les patients victimes d’un accident vasculaire cérébral. Le second
objectif de ce travail est de déterminer l’impact de cette thérapie sur la
performance dans les activités de la vie journalière, la sensibilité, la spasticité ou
encore l’héminégligence. Enfin, cette revue avait pour derniers objectifs de
comparer les résultats obtenus avec la littérature préexistante et de comprendre les
mécanismes neuronaux impliqués dans cette thérapie.
IV.2. Qualité des études et des preuves scientifiques
Malgré un niveau de preuve scientifique similaire entre ces études, la qualité
méthodologique des essais contrôlés randomisés inclus dans cette revue varie de
manière importante. En effet, neuf d’entre eux ont été qualifiés de haute qualité
méthodologique avec un score Pedro compris entre 6 et 8. Les études restantes ont
quant à elle été associées à une qualité moyenne, avec un score compris entre 4 et
5. Les résultats obtenus dans ces études seront donc à prendre avec plus de
précautions. Il est également primordial de prendre connaissance de
l’hétérogénéité importante rencontrée entre les différents essais qui composent
cette revue de la littérature. En effet, les échantillons, les mesures utilisées, le
stade de l’accident vasculaire cérébral, sa sévérité, les protocoles d’intervention
ou encore l’intensité du traitement varient fortement entre les études.
IV.3. Résumé des principaux résultats
La synthèse à la fois qualitative et quantitative des données, réalisée sur
respectivement 15 et 10 essais contrôlés randomisés, a montré dans la majorité
des études, que la thérapie du miroir permettait d’améliorer la récupération
motrice et fonctionnelle du membre supérieur parétique par rapport à toute autre
intervention contrôle. La synthèse qualitative met également en évidence une
42
amélioration de la performance dans les activités de la vie journalière, de la
sensibilité ou encore de l’héminégligence.
Ces résultats s’accordent avec ceux obtenus dans les revues systématiques
récentes (Ezendam et al., 2009; Mei Toh & Fong, 2012; Rothgangel et al., 2007;
Thieme et al., 2012). Ces dernières ont toutes démontré que cette thérapie pouvait
améliorer la récupération de la fonction motrice du membre supérieur chez les
patients victimes d’un accident vasculaire cérébral. Les résultats de l’une d’entre
elles, sont d’ailleurs basés sur la réalisation de différentes méta-analyses (Thieme
et al., 2012). En effet, les analyses quantitatives de cette revue Cochrane montrent
que la thérapie du miroir semble non seulement efficace dans la rééducation
motrice mais aussi dans le cadre des activités quotidiennes, de l’héminégligence
ou encore de la douleur.
IV.4. Le stade de l’accident vasculaire cérébral et la sévérité de la parésie
Les auteurs qui se sont intéressés aux effets de la thérapie du miroir sur la
récupération motrice, ont mené leurs investigations sur des accidents vasculaires
cérébraux de stades chronique (Arya et al., 2015; Colomer et al., 2016; Kim et al.,
2016; Michielsen, Selles, et al., 2011; J. Y. Park et al., 2015; Rodrigues et al.,
2016; Wu et al., 2013) et subaigu (Cristina et al., 2015; Invernizzi et al., 2013;
Lee et al., 2012; Samuelkamaleshkumar et al., 2014; Thieme et al., 2013).
Les études s’intéressant au stade subaigu ont montré que la thérapie du miroir
pouvait améliorer la récupération motrice du membre supérieur chez les patients
souffrant d’une parésie modérée à sévère (Cristina et al., 2015; Invernizzi et al.,
2013; Lee et al., 2012; Samuelkamaleshkumar et al., 2014). Une seule étude a
rapporté qu’il n’y avait pas de différence entre les groupes d’intervention en cas
d’atteinte sévère (Thieme et al., 2013).
Dans les accidents vasculaires cérébraux de stade chronique, les résultats
semblent plus disparates. En effet, la thérapie du miroir permettrait une
amélioration du déficit moteur dans le cas de parésie légère à modérée (Arya et
al., 2015; Kim et al., 2016; Michielsen, Selles, et al., 2011; Wu et al., 2013) sauf
pour l’étude de Rodrigues et al. (2016).
