Echo de Tiaret. Organe des intérêts.... 1936/12/05. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Echo de Tiaret. Organe des intérêts.... 1936/12/05.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitsélaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sansl'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateurde vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].
.-..- m^i Neuvième Année S '1415 15 CENT ^REFS^^D'0RA« Samedi 5 Décembre 1336
La rscôEnaissâiLce de la Junte deBurgos. ]
jar l'Italie et l'Allemaen e S
L'Allemagne et l'Italie ont reconnu
là Junte de Burgos comme lé gouver-nement régulier de l'Espagne. La nou~
yelle n'est pas surprenaDte. Avant mê-
me que l'insurrection ait éclaté, elle
avait trouvé à Rome et àBirlin un
appui autrement positif. La reconnais-
sance n'en est que la sanction juridi-que et-naturelle. /
Pourtant, l'opinion admise était queMM. Mussolini et Hitler attendraient
pour introniser le général Franco qu'il\
' soit installé à Madrid. Leur décision
a été brusquée. Il faut en chercher la
raison dans la situation militaire de-
vait la capitale espagnole. Celte situa-
tion explique tout, d'ailleurs, et faitcraindre le pire.
Contre toutes las prévisions, les in-
surgés piétinent aux portes de Madrid.
Subitement, ils se sont heurtés à la
résistance farouche des anarchistes et
d'une pègre iaïçrnatiôaaîi" âvids de
coups, de sang et de pillage. Certes,
ils avançant. Mais chaque pas leur
coûte plus d'hommes qu'ils, n'en peu-vent perdre. Si cela continue, ils fini-
ront bien par investir la ville, mais les
survivants ne suffiront plus é conti-
nuer la conquête^ La difficulté majeu-re à laquelle se heurte le général Fran-
co c'est qu'il ne peut recruter ou i|
s'établit. Au contraire, il doit, dans
les villes, laisser des corps d'occupa-
tion, De plus son aviation, allemande
et italienne, souveraine jusqu'ici a
trouvé un efficace adversaire dans
l'aéronautique gouvernegientale, sovié-
tique pour .sa majeure partie.
L'Allemagne et l'Italie ont engagéeu Espagne leur prestige et d'immen-
ses intérêts. Les renseignements les
plus dignes de foi indiquent que, très
vraisenablablemeDt le général Franco
n'a fait, à l'une ou à l'autre, aucune
. promesse de cession territoriale ou
coloniale. Mais le Reich s'est assuré
le contrôle à peu près absolu de l'acti-
vité économique espagnole an cas de
victoire des rebelles. Son industrie
équipera le pays, mais surtout, elle:
trouvera, dans le sous-sol ibérique les
minerais qui lui sont nécessaires : le
moteur pour lAlIemagne, c'est son
besoin de matières premières. Déjà,des techniciens germaniques arrivent ,
par Lisbonne dans les provinces mi-'
bières occupées et raflent soufre et j
métaux disponibles. Quant à l'Italie, json activité aux Baléares et à Tanger ,
montre ses visées stratégiques en Mé-
diterranée et ses arrière-pensées au'
Maroc. .
Voilà pourquoi M. Hitler à convo-;
que samedi, 14 novembre, son fameux
conseil de guerre. On a raconté qu'il
s'agissait de l'arrestation en U. R.S. S.j1
de citoyens allemands et l'on a parlédé rupture des relations diplomatiques
. avec Moscou. C'était et, éventuelle-
I ment, ce sera le prétexte. Ayant ce'
| conseil, le gouvernement allemand !
gavait reconnu la culpabilité de ses 1
|ressortissants inculpés en Russie. En
fait, le Fûhrer, ses généraux et ami-
i rnwx ont examiné comment pourraitr ôtro arrêté l'approvisionnement des
I Mov^.ines par les Soviets.
I De cette délibération, sort le plan
| de blocus de Barcelone, la reconnais'
| sance de jure de la Junte nationale,
l l'annonce de l'accord nipporallemand
| contre le communisme, Le tout est in-
I ter venu dans les dernières quarante-l huit heures.
I L'affaire espagnole entra dans -sa
f phase la plus dangereuse pour l'Euro-
t pe. Il ne faut pas oublier que, dans
\ une interview retentissante, le général
J Frinco a déclaré, il y a longtemps dé-
\ jà, que si sa cause était un jour corn- \\ promise, il chercherait l'incident ip- j
[ ternatioual qui, dans 'à désastre gêné- ;
\ rai, pourrait la sauve;'. j; Par l'intermédiaire de Lisbonne, le
]
[ gouvernement de Burgos a invité'les
j
| navires et ressortissants' étrangers^ L
[ quitter le port et la ville de Barcelone f
\ pour éviter d'avoir à subir les effets i
l des opérations qu il se propose d'en- j
\ treprendra pour empêcher l'arrivée de \
| matériel de guerre par la Catalogne. ?
