UNIVERSITE MUt SABATIER
ïnn0ljsE I
THESE IlE 3EfM CNLE
Gfuhie ré$umh,$nrcturah et apdiryee
Le tilloral Nond-Oræst de I'lle de Ré
(Glranenle - lUlanit irne )
Les proceszus dynamhues de la sédimentationet l'évolution côtière résuhante.
pr Bernard L0NG
TlÈse srutenue à fupigmn le Septembre 1Sl5 ftmnt h hmmbsion d'Exatml
JUBY
hésident : M. M.lttUBREExaninateurs: M. J.P. BARUSSEAU
MME C. DUMU..RAZAVETM. J.P }|EIIRYM. R.MIR(IUZE
Lt6tude des déplacements sédimentaines de Ia côte no:rd-ouest de
lrIIe de R6 m'a ét6 confiée pan le Centne de Rechenches de Sédimentolofie
Ma:rine de Perpignan en 19?1, sur une pnoposition du Senvice Manitime de Ia
Dinection Dépantementale de ItEquipement de Cha::ente-Maritime.
L'ILe de Réu pnès de ma Vendée adoptiveu fut por::: moi le plus beau
ternain auquel je pouvais espéner I lraccueil pnofondément attinant des habi-
tantso cont::ibua poun moi à nendne cette contr.ée inoubliable. Crest avec un
enthousiasrne constant que je fis cette étude.
A tdgsue de ce travai l , je t iens à adnesser l fexpnession de ma
tnès sincène et nespectueuse gratitude à tous ceux qui de pnès ou le loin mlont
appo::té une aide tant maténielle que mo:rale.
A M. Ie Pnofesser::r LELUBRE qui mta faj.t l-rhonneu:: draccepten ia
pnésidence du jury. Jraimenais dire combien j 'a i appnécié son sens humain,
son calme et sa pondénation mfont été dtun g::and secours. Qutil trcuve ici
l texpnession de tout mon respect.
A I'4. BARUSSEAU, Maîtne-Assistant, pour le dévouement constant quril
mra accordéo dès mon a:rnivée au labonatoi:re. II mra conseillé et eneounag6 tout
au long de mes nechenches et ctest grâee à son esp::it de ninutie que jtai pu
néalisen eette thèse. Je Ie remencie vivement.
A Mme le Professeun DUBOUL-RAZAVET qui a bien voulu mfaccueillir
dans son laboratoire pour me confier. ce sujet; Elle mea perrnis de mtinitien à
1a vie de cher:cheur:s dans un domaine passionnant et attinant : la Sédimentolo€tie
Manine. Qutelle trouve ici toute ma profonde r"econnaissance.
A FI. HENRY, fngénieur en chef du Service Manitime de la Direction
Dépanternentale de ltEquipement dc Charente-Manitimee pour Itaide technologique
et mat6r iel le considénable quri l mra toujouns apporté dans l t I l -e de Ré. Son
d6vouement et son efficaeité ont toLrjours été pour moi drun g:rand seeours.
Qutil- neçoive ici L'expnession Ce toute ma gratitude.
A M. le Professeur MIROUZE, pour son sens eonstant de lrexactitude
scient i f ique et de Ia pnécision dans la dialect ique quri l a tentS de mtinculquen
au courls du D.E.A. Je 1îen nemencie vivement et at tend avec intérêt toutes ses
cnit iques.
Je tiens à nernercier tout par"ticulièrenent 11. COURTOIS de la section
dfappl icat ion des nadioéléments I par son aide et ses consei ls i l mra permis
de mene:: à bien ce travai l" Que tout le per,sonnel Ce Ia S.A"R. reçoive aussi
mes remerciements ; en panticulie:: I'll'1. JEAI'INEAU et SAUZAY pour leun ccllabo::a-
tion scientifique et MM. JOUBERT, I,IASSIIIS et T/rI,TGUY prour I'aide qutils m'ont
appontée dans la n6alisation technique et expénimentale.
Que M. le Professeun MESTRES trouve ici tcute ma reconnaissance
poun lfinténêt et ltenthousiasme quril- a apporté à mon t::avail durant les
diffénents stages dans son laboratoir:e. Je lren reme::cie vivernent et lui expnime
ainsi qutà tous les membnes de son équipe, toutc ma grat i tude.
Parrni les nornbr.euses pensonnes qui mtont été drun g::and secours
scient i f ique et teehnique, j " r taunai garde dromett : :e :
M. et fle. THOMMERËT du Cent::e Scientifique de Monacc qui ont accepté
d?effectuen quelques Catations absolues indispensables à l-a r.econstitution
paIéogéographique' du Fien d.rArs.
M. DRIAU du P<-r::t Autonome de La Pallice qui mta fourni les marégrammes
et m!a fai t bénéf ic ien de la vedette "Trai t-dtUnionft"
M. PASSANI et M. LEBRISHOUAL du Service Maritime des Ponts & Chaussées
qui ont mis a ma disposition avec bienveillance et efficaeité, divans moyens
Iogistiques : batcaux et ponton de forage.
Mes nemenciements vont aussi à tous les équipages tles bateaux qui ont contr:ibué
pour une gnande part à la réussite de mes missions.
M. MONTAGNE de la Subdivision des Ponts & Chaussées drAns-en-Ré por::r
son aide inoubliablc et son accueil- toujours sans n6senve. .le nfoublierai pas
ici tout le pensonnel et en panticulier ceux qui se sont toujouns sacnifiés
pou:r mraider dans les momert,s difficiles tels MM. VERD)I{ et MALARD. Jè se::ai
totj )urs nedevable à Albent TUCAS dont le dévouement extrême me le fit eonsi-
déner conme un pène.
A touso je J-eun expnime ma pnofonde gr.atitude.
Jrai contracté une dette lmportante auprès de tous les obscurs qu!.
par leur ténacité; leur dévouemènt ont conLribué à la réalisatLon de cet
ouvrage souvent dans des conditions difficlles en mrapportant leur souttren
ét leur amitié ; en particulier à MM. AGUADO, AGUIIô, l{ell-e BORDENATZE,
me ctrrET, M. cAttlÛET, lme DELLA RI\/Ar MM. DE RENEVILLE, ETIERIAUDi lme FONS,
MM. C'ADEL, GARCON' I,E BOULICATIT, }{AR,JOI,ET, IIe].le MAUFRAIT, MT'!. PATrc, SERRA-
RAVEIilTOS, l,telles SIIIONNEAU, VILE.
ta réalisation de ce présent volunne a été possibLe grâce à :
l{nes COSTEJA, LtrcHAIRE et BOUreINE pour la dactylographie,
M. CÂRBOÀINE pour la réalisation des dessins et fj.gures,
Le Service de ouplLcation du Centre Universitaire de perpLgnan pour
lfLmpression et Ia reliure de ce mémoire.
Je suis heureux de leur témoigner lcL na gratLtude.
Crest avec émotion que je dédie ce travail à na femme ; je nroublierat
janais sa participation morale et rnatérielle tout au Long de cette épreuve.
Il\ITRODUCTION
I. PARTIE : LES
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Serl,lMA I RE
F,-{.CTEURS DE L' ENV IRO|ïNEHTNT
CHAPITRE I - CARACTTRTS MORPHOSTRUCTUI?AUX
Page
J
7
9
I - LES PRINCIPAUX TRAITS DE LA
II - LA MORPHOSTRUCTURE RtcI0N,qLE
GËOGRAPHIE I?.TG ION/\LE
II " 1 . I,E SOCLE ITERCYNIEN DU MASSIF ARIIORICAIN
I I .1 .1 . S t ruc ture géo loç ique de l r l le
: Ies ga-
érup t i f s . . .
I I .1 .3 . Conc lus ion
I"t"z. LE JUR\SSIQI]E DE
I L . 2 " 1 . L e L i a s
LIILE DE RE ET DU SUD DE LA VENDEE
f .T "2 .2 . Le Dogger
ï I .2 .3 . Le Maln
f i . .2 .4 . Conc lus ion .
II.3 " LE QUATERIIAIRE "
I I .3.1. Le Quaternaire terrestre
11
15
15
t9
t9
2 t
2T
II.1.2. Constitution des stocks sédimentaires
lets et cailloutis métanorphiques et
15
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22
25
25
I I . 3 . 1 . 1 . L e T y r r h é n i e n T e t I I 2 5
I I .3 . 1 .2 " Le Wr i : rn dans I ' I Ie de Ré 27
I I . 3 . 1 . 3 " L r I l e d e R é a u F l a n d r i e n 2 8
- 2 -
a) La tourbe
b) Les pélites du narais
c) Les dunes dunkerquiennes
d) Les plages suréIevées .
I I .3.1. Le Çuaternaire marin
I I .3 .2 .1 . Les nappes séd imenta i res .
a) Déf ini t ion " " .
b) Chronologie de mise en place
II"3.2.2. népart i t ion des nappes arrx abords de
l r I l e d e n é " . " . " .
Les pélites du Pertuis Breton
Les sables fins
Le recouvrment meuble des couloirs dralimen-
tation du Pertuis Breton
II.4" CONCLUSION
ITI - !ffRPHOLOGIE DU DO}4AINE EITTUDE
III.1" CONDTTIONS DE REALISATION DES CARTES BATITYMETRIQUES
rII.2. ELEÀ,IENTS OROGRAPHTQUES REM.SRQUABLES .
111.2.1" La Fosse de Chevarache et le Seuil Vendéo-
rétais
TTt.2.2. La Falaise tectonique du Lizay et le couloir
dralimentation côtier
I I I .2 .3 . L res t ran e t le l i tÈora l
I I I .3 . CONCLUSION.
CHAPITRE 2 . CONDITIONS HYDRODYNAMIQUTS ACTUËI-LES
INTRODUCTION.!
I - LIS MAREES
r.1. Datgst tr,rAmÀNtIQuE .
I.2. DANS tE PERTUIS BRETON
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a)
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3B
I I - LES VINTS
I I I -
I I . 1 .
L L . 1 .
ACTION
I I I . 1 .
T . T T . 2 .
. =3 -
REGIME DEs VEI.ITS
INFLUENCE DES VEI\TTS ST]F. LA DYNP.}ITQUE LITEORAIE
f i . .2 .1 . Eros ion éo l ienn€ . . .
I I .2 .2 . Fornat ion Ce la hou le
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A Ê
. 4 1
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5 3
56
DES HOULES ET
LES COURANTS
DES COURTiNTS
DE MAREE
LES HOULES . . .
I IT..2.1. Plan de vagues
II I .2"2. ect ion de la hcule sur la côte et l ravant-côte.
T ,T I .2 .2" I " Cou lo i r d ra l imenta t ion du L izay " . . .
I , r I .2.2"2" Act ion de Ia houle sur les estrans
iJ1.ir .2.2.3" Courants provoclués par Les vents de
terre
IV - CONCLUSION
cof{cLUS1011 lere PARTIT
II' PAitTIt : REPARTITION DES StDIMEI,|TSNO|iD-OUESI DE L'ILE DH i, iE
POST.GLACIAIRES SUR LA COTT
INTRODUCTIOI-,I
CHAPITRT I " L,-1
IruT!]ODLICTION
I - L 'ESTI iAN
CONCHE DES BALEINTS
59
6 t
67
67
6B
I"1" PRESEMTATION DU
I.2" LES SABLES FINS
STTE
r.3. LES SABLES MOYENS (À)
r.4. LES SABLES MOYENS (B)
I " 5. LES SABI.,ES GROSSIEFS
6B
77
7 t
7 t
72I .6 . CONCLUSION
(G)
- 4 -
I I - L,AVANT.CôTE
II.1. PRESENTATION DU SITE "
TI.2" DISTRIBUTION DES NAPPES SEDI}MNTAIRES .
I I .2.1. Le rebord de la Fosse de Chevarache .
!J.2.2. Le secteur de l rarrête rocheuse
I I I - CONCLUSION . . .
CFT\PITRE 2 - LA BORDURT SUD DU PERTUIS BRTTON
INTRODUCTION
I - LT COULOIII DI. ' LIZAY
I. 1 . PRESE}TTATION DU SITE
I.2.'REPARTITIOI.T DES CT,ASSES MODAI,ES ...
I I . LE PLATEAU DE LOIX . .
II.1. PRESENTATION DU SITE "
II"2" DISTRIBUTION DES NAPPES SEDIT{ENTAIRES
TL.2.1. Distr ibut ion des nappes (F) et (A)
T' I .2.2. Distr ibut ion des sablcs stoyens (E) et grossiers
(G)
II"3" REPARTITION VERTICATE DES SEDIMEITTS SUR LB BANC DU BU"-
CIIERON
I I .3 .1 . E tude de SARS 39 . .
I I .3 .2. Etude de SAF.S 44
I I I . CONCLUSION
CHAPITRE 3 - LE FITR D'ARS
IilITRODUCTION
I - REPARTITTOT\I
F IER D 'A ' iS
HORIZONTALE DES MODIS GIII.'.{ULOFÎETRIQUTS DAilIS I-E
I"1. PRESEMTATION DU SITE
I.2. LES SABLES MOYENS (B)
I"3. LBS SABLES MOYENS TA)
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- 5 -
T.4. LES SABLES FINS (T)
I . 4 . 1 . L e s s a b l e s f i n s ( r I I )
L .4 .2 . r ,és sab l -es f ins (F I )
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101
101
r02
Lo2I .5 . LES PELITES
I.6. IIEPARTITION
r.7. coNcl,usroN
DES CARBONATES .. 1c3
103
II . RTF'ANTITION VTIiTICALE DIS SEDIFîEI|TS DANS LE FIEçI D'ARS
rr.1. ETUDE 3E QUET,QUES TYPSS DE MTLTSU
T I . 1 . 1 . L e q r o s s a b l e " . "
I I .1 .2 . Les chenaux de marée
I I .1 .3 . Les p la teaux vaseux . . -
II. 1 .,tr. Les marais perdus
II .1.5. La dune de Ia Conche des Baleines
I I . 1 . 6 . C o n c l u s i o n " " "
III - CALCUL ÛES VITESSES DE SEDIMEI{TIT.TIOI{
Irr.1. RECHERCHE DU CARBONE ORC'ANIçUE
I t 1 ' l )
rrr.2. CALCUL DU AAPPORT C'''/C'o - DATATTON AFSOLUE
IIT.3. CONCLUSION "
IV - COI{CLUSTOH I I ' PAi lTIE . . .
I I I ' PI{RTIE : LA
INTRODUCT ION
DYTiAptIQUE SEDII4ENTAIRE
CHAP iTiiE I - ETUDT DES PHENOMET'IES BREFS
INTRODUCTION .
I . TSSAI POFICTUËL DE DEPLACEï{TNT SEDIMET'ITAiRE PAR IHT"'IERSION DT
T.T..2. COUFES OUEST-EST
rr.3. couPEs NoED-stD 110
rr.,4. coNc1usrot{ 115
104
104
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L07
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t2c
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1 2 7
1 3 1
1 3 1
TR|TCEU!?S LUMITIESCENTS t32
-6 -
I . 1 . B U T D E L I E T U D E . . . . .
I.2. RESULTATS ET DISCUSSIONS
T.2 .L . A l r es t de l r ép i 4 , au l i eu -d i t " La so l i t t t c l eo '
r . .2.2. Lieu-di t ' r l .e Peu Boui l lat"
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ts^2
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139
139
I .2.3. Aux Lieux-di ts "Descente Rivière' l
T .2 .4 . La P lage de La toge e t l fAnse du
et "Le Lizay*
Fourneau
140
1 4 5
L45I.3. CONCLUSION
II . ETUDI DIS FIGURES STDII4ENTATIïËS
I I .1 . BUT DE LIEIUDE
T1.2. ETUDE DES RIDES
I I . 2 . 1 . D a n c d u B û c h e r o n . . . a . . .
I I . 2 . 2 . L e s e s t r a n s
II .2.3. Le couloir dral imentat ion du Lizay
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t46
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156
1 5 5
r63
t64
\ I . 2 . 4 . C o n c l u s i o n . . . " "
II.3" ETUDE DES CROTSSAIMS DE PLAGE
I I I - CONCLUSIOI. I
CHAPITiiE 2 : ETUDT DES PHENOMEI'iES Sl\IS0r"lNIEF.S
ÏNTIîODUCTIOIi
I . EVALUATTÙI$ DES TRANSITS PÂIi L'I}tr4TIISIOI{ DË TRi\CTI,IRS RADIÛACITIFS
I . 1 . B U T D E L I E T U D E . . .
I.2. SItrES DES I${ERSIONS . " "
I.3. IMMERSIONS
T.4" RESULTATS ET DISCUSSIONS
I.4.1. Ranc du ûtcheron : expérience préIininaire (Pl)
du 7 au t6 mars !972
T..4.2. Banc clu Bûcheron : expérience (P2) dfoctobre L972 . 168
I .4 .2 .1 . Dérou lenent de I 'expér ience . - - . 168
f . .4 .2 .2 . D iscuss ion . 177
a) En flot
b) En jusant t77
r .4 .2 .3 .
Plage du
1 . 4 . 3 . 1 .
r .4 .3 .2 .
- 7 '
Conclusion
Lizay (P3)
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t79
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195
195
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198
2o.3
203
2Ll
2tt
r .4 .3 .
Description des réseaux drlsochocs
Vitesse moyenne de la dispersion du
sédiment
I . 4 . 3 " 3 . E i l a n d e s t a u x d e c o m p t a g ê . . . . . . , , . . . . . . .
I .4 .3 .4 . Déb i ts de char r iaqe
I . 4 . 3 . 5 . C o n c l u s i o n
I.4.4. La Conche des Baleines (p4)
I . 4 . 4 . 1 . L e r é s e a u d ' i s o c h o c s . . .
I .4 .4 .2 . B iLan des taux de conptage . . .
T . 4 . 4 . 3 . C o n c l u s i o n .
I I - EVOLUTION DES'PROFILS DE I}LAGE
I I .1 . BTIT DE LIETUDE
T.1.2. REALISATION DES PROFILS 2TT
II.3. LA COIJ\IER:rURE DE SEPTEMDRE 1971 211
II.3.1. La zone comprise enlre l-a "Pyranideil et Irépi 4 . 2L2
I I .3 .2 . La zone de t rans i t ion . . . 272
II .3.3. La pointe du Lizay 2t3
II.3.4. Les plages de dépôt du Gros ilonc et de La Loge .. 2I3
I I .3 .5 . Conc lus ion . 2 t4
II.4. E\TOLUTION, AU COITRS DU TEMPS, DE LA CONCHE DES BALEINES . 2t4
II .4.1. Zones à forte énergie de houie
IX.4.2. Zones à moyenne énergie de Ia houle 2t4
I I .4 .3 . Conc lusLon . 2 I4
I I I - CONCLUSION 217
CHAPITRE 3 : ETUDE DES PHENOFIENTS ANNUELS ET SEDULAIRES ET RECONSTI-TION PALEOGEOGRAPHIQUT DU DOMAINE DIETUDT .. . . . 221,
22tINTRODUCTIOl'I
-B -
I . ETTY]E .U.J BAFIC DlJ BUCI-IERffI :D,APRES P}.{OTOGRA|:'HIES .AEI]IENilIES, OO' 227
II - B/OLUI-TO$I DU II{ORD-OUEST NE L,ILE DE RE N,APRES LES CARTESA h , I C I E Ï S N E S ' ! ! ! | | ! | | | ! r r | ! | ! r . r | | r ! n . ! ! I 0 c 0 i r ! r ! r ! | ! r | | ! | r | | ! | 0 r 0 2 2 2
ETTY]E
Ï I I - RçCOf r {ST IT I " IT ION PALEOGEOGPÂPI { IAUE DË L " iLË DE RE, . , I I I ! , I t !OÛO 222
rrr. 1. ESQUISSE PALEO@OGRpPHIQIJE. 225
226ITI.2. NOTIION DE NAPPES SEDIMENTAIRES.
tTL.2.1. Rappel des hypothèses de travai l . . . 226
î.T.I .2.2. ReLat ion entre les divers ensenob1es.. . 227
r v - C 0 N C L U S I O F ' j D E t  I I I . l A R f l E o , , . ! 0 0 0 8 ! ! 0 ' ! r ! r ! r i r ! r . r ! r ' r r r ù 0 o 2 2 9
c o N C L t J S I 0 r - t G E h I E R A L S T ! ! ! | | r r r | | | ! r I r r r | | r r . 0 0 ! r 0 | ! ! ! r r r r I r ! | ! | r | | r r r û 0 ! o 2 3 3
I -
I I -
Ï I I -
, I V .
v-"
VII -
VI I I -
X I I I -
xrv -
) f f -
XVI -
XVII -
xvïrr -
xrx -
xx-
I X
xXII
LISTE DES TABLEAUX
Corrélation entre les horizons continentaux et insulaires du
jurassique charantais. .
Références adoptées.. . .
Le Quaternaire sur la côte atlantique française
Fetch ma:<irnum des vents de terre.
Incidence des différentes houles sur la c6te Nord-ouest de
l r r1e de r té .
Datation absolue des échantillons de coquilles sédinoentaires
F i e r d r A r s " o . o j o o
calcul de vitesses de sédiæentatiôn dans les éIéments grossiers
du F ie r d 'Ars .
Vitesse de sédimentatLon dans Ie Fier.
Classi f icat ion des mouvements cycl iE:es dEaprès leur période.."
Indice de disslnnétrie des croissants résiduels à la conche des
Baleines.
Site d'insnersion des traceurs radioactifs.
Conditions méÈéorologiques aux immersions.
Conditions météorologiqr:es durant I'expérience du 7 au 16 mars
1 9 7 2 . o i r o r
Calcu l du dé fau t d rac t iv i té au po in t P2. . . : . .
Valeur de Ia surface moyenne pondérée entre Les activitées So et
5OO OO cps" au cours des di f férentes détectLons.. . .
Position successive du centre de gravité.
Bilan des taux de comptage au point P3" ".
B i l a n d r a c È i v i t é a u p o i n t P 4 . . ; . . . . . .
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196
203
LISTE DËS FIG!JF,ES
Le Golfe de Gascogne ..
Le littoral vendéo-charentais
Cadre général
Cadre géologique général
Répartition des galets exotiques de Ia côte charentaise ...
Carte géologique de lrOuest de l t Ï le de Ré . .
Répartition des pélites et des sablons
Répartition des nappes de sables fins et molens
Carte bathymétrique du NW de lrIle de Ré
Evolution du profil bathlzmétrique
Direction et vitesse des courants de marée dans le Fertuis
Breton et le Pertuis dtAnt ioche ". .
Courbes de marées relevées au marégraphe de La Palice
R é ç 1 i n r e d e s v e n t s " " " . . . . "
Mesures de courant â Ia Bouée du Bricheron ..
Plans de vagues draprès CIIAI'IVEAU
Ilistograrnme cumulé des modes granulornétriques
Schéura de Ia répartition des nappes sédinentaires sur Ia
Conche des Baleines .
L e s n a p p e s s é d i m e n t a i r e s s u r l a C o n c h e d e s B a 1 e i n e s .
Carte des positions des préIèvements
Carte des Isodensités du mod.e granutronétrique F ". "
Carte des Isodensités du mode granulométrique A ". "
Carte d.es fsodensités du mode granulométrique B " " "
Carte des Isodensités du modc granulonétrique G . " "
Schéma interprétatif Elobal de rnigration des sables sur Ie
Banc du Bûcheron
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Fig . t
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Courbes granulométriques
Répartition des sédiments clans Ie Fier, drArs
Coupes litfrologiques III-E du Fier drArs
Coupes littrologiques N*S du Ïlier drArs o.. o ô
RépartiEion verticale du carbone orqanique dans le Fier
d f Ars
Chrornatogramne de P"C"B
Page
95
9 9
1 1 1
I I J
117
t2 t
I 2 t
133
I * 1 3
Schémas des concentrations en
Sites drimmersion rles traceurs
Cartes dr isodensité des grainsstation
P " C . 8 .
luminescents
Iu:ninescentsla Solitude
Baleines
39 - Si tes dr immersion des treceurs radioaet i fs". "
40 - Courbesr Çrânulc'nétriques des traceurs radioactifs" " "
41 - Relevés nnétéoroloçl iques A) E'ér icde du 5 au 14 oct " 19i2"".
B) Période d.u L2 oct. au
B n o v . 1 9 7 2 .
34 - Cartes driscdensité des grains lurninescents :stition Ie Feu Bouillat 13e
35 - Car tes d ' i sodens i té des gra ins h : rn inescents : Le L izay " . . . !4 t
36 - Cartes d'isodensité des grains l-ininescents :
a) La plage de la Loge" 144
b ) L ' A n s e d u F o u r n e a u . . . . " " " . " . ; . L 4 4
37 - Evolution des croissants résiCuels sur la Conche des
Baleines, 15O
38 - Evoluti-on des croissants résiduels sur la Conche des
t s2
r57
t57
159
1s94 A 'C) Période du 9 nov. au 28 nov. 72
D) Période du 9 nov" t972 au
9 janv ie r L973" 162
42 - Carte bathlnmétrique clu Banc du Bûcheron... 165
43 - Détec^tion sur l.e Banc du Bûcheron - Point pl. . . 169
44 : Détection sur le Banc du Btcheron - Point P2.,. t7t
45 - Le Banc du Bûcireron I73
46 - Varj-ation Au }I$C-$OO OO en fonetion cle Sç" L1.s47 - Diaqre,mne dractiviié rârune carotte. 175
48 - Carte bathvmétrique de la l 'ointe du Lizay. 181
49 - Fointe du Li-zay, lnint P3 - détection du O4-tO-72 183
50 - Fointe du Lizay, Point P3 * d.étection du Lt-tO-7z 1e5
5!. - f! rr rr r' - d.étection du OB-LI*72 tB7
52 - f t rr 'e :r - . détect ion du 28-t t-72 189
53 - rr r I r? ! i - détcct ion du O9-o1-73 Lgt
Page
54 - Pointe du LLzay 194
55 - Rotat ion des axes de transport oe Ia tâche radioact ive.. . . . 197
56 - Carte bat*ryrnétrique de la Conche des Baleines.. 199
57 - Conche des Baleines - Point P4"". . 2Ol
59 - Position des profits de plage 2O5
59 - Profils toçrographiques transversal de Ia PJ-aqe de la -Con-.l
che des Baleines 2A7
6 . U . - r | '" des plaçtes de la Conche
des Baleines.. 2Og
61 - Evolution des profils de plaçle 2I5
62 - Evolution du Banc du Bûcheron draprès photographies aérien-
nes . . 22o
63 - Evolution du Nord-Ouest de I'Ile de Rd 223"
FLAN DE L'A$INËXE I * I4ÉT}"IODOLOGIE
Page
I - AI ' IALYSE SEDII ITI{TOLOGIQUE ". . 3
I.1. CONDITTONS DE PRELEVEMENT 3
I .1.1. Nature et s i tuat ion des crélèvements ,
I . 1 " 1 . 1 . A t e r r e
a) Echantillonnage du littoral
b) Carottages dans le Fier d'Ars
I . 1 " 1 . 2 . E n m e r " " " " " : " : " . "
I" t .2. Modal i tés des prélèvements
T . t . 2 " 1 . D r a g a g e s e n m e r "
T.t .2"2. Carottaqes dans le Fier d 'Ars et sur le
Banc du Btcheron
a) A pied sec
b) A partir drun ponton . "
I"2. ETUDE DES SEDIMENTS
I"2 . t . Séd imento log ie
I .2 . t .1 . Pré- t ra i tement des caro t tes .
a) Radiographie aux rayons x .. .. " " " " "
b) Banc de gamma-densimétrie
c) Ouverture des carottes
1"2.I .2" Analyse préI iminaire des échant i l - lons
a) Déternination de Ia composition globale
du sédinent. "
b) Déterrnination du porrrcentage de Ia fraction
carbonatée . . .
3
3
4
4
A
4j
5
5
5
5
6
6
Paqe
T..2"1.3. Etude de la fract ion organogène : datat ion
au c14
I.2.1" 4. Analyse granulométr io;ue
I .2 .2" Dosage du carbone orqan igue . . .
II . I"II5T IN OIUV|iE DES TRACEURS LUFXTI.{ESCEruTS
I I . 1 . CHOTX DU TRACEUR . " "
IT.2. DEFINIÎION DE LA BASE .
1 L . 2 . 1 . A t e r r e . " "
T 1 . 2 " 2 " E n m e r .
II.3. METIIODE DE PRELEVE}{ENT A TERRE ô.!..
I
I
x
1 0
1 0
1 0
1 3
1 3
1 3
1 3
I I . 3 . 1 . L e r e p é r a g e
I I . 3 . 2 . L r é c h a n t i l l o
I I . 3 . 3 . D é t e c t i o n " "
nneur
I I .3 .4 . Dépou i l lement
II.4. METHODE DE PREIUVE!4ENT EN MNR
TT. .4"1 . Le repérage
II .4 " 2. Le prélèvernent " "
IT.( t .3. La détect lon
III - riIISE EA{ OEUVRE DES TRACEURS IiADICIACTIFS
III" 1. TRF,CEUR UÎÎLTSE
ITJ .? . I I l u " tERSIO l { . . . . " . . .
III.3. ENSEI.BLE DES DETECTIONS . " .
I I I .3 .1 . Détec t ion sur le Bat rc
I I I .3 .2 . Détec t ion en mer "
III.4. METHODOLOGIE DE DETECTION "
III.5. DEPOUILI,EMEMI DES INFORMATIONS "
1 3
1 3
t 4
t 4
t7
t7
T7
L7
1B
LB
r r r .5 . 1 .
r r r .5 .2 .
r r r .5 .3 .
r r r . 5 .4 .
IV - REALISATION DES PI?OFILS DE ']LAûE
Tableau 1 eatactéristiques des émetÈeurs
II Composition chimique des verres
Tracé des courbes isochocs
Diagranme de transport "
I IL5 "2 . t " Mode opéra to i re
fI I .5 "2"2" Présentat ion des diaqrammes de trans-
h^r'l-
I I I .5 "2 .3 . Déterminat ion de résu l ta ts ch i f f rés . .
a) Longueurs parcourues et vitesses
moyennes de transport "b) Bilan des taux de comptage et
épaisseur de transport "
Débit de charriage .
Calculs de paramètres particuliers
I I I .5.4.1" Calcul de la surface noyenne pondérée
I I I . 5 . 4 " 2 . C a l c u l d e l t e f f e t d e s e u i l
I I I " 5 . 4 . 3 " C a l c u 1 d u c e n t r e d e ç r a v i t é " " " .
Page
2 t
22
23
23
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2 t
2L
2 t
2 t
21
rad ioac t i f s . . .
radioact i fs.
Figures Annexe
r Maille de prérèvenent des expériences de traceurs luni-
néscents sur les estrans.
fI Balisage du périmètre d'expérience au large.
T I I E . P . I
IV Système dr inrnersion. . .
V Appareillage électronicrue..
VI Courbes de décroissance.
VII Effet de seui l .
V I I I Cent re de grav i té . . . .
I
Pi_Ê.r{ L'AN;{EXE Iï For{i{ulgs IIoDALES
Plage cle l-a conche des Baleines. .
Plage de la Pointe du LiraY.
Dragage I le de Ré" " .
Dragage Ars..
Dragage Perthuis Breton.
Carotte SAI?.S 03' r s A R s O 4 " . "rrrt sARs ()5
u' s;rRS 06 " " "
" s A R s o 7 . . .
" SARS 08. " .o ' SARS 09. . .
" s A . R s 1 1 . . "n ' S A R S 1 5 " . "'o SARS 16. " .o' sARs 2a" " "
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SARS /J3
SARS 44
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ANNEXE I I I . PLA}JCHTS
Dynamique de la classe sédimentaire? !
(F )
(A)
(B )
(c)
Photo 1 - appareil d'imrnersion de sédinents sur Estran.
Photo 2 - appareil util isé pour la <létection sur le banc.
SAR.S 03i l ^ ,
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-3 -
rNTRoDucrroN eÉruÉnnlE
En bordure C.u Golfe de Gascogne, dans Ia réqion de Charehte-Foitou'
ItlLe de Ré est sujette actuellement, conme tout le rivage atlantique, à un re-
nodèlqnent profond de ses estrans du fait des fluctuations d.u niveau nnarin :
- sa partie occidentaler Ia Conche ti.es BaLeines, subit une forte é:o-
sion se traduisant par un regul de 1 m par an du cordon dunaire,
- son rivage nord, au large des falaises du Lizay, est le siège d.'un
important transit de natériaux variés çfui enpruntent un étroit cou-
Ioir de I km à oeine entre Ia Foss.e, de Chevarache et Ia côte,
- dans les secteurs internes se,,développe une sédimentation hétéroné-
trique. Elle est caractérisée par Ia fomation d'une flèche sableu-
se de plus de trois kl-lomètres de longrueur : le Banc du 8ûcheron qui
en staccroissant, se rapproche Ce la côte de loix et. obstrrue I'en-
trée drun marais ostréi.eille : Ie Fier drArs. Ce wadden subit simul-,
t€inément, un colmatage' sableux important
Notre propos est de définir la noCalité de cette évolution afin de
connaitre le devenir du rnarais ostréico1e et plus précisément du port d'Ars-en-
Ré situé sur Ie flanc sud de cette "vasière".
Les processus de transits sédimentaires sont analysés en tenant
compte de I'importance relative de chaque agent dynamique aussi bien dans l'es-
pace que dans le temps. Nous différencierons les mouvements spcntanés à carac-
tère spectacul.aire, sans grande influence sur le cadre général, des 6volutions
à long terme, souvent discrètes qui raettent cependant en mouvement toute la-
masse sédimentaire.
-4 -
Afin de cerner chague problème nous prôposons dradcpter le plan
suivant, :
La premlère partie est consacrée aux facteurs de I'environnement.
ltrous exanl-nercns successivement J-a géographie et Ia géologie de la région afin
de dégaqer l' importance des apports de la roche-rnère au stock séditnentaire,
puis La morphologie pour cr:nnaître lrinfluence Cu socle insulaire sur les tran-
sits. Enfin nous ferons état des données climatologigues et hydrodynamiques du
rlil ieu car el-les conditionnent tous les mouvenoents sédimentaires actuels.
La seconde partie traite eles dépôts post-glaciaires du littoral ré-
tais. Ltanalyse de ces accrlnulaticns nécessite la différenciation des nappes
sédimentaires dans le secteur doétude ; puis leur réËrartition et importance
respectives sont mises en évidence sur les quatre celluLes norphosédimentaires
individualisées :
la Conche des Baleines, .:
l-e couLoir d'alirnentation du Lizay,
le Plateau de Loix,
Ie Fier daArs (des vitesses Ce sédinentation sont calculées
dans ce dernier).
Le problème d.es relations entr* ces entités sera abordé da-ns la iroi-
s l"ème partie. Ncus envisagerôns successivernent les différents nhénomènes qui en-
trent en jeu et leur noyen dtétude" Les l-imites de validité de chactrne de ces
mé.thodes de mênne que leur champ d'application feront 1'objet dnune discussicn
après chaque estlmation quantitative dans i'altnexe I consacrée à la néthodolo-
gie. Ainsi nous pourrons envisager, après avcir calculé la masse sédimentaire
en mouvement, lrévolution patéogéographigue de la côte norC-ouest de lfÏle de
Ré. En conclusion, nous établirons Les Erands traits des raodifications futures
et probables de ce secteur littoral"
INTRODUCTION
La première partie de ce mémoire est consacrée à la description
des facteurs qui défi i, issent. i- 'environnement d.u l ittoral, au Nord-Ouest de
1 ' ï 1e de Ré (Cha ren te -Mar i t ime ) ( f r g . L ec 2 ) "
En ef fet , ia s t ruccure géologique et la l i tho logie des for-
mat ions de l - ' i le et des fonds ad3acenLs, in terv ienneni sur la morphologie et
la nature des matériaux meubies. De plusr le régi-me clinatique et la marée
déterminent des phénomènes éol-iens et hydrodynami-ques dont l-a connaissance
est essentrei-le pour interpréter les mécani-smes sédimentaires de la région
consi.dérée "
L'interaction de ces agents conditionne 1e bilan des apports
et des départs de matér iaux sous l 'e f fe t des t ransi ts ; les modal i tés du
cheminement des sédiments aboutissent f inalement à :
une érosion,
un équiJ-ibre, statique ou dynamique, des plages,
une accumulation"
L 'éros ion du cordon dunaire de la Conche des Bale ines, l 'équi -
l ibre de 1a côte du LLzay, 1a progression du Banc du Bûcheron et 1e col-mata-
ge d 'une baie, le F ier drArs, i l lust rent ces d i f férents types d 'évolut ions
dans notre domaine de recherche.
Nous analyserons successivement :
- la morphostructure régionai-e (chapitre 1) o
- les act ions dynamiques qui s 'y exercent (chapi t re 2) "
Tous, sont des facteurs déterminant 1 'évolut ion de cet te région"
. 'irdrtPY"a
' r . Lcs G lénons \ - i o f O\ - , - - - - : M o r b i h o n
Vendée
fsa"à-ruÈE=Ë
^yl "'--ii* - - r
- . ;
'r, ^rn,
l*Xla'audi
- / - - - /̂-
1
, , uI t l( t rr r l
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' \- \Glacis-plaine Yî
-- ' i de Bel le- I le
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Marge
Externe
Glacis-plaine
d 'Yeu Syeu
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f ig . l LE GOLFE DE GASCOGNE
.CHAPITRE I -
CARACTERES TX]RPHOSTRUCTUMT.D(
SOMMAIRE - L ' Î l -e de Ré est s i tuée entre i -e ivrassi f Armonicain, au Nord etle Bassin Aquitain, au Sud.
Sa mor-phologie r:eflète I I agencementbassin sédimentaine aquitain soumisene jeu des d is loca t ions hereynrennes.
Les formations quate::na1:res tendentcomplexes "
stnuctunal- de ia bordure dudepuis le Mésozoique au
à masque:: ces intenactions
La morphologie sernble étrortement subordonnée aux structures
géologiques au Nord de I ' I le de Ré.
' Les contours du. rivage et ies isobathes suiventr dans l'en-
sernble, Ies grandes orientatrons des accidents régionaux, toutes choses é9a-
les d'ailleurs et compte tenu de la lithologie d.es séries stratigraphrques"
Toutefois, le Quaternaire récent, discordant sur le subsÈratum, apporte une
morphologie résiduelle qui efface parÈiellement les caractères des formes
in i t ia les .
La géographie régionale s'intègre dans ce complexe morpho-
structural .
60' i uo' Ioo' i so' !zo' l ro '
tES SABTES D,OIONNE
VENDEE
^ JARDv o I o N G E V T L L E
LUCONo
M A R A I S P O I I E V I N
L A T R A N C H Eo
A ROCHETIE
pointe du Pcrroy
I GS c u i I
Vendéo Rhé to i s
océan
Houl Eonc
atlantique
P E Q I ( J I S
\
.o .4 N r tOe tê
fig.z LE LITTORAL
. VENDEO - CHARENTAIS90
N
6PERTU I S
IO KM
3o' to'
D E M
,T)
- I I -
I . LES PRINCIPAUX TRAITS DE LA GEOGRAPHIE REGIONALE
Lt I le de né, s i tuée dans le GoÏ fe de Gascogne, a une posi t , ion pr iv i lég iée
par rapport au continent voisin. En effet, elle en est très procher moins de
deux k i lomètres la séparer t& I 'avanÈ-port de La Pat1 ice. Toutefo is , la profon-
deur des per tu is qui I 'entourent ( le Per tu is Breton au Nord et le Per tu is
d 'Ant , ioche au Sud), accroî t son iso lement .
Ces pertuis se rattachent au vaste plateau continental atlan-
tique qui s'étend de Ia Bretagne au Sud des Landes sur environ 70 OOO km2 et
se subdivise au niveau du placeau contlnental rochelais en trois unités dis-
t inctes :
- Les uyrités eæternes eonstLtuées par : 'La
marge eæterne, Le
gLaeis-plaine de Roehebonne ei La Gy,ande Vasiène, continuité des ensembles
sud-armoricaj-ns décrits par SAINT-REQUIER (au large de la baie d'Audrerne) t
VANNEY (à I 'embouchure de la Loi re) ' PrNor (err l re Lor ient et concarneau) et
H INSCHBERGER (en Mer d ' I r o i se ) ( f ag . 1 ) .
La zone de la Grande Vasière ne dépasse guère les hauts-fonds
du plateau de Rochebonne (situés à une trentaine de milles au Sud-Ouest des
Sables d 'Olonne). En ef fet , au Sud de cet obstac le nature l , au n iveau du 46"
de latitude nord, les masses sédimentaires de la marge externe et du glacis-
plaine de Rochebonne fusionnent.
. Les bombements des sew)Ls Vendëo-r'états' d'Antioehe et de
Maurm,tgson, formations littorales ennoyées dont I'axe est normal aux structures
rég iona les .
Ils ne peuvent être assimrlés à Ia dorsale interne Sud-armori-
caine, de direction hercynienne, gui est contj-nue entre les Glénans eÈ la
Vendée, mais disparaît au niveau de I ' I le de Noirmoutier ( f ig. X).
- Les dépressions internes' entités originales du Plateau con-
t inental rcchelais, const i tuées par les trois pertuis charentais : les Pertuis
Breton, drAnt ioche et de Maumusson.
Deux î les dél imi tent ces dépressions : l ' Î Ie de Ré et ce l le
d ' o l é r o n .
Dans ]a partie septentrionale de cette unité i-nterne, nous
nous soûtmes plus particulièrement attachés à reconnaÎtre les secteurs margi-
naux l i t toraux, le t i t tora l et l 'avant côte du Nord-Ouest de l r l le de Ré
( f i s . 3 ) .
