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380

Long, Bernard.pdf - Espace INRS

Jan 20, 2023

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Khang Minh
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Page 2: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

UNIVERSITE MUt SABATIER

ïnn0ljsE I

THESE IlE 3EfM CNLE

Gfuhie ré$umh,$nrcturah et apdiryee

Le tilloral Nond-Oræst de I'lle de Ré

(Glranenle - lUlanit irne )

Les proceszus dynamhues de la sédimentationet l'évolution côtière résuhante.

pr Bernard L0NG

TlÈse srutenue à fupigmn le Septembre 1Sl5 ftmnt h hmmbsion d'Exatml

JUBY

hésident : M. M.lttUBREExaninateurs: M. J.P. BARUSSEAU

MME C. DUMU..RAZAVETM. J.P }|EIIRYM. R.MIR(IUZE

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Page 4: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

Lt6tude des déplacements sédimentaines de Ia côte no:rd-ouest de

lrIIe de R6 m'a ét6 confiée pan le Centne de Rechenches de Sédimentolofie

Ma:rine de Perpignan en 19?1, sur une pnoposition du Senvice Manitime de Ia

Dinection Dépantementale de ItEquipement de Cha::ente-Maritime.

L'ILe de Réu pnès de ma Vendée adoptiveu fut por::: moi le plus beau

ternain auquel je pouvais espéner I lraccueil pnofondément attinant des habi-

tantso cont::ibua poun moi à nendne cette contr.ée inoubliable. Crest avec un

enthousiasrne constant que je fis cette étude.

A tdgsue de ce travai l , je t iens à adnesser l fexpnession de ma

tnès sincène et nespectueuse gratitude à tous ceux qui de pnès ou le loin mlont

appo::té une aide tant maténielle que mo:rale.

A M. Ie Pnofesser::r LELUBRE qui mta faj.t l-rhonneu:: draccepten ia

pnésidence du jury. Jraimenais dire combien j 'a i appnécié son sens humain,

son calme et sa pondénation mfont été dtun g::and secours. Qutil trcuve ici

l texpnession de tout mon respect.

A I'4. BARUSSEAU, Maîtne-Assistant, pour le dévouement constant quril

mra accordéo dès mon a:rnivée au labonatoi:re. II mra conseillé et eneounag6 tout

au long de mes nechenches et ctest grâee à son esp::it de ninutie que jtai pu

néalisen eette thèse. Je Ie remencie vivement.

A Mme le Professeun DUBOUL-RAZAVET qui a bien voulu mfaccueillir

dans son laboratoire pour me confier. ce sujet; Elle mea perrnis de mtinitien à

1a vie de cher:cheur:s dans un domaine passionnant et attinant : la Sédimentolo€tie

Manine. Qutelle trouve ici toute ma profonde r"econnaissance.

A FI. HENRY, fngénieur en chef du Service Manitime de la Direction

Dépanternentale de ltEquipement dc Charente-Manitimee pour Itaide technologique

et mat6r iel le considénable quri l mra toujouns apporté dans l t I l -e de Ré. Son

d6vouement et son efficaeité ont toLrjours été pour moi drun g:rand seeours.

Qutil- neçoive ici L'expnession Ce toute ma gratitude.

Page 5: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

A M. le Professeur MIROUZE, pour son sens eonstant de lrexactitude

scient i f ique et de Ia pnécision dans la dialect ique quri l a tentS de mtinculquen

au courls du D.E.A. Je 1îen nemencie vivement et at tend avec intérêt toutes ses

cnit iques.

Je tiens à nernercier tout par"ticulièrenent 11. COURTOIS de la section

dfappl icat ion des nadioéléments I par son aide et ses consei ls i l mra permis

de mene:: à bien ce travai l" Que tout le per,sonnel Ce Ia S.A"R. reçoive aussi

mes remerciements ; en panticulie:: I'll'1. JEAI'INEAU et SAUZAY pour leun ccllabo::a-

tion scientifique et MM. JOUBERT, I,IASSIIIS et T/rI,TGUY prour I'aide qutils m'ont

appontée dans la n6alisation technique et expénimentale.

Que M. le Professeun MESTRES trouve ici tcute ma reconnaissance

poun lfinténêt et ltenthousiasme quril- a apporté à mon t::avail durant les

diffénents stages dans son laboratoir:e. Je lren reme::cie vivernent et lui expnime

ainsi qutà tous les membnes de son équipe, toutc ma grat i tude.

Parrni les nornbr.euses pensonnes qui mtont été drun g::and secours

scient i f ique et teehnique, j " r taunai garde dromett : :e :

M. et fle. THOMMERËT du Cent::e Scientifique de Monacc qui ont accepté

d?effectuen quelques Catations absolues indispensables à l-a r.econstitution

paIéogéographique' du Fien d.rArs.

M. DRIAU du P<-r::t Autonome de La Pallice qui mta fourni les marégrammes

et m!a fai t bénéf ic ien de la vedette "Trai t-dtUnionft"

M. PASSANI et M. LEBRISHOUAL du Service Maritime des Ponts & Chaussées

qui ont mis a ma disposition avec bienveillance et efficaeité, divans moyens

Iogistiques : batcaux et ponton de forage.

Mes nemenciements vont aussi à tous les équipages tles bateaux qui ont contr:ibué

pour une gnande part à la réussite de mes missions.

M. MONTAGNE de la Subdivision des Ponts & Chaussées drAns-en-Ré por::r

son aide inoubliablc et son accueil- toujours sans n6senve. .le nfoublierai pas

ici tout le pensonnel et en panticulier ceux qui se sont toujouns sacnifiés

pou:r mraider dans les momert,s difficiles tels MM. VERD)I{ et MALARD. Jè se::ai

totj )urs nedevable à Albent TUCAS dont le dévouement extrême me le fit eonsi-

déner conme un pène.

A touso je J-eun expnime ma pnofonde gr.atitude.

Page 6: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

Jrai contracté une dette lmportante auprès de tous les obscurs qu!.

par leur ténacité; leur dévouemènt ont conLribué à la réalisatLon de cet

ouvrage souvent dans des conditions difficlles en mrapportant leur souttren

ét leur amitié ; en particulier à MM. AGUADO, AGUIIô, l{ell-e BORDENATZE,

me ctrrET, M. cAttlÛET, lme DELLA RI\/Ar MM. DE RENEVILLE, ETIERIAUDi lme FONS,

MM. C'ADEL, GARCON' I,E BOULICATIT, }{AR,JOI,ET, IIe].le MAUFRAIT, MT'!. PATrc, SERRA-

RAVEIilTOS, l,telles SIIIONNEAU, VILE.

ta réalisation de ce présent volunne a été possibLe grâce à :

l{nes COSTEJA, LtrcHAIRE et BOUreINE pour la dactylographie,

M. CÂRBOÀINE pour la réalisation des dessins et fj.gures,

Le Service de ouplLcation du Centre Universitaire de perpLgnan pour

lfLmpression et Ia reliure de ce mémoire.

Je suis heureux de leur témoigner lcL na gratLtude.

Crest avec émotion que je dédie ce travail à na femme ; je nroublierat

janais sa participation morale et rnatérielle tout au Long de cette épreuve.

Page 7: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
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Il\ITRODUCTION

I. PARTIE : LES

INTRODUCTION

INTRODUCTION

Serl,lMA I RE

F,-{.CTEURS DE L' ENV IRO|ïNEHTNT

CHAPITRE I - CARACTTRTS MORPHOSTRUCTUI?AUX

Page

J

7

9

I - LES PRINCIPAUX TRAITS DE LA

II - LA MORPHOSTRUCTURE RtcI0N,qLE

GËOGRAPHIE I?.TG ION/\LE

II " 1 . I,E SOCLE ITERCYNIEN DU MASSIF ARIIORICAIN

I I .1 .1 . S t ruc ture géo loç ique de l r l le

: Ies ga-

érup t i f s . . .

I I .1 .3 . Conc lus ion

I"t"z. LE JUR\SSIQI]E DE

I L . 2 " 1 . L e L i a s

LIILE DE RE ET DU SUD DE LA VENDEE

f .T "2 .2 . Le Dogger

ï I .2 .3 . Le Maln

f i . .2 .4 . Conc lus ion .

II.3 " LE QUATERIIAIRE "

I I .3.1. Le Quaternaire terrestre

11

15

15

t9

t9

2 t

2T

II.1.2. Constitution des stocks sédimentaires

lets et cailloutis métanorphiques et

15

t7

19

22

25

25

I I . 3 . 1 . 1 . L e T y r r h é n i e n T e t I I 2 5

I I .3 . 1 .2 " Le Wr i : rn dans I ' I Ie de Ré 27

I I . 3 . 1 . 3 " L r I l e d e R é a u F l a n d r i e n 2 8

Page 9: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 -

a) La tourbe

b) Les pélites du narais

c) Les dunes dunkerquiennes

d) Les plages suréIevées .

I I .3.1. Le Çuaternaire marin

I I .3 .2 .1 . Les nappes séd imenta i res .

a) Déf ini t ion " " .

b) Chronologie de mise en place

II"3.2.2. népart i t ion des nappes arrx abords de

l r I l e d e n é " . " . " .

Les pélites du Pertuis Breton

Les sables fins

Le recouvrment meuble des couloirs dralimen-

tation du Pertuis Breton

II.4" CONCLUSION

ITI - !ffRPHOLOGIE DU DO}4AINE EITTUDE

III.1" CONDTTIONS DE REALISATION DES CARTES BATITYMETRIQUES

rII.2. ELEÀ,IENTS OROGRAPHTQUES REM.SRQUABLES .

111.2.1" La Fosse de Chevarache et le Seuil Vendéo-

rétais

TTt.2.2. La Falaise tectonique du Lizay et le couloir

dralimentation côtier

I I I .2 .3 . L res t ran e t le l i tÈora l

I I I .3 . CONCLUSION.

CHAPITRE 2 . CONDITIONS HYDRODYNAMIQUTS ACTUËI-LES

INTRODUCTION.!

I - LIS MAREES

r.1. Datgst tr,rAmÀNtIQuE .

I.2. DANS tE PERTUIS BRETON

Page

282B

28

29

30

30

30

30

a)

b)

c )

31

31

31

4 L

A '

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43

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< z L

35

34

34

37

37

3B

I I - LES VINTS

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I I I -

I I . 1 .

L L . 1 .

ACTION

I I I . 1 .

T . T T . 2 .

. =3 -

REGIME DEs VEI.ITS

INFLUENCE DES VEI\TTS ST]F. LA DYNP.}ITQUE LITEORAIE

f i . .2 .1 . Eros ion éo l ienn€ . . .

I I .2 .2 . Fornat ion Ce la hou le

Page

44

45

A Ê

. 4 1

4 7

49

49

5 1

5 1

5 2

5 3

5 3

56

DES HOULES ET

LES COURANTS

DES COURTiNTS

DE MAREE

LES HOULES . . .

I IT..2.1. Plan de vagues

II I .2"2. ect ion de la hcule sur la côte et l ravant-côte.

T ,T I .2 .2" I " Cou lo i r d ra l imenta t ion du L izay " . . .

I , r I .2.2"2" Act ion de Ia houle sur les estrans

iJ1.ir .2.2.3" Courants provoclués par Les vents de

terre

IV - CONCLUSION

cof{cLUS1011 lere PARTIT

II' PAitTIt : REPARTITION DES StDIMEI,|TSNO|iD-OUESI DE L'ILE DH i, iE

POST.GLACIAIRES SUR LA COTT

INTRODUCTIOI-,I

CHAPITRT I " L,-1

IruT!]ODLICTION

I - L 'ESTI iAN

CONCHE DES BALEINTS

59

6 t

67

67

6B

I"1" PRESEMTATION DU

I.2" LES SABLES FINS

STTE

r.3. LES SABLES MOYENS (À)

r.4. LES SABLES MOYENS (B)

I " 5. LES SABI.,ES GROSSIEFS

6B

77

7 t

7 t

72I .6 . CONCLUSION

(G)

Page 11: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 4 -

I I - L,AVANT.CôTE

II.1. PRESENTATION DU SITE "

TI.2" DISTRIBUTION DES NAPPES SEDI}MNTAIRES .

I I .2.1. Le rebord de la Fosse de Chevarache .

!J.2.2. Le secteur de l rarrête rocheuse

I I I - CONCLUSION . . .

CFT\PITRE 2 - LA BORDURT SUD DU PERTUIS BRTTON

INTRODUCTION

I - LT COULOIII DI. ' LIZAY

I. 1 . PRESE}TTATION DU SITE

I.2.'REPARTITIOI.T DES CT,ASSES MODAI,ES ...

I I . LE PLATEAU DE LOIX . .

II.1. PRESENTATION DU SITE "

II"2" DISTRIBUTION DES NAPPES SEDIT{ENTAIRES

TL.2.1. Distr ibut ion des nappes (F) et (A)

T' I .2.2. Distr ibut ion des sablcs stoyens (E) et grossiers

(G)

II"3" REPARTITION VERTICATE DES SEDIMEITTS SUR LB BANC DU BU"-

CIIERON

I I .3 .1 . E tude de SARS 39 . .

I I .3 .2. Etude de SAF.S 44

I I I . CONCLUSION

CHAPITRE 3 - LE FITR D'ARS

IilITRODUCTION

I - REPARTITTOT\I

F IER D 'A ' iS

HORIZONTALE DES MODIS GIII.'.{ULOFÎETRIQUTS DAilIS I-E

I"1. PRESEMTATION DU SITE

I.2. LES SABLES MOYENS (B)

I"3. LBS SABLES MOYENS TA)

Page

72

t z

t )

7 5

7 5

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7 9

7 9

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80

80

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BO

8 5

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9 2

97

9 7

98

98

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101

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- 5 -

T.4. LES SABLES FINS (T)

I . 4 . 1 . L e s s a b l e s f i n s ( r I I )

L .4 .2 . r ,és sab l -es f ins (F I )

Page

101

101

r02

Lo2I .5 . LES PELITES

I.6. IIEPARTITION

r.7. coNcl,usroN

DES CARBONATES .. 1c3

103

II . RTF'ANTITION VTIiTICALE DIS SEDIFîEI|TS DANS LE FIEçI D'ARS

rr.1. ETUDE 3E QUET,QUES TYPSS DE MTLTSU

T I . 1 . 1 . L e q r o s s a b l e " . "

I I .1 .2 . Les chenaux de marée

I I .1 .3 . Les p la teaux vaseux . . -

II. 1 .,tr. Les marais perdus

II .1.5. La dune de Ia Conche des Baleines

I I . 1 . 6 . C o n c l u s i o n " " "

III - CALCUL ÛES VITESSES DE SEDIMEI{TIT.TIOI{

Irr.1. RECHERCHE DU CARBONE ORC'ANIçUE

I t 1 ' l )

rrr.2. CALCUL DU AAPPORT C'''/C'o - DATATTON AFSOLUE

IIT.3. CONCLUSION "

IV - COI{CLUSTOH I I ' PAi lTIE . . .

I I I ' PI{RTIE : LA

INTRODUCT ION

DYTiAptIQUE SEDII4ENTAIRE

CHAP iTiiE I - ETUDT DES PHENOMET'IES BREFS

INTRODUCTION .

I . TSSAI POFICTUËL DE DEPLACEï{TNT SEDIMET'ITAiRE PAR IHT"'IERSION DT

T.T..2. COUFES OUEST-EST

rr.3. couPEs NoED-stD 110

rr.,4. coNc1usrot{ 115

104

104

104

105

106

L07

108

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1 1 5

1 1 5

7t6

t2c

124

125

1 2 7

1 3 1

1 3 1

TR|TCEU!?S LUMITIESCENTS t32

Page 13: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-6 -

I . 1 . B U T D E L I E T U D E . . . . .

I.2. RESULTATS ET DISCUSSIONS

T.2 .L . A l r es t de l r ép i 4 , au l i eu -d i t " La so l i t t t c l eo '

r . .2.2. Lieu-di t ' r l .e Peu Boui l lat"

Page

ts^2

t32

139

139

I .2.3. Aux Lieux-di ts "Descente Rivière' l

T .2 .4 . La P lage de La toge e t l fAnse du

et "Le Lizay*

Fourneau

140

1 4 5

L45I.3. CONCLUSION

II . ETUDI DIS FIGURES STDII4ENTATIïËS

I I .1 . BUT DE LIEIUDE

T1.2. ETUDE DES RIDES

I I . 2 . 1 . D a n c d u B û c h e r o n . . . a . . .

I I . 2 . 2 . L e s e s t r a n s

II .2.3. Le couloir dral imentat ion du Lizay

146

t46

t47

1,47

t47

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148

1 5 3

t51'

1 5 5

1 5 5

156

156

1 5 5

r63

t64

\ I . 2 . 4 . C o n c l u s i o n . . . " "

II.3" ETUDE DES CROTSSAIMS DE PLAGE

I I I - CONCLUSIOI. I

CHAPITiiE 2 : ETUDT DES PHENOMEI'iES Sl\IS0r"lNIEF.S

ÏNTIîODUCTIOIi

I . EVALUATTÙI$ DES TRANSITS PÂIi L'I}tr4TIISIOI{ DË TRi\CTI,IRS RADIÛACITIFS

I . 1 . B U T D E L I E T U D E . . .

I.2. SItrES DES I${ERSIONS . " "

I.3. IMMERSIONS

T.4" RESULTATS ET DISCUSSIONS

I.4.1. Ranc du ûtcheron : expérience préIininaire (Pl)

du 7 au t6 mars !972

T..4.2. Banc clu Bûcheron : expérience (P2) dfoctobre L972 . 168

I .4 .2 .1 . Dérou lenent de I 'expér ience . - - . 168

f . .4 .2 .2 . D iscuss ion . 177

a) En flot

b) En jusant t77

Page 14: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

r .4 .2 .3 .

Plage du

1 . 4 . 3 . 1 .

r .4 .3 .2 .

- 7 '

Conclusion

Lizay (P3)

Page

t79

t79

179

195

195

196

198

199

198

2o.3

203

2Ll

2tt

r .4 .3 .

Description des réseaux drlsochocs

Vitesse moyenne de la dispersion du

sédiment

I . 4 . 3 " 3 . E i l a n d e s t a u x d e c o m p t a g ê . . . . . . , , . . . . . . .

I .4 .3 .4 . Déb i ts de char r iaqe

I . 4 . 3 . 5 . C o n c l u s i o n

I.4.4. La Conche des Baleines (p4)

I . 4 . 4 . 1 . L e r é s e a u d ' i s o c h o c s . . .

I .4 .4 .2 . B iLan des taux de conptage . . .

T . 4 . 4 . 3 . C o n c l u s i o n .

I I - EVOLUTION DES'PROFILS DE I}LAGE

I I .1 . BTIT DE LIETUDE

T.1.2. REALISATION DES PROFILS 2TT

II.3. LA COIJ\IER:rURE DE SEPTEMDRE 1971 211

II.3.1. La zone comprise enlre l-a "Pyranideil et Irépi 4 . 2L2

I I .3 .2 . La zone de t rans i t ion . . . 272

II .3.3. La pointe du Lizay 2t3

II.3.4. Les plages de dépôt du Gros ilonc et de La Loge .. 2I3

I I .3 .5 . Conc lus ion . 2 t4

II.4. E\TOLUTION, AU COITRS DU TEMPS, DE LA CONCHE DES BALEINES . 2t4

II .4.1. Zones à forte énergie de houie

IX.4.2. Zones à moyenne énergie de Ia houle 2t4

I I .4 .3 . Conc lusLon . 2 I4

I I I - CONCLUSION 217

CHAPITRE 3 : ETUDE DES PHENOFIENTS ANNUELS ET SEDULAIRES ET RECONSTI-TION PALEOGEOGRAPHIQUT DU DOMAINE DIETUDT .. . . . 221,

22tINTRODUCTIOl'I

Page 15: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-B -

I . ETTY]E .U.J BAFIC DlJ BUCI-IERffI :D,APRES P}.{OTOGRA|:'HIES .AEI]IENilIES, OO' 227

II - B/OLUI-TO$I DU II{ORD-OUEST NE L,ILE DE RE N,APRES LES CARTESA h , I C I E Ï S N E S ' ! ! ! | | ! | | | ! r r | ! | ! r . r | | r ! n . ! ! I 0 c 0 i r ! r ! r ! | ! r | | ! | r | | ! | 0 r 0 2 2 2

ETTY]E

Ï I I - RçCOf r {ST IT I " IT ION PALEOGEOGPÂPI { IAUE DË L " iLË DE RE, . , I I I ! , I t !OÛO 222

rrr. 1. ESQUISSE PALEO@OGRpPHIQIJE. 225

226ITI.2. NOTIION DE NAPPES SEDIMENTAIRES.

tTL.2.1. Rappel des hypothèses de travai l . . . 226

î.T.I .2.2. ReLat ion entre les divers ensenob1es.. . 227

r v - C 0 N C L U S I O F ' j D E t  I I I . l A R f l E o , , . ! 0 0 0 8 ! ! 0 ' ! r ! r ! r i r ! r . r ! r ' r r r ù 0 o 2 2 9

c o N C L t J S I 0 r - t G E h I E R A L S T ! ! ! | | r r r | | | ! r I r r r | | r r . 0 0 ! r 0 | ! ! ! r r r r I r ! | ! | r | | r r r û 0 ! o 2 3 3

Page 16: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

I -

I I -

Ï I I -

, I V .

v-"

VII -

VI I I -

X I I I -

xrv -

) f f -

XVI -

XVII -

xvïrr -

xrx -

xx-

I X

xXII

LISTE DES TABLEAUX

Corrélation entre les horizons continentaux et insulaires du

jurassique charantais. .

Références adoptées.. . .

Le Quaternaire sur la côte atlantique française

Fetch ma:<irnum des vents de terre.

Incidence des différentes houles sur la c6te Nord-ouest de

l r r1e de r té .

Datation absolue des échantillons de coquilles sédinoentaires

F i e r d r A r s " o . o j o o

calcul de vitesses de sédiæentatiôn dans les éIéments grossiers

du F ie r d 'Ars .

Vitesse de sédimentatLon dans Ie Fier.

Classi f icat ion des mouvements cycl iE:es dEaprès leur période.."

Indice de disslnnétrie des croissants résiduels à la conche des

Baleines.

Site d'insnersion des traceurs radioactifs.

Conditions méÈéorologiques aux immersions.

Conditions météorologiqr:es durant I'expérience du 7 au 16 mars

1 9 7 2 . o i r o r

Calcu l du dé fau t d rac t iv i té au po in t P2. . . : . .

Valeur de Ia surface moyenne pondérée entre Les activitées So et

5OO OO cps" au cours des di f férentes détectLons.. . .

Position successive du centre de gravité.

Bilan des taux de comptage au point P3" ".

B i l a n d r a c È i v i t é a u p o i n t P 4 . . ; . . . . . .

page

23a Â

26

46

5 1

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164

177

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19s

196

203

Page 17: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

LISTE DËS FIG!JF,ES

Le Golfe de Gascogne ..

Le littoral vendéo-charentais

Cadre général

Cadre géologique général

Répartition des galets exotiques de Ia côte charentaise ...

Carte géologique de lrOuest de l t Ï le de Ré . .

Répartition des pélites et des sablons

Répartition des nappes de sables fins et molens

Carte bathymétrique du NW de lrIle de Ré

Evolution du profil bathlzmétrique

Direction et vitesse des courants de marée dans le Fertuis

Breton et le Pertuis dtAnt ioche ". .

Courbes de marées relevées au marégraphe de La Palice

R é ç 1 i n r e d e s v e n t s " " " . . . . "

Mesures de courant â Ia Bouée du Bricheron ..

Plans de vagues draprès CIIAI'IVEAU

Ilistograrnme cumulé des modes granulornétriques

Schéura de Ia répartition des nappes sédinentaires sur Ia

Conche des Baleines .

L e s n a p p e s s é d i m e n t a i r e s s u r l a C o n c h e d e s B a 1 e i n e s .

Carte des positions des préIèvements

Carte des Isodensités du mod.e granutronétrique F ". "

Carte des Isodensités du mode granulométrique A ". "

Carte d.es fsodensités du mode granulométrique B " " "

Carte des Isodensités du modc granulonétrique G . " "

Schéma interprétatif Elobal de rnigration des sables sur Ie

Banc du Bûcheron

Page

Fig . t

- 2

- 3

- 4

- 5

- 6

â

- 8

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- 1 0

- 1 1

- 1 2

- 1 3

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23b is

Page 18: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

! ' rg " zJ

- 26

-27

-28

-29

-30

- 31-32

-33

-2 -

Courbes granulométriques

Répartition des sédiments clans Ie Fier, drArs

Coupes litfrologiques III-E du Fier drArs

Coupes littrologiques N*S du Ïlier drArs o.. o ô

RépartiEion verticale du carbone orqanique dans le Fier

d f Ars

Chrornatogramne de P"C"B

Page

95

9 9

1 1 1

I I J

117

t2 t

I 2 t

133

I * 1 3

Schémas des concentrations en

Sites drimmersion rles traceurs

Cartes dr isodensité des grainsstation

P " C . 8 .

luminescents

Iu:ninescentsla Solitude

Baleines

39 - Si tes dr immersion des treceurs radioaet i fs". "

40 - Courbesr Çrânulc'nétriques des traceurs radioactifs" " "

41 - Relevés nnétéoroloçl iques A) E'ér icde du 5 au 14 oct " 19i2"".

B) Période d.u L2 oct. au

B n o v . 1 9 7 2 .

34 - Cartes driscdensité des grains lurninescents :stition Ie Feu Bouillat 13e

35 - Car tes d ' i sodens i té des gra ins h : rn inescents : Le L izay " . . . !4 t

36 - Cartes d'isodensité des grains l-ininescents :

a) La plage de la Loge" 144

b ) L ' A n s e d u F o u r n e a u . . . . " " " . " . ; . L 4 4

37 - Evolution des croissants résiCuels sur la Conche des

Baleines, 15O

38 - Evoluti-on des croissants résiduels sur la Conche des

t s2

r57

t57

159

1s94 A 'C) Période du 9 nov. au 28 nov. 72

D) Période du 9 nov" t972 au

9 janv ie r L973" 162

42 - Carte bathlnmétrique clu Banc du Bûcheron... 165

43 - Détec^tion sur l.e Banc du Bûcheron - Point pl. . . 169

44 : Détection sur le Banc du Btcheron - Point P2.,. t7t

45 - Le Banc du Bûcireron I73

46 - Varj-ation Au }I$C-$OO OO en fonetion cle Sç" L1.s47 - Diaqre,mne dractiviié rârune carotte. 175

48 - Carte bathvmétrique de la l 'ointe du Lizay. 181

49 - Fointe du Li-zay, lnint P3 - détection du O4-tO-72 183

50 - Fointe du Lizay, Point P3 * d.étection du Lt-tO-7z 1e5

5!. - f! rr rr r' - d.étection du OB-LI*72 tB7

52 - f t rr 'e :r - . détect ion du 28-t t-72 189

53 - rr r I r? ! i - détcct ion du O9-o1-73 Lgt

Page 19: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

Page

54 - Pointe du LLzay 194

55 - Rotat ion des axes de transport oe Ia tâche radioact ive.. . . . 197

56 - Carte bat*ryrnétrique de la Conche des Baleines.. 199

57 - Conche des Baleines - Point P4"". . 2Ol

59 - Position des profits de plage 2O5

59 - Profils toçrographiques transversal de Ia PJ-aqe de la -Con-.l

che des Baleines 2A7

6 . U . - r | '" des plaçtes de la Conche

des Baleines.. 2Og

61 - Evolution des profils de plaçle 2I5

62 - Evolution du Banc du Bûcheron draprès photographies aérien-

nes . . 22o

63 - Evolution du Nord-Ouest de I'Ile de Rd 223"

Page 20: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

FLAN DE L'A$INËXE I * I4ÉT}"IODOLOGIE

Page

I - AI ' IALYSE SEDII ITI{TOLOGIQUE ". . 3

I.1. CONDITTONS DE PRELEVEMENT 3

I .1.1. Nature et s i tuat ion des crélèvements ,

I . 1 " 1 . 1 . A t e r r e

a) Echantillonnage du littoral

b) Carottages dans le Fier d'Ars

I . 1 " 1 . 2 . E n m e r " " " " " : " : " . "

I" t .2. Modal i tés des prélèvements

T . t . 2 " 1 . D r a g a g e s e n m e r "

T.t .2"2. Carottaqes dans le Fier d 'Ars et sur le

Banc du Btcheron

a) A pied sec

b) A partir drun ponton . "

I"2. ETUDE DES SEDIMENTS

I"2 . t . Séd imento log ie

I .2 . t .1 . Pré- t ra i tement des caro t tes .

a) Radiographie aux rayons x .. .. " " " " "

b) Banc de gamma-densimétrie

c) Ouverture des carottes

1"2.I .2" Analyse préI iminaire des échant i l - lons

a) Déternination de Ia composition globale

du sédinent. "

b) Déterrnination du porrrcentage de Ia fraction

carbonatée . . .

3

3

4

4

A

4j

5

5

5

5

6

6

Page 21: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

Paqe

T..2"1.3. Etude de la fract ion organogène : datat ion

au c14

I.2.1" 4. Analyse granulométr io;ue

I .2 .2" Dosage du carbone orqan igue . . .

II . I"II5T IN OIUV|iE DES TRACEURS LUFXTI.{ESCEruTS

I I . 1 . CHOTX DU TRACEUR . " "

IT.2. DEFINIÎION DE LA BASE .

1 L . 2 . 1 . A t e r r e . " "

T 1 . 2 " 2 " E n m e r .

II.3. METIIODE DE PRELEVE}{ENT A TERRE ô.!..

I

I

x

1 0

1 0

1 0

1 3

1 3

1 3

1 3

I I . 3 . 1 . L e r e p é r a g e

I I . 3 . 2 . L r é c h a n t i l l o

I I . 3 . 3 . D é t e c t i o n " "

nneur

I I .3 .4 . Dépou i l lement

II.4. METHODE DE PREIUVE!4ENT EN MNR

TT. .4"1 . Le repérage

II .4 " 2. Le prélèvernent " "

IT.( t .3. La détect lon

III - riIISE EA{ OEUVRE DES TRACEURS IiADICIACTIFS

III" 1. TRF,CEUR UÎÎLTSE

ITJ .? . I I l u " tERSIO l { . . . . " . . .

III.3. ENSEI.BLE DES DETECTIONS . " .

I I I .3 .1 . Détec t ion sur le Bat rc

I I I .3 .2 . Détec t ion en mer "

III.4. METHODOLOGIE DE DETECTION "

III.5. DEPOUILI,EMEMI DES INFORMATIONS "

1 3

1 3

t 4

t 4

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1B

LB

Page 22: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

r r r .5 . 1 .

r r r .5 .2 .

r r r .5 .3 .

r r r . 5 .4 .

IV - REALISATION DES PI?OFILS DE ']LAûE

Tableau 1 eatactéristiques des émetÈeurs

II Composition chimique des verres

Tracé des courbes isochocs

Diagranme de transport "

I IL5 "2 . t " Mode opéra to i re

fI I .5 "2"2" Présentat ion des diaqrammes de trans-

h^r'l-

I I I .5 "2 .3 . Déterminat ion de résu l ta ts ch i f f rés . .

a) Longueurs parcourues et vitesses

moyennes de transport "b) Bilan des taux de comptage et

épaisseur de transport "

Débit de charriage .

Calculs de paramètres particuliers

I I I .5.4.1" Calcul de la surface noyenne pondérée

I I I . 5 . 4 " 2 . C a l c u l d e l t e f f e t d e s e u i l

I I I " 5 . 4 . 3 " C a l c u 1 d u c e n t r e d e ç r a v i t é " " " .

Page

2 t

22

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2L

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21

rad ioac t i f s . . .

radioact i fs.

Figures Annexe

r Maille de prérèvenent des expériences de traceurs luni-

néscents sur les estrans.

fI Balisage du périmètre d'expérience au large.

T I I E . P . I

IV Système dr inrnersion. . .

V Appareillage électronicrue..

VI Courbes de décroissance.

VII Effet de seui l .

V I I I Cent re de grav i té . . . .

Page 23: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

I

Pi_Ê.r{ L'AN;{EXE Iï For{i{ulgs IIoDALES

Plage cle l-a conche des Baleines. .

Plage de la Pointe du LiraY.

Dragage I le de Ré" " .

Dragage Ars..

Dragage Perthuis Breton.

Carotte SAI?.S 03' r s A R s O 4 " . "rrrt sARs ()5

u' s;rRS 06 " " "

" s A R s o 7 . . .

" SARS 08. " .o ' SARS 09. . .

" s A . R s 1 1 . . "n ' S A R S 1 5 " . "'o SARS 16. " .o' sARs 2a" " "

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Page 24: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

ANNEXE I I I . PLA}JCHTS

Dynamique de la classe sédimentaire? !

(F )

(A)

(B )

(c)

Photo 1 - appareil d'imrnersion de sédinents sur Estran.

Photo 2 - appareil util isé pour la <létection sur le banc.

SAR.S 03i l ^ ,

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Page 26: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

INTRODUCTION

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Page 28: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-3 -

rNTRoDucrroN eÉruÉnnlE

En bordure C.u Golfe de Gascogne, dans Ia réqion de Charehte-Foitou'

ItlLe de Ré est sujette actuellement, conme tout le rivage atlantique, à un re-

nodèlqnent profond de ses estrans du fait des fluctuations d.u niveau nnarin :

- sa partie occidentaler Ia Conche ti.es BaLeines, subit une forte é:o-

sion se traduisant par un regul de 1 m par an du cordon dunaire,

- son rivage nord, au large des falaises du Lizay, est le siège d.'un

important transit de natériaux variés çfui enpruntent un étroit cou-

Ioir de I km à oeine entre Ia Foss.e, de Chevarache et Ia côte,

- dans les secteurs internes se,,développe une sédimentation hétéroné-

trique. Elle est caractérisée par Ia fomation d'une flèche sableu-

se de plus de trois kl-lomètres de longrueur : le Banc du 8ûcheron qui

en staccroissant, se rapproche Ce la côte de loix et. obstrrue I'en-

trée drun marais ostréi.eille : Ie Fier drArs. Ce wadden subit simul-,

t€inément, un colmatage' sableux important

Notre propos est de définir la noCalité de cette évolution afin de

connaitre le devenir du rnarais ostréico1e et plus précisément du port d'Ars-en-

Ré situé sur Ie flanc sud de cette "vasière".

Les processus de transits sédimentaires sont analysés en tenant

compte de I'importance relative de chaque agent dynamique aussi bien dans l'es-

pace que dans le temps. Nous différencierons les mouvements spcntanés à carac-

tère spectacul.aire, sans grande influence sur le cadre général, des 6volutions

à long terme, souvent discrètes qui raettent cependant en mouvement toute la-

masse sédimentaire.

Page 29: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-4 -

Afin de cerner chague problème nous prôposons dradcpter le plan

suivant, :

La premlère partie est consacrée aux facteurs de I'environnement.

ltrous exanl-nercns successivement J-a géographie et Ia géologie de la région afin

de dégaqer l' importance des apports de la roche-rnère au stock séditnentaire,

puis La morphologie pour cr:nnaître lrinfluence Cu socle insulaire sur les tran-

sits. Enfin nous ferons état des données climatologigues et hydrodynamiques du

rlil ieu car el-les conditionnent tous les mouvenoents sédimentaires actuels.

La seconde partie traite eles dépôts post-glaciaires du littoral ré-

tais. Ltanalyse de ces accrlnulaticns nécessite la différenciation des nappes

sédimentaires dans le secteur doétude ; puis leur réËrartition et importance

respectives sont mises en évidence sur les quatre celluLes norphosédimentaires

individualisées :

la Conche des Baleines, .:

l-e couLoir d'alirnentation du Lizay,

le Plateau de Loix,

Ie Fier daArs (des vitesses Ce sédinentation sont calculées

dans ce dernier).

Le problème d.es relations entr* ces entités sera abordé da-ns la iroi-

s l"ème partie. Ncus envisagerôns successivernent les différents nhénomènes qui en-

trent en jeu et leur noyen dtétude" Les l-imites de validité de chactrne de ces

mé.thodes de mênne que leur champ d'application feront 1'objet dnune discussicn

après chaque estlmation quantitative dans i'altnexe I consacrée à la néthodolo-

gie. Ainsi nous pourrons envisager, après avcir calculé la masse sédimentaire

en mouvement, lrévolution patéogéographigue de la côte norC-ouest de lfÏle de

Ré. En conclusion, nous établirons Les Erands traits des raodifications futures

et probables de ce secteur littoral"

Page 30: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

PREMIEREPARTIE

Les facteurs de l'environnement .

Page 31: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 32: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

INTRODUCTION

La première partie de ce mémoire est consacrée à la description

des facteurs qui défi i, issent. i- 'environnement d.u l ittoral, au Nord-Ouest de

1 ' ï 1e de Ré (Cha ren te -Mar i t ime ) ( f r g . L ec 2 ) "

En ef fet , ia s t ruccure géologique et la l i tho logie des for-

mat ions de l - ' i le et des fonds ad3acenLs, in terv ienneni sur la morphologie et

la nature des matériaux meubies. De plusr le régi-me clinatique et la marée

déterminent des phénomènes éol-iens et hydrodynami-ques dont l-a connaissance

est essentrei-le pour interpréter les mécani-smes sédimentaires de la région

consi.dérée "

L'interaction de ces agents conditionne 1e bilan des apports

et des départs de matér iaux sous l 'e f fe t des t ransi ts ; les modal i tés du

cheminement des sédiments aboutissent f inalement à :

une érosion,

un équiJ-ibre, statique ou dynamique, des plages,

une accumulation"

L 'éros ion du cordon dunaire de la Conche des Bale ines, l 'équi -

l ibre de 1a côte du LLzay, 1a progression du Banc du Bûcheron et 1e col-mata-

ge d 'une baie, le F ier drArs, i l lust rent ces d i f férents types d 'évolut ions

dans notre domaine de recherche.

Nous analyserons successivement :

- la morphostructure régionai-e (chapitre 1) o

- les act ions dynamiques qui s 'y exercent (chapi t re 2) "

Tous, sont des facteurs déterminant 1 'évolut ion de cet te région"

Page 33: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

. 'irdrtPY"a

' r . Lcs G lénons \ - i o f O\ - , - - - - : M o r b i h o n

Vendée

fsa"à-ruÈE=Ë

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f ig . l LE GOLFE DE GASCOGNE

Page 34: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

.CHAPITRE I -

CARACTERES TX]RPHOSTRUCTUMT.D(

SOMMAIRE - L ' Î l -e de Ré est s i tuée entre i -e ivrassi f Armonicain, au Nord etle Bassin Aquitain, au Sud.

Sa mor-phologie r:eflète I I agencementbassin sédimentaine aquitain soumisene jeu des d is loca t ions hereynrennes.

Les formations quate::na1:res tendentcomplexes "

stnuctunal- de ia bordure dudepuis le Mésozoique au

à masque:: ces intenactions

La morphologie sernble étrortement subordonnée aux structures

géologiques au Nord de I ' I le de Ré.

' Les contours du. rivage et ies isobathes suiventr dans l'en-

sernble, Ies grandes orientatrons des accidents régionaux, toutes choses é9a-

les d'ailleurs et compte tenu de la lithologie d.es séries stratigraphrques"

Toutefois, le Quaternaire récent, discordant sur le subsÈratum, apporte une

morphologie résiduelle qui efface parÈiellement les caractères des formes

in i t ia les .

La géographie régionale s'intègre dans ce complexe morpho-

structural .

Page 35: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

60' i uo' Ioo' i so' !zo' l ro '

tES SABTES D,OIONNE

VENDEE

^ JARDv o I o N G E V T L L E

LUCONo

M A R A I S P O I I E V I N

L A T R A N C H Eo

A ROCHETIE

pointe du Pcrroy

I GS c u i I

Vendéo Rhé to i s

océan

Houl Eonc

atlantique

P E Q I ( J I S

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.o .4 N r tOe tê

fig.z LE LITTORAL

. VENDEO - CHARENTAIS90

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6PERTU I S

IO KM

3o' to'

D E M

,T)

Page 36: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- I I -

I . LES PRINCIPAUX TRAITS DE LA GEOGRAPHIE REGIONALE

Lt I le de né, s i tuée dans le GoÏ fe de Gascogne, a une posi t , ion pr iv i lég iée

par rapport au continent voisin. En effet, elle en est très procher moins de

deux k i lomètres la séparer t& I 'avanÈ-port de La Pat1 ice. Toutefo is , la profon-

deur des per tu is qui I 'entourent ( le Per tu is Breton au Nord et le Per tu is

d 'Ant , ioche au Sud), accroî t son iso lement .

Ces pertuis se rattachent au vaste plateau continental atlan-

tique qui s'étend de Ia Bretagne au Sud des Landes sur environ 70 OOO km2 et

se subdivise au niveau du placeau contlnental rochelais en trois unités dis-

t inctes :

- Les uyrités eæternes eonstLtuées par : 'La

marge eæterne, Le

gLaeis-plaine de Roehebonne ei La Gy,ande Vasiène, continuité des ensembles

sud-armoricaj-ns décrits par SAINT-REQUIER (au large de la baie d'Audrerne) t

VANNEY (à I 'embouchure de la Loi re) ' PrNor (err l re Lor ient et concarneau) et

H INSCHBERGER (en Mer d ' I r o i se ) ( f ag . 1 ) .

La zone de la Grande Vasière ne dépasse guère les hauts-fonds

du plateau de Rochebonne (situés à une trentaine de milles au Sud-Ouest des

Sables d 'Olonne). En ef fet , au Sud de cet obstac le nature l , au n iveau du 46"

de latitude nord, les masses sédimentaires de la marge externe et du glacis-

plaine de Rochebonne fusionnent.

. Les bombements des sew)Ls Vendëo-r'états' d'Antioehe et de

Maurm,tgson, formations littorales ennoyées dont I'axe est normal aux structures

rég iona les .

Ils ne peuvent être assimrlés à Ia dorsale interne Sud-armori-

caine, de direction hercynienne, gui est contj-nue entre les Glénans eÈ la

Vendée, mais disparaît au niveau de I ' I le de Noirmoutier ( f ig. X).

- Les dépressions internes' entités originales du Plateau con-

t inental rcchelais, const i tuées par les trois pertuis charentais : les Pertuis

Breton, drAnt ioche et de Maumusson.

Deux î les dél imi tent ces dépressions : l ' Î Ie de Ré et ce l le

d ' o l é r o n .

Dans ]a partie septentrionale de cette unité i-nterne, nous

nous soûtmes plus particulièrement attachés à reconnaÎtre les secteurs margi-

naux l i t toraux, le t i t tora l et l 'avant côte du Nord-Ouest de l r l le de Ré

( f i s . 3 ) .

Page 37: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

AKP

FOSSE OCCIDÉNTAtE DE

CADRE GENERAL

ECHELLE 1/..4O OOO

PTE DES BALEINE

CONCHE

f'êG,"o*'

F IER D 'ARS

BOU I I.t AT

MARTRAY

TOUR DES ISTATTES

IA SOT ITUDE

st mlnrri.r

Page 38: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 3 -

Débordant i-argement sur la troisième unitée, les limites du

domaine prospecté sont :

- au Nord, I ' isobathe de 20 m,

- à l rEst Ie haut- fond du Rocha'

- au Su$ r ' r r " de Ré ,- à lrOuestrle méridien du phare du Haut Banc du Nord'

Le périmètre fixé s'étend donc entre :

- L"45 e'E 1"38 de longitucle Ouestr

' 46" 10 et 46 L'i de ratiiude Nord.

Le territoire délimité s'appuie sur deux unités physiographi-

ques, Ie Pertuis Breton et 1 ' I le de Ré, que nous décrirons successivement.

Vest ige d'un ancienne bare s 'étendant de Longevj, l le (en

Vendée) à Coulon (Deux-Sèvres) r le Pertuis Breton forme un bras de mer d'une

longueur de 35 km. Sa largeur varie de 9 km au Nord du Lizay à 12 km au Nord

de St . Mar t in -de-Ré ( f ig . 2 e t 3 ) .

II Communique avec ltOcéan par deux ouvertures d'importance

inégale :

Seui l Vendéo - rrétais à I 'Ouest,

coureau de La Pallice au Sud-Est.

r,a pa*ic., o,." :.'::,':"Ï ;:'.::::':: ::r:::':::":i::"::":î:ï;,::"".-por t de La Pa l l iee ( f ig . 2 ) " Or ienÈée WNVù-ESE, e l le s 'a l longe sur 25 km;

sa largeur varie entre 6 km à I'aplomb de St. Martin et 2OO m au niveau du

Fort du Martray.

De nombreuses échancrures côtières lui impriment une fo:rme

tourmentée résultant de I'emprise marine, favorisée par la structure et Ia

l i thologie locale. L 'uni té de l ' î le est due au colmatage sableux récent de

bras de mer qui la séparaient en quatre îlots disLincts (les Îlots de Loix,

de Saint Mart in, d 'Ars et des Portes) -

Le Fler drArs reste le témoin de cette "mer intérieure" qui

s'ouvrait aux quatre points cardinaux. Aciuellement, seule la passe nord

subsiste ; toutefoisrel le est menacée par la progression d'une f lèche sableu-

se qui s'accroît rapl-dement et en obstrue I'entrée : Le Banc du Bûcheron"

- I e

- l e

Page 39: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig. a CADRE GEOLOGIQUE GENERAL

Page 40: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 5 -

I I . LA MORPHOSTRUCTURE REGIONALE

LrI le de Ré, s i tuée sur Ie f lanc nord du Bassin Aqui ta in, est const i tuê

par des formations mésozoï.ques et quaternaires. Elle subit dans sa morpholo-

g ie L ' in f luence tectonigue du socle armor j_cain sous- iacent .

I ] - ] - - LE SOCLE HERCYNÏEN DU MASSIF ARMORICAIN

Le socle hercyn*err Jv;e un rôIe drscrec qur s 'exprrme par deux

caraccères régronaux: 1a sLrucrc i re geoiogr-que de j - ' i ie eu ia format ion des

stocks sédrnenta i res repr is act .uei lement .

r r -1-1- STRUCTURES GE)L)GIqUËS DE L' ILE

Malgré une st rat rgraphie rat tachée à l rh is to i re du Bassin

Aquitain' I ' l le de Ré dépend éÈrorrement du substratum hercynien du Massif

Armoriçai-n. En effet, son orientacion est hercynienne et parfois anté-hercy-

n i e n n e ( f i g . 4 ) .

Deux d i rect ions pr incrpales de p l issement af fectent 1 ' î le

(TERS, L952) I eli-es appartiennenË aux grandes fanil-les structurales reconnues

sur le cont inent (V, IELSCH, 1903-1905; MATHIEU, 1938; ! {ATERI,OTT t94t i

BRILLANCEAU et NICOLAS, 1971) "

Ains i d is t ingue-t -on :

- une direction EW, anté-hercynienne, qui affecte localement le

massif ancien brj-ovérien sur lequel reposenÈ les terrains jurassiques ; elle

a déterminé i-e tracé d.es ondes syncJ-inales et anticlinales à la fors post-

jurassi.ques et anté-cénomaniennes par des rejeux tardifs.

- ule direction N!{-SE, d'âge hereyn5-enr eur- a dirigé j-e jeu de

nombreuses fail les tertiaires sur toute la bordure nord du Bassin Aquitain.

Ces jeux de fractures et de plissement sont responsabi-es de

Ia f o rma t i on de l t l l e de Ré-

Le croisement de deux axes anticlinaux provoque un bombement

qui donne naissance à la formation d'î les dans le Marars Poitevin (WATERLOT,

L94t) ; 1 ' îLe de Tr ia ize en est un exemple ( f ig . 4) . Paraj" lè lement on peut

supposer que la même disposition est à I 'origine des quatre, î lots dont la

coalescence a donné I ' i le de Ré (TERS, L952) .