I C'est dans ce blocus que réside la |l menace pour la paix* La reconnaissan- !
r ce genaano italienne en est la mesure ;
; complémentaire, 1
; Supposons, en effet, que l'Angleterre j
\ et la France, par exemple, pour évher j
\ toute complication, obtempèrent à \
| l'ordre du général Franco et retirent ]
I les navires qu'elles peuvent avoir eu f
l rade de Barcelone. L'Allemagne et jj
} l'Italie, puissances .amies des insur-|
\ gés, peuvent laisser les leurs. Eu fait,'
l ce sont leurs bâtiments qui, dès lors,f assureront le blocus. Berlin et Rome
] resteront, en effet, seules face à Mos--
cou, grande fournisseuse des go,uver_nementaux. Or, sur les Soviets, ellesont barre par l'accord avec le Nippon
[ et un conflit qui prendrait son origineen Espagne n'entraînerait pas le jeudu pacte franco-soviétique.
Supposons qu'un jour un navire an-
glais ou fraoçais, ou même- soviétiquesoit coulé par une bombe d'un avion,
par exemple, qui n'en aurait pas dis-
tingué le pavillon, la Junte de Burgos,
gouvernement irrégulier, aura commis,en vertu du droit international un acte
de piraterie. Par contre, il ne sera cou-
pable, aux yeux de l'Allemagne et de
l'Italie, qui l'ont reconnu, que d'unincident malheureux.
Ou voit toutes les possibilités d'în-
tercession et même d'intervention .que'Rome et Berlin laisseront ouvertes parleur décision d'hier.
; A Londres, hier on estimait qu'une! situation aussi grave commandait le
I mn'ntien rigoureux du pacte de non1 intervention. C'est aussi l'avis du Quai
d'Orsay. Une collaboration franco-bri-
tannique constante demeure, en ces
circonstances comme dans les autres
conjonctures européennes, un gage de
paix.MONTCLART.
f£e
pétrole en ^Herçagne
Les efforts allemands pour
« affranchir » le Reich
des importations étrangères
I Le général-ministre Goering, dicta- [I teur au nouveau « plan de quatre ans »
l'a, parmi ses a tâches essentielles » i
I celle de libé) er entièrement le Reich ,I de la dépendance étrangère/en matière
1 d9 carburants.II.ne s'agit pas pour lui
i de créer ni d'organiser cette « hbéra-
! lion », mais seulement de l'amplifier,I c'est-à dire de poursuivre en les accé-
I lérant les efforts considérables déjà
I entrepris avant lui.
!Dès
1933, en effet, aussitôt après l'ar
rivée de M. Hitler au pouvoir, la questien du carburant national, c est-à di-
re de la fabrication de l'essence syn_
| thetique, avait été envisagée avec la* volonté fermement arrêtée de pousser i
f celle ci jusqu'à son rendement roaxi-
I1
mu m, afin de rendre le Reich capable
de suffire à. ses besoins, en temps de
I paix avec les uniques ressources natio
j ngles.i Un plan fut etaftli, selon lequel VAl-
{ lenagne, en 1937, devait être en état
} d'équilibrer par ses propres ressources
f sa consommation normale en carbu- \
\ rants.|
! ' Une campagne active, de pro&pection jI méthodique fut entreprise aussitôt, f
i le sol allemand minutieusement touillé || en vue de l'.réer de nouvelles exploita- || tions des nappes pétrolières et d'aug- i
î menter considérablement le reride- I
ment de celles déjà.exifctantes. \
\ En fin 1934, une augmentation de
production en pétrole brut extrait «lu
I sol tut réalisée ; elle était de 34 opI supérieure à celle de 1933 ! Depuis
\ cette date l'effort ne s'est pas ralenti.
Mais les ressources naturelles de
l'Allemagne s'ivérant insuffisantes
pour couvrir la consommation, il fallut
avoir recours^aux produits artificiels ;d où le développement sans cesse ac-
cru de la fabrication de l'ess°nce de
synthèse. La tâche était d'une ampleur
considérable. En 1934, le Reich con-
sommait 1,731.000,tonnes de carbu-
rants divers. 280.000 tonnes de benzol, !
250.000 tonnes d'essence, 171.000 ton-
tes d'alcool, soit au total 701.000 ton
nés seulement étaient produites par1»s ijduttries nationales. L'Allema-
gne ne couvrant que 39 oio de ses be-
soins (contre 28.5 ojo en 1933), elle se
trouvait donc pour le reste dépendantede « l'extérieur ». Ses importations en
carDurants divers se chiffraient à'
1.090.000 tonnes,
La « libération » projetée devait-
donc consister essentiellement à dé-
ni andei au Reich cet effort considéra |ble de fournir par ses propres moyens61 oio de carburants de plus qu'il
n'était en état délivrer !