AKP
FOSSE OCCIDÉNTAtE DE
CADRE GENERAL
ECHELLE 1/..4O OOO
PTE DES BALEINE
CONCHE
f'êG,"o*'
F IER D 'ARS
BOU I I.t AT
MARTRAY
TOUR DES ISTATTES
IA SOT ITUDE
st mlnrri.r
- 1 3 -
Débordant i-argement sur la troisième unitée, les limites du
domaine prospecté sont :
- au Nord, I ' isobathe de 20 m,
- à l rEst Ie haut- fond du Rocha'
- au Su$ r ' r r " de Ré ,- à lrOuestrle méridien du phare du Haut Banc du Nord'
Le périmètre fixé s'étend donc entre :
- L"45 e'E 1"38 de longitucle Ouestr
' 46" 10 et 46 L'i de ratiiude Nord.
Le territoire délimité s'appuie sur deux unités physiographi-
ques, Ie Pertuis Breton et 1 ' I le de Ré, que nous décrirons successivement.
Vest ige d'un ancienne bare s 'étendant de Longevj, l le (en
Vendée) à Coulon (Deux-Sèvres) r le Pertuis Breton forme un bras de mer d'une
longueur de 35 km. Sa largeur varie de 9 km au Nord du Lizay à 12 km au Nord
de St . Mar t in -de-Ré ( f ig . 2 e t 3 ) .
II Communique avec ltOcéan par deux ouvertures d'importance
inégale :
Seui l Vendéo - rrétais à I 'Ouest,
coureau de La Pallice au Sud-Est.
r,a pa*ic., o,." :.'::,':"Ï ;:'.::::':: ::r:::':::":i::"::":î:ï;,::"".-por t de La Pa l l iee ( f ig . 2 ) " Or ienÈée WNVù-ESE, e l le s 'a l longe sur 25 km;
sa largeur varie entre 6 km à I'aplomb de St. Martin et 2OO m au niveau du
Fort du Martray.
De nombreuses échancrures côtières lui impriment une fo:rme
tourmentée résultant de I'emprise marine, favorisée par la structure et Ia
l i thologie locale. L 'uni té de l ' î le est due au colmatage sableux récent de
bras de mer qui la séparaient en quatre îlots disLincts (les Îlots de Loix,
de Saint Mart in, d 'Ars et des Portes) -
Le Fler drArs reste le témoin de cette "mer intérieure" qui
s'ouvrait aux quatre points cardinaux. Aciuellement, seule la passe nord
subsiste ; toutefoisrel le est menacée par la progression d'une f lèche sableu-
se qui s'accroît rapl-dement et en obstrue I'entrée : Le Banc du Bûcheron"
- I e
- l e
- 1 5 -
I I . LA MORPHOSTRUCTURE REGIONALE
LrI le de Ré, s i tuée sur Ie f lanc nord du Bassin Aqui ta in, est const i tuê
par des formations mésozoï.ques et quaternaires. Elle subit dans sa morpholo-
g ie L ' in f luence tectonigue du socle armor j_cain sous- iacent .
I ] - ] - - LE SOCLE HERCYNÏEN DU MASSIF ARMORICAIN
Le socle hercyn*err Jv;e un rôIe drscrec qur s 'exprrme par deux
caraccères régronaux: 1a sLrucrc i re geoiogr-que de j - ' i ie eu ia format ion des
stocks sédrnenta i res repr is act .uei lement .
r r -1-1- STRUCTURES GE)L)GIqUËS DE L' ILE
Malgré une st rat rgraphie rat tachée à l rh is to i re du Bassin
Aquitain' I ' l le de Ré dépend éÈrorrement du substratum hercynien du Massif
Armoriçai-n. En effet, son orientacion est hercynienne et parfois anté-hercy-
n i e n n e ( f i g . 4 ) .
Deux d i rect ions pr incrpales de p l issement af fectent 1 ' î le
(TERS, L952) I eli-es appartiennenË aux grandes fanil-les structurales reconnues
sur le cont inent (V, IELSCH, 1903-1905; MATHIEU, 1938; ! {ATERI,OTT t94t i
BRILLANCEAU et NICOLAS, 1971) "
Ains i d is t ingue-t -on :
- une direction EW, anté-hercynienne, qui affecte localement le
massif ancien brj-ovérien sur lequel reposenÈ les terrains jurassiques ; elle
a déterminé i-e tracé d.es ondes syncJ-inales et anticlinales à la fors post-
jurassi.ques et anté-cénomaniennes par des rejeux tardifs.
- ule direction N!{-SE, d'âge hereyn5-enr eur- a dirigé j-e jeu de
nombreuses fail les tertiaires sur toute la bordure nord du Bassin Aquitain.
Ces jeux de fractures et de plissement sont responsabi-es de
Ia f o rma t i on de l t l l e de Ré-
Le croisement de deux axes anticlinaux provoque un bombement
qui donne naissance à la formation d'î les dans le Marars Poitevin (WATERLOT,
L94t) ; 1 ' îLe de Tr ia ize en est un exemple ( f ig . 4) . Paraj" lè lement on peut
supposer que la même disposition est à I 'origine des quatre, î lots dont la
coalescence a donné I ' i le de Ré (TERS, L952) .
REPARTITION DES GALETS EXOTIQUES DE I,A COTE CHARENTAISE
d 'après V. GABISt 0 k m
æ
Eæl + + l
f-=l -
- l
mffiæ
m
FATAISE
CORDON I . ITTORALP T A T I N
VASE
GALETS EXOTIQUES
SAOTE
D U N E
FATAISE + I . IMONDES PTATEAUX
POINT OE DEIËSTAGE
STATION ETUDIEE
' ' * Gngg l ru du c -^cnÉ* 2
N S E
I l , G U , t t O N
xocH€ t t f
CARTE DE LA POINTE DU PERRAY A LA ROCHELTE
I
ofig.l a
' l -Grouin du Cou 2 -Rocher 3 - !o Flot te
Q - l izoy $ -Conche des Bo le i nes
Boleinet 7-Chonchordon
f ig . 5 b PETRoGRAPHTE
quo r l z f i l on i cn
gtoni t .s
q uortziter
sch is tes
gneiss
diorilct.go bbror
phtoni f e3
oulrcs esPccê3
Hffiwffiffi
ffi@
t:]
t A r L O f r É
' c H j & c r r n o o N
6 -Point" des
- t 7 -
Cette hypothèse, reprise et complétée dans les travaux de
BOURCART (1953), expl ique la format ion de l ' I1e de Ré selon ie schéma suivant
- les îIes eL 1es pertuis ont adopté des directions sud-armori-
ca ines NW-SE,
- I ' iso lement des i l -es sraehève par I 'appar i t ion de détro i ts
normaux aux d.irections précédentes; ces détroits seraient dûs à des paléo-
systèmes hydrographiques emprunLarlt des fractures anciennes ncrd-sud au moins
hercyniennes.
Les p l - isserr lârLr t . , - r - 'c j : ' - i :ud qui , fé fornrent l -es sé.L les métamorphi-
ques des Sables d 'Olonne (BRILLANCEAU er IVICOLAS, l97L) pourra i .ent conf i rmer
cet t ,e hypothèse, Mais de te l les st ructures nront pas, à notre connaissancer.
encore été mises en évidence sur la bordu::e septentrionale du Bassi-n Aqui-
t a i n .
I l seua i t éga iemen t i og ique d 'exp l i gue r I ' i so lemen t de 1 ' Î l e
par lrexj-stence Ce paléocours conséquents qui auraient creusé leu6 lits dans
le substratum. En Aunis, la série lurasslque peut être considérée cornnne
monocl inale car les ondulat ions qur I 'a f fectent sont de fa ib le ampl i tude.
rr-I-2- CUNSTITUTION tËS STOCKS SE2IiVENïATRES : tES GALETS ET
cAI LL)UTTS MËTAM?RPHTIUES ET ERUPTTqS,.
De nombreux galets "exot iques" jonchent l r l le de Ré ( f ig .
5 a et , b) " I ls sont issus du socle du massi f vendéen.
Au Nord, le socl-e affleure à moins de vingt kilomètres de
l r l le de Ré, dans les basstns f l -uv iaux du Lay, de la Sêvre Nior ta ise et sur
I rest ran des Sables d 'Olonne. Cet te v i l - l -e est implantée sur le f lanc n 'crd
dtun ant ic l ina l or ienté NW-SE, repl issé secor i r ' l : i - rernent . Des format ions méta-
morphiques appartenant au facj-ès à amphrbolito y affleurent"
1 1 s ' a g i t :
D'e.etini,tu :- schis tes ver ts à chlor i te et sér ic i te du Br iovér ien '
- micaschistes à deux micas,
- micaschistes fe idspath iques à d is thène et s taurot ide,
- micaschistes fe ldspath igues in termédia i res entre ect in i tes et
migmat i tes.
- i 8 -
0e- rwtgmal,iLe; :
embréchites amygdal-aires'
leptynl - tes oei l lées,
embréchi tes oei l iées,
anatexi tes.
A l-a série métamorphlque de ia côt-e s'ajoutent de nombreuses
rOCtres éruptrves af f leurant en massr fs rnLrusl fs ou en f r ions "
E n m e r , l e p l a t e a u d e R o c h e b o n n e e s t é g a l e m e n t c o n s t i t u é p a r
une grande diversité de roches méLamorphaques et elupclves LCALLAME , t965 F
1,966 i NESTEROFF ei ; a ] - ' , 1967) .
Lrex isLence des garets a l loshcoï ]es dans J-es per tu is et sur les
platins des i.Ies a suseité de nombreuses recherr:hes, notramment. qel-les de
DOUVTLLE (1918 ) , de BOURCART (1053 r e t . de GABIJ i 1965 ) "
Une étrirde sysLematl-que des gellets "exoti-ques" de ia côte eha-
renÈalseren' t t repr j -se à par t i r de ieurs caracLères pétroqraphrques ( f rg ' 5 b) '
granuloméËr iques, morphoiogiques et 1 'examen de }eur usurerpermet de dr f fé-
rencier deux sér ies de g isemenc (GABts, i955) :
- drune par t , les galets de drmension moyenne, usés, provenant
du socle vendéen,
- dtautre par t , les gal -ets de grande d imension, aux arêtes v ivesf
jamais dépi-acés, de nature pétrographique varrée'
L,orl_gine de ces deux stocks sédlmentaires pose i-e problème
du transport. guatre hypothèses de translË sent proposées : les glaees flot-
tantes, Ies courants de marée, les enrochements de protectron côtrère et
les algues flot.tantes ; mais aueune n'explique Ia répancrtron des galets Sur
le l ittoral eharentais" Le délestage ancien des navires veRant ehercher du
seL et du v in éta i t importanL aux vois inage des por ts ( f iq" 5a) , mais demeu-
ra i t un phénomène local isé à I 'entrée du Fler duArs et de la Fosse de Loixr
devant les por ts de l -a F lot te e i de St . Mart in" On peuL sutr rposer qu ' iL est
à J. 'or ig ine des g isements de Ealets aux arêtes v ives, du deuxj -ème stock" Ce
stock sédimentai re a peu dr inf luence sur les t ransi ts aetuel -s ear r l - l i 'esb
jamais dépi -acé"
- i 9 -
Les galets enrobés dans les "limons des pi-ateaux" du continent
présentent une analogie pétrographrque avec ceux du premj-er mode de gisement
littoral" Une origine unique leur est attribuée : le Massif Vendéen. Toutefoisp
pour cêrtains, une source plus lointaine est envisagée : les Massifs Armoricain
et Central (GABIS, 1955) "
Leur mise en place est f luviati le, comparable au mode'de dépôt
du revêtenent préflandrien Erossier des pertuis (cf" II-3-2) "
La mer Lransgressrve flandrienne l-es a remaniésr favorisant
Ieur d ispersron.
rr-1-3- c0Nctusï0N
Le socle hercynren a une influence discrète sur la consti-
tution des stocks sédimentarres rétais. Les "cTaleÈs exoti-ques" sont'mélangés
en fatble proportion au>r éléments salcaires ; r1s rappel-lent la proxj.mité du
Massif Armoricain"
L'agencement structural de 1'ïle reflète les déformations her-
cyniennes de la Vendée.
TT-2- tE JUMSSIQUE DE LIILE DE RE ET DU SUD DE LA VENDEE :
Dans le secteur étudié n'affleurent que les calcaires du Juraest-
gue supérieur" Néanmoins une étude plus élargie du Jurassique de la bordure
nord du, Bassin Aquitain est nécessaire af in de préciser l 'éventual i té diune
contribution des formations de ce système à l-ral-i-mentation des stocks sédi-
mentalres sableux aux abords de l'Ile de Ré" 11 nous appartiendra alors d'en
déterminer la nature et la provenance"
Tb2-L- LE I IAS :
Au Nord de 1a plaine de Luçon, en contact, discordant avec
le socle vendéen, les terrains Liasiques se présentent en une mi.nce auréoLe,
ténoj-n du début de la transgresslon jurasslque,.
Les faciès sont assez détr i t iques. Au début du Toarciêor lâ
sédlmenËation devient franchement marlne.
fig.6 CARTE GEOLOGIQUE DE L'OUEST
DE L ' ILE DE RE
D '
oprCr la cortê o I 'echelfc t /eO oOO
PE RTUIS
ERETONN
Â
- 2 1 -
IJ.-2_2_ LE DOGGER :
Au Baiacien, se déposent successivement des salcaires gré-
sêux, puis des calca:Lres blancs. L 'ensemble très fossi l i fère ne dépasse pas
quelgues mètres d'épaisseur.
Lz Bathonie-n, a une puissance variant de 16 à 18 m" Crest
un calcaire crayeux avec des si lex cornus blancs ou rosés.
Lz Cal..(-ttvie-rt, soulrgne la 1j-mite nord clu Marais Foitevin
et forme la majeure part ie dr i sc:rbass;enent de ce marais. On di f férencie trois
nlveaux stratigraphiques :
calcai re marnerrx gr is ou b lanc- jaunâtre,
marnes Jaunes.
banc de caleai::e dur, nc<luleux"
TT-2-3- LE MALL: :
L')xdondiu-rt (12 m) , forme la pointe et le banc du Grouin
Cou ai.nsi que le soubassement des îles d.u marais Poitevin, Il- constitue
pied de l-a falaise de la Fosse de Chevarache (BARUSSEAU et MARTIN, L97L)
11 présente une a-Lternance de calcaires et de marnes.
Le-Raunaaizn (2o i i 30 m) srobserve dans les "Î les" de la
Dive et de Charron. 11 est composé d"un calcaire marneux gr is clair et de
marnes schisteuses blanches. Dans la presqut i le de Loix, un aff leurement
représente Ie passage entTe le Raurar:ren supérieur et le Séquanien inférieur
(BUTEL, 1952') .
Lz Sé-cluanien (60 rn) borde la l imite sud ilu Marais Poj-te-
v in4forme J-a p lus grande par t ie des col i rnes d 'Aunis et de I ' i Ie de Ré
( f i g . 4 e t , 6 ) r i l es t r esponsab le des d i f f é ren tes po in tes i nsu la i res " Ce n i -
veau comprend de bas en haut :
un calcaj-re marnetrx avec des l its de marnes, surmonté
d'un caleai re b lanc (Poj-nte du Grouinu Tour des fs lat tes) ,
un calcai re compar: t , à gra in f in , constr tuant le substra-
tum des î les de S' [ " Mart in , de Loix et des Portes. Au n i -
veau de Ia Pointe du L izay, le calcai re est à I 'or ig ine
de Ia falaise et r1u banc qui prolongent ta pointe en mer.
- u n
- d.es
- u n
du
Ie
- 2 2 -
- un calcaire marneux blanchâtre crée l-a dépression centrale
de I 'Î le occupée par le cordon dunaire de La Conche des
Ba1e ines , I a Vas iè re du F ie r d 'A rs e t I 'Anse du Mar t ray " .
- une succession de bancs de calcaires gi-auconieux jaunâtres
et de calcai res durs, forme le soubassement de l - t l le dtArs
et la po1nte rocheuse des Bale ines "
Le Kimmlen'Ldgien, se présente devant St. clément' au niveau
de la la isse de basse mero sous la forme de calcaJ-res t rès marneux interst ra-
t i f iés dans d 'épaisses marnes argrJ-euses b l -eues noi rât res du Krmmér idgien in-
fér ieur . La sér ie se poursui t vers Le haut de l - 'est ran par une format ion at -
trlbuée au Krmméridqien moyen (BUTEL. '1952) .
En résumé, ie tableau i établ-it la eorrélation entre les
horizons conti-nentaux et insul-aires du Jurassigue charentais.
TT-2_4-' CONCLUS ION
La série Surassique, comme tcute série transgressive com-
plète, comporte des faciès de morns en moilns détrit iques à mesure que I 'on
s 'é lève dans I 'échei - le s t rat igraphique : s 'est une "séquence posi t ive"" En
conséquence, les formations de may,nes, de mav,noealeadres et de calcatres
sont prédominantes. Leur érosion fournit des élénents très grossiers (galets
de calcaires oolithiques de l-a polnte du Lizay) ou des boues calcaires (mar-
nes et marno-calcai res) .
En général, aucun sable ne dérive du substratum jurassique 3
en ef fet r le f ract ionnement progressi f des galets, en mi l - ieu mar in, about i t
à la formation de boues calcaires issues du détrempage et de La dissol-ution
des carbonates" Toutefois,se conservent de petits éléments calcaires de Ia
tait le des cail loutis et des graviers qui se retrouvent modestement dissémi-
nés dans les sédiments insula i res.
l-a roche-mère joue un rôle dans la morpholoEie de 1uÎ1e7
I 'a l imentat ion des stocks sédimentai res reste secondaire.sa contribution
s i
a
TABLEAU I
CORRELATION ENTRE LES HORIZONS CONTINENTAUX ET INSULaIRES DU JURASSIQUE CHARENTATS
aOJô0$.p
Zones adoptées et af f leuremenEssur le l i t to ra l de la CharenLemaritime et Vendée
c. BUTEL (1952)aff leurement dans l t t le de Ré
J"P" BARUSSEAU etG. MARTIN - af f leure-menÊ dans 1e PertuisBreËon
H
o. r {bo
I\o
" F {
V
Zone à Longùspinum j + 6 ' i l u 8 N - 1 " 3 1 r 9 i ^ IH = 1 2 m
.L,r-uperlha-!1 t-É a HCLpt,;
pLu'agmo'Ldes sp "Zone à )r,tltoeey,a e'c à Lai.LieytdU ROCHER DIYVES
PûINTE DE GRTGNON caicai resna-ineûx eE mannes à Asp" 0't-thoeer" t e t i ' , t l l ier i , auËeiumache l i e à c , . uL t ' j u , : :
Zone à Cymodoee ." ealcairesooLi"t iques du VIEUX CHATE-LATLLON marnes bleu noirârreet eal-caires de l-a POINIE DESBOUCHOLEURS "
GREVES D'ARS ET dE CHANCHAR-DIJNu ca ica i re oo l i r ique gr is ,0, Gr,eganea, Pterocev,a acea-n'[, Ncotura g,candi.s, marnesfoneées à Rçsen'ia Cydomoae"
HAUT BANC DU NORDBiornicr i te à Pseudo- 'cydomina Sequana"
d
0)
Hqt
u\C)a
Zone à Nér,'ùneaPOINTE DU CHE
LES BAI,ETNES. ARS, 1e MARTRAYcalcaire g1-auconieux Jauneverdât re oo l r th ique à Nér i -n é e s ,
Zone à oursins et pol-ypiersrameux "POINTE DU CHE
POINTE de LIZAY, LES PORTES,LA COUARDE calcaire jaunâtrepolypiers rameux^
Zone à MontLiuaultia
Zone des caleaires l i thographi-ques inférieurs : AYTRE,LA ROCHELLE
SAINTE MARTE, LA NOUE, CHAU-VEAU, LA FLOTTE, SAINT-MARTÏNealeaires blanehâtres grume-leux, rntercalés ou surmon-Ëan! les ca lca i res eompactssub l i thograph iques à l i t s depet i ts fossi les l IontLivauLtt q.contor'ta, Astaz,te, ZetL Levzaeger,e
Zone des calcaires marneux,s c h i s t o i d e s .ESNANDES
POINTE de LOIX, POTNTE DESBARRES, SAINT-MARTIN (Grève)ca ica i re .s marneux gr isâ t resà Cereb. subeel lc et lamel-l ib ranches .
H
o"-l
(J(sl-l-{ql
?,/,
POINTE de LOIX ca lca i res oo l i -Ehiques, sorrores t Asp, tupel-Lenee et grands lamel l ibran-ches. (Passage au Rauraei,en)
.no
tro
r.t-lX
POINTE du GROUIN du COU.Jnarnea argi leuse blanchâÈresGrgphaea dtlatatamarnes à spongiaire,sca lca i re g r is
BORD DE LA FOSSE DECHEVA.RACHE - LE RO-CHA : PelmiriLe ar-gileuse à Sptnoloeu.Ltna Sp"
TABLEAU IT REFERENIES ADOP,IEES
. Eche l le abso lueB . P "
Chrono log ie mar ineEpisodes Indus t . r ies
Cl imatiques hr.maines
o
5 000
lo ooo
l 5 000
30 000
100 000
150 000
Flandrien
Dunkerquien Subaulant iqueSub-boreal
A t lan t iqueBoréaI
Préborêa1
Champ d'û-rnes iCampaniforme
INéoi iËhique Ii r e . , -
iRiehardienJ I
IMagdaIénren
II
f e f l g ù : r t ç r , j
_--_J
Pré.f landr ien
Nâ;u y; : rhé:r -er io u
' îyr r 'hénre-n I I Iu L i
N o r m < t i i - - , , i . ' -
Û1:
Mo;rast-rrren
l l i i rm I I I - lV
UJUTM I I
I,trôrm
Néor iss
Riss ien
Aur igna; ien
Leval ro:r-s reir
Mous Èéri .en
Tyrrhénien
ou
Normannien
EuËyrrhénienou
Tyrrhénien I Iou
Normannien I I
Pa léo ty r rhén ienou
Tyrrhénien Io u
Normannien I
- ,
- 2 5 -
II_3- LE QUATERNATRE
Le QuaEernai re Èerrestre dans I ' I l -e de Ré a fa i t loob3et de nom-
breuses études notamment eel - les de TERS ( ig52- \g63) , BOURCART (1953) ' DEBYSER
e t a 1 " ( 1 9 5 5 ) , F R I D M A N ( 1 9 5 8 ) , R I V I E R E e t a r , ( L 9 6 o - I 9 7 o ) e t T A R D Y ( 1 9 7 2 ) "
En mer, i l n ty a pas d 'étude de détar l de ee sesteur mars des t ravaux fourn is-
sent une base 'bitrt iographique
pius générale comme ceux de LAFOND (1959) u de
LORIN (1958 ) , d .e LAPTERRE (1968 ) eù de BARUSSEAU (1973 ) .
Afrn de Çorrerer ies drtférences nomenclaEures employées par
l-es auteurs rro'us résurnons dans re t-abreau II Ia posiLion chronoJ-ogique des
étages, hor i rons et repèr 'es $t rat - l -grapi r l -ques ut i i isés dans le texce^
ir-"3-i- LL }UAîLRIJAIRF i"ERRESIRT :
La sér i -e s t l rac ig i :aphique c ie i ' I1e de Ré présente une lacune
du Kimmér:-dgien mcyen â,* Fa-.ê t-*irrrhénren.
ri-,1-1 -.\- L'z f ii;t-nl't1e{La-en I e.t T i
L€ l-y-r.rhén1en revêt. plusrer..rs aspects à j-a pointe
du L izay. Ce secteur i i tLora l , formé de t ro is p lateformes c l 'abraslon à + 3n5O m
(l 'est ran actuel - ) , + 5 m ( ie haut-escran) et + I m au-dessus du zéro mar in ac-
tuei . ( la sur face topogïaphrque actuei le de l ' I le de Ré/ , présenÈe des soJ-s po-
lygonaux et des coulées de solrfluct.i-on sur l-es deux Èerrasses supérieunes
çtrERS, L952, -
Au-dessus du calcaire séquanien cryocurbé des formatlons argilo-
sableuses rubéfj-ées analogues aux "souches oc:racées" argilo-l-imoneuses du Mor-
b ihan, const j - tuent le T\zrrhénren 1.
L'é;l isode giacr-arre du Riss es.È marqué par un premier niveau de
gal-et .s , not .é Dl ( tani" I l I ) " Des grat torrs moustér iens datent I 'hor izon sur in-
combant (OZ'1 ; a ins i est* i l possibJ-e d 'établ j - r un parat lê Ie entre J-e L izay et
les format ions de Vendée (Jard. Norrmout ier) et de Bretagne (Penerf , pénest in)
aËtribuées au Tvrrhénien f I (RIVTERE et al- " L966')
Le zéro NGF est , pour le l r t tora l charenta is , à 3159 m au-dessus du zéro
mar in.
TABLEAU IÏI
LE QUATERNAIRE SUR LA COTE ATLANTIQUE FRANCAISE (Aciapré de RIVIERE, 1970)
Niveauxse lon
A" RIVÏERE
Ile de Ré-Lizay
Charente MariËime
I1e de Noirmoutiers
Vendée
Lage de l-a Mine d 0r i
Morbihan I
Accumulat ion
posc-f landrienne
Dune dunkerquienne(sab le b i -anc)
N iveau Ha l ls rac t renDune ac tue t Ie
Accurnutation
flandrienne
Dune j-landrienne(sable rouge)
Niveau câmpaniforme
D 4
Tyrrhénien I I I
Nrveau néoi i thr: . luesérie ocre*rougeârreNiveau leva I l -o is ien
g a l e c à a p l a Ë i s e rsao Ie P lus ou f l iÛ L "]s
graveleux
D 3g lac ia t ion
wiirmienne
Deuxième niveau de galeus. e E
Deuxième sols polygoRa\rxsab ] -es c l a r r s
eouehe plus sable' :seavee
coqui j - les
D2Tyrrhénien II
Niveau à grartorrsmousË6riens
couehe argi lo-sa"bleu-se iaunâËre
formaËion el-arregr rsâcre ou jaunâcre
D ig lac ia t ion du
RISSPremier niveau à galecs c a i i l o u t i s r : a r l l ouE is
CTyrrhénien I
Formation argi lo-sableu-se rubéf iée
sab les jaunes marbréss a b l e s c r a l r s f r n s
otcouehe ocraeêe"argilo-l imoncrf, ses
ea i l - l ou t i s de base
BMindel
Phénomène de eryotur-baËion
"Le Headt'Premiers sols polygonaux
t t e a i l l o u L i s r o u g e s "ar g: -1o-sabie. rx { I raL b r ês
de zéb ru res g r r sâ t res
grés de SabaI rLes
A I
Eocène
sabl-es jaunesformaticns
arg i lo -sab l -eusesj aunâtres
ttBed raktt o calcaire séquanien B r r o v ê r r e n a r é n r s é Br iovér ien arénrsè
- 2 7 -
L'ensernble des deux pJ-ateformes J-es pI-us hautes représente les
témoins de stationnement de la mer néotyrrhénienne en régress.i.on.
rr.-3-I-2- Le. Wti/Lm da"rut Lt TLe de, Rle
Au cours des glacJ-ations wùrmiennes, la surfaee
topographrque de f i. le fût foriement remodelée" Les emprerntes périgtacj-aires
sont, importantes. Nous ne décrirons que le gisement très représentatif du l-izay
(FRTDMAN, 1958 ; RrvTi tRE, r9t l6 ; TAI . {DY, L912i eur repose sur Ia. p laeeforme de
* B m, remaniée sur Or 5(J r t r d 'eparsseul "
Le nj-veau de base est constitué par une matrice marneuse qui
enrobe des p laquet tes de calcai re séquaniêrr surrnontée des n iveaux(D!) ec(DA.
Au-dessus reposent deux formations qui sont, de bas en haut
( t ab1 . r r r ) :
un hor izon de galets de quartz (Di ) ,
une série ocre-rougeâtre {D4) comprenant deux niveaux doj-ndus-
t r ies préhistor iques (TAPDY, L972) :
. un n j -veau à pointes leval lo ïs iennes,
" un n iveau de témoins néoi- i th igues (s i lex et tessons) "
Ces couches sont surmontées par un horizon de sable rouge de la
dune ancienne (f Landrienne) possédant à la base des témoins campanifo:nnes
(TARDY, L972) "
Cette dernière est recouverte par les sabl-es blancs de la dune
moderne (dunkerquienne) qui reposent sur un niveau de la eouche archéologique
hal ls tat t ienne.
Sur la pJ-ateforme + 3r5o m, une génénation de sols polygonaux
est contemporaine des formaErons du !{ùrm D3 {TERS, lg52)
En conclus ion : la sur face topographique de lo l le a été rabotée
et déblayée de tout revêtement durant l-es transgressions quaternarres et en
particulier pendant la transgression néotyrrhénienne" Les phénomènes de cryo-
turbation wiirmiens se sont développés avec inLensité, suï les calcarres mj-s à
nu. La pente, t rès fa ib le, de i - ' î Ie a favor isé les act ions de cryocurbat ion
sur place par rapport aux phénornènes de solif luction. Actuellement tous ces
témoins pér ig lac ia i res sonÈ fossihsés sous les dunes f landrrennes et dt lnker-
qurennes.
2 8 -
rr-3-t-3- t'tltte. d,e Rle. au Flandnien.
L'I le de Ré, érodée à la f in de i -a régression pré-
flandrienne va subir une forte sédimentation durant la transgression flandrienne.
Les accumulations de cette période exisÈent actuellement sous divers faciès :
a) La tourbe
M. TERS décrit des dépôÈs tourbeux daÈant de la
fin de cette pénode sur j-es pJ-atins vorsr-ns du phare de Chanchardon et aux
polntes extrêmes du Banc du Bûcheron. Cet'te dernière statl-on n'a toutefois pas
été ret rouvée. La progression raprde du banc I 'a probablement ensevel ie" D'autre
par t , i l en ex lsÈe égalenent sur le bas-esÈran de la Conche des Bale ines (GABET,
Conm. o ra le ) .
b ) Les pé l i t es des mara i s
Au cours de la transgression flandrienne, la
mer envahi t Ia zone centra le dépr imée de l ' î le . Et le comble progressivement les
zones érodées : j -e F ier d. rArs, Ia Fosse de Loix et l 'Anse du Mart ray, puis
réun i t t r o i s î 1o t s (S t . Mar t rn , A rs e t l es Po r tes ) . Au XV I I s i èc le , l ' Î l o t de
Loix est enfrn rat raché au reste de l - ' I le de Ré. (Cartes des Costes de Port tou
et dfAunis, L624, d ' ,ARGENCOURT, L625).
:kActuellement, Ie niveau de bri. se situe entre 4 et 5 m au-
dessus du zéro mar in dans cerLains marais perdus du Noureau ( f ig" 3) .
Sous le bri- du Fier d'Ars existe un sabl-e sinon antérieurr du
moins contemporal-n de la formation de la vasière"
c) Les dunes dunkerquiennes
De nos jours, Ie revêtement dunaire couvre,La
maJeure partie des terres émergées de I'iLe et borde presque tout Ie liËtoral.
Nous avons pU vérifier que Les dunes reposent indifféremmenÈ sur le caleaj're
Jurassique et l-e bri. qui permet de les dater du Dunkerquien. Touiefoj-sr en
rei.iant,1es différenEs îtots, l-e cordon dunaire a favorisé une sédimentatlon
péi. i t ique, à I ' intér ieur des zones abri tées Èel- les le Feer d'Ars et i -a Fosse de
Loix,montranu ainsi que leur genèse est indissoeiable dans le temps"
bri : terme charenÈais équivalent des argrles à Scrobiculaires $fELSCHT 1903)
- 2 9 -
Lors de la petite régression postérieure au Dunkerquien, certai*
nes dunes se sont trouvées séparées de la plage actuelle. Tel est le cas de ceL
recouvrant le substratum rocheux de la pointe du Lizay dont la base, à la cote
* I m1 repose sur la trolsième plateforne d'abrasion.
d) Les p lages suré levées .
Des formations sableuses situées au pied des
dunes perchées à sept, mètres au-dessus du zéro marin (un mètre au-dessus de Ia
laisse de tempêÈe actuelle) renferment une faune littorale et, sont attribuées au
Dunkerquien (TERS, L952). Leur position anormalement haute serait due, selon
TARDY (L972') , à l 'act ion d'une phase tectonique récente"
Un cordon lictorat de gros galets calcaires exisce également à
la même cote, à I 'Est de La Flotte.
La présence de ces rivages dunkerquiens en position anormale au-
dessus du zéro des cartes marines pose le problène d'un niveau marin supérieun
à celuL de l'actuel pendant I'Holocène. Un haut niveau de Ia mer au Flandrien
moyen est exclu ; mais I 'exj-stence drune osci l lat ion marine posit ive est admise
au Sr-rbatlantiquel probablement au début de I'Ere Chrétienne (IÀRSONNEUR, 1971).
Cette idée rejoint la conclusion de BOURDIER (in PRUVOST, 1957)
sur Le Quaternaire de 1'Ile de Ré : "Le remblaiement marin terminal du Post-
!{ûrm aurait atteint un niveau ptus haut que l'actuel, constituant la ligne de
rivage post-glaciaire eustatique de 6 m ou ligne de rivage de Nansen". Cette
l igne est bien marquée dans I ' I le de Ré (TERS, L952).
Certaines de ces formations sédimentaires, actuellement, reprises
par t 'érosion (cas du cordon dunaire de la Conche des Baleines), jouent un rôle
important dans le dérouLement des phénomènes récents en alimentant d'autres
secteursrtels te Banc du Bûcheron. Far la sui te, nous nous efforcerons drétu-
dier la cinématique des sables qui en résultent
- 3 0 -
rr-3-2- LE QUATERNATRE MARIN :
rr-3-2-1- Le; .naytytot a-ed+menln[ne.t "
a) oetinir ion :
Une nappe sédimenEaire est une unité formée par
le dépôt, de sédiments allochtones apparienant à une même populacion granulo:né-
trique. ElLe est mise en place pendant un temps défini sous des conditlons hy-
drodynamiques données" Eli-e peuc se mélanger ou reprendre des nappes sédimentai-
res anbérieures sans se fondre avec ell les"
Sur te plateau continentai- roche -aisr sept nappes prédominent
(BARUSSEAU, L973rJ .
I
I I
I Ï I
ïv
V
V I
les pélites (< 40 'r. im)
les sablons (de 6o à 12O Um)
les sabies f ins (de 12o à 2oO um)
les sables moyens A {2OO à 33O Um)
J-es sables moyens B (34O à 49O pm)
i .es sables grossiers A t5OO à 99O pm)
les sab les g ross ie rs B (> 1 mm) .
' b) Chronologie de mise en,Plaee :
Les drfférents sédiments constituant Les nappes
du glacis-plaine de Rochebonne se sonÈ déposés au cours du Quaternaire terminal.
Pendant la régression préf l -andr ienner ] réros ion détru i t l -es cor-
dons dunaires l ittoraux et remodèle les nappes sédimentaires en plaee. Des sa-
bles éoliens recouvrent toutes les terres émergées. La nappe des sables grossierg
fluvLatii.es se dépose sur les flancs des pertuis "
Dans la seconde par t ie de ia t ransgression f landr tenner Les bas-
ses vaLlées fluviati les sont envahies. Le recouvremerlt sableux fluviati le et
éol ien est repr is par 1 'éros ion mar ine"
Au cours de Ia remontée des eaux, les sédiments transitent i
dans Le secteur étudié, i .es sabl -es f rns I r IT s ' iâsta l lent sur un r ivage s j - tué
e - 20 m sous le niveau maran actuel-" De nos jours, nous assistons à une reprise
de cette nappe qui chemine sous l 'effet des houles exceptionnel-les vers les
zones internes des per tu is .
de ce waddenp
rache jusqu'à
au niveau du
- 3 1 -
rr-3-2-2- Rë.putLi-Lran de.t napfre.s arlx abatLd^ de L'T,Le de Rê. :
a ) Les pé I i tes du PerÈu is Bre ton ( f ig " 7 )
Les pél i tes de loAnse de I 'Aigui l - lonr refoulées
s'insèrent profondément dans les bas-fonds de la Fosse de Cheva-
sa fermeture ouest.
Les sabl-ons Leur sont associés dans une faibre propolrtion sauf
Banc Breten où iJ-s représenterrE plus de 5ô '* du sédlme:'lt totaX.
b) Les sab les
Sruuée aux
sables fins occr.lpe dtune façon eontinue
Les SabLes doo l cnne j usqu !au Sud de I ' I i - e
A IuOues t du mér id ien 4 ,60
au profit de ia l: iappe des sables moyens A.
f i ns ( f i g " B )
environs de - 20 m, la nappe des
toric ie Seurl Vendéo-rétais depuis
de Ré, .
9r W, ei-i-e soestompe progressJ-vement
Au Sud, dans le Peetu j -s d"Ant ioche, Ies sabl -es f ins sont sc indés
en deux unités distj,netes par une drgitation des sabl-es moyens B du seuil
d'Antioche qut entre en sontacr avec le prauin roeheux du Haut-Bane du Nord"
CetÈe disposrtion particulière des unités sédrmentaires sur tra
périphérie de l-a zone de hauts-fcnds du Haut-Banc du Nord révèle lnexistenee
d'une sourcê abondante et proche en matériel varj-é au larEe de I 'I le de Ré.
c) Le recouvrement meuble des couloirs dTal imenËa-
t ion du Pertuis Breton
De part ec d'autre de la Fosse de Chevarachey
les couloirs d'ai-imentation du pertuis breton repréSentent des sites sur les-
quels tous Les él-éments des différentes nappes sont représentés. Ce sont des
zones actuelLes à sédimentatron instable"
I I-4- CONCLUSTON
L'étude de la géologie régionale et plus partrcuirèrement de Ia géo-
logie du Quaternaire permet de définir l-a nature et J-a provenarrce des matériaux
qui sont susceptibl-es d'être repris actuell-ement"
(> (- -::-
sABtoNs o 10KM
', I,I
fig.7 REPARTITION DES PELITES ET DES SABLONS
fig. 8 REPARTITION DES NAPPES DE SABLE FIN ET MOYEN
II
iI
\III\
I
1 0 m
I
II
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I
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occ idento le
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CARTE BATHYMETRIQUE DU N-!7-
DE L ' ILE DE RE
EcHErrE t lztzoCôtc de Lo i x
II
Bo i s de
Tou ssc
Chcmisc
De par sa morphologiel 1e substratum rocheux influence les direc-
t ions des axes de transi t mais i l ne peut être considéré comme'une source d'al i -
mentation des stocks sableux.
Le matériel actuellement en déplacement est représenté; drune
part,r par les masses sédinentaires de I'avant côte correspondante aux sédiments
flns du Seuil Vendéo-rétais et au matériaux hétérogènes franchissant le Haut'-par
Banc du Nord (BARUSSEAU, t973) eb d'autre part'les sables éoliens du cordon du-
nalre de la Conche des Balernes"
I I I - GEOMORPHOLOGIE DU DOMAINE D 'ETUDI
Sur la côte mrd de I ' I le de Ré, te Pertuis Breton forme unbras de mer
d'or ientat ion généraLe NW-SE.
Des facteurs tectontquesr paléohydrographiques, sédimentologiques
et cliuratiques j-mpriment un aspect, o:riginal à i-a morphologie de ce secteur lit-
toral .
I I I -1- CONDITTONS DE REAL]SATION DES CARTES BATHYMETRIQUES
Durant les campagnes de I97L, L972 eE 1973 nous avons procédé à un
relevé bathlnnétrique systénatique de frange côtière du Nord de l'Ile de Ré. Les
mLnutes du Service Central Hydrographique et Océanographique de Ia Marine et les
travaux de BARUSSEAU (1973) r rous ont servi à compléter nos données personnelles
( f r s . 9 ) "
Le marégramme de La Pall ice a servj- de référence pour calculer
les correct ions de maréer .car i l nrexrste qu 'une d i f férence de + 4 mm entre l -a
stat ion de La pai - l ice et le por t de saint -Mart in (n ' 55o du S"H^, 1969) repré-
sentanÈ la l imite est de notre domaine d'étude"
III-2- ETEMENTS OROGMPHTQUES REMARQUABLES
Dans l-e PerÈuis Breton, plusieurs unités orographiques s'j-ndividuali-
sent de par leurs caractères morphologiques. Ainsi distingue-Ë-on :
- la Fosse de Chevarache et sa terminaj-son ouest formée par le
Seui l Vendéo-réta is ,
- 3 5 -
la Falaise tectonique du Lizay et le couloir d'alimentation
côt ier ,
Les estrans
de La Loge,
e t
du
le littoral constitués des plages et.avant-plages
Gros Jonc et de la Conche des Baleines"
Nous étudierons chaque entité séparément du Nord au Sud.
ITr*2-1. tA F(]SSE OE CHEVARACHE ET tE SEUIt YEI\JDEO-RETAIS
Le Pertuis Breton présente une dépression dans sa partie ceR=
tralep la Fosse de Chevarache i-'62 m) dont le bord méridional est constittré par
une "falaise" d'or igine tectonique" 11 existe une disslmétr ie entre les pentes
nord et sud, la déclivité est beaucoup plus marquée sur le flanc méridlonal que
sur Le bord septentrional"
La fosse est drvisée en deux uni-tés distinctes :
- la fosse orientaLe \- 62 m'l qux se creuse au droit, de la Tour
des I s l aÈ tes ,
- la fosse occidentale (- 39 m) séparée de i-a première par une zone
de haut fond (- 27 m) marguée par des mégarides de sable drorien-
tatj-on N-S' perpendrculaires aux courants de marée"
a dépression se ferme à ltOuest entre le Banc du Grouin du Cou,
appendice de 1a côte Vendéenne et, l-e Haut-Banc du Nord, prolongement, de }a
Polnte des Baleines, dans l ' I le de Ré
Cet étranglement est très important car il modifie les vitesses
des courants de marée du Nord du phare des Baleineaux. De plus, il détermine
une déformation de la ligne de crête des houles et provoque. leur rotation dans
le Pertuis ; en effet , les di i -rectLons "stenroulentt ' sur les hauts fonds,
(CHAUVEAU ' L973).