Page 41: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

REPARTITION DES GALETS EXOTIQUES DE I,A COTE CHARENTAISE

d 'après V. GABISt 0 k m

æ

Eæl + + l

f-=l -

- l

mffiæ

m

FATAISE

CORDON I . ITTORALP T A T I N

VASE

GALETS EXOTIQUES

SAOTE

D U N E

FATAISE + I . IMONDES PTATEAUX

POINT OE DEIËSTAGE

STATION ETUDIEE

' ' * Gngg l ru du c -^cnÉ* 2

N S E

I l , G U , t t O N

xocH€ t t f

CARTE DE LA POINTE DU PERRAY A LA ROCHELTE

I

ofig.l a

' l -Grouin du Cou 2 -Rocher 3 - !o Flot te

Q - l izoy $ -Conche des Bo le i nes

Boleinet 7-Chonchordon

f ig . 5 b PETRoGRAPHTE

quo r l z f i l on i cn

gtoni t .s

q uortziter

sch is tes

gneiss

diorilct.go bbror

phtoni f e3

oulrcs esPccê3

Hffiwffiffi

ffi@

t:]

t A r L O f r É

' c H j & c r r n o o N

6 -Point" des

Page 42: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- t 7 -

Cette hypothèse, reprise et complétée dans les travaux de

BOURCART (1953), expl ique la format ion de l ' I1e de Ré selon ie schéma suivant

- les îIes eL 1es pertuis ont adopté des directions sud-armori-

ca ines NW-SE,

- I ' iso lement des i l -es sraehève par I 'appar i t ion de détro i ts

normaux aux d.irections précédentes; ces détroits seraient dûs à des paléo-

systèmes hydrographiques emprunLarlt des fractures anciennes ncrd-sud au moins

hercyniennes.

Les p l - isserr lârLr t . , - r - 'c j : ' - i :ud qui , fé fornrent l -es sé.L les métamorphi-

ques des Sables d 'Olonne (BRILLANCEAU er IVICOLAS, l97L) pourra i .ent conf i rmer

cet t ,e hypothèse, Mais de te l les st ructures nront pas, à notre connaissancer.

encore été mises en évidence sur la bordu::e septentrionale du Bassi-n Aqui-

t a i n .

I l seua i t éga iemen t i og ique d 'exp l i gue r I ' i so lemen t de 1 ' Î l e

par lrexj-stence Ce paléocours conséquents qui auraient creusé leu6 lits dans

le substratum. En Aunis, la série lurasslque peut être considérée cornnne

monocl inale car les ondulat ions qur I 'a f fectent sont de fa ib le ampl i tude.

rr-I-2- CUNSTITUTION tËS STOCKS SE2IiVENïATRES : tES GALETS ET

cAI LL)UTTS MËTAM?RPHTIUES ET ERUPTTqS,.

De nombreux galets "exot iques" jonchent l r l le de Ré ( f ig .

5 a et , b) " I ls sont issus du socle du massi f vendéen.

Au Nord, le socl-e affleure à moins de vingt kilomètres de

l r l le de Ré, dans les basstns f l -uv iaux du Lay, de la Sêvre Nior ta ise et sur

I rest ran des Sables d 'Olonne. Cet te v i l - l -e est implantée sur le f lanc n 'crd

dtun ant ic l ina l or ienté NW-SE, repl issé secor i r ' l : i - rernent . Des format ions méta-

morphiques appartenant au facj-ès à amphrbolito y affleurent"

1 1 s ' a g i t :

D'e.etini,tu :- schis tes ver ts à chlor i te et sér ic i te du Br iovér ien '

- micaschistes à deux micas,

- micaschistes fe idspath iques à d is thène et s taurot ide,

- micaschistes fe ldspath igues in termédia i res entre ect in i tes et

migmat i tes.

Page 43: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- i 8 -

0e- rwtgmal,iLe; :

embréchites amygdal-aires'

leptynl - tes oei l lées,

embréchi tes oei l iées,

anatexi tes.

A l-a série métamorphlque de ia côt-e s'ajoutent de nombreuses

rOCtres éruptrves af f leurant en massr fs rnLrusl fs ou en f r ions "

E n m e r , l e p l a t e a u d e R o c h e b o n n e e s t é g a l e m e n t c o n s t i t u é p a r

une grande diversité de roches méLamorphaques et elupclves LCALLAME , t965 F

1,966 i NESTEROFF ei ; a ] - ' , 1967) .

Lrex isLence des garets a l loshcoï ]es dans J-es per tu is et sur les

platins des i.Ies a suseité de nombreuses recherr:hes, notramment. qel-les de

DOUVTLLE (1918 ) , de BOURCART (1053 r e t . de GABIJ i 1965 ) "

Une étrirde sysLematl-que des gellets "exoti-ques" de ia côte eha-

renÈalseren' t t repr j -se à par t i r de ieurs caracLères pétroqraphrques ( f rg ' 5 b) '

granuloméËr iques, morphoiogiques et 1 'examen de }eur usurerpermet de dr f fé-

rencier deux sér ies de g isemenc (GABts, i955) :

- drune par t , les galets de drmension moyenne, usés, provenant

du socle vendéen,

- dtautre par t , les gal -ets de grande d imension, aux arêtes v ivesf

jamais dépi-acés, de nature pétrographique varrée'

L,orl_gine de ces deux stocks sédlmentaires pose i-e problème

du transport. guatre hypothèses de translË sent proposées : les glaees flot-

tantes, Ies courants de marée, les enrochements de protectron côtrère et

les algues flot.tantes ; mais aueune n'explique Ia répancrtron des galets Sur

le l ittoral eharentais" Le délestage ancien des navires veRant ehercher du

seL et du v in éta i t importanL aux vois inage des por ts ( f iq" 5a) , mais demeu-

ra i t un phénomène local isé à I 'entrée du Fler duArs et de la Fosse de Loixr

devant les por ts de l -a F lot te e i de St . Mart in" On peuL sutr rposer qu ' iL est

à J. 'or ig ine des g isements de Ealets aux arêtes v ives, du deuxj -ème stock" Ce

stock sédimentai re a peu dr inf luence sur les t ransi ts aetuel -s ear r l - l i 'esb

jamais dépi -acé"

Page 44: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- i 9 -

Les galets enrobés dans les "limons des pi-ateaux" du continent

présentent une analogie pétrographrque avec ceux du premj-er mode de gisement

littoral" Une origine unique leur est attribuée : le Massif Vendéen. Toutefoisp

pour cêrtains, une source plus lointaine est envisagée : les Massifs Armoricain

et Central (GABIS, 1955) "

Leur mise en place est f luviati le, comparable au mode'de dépôt

du revêtenent préflandrien Erossier des pertuis (cf" II-3-2) "

La mer Lransgressrve flandrienne l-es a remaniésr favorisant

Ieur d ispersron.

rr-1-3- c0Nctusï0N

Le socle hercynren a une influence discrète sur la consti-

tution des stocks sédimentarres rétais. Les "cTaleÈs exoti-ques" sont'mélangés

en fatble proportion au>r éléments salcaires ; r1s rappel-lent la proxj.mité du

Massif Armoricain"

L'agencement structural de 1'ïle reflète les déformations her-

cyniennes de la Vendée.

TT-2- tE JUMSSIQUE DE LIILE DE RE ET DU SUD DE LA VENDEE :

Dans le secteur étudié n'affleurent que les calcaires du Juraest-

gue supérieur" Néanmoins une étude plus élargie du Jurassique de la bordure

nord du, Bassin Aquitain est nécessaire af in de préciser l 'éventual i té diune

contribution des formations de ce système à l-ral-i-mentation des stocks sédi-

mentalres sableux aux abords de l'Ile de Ré" 11 nous appartiendra alors d'en

déterminer la nature et la provenance"

Tb2-L- LE I IAS :

Au Nord de 1a plaine de Luçon, en contact, discordant avec

le socle vendéen, les terrains Liasiques se présentent en une mi.nce auréoLe,

ténoj-n du début de la transgresslon jurasslque,.

Les faciès sont assez détr i t iques. Au début du Toarciêor lâ

sédlmenËation devient franchement marlne.

Page 45: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig.6 CARTE GEOLOGIQUE DE L'OUEST

DE L ' ILE DE RE

D '

oprCr la cortê o I 'echelfc t /eO oOO

PE RTUIS

ERETONN

Â

Page 46: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 1 -

IJ.-2_2_ LE DOGGER :

Au Baiacien, se déposent successivement des salcaires gré-

sêux, puis des calca:Lres blancs. L 'ensemble très fossi l i fère ne dépasse pas

quelgues mètres d'épaisseur.

Lz Bathonie-n, a une puissance variant de 16 à 18 m" Crest

un calcaire crayeux avec des si lex cornus blancs ou rosés.

Lz Cal..(-ttvie-rt, soulrgne la 1j-mite nord clu Marais Foitevin

et forme la majeure part ie dr i sc:rbass;enent de ce marais. On di f férencie trois

nlveaux stratigraphiques :

calcai re marnerrx gr is ou b lanc- jaunâtre,

marnes Jaunes.

banc de caleai::e dur, nc<luleux"

TT-2-3- LE MALL: :

L')xdondiu-rt (12 m) , forme la pointe et le banc du Grouin

Cou ai.nsi que le soubassement des îles d.u marais Poitevin, Il- constitue

pied de l-a falaise de la Fosse de Chevarache (BARUSSEAU et MARTIN, L97L)

11 présente une a-Lternance de calcaires et de marnes.

Le-Raunaaizn (2o i i 30 m) srobserve dans les "Î les" de la

Dive et de Charron. 11 est composé d"un calcaire marneux gr is clair et de

marnes schisteuses blanches. Dans la presqut i le de Loix, un aff leurement

représente Ie passage entTe le Raurar:ren supérieur et le Séquanien inférieur

(BUTEL, 1952') .

Lz Sé-cluanien (60 rn) borde la l imite sud ilu Marais Poj-te-

v in4forme J-a p lus grande par t ie des col i rnes d 'Aunis et de I ' i Ie de Ré

( f i g . 4 e t , 6 ) r i l es t r esponsab le des d i f f é ren tes po in tes i nsu la i res " Ce n i -

veau comprend de bas en haut :

un calcaj-re marnetrx avec des l its de marnes, surmonté

d'un caleai re b lanc (Poj-nte du Grouinu Tour des fs lat tes) ,

un calcai re compar: t , à gra in f in , constr tuant le substra-

tum des î les de S' [ " Mart in , de Loix et des Portes. Au n i -

veau de Ia Pointe du L izay, le calcai re est à I 'or ig ine

de Ia falaise et r1u banc qui prolongent ta pointe en mer.

- u n

- d.es

- u n

du

Ie

Page 47: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 2 -

- un calcaire marneux blanchâtre crée l-a dépression centrale

de I 'Î le occupée par le cordon dunaire de La Conche des

Ba1e ines , I a Vas iè re du F ie r d 'A rs e t I 'Anse du Mar t ray " .

- une succession de bancs de calcaires gi-auconieux jaunâtres

et de calcai res durs, forme le soubassement de l - t l le dtArs

et la po1nte rocheuse des Bale ines "

Le Kimmlen'Ldgien, se présente devant St. clément' au niveau

de la la isse de basse mero sous la forme de calcaJ-res t rès marneux interst ra-

t i f iés dans d 'épaisses marnes argrJ-euses b l -eues noi rât res du Krmmér idgien in-

fér ieur . La sér ie se poursui t vers Le haut de l - 'est ran par une format ion at -

trlbuée au Krmméridqien moyen (BUTEL. '1952) .

En résumé, ie tableau i établ-it la eorrélation entre les

horizons conti-nentaux et insul-aires du Jurassigue charentais.

TT-2_4-' CONCLUS ION

La série Surassique, comme tcute série transgressive com-

plète, comporte des faciès de morns en moilns détrit iques à mesure que I 'on

s 'é lève dans I 'échei - le s t rat igraphique : s 'est une "séquence posi t ive"" En

conséquence, les formations de may,nes, de mav,noealeadres et de calcatres

sont prédominantes. Leur érosion fournit des élénents très grossiers (galets

de calcaires oolithiques de l-a polnte du Lizay) ou des boues calcaires (mar-

nes et marno-calcai res) .

En général, aucun sable ne dérive du substratum jurassique 3

en ef fet r le f ract ionnement progressi f des galets, en mi l - ieu mar in, about i t

à la formation de boues calcaires issues du détrempage et de La dissol-ution

des carbonates" Toutefois,se conservent de petits éléments calcaires de Ia

tait le des cail loutis et des graviers qui se retrouvent modestement dissémi-

nés dans les sédiments insula i res.

l-a roche-mère joue un rôle dans la morpholoEie de 1uÎ1e7

I 'a l imentat ion des stocks sédimentai res reste secondaire.sa contribution

s i

a

Page 48: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

TABLEAU I

CORRELATION ENTRE LES HORIZONS CONTINENTAUX ET INSULaIRES DU JURASSIQUE CHARENTATS

aOJô0$.p

Zones adoptées et af f leuremenEssur le l i t to ra l de la CharenLemaritime et Vendée

c. BUTEL (1952)aff leurement dans l t t le de Ré

J"P" BARUSSEAU etG. MARTIN - af f leure-menÊ dans 1e PertuisBreËon

H

o. r {bo

I\o

" F {

V

Zone à Longùspinum j + 6 ' i l u 8 N - 1 " 3 1 r 9 i ^ IH = 1 2 m

.L,r-uperlha-!1 t-É a HCLpt,;

pLu'agmo'Ldes sp "Zone à )r,tltoeey,a e'c à Lai.LieytdU ROCHER DIYVES

PûINTE DE GRTGNON caicai resna-ineûx eE mannes à Asp" 0't-thoeer" t e t i ' , t l l ier i , auËeiumache l i e à c , . uL t ' j u , : :

Zone à Cymodoee ." ealcairesooLi"t iques du VIEUX CHATE-LATLLON marnes bleu noirârreet eal-caires de l-a POINIE DESBOUCHOLEURS "

GREVES D'ARS ET dE CHANCHAR-DIJNu ca ica i re oo l i r ique gr is ,0, Gr,eganea, Pterocev,a acea-n'[, Ncotura g,candi.s, marnesfoneées à Rçsen'ia Cydomoae"

HAUT BANC DU NORDBiornicr i te à Pseudo- 'cydomina Sequana"

d

0)

Hqt

u\C)a

Zone à Nér,'ùneaPOINTE DU CHE

LES BAI,ETNES. ARS, 1e MARTRAYcalcaire g1-auconieux Jauneverdât re oo l r th ique à Nér i -n é e s ,

Zone à oursins et pol-ypiersrameux "POINTE DU CHE

POINTE de LIZAY, LES PORTES,LA COUARDE calcaire jaunâtrepolypiers rameux^

Zone à MontLiuaultia

Zone des caleaires l i thographi-ques inférieurs : AYTRE,LA ROCHELLE

SAINTE MARTE, LA NOUE, CHAU-VEAU, LA FLOTTE, SAINT-MARTÏNealeaires blanehâtres grume-leux, rntercalés ou surmon-Ëan! les ca lca i res eompactssub l i thograph iques à l i t s depet i ts fossi les l IontLivauLtt q.contor'ta, Astaz,te, ZetL Levzaeger,e

Zone des calcaires marneux,s c h i s t o i d e s .ESNANDES

POINTE de LOIX, POTNTE DESBARRES, SAINT-MARTIN (Grève)ca ica i re .s marneux gr isâ t resà Cereb. subeel lc et lamel-l ib ranches .

H

o"-l

(J(sl-l-{ql

?,/,

POINTE de LOIX ca lca i res oo l i -Ehiques, sorrores t Asp, tupel-Lenee et grands lamel l ibran-ches. (Passage au Rauraei,en)

.no

tro

r.t-lX

POINTE du GROUIN du COU.Jnarnea argi leuse blanchâÈresGrgphaea dtlatatamarnes à spongiaire,sca lca i re g r is

BORD DE LA FOSSE DECHEVA.RACHE - LE RO-CHA : PelmiriLe ar-gileuse à Sptnoloeu.Ltna Sp"

Page 49: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

TABLEAU IT REFERENIES ADOP,IEES

. Eche l le abso lueB . P "

Chrono log ie mar ineEpisodes Indus t . r ies

Cl imatiques hr.maines

o

5 000

lo ooo

l 5 000

30 000

100 000

150 000

Flandrien

Dunkerquien Subaulant iqueSub-boreal

A t lan t iqueBoréaI

Préborêa1

Champ d'û-rnes iCampaniforme

INéoi iËhique Ii r e . , -

iRiehardienJ I

IMagdaIénren

II

f e f l g ù : r t ç r , j

_--_J

Pré.f landr ien

Nâ;u y; : rhé:r -er io u

' îyr r 'hénre-n I I Iu L i

N o r m < t i i - - , , i . ' -

Û1:

Mo;rast-rrren

l l i i rm I I I - lV

UJUTM I I

I,trôrm

Néor iss

Riss ien

Aur igna; ien

Leval ro:r-s reir

Mous Èéri .en

Tyrrhénien

ou

Normannien

EuËyrrhénienou

Tyrrhénien I Iou

Normannien I I

Pa léo ty r rhén ienou

Tyrrhénien Io u

Normannien I

- ,

Page 50: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 5 -

II_3- LE QUATERNATRE

Le QuaEernai re Èerrestre dans I ' I l -e de Ré a fa i t loob3et de nom-

breuses études notamment eel - les de TERS ( ig52- \g63) , BOURCART (1953) ' DEBYSER

e t a 1 " ( 1 9 5 5 ) , F R I D M A N ( 1 9 5 8 ) , R I V I E R E e t a r , ( L 9 6 o - I 9 7 o ) e t T A R D Y ( 1 9 7 2 ) "

En mer, i l n ty a pas d 'étude de détar l de ee sesteur mars des t ravaux fourn is-

sent une base 'bitrt iographique

pius générale comme ceux de LAFOND (1959) u de

LORIN (1958 ) , d .e LAPTERRE (1968 ) eù de BARUSSEAU (1973 ) .

Afrn de Çorrerer ies drtférences nomenclaEures employées par

l-es auteurs rro'us résurnons dans re t-abreau II Ia posiLion chronoJ-ogique des

étages, hor i rons et repèr 'es $t rat - l -grapi r l -ques ut i i isés dans le texce^

ir-"3-i- LL }UAîLRIJAIRF i"ERRESIRT :

La sér i -e s t l rac ig i :aphique c ie i ' I1e de Ré présente une lacune

du Kimmér:-dgien mcyen â,* Fa-.ê t-*irrrhénren.

ri-,1-1 -.\- L'z f ii;t-nl't1e{La-en I e.t T i

L€ l-y-r.rhén1en revêt. plusrer..rs aspects à j-a pointe

du L izay. Ce secteur i i tLora l , formé de t ro is p lateformes c l 'abraslon à + 3n5O m

(l 'est ran actuel - ) , + 5 m ( ie haut-escran) et + I m au-dessus du zéro mar in ac-

tuei . ( la sur face topogïaphrque actuei le de l ' I le de Ré/ , présenÈe des soJ-s po-

lygonaux et des coulées de solrfluct.i-on sur l-es deux Èerrasses supérieunes

çtrERS, L952, -

Au-dessus du calcaire séquanien cryocurbé des formatlons argilo-

sableuses rubéfj-ées analogues aux "souches oc:racées" argilo-l-imoneuses du Mor-

b ihan, const j - tuent le T\zrrhénren 1.

L'é;l isode giacr-arre du Riss es.È marqué par un premier niveau de

gal-et .s , not .é Dl ( tani" I l I ) " Des grat torrs moustér iens datent I 'hor izon sur in-

combant (OZ'1 ; a ins i est* i l possibJ-e d 'établ j - r un parat lê Ie entre J-e L izay et

les format ions de Vendée (Jard. Norrmout ier) et de Bretagne (Penerf , pénest in)

aËtribuées au Tvrrhénien f I (RIVTERE et al- " L966')

Le zéro NGF est , pour le l r t tora l charenta is , à 3159 m au-dessus du zéro

mar in.

Page 51: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

TABLEAU IÏI

LE QUATERNAIRE SUR LA COTE ATLANTIQUE FRANCAISE (Aciapré de RIVIERE, 1970)

Niveauxse lon

A" RIVÏERE

Ile de Ré-Lizay

Charente MariËime

I1e de Noirmoutiers

Vendée

Lage de l-a Mine d 0r i

Morbihan I

Accumulat ion

posc-f landrienne

Dune dunkerquienne(sab le b i -anc)

N iveau Ha l ls rac t renDune ac tue t Ie

Accurnutation

flandrienne

Dune j-landrienne(sable rouge)

Niveau câmpaniforme

D 4

Tyrrhénien I I I

Nrveau néoi i thr: . luesérie ocre*rougeârreNiveau leva I l -o is ien

g a l e c à a p l a Ë i s e rsao Ie P lus ou f l iÛ L "]s

graveleux

D 3g lac ia t ion

wiirmienne

Deuxième niveau de galeus. e E

Deuxième sols polygoRa\rxsab ] -es c l a r r s

eouehe plus sable' :seavee

coqui j - les

D2Tyrrhénien II

Niveau à grartorrsmousË6riens

couehe argi lo-sa"bleu-se iaunâËre

formaËion el-arregr rsâcre ou jaunâcre

D ig lac ia t ion du

RISSPremier niveau à galecs c a i i l o u t i s r : a r l l ouE is

CTyrrhénien I

Formation argi lo-sableu-se rubéf iée

sab les jaunes marbréss a b l e s c r a l r s f r n s

otcouehe ocraeêe"argilo-l imoncrf, ses

ea i l - l ou t i s de base

BMindel

Phénomène de eryotur-baËion

"Le Headt'Premiers sols polygonaux

t t e a i l l o u L i s r o u g e s "ar g: -1o-sabie. rx { I raL b r ês

de zéb ru res g r r sâ t res

grés de SabaI rLes

A I

Eocène

sabl-es jaunesformaticns

arg i lo -sab l -eusesj aunâtres

ttBed raktt o calcaire séquanien B r r o v ê r r e n a r é n r s é Br iovér ien arénrsè

Page 52: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 7 -

L'ensernble des deux pJ-ateformes J-es pI-us hautes représente les

témoins de stationnement de la mer néotyrrhénienne en régress.i.on.

rr.-3-I-2- Le. Wti/Lm da"rut Lt TLe de, Rle

Au cours des glacJ-ations wùrmiennes, la surfaee

topographrque de f i. le fût foriement remodelée" Les emprerntes périgtacj-aires

sont, importantes. Nous ne décrirons que le gisement très représentatif du l-izay

(FRTDMAN, 1958 ; RrvTi tRE, r9t l6 ; TAI . {DY, L912i eur repose sur Ia. p laeeforme de

* B m, remaniée sur Or 5(J r t r d 'eparsseul "

Le nj-veau de base est constitué par une matrice marneuse qui

enrobe des p laquet tes de calcai re séquaniêrr surrnontée des n iveaux(D!) ec(DA.

Au-dessus reposent deux formations qui sont, de bas en haut

( t ab1 . r r r ) :

un hor izon de galets de quartz (Di ) ,

une série ocre-rougeâtre {D4) comprenant deux niveaux doj-ndus-

t r ies préhistor iques (TAPDY, L972) :

. un n j -veau à pointes leval lo ïs iennes,

" un n iveau de témoins néoi- i th igues (s i lex et tessons) "

Ces couches sont surmontées par un horizon de sable rouge de la

dune ancienne (f Landrienne) possédant à la base des témoins campanifo:nnes

(TARDY, L972) "

Cette dernière est recouverte par les sabl-es blancs de la dune

moderne (dunkerquienne) qui reposent sur un niveau de la eouche archéologique

hal ls tat t ienne.

Sur la pJ-ateforme + 3r5o m, une génénation de sols polygonaux

est contemporaine des formaErons du !{ùrm D3 {TERS, lg52)

En conclus ion : la sur face topographique de lo l le a été rabotée

et déblayée de tout revêtement durant l-es transgressions quaternarres et en

particulier pendant la transgression néotyrrhénienne" Les phénomènes de cryo-

turbation wiirmiens se sont développés avec inLensité, suï les calcarres mj-s à

nu. La pente, t rès fa ib le, de i - ' î Ie a favor isé les act ions de cryocurbat ion

sur place par rapport aux phénornènes de solif luction. Actuellement tous ces

témoins pér ig lac ia i res sonÈ fossihsés sous les dunes f landrrennes et dt lnker-

qurennes.

Page 53: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

2 8 -

rr-3-t-3- t'tltte. d,e Rle. au Flandnien.

L'I le de Ré, érodée à la f in de i -a régression pré-

flandrienne va subir une forte sédimentation durant la transgression flandrienne.

Les accumulations de cette période exisÈent actuellement sous divers faciès :

a) La tourbe

M. TERS décrit des dépôÈs tourbeux daÈant de la

fin de cette pénode sur j-es pJ-atins vorsr-ns du phare de Chanchardon et aux

polntes extrêmes du Banc du Bûcheron. Cet'te dernière statl-on n'a toutefois pas

été ret rouvée. La progression raprde du banc I 'a probablement ensevel ie" D'autre

par t , i l en ex lsÈe égalenent sur le bas-esÈran de la Conche des Bale ines (GABET,

Conm. o ra le ) .

b ) Les pé l i t es des mara i s

Au cours de la transgression flandrienne, la

mer envahi t Ia zone centra le dépr imée de l ' î le . Et le comble progressivement les

zones érodées : j -e F ier d. rArs, Ia Fosse de Loix et l 'Anse du Mart ray, puis

réun i t t r o i s î 1o t s (S t . Mar t rn , A rs e t l es Po r tes ) . Au XV I I s i èc le , l ' Î l o t de

Loix est enfrn rat raché au reste de l - ' I le de Ré. (Cartes des Costes de Port tou

et dfAunis, L624, d ' ,ARGENCOURT, L625).

:kActuellement, Ie niveau de bri. se situe entre 4 et 5 m au-

dessus du zéro mar in dans cerLains marais perdus du Noureau ( f ig" 3) .

Sous le bri- du Fier d'Ars existe un sabl-e sinon antérieurr du

moins contemporal-n de la formation de la vasière"

c) Les dunes dunkerquiennes

De nos jours, Ie revêtement dunaire couvre,La

maJeure partie des terres émergées de I'iLe et borde presque tout Ie liËtoral.

Nous avons pU vérifier que Les dunes reposent indifféremmenÈ sur le caleaj're

Jurassique et l-e bri. qui permet de les dater du Dunkerquien. Touiefoj-sr en

rei.iant,1es différenEs îtots, l-e cordon dunaire a favorisé une sédimentatlon

péi. i t ique, à I ' intér ieur des zones abri tées Èel- les le Feer d'Ars et i -a Fosse de

Loix,montranu ainsi que leur genèse est indissoeiable dans le temps"

bri : terme charenÈais équivalent des argrles à Scrobiculaires $fELSCHT 1903)

Page 54: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 9 -

Lors de la petite régression postérieure au Dunkerquien, certai*

nes dunes se sont trouvées séparées de la plage actuelle. Tel est le cas de ceL

recouvrant le substratum rocheux de la pointe du Lizay dont la base, à la cote

* I m1 repose sur la trolsième plateforne d'abrasion.

d) Les p lages suré levées .

Des formations sableuses situées au pied des

dunes perchées à sept, mètres au-dessus du zéro marin (un mètre au-dessus de Ia

laisse de tempêÈe actuelle) renferment une faune littorale et, sont attribuées au

Dunkerquien (TERS, L952). Leur position anormalement haute serait due, selon

TARDY (L972') , à l 'act ion d'une phase tectonique récente"

Un cordon lictorat de gros galets calcaires exisce également à

la même cote, à I 'Est de La Flotte.

La présence de ces rivages dunkerquiens en position anormale au-

dessus du zéro des cartes marines pose le problène d'un niveau marin supérieun

à celuL de l'actuel pendant I'Holocène. Un haut niveau de Ia mer au Flandrien

moyen est exclu ; mais I 'exj-stence drune osci l lat ion marine posit ive est admise

au Sr-rbatlantiquel probablement au début de I'Ere Chrétienne (IÀRSONNEUR, 1971).

Cette idée rejoint la conclusion de BOURDIER (in PRUVOST, 1957)

sur Le Quaternaire de 1'Ile de Ré : "Le remblaiement marin terminal du Post-

!{ûrm aurait atteint un niveau ptus haut que l'actuel, constituant la ligne de

rivage post-glaciaire eustatique de 6 m ou ligne de rivage de Nansen". Cette

l igne est bien marquée dans I ' I le de Ré (TERS, L952).

Certaines de ces formations sédimentaires, actuellement, reprises

par t 'érosion (cas du cordon dunaire de la Conche des Baleines), jouent un rôle

important dans le dérouLement des phénomènes récents en alimentant d'autres

secteursrtels te Banc du Bûcheron. Far la sui te, nous nous efforcerons drétu-

dier la cinématique des sables qui en résultent

Page 55: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 3 0 -

rr-3-2- LE QUATERNATRE MARIN :

rr-3-2-1- Le; .naytytot a-ed+menln[ne.t "

a) oetinir ion :

Une nappe sédimenEaire est une unité formée par

le dépôt, de sédiments allochtones apparienant à une même populacion granulo:né-

trique. ElLe est mise en place pendant un temps défini sous des conditlons hy-

drodynamiques données" Eli-e peuc se mélanger ou reprendre des nappes sédimentai-

res anbérieures sans se fondre avec ell les"

Sur te plateau continentai- roche -aisr sept nappes prédominent

(BARUSSEAU, L973rJ .

I

I I

I Ï I

ïv

V

V I

les pélites (< 40 'r. im)

les sablons (de 6o à 12O Um)

les sabies f ins (de 12o à 2oO um)

les sables moyens A {2OO à 33O Um)

J-es sables moyens B (34O à 49O pm)

i .es sables grossiers A t5OO à 99O pm)

les sab les g ross ie rs B (> 1 mm) .

' b) Chronologie de mise en,Plaee :

Les drfférents sédiments constituant Les nappes

du glacis-plaine de Rochebonne se sonÈ déposés au cours du Quaternaire terminal.

Pendant la régression préf l -andr ienner ] réros ion détru i t l -es cor-

dons dunaires l ittoraux et remodèle les nappes sédimentaires en plaee. Des sa-

bles éoliens recouvrent toutes les terres émergées. La nappe des sables grossierg

fluvLatii.es se dépose sur les flancs des pertuis "

Dans la seconde par t ie de ia t ransgression f landr tenner Les bas-

ses vaLlées fluviati les sont envahies. Le recouvremerlt sableux fluviati le et

éol ien est repr is par 1 'éros ion mar ine"

Au cours de Ia remontée des eaux, les sédiments transitent i

dans Le secteur étudié, i .es sabl -es f rns I r IT s ' iâsta l lent sur un r ivage s j - tué

e - 20 m sous le niveau maran actuel-" De nos jours, nous assistons à une reprise

de cette nappe qui chemine sous l 'effet des houles exceptionnel-les vers les

zones internes des per tu is .

Page 56: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

de ce waddenp

rache jusqu'à

au niveau du

- 3 1 -

rr-3-2-2- Rë.putLi-Lran de.t napfre.s arlx abatLd^ de L'T,Le de Rê. :

a ) Les pé I i tes du PerÈu is Bre ton ( f ig " 7 )

Les pél i tes de loAnse de I 'Aigui l - lonr refoulées

s'insèrent profondément dans les bas-fonds de la Fosse de Cheva-

sa fermeture ouest.

Les sabl-ons Leur sont associés dans une faibre propolrtion sauf

Banc Breten où iJ-s représenterrE plus de 5ô '* du sédlme:'lt totaX.

b) Les sab les

Sruuée aux

sables fins occr.lpe dtune façon eontinue

Les SabLes doo l cnne j usqu !au Sud de I ' I i - e

A IuOues t du mér id ien 4 ,60

au profit de ia l: iappe des sables moyens A.

f i ns ( f i g " B )

environs de - 20 m, la nappe des

toric ie Seurl Vendéo-rétais depuis

de Ré, .

9r W, ei-i-e soestompe progressJ-vement

Au Sud, dans le Peetu j -s d"Ant ioche, Ies sabl -es f ins sont sc indés

en deux unités distj,netes par une drgitation des sabl-es moyens B du seuil

d'Antioche qut entre en sontacr avec le prauin roeheux du Haut-Bane du Nord"

CetÈe disposrtion particulière des unités sédrmentaires sur tra

périphérie de l-a zone de hauts-fcnds du Haut-Banc du Nord révèle lnexistenee

d'une sourcê abondante et proche en matériel varj-é au larEe de I 'I le de Ré.

c) Le recouvrement meuble des couloirs dTal imenËa-

t ion du Pertuis Breton

De part ec d'autre de la Fosse de Chevarachey

les couloirs d'ai-imentation du pertuis breton repréSentent des sites sur les-

quels tous Les él-éments des différentes nappes sont représentés. Ce sont des

zones actuelLes à sédimentatron instable"

I I-4- CONCLUSTON

L'étude de la géologie régionale et plus partrcuirèrement de Ia géo-

logie du Quaternaire permet de définir l-a nature et J-a provenarrce des matériaux

qui sont susceptibl-es d'être repris actuell-ement"

Page 57: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

(> (- -::-

sABtoNs o 10KM

', I,I

fig.7 REPARTITION DES PELITES ET DES SABLONS

fig. 8 REPARTITION DES NAPPES DE SABLE FIN ET MOYEN

Page 58: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

II

iI

\III\

I

1 0 m

I

II

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occ idento le

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or ienrorc

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CARTE BATHYMETRIQUE DU N-!7-

DE L ' ILE DE RE

EcHErrE t lztzoCôtc de Lo i x

II

Bo i s de

Tou ssc

Chcmisc

Page 59: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

De par sa morphologiel 1e substratum rocheux influence les direc-

t ions des axes de transi t mais i l ne peut être considéré comme'une source d'al i -

mentation des stocks sableux.

Le matériel actuellement en déplacement est représenté; drune

part,r par les masses sédinentaires de I'avant côte correspondante aux sédiments

flns du Seuil Vendéo-rétais et au matériaux hétérogènes franchissant le Haut'-par

Banc du Nord (BARUSSEAU, t973) eb d'autre part'les sables éoliens du cordon du-

nalre de la Conche des Balernes"

I I I - GEOMORPHOLOGIE DU DOMAINE D 'ETUDI

Sur la côte mrd de I ' I le de Ré, te Pertuis Breton forme unbras de mer

d'or ientat ion généraLe NW-SE.

Des facteurs tectontquesr paléohydrographiques, sédimentologiques

et cliuratiques j-mpriment un aspect, o:riginal à i-a morphologie de ce secteur lit-

toral .

I I I -1- CONDITTONS DE REAL]SATION DES CARTES BATHYMETRIQUES

Durant les campagnes de I97L, L972 eE 1973 nous avons procédé à un

relevé bathlnnétrique systénatique de frange côtière du Nord de l'Ile de Ré. Les

mLnutes du Service Central Hydrographique et Océanographique de Ia Marine et les

travaux de BARUSSEAU (1973) r rous ont servi à compléter nos données personnelles

( f r s . 9 ) "

Le marégramme de La Pall ice a servj- de référence pour calculer

les correct ions de maréer .car i l nrexrste qu 'une d i f férence de + 4 mm entre l -a

stat ion de La pai - l ice et le por t de saint -Mart in (n ' 55o du S"H^, 1969) repré-

sentanÈ la l imite est de notre domaine d'étude"

III-2- ETEMENTS OROGMPHTQUES REMARQUABLES

Dans l-e PerÈuis Breton, plusieurs unités orographiques s'j-ndividuali-

sent de par leurs caractères morphologiques. Ainsi distingue-Ë-on :

- la Fosse de Chevarache et sa terminaj-son ouest formée par le

Seui l Vendéo-réta is ,

Page 60: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 3 5 -

la Falaise tectonique du Lizay et le couloir d'alimentation

côt ier ,

Les estrans

de La Loge,

e t

du

le littoral constitués des plages et.avant-plages

Gros Jonc et de la Conche des Baleines"

Nous étudierons chaque entité séparément du Nord au Sud.

ITr*2-1. tA F(]SSE OE CHEVARACHE ET tE SEUIt YEI\JDEO-RETAIS

Le Pertuis Breton présente une dépression dans sa partie ceR=

tralep la Fosse de Chevarache i-'62 m) dont le bord méridional est constittré par

une "falaise" d'or igine tectonique" 11 existe une disslmétr ie entre les pentes

nord et sud, la déclivité est beaucoup plus marquée sur le flanc méridlonal que

sur Le bord septentrional"

La fosse est drvisée en deux uni-tés distinctes :

- la fosse orientaLe \- 62 m'l qux se creuse au droit, de la Tour

des I s l aÈ tes ,

- la fosse occidentale (- 39 m) séparée de i-a première par une zone

de haut fond (- 27 m) marguée par des mégarides de sable drorien-

tatj-on N-S' perpendrculaires aux courants de marée"

a dépression se ferme à ltOuest entre le Banc du Grouin du Cou,

appendice de 1a côte Vendéenne et, l-e Haut-Banc du Nord, prolongement, de }a

Polnte des Baleines, dans l ' I le de Ré

Cet étranglement est très important car il modifie les vitesses

des courants de marée du Nord du phare des Baleineaux. De plus, il détermine

une déformation de la ligne de crête des houles et provoque. leur rotation dans

le Pertuis ; en effet , les di i -rectLons "stenroulentt ' sur les hauts fonds,

(CHAUVEAU ' L973).

La terminaison olest de cet ensemble est const i tuée par, le Seui l

Vendéo-rétats. En effet, le paléocoursdu complexe fluvial formé par la Sèvre

Niortaise et 1e Lay est obsùrué, dans sa partie distaler pâr un énorme épandage

sédimentad.re qui forme une contre-pente de - 62 m à - 17 m (BARUSSEAU, L973\.

Page 61: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig. 10

SUD

0

1 0

EVOLUTION DU PROFIL BATHYMETRIQUEent re 1"23 '42 w e t 1" 31 w

NORD

500 m1" 23 42W

Le

lo

O correspond ou zéro

co te W de l ' i l e de Ré

mor i n de

t " 27W

l " 2gw

Page 62: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 3 7 -

rrr-2-2- tA FAIAISE TECT)NTQUE 0U LIZAV ET LE CôUL)IR DtALTMENTATT?N

COTIER

Au Sudl la Fosse de Chevarache est limitée par une falaise

tectonique; 1 'escarpenent du Lizay, dont la pente est en général de luordre.de

2q ?" Toutefoisr ce flanc peuu devenir vertical, par exemple au droit.de l-a

Roche du Fier, voire même engendrer des surplonbs.

' I ra " falaise' const i tuanÈ la

Ré forme une dénivellation qui varie de 20

Lizay. El1e se prolonge à i 'Est par un jeu

découpage en gradins des fonds au large du

LLzay et de la Roche du Fier"

bordure septentrrcnale de l ' I le de

m à 50 m au Nord de la Pointe du

de farl l-es e strc,uest responsabi-e du

Haut-Banc du Nord, de ia PoinEe du

La fosse est séparée de lr I le de Ré par le couioir dùal i -menEa-

tion qui est constrtué en réalité par deux replats superposés, I'un à - tO m

et, l 'autre à - 5 m, dessinant deux écages farsant sutte à ceux du Lizali (ter-

rasses de + 3r5 m et, + 8 m). La largeur du couloir var ie de I km,au droiL. de

la pointe, à 5 km sur l -a Conche des Balernes i f ig" 10). Cette modifrcat,ron de

la morphologie provoque une augmenuation des viÈesses des courants dans la

partie ressérrêet, au contraire une dimrnution sur les secteurs éIarg:-s.

Le couloj-r d'alimentaÈlon est barré localemenÈ par des affLeu-

rements rocheux formant les caps de 1'île, tels la Pointe du LJ-zay, ou submer-

gés comme la Roche du Fier (de - LO m à - 20 m) et les têtes de roehes ar.l

droLt du Gros Jonq. Ces obstacles influencent les régimes de courant sur l-a

côte,oord de lr Ï le de Réf de plus, i ls amort issent I 'ef fec des houles du larEe.

I Ï Ï-2-3- L'ESTRAN ET LE L|TTORAL

Prolongeant les couloirs d'alimentatron vers l-e LÀttoraJ-t

les pi-ages et avant-pl-agede La Loge, du Gros Jonc et. de ta Conehe des Bal"e;i"nes'

forment des unités morphoJ-ogiques originales" A t 'Ouest de la Conehe des

Baleines, la pointe rocheuse du Haut-Banc du Nord forme un écran de 5 à 6 mètnes

de haut,eur. 11 nodifie le sens des courants, amortit et détourne les houles

d 'Ouest , e t rde ce fa i t , protège la côte entre les i les d 'Ars et des Porues,

. Le l ittoral ainsi abrité est formé par le cordon dunaire et

la pJ.age de la Conche des Baleines. Cette accumulation sableuse perîrneE une

al imentat ion cont inue de Ia p lage, s iège drun important t ransi t " L 'est ran,

Page 63: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 3 8 -

de pente moyenne 2 *, présente entre sa parÈie ouest (pente de 1 *) et l rextré-

mLté orientaLe (pente de 3 Ê) un gauchissemenÈ qui témoigne de I'influence

croissante des houles sur Ie littoral en se rapprochant de la pointe du Lizay"

A ce niveaur Ia pointe rocheuse, formée de calcaj-res durs, dét'er-

mLne une zone asédimentaire qui borde le couloir d'alimentation marin'

A I 'abr i des houles d 'Ouest , derr ière l ' I le des Portesr l -a p lage

de 1 'Anse du Fourneau est le s iège d 'une for te sédimentat ionr sa pente est t rès

fatb i .er de 1 à Or5 *" Sa parr ie or ienta lq formée par la dune de Trousse-Chemj-se

et Le Banc du Bûcheron (+ 4 n), s'oaccrolc et tend à colmaÈer I 'entrée du Fler

d r A r s .

La vasj-ère intérreuïe fonne un vaste réservoir qui s'assèche

présque ent ièrement à marée basse, seuls subsistent les chenaux drécoulement

e t la Rente du F ie r ( f iS . 3 ) .

I I I .3- CONCLUSION

LtéÈude de la morphologie de I ' I le de Ré et du Pertu is Breton, per-

met de définir les grands accidents orographiques qui conditionnent les dépla-

cements sédimentaires de ce secteur l i ttoral"

Le l laut-Banc du Nord dévie les houles d'Ouest et protège partiel-

lement la Conche des Bale ines.

Le coul -o i r .d 'a l lmentat ion, enserré entre l -a Fosse de Chevarache

et la Fointe du Lizay, forme une liaison entre deux secteurs l ittorâllx1 la Con-

che des Baleines et le compJ-exe sédimentalre formé par la plage de La Loge et

le Banc du Bûcheron" Cette dernière zone tend à obstruer 1a passe de sortie du

F l e r d ' A r s .

Page 64: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 39 -

CONCLUSION

La diversité des aspects morphologiques

est due à I'interaction de nonbreux agents

de la côte turd-cuest de

l ' I l e de Ré

la structure géologique du substratum détermine 1'orientation

générale de lrller des bancs rocheux et de Ia !'falaisef stld

de la Fosse de. Chevarache,

les caractèreê lithologiques impriment lrexistence de seeteurs

résistants formant des promontoires rocheux (Haut:Banc du Nordt

PoinÈe du Fier, Banc du Groul-n du Cou et Roche du Fier) et.

dréchancrures plus ou moins prof,ondes du littoral éventuellement

remodelées (Conche des Baleines, Fier d 'Ars),

- la sédimentation a provoqué I'accumulation des matériaux du

Seuil Vendéo-rétaisr le colmatage des zones en dépressionl

1rédification des cordons dunaires (Conche des Baleines) et deq

flêches sableuses (Banc du Btcheron;.

Lrétude des facteurs dynamigues actuels, abordée dans Ie,chapi-

tre sulvant, montre lrinfluence de,ce modelé sur la disposition des courants

réglant les transits sur cette portion du littoral.

Page 65: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 66: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-CHAPiTRE i I -

CONDITIONS HYDRODYNAIV1IOUES ACTUEI-LES

SOMMAIRE * L i i le de Ré se p,êoe. l ' i€ , comme un mcCèle dyr ,amiq. ;e cr . ig inai dont les<iifférents car a:ièr:s nio;,pi:.1 :. .. - -:. .,1* -. ' l , i ...:f-L ;ei ':Ê:,.r ' .. 1..: ,., :t, ic.l.r. deshoules et des cl:ui 'ait-ls Ce inarêe"

Le Haut-Banc du Nor:d perturbe l-. propagaticn de-. houles de secteur'Ouest en provoquâiri uûÊ r'cta"ricn de ieu:: t igne Ce enête"

La ::ésultante des ':rr. i i ,anls de marêe et des hcuies .ornmaride un tran-

s i t sédimentai i '+ . . , r1 d i ; :er i ; ic : r C:s z : . : : les in- ie ; i :es <1i : Penturs Breton.

Le Fien d'Ans fç-.! ' i l lê un néservoir hydrauligue dnrlt la déchange modi-

fie l-e Eens du cour:alt de jusant d',r ?e:rtuis Br,etcn au droit de l-a

plage de La Loge ei: de:-ermine i i i 's Ce Ia cha:'ge, durant le f1ot, r:n

t ransi t sé<i imenrai re r , r ipo-ntanr : * l , rng de la c6t .e de Loix"

Lraction des marées, des \renËs et des hcuies cond.l"t ionne tres

grands a:ies de transj"t sédilmenta:-re dans "ie Pertu:-s Bretori"

Une étude séparée des effeis de ces différents .ËqcltëtrJrs insL

nécesSaife pOUr- gOni,aj-;r ' ,e ieur irrlpO;EAn!:e .r.ÈeIreq:tlve dans râ dlnâiÎi: l îU€ AcE'].1€l-le.

Nous Bréserrt,et";ls sû\-cesslvêùr€rrt ieg qaracuè{es généraux des p,rln*

cipaux agen'Ls des mouvement.s marj-ns s ies marées et Les vents" Dans leAtlanciqr"e

Nord, leur régime eonoi t j -ôrrne, porr r l iesseneie l , Ia d is t r ibut ;on des coural - IÈs"

Nous insisterons sur leurs p,art-i-euiarités au nj-veau tjt i Geltc de Gascogne et

analyserons leurs effets su: La franEe c3cière au l l i l 'ea* 4e f fLe de Ré.

Page 67: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-l-j-ij 'cros

; ; ,

ô 6 hcu res ovon f t o p .M .dc l q Roche l l e ô 4 hcu rcs ovon t l o P .M .de l o Roche l l c ô 2 hcu rcs ovon t l o PM. dc l o Roche l l e

ô I ' heu ra dc l q P t r1 .dc l o Rochc l l e ô 2 heu res op rès l o PM.de lo Roche l l e à 4 heu rcs op res l o PM. dc l o Roche l l c

fig. II DIRECTION ET VITESSES DES COURANTS DE MAREE

DANS LE PERTUIS BRETON ET LE PERTUIS D' ANTIOCHE

l '

o!

E

s. l. r l

. l

M . E .

1 3 -16.. | 972

V . E .