L'essence de synthèse, produit de
I remplacement, obtenu eu partant desg
lignites que le sol allemand renferme
en quantités importantes, fut deman-
dée principalement à l'une des plus
irnpoi tantes usines chimiques aile
mandes, les Leunavrerke, filiale de la
fameuse entreprise décolorants l'I,- G.
Farbenindustrie.,
Installée près de Mersebourg, la
Leuna, en 1934, livrait de 150 à 200.000
touu.es d'essence de synthèse* Encore, l
ïce produit trop « lourd » se montrait-il
i impropre a ia eoasommatiou des
I avions. Les procé^'S furent eonsidé-
| rablement améliorés, afin de le rendre
J plus léger. A l'heure actuelle, la Leuna
* a presque triplé son chiffre de rende-
ment et particulièrement augmenté sa
production en benzol. Par ailleurs, les
progrès accomplis par la technique des
moteurs Diesel et d'autres types à
carburants lourds ont permis d'équi-
per certains appareils volants pour
l'emploi du benzol, libérant ainsi en
,partie l'aviation civile et militaire de
la « tyrannie de l'essence légère ».
En outre, afin d'assurer la eonsom-
mation en temps de guerre, et pourune durée de six mois minimum, le
gouvernement allemand a, dè& 1934,constitué un stock de carburants étran
gers, grâce à des marchés passés avec
les trois grands groupe» pétroliers
mondiaux
En 1936 (juillet;, le stock constitué .
en combustibles et lubrifiants de pro-
venance étrangère sorte de « Trésor
d'Essence de guerre », suffit pour un
an de jmerre, dépassanl du double le
chiffre prévu en 1934, et suivant paral-
lèlement le développement de l'armée
allemande et-sa-motorisation. - -
L'Allemagne doit être, étant donné le
rendement accru sans cesse de ses
? exploitations pétrolifères et de ses in
I dustries productrices d'essence de;
j synthèse, des le milieu de 1937, a rue-
f me de iournir, sans importer de lé"
I trânger, la quantité de carburants
l nécessaires à ?e3 «besoins civils».
î Ses techniciens l'affirment, ses statis-
!.tiques lui permettent de l'espérer; le
f général-ministre Georing s'est flatté de
» rendre, l'an prochain, cette libération
f effective ». Attendons. Mais souli-
i gnons tout particulièrement ce fait : si
f l'Allemagne, en 1937, ne s'est pas en-
l core totalement affranchie du marchéi
I étranger des carburants pour sa con^.
|son: mation civile de temps de paix
|du moins ast-elle prête, parée e
! stockée pour un an de guerre S
Charles ROBERT-DUMAS.
Pauvres Gosses
.0,
Combien sont à plaindre les pauvres
gosses qui, dans quelques années, se-
ront obligés d'apprendre l'histoire ac-
tuelle de l'Espagne. On leur enseigne-ra que les loyaux se sont battus contre
les nationaux ; que les nationaux sont
des insurgés bu des rebelles : que pour
faire acte de loyalisme, il faut ficher le
feu aux monuments publics et à pas mai
de ses concitoyens ; que ceux qui réta-
blissent l'ordre sont les derniers repré;sentants d'une barbarie arriérée D'au-
tre part ils apprendront que les natio
ri'alistes de certaines partie* du terri-
toire cognaient sur les nationalistes
d'autres parties pour le bonheur d'une
plus grande Espagne.
, Et, comme il est bien probable, que
dansjm avenir très prochain, Madrid
sera la capitale des Insurgés, ce seront
ceux-ci qui, automatiquement, devieii •
dront les loyaux, et les gouvernemen-
ttux deviendront les rebelles, lés
, blancs deviendront les rouges.
j Pauvres gosses il y aura, vraiment
I de quoi leur faire attraper une ménin-
gite.
La population de Tiaret
a fait à Jacques Doriot
un accueil chaleureux
Bien que l'heure fixée pour la réu-j
nion — 9 heures du mâtin — n'ait pas |
permis à tous les>ympathisants d'y
assister^ c'est 2000 per&onnes, au
moins, qui avaient,: répondu à l'invi-
tation ae l'Organisateur, M. Azana Gé-
rard.
M. Victor Àrrighi
M. Arrighi délégué dû parti pour
l'Afrique du Nord ouvre la séance et,
après avoir remercié les assistants
d'être venus aussi nombreux, entre
tout de suite dans le vif du sujet.