La terminaison olest de cet ensemble est const i tuée par, le Seui l
Vendéo-rétats. En effet, le paléocoursdu complexe fluvial formé par la Sèvre
Niortaise et 1e Lay est obsùrué, dans sa partie distaler pâr un énorme épandage
sédimentad.re qui forme une contre-pente de - 62 m à - 17 m (BARUSSEAU, L973\.
fig. 10
SUD
0
1 0
EVOLUTION DU PROFIL BATHYMETRIQUEent re 1"23 '42 w e t 1" 31 w
NORD
500 m1" 23 42W
Le
lo
O correspond ou zéro
co te W de l ' i l e de Ré
mor i n de
t " 27W
l " 2gw
- 3 7 -
rrr-2-2- tA FAIAISE TECT)NTQUE 0U LIZAV ET LE CôUL)IR DtALTMENTATT?N
COTIER
Au Sudl la Fosse de Chevarache est limitée par une falaise
tectonique; 1 'escarpenent du Lizay, dont la pente est en général de luordre.de
2q ?" Toutefoisr ce flanc peuu devenir vertical, par exemple au droit.de l-a
Roche du Fier, voire même engendrer des surplonbs.
' I ra " falaise' const i tuanÈ la
Ré forme une dénivellation qui varie de 20
Lizay. El1e se prolonge à i 'Est par un jeu
découpage en gradins des fonds au large du
LLzay et de la Roche du Fier"
bordure septentrrcnale de l ' I le de
m à 50 m au Nord de la Pointe du
de farl l-es e strc,uest responsabi-e du
Haut-Banc du Nord, de ia PoinEe du
La fosse est séparée de lr I le de Ré par le couioir dùal i -menEa-
tion qui est constrtué en réalité par deux replats superposés, I'un à - tO m
et, l 'autre à - 5 m, dessinant deux écages farsant sutte à ceux du Lizali (ter-
rasses de + 3r5 m et, + 8 m). La largeur du couloir var ie de I km,au droiL. de
la pointe, à 5 km sur l -a Conche des Balernes i f ig" 10). Cette modifrcat,ron de
la morphologie provoque une augmenuation des viÈesses des courants dans la
partie ressérrêet, au contraire une dimrnution sur les secteurs éIarg:-s.
Le couloj-r d'alimentaÈlon est barré localemenÈ par des affLeu-
rements rocheux formant les caps de 1'île, tels la Pointe du LJ-zay, ou submer-
gés comme la Roche du Fier (de - LO m à - 20 m) et les têtes de roehes ar.l
droLt du Gros Jonq. Ces obstacles influencent les régimes de courant sur l-a
côte,oord de lr Ï le de Réf de plus, i ls amort issent I 'ef fec des houles du larEe.
I Ï Ï-2-3- L'ESTRAN ET LE L|TTORAL
Prolongeant les couloirs d'alimentatron vers l-e LÀttoraJ-t
les pi-ages et avant-pl-agede La Loge, du Gros Jonc et. de ta Conehe des Bal"e;i"nes'
forment des unités morphoJ-ogiques originales" A t 'Ouest de la Conehe des
Baleines, la pointe rocheuse du Haut-Banc du Nord forme un écran de 5 à 6 mètnes
de haut,eur. 11 nodifie le sens des courants, amortit et détourne les houles
d 'Ouest , e t rde ce fa i t , protège la côte entre les i les d 'Ars et des Porues,
. Le l ittoral ainsi abrité est formé par le cordon dunaire et
la pJ.age de la Conche des Baleines. Cette accumulation sableuse perîrneE une
al imentat ion cont inue de Ia p lage, s iège drun important t ransi t " L 'est ran,
- 3 8 -
de pente moyenne 2 *, présente entre sa parÈie ouest (pente de 1 *) et l rextré-
mLté orientaLe (pente de 3 Ê) un gauchissemenÈ qui témoigne de I'influence
croissante des houles sur Ie littoral en se rapprochant de la pointe du Lizay"
A ce niveaur Ia pointe rocheuse, formée de calcaj-res durs, dét'er-
mLne une zone asédimentaire qui borde le couloir d'alimentation marin'
A I 'abr i des houles d 'Ouest , derr ière l ' I le des Portesr l -a p lage
de 1 'Anse du Fourneau est le s iège d 'une for te sédimentat ionr sa pente est t rès
fatb i .er de 1 à Or5 *" Sa parr ie or ienta lq formée par la dune de Trousse-Chemj-se
et Le Banc du Bûcheron (+ 4 n), s'oaccrolc et tend à colmaÈer I 'entrée du Fler
d r A r s .
La vasj-ère intérreuïe fonne un vaste réservoir qui s'assèche
présque ent ièrement à marée basse, seuls subsistent les chenaux drécoulement
e t la Rente du F ie r ( f iS . 3 ) .
I I I .3- CONCLUSION
LtéÈude de la morphologie de I ' I le de Ré et du Pertu is Breton, per-
met de définir les grands accidents orographiques qui conditionnent les dépla-
cements sédimentaires de ce secteur l i ttoral"
Le l laut-Banc du Nord dévie les houles d'Ouest et protège partiel-
lement la Conche des Bale ines.
Le coul -o i r .d 'a l lmentat ion, enserré entre l -a Fosse de Chevarache
et la Fointe du Lizay, forme une liaison entre deux secteurs l ittorâllx1 la Con-
che des Baleines et le compJ-exe sédimentalre formé par la plage de La Loge et
le Banc du Bûcheron" Cette dernière zone tend à obstruer 1a passe de sortie du
F l e r d ' A r s .
- 39 -
CONCLUSION
La diversité des aspects morphologiques
est due à I'interaction de nonbreux agents
de la côte turd-cuest de
l ' I l e de Ré
la structure géologique du substratum détermine 1'orientation
générale de lrller des bancs rocheux et de Ia !'falaisef stld
de la Fosse de. Chevarache,
les caractèreê lithologiques impriment lrexistence de seeteurs
résistants formant des promontoires rocheux (Haut:Banc du Nordt
PoinÈe du Fier, Banc du Groul-n du Cou et Roche du Fier) et.
dréchancrures plus ou moins prof,ondes du littoral éventuellement
remodelées (Conche des Baleines, Fier d 'Ars),
- la sédimentation a provoqué I'accumulation des matériaux du
Seuil Vendéo-rétaisr le colmatage des zones en dépressionl
1rédification des cordons dunaires (Conche des Baleines) et deq
flêches sableuses (Banc du Btcheron;.
Lrétude des facteurs dynamigues actuels, abordée dans Ie,chapi-
tre sulvant, montre lrinfluence de,ce modelé sur la disposition des courants
réglant les transits sur cette portion du littoral.
-CHAPiTRE i I -
CONDITIONS HYDRODYNAIV1IOUES ACTUEI-LES
SOMMAIRE * L i i le de Ré se p,êoe. l ' i€ , comme un mcCèle dyr ,amiq. ;e cr . ig inai dont les<iifférents car a:ièr:s nio;,pi:.1 :. .. - -:. .,1* -. ' l , i ...:f-L ;ei ':Ê:,.r ' .. 1..: ,., :t, ic.l.r. deshoules et des cl:ui 'ait-ls Ce inarêe"
Le Haut-Banc du Nor:d perturbe l-. propagaticn de-. houles de secteur'Ouest en provoquâiri uûÊ r'cta"ricn de ieu:: t igne Ce enête"
La ::ésultante des ':rr. i i ,anls de marêe et des hcuies .ornmaride un tran-
s i t sédimentai i '+ . . , r1 d i ; :er i ; ic : r C:s z : . : : les in- ie ; i :es <1i : Penturs Breton.
Le Fien d'Ans fç-.! ' i l lê un néservoir hydrauligue dnrlt la déchange modi-
fie l-e Eens du cour:alt de jusant d',r ?e:rtuis Br,etcn au droit de l-a
plage de La Loge ei: de:-ermine i i i 's Ce Ia cha:'ge, durant le f1ot, r:n
t ransi t sé<i imenrai re r , r ipo-ntanr : * l , rng de la c6t .e de Loix"
Lraction des marées, des \renËs et des hcuies cond.l"t ionne tres
grands a:ies de transj"t sédilmenta:-re dans "ie Pertu:-s Bretori"
Une étude séparée des effeis de ces différents .ËqcltëtrJrs insL
nécesSaife pOUr- gOni,aj-;r ' ,e ieur irrlpO;EAn!:e .r.ÈeIreq:tlve dans râ dlnâiÎi: l îU€ AcE'].1€l-le.
Nous Bréserrt,et";ls sû\-cesslvêùr€rrt ieg qaracuè{es généraux des p,rln*
cipaux agen'Ls des mouvement.s marj-ns s ies marées et Les vents" Dans leAtlanciqr"e
Nord, leur régime eonoi t j -ôrrne, porr r l iesseneie l , Ia d is t r ibut ;on des coural - IÈs"
Nous insisterons sur leurs p,art-i-euiarités au nj-veau tjt i Geltc de Gascogne et
analyserons leurs effets su: La franEe c3cière au l l i l 'ea* 4e f fLe de Ré.
-l-j-ij 'cros
; ; ,
ô 6 hcu res ovon f t o p .M .dc l q Roche l l e ô 4 hcu rcs ovon t l o P .M .de l o Roche l l c ô 2 hcu rcs ovon t l o PM. dc l o Roche l l e
ô I ' heu ra dc l q P t r1 .dc l o Rochc l l e ô 2 heu res op rès l o PM.de lo Roche l l e à 4 heu rcs op res l o PM. dc l o Roche l l c
fig. II DIRECTION ET VITESSES DES COURANTS DE MAREE
DANS LE PERTUIS BRETON ET LE PERTUIS D' ANTIOCHE
l '
o!
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s. l. r l
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M . E .
1 3 -16.. | 972
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26-10-1972
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{ig.I2 COTJRBES DE MAREES RELEVEES AU MAREGRAPHE DE LA PALLICE
It
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phare
n e c r m e o ' É r É
Bale ine s
s Bale ineaux
\A N N U E T
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IN
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R E G I M E D ' H I Y E R
fig. l3
phare de s Baleines
IN
\ :
\, i, -
sémaphore des
REGIME DES VENTS
I I - LES VENTS
II-I - REGIME DES VENTS
Lr l le de Ré est soumise, conme tor i t Le l i t tora l ar ,LantJ-que aux c i r -
culations des dépressions océarriques de 1a borciure du continent européen.
Les régimes de Sud,et drEst sont assez rares. La moyenne annuel le mon-
t re une prédominance des vents de Suroi t (12\) , d 'ouest (2O4) t de Norois (L4z) ,
de Nord (18t) et de Nordet (18t) avec, cependant- r urrê d i f férence entre la pér iode
hivernale et la pér iode est iva le : en h iver , prédominent les régimes de Suroi t
( 2 5 t ) e t d e N o r d e t ( 3 l t ) e n é t é , c e u x d ' O u e s t { 2 O t ) e t d e N o r o i s ( 2 9 t ) .
Ces caractér lst iques sont représenÈées sur 1a f igure 13 ci-dessus.
- 45 -
rT-2- TNFLUENCE DES VENTS SUR LA DYNAMTQUE LTTTORAJ,E
Le vent est wr agent dynamique dont la dorrble actlon se traduit par :
un transport éollen intense sur les plages et les dunes du littoral,
La formation de la houle en mer.
1T-2-1- I 'EROSIOÀI ET tE TRANSPORT E()tlEN
Seutes cert,axnes parties du lictoral sont remodelées par le
vent ; i l ssagiu des zones émergeantes et des secteurs émergés dépourrnrs de cou-
verture végét,aj.e, Les têtes" du Banc du Bûcheron, le hauL-estran et les dunes
de la Conche des Bal-eines, du littoral du Lizay et, de la Pointe de Trousse-
Chemlse en sont des exemples.
Sur la Conche des Baleines, orientée pratiquement SW-NE, Les
régimes d,e Suroit provoquent en hiver un transit aérien en direction du Nord-Est'
au niveau de la haute pi-age et, du flanc nord du cordon dunaire. Cette action est
toutefoi.s compensée par les vents de Nordet qui déterminent le retour du matériei.,
Lraction du vent, en période hivernale, se traduit donc par un équilibre dynamique.
En été, J.0éros5-on éolienne des vents drOuest et de Noroit, importante lors de la
mise en pi.ace dunkerqulenne des dunes, sresc profondément, atténuée depuis leur
fixatron au mrlieu du si-ècle dernrer.
Sur le Banc dtr Btieheron,
nale, entrainent vers la côte les sables des
taire. Ce phénomène contribue à alimenter le
s'enracine le banc, provoquant ainsi , depurs
3OO m de cette pointe.
Les vents de Nordetl en période hiver-
parties hauces de la fi-èche sédimen-
cordon dunaire de Trousse-Chemise où
lOO ans, un engral"ssement, de plus de
TT.2-2- FORMATTON OE LA HOULE
Les particularités de la houle sont liées aux trois caracté-
ristiques du vent, :
- sa v iLesse,
- sa durée,
- son fetch (surface marine où le vent est const,ant).
Têtes : parties hautes du Banc du Bûcheron découvrant à toutes les marées.
- 4 6 -
Les houl-es de secueur OuesÈ se forment trés au large, au mrlreu
de LuAtLantique, sous l- ':-nfiuence des dépressJ-ons océanrquesq I"es vencs locaux
ont peu drinfl-uence s'ur l-a hauteurr Ia j-ongueur d'onde eÊ Ia célérrté des va-
gues qut er- I résui tenu
En ouLre, les vencs de secteurs esÉ ec nord enEendreni des hou-
1es dans Le Pertu is Breton" Les fecchs su.r lesqueis r1s sonL suseepclbtes de per-
trtroer j-e pJ.an dieau sont indrquées dans l-e tabl-eau IV. Nous avons eonsldéré les
deux domaines partl-eulièrement affectés par ces vents en rarson de I ' importance
de Leur recouvremeni meuble : ra Conehe des Baleines et i-e Banc du Bûcheron.
TABLEAU IV : Fetch maximum des venës de cerre
Conc,ne des Ba-Lernes Banc du Bû,:her'on i
Nord
N 'jr.cl-},s *-
Ësr
9 k m
12 km
20 I<m
L2
I
0
Km
KIN
km
Nous avons ooservé duranc i . 'h iver ' i97L-Lg- ]2 gue les her- l les Loea-
. l "es créent un Elapot . En ef feu, de mulc ip les inLer férences dues aux réf lex ions
sur les côtes et aux réfracti-ons sur les hauts-fonds leur confèrent les earaetè-
res d 'une onde scaLtonnarre.
La méthode de SVERDRUP, MUNK et. BRETSCHNEIDER(L966) a été utj-ir--
sée po.rz décermrner l -es houles maxrma engendrées par Ies vent-s lccaûx, dans ie
PerLurs B-reEon ̂
Ains l rpour la régron consldérée" Ie e lapoc peut atcerndre I m
par velnt de Nord-Est de force 5 (échelte BEAUFORT} sur le Bane du Bûcheroor à
marée hauter eE OrSQnsur Ia Conche des Bale ines"
pai vent du Nord de foree 5 BEAUFORT, I 'amplrtude de i-oonde sta-
ù ionnaLre est de OrSO m au n"Lveau du Bane du Bûeheron" Des mesures ef fectuées
lors de i.a mise en place des traceurs radji.oactifs de févriet L9-J2 et pendanb Xa
eampagne de mesules de Ltécé \9 '72, vérr f renL ces prévlsrons chéorrques puisque
nous avons aLors reneontré des hauueurs de houl-e atteignane OrTO m à Or9O m à
la Bouée du Bùcheron"
* 4 7 -
Les vents diEsto dorrt Ie fetch atteint 20 ktno engendnent sur Le
Banc du Btcheron une mer sufr'j.san:nlen'f, grJsse pour infiueneer ie transrE iitto*
ral. En effet, un elapot de I m diampli' iuôe y provoque ia mise en suspension
des sables en raison de la faible Ïrauueur d'eau" Les sédiments sont alors tnans-
portés par Le eourant de marëe qLir. se s.lrimpose au cJ-apot-. Le nrornent et la drrrée
du coup de vent, déterminent ,lonc ie sens du Lransit,"
I I I - ACTION DË5 i - iOULfS ET: t r . " - ; iR; \ i . , -
Les eourants sont ertEeild:r-és par trois ageni:s dyriauriques -ilrnpcrtant* ,
l "es marées,
l"es lroriles n
les vents.
La résul. c"rn+;e cies rntêractions de ees tiif térenÈs faeteurs esi
susceptible de proiroquer des 'Erâ'rrsics sédimentaires. Or noire pouçons eonsidérer
qurun courant de 2û cm"s I (û,43 noeuo) ag'issanr au n.i.veau du fond peut mettre
en mouvement des partieules sableusÈs d:une dinensiorr iafér'ieure à 4Oo um
(sTERl'lBERc et Mc MANUS in BÀRLtssEAU, Lg74) " DlauEre part il est adnis gu'une
vitesse de 20 *r""-t au fond eorrespond â une célérité rresucde de 3$ "*.u-1
(or75 noeud) à 1m dr: forrd ou bier. de 4o "*"*-1
(0,86 noeud) à 3 m d'r .r for, f ," ees
vitesses sont touJJurs atueinLes uaEs le secteur étudié.
TII-I. T,ES COURAT{TS DE IVIAT(8E
' Dans l"e Pertuis Breton, ia mgrptioloEle irxprlrrre une oriental-ion des
courants de marée 5;,aratrlèIement à l iallongeruenÈ de la dêpression. ges caurancs
présentent en eonséquence une coinpcsante générale dirigée WNW*ESE" i l eir résuïLe
un systène d!éeoulcmentsal rernanÈs b ien v is ib le sur la t igure i1 . eepend.anÈ, en
particulier en fin de florn un \raste mouvement de roeaêi'3n se dessine à Iieittrée
du pertuis" Le courant sloriente SW-NE au Nord-Nord-OuesE de la poS"nte cies Baleji-
nes, i l si inflêehiè vers Ie Sud au dnoiÈ de Ia pointe du Gror.i:-n ciu eor: eL se Èïou*
ve fir ialement rabattu vers Ie Sud-Est par ia côte rétaise.,
La morphologie de oétaii. prês du Banc du Bûchererii (Anse du Fournea:;)
induit . des part-ieularj"tés momentanées en déterninant un eonBreeouirant portaRt au
Nord au eours de la premiêre moiuié du flot. La situation redevi-ent ncrmaLe <lès i.a
submersion du Banc
- 4 8 -
Les renverses ont l ieu, sauf circonstances locales part icul ières,
vers - o6Hoo et ooHoo par rapport à La Ro&eltllc (Service Hydrographique de la
M a r i n e , 1 9 6 9 ) .
Sur la côte nord-occidenta le de l ' I Ie de Ré, les v i tesses de cou-
rant maxima résultant du jeu ee Ia irar6e sont à peu près partout de I 'ordre de
1r4 à 2 noeuds en v ive eau. Ains i , à 1 mi l le au Nord de la pointe du L izay, la
vitesse du courant ne dépasse pas 1 14 noeud
Cependant, à I 'aplomb de la bouée du Btcheron, un courantographe
immergé durant l 'é té t972 a mis en év idence, en for t coef f ic ient , de marée (85) ,
un courant de flot atteignant 2r2 noeuds pendant 2 heures et un courant de jusant
de 113 noeud pendant 5 heures ( f ig . 14) . Ces mesures montrent une d isproport ion
entre le flot et le jusant. Les courants de monté agissent entre la der:xième et
la cinquième heure du flot ; le baissé se produit de manière continue durant tout
Ie Jusant . La d ispar i té des durées d 'act ion se t radui t , au n iveau des passes ' par
une dominance du jusant
N
C
.9a.:o
9 H.urar t l
. l _ r l
3 a 5 ô 7 9, t t l
r 1 l { t S l C, t r l L
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\
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\
ig.r4 MESURES DE COURANT A LA BOUEE DU BUCHERON l e 11 .8 .1972
vaste zone
supérieur à
atteignant
En rëeumé :
_ 4 9 -
De même dans la passe du Frer dDArE, Le oourant esÈ Blus fort. La
découvrante du Fier drArs enmagasrne, à chaque narée, un volume dueaur
2o"ooo"ooo n3 . t , dans J-;encrée, le courant présente des vi tesses
4r5 noeuds au cours des grandes narées^
Les eounartte de marées sonx aLlevnmts dms Le Pertwt e Byeton et
dëpassent toqjows Le eeuàL de xntmsport ( Jr40 noeuil. Au tsoieinage
dee c6tee, "l,e motphoLag\e proïoque de fèrLee tsdrdq,vions dee earact'ë-
rdtVùq'ues èi,,t ct,ut'ù:h,C ç,irtr' ët'r. d'i.t'ecLlùrt Qu''en, v'LLea6e"
ITI-2- LES HOULES
Î,es houLes, au nl-veau cLi rrÈto:a} modifrent l-a distrtbution déJà
compi.exe des courantS i.1és a'ix mar'ées.
Nous présenterons suceessivement les ptans de vagues qui défin$"s-
sent les lignes dùaqtion générales de Ia ho.rjie dans Ia réglon puis nous examtne-
rons les modai.ités étémentaires de I0acÈion des vagues sur la c6te et Lravant-eôte"
III-2-I. PIANS DË, VAGUES
Les houLes de secteur ouest atteÀgrnenÈ Ia côte de L0Ile de
Ré après avoir été dévlées par les hauts-fonds du large, plateau de Rochebonne et
les plattns rochieiur des îles, Haut Banc du Nord eÈ du contlnent,, Banc du Grouj-n
.du Cou"
Nous utiliserons i.es plans de vagues théorigues de CIIAUVEAU (1973)
pour défi.nir les approches de la houle (fig" i4'i et diff6rentes campagnes de pho-
tographle aérl-ennes (1950t L957, 1963, L97O) pour en montrer l0act ion à Ia eôte.
Seules les houles de période 8so lOs ee L2s sont étudiées car ce
sont les régimes les pJ-us fréquents sur le ll"ttoral charenËais. En effet' unfr
houlographe irmergé à i-a Bouée du Biieheron durant LEété 1972 enregistre des cLa-
pots (2O*), des houl-es de I à 12s ( '7Ot), des houl.es supérieures à 12s ( lOt) "
Les résuLtats sont synchétisés dans le tabLeau V ci-après "
Lrappareil immergé est un houlographe Hydro Produccs - Model 521.
-"9,ffi{ç5
HOULE NW Pér iode l 0 s HOULE WN\)f l pér iode lOs
HOULE \ù7
pe'riode lO s
HOULE WSÏ7pér iode l0 s
HOULE S\Jypér iode pér iode l0 s
f ig .15 VAGUES ( d'aprés CHAUVE AtJ ,1973 )
Echelle r/t zso ooo
PLANS DE
- 5 1 -
TABIEAU V - Incidence des di f férentes houles sur la eôre,Nord-OuesÈ
d e l r Ï l e d e R é .
T ) r ' n a a + ' { n n 'y + r v v u 4 v ^ r !
i des iHoul-ei Houles ;
de pé: : iode 8 s i Hcuie de pénicde
. i
Hr.r.rrLe Oe péniode
I
; N W
I
i C B - H o u l e
,B B - Hor i ie
f n rn re , r . n R - F I . : ù re f f : n l a re C B - H - j r ê g )n - -en " rée ; ; r .
i I i l 0ues r de fa P fage i. b - r , 1 * - iD i i - r l 1 ( t açç r rec +J , o O - r l i u r ( I eJ lCe f a r "bJ -e
i
: ' \ C B - Houle f ront-a- .e iH<.r ' .1-e d inecte obi iquei i lc , . : re dr :neete cbi ique' Yv l \W Ap .ceb fCLâ l . l - I l
I iB B - Hàuie ebl ique Ho', ie réf rée hie , H-r. , re ref réË.hie
- 'f rD , t ' r . r e r l J i r e d t r ' e t i e : b l . q . rero ta i i ; i - r ;f r ; n l c ,e Hou re r ' é f i éen re
- Hr:uieapnès
* Houl-e
WSWI
l pas d robse r , vaL ieniHo ; re ;b i r ue
,apr .ès rc ta1- rc i
I Hc-i-e directe ob.Lrque{iHoure r .éf . l -ée hie
; nas C r :b sei.vat i '3n
; S W lHoure "rr :ès am:r:cie iHo.r 'e rnès am:,rr ie ,Hoi. i ie +-nès amert iel i
C B - Conche des Bate ines
TTT.2-2- ACTTON DE tA IIOUTE SUR
,'r rtB B - Ban. du Bû 'he : :on
LA CATE ET L\AVANT COTE
rrr-2-2-L- Cau,[.oist d' a.Itmenta.tien du tLzs"u
La houle a un effet crès ateénué à partir drune
profondeur de 20 m (LACoMBE, L957 ; FATRBRTDGE, i968) " ce crr-uère est à l*orjr*
gine du choix de I ' isobathe - 20 m, dans .1-a Fosse de Chevaraehe, comme limj-te
nord de notre étude"
Les houl-es des secteurs Oi-rest, pénétranc dans le PerLut-s Breton'
après avoir subi une rotation sur les hauts-fonds (Hauù-Bane du Nord et Bane du
Groln du Cou), se propagenu en d j - rect ion WN!f-ESE r f ig" i5 i .
Au contacL des mulrrpies têtes rocheuses qui affleurent au vo:i-sl*
nage.de la Pointe du L izayr e l l -es ont Èendance à s ' in f léehi r pour atËaquer t ra
côte sous une incj-dence oblrque par rapport au rivage.
* 5 2 -
Durant le FJ-ou, au n.l-veau du c-ou.l- ir cioali-rmejntaÈJ-on du Ll-zayu
Les vec€eurs formés par la résultanue h r.l-zental-e de la hcrul-e eu .Le couran'È de
marée, sont en eon3onetion" Ils devrenRerlL êii otr)posJ-t"r-on perid.ane i-e 3usallL,
Le vecteun résu.Luanc du syaJ.e de marée er de l_'aet:-on de tla
houJ.e estr en eonséquence, or : -enté vers l - 'Esu parai l .Lê l -ement â.1-a eôte, cn d i -
rect,ion des zones internes du pereurs B-reron.
Tïr"-2-2-2- Ae,Ltan dz ta h"aul-e Autt X,Q,;: ù3tftel'Là
L'a;e - rJ , i . de ra f iJu-e a fa i r : J- ioo3et . de c, rès nom-
breux t ravaux par 'm:- J-esqLie is ceux de ; LACoMBE t :9) i ; ' , LARRAS ,1957, x96l l s : l - .966' i n
KING \ '1961' t F TNGLE e 'L JAMES ("966i r TANNER , . t96 i ' , , zENKovrfc Ï t i ig6 '1 , I968) ,
FAIRBRIDGE i^1968't ee TREAilr/AjT"E , r9*t : t .
Nous rappei"lerons b-L'"LèvemenL !es pri-n-al:al-co uoflséei.reneles de
ceG,ue t-nl 'tuenee
A ia eôte, r -*aeuron de Ia houle d.e l ruer iu prépor idérante par +ap-
pôrt, aux autres facteurs de 'uransie"
EJ"J-e agre sur l-es déplaceme;nrs séd.lmentarres :
dans res b r t san ts i " b reake r aone" ) ,
dans la zone de déferl-ement ("surf zrene") "
dans le jec de ruve { . t tuprush zone" ou "swash zone") .
Si l-a houl-e est fronral-e pa-r rapport à J.a i":-gne de rx\rage son
action est i- imlt,ée" Les part,rcules sabi-euses, mises ên suspens.r-on dans .ites byj"-
sants, sont t ransportées purs proJetées sur l . 'eseran par r re JeL de r i - \ r -e. eepen-
dant, Le courant de retour (undercow/ perit l_es enbraî.ner de nouveau au niveau
du fond jusqutà i-a j- i-gne des brrsanes" Dans cecte zone l-es sédimer.rcs sneLaxeritr
en une bande paraJ-lèJ-e à ta Eôte. Nous avoRs vérif:r-é ee phénomène erl t lci.L:isan,;
des traceurs L-r:minesceRts durant les camSragnes du printemps etr de i- 'éEé T912"
Dans l -e eas duune houl-e obi rque au l i - r . to fa l , l -e vecteur de
transit se décompose en un veeteur transversar au p.rof:-I ayani l la même aqeion
quuune houLe frontal"e et un veqEeur l-atéral qui pxorreque z
une dérJ-\re ir-rtLoraie dans .l-a zone de défer:remenÊ" Et-Ie peut:
engendrer, dans certaines condj-tions, ut1 "rl-tr) eur'rentrt ou ;ou"ranE sagi-t.La:L. ee
phénomène est, mis en évidence ilors de .l-tex;rér.lence de traeeurs rûmtlneseentrs
d 'avr i l L972 au t j "eu d lc Le Peu B u i l la t .
- s3 -
- un déplacement en "dent de scie" sous l 'ef fet du 3et de r ive" La
disslmétrie des croissants de plage sur 1a Conche des Baleines ténoigne, en par-
t icul ier, de cette inf luence.
Un autre phénomène peut venir se surimposer au jet de rive. En
ef fet , s i la pente de la p lage est t rès fa ib le, l - 'eau poussée par J-e "swash" a
une énergie cinétique supérieure au "back rnrash", ce qur entraine ia formatj-on
d'un bourrelet sableux isolant un chenal tongitudinal en pred de dune, dans Ia
zone de forte énergie. L'eau se déplace al-ors palall l-èl-emenc à ia côee dans ee
canal "
Lorsque l taccumulat ion dteaul dans ce courorr , possède une éner-
g le potent ie l le supér ieure au je t de r ive, J-e canal s ' rnf léehi i e t se d l r ige
vers le large. Ce phénomène de retour forme un "ritrr current" orrgrnal- dont l- 'ae-
t ion drentra inement des par t tcu les vers le large esu t rès rmportante. Lamcr-
phologie orrgrnale du haut estran cradursant ce mode d'érosion, est i.Llustrée
par les prof i ts de p iage ef feccués en 197L sur l -a Conche des Balernes"
rtr.-2-2-3- Le,t eoulLant prLovctquë.^ pah Le ûent^ do teruæ.
Dans les pertuis, il- esÈ fréquent de consLater
que, le vent, de terre souffle en direction i-nverse du sens de propagatton de l"a
houle et at ténue son inf luence. Par ai l leurs, l 'act ion direcÈe du vent à La
surface de 1!eau crée des courants superficiels suffisammene imporcants pour
réduire les courants de marée ou, au contraire, pour l-es renforcer considér'a-
blenent. . Ainsi des résultats obtenus par le L.C"H.F. (L9541 i l tustrent aet
accroissement substantiel de la vitesse moyenne du flot qui est L noeuo, or
dans le cas drun vent de 13 mls, la célér i té des courants dépasse 3 noeuds.
IV . CONCLUSION
Les condj-tions dynamiques actuei.les permettent de <léfj-nir les proeessus
physl-ques - les vents, J-es marées, les houles et l-es elapots - inoervenant dans
Ies déplacements sédi-mentaires du U-ttorat de Lerre de Ré-
L'aetion d,e 7.a marée est pyépondënante, pa,? rqpoz.t, a1,1.û ûlèt?es ûgent9' 8l^{"
Ltatsqtt-eôte.
- 5 4 -
Les courants de ftot et de jusanc dépassent généraiement, au fond, Le
seuiL de transport des matérraux arén1-tLques"
IL ex: j -s te en f in de f lo t , un courant de Or4O noeud (2O cmlst sur .La Conche
des baleines, secteur éi-argi au nj-veau duqueJ- on pourraj-t attendre un fort affal-
b l issement de la eéLér i té" En quelques polnts La v i tesse est é levée ; e l Ie dépas-
se 1 noeui l (Or5 my's) au large de la Pointe du L izay, at te ind 4r5 noeuds (2,25
m/s) dans la Rente du ! ' ier et 4 noeuds (2 m/s) à 1,5 m du fond au niveau de la
Bouée du Bûcheron. Seu1es cer ta ines a i res t rês - I -oeal l isées, cc j ruï re ies parc les i I ] -
ternes de ta vas,r .ère ÉL re pracealr s iuuè au NJ-Éq de Lolx sonc re s l -ège d"un ré-
gime de courants t,rès faibies "
Ires phénomènes eompLexes dus aux vents et aux houles se surrmposent en j.n-
tensifi-ant ou drmj-nuant lormportance d.u Èransitr maji-s, s:. loon excepte la frange
côt ière, eet te in téraet ion est toujours secondaire, .
A Lq. eôùe 'L I q,et{er' de ta hcuLe de.uuenv d.-minwtte" Elre provoque ' sur la Con-
che des BaLeines, Le translc des matériaux meubles qu.r- se eoncrétise par :
- la formation dtun bourrelet sédimentaire dans la J-lgne des brisants'
- Le déptaeemenÈ laréraL des matérlaux par rapporc à ia côue, au nl-
.r.ao U. l-a zone de déferlemeni sous lneffet de deux phénomènes dls-
t:.ncts : j.a dérive l: i-tteirale et ie eourant de reLour,
- l-e mouvement en dent. de scie sous luaetion du Jet de rive
En out.re, J.a morphologie de la hauÈe-plage, bordée par un cordon duna5.re,
lndui t Ia créat ion, par l -e ret ra i t , des hautes mers, d 'une gouut ière lcngl tudinale
écrétant J .es vagues. L 'évacuat ion de l teau a ins i eol lec lg. e" t assurée par un
canal transversal dont i-e débit aÏlmente un eourant saEittal origlnal responsable
duune érosron . i -n tense de l 'est ran"
Sur le l i t tora l de la Conehe des Bale ines, au eours du f lo t les d i f férentes
zones dr inf luence migrent j -e long de Ltestran avee Ia montée de l reau i . a j -ns i i -a
ligne des brisants peut balayer ia totali ié du domaine intercidai-. Ce phénomène
provoquep malgré. i -a d i f férenciabion de la houle à La qôte, une uni formisaLion des
ef fets sur tout le prof i l t ransversaL de luestran.
- 5 5 -
Le schéma général des actions hydrodynarniques sur la côte nord-ouest d.e
l 'T le de Ré sr in terprète cornrne sui t :
l-es courants et les houles sur luavant-côte de la Conche des Ba-
leines ont deux résulcantes dirigées duune parË vers Ie rivage
drautre part en dj.rection des zones internes du Pertuis Breton,
au Nord de la Pointe du Lizay le couranÈ est dirigé NW-SE, sa
vi tesse augimente sur i -e eoulo i r d0al imentacion puis s iat ténue sur
le gi.acis situé entre Ia côte de Loix et l-a roche du Fier (P.l-aeeau
d e L o i x ) ,
ies courants de marée, violents, sr.rnt prépondérants dans la Rente
du Fier"
COI{CLUSION DË, LA 1 [F I3 PARTIE
Ltétude de l lenvi ronnement d.e l ' I le de Ré permet de déf in i r les
trois grandes catéEories de facceurs qui conditlonnent 1sévo.Lution sédimentaire
de son L iutora l "
- le substratum et sa morPholog1e,
ies matériau:< meubles '
ies conditions hYdrodlmanique "
La déterminarion des caraecères généraux de La gêenotpho'Lagie e*
de La géolcgie prée5.se le cadre dans. iequel évoluent Les sédiments" LoÏ l -e de
Ré se présente comme une ile plaue, basse, forÈement éehanerée, encerclée par
un Liseré de plages. Elle est stratigraphiquement rattaehée au Bassin Aquttain
mais les grands traits de sa morphologie sont hérités des déformations herey-
niennes du Massif Armoricain" Sa limite nord est crcnstituée par une sérj-e de
terrasses qui deseendent en gradins dans La Fosse de Chevarache. Ces terrasses
forment des couloirs sur lesquels Les sédiments du large et de la Conche des
Baleines sont susceptibles.de transiter pour gagner les zones internes d'u Per-
tu-i-s Breton "
Les caractères litho.logiques et, structuraux déÈerminent des par-
ticularités morphologiques" A cet égard, des accidents tecuoniques comme La fa-
laise de Chevarache ou des changements du lithofaciès comne le passage des eal-
caires durs du LLzay aux calcaires marneux de la dépression inuerinsuS-a{re,
notammentl jouent un rôle précis dans le découpage morphologique de la région"
Quatre unités di.stinctes s'individualisent ainsi :
- la Conche des Bal-e ines,
- Ie couloir dialimentation du Lizay,
- 5 7 *
- le Plateau de Loix,
- le F ie r d 'Ars .
Les masses sëd,imentairee du Large de l'Ii-e de Ré eonstituent des
sources potentielles de matériaux sableux. Les sédj-ments nis en pi-ace lors des
épisodes du quaternaire récent sont acuuellement en étau rnstable. En effet les
conditions de miLieu n8étant, pi.us les mêmes que eeJ"les existant duranÈ leur mi-
se en place, ces sédiments peuvent être remls en mouvement et, constltuent l"es
matérlaux all-menÈant Les transits actuels.
t es ccndttione hydtodynanri,ques décerminent les mouvements sédimen-
taj.res, Sur Leavant-côte, seuJ-s les courants de marée ont une infLuenee eonËiriue.
En effet, les houles dues aile tempêtes sont des phénomènes exeSici-onne.Ls dont lÛin-
c idence est , l imi tée.
Sur les estrans luincéraction des houLes et des eourants de marée
engendre une évolution variable selon Les secteurs " Et nûus chercherons à préci-
ser les modal l - tés et les résultats de cecte i -ntéract ion"
INTRODI . , !CTIOI . . I
Les sédlnents post-glaciaires de la côte rprd-o:est de l-oll-e de
Ré se répartissent, ilifféreurent sur toutes les unités norphologiques de la Ï:cr-
dure s':d du Pertuis Breton. Ainsi pouvons-nous définir guatre grands secteurs
norphosédimentaires isoldis par des p,ointes rocheuses asédimentaires ou carac-
térisés par un changement iryortant des conditions hydrodynamigues.
a) A I'Ouest, Ia Conche des BaleLnes peut être divlsée en deux uni*
tés hydrodynarniques distinctes : Iravant-côte et Irestran.
b) Au centre, étranglé entre la Fosse de Chevarache et les falaises
cal-caires du Lizay, s'étire Ie couloir d'alimentation. IL forne un Lien entre J-e
domaine atlantique et les zones internes du PertuLs Breton.
c) Le Plateau de Loix représente la terminaison orientale élarqie de
ce domaine particulier. En effet, il est limité à lrEst par le haut-fond formé
par la Pointe du grouin et le Banc du Rocha, obstacle qui le sépare drun autre
vaste secteur littoral : la Rade de St Martin, étudiée en détail par LAFONT
(1959) ,roRIN (1968) et BARUSSEAU (1973); Le plateau forue un glacis pouvant aÈ-
teindre 3 km de largeur. Sa bordure nord est représentée par la P.oche clu Fier
surplonbant La Fosse de Chevarache, étroite dépressS-on à sédimentation péliii--
que (BARUSSEAU, L973, qui occupe lraxe médian duPertuls Breton et isole lrlle
de Ré de La côte vendéenne. La côte calcaire gui forme sa limite méridionale
s'interrompt, entre Ie Littoral des Portes et celui de Loix, au nivear: de la
Rente du Fier, seule ouverture du Fier d'Ars.
d) Le Fier drArs esÈ une *mer intérieure" de grande étendue en
cours de colmatage sablo-vaseux, qui découvre à marée basse et Brésente des
caractères accusés de vasière littorale.
Dans ces quatre secteurs littoraux, les courants de marée dépas-
sent généralement au cours du cycle tidal le seuil- de transport des sables fins
et moyens, drautant plus que I'action des houles facilite leur mise en mouvemenL.
- 6 2 -
Seu1es les parties les plus internes du Fier d'Ars et les secteurs orientaux
du PLateau de Loix sont à luabri de ces conditions hydrodynamiques actj-ves.
Il nous appartiendra doesquisser, au cours de cette seconde par..
tie, les relations qui s'établissent entre }es unités ainsi défj-nies. rrans ce
but, nous décrivons successivement :
- la couverture séd:nentaire de la Conche des Ealeines (ctr. I),
- le revêtenent mer.tkrle de l-a bordure sud clu Pertuis bretcn (ch. :I) "
- Ies moaalités de comblement et l-es vitesses de sédin'ienlati"on
dans Ie F ie r d rArs (ch" I I l ) .
foritetois avant de décrire la distribution les nappes sableuses
qui participent à la formation des sédiments littoraux et avant*:ôtiers, ncus
présentons dans ce qui suit leurs différents consÈituants. En effet' une étude
granulométrigue systénnatigue des échantillons du Fier d'Ars, de cing classes
modales différentes, définissant autant de nappes sédimentaires (BARUSSEAU, 1973).
Ce sont des formations nettement individualisées par leur sitrration géographique'
Ieur histoire et leur comportenent vis-à-rris des facteurs hydrodynamigues (fig.
16 - carottages -) .
1 1 s ' a g i t :
de sablons (fraction F I) : modes
de sables f ins ( fract ion F Ir) :
microns,
de sables noyens A (fraction A) :
43O microns,
de sables movens B (fraction B) :
cornpris entre 4C et 90 microns,
modes compris entre 90 et 225
modes compris entre 225 eL
modes compris entre 43O et B2O
microns,
- de sables grossiers (fraction G) : modes supérieurs à 82O microns.