26-10-1972

oE

5 l r

o

sts

. lo

so

{ig.I2 COTJRBES DE MAREES RELEVEES AU MAREGRAPHE DE LA PALLICE

Page 68: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 69: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

It

7'..

phare

n e c r m e o ' É r É

Bale ine s

s Bale ineaux

\A N N U E T

de

IN

,

R E G I M E D ' H I Y E R

fig. l3

phare de s Baleines

IN

\ :

\, i, -

sémaphore des

REGIME DES VENTS

I I - LES VENTS

II-I - REGIME DES VENTS

Lr l le de Ré est soumise, conme tor i t Le l i t tora l ar ,LantJ-que aux c i r -

culations des dépressions océarriques de 1a borciure du continent européen.

Les régimes de Sud,et drEst sont assez rares. La moyenne annuel le mon-

t re une prédominance des vents de Suroi t (12\) , d 'ouest (2O4) t de Norois (L4z) ,

de Nord (18t) et de Nordet (18t) avec, cependant- r urrê d i f férence entre la pér iode

hivernale et la pér iode est iva le : en h iver , prédominent les régimes de Suroi t

( 2 5 t ) e t d e N o r d e t ( 3 l t ) e n é t é , c e u x d ' O u e s t { 2 O t ) e t d e N o r o i s ( 2 9 t ) .

Ces caractér lst iques sont représenÈées sur 1a f igure 13 ci-dessus.

Page 70: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 45 -

rT-2- TNFLUENCE DES VENTS SUR LA DYNAMTQUE LTTTORAJ,E

Le vent est wr agent dynamique dont la dorrble actlon se traduit par :

un transport éollen intense sur les plages et les dunes du littoral,

La formation de la houle en mer.

1T-2-1- I 'EROSIOÀI ET tE TRANSPORT E()tlEN

Seutes cert,axnes parties du lictoral sont remodelées par le

vent ; i l ssagiu des zones émergeantes et des secteurs émergés dépourrnrs de cou-

verture végét,aj.e, Les têtes" du Banc du Bûcheron, le hauL-estran et les dunes

de la Conche des Bal-eines, du littoral du Lizay et, de la Pointe de Trousse-

Chemlse en sont des exemples.

Sur la Conche des Baleines, orientée pratiquement SW-NE, Les

régimes d,e Suroit provoquent en hiver un transit aérien en direction du Nord-Est'

au niveau de la haute pi-age et, du flanc nord du cordon dunaire. Cette action est

toutefoi.s compensée par les vents de Nordet qui déterminent le retour du matériei.,

Lraction du vent, en période hivernale, se traduit donc par un équilibre dynamique.

En été, J.0éros5-on éolienne des vents drOuest et de Noroit, importante lors de la

mise en pi.ace dunkerqulenne des dunes, sresc profondément, atténuée depuis leur

fixatron au mrlieu du si-ècle dernrer.

Sur le Banc dtr Btieheron,

nale, entrainent vers la côte les sables des

taire. Ce phénomène contribue à alimenter le

s'enracine le banc, provoquant ainsi , depurs

3OO m de cette pointe.

Les vents de Nordetl en période hiver-

parties hauces de la fi-èche sédimen-

cordon dunaire de Trousse-Chemise où

lOO ans, un engral"ssement, de plus de

TT.2-2- FORMATTON OE LA HOULE

Les particularités de la houle sont liées aux trois caracté-

ristiques du vent, :

- sa v iLesse,

- sa durée,

- son fetch (surface marine où le vent est const,ant).

Têtes : parties hautes du Banc du Bûcheron découvrant à toutes les marées.

Page 71: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 4 6 -

Les houl-es de secueur OuesÈ se forment trés au large, au mrlreu

de LuAtLantique, sous l- ':-nfiuence des dépressJ-ons océanrquesq I"es vencs locaux

ont peu drinfl-uence s'ur l-a hauteurr Ia j-ongueur d'onde eÊ Ia célérrté des va-

gues qut er- I résui tenu

En ouLre, les vencs de secteurs esÉ ec nord enEendreni des hou-

1es dans Le Pertu is Breton" Les fecchs su.r lesqueis r1s sonL suseepclbtes de per-

trtroer j-e pJ.an dieau sont indrquées dans l-e tabl-eau IV. Nous avons eonsldéré les

deux domaines partl-eulièrement affectés par ces vents en rarson de I ' importance

de Leur recouvremeni meuble : ra Conehe des Baleines et i-e Banc du Bûcheron.

TABLEAU IV : Fetch maximum des venës de cerre

Conc,ne des Ba-Lernes Banc du Bû,:her'on i

Nord

N 'jr.cl-},s *-

Ësr

9 k m

12 km

20 I<m

L2

I

0

Km

KIN

km

Nous avons ooservé duranc i . 'h iver ' i97L-Lg- ]2 gue les her- l les Loea-

. l "es créent un Elapot . En ef feu, de mulc ip les inLer férences dues aux réf lex ions

sur les côtes et aux réfracti-ons sur les hauts-fonds leur confèrent les earaetè-

res d 'une onde scaLtonnarre.

La méthode de SVERDRUP, MUNK et. BRETSCHNEIDER(L966) a été utj-ir--

sée po.rz décermrner l -es houles maxrma engendrées par Ies vent-s lccaûx, dans ie

PerLurs B-reEon ̂

Ains l rpour la régron consldérée" Ie e lapoc peut atcerndre I m

par velnt de Nord-Est de force 5 (échelte BEAUFORT} sur le Bane du Bûcheroor à

marée hauter eE OrSQnsur Ia Conche des Bale ines"

pai vent du Nord de foree 5 BEAUFORT, I 'amplrtude de i-oonde sta-

ù ionnaLre est de OrSO m au n"Lveau du Bane du Bûeheron" Des mesures ef fectuées

lors de i.a mise en place des traceurs radji.oactifs de févriet L9-J2 et pendanb Xa

eampagne de mesules de Ltécé \9 '72, vérr f renL ces prévlsrons chéorrques puisque

nous avons aLors reneontré des hauueurs de houl-e atteignane OrTO m à Or9O m à

la Bouée du Bùcheron"

Page 72: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

* 4 7 -

Les vents diEsto dorrt Ie fetch atteint 20 ktno engendnent sur Le

Banc du Btcheron une mer sufr'j.san:nlen'f, grJsse pour infiueneer ie transrE iitto*

ral. En effet, un elapot de I m diampli' iuôe y provoque ia mise en suspension

des sables en raison de la faible Ïrauueur d'eau" Les sédiments sont alors tnans-

portés par Le eourant de marëe qLir. se s.lrimpose au cJ-apot-. Le nrornent et la drrrée

du coup de vent, déterminent ,lonc ie sens du Lransit,"

I I I - ACTION DË5 i - iOULfS ET: t r . " - ; iR; \ i . , -

Les eourants sont ertEeild:r-és par trois ageni:s dyriauriques -ilrnpcrtant* ,

l "es marées,

l"es lroriles n

les vents.

La résul. c"rn+;e cies rntêractions de ees tiif térenÈs faeteurs esi

susceptible de proiroquer des 'Erâ'rrsics sédimentaires. Or noire pouçons eonsidérer

qurun courant de 2û cm"s I (û,43 noeuo) ag'issanr au n.i.veau du fond peut mettre

en mouvement des partieules sableusÈs d:une dinensiorr iafér'ieure à 4Oo um

(sTERl'lBERc et Mc MANUS in BÀRLtssEAU, Lg74) " DlauEre part il est adnis gu'une

vitesse de 20 *r""-t au fond eorrespond â une célérité rresucde de 3$ "*.u-1

(or75 noeud) à 1m dr: forrd ou bier. de 4o "*"*-1

(0,86 noeud) à 3 m d'r .r for, f ," ees

vitesses sont touJJurs atueinLes uaEs le secteur étudié.

TII-I. T,ES COURAT{TS DE IVIAT(8E

' Dans l"e Pertuis Breton, ia mgrptioloEle irxprlrrre une oriental-ion des

courants de marée 5;,aratrlèIement à l iallongeruenÈ de la dêpression. ges caurancs

présentent en eonséquence une coinpcsante générale dirigée WNW*ESE" i l eir résuïLe

un systène d!éeoulcmentsal rernanÈs b ien v is ib le sur la t igure i1 . eepend.anÈ, en

particulier en fin de florn un \raste mouvement de roeaêi'3n se dessine à Iieittrée

du pertuis" Le courant sloriente SW-NE au Nord-Nord-OuesE de la poS"nte cies Baleji-

nes, i l si inflêehiè vers Ie Sud au dnoiÈ de Ia pointe du Gror.i:-n ciu eor: eL se Èïou*

ve fir ialement rabattu vers Ie Sud-Est par ia côte rétaise.,

La morphologie de oétaii. prês du Banc du Bûchererii (Anse du Fournea:;)

induit . des part-ieularj"tés momentanées en déterninant un eonBreeouirant portaRt au

Nord au eours de la premiêre moiuié du flot. La situation redevi-ent ncrmaLe <lès i.a

submersion du Banc

Page 73: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 4 8 -

Les renverses ont l ieu, sauf circonstances locales part icul ières,

vers - o6Hoo et ooHoo par rapport à La Ro&eltllc (Service Hydrographique de la

M a r i n e , 1 9 6 9 ) .

Sur la côte nord-occidenta le de l ' I Ie de Ré, les v i tesses de cou-

rant maxima résultant du jeu ee Ia irar6e sont à peu près partout de I 'ordre de

1r4 à 2 noeuds en v ive eau. Ains i , à 1 mi l le au Nord de la pointe du L izay, la

vitesse du courant ne dépasse pas 1 14 noeud

Cependant, à I 'aplomb de la bouée du Btcheron, un courantographe

immergé durant l 'é té t972 a mis en év idence, en for t coef f ic ient , de marée (85) ,

un courant de flot atteignant 2r2 noeuds pendant 2 heures et un courant de jusant

de 113 noeud pendant 5 heures ( f ig . 14) . Ces mesures montrent une d isproport ion

entre le flot et le jusant. Les courants de monté agissent entre la der:xième et

la cinquième heure du flot ; le baissé se produit de manière continue durant tout

Ie Jusant . La d ispar i té des durées d 'act ion se t radui t , au n iveau des passes ' par

une dominance du jusant

N

C

.9a.:o

9 H.urar t l

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3 a 5 ô 7 9, t t l

r 1 l { t S l C, t r l L

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ig.r4 MESURES DE COURANT A LA BOUEE DU BUCHERON l e 11 .8 .1972

Page 74: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

vaste zone

supérieur à

atteignant

En rëeumé :

_ 4 9 -

De même dans la passe du Frer dDArE, Le oourant esÈ Blus fort. La

découvrante du Fier drArs enmagasrne, à chaque narée, un volume dueaur

2o"ooo"ooo n3 . t , dans J-;encrée, le courant présente des vi tesses

4r5 noeuds au cours des grandes narées^

Les eounartte de marées sonx aLlevnmts dms Le Pertwt e Byeton et

dëpassent toqjows Le eeuàL de xntmsport ( Jr40 noeuil. Au tsoieinage

dee c6tee, "l,e motphoLag\e proïoque de fèrLee tsdrdq,vions dee earact'ë-

rdtVùq'ues èi,,t ct,ut'ù:h,C ç,irtr' ët'r. d'i.t'ecLlùrt Qu''en, v'LLea6e"

ITI-2- LES HOULES

Î,es houLes, au nl-veau cLi rrÈto:a} modifrent l-a distrtbution déJà

compi.exe des courantS i.1és a'ix mar'ées.

Nous présenterons suceessivement les ptans de vagues qui défin$"s-

sent les lignes dùaqtion générales de Ia ho.rjie dans Ia réglon puis nous examtne-

rons les modai.ités étémentaires de I0acÈion des vagues sur la c6te et Lravant-eôte"

III-2-I. PIANS DË, VAGUES

Les houLes de secteur ouest atteÀgrnenÈ Ia côte de L0Ile de

Ré après avoir été dévlées par les hauts-fonds du large, plateau de Rochebonne et

les plattns rochieiur des îles, Haut Banc du Nord eÈ du contlnent,, Banc du Grouj-n

.du Cou"

Nous utiliserons i.es plans de vagues théorigues de CIIAUVEAU (1973)

pour défi.nir les approches de la houle (fig" i4'i et diff6rentes campagnes de pho-

tographle aérl-ennes (1950t L957, 1963, L97O) pour en montrer l0act ion à Ia eôte.

Seules les houles de période 8so lOs ee L2s sont étudiées car ce

sont les régimes les pJ-us fréquents sur le ll"ttoral charenËais. En effet' unfr

houlographe irmergé à i-a Bouée du Biieheron durant LEété 1972 enregistre des cLa-

pots (2O*), des houl-es de I à 12s ( '7Ot), des houl.es supérieures à 12s ( lOt) "

Les résuLtats sont synchétisés dans le tabLeau V ci-après "

Lrappareil immergé est un houlographe Hydro Produccs - Model 521.

Page 75: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-"9,ffi{ç5

HOULE NW Pér iode l 0 s HOULE WN\)f l pér iode lOs

HOULE \ù7

pe'riode lO s

HOULE WSÏ7pér iode l0 s

HOULE S\Jypér iode pér iode l0 s

f ig .15 VAGUES ( d'aprés CHAUVE AtJ ,1973 )

Echelle r/t zso ooo

PLANS DE

Page 76: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 5 1 -

TABIEAU V - Incidence des di f férentes houles sur la eôre,Nord-OuesÈ

d e l r Ï l e d e R é .

T ) r ' n a a + ' { n n 'y + r v v u 4 v ^ r !

i des iHoul-ei Houles ;

de pé: : iode 8 s i Hcuie de pénicde

. i

Hr.r.rrLe Oe péniode

I

; N W

I

i C B - H o u l e

,B B - Hor i ie

f n rn re , r . n R - F I . : ù re f f : n l a re C B - H - j r ê g )n - -en " rée ; ; r .

i I i l 0ues r de fa P fage i. b - r , 1 * - iD i i - r l 1 ( t açç r rec +J , o O - r l i u r ( I eJ lCe f a r "bJ -e

i

: ' \ C B - Houle f ront-a- .e iH<.r ' .1-e d inecte obi iquei i lc , . : re dr :neete cbi ique' Yv l \W Ap .ceb fCLâ l . l - I l

I iB B - Hàuie ebl ique Ho', ie réf rée hie , H-r. , re ref réË.hie

- 'f rD , t ' r . r e r l J i r e d t r ' e t i e : b l . q . rero ta i i ; i - r ;f r ; n l c ,e Hou re r ' é f i éen re

- Hr:uieapnès

* Houl-e

WSWI

l pas d robse r , vaL ieniHo ; re ;b i r ue

,apr .ès rc ta1- rc i

I Hc-i-e directe ob.Lrque{iHoure r .éf . l -ée hie

; nas C r :b sei.vat i '3n

; S W lHoure "rr :ès am:r:cie iHo.r 'e rnès am:,rr ie ,Hoi. i ie +-nès amert iel i

C B - Conche des Bate ines

TTT.2-2- ACTTON DE tA IIOUTE SUR

,'r rtB B - Ban. du Bû 'he : :on

LA CATE ET L\AVANT COTE

rrr-2-2-L- Cau,[.oist d' a.Itmenta.tien du tLzs"u

La houle a un effet crès ateénué à partir drune

profondeur de 20 m (LACoMBE, L957 ; FATRBRTDGE, i968) " ce crr-uère est à l*orjr*

gine du choix de I ' isobathe - 20 m, dans .1-a Fosse de Chevaraehe, comme limj-te

nord de notre étude"

Les houl-es des secteurs Oi-rest, pénétranc dans le PerLut-s Breton'

après avoir subi une rotation sur les hauts-fonds (Hauù-Bane du Nord et Bane du

Groln du Cou), se propagenu en d j - rect ion WN!f-ESE r f ig" i5 i .

Au contacL des mulrrpies têtes rocheuses qui affleurent au vo:i-sl*

nage.de la Pointe du L izayr e l l -es ont Èendance à s ' in f léehi r pour atËaquer t ra

côte sous une incj-dence oblrque par rapport au rivage.

Page 77: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

* 5 2 -

Durant le FJ-ou, au n.l-veau du c-ou.l- ir cioali-rmejntaÈJ-on du Ll-zayu

Les vec€eurs formés par la résultanue h r.l-zental-e de la hcrul-e eu .Le couran'È de

marée, sont en eon3onetion" Ils devrenRerlL êii otr)posJ-t"r-on perid.ane i-e 3usallL,

Le vecteun résu.Luanc du syaJ.e de marée er de l_'aet:-on de tla

houJ.e estr en eonséquence, or : -enté vers l - 'Esu parai l .Lê l -ement â.1-a eôte, cn d i -

rect,ion des zones internes du pereurs B-reron.

Tïr"-2-2-2- Ae,Ltan dz ta h"aul-e Autt X,Q,;: ù3tftel'Là

L'a;e - rJ , i . de ra f iJu-e a fa i r : J- ioo3et . de c, rès nom-

breux t ravaux par 'm:- J-esqLie is ceux de ; LACoMBE t :9) i ; ' , LARRAS ,1957, x96l l s : l - .966' i n

KING \ '1961' t F TNGLE e 'L JAMES ("966i r TANNER , . t96 i ' , , zENKovrfc Ï t i ig6 '1 , I968) ,

FAIRBRIDGE i^1968't ee TREAilr/AjT"E , r9*t : t .

Nous rappei"lerons b-L'"LèvemenL !es pri-n-al:al-co uoflséei.reneles de

ceG,ue t-nl 'tuenee

A ia eôte, r -*aeuron de Ia houle d.e l ruer iu prépor idérante par +ap-

pôrt, aux autres facteurs de 'uransie"

EJ"J-e agre sur l-es déplaceme;nrs séd.lmentarres :

dans res b r t san ts i " b reake r aone" ) ,

dans la zone de déferl-ement ("surf zrene") "

dans le jec de ruve { . t tuprush zone" ou "swash zone") .

Si l-a houl-e est fronral-e pa-r rapport à J.a i":-gne de rx\rage son

action est i- imlt,ée" Les part,rcules sabi-euses, mises ên suspens.r-on dans .ites byj"-

sants, sont t ransportées purs proJetées sur l . 'eseran par r re JeL de r i - \ r -e. eepen-

dant, Le courant de retour (undercow/ perit l_es enbraî.ner de nouveau au niveau

du fond jusqutà i-a j- i-gne des brrsanes" Dans cecte zone l-es sédimer.rcs sneLaxeritr

en une bande paraJ-lèJ-e à ta Eôte. Nous avoRs vérif:r-é ee phénomène erl t lci.L:isan,;

des traceurs L-r:minesceRts durant les camSragnes du printemps etr de i- 'éEé T912"

Dans l -e eas duune houl-e obi rque au l i - r . to fa l , l -e vecteur de

transit se décompose en un veeteur transversar au p.rof:-I ayani l la même aqeion

quuune houLe frontal"e et un veqEeur l-atéral qui pxorreque z

une dérJ-\re ir-rtLoraie dans .l-a zone de défer:remenÊ" Et-Ie peut:

engendrer, dans certaines condj-tions, ut1 "rl-tr) eur'rentrt ou ;ou"ranE sagi-t.La:L. ee

phénomène est, mis en évidence ilors de .l-tex;rér.lence de traeeurs rûmtlneseentrs

d 'avr i l L972 au t j "eu d lc Le Peu B u i l la t .

Page 78: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- s3 -

- un déplacement en "dent de scie" sous l 'ef fet du 3et de r ive" La

disslmétrie des croissants de plage sur 1a Conche des Baleines ténoigne, en par-

t icul ier, de cette inf luence.

Un autre phénomène peut venir se surimposer au jet de rive. En

ef fet , s i la pente de la p lage est t rès fa ib le, l - 'eau poussée par J-e "swash" a

une énergie cinétique supérieure au "back rnrash", ce qur entraine ia formatj-on

d'un bourrelet sableux isolant un chenal tongitudinal en pred de dune, dans Ia

zone de forte énergie. L'eau se déplace al-ors palall l-èl-emenc à ia côee dans ee

canal "

Lorsque l taccumulat ion dteaul dans ce courorr , possède une éner-

g le potent ie l le supér ieure au je t de r ive, J-e canal s ' rnf léehi i e t se d l r ige

vers le large. Ce phénomène de retour forme un "ritrr current" orrgrnal- dont l- 'ae-

t ion drentra inement des par t tcu les vers le large esu t rès rmportante. Lamcr-

phologie orrgrnale du haut estran cradursant ce mode d'érosion, est i.Llustrée

par les prof i ts de p iage ef feccués en 197L sur l -a Conche des Balernes"

rtr.-2-2-3- Le,t eoulLant prLovctquë.^ pah Le ûent^ do teruæ.

Dans les pertuis, il- esÈ fréquent de consLater

que, le vent, de terre souffle en direction i-nverse du sens de propagatton de l"a

houle et at ténue son inf luence. Par ai l leurs, l 'act ion direcÈe du vent à La

surface de 1!eau crée des courants superficiels suffisammene imporcants pour

réduire les courants de marée ou, au contraire, pour l-es renforcer considér'a-

blenent. . Ainsi des résultats obtenus par le L.C"H.F. (L9541 i l tustrent aet

accroissement substantiel de la vitesse moyenne du flot qui est L noeuo, or

dans le cas drun vent de 13 mls, la célér i té des courants dépasse 3 noeuds.

IV . CONCLUSION

Les condj-tions dynamiques actuei.les permettent de <léfj-nir les proeessus

physl-ques - les vents, J-es marées, les houles et l-es elapots - inoervenant dans

Ies déplacements sédi-mentaires du U-ttorat de Lerre de Ré-

L'aetion d,e 7.a marée est pyépondënante, pa,? rqpoz.t, a1,1.û ûlèt?es ûgent9' 8l^{"

Ltatsqtt-eôte.

Page 79: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 5 4 -

Les courants de ftot et de jusanc dépassent généraiement, au fond, Le

seuiL de transport des matérraux arén1-tLques"

IL ex: j -s te en f in de f lo t , un courant de Or4O noeud (2O cmlst sur .La Conche

des baleines, secteur éi-argi au nj-veau duqueJ- on pourraj-t attendre un fort affal-

b l issement de la eéLér i té" En quelques polnts La v i tesse est é levée ; e l Ie dépas-

se 1 noeui l (Or5 my's) au large de la Pointe du L izay, at te ind 4r5 noeuds (2,25

m/s) dans la Rente du ! ' ier et 4 noeuds (2 m/s) à 1,5 m du fond au niveau de la

Bouée du Bûcheron. Seu1es cer ta ines a i res t rês - I -oeal l isées, cc j ruï re ies parc les i I ] -

ternes de ta vas,r .ère ÉL re pracealr s iuuè au NJ-Éq de Lolx sonc re s l -ège d"un ré-

gime de courants t,rès faibies "

Ires phénomènes eompLexes dus aux vents et aux houles se surrmposent en j.n-

tensifi-ant ou drmj-nuant lormportance d.u Èransitr maji-s, s:. loon excepte la frange

côt ière, eet te in téraet ion est toujours secondaire, .

A Lq. eôùe 'L I q,et{er' de ta hcuLe de.uuenv d.-minwtte" Elre provoque ' sur la Con-

che des BaLeines, Le translc des matériaux meubles qu.r- se eoncrétise par :

- la formation dtun bourrelet sédimentaire dans la J-lgne des brisants'

- Le déptaeemenÈ laréraL des matérlaux par rapporc à ia côue, au nl-

.r.ao U. l-a zone de déferlemeni sous lneffet de deux phénomènes dls-

t:.ncts : j.a dérive l: i-tteirale et ie eourant de reLour,

- l-e mouvement en dent. de scie sous luaetion du Jet de rive

En out.re, J.a morphologie de la hauÈe-plage, bordée par un cordon duna5.re,

lndui t Ia créat ion, par l -e ret ra i t , des hautes mers, d 'une gouut ière lcngl tudinale

écrétant J .es vagues. L 'évacuat ion de l teau a ins i eol lec lg. e" t assurée par un

canal transversal dont i-e débit aÏlmente un eourant saEittal origlnal responsable

duune érosron . i -n tense de l 'est ran"

Sur le l i t tora l de la Conehe des Bale ines, au eours du f lo t les d i f férentes

zones dr inf luence migrent j -e long de Ltestran avee Ia montée de l reau i . a j -ns i i -a

ligne des brisants peut balayer ia totali ié du domaine intercidai-. Ce phénomène

provoquep malgré. i -a d i f férenciabion de la houle à La qôte, une uni formisaLion des

ef fets sur tout le prof i l t ransversaL de luestran.

Page 80: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 5 5 -

Le schéma général des actions hydrodynarniques sur la côte nord-ouest d.e

l 'T le de Ré sr in terprète cornrne sui t :

l-es courants et les houles sur luavant-côte de la Conche des Ba-

leines ont deux résulcantes dirigées duune parË vers Ie rivage

drautre part en dj.rection des zones internes du Pertuis Breton,

au Nord de la Pointe du Lizay le couranÈ est dirigé NW-SE, sa

vi tesse augimente sur i -e eoulo i r d0al imentacion puis s iat ténue sur

le gi.acis situé entre Ia côte de Loix et l-a roche du Fier (P.l-aeeau

d e L o i x ) ,

ies courants de marée, violents, sr.rnt prépondérants dans la Rente

du Fier"

Page 81: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

COI{CLUSION DË, LA 1 [F I3 PARTIE

Ltétude de l lenvi ronnement d.e l ' I le de Ré permet de déf in i r les

trois grandes catéEories de facceurs qui conditlonnent 1sévo.Lution sédimentaire

de son L iutora l "

- le substratum et sa morPholog1e,

ies matériau:< meubles '

ies conditions hYdrodlmanique "

La déterminarion des caraecères généraux de La gêenotpho'Lagie e*

de La géolcgie prée5.se le cadre dans. iequel évoluent Les sédiments" LoÏ l -e de

Ré se présente comme une ile plaue, basse, forÈement éehanerée, encerclée par

un Liseré de plages. Elle est stratigraphiquement rattaehée au Bassin Aquttain

mais les grands traits de sa morphologie sont hérités des déformations herey-

niennes du Massif Armoricain" Sa limite nord est crcnstituée par une sérj-e de

terrasses qui deseendent en gradins dans La Fosse de Chevarache. Ces terrasses

forment des couloirs sur lesquels Les sédiments du large et de la Conche des

Baleines sont susceptibles.de transiter pour gagner les zones internes d'u Per-

tu-i-s Breton "

Les caractères litho.logiques et, structuraux déÈerminent des par-

ticularités morphologiques" A cet égard, des accidents tecuoniques comme La fa-

laise de Chevarache ou des changements du lithofaciès comne le passage des eal-

caires durs du LLzay aux calcaires marneux de la dépression inuerinsuS-a{re,

notammentl jouent un rôle précis dans le découpage morphologique de la région"

Quatre unités di.stinctes s'individualisent ainsi :

- la Conche des Bal-e ines,

- Ie couloir dialimentation du Lizay,

Page 82: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 5 7 *

- le Plateau de Loix,

- le F ie r d 'Ars .

Les masses sëd,imentairee du Large de l'Ii-e de Ré eonstituent des

sources potentielles de matériaux sableux. Les sédj-ments nis en pi-ace lors des

épisodes du quaternaire récent sont acuuellement en étau rnstable. En effet les

conditions de miLieu n8étant, pi.us les mêmes que eeJ"les existant duranÈ leur mi-

se en place, ces sédiments peuvent être remls en mouvement et, constltuent l"es

matérlaux all-menÈant Les transits actuels.

t es ccndttione hydtodynanri,ques décerminent les mouvements sédimen-

taj.res, Sur Leavant-côte, seuJ-s les courants de marée ont une infLuenee eonËiriue.

En effet, les houles dues aile tempêtes sont des phénomènes exeSici-onne.Ls dont lÛin-

c idence est , l imi tée.

Sur les estrans luincéraction des houLes et des eourants de marée

engendre une évolution variable selon Les secteurs " Et nûus chercherons à préci-

ser les modal l - tés et les résultats de cecte i -ntéract ion"

Page 83: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
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DEUXIEME PARTIE

Les sédiments post-glaciaires

de la côte l{ord-Ouest

de l"Ile de Ré

Page 85: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 86: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

INTRODI . , !CTIOI . . I

Les sédlnents post-glaciaires de la côte rprd-o:est de l-oll-e de

Ré se répartissent, ilifféreurent sur toutes les unités norphologiques de la Ï:cr-

dure s':d du Pertuis Breton. Ainsi pouvons-nous définir guatre grands secteurs

norphosédimentaires isoldis par des p,ointes rocheuses asédimentaires ou carac-

térisés par un changement iryortant des conditions hydrodynamigues.

a) A I'Ouest, Ia Conche des BaleLnes peut être divlsée en deux uni*

tés hydrodynarniques distinctes : Iravant-côte et Irestran.

b) Au centre, étranglé entre la Fosse de Chevarache et les falaises

cal-caires du Lizay, s'étire Ie couloir d'alimentation. IL forne un Lien entre J-e

domaine atlantique et les zones internes du PertuLs Breton.

c) Le Plateau de Loix représente la terminaison orientale élarqie de

ce domaine particulier. En effet, il est limité à lrEst par le haut-fond formé

par la Pointe du grouin et le Banc du Rocha, obstacle qui le sépare drun autre

vaste secteur littoral : la Rade de St Martin, étudiée en détail par LAFONT

(1959) ,roRIN (1968) et BARUSSEAU (1973); Le plateau forue un glacis pouvant aÈ-

teindre 3 km de largeur. Sa bordure nord est représentée par la P.oche clu Fier

surplonbant La Fosse de Chevarache, étroite dépressS-on à sédimentation péliii--

que (BARUSSEAU, L973, qui occupe lraxe médian duPertuls Breton et isole lrlle

de Ré de La côte vendéenne. La côte calcaire gui forme sa limite méridionale

s'interrompt, entre Ie Littoral des Portes et celui de Loix, au nivear: de la

Rente du Fier, seule ouverture du Fier d'Ars.

d) Le Fier drArs esÈ une *mer intérieure" de grande étendue en

cours de colmatage sablo-vaseux, qui découvre à marée basse et Brésente des

caractères accusés de vasière littorale.

Dans ces quatre secteurs littoraux, les courants de marée dépas-

sent généralement au cours du cycle tidal le seuil- de transport des sables fins

et moyens, drautant plus que I'action des houles facilite leur mise en mouvemenL.

Page 87: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 6 2 -

Seu1es les parties les plus internes du Fier d'Ars et les secteurs orientaux

du PLateau de Loix sont à luabri de ces conditions hydrodynamiques actj-ves.

Il nous appartiendra doesquisser, au cours de cette seconde par..

tie, les relations qui s'établissent entre }es unités ainsi défj-nies. rrans ce

but, nous décrivons successivement :

- la couverture séd:nentaire de la Conche des Ealeines (ctr. I),

- le revêtenent mer.tkrle de l-a bordure sud clu Pertuis bretcn (ch. :I) "

- Ies moaalités de comblement et l-es vitesses de sédin'ienlati"on

dans Ie F ie r d rArs (ch" I I l ) .

foritetois avant de décrire la distribution les nappes sableuses

qui participent à la formation des sédiments littoraux et avant*:ôtiers, ncus

présentons dans ce qui suit leurs différents consÈituants. En effet' une étude

granulométrigue systénnatigue des échantillons du Fier d'Ars, de cing classes

modales différentes, définissant autant de nappes sédimentaires (BARUSSEAU, 1973).

Ce sont des formations nettement individualisées par leur sitrration géographique'

Ieur histoire et leur comportenent vis-à-rris des facteurs hydrodynamigues (fig.

16 - carottages -) .

1 1 s ' a g i t :

de sablons (fraction F I) : modes

de sables f ins ( fract ion F Ir) :

microns,

de sables noyens A (fraction A) :

43O microns,

de sables movens B (fraction B) :

cornpris entre 4C et 90 microns,

modes compris entre 90 et 225

modes compris entre 225 eL

modes compris entre 43O et B2O

microns,

- de sables grossiers (fraction G) : modes supérieurs à 82O microns.

LI est tout à fait renarclrable que la distribution des fréquences

modales rlu littoral ouvert et de I'avant-côte conduit à mettre en évidence d'es

nappes sédimentaires également bien différenciées (fig. 16 - draqaqes -) ma.i-s

dont les limites ne coincident pas toujours avec celles des types sédimentaires

du Fier drArs. Plus précisement :

- Ia nappe de sablon n'est pas représentée en mer ouverte,

- Ies nappes F II et G conservent leurs caractéristiques (identité

du mode fe plus fréquent et des lirrites de classes),

Page 88: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

cafottages

hln. Ii l \ i,it \ :'l l r\ I

Ilrrlilll||li

ÉlIztal3oq

É

fig. 16 HISTOGRAMME CUMULE DES MODES GRANUIOMETRIQUES

Page 89: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 90: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 65 -

- par contre deux nappes de sabl-es noyens apparaissent." Pay eontnæ

ditë" rlpus 7"eur û)orla eansen)ë La màne appeLLation :

sables noyens A : modes coryrLs entre 225 eE 35O Un,

sables moyens B : nodes comprLs entre 35O et 82O Um"

Nous reviendrons en dernière partie sur cette assinilation que

nous discuterons alors.

Page 91: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 92: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-CFI AFITRE I -

I.A CONCI"IE DES EAI*EII'iES

SOMMAIRE - La Conche des Baleines, fonnée de deux unités distinctes, est lesiège dtune sédimentation,de sables vaniés. La classe nodale dessables moyens A (J25 micnons - 430 nicnons) est panticuliènementbien repnésentée dans ce secteun

Situé à lrextrénité Nord-Ouest de I'IIe de Ré, ce secteur, parti-

culièrement sensible aux influences dlmaniques du Large, représente le nilieu

le plus agité. de la zone d'étude. Nous pouvons distinguer deux parties évoluant

simultanément, presque indépendanrnent I'une de I'autre, 1'estran et llavant-côte.

En effet' 1è premier nilieu est modelé par I'action de la houle à l-a côte (bri-

sairts, oesurfu', jet de rive) et de façon accessoire par re vent,, tandis que

le deuxième, souuls égaleroent aux houles, est particulièrement affecté par les

courants cle marée, notamment aux abords de la Fosse de Chevarache dans'la partie

nord de La plateforme marine de Loix.

Page 93: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 6 8 -

I . L'TsTMÎ,I

I-T- PRESENTATTON DU SITE

Orienté El[, au Phare des Baleines, I'estran s'incurve progressivement

pour devenir NE-SW à la Pointe du Lizay. De ce fait, l-a Pointe du Phare des

Baleines protège des vaguesr de manière relativer tout le secteur est et ce

n'est qu!à part i r de j - 'épi a ( f ig. 17) que I 'act ion des houles se manifeste pour

revenir prépondérante entre les prof,ils AL et AR situés dans Ia moitié nord-est

de la plageu Ia moins abritée par le Haut-Banc du Nord. La partie orientale de

I'estran est de nouveau protégée par Ia pointe rocheuse du Lizay. En conséquence,

l'orienLation du rivage, facteur essentiel de Ia disposition des sédiments sur

le littoral, varie et engendre un changement continu des conditions d'équilibre

de chaque fraction granulométrique.

La cartographie des classes nodales (F), (a) et (G) permet lréLabora-

tion d'un schéma sédimentologique et rlynamique de la Conche des Baleines (fig.

f Zl . m-classe (B) n'est pas toujours individual isée dans ce secteur.

I-2- LES SABLES FINS (T)

Les sédiments de type F (modes'compris entre 90 microns et 225 microns)

occupent le bas de }'estran. Leur limite sud srécarte de Ia terre au fur et à

mesure qu'on se rapproche du LLzay ; cette disposition est en accord avec la

mise en évj-dence d'un accroissement de 1'érrergie de Ia houle dans cette direc-

tion (LONG, lg72)

La,classe F, sur cette ptage à pente regul ière normale (de 1'ordre de

2 I en moyenne) trouve des condiÈions de stabilité à des profondeurs de plus

en plus grandes lorsqu'on se d.é,olace vers loextrémité orientale de Ia Conche,

marquant ainsi I'augmentation drénergie de l-a houle dans ce secteur.

Il existe cependant un dépôt de sédiments fins situés près de Ia Pointe

du Lizay sur 1a haute-plaqe. Il est dû à des conditions hydrodynamiques particu-

lières qui sont imputables à cette barre rocheuse. En effet, cet obstacle in-

terdit un transit régulier en direction des zones internes du Pertuis et le sa-

ble se trouve, de ce fai t , piégé (entre les prof i ls AS, BA et BB - f ig, I7).

La répartition des sables fins se trouve en outre perturbée au niveau

de lrépi 4 car l tobstacle art i f ic iel induit , dans la part ie est gu' i l abr i te,

une évolution sédimentaire particulière,caractérisée par un dépôt de sable fin

au voisinage de la part ie distale de l 'épi (LONG, L972).

Page 94: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

sable moyen A

sable moyen B

DES NAPPES SEDIMENTAIRES SUR LA CONCHE DES( l. plage )

z ' .1

/ \ / - \

\" . t ' , " ' , ( \ .)i \JC)-

/ t i vt '

r*-tV

fig. 17 SCHEMAS DE LA RBPARTITION BALEINES

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- 7 1 -

F3. tES SABTES MOYENS (A)

La classe rcclale A (comprise entre 225 microns et 35O nicrons) est

située sur La haute-plage et constitue la plus grande partie du stock sabl-eux

dunaire du cordon de la conche des Baleines. C'est Ia catégorie dimensionnelle

dui manifeste Ia plus grande aptitude à l'équilibre dans 1es conditions moyennes

d'act ion de la houle sur le haut-estran.

L'apparition de la classe (A) exclut cetle de (F,) eæ ùLs sont nris enpLaee sur Ltestvan par un mêrne agent : La. houLe. rls correspondent chacun à descondit'ions d'équilibre dj.fférentes qui varient suivant un gradient d,énergie

croissant depuis le large vers -1-a côte. Ce phénonène explique gue les seulesinteffupt.ions de recouvrement de la classe (A) se situent dans les zones decalmé où elle est associée puis remplacée par 1es sables (F). Néannnoins, mêmedans ceà zonês, eIle n'est pas totalement absente et constitue en général moinsde 10 t du stock sédimentaire, sauf au Lizay où elle disparaît tota-1.ement. Audroit dç I'épi 4r uo€ petite:band.e s!étire en clirecÈion du tiord-Est. ElIe estprobableaent due rà encore, à un.remous provoqué par ra construction.

I-4- IES SABTES MOYËNS (B)

La fraction (F), cornpri.se entre 35o microns et g2o microns, s'établitde préférence à deux niveaux hydrodynamiques privilégiés. ElIe narque ra lignedes hautes mers de rnorte eau et l-a côte des basses mers de vive eau. Néanmoins,cette répartition est souvent interronpue par des conditions hydrodynamiquesparticulières, notarlxcent dans les domaines perturbés par les épis ei par la poin-te du LLzay" Dans ce dernier secteurrell-e coexiste avec 1es sables grossiers(C) sur Ia partie la plus basse de lsestran.

1'5- LES SABLES cRossïERS (e)(supér,ieurs à 820 micnons)

Les sables (G) occupent les zones de plus 'haute énergie et fo:ment unetache cont:Lnue, depuis, le nilieu de la conche jusqu'au Lizay. Lrairê a1nsi re-couverte se compose de deux Cigitations situées dans les zones de déferlementdes basses mers et hautes mers. Les sables grossiers sont partout associés auxgraviers et aux gralets qui ser:bJ"ent suivre la mêne dynamique qu'eux. parfois,

i]-s servent de piège aux sables fins, surtout entre les profils AN et AR, aul ieu di t ou Le peu Boui l lat " .

Page 97: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 72 -

I-6- CONCLUSION

Sur l'estran de la Conche des BaLeines, il apparaÎt que Ia présence de

la classe nodale (A) excLut ce!.Ie de (F). Cet agencement est Ie résultat de

l'actl.on croissante de Ia houle du large à Ia côte qui détermine un changement

des conditions d'équilibre et par conséquent, des répartitions des nappes sédi-

mentaires" Les dispositions des nappes (A) et (F) ne doi.vent donc pas être dis-

sociées dans ce milleu maisrau contrairerassociées ; elles traduisent sinplenent

I'accroissement vers Ia côte de l-'énergie mise en oeuvre par la houle: tes sa-

bles moyens A s'iuplantent en conséguence plus près du rivage.

, La nappe (C;benbLe paradoxalement se fixer dans la partie de lrestran

lffectée par les conditions les noins actives. En réalité, 11 faut voir dans sa

-répartition f indication de deux instants priviLéglés de la pulsatl-on tidale'

les étales de hautes et de basses mers. Au cours de ces périodes, le niveau na-

rin se stabilise pendant un intervalle de temps appréciable et provoç[ue, par

conséquenL, La matériaLisatidn de La zone de haute énergte où brisent Les Læneo"

sous la forme de deux lLserés que révèIe néanmoLns I'analyse modal-e.

Quant, aux sables (F) éIs ténoigneraient, dans les mênes conditions des

zones de jet de rive mais leur faible étendue nous interdit d'assurer cette hy-

pothèse"

II . L'AVAI{T-CôTE

ÏI-1- PRESENTATION DU SITE

Secteur littoral situé entre l'estran et la ligne des 15 mètres1,

I'avant-côte de Ia Conche des Baleines fo:me un glacis de pente faible (Or3 t)

tr)ouvant attelndre'4 kn de largeur. IL est linité au Nord par Ia Fosse de Cheva-

rache, au Sud par le llaut-Banc du Nord et au Sud-Est par la 1J.gne des B.M.V.E.

(f ig. 9). Une arête rocheuse, al longée d'Ouest enEst, s 'enraclne sur la.Pointe

du Llzay et isoLe deux secteurs i l'un au Nord est en relaÈion directe avec le

couloir doalimentation, l'autre au Sud corrmunique largement avec llestran. Entre

ces deux zones srétablissent des relations intermittentes soit au-dessus des: . - '

assLses rocheuses soit pâr dtétrolts passages qui longent Ie Haut-Banc du Nord.

Page 98: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
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fig. 18 LES NAPPES SEDIMENTAIRES SUR LA CONCHE DES BALEINES( avant côte )

positions desprélevementsDI DR

sable moyen B

'sg

N

I.x

,.bt. gro*n>;:\ :--/-JaDrc gfusslçr \r\- - _]_ _-,r-n rochel __.-__

sable moyen A

- )

lo255075

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Page 100: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 7 5 -

TT-2- DISTRTBUTION DES NAPPES SEDIMENTAIRES

Les nappes sablesses (F) et. (c) sont surtout localisées le long du

couloir dralimentation, les sables moyens (A) recouvrent uniformément l.tavant-

côte tandis que les sables moyens (B) se retrouvent seulement dans La partie

méridionale ( f iq. 18).

TI.2.I- LE REB{|KT CIE LA FOSSE OE CHEVARACHE

Le "couloiro' longeant Ia Fosse de Chevarache possède une cou-

verture hétérogène, formée en majorité des types sédimentaires (F) et (G). Le

premier occupe Ia partie nord-occidentale du domaine tandis que Le deuxième est

surtout concentré au Nord-Est, secteur plus resserré parcouru par des courants

pLus forts. Au droit du Lizay, les deux classes modales sont intinement l-iées

à la classe (A). Le nélange des types sédimentaires traduit des conditions dyna-

migues inconstantes, des apports variés et, peut-êt5e, des remaniements de sLocks

plus anciens i i l s'agit donc dtune zone instable dans laquelle les sédiments

nront pas trouvé leur équilibre dynanique.

T.I-2-2. LE SECTEUR OE L'ARETE ROCf{EtJSE

Les sables noyens (A) occupent Ia najorité du fond : Ieur

vaste répartition lndique qu'ils représentent le tlpe en équilibre dans les con-

ditions npyennes de ce nilieu. Les seules fenêtres sont formées par des zones

rocheuses asédimentaires

Au Sud de lrarête rocheuse, après un rétrécissement souligné

par une petite tache de sable grossier, Ies sables A dominent de nouveau large-

ment et se répartissent sous I'influence de la houle. P-lus près de la côte, ils

disparaissent et sont relayés en bas de Irestran par les sables (G)dans les con-

di t ions décri tes précéclenment (cf" p.68 ).

La distribution des nappes dépend donc clairemenÈ en premier

lieu des eon&itiorts dynorriques maLs ce nrest pas Ie seul facteur et à cet égard,

la nappe (F)TévèIe la complexité réelIe du probLème de I'analyse des mécanismes

de la séd.imentation littorale. En effeto on voit gue les sables fins ?eprësen-

tent un apport, issu de l'ouest, par dessus le Haut-Banc du Nord, et quê cet

apport se fond, dans l-es zônes propices à son équiLibre, avec le sédinrent domi-

nant. Ainsi un mince filet se développe-t-il- vers Ie Nord-Esto tout le long de

l.a Conche des Ba.leines comille nou.s I'avons vu à propos de ltestran.

Page 101: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 7 6 -

Lravant-côte de Ia Conche des Baleines est recouverte par un

manteau sédimentaire discontinu, laissant entrevoir de vastes régions rocheuses

asédinentaires ( le ltaut-Banc du Nord et la Pointe ilu Lizay). Ce reÇouvrement

est bonstitué en majorité par des sables de la classe modale (A) et un autre

tlpe séclimentaire lui est associé dans ce site : Ia nappe (F) " Les sables (G)

dépendent du couloir d'alimentation et non de La Conche des Baleines.

I I I - CONCLUSION

Le secteur de La Conche des Baleines et de son avant-côte apparait d'em-

blée conme un domaine de différenciation des types sédinoentaires qrre révèle

lranalyse modaLe. Différentes unités se distinguent nettement - Ie couloir d'ali-.

mentation s'individualise ainsi du glacis avant-côtier qui srétaLe devant Ia

Conchê - mais ren outre rdes cheminements sédimentaires apparaissent à différents

niveaux : eouloir dtallmentation, passage par dessus le Haut-Banc du Nord.

La cartographie des isoteneurs du sédiment en chacun cles types sédimentai-

res montre Ie sens dans lequel se produisent les évolutions et souligne, notarn-

ment, le rôle prépondénant des houles sur I'étalement de la nappe des sables

rpyens (A).

Enfin, iI faut remarquer gue, si I 'oriqine des sables fins transparaft

sans difficulté, ltimpression se dégage que les nappes plus grossières, même

si elles sont remaniées actuellement, pourraient résulter d'une mise en place

pJ,us ancienne car on ne voit guère les cheminements gurelles enprunteraient et,

iL est bien évident gu'un apport généralisé en semi-suspension est hors de

question en raison de Ia grossièreté du matériel.

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f ig. le CARTE DES POSITIONS DES PRELEVEMENTS

zco

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25o

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F O S S E CHÊVARACHE

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" -Cf i {APITRE I I -

lg côie ET L'AvÂÂ,fl'-côrr w LIzAy AU FI-ATEAu DE t-CItx

SOMMAIRE - Du Lizay au plateau de Loixrla bordune sud du Pentuis B::eton est le, giège dtune sédimentation fine (sables F) sun laquelle vient se su-

rimposer une flèehe sableuse constituée dtélérnen{s moyens (A) et (B).La classe modal-e (G) se présente comme un maténiel fois i le.

La bordure sud du Pertuis Breton au Nord-Ouest de l,Ile 'de né forme

un glacis l-imité atr Nordrpar la Fosse de Chevarache et au Sudp Far Ia,côte de

l ' î le- 11 se présente draborcl comme un étroi t couloir (1 km), au droi t de IaPointe du Lizay, puis s'évase en un "plateau" de 3 kn de largeur,au Nord de la

côte de Loix" Il comrunigue par un goulet (la Rente du Fier) avec un marais in-térieuru le Fier d'Ars. Trois canpagnes successives de prélèvenents ont permis

d'étudier ce secteur complexe (fig. 19) "

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- 8 0 -

I . LT COIJLOIR DU LIZAY

I.1- PRESENTATION DU SITE

Cet inportant secteur charnière, conpris entre la Conche des Baleines

et }e Flatearr de Loix, représente Le eoulor)r de trætsit sédimentaire ctra| faLE

correspondre ces deux unités physiographiques (I,ONG, L9721.