L'emblème de notre parti, dit-il, est
lé drapeau tricolore, nous n'en vou-
lons pas d'autre, nous rejetons la
faucille et le marteau comme ooUs
rejetons la croix gammée.
Notre geste de salutation consiste à
tendre le bras en avant, la main ou-
verte, prête à serrer fraternellement
celles de tous ceux qui voudront s'unir
à nous. Nous ne recherchons le
passé politique de personne. 11 est
permis de faire demi-tour lorsqu'on
s'aperçoit que le chemin suivi est
mauvais.
L'orateur expose comment, grâce
aux réformes envisagées, le parti
populaire français s'est attiré tout de
suite la confiance du peuple.Il dit les raisons pour lesquelles
lui même y est venu.
Ii remercie Jacques Doriot de l'a-
voir fait réconcilier avec Bertrand de
Maud'huy, ici présent, fils du Gêné- -
rai de Maud'huy.La politique,-dit.il, nousr avait pla-
cés de chaque côté de la barricadé,
nous nous en voulions au point d'être
prêts à nous battre. Jacques Doriot
survient et prouve par des faits incon-
testables que les théories conùtmunis-
tes ne sont qu'une vaste duperie ; alors'
nous sommes éclairés, l'obstacle qui
nous sépare n'est qu'une porte non
fermée qu'il suffit de pousser. Ce ges-te a été. fait Depuis, d'autres ont fait
comme nou3.
Avant de terminer M. Arrighi tient
à remercier M. Gérard A«am et son
père M.r le Dr Azam - dont les éloges,'
tant dans la vie politique et le passé'
militaire, ne sont plus à faire •— pour]
le concours apporté à l'organisation'
de cette réunion. . (
L'orateur est vivement applaudi.i
<M. Fossati secrétaire fédéral du parti ,
d'Alger- i
M, Fossati définit ce que doit être la l
véritable reconciliation nationale entrée I
prise par Doriot et qui, partie de St De.
nis le 28 juin dernier, groupe déjà plus'
de 100.000 adhérents.
Passant à la politique intérieure, l'ora- t
teur indique que. ce n'est pas contre le r
fascisme — qui du reste n'est qu'un bo- s
bard électoral _—, que les communistes 1
ont lait le front dit populaire, lis disent c
que le 6 février fut une tentative fasciste
contre Ja République et ce jour là ils se e
trouvaient aux côtés des manifestants, d
La vérité est qu'ils, utilisent pour, leurs r
fins Us désordres qu'ils ont créés, ils il
îomenteht les grèves puis ils se servent Ï-'P.
des grèves pour continuer. Ils protesi nt j-contre la cherté de la vie mais ils ont f
abaissé la production, c'est-à-dire que le I _
coût de la vie. a monté fatalement ; hLes communistes ont divisé le pays en T»
deux camps. Leurs théories sont néfastes (tant dans la politique intérieure que dans ,la politique étrangère. -
'é-
Notre programme se résume ainsi ;soutenir l'individu, la famille, la nation A
et pour obtenir cela, détruire le commug.
nieme
Ceux qui sont animés de ses sentiments là
venez à nous.'
"._
Applaudissements. „.
M. de Maud'huy fc
Al. de Maud'huy, membre du comité di
central, expose les raisons qui b!
ont suscité la création du parti ne di
sont pas seulement d'ordre politique cl
qu'elles sont aussi d'ordre humani-
taire et patriotique. qiEntre autre chose nous voulons, A
dit- il, mettre fin aux causes qui en qifaisant disparaître la confiance ont a-
lait caitre le chômage. . p
..-.'-'.'|- -.'•.-. -;•'"qu'elles ne se Vendent pas meilleur mar
Nous" voulons procurer plus de bien'
être à la classé laborieuse. )
Nous voulons surtout et avant tout,
lapaîx, ;
I Les communistes de Moscou cher \
eu- I chënt à nous eùtrâinèr da.ns une guer--
pas | ré au profit de Staline, .fious voulons !
d'y épargner notre pays de ce g«id malheur. ;
au L'orateur s'étend longuement surf
yj. là noblesse de-la mystique du Parti !