43
En cas de sévérité plus importante, seule une étude sur deux rapporte une
amélioration de la fonction motrice (Colomer et al., 2016; J. Y. Park et al., 2015).
Cependant, les résultats bénéfiques de cet essai sont à prendre tout de même avec
précaution car la qualité méthodologique de ce dernier ne s’élève qu’à 4 points sur
l’échelle Pedro (J. Y. Park et al., 2015).
Sur base de ces différentes études, la thérapie du miroir semble se montrer plus
efficace dans le cadre de parésies légères à modérées même dans les stades
chroniques, plutôt que dans les parésies sévères (Colomer et al., 2016). L’étude de
Colomer et al. (2016) suggère donc que la sévérité de la parésie, plutôt que la
chronicité pourrait déterminer les effets de cette thérapie sur le handicap moteur.
En effet, il faut savoir que la sévérité initiale de la parésie est un facteur
pronostique important pour déterminer le degré de récupération. Il a également été
rapporté qu’un score FMA ≥ 19 points à 4 semaines après le début de l’accident
vasculaire cérébral est un prédicteur indépendant d’une récupération de la
dextérité dans les 6 mois (Kwakkel & Kollen, 2007; Kwakkel et al., 2003). Dans
le cas de l’étude de Thieme et al. (2013) par exemple, la moyenne de ce score
s’élevait seulement à 7.7 après 6 semaines. Le potentiel de récupération des
patients inclus dans cet essai était donc assez faible. Les patients sévères semblent
donc moins propices à une récupération même s’ils bénéficient d’une thérapie
additionnelle (Thieme et al., 2013).
Paradoxalement, l’étude de Dohle et al. (2009) plus ancienne, qui s’est intéressée
aux effets de cette thérapie dans le cadre d’accidents vasculaires cérébraux de
stade subaigu, a montré une amélioration de la fonction motrice uniquement chez
les patients initialement plégiques.
Ces résultats se révèlent dès lors intéressants d’un point de vue clinique puisque
d’autres techniques de rééducation, telles que la thérapie par contrainte induite ou
le biofeedback sont elles aussi efficaces en termes d’amélioration motrice et
fonctionnelle mais uniquement lorsque la fonction motrice distale est
partiellement préservée au début de la thérapie (Basmajian, Gowland, Brandstater,
Serino, Farne, Rinaldesi, Haggard, & Ladavas, 2007). Selon l’étude de Sathian et
al. (2000) ces bénéfices pourraient également se rapporter aux neurones
multimodaux présents à la fois dans les aires pré-motrices mais aussi dans le
cortex pariétal postérieur (Sathian et al., 2000). Ces derniers ont la capacité de
répondre à des stimuli visuels, sensoriels ou encore moteurs (Graziano & Gross,
1995). Ainsi, le feedback visuel fourni par le miroir permettrait leur stimulation.
Leurs projections en direction du cortex somesthésique primaire pourraient
ensuite moduler son excitabilité (Serino et al., 2007).
En sachant que les études de cette revue s’intéressent principalement aux effets de
la thérapie du miroir sur la récupération motrice, il est difficile d’établir des
conclusions précises en termes de sensibilité. Des investigations futures restent
nécessaires.
51
IV.8.4. Les effets de la thérapie du miroir sur l’héminégligence
Plusieurs études ont rapporté les bénéfices de la thérapie du miroir sur
l’héminégligence, quelle que soit sa sévérité (Dohle et al., 2009; Pandian et al.,
2014; Thieme et al., 2013).
Des études d’imagerie ont révélé que le feedback visuel permettait l’activation
d’un réseau d’aires corticale relatives à l’attention. En effet, cette thérapie semble
stimuler le precuneus, extension médiale du cortex pariétal postérieur ainsi que le
cortex cingulaire postérieur, impliqués dans la représentation mentale de soi et
l’attention spatiale (Deconinck et al., 2015; Michielsen, Smits, et al., 2011). Le
gyrus temporal supérieur serait lui aussi également impliqué dans l’amélioration
de l’héminégligence après un accident vasculaire cérébral (Karnath, 2001;
Karnath, Ferber, & Himmelbach, 2001).