Entre la falaise calcaire de la Côte des Portes et La Fosse de Cheva-

rache' le couloir est formé par deux terrasses sous-marines situées à - 7 mètres,

séparées par un haut fond d'orientation ESE-VùN!{ à la cote - 4 m" (fiq. 9 et 4B).

Au rivage, la terrasse de O m. corresppnd au stade actuel dsérosion de

la côte" Cette bande côtière est sor:rnise à d'importants courants de marée et

subit, luaction des houles de secteur otest entrant dans le pertuis. Cette double

influence hydrodynarnique imprime à Ia sédimentation un caractère hétérogène par-

tlculier car toutes les classes modales sont représentées.

I-2- REPARTITION DES CTASSES MODALES (fig. 22 à 25)

: Les classes grossières (B) et (G) sont intimement liées aux classes (F)

et (A) qui apparaissent partout, au large de la conmune des Portes. f,es nappes

ont cependant des orientations différentes, Les types sédimentaires (F)et (apre-

sentenÈ un allongement remarquable suivant I'axe du coulolr, Ies nappes grossières

sont plus éparpillées. Les nappes srindividualisent sous I'influence du réginne

des courants de marée dont Itintensité s'atténue à cet endroit ,(cf. 1ère partie).

.II . ' LE PI.ATEAU DE LOIX

IT-1-. PRESENTATIO}I DU SITE

' Le Pl"ateau de Loix prolorrg* a I'Est le eouloir du Liaay en formant

un glacis pouvant atteindre 3 km au Sud de la Roche du Fier. La profondeur de-

meure toujours faible, environ 5 m, jusq:'aux abords de la côte.

Cette région, hormis le clapot, engendré par les vents de secteur EsL,

nrest affectée de manière efficace gue par la marée et les houles de Nord-Ouest.

Le courant tle flot a une action prépondérante sur les transits, mais

lL s'affaiblit progressivenent à I'Est de }a pointe du Lizay.

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fig.âl 0du

CARTE DES ISODENSITES

mode granulometrique [r] =[+o -zzs S'l

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o

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o

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COTE DE to l x

e.. . . .1 4*,1

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fig- CARTE DES ISODENSITES

mode granulometrique [ol= [ 22r-430rrJ

zoo

o

r

zo

o

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t ,/ tt tzo

Bois de

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Chemise

Â"

Page 110: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 8 5 -

TI-2- D]STRTB{JTTON DES NAPPES SEDTMENTAIRES

' La répartition des nappes sédimentaires (F) et (A), partic..rlièrenent

significativê' sera décrite dans un premier tenps et Ia distribution des nappes

grossières serà exaîlinée ensuite.

1'1,.2-1- OISTRTBIJTTI0N 'LS Â'APPES (T) ?r ÂI

Les sables fins (nappe f) répartis selon plusieurs axes(fig. 221, s"nt5sentent la plus grand.e partie des dépôts.

Un premier axe forme une bande étroite, parallèle à Ia côte

depuis 1o3o! ouest jusqu!à La Roche du Fier. Les concentrations souvent fortes

souS-ignent la terrasse comprise entre 5 et 12 m de profondeur et sgbissent

1. 'inf luence.du courant de fl-ot.

i Au Nord de la Pointe de la Redoute, un second axe fo::me un

mince trabécule qui s'iso1e et aborde la côte au Nord-Ouest de cette pointe. IlI

s'agit certainenent d'un apport résultant de la réfraction des houles autour d,e

la Pointe du Lizay. on peut considérer que, dans une rarge mesure, la dérive

littorale et peuË-être le flot entraînent Ie sédinent le long de la plage vers

I'enracinement du Banc du Bûcheron.

Sous lrinfluence de phénomènes hydrodyna-miques complexes dont

ce secteur est le siège, Ie matériel s'écerte du rivage, au ni.veatr des "passes"

du Banc ( en particulier de la n'Passe des Goël-ands) , et alimente une zone de

concentratj-on srétendanÈ de - 5 à - I m environ (fig. 22-231. Ainsi se trouve

clos un circuit qui, momentanément, avait dérivé une fraction clu natérie1 fin

vers Ia côte. Ceci expligue la disposition de la nappe (F) sur la terminaison

orientale du couloir d'alimentation"

Quant à la nappe de sables (a) ( f ig. 23), e1Ie offre à l ror i -gine Ia même disposition que celle des sables fins (F), mais très tôt, au droit

des falaises des Portes, se produit un dédoublement. Un premier cheminement

s'établit vers ra côte sous I'action des houres réfractées autor:r de ra pointe

du Lizay t ce processus est identique à celui des sabLes fins mais l-e ruban est

décalé vers llouest, crest-à-dire vers Les petits fondsl câf, loénergie des

houles y est pl-us forte.

Le second chemineæmtraduit f influence du flot, iI pénètre

vers I 'Esta le long de la: terrâssc sous-marine de - 5 à - 12 m. La nappe sr in-

curve avant dratteindrc le rivage a".r niveau <1e la plage de la Loge.

Page 111: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 8 6 -

Dans les deux cas, 1a nappe des sables moyens (A) arrive à Ia

côte et va être entrainée sur la face externe du Bane du Btcheron" Le matériel

par-court toute la fl-èche sabLeuse maLgré les passes" Ce transit est temporaire

car en ,pleine ne1 ,tes passes foment des barrières hydrauliques qui. irnterdiseir:'

tout déplacement l-ongitudinal et conditionnent un mouvenent transversal en di-

rect ion du Fier drArs'

La nappe (A) r à I'opposé des sables flns, est appareunent

piégée au niveau du Banc"

r.I-2-2- ?rsTR.lBATroN 0ES SABLËS M0yrruS tBl ET GR0SSIERS (C)

. ' . . '

et grossiers (G) ne subissent qulune reprise rnodeste. Drune manière qénéra1e'

leur répartition est opposée à celte des nappes plus fines (fig " 22-23) et est

en désaecord avec les caractères hydrodynamiques de Ia zone ; elle apparaÎt, en

conséquence, comme fossile, crest*à-dire indépendante de la dynamique actuelle"

Cette rrosition est identique à celle des sables grossiers décrite à lrEst de Ia

Tour des ïslattes (LORIN, 1968) entre le Rocha et St Martin. Ce tlpe sédimentaire

définit. donc un vaste épandage en bordure de lrÏIe rile Ré, sur l.e flanc srd de 1a

paléovallée de Chevarache. Toutefois, localement, une faible reprise nodifie la

disposition initiale. Ainsi à Ia base externe clu Banc du Btcheron, la dérir,'e

littorale entralne une flèche sableuse Erossière.

' ' Les sables aoyens (B) et grossiers (G) apparaissent très foré-

guliêrement danà les fenêtres du recouvrement plus fin-

, Ao t'trord-Or:est du Lizay, le type (B)forne un ensemble irnportant

environnant les alignements rocheux gui accidentent en ce lieu le couloir dtali*

mentation. Dans ce secteur de forte turbulence, balayé par les courants de marée'

des sédi^nnents ainsi isolés ne peuvent être qrre fossiles"

IL en est de même à ltextrénité nord-orientale du Banc du

Bûcheron où les sables moyens (B) figurent le substratum sur lequel sont poussés

les sabres movens'i:"::;:,::::":".:'::i":.,:.ï,""";,e

résulre de 'acrion de

courants Çui7, awant la réunion des quatre llots formant lrlle de Ré, devaient

parcourir les passages inter:médiaires donÈ té-rnoigne le Fier drArs, et rema-.

niaient, au débouché de ces détroits, les matériaux plus anciens. Dans lraxe

drune passe située plus à lrOuest que lractuelle passe du Fier (la dune de Trous'-

se-Chemise est une forrnation récente élaborée au cours des troi-s derniers siè*

cles ; une comparaison des cadastres de 1826 et L967 perntet de mettre en évidence

Page 112: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig.2r, CARTE DES ISODENSITES

du mode granulometriçe [s]=[am-820 P]

za

o

zD

o

tIt

i t

i)lI,

. q6ot5 w

0

20

50

75

90

%t/o

7o

%

7

j\\

EcHEttE t / tz tzo

r i

Loix

,â":-, \/

Bois de

Trou sse

Chemise

:.--_-..=,f\a-.l \ - . ' i.... \_J .i

I

._( Core , del--.=J

Page 113: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 114: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 115: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig.27 CARTE DES I SODENSITES

du mode granulometrique la7=lg > s20 F I

zo

o-

z0

o

4 6 o 1 5 \ r

o %2 0 Zs o %7 s %

- 9 0 l o

EcHEtrE t ./t l tzo

.......;

*

Bo is de

Trous se

C hemise

â"

Page 116: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

_ 9 1 _

une progression de Ia dune en dlrection de lrEst de 3OO m en moyenne), se sont

déposés les matériaux les plus grossiers tandis que les sables moyens 6)s'éta-

lalent de part et drautre de lraxe de forts courants (IONG et BARUSSEAU' à paral-

t r e ) .

Le recouvrement moyen et grossier téuroigne donc de conditions

hydrodynaniques cornplètement différentes de celles qui caractérisent actuellenoent

te régine courantologi$le du secteur et ceci à un double titre puisquril stagit

drun remaniement de formations fossiles sous lrinfl-uence d'un régi.ne de courants

Lui-nnêne disparu"

II-3- REPARTITTON VERTICALE DES SEDIMENTS SUR tE BANC DU BÛCHERON

Deux carottages ont été effectués afin de connaitre la répartitlon

verticaLe des sédiments sur le Banc" Le premier est situé à lrenracinement du

Bane (SARS 39) et le second dans la partie interne de la Passe des Goëlands

(SARS 44) .

II-3-1- ET\J?E ,E SARS 39 (Annexe ' lTT-pl.Sl

Située dans la partie actuelle de l-fenracinement du Banc, Ia

carotte SARS 39 met en évidence la progression de Ia côte de Trousse-Ctteuise.

tes dépôts sont constitués presçpe exclusivement par les nap-

pes (A) et (B) qui recouvrent actuellement en surface les dunes de Trousse-

Chemise et le Banc du Btcheron" Seuls, deux horizons, situés à Ia base du son-

dage en entre - 40 cqr et - 20 cn, renfersrent des sables fins ; il-s correspondent

probablenent à une période calme. En effet, La flèche sableuse sraccroit inéga-

lement et parfois le cordon des dunes littorales abrite une zone calme, dans

laqualle se trouve piégée une sédimentation fine.

II-3:2- €TWE 0E SARS 44 lAvmexe lII-pL.gl

cette carotte est i-nplantée à la cote + 8O cm par rapport au

O marin, eIIe descend jusqurau substratun rocheux.

Les 65 centimètres supérieurs sont constitués de sables

noyens (A) associés parfois aux sables moyens (B) et grossiers (G). Le sédirnent

qui correspcnd à Ia zone émergeante du Banc, est dépourvu de toutes les fractlons

fines car le milieu est agité et seuls les élérnents les plus grossiers sont

stables.

Page 117: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 92 -

A partir de cet horizon, Ia composition du sédiment change :

des sables fins F II (compris entre 90 nicrons et 225 microns) sont intlmement

liés, en faible quantité, à des sables moyens (B) et grossiers (G). Ces deux

fractions grossières vont constituer J-a majeure partie du sédfunent jusqu?à une

profondeur de 2r3O m. Leur présence témoigne d'un milieu très agité, toujour

submergé gue lron retrouve actuel-l-ement dans les deltas prolongeant les passes

vers le large. Les sédinents (F II) sont contemporains des dépôts (B) et, (G), iJ-s

ont été piéqés dans les interstices intergranulaires des éléments girossiers lors

de leur mise en place.

Entre 2r5O et 2r7o m, Ia carotte est constituée par des sa-

bles moyens (A) surmontant des sables grossiers associés aux sablons F I (4O

rnicrons - 90 nnicrons) juste au-:d.essus du substratunn (- 2195 m).

La présence d.e la napne des sables fins (F I et F II) indique

gue Ie Banc (constitué de modes B et A) srest déve1op.p6 sur une couverture de

sédiments fins coru're il en existe une actuelLement au I'tro3d du Banc du Bûchercn,

sur le "Plateau de Loixrr" Ce rnanteau recouvre des lambeaux de nappe fossLle cons-

tituée par le type sédimentaire (c).

I I I - CONCLUSION

. La sédimentation sur Ie couloir du Lizay et le plateau de Loix fait appa-

raltre lrexistence de zones jouant un rôIe principal de transport ou de dépôt

nais lranalyse modaLe quantitative montre gue ce schéma doit être nuancé par

1rétude détaillée des répartitions de chaque tlpe sédi.mentaire

Les relations quj- unissent Ie sédiment et les présents facteurs de la dy-

namigue marine indlquent ltactualité de certains transits et de certaines mises

en place. Ainsi Ie couloir du Lizay, prclongeant Ie couloir dtalimentation,

assure Ie transit des sables fins mais aussl des sabl-es (A) repris du littoral et

de lravant-côte de la Conche des Baleines i le Banc du Btcheron est une zone de

dépôt et un axe d,e pénétration des sables (a)vers I'Est.

A 1'opposé, mâne si une reprise discrète slasque localement leur véritable

nature, les nappes G)et (C)sont fondamentalenent fossiles.

Dans le détail, les mécanismes de la sédfunentation présentent une grande

complexité ; lrexotple du Banc du Bûcheron est, à cet égard, particulièrement

significatif. Dans ce secteurrplusieurs facteurs dlmarniques interviennent si-

multanément ou successivernent.

Page 118: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 119: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig.hÙl Schéma interprétatif global de migration des sables sur le Banc du Bucheron

tiî:nctPrr. .-,'rP

PASSE

DU

\\

b

----

o , @.. .

AXE DE IRANSPORI

COMPOSANTE PRINCIPATE

COMPOSANTE SECONOAIRE

RENVOI AU TEXTE

Page 120: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 93 -

Certains drentre eux tendent à accroître les dimensions du Banc ; dtautres,

au contraire, provoquant son érosj-on" Leur conjugaison, résultat de lrinfluence

des houles, des marées et du cycle nétéoroiogique, détermine des rnodifications

dif férenciées géographiquement "

De nanière générale nous pouvons considérer que les sédiments poussés à

la côte par les divers agents dynamiques se déplace suivant le schéma décrit

c i-dessous.

I La migration ascendanÈe, à partir des petits fonds, du couloir d'alimenta-

tion dans sa terminaison orj.entale, détermine un apport sableux sur toute la fa-

ce nord du Banc (1 sur la f ig. 24|.

A haute mer, la clérive littorale par temps de Noroit et surtout le flot,

se cornbinent pour alimenter un transit ncrd-sud le long de la dune de Trousse-

Chemise (2 sur ta fig. 20). La migration est perturbée à lrenraeinement du Banc,

par Ia rencontre de ce courant avec les houles réfléchies sur I.a côte de Lcix et

le flot, du chenal principal longeant la face interne de la ftèche sahleuse (LONG,

1972) " De nombreuses mégarides témoignent dans ce secteur, de lrintense rernanie-

ment ainsi provoqué (ce . 3ème partie, Ch. 1 S II .2.7"). un phénonrène annexe peut

se produire i en effetr au cours du flot, les sédirnents progressent sur la face

externe d.u cordonr puis franchissent le sorrraet au monent de sa submersion (3 sur

1a fig. 24). Ce phénomène est décrit dans 13 3ème partie de cette étude (cf. ch.

2 S r .4 .1 . ) .

Le natériel qui dépasse le Banc est entraîné (4 sur la fiç " 2t!) par les

forts courants de flot dans la passe du Fier (plus de 4 noeuds) et pénètre pro-

fondénent dans Ia vasière (5 sur Ia fig. 24) où il sera. partiellement stoché.

Au niveau des hauts fonds situés principalenent sur Ie flane ouest du

"wadden" (comme par exemple sur le qros sable : vc,ir ch. III S I).

Page 121: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 9 4 -

Au cours du jusant, une part,ie de ce rnatériel est repris, migre en sens

inverse, traverse }a flèche sableuse au niveau des passes (6 sur la fig " 2C-) et

sféta1e en un glacis granoclassé (f iq. 2r) .

. . 1 :

Indépendarment de ces déptacenoènts conditionnés de manière prépondérante

par Ia marée, un transit srinstaure sous la seule action des houles au rivaqe.

Le phénmène est particalièrement visible sur la face externe du Banc où iI

engendre un transport de matériel vers lrEst. Ces sables moyens (B) et,.grossiers

(c) sont issus de ltapport sableux originel (1 sur la fig. 2Ol et de La reprise

des éLéments grosgiers du glacis granoclassé. Le processus, associé au jusant,

contribrre à lrétirsrent,du banc et à son alimentation en éLânents moyens et

qrossiers"

"

Page 122: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

DARS 2O

DARS 21

D^RS .

22

DARS 23

IIII

----r-------ï------.-l--r--r-r i r l*--l 0

1 c mfioft/

f ig .21( COURBES GRANULOMETRIQUES

Page 123: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 124: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-CF{APITRE I I I *

LE FTER D,MS

SOMMAIRE - Le Fien drAns, comme tout marais ostnéico1e, atlantique, est actuel-lement le siège dtune sédirnentation fine. Venant se sur"imposen à cesdépôts, un impontant appont de maténiaux gnossier.s pénètre dans lavasièr"e et eontnibue à son colmatage.

La vitesse de sédirnentation est iaetuellement de lrordr.e de 004cm/an. Au couns du tempsn elIe a subi des vaniations en fonction de1t impontance nelative des diffénentr:s ouvertutles comnuniquant avecla men.

Le Fier drArs forme une vasière littoraLe dont une seule ouverture,

la Rente du Fier, conmunique de nos jours avec l-a mer. El-le est le siège drune

sédimentation fine décrite en particulier par VERGER (1968).

Venant se surimposer à eette sédimentation pélitique, une importantequantité de sable pénètre chaque année dans Le wadden accéIérant le cofuiatage.

Nous ét'udierons dans un preroier temps la répartition horizontale dessédiments, puis leur disposition verticaLe en essayant d,révaluer une vitesse desédimentation moyenne .

Page 125: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 9 8 -

I - RTPA.RTITIO}i FIORIZO|\ITALE DES îIclDES GRAFIULO&'IETRIOIjTS DI\${S LE FIER D'ARS

I-]-- PRESENTATTON DU SÏTE

Le Fier drArs représente un vaste narais ostréicole gui srassèche pres-

que entièrement à marée basse. En effet, seule subsiste, au Nord du marais, une

petite zone inondée.

Ltalimentation du wadden steffectue par un réseau de chenaux ternporai-

res creusés dans les sé<liments du Fier.

Ce réseau comprend de nombreuses petites ranlfications secondaires gui

favorisent la rentrée des sables jusqu'à des points très avancés à lrintérieur

des terres.

Des digues récentes de protection r{es marais saLants, ont contribué à

dlminuer la capacité de ce réservoir naturel temporaire.

Les différents sédiments subissent un triage depuis la Rente du Fier et

Ieurs dépôts se répartl-ssent en nappes concentrigues gui attestent de la dirrinu*

tion de l-rintensité du courant de marée se propaqeant dans cette "mer intérieure".

Les sédinoents des classes modales supérieures aux sablons (pJ-us grand

gue 90 U) for:nent la totalité de la couverture sédimentaire au I'Drd du Gros Sa-

ble et représentent environ BO I des matériaux de surface dans Ie Fier. Leur

aire tend à s'accroître au cours des ans.

Ï-2- LES SABLES MOYENS (E) Tt LES SABLES GROSSÏERS (G): ,

La classe modale (G) est absente du recouvrement sableux du Fier drArs.

Nous observerons pAIl la suite, quten profondeur le sable (G) srindividualise

cependant et peut devenir prépondérant.

La répartition actuelle du tlpe (B) est cliscrète, elle ne forme crue

deux petites étendues (tiç" 26) . ,

- Ia première au Coursoir, à lrabri d'une ancienne digue. Sa présence à

cet endroit peut-être dde à un apport artificiel résultant de la cons-

truction d.e cet ancien ouvrage de protection,

- La seconde sur le "Gros Sable'r est intéressante car elle est le siège

drune importante sédimenÈation arénacée actuelle au débouché interne de

l-a Rente du Fier. EIle représente un point critique au-delà duçrel les

sables ne transitent plus cfue par l-es fonds des chenaux.

Page 126: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig.26 REPARTITION DES SEDIMENTS DANS LE FIER D'ARS

O ll .

2km

ochcllc t y't oo

sables fin (Ft)&

I

)

,/v:" fin (Fz)

moyen DN

+t/

carbonates95

7 5

50

25

5

POurCan foga

Page 127: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 128: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- . 10 i -

T-3- LES SABLES I{OYENS (A)

Les sables moyens (A) sont disposés suivant les axes cle pénétration

hydrodyqraniques ,actuels, les chenau-.i dont i1s oecupent généralement les fonds'

et débordent souvent dans les parcs ostréicoles vaselrx. Dans la partie nord du

wadden ils forment une couverture contieue, masquant ainsi tous Les autres sé-

diments (fiq, 261.

La direction principale des dépôts correspond au ehenal l-e plus l"npor-

tant du F.ier drArsr celui du port dtArs-en-Ré- rïéannoins, à -l-rint6rieur de ce

marais; le courant de flot subit une rotation (dans le sens trlgonométrique) et

de ce faitr..déeale la localisa'tion des dépôts sableu:< sur le flanc nord-ouest

de la vasière. Ce ph6nonnène est à lrorigine citune accumulation sableuse anr ni-

veau du Gf,os, Sabl-e. Le sédj-nent (A) représente dans cette siation; uire fraction

touJours supérieure à 5O I par rapport aux mêtériaux dépcisés. "

T-4- tES SABIES FTNS (T)

Les sables fins (F.) se déposent en avant des sables (A). et soulignent

ainsi lratténuation des courants de narée dans le fond des chenau:; du Fier.

Ils sont généralement associés aux formations vaseuses, néannoins est-

iI possible de distLngiuer des sablons (F. I) et des sables fins (F II). En effet,

dans le Fier drArs apparait un nouveau t)ry)e sédimentaire (f f) qui correspond

aux sabLonS. Sur Ia côte nord-ouest de lrIle de'Ré cette classe modale est ab-

sente. (fig. 16), car elle ne trouve pas de conditions hydrodlryremfques favorables;

par contre dans. les régions très abritées de la vasière el-Ie atteint son équii

Libre en association avcc les péIites. Ce phénomène est comnun à toutes les va-

sières littorales chare::taises (BARUSSEAU' 1973) .

r-4-l- tES SABTES FI|{S F 11 lcampni; enlfte 90 rwLurcnt e.t 225 rwLexansl

En ouantité parfois importante (plus de 95 I du sédirnent sur le

Gros Sable), ils sont généralæent associés à la classe modale (A) sauf 1à lonq

de Ia conmune drArs et lrentrée du noarais pnrdrr*(La Lasse) orf il-s sont mélangés

aux éIéments pLus fins.

*Marais perdu : ancien polder reeonquis par Ia mer après ruptu:e des cllgues

de protection.

Page 129: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 102 -

Ils se concentrent, de plus, sur les bords ouest du Gros Sable,

J-e J-ong des anciennes digrues de protection du Coursoir. Cette répartition est en

accord avec celle des sédirnents plus grossiers déjà étudiés.

e mode granulométrique représente Ia fraction Ia pLus inportante

du matériet qui migre et envahit actuellement le Fier drArs"

L'4-2- tES SABIONS F 1 lcomytil's enULe 40 mLcrwns Ql 90 micnoral

Les sabLons (F. I) obdissent en grande partie à la mêne dynanique

gue les éléments pélitiqr:es. ,Jarnais Lrès concentrés, ils représentent rarement

plus de 25 % du sédiment total et oecupent, Ies parties internes de la vasière.

Ils se répartissent dans les miLieux les plus calmes, généralement dans,les an-

ciens marais perdus (La Lasse, Les Coquard) et au Martray, témoignant ainsi

drun régime hydrodynanioue particulier.

Devant la digue de la conmune drArs, ils sont associés avec des

élénents plus grossiers : les sables fins (F. II). Ce môlange ind.io.ue gu'au ni-

veau du site étudié. le tri-age grranulornétrique est incomplet et que le sédiment

nra pas encore atteint son éqtril ibre dynamigue.

I.5- LES PELITES (éléments infénieurs à 40 rnicnons)

: Nous ntavons pas cherché à étudier les différentes classes modales qui

sont susceptibles drexister dans.cette fraction sédimentaire ; leur dép6t

obéit, en effet, à un seul- phénomène, la sédimentation en vasières littorales

(POST!!A, tg67 in BARUSSEAU, Lg73l. Nous avons anallzsé ce matériet dans son en*

semble.

La présence de pélites caractérise les narais ostréicoles et ne consti-

tue pas un apport original, à la différence des classes plus grossières"

1es péIites absentes dans la partie nord (la Rente du Fier) occupent

1es parties internes de la vasière nais, ne représentent jamais plus de 50 & du

sédimenÈ total, sauf au niveau de ta Lasse" Elles se concentrent en deux ban'fes

sur les bords de Ia vasière. Leur teneur s'accroît en direction du port drArs*

en-Ré et dans les zones amont des chenaux du Martray ou des VilLages marquant

ainsi lratténuation du régirne hydrodynamiq,"ue dans le wadden.

Page 130: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 103 -

I.6- REPARTTTION DES CAPSONATES

Il nous a senblé utile de préciser Ia répartition des carbonates dans

ce secteur priviLégié, car eL}e confirfiê parfois les résultats dégagés par

Lrétude iles différentes cLasses modales des sédiments.

Leur concentration varie de 15 t à 50 t par rapport au sédiment total

et suit généralement La même répartition que cetle de Ia classe (A) sauf au ni-

veau des marais perdus.

Les carbonates se trouvent en quantité importante le long de Ia pointe

de Trousse-Chernise ; il-s se disposent dans le Fier Lui-même selon un axe nord

parallèIe au chenal du port. Leur densité dininue de l-a digrue des Portes jus-

quraux digues de La C'ouarde et drArs. Dans les marais perdus du Martray et sur-

tout de La lLasse, les carbonates sont bien représentés. Ceci est dt à une inten-

se activité biologique locale et non à un déplacement sédinentalre sur ces deux

secteurs à dominance ostréicole ; les débris de coquilles contribuent à alimen-

ter une source importante de fragments carbonatés. A eet égard, iI parait dtffi-

cile de corréIer 1a répartition des carbonates avec 1es éLéments sableux liés

à Ia dynamigue sédimentaire.

I-7- CONCTUSTON

Dans l-e Fier drArs, la répartition des sédiments suit les axes hysro-

dynamiques principaux matérialisés par les chenaux de renplissage et de vidange

du marais. Un classement différentiel caractérise cette disposition, témoignant

de la variation de vélocité des courants de marée dans la vasière. tes classes

modales (A), (F I) et (F I I ) , largement représentées, sont, à cet égard, les plus

significativq.En effet, 1es différentes classes modal-es représentées en mer

ouverter bien individualisées alors par les caractères de leur inoplantation et

par leurs relations avec Ia dynamique actuelle, sont reprises et amalga:nées en

entrant dans le Fier d'Ars. Par la suite, elles se disjoiginent de nouveau mais

leur dLsposition "concentrique" fait apparaitre lrunicité du processus de dépôt.

Seuls les sablons (F I) présentent un comportement dynamique particu3.ier que

traduisent leurs reLations géographiçlues avec les pélites.

Le Fier d,lArsr par la prépondérance des fractions sableuses sur la sédi*

mentation fine habituelle des waddergde la côte atlantique française (Bassin

drArcachon exclu) , figirrre un tlpe original de vasière Littorale détqminé par sa

position avancée. Lrensablæent progressif du Fl-er drArs est Ia preuve manifeste

de LrintensLté des transits sableux sur le l-ittoral-.

Page 131: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 0 4 -

I I - RTPARTITION VERTICALT DTS SEDTMENTS

,Plusi,eurs campagnes de carottages furent effectuées dans la vasière afin

de pr6ciser Ia chronologie et les modalités de la sédimentation de ce secteur

oriqinal "

Les formules modaLes des distribut.ions granulométrigues sont consignées dans

lrannexe llret la earte de positionnement rfes carottes est donnée dans I'annexe

IïI, ainsi que les diagrafiEnes de répartitions sëdinnentaires.

Au cours d.e son évolution, Ie Fier drArs a subi dr intendes rnodifications

qui se,traduisent par de profonds changenents dàns les miLl-eux de dépôt : bancs

sableux, chenaux, plateaux vaseux, narais perdus, corclons dunaires. Aussi est-ce

à la caract6risation de ces tylpes de nnilieu de dépôt que nous consacrerons un

premier paragraphe avant de tenter de préciser les étapes du coboatage en analy-

sant deux coupes .æt-cuest et Nord-Sud.

TI-1- DE.FINITTON DES TYPES DE MTLIEI.] DE DEPôT

I : '

Le Fier drÀrs forme une "rler intérieure" constituée par des unités

morpho-sédimentaires distinctes dont 1'évolution sirnultanée aboutit â un milieu

complexe. En conséquence, nous définir:ns les principaux tlæes de mi.r-ieu:r exis-

tants :

lesr bancs sableuxr'

les chenaux de marée,

les plateaux' \raseux,

les marais perdus,

les dunes de la Conche.

ll-1-l- UÂl 8AÂlC SABLEUX : tE GR0S sÂ.Btf

Le banc du Gros Sable occupe une vaste zone limitée init iale-

ment par la r ive ouest 'd .u chenal d!Ars-en.-Ré, le chenal des Portes et ce lu i dcs

Vi l lages. Son étendue,actuel le dépasse toutefo is largement ces l imi tçs.

(B) eË grossiers

plus significatif

base non carotté,

une couche de 40

Tl est constitué exclusivement plar des sédj-rnents moyens (F') '

(G); Le carottaEe sÂRS 43 représente.à cet éqard Ie scndage l-e

r lu mi l ie: (Annexc I I I , pl . 18) .

Lrépa. isseur du revêtement atteint 3rBO m mais Irhor izon'd-e

formé dc sables grossiers coguilliers et, de galets, constj'tue

crl sur les ca.!-caj-::es rrarneux dr.r substratum"

Page 132: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 0 5 -

Au-dessus du niveau coqgillier, la gédi"urentat,l-on est hétéro-. - : " :

ggne, 911e représente une aLternance drhorizons constltués soit par te tYpe (A)

soit par des élénents plus grossiers ile types (B) et, (G). Lgs couches grossières'

au nombre de di.x, détemLnent, des niveaulr repètes qui feront lrobjet de data-

t ions u l té r ieures . (c f . 5 r r r .Z ) .

En surface, Ia nappe sddinentaire des sables fins (r II) est

associée aux nappes pLus grossières.

cetËe hétérôgénéité dâfls les ilépôts tradult les variâtlons

des conditions hydrodynamigtres qui ont préstdé à La ûrise en place des sédiments.

Le banc de sable fôrme un épandage à EtructtrresenÈfeeroiséesdans lésquelles plu-

sLeurs classes uodales peuvent être associées à celle des sables moyens (A).

TT-1-2- tES CHENAUXOE MAREE :

Actuellennent Ie réseau hydrographique est constitué par les

chenaux secondaires, du Martray, des Villages et des Portes qui se jettent dans

Ie chenal drArs-en-Ré. Leur tracé a varlé au cours du colmatage du Fier et' par-

fois leur paléocours se retrouve en profondeur sous les bancs sableux ou les

plateaux vaseux.

Les chenaux de marée représentent les axes de pénétratioh de

I-feau dans le Fier durant sa submersion. Il.s sont Le siège drun important cou-

rant tant en fLot qtrren jusant et seuls certains éléments pl-us grossiers gue les

sédi-rnent.s des plateaux volsins peuvent s'y fixer

Néarunoins, ltintensité deS courants diminue dans l-e marais

depuis la Rente du flier jusgutaux linites des terres total-ement émergées. Cette

variation de la compétence des chenaux entraine une répartition zonée des nappes

sédimentaires sur le l-it. Ainsi, au Nord du Fier, existe Ltassociation : sables

moyens (A) dans les chenaux et sables fins (F II) sur les plateaux ; plus à

lrintérieur, près des digrues de la conmune drArs les sables fins (f II) ceirac-

térisent Les chenaux tandis gue les sabl-ons (F. I) et les pétJ.tes couronnent les

r i v e s . , : i

tes carottes SARS 05 et SARS 04 mettent en évidence cette

progression , SARS 05 est située au confluent des chenaux drArs-en-Ré et du

Martray au Nord-Est du Gros Sab1e, SAIïS 04 se place en anont du premier sondage

sur Ie chenal du Martray.

Page 133: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

SARS 05 est constituée en profondeur par un mélange de trois

tlpes sédimentaires (F II), (a) et (B) r progressivèment, Ia classe modale la

plus fine (E Iï) disparalt et seuls en surface subsistent les sables moyens (A)

et (B)

plus en anont, SARS 04 est composée de sédinoents plus fins ;

en profondeur Les sab-l-es fins (I. IT) sont associés aux pélites ; en surface, Ia

proportion du type (A) auqmente très sensibleme.nt.

CIn voit done gue les assernblages granulonétriques des chenaux

actuels différent de la sédimentaticn sous-jacente pall une plus forte dirnension

d'enSer-n!1e, liée à Ilarrivée, au Cours du cycle Ce marée, de " bouffées 'on sédi-

mentaires qrossières qui se déposent tandis qurune partie du matériel" antérieur

est remanié.

On soulignera drailleurs gue le phénornène' Çui accompagne

Ininstallation dtun régime de chenal en un point donné, manifeste un earactère

récurrent tié à des abanrlons et à des réactivations successifs du réseau de che-

rlâuxr 11 est remarquable que plusieurs ceïottes, montrent cinq passées plus gros-

sières, révélant peut être cinq séq_uences générales dtintensification des tran*

si ts (SARS 04, 05, 41 et 42 notarnnent).:

Nous discutercnso dans un paragraphe ultérieur (cf. III) de

l'riniportance de ces horizons repères dans Ia détermination des vitesses de sédi-

mentations .

Dans les chenaux actueLs, Ies sables moyens (A) paraissent

stables dans la partie nord du !'ier, ils sont relayés vers le Sud par les sables

f ins (F r I) et parfois les sablons (F r) "

TI-I-3- LES PLMEAIIX UAST{JX

, Les plateaux vaseux fornent la najorité des parcs ostréicoles

actuels à lrEst du chenal drArs*en-f{.é et au Sud du chenal des Vill-ages.

Les dépôts sont homogènes et forment une série rnonotone dans

laquelle le rapport des salrles F IT au sédiment total augmente de la base jus-

gu'à la surface. Ainsi, prencrns Ltexemple de SARS 06 où le rapport est de O,05 à

12O cm, de Or45 à 70 c$û et.de 0162 en surface. Cette auqrcentatio:r slexpl.igr:e car

actuellement les marais sont envahis par Ia nappe <les sableà fins F II qui vient

se su.rinnposer à une sédimentation plus fine, constituée de sabions F I et de

pélites

Page 134: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

dépôts simultanés

met, en effet, Ia

favorables tantôt

- 1 U . 7 -

De nos jours, les plateaux vaseux sont donc le siège de deux

drorigine dLfférente :

- Les sablons et les péLites liés aux parcs ostréicoles du lit*

toral charentais,

- 1es sables fins f' Il)dépendant des transits sabLeu:ç de la

côte nord-ouest de lrlle de Ré.

La variation du réginne couranLologique Liéf'à Ia marée per''

succession, au cours du cycle tidalr de conditions de <tépôt

aux éIéments fins, tantôt aux éIânénts grossiers.

Localement, des nodifications du schéma général se produisent"

Dans Ia caroJt€ SARS 16 (Annexe fII, pl. 4), effeetuée au Martray, des horizons1

plus grossiers (F, II, A et B) apparaissent au cours du colnoatage vasêux r ils

sont liés au:( apports de sables éoliens, pcussés par les vents du Sud., depuis

Les dunes de trtAnse du t-lartray (littoral sud=rétais baigné par Ie FertuisdrAn-

tioche) qui sont situées à moins de 2oo m du carottage.

,:. , En profondeur, dans certaines carcttes situées sur les pla-

teaux vaseux (comme SARS 03 à - BO cm et SARS 08 à - 1OO cro) des passées d.e sa-

bles fr' lt), intercalées dans des matériaux plus fins, témoignent de la mcbilité

des tracés des chenaux de marée dans le Fier au cours de son remplissaqe sédi-

nnentaire.'

Parfois, les conditions de dépôts changent radicalsrent ;

ainsi dans le sondage SARS 42f situé à l-a Pointe des Niges, à Ia limite de Ia

vasière et des terres émergées, les vases et les sables fins dominent dans la

sédimentation actuelle maisrà partir de - 15O cmril-s sont remplacés par Ia nap-

pe (A). Seule, une strate de sables fins (F' ff) subsiste entre - 265 cn et

- 24O csr. Au-dessous de - 29O crn les élénnents deviennent de plus en plus gros-

siers et sont nélangés à de nornbreux fragments coquilliers.

La disparition de la vase et des sablons associés unontre crue

Ies conditions drabri nront pas toujours été réalisées à cet endroit ; un milieu

de chenal ouvert, analogue à celui que montre la Rente du Fl,er, a d.éterminé une

sédLmentatl-on profondérnent différente de lractuelle en liaison avec le fonction-

nement des chenaux oui- séparaient les lles à la fin de Ia remontée flandrienne.

1T-1 -4- tES MARAIS PER'US

' Les marais perdus sont dranciens terrains gagnés par J-'honrne

sur Ia mer i.puis iLs ont été reconquis par I'océan après la destruction des ou-

vrages de portection, au cours des tempêtes. Une sédimentation marine srest

Page 135: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

ainsi développée sur

dépôt est très nette

un

et

- 1 0 8 -

so1 continental" La limite entre les deux Lithofaciès dtt

la date du chanqement généralement bien connue.

La carotte SARS 15 (Annexe III, pl. 4) représente le son<lage

le ptus tlpique à cet égard. EIle est située au lieu-dit " Les Coquards ", sur

la coroune drAis;en-Rér la rupture de la digue srest produite en 1922. La sédi-

mentation rappelle celle des plateaux vaseux rnais le paléoso1 végeital est con:

sefvé en plaee à - 20 cm, Au-dessus, une sédinentation plus grossière se dévelop-

pe actuellemenÈr En 50 ans, iI stest déposé 20 cm de sédiment, ce cn:i correspond

à une vitesse de sédinentation de Or4 cm/an.

: Cette vitesse peut varier suivant lrexposition du site de

mesutre ; ainsi pour deux sondages SARS 20 et SARS 21 (Ânnexe I1I, pl. 4), situés

dans le même marais perdu, J-es changeqnents de sédimentation se produisenÈ res-

pectivement entre .* 35 cm et * 25 Cm dans le premier et - 50 à - 30 c-rn dans le

deuxième cas, ce qui, indique respectiveriient des vitesses de sédinentation de

Or5 à Ar7 cm/an et de C)16 à OrB cm/an.

Nous retiendrons la valeur de 016 crn/an comrûe valeur îtoyenne

de la vitesse de séCimentation dans les Cocf.rards

protège des actions d.irectes de la ner, une digue, construite au Sud, céda du-

rant lfhiver 1923-1924. Depuis cette épcque une importante sédinnentation fine à

lieu dans ce secteur particulièremcnt bien orotégé.

Deux carottages SARS 30 et SA"R.S 31 (Ànnexe f I I , pl .5) ef fec-

tués le prenier près de Ia brèche, J-e deuxième au fonrl, dans la partie la plus

protégée, montrent d.es dépôts identiqr:es, f,ormés par une association d'éténnents

f ins (vases, sablons et parfols F I I ) .

Cependant, les 30 derniers centimètres de SARS 3() ont une

teneur en sable très supérieure à cel,Ie des niveaux nlus anciens. Ainsi, il est

possiJcle'de calculer une vitesse de sédj-menration de 30 cn en 5O ans soit 016

cn par an. Ce résultat est identique à celui trouvé dans Ie marais des Coquards.

La vitesse de sédimentation dans les marais perdus peut donc

être estimée en moyenne à Or5 æt/an

TI-1-5* tA 0{Jt'r 0E LA c0ÂtcffF tFs BAtEliJr-s

Un

Ia dune surplombant le

tude tt pour connaître

carottage SARS 45 (Annexe

h,ord nord du Marais de la

les modalités du colmata<le

II I ' pI . 9) a été ef, fectu6 dans

Conche au Lieu-dit " La Soli-

ancien de la t' Mer intérieure tt

Page 136: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 0 9 -

du caroÈtage est de + 1 rn au-dessus rlu marais, or le sable dunaire occupe les

18O cn supérigurs. 11 stagit des diverses nappes que lron trouve sur Ia Conche

des Baleines, toutefois les sabLes fins (f ff) prédorainent car la station SARS

45, en arrière du cordon dunaire, est alimentée par voie éolienne et la sédimen-

tation se trouve enrichie en éléments fins, surtout depuis la fixation des dunes.

Au-CeSsous des sables dunaires un changernent brutal se p::o-

duit car le carott ier srest enfoncé dans le br i , vase ancienne (crest I 'argi le

à Scrobiculaire ile WELSCH) bien ccnnue dans les marais maritimes cherentais" 11

est donc possibl,e drétablir une stratigraphie des dépôts en cet endroit montrant

la succession des nilieux"

dont tér:noignent Le bri mais aussi les tourbes découvertes par GABET (1974) sur

ltestran de la Conche des Baleines, Ia dune srest avancée vers lrintérieur du

Fier jusqurà sa fixation par lrhonme. Depuis cet épisode, la sédimentation fine

de colmatage du wadden a déposé 8(l centinètres de pélites" Si Lfon considére que

la stabilisaLion des dunes a eu lieu au milieu du siècle dernier (depuis 15O ans)

on peut de nouveau calculer une vitesse de sédimentation de Or5 cm/an.

I I -1-6- C0NCIUSI0N

Durant Ie colmatage du Fier drArsr chaque variation des con-

ditions morphologriques et hydrodynamigues entraine des nodifications du type

de dépôt r par exenple, ta formation du cordon dunaire de Ia Conche des Baleines

provoque, en arrière, une sédinentation fine sur Les dépôts grossiers coquil-

liers recouvrant Ie substratum.

Dtautres modifications apparaissent dans la vasière, el1es

sont dûes à Irévolution sjmultanée de plusieurs secteurs indépendants for:rnant

des tlpes de milieux particul-iers :

l-es ,bancs sableux,

les plateaux vaseux,

Ies chenaux,

les marais perdus.

Néanmoi.ns, actuellement, les matériaux de ces différents mi-

Lieux résultent d'un même apport sédimentaire venu de la Rente du Fier. Ils en-

trent en suspension dans le Fier et forment à ce niveau un sédiment indifféren-

cié. Parfoisrun apport éolien peut venir se surimposer aux sédirnents marins com-

me au Martray par exemple.

Page 137: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 1 0 -

Dans le Fier, les facteurs hydrodynanigues sratténuent pro-

gressivement et les classes modales vont s'individualiser, elles se nettent en

place lorsque Les conditions de nailieu deviennent favorables" Néarurnoins, en rai-

3on de l'étroitefge au plan d'eau et de lrinstabiLité des conditions qui y rè-

gnent, un nélange notable tend à estomper les particularités des différents mi.

lieux que, seule, une analyse permet de restituer.

I I-2- COUPE OUEST-EST (f ig. 27)

On nra représenté que Ia partie supérieure des carottes, actuellenent

comparables.

Le chenal du port drArs-en-Ré constitue une frontière qui sépare deux

régrions à séaimentation différenciée. Sur le flanc ouest, Les dépôts dont témoi-

gnent lè banc du Gros Sable ont touJours existé et on les retrouve jusqurà lrin-

térleur aè:ta vasière, à La Pointe des Niges. Les sédirnents de surface devien-

nent 'àctuel iennent de plus en plus f i r is en sréloignant à l tOuest. z\ t 'Estr1es

sédiments fins'isont raieux représentés sur toute Ia hauteur sauf dans SARS O4 où

la dimension moyenne croît vers la surface.

Drune manière qénérale une double évolution se fait jour :

- en profondeur, Ies dépôts sont de plus en plus fins drOuest en Est'

* en surface, les nappes (A) et (F, II) manifestent Ia pénétration ac-

tuelle des sables par la Rente.du Fier suivant un. axe NE-SW" Ces nou*

veaux apports tendent à masguer les dépôts antérieurs.

I I -3- COUPE NORD-SUD (f ig. 28)

Ltexa.nen de cette cou'oe souligne I'arrivée des sédiments récents dans

rux grossiers (C) et (B) entrent dans une forteIe wadden. En effet, les matérie et (R) entrent

proportion dans la composition du sédiment de SAP,S 44 ; cette concentration di-

rninue Cans SARS 39, persiste dans S;\RS' 43 et disparaÎt dans SARS 41 "

Les sables (F) suivent une répartition inverse de celle des éléments

qrossiers conf,irmant la diminution de compétence du courant de marée dans Ie

Fier en directicn du Sud"

Page 138: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

' fig.27 COUPE S LITHOLOGIQUES , \ù7 - E DU FIER D'ARS

sars 42 sars 4t sars I sars 3 sars 4

ffi "o," f-l "h'3r""l l l l l | |

ITT soblc El soblc

l i l f i nHs ro rs i e r

N

I

Page 139: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 140: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 141: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig. 28 COUPES LTTHOLOGTQUESN-S DU FIER D' ARS

safs 44 sars 39 sars 43 sers 4t

m vose

ffi -',t

f-l ,obr"Ll

moven

I--] roble-l| | Erossrôi

Page 142: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 1 5 -

. ;II-4- CONCTUSION

LtéÈude de l-a répartition verticale et horizontale des dépôts pehet'

de définir 1es grandes lignes de la formation du Fier drArs depuis sa mise en

eau à la fin de Ia transgression flandrienne et les tendances de son évolutlon

actuel le.

,r. , Au début, la sédimentation est franchenent grossière,.eIle correspond

à un épisode pendant. lequel le ccrdon de la Conche des Baleines nrest pas encore

to.i:..rlement constitué ; cles apports marins sableu:;, venant de lrOtrestu franch:Ls-

setit les passes et envahissent 3-a dépression interne de lrIIe de Ré- La ferme-

turè du cordon dunaire provoque un change:nent prof,ond dans le node de dépôt et

une sédinentation fine s!instaure dans le marais. Prog:essi-vement, de nouvelles

eritiées de sédinents grossiers dreffectuent par Ia Rente du Fier en direction

du Sud et des nappes sédimentaires s'indirridualisent dès que les condi-ticns hy-

drcrllmàniques sont favorables à leur instatlation.

Diverses estimations de l-a vitesse de sédinentation fournissent un

ordre de grandeur (0r5 crn/an) du colmatage actuel. Irlous avons cberehé à précise::

cette évalùation par dtautres voies ; les résultats sont présentds dans le para-

graphe suivant.

III - CALCUL DES VITESSTS DE SEDIMENTATIT}N

Le_s vitesses de sédimentation peuvent être déterminées en confrontant les

résultats obtenus par deux méthodes différentes :

- la nnesure de 1a concentration du carbone organique dans les marais

perdus,

- l 'évaluation d.u rappora çt4/ç12 des fragrments de coquilles.