âé- populaire français et termine en disant *
"Nous ne sommes pas antisémites nous i
recevons tous les juifs qui sont fran -J
>ur ça*s ^e e*ur'.noué Qê faisons ex-j
. ception que pour ceux qui se déclarenf |.' juifs avant d'être français-'.'.". "I
. M. de Maud'huy est chaleureusement Stre , •». s
acclame ?
ssl M. Jacques Doriot à
iu- M. Jacques Doriot tient d'abord a|
la dire qu'accusé par ses adversaires î
ûs d'avoir, au-cours de la guerre avec gle Maroc.fourni aux Riîfins des armes
|à et des munitions, il est de; toute justice I
u- qu'il se disculpe. Un te!.acte, dit-il, i
nt est un crime de haute trahison, si je |îir l'avais commis, est ce qu'on ne n'au-
|le rait pas fait arrêter ? Est-ce que je |
ist serais là aujourd'hui ? On ne m'aurait jon pai f ait grâce, et On aurait eu raison. *>
»st Avant le commencement, des hosti- glitës dans le Riff, un grand magnat de
|
ce la finance avait acheté à Abdelkrim |
rti tous les produits du sous-sol, je suis |
de intervenu par la parole et par la plu- |ne Cette affaire ayant été réglée ;
es dans les conditions que je désirais, S
j'ai cessé ma campagne. C'est tout ce|
â_ qu'il y a eu. Je n'ai jamais, mis les|
(je pieds au Maroc.|
g. . Je suis aussi traité de renégat. Les re-|
négats sont les communistes français |qu'affecte an aveuglement impardonna- i
ble et qui hé s'aperçoivent pas que Sta-Se' Une veut les sacrifier pour satisfaire son jfre ambition gigamtesque. -''.." j?ot ....-.•.- t
Q_Histoire d'une conversion I
g. D'autres me reprochent d'avoir été s
rs communiste et demandent les raisons|
u{ dé ma conversion. f
)n Je suis entré.dans le parti commu- I
s_ niste voici comment : f'
jl- C'était avant la guerre, j'étais alors }ouvrier forgeron et travaillais 12 h. '\
'
at et 14 h. par jour pour un salaire mi-|
]
,n nime. Je me trouvais chaque jour en|
s contact avec des camarades qui me g
;é disaient : Tu ne vois/donc pas que tu|
ir ne tires profit que d'une faible partie à
.a de ton travail et que le reste vag i
en d'autres mains. Tu peux nous aider|
i
échanger ce régime par un meilleur |qui est le régime communiste, viens |
** avec nous. Si nous réussissons, non f
seulement chacua de nous aura un| ,
ja salaire plus élevé, mais il aura aussi | t
s. plus de dignité et plus de'liberté. |j
)m Comment résister à une telle tenta- S 1
[S tio'n I f
J'ai cédé, et pendant 15 ans j'ai don |*
1- oé au parti communiste le meilleur de t c
c- mes forces, d'abord avec la foi, ensuite jj
>- avec l'esprit d'observation, puis avec f .
s TéspOir de rameDer mon parti dans le | f|
t cadre national.| j>
e La révolution russe s'est produite, I çe elle a été sanguinaire. Gomme tant
| pd'autres i'enHétais térrifé mais j'espé, |
s rais tout de même que dans ioùt cela ï D
3 il en sortirait de bonnes choses et j'ai ? !
t S observé I l!
t |- Expérience, communiste l
t! '-" Ii Les propnétés.grandes, moyennes et
|P
1S petites, toutes, qu'elles soient ou non \ i'
bâties ont passe entre les mains de î1
l'Etat. Les iuduistries ont subi le même |3
sort la répartition égale des salaires|5
qui devait donner le bonheur à tous a I dété tentée. 1-j;
'Aujourd'hui, c'est-à-dire après plus |1
de 18 ans d'expérience de ce régime g F
que constatons nous ? ïd
Nous constatons un échec total. En|
n1
ce qui concerne la répartition égale des g d
salaires, on n'a pas tardé à s'apercevoir |Vl
que les lois de la nature étaient plus |
fortes que celles.des hommes. Il y a f
i dés personnes robustes, ily en a de fai|
i blés, ily en a d'intelligentes, il y en a |
1 dé sottes. Le rendement de travail de |chacune varié à rinfini. |g
En dônûarit le mêrae salaire acha-| j,
que travailleur rien n'a pu marcher.| C(
Aujourd'hui il y a là^basd^é ouvriers f e;
qui gagnent 90 foublee par mois c'est- | j-,a-diré en monnaie française 300 francs I cl
pendant que leurs camarades gagnent i d
v .":*'
'"-'"".""" '"•'" ,~ .'v. 9
1 j _ _ _
ar 900 roubles^ soit 3 fois plus. Dans au- pen ; CUTI autre pays il n'existe une telle
|\ différence d° salaires. I
i\, jOù est donc l'égalité promise ? Quant |
î à la liberté, n'en parlons pas. Pas un |ir l autre pays n'en permet si peu. Iir- ! C'est pourquoi je refuse de continuer
|us f de prêcher la révolution russe aux ou-
|ir_ ; vrlers et c'est pourquoi aussi Je ne par- gur j donne pas aux Thorez, aux Dudos, aux
|,. î Cachin, aux Bartel, qui savent tous, ce I
. J que je viens d'exprimer,continuent à dire 1; aux ouvriers français que là-bas on a