Ainsi, en augmentant l’attention du patient sur son membre parétique, l’illusion
fournie par le miroir permettrait également de prévenir ou encore de diminuer le
phénomène de « non-utilisation apprise » (Ramachandran, 1994).
IV.9. Le modèle d’Arya
Très récemment, l’étude de Arya (2016) a tenté de modéliser le mécanisme
d’action de cette thérapie (Figure 3). Ce modèle permet de mettre en lien les
différentes aires corticales rencontrées lors de cette discussion.
Lorsque le patient regarde le mouvement de sa main saine à travers le miroir, les
informations visuo-motrices issues de la perception de ce mouvement vont activer
le lobe occipital de l’hémisphère lésé.
Ensuite, il y a deux possibilités : soit ces informations font relais dans le gyrus
occipital supérieur pour atteindre ensuite le cortex pariétal postérieur soit elles
sont directement envoyées au sillon intra-pariétal antérieur. Le feedback visuel va
ensuite directement stimuler le cortex somesthésique primaire alors que le cortex
moteur primaire (exécution du mouvement) semble répondre de manière plus
variable. Plusieurs séances de thérapie du miroir seront également nécessaires
pour activer le cortex pré-moteur (observation du mouvement).
52
Figure 3 : Représentation des aires corticales impliquées dans le mécanisme de la
thérapie du miroir. Ce modèle représente les hémisphères cérébraux d’un patient
parétique gauche. Ce dernier mobilise sa main droite saine devant un miroir et
observe son reflet. Adapté de l’étude de Arya (2016).
Or, la stimulation de l’aire pré-motrice au fil des séances va ainsi permettre de
rétablir la communication avec son homologue dans l’hémisphère sain mais
également avec le cortex moteur primaire contra-latéral. Cet échange important
entre les deux hémisphères par l’intermédiaire du corps calleux va permettre de
rééquilibrer le phénomène de compétition inter-hémisphérique. La communication
entre les hémisphères cérébelleux est également augmentée, permettant ainsi
l’amélioration du contrôle et de l’apprentissage moteur.
Le feedback visuel créé par le miroir permet donc de moduler l’excitabilité de
l’hémisphère lésé pour ensuite stimuler la voie cortico-spinale en direction du
membre parétique et permettre sa récupération motrice.
Enfin, le mouvement de la main saine lors de cette thérapie permettrait également
d’activer le cortex moteur primaire, le cortex somesthésique primaire, l’aire
motrice supplémentaire et le cortex pré-moteur de l’hémisphère contra-lésionnel
(Arya, 2016).
53
V. LIMITATIONS ET POINTS FORTS
V.1. Les limitations
La principale limitation de cette revue littéraire est l’importante
hétérogénéité rencontrée entre les différentes études. En effet, les
échantillons, les mesures utilisées, le stade de l’accident vasculaire
cérébral, sa sévérité, les protocoles d’intervention ou encore l’intensité du
traitement varient fortement entre les essais. Dès lors, il est difficile
d’établir des conclusions à la fois claires et précises pouvant expliquer le
véritable succès de cette thérapie.
La seconde limitation se rapporte au fait que les différentes étapes de cette
revue, à savoir le processus de recherche documentaire et de sélection des
études, l’extraction des données, l’évaluation de la qualité méthodologique
ainsi que la rédaction ont été réalisées par une seule et même personne.
C’est pour cette raison que cette revue de la littérature ne porte pas le nom
de revue systématique, bien qu’elle soit réalisée avec la même
méthodologie.
V.2. Les points forts
La méthodologie utilisée est un des points forts de ce travail. En effet, les
recommandations PRISMA ont servi de lignes directrices dans
l’élaboration de cette revue de la littérature afin qu’elle puisse être
reproductible.