TTI-]-- RECHERCHE DU CARBONE ORGANIQUE

Une recherche systématique du carbone organique dans les pélites'

des marais perdu.s a été entreprise agin de mettre en évidenee un paléosol végé-

tal perroettant la déteraination de l'épaisseur de Ia sédirnentation strj.ctement

marine surincombante. Nous estimerons, à Ia suite de GADEL (cor.rmunicatic'n orale),

qufune concentration de carbone organicnre srrpérieure à 1 15 4 eortespond à urr soi

véqétal continental.

Page 143: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- L T 6 -

La néthode dtanalyse est définie dans lrAnnexe I. Les résultats sont

rassemblés dans la figure 29"

, Plusieurs aesures ont, été effectuées sur des carottes situées hors

des mârais perdus ce qui pernet de connaitre Ie taux moyen de carbone organique

dans la vasière. Les concentrations sont gÉnéralement constantes ; elles sont

cgmqrises entre 016 et l 12 Z et nous retiendrons cette dernière valeur conme

limite supérieure de la concentration en carbonne orgariique drorigine marine

( S A R S 6 , t 6 ? 2 0 e t 2 1 ) .

. Par contre dans les marais perdus des Portes (SARS 23), au lieu-dit'

" Le Boutil-lon ", existe une forte concentration qui stétablit à 1'6 g vers

: 10 cm. On peut donc considérer que Ie niveau carboné témoi-gne du dernj-er sol

végéta} formé avant la rupture de la digue en L942, ce qui correspond à une

vitesse de sédinnentation de Or35 cn/an.

Le sondage SARS 24 r6vè1e également une forte concentration de

!$ z à:70 ct i l t la couche supérieure représente cent ans de dépôts, done une

vitesse de sédimentation de Or7 crt/an. Cette valeur senrble élevée par rapport

aux autres résultats trouvés dans Ie Fier, mais elle suexpJ-ique car Ie carottage

est effectr:é dans un marais en cours de colonisation par les salicornes. Or,

dans un marais planté, Ia vitesse de sédimentation est très importante car les

végétaux piègent les particules et provoquent une "montée" rapide de la vasière.

Les analyses effectuées sur le sondage SARS 31 font ressortir un

niveau à concentration élevée à - 40 crn, la teneur rlépasse 2 8.

Dans ce cas,

Les vi tesses

site de mesures choisi.

la vitesse de sédinentation est de OrB crn/an-

peuvent donc varier du simple au double suivanÈ le

TTT-2- CALCUT DU RAPPORT çLI+1çL2 - DATATIO}I ABSOLUE

Des essais de datation ont été faits sur la macrofaune' principale-

ment sur les coquil-les de Lalaellibranche (Cardirua) et de Gastéropedes" Les

échantillons séparés sont en quantité insuffisante dans les sonCages pour per*

mettre deux datations sur chacrue niveau.

Deux mesures ont été réalisées sur SARS 40 - entre 1O8 et .124 cm,

entre 177 et 199 cm - et une datation entre t1,BrS et 161 cm sur SARS 41.

Page 144: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

I

!

\I

SARS 6

L ENOUREAU

f ig. 2e

SARS ,6 sAnS 20 SARS 2t SARS 23 SARS 2{ SARS 30

,^Jfi^, [Es coeuArDs rE counso,R ,nl,

REPARTITION VERTICALE DU CARBONE ORGANIQUEDANS LE FIERS D 'ARS

Page 145: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 146: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 1 9 -

Les résultats sont donnés dans le tableau VII ci-dessous :

Carottes Niveauen cm.

age s .p .V(ans)

age 4.o"3/(ans)ô

1 4co lo

SARS 40

SARS 40

SARS 41

108 -124 - 78

t77 -L99 -125

t48t5-L6t - 53

+Btgts

650

1070

450

1 "300

880

1 " 5 0 0

ttt

70

7 5

70

TABLEAU VII : datation absolue des échantillons de coquilles

sédinnentaires, Fier drArs.

B.P. : Before Present (1950 = année de référence)

A.D. : Anno Domini

Les vitesses de sédimentation correspondantes atteignent :

- Or35 cm./an pour SAFTS 41 depuis 45O ans,

- Or17 cm./an pour SARS 40 de lrAn 88O à lrAn 13OO,

Or18.cm./an pour SARS 40 de lrAn t3OO â nos jours"

La sédimentation est donc très lente dans les parties ourrertes du

Fier" I l senble que la vi tesse augrmente de plussen plus (Ort7 à Or18 et Or35)

dans les terrains plus récents.

Si nous supposons gue les cinc passées grossières rencontrées

dans plusieurs carottes (voir supra) sont contemporaines, nc,us pouvons établir

la valeur de la vitesse de sédinentation jroyenne dans Ia partie sableuse du

Fier drArs. Les résultats sont récapitulés dans le tableau VIIT" Les vitesses

sont comprisês entre Or1 cm/an et Or5 cm/an, elles semblent donc plus faibles

que dans la partie du Fier occupée par des vasières.

L/2/

Page 147: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- - L Z W "

SARS 04 SARS (]5

- 15 cûr

* 3 0 c : n

* 60 cir

-70-BOcn

- 1OO crn

SARS 43SARS 41 SAP.S 42ssiers i

I

I I

I I I

ÏV

\7

Vitesse desédimenta-tion crn/an

10

20

35

45

6A

m

cm

6n

cm

4 5

60

80

1 1 0

1 5 0

cm

cm

cEl

cm

cm

20

5 5

100

1 5 0

cm

cm

cm

cn

30 cm

45 cm

75 qn

1 1O cni

- 145 crn 1

o , 1 o - o , 1 5 , o r 2 o - o t 2 5 I o r 3 O - O r 3 5 o r 4 5 - o r 5 0 r P r 3 O - O r 3 5

TABLEAU VIIT - Calcul dC

grossiers

Vitesses de sédinentation dans les élérnents

du F ie r d rArs .

Dans la

chanqement de milieu

ITI-3- DISCUSSIONS DES RESUITATS

mesure où nous cherchons à établir un parallèle entre un

et un évènement connu qui lta déterrniné, il est nécessaire

- que la relation de cause à effet soit indubitablet

- gue lrhorizon sédimentaire qui tradui+- Ie chanqement de nrilieu soit

bien dél imité.

A cet égard, nous devons discuter les résultats que nous présentons"

En effet :

- nous n'avons pu déterminer la teneur en azote et d.onc calculer Ie

rapport C/N qui nous aurait permis dtaffirmer la présence d'un sol végétal

(ARRHENTUS, 1950 ; DEBYSER, 196I ; IIARTI{A}I, L971 in C'ADEL' 1974) '

- la matière organique, selon son état de dégradation est susceptible

de nigrer dans les sédiments, "contaminant" ainsi des couches adjacentes

(GADEL, 1974 i CAHET, 1974). II est d'ailleurs fréquent de constater la

diffusion de matières organigues dans les sédiments fins. Une recherche

de produits organochlorés dans quelgues carottes du Fier drArs (fiq. 30 et

31) en apporte une preuve supplérnentaire (MESTRES et al., 1974) .

i\insi sonmes-nous amenés à di-fférencier 1a qualité des résultats"

Seul le sondage SAtr-S 15 rnontre un sol en place et fournit un résul-

tat non critiquable. Dans les autres cas, la définition drun sol terrestre à

partir de la concentration du carbone o::qanigue est ptr-us délicate" En dessous de

Page 148: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

f ig.30 CHROMATOGRAMME DE pCB

sur chromarographe DC 200 Ni

lO0 = AtDRINE

Jsars 9 (zo.zs)

larnps cn mn

f ig.3I SCHEMAS DESen

CONCENTRATIONS EN PCBfonction de la pro fondeur et du % argile . sable

sARs 8 sARs 9

Page 149: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 150: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

*123 -

1t7 % rnous devons eonsrdérer le résultat cov:ure douteux et

rieur à 7tZ 8. En conséquencq, seuJ-s 1es résultats obtenus

peuvent être considéréscôn$le siqnificatifs.

Mau",rais s I iI est tnfé-

sur SARS 31 (La -T,asse)

De rnêner1rétude des corrélations de niveaux sédinentaires à litho-

faciès identigue ne peuvent donner d.es résultats valables car on ne dispose pas

drautre argu.nent por:r affirmer la','alidité des corréIations, dans un nilieu où

les interstratifications de facies lithoi_oqiques sont Ia rèqle.

$ilous anzons consigné tous les résultats dans le tableau IX en indi-quant les résultats val-ables (trait continu) et les résultats douteux (tiretés).

Site

Chenal des Villaqesr l,s I o ,35 |-_ffi

s lo,niLe Lasse

Le' Cougsoir

Le Boutillon

Les Coguards

I Pointe des Niaes

i cros Sable

Chenal du Martray

O14 æ/an

o,4 æt/an

SARS 41

SARS 30

SARS 31

sARs 24 | lco

SARS 15

SARS 20

lI

_ _ t

33O ans o r 4 5 * o r 5 0

45O ans

sARs o.i I 45f, ans c , l c ) - o ,15 Icszo - c r25 |

dans les chenaux,

sur les plateaul :/aseux et dans les noarais perdus ou-

ver ts ,

d.ans les ma:ra-i-s oerdus ::rès protégés "

5O ans

5O ans

50 ans

o r 4

o r 6

o r 8

* * * * - - * lSARS 05 | 45O' " - - - - - - l

TABLEAU IX : Vitesse de sédimentation da.ns le 3i.er

'Nous pouvons finalenent consj-C5::er gue les molzennes probables at-

la i vitesse de séôi:-_linnentation (cml;.n; I

o r15 - o ,2o iI

o r I S - a r 2 a I

teignent :

-- Q,7 æt/a.n

Page 151: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 ,24 -

IV . COI{CLUSION

Le Fier d'Ars subit actuerlement un colmatage sableux important qui tend à

faire progresser les nappes des sables fins (F. II) et ,âes sables noyens (A) et

(B) à lrintérieur en direction du Sud. Sinoultanément,une accumulation de sédi-

nnents pél-itigues se développe dans les zones abritées. Les vases sont partout

Liées à l-a répartition des sablons (F I).

Dans le wadden, l-es sablons et fes vases suivent Ia même dynamique, leur

vitesse de dépôt est élevée (jusquràOr8 crn/an dans La Lasse et dans Les Coquards!

Dans les secteurs dominés par la sédimentation sableuse les nappes progressent

sur la sédimentation fine plus ancienne.

La suite des évènements qui ont contribué à Ia formation du Fier drArs sem-

b1e srétabl i r ainsi

Sur une rnorphologie différenciée, le renblaiement du Fier a pris naissance

dans les zones protégées marginales. Ainsi, noteûmentr srest constituée une va-

sière à I'abri'drun cordon dunaire plus occidental que lractueLle dune de la

Conche des Baleines. Au cêntre des'o coureaux " interinsulaires, balayés par des

courants, Ia sédimentation est réduite, grossière et coguitlière.

Par la suite, probablenent après Ia fermeture des passes situées entre Les

îIes, les caractères de la sédimentation ont changé. L

Lranalyse des particul-arités lithologiques des dépôts montre que !

s,effecru" :îJ."Ï.1""":,t"

triase sranul0métrique des sédiments

En surface, une entrée de matériaux par la Rente du Fier

détermine une répartition zonée des nappes sédimentaires entre Ie t{ord

et Ie Sud avec toutefois un domaine dtaccumulation privilégié au ni*

veau du banc du Gros Sabl-e "- A l rOuest, la dune progresse sur Ia vasière jusqu'a sa f i -

xation récente.

* La vitesse de sédinnentation varie suivant le régime dyna-

" Dans les chenarrx, où règnent les plus f,ortes vitesses, la

valeur noyenne est de Or2 cm7an.

" Sur les étendues de vâses et de sables du Fier drArs, les

dépôts sont ;:lus rapides z Or4 cs/an.

" A lrintérieur des marais perdus et dans les secteurs très

calmes du wadden, Ia sédi:nentation est de lrordre de Or7

neique :

à O,8 cm/an"

Page 152: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- tzz-

cofilcLuslor{ DE l-A ?" pgnrte

f,es dépôts post-glaciaires de la côte nord-ouest de lrIle

de Ré suivent les grandg axes de lrhydrodynaroique ; leur étude met en éviden-

ce les directions de transits sédl-nsentaires dans le Pertuis Breton depuis les

zones externes si,tuées à lrOuest du Haut-Banc du word Jusquraux régions Ln-

ternes, le Fier drArs.

t{ous résumons brLèvenent les différentes répartitLons des

nappes sédinentaires en utilLsant particulièrement les sables (a) et (f) qui

sont les éléments les plus raobiles actuellement. Les nappes grossières (B) et

(G) sont les ténoins drune couverture fossile mise en place durant la régres'

sion pré-flandrienne sous I'action des cours d'eau (BARUSSEAU 1973).

nappe (A) : Annexe llr pL. 10

Les sables moyens (A) forment une nappe continue au large'

sur Ia zone des seuils vendéo-rétais (voir 10 partie). IIs franchissent le

Haut-Banc du Nord (1), transitent le lonq du couloir d'alLmentation du lizay

Q) ou bien viennent se stocker au niveau de la Conche des Baleines (3). Sur

lrestran, i1s progressent le long de la côte, en direction de l.a Pointe du

Ll.say (4) où lls traversent le platin rocheux (5) pour revenir sur le couloir

dralinentation. Les chenLneraents sont ainsi réunis (6) en un axe dirigé vers

le plateau de Loix qui s'infléchit à la côte (7). Les sédiments, pâr la suite,

sont : - ré-entrainés au large par le courant de Jusant (8)

- accunulés sur Ie Banc (9)

- portés dans Ie Fier (10) où i ls s 'étalent en

respectant les chenaux de pénétrations du flot dans la vasière.

- La nappe (E.) : Annexe III, pl. tt

Les sables fins sûLvent de manière générale Ia répartition

des sables (a) au large. Dans le Fier, deux populations différentes (les ga-

bles fins F II et les sablons F I) s'indLvidualisent. En fait, les prerni.ers

correspondant aux sables (F) du large tandis que les seconds fonnent une classe

nouvel-Ie qui était absente au large. Ils suivent Ia dynamique des pélites dans

les zones internes et les marais perdus.

Page 153: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 2 4 -

- Les nappes G) et (G) : Annexe TII , pl , L2 e+- 1,3

La disposition des éléments grossie.rs (B) ei' (C) ne peut

être expliguée par les condit.ions hyda66tramiques régnant actuellernent dans

Ie milieu. En effet, ils apparaisseni: à la faveur de fenêtres dans le reccu-

vrement meuble constLtrré par les nappes (A) et {B). Ils sont plus anciens que

La couverture.

Dans re Fier d'Ars, la disposition des nappes Ir'a pas toujours

été la mêrne ; ainsi pollvoos:nous résumer l'évolution de cette régicn par ie

processus suivant :

- Les i les (des Portes, d 'Ars, de Loix et de St l {art in) sont

indépendantes et dans la dépresslon interinsulaire se déposent des él€nents

grossiers souvent coquilliers.

- Progressivement, le cordon éunaire d.e la Conche des Ba1ei-

nes coLmate Ie détroit situé entre les îles des Portes et d'Ars. En arrière,l

des dépôts pélit,iques s'accumulent.

- Après la fermeture du Martray deux seules ouvertures subsis-

tent : la Rente du Fier et le "détroit" de LoLx (situé entre IrÎIe de Loix et

f ile de St ltartin). Par la prenière entrée, pénètrent des nouveaux éléments: ' '

grossiers qui srépand,ent dans la vasière sous forme de grandes naPpes sédlslen -

taires indivLdualisées. Au xvlfe siècle, f i lot de Loix est rattaché à lrlle

de né (voir 3" partie) et le wadden subit un comblement de plus en plus rapide

qui peut atteindre 0rB cm/an dans les zones les plus protégées. La vitesse

moyenne de sédimentation que nous retiendronsr est de 0r4 crn/an pour I'ensem-

ble de t. ,''rt"tè:.:

Dans la 30 partie de cette étude, nous nous efforcerons de

vérifier I' importance des axes de transit et calculerons les vitesses actuelles

de migrration rles nappes sédimentaires sur Ia côte nord-ouest de I'Ile de Ré.

Page 154: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

La dyramique sédimentaire.

TROISTEME PARTIE

Page 155: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 156: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

I I . !TRONI !CTION

Après avoir décrit les caractères de lrenvironnement et Ia répar-

tition des nappes sédimentaires sur le littoral rétais, nous chercherons à dé-

terminer les relations qui les unissent.

Nous nous efforcerons tout au long de cet essai de discerner l-e

rôIe et lrinportance des différents facteurs dans lrévolution du tittoral.

DanE ce but, nous présenterons 1es résultats obtenus par dl,verses

méthodes mises en oeuvre en tenant compte de lrespace dans lequel se déroulent

Ies phénomènes de déptacement sédinentaire et de leur durée.

Les mouvements océaniques et atnoosphériques sont pratiquen:ent

tous assimilables à des mouvements périodiques. Au sens large du terme, la r6pé-

tition des saisons, par exenple, représente un phénonène cyclique et la courbe

des températures au cours des années peut-être éçalement assimilée à un tel ph6-

nomène.

Afin drévaluer lrimportance de chaque agent dynanigue' nous

essayerons de détenniner son chenp draction et sa période :

- le champ draction correspond à lrespace dans leguel- il- agit,

- la période représente lrintervalle de tanrps durant !.equel il srac-

compl i t .

Nous présentons dans l-e tableau X une classification des mouve-

ments cycllques ordonnés draprès leur période.

Page 157: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

t l t ji l

i Ondeà rle marée ,ffil ; l

€---_-_-.--*-

1 an 1 rnois 1 jour 12h. 5h" 3h 1O3s 1o2s los l s 1 s O , l s

d'après leurTABIJEAU X : Classification des mouveraents cryclioues

période (adapté du I{UNK, 1951) "

Ce tableau net en évidence les différents ph6nomènes (cycles so-

laires, cycles lunaires, terapêtes, narées, vents, houles) ayant une influence

illmamique sur Le milieu sédimentaire. 11 étabtit également la durée rJe leur

aetion puisqr:e trois grôupes de rrhénomènes cycliques affectent le milieu marin :

tes phénomènes brefs : houle, cla.pot, vent ,- les phénomènes Ce durée moyenne : nnarée et sa pulsation luni-

solaire (déchet et réci f) ,

- Ies phénomènes de longue durée : saisons.

On aJoutera une quatrième catégorie déterminée par 1'existence

processus de très lonque durée, notamment les phénomènes tiés à I'achèvement

Ia transgression flandrienne,

En conséquence, 1rétude d.e chacrue cirtégorie implique lrusage de

néthodes différentes. Plus précisément, nous analyserons :

l 'action cle la houle à la côte et son influence pendant le flot,

par lremploi cle traceurs hminescents et l 'étude des figrures sé-

dimentaires,

les déplacernents dûs aux rnarées et aux cycles saisonniers, à

lraid.e de marqueurs radioactifs à plus ou moins lonçrue période

(or, chrome, ou ir id. ium ),

de

de

; Cvcles lunaires ,*

i ir l l l; cyclôs solàires i i

Page 158: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- t 29 -

l-es transits à lréchelle d.e p3-usieurs années Le J.ong Ce 1r11e,

par Lrétude des relevés systématiques <le l-a bathlmétrie et la

comparaison des ptrotographies aériennes,

enfin, lrévolution séculaire Cu Littoralr pêr la comparaison des

cartes anclennes et, par lrinterprétation sédimentologique Ce la

tlisposttion de La couverture meuble.

Page 159: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 160: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

CI ]APITFE

ffl,æ DES PHEI!{îf/IFI\IFS nRFFS

SOMMAIRE : Lrernploi de tnaceuns luminescents, associé à une étude systématiquedgs figures sédimentainesu' nevèle Itimportance des tnansits côtier:spnovoqués pan lraction conjuguée <1run cycle de manée et dtun négime

houle donnés.' l

Lrétude des phénomènes brefs sur les estrans rétaisr crest-à-dire

des processus sédimentaires engendrés essentiellenent par les houles, a conduit

à lremploi de luninophores

Ltutilisation des traceurs lurninescents connaÎt un développement

très i:rnportant depuis les vingts dernières années. Emnloyé de manière intensive

en U.R.S.S.r cê moyen de contrôIe des transi ts a fai t I 'obJet de nombreuses

études dans les pays occidentau:<" Nous citerons les travaux de IELEK (1965),

INGLE et, JAl,lES (1966), v0ARP.EI.I et YASSI (1966) et CIIAUVEAU (1973) établissant

des méthodes qualitatives de ceu:<'de BASTIN (1965), DE VRIES (1966) et JOUA!ill iIEAU

It974l représentant des néthocles quantitatives.

Les expériences auxquelLes nous nous sorunes livrés se sont dércru-

lées suLvant le protocole drétucle préconisé par INGLE et JAMES $966) décrlt en

a n n e x e ( r " S r I ) .

En outre, il nous a fallu Céflnir les conCitLons hyrdrodlmamlques

exLstantes lors de chaque expérience. A cet effet, un relevé systénatique des

fLErres sédinentaires de Ia plage renseigne sur Les conditions Ce niLieu anté-

rieures et, leur érrolution au moment d.e I'expérience (nlage dracrétion : La Loge,

ou drérosion : la Conche cles Baleines).

Page 161: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 3 2 -

I - TSSAI PONCTUEL DI DEPLACEî1EFIT SEDINETITAIRF PF,R II{MEP51611 DT TRACII,IO' 1.1,IÈ!I.F{ISCFFITS :

I . I . B ITT DE L?ETUDE

Les traceurs lurninescents ent été emoloyés Cans un dor:bl-e but, drune

part mettre en évic'!.ence le déplacement des sédiments au moment du flot sous

Iteffet de la dynamique littorale et des courants de marée, Crautre nart déce-

ler un transport sableux sur Iravant-côte.

Nous établirrrns une comparaison entre plusieurs séries i!tinmersicns C'e

traceurs en divers point Cu littoral et Ce lravant-côte (fig. 32) :

- à l rEst de I 'éoi 4 sur la Conche des Baleines, au l ieu-di t "La sol i tude",

- au centre d,e la Conche, au lieu-dit trLe Peu Bouillat",

- à Ia Pointe du Llzay (o'Descente Ce p.ivière") r

sur la plage de La Loge et lrAnse Cu Fourneau.

Les expériences on! été réa1isées au ceurs cle trois périoCes : en mars'

avril et, août-septernbre 1972.

Pendant J-a prernière et la troisième nériode, si-'us un régime de vent

d'Est, Ia houle est nratiquement absente. La d.euxième série effectuée après une

tempête, accuse les effets drun régime Ce fr:rtes houles de secteur ouest.

I.2. RESTILTA,TS ET DISCIJSSIONS

Au cours des premières q<nériences nous avons cherché à i!éterminer Ie

comportement hydrodynamique C,es différentes populations mises en 4virlence ?ar

l tanalyse mod"ale f f ract ions (r) , (A], (B)1"

Dans le rlomaine géographique accessible" à ce tync c'l tinvestigations

(annexe I" S I I .2.) les fract ions (r) et (B) rrFsentent une trop granCe ncbi l i té

et échanpent rapidenent au contrôlê. En conséquence, seule la. fraction (À) four-

nit des informations exnloitables

Ce résultat étaLt prévisible <lans Ia mesr:re crtl. la pcnulation (n) est,

nous lravons vu, en équitibre dynamigue sur l 'estran. Les résultats snnt résu-

més par des cartes ririsoclensité cles grains lumi-nescents. ,

Page 162: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

I

f ig,32 SITES D,IMMERSION DES TRACEURS LUMINESCENTS

Page 163: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

Lêqende des fil lunes 33, 34, 35 et 36

5 - courbe drisodensité des qrains }.rninescents. Le chiffre "5"

représente le nonbre de grains luminescents retrouvés sur une

plaque carrée de 10 cm de côté.

20 nn : Etalement des gralna luminescents 20 minutes après l'inmersion.

Page 164: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig.33 CARTES D'ISODENSITE DES GRAINS

LA SOLITUDE

LUMINESCE NTS

N

I

Stat ion :

Expérience du l 1 mars 1972

Expérience du 3l mars 1972

20mn 6Omn

flxpérience du 5 septembre 1972

point d'immerlion

ligne dcs Brironts

l imi te du soblc

découvronl

Ech ' Som.

4Omn

8Omn

20mn 6Omn

Page 165: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
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fig3a CARTES D, ISODENSITEDES GRAINS LUMINESCENTS

Station : LE PEU BOUILLAT

+

/

Experience du 14 mârs 1972

20mn po in f d ' immcrs ion

l igne des Br ison ls

l im i te du sob le

decouvront

O Ech .

Expérience du 2 awil 1972

2Omn 60mn

Experie nce du 6 septe mbre 1972

40mn

sa

a

I

a

a

a

a

20mn 60mn

Page 167: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 168: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 3 9 -

1.2,1 . A L 'EST tE LtE?I 4, AU L"IEU-0IT t tLA S?L' lTU0Eet l { .Lt t ,33l

Trois

réa1isées. Malgré des

vons une aecumulation

( le t l rnars ) , so i t en

( le 31 nnars) .

!{ais

un entraînement vers

expériences (11 mars, 31 nars et 5 sentembre 1972) ont été

conditions nétéoroloaiques très différentes, ncus obser-

circonstancielLe à l rabr i c1e 1téFi 4, soi t près C.e la dune

direction de Ia rrartie Cistate r1e lrobstacle artificiel

Ie phénonaène essentiel clans cette !?artie rde la côte, est

lrEst d.ans d.eux zrJnes nrivil-égiées Ce I'estra-n :

- dmts La zone de jet de rioe, où a lieu le Céllacement cla.ssj-que en

rrdents de scie", dû à lrattaque obliqr.re de la houle par ratncrt à la plaga

(expér ience Cu 11 mars) .

- d.qts La zone de déferLement" où la Cérive littorale résulte Ce I'action

de la houle (expérience du 31 mars et du 5 septembre). Ce phénomène ?rovorîue

une eccumuLation dreau, entralnant un déptacement narallèle à Ia plage (CUCHLAINE

et KING, 1959). ta bantle de transit résultante occu-pe donc une surface comprise

entre le jet de rive et Ia zone des brisants.

1.2.2. LT.F-U-OLT t)LE PEU B}UILL[Ï" ($Lç. 3al

La morphologie rarticulière Ce la plage en ce lieu senble res-

ponsable de la" formatlon dtvn eou.rant d 'arraehement (cf . Io Part ie ' $ rr .3.) '

Ce phénomène est éniscdigue et ne se produit que Curant cle brefs intervalles cle

temps au cours des hautes mers de vive eau et des tempêtes" Les vitesses él-evées

atteintes par ce type de courant, ,léterminent I'entrainement des grains vers Ie

large. L'absenee Ce grains luminescents à ce niveau en est une nreuve.

Le Céplacement des sédiments est cormrandé nar trois processus 3

Ie jet Ce rive permet une rlispersien du séd.iment girâce à son

transport en 'ndents de scie" en tlirectian c1e L'Est (expérience

du 14 mars et d.u 6 septembre) ,

Ie mouvenent de retour reprend. le sérlftrent en rlirecÈion du

Nord-ouest ; il existe clonc une cornplémentarité entre le jet de

rive et le mouvernent d'undertew. Une ccncentration Cu séCiment

sreffectue rlans la zone des brisants qui demeure un secteur

d'aceumulation préférentielle (expérience Cu 2 avril et ctu 6

septembre) ,

Page 169: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- enfin, un côurant sagittal" se nanifeste, notamment au cours de

la nremière détectton le t4 mars par lrinterrupticn, immédiate-

ment au Norcl-Ouest. de la J-igne des noints drimmersions, des

courbes rf isoâensité en grains cclorés

I.2.3. AUX LIEUX ?ITS ''PËSCEIIITE a'l.VTERf'i F-T "Lç. LITAyn 1619. 35l

Le premier site ârexpérience retenu est situé à lrEst rle Ia

Conche des Baleines ç,rès d"e Ia pointe rocheuse Cu Lizay, lirnite crientale de la

;:lage proprement dite.

Le seconC se trouve à 2OO n, au larqe c1u nr6céCent, de lrautre

côté de la ligne des brisants.

Les résultats obtenus mettent en éviclence :

- Irétalement du sable marqué C.ans la zone d.e déferlement en di-

rection Ce Ia olager

- J-e piégeaqe rles rnatériaux dans une zcne calne, fc-.rnée par I I abri

Ce la Pointe du Lizay,

- 1a mise en suspensicn et le Cénart clu sédinrent à nartir de I'es-

tran et de I'avant-côte en direction du llorC-Est seus l-reffet

du courant c1e retour (n'UnCertow").

Final-ement, à la Pointe du Lizay, se situe une zone de concen-

tration du naatérie1 sableux en transit sur I I estran Ce la Conche . Cepenr-1ant, en

raison de La faibl-e hauteur (1 m) de la micro-falaise calcaire qui l-imite ce com-

partiment à lrEst, le site ne foncticnne ?as totalement ccrsne un pièqe et une

certaine quantitér eue nous cléterminerons par la suite, se trcuve être entraÎn6e

soit vers le largeo soit sous Ia forme d'une minee bande sableuse sur le platin

rocher::<.

En ccnséqr:ence, on peut nréciser gue le courant r1e retourr IIIo-

teur de cette action, nren est pas la seule cause puisque le CéséquiLibre Cu

bilan sérlirnentaire est éqalement un facteur d.e irrocessus.

Page 170: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

G

\,rY'

15 mn

limirc du roblcde couvronl

o somL--r-J-l-r-J

6 O m n

station: Descente Riviere le rs. s- ts72

2O mn 6O mn

stat ion: De scente Riv iere le 3.4.1s72

fig.31 CARTE D'ISODENSITE DES GRAINS LUMINESCENTS

s ta t ion : Le L izav le ses-8- ts72

t h

Page 171: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 172: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 173: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

f ig. 36 CARTES D,ISODENSITE DES GRAINS LUMINESCENTS

station de la Plage de b Loge

b) stat ion de I 'Anse du Fourneau

le eo &st . g . tg72

le t7 .oB . tg7z

6 0 '

4 h 2 3 h

N

To

l imi tc du

soble découvront

r'-\

le aae- s-1s72

Page 174: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- t 4 5 -

1.2.4. LA ?LAGE AE LA LAGï ET rtÂ[$r ÛIt F)up,NEAu {6iq" 361

Ce secteur drétude est constitué par la zcne C'enracinement Cu

Banc du Bûeheron. Nous avons effectué trois exnériences :

une sur le haut estran (Ia nlage Ce La l,oge) Fara un régirne nét6c-

rclogique exceptionnel"lement calme (mer zére) " Seul le c*urant

C.e marée agit parallèlennent à la côte sur les r-1Çplacements sédi-

nnentaires en étalant Le sable situé au large. La;ri.ispersion

s|accuse par la suite soulignant ainsi le rôle Cynam.icrue inncr-

tant joué par les courants de flot aux abords rlu Banc Cu Briche-

ron.

deux sur I'avant-côte (lrAnse du Fcurneau) par une mer belle en-

gendrant un clapot inférieur à or4o n. Le sable luminescent se

concentre dans la ligne c,es brisants de basse mer, zone de forte

énergie qui draine le natériel sableux à oartir Cu point cle dé-

pôt. oe plus, dans les deux casr le centre de gravité de la ta-

che luminescente se déplace vers le Sud-ouest, en direction du

1l- t toraI.

r.3. coNctusroN

La naéthode Ces traceurs ltuninescents, malgré Ie hanrl.icaçr {e La

dilution ccnsidérabLe d-es grains marqués dans le sédiment naturel, offre néan-

moins une technique ,le choix .pour mettre en éviclence i-es éLéments de La dynan[*

que LittoraLe. I1 est nécessaire Dour cela de procécer à des eryér,ienees répë-

tées dans Le terrps et L'espaee, ce que ncus avons tenté r-l.e réaliser en choisis:

sant quatre points du littoral et deux points de lravant-côte et en pratiquant

plusieurs détections en chacun de ces points.

Sur Ia côte nord-ouest de lrlle cle Péo l-es phénomènes essentiels

de Ia dlmamique littorale sont clairement matérialisés, notamment :

Ie transit par Jet d.e rive (La Solitude) r

le stockage cles sédiments au niveau des brisants (La Solitu4,e -

Le Peu Boui l lat) ,

la raise en évLCence Ce cc,urant drarrachennent (Le Peu Bouillat) o

la sédimentaticn temporaire à Irabri d.rune barrière rocheuse

(Descente Rivière),

Irentraînement en d.irection Cu I';ord-Est au Lizay (Descente

F.ivière) , .

1r influence loca.le de la mcrrphologie (ê-nse .1.u Fourneau) .

Page 175: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- t 4 6 -

Ces ncouvements sub-instantannés malgré leur faible ancpleur intrinsècTue

jouent, à la longrue, un r61e important en déplaçant des masses sédinentaires eon-

sidérables. It est évidenment regrettal:le gue t'on ne puiSse évaluer qrrantitati.-

vement ces mouvements et Ies volumes mobilisés mais il est néanmoins nossihle

dtapprécier Ia grande rapiclité de I'étalement des grains et leur rapide d.ispa-

ritlon du champ drexpérLence. Un intense brassage LittoraL est ainsi suggéré et

des orientations fondnnentaLes de tr.æteits apoaraissent claire:nentr à savoir :

sur la Conche des Baleines, une niqration des sédinrents

à La Pointe du Lizay un piégeage momentané suivi d'une

oers Le Lange,

à l-fEst de cette pointe, un déplacenent progressif oets

pLus inte?nes.

oers LtEst,

élinnination

dBs secteuvs

I I . ETUDE EES FIGURES SIDIMENTAIRES

I I . I . BUT DE' L IETI ]DE

Les figures sédimentaires sont des altérations de Lrhorizontalité

des couctres meubles sous lrinfluence dtagents variés ; faeteurs dynamiques ou

blologiques, gravité. ltrous nous sonrnnes intéressés aux traces superficielles des

plages qui traduisent ltadaptation du sédiment aux houles et aux courants et

plus particulièrement les rides, les mégarides et les croissants de nlage.

Ltétroite dénendance entre ces fi.gures sédimentaires et la dlmanique

littorale ressort de nornbreux travaux et luénumération qui suit, loin d'être

exhaustive, en fournit les bases. BOURCAITT et ROI4ANOVSSil (1945) décrivent Ia

formation des rides sur les estrans r LAFoND (1954), RTVTERE et al , (Lg67-tg62l

précisent ces notions, tandis que les premières nesures in situ reviennent à

CUCHLÀIÀIE et KING (1959), CnERRY (1966), GRIM (1968) et IûLt{A$l et al (1969).

Récemment, TAI'IÀIER (1966) et surtout TF,Eï\IHAILE (1973) établissent les relations

entre les fJ-gures de plages et la vélocité des courants. Simultanément des tra-

vaux sur Ia f,ormation des rides et des dunes sont entrenris sur modèles réduits

remarguons plus précisément ceux de LARRAS (t957, 1959' 1961) ; ceux de CTIABERT

et CIIAWIN (1965) et de ALLEN (1965) "

Page 176: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 4 7 -

I:e gécmétrie des figures sédinentaires dépend de deux facteurs :

l ' 'àcticn de la houle à la côte gue nous Lllustrerons par l 'étude des

croissants de plage et, des rides Ce La Conche des Baleines,

ia dj-rection et Ia véLocj.té des oourants de marée dont les rcégarides

iu Banc Cu gûcheron montrent L'influence.

Néannoins en raison d.e leur identité de forme et de Eenèse nous étu-

Cirons, dans un premier tenpso 1?= rides et mégarides et dans un d.euxième la

formation d,es cr:oi-ssants de llacle.

II.2. ETUDE DES RTDES ET MEGARIDES

Sur les escrans ou sur le Ban': du Bûcheron, J-es figrures sédimentai-

res observables sont évidenment déterminées par le jtrsant car la submersion du

site empêche Ëoute obse::.ration durant le flot. Sur le couloir du Lizay cepen-

dant, une série de mesures a été cffectuée ân plcngée durant la monté.

TI.2.|. P,ANC tu nûcr,rrPorv

Des mégarides affectent le sornmet du banc lorsque le coeffi-

cj-ent de r:narée dépasse 5c ; elles atteignent O,5O n d,e hauteur et 1r5o m de lon-

gueur d'onde pour des coefficients de 1OO. Elles sont orientées suivant deux

axes bien définis :

- un remier axe Id-E,

l. ,-rn l*r*ième axe S$l-l;îE.

A la partie prcxi:lale du

et forment un quadrillage bien souligné pa::

banc, ces deux faisceau:< interfèrent

Ies siLlons " interdunaires".

Ces n'dunes" s;ont prr:duites par le courant de jusant. ELles

sont parfoj-s affectées de petites rides (h = 2 cm, tr = 20 sn) ; on peut les as-

sirniler non pas aux anti-rlunes ::nais aux o'grancles rides" Cécrites par SIMONS et

RICHA.RDSON {in ALLE}{, 1965) " En effet, leur flanc abrupt est orienté au }iord

et Ia vidange d.u Fier provient du Sud.

TT. ,1.,? , '"ES TSTRAÂIS

Sur -i-'estran de Ia;:iaEe d.c: La Loge, deux systènes de rides

(ripples-marks) scnt associés ; lei:r: p::ésence s'exnlique nar ltacticn conJuguée

de -,-La hcu-le ei:;lr: courant de ranrée" -.a:)remière génératicn de figures sédimen-

Page 177: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 4 6 -

tairesn dont la lonçrueur d'onde atteint 10 cm et la hauteur 2 ctn, soullgrne la

réfraction de la houle sur Ia Pointe de Ia lledoute car les directions dralLonge-

nent des rides convergent en ce point (I,OWC, t9721 ; il s'agit de rides dooscil-

lat ion dues à l tact ion de La houle à Ia côte tel les quoel les sont déf inies par

TAIINER (1966). En effet , le RI (r ipple index) est PJ = I = f

= to ; et le RSI

(rippLe symmetry index), rannort des loncnreurs des deux flancs de la ride' est

T.a ^R S I =

* =

à = 1 , 5

La seconde génération (l = 2C enr ; h = 2 cm) est nerpendi-

culaire à la première, etle doit son crigine au courant d'e juse'nt i car' dans

ce cas, le rapoort I.Û est de 10 alors que Ie rappÔrt de symétrie RSI est beau-

ccup plus é}evé (4 à 5), ce qui indique une rnise en place 1rar un courant et ncn

par la houle. Ces figures sr:nt identiques à celles oui se suri'mposent aux néga-

rides du Banc du Bûcheron. De préférenee, elles sont situées sur la partie crien-

tale de la plage de La Loge ; leur pcsition confirme lratténuation du cotËant

de vidange du Fier au droit de l-tênse du Fourneau. En effet, draprès Ie diagran-

me établ-i par sIMoNS et RICITARDSOId (in .\LLEN, 1965) , les nombres d.e Froude cor-

respondant aw< mégarides et aux rices sont resflectivement o'4 et o'2 î or an

sait que le nornlcre de Froude est proportionnel au carré de la vitesse de l'écou-

lement.

Ir .2.3. LE ClUL,|'rp" D' ALIMEl\frÂrI0Al 8u LIZAV

Des mesures cle paranètres géornétriques des fiqures sédimen-

taires sous-marines tiu Llzay furent effectuées en plongée durant 1'été L972'

EJ.les ont permis de mettre en évidence Ia présence d'e méqarides sur le couloir

d,alinrentation par - 10 m Ce fond ; leur lcngnreur dtonde est dlenviron I rl et la

hauteur de O,3O m.

Les sables sont danc remûtiêS eut une profondeur au moing

égale à 20 crn car seuls Les 2/3 supérieurs sont vraiment affectés par le rema-

niement, (DE VRIES, 1966). Nous verrons c.f'Je ees épaisseurs de charriage sont

confirmées par les ex.oériences de traceurs radioactifs effectuées en ce site'

11 .2.4. CCINctt/S10ll

Les ondulations séc-l.imentaires de 1a. côte nor<:l-ouest de lrIIe

de Ré sont dues généralement aux courants de marée. Sur les estrans par contre'

lraction de Ia houle à la côte intervient également dans leur élaboraËinn'

Page 178: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 179: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

f ig .37 EVOLUTION CROTS SANTS

sur le

RESIDUEI ,S

Conche des Bale ine s

i\*:li

o e nt re le s pro f i ls AR & AS rE 20-s - ts7 lPOStT tON DES pROFt rS : c f . f i g .5g

,r<n- -----éa-- - --'----=------î--*--

POStTtOr.{ DES CROTSSANTS

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& A l v { r r r s - 7 - 1 e 7 2P R O F I t S : r : f , f i g . 5 8

- ) o n . i . n/ . r tz t . ' /

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e n t re . les p ro f i l s AOPOSIT IO N DES

. \ /

POSI Ï ION DES CROISSANTS

' b" ot')co rd

^c $-

c r o t s s o n t

Page 180: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 181: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig.38 EVOLUTION DES CROISSANTS

sur lzentrc

RESI DUELS

Conchc deslcs profils AO

Balcines&AS

lc l0- l-1973

L .,, @

FOSIT ION DES

PROF lLS ,c f . f i 9 . 5 tP O S I T I O N D E S C R O I S S A N T S >

Page 182: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 5 3 -

La présence des nnégarid.es souligne les secteurs Ce forts cou-

iants comme I'on montré les mesures de vitesses que nous avc,ns rapportdes en

prenière partie. Rappelons988s mesures s'établissent à o,7O m/s au Lizay ; 1,1o

n/s à la Bouée du Brichercn et 2,25 m/s dans Ia Rente du Fier

I I .3. LEs OROISSAI{TS DE PLAGE (f ie. 37 et 38)

Trois canpagnes de mesures sur l-es croissants de plage Ce la Conche

des Baleines, entre L972 et 1973 cnt eu pour but de confirrner les axes de tran-

sits déteminés par la houle à la côte, tels qu'ils apparaissent après évalua-

tions par traceurs h:rninescents.

L'étude de Ia Longueur moAenne (LM) des croissants de la Co.nçh-q des

Bal-eines confirme an déeotpage, déjà reconnu, déterminé nar la distribution des

zones drénergie le long de la plage (f ig. 3) :

de la Pointe Ces Baleines à l 'épi 4 (Lnn = 15 - 20 n), la plage est

f ixée, l r intensi té de Ia houle est faible '

de l!épi 4 au Peu Bouillat, (Ln = 2Cl n) I'action do la houle croÎt

d rOuest , en Es t ,

du Peu Boui l lat à la Maison Fcrest ière ( I l l = 31 m), l 'énergie dos

vagues est au maximun de son intensité pour Ia Conche Ôes Baleines,

de Ia Maison Forestière à 1a Descente Rivière (Lm = 22 m) Ia région

est relativement protégée nar le haut-fond du Lizay.

Ces domaines originaux se retrouvent Cans lrétude des variations du

profil de Ia Conche r-les Baleines étu'lié C.ans le chagitre II.

Les croissants résicluels Ce Ia Conche des Baleines, fcrmés de maté-

riaux grossiers - graviers et galets -r présentent tous une Cisslnnétrie qui ré-

sulte d'une dérive littorale en direction Cu Lizay. Ainsi I' indice de dissymé-

trie est-il de 1 pour une attaque frontale et de I,8 à 2 pour une attaque obli-

que par régime drouest ( tableau XII) .

I D ( n ) = Lonqueur de lrai le estLongueur de I'aile ouest

TABLEAU XII : Indice Ce disslnnétrl-e Ces croissants résiCuels cle la

Conche ,ies Baleines (exnérience du 15 août t972) .

Génération

Géaération

Page 183: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

* 1 5 4 -

Ils montrent de nouveau nettennent gue toute la dynamique sédimentaire

résultante de la côte nord-ouest de 1 t ILe Ce Ré se résr:ne en un Céplacennent mas-

sif vers ltEst même si des composantes circonstancielles C,ont témoigment les

branches occiCentales Ces croissants, orientent mônentenément à Iropposé Ia dé-

rive dtune partie Cu matériel.

I I I - CONCLUSION ûEI{ERAtT

Ltétude des phénomènes brefs Ce transit sédimentaire nlet en éviCence une

eonposætte gënéz,ale d.e trætsït en ètireetion de Lt4st, le long du rivage soit

par lraction Cu jet Ce rive corlme en témaignent les expériences de traceurs lu-

minescents (notamment à La Solitude et entre l-e Peu Bcuillat et la Descente

Mvière) , soit par ceJ-Ie cles brisants (Ie Peu Bouillat et I t.ê:rse 4e Feurneau) .

Ces différents axes de transit a"ffectent successivement tout Lrestran en

raison rle la pulsation di+ale depuis la ligne rles brisants de marée basse d.e

vive-eau jusqu'au jet de rive Ce marée haute Ce vive-eau. Les sédinents conte-

nus d,ans cette bqnde de trætsiÉ ont une corrrosante qérrérale d.e dér:lacement dirl-

gée vers les zones internes du Pertuis. Des phénamènes annexes peuvent venir

perturber localement ce déptacement conme Far exem?le le courant sagittal tem-

poraire qui srdtablit parfois au Peu Bouillat lorsque les ccnCitions hyCrodlma-

miques 1e permettent ou Ie courant de iusant aui s,atténue progressivement de-

puis le Banc du Bûcheron jusqutà lrAnse c_Lu Fourneau.

Page 184: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

CHAPITPE I I

LES PHFN,!C}I1E[\qES S' tsnl,'f"i I EPS

S0MMAIRE : Les déplacenents sédinentai:res pr"ovoqués pan les phénomènes saison-niens agissant sun la côte nond-ouest de ltÏle de Ré ont ét6 d6ten-minés à ltaide de tnaceuns nadioactifs, Ainsi sont mis en évidence :

- un transit sableux en àinection du Fien drAr^so pan dessus Ie Bancdu Bûcheron,

- un stockage sableux sur la flèche même oun déplacement sédimentaine au Lizay en direction du Plateàu de

- : : Lo ix ,- un légen appont de sédiments vers la Conche des Baleines.

Lr6tude de lt6volution du pnofil des plages permet la distinctionde zones à bitan s6dimentai::e déficitaire (la Conche des Baleines)et de secteuns en voie drengr.aissement (plages du Gnos Jonc et deL a L o g e ) .

Si 1'étude iles noCif,ications du litteral sous I'influence de lrcnde

de marée ou d'un rér;ime de houle danné, définit les crrands axes Ce transit sur

les estrans, 11 est intéressent de rnesurer 1es variations Ces côtesr dues au

cycle dtérosion ou draccrét ion saisonnier. En effet , le deuxièrvre node d. 'évolu-

tion est souvent moins spectaculaire ; il enç;enCie des transits sédimentaires

faibles, incessants, cl,ui, au cours des années, moclifieront profcnr-r,ément Ie lit-

toral "

Nous avons tenté Cfapprécier leur importance en utLl-isant les tra-

ceurs raCioactifs sur le Banc et I e avant-côte et en analysant 1r évolution ,C.u

profil topographique des plages.

Page 185: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- i 5 6 -

I - EVALUATIOi,! DES TFÂIIISITS PAR L'ITTMERSIO!'i nFS TRACEURS RAEIOACTIFS

Les traceurs raCioactifs constituent actuellenent la méthcde d.rinvestigaticn

ta plus fiable pour aïrprécier un transit sédimentaire. Cette technique à fait

llobjet de ncmbre'ux travaux i sans en faire une lj.ste exhaustive nous citerons

néanmoins ceux dTANGUEIICT et a1" (1965, L967) et d.e COURTOIS et al . (1965, t966,

1969, $69) en France, de PILON (1965) aux Fays Bas et Ce SCHULZ (1965) en ALle-

magne.