asj fait une société meilleure, et les poussent
n| ainsi à se jeter-sur leurs compatriotes,
x-f prêts un jour à s'en:re-tuer.-
nt* j A ces gens-là je ais : Prouvez que l'ex-
I pèrience communiste en Russie n'a pas
nt § fait faillite et je vo_s donne le droit de
^ me traiter d'imposteur, mais si vous ne le
j prouvez pas et ne me le prouverez pas,
$ c'est vous qui êtes des imposteurs.a
1 Je leur dis encore : Prouvez que là bas's
| en Russie 15 010 de la population ne se par i
îc | tagent pas 50 010 de la fortune publique. |js f Si vous ne le prouvez pass et ne me le |;e s prouverez pas, ce c'est pas moi qui suis p
1 I menteur, c'est vous. J'ajoute qu'avôc ça»il I vous commettez uie immense duperie. £|tj 5 A
[- î Pourquoi faire une révolution |e I Camarades, après ce que je viens d'ex- |
jt f pliquer, réfléchissez ? Pourquoi ferions |, | nous une révolution meurtrière du mo- §1. *
l_ |ment qu'on est certain rie trouver 20 ans -
g après une autre classe privilégiée bien }
| plus insolente que la première ? Est-il jnI bien utile de mettre à la place du propriè gB| taire un fonctionnaire armé ? c'est à cela %
"a pourtant qu'on vous convie. |
et S '
, ^ .. Il faut éviter la guerre g''| Ce qu'il y a de plus grave c'est que les i ,
f soviets cherchent â nous entrainer dansb
6 uns guerre au profit du kominterne et
| je vais vous dire comment ;5" I Leur intention ou plutôt le but qu'ils8 I se sont fiïés consiste à faire régner leur c
" I politique dans le monde entier. Pour ar- i"
S river à cela iis ont décidé de s'attaquer iQ î d'abord à la Chine. Ce peuple, réuni à la I
P Russie, formerait une masse de près de . \I 600 millions d'habitants. Il pourrait être
, f ensuite constitué une armée contre la- j.el quelle aucune autre puissance ne pour-
8\ rait résister. ,
I Ce pian, l'Allemagne le connait, le Ja--
| pon aussi,fet ces puissances sont bien dé-
§ cidées à empêcher qu'il s'exécute. Pour v
s .1 plus de certitude dans la réussite, la Ru=;- a
\ sie voudrait que ia France retienne l'Aile
_ |" magne pendant qu'elle battra le Japon.
I C'est pourquoi a été machiné le fameux
| pacte franco-soviétique, pacte que notre *' a gouvernement 3 signé inconsciemment,1
f parce qu'il n'en n'a pas compris ia portée «3 i Devons nous nous battre pour le komin-1 I terne ? Cela, le parti populaire français:' § ne le permettra pas.:
jSi j'étais au Pouvoir
I Hitler a manifesté à plusieurs reprises 1I son iniention dé causer avec la France. I
f Notre gouvernement s'y est toujours. |1 ! refusé sous prétexte que l'Allemagne a ?
i
l'habitude de ne pas tenir ses"engage- 1 r€
meuts. I te
Et bien, si j'étais au pouvoir j'accep- S re
|terais tout de suite et, quitte à ligner un 1 n<
t chiffon de papier, je voudrais lui mon-
î trer que j-* ne le crains pas et que les Si
(diplomatesfrançais ne sont pas plus
^
bêtes que les diplomates allemands. Je ci
| ferais insérer dans nos conventions que
|l'armée allemande ne devrait jamais être I ut
I plus puissante que l'armée française et1 par la suite je la surveillerais. U]î Peut-être avons DOUS perdu là une
| belle occasion de conserver la paix. ,
| Si j'étais au pouvoir je renouerais les re-
I lations amicales de la France avec l'Italiea
î que nous avons rompues maladroitement. pt
f !ïi j'étais au pouvoir je n'interviendrais
i pas dans les affaires d'Espagne, mais Se
| J'enverrais un embassàdeur auprès de ai
\ Franco tout en en laissant un, auprès m
| de Largo Cabaliéro. ^% En opérant comme nous faisons, sup- | nj
posez que Largo Cabaliéro gagne, nous |
I
devenons les ennemis des partisans de 1 ^Franco. I
§ Supposez, au contraire, que ce soit I
| Franco qui gagne et, qu'en compensation |I des services rendus, il fasse don à l'Aile I -le
| magne d'une partie du Maroc, voyez-vous I de
| d'ici, vous les algériens, les dangers que | dis vous rencontreriez pour aller secourir 1
I la France en cas de besoin ?| pf
I Si j'étais au pouvoir, je voudrais gou- || venrer au-dessus des svndicats.- i .\ - "
I si
|Le Programme nouveau I ge
â L'orateur expose longuement le pro- s
g gramme qu'appliquera le Parti populai- i fcI re Français lorsqu'il sera au pouvoir. ïI Union plus étroite de la France avec ses p
I colonies, modifier le régime économique || existant, à cet effet ne pas acheter à I
c0
| Tétranger ce que nous pouvons trouver ï d 1
| chez nous. Modifier le prix des marcha n- 1
i dises venaiu de l'étranger de telle sorte f ae
9 %
,u-p ehé que les noies.