LI est tout à fait renarclrable que la distribution des fréquences
modales rlu littoral ouvert et de I'avant-côte conduit à mettre en évidence d'es
nappes sédimentaires également bien différenciées (fig. 16 - draqaqes -) ma.i-s
dont les limites ne coincident pas toujours avec celles des types sédimentaires
du Fier drArs. Plus précisement :
- Ia nappe de sablon n'est pas représentée en mer ouverte,
- Ies nappes F II et G conservent leurs caractéristiques (identité
du mode fe plus fréquent et des lirrites de classes),
cafottages
hln. Ii l \ i,it \ :'l l r\ I
Ilrrlilll||li
ÉlIztal3oq
É
fig. 16 HISTOGRAMME CUMULE DES MODES GRANUIOMETRIQUES
- 65 -
- par contre deux nappes de sabl-es noyens apparaissent." Pay eontnæ
ditë" rlpus 7"eur û)orla eansen)ë La màne appeLLation :
sables noyens A : modes coryrLs entre 225 eE 35O Un,
sables moyens B : nodes comprLs entre 35O et 82O Um"
Nous reviendrons en dernière partie sur cette assinilation que
nous discuterons alors.
-CFI AFITRE I -
I.A CONCI"IE DES EAI*EII'iES
SOMMAIRE - La Conche des Baleines, fonnée de deux unités distinctes, est lesiège dtune sédimentation,de sables vaniés. La classe nodale dessables moyens A (J25 micnons - 430 nicnons) est panticuliènementbien repnésentée dans ce secteun
Situé à lrextrénité Nord-Ouest de I'IIe de Ré, ce secteur, parti-
culièrement sensible aux influences dlmaniques du Large, représente le nilieu
le plus agité. de la zone d'étude. Nous pouvons distinguer deux parties évoluant
simultanément, presque indépendanrnent I'une de I'autre, 1'estran et llavant-côte.
En effet' 1è premier nilieu est modelé par I'action de la houle à l-a côte (bri-
sairts, oesurfu', jet de rive) et de façon accessoire par re vent,, tandis que
le deuxième, souuls égaleroent aux houles, est particulièrement affecté par les
courants cle marée, notamment aux abords de la Fosse de Chevarache dans'la partie
nord de La plateforme marine de Loix.
- 6 8 -
I . L'TsTMÎ,I
I-T- PRESENTATTON DU SITE
Orienté El[, au Phare des Baleines, I'estran s'incurve progressivement
pour devenir NE-SW à la Pointe du Lizay. De ce fait, l-a Pointe du Phare des
Baleines protège des vaguesr de manière relativer tout le secteur est et ce
n'est qu!à part i r de j - 'épi a ( f ig. 17) que I 'act ion des houles se manifeste pour
revenir prépondérante entre les prof,ils AL et AR situés dans Ia moitié nord-est
de la plageu Ia moins abritée par le Haut-Banc du Nord. La partie orientale de
I'estran est de nouveau protégée par Ia pointe rocheuse du Lizay. En conséquence,
l'orienLation du rivage, facteur essentiel de Ia disposition des sédiments sur
le littoral, varie et engendre un changement continu des conditions d'équilibre
de chaque fraction granulométrique.
La cartographie des classes nodales (F), (a) et (G) permet lréLabora-
tion d'un schéma sédimentologique et rlynamique de la Conche des Baleines (fig.
f Zl . m-classe (B) n'est pas toujours individual isée dans ce secteur.
I-2- LES SABLES FINS (T)
Les sédiments de type F (modes'compris entre 90 microns et 225 microns)
occupent le bas de }'estran. Leur limite sud srécarte de Ia terre au fur et à
mesure qu'on se rapproche du LLzay ; cette disposition est en accord avec la
mise en évj-dence d'un accroissement de 1'érrergie de Ia houle dans cette direc-
tion (LONG, lg72)
La,classe F, sur cette ptage à pente regul ière normale (de 1'ordre de
2 I en moyenne) trouve des condiÈions de stabilité à des profondeurs de plus
en plus grandes lorsqu'on se d.é,olace vers loextrémité orientale de Ia Conche,
marquant ainsi I'augmentation drénergie de l-a houle dans ce secteur.
Il existe cependant un dépôt de sédiments fins situés près de Ia Pointe
du Lizay sur 1a haute-plaqe. Il est dû à des conditions hydrodynamiques particu-
lières qui sont imputables à cette barre rocheuse. En effet, cet obstacle in-
terdit un transit régulier en direction des zones internes du Pertuis et le sa-
ble se trouve, de ce fai t , piégé (entre les prof i ls AS, BA et BB - f ig, I7).
La répartition des sables fins se trouve en outre perturbée au niveau
de lrépi 4 car l tobstacle art i f ic iel induit , dans la part ie est gu' i l abr i te,
une évolution sédimentaire particulière,caractérisée par un dépôt de sable fin
au voisinage de la part ie distale de l 'épi (LONG, L972).
sable moyen A
sable moyen B
DES NAPPES SEDIMENTAIRES SUR LA CONCHE DES( l. plage )
z ' .1
/ \ / - \
\" . t ' , " ' , ( \ .)i \JC)-
/ t i vt '
r*-tV
fig. 17 SCHEMAS DE LA RBPARTITION BALEINES
- 7 1 -
F3. tES SABTES MOYENS (A)
La classe rcclale A (comprise entre 225 microns et 35O nicrons) est
située sur La haute-plage et constitue la plus grande partie du stock sabl-eux
dunaire du cordon de la conche des Baleines. C'est Ia catégorie dimensionnelle
dui manifeste Ia plus grande aptitude à l'équilibre dans 1es conditions moyennes
d'act ion de la houle sur le haut-estran.
L'apparition de la classe (A) exclut cetle de (F,) eæ ùLs sont nris enpLaee sur Ltestvan par un mêrne agent : La. houLe. rls correspondent chacun à descondit'ions d'équilibre dj.fférentes qui varient suivant un gradient d,énergie
croissant depuis le large vers -1-a côte. Ce phénonène explique gue les seulesinteffupt.ions de recouvrement de la classe (A) se situent dans les zones decalmé où elle est associée puis remplacée par 1es sables (F). Néannnoins, mêmedans ceà zonês, eIle n'est pas totalement absente et constitue en général moinsde 10 t du stock sédimentaire, sauf au Lizay où elle disparaît tota-1.ement. Audroit dç I'épi 4r uo€ petite:band.e s!étire en clirecÈion du tiord-Est. ElIe estprobableaent due rà encore, à un.remous provoqué par ra construction.
I-4- IES SABTES MOYËNS (B)
La fraction (F), cornpri.se entre 35o microns et g2o microns, s'établitde préférence à deux niveaux hydrodynamiques privilégiés. ElIe narque ra lignedes hautes mers de rnorte eau et l-a côte des basses mers de vive eau. Néanmoins,cette répartition est souvent interronpue par des conditions hydrodynamiquesparticulières, notarlxcent dans les domaines perturbés par les épis ei par la poin-te du LLzay" Dans ce dernier secteurrell-e coexiste avec 1es sables grossiers(C) sur Ia partie la plus basse de lsestran.
1'5- LES SABLES cRossïERS (e)(supér,ieurs à 820 micnons)
Les sables (G) occupent les zones de plus 'haute énergie et fo:ment unetache cont:Lnue, depuis, le nilieu de la conche jusqu'au Lizay. Lrairê a1nsi re-couverte se compose de deux Cigitations situées dans les zones de déferlementdes basses mers et hautes mers. Les sables grossiers sont partout associés auxgraviers et aux gralets qui ser:bJ"ent suivre la mêne dynamique qu'eux. parfois,
i]-s servent de piège aux sables fins, surtout entre les profils AN et AR, aul ieu di t ou Le peu Boui l lat " .
- 72 -
I-6- CONCLUSION
Sur l'estran de la Conche des BaLeines, il apparaÎt que Ia présence de
la classe nodale (A) excLut ce!.Ie de (F). Cet agencement est Ie résultat de
l'actl.on croissante de Ia houle du large à Ia côte qui détermine un changement
des conditions d'équilibre et par conséquent, des répartitions des nappes sédi-
mentaires" Les dispositions des nappes (A) et (F) ne doi.vent donc pas être dis-
sociées dans ce milleu maisrau contrairerassociées ; elles traduisent sinplenent
I'accroissement vers Ia côte de l-'énergie mise en oeuvre par la houle: tes sa-
bles moyens A s'iuplantent en conséguence plus près du rivage.
, La nappe (C;benbLe paradoxalement se fixer dans la partie de lrestran
lffectée par les conditions les noins actives. En réalité, 11 faut voir dans sa
-répartition f indication de deux instants priviLéglés de la pulsatl-on tidale'
les étales de hautes et de basses mers. Au cours de ces périodes, le niveau na-
rin se stabilise pendant un intervalle de temps appréciable et provoç[ue, par
conséquenL, La matériaLisatidn de La zone de haute énergte où brisent Les Læneo"
sous la forme de deux lLserés que révèIe néanmoLns I'analyse modal-e.
Quant, aux sables (F) éIs ténoigneraient, dans les mênes conditions des
zones de jet de rive mais leur faible étendue nous interdit d'assurer cette hy-
pothèse"
II . L'AVAI{T-CôTE
ÏI-1- PRESENTATION DU SITE
Secteur littoral situé entre l'estran et la ligne des 15 mètres1,
I'avant-côte de Ia Conche des Baleines fo:me un glacis de pente faible (Or3 t)
tr)ouvant attelndre'4 kn de largeur. IL est linité au Nord par Ia Fosse de Cheva-
rache, au Sud par le llaut-Banc du Nord et au Sud-Est par la 1J.gne des B.M.V.E.
(f ig. 9). Une arête rocheuse, al longée d'Ouest enEst, s 'enraclne sur la.Pointe
du Llzay et isoLe deux secteurs i l'un au Nord est en relaÈion directe avec le
couloir doalimentation, l'autre au Sud corrmunique largement avec llestran. Entre
ces deux zones srétablissent des relations intermittentes soit au-dessus des: . - '
assLses rocheuses soit pâr dtétrolts passages qui longent Ie Haut-Banc du Nord.
fig. 18 LES NAPPES SEDIMENTAIRES SUR LA CONCHE DES BALEINES( avant côte )
positions desprélevementsDI DR
sable moyen B
'sg
N
I.x
,.bt. gro*n>;:\ :--/-JaDrc gfusslçr \r\- - _]_ _-,r-n rochel __.-__
sable moyen A
- )
lo255075
to0
Echaf lc t /a7 42o
- 7 5 -
TT-2- DISTRTBUTION DES NAPPES SEDIMENTAIRES
Les nappes sablesses (F) et. (c) sont surtout localisées le long du
couloir dralimentation, les sables moyens (A) recouvrent uniformément l.tavant-
côte tandis que les sables moyens (B) se retrouvent seulement dans La partie
méridionale ( f iq. 18).
TI.2.I- LE REB{|KT CIE LA FOSSE OE CHEVARACHE
Le "couloiro' longeant Ia Fosse de Chevarache possède une cou-
verture hétérogène, formée en majorité des types sédimentaires (F) et (G). Le
premier occupe Ia partie nord-occidentale du domaine tandis que Le deuxième est
surtout concentré au Nord-Est, secteur plus resserré parcouru par des courants
pLus forts. Au droit du Lizay, les deux classes modales sont intinement l-iées
à la classe (A). Le nélange des types sédimentaires traduit des conditions dyna-
migues inconstantes, des apports variés et, peut-êt5e, des remaniements de sLocks
plus anciens i i l s'agit donc dtune zone instable dans laquelle les sédiments
nront pas trouvé leur équilibre dynanique.
T.I-2-2. LE SECTEUR OE L'ARETE ROCf{EtJSE
Les sables noyens (A) occupent Ia najorité du fond : Ieur
vaste répartition lndique qu'ils représentent le tlpe en équilibre dans les con-
ditions npyennes de ce nilieu. Les seules fenêtres sont formées par des zones
rocheuses asédimentaires
Au Sud de lrarête rocheuse, après un rétrécissement souligné
par une petite tache de sable grossier, Ies sables A dominent de nouveau large-
ment et se répartissent sous I'influence de la houle. P-lus près de la côte, ils
disparaissent et sont relayés en bas de Irestran par les sables (G)dans les con-
di t ions décri tes précéclenment (cf" p.68 ).
La distribution des nappes dépend donc clairemenÈ en premier
lieu des eon&itiorts dynorriques maLs ce nrest pas Ie seul facteur et à cet égard,
la nappe (F)TévèIe la complexité réelIe du probLème de I'analyse des mécanismes
de la séd.imentation littorale. En effeto on voit gue les sables fins ?eprësen-
tent un apport, issu de l'ouest, par dessus le Haut-Banc du Nord, et quê cet
apport se fond, dans l-es zônes propices à son équiLibre, avec le sédinrent domi-
nant. Ainsi un mince filet se développe-t-il- vers Ie Nord-Esto tout le long de
l.a Conche des Ba.leines comille nou.s I'avons vu à propos de ltestran.
- 7 6 -
Lravant-côte de Ia Conche des Baleines est recouverte par un
manteau sédimentaire discontinu, laissant entrevoir de vastes régions rocheuses
asédinentaires ( le ltaut-Banc du Nord et la Pointe ilu Lizay). Ce reÇouvrement
est bonstitué en majorité par des sables de la classe modale (A) et un autre
tlpe séclimentaire lui est associé dans ce site : Ia nappe (F) " Les sables (G)
dépendent du couloir d'alimentation et non de La Conche des Baleines.
I I I - CONCLUSION
Le secteur de La Conche des Baleines et de son avant-côte apparait d'em-
blée conme un domaine de différenciation des types sédinoentaires qrre révèle
lranalyse modaLe. Différentes unités se distinguent nettement - Ie couloir d'ali-.
mentation s'individualise ainsi du glacis avant-côtier qui srétaLe devant Ia
Conchê - mais ren outre rdes cheminements sédimentaires apparaissent à différents
niveaux : eouloir dtallmentation, passage par dessus le Haut-Banc du Nord.
La cartographie des isoteneurs du sédiment en chacun cles types sédimentai-
res montre Ie sens dans lequel se produisent les évolutions et souligne, notarn-
ment, le rôle prépondénant des houles sur I'étalement de la nappe des sables
rpyens (A).
Enfin, iI faut remarquer gue, si I 'oriqine des sables fins transparaft
sans difficulté, ltimpression se dégage que les nappes plus grossières, même
si elles sont remaniées actuellement, pourraient résulter d'une mise en place
pJ,us ancienne car on ne voit guère les cheminements gurelles enprunteraient et,
iL est bien évident gu'un apport généralisé en semi-suspension est hors de
question en raison de Ia grossièreté du matériel.
f ig. le CARTE DES POSITIONS DES PRELEVEMENTS
zco
o
25o
olo 03
F O S S E CHÊVARACHE
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2
" -Cf i {APITRE I I -
lg côie ET L'AvÂÂ,fl'-côrr w LIzAy AU FI-ATEAu DE t-CItx
SOMMAIRE - Du Lizay au plateau de Loixrla bordune sud du Pentuis B::eton est le, giège dtune sédimentation fine (sables F) sun laquelle vient se su-
rimposer une flèehe sableuse constituée dtélérnen{s moyens (A) et (B).La classe modal-e (G) se présente comme un maténiel fois i le.
La bordure sud du Pertuis Breton au Nord-Ouest de l,Ile 'de né forme
un glacis l-imité atr Nordrpar la Fosse de Chevarache et au Sudp Far Ia,côte de
l ' î le- 11 se présente draborcl comme un étroi t couloir (1 km), au droi t de IaPointe du Lizay, puis s'évase en un "plateau" de 3 kn de largeur,au Nord de la
côte de Loix" Il comrunigue par un goulet (la Rente du Fier) avec un marais in-térieuru le Fier d'Ars. Trois canpagnes successives de prélèvenents ont permis
d'étudier ce secteur complexe (fig. 19) "
- 8 0 -
I . LT COIJLOIR DU LIZAY
I.1- PRESENTATION DU SITE
Cet inportant secteur charnière, conpris entre la Conche des Baleines
et }e Flatearr de Loix, représente Le eoulor)r de trætsit sédimentaire ctra| faLE
correspondre ces deux unités physiographiques (I,ONG, L9721.
Entre la falaise calcaire de la Côte des Portes et La Fosse de Cheva-
rache' le couloir est formé par deux terrasses sous-marines situées à - 7 mètres,
séparées par un haut fond d'orientation ESE-VùN!{ à la cote - 4 m" (fiq. 9 et 4B).
Au rivage, la terrasse de O m. corresppnd au stade actuel dsérosion de
la côte" Cette bande côtière est sor:rnise à d'importants courants de marée et
subit, luaction des houles de secteur otest entrant dans le pertuis. Cette double
influence hydrodynarnique imprime à Ia sédimentation un caractère hétérogène par-
tlculier car toutes les classes modales sont représentées.
I-2- REPARTITION DES CTASSES MODALES (fig. 22 à 25)
: Les classes grossières (B) et (G) sont intimement liées aux classes (F)
et (A) qui apparaissent partout, au large de la conmune des Portes. f,es nappes
ont cependant des orientations différentes, Les types sédimentaires (F)et (apre-
sentenÈ un allongement remarquable suivant I'axe du coulolr, Ies nappes grossières
sont plus éparpillées. Les nappes srindividualisent sous I'influence du réginne
des courants de marée dont Itintensité s'atténue à cet endroit ,(cf. 1ère partie).
.II . ' LE PI.ATEAU DE LOIX
IT-1-. PRESENTATIO}I DU SITE
' Le Pl"ateau de Loix prolorrg* a I'Est le eouloir du Liaay en formant
un glacis pouvant atteindre 3 km au Sud de la Roche du Fier. La profondeur de-
meure toujours faible, environ 5 m, jusq:'aux abords de la côte.
Cette région, hormis le clapot, engendré par les vents de secteur EsL,
nrest affectée de manière efficace gue par la marée et les houles de Nord-Ouest.
Le courant tle flot a une action prépondérante sur les transits, mais
lL s'affaiblit progressivenent à I'Est de }a pointe du Lizay.
fig.âl 0du
CARTE DES ISODENSITES
mode granulometrique [r] =[+o -zzs S'l
zoo
o
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o
\
../--
\ _ .
- -
oZ20 7a
5 0 %
7 5 %
g o %
\_
t ,/tt tzs
------./
COTE DE to l x
e.. . . .1 4*,1
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fig- CARTE DES ISODENSITES
mode granulometrique [ol= [ 22r-430rrJ
zoo
o
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o%zo%so%75 7"
9 0 %
t ,/ tt tzo
Bois de
Tro u sse
Chemise
Â"
- 8 5 -
TI-2- D]STRTB{JTTON DES NAPPES SEDTMENTAIRES
' La répartition des nappes sédimentaires (F) et (A), partic..rlièrenent
significativê' sera décrite dans un premier tenps et Ia distribution des nappes
grossières serà exaîlinée ensuite.
1'1,.2-1- OISTRTBIJTTI0N 'LS Â'APPES (T) ?r ÂI
Les sables fins (nappe f) répartis selon plusieurs axes(fig. 221, s"nt5sentent la plus grand.e partie des dépôts.
Un premier axe forme une bande étroite, parallèle à Ia côte
depuis 1o3o! ouest jusqu!à La Roche du Fier. Les concentrations souvent fortes
souS-ignent la terrasse comprise entre 5 et 12 m de profondeur et sgbissent
1. 'inf luence.du courant de fl-ot.
i Au Nord de la Pointe de la Redoute, un second axe fo::me un
mince trabécule qui s'iso1e et aborde la côte au Nord-Ouest de cette pointe. IlI
s'agit certainenent d'un apport résultant de la réfraction des houles autour d,e
la Pointe du Lizay. on peut considérer que, dans une rarge mesure, la dérive
littorale et peuË-être le flot entraînent Ie sédinent le long de la plage vers
I'enracinement du Banc du Bûcheron.
Sous lrinfluence de phénomènes hydrodyna-miques complexes dont
ce secteur est le siège, Ie matériel s'écerte du rivage, au ni.veatr des "passes"
du Banc ( en particulier de la n'Passe des Goël-ands) , et alimente une zone de
concentratj-on srétendanÈ de - 5 à - I m environ (fig. 22-231. Ainsi se trouve
clos un circuit qui, momentanément, avait dérivé une fraction clu natérie1 fin
vers Ia côte. Ceci expligue la disposition de la nappe (F) sur la terminaison
orientale du couloir d'alimentation"
Quant à la nappe de sables (a) ( f ig. 23), e1Ie offre à l ror i -gine Ia même disposition que celle des sables fins (F), mais très tôt, au droit
des falaises des Portes, se produit un dédoublement. Un premier cheminement
s'établit vers ra côte sous I'action des houres réfractées autor:r de ra pointe
du Lizay t ce processus est identique à celui des sabLes fins mais l-e ruban est
décalé vers llouest, crest-à-dire vers Les petits fondsl câf, loénergie des
houles y est pl-us forte.
Le second chemineæmtraduit f influence du flot, iI pénètre
vers I 'Esta le long de la: terrâssc sous-marine de - 5 à - 12 m. La nappe sr in-
curve avant dratteindrc le rivage a".r niveau <1e la plage de la Loge.
- 8 6 -
Dans les deux cas, 1a nappe des sables moyens (A) arrive à Ia
côte et va être entrainée sur la face externe du Bane du Btcheron" Le matériel
par-court toute la fl-èche sabLeuse maLgré les passes" Ce transit est temporaire
car en ,pleine ne1 ,tes passes foment des barrières hydrauliques qui. irnterdiseir:'
tout déplacement l-ongitudinal et conditionnent un mouvenent transversal en di-
rect ion du Fier drArs'
La nappe (A) r à I'opposé des sables flns, est appareunent
piégée au niveau du Banc"
r.I-2-2- ?rsTR.lBATroN 0ES SABLËS M0yrruS tBl ET GR0SSIERS (C)
. ' . . '
et grossiers (G) ne subissent qulune reprise rnodeste. Drune manière qénéra1e'
leur répartition est opposée à celte des nappes plus fines (fig " 22-23) et est
en désaecord avec les caractères hydrodynamiques de Ia zone ; elle apparaÎt, en
conséquence, comme fossile, crest*à-dire indépendante de la dynamique actuelle"
Cette rrosition est identique à celle des sables grossiers décrite à lrEst de Ia
Tour des ïslattes (LORIN, 1968) entre le Rocha et St Martin. Ce tlpe sédimentaire
définit. donc un vaste épandage en bordure de lrÏIe rile Ré, sur l.e flanc srd de 1a
paléovallée de Chevarache. Toutefois, localement, une faible reprise nodifie la
disposition initiale. Ainsi à Ia base externe clu Banc du Btcheron, la dérir,'e
littorale entralne une flèche sableuse Erossière.
' ' Les sables aoyens (B) et grossiers (G) apparaissent très foré-
guliêrement danà les fenêtres du recouvrement plus fin-
, Ao t'trord-Or:est du Lizay, le type (B)forne un ensemble irnportant
environnant les alignements rocheux gui accidentent en ce lieu le couloir dtali*
mentation. Dans ce secteur de forte turbulence, balayé par les courants de marée'
des sédi^nnents ainsi isolés ne peuvent être qrre fossiles"
IL en est de même à ltextrénité nord-orientale du Banc du
Bûcheron où les sables moyens (B) figurent le substratum sur lequel sont poussés
les sabres movens'i:"::;:,::::":".:'::i":.,:.ï,""";,e
résulre de 'acrion de
courants Çui7, awant la réunion des quatre llots formant lrlle de Ré, devaient
parcourir les passages inter:médiaires donÈ té-rnoigne le Fier drArs, et rema-.
niaient, au débouché de ces détroits, les matériaux plus anciens. Dans lraxe
drune passe située plus à lrOuest que lractuelle passe du Fier (la dune de Trous'-
se-Chemise est une forrnation récente élaborée au cours des troi-s derniers siè*
cles ; une comparaison des cadastres de 1826 et L967 perntet de mettre en évidence
fig.2r, CARTE DES ISODENSITES
du mode granulometriçe [s]=[am-820 P]
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fig.27 CARTE DES I SODENSITES
du mode granulometrique la7=lg > s20 F I
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- 9 0 l o
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Trous se
C hemise
â"
_ 9 1 _
une progression de Ia dune en dlrection de lrEst de 3OO m en moyenne), se sont
déposés les matériaux les plus grossiers tandis que les sables moyens 6)s'éta-
lalent de part et drautre de lraxe de forts courants (IONG et BARUSSEAU' à paral-
t r e ) .
Le recouvrement moyen et grossier téuroigne donc de conditions
hydrodynaniques cornplètement différentes de celles qui caractérisent actuellenoent
te régine courantologi$le du secteur et ceci à un double titre puisquril stagit
drun remaniement de formations fossiles sous lrinfl-uence d'un régi.ne de courants
Lui-nnêne disparu"
II-3- REPARTITTON VERTICALE DES SEDIMENTS SUR tE BANC DU BÛCHERON
Deux carottages ont été effectués afin de connaitre la répartitlon
verticaLe des sédiments sur le Banc" Le premier est situé à lrenracinement du
Bane (SARS 39) et le second dans la partie interne de la Passe des Goëlands
(SARS 44) .
II-3-1- ET\J?E ,E SARS 39 (Annexe ' lTT-pl.Sl
Située dans la partie actuelle de l-fenracinement du Banc, Ia
carotte SARS 39 met en évidence la progression de Ia côte de Trousse-Ctteuise.
tes dépôts sont constitués presçpe exclusivement par les nap-
pes (A) et (B) qui recouvrent actuellement en surface les dunes de Trousse-
Chemise et le Banc du Btcheron" Seuls, deux horizons, situés à Ia base du son-
dage en entre - 40 cqr et - 20 cn, renfersrent des sables fins ; il-s correspondent
probablenent à une période calme. En effet, La flèche sableuse sraccroit inéga-
lement et parfois le cordon des dunes littorales abrite une zone calme, dans
laqualle se trouve piégée une sédimentation fine.
II-3:2- €TWE 0E SARS 44 lAvmexe lII-pL.gl
cette carotte est i-nplantée à la cote + 8O cm par rapport au
O marin, eIIe descend jusqurau substratun rocheux.
Les 65 centimètres supérieurs sont constitués de sables
noyens (A) associés parfois aux sables moyens (B) et grossiers (G). Le sédirnent
qui correspcnd à Ia zone émergeante du Banc, est dépourvu de toutes les fractlons
fines car le milieu est agité et seuls les élérnents les plus grossiers sont
stables.
- 92 -
A partir de cet horizon, Ia composition du sédiment change :
des sables fins F II (compris entre 90 nicrons et 225 microns) sont intlmement
liés, en faible quantité, à des sables moyens (B) et grossiers (G). Ces deux
fractions grossières vont constituer J-a majeure partie du sédfunent jusqu?à une
profondeur de 2r3O m. Leur présence témoigne d'un milieu très agité, toujour
submergé gue lron retrouve actuel-l-ement dans les deltas prolongeant les passes
vers le large. Les sédinents (F II) sont contemporains des dépôts (B) et, (G), iJ-s
ont été piéqés dans les interstices intergranulaires des éléments girossiers lors
de leur mise en place.
Entre 2r5O et 2r7o m, Ia carotte est constituée par des sa-
bles moyens (A) surmontant des sables grossiers associés aux sablons F I (4O
rnicrons - 90 nnicrons) juste au-:d.essus du substratunn (- 2195 m).
La présence d.e la napne des sables fins (F I et F II) indique
gue Ie Banc (constitué de modes B et A) srest déve1op.p6 sur une couverture de
sédiments fins coru're il en existe une actuelLement au I'tro3d du Banc du Bûchercn,
sur le "Plateau de Loixrr" Ce rnanteau recouvre des lambeaux de nappe fossLle cons-
tituée par le type sédimentaire (c).
I I I - CONCLUSION
. La sédimentation sur Ie couloir du Lizay et le plateau de Loix fait appa-
raltre lrexistence de zones jouant un rôIe principal de transport ou de dépôt
nais lranalyse modaLe quantitative montre gue ce schéma doit être nuancé par
1rétude détaillée des répartitions de chaque tlpe sédi.mentaire
Les relations quj- unissent Ie sédiment et les présents facteurs de la dy-
namigue marine indlquent ltactualité de certains transits et de certaines mises
en place. Ainsi Ie couloir du Lizay, prclongeant Ie couloir dtalimentation,
assure Ie transit des sables fins mais aussl des sabl-es (A) repris du littoral et
de lravant-côte de la Conche des Baleines i le Banc du Btcheron est une zone de
dépôt et un axe d,e pénétration des sables (a)vers I'Est.
A 1'opposé, mâne si une reprise discrète slasque localement leur véritable
nature, les nappes G)et (C)sont fondamentalenent fossiles.
Dans le détail, les mécanismes de la sédfunentation présentent une grande
complexité ; lrexotple du Banc du Bûcheron est, à cet égard, particulièrement
significatif. Dans ce secteurrplusieurs facteurs dlmarniques interviennent si-
multanément ou successivernent.
fig.hÙl Schéma interprétatif global de migration des sables sur le Banc du Bucheron
tiî:nctPrr. .-,'rP
PASSE
DU
\\
b
----
o , @.. .
AXE DE IRANSPORI
COMPOSANTE PRINCIPATE
COMPOSANTE SECONOAIRE
RENVOI AU TEXTE
- 93 -
Certains drentre eux tendent à accroître les dimensions du Banc ; dtautres,
au contraire, provoquant son érosj-on" Leur conjugaison, résultat de lrinfluence
des houles, des marées et du cycle nétéoroiogique, détermine des rnodifications
dif férenciées géographiquement "
De nanière générale nous pouvons considérer que les sédiments poussés à
la côte par les divers agents dynamiques se déplace suivant le schéma décrit
c i-dessous.
I La migration ascendanÈe, à partir des petits fonds, du couloir d'alimenta-
tion dans sa terminaison orj.entale, détermine un apport sableux sur toute la fa-
ce nord du Banc (1 sur la f ig. 24|.
A haute mer, la clérive littorale par temps de Noroit et surtout le flot,
se cornbinent pour alimenter un transit ncrd-sud le long de la dune de Trousse-
Chemise (2 sur ta fig. 20). La migration est perturbée à lrenraeinement du Banc,
par Ia rencontre de ce courant avec les houles réfléchies sur I.a côte de Lcix et
le flot, du chenal principal longeant la face interne de la ftèche sahleuse (LONG,
1972) " De nombreuses mégarides témoignent dans ce secteur, de lrintense rernanie-
ment ainsi provoqué (ce . 3ème partie, Ch. 1 S II .2.7"). un phénonrène annexe peut
se produire i en effetr au cours du flot, les sédirnents progressent sur la face
externe d.u cordonr puis franchissent le sorrraet au monent de sa submersion (3 sur
1a fig. 24). Ce phénomène est décrit dans 13 3ème partie de cette étude (cf. ch.
2 S r .4 .1 . ) .
Le natériel qui dépasse le Banc est entraîné (4 sur la fiç " 2t!) par les
forts courants de flot dans la passe du Fier (plus de 4 noeuds) et pénètre pro-
fondénent dans Ia vasière (5 sur Ia fig. 24) où il sera. partiellement stoché.
Au niveau des hauts fonds situés principalenent sur Ie flane ouest du
"wadden" (comme par exemple sur le qros sable : vc,ir ch. III S I).
- 9 4 -
Au cours du jusant, une part,ie de ce rnatériel est repris, migre en sens
inverse, traverse }a flèche sableuse au niveau des passes (6 sur la fig " 2C-) et
sféta1e en un glacis granoclassé (f iq. 2r) .
. . 1 :
Indépendarment de ces déptacenoènts conditionnés de manière prépondérante
par Ia marée, un transit srinstaure sous la seule action des houles au rivaqe.
Le phénmène est particalièrement visible sur la face externe du Banc où iI
engendre un transport de matériel vers lrEst. Ces sables moyens (B) et,.grossiers
(c) sont issus de ltapport sableux originel (1 sur la fig. 2Ol et de La reprise
des éLéments grosgiers du glacis granoclassé. Le processus, associé au jusant,
contribrre à lrétirsrent,du banc et à son alimentation en éLânents moyens et
qrossiers"
"
DARS 2O
DARS 21
D^RS .
22
DARS 23
IIII
----r-------ï------.-l--r--r-r i r l*--l 0
1 c mfioft/
f ig .21( COURBES GRANULOMETRIQUES
-CF{APITRE I I I *
LE FTER D,MS
SOMMAIRE - Le Fien drAns, comme tout marais ostnéico1e, atlantique, est actuel-lement le siège dtune sédirnentation fine. Venant se sur"imposen à cesdépôts, un impontant appont de maténiaux gnossier.s pénètre dans lavasièr"e et eontnibue à son colmatage.
La vitesse de sédirnentation est iaetuellement de lrordr.e de 004cm/an. Au couns du tempsn elIe a subi des vaniations en fonction de1t impontance nelative des diffénentr:s ouvertutles comnuniquant avecla men.
Le Fier drArs forme une vasière littoraLe dont une seule ouverture,
la Rente du Fier, conmunique de nos jours avec l-a mer. El-le est le siège drune
sédimentation fine décrite en particulier par VERGER (1968).
Venant se surimposer à eette sédimentation pélitique, une importantequantité de sable pénètre chaque année dans Le wadden accéIérant le cofuiatage.
Nous ét'udierons dans un preroier temps la répartition horizontale dessédiments, puis leur disposition verticaLe en essayant d,révaluer une vitesse desédimentation moyenne .
- 9 8 -
I - RTPA.RTITIO}i FIORIZO|\ITALE DES îIclDES GRAFIULO&'IETRIOIjTS DI\${S LE FIER D'ARS
I-]-- PRESENTATTON DU SÏTE
Le Fier drArs représente un vaste narais ostréicole gui srassèche pres-
que entièrement à marée basse. En effet, seule subsiste, au Nord du marais, une
petite zone inondée.
Ltalimentation du wadden steffectue par un réseau de chenaux ternporai-
res creusés dans les sé<liments du Fier.
Ce réseau comprend de nombreuses petites ranlfications secondaires gui
favorisent la rentrée des sables jusqu'à des points très avancés à lrintérieur
des terres.
Des digues récentes de protection r{es marais saLants, ont contribué à
dlminuer la capacité de ce réservoir naturel temporaire.
Les différents sédiments subissent un triage depuis la Rente du Fier et
Ieurs dépôts se répartl-ssent en nappes concentrigues gui attestent de la dirrinu*
tion de l-rintensité du courant de marée se propaqeant dans cette "mer intérieure".
Les sédinoents des classes modales supérieures aux sablons (pJ-us grand
gue 90 U) for:nent la totalité de la couverture sédimentaire au I'Drd du Gros Sa-
ble et représentent environ BO I des matériaux de surface dans Ie Fier. Leur
aire tend à s'accroître au cours des ans.
Ï-2- LES SABLES MOYENS (E) Tt LES SABLES GROSSÏERS (G): ,
La classe modale (G) est absente du recouvrement sableux du Fier drArs.
Nous observerons pAIl la suite, quten profondeur le sable (G) srindividualise
cependant et peut devenir prépondérant.
La répartition actuelle du tlpe (B) est cliscrète, elle ne forme crue
deux petites étendues (tiç" 26) . ,
- Ia première au Coursoir, à lrabri d'une ancienne digue. Sa présence à
cet endroit peut-être dde à un apport artificiel résultant de la cons-
truction d.e cet ancien ouvrage de protection,
- La seconde sur le "Gros Sable'r est intéressante car elle est le siège
drune importante sédimenÈation arénacée actuelle au débouché interne de
l-a Rente du Fier. EIle représente un point critique au-delà duçrel les
sables ne transitent plus cfue par l-es fonds des chenaux.
fig.26 REPARTITION DES SEDIMENTS DANS LE FIER D'ARS
O ll .
2km
ochcllc t y't oo
sables fin (Ft)&
I
)
,/v:" fin (Fz)
moyen DN
+t/
carbonates95
7 5
50
25
5
POurCan foga
- . 10 i -
T-3- LES SABLES I{OYENS (A)
Les sables moyens (A) sont disposés suivant les axes cle pénétration
hydrodyqraniques ,actuels, les chenau-.i dont i1s oecupent généralement les fonds'
et débordent souvent dans les parcs ostréicoles vaselrx. Dans la partie nord du
wadden ils forment une couverture contieue, masquant ainsi tous Les autres sé-
diments (fiq, 261.
La direction principale des dépôts correspond au ehenal l-e plus l"npor-
tant du F.ier drArsr celui du port dtArs-en-Ré- rïéannoins, à -l-rint6rieur de ce
marais; le courant de flot subit une rotation (dans le sens trlgonométrique) et
de ce faitr..déeale la localisa'tion des dépôts sableu:< sur le flanc nord-ouest
de la vasière. Ce ph6nonnène est à lrorigine citune accumulation sableuse anr ni-
veau du Gf,os, Sabl-e. Le sédj-nent (A) représente dans cette siation; uire fraction
touJours supérieure à 5O I par rapport aux mêtériaux dépcisés. "
T-4- tES SABIES FTNS (T)
Les sables fins (F.) se déposent en avant des sables (A). et soulignent
ainsi lratténuation des courants de narée dans le fond des chenau:; du Fier.
Ils sont généralement associés aux formations vaseuses, néannoins est-
iI possible de distLngiuer des sablons (F. I) et des sables fins (F II). En effet,
dans le Fier drArs apparait un nouveau t)ry)e sédimentaire (f f) qui correspond
aux sabLonS. Sur Ia côte nord-ouest de lrIle de'Ré cette classe modale est ab-
sente. (fig. 16), car elle ne trouve pas de conditions hydrodlryremfques favorables;
par contre dans. les régions très abritées de la vasière el-Ie atteint son équii
Libre en association avcc les péIites. Ce phénomène est comnun à toutes les va-
sières littorales chare::taises (BARUSSEAU' 1973) .
r-4-l- tES SABTES FI|{S F 11 lcampni; enlfte 90 rwLurcnt e.t 225 rwLexansl
En ouantité parfois importante (plus de 95 I du sédirnent sur le
Gros Sable), ils sont généralæent associés à la classe modale (A) sauf 1à lonq
de Ia conmune drArs et lrentrée du noarais pnrdrr*(La Lasse) orf il-s sont mélangés
aux éIéments pLus fins.
*Marais perdu : ancien polder reeonquis par Ia mer après ruptu:e des cllgues
de protection.
- 102 -
Ils se concentrent, de plus, sur les bords ouest du Gros Sable,
J-e J-ong des anciennes digrues de protection du Coursoir. Cette répartition est en
accord avec celle des sédirnents plus grossiers déjà étudiés.
e mode granulométrique représente Ia fraction Ia pLus inportante
du matériet qui migre et envahit actuellement le Fier drArs"
L'4-2- tES SABIONS F 1 lcomytil's enULe 40 mLcrwns Ql 90 micnoral
Les sabLons (F. I) obdissent en grande partie à la mêne dynanique
gue les éléments pélitiqr:es. ,Jarnais Lrès concentrés, ils représentent rarement
plus de 25 % du sédiment total et oecupent, Ies parties internes de la vasière.
Ils se répartissent dans les miLieux les plus calmes, généralement dans,les an-
ciens marais perdus (La Lasse, Les Coquard) et au Martray, témoignant ainsi
drun régime hydrodynanioue particulier.
Devant la digue de la conmune drArs, ils sont associés avec des
élénents plus grossiers : les sables fins (F. II). Ce môlange ind.io.ue gu'au ni-
veau du site étudié. le tri-age grranulornétrique est incomplet et que le sédiment
nra pas encore atteint son éqtril ibre dynamigue.
I.5- LES PELITES (éléments infénieurs à 40 rnicnons)
: Nous ntavons pas cherché à étudier les différentes classes modales qui
sont susceptibles drexister dans.cette fraction sédimentaire ; leur dép6t
obéit, en effet, à un seul- phénomène, la sédimentation en vasières littorales
(POST!!A, tg67 in BARUSSEAU, Lg73l. Nous avons anallzsé ce matériet dans son en*
semble.
La présence de pélites caractérise les narais ostréicoles et ne consti-
tue pas un apport original, à la différence des classes plus grossières"
1es péIites absentes dans la partie nord (la Rente du Fier) occupent
1es parties internes de la vasière nais, ne représentent jamais plus de 50 & du
sédimenÈ total, sauf au niveau de ta Lasse" Elles se concentrent en deux ban'fes
sur les bords de Ia vasière. Leur teneur s'accroît en direction du port drArs*
en-Ré et dans les zones amont des chenaux du Martray ou des VilLages marquant
ainsi lratténuation du régirne hydrodynamiq,"ue dans le wadden.
- 103 -
I.6- REPARTTTION DES CAPSONATES
Il nous a senblé utile de préciser Ia répartition des carbonates dans
ce secteur priviLégié, car eL}e confirfiê parfois les résultats dégagés par
Lrétude iles différentes cLasses modales des sédiments.
Leur concentration varie de 15 t à 50 t par rapport au sédiment total
et suit généralement La même répartition que cetle de Ia classe (A) sauf au ni-
veau des marais perdus.
Les carbonates se trouvent en quantité importante le long de Ia pointe
de Trousse-Chernise ; il-s se disposent dans le Fier Lui-même selon un axe nord
parallèIe au chenal du port. Leur densité dininue de l-a digrue des Portes jus-
quraux digues de La C'ouarde et drArs. Dans les marais perdus du Martray et sur-
tout de La lLasse, les carbonates sont bien représentés. Ceci est dt à une inten-
se activité biologique locale et non à un déplacement sédinentalre sur ces deux
secteurs à dominance ostréicole ; les débris de coquilles contribuent à alimen-
ter une source importante de fragments carbonatés. A eet égard, iI parait dtffi-
cile de corréIer 1a répartition des carbonates avec 1es éLéments sableux liés
à Ia dynamigue sédimentaire.