La méta-analyse réalisée permet d’apporter une vision plus concrète des
effets de cette thérapie sur la récupération motrice grâce à son aspect
quantitatif. Elle permet également de confirmer les résultats obtenus dans
des revues systématiques ultérieures.
Le dernier point fort de cette revue est qu’elle n’inclut que des études
possédant une qualité de preuve scientifique importante, à savoir des
essais contrôlés randomisés.
54
55
VI. CONCLUSION
Une synthèse de la littérature à la fois qualitative et quantitative a été réalisée sur
base d’essais contrôlés randomisés les plus récents, publiés de 2011 jusqu’à nos
jours. Cette revue littéraire avait pour objectif :
D’évaluer les effets de la thérapie du miroir dans le cadre de la rééducation
motrice du membre supérieur chez les patients victimes d’un accident
vasculaire cérébral,
D’évaluer l’impact de cette thérapie sur l’indépendance fonctionnelle, la
sensibilité, la spasticité et l’héminégligence,
De comparer les résultats obtenus avec les revues systématiques
précédentes,
De comprendre les mécanismes neuronaux impliqués dans cette thérapie.
Cette revue de la littérature rejoint donc les résultats obtenus dans les revues
systématiques plus anciennes. En effet, la méta-analyse réalisée ainsi que la
synthèse littéraire ont permis de mettre en évidence des preuves de l’efficacité de
cette thérapie dans la récupération de la fonction motrice, la performance dans les
activités de la vie journalière, la sensibilité ou encore l’héminégligence. Par
contre, la thérapie du miroir ne semble pas avoir de réels effets sur la spasticité.
L’importante hétérogénéité rencontrée entre les différentes études ne nous permet
cependant pas d’établir des conclusions claires et précises sur la composante qui
pourrait expliquer le véritable succès de cette thérapie. Des investigations futures
devront être menées afin de déterminer l’intensité de traitement ou encore le
protocole d’intervention qui pourrait se révéler le plus efficace.
Comparativement aux revues précédemment publiées, ce travail tente d’avancer
que la sévérité de la parésie, plutôt que la chronicité pourrait déterminer les effets
de cette thérapie sur le handicap moteur (Colomer et al., 2016). En effet, la
thérapie du miroir semble se montrer plus efficace dans le cas d’atteintes légères à
modérées quel que soit le stade de l’accident vasculaire cérébral, plutôt que dans
des parésies sévères.
56
Paradoxalement, la thérapie du miroir pourrait également se révéler intéressante
dans des situations plus spécifiques telles qu’une hémiplégie complète ou dans le
cas d’un membre fatigable. Des études supplémentaires restent cependant
indispensables afin de pouvoir avancer des conclusions plus précises. Pour les
patients présentant une meilleure fonction motrice, il serait peut-être intéressant
de coupler cette thérapie avec d’autres techniques de rééducation afin d’en
optimaliser les effets.
Enfin, la thérapie du miroir peut être considérée comme une technique de neuro-
revalidation à part entière, peu coûteuse et facilement réalisable en centre de
revalidation, seul à la maison ou même en groupe (Thieme et al., 2013).
57
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Functional Index Repty (FIR) : Ce test permet d’évaluer l’indépendance dans
les soins personnels lors des activités de la vie journalière. Il est constitué de 15
critères et comprend un système de score à 4 niveaux. Son score final varie entre
15 et 150 points (Rycerski, Opara, & Berezowski, 2002).
71
Revised Nottingham Assessment (rNSA) : Ce test évalue le déficit sensoriel des
différentes parties du membre supérieur sur base d’une échelle ordinale à 3 points
(0= absent ; 1=déficitaire ; 2= normal). Cette échelle est divisée en plusieurs
catégories (sensibilité superficielle, sensibilité à la température et à la pression,
localisation tactile, et touché bilatéral simultané) et son score maximal s’élève à
48 points. Plus le score est élevé, meilleure est la sensibilité. Elle possède une
fiabilité intra et inter-évaluateur élevée (Lincoln, Jackson, & Adams, 1998).