Ile | Exemple : J'achète à une:, puissanceI étrangère uu stylo au prix de 2.50, ceux
ni I fabriqués en France doivent être vendus
i 25 fr.parce que leB trais de main-d'oeuvreI ne sont pas les mêmes, j'exigerais alors
i que le stylo venant de l'étranger soitiGr ^ '
gvendu25.fr. aussi. La sommé que pro-"
|duirait la différence je la mettrai de côté
ir~ I pour secourir les nécessiteux.I M. Doriot est partisan.dé la création
ce1 de syndicats corporatifs pour éclairer le
re Sg gouvernement dans les différentes ques
tions d'ordre économique, notamment
pour la production et la vente du blé!S>
et du vin.
U a parlé également avec une connais-"
sance très approfondie des difficultés queaN
rencontre l'industrie française par la
concurrence étrangère.M. Doriot fait appel aux bonnes volon-
l6' tés pour vt'nir grossir le parti.11est frénétiquement acclamé.
La marseillaise chantée à pleins pou-
g mons par tous les assistants termine
, 9 cette belle réunion.
, 5j Aucun incident ne s'est produit,is S
ï
! Adhérez au parti populaire
is1
français
15 - Président : Jacques DORIOT
f ï Le PARTI POPULAIRE FRANÇAIS1
'i est ouvert à tous ceux qui souffrent
| |de voir notre pays secoué par la erise
| économique et devenant la proie de
g l'étranger.1 II est ouvert à tous ceux qui com-
15prennent que le réveil nat'onal est la
**condition du progrès social.
Il est ouvej t a tous ceux qui veulent
g la France libre, forte et heureuse,
r c'est-à aire une Fran ce pacifique dé-
gagée des lourdes servitudes que lui
r impose l'étranger ; c'est-à dire une
a Fiance assurant à tous la dignité dee l'existence par le travaile
Ouvriers, paysans, petits et moyens
producteurs, intellectuels, votre place-est au PARTI POPULAIRE FRAN-
ÇAIS.
I FEMMES
t vous voterez demain, adilérez donc-
aujourd'hui au P. P, F-e -
Pour votre adhésion adressez vous
j dès maintenant 10 rue Cambon chez
3 M. Marcel Urban".
t, - ''.-'.
.
s
GHH0ÎS1QUÊ ItOG'AItE
iEassemblement
national
d'action sociale. .
, Le comité fait appel à tous les adhér
Irents
et sympathisants pour qu'ils assis-tent â la conférence que donnera M. Follé-
reau, président général des Unions Lati-
nes.
M. Folléreau a entrepris la grande croi-
; sade contre tout ce qui est antUFrance...
; Mais M. Folléreau fait plus et mieux que
: j combattre, il persuade.
: i Aller l'écouter représente pour nous1 un devoir.
L'entendre sera pour nous une Joie «t
une récompense.
Cette conférence sera donnée lundi 7
décembre à 10 h. 30 salle des fêtes, avecla participation probab'e de M. Bellot,
président des Unions Latines de POranie.
Les cartes sont en vente chez M. Çiau-
sel et en ville. Nous demandons à nos
amis, toutes et tous, de s'associer à cette
manifestation d'Union Latine qui nous a
déjà donné la victoire, en assistant très
§ nombreux à celte réunion.
Ites
axais de l'Ecole fflst«foeïle
Tiaret
Les institutrices de l'école maternel'le seraient très heureuses de recevoir .
.des don s en espèces pour faire leur
1 distribution de Noël.
I Que tous ceux qui aiment les petits1 pensent que nous avons 330 enfants à
! pourvoir de jouets et de bonbons. Aus
f si les oboles même les plus modestes
1 seroct elles reçues avec gratitude.1 Que cette fête de Noël la plus belle
i du plus bel âge ne passe pas inaper-I çue de jios enfants.
I Amies et amis de l'enfance nous
I comptons sur vous pour nous aider et
I d'avance vous disons merci.
I Adresser les oboles à l'Ecole mater-
f aelle. .
