lucile domon+ design graphique, édition, web, illustration, design textile Musilink http://luciledo mon.com/musi link/demo-musi link/index.html www.luciledomon.com [email protected]06.34.33.06.62 13, rue Sainte Ursule 31000 Toulouse S’il est vrai que la relation Musique/Image est aujourd’hui pour nous une évidence, celle-ci ne va pas de soi. Depuis la première pochette illustrée par Alex Steinweiss, en 1939 jusqu’aux créations multimédia diffusées en simultané, cette dualité n’a cessé de se renforcer. Mais sans support, pour la musique dématérialisée, comment l’image peut-elle encore perdurer? Assistera-t’on alors à sa disparition? Pour comprendre les enjeux de cette cohabitation entre mu- sique et image, une première phase de mon travail a consisté en les propositions de nouvelles identités visuelles d’albums déjà sortis. En me documentant sur les premiers à dessiner ces pochettes papier j’ai pu apprendre qu’ils en produisaient des disaines par semaine. J’ai donc décidé de réaliser une po- chette par semaine dans les temps libres que me laissait mon travail quotidien. Cette phase m’a permit d’affirmer qu’à l’heure de la musique dématérialisée (MP3, WMA, AIFF), le travail du designer graphique se doit d’être multisupport, du papier à l’écran. Mon interrogation s’est ensuite portée plus précisément sur l’image de la musique dans sa diffusion sur internet. Que devient-elle lorsqu’il n’y a plus de support d’enregistrement physique? Car si la pochette de disque fournit les dimensions de l’image, la musique dématérialisée, elle, ne lui donne pas de place. Or, au delà de la simple réutilisation de l’image car- rée de la pochette de disque il me semble que l’image de la musique sur internet devrait avoir sa propre création. J’ai alors cherché une des réponses à cette question dans la créa- tion d’un site dédié à l’écoute et la découverte de musique ainsi que son interface graphique. MUSIQUE & IMAGE, Une relation en pleine mutation En observant de grosses plateformes d’écoute de musique en ligne, telles que Deezer ou Grooveshark par exemple, j’ai constaté que leurs interfaces, multifonctionnelles et néan- moins complexes, ont évacué les informations inhérentes à un groupe de musique ou à une chanson. Le site Musilink essaye alors de prendre à revers cette ten- dance en racontant une histoire de la musique, comme pour- rait le faire un disquaire, à travers la carrière des musiciens. Ainsi lorsque l’on recherche un groupe sur Musilink, on voit apparaître l’arbre généalogique de celui-ci, dressé en fonc- tion des collaborations qu’ont fait les musiciens entres eux. En naviguant dans ces cartes musicales on pourra remonter jusqu’à des groupes de genres et d’époques différentes grâce à une recherche de filiation effective. La recherche historique fait partie intégrante de ce projet : pour chaque groupe, la carrière de chaque musicien a été étudiée afin de connaître tous les liens à noter. Ici, l’interface graphique sert non seu- lement à hiérarchiser l’histoire d’un groupe mais elle en de- vient aussi l’image représentative car les cartographies sont différentes pour chaque groupe.
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www.luciledomon.com [email protected], rue Sainte Ursule31000 Toulouse
S’il est vrai que la relation Musique/Image est aujourd’hui pour nous une évidence, celle-ci ne va pas de soi. Depuis la première pochette illustrée par Alex Steinweiss, en 1939 jusqu’aux créations multimédia diffusées en simultané, cette dualité n’a cessé de se renforcer. Mais sans support, pour la musique dématérialisée, comment l’image peut-elle encore perdurer? Assistera-t’on alors à sa disparition?Pour comprendre les enjeux de cette cohabitation entre mu-sique et image, une première phase de mon travail a consisté en les propositions de nouvelles identités visuelles d’albums déjà sortis. En me documentant sur les premiers à dessiner ces pochettes papier j’ai pu apprendre qu’ils en produisaient des disaines par semaine. J’ai donc décidé de réaliser une po-chette par semaine dans les temps libres que me laissait mon travail quotidien. Cette phase m’a permit d’affirmer qu’à l’heure de la musique dématérialisée (MP3, WMA, AIFF), le travail du designer graphique se doit d’être multisupport, du papier à l’écran.Mon interrogation s’est ensuite portée plus précisément sur l’image de la musique dans sa diffusion sur internet. Que devient-elle lorsqu’il n’y a plus de support d’enregistrement physique? Car si la pochette de disque fournit les dimensions de l’image, la musique dématérialisée, elle, ne lui donne pas de place. Or, au delà de la simple réutilisation de l’image car-rée de la pochette de disque il me semble que l’image de la musique sur internet devrait avoir sa propre création. J’ai alors cherché une des réponses à cette question dans la créa-tion d’un site dédié à l’écoute et la découverte de musique ainsi que son interface graphique.
MUSIQUE & IMAGE,Une relation en pleine mutation
En observant de grosses plateformes d’écoute de musique en ligne, telles que Deezer ou Grooveshark par exemple, j’ai constaté que leurs interfaces, multifonctionnelles et néan-moins complexes, ont évacué les informations inhérentes à un groupe de musique ou à une chanson.Le site Musilink essaye alors de prendre à revers cette ten-dance en racontant une histoire de la musique, comme pour-rait le faire un disquaire, à travers la carrière des musiciens. Ainsi lorsque l’on recherche un groupe sur Musilink, on voit apparaître l’arbre généalogique de celui-ci, dressé en fonc-tion des collaborations qu’ont fait les musiciens entres eux. En naviguant dans ces cartes musicales on pourra remonter jusqu’à des groupes de genres et d’époques différentes grâce à une recherche de filiation effective. La recherche historique fait partie intégrante de ce projet : pour chaque groupe, la carrière de chaque musicien a été étudiée afin de connaître tous les liens à noter. Ici, l’interface graphique sert non seu-lement à hiérarchiser l’histoire d’un groupe mais elle en de-vient aussi l’image représentative car les cartographies sont différentes pour chaque groupe.