Modified Ashworth Scale (MAS): L’échelle d’Ashworth permet d’évaluer la
spasticité. Le score de cette échelle varie entre 0 = tonus musculaire normal, pas
de résistance et 4 = hypertonie majeure. Elle possède une bonne fiabilité intra et
inter-évaluateur (Gregson et al., 1999).
Tardieu Scale : L’échelle Tardieu permet d’évaluer la spasticité. Plus
précisément, elle permet de mesurer la qualité de réaction du muscle lorsqu’il est
étiré à différentes vitesses. Cette échelle permet de déterminer l’angle auquel la
réaction du muscle se produit (S. Morris, 2002).
Star Cancellation Test (SCT): Le SCT est un sous-test du Behavioral Inattention
test. Il permet d’évaluer et de détecter l’héminégligence. Le patient doit repérer et
rayer 56 petites étoiles (dont deux servent d’exemple) entourées de 52 grosses
étoiles, de 10 petits mots et de 13 lettres placés dans un rectangle sur une feuille
de papier. Le score maximal est de 54. Un score inférieur ou égal à 44 indique la
présence d’une héminégligence (Wilson, Cockburn, & Halligan, 1987).
72
Annexe 2 : PRISMA 2009 Checklist.
Section/topic # Checklist item Reported on page #
TITLE Title 1 Identify the report as a systematic review, meta-analysis, or both.
ABSTRACT Structured summary 2 Provide a structured summary including, as applicable: background; objectives; data sources; study eligibility criteria,
participants, and interventions; study appraisal and synthesis methods; results; limitations; conclusions and implications of key findings; systematic review registration number.
INTRODUCTION Rationale 3 Describe the rationale for the review in the context of what is already known.
Objectives 4 Provide an explicit statement of questions being addressed with reference to participants, interventions, comparisons, outcomes, and study design (PICOS).
METHODS Protocol and registration
5 Indicate if a review protocol exists, if and where it can be accessed (e.g., Web address), and, if available, provide registration information including registration number.
Eligibility criteria 6 Specify study characteristics (e.g., PICOS, length of follow-up) and report characteristics (e.g., years considered, language,
publication status) used as criteria for eligibility, giving rationale.
Information sources 7 Describe all information sources (e.g., databases with dates of coverage, contact with study authors to identify additional studies) in the search and date last searched.
Search 8 Present full electronic search strategy for at least one database, including any limits used, such that it could be repeated.
Study selection 9 State the process for selecting studies (i.e., screening, eligibility, included in systematic review, and, if applicable, included in
the meta-analysis).
Data collection process
10 Describe method of data extraction from reports (e.g., piloted forms, independently, in duplicate) and any processes for obtaining and confirming data from investigators.
Data items 11 List and define all variables for which data were sought (e.g., PICOS, funding sources) and any assumptions and simplifications made.
Risk of bias in individual studies
12 Describe methods used for assessing risk of bias of individual studies (including specification of whether this was done at the study or outcome level), and how this information is to be used in any data synthesis.
Summary measures 13 State the principal summary measures (e.g., risk ratio, difference in means).
Synthesis of results 14 Describe the methods of handling data and combining results of studies, if done, including measures of consistency (e.g., I2)
for each meta-analysis.
73
From: Moher D, Liberati A, Tetzlaff J, Altman DG, The PRISMA Group (2009). Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses: The PRISMA Statement. PLoS Med 6(7): e1000097. doi:10.1371/journal.pmed1000097
Section/topic # Checklist item Reported on page #
Risk of bias across studies
15 Specify any assessment of risk of bias that may affect the cumulative evidence (e.g., publication bias, selective reporting within studies).
Additional analyses 16 Describe methods of additional analyses (e.g., sensitivity or subgroup analyses, meta-regression), if done, indicating which
were pre-specified.
RESULTS
Study selection 17 Give numbers of studies screened, assessed for eligibility, and included in the review, with reasons for exclusions at each stage, ideally with a flow diagram.
Study characteristics 18 For each study, present characteristics for which data were extracted (e.g., study size, PICOS, follow-up period) and provide the citations.