$Iclus avcns utilisé le nrotccole dtétud,e du débit e-r,e charriage Ces matériau.x

sableu:< ét,abli par SAUZAY (1968) ; les résultats ont faj.t 1lobjet de plusieurs

rappor ts (DLTBOUL-RFTZA\mT e t a1" , t972; LONG, t972; JFANNEAU e t a l . , t973) ncus

ne retiendrons ici aue les faits les plus inÈéressants.

I . I . BUT DE L IETUDE

Deux camparmes de mesures ont eu pour T:ut de confirmer ou dtinfirmer

Ithlpothèse d'un transpart sableux du Banc clu Bûchercn en âirecticn du Fier

dtArs et de montrer sa migrati,:n le lonç1 du Banc lui-nême.Nous avons en outre

effectué un contrôle des transits séCimentaires sur la Conche rles Baleines et

sur le couloir d'alimentation d.u Lizay afin de cnrantifier ltapport sédinentaire

du large sur le plateau d.e Lriix.

T,2" SITES DES T},${ER.SI0$S (f ig. 39)

Lcrs 4es deux campaqines, c,.uatre sites C'irnmersi-on furent retenus

(tableau XII I) .

P 1

P 2

r o 2 8 r 0 7 *46" L4t 32*

r o iFlanc externe clu Benc du Bûcheron

II

Flanc interne du Banc du Bûchercn

P 3 I t o 2 g t 2 8 "i 4 6 " 1 5 ' 2 ' / ' Cculoir cl!alimentation du Lizay

P 4 l o 3 2 ' , 5 5 u4 6 0 1 5 ' , 1 8 "

Conche Ces Baleines

r o 2 7 ' . 2 . U ^ *460 t4' 28"

[r?

N

w

rv

w}T

TABLEAU XIII - Sites 11 rimrnersicn ,ies traceurs raC.ioactifs.

Page 186: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

E c h c l f c t / e t t z o

fig.39 SITE D'IMMERSION DES TRACEURS RADIOACTIFS

roo%

7it l

r tIl

{:.

II

II

P I

P1

U:

/:,

/..i

sb, . ,To1

fig. a0 COURBES GRANULOMETRIQUES

I

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t c m

DES TRACEURS RADIOACTIFS

Page 187: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 188: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

f ig. ar RELEVES METEOROLOGIQUES ( Sémaphore des Baleines)

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W +-*

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l c m = 1 0 %

D U V E N Ï

HOU I-E

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3. â . ': !oo _e o

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O I R E C T I O N

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noouds0 . 1 0 -t0 .20 -_

20.30 _.,._

rotcE DrJ vÊNt

0. l0 nooudr -

lO.2O aoaudr *

B ) pgtigde- -du- 1z- gqtgb-rS -tu- -8- !o-v5$!,Le- Lela

Page 189: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
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Page 191: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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DIREClION

V E N T

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FOiC€ DI,, VENT

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0 . 1 0 -

t 0 -20 F -

20- 30 _

> 3 0

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Page 192: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 6 3 =

La çranuloreéLrie <les sables de chaque site d'irunersion est indiquée

d,ans le diagralnme.repfésênt-d fiErre 40. t'a technique <le mise en oer:vre Ces

traceurs radioac: i : i fs est c lécr i te dans i 'ennexe I (cf . $. f r : ) "

r,3. il.&tERsl0r{

Les nises en place des t :aceurs au points Pl et . P2 s'ef fectue:rt à marée

basse.

Les i:i:mersi.ons des siiJ:rles acti.rus des po.i-nts P3 et F4 ont eu -l-ieu à

1 'étale de haute me:: .

Les corps raclioactifs ut,il j.sCs varient suj-vant Ie site. Ii"s sont ehoisis

en foncti* tu,i;a durée assigwée à Lteæpêrienee. ce sont :

' - de I 'or pour-" Pl et P2 (pérj"ode 27 j " - act iv i té 3 ci) ,- de l ' : l - r : id iun pour P3 (pérj-ode 27 j " - act iv i té 12,48 ei) ,

- du chrcme pour P4 (pérj"ode i4,4 j " - act iv i té ! ,27 ci) .

Les conditio:rs météoroj-oçiques au nornent des imrnersions sont consigmées

aans te tableau XIV. Ltévolution quoticlienne de ces cond,itions au cours de L'ex-

périence de mars t972 est récapit-ulée d-ans Le tableau xV et celle des cartpagnes

d'hive:: t9V2-L973 scnÈ résumées dans la fiqul:e 41.

Jour

P 1 v2 p3 r s

7 mars L972 4 octobre 1972 3 c'ctobre 1972 3 oc'Lobre 1972

Vent I."ISW llm/s llE 1:m/s NE NE

Force de la mer 5 3 '] .)

EIou1e N l,ïr, I'$l l'ïrtl

Coef. de marée 42 6 1 5 1 61

Profondeur i 9 , 5 n 7m

Pressionatmosphérique

997 mbars LO2O rdrars

TABLEAU .'(IV : Conditions météorolcqiques au:< immersions

Page 193: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- t 6 4 -

[ '. I ' ,4 j r le i - i; | ! . i I i '_r

Jours enMars 1972

vent. I Ftat de la mer i. t

06 hc

plrectionluresForce(noeuds)

L 2 heu:res

Direct ion LFot":j (nceuds)

18 heuresI ForceD]-recE,ron t,l (noeucs,

o7 SW 24 T{ 22 SSTAT rt) 4-3

OB ssE B SSE h SSE 20 2 - L I

o9 rr SE b 5SF 1A r-2

10 o NE 4 aL Z , NI.T.E 1C o-2 I

1 1 N!.IS 1 0 t{H a ^ NE 1 0 aI

L2 IH 1c) NE E}TE i o L

13 ENN tJ SSE () SSË 6

t 4 ecEr 6 SEI

10 5ùr, f \ t - 2

1 5 6 SE R Ti' () 4 ^i L " z

6 E Ê o 1

TABLEAU XV : Conditions météorologiques durant tr'expérience du

7 au 16 nars !972.

T.4. RESULTATS ET DISCT]SSIONS

Les résultats obtenus aux quatre points dtimnersi,on Sont présentés suc-

cessivement en commençant par les sites du Banc du Btcheronu puis par ceux du

Lizay et de la Conche des Baleines"

ï.4.1. SLhtc 0u B{JcftERoif ExpER'tr.NeE pp1L'fi'l,lit|Ig1 (?ll ou 7 Au 16 tt{P"g 1972

L'inmersion s'est effectuée par temps calme en rnorte eau. Un 16-.

gine de vent stable de Sud-Est s'établit à partir du I mars sur le secteur de

lr l le de P,é, l rétat de la mer ne d.épasse jamais le degré no2 cj .e l 'échel- le Beau-

fort ( tableau XV).

Le traceur est déposé sur le flanc externe du Banc (poi.nt Pl)

prcche de son enracinenent (fj-.r" 39 et 42) .

Page 194: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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CARTE BATHYMETRIQUE DUBANC DU BUCHERON

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Page 195: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 196: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

P 1

P 2

LEçËNnES DES FIGURES, 43 - 44 - 49 - 50 - 51 - 52 - 53 - 57

: PoinÈ dlimmersion n' 1 sur fe Banc t1u Bûcheron

y - 4 6 o 1 4 ' 3 2 " N

ct - Olo 28' O7r ' s l, : . . i :

: Point drimmersion no 2 sur le Banc clu Bûcheron

y - , 4 6 o , J . 4 r 2 8 ' r I {

. S - O ld 27 t 2O3 i {

: Point dr immersion no 3 sur le couloir I 'a l imentat icn <lu LIzav

, : ^( - 46o 15' 27' , l . I

S - oto 29' 28" w

: Poi.nt dri-nunersion no 4 sur la Conche des Baleines

y _ 4 6 o 1 5 ' 1 8 , ' N

g * Qlo 3.2' 55" I , t r

P l "

'Les différents schémas ccrrespond.ent aux états ries tâches radioactives

diverses détect ions.

Page 197: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 6 8 -

Ltévolution de la tache au niveau du coint Fl présente les carac-

tér ist iques suivantes ( f iq. a3) :

- après une mise en place de Ia tache à la première marée montante, on

observe un étalenent dans trois d-i.rections préf,érent-ielles ; deux sont

dues au jet de rive, I'autre au courant de flot en direction du Fier

d tArs u

- llaxe de transport cle la plage d"e La Loge (en riirection de I'ouest)

évolue très peu et montre un lécter transit côtier,

- la digitation en direction de Ia Passe des Goôlands (Est) se modifie

sous l tef fet de la houl-e d'Est et se résorbe alr cours de lrexpérience'

- Ia sable poussé par le jet de rive ost repris par le vent' amené au

pied de la dune et concentré en plusieurs taches de faible activité

(5O cps) qui épouse le rclief ..- Ia lanque sud est prépondérante et montre un transit important en di-

rection du Fier.

Lrentraînement du sédiment vers

dtttt, point de nn se en suspension qu]- se céplace

du coeffieient de marée.

Fier se produit au niveau

cours du revif en fonction

l e

au

r.4.2. BAÂIC 0U &UCHER,N - EXPF-q.IENCE î'0CT08Rç. 19î2 (?21

r.4.2.t. D'enctu,(-ement de,(-' expLhience

L'imrnersion est effectuée par un fort vent c1 rEst" Le

traceur srétale dès l-e premier flot (5 octobre) da façon concentrieue ; seul,

un léger mouvement se dessine suj.vant un axe E-w (fig. 44 qui subit une rota-

tion pour devenir S!,I-NE le 7 octobre. Progressivement la tache des 50 OOO cps

diminue au profit de celle des 15 OOO cps et les autres zones se retrécissent

sur place en raison de la décroissance et par effet de seuil (cf. annexe I, $

I I I . ) . Entre le 11 et le 14 octobre, la zone des 1 5OCt cps srenrichi t" Progres-

sivement lractivité diminue et seul un point subsiste le 7 novernbre, il corres-

pond à I'activité prévue par le caleul- (soit 0,64.1O-3 ci) ce gui constitue une

preuve de Ia stabilité du sable en ce lieu.

En camparant I'aetivité retrouvée A après une détec-

t ion à l ract iv i té globale présente.Ao, on note un défaut plus ou moins grand

(tableau X\'I) .

Page 198: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

i ig.a3 DETECTIONS SUR LE BANC DU BUCHERON ( Pl)

v A T E U R E N C p / S

N

ô

50

t50

500

. poin l d ' immêrr ion| 500

5 000'15 000

o 500m

I/

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/

(

le 8 - 3-72 le 9 -3-72

7it,W

le l l -3 -72 le 16-3-72

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Page 200: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

f ig.aa DETECTIONS SUR LE BANC DU BUCHERON ( P2 )

le J oct.72 le 6 oct.72

/ - - - . .

/ l--x-- \\ i 'sr:)' I\----' i

\ - - l //

ff\

/Y].[ . ' - ' ' r - - - \

\i,, lu,j i'ar'7 oct.72

c,-'***"-t

le l l oct.72

ale 7 nov.72

le l0 oct.72

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0 100m

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ION SCHEMATIQUE DES COURANTS DE MAREE

P E R l U I S B R E T O N

,Io soom

\ "\ ,

/ //1 ,

AXES DE ÏRANSITS PRINCIPAUX

Pt. point d ' immcrr ipn dc mors

cwcc tochc rctrrltonte { " '

P2 . po in t d ' immers i on d ' oc fob ro

l.lt - tl2 - voir lcxtc

tig.a5 BANC BUCHERON

500 m

Page 203: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
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fig.t6 VARIATION dul ' Ir enveloppeen fonction

rapPortdcs t0

de la

de lr différencc d'activité enrrecoups et cel le des t0 000 coups.(N5o-soooo)surface moyenne pondérée ( Sg I

Nso-soooo

fig.a7 DIAGRAMME D'ACTTVITE D'UNE CAROTTEcp/s

4 5

Sg

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,r,.,..r,, iolf-\

i a t' l

l

I

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Page 206: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- t 7 7 -

l l ) 6 c : r r t a n I

i " * - : : , " * " i2oz8,s i 1390l n c r i

| 409 ,3 I z ro ,g i 43 ,3! ! l

I

r 1100I

TABLEAU XVI : Calcui du défaut dractivité au point, p2.

qui peut a",roir deux causes :

la l in i te de sensibi l i té de l - Iapparei l (cf . annexe r : ef fet de seuir) . ,

lrenfouissement orr Ie recouvrement du sable actif.

Le maxirnum dra.ctivité a été retrouvé le 14 ociobre. Si

I'on suppose que tout le déficit est dû à lfenfouissement, Ie calcul indique

que 1'épaS.sseur drenfoul-ssemen! est connprise entre 5 cm et 10 cm, valeur cor-

roborée par la lnesure faite in situ, sur une carotte (fig" 42).

T.4 .2 "z .Û i , ta tsa ion

Lrétude de la morpholcgie du Banc du Bûcheron (disposi-

tion des *passes" et des "têtes") permet dtétablir les axes de cheninement des

courants de marée au cours du flot et du iusant et contribue à exr:liquer lrévo-

Iution du traceur.

Qtrelle est au clcurs d'une marée, la configuration des

courants et guel les sont leurs act ions sur le si te cle l rexpérience ? ( f iq. 45).

a) En flcÈ

En début de montée" le courant de flot alimentant le

Fier d'Ars contourne le Banc et pénètre en direction E-l{, entre la flèche sa-

bleuse et Ia côte de Loix. Le point d'irqmersion (p2) est balayé, de ce faito

par un courant E-Vi l ( f iq. 45).

Le nirreau de Ia nner rnontant, un certain nombre d,e

"passes" apparaissent en travers du Banc (2" et 30 illustration en fl.ot) " Au

point dlirmrersion le courant à une ccnposante SSW.

b)

dange du Fier, au point

l{ord au r]ébut du baissé

En jusant

Lors du jusant, les eourants sont inversés et i.a vi-

dfinmersion (fig. 45) , a une direction qui varie du

puis Nord-Est au milieu, pour devenir Est en f,in cle

i 165s

l , 3 9 5 , 7 357 ,2

Page 207: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

* t 7 8 -

baissé. La conposante ldord-Est, qui a lieu pendant la 3â et 40 heure, induit un

a:<e de déplacement du nuage radioactif car l.e courant est alors au maximurn de

son in tens i té ( f iq . 44) .

Les eourttts de narée &ispersent dane Le- traceur dsns

toutes Les direetions.

la tache' son

en calculant

et cel le des

pondérée (SG)

la figure 46.

cependant un second phénomène contribue à st.abiliser

Teeolturement par du sabl,e inactdf, Ilous montrerons cette influence

le rappcrt de la différence d'activité entre lrenvelotrpe des 50 cps

50 ooo cps (t;i 50 - lJ 50 ooo) en fonctj-en de la surface moyenne

déf inie dans lrannexe I '

Les résultat.s sent eonsignés rlans -1-e tablearr x\rIl et

- l \ . l^ 50 00(]

^ne ^2,

^, - i

ù " u Ien*2 i

( nnj-

I

i 6 oc t "

z ,oG . l ( )6 s-o ' 828 R r 3

i e| 5 ,o3 " 1c - Jo ,os - o , 8 9 7

107

t07

7224A

6 4 1 3 0

t,411c

TABL6ÂU XVTI : Valeurs de la surface mc.yenne pon<lérée entre les activités

50 et50000cps. âu cours d"es <i i f férentes détect ions'

Le bilan N 50 - N 5r) OOCI apparaÎt co:nn:le une fonction

croissante de la surface (SC). Les dirn-tnutions dra,ctivité scnt dues à un en-

fouissement de ln tache et les auçmeniations proviennent soit drune din:inution

de lfenfouissement soit dtun étaler,rent du trace'ur" Ainsi, un enfoneement du

traceur se proCuit pay ternps ea.Lme (période du 5 au 10) " Ce pcint représente;

donc une zone de s$dimentaticn, nar contre, Io::s des plus fortes hnules (du 11

au 15), cette région srérode et, prc,bablement. un éèalement du nua.qe radioact'if

se produit.

E , 3 1 C I 7\ 6 - 0 , 9 4 1

7 c c t . l . 6 , 6 7 " L O s

10 oc r . \ r r , 4G . ! c6 s - l ' 111 I G ,s6 . Lo7

9791O

Page 208: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 7 9 -

T " 4. 2. A. Cone,LuÂLoytÂ

La zone expérimentale du point P2 est une régicn de

stoclcaqe de sable. En effet, le sécliment se déplaçant par dérive littorale arri-

ve au point P2 triç. 45) et entre dans tr,' F-ier d.rArs (expérience du mois de mars)

La Passe des Gcëlanels jcue l-e rôle <ie barrière hydraulisue arr déplacement Cu sa-

ble le long du ba:rc par dérive littorale ; nalqré cela le banc srallenge et aug-

mente de volune. Ouelles sont les mcdalités de cet engrraissenent ? Deux preces-

sus essentiels entrent en ieu :

une arrivée ri-e sédi-ment c1u tertuis Breton (H1 sur la fiqure 45) ,

une restituticn partielle Cu sable qui a pénétr6 dans ta rente riu Fi.er

à partir du pédoncule d.r: banc (Itz sur la figure 45) .

r .4 .3 " PLAGE pU LLZAV t?31

ta localisation Cu point d'immersion P3 est inrlicruée sur la

figure 48.

Au larqe de Ia Pointe <1u Lizay, le bruit d.e fond varie entre 15

et 30 cps. Les valeurs les plus éler'ées se situent près Ce la côte.

r.4.3 . L. Qa'SuifJt bn d-Q,s tLe^Q.ztlx d"' isocltoU

Lors de la détection de nise en place, le 4 octobre

(fig. 49) du traceur, la plus grande partie de I'activité se trouve concentrée

autour du point cl' imnersion. La houle engenrl.rée par un réginne de vents d.rouest

instauré à part i r du 1O (f ig. 4!-) , rabat Ia tache à l -a côte { f iq. 50). t raxe d.e

la tache reste Ie même, mais lractivité située au lrlord. de l'axe se <léolace au

Sud"

Âprès un

prend une fonme allongée suivant

un rabattement dans une direction

jusqurau 28 nr:vembre (fig. 52) "

Compte tenu

nuage a perdu sa Cigitation est Ie 9

mois , le I novembre 1972 ( f ig . 51) , la tache

un axe idf{lil-EsE. Cette orientation matérialise

oarallèle à Ia côte. Le nuace reste identicue

r1e la d.écroissance du radioélé:nent, le

j a n v i e r ( f i q " 5 3 1 .

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?c:.r\Orr r l

1Ir

48

CARTE

II

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tlA'tHY\,{ET'RIQUtl l)E LAP0INTE DI . ] L IZAY

Ecxe t ts /u*.

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III

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o . 5

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detect ion du 4-10-72

[chçr i r 1 / /

IOO.O

roicur rn Cpr/S

o tciat d'imçrenion

fig.a9 uzAYpoint P3

POINTE DUl u

II

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DIAGRAAAIAE dE TRANSPORI' dCS SABLES

\I

/ ,, l

i f/ l

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t t, !

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IN

ô

SITUATIOù,I DË LA T,ACHf RADIOACTIVËP 3

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Page 214: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

f ig . l0 POINTE DUtu point

detection du l l- 10-72LIZAYP3

DIAGRAMME DE TRANSPORT DES SABLES

N

ô

t / rwn czy'

d' innonion P 3

SITLIATION DE LA TACHE RAD]OACTIVE

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f ig .5 l POINTE4 ; J

DU LIZAYpoint P I

detect ion du 8-t l - 72

cp.n f ?o

truIlIlwL - i -

100

IAGRAMME

rd

D

o 2 4 t 0

DE TRANSPORTDES SABLES

-._'_--- -2

o p . in t t ' i . t - r i - P3

voleur a" Cp/S

Echr l f r | / lW

N

ù

SITUAÎON DE LA TACHE RADIOACTIVE

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f ig. )2 POINTE DU LIZAY eu point pJ

detect ion du 2g_ l l -72

DIAGRAMME DE TRANSPORTDES SABLES

N

hCchrltc t /t OOO

volew oa Cpr/S

I poiat d'irlorrbn PllSITUATION DE I.A TACHE RADIOACl'VE

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i ig . )3 POINTE DU, l.rz{Yau point P 3

detec t ion du 9- l -73

DIAGRAMME DE TRANSPORT DES SAELES

N

ù

Echrtfc 'l / I|OOO

I

vobvr ra C2 /5

a poi i t d ' imenion P 3

SITUATION DE LA, TACHE RADIOACTIVE

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f ig . )a POINTE DU LIZAY

NOyfMSIE DTCEMTNE

NOvf À18 t f DÊCf ̂4 f t f JANv ' t t

Evolut ion dc I 'act iv i té surun prof i l

1972 -73JANY 'EN

A) Varietion ducentré de gravité

l-

3

E

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.O

,:ob

I

o

ca

foÊ,a,

O!

oCo

o

ocro!nE

C) Epaisseur de transport o7

àa

/- /t +r '

\ ?9'a

',i1/"

o c r o ! R f

"?;' PtofoNoEUnS

Page 224: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 195 -

r.4.3 .2. Vif.Q,68a. moAznnQ. de. f-0. datpesuLon du rë.d,Lment

Durant J.!expérience, les gralns stétal-ent d.ans tcutes

les directions mais Ia maJorité drentre eux se regroupent dans une Cirection

préférent ie1le.

Pour calculer les vitesses moyennes de dénlacemenÈ, iL

faut déterminer les positions successives du centre de gravité, en tenant compte

de I 'e f fe t de seu i l .

Le tableau X\[II résurne les nositions successives clu

centre de gravité.

i o.tut ,I

Tempscunulé

Distancecc -P3

(en n)

Distance parrapport au 4.10.72

(en m)

4 . 1 0 t 4 o

1 1 . 1 0 I T4 10

B . 1 1 36 24 20

2B .TT 55 32 28

9 . 0 1 98 -3ti 30

IABÛEAU XVIII : Positions successives du centre de gravité C".

La courbe c1u cléplacement du centre de qravité {CG) en

fonction du temps est représentée d,ans la ficnrre 54 A. Après une mise en r'lace

rapiC,e du traceur (t n/31, le centre C-e çlravité proEresse uniformément en direc-

tion du Sud-Est Jusgurau 28 ncvembre à Ia vitesse moyenne de O,3a m/jr puis sa' : .nigrat ion se ralent i t (3 cm/j) .

r.4.3.3. 8i2on du tutx de camnt-aaz

En exorimant Ie nombre de chccs (uf) retrouvé sur le

meilleur profil par curie ,1'activité, ,nour chague détection (fic. 54 B), on note

- une augmentation rie lractivité dûe à une Césaturation des annareils de

détection,

- une diminuticn très rapicle.

Page 225: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 9 6 -

Le bilan <le I'activité exnrimé par cette courbe est

alors en Céficit par rapport à celui résultant de l-a seule décroissance naturel-

le du radioJ.sotope (fict. 54 B). Par conséquent, intervient un autre processus

dratténuation apparente de Itactivité mesurée ; Irenfouissenent d.u traoeur Cans

le sédiment.

Nous allons chercher à apg:récier 1répaisseur de cet

enfouissement en utilisant Ie protocole de détermination du "bilan Ces taux de

comptage 'o (c f . annexe I , $ f f f .5 . ) .

On trouvera dans Ie tabLeau XIx et la fiqure 54 C, les

éléments pe:mettant cette évaluation et les résultats qui en Cécoulent.

Dates 4 . 1 0 1 1 . 1 0 8 . 1 1 2 8 . t l 9 . 0 1

A en pcl t2,rg. to6 1 0 , 1 0 . 1 0 6 4.,95 . 106 2 , 9 7 . 1 A 6 L ,L27 . tA6

N.p". n2 20,62.1c.6 2I ,56. to6 6 , 6 8 . 1 o 6 2 , 8 0 . 1 0 6 o,884 . 1O5

1-e-oz 1 , 16 . 10 -1 1 r 5 0 . 1 O - 1 9 , 6 6 . 1 0 - 1 6 ,70 . 1O-1 5 , 1 3 . 1 O - 1

E e n c m o o I t 4 1 9

TABLE:AU XIX : Bilan des tar::r de comptage au point P3

Lors r:les deu:< premLères clétections, le déficit de comp-

tage est dû à une saturation des appareilsrà partir du B octobre le sédinent est

renanié et se déplace sur une épaisseur variant de I à 14 cm.

r.4.3.4. D'ebi.t. de. eltannLage

Nous possédons rnaintenant tous les éléments, vitesse

moyenne de déplacernent, surface et épaisseur de la tache permettant le calcul

du débit de charriage. Le principe des calculs est exposé en annexe (Annexe T,

S frr .5.3.) et nous ne ret iendrons ic i que les résultats"

Les débits sont indigués en tonnes par jour et par rnè-

tre linéaire mesuré perpendiculairernent à I taxe du transport ; ils sont très

légèrement surestimés en raison drune évaluation par excés de Ia valeur de

1répaisseur drenfouissenent (tableau XX)

Page 226: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

197

Dâtês4 1 1 I

octobre octobre novembre2 8 9

noveubre janvier

ar/ j/^ o o r 0 9 a ,144 o ,120

TâBI.EAU XX : Débit de cùarriage au point P3

r.4. 3 .5. 0,tneef'Lon du dêplaee:nervt

L'é.rrolution de la.position de Ia tache au cours du tempS

nous renseigme sur la direction générale du charriage. Dans ce but nous avons

reporté 1es directions relatives de Ia côte et de lraxe de transport corre$pon-

dant aux différentes détections (fiq- 55).

1 -10 . 72 l l . t û . 7 2 g . t l i 7 2 ze. f . ' t2 9 . r 1 .73

Fig, 55 ROTAfION DES AXES DE TRANSPORT

du point P3 aux diverses dates

la tache radioactive

détection

de

de

A ltimersionr un léger saupoudrage du traceurr en dLrec-

tion inverse du courant de rnarée car le bateau est obligé de maintenir son cap er

remontant le courant, prornrque une dispersion anormale du Èraceur- Par la suite

Itaction conbinée de la houle et du courant de ftot détermine le basculement de

Ia zone dractivlté par rapport à L'axe, êt, dès l-e I novenbre, le traceur prend

la direction ESE (fiq. 55, I et 28 novembre) sur le couloir dralimentation du

Liaay.

La résultante srinfl"échit ensuite vers la côte et à par-

tir de fin noverrbre, le régine de Nord-Est srétabtit eÈ provoque un gonflernent dt

la.tache en direction du rivage ; les axes de transport deviennent alors parallè'

les à la côte.

Page 227: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 1 9 8 -

Quand au sens, ij. est clairement déurontré par Ia cons-

tante disslnnétrLe de la tache vers lrEst, résultantê Cans laquel-le se conjuçnrent

I'action de Ia marée (flot) et celle des houles dominantes du secteur ouest.

r .4.3.6. Conej ,u loya

Le déplacement du verre au chrome immergé l-e 4 octobre

t972 a pu être suivi pendant plus de trois mois, permettânt ainsi de confirmer

un certain nôntif,e clrhypothèses.

Le sable à une tendance naturelle à migrer vers le Sud-

Est parallèlement à la eôte, mais dans les conditions nrrétéorologiques favorattles

rencontrées durant Ia période du g au 29 noveribre (houle de secteur ouesË), iI

se rabat à La c6te.

Lorsqutun charriage se produit, 1tépaisseur du sable

en mou\fenent est irnportante puisqu'elle atteint une quinzaine de centimètres.

Le déblt de charriage journalier reste cependant faible (15O t<g par mètre liné-

aire et par Jour) mais Ie transit annuel résultant est important car iI sreffec-

tue sur un couloir de 1 OOO à 1 5OO m. de largeur. Si on suppose que ce déplace-

ment est identique sur tout Ie couloir, le transit annuel est de 55 OOO t/an à

82 OOO t/an.

Nous retienrlrons la valeur de 7o OOO t/an conme gran-

deur moyenne.

r.44. LA C1ttcHE tES B,ttE/ÂrES P4l

Le point d.rimnersion est situé sur lravant-côte à une profon-

deur faible ( tabteau XII I , f ig. 56).

Lractivité naturelle sur Ie fond sableux est assez stable, elle

ne dépasse pas 30 cps avec une moyenne de 15 c.ps-

r .4.4.1. La n1Âea$ d. t i . tctc lwu l6Lg. 5Vl

Jusqu'au !2 octobre l-e nuage radioactif se réduit à

qnelques mètres carrés et ce nrest qu'à nartir du 8 novembre t972 que J-e nuage

radioactif srétale ; la surface de la zone de 50 cps est ile 1 600 m2 et a pres-

que Ia forme d'une éllipse de ?O rn de grand axe et 30 n de petit a:<e. La majcure

Page 228: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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DE LA CONCHE DES BALEINES

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{ i9.57 CONCHE DES BALEINES ( PA)

déte ct ion du I -11 -72

détection du 28 -ll -72

détection du 9-l -73

N

hvo feu r . n Cp Â- /

Echelfe r / tooo

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*203 -

partie d,e llactlvité srétend sur une Cizaine de nètres carrés et sembie admet-

tre un allonqement W-E.

Le 28 novembre tg72, l 'act iv i té reste concentrée mais

la dj-rection préférentielle du nuage est rnalntenant bien définie, un axe NW-SE

est très marqué. Un rabattement sres't onéré vers Ia côte, dû aux tempêtes du

mois d.e novembre. Ce nouvement s'amplifie entre Ie 28 novembre et i-e 9 janvier

et, la zone à 15 OoO cps a disparu. Le nuage reste de faible importance'

r.4.4.2. Bi.Lavw du taux de. comfrtaaz

nières détections.

ment du sable e'st trës

du nuage (tableau XIV)

sondes d.e détectian.

Un bilan ne peut être évalué qu'à;lartir des deux der-

Comme le montrent les courbes dfisochoeso Ie déplace-

faible. 11 est di f f ic i le de récupérer toute I 'act iv i té

car on dépasse le plus souvent le seuil de saturaÈion des

Dates Chocs retrouvés Enaisseurs d I enfouissement 4 A/Aa

2 8 . t I . 7 2 4 ,25 . t o6 56 cm 1 1 , 3

9 .o1 . 73 6,o8 . 1(]6 25 cm 23

TABLEAU XXV : Bilan dractivité du point P4.

Malgré Ia d6croissance du radioélément entre les deux

détect ions l ract iv i té.retrouvée est plus grande lors de la dernière. Ceci est

dù à la saturatir:n des appareils lorsgue la tache est très concentrée. L'épais-

seur caLcutée à partir de I'activité détectée ne figure ici qr:'à titre indica-

tif et en aucun cas ne peut être ,p:rise corîime valeur significative, Le 28 novem-

bre. Par contre ltépaisseur du recouvrement calculée à oartir des rnesures du 9

janvier est probabLement valable. En effet, I 'activité Baxinum atteint 5 O@ cps

I1 nry a donc pas saturation du déteeteur. Lrenfouissement des grains se fait

sur place. Malheureusement nous ne possédons pas assez de mesures 1lcllr évaluer

avec précisj.on un déplacement dont la mise en éviCence reste qualitative.

r .4. 4. 3 .. ConeltrLon

Les cr:nditions hydrc.rdlmamiques existant sur 1a Conche

des Baleines permettent dtexptiguer les résultats obtenus au cours de l'expérien-

c e .

Page 233: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 0 4 -

Sur la Conche des Baleines, une houle du Sud--Ouest a la

même incidence qutune houle du t{ord-Ouest car eLle subit une rotation sur Ie

Haut-Banc du l ford (cf . 10 nart ie ch" IV). Les l ignes d'énergie r :nt donc f inale-

ment une directicn NW-SE.

par ailleurs, les ccurants de narde agissent en d-irec-

tion du Nord-Oue'st au jusant (Or4O noeud à 30 cnn <lu fcnd" le jcur de lrimmersicn)

et du Sud-Est en flot" Le mcnté tend â étirer 1a tache en direction cle la côte

(détect ion du 28-1t-72 eL du 9-01-73) alcrs que le baissé, oppos6 à l ract ion de

Ia houle, produit une légère protr:krérance en directien du Nord-Ouest.

Le régime de }lo rr1-Est instauré à partir de la d.euxièr:e

quinzaine de décembre jusqu'à Ia détecticn <i-u 9 janvier 73, rahat le traceur à

la côte en direction du Sud.

De cette expérience, nalcré Ia nroximité de l-a barrière

recheqse du Haut-Banc du Nord servant de piège à sable, un double trlnsit ,(très

linité) se dessine :

en directien de Ia plage (ali:tentation de la plage) '

paral lèlernent à- cel le-ci .

Les résultats obtenus sont cependant trop limités l.)our

évaluer un débit de charriade"

I .5. CO}TCLUSIONS

par I I ernoloi de traceurs radioactifs ncus avons ainsi rnis en évi<lence

trois axes de transrrort !

- sur Ie Banc du Bûcheron le sable se ,lénose sur le flanc externe, les

courants de marée 1rétalent et }a houle le remet en suspensicn. Crest

en fonction de ce couple de facteurs qrre le sé<linent a la possibilitd

d.rentrer dans Ie Fier ou d'engraisser le Banc. l {alheureuserp.ent, les con-

ditions météorologiques noont nas permis de quant-ifier ce phéno'n'ène'

Le, E)oint Pl renrésente du pcint de vue dynamicue, la nartie Ia

plus active du banc alors que P2 est une aire de stnckage des -'artieu-

les salcleuses "- au large rle la Pc'inte du Lizay, le sable a ten,'l-ance à migrer vêrs lrEst"

Le débit de charr iage est de l 'ordre dr:15O kg i?ar nètre l inéaire

par jour perpendiculairement à I 'axe.C,e transport . L 'ô 'aisseur intéres

sée par ce transiÈ esÈ comprise entre 15 et 20 cm.

Page 234: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

P r o l i \ r

och r f l r V47 120

N

ô

f ig.!8 POSITION DES PROFILS DE PLAGES

Page 235: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 236: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

f ig .5e

AA

A8

AC

AD

PROFIL TOPOGRAPHIQUE TRANSVERSAL DE LA PLAGE

DE LA CONCHE DES BALEINES

d u l8 ou 2 l Septembre l97l Echel te l / l lOOro

l o

a

AE

A F

AG

At"l

A I

AJ

 K

A L

AM

Page 237: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 238: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig.60 PROFIL TOPOGRAPHIQUE

du l 8 ou

POINTE DU LTZAY

0

't0

0

t0

0

t0

q

GROS JONC

5

B F o

TRANSVERSAL

2l Septembre l97l

DES PLAGES

rz

Echel le t , / l tOç

Echelle t I ZZoO

Echelle t / ZZOO

Redoute

Pointe

Bll

Page 239: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 240: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-2 r t -

en face Ce ia Ccnche des Baleincs,. - ' '

se dessine d'une part en direct icn

parral lèlement à cel le-ci .

dor.rble transit très linité

la nlaqe, drautre part

obtenus par I'analyse séd.i-

un

<1e

mentologigue

Ces Cc,nnées ccnfirrnent les résultats

r1e la côte nord-cuest- Ce I ' I le 'Le Ré.

IT - EVOLUTIOI'I DTS PROFILS IiE PLAGES

I I . I . BUT DE L IETUDE

Une doqble étude est entreprise à nartir des nrofils tcneo::anhiques

des plages afin dtune part de mettre en évidence les différentes zones d'énergie

sur les estrans, d'autre part de montrer leur ér,'olution annuelle"

TT"2. BSALISATION DES PROFILS

Au cours du mois rle .septe.nbre 197i, une série de prc,fils a été exécu-

tée sur les plages de la "Pyramid,e" (extrémité ouest de Ia Conche des Baleines)

au bois de Trousse-Chemise (extr:é:nité sud-est de la fllacre ô,e La Loçe) . Les coupes

topographigues (fig. 58) sont écar:tées de 2OO m sur la Conche des Baleines et la

Pointe Cu Lizay.

Plus à 1!Bst, e1les scnt moins ncrnbreuses en raison de l-a présence

dtun platin rocheu< dévelop-pé" A llartir ôe la nlaçc cu Gros icnc, la reerpholoqie

uniforme du secteur a ccnduit à 1'aCoption d.'une naille nlus larqe par ci?posi-

tion à la Conche Ces Baleines où une oxtrôn:c diversité longitudinale in;osait

un intervalle plus 1letit. (une cou5re au niveau Ce la plage e-1u Gros Jenc et trois

courres sur la plaçie d.e La Loge) .

Quatre prof i ls, Ies plus regrésenÈati fs des di f férentes ucnes (AiI ,

AM, AO et i - tS) ainsi que I 'épi 4 ont fai t l - robjet Cc relevés su.ccessifs.

Les méthocLes rl"e repérage et r{e réalisation Ce ces (:(,upes son: exp-l-.t.--

suées Cans l ra: lnexe r .

i I .3. l CûUVERTUF.E DE SF?TE$BF-E 19,; l ( f ig. 59*(10)

L'étude compal'ative cles n-::ofj- l l ; fait apnaraître doOuest en Es*;

évolution ce.raci:érisarrt cnratre secteurrs :

Page 241: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 212 -

- une zone de faible énerqie à l 'Ouest de I 'épi or iental de la Ccnche

Ces Ba le ines (en t re Aq e t AH) ,

- une zone cle transiticn dans laquetle le graCient d'énergie auçmoente

proçressivement Cenuis 1'épi 4 jusquà la Pointe Cu Lizayl

- une zone de transit, la nlage t-le la Peinte rLu Lizay'

- une zone d,e sédimentation où le sable se treuve piéçé au niveau des

plages du Gros Jônc et d.e La Loce "

Ii.3.1. LA ZONT- C()IIPRISF E1.!TF.E LA II?Y?J"I,1TDE" €T LIE?T (0RIEIITAL

Secteur très clc isenné 1ar Ces énis, cette tart ie 4u l i t toral

manifeste une hétérogénéité norphclogique déte::minée nar leur inplantaticrn et

par 1révoluticn guasi indépendante Ces cel-luIes ccnnprises entre ces énis. La ::en.-

te de Ia plage est nettement influencée dans sa partie haute Dar les ouvrages

mais el le sruniformise sur le bas estran.

I I .3. 2. tA ZONE 'F TR,TNSITTOJII

 I'Ouest du secteur, le raccorc.lement de la plage arzec la i.une

est marqué par une ruBture de pente témoiçnant de 1o incid.ence oblictue des vactues

de secteur otrest. Il se produit alors unrimportant courant de clérive en direc-

t ion de l tEst qui est dû à Ia comrlosante l r ,n 'r i tudinale de I 'énergie des houles.

Par contre la composante transversale (dans 1e prcfil) est beaucoun nlus faible

(LONG, t972',) .

Plus à l rEsto Ie prccessus s 'ampl i f ie avec le changement

drorientat,ion de la côte ; Ia conposante transversale tenC à se renforcer au

détriment de la cr:m.oosante longitudinale intensif iant ainsi Ia mise en m.)uvement.

En out:1e, la com3osante transversale incluit la formation Cu sillen r1e bas de du-

ne nettement marqué sur les prof i ls AK, nL, AM, AO, AP, l .Q et AR. (cf . Io part i* ;

ch" IV) "

Le sillon ainsi forrn$ Feut atteinc-'lre Ce çranCes diroensj"cns

(3O m c1e larqeur, Or5g n de hauteur et parfois 5OO m d.e lonct) ; 1l draine les

vaques c1 ténerqie moins grande et C,e ce fait dininue ultérieurement lea.ction Ce

Ia houle contr ibuant ainsi à l 'équi l i l : re local de la place.

La forte énerqie transversale ie I'ensemble c.]e ce secteur est

éqa,lement resçcnsable Ce la fcrmatic,n d.es croissants de nlaqre déjà mentionnés"

Page 242: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 t3 -

L|alternance des viveS eap< et deS mortes eaulr engendre donc

sur 1a partie nord orientale de Ia Conche des Baleines une différenciation pous-

sée du profil caractérisé par la succession des éIéments lonqitudinau:< suivants

(LOltrc, I972',) :

sillon de bas de dune,

gradin de haute Plage'

zone des croissants de P1age,

zone de jet de rive des hautes mers de morte eau'

r r .3.3. lA P?It . lTE ' t lu LLZ|Y

La pLage devient une zone de transit tenporaire (LOliG, 1972).

En. effet, les dépôts sableux ne recouvrent que partiellennenÈ le elXtin rocheur<,

ils sont en association avec des élénents grossiers d"e La "banche" et forment

des langues détritiques non stabilisées migrant en fonction de phénomènes météo-

rologiques.

II.3.4. tES PTAGES OU GROS JONC ET 9E LA LOGE

Après une haute plaqe très réduite lrestran possède une pente

faible (1r1 I pour Ia plage d,u Gros Jonc et O'45 I pour celle de La f'oge) orri

est le siège d'une funportante sédimerrtation fine.

rr.3. s. c0[Jctuslr l l

Lrétude des profils de plaoe permet de nettre en évidence les

zones que les houles affectent et qui sont, cle ce fait, le siège d'un important

transit sédimentaire (cormre sur la Conche des Baleines entre le Peu Bouiliat et

Ia t4aison Forest ière). Drautres secteurs, tels les plages du Gros Jonc ou de La

Loge, tânoignent au contraire d'un engraissement car la pente y est très faible"

'o banche nn ; roche lnère affleurant à marée basse.

Page 243: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

Quatre Profils (AS, AO'

sentent des tlPes de Ia variation

des Baleines. Ces guatre stations

gie et Ia zone d'énergie moyennet

1971 et sePtenbre t972.

214

AIPS DE LA C0NCHX DES BALEIT']ES (fie' 61)

AM et AH) ont été séLectionnés car i] 's repré-

sédimentologique et morpholoqigue de la Conche

qui se répartissent dans Ia zone à forte éner-

ont fait lrobjet de relevés entre septensfire

II.4.1. ZONËS A FORTT ENERGTE OE LA H(IULE

E n f i n d e p é r i o d e e s t i v a l e ' a u x q r a n d e s m a r é e s d r r r n o i s d e s e p .

teûnbre, Ie profil AS présente un chenal tie haut de plage occupant le pied de l-a

dune. Ce chenal est séparé de La mer par une accumulation sahleuse constituant

r:ne ligne de protection naturelle pour le cordon dunaire' Cette morphologie par-

ticuLlère disparaÎt progressivement en hiver. Seule une gouttière occupe la mi-

pente de lrestran au mois de mars ; elle tend à se résorber puis à disparaÎtre

au mois d'avr i l .

Conne dans Ie cas précédent au nlveau de AO' Ie silLon de

pied de dune existant au mois 6e septembre sraccentue sous 1tinfluence des ten-

pêtes droctobre. A ce monent là, une série de croissants de plage se forme en

avant du couloir sous I'action du jet de rive et protège I'arrière plaqe'

Les tempêtes dlhiver provoquent une érosion intense de la dr:ne,

cecl se traduit. par }a fonmati6n drune "falaise sableuse" et par le décapage de

lrestran jusqr'au niveau du bri. Au cours du mois suivant ta déclivité de }a

plage va, à cause du vent, reprendre un profiJ' plus équilibré"

rr.4.2. z}NE A MoyrNNE ENE?.GIE OE LA H}ULE lpnctçi'ts M ar' AHI

Lrinf luence de: la houle s 'at ténue dtEst en ouest. En septem-

bre, le siLLon de bas de dune existant au profil AM disparaÎt au nlveau de AH'

Les tempêtes hivernales érodent profondément la dune et provo-

quent la fo:mation drun 1égrer siLlon de bas de dune gui slestonpe dès le mois

dravr i l . seul Ie côté est de t 'épi 4 subit des modif icat ions'

rr .4. 3. CovrcLtulon

E n f i n d e p é r i o c l e e s t i v a l e ' u n s i l ] - o n d e b a s c ] e d u r r e s e f o r m e

Page 244: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig.6l EVOLUTION DES PROFILS DE PLAGES

- Yo lGurs an nÈtrcl -

=.*,.="==IE

20 sEPt t97l

7 ocT 1971

t 5

l 2

6

mms ,|972

rvntt t972

sEPT 1972profil

épi 4 ouest

Page 245: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 246: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 1 7 -

sur ùoute IaConche des Baleines. I I est i rnportant au centre"et s 'at ténue'au:<

deux extrénités. ce couloir disparaÎt sous I'infl-uence d-es tempôtes hivernales

qui sont très violentes ; elles entanent la d.gne et prcvoEren!.Ia formation

d,une "falaise, Sableuse" pouvant atteindre 3 n de hauteur. :l

Dès le printemps, Ia dune va s!ébouler progressivement et un

nouveau nrofil dtéquttibre s,instaure. Ce processus enLralne un recul progressif

de Ia dune qui u Ou Uat" évalué en comparant les différents cadastres à lOO n en

lOO ans. Ceci représente un rrolume annuel Ce 2 5OO m de long sur 1 m drépaisseur

et I m c1e hauteur (hauteur moyenne de la dune), donc de 20 OOO n3 soit envircn

40 OOO t. Cette nasse transite vers la Pointe Cu Lizay puis vers les zones inter-

nes du Pertuis Bretôn.

III - CO}{CLUSI0N GEI{ER^LE ,'

: r ' .

Les phénomènes saisonniers Scnt respensables de nombreuses mod.ifications

très inportantes r1u Littoral rétais. En effet, les dêplaeements sédimentaires

sur Le couloiz. d.'aLïmentation du Lizay sont évalués à environ 70 ooo t/an et

Lréy,osion d,e La Conche des Baleines reprêsente une stasse sécirnentaire C'environ

40 OOA t/æt saft respectivement entre 35 OOO et 20 O* *3/an"

De nos jours, la Conche des Baleines subit une ablatinn su1"'érieure à sen

alimentation et jcue, en conséguence, Ie rôle Ce SOurce. En effet, la quantité

de matériel érodé représente Ia sorme des matériaux issus de I'avant-côte et

la fraction issue de Ia dune elle-même. SeuI le seconcl terme peut être évalué

par des estimations annuelles. Quoiqu'il en soiÈ tes déterv.ninations expérimenta-

Ies de déplaceraent sédimentaire sur lravant-côte de Ia Cenche c".es Baleines onL

dénrontré 1a faibl-esse rie 1'apport marin .proprenent Cit' T! estt en conséquence'

possible de considérer que la totalité des sables proveaant de }a Conche des

Baleines résulte d,e lrérosion du cordon dunaire qui la borde.

ce matériel rejoint, nous 1'avons vu, Ies nappes sableuses du couloir

d'alfunentation Cont le bilan général se tra<luit par la pénétration <1e 70 OOO t'

de sédiment par an (35 OOO *3/an). La partiàipation de I'apport dunaire repré-

sente donc les 2/3 rle ce volume cléplacé et celul provenanÈ <le Lravant-côte se

récluit à t/3.

Ces matériaux rrcrnt se c1époser sur trois domaines ; les sables fins sédi-

mentent essentiellement sur le PLateau de Loix" les sables moyens A et B s'accu-

mulent sur le Bætc du Bûeheron, tandis que le Eier dtlrs recueille un natérie1

Page 247: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 t8 -

varié qui sty différencie de nouveau. Nous essayerôns de déterminer lrinportance

relative des apports annuels dans ces secteurs géographiques.

Dans la vasière Ie dépôt, annuel peut être estimé à 24 OOO n3 (cf. 20 part"

cbap 3 $III| 6s, 70 t des séd,iments (16 5oo m3) sont constitués par cles éIéments

arénitiques. Le type FfI représente 25 4 des matériaux soit 6 OOO ̂3/an.

Les deu,r< autres unités recueillent 13 U* t3/an.