I-7- CONCTUSTON
Dans l-e Fier drArs, la répartition des sédiments suit les axes hysro-
dynamiques principaux matérialisés par les chenaux de renplissage et de vidange
du marais. Un classement différentiel caractérise cette disposition, témoignant
de la variation de vélocité des courants de marée dans la vasière. tes classes
modales (A), (F I) et (F I I ) , largement représentées, sont, à cet égard, les plus
significativq.En effet, 1es différentes classes modal-es représentées en mer
ouverter bien individualisées alors par les caractères de leur inoplantation et
par leurs relations avec Ia dynamique actuelle, sont reprises et amalga:nées en
entrant dans le Fier d'Ars. Par la suite, elles se disjoiginent de nouveau mais
leur dLsposition "concentrique" fait apparaitre lrunicité du processus de dépôt.
Seuls les sablons (F I) présentent un comportement dynamique particu3.ier que
traduisent leurs reLations géographiçlues avec les pélites.
Le Fier d,lArsr par la prépondérance des fractions sableuses sur la sédi*
mentation fine habituelle des waddergde la côte atlantique française (Bassin
drArcachon exclu) , figirrre un tlpe original de vasière Littorale détqminé par sa
position avancée. Lrensablæent progressif du Fl-er drArs est Ia preuve manifeste
de LrintensLté des transits sableux sur le l-ittoral-.
- 1 0 4 -
I I - RTPARTITION VERTICALT DTS SEDTMENTS
,Plusi,eurs campagnes de carottages furent effectuées dans la vasière afin
de pr6ciser Ia chronologie et les modalités de la sédimentation de ce secteur
oriqinal "
Les formules modaLes des distribut.ions granulométrigues sont consignées dans
lrannexe llret la earte de positionnement rfes carottes est donnée dans I'annexe
IïI, ainsi que les diagrafiEnes de répartitions sëdinnentaires.
Au cours d.e son évolution, Ie Fier drArs a subi dr intendes rnodifications
qui se,traduisent par de profonds changenents dàns les miLl-eux de dépôt : bancs
sableux, chenaux, plateaux vaseux, narais perdus, corclons dunaires. Aussi est-ce
à la caract6risation de ces tylpes de nnilieu de dépôt que nous consacrerons un
premier paragraphe avant de tenter de préciser les étapes du coboatage en analy-
sant deux coupes .æt-cuest et Nord-Sud.
TI-1- DE.FINITTON DES TYPES DE MTLIEI.] DE DEPôT
I : '
Le Fier drÀrs forme une "rler intérieure" constituée par des unités
morpho-sédimentaires distinctes dont 1'évolution sirnultanée aboutit â un milieu
complexe. En conséquence, nous définir:ns les principaux tlæes de mi.r-ieu:r exis-
tants :
lesr bancs sableuxr'
les chenaux de marée,
les plateaux' \raseux,
les marais perdus,
les dunes de la Conche.
ll-1-l- UÂl 8AÂlC SABLEUX : tE GR0S sÂ.Btf
Le banc du Gros Sable occupe une vaste zone limitée init iale-
ment par la r ive ouest 'd .u chenal d!Ars-en.-Ré, le chenal des Portes et ce lu i dcs
Vi l lages. Son étendue,actuel le dépasse toutefo is largement ces l imi tçs.
(B) eË grossiers
plus significatif
base non carotté,
une couche de 40
Tl est constitué exclusivement plar des sédj-rnents moyens (F') '
(G); Le carottaEe sÂRS 43 représente.à cet éqard Ie scndage l-e
r lu mi l ie: (Annexc I I I , pl . 18) .
Lrépa. isseur du revêtement atteint 3rBO m mais Irhor izon'd-e
formé dc sables grossiers coguilliers et, de galets, constj'tue
crl sur les ca.!-caj-::es rrarneux dr.r substratum"
- 1 0 5 -
Au-dessus du niveau coqgillier, la gédi"urentat,l-on est hétéro-. - : " :
ggne, 911e représente une aLternance drhorizons constltués soit par te tYpe (A)
soit par des élénents plus grossiers ile types (B) et, (G). Lgs couches grossières'
au nombre de di.x, détemLnent, des niveaulr repètes qui feront lrobjet de data-
t ions u l té r ieures . (c f . 5 r r r .Z ) .
En surface, Ia nappe sddinentaire des sables fins (r II) est
associée aux nappes pLus grossières.
cetËe hétérôgénéité dâfls les ilépôts tradult les variâtlons
des conditions hydrodynamigtres qui ont préstdé à La ûrise en place des sédiments.
Le banc de sable fôrme un épandage à EtructtrresenÈfeeroiséesdans lésquelles plu-
sLeurs classes uodales peuvent être associées à celle des sables moyens (A).
TT-1-2- tES CHENAUXOE MAREE :
Actuellennent Ie réseau hydrographique est constitué par les
chenaux secondaires, du Martray, des Villages et des Portes qui se jettent dans
Ie chenal drArs-en-Ré. Leur tracé a varlé au cours du colmatage du Fier et' par-
fois leur paléocours se retrouve en profondeur sous les bancs sableux ou les
plateaux vaseux.
Les chenaux de marée représentent les axes de pénétratioh de
I-feau dans le Fier durant sa submersion. Il.s sont Le siège drun important cou-
rant tant en fLot qtrren jusant et seuls certains éléments pl-us grossiers gue les
sédi-rnent.s des plateaux volsins peuvent s'y fixer
Néarunoins, ltintensité deS courants diminue dans l-e marais
depuis la Rente du flier jusgutaux linites des terres total-ement émergées. Cette
variation de la compétence des chenaux entraine une répartition zonée des nappes
sédimentaires sur le l-it. Ainsi, au Nord du Fier, existe Ltassociation : sables
moyens (A) dans les chenaux et sables fins (F II) sur les plateaux ; plus à
lrintérieur, près des digrues de la conmune drArs les sables fins (f II) ceirac-
térisent Les chenaux tandis gue les sabl-ons (F. I) et les pétJ.tes couronnent les
r i v e s . , : i
tes carottes SARS 05 et SARS 04 mettent en évidence cette
progression , SARS 05 est située au confluent des chenaux drArs-en-Ré et du
Martray au Nord-Est du Gros Sab1e, SAIïS 04 se place en anont du premier sondage
sur Ie chenal du Martray.
SARS 05 est constituée en profondeur par un mélange de trois
tlpes sédimentaires (F II), (a) et (B) r progressivèment, Ia classe modale la
plus fine (E Iï) disparalt et seuls en surface subsistent les sables moyens (A)
et (B)
plus en anont, SARS 04 est composée de sédinoents plus fins ;
en profondeur Les sab-l-es fins (I. IT) sont associés aux pélites ; en surface, Ia
proportion du type (A) auqmente très sensibleme.nt.
CIn voit done gue les assernblages granulonétriques des chenaux
actuels différent de la sédimentaticn sous-jacente pall une plus forte dirnension
d'enSer-n!1e, liée à Ilarrivée, au Cours du cycle Ce marée, de " bouffées 'on sédi-
mentaires qrossières qui se déposent tandis qurune partie du matériel" antérieur
est remanié.
On soulignera drailleurs gue le phénornène' Çui accompagne
Ininstallation dtun régime de chenal en un point donné, manifeste un earactère
récurrent tié à des abanrlons et à des réactivations successifs du réseau de che-
rlâuxr 11 est remarquable que plusieurs ceïottes, montrent cinq passées plus gros-
sières, révélant peut être cinq séq_uences générales dtintensification des tran*
si ts (SARS 04, 05, 41 et 42 notarnnent).:
Nous discutercnso dans un paragraphe ultérieur (cf. III) de
l'riniportance de ces horizons repères dans Ia détermination des vitesses de sédi-
mentations .
Dans les chenaux actueLs, Ies sables moyens (A) paraissent
stables dans la partie nord du !'ier, ils sont relayés vers le Sud par les sables
f ins (F r I) et parfois les sablons (F r) "
TI-I-3- LES PLMEAIIX UAST{JX
, Les plateaux vaseux fornent la najorité des parcs ostréicoles
actuels à lrEst du chenal drArs*en-f{.é et au Sud du chenal des Vill-ages.
Les dépôts sont homogènes et forment une série rnonotone dans
laquelle le rapport des salrles F IT au sédiment total augmente de la base jus-
gu'à la surface. Ainsi, prencrns Ltexemple de SARS 06 où le rapport est de O,05 à
12O cm, de Or45 à 70 c$û et.de 0162 en surface. Cette auqrcentatio:r slexpl.igr:e car
actuellement les marais sont envahis par Ia nappe <les sableà fins F II qui vient
se su.rinnposer à une sédimentation plus fine, constituée de sabions F I et de
pélites
dépôts simultanés
met, en effet, Ia
favorables tantôt
- 1 U . 7 -
De nos jours, les plateaux vaseux sont donc le siège de deux
drorigine dLfférente :
- Les sablons et les péLites liés aux parcs ostréicoles du lit*
toral charentais,
- 1es sables fins f' Il)dépendant des transits sabLeu:ç de la
côte nord-ouest de lrlle de Ré.
La variation du réginne couranLologique Liéf'à Ia marée per''
succession, au cours du cycle tidalr de conditions de <tépôt
aux éIéments fins, tantôt aux éIânénts grossiers.
Localement, des nodifications du schéma général se produisent"
Dans Ia caroJt€ SARS 16 (Annexe fII, pl. 4), effeetuée au Martray, des horizons1
plus grossiers (F, II, A et B) apparaissent au cours du colnoatage vasêux r ils
sont liés au:( apports de sables éoliens, pcussés par les vents du Sud., depuis
Les dunes de trtAnse du t-lartray (littoral sud=rétais baigné par Ie FertuisdrAn-
tioche) qui sont situées à moins de 2oo m du carottage.
,:. , En profondeur, dans certaines carcttes situées sur les pla-
teaux vaseux (comme SARS 03 à - BO cm et SARS 08 à - 1OO cro) des passées d.e sa-
bles fr' lt), intercalées dans des matériaux plus fins, témoignent de la mcbilité
des tracés des chenaux de marée dans le Fier au cours de son remplissaqe sédi-
nnentaire.'
Parfois, les conditions de dépôts changent radicalsrent ;
ainsi dans le sondage SARS 42f situé à l-a Pointe des Niges, à Ia limite de Ia
vasière et des terres émergées, les vases et les sables fins dominent dans la
sédimentation actuelle maisrà partir de - 15O cmril-s sont remplacés par Ia nap-
pe (A). Seule, une strate de sables fins (F' ff) subsiste entre - 265 cn et
- 24O csr. Au-dessous de - 29O crn les élénnents deviennent de plus en plus gros-
siers et sont nélangés à de nornbreux fragments coquilliers.
La disparition de la vase et des sablons associés unontre crue
Ies conditions drabri nront pas toujours été réalisées à cet endroit ; un milieu
de chenal ouvert, analogue à celui que montre la Rente du Fl,er, a d.éterminé une
sédLmentatl-on profondérnent différente de lractuelle en liaison avec le fonction-
nement des chenaux oui- séparaient les lles à la fin de Ia remontée flandrienne.
1T-1 -4- tES MARAIS PER'US
' Les marais perdus sont dranciens terrains gagnés par J-'honrne
sur Ia mer i.puis iLs ont été reconquis par I'océan après la destruction des ou-
vrages de portection, au cours des tempêtes. Une sédimentation marine srest
ainsi développée sur
dépôt est très nette
un
et
- 1 0 8 -
so1 continental" La limite entre les deux Lithofaciès dtt
la date du chanqement généralement bien connue.
La carotte SARS 15 (Annexe III, pl. 4) représente le son<lage
le ptus tlpique à cet égard. EIle est située au lieu-dit " Les Coquards ", sur
la coroune drAis;en-Rér la rupture de la digue srest produite en 1922. La sédi-
mentation rappelle celle des plateaux vaseux rnais le paléoso1 végeital est con:
sefvé en plaee à - 20 cm, Au-dessus, une sédinentation plus grossière se dévelop-
pe actuellemenÈr En 50 ans, iI stest déposé 20 cm de sédiment, ce cn:i correspond
à une vitesse de sédinentation de Or4 cm/an.
: Cette vitesse peut varier suivant lrexposition du site de
mesutre ; ainsi pour deux sondages SARS 20 et SARS 21 (Ânnexe I1I, pl. 4), situés
dans le même marais perdu, J-es changeqnents de sédimentation se produisenÈ res-
pectivement entre .* 35 cm et * 25 Cm dans le premier et - 50 à - 30 c-rn dans le
deuxième cas, ce qui, indique respectiveriient des vitesses de sédinentation de
Or5 à Ar7 cm/an et de C)16 à OrB cm/an.
Nous retiendrons la valeur de 016 crn/an comrûe valeur îtoyenne
de la vitesse de séCimentation dans les Cocf.rards
protège des actions d.irectes de la ner, une digue, construite au Sud, céda du-
rant lfhiver 1923-1924. Depuis cette épcque une importante sédinnentation fine à
lieu dans ce secteur particulièremcnt bien orotégé.
Deux carottages SARS 30 et SA"R.S 31 (Ànnexe f I I , pl .5) ef fec-
tués le prenier près de Ia brèche, J-e deuxième au fonrl, dans la partie la plus
protégée, montrent d.es dépôts identiqr:es, f,ormés par une association d'éténnents
f ins (vases, sablons et parfols F I I ) .
Cependant, les 30 derniers centimètres de SARS 3() ont une
teneur en sable très supérieure à cel,Ie des niveaux nlus anciens. Ainsi, il est
possiJcle'de calculer une vitesse de sédj-menration de 30 cn en 5O ans soit 016
cn par an. Ce résultat est identique à celui trouvé dans Ie marais des Coquards.
La vitesse de sédimentation dans les marais perdus peut donc
être estimée en moyenne à Or5 æt/an
TI-1-5* tA 0{Jt'r 0E LA c0ÂtcffF tFs BAtEliJr-s
Un
Ia dune surplombant le
tude tt pour connaître
carottage SARS 45 (Annexe
h,ord nord du Marais de la
les modalités du colmata<le
II I ' pI . 9) a été ef, fectu6 dans
Conche au Lieu-dit " La Soli-
ancien de la t' Mer intérieure tt
- 1 0 9 -
du caroÈtage est de + 1 rn au-dessus rlu marais, or le sable dunaire occupe les
18O cn supérigurs. 11 stagit des diverses nappes que lron trouve sur Ia Conche
des Baleines, toutefois les sabLes fins (f ff) prédorainent car la station SARS
45, en arrière du cordon dunaire, est alimentée par voie éolienne et la sédimen-
tation se trouve enrichie en éléments fins, surtout depuis la fixation des dunes.
Au-CeSsous des sables dunaires un changernent brutal se p::o-
duit car le carott ier srest enfoncé dans le br i , vase ancienne (crest I 'argi le
à Scrobiculaire ile WELSCH) bien ccnnue dans les marais maritimes cherentais" 11
est donc possibl,e drétablir une stratigraphie des dépôts en cet endroit montrant
la succession des nilieux"
dont tér:noignent Le bri mais aussi les tourbes découvertes par GABET (1974) sur
ltestran de la Conche des Baleines, Ia dune srest avancée vers lrintérieur du
Fier jusqurà sa fixation par lrhonme. Depuis cet épisode, la sédimentation fine
de colmatage du wadden a déposé 8(l centinètres de pélites" Si Lfon considére que
la stabilisaLion des dunes a eu lieu au milieu du siècle dernier (depuis 15O ans)
on peut de nouveau calculer une vitesse de sédimentation de Or5 cm/an.
I I -1-6- C0NCIUSI0N
Durant Ie colmatage du Fier drArsr chaque variation des con-
ditions morphologriques et hydrodynamigues entraine des nodifications du type
de dépôt r par exenple, ta formation du cordon dunaire de Ia Conche des Baleines
provoque, en arrière, une sédinentation fine sur Les dépôts grossiers coquil-
liers recouvrant Ie substratum.
Dtautres modifications apparaissent dans la vasière, el1es
sont dûes à Irévolution sjmultanée de plusieurs secteurs indépendants for:rnant
des tlpes de milieux particul-iers :
l-es ,bancs sableux,
les plateaux vaseux,
Ies chenaux,
les marais perdus.
Néanmoi.ns, actuellement, les matériaux de ces différents mi-
Lieux résultent d'un même apport sédimentaire venu de la Rente du Fier. Ils en-
trent en suspension dans le Fier et forment à ce niveau un sédiment indifféren-
cié. Parfoisrun apport éolien peut venir se surimposer aux sédirnents marins com-
me au Martray par exemple.
- 1 1 0 -
Dans le Fier, les facteurs hydrodynanigues sratténuent pro-
gressivement et les classes modales vont s'individualiser, elles se nettent en
place lorsque Les conditions de nailieu deviennent favorables" Néarurnoins, en rai-
3on de l'étroitefge au plan d'eau et de lrinstabiLité des conditions qui y rè-
gnent, un nélange notable tend à estomper les particularités des différents mi.
lieux que, seule, une analyse permet de restituer.
I I-2- COUPE OUEST-EST (f ig. 27)
On nra représenté que Ia partie supérieure des carottes, actuellenent
comparables.
Le chenal du port drArs-en-Ré constitue une frontière qui sépare deux
régrions à séaimentation différenciée. Sur le flanc ouest, Les dépôts dont témoi-
gnent lè banc du Gros Sable ont touJours existé et on les retrouve jusqurà lrin-
térleur aè:ta vasière, à La Pointe des Niges. Les sédirnents de surface devien-
nent 'àctuel iennent de plus en plus f i r is en sréloignant à l tOuest. z\ t 'Estr1es
sédiments fins'isont raieux représentés sur toute Ia hauteur sauf dans SARS O4 où
la dimension moyenne croît vers la surface.
Drune manière qénérale une double évolution se fait jour :
- en profondeur, Ies dépôts sont de plus en plus fins drOuest en Est'
* en surface, les nappes (A) et (F, II) manifestent Ia pénétration ac-
tuelle des sables par la Rente.du Fier suivant un. axe NE-SW" Ces nou*
veaux apports tendent à masguer les dépôts antérieurs.
I I -3- COUPE NORD-SUD (f ig. 28)
Ltexa.nen de cette cou'oe souligne I'arrivée des sédiments récents dans
rux grossiers (C) et (B) entrent dans une forteIe wadden. En effet, les matérie et (R) entrent
proportion dans la composition du sédiment de SAP,S 44 ; cette concentration di-
rninue Cans SARS 39, persiste dans S;\RS' 43 et disparaÎt dans SARS 41 "
Les sables (F) suivent une répartition inverse de celle des éléments
qrossiers conf,irmant la diminution de compétence du courant de marée dans Ie
Fier en directicn du Sud"
' fig.27 COUPE S LITHOLOGIQUES , \ù7 - E DU FIER D'ARS
sars 42 sars 4t sars I sars 3 sars 4
ffi "o," f-l "h'3r""l l l l l | |
ITT soblc El soblc
l i l f i nHs ro rs i e r
N
I
fig. 28 COUPES LTTHOLOGTQUESN-S DU FIER D' ARS
safs 44 sars 39 sars 43 sers 4t
m vose
ffi -',t
f-l ,obr"Ll
moven
I--] roble-l| | Erossrôi
- 1 1 5 -
. ;II-4- CONCTUSION
LtéÈude de l-a répartition verticale et horizontale des dépôts pehet'
de définir 1es grandes lignes de la formation du Fier drArs depuis sa mise en
eau à la fin de Ia transgression flandrienne et les tendances de son évolutlon
actuel le.
,r. , Au début, la sédimentation est franchenent grossière,.eIle correspond
à un épisode pendant. lequel le ccrdon de la Conche des Baleines nrest pas encore
to.i:..rlement constitué ; cles apports marins sableu:;, venant de lrOtrestu franch:Ls-
setit les passes et envahissent 3-a dépression interne de lrIIe de Ré- La ferme-
turè du cordon dunaire provoque un change:nent prof,ond dans le node de dépôt et
une sédinentation fine s!instaure dans le marais. Prog:essi-vement, de nouvelles
eritiées de sédinents grossiers dreffectuent par Ia Rente du Fier en direction
du Sud et des nappes sédimentaires s'indirridualisent dès que les condi-ticns hy-
drcrllmàniques sont favorables à leur instatlation.
Diverses estimations de l-a vitesse de sédinentation fournissent un
ordre de grandeur (0r5 crn/an) du colmatage actuel. Irlous avons cberehé à précise::
cette évalùation par dtautres voies ; les résultats sont présentds dans le para-
graphe suivant.
III - CALCUL DES VITESSTS DE SEDIMENTATIT}N
Le_s vitesses de sédimentation peuvent être déterminées en confrontant les
résultats obtenus par deux méthodes différentes :
- la nnesure de 1a concentration du carbone organique dans les marais
perdus,
- l 'évaluation d.u rappora çt4/ç12 des fragrments de coquilles.
TTI-]-- RECHERCHE DU CARBONE ORGANIQUE
Une recherche systématique du carbone organique dans les pélites'
des marais perdu.s a été entreprise agin de mettre en évidenee un paléosol végé-
tal perroettant la déteraination de l'épaisseur de Ia sédirnentation strj.ctement
marine surincombante. Nous estimerons, à Ia suite de GADEL (cor.rmunicatic'n orale),
qufune concentration de carbone organicnre srrpérieure à 1 15 4 eortespond à urr soi
véqétal continental.
- L T 6 -
La néthode dtanalyse est définie dans lrAnnexe I. Les résultats sont
rassemblés dans la figure 29"
, Plusieurs aesures ont, été effectuées sur des carottes situées hors
des mârais perdus ce qui pernet de connaitre Ie taux moyen de carbone organique
dans la vasière. Les concentrations sont gÉnéralement constantes ; elles sont
cgmqrises entre 016 et l 12 Z et nous retiendrons cette dernière valeur conme
limite supérieure de la concentration en carbonne orgariique drorigine marine
( S A R S 6 , t 6 ? 2 0 e t 2 1 ) .
. Par contre dans les marais perdus des Portes (SARS 23), au lieu-dit'
" Le Boutil-lon ", existe une forte concentration qui stétablit à 1'6 g vers
: 10 cm. On peut donc considérer que Ie niveau carboné témoi-gne du dernj-er sol
végéta} formé avant la rupture de la digue en L942, ce qui correspond à une
vitesse de sédinnentation de Or35 cn/an.
Le sondage SARS 24 r6vè1e également une forte concentration de
!$ z à:70 ct i l t la couche supérieure représente cent ans de dépôts, done une
vitesse de sédimentation de Or7 crt/an. Cette valeur senrble élevée par rapport
aux autres résultats trouvés dans Ie Fier, mais elle suexpJ-ique car Ie carottage
est effectr:é dans un marais en cours de colonisation par les salicornes. Or,
dans un marais planté, Ia vitesse de sédimentation est très importante car les
végétaux piègent les particules et provoquent une "montée" rapide de la vasière.
Les analyses effectuées sur le sondage SARS 31 font ressortir un
niveau à concentration élevée à - 40 crn, la teneur rlépasse 2 8.
Dans ce cas,
Les vi tesses
site de mesures choisi.
la vitesse de sédinentation est de OrB crn/an-
peuvent donc varier du simple au double suivanÈ le
TTT-2- CALCUT DU RAPPORT çLI+1çL2 - DATATIO}I ABSOLUE
Des essais de datation ont été faits sur la macrofaune' principale-
ment sur les coquil-les de Lalaellibranche (Cardirua) et de Gastéropedes" Les
échantillons séparés sont en quantité insuffisante dans les sonCages pour per*
mettre deux datations sur chacrue niveau.
Deux mesures ont été réalisées sur SARS 40 - entre 1O8 et .124 cm,
entre 177 et 199 cm - et une datation entre t1,BrS et 161 cm sur SARS 41.
I
!
\I
SARS 6
L ENOUREAU
f ig. 2e
SARS ,6 sAnS 20 SARS 2t SARS 23 SARS 2{ SARS 30
,^Jfi^, [Es coeuArDs rE counso,R ,nl,
REPARTITION VERTICALE DU CARBONE ORGANIQUEDANS LE FIERS D 'ARS
- 1 1 9 -
Les résultats sont donnés dans le tableau VII ci-dessous :
Carottes Niveauen cm.
age s .p .V(ans)
age 4.o"3/(ans)ô
1 4co lo
SARS 40
SARS 40
SARS 41
108 -124 - 78
t77 -L99 -125
t48t5-L6t - 53
+Btgts
650
1070
450
1 "300
880
1 " 5 0 0
ttt
70
7 5
70
TABLEAU VII : datation absolue des échantillons de coquilles
sédinnentaires, Fier drArs.
B.P. : Before Present (1950 = année de référence)
A.D. : Anno Domini
Les vitesses de sédimentation correspondantes atteignent :
- Or35 cm./an pour SAFTS 41 depuis 45O ans,
- Or17 cm./an pour SARS 40 de lrAn 88O à lrAn 13OO,
Or18.cm./an pour SARS 40 de lrAn t3OO â nos jours"
La sédimentation est donc très lente dans les parties ourrertes du
Fier" I l senble que la vi tesse augrmente de plussen plus (Ort7 à Or18 et Or35)
dans les terrains plus récents.
Si nous supposons gue les cinc passées grossières rencontrées
dans plusieurs carottes (voir supra) sont contemporaines, nc,us pouvons établir
la valeur de la vitesse de sédinentation jroyenne dans Ia partie sableuse du
Fier drArs. Les résultats sont récapitulés dans le tableau VIIT" Les vitesses
sont comprisês entre Or1 cm/an et Or5 cm/an, elles semblent donc plus faibles
que dans la partie du Fier occupée par des vasières.
L/2/
- - L Z W "
SARS 04 SARS (]5
- 15 cûr
* 3 0 c : n
* 60 cir
-70-BOcn
- 1OO crn
SARS 43SARS 41 SAP.S 42ssiers i
I
I I
I I I
ÏV
\7
Vitesse desédimenta-tion crn/an
10
20
35
45
6A
m
cm
6n
cm
4 5
60
80
1 1 0
1 5 0
cm
cm
cEl
cm
cm
20
5 5
100
1 5 0
cm
cm
cm
cn
30 cm
45 cm
75 qn
1 1O cni
- 145 crn 1
o , 1 o - o , 1 5 , o r 2 o - o t 2 5 I o r 3 O - O r 3 5 o r 4 5 - o r 5 0 r P r 3 O - O r 3 5
TABLEAU VIIT - Calcul dC
grossiers
Vitesses de sédinentation dans les élérnents
du F ie r d rArs .
Dans la
chanqement de milieu
ITI-3- DISCUSSIONS DES RESUITATS
mesure où nous cherchons à établir un parallèle entre un
et un évènement connu qui lta déterrniné, il est nécessaire
- que la relation de cause à effet soit indubitablet
- gue lrhorizon sédimentaire qui tradui+- Ie chanqement de nrilieu soit
bien dél imité.
A cet égard, nous devons discuter les résultats que nous présentons"
En effet :
- nous n'avons pu déterminer la teneur en azote et d.onc calculer Ie
rapport C/N qui nous aurait permis dtaffirmer la présence d'un sol végétal
(ARRHENTUS, 1950 ; DEBYSER, 196I ; IIARTI{A}I, L971 in C'ADEL' 1974) '
- la matière organique, selon son état de dégradation est susceptible
de nigrer dans les sédiments, "contaminant" ainsi des couches adjacentes
(GADEL, 1974 i CAHET, 1974). II est d'ailleurs fréquent de constater la
diffusion de matières organigues dans les sédiments fins. Une recherche
de produits organochlorés dans quelgues carottes du Fier drArs (fiq. 30 et
31) en apporte une preuve supplérnentaire (MESTRES et al., 1974) .
i\insi sonmes-nous amenés à di-fférencier 1a qualité des résultats"
Seul le sondage SAtr-S 15 rnontre un sol en place et fournit un résul-
tat non critiquable. Dans les autres cas, la définition drun sol terrestre à
partir de la concentration du carbone o::qanigue est ptr-us délicate" En dessous de
f ig.30 CHROMATOGRAMME DE pCB
sur chromarographe DC 200 Ni
lO0 = AtDRINE
Jsars 9 (zo.zs)
larnps cn mn
f ig.3I SCHEMAS DESen
CONCENTRATIONS EN PCBfonction de la pro fondeur et du % argile . sable
sARs 8 sARs 9
*123 -
1t7 % rnous devons eonsrdérer le résultat cov:ure douteux et
rieur à 7tZ 8. En conséquencq, seuJ-s 1es résultats obtenus
peuvent être considéréscôn$le siqnificatifs.
Mau",rais s I iI est tnfé-
sur SARS 31 (La -T,asse)
De rnêner1rétude des corrélations de niveaux sédinentaires à litho-
faciès identigue ne peuvent donner d.es résultats valables car on ne dispose pas
drautre argu.nent por:r affirmer la','alidité des corréIations, dans un nilieu où
les interstratifications de facies lithoi_oqiques sont Ia rèqle.
$ilous anzons consigné tous les résultats dans le tableau IX en indi-quant les résultats val-ables (trait continu) et les résultats douteux (tiretés).
Site
Chenal des Villaqesr l,s I o ,35 |-_ffi
s lo,niLe Lasse
Le' Cougsoir
Le Boutillon
Les Coguards
I Pointe des Niaes
i cros Sable
Chenal du Martray
O14 æ/an
o,4 æt/an
SARS 41
SARS 30
SARS 31
sARs 24 | lco
SARS 15
SARS 20
lI
_ _ t
33O ans o r 4 5 * o r 5 0
45O ans
sARs o.i I 45f, ans c , l c ) - o ,15 Icszo - c r25 |
dans les chenaux,
sur les plateaul :/aseux et dans les noarais perdus ou-
ver ts ,
d.ans les ma:ra-i-s oerdus ::rès protégés "
5O ans
5O ans
50 ans
o r 4
o r 6
o r 8
* * * * - - * lSARS 05 | 45O' " - - - - - - l
TABLEAU IX : Vitesse de sédimentation da.ns le 3i.er
'Nous pouvons finalenent consj-C5::er gue les molzennes probables at-
la i vitesse de séôi:-_linnentation (cml;.n; I
o r15 - o ,2o iI
o r I S - a r 2 a I
teignent :
-- Q,7 æt/a.n
- 1 ,24 -
IV . COI{CLUSION
Le Fier d'Ars subit actuerlement un colmatage sableux important qui tend à
faire progresser les nappes des sables fins (F. II) et ,âes sables noyens (A) et
(B) à lrintérieur en direction du Sud. Sinoultanément,une accumulation de sédi-
nnents pél-itigues se développe dans les zones abritées. Les vases sont partout
Liées à l-a répartition des sablons (F I).
Dans le wadden, l-es sablons et fes vases suivent Ia même dynamique, leur
vitesse de dépôt est élevée (jusquràOr8 crn/an dans La Lasse et dans Les Coquards!
Dans les secteurs dominés par la sédimentation sableuse les nappes progressent
sur la sédimentation fine plus ancienne.
La suite des évènements qui ont contribué à Ia formation du Fier drArs sem-
b1e srétabl i r ainsi
Sur une rnorphologie différenciée, le renblaiement du Fier a pris naissance
dans les zones protégées marginales. Ainsi, noteûmentr srest constituée une va-
sière à I'abri'drun cordon dunaire plus occidental que lractueLle dune de la
Conche des Baleines. Au cêntre des'o coureaux " interinsulaires, balayés par des
courants, Ia sédimentation est réduite, grossière et coguitlière.
Par la suite, probablenent après Ia fermeture des passes situées entre Les
îIes, les caractères de la sédimentation ont changé. L
Lranalyse des particul-arités lithologiques des dépôts montre que !
s,effecru" :îJ."Ï.1""":,t"
triase sranul0métrique des sédiments
En surface, une entrée de matériaux par la Rente du Fier
détermine une répartition zonée des nappes sédimentaires entre Ie t{ord
et Ie Sud avec toutefois un domaine dtaccumulation privilégié au ni*
veau du banc du Gros Sabl-e "- A l rOuest, la dune progresse sur Ia vasière jusqu'a sa f i -
xation récente.
* La vitesse de sédinnentation varie suivant le régime dyna-
" Dans les chenarrx, où règnent les plus f,ortes vitesses, la
valeur noyenne est de Or2 cm7an.
" Sur les étendues de vâses et de sables du Fier drArs, les
dépôts sont ;:lus rapides z Or4 cs/an.
" A lrintérieur des marais perdus et dans les secteurs très
calmes du wadden, Ia sédi:nentation est de lrordre de Or7
neique :
à O,8 cm/an"
- tzz-
cofilcLuslor{ DE l-A ?" pgnrte
f,es dépôts post-glaciaires de la côte nord-ouest de lrIle
de Ré suivent les grandg axes de lrhydrodynaroique ; leur étude met en éviden-
ce les directions de transits sédl-nsentaires dans le Pertuis Breton depuis les
zones externes si,tuées à lrOuest du Haut-Banc du word Jusquraux régions Ln-
ternes, le Fier drArs.
t{ous résumons brLèvenent les différentes répartitLons des
nappes sédinentaires en utilLsant particulièrement les sables (a) et (f) qui
sont les éléments les plus raobiles actuellement. Les nappes grossières (B) et
(G) sont les ténoins drune couverture fossile mise en place durant la régres'
sion pré-flandrienne sous I'action des cours d'eau (BARUSSEAU 1973).
nappe (A) : Annexe llr pL. 10
Les sables moyens (A) forment une nappe continue au large'
sur Ia zone des seuils vendéo-rétais (voir 10 partie). IIs franchissent le
Haut-Banc du Nord (1), transitent le lonq du couloir d'alLmentation du lizay
Q) ou bien viennent se stocker au niveau de la Conche des Baleines (3). Sur
lrestran, i1s progressent le long de la côte, en direction de l.a Pointe du
Ll.say (4) où lls traversent le platin rocheux (5) pour revenir sur le couloir
dralinentation. Les chenLneraents sont ainsi réunis (6) en un axe dirigé vers
le plateau de Loix qui s'infléchit à la côte (7). Les sédiments, pâr la suite,
sont : - ré-entrainés au large par le courant de Jusant (8)
- accunulés sur Ie Banc (9)
- portés dans Ie Fier (10) où i ls s 'étalent en
respectant les chenaux de pénétrations du flot dans la vasière.
- La nappe (E.) : Annexe III, pl. tt
Les sables fins sûLvent de manière générale Ia répartition
des sables (a) au large. Dans le Fier, deux populations différentes (les ga-
bles fins F II et les sablons F I) s'indLvidualisent. En fait, les prerni.ers
correspondant aux sables (F) du large tandis que les seconds fonnent une classe
nouvel-Ie qui était absente au large. Ils suivent Ia dynamique des pélites dans
les zones internes et les marais perdus.
- 1 2 4 -
- Les nappes G) et (G) : Annexe TII , pl , L2 e+- 1,3
La disposition des éléments grossie.rs (B) ei' (C) ne peut
être expliguée par les condit.ions hyda66tramiques régnant actuellernent dans
Ie milieu. En effet, ils apparaisseni: à la faveur de fenêtres dans le reccu-
vrement meuble constLtrré par les nappes (A) et {B). Ils sont plus anciens que
La couverture.
Dans re Fier d'Ars, la disposition des nappes Ir'a pas toujours
été la mêrne ; ainsi pollvoos:nous résumer l'évolution de cette régicn par ie
processus suivant :
- Les i les (des Portes, d 'Ars, de Loix et de St l {art in) sont
indépendantes et dans la dépresslon interinsulaire se déposent des él€nents
grossiers souvent coquilliers.
- Progressivement, le cordon éunaire d.e la Conche des Ba1ei-
nes coLmate Ie détroit situé entre les îles des Portes et d'Ars. En arrière,l
des dépôts pélit,iques s'accumulent.
- Après la fermeture du Martray deux seules ouvertures subsis-
tent : la Rente du Fier et le "détroit" de LoLx (situé entre IrÎIe de Loix et
f ile de St ltartin). Par la prenière entrée, pénètrent des nouveaux éléments: ' '
grossiers qui srépand,ent dans la vasière sous forme de grandes naPpes sédlslen -
taires indivLdualisées. Au xvlfe siècle, f i lot de Loix est rattaché à lrlle
de né (voir 3" partie) et le wadden subit un comblement de plus en plus rapide
qui peut atteindre 0rB cm/an dans les zones les plus protégées. La vitesse
moyenne de sédimentation que nous retiendronsr est de 0r4 crn/an pour I'ensem-
ble de t. ,''rt"tè:.:
Dans la 30 partie de cette étude, nous nous efforcerons de
vérifier I' importance des axes de transit et calculerons les vitesses actuelles
de migrration rles nappes sédimentaires sur Ia côte nord-ouest de I'Ile de Ré.
I I . !TRONI !CTION
Après avoir décrit les caractères de lrenvironnement et Ia répar-
tition des nappes sédimentaires sur le littoral rétais, nous chercherons à dé-
terminer les relations qui les unissent.
Nous nous efforcerons tout au long de cet essai de discerner l-e
rôIe et lrinportance des différents facteurs dans lrévolution du tittoral.
DanE ce but, nous présenterons 1es résultats obtenus par dl,verses
méthodes mises en oeuvre en tenant compte de lrespace dans lequel se déroulent
Ies phénomènes de déptacement sédinentaire et de leur durée.
Les mouvements océaniques et atnoosphériques sont pratiquen:ent
tous assimilables à des mouvements périodiques. Au sens large du terme, la r6pé-
tition des saisons, par exenple, représente un phénonène cyclique et la courbe
des températures au cours des années peut-être éçalement assimilée à un tel ph6-
nomène.
Afin drévaluer lrimportance de chaque agent dynanigue' nous
essayerons de détenniner son chenp draction et sa période :
- le champ draction correspond à lrespace dans leguel- il- agit,
- la période représente lrintervalle de tanrps durant !.equel il srac-
compl i t .
Nous présentons dans l-e tableau X une classification des mouve-
ments cycllques ordonnés draprès leur période.
t l t ji l
i Ondeà rle marée ,ffil ; l
€---_-_-.--*-
1 an 1 rnois 1 jour 12h. 5h" 3h 1O3s 1o2s los l s 1 s O , l s
d'après leurTABIJEAU X : Classification des mouveraents cryclioues
période (adapté du I{UNK, 1951) "
Ce tableau net en évidence les différents ph6nomènes (cycles so-
laires, cycles lunaires, terapêtes, narées, vents, houles) ayant une influence
illmamique sur Le milieu sédimentaire. 11 étabtit également la durée rJe leur
aetion puisqr:e trois grôupes de rrhénomènes cycliques affectent le milieu marin :
tes phénomènes brefs : houle, cla.pot, vent ,- les phénomènes Ce durée moyenne : nnarée et sa pulsation luni-
solaire (déchet et réci f) ,
- Ies phénomènes de longue durée : saisons.
On aJoutera une quatrième catégorie déterminée par 1'existence
processus de très lonque durée, notamment les phénomènes tiés à I'achèvement
Ia transgression flandrienne,
En conséquence, 1rétude d.e chacrue cirtégorie implique lrusage de
néthodes différentes. Plus précisément, nous analyserons :
l 'action cle la houle à la côte et son influence pendant le flot,
par lremploi cle traceurs hminescents et l 'étude des figrures sé-
dimentaires,
les déplacernents dûs aux rnarées et aux cycles saisonniers, à
lraid.e de marqueurs radioactifs à plus ou moins lonçrue période
(or, chrome, ou ir id. ium ),
de
de
; Cvcles lunaires ,*
i ir l l l; cyclôs solàires i i
- t 29 -
l-es transits à lréchelle d.e p3-usieurs années Le J.ong Ce 1r11e,
par Lrétude des relevés systématiques <le l-a bathlmétrie et la
comparaison des ptrotographies aériennes,
enfin, lrévolution séculaire Cu Littoralr pêr la comparaison des
cartes anclennes et, par lrinterprétation sédimentologique Ce la
tlisposttion de La couverture meuble.
CI ]APITFE
ffl,æ DES PHEI!{îf/IFI\IFS nRFFS
SOMMAIRE : Lrernploi de tnaceuns luminescents, associé à une étude systématiquedgs figures sédimentainesu' nevèle Itimportance des tnansits côtier:spnovoqués pan lraction conjuguée <1run cycle de manée et dtun négime
houle donnés.' l
Lrétude des phénomènes brefs sur les estrans rétaisr crest-à-dire
des processus sédimentaires engendrés essentiellenent par les houles, a conduit
à lremploi de luninophores
Ltutilisation des traceurs lurninescents connaÎt un développement
très i:rnportant depuis les vingts dernières années. Emnloyé de manière intensive
en U.R.S.S.r cê moyen de contrôIe des transi ts a fai t I 'obJet de nombreuses
études dans les pays occidentau:<" Nous citerons les travaux de IELEK (1965),
INGLE et, JAl,lES (1966), v0ARP.EI.I et YASSI (1966) et CIIAUVEAU (1973) établissant
des méthodes qualitatives de ceu:<'de BASTIN (1965), DE VRIES (1966) et JOUA!ill iIEAU
It974l représentant des néthocles quantitatives.
Les expériences auxquelLes nous nous sorunes livrés se sont dércru-
lées suLvant le protocole drétucle préconisé par INGLE et JAMES $966) décrlt en
a n n e x e ( r " S r I ) .
En outre, il nous a fallu Céflnir les conCitLons hyrdrodlmamlques
exLstantes lors de chaque expérience. A cet effet, un relevé systénatique des
fLErres sédinentaires de Ia plage renseigne sur Les conditions Ce niLieu anté-
rieures et, leur érrolution au moment d.e I'expérience (nlage dracrétion : La Loge,
ou drérosion : la Conche cles Baleines).
