32 N°57 - mars 2013 L S S Owandy présente deux praticiens qui utilisent l’I- Max Touch 3D. Ils exposent leur approche terrain du cone beam. Vous êtes équipé I-Max Touch 3D. Depuis quand? Dr Nicolas Boutin (N.B.) : Je suis équipé de l’I-Max Touch 3D depuis juin 2012. Dr Christophe Foresti (C.F.) : Je suis équipé de l’I-Max Touch 3D depuis le tout début du lancement de cette machine en janvier 2011. J’en ai été un des tous premiers clients. Avez-vous des spécificités dans votre exercice? N.B. : J’ai une activité chirurgicale implantaire et de reconstruction des volumes osseux préimplantaire exclusive, à Paris 15. Je pose entre 850 et 1000 implants NOBEL BIOCARE par an et pratique la chirurgie pré-implantaire. J’enseigne à la SAPO (SAPOIMPLANT.COM) avec des Drs B. Cannas et Gillot (cofondateurs) à PARIS V et je travaille aussi dans une ONG Benin Devel. C.F. : Je suis chirurgien-dentiste omnipraticien avec une spécificité orientée vers la chirurgie : • la chirurgie buccale des dents de sagesse et des kystes • la chirurgie implantaire et pré-implantaire. Diplômé en 1991, j’ai commencé à poser des implants en 1996. Aujourd’hui, je pose plusieurs centaines d’implants par an : essen- tiellement ceux de la marque Anthogyr et dans certains cas, ceux de la marque Biotech. Vous avez choisi d’acquérir l’I-Max Touch 3D, quelles en sont les principales raisons ? En êtes- vous satisfait ? N.B. : J’ai choisi d’acquérir l’I-Max Touch 3D car je devais chan- ger le cone beam d’une autre marque dont je m’étais préalable- ment équipé en 2006. Je fais partie des cabinets dentaires précur- seurs dans le cone beam. Ce formidable outil de diagnostic et de planification implantaire est rapidement devenu indispensable à ma pratique. Ce premier cone beam étant aujourd’hui obsolète, il m’a fallu m’adapter aux évolutions technologiques. C’est pourquoi, après avoir rencontré les responsables de la compagnie Owandy, qui est une société pleine de projets et tournée vers le tout numérique, j’ai Feuilleton implantologues (...)
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32N°57 - mars 2013LLSS
Owandy présente deux praticiens qui utilisent l’I-Max Touch 3D. Ils exposent leur approche terraindu cone beam.
Vous êtes équipé I-Max Touch 3D. Depuisquand?
Dr Nicolas Boutin (N.B.) : Je suis équipé de l’I-Max Touch 3D
depuis juin 2012.
Dr Christophe Foresti (C.F.) : Je suis équipé de l’I-Max Touch
3D depuis le tout début du lancement de cette machine en janvier
2011. J’en ai été un des tous premiers clients.
Avez-vous des spécificités dans votre exercice?
N.B. : J’ai une activité chirurgicale implantaire et de reconstruction
des volumes osseux préimplantaire exclusive, à Paris 15.
Je pose entre 850 et 1000 implants NOBEL BIOCARE par an et
pratique la chirurgie pré-implantaire.
J’enseigne à la SAPO (SAPOIMPLANT.COM) avec des Drs B.
Cannas et Gillot (cofondateurs) à PARIS V et je travaille aussi dans
une ONG Benin Devel.
C.F. : Je suis chirurgien-dentiste omnipraticien avec une spécificité
orientée vers la chirurgie :
• la chirurgie buccale des dents de sagesse et des kystes
• la chirurgie implantaire et pré-implantaire.
Diplômé en 1991, j’ai commencé à poser des implants en 1996.
Aujourd’hui, je pose plusieurs centaines d’implants par an : essen-
tiellement ceux de la marque Anthogyr et dans certains cas, ceux
de la marque Biotech.
Vous avez choisi d’acquérir l’I-Max Touch 3D,quelles en sont les principales raisons ? En êtes-vous satisfait ?
N.B. : J’ai choisi d’acquérir l’I-Max Touch 3D car je devais chan-
ger le cone beam d’une autre marque dont je m’étais préalable-
ment équipé en 2006. Je fais partie des cabinets dentaires précur-
seurs dans le cone beam. Ce formidable outil de diagnostic et de
planification implantaire est rapidement devenu indispensable à
ma pratique.
Ce premier cone beam étant aujourd’hui obsolète, il m’a fallu
m’adapter aux évolutions technologiques. C’est pourquoi, après
avoir rencontré les responsables de la compagnie Owandy, qui est
une société pleine de projets et tournée vers le tout numérique, j’ai
Le cone beam permet de voir tous les tissus durs et en particulier lesvolumes osseux des patients en trois dimensions et le projet prothé-tique. Avec le cone beam, nous planifions les implants en tempsréel. Je me souviens d’un temps où j’étais obligé de planifier lesimplants à la maison après le travail du cabinet.