: Bal /
Depuis quelques jours il n'est ques-
tion dans notre ville, que d'une, toiréç
dansante oui restera gravée dans les
annales des disciples de Teipskhore,
"FAIRE LE BIEN EN S'AMUSAIT''
'telle est la devise dé notre "JiitiN.ES-
SE NATIONALE" et nous croyons
bon de faire savoir, que cette fête de
chaîné, qui aura lieu fin Décembre
laissera une impression inoubliable à
tous les Tiaretiens qui voudront bien
s'associer aux organisateurs et orga-
nisatrices de cette importante mani-
festation, en y venant nombreux
pète de la 2 siûto-Géoile
La sainte Cécile, retardée de huit jours
à cause de la mort de M. Salengrô, a été
fêté dignement dimanche dernier parnotre musique « La Lyre Tiaretienne ».
Après rassemblement, elle s'est rendue
au monument aux morts au pied duquel
M. Bolfa Président, a déposé une gerbe
de fleurs. Une minute de recueillement'
a été observée et une Marseillaise à ter-
miné cette cérémonie. Puis, en ordre
parfait, notre musique a parcouru les
principales rues de notre ville en faisant
entendre d'excellents morceaux.
Plus tard; Un apérif réunissait dans la
salle de répétitkms décorée avec goin,tous
les membres de la société et les autorités
locales. .
Des allocutions ont été prononcées parMessieurs Botfa Président, Mestre vice-
Président, Seltner chef, Abécassis musi-
cien .
Fête do Bcpeaa de Bieolaisaoce
Fête du Bureau de Bienfaisance dont
les entrées du "Luna-Park" installé pla-ce Carnot sont, en grande partie versées
à la Caisse du Bureau de Bienfaisance ;Nous informons que la direction de
"Luna-Park" dont le succès est chaque
jour grandissant a décidé d'accord avec
la Municipa ité, de prolonger son séjoar
jusqu'au Jeudi 10 Décembre. La loterie du
coebon comportant de nombreux Ibts.quldevait être tirée dimanche est reportée.,au Jeudi 10 décembre jour de clôtùrii.
Conoérvez vos tickets d'entrée pourcourir votre chance à cette loterie oiiginale.
Dimanche 6 Décembre matinée de galaau cours de laquelle la"Lyre Tiaretienne"'donnera un concert au kiosque de la Pla-
ce Carnot de. 15 à 16 heures
OiseBerie -
(Plaoe Carnot):
Vous offre pendant. 12 jours seulement
de jolies collections d'oiseaux et poissons
exotiques.-
(Parmi les oiseaux :- toutes sortes de
Canaris, des PérrucheB toutes teintes, des
poules des Indes, des Faisans, etc. etc..
Aquarium et des cages aux meilleurs prixUne visite s'impose.
Docteur L LlOUQUtfEx interne de l'Hôpital civil d'Oran
Médecine Générale
Maladie des Enfants
.4, Boulevard Clemenceau (Maison A-gof)Consultations de 9 à 11 h. et dé'2 à 4 h,
Zx**&*à.\..:'---v"-"'
Chionique du cinémaLa route impériale d'après le roman
connu de Pierre Frondaie a marqué unnouveau stade dans Foeuvre si diverse-ment intéressante de son réalisateur. 11
s'agit cette fois d'un roman d'action.Et quelle action M
L'aventuré y côtoie le romanesque»l'hèroisme l'amour.
C'est le type parfait du film que vousverrez celte semaine au Casino-Cinéma.
Fiançailles
Nous apprenons' avec un très grand
plaisir les fiançailles de Melle CélineDomeck fille de Mme et M. Domeck
propriétaires en notre ville avec. M.
Eselapez propriétaire à Relizsne.
Il nous est agrésble d'adresser aux
jeunes fiancés nos sincères félicita-tions et nos compliments aux parents.
I EOOhE DE PERFEGTlONNPIElî'r Dp 0p>•
FICIEHS ET S/ OFFICIERS DE BESfBVl:
[' Exercice de cadres, avec troupe sur. \
| le terrain, le 5 décembre 1936. ~.
, .Poursuite-— Exploitationdu succès
i Action d'un bataillon en réserve en-
gagé pour manoeuvrer une féèist.ance
enueruie. r "
Les Ô. R. et S. Ô. R. sont invités
ai e.r ôlir leur uniforme afin de recè-
vuir un commandement.
Point de rassemblement à 12 b. 30 ;
ferme avec abreuvoir sur rpuéd Mé-
charef 6 kilomètres sud dé Tiàret,
route de Palat.
Carte au 1150.000^371,9 224,3^900
mètres, nord-est de la cote 992.
En cas de très mauvais temps né-
cessitant cootre' ordre, les O^R. et|
S. O. R. en seront avertis au- passage |par un" sous officier qui se tiendra à lt. i
sortie sud. sud ouest de f iaret, à la jfourche route de Tagdempt. route de