- 1 3 2 -
I - TSSAI PONCTUEL DI DEPLACEî1EFIT SEDINETITAIRF PF,R II{MEP51611 DT TRACII,IO' 1.1,IÈ!I.F{ISCFFITS :
I . I . B ITT DE L?ETUDE
Les traceurs lurninescents ent été emoloyés Cans un dor:bl-e but, drune
part mettre en évic'!.ence le déplacement des sédiments au moment du flot sous
Iteffet de la dynamique littorale et des courants de marée, Crautre nart déce-
ler un transport sableux sur Iravant-côte.
Nous établirrrns une comparaison entre plusieurs séries i!tinmersicns C'e
traceurs en divers point Cu littoral et Ce lravant-côte (fig. 32) :
- à l rEst de I 'éoi 4 sur la Conche des Baleines, au l ieu-di t "La sol i tude",
- au centre d,e la Conche, au lieu-dit trLe Peu Bouillat",
- à Ia Pointe du Llzay (o'Descente Ce p.ivière") r
sur la plage de La Loge et lrAnse Cu Fourneau.
Les expériences on! été réa1isées au ceurs cle trois périoCes : en mars'
avril et, août-septernbre 1972.
Pendant J-a prernière et la troisième nériode, si-'us un régime de vent
d'Est, Ia houle est nratiquement absente. La d.euxième série effectuée après une
tempête, accuse les effets drun régime Ce fr:rtes houles de secteur ouest.
I.2. RESTILTA,TS ET DISCIJSSIONS
Au cours des premières q<nériences nous avons cherché à i!éterminer Ie
comportement hydrodynamique C,es différentes populations mises en 4virlence ?ar
l tanalyse mod"ale f f ract ions (r) , (A], (B)1"
Dans le rlomaine géographique accessible" à ce tync c'l tinvestigations
(annexe I" S I I .2.) les fract ions (r) et (B) rrFsentent une trop granCe ncbi l i té
et échanpent rapidenent au contrôlê. En conséquence, seule la. fraction (À) four-
nit des informations exnloitables
Ce résultat étaLt prévisible <lans Ia mesr:re crtl. la pcnulation (n) est,
nous lravons vu, en équitibre dynamigue sur l 'estran. Les résultats snnt résu-
més par des cartes ririsoclensité cles grains lumi-nescents. ,
Lêqende des fil lunes 33, 34, 35 et 36
5 - courbe drisodensité des qrains }.rninescents. Le chiffre "5"
représente le nonbre de grains luminescents retrouvés sur une
plaque carrée de 10 cm de côté.
20 nn : Etalement des gralna luminescents 20 minutes après l'inmersion.
fig.33 CARTES D'ISODENSITE DES GRAINS
LA SOLITUDE
LUMINESCE NTS
N
I
Stat ion :
Expérience du l 1 mars 1972
Expérience du 3l mars 1972
20mn 6Omn
flxpérience du 5 septembre 1972
point d'immerlion
ligne dcs Brironts
l imi te du soblc
découvronl
Ech ' Som.
4Omn
8Omn
20mn 6Omn
fig3a CARTES D, ISODENSITEDES GRAINS LUMINESCENTS
Station : LE PEU BOUILLAT
+
/
Experience du 14 mârs 1972
20mn po in f d ' immcrs ion
l igne des Br ison ls
l im i te du sob le
decouvront
O Ech .
Expérience du 2 awil 1972
2Omn 60mn
Experie nce du 6 septe mbre 1972
40mn
sa
a
I
a
a
a
a
20mn 60mn
- 1 3 9 -
1.2,1 . A L 'EST tE LtE?I 4, AU L"IEU-0IT t tLA S?L' lTU0Eet l { .Lt t ,33l
Trois
réa1isées. Malgré des
vons une aecumulation
( le t l rnars ) , so i t en
( le 31 nnars) .
!{ais
un entraînement vers
expériences (11 mars, 31 nars et 5 sentembre 1972) ont été
conditions nétéoroloaiques très différentes, ncus obser-
circonstancielLe à l rabr i c1e 1téFi 4, soi t près C.e la dune
direction de Ia rrartie Cistate r1e lrobstacle artificiel
Ie phénonaène essentiel clans cette !?artie rde la côte, est
lrEst d.ans d.eux zrJnes nrivil-égiées Ce I'estra-n :
- dmts La zone de jet de rioe, où a lieu le Céllacement cla.ssj-que en
rrdents de scie", dû à lrattaque obliqr.re de la houle par ratncrt à la plaga
(expér ience Cu 11 mars) .
- d.qts La zone de déferLement" où la Cérive littorale résulte Ce I'action
de la houle (expérience du 31 mars et du 5 septembre). Ce phénomène ?rovorîue
une eccumuLation dreau, entralnant un déptacement narallèle à Ia plage (CUCHLAINE
et KING, 1959). ta bantle de transit résultante occu-pe donc une surface comprise
entre le jet de rive et Ia zone des brisants.
1.2.2. LT.F-U-OLT t)LE PEU B}UILL[Ï" ($Lç. 3al
La morphologie rarticulière Ce la plage en ce lieu senble res-
ponsable de la" formatlon dtvn eou.rant d 'arraehement (cf . Io Part ie ' $ rr .3.) '
Ce phénomène est éniscdigue et ne se produit que Curant cle brefs intervalles cle
temps au cours des hautes mers de vive eau et des tempêtes" Les vitesses él-evées
atteintes par ce type de courant, ,léterminent I'entrainement des grains vers Ie
large. L'absenee Ce grains luminescents à ce niveau en est une nreuve.
Le Céplacement des sédiments est cormrandé nar trois processus 3
Ie jet Ce rive permet une rlispersien du séd.iment girâce à son
transport en 'ndents de scie" en tlirectian c1e L'Est (expérience
du 14 mars et d.u 6 septembre) ,
Ie mouvenent de retour reprend. le sérlftrent en rlirecÈion du
Nord-ouest ; il existe clonc une cornplémentarité entre le jet de
rive et le mouvernent d'undertew. Une ccncentration Cu séCiment
sreffectue rlans la zone des brisants qui demeure un secteur
d'aceumulation préférentielle (expérience Cu 2 avril et ctu 6
septembre) ,
- enfin, un côurant sagittal" se nanifeste, notamment au cours de
la nremière détectton le t4 mars par lrinterrupticn, immédiate-
ment au Norcl-Ouest. de la J-igne des noints drimmersions, des
courbes rf isoâensité en grains cclorés
I.2.3. AUX LIEUX ?ITS ''PËSCEIIITE a'l.VTERf'i F-T "Lç. LITAyn 1619. 35l
Le premier site ârexpérience retenu est situé à lrEst rle Ia
Conche des Baleines ç,rès d"e Ia pointe rocheuse Cu Lizay, lirnite crientale de la
;:lage proprement dite.
Le seconC se trouve à 2OO n, au larqe c1u nr6céCent, de lrautre
côté de la ligne des brisants.
Les résultats obtenus mettent en éviclence :
- Irétalement du sable marqué C.ans la zone d.e déferlement en di-
rection Ce Ia olager
- J-e piégeaqe rles rnatériaux dans une zcne calne, fc-.rnée par I I abri
Ce la Pointe du Lizay,
- 1a mise en suspensicn et le Cénart clu sédinrent à nartir de I'es-
tran et de I'avant-côte en direction du llorC-Est seus l-reffet
du courant c1e retour (n'UnCertow").
Final-ement, à la Pointe du Lizay, se situe une zone de concen-
tration du naatérie1 sableux en transit sur I I estran Ce la Conche . Cepenr-1ant, en
raison de La faibl-e hauteur (1 m) de la micro-falaise calcaire qui l-imite ce com-
partiment à lrEst, le site ne foncticnne ?as totalement ccrsne un pièqe et une
certaine quantitér eue nous cléterminerons par la suite, se trcuve être entraÎn6e
soit vers le largeo soit sous Ia forme d'une minee bande sableuse sur le platin
rocher::<.
En ccnséqr:ence, on peut nréciser gue le courant r1e retourr IIIo-
teur de cette action, nren est pas la seule cause puisque le CéséquiLibre Cu
bilan sérlirnentaire est éqalement un facteur d.e irrocessus.
G
\,rY'
15 mn
limirc du roblcde couvronl
o somL--r-J-l-r-J
6 O m n
station: Descente Riviere le rs. s- ts72
2O mn 6O mn
stat ion: De scente Riv iere le 3.4.1s72
fig.31 CARTE D'ISODENSITE DES GRAINS LUMINESCENTS
s ta t ion : Le L izav le ses-8- ts72
t h
f ig. 36 CARTES D,ISODENSITE DES GRAINS LUMINESCENTS
station de la Plage de b Loge
b) stat ion de I 'Anse du Fourneau
le eo &st . g . tg72
le t7 .oB . tg7z
6 0 '
4 h 2 3 h
N
To
l imi tc du
soble découvront
€
r'-\
le aae- s-1s72
- t 4 5 -
1.2.4. LA ?LAGE AE LA LAGï ET rtÂ[$r ÛIt F)up,NEAu {6iq" 361
Ce secteur drétude est constitué par la zcne C'enracinement Cu
Banc du Bûeheron. Nous avons effectué trois exnériences :
une sur le haut estran (Ia nlage Ce La l,oge) Fara un régirne nét6c-
rclogique exceptionnel"lement calme (mer zére) " Seul le c*urant
C.e marée agit parallèlennent à la côte sur les r-1Çplacements sédi-
nnentaires en étalant Le sable situé au large. La;ri.ispersion
s|accuse par la suite soulignant ainsi le rôle Cynam.icrue inncr-
tant joué par les courants de flot aux abords rlu Banc Cu Briche-
ron.
deux sur I'avant-côte (lrAnse du Fcurneau) par une mer belle en-
gendrant un clapot inférieur à or4o n. Le sable luminescent se
concentre dans la ligne c,es brisants de basse mer, zone de forte
énergie qui draine le natériel sableux à oartir Cu point cle dé-
pôt. oe plus, dans les deux casr le centre de gravité de la ta-
che luminescente se déplace vers le Sud-ouest, en direction du
1l- t toraI.
r.3. coNctusroN
La naéthode Ces traceurs ltuninescents, malgré Ie hanrl.icaçr {e La
dilution ccnsidérabLe d-es grains marqués dans le sédiment naturel, offre néan-
moins une technique ,le choix .pour mettre en éviclence i-es éLéments de La dynan[*
que LittoraLe. I1 est nécessaire Dour cela de procécer à des eryér,ienees répë-
tées dans Le terrps et L'espaee, ce que ncus avons tenté r-l.e réaliser en choisis:
sant quatre points du littoral et deux points de lravant-côte et en pratiquant
plusieurs détections en chacun de ces points.
Sur Ia côte nord-ouest de lrlle cle Péo l-es phénomènes essentiels
de Ia dlmamique littorale sont clairement matérialisés, notamment :
Ie transit par Jet d.e rive (La Solitude) r
le stockage cles sédiments au niveau des brisants (La Solitu4,e -
Le Peu Boui l lat) ,
la raise en évLCence Ce cc,urant drarrachennent (Le Peu Bouillat) o
la sédimentaticn temporaire à Irabri d.rune barrière rocheuse
(Descente Rivière),
Irentraînement en d.irection Cu I';ord-Est au Lizay (Descente
F.ivière) , .
1r influence loca.le de la mcrrphologie (ê-nse .1.u Fourneau) .
- t 4 6 -
Ces ncouvements sub-instantannés malgré leur faible ancpleur intrinsècTue
jouent, à la longrue, un r61e important en déplaçant des masses sédinentaires eon-
sidérables. It est évidenment regrettal:le gue t'on ne puiSse évaluer qrrantitati.-
vement ces mouvements et Ies volumes mobilisés mais il est néanmoins nossihle
dtapprécier Ia grande rapiclité de I'étalement des grains et leur rapide d.ispa-
ritlon du champ drexpérLence. Un intense brassage LittoraL est ainsi suggéré et
des orientations fondnnentaLes de tr.æteits apoaraissent claire:nentr à savoir :
sur la Conche des Baleines, une niqration des sédinrents
à La Pointe du Lizay un piégeage momentané suivi d'une
oers Le Lange,
à l-fEst de cette pointe, un déplacenent progressif oets
pLus inte?nes.
oers LtEst,
élinnination
dBs secteuvs
I I . ETUDE EES FIGURES SIDIMENTAIRES
I I . I . BUT DE' L IETI ]DE
Les figures sédimentaires sont des altérations de Lrhorizontalité
des couctres meubles sous lrinfluence dtagents variés ; faeteurs dynamiques ou
blologiques, gravité. ltrous nous sonrnnes intéressés aux traces superficielles des
plages qui traduisent ltadaptation du sédiment aux houles et aux courants et
plus particulièrement les rides, les mégarides et les croissants de nlage.
Ltétroite dénendance entre ces fi.gures sédimentaires et la dlmanique
littorale ressort de nornbreux travaux et luénumération qui suit, loin d'être
exhaustive, en fournit les bases. BOURCAITT et ROI4ANOVSSil (1945) décrivent Ia
formation des rides sur les estrans r LAFoND (1954), RTVTERE et al , (Lg67-tg62l
précisent ces notions, tandis que les premières nesures in situ reviennent à
CUCHLÀIÀIE et KING (1959), CnERRY (1966), GRIM (1968) et IûLt{A$l et al (1969).
Récemment, TAI'IÀIER (1966) et surtout TF,Eï\IHAILE (1973) établissent les relations
entre les fJ-gures de plages et la vélocité des courants. Simultanément des tra-
vaux sur Ia f,ormation des rides et des dunes sont entrenris sur modèles réduits
remarguons plus précisément ceux de LARRAS (t957, 1959' 1961) ; ceux de CTIABERT
et CIIAWIN (1965) et de ALLEN (1965) "
- 1 4 7 -
I:e gécmétrie des figures sédinentaires dépend de deux facteurs :
l ' 'àcticn de la houle à la côte gue nous Lllustrerons par l 'étude des
croissants de plage et, des rides Ce La Conche des Baleines,
ia dj-rection et Ia véLocj.té des oourants de marée dont les rcégarides
iu Banc Cu gûcheron montrent L'influence.
Néannoins en raison d.e leur identité de forme et de Eenèse nous étu-
Cirons, dans un premier tenpso 1?= rides et mégarides et dans un d.euxième la
formation d,es cr:oi-ssants de llacle.
II.2. ETUDE DES RTDES ET MEGARIDES
Sur les escrans ou sur le Ban': du Bûcheron, J-es figrures sédimentai-
res observables sont évidenment déterminées par le jtrsant car la submersion du
site empêche Ëoute obse::.ration durant le flot. Sur le couloir du Lizay cepen-
dant, une série de mesures a été cffectuée ân plcngée durant la monté.
TI.2.|. P,ANC tu nûcr,rrPorv
Des mégarides affectent le sornmet du banc lorsque le coeffi-
cj-ent de r:narée dépasse 5c ; elles atteignent O,5O n d,e hauteur et 1r5o m de lon-
gueur d'onde pour des coefficients de 1OO. Elles sont orientées suivant deux
axes bien définis :
- un remier axe Id-E,
l. ,-rn l*r*ième axe S$l-l;îE.
A la partie prcxi:lale du
et forment un quadrillage bien souligné pa::
banc, ces deux faisceau:< interfèrent
Ies siLlons " interdunaires".
Ces n'dunes" s;ont prr:duites par le courant de jusant. ELles
sont parfoj-s affectées de petites rides (h = 2 cm, tr = 20 sn) ; on peut les as-
sirniler non pas aux anti-rlunes ::nais aux o'grancles rides" Cécrites par SIMONS et
RICHA.RDSON {in ALLE}{, 1965) " En effet, leur flanc abrupt est orienté au }iord
et Ia vidange d.u Fier provient du Sud.
TT. ,1.,? , '"ES TSTRAÂIS
Sur -i-'estran de Ia;:iaEe d.c: La Loge, deux systènes de rides
(ripples-marks) scnt associés ; lei:r: p::ésence s'exnlique nar ltacticn conJuguée
de -,-La hcu-le ei:;lr: courant de ranrée" -.a:)remière génératicn de figures sédimen-
- 1 4 6 -
tairesn dont la lonçrueur d'onde atteint 10 cm et la hauteur 2 ctn, soullgrne la
réfraction de la houle sur Ia Pointe de Ia lledoute car les directions dralLonge-
nent des rides convergent en ce point (I,OWC, t9721 ; il s'agit de rides dooscil-
lat ion dues à l tact ion de La houle à Ia côte tel les quoel les sont déf inies par
TAIINER (1966). En effet , le RI (r ipple index) est PJ = I = f
= to ; et le RSI
(rippLe symmetry index), rannort des loncnreurs des deux flancs de la ride' est
T.a ^R S I =
* =
à = 1 , 5
La seconde génération (l = 2C enr ; h = 2 cm) est nerpendi-
culaire à la première, etle doit son crigine au courant d'e juse'nt i car' dans
ce cas, le rapoort I.Û est de 10 alors que Ie rappÔrt de symétrie RSI est beau-
ccup plus é}evé (4 à 5), ce qui indique une rnise en place 1rar un courant et ncn
par la houle. Ces figures sr:nt identiques à celles oui se suri'mposent aux néga-
rides du Banc du Bûcheron. De préférenee, elles sont situées sur la partie crien-
tale de la plage de La Loge ; leur pcsition confirme lratténuation du cotËant
de vidange du Fier au droit de l-tênse du Fourneau. En effet, draprès Ie diagran-
me établ-i par sIMoNS et RICITARDSOId (in .\LLEN, 1965) , les nombres d.e Froude cor-
respondant aw< mégarides et aux rices sont resflectivement o'4 et o'2 î or an
sait que le nornlcre de Froude est proportionnel au carré de la vitesse de l'écou-
lement.
Ir .2.3. LE ClUL,|'rp" D' ALIMEl\frÂrI0Al 8u LIZAV
Des mesures cle paranètres géornétriques des fiqures sédimen-
taires sous-marines tiu Llzay furent effectuées en plongée durant 1'été L972'
EJ.les ont permis de mettre en évidence Ia présence d'e méqarides sur le couloir
d,alinrentation par - 10 m Ce fond ; leur lcngnreur dtonde est dlenviron I rl et la
hauteur de O,3O m.
Les sables sont danc remûtiêS eut une profondeur au moing
égale à 20 crn car seuls Les 2/3 supérieurs sont vraiment affectés par le rema-
niement, (DE VRIES, 1966). Nous verrons c.f'Je ees épaisseurs de charriage sont
confirmées par les ex.oériences de traceurs radioactifs effectuées en ce site'
11 .2.4. CCINctt/S10ll
Les ondulations séc-l.imentaires de 1a. côte nor<:l-ouest de lrIIe
de Ré sont dues généralement aux courants de marée. Sur les estrans par contre'
lraction de Ia houle à la côte intervient également dans leur élaboraËinn'
f ig .37 EVOLUTION CROTS SANTS
sur le
RESIDUEI ,S
Conche des Bale ine s
i\*:li
o e nt re le s pro f i ls AR & AS rE 20-s - ts7 lPOStT tON DES pROFt rS : c f . f i g .5g
,r<n- -----éa-- - --'----=------î--*--
POStTtOr.{ DES CROTSSANTS
/t
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& A l v { r r r s - 7 - 1 e 7 2P R O F I t S : r : f , f i g . 5 8
- ) o n . i . n/ . r tz t . ' /
(a)
-:\
e n t re . les p ro f i l s AOPOSIT IO N DES
. \ /
POSI Ï ION DES CROISSANTS
' b" ot')co rd
^c $-
c r o t s s o n t
fig.38 EVOLUTION DES CROISSANTS
sur lzentrc
RESI DUELS
Conchc deslcs profils AO
Balcines&AS
lc l0- l-1973
L .,, @
FOSIT ION DES
PROF lLS ,c f . f i 9 . 5 tP O S I T I O N D E S C R O I S S A N T S >
- 1 5 3 -
La présence des nnégarid.es souligne les secteurs Ce forts cou-
iants comme I'on montré les mesures de vitesses que nous avc,ns rapportdes en
prenière partie. Rappelons988s mesures s'établissent à o,7O m/s au Lizay ; 1,1o
n/s à la Bouée du Brichercn et 2,25 m/s dans Ia Rente du Fier
I I .3. LEs OROISSAI{TS DE PLAGE (f ie. 37 et 38)
Trois canpagnes de mesures sur l-es croissants de plage Ce la Conche
des Baleines, entre L972 et 1973 cnt eu pour but de confirrner les axes de tran-
sits déteminés par la houle à la côte, tels qu'ils apparaissent après évalua-
tions par traceurs h:rninescents.
L'étude de Ia Longueur moAenne (LM) des croissants de la Co.nçh-q des
Bal-eines confirme an déeotpage, déjà reconnu, déterminé nar la distribution des
zones drénergie le long de la plage (f ig. 3) :
de la Pointe Ces Baleines à l 'épi 4 (Lnn = 15 - 20 n), la plage est
f ixée, l r intensi té de Ia houle est faible '
de l!épi 4 au Peu Bouillat, (Ln = 2Cl n) I'action do la houle croÎt
d rOuest , en Es t ,
du Peu Boui l lat à la Maison Fcrest ière ( I l l = 31 m), l 'énergie dos
vagues est au maximun de son intensité pour Ia Conche Ôes Baleines,
de Ia Maison Forestière à 1a Descente Rivière (Lm = 22 m) Ia région
est relativement protégée nar le haut-fond du Lizay.
Ces domaines originaux se retrouvent Cans lrétude des variations du
profil de Ia Conche r-les Baleines étu'lié C.ans le chagitre II.
Les croissants résicluels Ce Ia Conche des Baleines, fcrmés de maté-
riaux grossiers - graviers et galets -r présentent tous une Cisslnnétrie qui ré-
sulte d'une dérive littorale en direction Cu Lizay. Ainsi I' indice de dissymé-
trie est-il de 1 pour une attaque frontale et de I,8 à 2 pour une attaque obli-
que par régime drouest ( tableau XII) .
I D ( n ) = Lonqueur de lrai le estLongueur de I'aile ouest
TABLEAU XII : Indice Ce disslnnétrl-e Ces croissants résiCuels cle la
Conche ,ies Baleines (exnérience du 15 août t972) .
Génération
Géaération
* 1 5 4 -
Ils montrent de nouveau nettennent gue toute la dynamique sédimentaire
résultante de la côte nord-ouest de 1 t ILe Ce Ré se résr:ne en un Céplacennent mas-
sif vers ltEst même si des composantes circonstancielles C,ont témoigment les
branches occiCentales Ces croissants, orientent mônentenément à Iropposé Ia dé-
rive dtune partie Cu matériel.
I I I - CONCLUSION ûEI{ERAtT
Ltétude des phénomènes brefs Ce transit sédimentaire nlet en éviCence une
eonposætte gënéz,ale d.e trætsït en ètireetion de Lt4st, le long du rivage soit
par lraction Cu jet Ce rive corlme en témaignent les expériences de traceurs lu-
minescents (notamment à La Solitude et entre l-e Peu Bcuillat et la Descente
Mvière) , soit par ceJ-Ie cles brisants (Ie Peu Bouillat et I t.ê:rse 4e Feurneau) .
Ces différents axes de transit a"ffectent successivement tout Lrestran en
raison rle la pulsation di+ale depuis la ligne rles brisants de marée basse d.e
vive-eau jusqu'au jet de rive Ce marée haute Ce vive-eau. Les sédinents conte-
nus d,ans cette bqnde de trætsiÉ ont une corrrosante qérrérale d.e dér:lacement dirl-
gée vers les zones internes du Pertuis. Des phénamènes annexes peuvent venir
perturber localement ce déptacement conme Far exem?le le courant sagittal tem-
poraire qui srdtablit parfois au Peu Bouillat lorsque les ccnCitions hyCrodlma-
miques 1e permettent ou Ie courant de iusant aui s,atténue progressivement de-
puis le Banc du Bûcheron jusqutà lrAnse c_Lu Fourneau.
CHAPITPE I I
LES PHFN,!C}I1E[\qES S' tsnl,'f"i I EPS
S0MMAIRE : Les déplacenents sédinentai:res pr"ovoqués pan les phénomènes saison-niens agissant sun la côte nond-ouest de ltÏle de Ré ont ét6 d6ten-minés à ltaide de tnaceuns nadioactifs, Ainsi sont mis en évidence :
- un transit sableux en àinection du Fien drAr^so pan dessus Ie Bancdu Bûcheron,
- un stockage sableux sur la flèche même oun déplacement sédimentaine au Lizay en direction du Plateàu de
- : : Lo ix ,- un légen appont de sédiments vers la Conche des Baleines.
Lr6tude de lt6volution du pnofil des plages permet la distinctionde zones à bitan s6dimentai::e déficitaire (la Conche des Baleines)et de secteuns en voie drengr.aissement (plages du Gnos Jonc et deL a L o g e ) .
Si 1'étude iles noCif,ications du litteral sous I'influence de lrcnde
de marée ou d'un rér;ime de houle danné, définit les crrands axes Ce transit sur
les estrans, 11 est intéressent de rnesurer 1es variations Ces côtesr dues au
cycle dtérosion ou draccrét ion saisonnier. En effet , le deuxièrvre node d. 'évolu-
tion est souvent moins spectaculaire ; il enç;enCie des transits sédimentaires
faibles, incessants, cl,ui, au cours des années, moclifieront profcnr-r,ément Ie lit-
toral "
Nous avons tenté Cfapprécier leur importance en utLl-isant les tra-
ceurs raCioactifs sur le Banc et I e avant-côte et en analysant 1r évolution ,C.u
profil topographique des plages.
- i 5 6 -
I - EVALUATIOi,! DES TFÂIIISITS PAR L'ITTMERSIO!'i nFS TRACEURS RAEIOACTIFS
Les traceurs raCioactifs constituent actuellenent la méthcde d.rinvestigaticn
ta plus fiable pour aïrprécier un transit sédimentaire. Cette technique à fait
llobjet de ncmbre'ux travaux i sans en faire une lj.ste exhaustive nous citerons
néanmoins ceux dTANGUEIICT et a1" (1965, L967) et d.e COURTOIS et al . (1965, t966,
1969, $69) en France, de PILON (1965) aux Fays Bas et Ce SCHULZ (1965) en ALle-
magne.
$Iclus avcns utilisé le nrotccole dtétud,e du débit e-r,e charriage Ces matériau.x
sableu:< ét,abli par SAUZAY (1968) ; les résultats ont faj.t 1lobjet de plusieurs
rappor ts (DLTBOUL-RFTZA\mT e t a1" , t972; LONG, t972; JFANNEAU e t a l . , t973) ncus
ne retiendrons ici aue les faits les plus inÈéressants.
I . I . BUT DE L IETUDE
Deux camparmes de mesures ont eu pour T:ut de confirmer ou dtinfirmer
Ithlpothèse d'un transpart sableux du Banc clu Bûchercn en âirecticn du Fier
dtArs et de montrer sa migrati,:n le lonç1 du Banc lui-nême.Nous avons en outre
effectué un contrôle des transits séCimentaires sur la Conche rles Baleines et
sur le couloir d'alimentation d.u Lizay afin de cnrantifier ltapport sédinentaire
du large sur le plateau d.e Lriix.
T,2" SITES DES T},${ER.SI0$S (f ig. 39)
Lcrs 4es deux campaqines, c,.uatre sites C'irnmersi-on furent retenus
(tableau XII I) .
P 1
P 2
r o 2 8 r 0 7 *46" L4t 32*
r o iFlanc externe clu Benc du Bûcheron
II
Flanc interne du Banc du Bûchercn
P 3 I t o 2 g t 2 8 "i 4 6 " 1 5 ' 2 ' / ' Cculoir cl!alimentation du Lizay
P 4 l o 3 2 ' , 5 5 u4 6 0 1 5 ' , 1 8 "
Conche Ces Baleines
r o 2 7 ' . 2 . U ^ *460 t4' 28"
[r?
N
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TABLEAU XIII - Sites 11 rimrnersicn ,ies traceurs raC.ioactifs.
E c h c l f c t / e t t z o
fig.39 SITE D'IMMERSION DES TRACEURS RADIOACTIFS
roo%
7it l
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II
II
P I
P1
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sb, . ,To1
fig. a0 COURBES GRANULOMETRIQUES
I
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t c m
DES TRACEURS RADIOACTIFS
f ig. ar RELEVES METEOROLOGIQUES ( Sémaphore des Baleines)
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l c m = 1 0 %
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DIREClION
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t 0 -20 F -
20- 30 _
> 3 0
p_e1i9{e__{u_z_sggv_epbte-:g_ze3t_e-f 3qvje_r_rgzg
- 1 6 3 =
La çranuloreéLrie <les sables de chaque site d'irunersion est indiquée
d,ans le diagralnme.repfésênt-d fiErre 40. t'a technique <le mise en oer:vre Ces
traceurs radioac: i : i fs est c lécr i te dans i 'ennexe I (cf . $. f r : ) "
r,3. il.&tERsl0r{
Les nises en place des t :aceurs au points Pl et . P2 s'ef fectue:rt à marée
basse.
Les i:i:mersi.ons des siiJ:rles acti.rus des po.i-nts P3 et F4 ont eu -l-ieu à
1 'étale de haute me:: .
Les corps raclioactifs ut,il j.sCs varient suj-vant Ie site. Ii"s sont ehoisis
en foncti* tu,i;a durée assigwée à Lteæpêrienee. ce sont :
' - de I 'or pour-" Pl et P2 (pérj"ode 27 j " - act iv i té 3 ci) ,- de l ' : l - r : id iun pour P3 (pérj-ode 27 j " - act iv i té 12,48 ei) ,
- du chrcme pour P4 (pérj"ode i4,4 j " - act iv i té ! ,27 ci) .
Les conditio:rs météoroj-oçiques au nornent des imrnersions sont consigmées
aans te tableau XIV. Ltévolution quoticlienne de ces cond,itions au cours de L'ex-
périence de mars t972 est récapit-ulée d-ans Le tableau xV et celle des cartpagnes
d'hive:: t9V2-L973 scnÈ résumées dans la fiqul:e 41.
Jour
P 1 v2 p3 r s
7 mars L972 4 octobre 1972 3 c'ctobre 1972 3 oc'Lobre 1972
Vent I."ISW llm/s llE 1:m/s NE NE
Force de la mer 5 3 '] .)
EIou1e N l,ïr, I'$l l'ïrtl
Coef. de marée 42 6 1 5 1 61
Profondeur i 9 , 5 n 7m
Pressionatmosphérique
997 mbars LO2O rdrars
TABLEAU .'(IV : Conditions météorolcqiques au:< immersions
- t 6 4 -
[ '. I ' ,4 j r le i - i; | ! . i I i '_r
Jours enMars 1972
vent. I Ftat de la mer i. t
06 hc
plrectionluresForce(noeuds)
L 2 heu:res
Direct ion LFot":j (nceuds)
18 heuresI ForceD]-recE,ron t,l (noeucs,
o7 SW 24 T{ 22 SSTAT rt) 4-3
OB ssE B SSE h SSE 20 2 - L I
o9 rr SE b 5SF 1A r-2
10 o NE 4 aL Z , NI.T.E 1C o-2 I
1 1 N!.IS 1 0 t{H a ^ NE 1 0 aI
L2 IH 1c) NE E}TE i o L
13 ENN tJ SSE () SSË 6
t 4 ecEr 6 SEI
10 5ùr, f \ t - 2
1 5 6 SE R Ti' () 4 ^i L " z
6 E Ê o 1
TABLEAU XV : Conditions météorologiques durant tr'expérience du
7 au 16 nars !972.
T.4. RESULTATS ET DISCT]SSIONS
Les résultats obtenus aux quatre points dtimnersi,on Sont présentés suc-
cessivement en commençant par les sites du Banc du Btcheronu puis par ceux du
Lizay et de la Conche des Baleines"
ï.4.1. SLhtc 0u B{JcftERoif ExpER'tr.NeE pp1L'fi'l,lit|Ig1 (?ll ou 7 Au 16 tt{P"g 1972
L'inmersion s'est effectuée par temps calme en rnorte eau. Un 16-.
gine de vent stable de Sud-Est s'établit à partir du I mars sur le secteur de
lr l le de P,é, l rétat de la mer ne d.épasse jamais le degré no2 cj .e l 'échel- le Beau-
fort ( tableau XV).
Le traceur est déposé sur le flanc externe du Banc (poi.nt Pl)
prcche de son enracinenent (fj-.r" 39 et 42) .
\ . t \ i i
t Y - - - - - - - j
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S-t'=r...,. .
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f ig.a2
CARTE BATHYMETRIQUE DUBANC DU BUCHERON
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P 1
P 2
LEçËNnES DES FIGURES, 43 - 44 - 49 - 50 - 51 - 52 - 53 - 57
: PoinÈ dlimmersion n' 1 sur fe Banc t1u Bûcheron
y - 4 6 o 1 4 ' 3 2 " N
ct - Olo 28' O7r ' s l, : . . i :
: Point drimmersion no 2 sur le Banc clu Bûcheron
y - , 4 6 o , J . 4 r 2 8 ' r I {
. S - O ld 27 t 2O3 i {
: Point dr immersion no 3 sur le couloir I 'a l imentat icn <lu LIzav
, : ^( - 46o 15' 27' , l . I
S - oto 29' 28" w
: Poi.nt dri-nunersion no 4 sur la Conche des Baleines
y _ 4 6 o 1 5 ' 1 8 , ' N
g * Qlo 3.2' 55" I , t r
P l "
'Les différents schémas ccrrespond.ent aux états ries tâches radioactives
diverses détect ions.
- 1 6 8 -
Ltévolution de la tache au niveau du coint Fl présente les carac-
tér ist iques suivantes ( f iq. a3) :
- après une mise en place de Ia tache à la première marée montante, on
observe un étalenent dans trois d-i.rections préf,érent-ielles ; deux sont
dues au jet de rive, I'autre au courant de flot en direction du Fier
d tArs u
- llaxe de transport cle la plage d"e La Loge (en riirection de I'ouest)
évolue très peu et montre un lécter transit côtier,
- la digitation en direction de Ia Passe des Goôlands (Est) se modifie
sous l tef fet de la houl-e d'Est et se résorbe alr cours de lrexpérience'
- Ia sable poussé par le jet de rive ost repris par le vent' amené au
pied de la dune et concentré en plusieurs taches de faible activité
(5O cps) qui épouse le rclief ..- Ia lanque sud est prépondérante et montre un transit important en di-
rection du Fier.
Lrentraînement du sédiment vers
dtttt, point de nn se en suspension qu]- se céplace
du coeffieient de marée.
Fier se produit au niveau
cours du revif en fonction
l e
au
r.4.2. BAÂIC 0U &UCHER,N - EXPF-q.IENCE î'0CT08Rç. 19î2 (?21
r.4.2.t. D'enctu,(-ement de,(-' expLhience
L'imrnersion est effectuée par un fort vent c1 rEst" Le
traceur srétale dès l-e premier flot (5 octobre) da façon concentrieue ; seul,
un léger mouvement se dessine suj.vant un axe E-w (fig. 44 qui subit une rota-
tion pour devenir S!,I-NE le 7 octobre. Progressivement la tache des 50 OOO cps
diminue au profit de celle des 15 OOO cps et les autres zones se retrécissent
sur place en raison de la décroissance et par effet de seuil (cf. annexe I, $
I I I . ) . Entre le 11 et le 14 octobre, la zone des 1 5OCt cps srenrichi t" Progres-
sivement lractivité diminue et seul un point subsiste le 7 novernbre, il corres-
pond à I'activité prévue par le caleul- (soit 0,64.1O-3 ci) ce gui constitue une
preuve de Ia stabilité du sable en ce lieu.
En camparant I'aetivité retrouvée A après une détec-
t ion à l ract iv i té globale présente.Ao, on note un défaut plus ou moins grand
(tableau X\'I) .
i ig.a3 DETECTIONS SUR LE BANC DU BUCHERON ( Pl)
v A T E U R E N C p / S
N
ô
50
t50
500
. poin l d ' immêrr ion| 500
5 000'15 000
o 500m
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\
/
(
le 8 - 3-72 le 9 -3-72
7it,W
le l l -3 -72 le 16-3-72
f ig.aa DETECTIONS SUR LE BANC DU BUCHERON ( P2 )
le J oct.72 le 6 oct.72
/ - - - . .
/ l--x-- \\ i 'sr:)' I\----' i
\ - - l //
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\i,, lu,j i'ar'7 oct.72
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le l l oct.72
ale 7 nov.72
le l0 oct.72
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ION SCHEMATIQUE DES COURANTS DE MAREE
P E R l U I S B R E T O N
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AXES DE ÏRANSITS PRINCIPAUX
Pt. point d ' immcrr ipn dc mors
cwcc tochc rctrrltonte { " '
P2 . po in t d ' immers i on d ' oc fob ro
l.lt - tl2 - voir lcxtc
tig.a5 BANC BUCHERON
500 m
fig.t6 VARIATION dul ' Ir enveloppeen fonction
rapPortdcs t0
de la
de lr différencc d'activité enrrecoups et cel le des t0 000 coups.(N5o-soooo)surface moyenne pondérée ( Sg I
Nso-soooo
fig.a7 DIAGRAMME D'ACTTVITE D'UNE CAROTTEcp/s
4 5
Sg
- t 7 7 -
l l ) 6 c : r r t a n I
i " * - : : , " * " i2oz8,s i 1390l n c r i
| 409 ,3 I z ro ,g i 43 ,3! ! l
I
r 1100I
TABLEAU XVI : Calcui du défaut dractivité au point, p2.
qui peut a",roir deux causes :
la l in i te de sensibi l i té de l - Iapparei l (cf . annexe r : ef fet de seuir) . ,
lrenfouissement orr Ie recouvrement du sable actif.
Le maxirnum dra.ctivité a été retrouvé le 14 ociobre. Si
I'on suppose que tout le déficit est dû à lfenfouissement, Ie calcul indique
que 1'épaS.sseur drenfoul-ssemen! est connprise entre 5 cm et 10 cm, valeur cor-
roborée par la lnesure faite in situ, sur une carotte (fig" 42).
T.4 .2 "z .Û i , ta tsa ion
Lrétude de la morpholcgie du Banc du Bûcheron (disposi-
tion des *passes" et des "têtes") permet dtétablir les axes de cheninement des
courants de marée au cours du flot et du iusant et contribue à exr:liquer lrévo-
Iution du traceur.
Qtrelle est au clcurs d'une marée, la configuration des
courants et guel les sont leurs act ions sur le si te cle l rexpérience ? ( f iq. 45).
a) En flcÈ
En début de montée" le courant de flot alimentant le
Fier d'Ars contourne le Banc et pénètre en direction E-l{, entre la flèche sa-
bleuse et Ia côte de Loix. Le point d'irqmersion (p2) est balayé, de ce faito
par un courant E-Vi l ( f iq. 45).
Le nirreau de Ia nner rnontant, un certain nombre d,e
"passes" apparaissent en travers du Banc (2" et 30 illustration en fl.ot) " Au
point dlirmrersion le courant à une ccnposante SSW.
b)
dange du Fier, au point
l{ord au r]ébut du baissé
En jusant
Lors du jusant, les eourants sont inversés et i.a vi-
dfinmersion (fig. 45) , a une direction qui varie du
puis Nord-Est au milieu, pour devenir Est en f,in cle
i 165s
l , 3 9 5 , 7 357 ,2
* t 7 8 -
baissé. La conposante ldord-Est, qui a lieu pendant la 3â et 40 heure, induit un
a:<e de déplacement du nuage radioactif car l.e courant est alors au maximurn de
son in tens i té ( f iq . 44) .
Les eourttts de narée &ispersent dane Le- traceur dsns
toutes Les direetions.
la tache' son
en calculant
et cel le des
pondérée (SG)
la figure 46.
cependant un second phénomène contribue à st.abiliser
Teeolturement par du sabl,e inactdf, Ilous montrerons cette influence
le rappcrt de la différence d'activité entre lrenvelotrpe des 50 cps
50 ooo cps (t;i 50 - lJ 50 ooo) en fonctj-en de la surface moyenne
déf inie dans lrannexe I '
Les résultat.s sent eonsignés rlans -1-e tablearr x\rIl et
- l \ . l^ 50 00(]
^ne ^2,
^, - i
ù " u Ien*2 i
( nnj-
I
i 6 oc t "
z ,oG . l ( )6 s-o ' 828 R r 3
i e| 5 ,o3 " 1c - Jo ,os - o , 8 9 7
107
t07
7224A
6 4 1 3 0
t,411c
TABL6ÂU XVTI : Valeurs de la surface mc.yenne pon<lérée entre les activités
50 et50000cps. âu cours d"es <i i f férentes détect ions'
Le bilan N 50 - N 5r) OOCI apparaÎt co:nn:le une fonction
croissante de la surface (SC). Les dirn-tnutions dra,ctivité scnt dues à un en-
fouissement de ln tache et les auçmeniations proviennent soit drune din:inution
de lfenfouissement soit dtun étaler,rent du trace'ur" Ainsi, un enfoneement du
traceur se proCuit pay ternps ea.Lme (période du 5 au 10) " Ce pcint représente;
donc une zone de s$dimentaticn, nar contre, Io::s des plus fortes hnules (du 11
au 15), cette région srérode et, prc,bablement. un éèalement du nua.qe radioact'if
se produit.