J’ai pour pratique de planifier systématiquement les implants que jepose, même dans les cas les plus simples pour assurer le maximumde fiabilité pour le patient.
J’utilise deux logiciels en fonction des cas : le Nobel Guide devenuNobel Clinician et Simplant® depuis 2008.
J’ai environ 4 à 5 nouveaux patients par jour. Mes collaborateursutilisent également l’I-Max Touch 3D (environ 3 clichés par jour).Cela représente approximativement, pour la 3D, 160 examens parmois. Sans compter les panoramiques (2D) réalisées pour la main-tenance implantaire.
C.F. : J’ai une utilisation multiple de l’I-Max Touch 3D qui est utili-sée par l’équipe de quatre praticiens que nous sommes au cabinet :moi-même pour la chirurgie buccale ou implantaire, un pour l’en-dodontie, un pour l’omnipratique et la parodontologie et un pourl’orthodontie. Nous prenons mensuellement environ 90 clichés 2Det 60 clichés 3D.
Avez-vous un cas particulièrement intéressant ànous citer pour lequel l’I-Max Touch 3D vous aété particulièrement utile ?
N.B. : Non. Absolument tous mes cas sans aucune exception sontintéressants dans leur étude sur l’I-Max Touch 3D et leur retrans-cription chirurgicale. Comme je vous l’ai déjà signalé, je ne peuxplus me passer aujourd’hui de ce que m’apportent la 3D et les logi-ciels de planification qui assurent la sérénité de mes traitements.
C.F. : Je dirais davantage qu’il y a des cas pour lesquels l’I-MaxTouch 3D a été plus utile que pour d’autres. Pour vous donner uneidée, j’ai réalisé pour Owandy un fascicule sur les principales utili-sations de l’I-Max Touch 3D. J’ai classifié cette utilisation autour dedix cas, pour montrer à quel point le recours au cone beam estindispensable aujourd’hui car il permet, dans une pratique quoti-dienne, de voir les tissus et les canaux avec une précision irrépro-chable.
Auriez-vous un message particulier à passer àvos confrères ?
N.B. : Je pense qu’il est difficile de concevoir aujourd’hui la chirur-gie implantaire sans ces hautes technologies. En effet, la 3D cou-plée aux logiciels de planification nous permet :
- de visualiser des projets prothétiques, qui sont la base de nosréflexions,
- de matérialiser les obstacles anatomiques et donc de travailler ensécurité,
- d’apprécier les volumes osseux disponibles et les densitésosseuses,
- de comprendre la relation entre ces 3 points pour pouvoir traiter
nos patients par des chirurgies micro-invasives (implants courts,
implants inclinés, closed lift...) et d’éviter un maximum les greffes
lourdes médicalement et financièrement.
- de pousser la précision du placement des implants en utilisant des
guides chirurgicaux à précision extrême,
- de prendre en charge les patients différemment, comme par
exemple, en réalisant extraction et implantation dans la même
séance, et Mise en Charge Immédiate.
Bref, je ne peux que conseiller à mes confrères d’investir dans ce
formidable outil qui va changer leur approche et leur raisonnement
pour les planifications, leur raccourcir leurs plans de traitement (par
rapport au délai moyen d’attente de deux mois) où on envoyait les
patients faire un scanner chez le radiologue... Le cone beam per-
met des gains de productivité importants.
Mais je ne peux aussi que recommander très fortement à tous mes
confrères de se former et ceci de façon tout à fait sérieuse à l’utili-
sation de cet outil, car ils deviennent alors de véritables radiologues
devant savoir réaliser un examen 3D, reconstruire les images, les
interpréter et les utiliser...
C.F. : J’invite mes confrères à se tourner vers cette nouvelle techno-
logie qui devient aujourd’hui indispensable à la pratique dentaire
et implantaire.
Il ne faut pas seulement voir le retour sur investissement de la
machine dans notre cabinet. C’est la qualité, la fiabilité et la sûreté
des soins qui en sont complètement révolutionnés. Par ailleurs, pour
moi qui suis un praticien de province, je gagne du temps sur le plan
de traitement rien que par l’internalisation de l’imagerie, et en plus,
je gagne en précision. Par ailleurs, le patient est moins irradié
qu’avec un scanner.
Actuellement, il existe une cotation sécurité sociale pour l’imagerie
3D hors pose d’implants. Pour ce type d’examen hors nomencla-
ture, une participation forfaitaire du patient de 75 est demandée
et rend l’investigation abordable par rapport au coût d’un scanner
réalisé par un radiologue.
Certaines machines proposent une 2D de qualité mais avec un
module 3D qui perd en qualité de l’image ou inversement. Avec l’I-
Max Touch 3D, la 2D est de qualité et la 3D aussi.
C’est un peu comme l’évolution vers le freinage ABS ou la direction
assistée dans les voitures. Qui oserait aujourd’hui revenir en