Risk of bias within studies
19 Present data on risk of bias of each study and, if available, any outcome level assessment (see item 12).
Results of individual studies
20 For all outcomes considered (benefits or harms), present, for each study: (a) simple summary data for each intervention group (b) effect estimates and confidence intervals, ideally with a forest plot.
Synthesis of results 21 Present results of each meta-analysis done, including confidence intervals and measures of consistency.
Risk of bias across studies
22 Present results of any assessment of risk of bias across studies (see Item 15).
Additional analysis 23 Give results of additional analyses, if done (e.g., sensitivity or subgroup analyses, meta-regression [see Item 16]).
DISCUSSION
Summary of evidence 24 Summarize the main findings including the strength of evidence for each main outcome; consider their relevance to key groups (e.g., healthcare providers, users, and policy makers).
Limitations 25 Discuss limitations at study and outcome level (e.g., risk of bias), and at review-level (e.g., incomplete retrieval of identified research, reporting bias).
Conclusions 26 Provide a general interpretation of the results in the context of other evidence, and implications for future research.
FUNDING
Funding 27 Describe sources of funding for the systematic review and other support (e.g., supply of data); role of funders for the systematic review.
Annexe 5: Oxford Centre for Evidence-Based Medicine 2011 Levels of Evidence.
* Level may be graded down on the basis of study quality, imprecision, indirectness (study PICO does not match questions PICO), because of inconsistency between studies, or because the absolute effect size is
very small; Level may be graded up if there is a large or very large effect size. ** As always, a systematic review is generally better than an individual study.
OCEBM Levels of Evidence Working Group*. "The Oxford 2011 Levels of Evidence". Oxford Centre for Evidence-Based Medicine. http://www.cebm.net/index.aspx?o=5653 * OCEBM Table of Evidence
Working Group = Jeremy Howick, Iain Chalmers (James Lind Library), Paul Glasziou, Trish Greenhalgh, Carl Heneghan, Alessandro Liberati, Ivan Moschetti, Bob Phillips, Hazel Thornton, Olive Goddard and
Mary Hodgkinson
How common is
the problem?
Local and current random
sample surveys (or censuses)
Systematic review of surveys
that allow matching to local
circumstances**
Local non-random sample** Case-series** n/a
Is this diagnostic
or monitoring test
accurate?
(Diagnosis)
Systematic review
of cross sectional studies
with consistently applied
reference standard and
blinding
Individual cross sectional
studies with consistently
applied reference standard and
blinding
Non-consecutive studies, or studies
without consistently applied reference
standards**
Case-control studies, or
“poor or non-independent
reference standard**
Mechanism-based
reasoning
What will happen
if we do not add a
therapy?
(Prognosis)
Systematic review
of inception cohort studies
Inception cohort studies Cohort study or control arm of randomized trial* Case-series or case-
control studies, or poor
quality prognostic cohort
study**
n/a
Does this
intervention help?
(Treatment
Benefits)
Systematic review
of randomized trials or n-of-1
trials
Randomized trial
or observational study with
dramatic effect
Non-randomized controlled cohort/follow-up
study**
Case-series, case-control
studies, or historically
controlled studies**
Mechanism-based
reasoning
What are the
COMMON
harms? (Treatment
Harms)
Systematic review of
randomized trials, systematic
review
of nested case-control studies,
n- of-1 trial with the patient you
are raising the question about,
or observational study with
dramatic effect
Individual randomized trial
or (exceptionally)
observational study with
dramatic effect
Non-randomized controlled cohort/follow-up
study (post-marketing surveillance) provided
there are sufficient numbers to rule out a
common harm. (For long-term harms the
duration of follow-up must be sufficient.)**
Case-series, case-control, or
historically controlled
studies**
Mechanism-based
reasoning
What are the
RARE harms? (Treatment Harms)
Systematic review of
randomized trials or n-of-1 trial
Randomized trial
or (exceptionally)
observational study with
dramatic effect
Is this (early
detection)
test
worthwhile?
(Screening)
Systematic review of
randomized trials
Randomized trial Non -randomized controlled cohort/follow-up