E , 3 1 C I 7\ 6 - 0 , 9 4 1
7 c c t . l . 6 , 6 7 " L O s
10 oc r . \ r r , 4G . ! c6 s - l ' 111 I G ,s6 . Lo7
9791O
- 1 7 9 -
T " 4. 2. A. Cone,LuÂLoytÂ
La zone expérimentale du point P2 est une régicn de
stoclcaqe de sable. En effet, le sécliment se déplaçant par dérive littorale arri-
ve au point P2 triç. 45) et entre dans tr,' F-ier d.rArs (expérience du mois de mars)
La Passe des Gcëlanels jcue l-e rôle <ie barrière hydraulisue arr déplacement Cu sa-
ble le long du ba:rc par dérive littorale ; nalqré cela le banc srallenge et aug-
mente de volune. Ouelles sont les mcdalités de cet engrraissenent ? Deux preces-
sus essentiels entrent en ieu :
une arrivée ri-e sédi-ment c1u tertuis Breton (H1 sur la fiqure 45) ,
une restituticn partielle Cu sable qui a pénétr6 dans ta rente riu Fi.er
à partir du pédoncule d.r: banc (Itz sur la figure 45) .
r .4 .3 " PLAGE pU LLZAV t?31
ta localisation Cu point d'immersion P3 est inrlicruée sur la
figure 48.
Au larqe de Ia Pointe <1u Lizay, le bruit d.e fond varie entre 15
et 30 cps. Les valeurs les plus éler'ées se situent près Ce la côte.
r.4.3 . L. Qa'SuifJt bn d-Q,s tLe^Q.ztlx d"' isocltoU
Lors de la détection de nise en place, le 4 octobre
(fig. 49) du traceur, la plus grande partie de I'activité se trouve concentrée
autour du point cl' imnersion. La houle engenrl.rée par un réginne de vents d.rouest
instauré à part i r du 1O (f ig. 4!-) , rabat Ia tache à l -a côte { f iq. 50). t raxe d.e
la tache reste Ie même, mais lractivité située au lrlord. de l'axe se <léolace au
Sud"
Âprès un
prend une fonme allongée suivant
un rabattement dans une direction
jusqurau 28 nr:vembre (fig. 52) "
Compte tenu
nuage a perdu sa Cigitation est Ie 9
mois , le I novembre 1972 ( f ig . 51) , la tache
un axe idf{lil-EsE. Cette orientation matérialise
oarallèle à Ia côte. Le nuace reste identicue
r1e la d.écroissance du radioélé:nent, le
j a n v i e r ( f i q " 5 3 1 .
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roicur rn Cpr/S
o tciat d'imçrenion
fig.a9 uzAYpoint P3
POINTE DUl u
II
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DIAGRAAAIAE dE TRANSPORI' dCS SABLES
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SITUATIOù,I DË LA T,ACHf RADIOACTIVËP 3
f ig . l0 POINTE DUtu point
detection du l l- 10-72LIZAYP3
DIAGRAMME DE TRANSPORT DES SABLES
N
ô
t / rwn czy'
d' innonion P 3
SITLIATION DE LA TACHE RAD]OACTIVE
f ig .5 l POINTE4 ; J
DU LIZAYpoint P I
detect ion du 8-t l - 72
cp.n f ?o
truIlIlwL - i -
100
IAGRAMME
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o 2 4 t 0
DE TRANSPORTDES SABLES
-._'_--- -2
o p . in t t ' i . t - r i - P3
voleur a" Cp/S
Echr l f r | / lW
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SITUAÎON DE LA TACHE RADIOACTIVE
f ig. )2 POINTE DU LIZAY eu point pJ
detect ion du 2g_ l l -72
DIAGRAMME DE TRANSPORTDES SABLES
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hCchrltc t /t OOO
volew oa Cpr/S
I poiat d'irlorrbn PllSITUATION DE I.A TACHE RADIOACl'VE
i ig . )3 POINTE DU, l.rz{Yau point P 3
detec t ion du 9- l -73
DIAGRAMME DE TRANSPORT DES SAELES
N
ù
Echrtfc 'l / I|OOO
I
vobvr ra C2 /5
a poi i t d ' imenion P 3
SITUATION DE LA, TACHE RADIOACTIVE
f ig . )a POINTE DU LIZAY
NOyfMSIE DTCEMTNE
NOvf À18 t f DÊCf ̂4 f t f JANv ' t t
Evolut ion dc I 'act iv i té surun prof i l
1972 -73JANY 'EN
A) Varietion ducentré de gravité
l-
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ocro!nE
C) Epaisseur de transport o7
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o c r o ! R f
"?;' PtofoNoEUnS
- 195 -
r.4.3 .2. Vif.Q,68a. moAznnQ. de. f-0. datpesuLon du rë.d,Lment
Durant J.!expérience, les gralns stétal-ent d.ans tcutes
les directions mais Ia maJorité drentre eux se regroupent dans une Cirection
préférent ie1le.
Pour calculer les vitesses moyennes de dénlacemenÈ, iL
faut déterminer les positions successives du centre de gravité, en tenant compte
de I 'e f fe t de seu i l .
Le tableau X\[II résurne les nositions successives clu
centre de gravité.
i o.tut ,I
Tempscunulé
Distancecc -P3
(en n)
Distance parrapport au 4.10.72
(en m)
4 . 1 0 t 4 o
1 1 . 1 0 I T4 10
B . 1 1 36 24 20
2B .TT 55 32 28
9 . 0 1 98 -3ti 30
IABÛEAU XVIII : Positions successives du centre de gravité C".
La courbe c1u cléplacement du centre de qravité {CG) en
fonction du temps est représentée d,ans la ficnrre 54 A. Après une mise en r'lace
rapiC,e du traceur (t n/31, le centre C-e çlravité proEresse uniformément en direc-
tion du Sud-Est Jusgurau 28 ncvembre à Ia vitesse moyenne de O,3a m/jr puis sa' : .nigrat ion se ralent i t (3 cm/j) .
r.4.3.3. 8i2on du tutx de camnt-aaz
En exorimant Ie nombre de chccs (uf) retrouvé sur le
meilleur profil par curie ,1'activité, ,nour chague détection (fic. 54 B), on note
- une augmentation rie lractivité dûe à une Césaturation des annareils de
détection,
- une diminuticn très rapicle.
- 1 9 6 -
Le bilan <le I'activité exnrimé par cette courbe est
alors en Céficit par rapport à celui résultant de l-a seule décroissance naturel-
le du radioJ.sotope (fict. 54 B). Par conséquent, intervient un autre processus
dratténuation apparente de Itactivité mesurée ; Irenfouissenent d.u traoeur Cans
le sédiment.
Nous allons chercher à apg:récier 1répaisseur de cet
enfouissement en utilisant Ie protocole de détermination du "bilan Ces taux de
comptage 'o (c f . annexe I , $ f f f .5 . ) .
On trouvera dans Ie tabLeau XIx et la fiqure 54 C, les
éléments pe:mettant cette évaluation et les résultats qui en Cécoulent.
Dates 4 . 1 0 1 1 . 1 0 8 . 1 1 2 8 . t l 9 . 0 1
A en pcl t2,rg. to6 1 0 , 1 0 . 1 0 6 4.,95 . 106 2 , 9 7 . 1 A 6 L ,L27 . tA6
N.p". n2 20,62.1c.6 2I ,56. to6 6 , 6 8 . 1 o 6 2 , 8 0 . 1 0 6 o,884 . 1O5
1-e-oz 1 , 16 . 10 -1 1 r 5 0 . 1 O - 1 9 , 6 6 . 1 0 - 1 6 ,70 . 1O-1 5 , 1 3 . 1 O - 1
E e n c m o o I t 4 1 9
TABLE:AU XIX : Bilan des tar::r de comptage au point P3
Lors r:les deu:< premLères clétections, le déficit de comp-
tage est dû à une saturation des appareilsrà partir du B octobre le sédinent est
renanié et se déplace sur une épaisseur variant de I à 14 cm.
r.4.3.4. D'ebi.t. de. eltannLage
Nous possédons rnaintenant tous les éléments, vitesse
moyenne de déplacernent, surface et épaisseur de la tache permettant le calcul
du débit de charriage. Le principe des calculs est exposé en annexe (Annexe T,
S frr .5.3.) et nous ne ret iendrons ic i que les résultats"
Les débits sont indigués en tonnes par jour et par rnè-
tre linéaire mesuré perpendiculairernent à I taxe du transport ; ils sont très
légèrement surestimés en raison drune évaluation par excés de Ia valeur de
1répaisseur drenfouissenent (tableau XX)
197
Dâtês4 1 1 I
octobre octobre novembre2 8 9
noveubre janvier
ar/ j/^ o o r 0 9 a ,144 o ,120
TâBI.EAU XX : Débit de cùarriage au point P3
r.4. 3 .5. 0,tneef'Lon du dêplaee:nervt
L'é.rrolution de la.position de Ia tache au cours du tempS
nous renseigme sur la direction générale du charriage. Dans ce but nous avons
reporté 1es directions relatives de Ia côte et de lraxe de transport corre$pon-
dant aux différentes détections (fiq- 55).
1 -10 . 72 l l . t û . 7 2 g . t l i 7 2 ze. f . ' t2 9 . r 1 .73
Fig, 55 ROTAfION DES AXES DE TRANSPORT
du point P3 aux diverses dates
la tache radioactive
détection
de
de
A ltimersionr un léger saupoudrage du traceurr en dLrec-
tion inverse du courant de rnarée car le bateau est obligé de maintenir son cap er
remontant le courant, prornrque une dispersion anormale du Èraceur- Par la suite
Itaction conbinée de la houle et du courant de ftot détermine le basculement de
Ia zone dractivlté par rapport à L'axe, êt, dès l-e I novenbre, le traceur prend
la direction ESE (fiq. 55, I et 28 novembre) sur le couloir dralimentation du
Liaay.
La résultante srinfl"échit ensuite vers la côte et à par-
tir de fin noverrbre, le régine de Nord-Est srétabtit eÈ provoque un gonflernent dt
la.tache en direction du rivage ; les axes de transport deviennent alors parallè'
les à la côte.
- 1 9 8 -
Quand au sens, ij. est clairement déurontré par Ia cons-
tante disslnnétrLe de la tache vers lrEst, résultantê Cans laquel-le se conjuçnrent
I'action de Ia marée (flot) et celle des houles dominantes du secteur ouest.
r .4.3.6. Conej ,u loya
Le déplacement du verre au chrome immergé l-e 4 octobre
t972 a pu être suivi pendant plus de trois mois, permettânt ainsi de confirmer
un certain nôntif,e clrhypothèses.
Le sable à une tendance naturelle à migrer vers le Sud-
Est parallèlement à la eôte, mais dans les conditions nrrétéorologiques favorattles
rencontrées durant Ia période du g au 29 noveribre (houle de secteur ouesË), iI
se rabat à La c6te.
Lorsqutun charriage se produit, 1tépaisseur du sable
en mou\fenent est irnportante puisqu'elle atteint une quinzaine de centimètres.
Le déblt de charriage journalier reste cependant faible (15O t<g par mètre liné-
aire et par Jour) mais Ie transit annuel résultant est important car iI sreffec-
tue sur un couloir de 1 OOO à 1 5OO m. de largeur. Si on suppose que ce déplace-
ment est identique sur tout Ie couloir, le transit annuel est de 55 OOO t/an à
82 OOO t/an.
Nous retienrlrons la valeur de 7o OOO t/an conme gran-
deur moyenne.
r.44. LA C1ttcHE tES B,ttE/ÂrES P4l
Le point d.rimnersion est situé sur lravant-côte à une profon-
deur faible ( tabteau XII I , f ig. 56).
Lractivité naturelle sur Ie fond sableux est assez stable, elle
ne dépasse pas 30 cps avec une moyenne de 15 c.ps-
r .4.4.1. La n1Âea$ d. t i . tctc lwu l6Lg. 5Vl
Jusqu'au !2 octobre l-e nuage radioactif se réduit à
qnelques mètres carrés et ce nrest qu'à nartir du 8 novembre t972 que J-e nuage
radioactif srétale ; la surface de la zone de 50 cps est ile 1 600 m2 et a pres-
que Ia forme d'une éllipse de ?O rn de grand axe et 30 n de petit a:<e. La majcure
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DE LA CONCHE DES BALEINES
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5 0 0 ro00 m
ou. dcslousdu zèro
{ i9.57 CONCHE DES BALEINES ( PA)
déte ct ion du I -11 -72
détection du 28 -ll -72
détection du 9-l -73
N
hvo feu r . n Cp Â- /
Echelfe r / tooo
*203 -
partie d,e llactlvité srétend sur une Cizaine de nètres carrés et sembie admet-
tre un allonqement W-E.
Le 28 novembre tg72, l 'act iv i té reste concentrée mais
la dj-rection préférentielle du nuage est rnalntenant bien définie, un axe NW-SE
est très marqué. Un rabattement sres't onéré vers Ia côte, dû aux tempêtes du
mois d.e novembre. Ce nouvement s'amplifie entre Ie 28 novembre et i-e 9 janvier
et, la zone à 15 OoO cps a disparu. Le nuage reste de faible importance'
r.4.4.2. Bi.Lavw du taux de. comfrtaaz
nières détections.
ment du sable e'st trës
du nuage (tableau XIV)
sondes d.e détectian.
Un bilan ne peut être évalué qu'à;lartir des deux der-
Comme le montrent les courbes dfisochoeso Ie déplace-
faible. 11 est di f f ic i le de récupérer toute I 'act iv i té
car on dépasse le plus souvent le seuil de saturaÈion des
Dates Chocs retrouvés Enaisseurs d I enfouissement 4 A/Aa
2 8 . t I . 7 2 4 ,25 . t o6 56 cm 1 1 , 3
9 .o1 . 73 6,o8 . 1(]6 25 cm 23
TABLEAU XXV : Bilan dractivité du point P4.
Malgré Ia d6croissance du radioélément entre les deux
détect ions l ract iv i té.retrouvée est plus grande lors de la dernière. Ceci est
dù à la saturatir:n des appareils lorsgue la tache est très concentrée. L'épais-
seur caLcutée à partir de I'activité détectée ne figure ici qr:'à titre indica-
tif et en aucun cas ne peut être ,p:rise corîime valeur significative, Le 28 novem-
bre. Par contre ltépaisseur du recouvrement calculée à oartir des rnesures du 9
janvier est probabLement valable. En effet, I 'activité Baxinum atteint 5 O@ cps
I1 nry a donc pas saturation du déteeteur. Lrenfouissement des grains se fait
sur place. Malheureusement nous ne possédons pas assez de mesures 1lcllr évaluer
avec précisj.on un déplacement dont la mise en éviCence reste qualitative.
r .4. 4. 3 .. ConeltrLon
Les cr:nditions hydrc.rdlmamiques existant sur 1a Conche
des Baleines permettent dtexptiguer les résultats obtenus au cours de l'expérien-
c e .
- 2 0 4 -
Sur la Conche des Baleines, une houle du Sud--Ouest a la
même incidence qutune houle du t{ord-Ouest car eLle subit une rotation sur Ie
Haut-Banc du l ford (cf . 10 nart ie ch" IV). Les l ignes d'énergie r :nt donc f inale-
ment une directicn NW-SE.
par ailleurs, les ccurants de narde agissent en d-irec-
tion du Nord-Oue'st au jusant (Or4O noeud à 30 cnn <lu fcnd" le jcur de lrimmersicn)
et du Sud-Est en flot" Le mcnté tend â étirer 1a tache en direction cle la côte
(détect ion du 28-1t-72 eL du 9-01-73) alcrs que le baissé, oppos6 à l ract ion de
Ia houle, produit une légère protr:krérance en directien du Nord-Ouest.
Le régime de }lo rr1-Est instauré à partir de la d.euxièr:e
quinzaine de décembre jusqu'à Ia détecticn <i-u 9 janvier 73, rahat le traceur à
la côte en direction du Sud.
De cette expérience, nalcré Ia nroximité de l-a barrière
recheqse du Haut-Banc du Nord servant de piège à sable, un double trlnsit ,(très
linité) se dessine :
en directien de Ia plage (ali:tentation de la plage) '
paral lèlernent à- cel le-ci .
Les résultats obtenus sont cependant trop limités l.)our
évaluer un débit de charriade"
I .5. CO}TCLUSIONS
par I I ernoloi de traceurs radioactifs ncus avons ainsi rnis en évi<lence
trois axes de transrrort !
- sur Ie Banc du Bûcheron le sable se ,lénose sur le flanc externe, les
courants de marée 1rétalent et }a houle le remet en suspensicn. Crest
en fonction de ce couple de facteurs qrre le sé<linent a la possibilitd
d.rentrer dans Ie Fier ou d'engraisser le Banc. l {alheureuserp.ent, les con-
ditions météorologiques noont nas permis de quant-ifier ce phéno'n'ène'
Le, E)oint Pl renrésente du pcint de vue dynamicue, la nartie Ia
plus active du banc alors que P2 est une aire de stnckage des -'artieu-
les salcleuses "- au large rle la Pc'inte du Lizay, le sable a ten,'l-ance à migrer vêrs lrEst"
Le débit de charr iage est de l 'ordre dr:15O kg i?ar nètre l inéaire
par jour perpendiculairement à I 'axe.C,e transport . L 'ô 'aisseur intéres
sée par ce transiÈ esÈ comprise entre 15 et 20 cm.
f ig .5e
AA
A8
AC
AD
PROFIL TOPOGRAPHIQUE TRANSVERSAL DE LA PLAGE
DE LA CONCHE DES BALEINES
d u l8 ou 2 l Septembre l97l Echel te l / l lOOro
l o
a
AE
A F
AG
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A L
AM
fig.60 PROFIL TOPOGRAPHIQUE
du l 8 ou
POINTE DU LTZAY
0
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0
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q
GROS JONC
5
B F o
TRANSVERSAL
2l Septembre l97l
DES PLAGES
rz
Echel le t , / l tOç
Echelle t I ZZoO
Echelle t / ZZOO
Redoute
Pointe
Bll
-2 r t -
en face Ce ia Ccnche des Baleincs,. - ' '
se dessine d'une part en direct icn
parral lèlement à cel le-ci .
dor.rble transit très linité
la nlaqe, drautre part
obtenus par I'analyse séd.i-
un
<1e
mentologigue
Ces Cc,nnées ccnfirrnent les résultats
r1e la côte nord-cuest- Ce I ' I le 'Le Ré.
IT - EVOLUTIOI'I DTS PROFILS IiE PLAGES
I I . I . BUT DE L IETUDE
Une doqble étude est entreprise à nartir des nrofils tcneo::anhiques
des plages afin dtune part de mettre en évidence les différentes zones d'énergie
sur les estrans, d'autre part de montrer leur ér,'olution annuelle"
TT"2. BSALISATION DES PROFILS
Au cours du mois rle .septe.nbre 197i, une série de prc,fils a été exécu-
tée sur les plages de la "Pyramid,e" (extrémité ouest de Ia Conche des Baleines)
au bois de Trousse-Chemise (extr:é:nité sud-est de la fllacre ô,e La Loçe) . Les coupes
topographigues (fig. 58) sont écar:tées de 2OO m sur la Conche des Baleines et la
Pointe Cu Lizay.
Plus à 1!Bst, e1les scnt moins ncrnbreuses en raison de l-a présence
dtun platin rocheu< dévelop-pé" A llartir ôe la nlaçc cu Gros icnc, la reerpholoqie
uniforme du secteur a ccnduit à 1'aCoption d.'une naille nlus larqe par ci?posi-
tion à la Conche Ces Baleines où une oxtrôn:c diversité longitudinale in;osait
un intervalle plus 1letit. (une cou5re au niveau Ce la plage e-1u Gros Jenc et trois
courres sur la plaçie d.e La Loge) .
Quatre prof i ls, Ies plus regrésenÈati fs des di f férentes ucnes (AiI ,
AM, AO et i - tS) ainsi que I 'épi 4 ont fai t l - robjet Cc relevés su.ccessifs.
Les méthocLes rl"e repérage et r{e réalisation Ce ces (:(,upes son: exp-l-.t.--
suées Cans l ra: lnexe r .
i I .3. l CûUVERTUF.E DE SF?TE$BF-E 19,; l ( f ig. 59*(10)
L'étude compal'ative cles n-::ofj- l l ; fait apnaraître doOuest en Es*;
évolution ce.raci:érisarrt cnratre secteurrs :
- 212 -
- une zone de faible énerqie à l 'Ouest de I 'épi or iental de la Ccnche
Ces Ba le ines (en t re Aq e t AH) ,
- une zone cle transiticn dans laquetle le graCient d'énergie auçmoente
proçressivement Cenuis 1'épi 4 jusquà la Pointe Cu Lizayl
- une zone de transit, la nlage t-le la Peinte rLu Lizay'
- une zone d,e sédimentation où le sable se treuve piéçé au niveau des
plages du Gros Jônc et d.e La Loce "
Ii.3.1. LA ZONT- C()IIPRISF E1.!TF.E LA II?Y?J"I,1TDE" €T LIE?T (0RIEIITAL
Secteur très clc isenné 1ar Ces énis, cette tart ie 4u l i t toral
manifeste une hétérogénéité norphclogique déte::minée nar leur inplantaticrn et
par 1révoluticn guasi indépendante Ces cel-luIes ccnnprises entre ces énis. La ::en.-
te de Ia plage est nettement influencée dans sa partie haute Dar les ouvrages
mais el le sruniformise sur le bas estran.
I I .3. 2. tA ZONE 'F TR,TNSITTOJII
 I'Ouest du secteur, le raccorc.lement de la plage arzec la i.une
est marqué par une ruBture de pente témoiçnant de 1o incid.ence oblictue des vactues
de secteur otrest. Il se produit alors unrimportant courant de clérive en direc-
t ion de l tEst qui est dû à Ia comrlosante l r ,n 'r i tudinale de I 'énergie des houles.
Par contre la composante transversale (dans 1e prcfil) est beaucoun nlus faible
(LONG, t972',) .
Plus à l rEsto Ie prccessus s 'ampl i f ie avec le changement
drorientat,ion de la côte ; Ia conposante transversale tenC à se renforcer au
détriment de la cr:m.oosante longitudinale intensif iant ainsi Ia mise en m.)uvement.
En out:1e, la com3osante transversale incluit la formation Cu sillen r1e bas de du-
ne nettement marqué sur les prof i ls AK, nL, AM, AO, AP, l .Q et AR. (cf . Io part i* ;
ch" IV) "
Le sillon ainsi forrn$ Feut atteinc-'lre Ce çranCes diroensj"cns
(3O m c1e larqeur, Or5g n de hauteur et parfois 5OO m d.e lonct) ; 1l draine les
vaques c1 ténerqie moins grande et C,e ce fait dininue ultérieurement lea.ction Ce
Ia houle contr ibuant ainsi à l 'équi l i l : re local de la place.
La forte énerqie transversale ie I'ensemble c.]e ce secteur est
éqa,lement resçcnsable Ce la fcrmatic,n d.es croissants de nlaqre déjà mentionnés"
- 2 t3 -
L|alternance des viveS eap< et deS mortes eaulr engendre donc
sur 1a partie nord orientale de Ia Conche des Baleines une différenciation pous-
sée du profil caractérisé par la succession des éIéments lonqitudinau:< suivants
(LOltrc, I972',) :
sillon de bas de dune,
gradin de haute Plage'
zone des croissants de P1age,
zone de jet de rive des hautes mers de morte eau'
r r .3.3. lA P?It . lTE ' t lu LLZ|Y
La pLage devient une zone de transit tenporaire (LOliG, 1972).
En. effet, les dépôts sableux ne recouvrent que partiellennenÈ le elXtin rocheur<,
ils sont en association avec des élénents grossiers d"e La "banche" et forment
des langues détritiques non stabilisées migrant en fonction de phénomènes météo-
rologiques.
II.3.4. tES PTAGES OU GROS JONC ET 9E LA LOGE
Après une haute plaqe très réduite lrestran possède une pente
faible (1r1 I pour Ia plage d,u Gros Jonc et O'45 I pour celle de La f'oge) orri
est le siège d'une funportante sédimerrtation fine.
rr.3. s. c0[Jctuslr l l
Lrétude des profils de plaoe permet de nettre en évidence les
zones que les houles affectent et qui sont, cle ce fait, le siège d'un important
transit sédimentaire (cormre sur la Conche des Baleines entre le Peu Bouiliat et
Ia t4aison Forest ière). Drautres secteurs, tels les plages du Gros Jonc ou de La
Loge, tânoignent au contraire d'un engraissement car la pente y est très faible"
'o banche nn ; roche lnère affleurant à marée basse.
Quatre Profils (AS, AO'
sentent des tlPes de Ia variation
des Baleines. Ces guatre stations
gie et Ia zone d'énergie moyennet
1971 et sePtenbre t972.
214
AIPS DE LA C0NCHX DES BALEIT']ES (fie' 61)
AM et AH) ont été séLectionnés car i] 's repré-
sédimentologique et morpholoqigue de la Conche
qui se répartissent dans Ia zone à forte éner-
ont fait lrobjet de relevés entre septensfire
II.4.1. ZONËS A FORTT ENERGTE OE LA H(IULE
E n f i n d e p é r i o d e e s t i v a l e ' a u x q r a n d e s m a r é e s d r r r n o i s d e s e p .
teûnbre, Ie profil AS présente un chenal tie haut de plage occupant le pied de l-a
dune. Ce chenal est séparé de La mer par une accumulation sahleuse constituant
r:ne ligne de protection naturelle pour le cordon dunaire' Cette morphologie par-
ticuLlère disparaÎt progressivement en hiver. Seule une gouttière occupe la mi-
pente de lrestran au mois de mars ; elle tend à se résorber puis à disparaÎtre
au mois d'avr i l .
Conne dans Ie cas précédent au nlveau de AO' Ie silLon de
pied de dune existant au mois 6e septembre sraccentue sous 1tinfluence des ten-
pêtes droctobre. A ce monent là, une série de croissants de plage se forme en
avant du couloir sous I'action du jet de rive et protège I'arrière plaqe'
Les tempêtes dlhiver provoquent une érosion intense de la dr:ne,
cecl se traduit. par }a fonmati6n drune "falaise sableuse" et par le décapage de
lrestran jusqr'au niveau du bri. Au cours du mois suivant ta déclivité de }a
plage va, à cause du vent, reprendre un profiJ' plus équilibré"
rr.4.2. z}NE A MoyrNNE ENE?.GIE OE LA H}ULE lpnctçi'ts M ar' AHI
Lrinf luence de: la houle s 'at ténue dtEst en ouest. En septem-
bre, le siLLon de bas de dune existant au profil AM disparaÎt au nlveau de AH'
Les tempêtes hivernales érodent profondément la dune et provo-
quent la fo:mation drun 1égrer siLlon de bas de dune gui slestonpe dès le mois
dravr i l . seul Ie côté est de t 'épi 4 subit des modif icat ions'
rr .4. 3. CovrcLtulon
E n f i n d e p é r i o c l e e s t i v a l e ' u n s i l ] - o n d e b a s c ] e d u r r e s e f o r m e
fig.6l EVOLUTION DES PROFILS DE PLAGES
- Yo lGurs an nÈtrcl -
=.*,.="==IE
20 sEPt t97l
7 ocT 1971
t 5
l 2
6
mms ,|972
rvntt t972
sEPT 1972profil
épi 4 ouest
- 2 1 7 -
sur ùoute IaConche des Baleines. I I est i rnportant au centre"et s 'at ténue'au:<
deux extrénités. ce couloir disparaÎt sous I'infl-uence d-es tempôtes hivernales
qui sont très violentes ; elles entanent la d.gne et prcvoEren!.Ia formation
d,une "falaise, Sableuse" pouvant atteindre 3 n de hauteur. :l
Dès le printemps, Ia dune va s!ébouler progressivement et un
nouveau nrofil dtéquttibre s,instaure. Ce processus enLralne un recul progressif
de Ia dune qui u Ou Uat" évalué en comparant les différents cadastres à lOO n en
lOO ans. Ceci représente un rrolume annuel Ce 2 5OO m de long sur 1 m drépaisseur
et I m c1e hauteur (hauteur moyenne de la dune), donc de 20 OOO n3 soit envircn
40 OOO t. Cette nasse transite vers la Pointe Cu Lizay puis vers les zones inter-
nes du Pertuis Bretôn.
III - CO}{CLUSI0N GEI{ER^LE ,'
: r ' .
Les phénomènes saisonniers Scnt respensables de nombreuses mod.ifications
très inportantes r1u Littoral rétais. En effet, les dêplaeements sédimentaires
sur Le couloiz. d.'aLïmentation du Lizay sont évalués à environ 70 ooo t/an et
Lréy,osion d,e La Conche des Baleines reprêsente une stasse sécirnentaire C'environ
40 OOA t/æt saft respectivement entre 35 OOO et 20 O* *3/an"
De nos jours, la Conche des Baleines subit une ablatinn su1"'érieure à sen
alimentation et jcue, en conséguence, Ie rôle Ce SOurce. En effet, la quantité
de matériel érodé représente Ia sorme des matériaux issus de I'avant-côte et
la fraction issue de Ia dune elle-même. SeuI le seconcl terme peut être évalué
par des estimations annuelles. Quoiqu'il en soiÈ tes déterv.ninations expérimenta-
Ies de déplaceraent sédimentaire sur lravant-côte de Ia Cenche c".es Baleines onL
dénrontré 1a faibl-esse rie 1'apport marin .proprenent Cit' T! estt en conséquence'
possible de considérer que la totalité des sables proveaant de }a Conche des
Baleines résulte d,e lrérosion du cordon dunaire qui la borde.
ce matériel rejoint, nous 1'avons vu, Ies nappes sableuses du couloir
d'alfunentation Cont le bilan général se tra<luit par la pénétration <1e 70 OOO t'
de sédiment par an (35 OOO *3/an). La partiàipation de I'apport dunaire repré-
sente donc les 2/3 rle ce volume cléplacé et celul provenanÈ <le Lravant-côte se
récluit à t/3.
Ces matériaux rrcrnt se c1époser sur trois domaines ; les sables fins sédi-
mentent essentiellement sur le PLateau de Loix" les sables moyens A et B s'accu-
mulent sur le Bætc du Bûeheron, tandis que le Eier dtlrs recueille un natérie1
- 2 t8 -
varié qui sty différencie de nouveau. Nous essayerôns de déterminer lrinportance
relative des apports annuels dans ces secteurs géographiques.
Dans la vasière Ie dépôt, annuel peut être estimé à 24 OOO n3 (cf. 20 part"
cbap 3 $III| 6s, 70 t des séd,iments (16 5oo m3) sont constitués par cles éIéments
arénitiques. Le type FfI représente 25 4 des matériaux soit 6 OOO ̂3/an.
Les deu,r< autres unités recueillent 13 U* t3/an.
Le Plateau de Loix est presque entièrernent recouvert par la nani:e des
sables firs (f). Or ce node granulométrique, d,ans Les zcnes dralimentaticn C-u
Lizay, ne constitue en moyenne que 2O t du matériel transitant sur 1e couloir
soit Ltéquivalent de 7 OOO m3/an. Si I'on ccnsidère que 6 OOO rn3 entrent C,ans
le Fier, 1 OOO m3 seulenaent se déoosent sur le Plateau de Loix"
Le Banc du Brlcheron reçoit chaque année 12 5oo *3 (t: 5OO n3 - I qoo n3 du
Plateau) " La vitesse de sédimentation (en supoosant qu'elle soit uniforme sur
tout Ie Banc) est évaluée enÈre O,9 et t ,2 cm/an.
fig.62 EVOLUTION DU BANC
d'aprés
DU BUCHERON
photographies aèr iènnes
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pf,ÉOcÉrEaapl{t ct-t[: ft I mfviA INE
gEc0tlsTiT!,.rrI0l!
luÉTtrffi :
La côte de I ' I le de Ré
siècles rnodèl-e les estrans et les
lrévolution historique du secteur
subit une évolution
marais:.: Ltexamen des
11. o étucle.
lente qui au cours des
cartes anciennes nontre
Une étude comparative des photographies aériennes sur le Banc Cu
Bûcheron et Ces,cartes anciennes permet de reconstltuer 1'évolution historique
de cette part ie de l l f le de Ré.
I - EVOLuTION DU BANC DU BÛCHENON D'APRIS LES PHOTOGRAPHIES AERITNNES
, eua.tre missions de I'Institut Géographique National (1950, t957, 1964
tgTt) ont été comparées (f ig. 52).
Le tracé de 1950 traduit l 'allongement du Banc en direcÇion Cu Nord-Est sous
lreffet de deux facteurs principaux :
- la clérive littorale gui I'alimente en matériql'
- le jusant du Fier drârs, Çui, dir igé selon lractuel le Passe des Goë-
lands, joue un rôle ,1e barrière pour les séCiments et en Céternine
I t orientation vers Ie Norrl-Est.
- 222 -
L'entrée de sédirnent dans Le Fier restreint la capaeité en eau de ce ré-
servoir naturel et dirnlnue son pourzoir cle chasse. ceei provôque le ralentissernent
du courant de sortie du Fier et affaiblit, son rôle c1e "barrière hyCraulique". Le
Banc change Crorientat ion sous lr inf luence des houles r l i rectes (LONG' L972) et
prend une nouvelle orientation est-nord.-est (tracés Ce 1957 à 1964) '
De plus en plus exposé aux vagrues Dar son r1éveloppement, le banc se creu-
se sur sa face nord dréchancrures a:<ées selon les liqnes r1!énergie Ce la houle'
Ces anses ne franchissent pas toutefois la Ligne de crêtes du Banc dont Le déve-
J-oppement traCuit Ia résultante du transport. Puis, 1'égrrilibre conprcmis intpose
Ce nouvelles conditions dans l-a direction de C.épLacernent et le résultat est il-
lus t ré par le t racé Ce"1971.
Ainsi, depuis 1950 un rabattement progressif du banc sreffectue sur la
côte de Loix. cette évolution est favorisée par lrimportance sans cesse décrois-
sante du Fier drArs.
I I . EVOLUTION DU NORD-OUEST DE L' ILT DE FE D' IPRES LES CARTES I-NCIEII I ' IES ( f iç ] .63)
Lrévolution rlu Norcl-Ouest de 1'Ile Ce Ré ressort clairement d'e lrexamen d'es
d.ocuments anciens : cartes des Costes de Poitou-Aunis 0624), Ce I'IASSE (1752) ' Ce
CASSfNI (1815) et t1e celle Cu Service HyCrcgraphicue d.e Ia Marine (tg67) '
En 1624, I ' I le Ce Loix (Yle ae f ,oye) est séT:arée de I ' I le cle né;Dar une zone
marécageuse découvrant à marée basse. Le Fier drÀrs forme un bra.s Ce mer penna-
nent et Ie Banc du Bûcheron prolonge la Pointe de la Redoute en direction sst-
cuest. Des hauts fonds émergent entre le Banc Cu Btcheron et,.ll l le de Loix : Les
Pe lées .
. Dès 1?52 I ' I1e de Loix est réunie.à cel le de n6. Ce fut au départ la cons-
truction drune route de liaison qui rnit fin à ltisoLement puis proEressivement
un colmatage vaseux se développe de part et d'autre de cet obstacle artificiel'
Le Banc du Bûcheron se déplace vers le Sud et son enracinement se situe au niveauI
.e Fier r 's I assè-actuel- cle la plaCe de La Loge ; Ie bras de mer, pénétrant dans 1
che et seul Ie goulet étroit subsiste à marée basse entre Ie Banc et la cÔmElune
Ce Loix
En 1815, lrlle c1e Ré a son aspect actuel , Ia J-iaison entre Loix et Ie reste
de I ' I le est bien établ- ie, le Fier d 'Ars tend à diminuer sous lr inf luence des
k. (
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!r 6.û5.)\
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c,c>.'k, (rki, 1r s
d'aprés la carte des CostesFoitou - Aunis ,624
Echcf lc t /tZS eSe
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f ig .63 EVOLUTION DU N.\ÙTl. DE L ILE DE RE
- . 2 2 5 -
anénagements an'Crropic',ues (constrrction dc r1içues t1e nrotection) . I,e Banc dtr &î-
cheion a subi une translatior: vers le Srrd et sen enracineoant corresDond au bois
de Trousse-Chem-ise actuel .
Depui.s 15O.ans la Conche des Baleines a reculé de 15O m et la Pointe de
lrousse-Chemise a p:ogressé Ce 3OO m environ. Le colniatage d,u wadden s'accentue
et les travaux récents Ce digues de protection vont accélérer encore ce phéno-
mène.
rr. l. ssogrssE PALE0GE0GRAPI{rQTE
L,tIle de Fé a.u début de Ia transgression flandrienne forme une ligne
'de relief limitée au llord par la, vallée fluviale cle la Sèvre tdiortaise et au Sud
par la vallée de.la Charente. Sa borclu::e septentrionaie es[ constituée Par une
falaise calcaire. Une couverture sédimentaire, formée dtéIéments grossiers (sa-
bles grossiers, caiJ. lout is, qalets), recouv:e la topogranhie"
Progressivement, le niveau marin s'élève et des sécliment;:l fj-ns col:,la-
tent rrentrée du Pertuis en déterminant une contre-pente d'envj-ron !l ': m
(sAnussnau, 1973) .
En fin de transgression, la mer envahit toutesles va:Ilées fluvial.es
et coûf,nence à submerger ltl le de Ré ; seules les ÎIes cles Portes cL'Arsn de St
l' lartin et de Loix émergent. La dépression interinsulaire est le siège dlune im-
pcrtante sédimentation grossière gui est drle à une reprise des éléments grossiers
des hauts fonds voisins par la houle. Ces matériaux trouvent des conditions
d.téquilibre dans Ie gculet interinsulaire et les nappes sédj-nnentaires sf -i-nclivi-
dual isent à part i r de Inouverture ouest en direct ion de 1' Î le de St r{art in.
Déjà la Rente du Fier fonctionne, car un delta, constitué des classes
nodales (B) et (G), s ' instal}e au Nord-Est de l r i le des Portes à l remplacemert
actuel du cordon dunaire de Trousse-Chemise. Sur les îIes, des dunes Littorales
se créent et tenCent, à masqr:er le substraturn émergé.
Progressivenent, une flèche sableuse se développe entre les, îles des
Portes et d'Ârs. Sirnultanément une sédi.mentation fine srinstaure en arrière du
cordon dunaire. Celui-ci, sous lrinfluence des vents C'Ouest recuie en enrrahis-
sant- le marais guril abrite
Scs sédiments fins sont issus des pélites des lraddens charentais et.
vend.éens qui occupent les anciennes baies d.e la côte continenta-l-e ; ie Fier il sÂrs
de plus cn plus sous-trait à ltactj.or des vagues et des courants, cff::n nrr mi;i.eu
calme favorable au dépôt.
La l ia ison entre' I r l le di l : rs et I ' I le de St Mart in doit être ancienne
mais l r isthrne si tué entre I ' I Ie de st l . lart in et cel le de Loix date du xvl Io Éiè-
c l e .
(4o 0Oo t'lan) ion dunaire de la Conche régresseActuellenent, le cordon dunaire de ra uoncrrç rcglsD-ç: . .
un transit sédinnentaire s'étabLit sur le couloir d'alimentation du Lizay et'con-
t r i b u e à l . a p p r o v i s i o n n e m e n t e n s a b l e d e s p a r t i e s i n t e r n e s .
TT.2, NOTION DE NAPPE SEDIMENTAIRE
rr.2.t. RAP?EL ?Es HV?0THF"SF.'S 0E TFAVAIL
Une nappe sédimentaire est une unité formée par le dépôt de
sédiments allochtones appartenant à une même population granulométrique' Elle
est mise en place pendant un temps défini sous des condiLions hydrodynamigues
données. Elle peut se mélanger ou reprendre des nappes sédimentaires antérieures
sans se fondre avec elle.
Cette hypothèse a permis de déterminer' suivant le domaine
un certain nombre d'ensenbles sédimentaires ; ainsi sur le Plateau ro-
6 groupes sonÈ mis en évidence (BAF'USSEAU' 1973) :d | étude ,
che la is ,
Sur la côte nord-ouest de l r I le de
- Ies sables fins
- les sables moYens A
- les sables rnoyens B
- les sables -qrossiers
et dans le Fier drArs 5 unités apparaissent :
Ré 4 ensembles s'individualisent :
4O-18o microns'
18O-32O microns'
32o-BOo microns '
G supérieurs à 8oo microns'
40- 90 microns'
90-225 nicrons,
225'43C nicrons'
43O-82O microns'
supérieurs à 82o microns"
- groupe I 60-120 microns
- groupe' II !2O-2OO rnicrons
- qroupe III 2OO-33o micnons
- srôupe IV 34O-49O microqs
- grouPe V 5OO-99O nicrons
- crroupe VI 1OOO microns
- les sablons FI
- les sables FII
- les sables moyens A
- les sables moYens B
- Ies sables grossiers G
- sablonst
- sables f inso
- sables ncyens A'
- sablcs mcyens B,
- sables qrossiers '
- sables qrossiers '
- 227 -
'r:,,,-t }{ais existe-t-il une coruéIation possible entre ces unités
sédimentaires et'pouvons-nous les ccmparer entre eIles ?
rr..2.2. REIATT0|{ Ei\lTRf LFS OIUEPS FIJSETUBLES
Actuellemento nous 1'avcns vu, les sal' 'Ies finS clu Plateau con-
tinental rochelais alimentent la bordure sud du Pertuis Breton.
nn eifet, deprris la mise en plaee des sables fins sur Ie
seuil vendéo-rétais et le seuil d!Antioche, une évolution continue a entretenu
Ia rernontée du nratériet vers les côtes. Les m6canismes de ce cheminernent furent :
- l a
au
- les
transgressien flandrienne au cours de sa dernière étaf-te (d-e - 15m
niveau actuel) ,
houles, en frarticulier celles qui acoonpagnent les fertes mers"
Le résultat, d,ans la zone étudiée, se traduit par I'existence
de pLusieurs æ<es de transit :
un axe prlncipal erorlrunte le couloir d'alinentatic'n <Lepuis Ie seuil
Vendéo-rétais jusqurà la Roche du Fier, ; après les avancées racheuses
du Haut-Banc du Nord et de la Pointe du Lizay, la réfracticn des hori-
les provogue lrentraînement dlune faible fraction du natériel vers les
plages (Conche des Ba1einesl littoral des Portes) r
la tenninaison rocheuse qui prolcnge I ' I le de Ré à l rOuest. ioue le
rôIe de tremplin sédimentaire pour la nappe des sables fins clu seuil
interinsulaire (BAPJSSEAU , t973.r. Ce matérieI, en régine de houles
du Sud-O:est a donc Ia pcssibili-té d'escalader Ie secteur fortement
turbulent du Haut-Banc d.u Nord et d'alimsnter ainsi loavant-côte de
Ia Conche des Baleines.