Le Plateau de Loix est presque entièrernent recouvert par la nani:e des

sables firs (f). Or ce node granulométrique, d,ans Les zcnes dralimentaticn C-u

Lizay, ne constitue en moyenne que 2O t du matériel transitant sur 1e couloir

soit Ltéquivalent de 7 OOO m3/an. Si I'on ccnsidère que 6 OOO rn3 entrent C,ans

le Fier, 1 OOO m3 seulenaent se déoosent sur le Plateau de Loix"

Le Banc du Brlcheron reçoit chaque année 12 5oo *3 (t: 5OO n3 - I qoo n3 du

Plateau) " La vitesse de sédimentation (en supoosant qu'elle soit uniforme sur

tout Ie Banc) est évaluée enÈre O,9 et t ,2 cm/an.

Page 248: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 249: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

fig.62 EVOLUTION DU BANC

d'aprés

DU BUCHERON

photographies aèr iènnes

" * E

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r950 + + + + 1 S 5 7 t 9 6 4 l97l

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Page 250: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

CH,^P iTF 'E I I I

Énl:u rlFs pHÉr'tetÈ*:es sÉeutrl*ç.s F.t

pf,ÉOcÉrEaapl{t ct-t[: ft I mfviA INE

gEc0tlsTiT!,.rrI0l!

luÉTtrffi :

La côte de I ' I le de Ré

siècles rnodèl-e les estrans et les

lrévolution historique du secteur

subit une évolution

marais:.: Ltexamen des

11. o étucle.

lente qui au cours des

cartes anciennes nontre

Une étude comparative des photographies aériennes sur le Banc Cu

Bûcheron et Ces,cartes anciennes permet de reconstltuer 1'évolution historique

de cette part ie de l l f le de Ré.

I - EVOLuTION DU BANC DU BÛCHENON D'APRIS LES PHOTOGRAPHIES AERITNNES

, eua.tre missions de I'Institut Géographique National (1950, t957, 1964

tgTt) ont été comparées (f ig. 52).

Le tracé de 1950 traduit l 'allongement du Banc en direcÇion Cu Nord-Est sous

lreffet de deux facteurs principaux :

- la clérive littorale gui I'alimente en matériql'

- le jusant du Fier drârs, Çui, dir igé selon lractuel le Passe des Goë-

lands, joue un rôle ,1e barrière pour les séCiments et en Céternine

I t orientation vers Ie Norrl-Est.

Page 251: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 222 -

L'entrée de sédirnent dans Le Fier restreint la capaeité en eau de ce ré-

servoir naturel et dirnlnue son pourzoir cle chasse. ceei provôque le ralentissernent

du courant de sortie du Fier et affaiblit, son rôle c1e "barrière hyCraulique". Le

Banc change Crorientat ion sous lr inf luence des houles r l i rectes (LONG' L972) et

prend une nouvelle orientation est-nord.-est (tracés Ce 1957 à 1964) '

De plus en plus exposé aux vagrues Dar son r1éveloppement, le banc se creu-

se sur sa face nord dréchancrures a:<ées selon les liqnes r1!énergie Ce la houle'

Ces anses ne franchissent pas toutefois la Ligne de crêtes du Banc dont Le déve-

J-oppement traCuit Ia résultante du transport. Puis, 1'égrrilibre conprcmis intpose

Ce nouvelles conditions dans l-a direction de C.épLacernent et le résultat est il-

lus t ré par le t racé Ce"1971.

Ainsi, depuis 1950 un rabattement progressif du banc sreffectue sur la

côte de Loix. cette évolution est favorisée par lrimportance sans cesse décrois-

sante du Fier drArs.

I I . EVOLUTION DU NORD-OUEST DE L' ILT DE FE D' IPRES LES CARTES I-NCIEII I ' IES ( f iç ] .63)

Lrévolution rlu Norcl-Ouest de 1'Ile Ce Ré ressort clairement d'e lrexamen d'es

d.ocuments anciens : cartes des Costes de Poitou-Aunis 0624), Ce I'IASSE (1752) ' Ce

CASSfNI (1815) et t1e celle Cu Service HyCrcgraphicue d.e Ia Marine (tg67) '

En 1624, I ' I le Ce Loix (Yle ae f ,oye) est séT:arée de I ' I le cle né;Dar une zone

marécageuse découvrant à marée basse. Le Fier drÀrs forme un bra.s Ce mer penna-

nent et Ie Banc du Bûcheron prolonge la Pointe de la Redoute en direction sst-

cuest. Des hauts fonds émergent entre le Banc Cu Btcheron et,.ll l le de Loix : Les

Pe lées .

. Dès 1?52 I ' I1e de Loix est réunie.à cel le de n6. Ce fut au départ la cons-

truction drune route de liaison qui rnit fin à ltisoLement puis proEressivement

un colmatage vaseux se développe de part et d'autre de cet obstacle artificiel'

Le Banc du Bûcheron se déplace vers le Sud et son enracinement se situe au niveauI

.e Fier r 's I assè-actuel- cle la plaCe de La Loge ; Ie bras de mer, pénétrant dans 1

che et seul Ie goulet étroit subsiste à marée basse entre Ie Banc et la cÔmElune

Ce Loix

En 1815, lrlle c1e Ré a son aspect actuel , Ia J-iaison entre Loix et Ie reste

de I ' I le est bien établ- ie, le Fier d 'Ars tend à diminuer sous lr inf luence des

Page 252: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

k. (

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d'aprés la carte des CostesFoitou - Aunis ,624

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f ig .63 EVOLUTION DU N.\ÙTl. DE L ILE DE RE

Page 253: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 254: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- . 2 2 5 -

anénagements an'Crropic',ues (constrrction dc r1içues t1e nrotection) . I,e Banc dtr &î-

cheion a subi une translatior: vers le Srrd et sen enracineoant corresDond au bois

de Trousse-Chem-ise actuel .

Depui.s 15O.ans la Conche des Baleines a reculé de 15O m et la Pointe de

lrousse-Chemise a p:ogressé Ce 3OO m environ. Le colniatage d,u wadden s'accentue

et les travaux récents Ce digues de protection vont accélérer encore ce phéno-

mène.

rr. l. ssogrssE PALE0GE0GRAPI{rQTE

L,tIle de Fé a.u début de Ia transgression flandrienne forme une ligne

'de relief limitée au llord par la, vallée fluviale cle la Sèvre tdiortaise et au Sud

par la vallée de.la Charente. Sa borclu::e septentrionaie es[ constituée Par une

falaise calcaire. Une couverture sédimentaire, formée dtéIéments grossiers (sa-

bles grossiers, caiJ. lout is, qalets), recouv:e la topogranhie"

Progressivement, le niveau marin s'élève et des sécliment;:l fj-ns col:,la-

tent rrentrée du Pertuis en déterminant une contre-pente d'envj-ron !l ': m

(sAnussnau, 1973) .

En fin de transgression, la mer envahit toutesles va:Ilées fluvial.es

et coûf,nence à submerger ltl le de Ré ; seules les ÎIes cles Portes cL'Arsn de St

l' lartin et de Loix émergent. La dépression interinsulaire est le siège dlune im-

pcrtante sédimentation grossière gui est drle à une reprise des éléments grossiers

des hauts fonds voisins par la houle. Ces matériaux trouvent des conditions

d.téquilibre dans Ie gculet interinsulaire et les nappes sédj-nnentaires sf -i-nclivi-

dual isent à part i r de Inouverture ouest en direct ion de 1' Î le de St r{art in.

Déjà la Rente du Fier fonctionne, car un delta, constitué des classes

nodales (B) et (G), s ' instal}e au Nord-Est de l r i le des Portes à l remplacemert

actuel du cordon dunaire de Trousse-Chemise. Sur les îIes, des dunes Littorales

se créent et tenCent, à masqr:er le substraturn émergé.

Progressivenent, une flèche sableuse se développe entre les, îles des

Portes et d'Ârs. Sirnultanément une sédi.mentation fine srinstaure en arrière du

cordon dunaire. Celui-ci, sous lrinfluence des vents C'Ouest recuie en enrrahis-

sant- le marais guril abrite

Scs sédiments fins sont issus des pélites des lraddens charentais et.

vend.éens qui occupent les anciennes baies d.e la côte continenta-l-e ; ie Fier il sÂrs

de plus cn plus sous-trait à ltactj.or des vagues et des courants, cff::n nrr mi;i.eu

calme favorable au dépôt.

Page 255: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

La l ia ison entre' I r l le di l : rs et I ' I le de St Mart in doit être ancienne

mais l r isthrne si tué entre I ' I Ie de st l . lart in et cel le de Loix date du xvl Io Éiè-

c l e .

(4o 0Oo t'lan) ion dunaire de la Conche régresseActuellenent, le cordon dunaire de ra uoncrrç rcglsD-ç: . .

un transit sédinnentaire s'étabLit sur le couloir d'alimentation du Lizay et'con-

t r i b u e à l . a p p r o v i s i o n n e m e n t e n s a b l e d e s p a r t i e s i n t e r n e s .

TT.2, NOTION DE NAPPE SEDIMENTAIRE

rr.2.t. RAP?EL ?Es HV?0THF"SF.'S 0E TFAVAIL

Une nappe sédimentaire est une unité formée par le dépôt de

sédiments allochtones appartenant à une même population granulométrique' Elle

est mise en place pendant un temps défini sous des condiLions hydrodynamigues

données. Elle peut se mélanger ou reprendre des nappes sédimentaires antérieures

sans se fondre avec elle.

Cette hypothèse a permis de déterminer' suivant le domaine

un certain nombre d'ensenbles sédimentaires ; ainsi sur le Plateau ro-

6 groupes sonÈ mis en évidence (BAF'USSEAU' 1973) :d | étude ,

che la is ,

Sur la côte nord-ouest de l r I le de

- Ies sables fins

- les sables moYens A

- les sables rnoyens B

- les sables -qrossiers

et dans le Fier drArs 5 unités apparaissent :

Ré 4 ensembles s'individualisent :

4O-18o microns'

18O-32O microns'

32o-BOo microns '

G supérieurs à 8oo microns'

40- 90 microns'

90-225 nicrons,

225'43C nicrons'

43O-82O microns'

supérieurs à 82o microns"

- groupe I 60-120 microns

- groupe' II !2O-2OO rnicrons

- qroupe III 2OO-33o micnons

- srôupe IV 34O-49O microqs

- grouPe V 5OO-99O nicrons

- crroupe VI 1OOO microns

- les sablons FI

- les sables FII

- les sables moyens A

- les sables moYens B

- Ies sables grossiers G

- sablonst

- sables f inso

- sables ncyens A'

- sablcs mcyens B,

- sables qrossiers '

- sables qrossiers '

Page 256: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 227 -

'r:,,,-t }{ais existe-t-il une coruéIation possible entre ces unités

sédimentaires et'pouvons-nous les ccmparer entre eIles ?

rr..2.2. REIATT0|{ Ei\lTRf LFS OIUEPS FIJSETUBLES

Actuellemento nous 1'avcns vu, les sal' 'Ies finS clu Plateau con-

tinental rochelais alimentent la bordure sud du Pertuis Breton.

nn eifet, deprris la mise en plaee des sables fins sur Ie

seuil vendéo-rétais et le seuil d!Antioche, une évolution continue a entretenu

Ia rernontée du nratériet vers les côtes. Les m6canismes de ce cheminernent furent :

- l a

au

- les

transgressien flandrienne au cours de sa dernière étaf-te (d-e - 15m

niveau actuel) ,

houles, en frarticulier celles qui acoonpagnent les fertes mers"

Le résultat, d,ans la zone étudiée, se traduit par I'existence

de pLusieurs æ<es de transit :

un axe prlncipal erorlrunte le couloir d'alinentatic'n <Lepuis Ie seuil

Vendéo-rétais jusqurà la Roche du Fier, ; après les avancées racheuses

du Haut-Banc du Nord et de la Pointe du Lizay, la réfracticn des hori-

les provogue lrentraînement dlune faible fraction du natériel vers les

plages (Conche des Ba1einesl littoral des Portes) r

la tenninaison rocheuse qui prolcnge I ' I le de Ré à l rOuest. ioue le

rôIe de tremplin sédimentaire pour la nappe des sables fins clu seuil

interinsulaire (BAPJSSEAU , t973.r. Ce matérieI, en régine de houles

du Sud-O:est a donc Ia pcssibili-té d'escalader Ie secteur fortement

turbulent du Haut-Banc d.u Nord et d'alimsnter ainsi loavant-côte de

Ia Conche des Baleines.

Les sables fins figurent d.onc gn type sédimentaire d6nt l 'éve-

Iution se fait'sans solution de continuité Cepuis que les seuils cnt été mis en

place vers 6 OOO ans BP environ.

11 nresÈ pas exclu que le môcanisme de remontée des sédi-

ments, sous 1'ef fet des houles au niveau du trernpl in sédimentaire, n 'agisse éga-

lement pour les sables rpyens ,l! " I1 est probable cependant gue leur source essen-

tielle est à rechercher dans Les témoins fLutriatiLes :nis en place au Cébut d.u

Préflandrien sur les flancs du Pertuis Sreton. Une réactivation nartielle tle

cette napl?e a contribué à ltélaboration c1u tyne sédimentairer à lartir C'un en-

semble g:ollrmodal:nal c1éfini, après la lr:nsue interruption s'étenCant fu P::éflan-

Page 257: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

drien, périodê de leur érnersion, à leur subrnersion, au début de 1'Atlantique'

une relat ion dréquivalence s'établ i t ainsi entre les sables

drr groupe II du Plateau rochelais et les sables fins de la côte norcl-ouest 4e

lrlle de Ré (les sablons étanË obsents) ; de nnêne entre les sables noyens (A)

d:es deux ensembles.

Les relations entre les nappes du plateau cr:ntinental et Ie

recouvrement des littoraux et de I'avant-côte norC-ouest de I'ILe Ce Fé sont

donc aisées à inter-aréter à la turnière de la reconstitution paléogéographique

esguissée dans ce qui précède. Le problèrne est plus complexe dans le cas du Fier

d, 'Àrs

Au niveau de Ia Rente d.u Fier, Ies sédinents entrent dans le

Fier sous. la forme drun matér iel ind- i f férencié qui se redif férencie en nappes à

ltlntérieur de la vasière ; ce sont donc des types séclinentaires nouveaux qui

apparaissent et leur histoire débute au morrent de leur dénôt sous les cenâitions

hydrodynamiques nrésentes : nous J-es anpel.Ierons nappes actuelles " La différen-

ciation secondaire expliqr:e les écarts cn:i peuvent exister entrbrles limites des

classes modales du Pertuis Breton et celles ràu Fier drArs' Nous proposerÔns en

conséguence la classification suivante (L-OIIG et BARUSSEAU' à paraÎtre) nour dis-

tinguer les sédiments dtaprès leurs relations arrec les conCitions actuelles.

- ëLéments foSsiLes, des sédiments cômnc les sables fins Ces seuils,

qui, mis en place sous des conditicns de milieu dif,férentes de celles

rencontrées de nos Jours, alimentent néanmoins des dépôts, ir1entigues

au natériel initial , en 6qr:il ibre avec des neruvelles ccnclitions

(exemnle : les sables f ins du Pertuis) n

- éLëments aetueLs., les sables rnis en rnouvement, trans-ortés et déposds

présentenent (exemple : Ies sables moyens A dû couloir et les nappes

du Fier CrArs) ,

- ëLëments re|iques" les dépôts, témoins r1e conditions d,e séCimentation

aujourd'hui disnanres, ayant subi une relrrise partielle, actuelle ou

ancienne, éliminant une poputation granulométrique détermin6e (exem-

ple : les sables moyens B et -qrossiers G et l rOuest r i .e L' I le de Ré).

Page 258: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

loca1es,

I I étude

t ions.

vants ;

coNcLUsro}! DE LA 4Èmr pÀprrr :

Après arzoir défini Les condit.ions norpho}oglques et hyd"rodynamiques

Ies répart'itions des nappes sédinrentaires et les vitesses Ce déirôts e

de l-a dynamique sédimentaire établit un Lien entre ces clifférentes no-

Les déplacements sédimentaires sreffectuent sek:n les processus sui-

les sabLes venus du largre, franchissent le Haut-Banc Cu I'Iord, attel*

gnent la Conche des Baleines et une parti-e seulement alimente la nla-

ge. Cet apport est inférieur au départ des rnatériaux et l 'érosion du

cordon dunaire représente une ablation de 2O U)O n3/an. Les sables

transitent, en dlrection de lrEst, suivant une étroite bande située

elntre Ia zone des brisants de marée basse et le jet Ce rive de haute

mer. Parfois des phénonènes locaux perturbent- Ie mouvernent général

au voisLnage dtun épi construit en travers de la Conche des Baleines

au lieu-dit "La solitudeor,

Au droit de la falaLse du Lizay, ce courant est dévié vers le large

et rejolnt le couloLr dralimentation où it esË entralné en Cirection

des zones internes du Pertuis sous lrinfluence conJuquée des courants

du flot et de Ia houle. Un volume de 33 5OO m3 de sabLe est ainsi dé-

pracé en un an ; il va se déposer sur trois unités clistinctes situées

p lus à l rEs t :

- le Plateau de Loix : 70Cl r37an

- le Banc du Btcheron z !2 tr,n *3/an

- le Fier d.rArs : 20 oOO nr3/an.

Page 259: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 230 -

- Le Banc du Bûcheron s'accrolt ainsi Ce 1 cm/an en nôyenne i nais iI

senble que la partie proximale soit plus aLimentée que !a partie

distale. En effeÈ, Le bois de Trousse-Chemise a gagrné 3OO m en 15O

ans soit une ncyenne de 2 rn par an.

A cette avancée de La flèche sableuse, un autre mouvement se surim-

pose et ltétude des cartes anciennes et cles rrhotographies aériennes fait apna-

raître une migration de toute la flèche en d.irection.de la côte cle Loix. Le Eanc

a touJours gardé son orientation générale ctrest-est ; la réunion de 1'ÎLe de

Loix et de LrîLe de St lvlartin, entraine une translation de la.flèche Cepuis la

Pointe de Ia Redoute Jusqu'à la Fointe de Trousse-Chemise. 'Ce ph6nomène s'accen-

tue gt. ! l est en relat ion avec le colmatpçJg.rapide c1u'Fier drArs.

Page 260: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

CONCLUSION

Page 261: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 262: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

cnl.{cLus I crN GÉr'lÉP4LE

Lrlle de Ré, située sur Ie flanc nord du Bassin Aquitain, est constj.-

tuéepar des formations mésozoiques (Séquanien) et quaternaires. ElIe subit dans:

sa norpholoçle lrinfluence tectonique du socle armoricain sous-jacent. L'empri-

se marine actuelle provoque la formation d.e nombreuses échancrures côtièros.

Lruriité de lrlle est d,ue au colmatage sableux flandrien et.parfois

même dunkerquien rl.e bras d,e mer qui Ia séparaient en guatre llots Cistincts

( les î lots de Loix, de St Mart in, deArs et des Fortes). Le Fier clrArs reste le

témoin de cette mer intérieure dont seule Ia passe nord subsiste. Ltérosir:n du

cordon dunaire c1e la Conche des Baleines et Ia procression du Ranc du llûcheron

obstruant Lrentrée du Fier, sont'les C.eux secteurs qui subissent ile nos jours

les plus granrles variations.

Lravant-côte représente une étroite frange située entre Ia fosse tec-

tonique c'le Chevarache et Ie littoral rétais. ElIe se divise en quatre unités

Eofphosédimentaires distinctes i

la Conche des Baleines,

le couloir doalimentation du Lizay,

le Plateau de Loix,

le F ie r d rArs .

La couverture post-glaciaire d.u littoral rétais est constituée d'un

manteau continu c1e sables sans relations avec la rcche-mère sous-jacente. Les

nappes sédimentair:es subissent actuellement une reprise car les courants de ma-

rée sont toujours supérieurs au seuil de transport. Cette dernière peut être

Page 263: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 234 -

partielle (nappe des sables grossiers) ou au contraire totale ; elle favr:rise

alors Ia formation Crun nouvel enseml:le sédimentaire en équilibre par repBcrt

aux conditions hydrodlmanniques .

De nanière aénérale nous Fouvons consid,érer gue les qrands ensernbles

du Plateau Rochelais se retrouvent à Ia côte (BAFUSSEA.U) ; néannoins' dans des

secteurs particuliers, corltrne le Fier cirArs, des classes nodales s'ind-ividuali-

sent ; ainsi avons-nous mis en évidence cinq qrancls ensembles supérieurs au

péIites !

les sabl-ons FI

les sables f ins FII

les satrles moyens A

les sables moyens B

les sabLes qrcssiers G

( 4ct à 90 microns),

( 90 à 225 n ic rons) ,

(225 à 43O microns) ,

(43O à 82O nicrons) r

(supérieurs â 820 microns).

Nous avons dlfférencié, uni.quement dans Ie Fier drArs, les sablons

FI et les sables flns FII car les sablons suivent ta dlmamique ,4es éléments fins

(les pélites) alors gue les sables fins FII sont llés aux matériau< plus qros-

s ie rs .

La nappe (G) est considérée conme fossile ear elle s.'est mise en pla-

ce,.sous des eonditions <le milieu Cifférentes. de celles rencontrées Ce, nos Jours

et alimente néannoins d-es dépôts (flèche C"e la face externe Cu Canc du Eûcherr:n)

en équiliJrre a\rec les conditions hydrodynarniques.

En règle générale, sur ce secteur littoral, la base d.u recouvrement

meuble quaternaire est ccrnnposée de salrles crrossiers (G) assc;ciés à tles r!ébris

coqui l l iers.

La cLasse nodaLe (A) représente l.a fraction ç1ranulométriaue la plus

stable, elle semble être pour une grancle part néoformée sur le littoral rétals e

et elle est donc en conséquence adaptée au milieu. Parfoiso les sables moyens

(B) se différencient à partir de (À) dans les milieux ac.ités. De nnême les sables

fins (FII) stindivi<lualisent par granoclassement, cornme dans le Fier d"'?\rs.

Sur le Plateau de Loix la classe modale (F) renrésente le mode de dé-

pôt récent alors Errau niveau du Banc du:Bùcheron ce sont les sables moyens (n)

e t (R) .

Lrétude sédir:lentoloçrique du remplissage de la vasière révèle la suc-

cession stratigraphique suivante, généralisée clans 1'ensernble du waCCen :

- une nappe de sables (G) coquilllers,

- une nappe qranoclassée dr0rest en Est,

- une nappe qranoclassée dtr t{crC au Su'l .

Page 264: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 235 -

Dans tes zones internes Cu marais se développe une séri"imentation fine.

Les vitesses de dép'Sts varient de Org cn/an dans les marais perdus àor15 cm/an d,ans les chenau<. une noyenne de Cr4 cn/an semble êt,re acceptablepour Lrensenble du Fier d'Ars et du Danc clu l\lcheron.

La mise en évidenee des transits sédimentaires a conduit à r-léfinir deszones et des directions Ce déplacements

Sur l-a Cr:nche des 3aleines, les populations modales se répartissent

en fonction de La morp}ologie de la plage. La Cérive littorale déplaôe les sa-bles fins et moyens vers l-e Nord-Est suivant une large l-ran,ie côtière limitéepar la ligne des brLsants de basse mer et La zone de jet de rive tle hautê mer.

Au voisinage de la Pointe du Lizay, Ie sable franchit le haut estran

rocheux et est entrafné au nord.-nord-est sur le couloir dralimentation. Surlravant-côte, une expérience de traceurs rarlioactifs (p4) a montré une doribLemigration :

De nos

à son alimentation

m3lan) .

en direction de la plage sous lreffet râe la houle,

parall-èLenent au littoral.

jours, la Conche des Baleines subit une ablation supérieure

et joue le r61e de sr:urce sédinentaire (15 OOO à 20 OOO

A Ia pointe du Lizayr les Ceux courants sédinentaires fusionnent surle coul-oir d'alimentation et progressent en direction du plateau de Loix à rai-son de 20 ooo à 25 ooO m3/an. L'apport, résultant de la Conche des Baleines, re-présent'e environ 4/5 du total. Les sables sant indifférenciés et tcute les clas-

ses modales sry rencontrent.

Dès la Pointe de la Redoute un triaqe s'effectue :

- les sables fins s!épanclent en une couverture continue sur

tout le Plateau de Loix,

- les sables moyens (A) et (n) sont rabattus à la côte et ar-

rivent jusclurau Danc du Brîcheron. A ce niveau, le sédinent

est soit stocké soit entrainé en susnension dans le FLer

d ' À r s .

Page 265: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 236 -

Le premier nouvement prcvoque une auçinentation de Ia flèche sableuse

qui staccroît, teL un rembLai et proçresse en d.iscordance en direction de IrEst

par dessus les sables fins. A ce Céplacement se surimpcse un rabattement progres-

sif du Danc en elirection de !a côte rje Loix.

Lrentrée de matéria-ux çrossiers dans l"e Fier provoque une séd"irBenta-

tion arénacée importante qgJ- entraîne un colnatage rapide (Crr4 cm/an) du wadden

et tranqforme progressivement Ia vasière en sablière. €e phénomène s'accentue

de nos jcurs du f;ait de Ia fermeture artificielLe de chenaux nar Ces digues de

protectien.

Page 266: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

BIBLIOGRAPHIE

Page 267: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 268: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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8 u 1 1 . d e l . a S . P . F

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Annales de- la Société des SciencesNaturel les de la Charente Mari t ime

Bul le t in de l rAssoc ia t ion França isepour 1'éËude du Quaternaire

Bu l leÈ in de l rAssoc ia t ion desGéographes Français

Bul leËin du Bureau des RecherchesGéologiques et Minières

Bulletin of Environmental Contami-nation and Toxicology

Bu l le t in de 1 ' InsE i tu t Géo log iquedu Bass in d fAqu i ta ine

Bul leËin de la Société Gêologiquede France

Bul let in de La Société Préhisto-r ique Française

Bul let in du Musée drAnthropologiePréhistor ique de Monaco

Cahier dr lnformation du BureauEurisotop

Cahiers Ocêanogr aphiques

CompËe-Rendus de lrAcadémie desSc iences de Par is

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Rev. Géogr. phys. et de Géol. dyn -------

Trav. Soc. de Phawraeie de Montpell"ier --

Compte-Rendus Sorumaires de La $ociétéGéologique de France

Diplône drEtudes ApProfondiés ;

Diplôme dtEÈudes SuPérieures

Journal of the Associat ion of Off ic ial-Agricul tural Çhemis ts .

Journal of SedimenËary PetroLogy

Revue Géographique de l tOuest et desPays d tAt lan t ique Nord . Ins t i tu t de

Geographie de Caen, ?oit iers, Rennes'

Rapport du Centre dtEtude Atomique

Revue de GéograPhie PhYsique et deGéologie dynanique

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D O C U M E N T A T I O N

CARTES },IARINES

Cartes Anciennes :- car tes des cos tes de Po i t tou-Aun is 1624 - l /123636- Car te dTARGENCOURT (15 déc . 1625) in Ms. qq . A tLas (Fo l io 17)

de la Bibl iothèque du Comitê technique du Génie.- Car te de MASSE l7O2 l /65641- C a r t e d e C A S S I N I 1 8 t 5 . l / 8 6 4 0 0 I s l e d e R ê .

Carte Service hydrographique de la Marine :No 150. De l t rLe d lYeu à la po in te de Chass i ron

t / t 24 200 - 1953155 . Pa r t i e Oues t de l r l l - e de Ré : en t re l es Pe r tu i s B re ton ,

e t d tAn t i oche .t l47 5oo - l9s6

6521, De l-a pointe du Cou à 1a Rochel le ; Pgrtuis Breton,I le de Ré.t /47 460 - t967

No 157" Rade de St Martin et ses environs (I le de Ré)t l t 4 40a - t 92z

Lev6s non publiés au l/ lo oo0. Mission hydrographique

12 .5 .57 .. Mission hydrographique

12 .5 .58 .

CARTES TOPOGMPHIQUES

C a r t e s d t E t a t M a j o r , I . G . N .. I /25000 r le de Ré 3-4 I 959. 1 l25ooo La Roche l le l -2 1959. l / 5 0 0 0 r 1 e d e R é x r r - 2 9 l g 5 g .

Relevés topographiques au l / looo (2cartes)

. Banc du Bûcheron, levé eÈ dressê par M. GUILLON aux maréesdu 6 au 8 septembre 1971. N ive l lement N. G. F . (+3169 m) .

N O

N .

Service hydrqgrao[ique de la Marinede dragage - R' l0 ' , ing. M. DEMERLIAC

de dragage * R 106, ing. M. DEMERLïAC

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CARTE GEOLOGIQUE

a! ll32OOOO de. L a R o c h e l l e ( 2 1 ). N a n t e s ( 1 7 )

au I /BOOOO de. Les Sab les d fO lonne ( l40) 1965. Fontenay- le -Comte ( l4 l ) l968. La Roehe l - le ( 152) 1958.

PI1OT0GRAPHIES AERTENNES - Missions de ltlnstitut géographique

Nat iona l .

. I1e de Ré - 1963 l /5000

. I le de Ré - X I I , 29 - FR 1964 760-150

. l1e de Ré - Surgères - Franee 1957I l e d e R é - F R 1 9 6 9 - 1 7 6 l - 1 5 0

. I le de Ré à Mel le - l95O

. France t958 - FR l l5æ-

. 11à àà tægzo - l t inLi tère Equipement l /5000

DOCUMENTS DIVERS

Bul let ins météorologiques :

. Sémaphore des Baleines - Marine Nationale

. CanEre du Bout-Blanc & Chassiron - Service MétéorologiqueMétropol i tain.

Courants de Marées dans la Manche eË sur les côtes Françaises de

l tA t lan t ique No 550Service Hydrographique de la Marine - 1969 -

Nat ionale Paris

Almanach du Marin Bret,on. 1972 ' 1973 - 1974.

Imprimerie

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ANNEXE

Méthodologie

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-3 -

ANNEXE I

f'IETHODOLOGIE

Les teehniques apptiquées au sédiment tant en sédfunentologie qutengfochinle Êont poulr la pluoant classiques ; nous nous bonnerons en g6nénal à ennappelen les pnincipes. Nous insistenons, pêr contre, sur Le canactène sp6cifiqueet original de centaines rnéthodes dtanalyse et des conditions drexpénfunentationafin de mieux appnécier: la valeun des r:ésultats.

I . ANALYST SEDIMENT0LoGIQUE

I-1- Conditions de prélèvement :

Au couns de plusieu:rs missions (en 1971, L972 et 1973) ont ét6 effectuéspnélèvements stl:les nivages de lrfle de Ré et dans te Pentuis Breton.

I-I-I-. NAIT'RE ET SITITATION DES PRELEVEMENTS

I . l . l . l . A t e r r e :

d EeTturtilLorcnage sw Le Littoral"

- Sun la Conche des Baleines (septembre 1971) : pnélèvements

AB3 à AS 12,- A la Pointe du Lizay (septembne 1971) : pnélèvement de BA3

BCB,- sur 1a plage de 1a Loge et le Banc du Bûchenon (septembne et

octobre 1971) : pnélèvement de DIDR 09 à Zt+.

des

de

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b) Cæottages dæts Le Fier dtArs .

Tnois canpagnes de ca::ottages ont perrnis la néalisation de deuxdizaines de canottes dans le Fien drAts.

- octob::e 1971 : SARS 03 à SRFS tS- Avnil 1972 : SARS 20 à SARS 39- Août 1972 : sARS 40 à SARS 45.

I . l . 1 . 2 - En ne r B

T::ois campagnes dtéehantillonnages à 1a benne ont été fai-:essur le littotal nétais :

- Septemb:re - Octobre l-971 : campagne de Dragage Ïle de Ré(DÏDR) 01 à oB e t 25 à 69 ,

- Av::il 1972 : campagne de Dr.agage Ans (nanS) 01 à 45,- Août 1972 : campagne de D::agage du pe::tuis Bneton (DPBR) 01 à 76.

En ner, Le positionrtement a 6té effectué à ltaide de cencles hydnogna-phiques, les :repènes fixes étant, suivant le secteun de pnélèvement, des phanes(phare des Baleines, des Baleineaux et du Gr"ouin du Cou)" d.es balises (Tou:: desIslat tes, bal ise des Evei l lons) ou des cl ,ochens (clocher d.fA::s, de Loix, d.esPortes ) .

La batltymëtrie a 6té définie à par"tin des sondes de la cante dnesséepan le Service l{ydrognaphique de Ia Mar"ine, des car:tes établies par. BARUSSEAU(L973) et des différ'ents nelevés de te:r::ains entr:epnis durant chaqrjs mission àItaide dfun sonder"rn électr:o-acoustique d.e type rtElaert, Les ma::égnammes de LaPallice ont senvi de r"éfénences pour3 ::éaliser 1es cor:rections de nanée dans lap6niode coruespondant aux levés

r-Fz- MODALTTES DES PRSLEVEMENTS

T . 1 . 2 . I - D r a g a g e s e n m e r :

Au couns ce tnois missions (dtoctobne L97L à août 1972j, nousavons p:rocéd6 à l-75 dnagages à 1a benne r?Neynpicil.

I .1 .2 .2 - Caro t tages dans le F i .e r d tArs e t sur le Banc du Bûcheron:

Les canottages sont effectués à manée basse, à pied.sec(SARS 03 à SARS 39) ou à partin d'un ponton ft-ottant mis à notre disposition par

le senviee des Phares et Balises de La pat_tice (sens 40 à SARS 44).

d A pied sec :

Un trrlu de plastique de 10 cm de d.iamètne est enfoncé dans le

sédiment à Ia masse ou panfois pa:r sirnple pnession. L'orifice supénieur du tube

étant he:nnétiquement bouché pan de la panaffine, Ie sédiment ne peut descendne

lons de lranraehage de la canotte. Ap::ès lrextnaction, lrorifice inféni.eu:r estégalement obtuné au moyen diun bouchon de liège.

Page 296: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 3 -

b) A pætiz, d.etm ponton

Le sondage est effectué en deux phases ;

- canottage du substratum nocheux,

- pnélèvement des s6diments meubles.

Dans un pnemien temps, un tube en acie:: de 30 cm de diamètne est

enfoncé à ltaide dtune lance jusqufau substratum ::ocheux. 11 sent de conduit de

guidage à un tnépan qui s?enfonce de 1 à 5 m dans Ie ttbed-nockft. Ce pnélèvement

penmet dravoin une idée des sédiments meubles (g::âce aux nemontées de rtcuttingstt)

et de connaîtreo Pdr le canottage continue de la noche du::e, La nature et 1apnofondeun des maténiaux sous-jacents.

Qne deuxième opénation est men6e posténieunement : erre consiste

à enfoncer un tube de plast ique de 6 cm de diamètne à l la ide drun mouton, Le

tube est annôté pan les sédirnents g::ossiens coquilliens qui sunmontent 1e subs-

tr:atum.

La rnaille choisie pou:: les pr61èvements diffèr"e suivant 1a position

du sondage dans 1e Fien. Certains points sensibless comme les ma::ais perdus, ont

fai t l robjet de plusieurs canottages.

Au tota1, 23 eanottes de 6 cm de diamètne sun 340 cm de rongueun

ont été pnélevées au cours des diffénentes missions.

Deux cantes pnésentent Ia position des diff6::ents prélèvernents

en meir (fig. l-8 et 19) et lfernplacement des canottages est consigné dans lrAnnexe

I I I ( p 1 . 2 ) .

I-2- Etude des sédirnents :I-2-1- SEDIMENTOLOGIE

T . 2 . 1 . l . P r é - t r a i t e m e n t , d e s e a r o t t e s :

d Radiogrqhie aun raAons T ..

Toutes les carottes ont été systématiquement nadiographi6es, afin

dry décelen des st:ructunes sédimentaines particuliè::es.

L'apparei l ut i l isé est un Baltospot GM 3OO de Ia C.G.R.o r 'églé sun

une tension de 275 KV et un débit de counant de S nA.

Les canottes, r'adiognaphiées pan tronçon de 4O crn, sont posées sur

une cassette, renfçnmant le film entre deux écrans de plomb, et centnées sous

1?appa:'eil à nayons X. Elles sont pnotégées d,es nayons diffusés, pal? des écnans

de plomb placés contne leurs flancs et aux extnémités d.u tr:onçon de carotte.

Le temps drexposition est de lror"d:re de 30 seeondes envinon.

Page 297: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 6 -

b) Passage at bane de Ganna-densimëtrie :

Une étude systématique des canottes au banc de Gamma-densimétnie

indique avec pnécision les ehangements de densité du sédiment. Ces vaniations sont

dûes soit à une eoupure stratignaphique, soit à ta pnésence dteau dans les mat6-

niaux.

Ce mode drinvestigation cornplète les données necueillies pan la

nadiognaphie aux nayons X.

Lrappaneil employé compr"end :

- un charriot mobile pancourant toute la longueun cie la canotte.

11 ponte drune pant une source au Césium et drautre pa:: t rne sonde S.R.A.T. à

cristar à scintil lation en rodure de sodium activé au Thallium"- un scLnt i l lomètnd S.P.P.3 .

- un ennegistneu:: I . P. P.4 .

tes 6talons de densités utilisés sont :

- un cylindne draluminium,

- un eylind:re de plexiglass,

- un cylindne de g::aphite o- un cylindnc en téfton.

c) ?utlertwe des eatottes :

Le déccupage des carottes suivant leur longueun sreffectue à

ltaide drune scie cinculaine. Les "logslt sont étabtis à pantin des nadiog::aphies

RX, de ltennegistnement de Ganrma-densimétrie et des obsenvations dinectes.

Ils détenminent la fnéquence des pnélèvements le long des

canottes.

Pour 1es rechenches Ce carbone organique dans 1es sondages des

marais pendus, desrrpnises dressaistront l - ieu tous les cent imètres entne 0 et-20 cm et, tous les 2 cm ents'e -20 cm et -50 cm.

La maille retenue, pour l-a necher"che <ies organochlonés est de

5 cm depuis l-a sunface jusqurà -50 cm.

T,2 .1 .2 - AnaLyse pré l in ina i re des échant i l lons :

d Dëterrnination de La conrpositùon gLobaLe du sëùnent :

Le sédiment bnutu séehé à sOoC, est pesé et fractionné sous lreau

dist i l lée à l raide dtun tamis de 4o u, en ses deux const i tuants :

- la fnaction gnossière supénieure à +0 u (anénite),

- 1a fnaction fine infénieune à +O u (pélite ou lutite),

Le poids de l-a f::aetion gnossiène sèche nous donne les pnoportions

de ees d.eux f:ractions dans le sédiment.

Page 298: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 7 -

b) Déterrnincztôon du powcentage de La fraetion earbonatée :

- dans les lutites, 1e dosage des canbonates est néalisé au calcimèfire

Be:rnard 7- dans 1es arénites, 1a teneur en car.bonates est évaluée pan attaque

à lracide chlorhyd:: ique à 50 % (méthode pondér.a1e).

r .2 .1 .3 . E tude de La f rac t ion organogène 3 da ta t ion au c l4 ,

La maenofaune a fait l 'objet de quelques Catations absolues

effectuées par J. THOMMERET et Y. THOIIMERET au Cent::e Scientifique de

T.2 .1 .4 . Ana lyse granu lomét r ique :

i 4a u C - '

Monaco.

Nous ne nous sommes inté::essés qurà l-a f::action gnossiène

(>40 u) ear les éléments f ins sont absents sun lravant côte de l tTle de Ré.

Ils entrent de maniè:re significative dans Ia composition du stock s6dirnentaine,

uniquement dans la denniène unit6 monpho-s6dinentaineo 1e Fien drA::s, pour

laquelie ncrus avons déte:rmir,,' les pouncentages cornespondants.

La fnaction canbonatée ne dépasse pas 50 % au séaiment total ;

le taux moyen est de 30 %. Encone faut-il retiner de ce pourocentage 1a fnaction

dtonigine bioclastique qui neprésente envinon gQ 9o. Aussi nravons nous étudié que

la fnaction décarbonatée clu s6dirnent de sunface pan tarnisage sun une colonne de

tamis de type AFNOR avec un accroissement de maille en progression géométnique

d* 1o to.':"

Les r.ésultats sont exprim6s sous fonme de counbes cummulatives

semi-loganithmiques à pantin desquelles sont tir"ées les formules modales faisant

' -- 'ne1+na locttmodesft (dimensionS des gnains 1es pluS fnéqUentes) qui composent

le sédiment (BERTHors, in BARUSSEAU, 1-9:3).

Lo::sque la counbe est unimodale, le sédiment est car:ac-ténisé

par une seule valeur ; lcnsque Ie sédiment est bi, tni ou plunimodal, la fonmule

comporte 2, 3 ,:u plusieurs valeu::s associées aux pouncentages respectiËqu1elles

nepnésentent.

LrAnnexe lII nassemble les fonmules rnodales des sédirnents étudiés

dans le cadre du pnésent ouvrage.

Une dispension notable apparaÎt dans la statistique des modes

nencontnés. Toutefois, un centain nc8b::e de negnoupements intenviennent et penmet-

tent de ne tenir compte que dtun petit nombre ô,e modes fondanentaun.

Page 299: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- B -

Leun pnise en considénation élimine les effets des fluctuations loeales

Iiées à la cornplexité des forces hydr.odynamiques au niveau de lîavant-côte. ElIe

netient donc une écheIle majeure de vaniabilité.

Nous avons iso16, conme on ltâ vu, 5 classes modales fondamentales

poun lesquelles nous avons pnésenté les clistnibutions g6ognaphiques sous forrne

d.e cante dt isodensité.

Poun les népartttions venticales (Annexe III) nous avons étabti les

pourcentages uespectifs des différentes classes noclales

T-2-2- DOSAGE DU CARBONE ORGANTQUE

te dosage du carbone crganique est effectué à ltaide dtun analyseun

autornatique LECO selon 1e p::incipe suivant (VILE' 1974) :

L'échantillon est brûIé dans un fou:: à induction et le gaz carbo-

nique, pnoduit de la combustion, est abso::bé sélectivement par un tamis molécu-

laine

Le gaz canbonique est n6cupéné pan chauffage du piège et dosé en

mesurant sa concluctibilité the::mique.

- Ltétalonnage se fait à pantir dés vateurs donn6es pan des anneaux

draciq: à teneu:: en carbone connue.

- Le blanc est donné pan 1a eombustion de llaccétérateu:: seul.

- Ltéchantillon finement broyé est pesé dans un cneuset en matiène

néfnactaire (BO à 1-20 mg). 0n y ajoute l taecéIér"ateur ( fe: : et cuivne). Le eneuset

placé dans Ie four: est brûfé sous courant d'oxygène qui entraÎne les produits

de Ia combustion à tr.aveus un train de purification constitué de pièges à

poussiène, soufre, chlone et eau puis à travers un foun catalyseU:r poull trans-

fonmer: quantitativement l-e CO en C0r.- Ltanalyseun adsonbe 1e C0^

"1-ro un tamis moléculaine à tempénatu:re

z

ambiante.- te piège est alons chauffé automatiquement à 320oC pour libéner" fe

CO^. Un svstème de virljçes solénoides conduit un second vecteul:, de ltoxygène,' t -

poun balayer le piège et entnaine:: le CO, ve:'s les thenmistons de mesune.

II - MISE tN OEUVRE ûES Tlli{CEURS LU}'1It\itSCEruTS

I I -1- Choix du traceur

poun :.éaliser cette série dtexpériences, nous utilisons comme support-

tnaeeu:r le sabLe du lieu drimmensiôn. Le sable est préalablement lavé et tamisé

af in dtobtenin l -es classes (A) et (B) déf inies pnécédemment"

Chaque fraction ést alors peinte avec une gouache à lteau luminescente

de eouleu:: différents.

Page 300: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- Y -

'Une expénience fut tentée en empJoyant une laque acrylique qui ::ésiste bien à

lrabnasion mais cette peintune a l f inconvénient dîêtr :e hydnophobe, de ce fai t ,

le sable ne se mouille plus et se concentne soit autoun des bulles drair., soit

en surface I le sédiment manqué pe::d ainsi ses car"actéristiques dynarniques.

La peintune doit êtne appliquée en couche mince afin de nodifien le

moins possible le compontement hyd:rodynamique du sédiment.

La gouache évite ces inconvénients. En naison de lténorne dispension

du sédiment, seules cnt pu êu:e effectuées des expéniences limitées en dunée

dans des secteurs 6tnoitement localisés du 1ittonal-.

TI -2- DÉf in i t ion de la basse :

TT-2.I- A TERRE

Le néseau de pnélèvement choisi poun ces expéniences a les carac-

té::istiques suivantes :

- il est forrné de B pnofils perpendiculaines à la plage, espac6s de

2 0 m ,

- chaque pnofil se compose de 6 stations à intervalle de 1-0 m (fig. 1-).

Dinect ion dela houle

' ' a ' a\ \\ \'t..\o\

>"*\x : station de

pnéIèvement

x-20m-x1-0 nr

xxx

xxx

5xxxx

4xxxx

x . x x 3 x x x x

xxx2xxxx---p1age---------x-----x-----x----x---x---x--->i---x--------pIage---

fig. 1 : Maille de pnélèvement des expériences de traceuns

luminescents sun les estnans.

Sur le néseau ainsi d6fini, un kilogramme de sable luminescent est

placé en chacun des 4 points de 1a quatrième ::adiale, comptée dans le sens de

pnopagation de la houle. Ce mode opénatoire penrnet de contnôlen les tnansits

sédimentaires de part et dçautne des points drimmension et favorise une explo::a-

tion plus étendue des nésultats dans Ie sens de Ia dénive littorale probable.

Aucun dépôt de tr.aceun nrest effectué aux stations l- et 6 de la

::adiale marquée, afin de déceler: un éventuel b:aDspont à la côte ou, au contnaine,

au lange.

Page 301: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- l -0-

Sur la plage, la base est mat6rialisée par. B jalons plantés à 2O m

en amont de la pnerniène tigne de stations de contr-ôle de tefle sôr.te arr r i ' l s

<femeunent hors de lreau.

TT'2-2- EN l{ER (t ig. 2),

A panti:: drune bouée (no l-), triangul6e au ce::cle hydnogr-aphique,

une sé:: ie de sept: :epères est mise en place, par.aIIèlement à Ia côte, à inter.val ies

de 20 n. Le dernien est tniangulé (no g).

Pa::allèlement à cette p::emière ligne de mouillage (A) 3 une seconde

est disposée à 70 m de ta pnemiène (. I igne B).

Entne les deux bouées no 1 de chaque ligne, 12 balises scnt pJ-acées,

formant ainsi 6 alignenents.

'âè

---r-.1 ô m I

I-+-'

: Dreleve- .men ts .

: Bouées pnincipales

: Bouées secondaines

Fig. 2 : Bal isage du pér ' imètre dtexpénience au large"

Un plongeur autonome imnenge 5 kg de tnaceur au centre de .l-a zone

dîétude. La position Cu point dtimmension est relevée au cercl-e hycrogi:;.piriqr1s.

I I -3- Méthode de prélèvernent â terre. :

II.3-I. LE REPERAGE

Pour se repéren chaque opérateun place r'rng ligne de nlrlon cLe 70 mo

gnaduée tous les 1-O m, à pantin du jalon néfér.encé.

II-3-2- LTECHANTTLLONNEUR (rig. 3)

Le prélèvement est effectué à l-Îaicle drun échantillonneun po::tatif "Cet appa::eil est for:m6 drun manche en bois auquel est fixée une plaque métallique

à une extrémité. Cette pièce est munie d,fune pj-nce à dessin soudée par l tune des

mâchoires. La nâchoine libz.e perînet <1e letenir une i:laque en bois de LO cm de côté.

A6 A7&xxx

xx

xx

xx

xx

xx

;* .x186 B7

A]. A2 A3 A4 A5[r ag, I '*; ,x

. xxxxx

. xxxxx

. xxxxx

. xxxxx

. xxxxx

. xxxxx';.S

{r l} li' 8jB]- 92 83 84 85

"fi 1ix lIx lI

x l7 0 m

x tIx lIxlI

:?j v

BB

Page 302: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

Ploqr..nasil.

d. ruif

hquc d.

boir rndui te

de ruif

f ig . l

vue de foce

E.P. t . (echan t i l l onneur

dG dossous

portatif individuel )

Page 303: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 304: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- l_3:

Les plaques sont numénotées

de nangement suivant un numér:o dro:rc1ne

définis pan la base.

La plaque est en<luite sun la face opposée au numéno dfune ccuche de

saindoux. Cette graisse a poun rôle de piégen 1e sable su:r Ie carr'é de bois

au rnoment de la pnise.

II-3-3. DETECTIONS

Ltexp6rience a lieu lors du fl-ot. Les pnises se font 20 mn' 40 mn

et BO rnn ap::ès la rnise en place des sables lumir,e scents "

II-3-4. DETOUILLEUBNT

Pou:: 1e dépouillement des r6sultats nous utilisons une lampe à

ultna-vio1et. Cette méthode :revient à compten, surl chaque plaque, les gnains

de sables piégés, des diffé:rentes coul-euns luminescentes courespondant aux elasses

gnanulométniques .

II-4- Mêthode tle prêlèvement en mer :

II-4.I. LE REPERAGE

Le positionnement se fait en fonetion des alignements constitués

par les bouées

T\-4.2- LE PRELEVEMNNT

Le p::éIèvement est effectué à pantin dtun plornb de sonde auquel

nous avons adjoint un systèrne de fixaticn pour utilisen les plaquettes servant aux

expériences ter.restres .

IT.4*3* LA DETECTION

L!expénience se prolonge sur 24 heunes.

Un pnernier pnélèvement a lieu une heure apnès lfirnmer:sion afin de

connaÎt:re 1r étalement de la -Eâche pendant sa rnise en place.

Un deuxième relevé est fait entre tnois et quatre heures après

le début de It expér:i"ence .

La derniène détection est menée ap::ès deux cycles de :nanée, c|est-

à-dine pnatiquement un joun après.

sur une face et classées dans une boîte

correspondant aux numé:ros des stations

Page 305: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-14-

III - I. ' IISE EI'I OEUVRE DES TRACEURS RADIOACTIFS

I I I -1 - T raceur u t i l i sê :

Nous avons utilisé t::ois traceuns au cours

lr i r id ium, le chJ-one et l - ror.

Rappelons b::ièvement les car.act6nistiques

des expér.iences :

de ces énetteurs (tableau L )

var"ie tnès

Tableau I : Canacténistioues des émetteuns radioactifs.

Le suppo::t des traceuns est un verre inactivable dont la composLtion

peu en fonction du ùraceu:r (Tableau II).

Rayonnernent

EnengieLoo à 6oo Kev I gzo t<ev 410 Kev

Corps ehimiques Venne à I t In Venre au Cn Ve::re à lrAu

s i 02 48 9o +e% 5 0 0 5 3 %

41203 I8,? eo 22% 20%

Ca0 Ll 9o L4 9o L7 ,06 9o

Mgo ^ - z 6 9 o t r n 6 2

Ba0 s%

TiO2 s% 5 9 o 3 ,06 9o

Kzo 3 - 6

F 4 9 o

Cn 3 9 o

Ir o "3 9 ,

Au ô Qr^l 9;

Tableau II : Composition chimique des verres nadioactifs"

Page 306: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
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f ig . a SYSTEME D'IMMERSION

f = t roct ion du t reui l

APPAREILLAGE ELECTRONIQUE

CONTAINER OUVERT

porlie lroclrice

Page 308: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- L 7 -

Le venre est bnoyé à Ia gnanulométnie du sable local-. Chaque counbe

granulomét::ique netenue est cell-e d'un échantillonnage r:epnésentatif des sables

pnélevés su:: chaque zone expérimentale où se fer:a lrirnmer"sion.

Le tnanspont du ven:re r-adioactif est effectué dans des contenrfs'

spéciaux.

ï I I -2 - Immers ion :

La nise en place tles points P1 et P2 s t est effec'oée à nanée basse à ,

1laide drun apparei l lage pant icul ien (Annexe I I1, pl . l - ) .

Poun P3 et P4 t?funmersion a eu lieu à oanti:: dtune enbarcation avec

un disposinif spécial décnit dans Ia figure 4.

I I I -3- Ensemble de détect ion :

Lfensemble de détect ion est const i tué pan Ia sonde détectnice montée

su.n un tr"aÎneau et pan un appareillage éIectronique de mesure.

TII-3*I . DETECTION SUR LE BANC

Poun la détection à pied, lfappareillage électnonique compnend

un IPP4 avec sa sonde. Un odomètre branché sun les r:oues du tnaîneau penmet de

connaÎtne à chaque instant la distance parcour:ue (Annexe rrr, pf. l-).

III*3.2- DETECTIOI{ EN MER

La sonde utilis6e est une sonde manine Saphimo SRAT 6quipée

drun câble de 50 rn de 1ong. Elle est placée dans un tnaîneau constitué de deux

co:3ps dont le pnemien sent de plomb de lestage, le deuxième de por"te-sonde pno-

pnement dit. Le câble électrique est fretté sur un câbte en acier. de tr.action,

manoeuvr:é si besoin pan un tneuil

L'appar.eilJ-age électnique comprena (fig" 5)

- un intégrateur" IPP4

- une échelle de comptage ECP2

- un enregistreur ETP3.

lCe dispr:sitif per:met df enregistner deux types dtinfonmations :

- analogique gnâce à Irenregistneure

- digi taÂe par 1'échel le de comptage.

Avant son utilisation, la sonde subit en labonatoi:re deux

étalonnages :* un étalannage en éner:gie montr.ant Ia correspondanee entre les divisions de

lral iquote et l r indieat ion du seui l en Kev.- un étalonnage géom6trique dcnnant l-e nombre de chocs founnis par 1a sonde pou:r

une activité unité pan r:nité de surface (1uci/m2) enfoui à ta pr,cfondeun z.

Page 309: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

Cette :réponse est de la forTne f : fo u' o'

fo et e sont des canacténistiques de la sonde, de sa géométnie et du seuil.

Dans Ia g6oméu:ie adoptée (sonde à 5 cm du sol) on a :

f : R0 e-0ol-63 z (seui l de 50 Kev poun rt i r id ium),

f = 2r5 e-0' l -80 z (seui l de 50 Kev poun le chr-ome),

-0. l -51- zf = 3 2 e - ' - - - - ( s e u i l d e 5 0 K e v p o u n l f o r ) .

Dans Ie cas dfun changement de sonde sun le ter^nain' on procèae à

un étalonnage avec une sourscu d" 137cs

apportée sur le lieu de lfexpénience.

11 a été démont::6 que 1es constantes fo et o vaniaient peu dtune sonde à lrautt:e'

I I I -4- Mêthodologie de détect ion :

Le but de la détection étant de suivne le déplacement du sable

radioactif et sa diffusion au sein de la masse, i1 imponte de neleven au cours

du temps, Itextension du nuage, la péniode du radioé1ément employé et Ia vitesse

de tr:ansport de ee sable détenminant la fnéquence des détections.

Pou:: ce faine, il faut traver.ser le nuage en coupes successives

penpendiculaines à l taxe de transportrst i l existe. 11 est part icul ièrement

impontant que ces nelevés scient senrés dans la négion de ma.ximum d'activité

pour détenminer aussi pnécisément que possible le centre de gravité du nuage"

En conséquencee nous avons adopté le schéna topognaphique classique

sur_vanI .

En deux stations ,fe rep6rage, définissant une base terrestre

pnéalablement d6terminée, des opérateuns rel-èvent l-es angles âu cÉl.r.cle hyd:rogra-

phique de la sond.e par rappont à Ia base. Différ:entes radiales scnt parcourues

entne les 2 postes drobsenvat ions.

En mero l-a noute parcout?ue par 1e bateau est tracée au fur et à

mesure de la détection

I I I -5 - Dépou i l lement des in fo rmat ions :

Les données b::utes représentent les mesunes <1e ltaetivité ponctuelle

1e lcng des nadiales. Cette activité est exprimée en ehocs palr seconde ; e}Ie

comprend Ie bruit de fond plus ltactivité dùe au tnaceur.

Ces résuLtats senont tracluits sous une double fonme :

- réseaux de counbes isochocs penmettant une interprétation qualita-

tive <les nésultats par examen des configunations successives du

r"éseau tracé.

- diagrarmne de fi:anspont qui se pnête mieux à l'obtention de résultats

chiffnés : vitesses de déplacement entre deux détections, épaisseu::s

de transport et débits de chanriage.

Page 310: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 311: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

f ig.6 CO URBES DE DECROISSANCE

C U R I E

rd

Page 312: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-2L-

IiI-5-l- TRACE DES COURBES ISOCHOCS

Le dessin des cou:nbes d.e môme activité sfeffectue de maniène

analogue à celui des isobathes. Les valeu::s des sensibilités de ltIPP4 sont. 1 r - .pnises pou:r définition de ces courbes. En conséquence, 1es figu::es connespondent

aux sept eounbes dr isochoes so i t 5o .O0O, 15 .OOO, 5 .OOO, 1 .500, 5OO, 150 e t .5ô ;cps ;

III-5.2. DIAGRAMMES DE TRANSPORT

I I I .5 .2 .1 . I , Iode opéra to i re :

Dans la phase de dépouillement, afin de pouvoir intégnen

les données on convient de tnensforrner 1es mesunes br:utes en informations stan-

dand obtenues avec une sonde qui se dôplacenait à f n/s penpendiculainement à

lraxe de transpor:t. Poun ce1a, on admet en p::ernière appr.oximation qurentre deux

posit ions nep6nées successives du bateauo la sonde suit un'crajet nect i l igne

et se déplace à vi tesse constante.

I I I .5 .2 .2 , Prêsenta t ion des d iagranmes de t ransporË :

Poun chaque détection, le ::6su1tat est nepnésent6 palr :

- un diagramme du nombre de coups pan mètre en fonction de la

Cistance sun lraxe de tnanspo::to

- un diagraTnme de fnéquences curûulées à pantir du pnécédentu

repnésentant le pourcentage total de la sunface au diagr:amrne classique.

Ainsi, pourâ chaque détection, correspondent trois gra-

n h i n r r a c

- le néseau dtisochocs ramenés à lîactivité au moment de

lr immen;ion en ut i l isant Ie Ciagnarrne de déenoissance (f ig.O; '

- le diagrarone de transpont,

- le diagranme de tnansport cumuié.

I I1 "5 ,2 .3" Dêterminat ion de résu l ta ts ch i f f rés :

L'-interpn6tation r:ationnelle des mesunes effectu6es,

repose sur lt6valuation drun centain nonbre de panamètnes can:acténistiques

relatifs awi vitesses de tnansport (ta dispersicn suivant les tnois dimensions

du nuage, les 'lébits de charriage) et su:r l-a discussion de la validité des

nésultats avancés.

d IûngueLæs pæeowues et uitesses moqennes de trartsport :

On adnet lthyuothèse que la position des gnains les plus

éloignés conrespond, pour chaque détection, aux longueurs maximales cie tnanspcnt,

notées Lr.", lues dinecternent sur: le diagnamme de ûransport.

Page 313: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-22-

De mêmerla longueun moyenne est Ia distance entne 1e point drimnension

et Ie centne cle gnavité du nuage, noté su:r le diagnamn,e Lro,r.

Ainsi nous calculons les vitesses moyennes de tnânspont V* entne

deux,tétect ions successives ( . f ) et (J + L) ; puis cel les ent: :e 1e jour: ( , fo) ae

1a mise en place et Ie jou:r (,J) cle Ia détection considéné. t V*o. Ëlles sont

définies Dan :

m

L*oy (,: + 1) Lroy (,:)

+ - +" (J + r ) ' ( J ) '

(J ) - Lmoy (Jo)

T - +^ ( J ) ' ( Jo )

b) Bilan, d.es taus d.e conrptage et ëpaù88e1æ de trætsport :

La méthode du caIcul du bilan des taux de eomptage repose

sun le fait que, plus le nuage de tr.aceur est enfoui, moins ltinforrnation totale

que lton pourua necueillin est gnande. TI existe donc une relation biunivogue

entre pQraisseur dtenfouissement z et lrinfonmation totale recueillie N.

(JEANNEAU et al . , l -973).

Le caleul de l r infonmation totale, nevient à r6soudre

1téquat ion :

nds

Lmoy

L T -

des taux de

Si le nua€le

géométr:ique

Ia nelati-on

comptage n

d !ac t iv i té

est de l-a

f

biunitoque

- s ^ ^- ] u e

nel-f,ant

dans chaque unité de sur"face éIémentaire ds du nuage.

totale (R) aétecté avec une sonde dont la fonction

forrne :

- l . , IB foA

- g , Z / , 1 \\ r , ,

N e t z s t é c r i t :

" ' a z

t - e=- - ( 2 )

dépendant de la fo::me de llenfouissement, va:riedans laquelle

entr.e 1-105 et

Ê, coeff ieient

1 1 E+ t ! J .

Page 314: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- z ô -

La nelation (2) possède cleux inconnus N et z ; N peut être calculé

à partin du néseau dtisochocs ou d.u ciiagnanrne de tnanspspl.

En effet, dans un systàrne de coo::données o::thogonales, ltabcisse L

est l iée à l raxe d-e transportr l rondonnée à' : , ; , axe penpendiculaine connespondant, a

a J-' r-ntegrale n :

fl .A/* =

#nas =

*jj ndl dH = 0 dL 0 ndH

où 0 ndH : r , cres- i-à-dire l rondonnée du diagnamme donc

N : 6 n d l

N représente l-a su::face du diagnamme de tnanspont Céter:minée par planimétnage.

La résolution de lréquation est gnaphique. Nous chenchons ltinten-

sect ion d.es deux fonct ions d.e z.

1 0 N\/ = --J 7 B f o A

Y 2 = L - u - o '

z (dr.oi te)

( exponentiell-e)

p

1

Vmz

iII-5-3. DEBITS DE CHARRIAGE :

Les débits de channiage, en kilognamme pan jour, se ealculent à

lraide de la fonmule suivant :

Q O * / j - P l - . V * . 2

: masse volumique du s6dirnent, égale à 2uO,

= largeur de transpor:t en m,

= vi tesse moyenne de tnanspont en m/j ,

= épaisseur de transport en m.

Les résultats sont exprimés en kilog::ainme par joun pan nrètne

linéaire penpendiculaine à lraxe de tnanspont.

III-5-4- CALCTN DE PARA},IETIES PARTICULTERS : : :

Lo::s de cer-taines expériences cle traceun radioactif , ltemploi

de par-amètnçpanticulai::es devient nécessaine pcuc intenpnéter: 1tévolution ,ie

la tâche. Nous envisagerons successivement dans ce qui suit :

- le calcul de la sur"face moyenne pondénée dtune tache cinculaine,- lreffet de seuil sur. les nua€ies radioactl.fs,

- le calcul du déplacement du centne de g:ravité poun 1es nuages qui

pnésentent un fo:rt tnansit.

Page 315: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

-24-

I I I .5.4.1. Calcu1 de la sunface moyenne pondérée :

Ce panamètre est calculé lonsque le tnaceun stétale dans

toutes les dinect ions.

Dans ce cas, à chaque taux de comptage (n) choisi pour"

tnacer les courbes dr isochocs, on associe l raine compnise à l r intér ' ieun de }a

counbe (S) .

La tâche est alors r:ep::ésentée par :

n:0 (s )

En tenant compte de la décr:oissance radioact ive, cette formule sfécr i t :

n ="À t ô (s )^

La repnésentation graphique de la fonctiott ô est assimi-

lable à des dnoites de Ia fonrne :

n = A S B

avec la fonction n = A "lt

. SB cor::respondant à un tnaceur sans décnoissance.o -

Le bitan des taux de comptage est donné par :

N = ,fnddS ou N =

B + l -

Malheuneusemente une telle intégfale nrest pas convergente

entr.e les valeurs O et * ; choisir des limites approehées est punement a::bi-

tnaire car nos clonnées se limitgnt aux nesunes cornprises entre 50 et 50. 0OO cps;"

ainsi avons-nous pnéfé:ré calculer le bilan des taux de comptage entre ces deux

valeurs. fl- est égal à :

a ) rNo (50 - 50 .ooo) =

*T ' . e^ ' (sso .ooo l * B - sso 1+ B)

Les coefficients A et B sont obtenus en déterrninant le rninimurn de Ia fonme

mathématique :

F : x ( L o g n : A L o g S - B ) 2

ctest-à-dir:e en détenminant Ia droite des moindnes carnés en diagramme bilo-

ganithroique (,:geNNeAU et a1. , 1973).

Page 316: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

DE plus,

- 2 5 -

la sunface moyenne pondénée Sa est calculée suivant :

dS

Le bilan N(SO-SO.OOO) appanaît comme une fonction cr.oissante de Ia

sunface (SG) .

I I I . 5 . 4 . 2 . C a L c u L d e L r e f f e t d e s e u i l - 3

Au couns du temps, les g:rains activés parcourent cen-

taines aistàltèes dans toutes les direetions, mais en g6nénal ils suivent une

o:rientation pr"éfénentielle dans laquelle un tniage gnanulométrique sreffectue.

Par exemple, les g::ains les plus fins pa::eourent 370 m vers lrEst le

B novembre L972 au point P3 ; Ie 9 janvier" l-973, ta najeune partie de cette

langue disparait : pounquoi ?

Lo:rs dtune détectiono on définit une limite de sensibi-

' l i té qui est, ic i , de 50 cps. Le nadioéIément décnoît dans le temps, suivant

une période qui lui est pnopre (fig. 6). La limite du nuageo confondue avec la

valeur 5O eps, ntest plus la rnême d'une détect ion à l rautne ; en effet , 50 cps

pour la mesune du 9 janvien 1973 cornespond Ie 28 noven:bre L972' crest-à-dire

42 jours avant, à t

- ^ Â o " +V . v J \ '

f l - f l e ^=,o T I / 2

Aze. t t \ . r- 0 , 6 9 3 T

S =(,

TL /2

^ q , ^A a n l r - J v

^ ^ ^ ô l r ^- u . o v o . + zg . - - -

2 7 , 7

50 = l-43 cps^ â q

11 en est de même pou:: Ies aut:es courbes dtLsochocs..

Ainsi, Ies gnains tr:ouvés Ie 28 novembne à 2l-O m à ltEst drr point drimmension

peuvent toujouns être à 1a même pJ-ace rnais leur: activité est au-dessorls du seuil

de détect ion du 9 ianvier"

Ainsi nous pouvons cal-culen appr-oximativenent la longueun

::ée11e et non celle détectée au 9 janvier 1973 en se néfériant à Ia compa:raison

entre le nombne de coups necueillis le 28 novembne et 1e 9 janvier. La diffénence

représente la pantie du nuage non détectabl-e. Elle corresp,rnd. pour une péniode

ô,e 42 jouns à une décroissance de 35 eo de I 'act iv i t6 de dépant.

Page 317: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

26

Sçit en notênt

29 novembre et 9 janvier

décpo issance ( f ig . 7 j .

n ,I c F . Ê 1 ' a) decroissance

12Om

nl et n2 }es

et n3 cel-l-e de

acti-r'ities retrouvées les

n2 recalculée en fonetion de .:-a

t?0 a

b ) calcul cïe seuil143

50

f ig.7 EFFET DE SEUIL

- 1

n 1:

2 t8t7

0 , 8 8 4

0 , 8 8 4

Ê' Lcps /m

cps/n

) q 2 to6 cps/m2

106 = or287 . 106 "p"/r2

2p..7Â

10" 1r+ cm2

IU

7515

o,35

n l " - n 3 = ( 2 , 8 0 ? - 2 , 5 2 )

(nL * n3) neprés*Rte La zone non détectable, dans Ie cas dtun enfouissement

constant.

Supposons que cette zone soit r".eprésent6e par un t::iangle plus un

nectangle dont ii faut calculen La base'connaissant la hauteur. et La surface( f i g . 7 ) .

3 i 1cm2 sun. ! -e g raph ique cor r rspond à 2 .J -04 cps / rc2 , r lo rs i ,{1 ?

01287 LO" cps/rn'" nepr"ésentent :

so i t : 143C cps : û ,7 cn .

Page 318: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

27

Avec les surfaces du :reetangfe (SA) et du t::iangle (ST) égales à :

( S A ) z L 2 x 0 r 7 = 8 , 4

( s T ) : 1 4 - 8 , 4 = 5 , 6

cm

em

la hauteur du triangle B e s t :

2 x 5 ' 6 - 1 6 c m= . -

or f

soit sur le terrai-n 160 cm'

L ' a } l o n g e m e n t t o t a l d e t a t â c h e e s t d e 1 2 0 + ] . 6 0 = 2 8 0 c m . C e

r,ésultat montre que rrenfouissement est négligeable ; ta perte de comptage en

les deux détect ions est dûe à l ref fet de seui l , crest-à-dire de d6croissance

de I tact iv i té du traceur '

I I I .5 .4 .3 ' Ca lcu l du cent re de grav i té :

Les r:emarques faites sull lteffet de seuil' ont une

grande impontance pouts déterniner le centre de gnavité (cG) du nuage' Les

vitesses moyennes de déplacement étant calculées à partir de la position du

centre de gnavité, i l est néeessaire qu' i l soi t nepéré avec pnécision ( f ig '8)

d i n d i

e ) attenuation du diagramme' de transPort

c g r

b) calcul du diagramme de' transport

fig,B CENTRE DE GRAvITE

Page 319: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 8 -

Soit un diagnarmne de tnanspor.t (a) possédant un centre de gr.avit6

(Cj) au jou: ' ( , .1). Au bout drun certain temps, si les condit ions hydr:odynamiques

nestent constantes, les diagnarnmes des jours ( j ) . . . ( jn) seront r :epnésent6s pan

des eounbes (b), (c). . . (d) tenant conpte de 1a décnoissance du traeeur. Le centne

de gnavité de cette dennière tache se::a si tué sun l taxe du pic restant. Ainsi ,

la posi t ion (Ca): :ée11e est toujouns plus éloignée du point dr i rnmersion que 1a

posir ion (Ca) mesurée.

C^ : :éel > C^ mesuré.I ; I :

Exemple : Appliquons ee naisonnement

Le diagnanrne de tnansponr

à ta détect ion du I janvier: .

se compose de tnois part ies .

1- - nuage mesund

2 et 3 - effet de seuil .

Calculons Ie centne de gnavité de cette sunface.

x . t .s\,G -

v e

avec s 1 : distance entr:e le centre de gravité C,. et 1e point dtinmensionJ

S : sunface de la tâche.

Nous pouvons alors calculen :

I . S . + 1 ^ S ^ + 1 ^ S ^Z I J Jc., =

g

s1+s2+s3

Soit en nemplaçant 1es lettnes par leurs valeurs :

( i 5 x +3 )+ (60 x 8 4 )+ f i . 41 -x5

43+8 ,4+5 ,6

A )

u

C ^ + 3 4 m .tr

Ce nombre diffè::e de celui trouvé

montre ltutil-ité de faine un tel

à par"tin de la tâche de déteetion

calcul à t i t re de vénif icat ion.

: 1 5 m . 1 1

Page 320: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

- 2 9 -

IV . REALISATION DE PROFILS DT PLAGE

Au cou::s des di f f6r:entes campagnes de mesunes ( l -971-L972) des sénies de

pnofils de plage ont 6té exécutées.

1 ^ ^ ^ ^ , , * ^ ^!çè uwu',Ço topographiques sont éca::tées de 200 m envir:on sur la Conehe des

Baleines et à La Pointe du Lizay ; plus à ltEst elles sont moins nonbreuses.

Dtune rnaniène génénale, les pr-ofils scnt:repénés pa:: t::iangulation au cen-

cle hydnogr:aphique. 11 débute au sommet de Ia dune et srachève le plus souvent

au niveau du substnatum rocheux.

On a utilisé des rnines de 1-80 cm gnaduées tous les 5 em, alignées suivant

le profil. La mesur.e est faite par diffénence relative entre deux jalons

consécut i fs, Ia l igne d'honizon étant pr ise comme référ"ence.

Page 321: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
Page 322: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

ANNEXE

Formulesmodales

II

Page 323: Long, Bernard.pdf - Espace INRS
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ANNEXE I I

FORMULES MODALES DES SÉDIMENTS

Nous pnésentons dans ce qui suit les fo::mules modales des sédiments " E1les

sernt <ionnées sous ]a fonme des fonmules exactes déduites des courbes g::anuiométniques

et de ter.r:: équivalent tr,aduit en types sédimentaines appelés conventionnellement

( r ) , (A) , (B) e t (c ) . La , c lasse (F) es t subd iv isée poun les caro t tes du F ie r ds tu3s

e n ( F r ) e t ( r r ) "

Les l imi tes de ces e lasses sont les suivantes I

- pouï1 les dnagages D. I "D.R. (Dragages I le de Ré) , D .A.R.S" (D: :agages Ar :s )

D,P"B.R. (Dnagages Pentu is Br .e ton) e t ies pné lèvements des p lages :

( F )

( A )

( R )

(c )

( F 1 )

( F 2 )

( A )

( B )

(c )

( + O i 1 - 2 2 5 p )

(zzsy-430u)(+aou-s2ou)( + e Z o l j )

(+op-88u)

(ae p - 225 v )(zzsy -a3ou)

(+eop-820u)

(+ ezo p ;

- pour les caro t tes S .A"R.S. (Sondages A: :s )

Page 325: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

La lett::e R indique que 1a rcche affieure

let ine X que les modes grcssiers supér ' ieur^s à tOoo

La posit ion des dragages, des pnétèvements

donnée dans Ie texte"

Plage de la Conche des Bale ines

au point de Pr:élèvement et la

u sont indéf inis "

de pJ-age et des eanottages est

A B 3 ( 3 0 , 0 )

A B s ( 1 5 0 )

A B T ( 2 b û )

A B 8 ( 2 5 0 )

A B e ( i - 5 û )

A B 1 4 ( n 5 0 )

AF s (25û )

Ac 7 , ( 250 )

Ac I ( 2s0 )

AG i -o ( l -50)

AG l -2 ( I50)

\a0 eo

L A 9 o o

4 5 9 o t

50 9o rr-

1 5 e o i

9 0 9 o r

5 0 9 o *

r-0û %

60 2o

25 9o

100 eo

A (100 )

F ( i o ) + a

A ( 4 5 1 + B

A (so) + B

r ( - / s ) + B

r (eo)+A

(eo)

(5s )

(s0 )

( 2 5 )

( 5 ) + B ( 5 )

+ ( 5 0 0 )

+ ( 2 s 0 )

(4û t ) go e "

1+so ) 55 eo

( 6 0 0 J 5 û 2 o

(+so / 25 eo

(+oû j 5 eo * ( 6û0 )

( + 5 û ) 5 0 e o

40 9o

75 9o

\ 7 ^

+ ( 5 0 0 ) 45 2o

A(so ) rB (50 )

A ( i 0 û )

A ( 6 0 ) + B ( 4 0 )

F ( 2 5 ) + A ( 7 5 )

r ( r -oo)

A ( 7 0 ) + B ( 3 0 )

r (60 )+a(+o)

F(so)+A(s0)

9 o *

9 o I

9 o +

A H 4

A H 7

AH ].

+

+

'1'

+

AI 3 ( l - s0 )

A r 6 , ( 150 ):

Ar 1-r- I ( 1s0 )

A r L2 , (1 -50 )

A r 13 i ( 150 )

, (300) 7o

( rso ) 60

r ( r -50) so

( 450 ) 3o %

( 2 5 0 ) 4 0 e o

( zso) so so

( soo ) gs o'"

( 2 5 0 ) 5 5 e o

(250) 25 e"

( r o o o ) 7 5 e o

(3oo) 8o %

L5 9o

45 9o

30 9o

25 9o

20 9o

p ( J " 5 )

p (as )

p ( 3 0 )

F ( 2 5 )

p ( 2 0 )

. . 6 ( 8 5 )

1 6 ( 5 5 )

n s ( 2 S )

* s ( - /5 )

o 6 ( 8 0 )

1 s ( a5 )

A , J 6 ( 2 5 0 ) 4 5 e o *

A J ? ( 1 5 0 ) 3 o e o *

AJ 12 ( l -30) L0 eo +

( 4 5 0 ) 5 5 e o

(250 ) 70 eo

( 2 5 0 ) L 0 e o + ( l _ 0 0 0 )

A

F

( 4 5 )( 3 0 )

( i 0 )

1 s (s5 )f A ( 7 0 )

+ A ( l - 0 ) + G ( 8 0 )80 9o

Page 326: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

A i ( B : ( 25C)

A t ( I : ( 250 )^ , , 4 A [ 4 - a \f i I \ I U \ X i U J

A1( 72 , (15û )

A1( 16 (1sû )

(600 ) 2s

( s'+o ) t+o

e o * ( 8 0 0 ) 1 0 e o

+ ( i ] - oo ) 35 so+ ( ro ooo) 45

+ (2ooo ) L5 eo90

e(7s ; *3 (2s )

A(60 )+B(40 )

F ( l - oo )

r ' ( e0 )+B(10 )

F (s )+G(es )

( so ) + G (70 )( 1 ' . t

7 5

6 0

.LU U

s0

5 - 6

9 o *

9 o *

9o

90

90

AI.

AI,

A}T

A}I

AO

AO

An n

+ G

f G

2A 9o

5 7 o l

E0%+

2 A 9 o *

+B

+A

20 9o

40 9o

9 o t

%+90

B

A

90

70

v

1,0

+A

+G

9 o *

9 o *

90

(250) 30 e"

( 15û ) i i } ee+ ( 3 0 0 0 ) 6 0 e o + ( 8000 ) t0 eo

( 2rr00 )(E5û ) (gOoc t ) 75 o ,o

i_3

i_4

L0

1-1

L2

( 1 2 0 )

( l"4o )

(2s0) s5(250) 4s( 1"5ô ) 1"0

( 500 ) r -00

( 400 ) r -00

(4oc ) 5 eo

(soC I ) 35

( 2so ) t_o(3000 ) 40

( 2 5 0 ) 4 0 e o

( sooo ) 50 eo

( zo0o ) 35 eo

Ï ' ( 8 0 )

F ( 2 0 )

A f i_00)

A { 8 0 )

F ( 1 _ û )

F ( r_oo)

A (:1-00 )

( zc ;( 8 0 )

( 2 1 )

( . i - o ) + e ( + 0 ) + G ( 4 0 )

9o ^r

Dz :^

9 o v

i

( s00 )

(6C0 )

A0 t -3 (150) r00 eo

AP i -1" (ZeC) l .00 eo

AQ

AQ

( 1_oo )( roo l

Af l 6 ( l s0 ) 25

AÉr B (250 ) s0

ASi l_0 ( t-so ) roo

Ar: L2 (150) 6s 9 o *

+ (4oo ) 3s % F (2s )

A ( s0 )

F ( l - oo )

F (65 )

( 7 5 )

( ) U J

+ u ( 3 5 /

PJ-age de 1a Pointe du Lizay

Bl\ 3

B A 4

B A 6

B A 7

( 2s0 )

( 1"50 )( rso)( r_000 )

70 9o *

95%+

L00 eo

100 eo

( 40o )

(4s0 )

30 ?o

5 9 o

A ( r -oc)

F (95 ) + B r . s )

r ( i _00 )

c ( r_00 )

Page 327: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

BB I

BB

BB

BB

BB

I,lJ

l lT

h

I

n t

90

9 o *

70

(2so ) 1oo(2sa) 55(2so) 10û(250) 70( 250 ) 30

(250 ) L0

(2s0 ) 1s

(1 .50 ) 4s

(300 ) 40

(300 ) +û

( 5oo ) . l-ûr

(+o r ) ) 45 %

( 4 0 0 ) 3 0

( 60'J ) 50

(soo) rs( 1 0 0 û ) t + 5

(ooo i so(scor s5

( 2 5 C 0 r 5 0 O t l )

( 5 û 0 ) 3 0 e "

f \ \ r u \ r , /

À ( l C ù )

A ( l J ù )

A ( 1 0 0 )

A ( 3 C I )

A ( 2 5 )

, i / ' t ! 1 .

i r , r ' : \

A ( h û )

6 ç " rû )

B (. l- t i ; )

r'1

A

I

r_

i"

tr

A

A

A

B

A

fr

A

A

r

( 2 û )

( 5 5 J

( 5 5 1

, - / - ] . . \I o \ r ) :

90

2o

90

70

90

90

+ G

+ G

+

+'

*r

1

"r

*

+

9o

t,a

20 9o +B

+B

+B-: :l

( s0 )

(3 r )

BB8

BB9

6r or^

6 J 7 o

B C 7

B C 7 T

B C 8

90

eo + (30J ,J I 55 eo

9a

+ (2Li JÛ ) .)" ' :) 9o

( 3 0 , + G

1 l l

' . r - r j + G

( b r . ,

( ."ù. ,

B ( 2 ù r t G r J C )

9o .'

9 o o

90

i 5 Û J )

(5rû)+ B

+ B

D : : a g a g e s I l e c i e R é ( D . I . D . R . )

û1" ( 250 ) 5o % +

02 (250 ) i oû %

03 ( l s c ) i ûo %

04R

05 ( r5o ) 4a eo *

06 (25A) 30 eo +

ô7 (250 ) 25 % +

0B ( 25t) 2A eo .+

09 (300 ) 85 eo *

1"0 (450) t-00 eo

11- (400) i-0i l eo

L2 (30CI ) 80 % +

t3 (250 ) L00 eo

L ) ( 250 ) 40 % +

L5 (150 ) 5 eo *IF

16 ( 250 ) LA} eo

L 7 ( 2 5 0 ) 2 t e o +

L8 ( 5oo ) l -oo e"

Lg ( i -50) 2 t eo *

2 A ( 1 5 0 ) r c t %

( 4 5 0 1 2 A e o(ocoo ) i a 2o ( s l ) " i '

( l - c [ i )

{1 rc )

{2sc1 45 z ,

(soo) zc so

(+so) 6o so

(+so) oo so

(ooo) ts so

(soo) zo s ,

( r+0 ) +

( : t ) +

{25 ) +f ' l r r \ !

( 8s ) +

(100 )

( i"c0 )

( 80 ) +

(1oo )

(4û ) +

(5 ) +

A \ + ) /

B ( ' ' 0 j

s (6û)

B ( 6 0 )

B ( i 5 )

+ (x) t5 e"

+ ( x ) 20 ?o

+ (x) : -s e"

+ (x) l-o eo

f ( 4 0 0 ) 5 5 e o

r G

r G

( i 5 )

( 2 û )

( 4 5 0 )

( 2 5 0 )( 6 0 0 0 )

+ G

1 ( , \

50 9o

20 9o

2t 9o

B ( 2 û , r

B ( 5 . i ;

a ( r 5 t

( 1 0 )

20)

(4oo ) 55 eo

(2s0 ) 65 %

+ ( 5 û 0 ) 2 5 e o

+ ( 4 o o ) i 5 %

A ( 1 - 0 0 )

A (1oo)

B ( 1 0 0 )

r (2û ) +

r ( l_00)A ( 8 0 1

Page 328: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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2 3 ( 1 5 0 ) i û

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2 3 R

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5 2 ( 2 5 0 ) 1 Û o e o

5 3 R

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5 7 R

Page 329: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

5 8 R

5 9 R

6 0 ( 1 5 0 ) 4 o e o +

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6 3 ( 1 5 0 ) 4 0 e o +

6 4 ( 6 0 ) 5 0 e o *

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6 6 ( 1 5 ) 1 c e o *

6 7 ( 4 0 û ) l 0 Û " o

6 8 ( l s o ) 8 5 % +

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( 3 0 0 0 ) i 5 s o

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03 (150) 1 -5 eo + (gOO) LO eo * ( l -0000 ) 75 eo

0 4 ( 1 2 0 ) 4 5 e o n ( 3 0 0 ) 1 5 e o * ( 0 o o o j + 0 e o

C I s ( 1 2 0 ) 4 5 e o + ( S S O ) 2 0 e o * ( s o o o ) 3 5 v o

o6 (roooo ) l -oo eo

o7 (140 ) 7 eo * (450 ) I eo * (Sooo) 85 zo

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09 (120 ) 78 eo * ( 3OO) 7 eo * ( zooo ) l s %

t_O (140) 82 eo * (400) 1,3 eo + (SOoC) 5 vo

LL (125 ) 1oo %

L2 (140) t_00 eo

t3 (130 ) 95 eo * (6OOO) 5 eo

L4 (130 ) 60 % + (450 ) 12 eo * ( l - 6000) 28 eo

ts (115 ) i - 00 %

l-6 (130) r}a eo

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F ( 7 8 ) + A ( 7 )

r ( s 2 ) + A ( 1 3 )

F ( i 0 0 )

F ( L 0 ' ) )

F ( e s ) + G ( 5 )

r ( 6 û ) + B ( 1 2 )

F ' ( i 0 )

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r ' (10c )

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* 6 ( 35 )

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i 6 ( 15 )- Â /É \T L i \ J /

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Page 330: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

2 3 ( q 0 0 ) 9 2 e o *

2 4 ( l - 3 0 ) 9 0 e o f

2 5 ( X 3 0 ) 8 0 e o +

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28 Ga le ts

29 Ga le ts

3 0 ( r r 0 ) 8 0 e o i -

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33 ( 20t) 2'"t eo +

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3 5 ( 2 5 , : ) 7 5 e o T

3 6 ( 4 2 0 ) 9 5 e o r

3 7 { E 2 û ) 9 0 e o *

38 (4ûCI ) 93 eo .+

3 9 ( 2 i o ) L 5 e o t

4 0 ( 1 8 0 ) L S 2 o *

4 1 ( 1 , 8 0 ) 9 û e o -

+ 2 ( : [ 2 û ) ô ? e o +

4 3 ( 1 5 0 ) 9 5 e o *

4 4 ( 1 4 0 ) 6 5 e o +

45 (220) 25 eo *

( 3ooo ) I vo

(450 ) 5 eo 'F

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A ( 9 3 ) + c ( ? )

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F ( 9 0 ) + A ( 1 - 0 )

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5 9 o

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( 6 0 0 ) 7 5 e o +

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( 4 + 0 ) 4 5 e "

( 4 5 0 ) 2 5 e o

i . 2 0 e 0 ) 5 e o

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( 4 ' / o ) 8 5 e "

( 4 û û ) B 5 e o

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r-o ( 1oo ) 1-00 %

11- ( r-10 ) 100 %

72 ( r+O ) roo eo

13 ( 1-80 ) 1oo eo

14 (120 ) 85 eo + (2oo ) 1 -5

15 (120 ) 75 eo + (3s0 ) 25

16 (100 ) 85 eo * ( 350 ) l - 5

2 - / ( l _00 ) 35 eo * (370 ) 20+ (1000 ) 30

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9o ( 3 0 )

( 5 )

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( 2 ' l ) + B ( i 5 ) + s ( 3 0 )

Page 331: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

2 8 ( 8 0 ) i 0 0 e "

2 9 ( g O ) t O O s o

3 0 ( g o ) g s z o t

3i- ( l- l-0 ) 90 eo r

3 2 l r O O ) l o o e o

33 ( l-00 ) L00 eo

34 ( 1oo ) 1oo eo

3 5 ç r O O ) L o o e o

3 6 ( r O O ) r o o e o

37 (10o ) l ,oo eo

38 ( l . io ) 1oo %

39 (uo ) 1 .oo eo

6 9 ( 1 o o ) 2 5 e o +

7 4 ( n 8 0 ) 5 e o +

7 5 ( 1 0 0 ) 5 5 e o +' 1 6 ( i o o ) 9 5 e o +

7 7 ( 2 6 0 ) 8 5 e o +

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( 3 5 0 ) 4 5 e "

( 3 5 0 ) 5 e "

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( 1-40 ) 60 eo

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07 (58 ) 6 %

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+ ( 9 8 ) 4 2

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r ( 1 4 0 ) 9 4

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%

+ ( l - 3 0 ) 3 8 e o +

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F1 (20 ) + TZ

Ë" ( l - 8 ) + Fz

T"! (22) + Fz

F r ( 1s ) + Fz

F l ( 10 ) + YZ

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+ ( 2 8 0 )

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( 8 4 )

( 8 0 )

( 8 2 )

( 7 8 )

( 8 5 )

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( 3 0 )

( 4 0 )

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30 9o

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( 1 _ 8 0 ) s 6 %

Page 332: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

C a l o t t e S . A . R . S . 0 4

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03 (68 )

0s ( t_20 )

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07 (1s0 )

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10 (50 )

r-r" ( s2 )1,2 (r"]_s)

L3 ( s2 )

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l -5 ( 62 )

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, ? * (540 ) so %

+ ( l -oo) 25 eo ++ ( s+o ) 15 eo

eo + (400 ) 55 %

+ ( ' r 2o ) 90 %

r (84 ) 4+ eo +

q, (140) 78 eo

+ (1- l -0) 79 o.o

+ ( 2 4 0 ) 4 4 %

+ (s+o ) 5 so

( j . 60 ) 55 eo f r

( l - 40 ) 38 t + ( 4s0 )

+ (750 ) r0 uo

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+ ( 2 5 0 0 ) 5

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4 5

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sr,p*+1(100)2

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F2 (so )+B(so )

F1 ( s ) + r ' ( 80 ) + n ( i . s )

Iô eo

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(52 )+12 (38 )+B( ro )

( L2 ) + F2 (78 ) + B (10 )

( 2 I ) + E, (7e)

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L 5 e o * ( 1 0 0 ) . 8 5 %

2 5 e o t ( 1 1 - 0 ) 7 5 %

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l-00 9o

( 1"00 )

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( 1 . 5 ) + F ,

( 2 5 ) + F 2

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( 2 8 )

(8s )

(7s )

C a n o t t e S . A . R . S . 0 5

0l_ (230) 1,5 e"

02 (350 ) 55 eo

03 (450 ) r_00

04 (380 ) 7s %

05 (4s0 ) 100

06 (370 ) 50 eo

o7 (400 ) 1_00

08 (360 ) l _00

09 (65 ) 5 eo +

10 (350 ) r -00

11- ( tzo; 69 zo

L2 (+oo1 95 zo

r_3 (3s0 ) r -00

l -4 ( zoo l 35 * "

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+ ( 5 6 0 )

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90

+ ( s40 )

(210 ) 40

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+ ( 2500 )90

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12 (i-oo )

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A

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B

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A

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40 9o

40 9o

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60 9o

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90

90

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( 5 5 ) , . + B ( 4 0 )

( 1od)(7s ) + B (2s )

(1oo)

(s0 ) + B (s0 )

(1oo)

(1oo)

( 5 ) + F 2 ( 4 0 )

( r-00 )(oo) + A (40)

(ss ) + c (s )

(100)

( 3 5 ) + A ( 6 0 )

( 3 s ) + A ( 6 5 )

2 5 %

50 9o

9o

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eo + (420) 55 eo

+ ( 2 5 0 0 ) 5 e o + G(s )

Page 333: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

1 0

16 (200 ) 35

L7 (2oo ) 2s

18 (200 ) s0

C a r . o t t e S . A . R . S . 0 6

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90

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0 1 _ ( 5 4 )

0 2 ( 5 4 )

03 ( s+1

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0 5 ( 5 2 )

0 6 ( 6 0 )

o7 (s4 )

08 ( s4)

09 (ss )

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1 ,2 (74 )

r_3 (60 )

14 ( s6 )

r_5 (54 )

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L7 (56 )

l -8 (76 )

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L 0 9 o

t0 9o

1 5 7 o

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35 7o

30 9o

1 5 7 o

L3 9o

48 9o

30 9o

30 9o

45 9o

30 9o

42 9o

90 9o

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F1 (1_o )

F l ( t _o )

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F l ( 3 5 )

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F 1 . ( 3 0 )

F 1 ( l - 5 )

1 1 ( r - 3 )

F l ( 4 8 )

1 1 ( 3 0 )

F 1 ( 3 0 )

F 1 ( 4 s )

F l ( 3 0 )

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F l ( e o )

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F2 ( so )

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F2 ( 85 )

F2 ( 8s )

12 (8s )

F2 (65 )

12 ( 65 )

F 2 ( 6 7 )

r '2 ( 8s )E 2 ( 8 7 )

F 2 ( 5 2 )

F 2 ( 1 0 )

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1 2 ( s 5 )

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1 2 ( s B )

12 ( r_o)

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(110 ) 8s

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( i 25 ) 8s

(1oo ) 6s

(LOO) 6s

( r00 ) 67

(110 ) 8s

( r - l - u / , u /

(1 ,20 ) 52

(100 ) 70

(95) 70 eo

( 9 5 ) 5 5 e o

( 9 0 ) 6 1 e "

(1oo) s8( l-40 ) l-0

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Page 334: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

1 1

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Page 335: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

1 2

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Page 336: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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Page 337: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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Page 338: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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Page 339: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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Page 340: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

1 7

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Page 341: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

1 8

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Page 342: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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0 8 ( 6 2 ) 1 0 e o * ( t _ 3 0 ) 4 5 e o + ( 3 5 0 ) 4 5 e o

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Page 343: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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Page 344: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

2 1

2 8 ( 3 4 0 ) 8 5 % + ( 6 0 0 ) l s %

2 9 ( 1 s 0 ) L 5 e o + ( 3 0 0 ) 8 5 %

3 0 ( 3 3 0 ) 7 0 % + ( S Z o ) 2 5 % +

3 i _ ( 3 5 0 ) 8 0 e o + ( s o o ) L 5 e o *

32 ( 350 ) 1,00 eo

3 3 ( 3 7 0 ) + 5 % + ( 6 0 0 ) 4 s % +

3 4 ( 3 7 0 ) ' 7 0 e o * ( 5 4 0 ) 3 0 %

3 5 ( 3 6 0 ) 6 0 e o + ( 6 0 0 ) 3 0 % +

3 6 ( 4 2 0 ) 9 5 e o * ( Z S O O ) 5 e o

3 7 ( 3 6 0 ) 5 0 e o i ( S Z O ) 4 5 e o *

3 8 ( g s o ) 3 0 % + ( 6 0 0 ) 6 s % +

3 9 ( 4 0 0 ) 3 0 e o f ( o o o ) 4 5 e o +

4 0 ( 3 8 0 ) 4 0 e o * ( 0 o o ) 4 5 e o *

4 r - ( 3 6 0 ) s o % + ( 6 0 0 ) 5 0 %

+2 ( 340 ) L00 eo

43 ( 310 ) L00 eo

44 ( 330 ) LA) eo

4 5 ( e + O ) 9 5 e o t ( Z S O O ) 5 e o

4 6 ( 3 5 0 ) 5 o e o + ( 6 0 0 ) 2 o % ++ (zzoo) Lo eo

4 7 ( 3 6 0 ) 4 5 e o i ( 0 O O ) 4 0 e o r+ (z roo) 5 %

48 (330) 6o eo * [ tg3] )rZ' . ; -

4 9 ( 1 5 0 ) L 5 e o t ( 2 8 0 ) ' 7 5 e o *

5 0 ( 3 7 0 ) 4 0 e o t ( s a o ) 5 5 e o r

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5 3 ( 3 5 0 ) L A ) e o

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Page 345: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

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Planches

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Page 350: Long, Bernard.pdf - Espace INRS

PLANCHE I

PHC)1TO 1 . - Appareil d'immersion de sédiments sur estran

PHoTo 2.- eppareil uti l isé pour la détection sur le banc

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LITHOLOGIE DES SONDAGES DU FIER,

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