Les sables fins figurent d.onc gn type sédimentaire d6nt l 'éve-
Iution se fait'sans solution de continuité Cepuis que les seuils cnt été mis en
place vers 6 OOO ans BP environ.
11 nresÈ pas exclu que le môcanisme de remontée des sédi-
ments, sous 1'ef fet des houles au niveau du trernpl in sédimentaire, n 'agisse éga-
lement pour les sables rpyens ,l! " I1 est probable cependant gue leur source essen-
tielle est à rechercher dans Les témoins fLutriatiLes :nis en place au Cébut d.u
Préflandrien sur les flancs du Pertuis Sreton. Une réactivation nartielle tle
cette napl?e a contribué à ltélaboration c1u tyne sédimentairer à lartir C'un en-
semble g:ollrmodal:nal c1éfini, après la lr:nsue interruption s'étenCant fu P::éflan-
drien, périodê de leur érnersion, à leur subrnersion, au début de 1'Atlantique'
une relat ion dréquivalence s'établ i t ainsi entre les sables
drr groupe II du Plateau rochelais et les sables fins de la côte norcl-ouest 4e
lrlle de Ré (les sablons étanË obsents) ; de nnêne entre les sables noyens (A)
d:es deux ensembles.
Les relations entre les nappes du plateau cr:ntinental et Ie
recouvrement des littoraux et de I'avant-côte norC-ouest de I'ILe Ce Fé sont
donc aisées à inter-aréter à la turnière de la reconstitution paléogéographique
esguissée dans ce qui précède. Le problèrne est plus complexe dans le cas du Fier
d, 'Àrs
Au niveau de Ia Rente d.u Fier, Ies sédinents entrent dans le
Fier sous. la forme drun matér iel ind- i f férencié qui se redif férencie en nappes à
ltlntérieur de la vasière ; ce sont donc des types séclinentaires nouveaux qui
apparaissent et leur histoire débute au morrent de leur dénôt sous les cenâitions
hydrodynamiques nrésentes : nous J-es anpel.Ierons nappes actuelles " La différen-
ciation secondaire expliqr:e les écarts cn:i peuvent exister entrbrles limites des
classes modales du Pertuis Breton et celles ràu Fier drArs' Nous proposerÔns en
conséguence la classification suivante (L-OIIG et BARUSSEAU' à paraÎtre) nour dis-
tinguer les sédiments dtaprès leurs relations arrec les conCitions actuelles.
- ëLéments foSsiLes, des sédiments cômnc les sables fins Ces seuils,
qui, mis en place sous des conditicns de milieu dif,férentes de celles
rencontrées de nos Jours, alimentent néanmoins des dépôts, ir1entigues
au natériel initial , en 6qr:il ibre avec des neruvelles ccnclitions
(exemnle : les sables f ins du Pertuis) n
- éLëments aetueLs., les sables rnis en rnouvement, trans-ortés et déposds
présentenent (exemple : Ies sables moyens A dû couloir et les nappes
du Fier CrArs) ,
- ëLëments re|iques" les dépôts, témoins r1e conditions d,e séCimentation
aujourd'hui disnanres, ayant subi une relrrise partielle, actuelle ou
ancienne, éliminant une poputation granulométrique détermin6e (exem-
ple : les sables moyens B et -qrossiers G et l rOuest r i .e L' I le de Ré).
loca1es,
I I étude
t ions.
vants ;
coNcLUsro}! DE LA 4Èmr pÀprrr :
Après arzoir défini Les condit.ions norpho}oglques et hyd"rodynamiques
Ies répart'itions des nappes sédinrentaires et les vitesses Ce déirôts e
de l-a dynamique sédimentaire établit un Lien entre ces clifférentes no-
Les déplacements sédimentaires sreffectuent sek:n les processus sui-
les sabLes venus du largre, franchissent le Haut-Banc Cu I'Iord, attel*
gnent la Conche des Baleines et une parti-e seulement alimente la nla-
ge. Cet apport est inférieur au départ des rnatériaux et l 'érosion du
cordon dunaire représente une ablation de 2O U)O n3/an. Les sables
transitent, en dlrection de lrEst, suivant une étroite bande située
elntre Ia zone des brisants de marée basse et le jet Ce rive de haute
mer. Parfois des phénonènes locaux perturbent- Ie mouvernent général
au voisLnage dtun épi construit en travers de la Conche des Baleines
au lieu-dit "La solitudeor,
Au droit de la falaLse du Lizay, ce courant est dévié vers le large
et rejolnt le couloLr dralimentation où it esË entralné en Cirection
des zones internes du Pertuis sous lrinfluence conJuquée des courants
du flot et de Ia houle. Un volume de 33 5OO m3 de sabLe est ainsi dé-
pracé en un an ; il va se déposer sur trois unités clistinctes situées
p lus à l rEs t :
- le Plateau de Loix : 70Cl r37an
- le Banc du Btcheron z !2 tr,n *3/an
- le Fier d.rArs : 20 oOO nr3/an.
- 230 -
- Le Banc du Bûcheron s'accrolt ainsi Ce 1 cm/an en nôyenne i nais iI
senble que la partie proximale soit plus aLimentée que !a partie
distale. En effeÈ, Le bois de Trousse-Chemise a gagrné 3OO m en 15O
ans soit une ncyenne de 2 rn par an.
A cette avancée de La flèche sableuse, un autre mouvement se surim-
pose et ltétude des cartes anciennes et cles rrhotographies aériennes fait apna-
raître une migration de toute la flèche en d.irection.de la côte cle Loix. Le Eanc
a touJours gardé son orientation générale ctrest-est ; la réunion de 1'ÎLe de
Loix et de LrîLe de St lvlartin, entraine une translation de la.flèche Cepuis la
Pointe de Ia Redoute Jusqu'à la Fointe de Trousse-Chemise. 'Ce ph6nomène s'accen-
tue gt. ! l est en relat ion avec le colmatpçJg.rapide c1u'Fier drArs.
cnl.{cLus I crN GÉr'lÉP4LE
Lrlle de Ré, située sur Ie flanc nord du Bassin Aquitain, est constj.-
tuéepar des formations mésozoiques (Séquanien) et quaternaires. ElIe subit dans:
sa norpholoçle lrinfluence tectonique du socle armoricain sous-jacent. L'empri-
se marine actuelle provoque la formation d.e nombreuses échancrures côtièros.
Lruriité de lrlle est d,ue au colmatage sableux flandrien et.parfois
même dunkerquien rl.e bras d,e mer qui Ia séparaient en guatre llots Cistincts
( les î lots de Loix, de St Mart in, deArs et des Fortes). Le Fier clrArs reste le
témoin de cette mer intérieure dont seule Ia passe nord subsiste. Ltérosir:n du
cordon dunaire c1e la Conche des Baleines et Ia procression du Ranc du llûcheron
obstruant Lrentrée du Fier, sont'les C.eux secteurs qui subissent ile nos jours
les plus granrles variations.
Lravant-côte représente une étroite frange située entre Ia fosse tec-
tonique c'le Chevarache et Ie littoral rétais. ElIe se divise en quatre unités
Eofphosédimentaires distinctes i
la Conche des Baleines,
le couloir doalimentation du Lizay,
le Plateau de Loix,
le F ie r d rArs .
La couverture post-glaciaire d.u littoral rétais est constituée d'un
manteau continu c1e sables sans relations avec la rcche-mère sous-jacente. Les
nappes sédimentair:es subissent actuellement une reprise car les courants de ma-
rée sont toujours supérieurs au seuil de transport. Cette dernière peut être
- 234 -
partielle (nappe des sables grossiers) ou au contraire totale ; elle favr:rise
alors Ia formation Crun nouvel enseml:le sédimentaire en équilibre par repBcrt
aux conditions hydrodlmanniques .
De nanière aénérale nous Fouvons consid,érer gue les qrands ensernbles
du Plateau Rochelais se retrouvent à Ia côte (BAFUSSEA.U) ; néannoins' dans des
secteurs particuliers, corltrne le Fier cirArs, des classes nodales s'ind-ividuali-
sent ; ainsi avons-nous mis en évidence cinq qrancls ensembles supérieurs au
péIites !
les sabl-ons FI
les sables f ins FII
les satrles moyens A
les sables moyens B
les sabLes qrcssiers G
( 4ct à 90 microns),
( 90 à 225 n ic rons) ,
(225 à 43O microns) ,
(43O à 82O nicrons) r
(supérieurs â 820 microns).
Nous avons dlfférencié, uni.quement dans Ie Fier drArs, les sablons
FI et les sables flns FII car les sablons suivent ta dlmamique ,4es éléments fins
(les pélites) alors gue les sables fins FII sont llés aux matériau< plus qros-
s ie rs .
La nappe (G) est considérée conme fossile ear elle s.'est mise en pla-
ce,.sous des eonditions <le milieu Cifférentes. de celles rencontrées Ce, nos Jours
et alimente néannoins d-es dépôts (flèche C"e la face externe Cu Canc du Eûcherr:n)
en équiliJrre a\rec les conditions hydrodynarniques.
En règle générale, sur ce secteur littoral, la base d.u recouvrement
meuble quaternaire est ccrnnposée de salrles crrossiers (G) assc;ciés à tles r!ébris
coqui l l iers.
La cLasse nodaLe (A) représente l.a fraction ç1ranulométriaue la plus
stable, elle semble être pour une grancle part néoformée sur le littoral rétals e
et elle est donc en conséquence adaptée au milieu. Parfoiso les sables moyens
(B) se différencient à partir de (À) dans les milieux ac.ités. De nnême les sables
fins (FII) stindivi<lualisent par granoclassement, cornme dans le Fier d"'?\rs.
Sur le Plateau de Loix la classe modale (F) renrésente le mode de dé-
pôt récent alors Errau niveau du Banc du:Bùcheron ce sont les sables moyens (n)
e t (R) .
Lrétude sédir:lentoloçrique du remplissage de la vasière révèle la suc-
cession stratigraphique suivante, généralisée clans 1'ensernble du waCCen :
- une nappe de sables (G) coquilllers,
- une nappe qranoclassée dr0rest en Est,
- une nappe qranoclassée dtr t{crC au Su'l .
- 235 -
Dans tes zones internes Cu marais se développe une séri"imentation fine.
Les vitesses de dép'Sts varient de Org cn/an dans les marais perdus àor15 cm/an d,ans les chenau<. une noyenne de Cr4 cn/an semble êt,re acceptablepour Lrensenble du Fier d'Ars et du Danc clu l\lcheron.
La mise en évidenee des transits sédimentaires a conduit à r-léfinir deszones et des directions Ce déplacements
Sur l-a Cr:nche des 3aleines, les populations modales se répartissent
en fonction de La morp}ologie de la plage. La Cérive littorale déplaôe les sa-bles fins et moyens vers l-e Nord-Est suivant une large l-ran,ie côtière limitéepar la ligne des brLsants de basse mer et La zone de jet de rive tle hautê mer.
Au voisinage de la Pointe du Lizay, Ie sable franchit le haut estran
rocheux et est entrafné au nord.-nord-est sur le couloir dralimentation. Surlravant-côte, une expérience de traceurs rarlioactifs (p4) a montré une doribLemigration :
De nos
à son alimentation
m3lan) .
en direction de la plage sous lreffet râe la houle,
parall-èLenent au littoral.
jours, la Conche des Baleines subit une ablation supérieure
et joue le r61e de sr:urce sédinentaire (15 OOO à 20 OOO
A Ia pointe du Lizayr les Ceux courants sédinentaires fusionnent surle coul-oir d'alimentation et progressent en direction du plateau de Loix à rai-son de 20 ooo à 25 ooO m3/an. L'apport, résultant de la Conche des Baleines, re-présent'e environ 4/5 du total. Les sables sant indifférenciés et tcute les clas-
ses modales sry rencontrent.
Dès la Pointe de la Redoute un triaqe s'effectue :
- les sables fins s!épanclent en une couverture continue sur
tout le Plateau de Loix,
- les sables moyens (A) et (n) sont rabattus à la côte et ar-
rivent jusclurau Danc du Brîcheron. A ce niveau, le sédinent
est soit stocké soit entrainé en susnension dans le FLer
d ' À r s .
- 236 -
Le premier nouvement prcvoque une auçinentation de Ia flèche sableuse
qui staccroît, teL un rembLai et proçresse en d.iscordance en direction de IrEst
par dessus les sables fins. A ce Céplacement se surimpcse un rabattement progres-
sif du Danc en elirection de !a côte rje Loix.
Lrentrée de matéria-ux çrossiers dans l"e Fier provoque une séd"irBenta-
tion arénacée importante qgJ- entraîne un colnatage rapide (Crr4 cm/an) du wadden
et tranqforme progressivement Ia vasière en sablière. €e phénomène s'accentue
de nos jcurs du f;ait de Ia fermeture artificielLe de chenaux nar Ces digues de
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CARTES },IARINES
Cartes Anciennes :- car tes des cos tes de Po i t tou-Aun is 1624 - l /123636- Car te dTARGENCOURT (15 déc . 1625) in Ms. qq . A tLas (Fo l io 17)
de la Bibl iothèque du Comitê technique du Génie.- Car te de MASSE l7O2 l /65641- C a r t e d e C A S S I N I 1 8 t 5 . l / 8 6 4 0 0 I s l e d e R ê .
Carte Service hydrographique de la Marine :No 150. De l t rLe d lYeu à la po in te de Chass i ron
t / t 24 200 - 1953155 . Pa r t i e Oues t de l r l l - e de Ré : en t re l es Pe r tu i s B re ton ,
e t d tAn t i oche .t l47 5oo - l9s6
6521, De l-a pointe du Cou à 1a Rochel le ; Pgrtuis Breton,I le de Ré.t /47 460 - t967
No 157" Rade de St Martin et ses environs (I le de Ré)t l t 4 40a - t 92z
Lev6s non publiés au l/ lo oo0. Mission hydrographique
12 .5 .57 .. Mission hydrographique
12 .5 .58 .
CARTES TOPOGMPHIQUES
C a r t e s d t E t a t M a j o r , I . G . N .. I /25000 r le de Ré 3-4 I 959. 1 l25ooo La Roche l le l -2 1959. l / 5 0 0 0 r 1 e d e R é x r r - 2 9 l g 5 g .
Relevés topographiques au l / looo (2cartes)
. Banc du Bûcheron, levé eÈ dressê par M. GUILLON aux maréesdu 6 au 8 septembre 1971. N ive l lement N. G. F . (+3169 m) .
N O
N .
Service hydrqgrao[ique de la Marinede dragage - R' l0 ' , ing. M. DEMERLIAC
de dragage * R 106, ing. M. DEMERLïAC
CARTE GEOLOGIQUE
a! ll32OOOO de. L a R o c h e l l e ( 2 1 ). N a n t e s ( 1 7 )
au I /BOOOO de. Les Sab les d fO lonne ( l40) 1965. Fontenay- le -Comte ( l4 l ) l968. La Roehe l - le ( 152) 1958.
PI1OT0GRAPHIES AERTENNES - Missions de ltlnstitut géographique
Nat iona l .
. I1e de Ré - 1963 l /5000
. I le de Ré - X I I , 29 - FR 1964 760-150
. l1e de Ré - Surgères - Franee 1957I l e d e R é - F R 1 9 6 9 - 1 7 6 l - 1 5 0
. I le de Ré à Mel le - l95O
. France t958 - FR l l5æ-
. 11à àà tægzo - l t inLi tère Equipement l /5000
DOCUMENTS DIVERS
Bul let ins météorologiques :
. Sémaphore des Baleines - Marine Nationale
. CanEre du Bout-Blanc & Chassiron - Service MétéorologiqueMétropol i tain.
Courants de Marées dans la Manche eË sur les côtes Françaises de
l tA t lan t ique No 550Service Hydrographique de la Marine - 1969 -
Nat ionale Paris
Almanach du Marin Bret,on. 1972 ' 1973 - 1974.
Imprimerie
-3 -
ANNEXE I
f'IETHODOLOGIE
Les teehniques apptiquées au sédiment tant en sédfunentologie qutengfochinle Êont poulr la pluoant classiques ; nous nous bonnerons en g6nénal à ennappelen les pnincipes. Nous insistenons, pêr contre, sur Le canactène sp6cifiqueet original de centaines rnéthodes dtanalyse et des conditions drexpénfunentationafin de mieux appnécier: la valeun des r:ésultats.
I . ANALYST SEDIMENT0LoGIQUE
I-1- Conditions de prélèvement :
Au couns de plusieu:rs missions (en 1971, L972 et 1973) ont ét6 effectuéspnélèvements stl:les nivages de lrfle de Ré et dans te Pentuis Breton.
I-I-I-. NAIT'RE ET SITITATION DES PRELEVEMENTS
I . l . l . l . A t e r r e :
d EeTturtilLorcnage sw Le Littoral"
- Sun la Conche des Baleines (septembre 1971) : pnélèvements
AB3 à AS 12,- A la Pointe du Lizay (septembne 1971) : pnélèvement de BA3
BCB,- sur 1a plage de 1a Loge et le Banc du Bûchenon (septembne et
octobre 1971) : pnélèvement de DIDR 09 à Zt+.
des
de
b) Cæottages dæts Le Fier dtArs .
Tnois canpagnes de ca::ottages ont perrnis la néalisation de deuxdizaines de canottes dans le Fien drAts.
- octob::e 1971 : SARS 03 à SRFS tS- Avnil 1972 : SARS 20 à SARS 39- Août 1972 : sARS 40 à SARS 45.
I . l . 1 . 2 - En ne r B
T::ois campagnes dtéehantillonnages à 1a benne ont été fai-:essur le littotal nétais :
- Septemb:re - Octobre l-971 : campagne de Dragage Ïle de Ré(DÏDR) 01 à oB e t 25 à 69 ,
- Av::il 1972 : campagne de Dr.agage Ans (nanS) 01 à 45,- Août 1972 : campagne de D::agage du pe::tuis Bneton (DPBR) 01 à 76.
En ner, Le positionrtement a 6té effectué à ltaide de cencles hydnogna-phiques, les :repènes fixes étant, suivant le secteun de pnélèvement, des phanes(phare des Baleines, des Baleineaux et du Gr"ouin du Cou)" d.es balises (Tou:: desIslat tes, bal ise des Evei l lons) ou des cl ,ochens (clocher d.fA::s, de Loix, d.esPortes ) .
La batltymëtrie a 6té définie à par"tin des sondes de la cante dnesséepan le Service l{ydrognaphique de Ia Mar"ine, des car:tes établies par. BARUSSEAU(L973) et des différ'ents nelevés de te:r::ains entr:epnis durant chaqrjs mission àItaide dfun sonder"rn électr:o-acoustique d.e type rtElaert, Les ma::égnammes de LaPallice ont senvi de r"éfénences pour3 ::éaliser 1es cor:rections de nanée dans lap6niode coruespondant aux levés
r-Fz- MODALTTES DES PRSLEVEMENTS
T . 1 . 2 . I - D r a g a g e s e n m e r :
Au couns ce tnois missions (dtoctobne L97L à août 1972j, nousavons p:rocéd6 à l-75 dnagages à 1a benne r?Neynpicil.
I .1 .2 .2 - Caro t tages dans le F i .e r d tArs e t sur le Banc du Bûcheron:
Les canottages sont effectués à manée basse, à pied.sec(SARS 03 à SARS 39) ou à partin d'un ponton ft-ottant mis à notre disposition par
le senviee des Phares et Balises de La pat_tice (sens 40 à SARS 44).
d A pied sec :
Un trrlu de plastique de 10 cm de d.iamètne est enfoncé dans le
sédiment à Ia masse ou panfois pa:r sirnple pnession. L'orifice supénieur du tube
étant he:nnétiquement bouché pan de la panaffine, Ie sédiment ne peut descendne
lons de lranraehage de la canotte. Ap::ès lrextnaction, lrorifice inféni.eu:r estégalement obtuné au moyen diun bouchon de liège.
- 3 -
b) A pætiz, d.etm ponton
Le sondage est effectué en deux phases ;
- canottage du substratum nocheux,
- pnélèvement des s6diments meubles.
Dans un pnemien temps, un tube en acie:: de 30 cm de diamètne est
enfoncé à ltaide dtune lance jusqufau substratum ::ocheux. 11 sent de conduit de
guidage à un tnépan qui s?enfonce de 1 à 5 m dans Ie ttbed-nockft. Ce pnélèvement
penmet dravoin une idée des sédiments meubles (g::âce aux nemontées de rtcuttingstt)
et de connaîtreo Pdr le canottage continue de la noche du::e, La nature et 1apnofondeun des maténiaux sous-jacents.
Qne deuxième opénation est men6e posténieunement : erre consiste
à enfoncer un tube de plast ique de 6 cm de diamètne à l la ide drun mouton, Le
tube est annôté pan les sédirnents g::ossiens coquilliens qui sunmontent 1e subs-
tr:atum.
La rnaille choisie pou:: les pr61èvements diffèr"e suivant 1a position
du sondage dans 1e Fien. Certains points sensibless comme les ma::ais perdus, ont
fai t l robjet de plusieurs canottages.
Au tota1, 23 eanottes de 6 cm de diamètne sun 340 cm de rongueun
ont été pnélevées au cours des diffénentes missions.
Deux cantes pnésentent Ia position des diff6::ents prélèvernents
en meir (fig. l-8 et 19) et lfernplacement des canottages est consigné dans lrAnnexe
I I I ( p 1 . 2 ) .
I-2- Etude des sédirnents :I-2-1- SEDIMENTOLOGIE
T . 2 . 1 . l . P r é - t r a i t e m e n t , d e s e a r o t t e s :
d Radiogrqhie aun raAons T ..
Toutes les carottes ont été systématiquement nadiographi6es, afin
dry décelen des st:ructunes sédimentaines particuliè::es.
L'apparei l ut i l isé est un Baltospot GM 3OO de Ia C.G.R.o r 'églé sun
une tension de 275 KV et un débit de counant de S nA.
Les canottes, r'adiognaphiées pan tronçon de 4O crn, sont posées sur
une cassette, renfçnmant le film entre deux écrans de plomb, et centnées sous
1?appa:'eil à nayons X. Elles sont pnotégées d,es nayons diffusés, pal? des écnans
de plomb placés contne leurs flancs et aux extnémités d.u tr:onçon de carotte.
Le temps drexposition est de lror"d:re de 30 seeondes envinon.
- 6 -
b) Passage at bane de Ganna-densimëtrie :
Une étude systématique des canottes au banc de Gamma-densimétnie
indique avec pnécision les ehangements de densité du sédiment. Ces vaniations sont
dûes soit à une eoupure stratignaphique, soit à ta pnésence dteau dans les mat6-
niaux.
Ce mode drinvestigation cornplète les données necueillies pan la
nadiognaphie aux nayons X.
Lrappaneil employé compr"end :
- un charriot mobile pancourant toute la longueun cie la canotte.
11 ponte drune pant une source au Césium et drautre pa:: t rne sonde S.R.A.T. à
cristar à scintil lation en rodure de sodium activé au Thallium"- un scLnt i l lomètnd S.P.P.3 .
- un ennegistneu:: I . P. P.4 .
tes 6talons de densités utilisés sont :
- un cylindne draluminium,
- un eylind:re de plexiglass,
- un cylindne de g::aphite o- un cylindnc en téfton.
c) ?utlertwe des eatottes :
Le déccupage des carottes suivant leur longueun sreffectue à
ltaide drune scie cinculaine. Les "logslt sont étabtis à pantin des nadiog::aphies
RX, de ltennegistnement de Ganrma-densimétrie et des obsenvations dinectes.
Ils détenminent la fnéquence des pnélèvements le long des
canottes.
Pour 1es rechenches Ce carbone organique dans 1es sondages des
marais pendus, desrrpnises dressaistront l - ieu tous les cent imètres entne 0 et-20 cm et, tous les 2 cm ents'e -20 cm et -50 cm.
La maille retenue, pour l-a necher"che <ies organochlonés est de
5 cm depuis l-a sunface jusqurà -50 cm.
T,2 .1 .2 - AnaLyse pré l in ina i re des échant i l lons :
d Dëterrnination de La conrpositùon gLobaLe du sëùnent :
Le sédiment bnutu séehé à sOoC, est pesé et fractionné sous lreau
dist i l lée à l raide dtun tamis de 4o u, en ses deux const i tuants :
- la fnaction gnossière supénieure à +0 u (anénite),
- 1a fnaction fine infénieune à +O u (pélite ou lutite),
Le poids de l-a f::aetion gnossiène sèche nous donne les pnoportions
de ees d.eux f:ractions dans le sédiment.
- 7 -
b) Déterrnincztôon du powcentage de La fraetion earbonatée :
- dans les lutites, 1e dosage des canbonates est néalisé au calcimèfire
Be:rnard 7- dans 1es arénites, 1a teneur en car.bonates est évaluée pan attaque
à lracide chlorhyd:: ique à 50 % (méthode pondér.a1e).
r .2 .1 .3 . E tude de La f rac t ion organogène 3 da ta t ion au c l4 ,
La maenofaune a fait l 'objet de quelques Catations absolues
effectuées par J. THOMMERET et Y. THOIIMERET au Cent::e Scientifique de
T.2 .1 .4 . Ana lyse granu lomét r ique :
i 4a u C - '
Monaco.
Nous ne nous sommes inté::essés qurà l-a f::action gnossiène
(>40 u) ear les éléments f ins sont absents sun lravant côte de l tTle de Ré.
Ils entrent de maniè:re significative dans Ia composition du stock s6dirnentaine,
uniquement dans la denniène unit6 monpho-s6dinentaineo 1e Fien drA::s, pour
laquelie ncrus avons déte:rmir,,' les pouncentages cornespondants.
La fnaction canbonatée ne dépasse pas 50 % au séaiment total ;
le taux moyen est de 30 %. Encone faut-il retiner de ce pourocentage 1a fnaction
dtonigine bioclastique qui neprésente envinon gQ 9o. Aussi nravons nous étudié que
la fnaction décarbonatée clu s6dirnent de sunface pan tarnisage sun une colonne de
tamis de type AFNOR avec un accroissement de maille en progression géométnique
d* 1o to.':"
Les r.ésultats sont exprim6s sous fonme de counbes cummulatives
semi-loganithmiques à pantin desquelles sont tir"ées les formules modales faisant
' -- 'ne1+na locttmodesft (dimensionS des gnains 1es pluS fnéqUentes) qui composent
le sédiment (BERTHors, in BARUSSEAU, 1-9:3).
Lo::sque la counbe est unimodale, le sédiment est car:ac-ténisé
par une seule valeur ; lcnsque Ie sédiment est bi, tni ou plunimodal, la fonmule
comporte 2, 3 ,:u plusieurs valeu::s associées aux pouncentages respectiËqu1elles
nepnésentent.
LrAnnexe lII nassemble les fonmules rnodales des sédirnents étudiés
dans le cadre du pnésent ouvrage.
Une dispension notable apparaÎt dans la statistique des modes
nencontnés. Toutefois, un centain nc8b::e de negnoupements intenviennent et penmet-
tent de ne tenir compte que dtun petit nombre ô,e modes fondanentaun.
- B -
Leun pnise en considénation élimine les effets des fluctuations loeales
Iiées à la cornplexité des forces hydr.odynamiques au niveau de lîavant-côte. ElIe
netient donc une écheIle majeure de vaniabilité.
Nous avons iso16, conme on ltâ vu, 5 classes modales fondamentales
poun lesquelles nous avons pnésenté les clistnibutions g6ognaphiques sous forrne
d.e cante dt isodensité.
Poun les népartttions venticales (Annexe III) nous avons étabti les
pourcentages uespectifs des différentes classes noclales
T-2-2- DOSAGE DU CARBONE ORGANTQUE
te dosage du carbone crganique est effectué à ltaide dtun analyseun
autornatique LECO selon 1e p::incipe suivant (VILE' 1974) :
L'échantillon est brûIé dans un fou:: à induction et le gaz carbo-
nique, pnoduit de la combustion, est abso::bé sélectivement par un tamis molécu-
laine
Le gaz canbonique est n6cupéné pan chauffage du piège et dosé en
mesurant sa concluctibilité the::mique.
- Ltétalonnage se fait à pantir dés vateurs donn6es pan des anneaux
draciq: à teneu:: en carbone connue.
- Le blanc est donné pan 1a eombustion de llaccétérateu:: seul.
- Ltéchantillon finement broyé est pesé dans un cneuset en matiène
néfnactaire (BO à 1-20 mg). 0n y ajoute l taecéIér"ateur ( fe: : et cuivne). Le eneuset
placé dans Ie four: est brûfé sous courant d'oxygène qui entraÎne les produits
de Ia combustion à tr.aveus un train de purification constitué de pièges à
poussiène, soufre, chlone et eau puis à travers un foun catalyseU:r poull trans-
fonmer: quantitativement l-e CO en C0r.- Ltanalyseun adsonbe 1e C0^
"1-ro un tamis moléculaine à tempénatu:re
z
ambiante.- te piège est alons chauffé automatiquement à 320oC pour libéner" fe
CO^. Un svstème de virljçes solénoides conduit un second vecteul:, de ltoxygène,' t -
poun balayer le piège et entnaine:: le CO, ve:'s les thenmistons de mesune.
II - MISE tN OEUVRE ûES Tlli{CEURS LU}'1It\itSCEruTS
I I -1- Choix du traceur
poun :.éaliser cette série dtexpériences, nous utilisons comme support-
tnaeeu:r le sabLe du lieu drimmensiôn. Le sable est préalablement lavé et tamisé
af in dtobtenin l -es classes (A) et (B) déf inies pnécédemment"
Chaque fraction ést alors peinte avec une gouache à lteau luminescente
de eouleu:: différents.
- Y -
'Une expénience fut tentée en empJoyant une laque acrylique qui ::ésiste bien à
lrabnasion mais cette peintune a l f inconvénient dîêtr :e hydnophobe, de ce fai t ,
le sable ne se mouille plus et se concentne soit autoun des bulles drair., soit
en surface I le sédiment manqué pe::d ainsi ses car"actéristiques dynarniques.
La peintune doit êtne appliquée en couche mince afin de nodifien le
moins possible le compontement hyd:rodynamique du sédiment.
La gouache évite ces inconvénients. En naison de lténorne dispension
du sédiment, seules cnt pu êu:e effectuées des expéniences limitées en dunée
dans des secteurs 6tnoitement localisés du 1ittonal-.
TI -2- DÉf in i t ion de la basse :
TT-2.I- A TERRE
Le néseau de pnélèvement choisi poun ces expéniences a les carac-
té::istiques suivantes :
- il est forrné de B pnofils perpendiculaines à la plage, espac6s de
2 0 m ,
- chaque pnofil se compose de 6 stations à intervalle de 1-0 m (fig. 1-).
Dinect ion dela houle
' ' a ' a\ \\ \'t..\o\
>"*\x : station de
pnéIèvement
x-20m-x1-0 nr
xxx
xxx
5xxxx
4xxxx
x . x x 3 x x x x
xxx2xxxx---p1age---------x-----x-----x----x---x---x--->i---x--------pIage---
fig. 1 : Maille de pnélèvement des expériences de traceuns
luminescents sun les estnans.
Sur le néseau ainsi d6fini, un kilogramme de sable luminescent est
placé en chacun des 4 points de 1a quatrième ::adiale, comptée dans le sens de
pnopagation de la houle. Ce mode opénatoire penrnet de contnôlen les tnansits
sédimentaires de part et dçautne des points drimmension et favorise une explo::a-
tion plus étendue des nésultats dans Ie sens de Ia dénive littorale probable.
Aucun dépôt de tr.aceun nrest effectué aux stations l- et 6 de la
::adiale marquée, afin de déceler: un éventuel b:aDspont à la côte ou, au contnaine,
au lange.
- l -0-
Sur la plage, la base est mat6rialisée par. B jalons plantés à 2O m
en amont de la pnerniène tigne de stations de contr-ôle de tefle sôr.te arr r i ' l s
<femeunent hors de lreau.
TT'2-2- EN l{ER (t ig. 2),
A panti:: drune bouée (no l-), triangul6e au ce::cle hydnogr-aphique,
une sé:: ie de sept: :epères est mise en place, par.aIIèlement à Ia côte, à inter.val ies
de 20 n. Le dernien est tniangulé (no g).
Pa::allèlement à cette p::emière ligne de mouillage (A) 3 une seconde
est disposée à 70 m de ta pnemiène (. I igne B).
Entne les deux bouées no 1 de chaque ligne, 12 balises scnt pJ-acées,
formant ainsi 6 alignenents.
'âè
---r-.1 ô m I
I-+-'
: Dreleve- .men ts .
: Bouées pnincipales
: Bouées secondaines
Fig. 2 : Bal isage du pér ' imètre dtexpénience au large"
Un plongeur autonome imnenge 5 kg de tnaceur au centre de .l-a zone
dîétude. La position Cu point dtimmension est relevée au cercl-e hycrogi:;.piriqr1s.
I I -3- Méthode de prélèvernent â terre. :
II.3-I. LE REPERAGE
Pour se repéren chaque opérateun place r'rng ligne de nlrlon cLe 70 mo
gnaduée tous les 1-O m, à pantin du jalon néfér.encé.
II-3-2- LTECHANTTLLONNEUR (rig. 3)
Le prélèvement est effectué à l-Îaicle drun échantillonneun po::tatif "Cet appa::eil est for:m6 drun manche en bois auquel est fixée une plaque métallique
à une extrémité. Cette pièce est munie d,fune pj-nce à dessin soudée par l tune des
mâchoires. La nâchoine libz.e perînet <1e letenir une i:laque en bois de LO cm de côté.
A6 A7&xxx
xx
xx
xx
xx
xx
;* .x186 B7
A]. A2 A3 A4 A5[r ag, I '*; ,x
. xxxxx
. xxxxx
. xxxxx
. xxxxx
. xxxxx
. xxxxx';.S
{r l} li' 8jB]- 92 83 84 85
"fi 1ix lIx lI
x l7 0 m
x tIx lIxlI
:?j v
BB
Ploqr..nasil.
d. ruif
hquc d.
boir rndui te
de ruif
f ig . l
vue de foce
E.P. t . (echan t i l l onneur
dG dossous
portatif individuel )
- l_3:
Les plaques sont numénotées
de nangement suivant un numér:o dro:rc1ne
définis pan la base.
La plaque est en<luite sun la face opposée au numéno dfune ccuche de
saindoux. Cette graisse a poun rôle de piégen 1e sable su:r Ie carr'é de bois
au rnoment de la pnise.
II-3-3. DETECTIONS
Ltexp6rience a lieu lors du fl-ot. Les pnises se font 20 mn' 40 mn
et BO rnn ap::ès la rnise en place des sables lumir,e scents "
II-3-4. DETOUILLEUBNT
Pou:: 1e dépouillement des r6sultats nous utilisons une lampe à
ultna-vio1et. Cette méthode :revient à compten, surl chaque plaque, les gnains
de sables piégés, des diffé:rentes coul-euns luminescentes courespondant aux elasses
gnanulométniques .
II-4- Mêthode tle prêlèvement en mer :
II-4.I. LE REPERAGE
Le positionnement se fait en fonetion des alignements constitués
par les bouées
T\-4.2- LE PRELEVEMNNT
Le p::éIèvement est effectué à pantin dtun plornb de sonde auquel
nous avons adjoint un systèrne de fixaticn pour utilisen les plaquettes servant aux
expériences ter.restres .
IT.4*3* LA DETECTION
L!expénience se prolonge sur 24 heunes.
Un pnernier pnélèvement a lieu une heure apnès lfirnmer:sion afin de
connaÎt:re 1r étalement de la -Eâche pendant sa rnise en place.
Un deuxième relevé est fait entre tnois et quatre heures après
le début de It expér:i"ence .
La derniène détection est menée ap::ès deux cycles de :nanée, c|est-
à-dine pnatiquement un joun après.
sur une face et classées dans une boîte
correspondant aux numé:ros des stations
-14-
III - I. ' IISE EI'I OEUVRE DES TRACEURS RADIOACTIFS
I I I -1 - T raceur u t i l i sê :
Nous avons utilisé t::ois traceuns au cours
lr i r id ium, le chJ-one et l - ror.
Rappelons b::ièvement les car.act6nistiques
des expér.iences :
de ces énetteurs (tableau L )
var"ie tnès
Tableau I : Canacténistioues des émetteuns radioactifs.
Le suppo::t des traceuns est un verre inactivable dont la composLtion
peu en fonction du ùraceu:r (Tableau II).
Rayonnernent
EnengieLoo à 6oo Kev I gzo t<ev 410 Kev
Corps ehimiques Venne à I t In Venre au Cn Ve::re à lrAu
s i 02 48 9o +e% 5 0 0 5 3 %
41203 I8,? eo 22% 20%
Ca0 Ll 9o L4 9o L7 ,06 9o
Mgo ^ - z 6 9 o t r n 6 2
Ba0 s%
TiO2 s% 5 9 o 3 ,06 9o
Kzo 3 - 6
F 4 9 o
Cn 3 9 o
Ir o "3 9 ,
Au ô Qr^l 9;
Tableau II : Composition chimique des verres nadioactifs"
f ig . a SYSTEME D'IMMERSION
f = t roct ion du t reui l
APPAREILLAGE ELECTRONIQUE
CONTAINER OUVERT
porlie lroclrice
- L 7 -
Le venre est bnoyé à Ia gnanulométnie du sable local-. Chaque counbe
granulomét::ique netenue est cell-e d'un échantillonnage r:epnésentatif des sables
pnélevés su:: chaque zone expérimentale où se fer:a lrirnmer"sion.
Le tnanspont du ven:re r-adioactif est effectué dans des contenrfs'
spéciaux.
ï I I -2 - Immers ion :
La nise en place tles points P1 et P2 s t est effec'oée à nanée basse à ,
1laide drun apparei l lage pant icul ien (Annexe I I1, pl . l - ) .
Poun P3 et P4 t?funmersion a eu lieu à oanti:: dtune enbarcation avec
un disposinif spécial décnit dans Ia figure 4.
I I I -3- Ensemble de détect ion :
Lfensemble de détect ion est const i tué pan Ia sonde détectnice montée
su.n un tr"aÎneau et pan un appareillage éIectronique de mesure.
TII-3*I . DETECTION SUR LE BANC
Poun la détection à pied, lfappareillage électnonique compnend
un IPP4 avec sa sonde. Un odomètre branché sun les r:oues du tnaîneau penmet de
connaÎtne à chaque instant la distance parcour:ue (Annexe rrr, pf. l-).
III*3.2- DETECTIOI{ EN MER
La sonde utilis6e est une sonde manine Saphimo SRAT 6quipée
drun câble de 50 rn de 1ong. Elle est placée dans un tnaîneau constitué de deux
co:3ps dont le pnemien sent de plomb de lestage, le deuxième de por"te-sonde pno-
pnement dit. Le câble électrique est fretté sur un câbte en acier. de tr.action,
manoeuvr:é si besoin pan un tneuil
L'appar.eilJ-age électnique comprena (fig" 5)
- un intégrateur" IPP4
- une échelle de comptage ECP2
- un enregistreur ETP3.
lCe dispr:sitif per:met df enregistner deux types dtinfonmations :
- analogique gnâce à Irenregistneure
- digi taÂe par 1'échel le de comptage.
Avant son utilisation, la sonde subit en labonatoi:re deux
étalonnages :* un étalannage en éner:gie montr.ant Ia correspondanee entre les divisions de
lral iquote et l r indieat ion du seui l en Kev.- un étalonnage géom6trique dcnnant l-e nombre de chocs founnis par 1a sonde pou:r
une activité unité pan r:nité de surface (1uci/m2) enfoui à ta pr,cfondeun z.
Cette :réponse est de la forTne f : fo u' o'
fo et e sont des canacténistiques de la sonde, de sa géométnie et du seuil.
Dans Ia g6oméu:ie adoptée (sonde à 5 cm du sol) on a :
f : R0 e-0ol-63 z (seui l de 50 Kev poun rt i r id ium),
f = 2r5 e-0' l -80 z (seui l de 50 Kev poun le chr-ome),
-0. l -51- zf = 3 2 e - ' - - - - ( s e u i l d e 5 0 K e v p o u n l f o r ) .
Dans Ie cas dfun changement de sonde sun le ter^nain' on procèae à
un étalonnage avec une sourscu d" 137cs
apportée sur le lieu de lfexpénience.
11 a été démont::6 que 1es constantes fo et o vaniaient peu dtune sonde à lrautt:e'
I I I -4- Mêthodologie de détect ion :
Le but de la détection étant de suivne le déplacement du sable
radioactif et sa diffusion au sein de la masse, i1 imponte de neleven au cours
du temps, Itextension du nuage, la péniode du radioé1ément employé et Ia vitesse
de tr:ansport de ee sable détenminant la fnéquence des détections.
Pou:: ce faine, il faut traver.ser le nuage en coupes successives
penpendiculaines à l taxe de transportrst i l existe. 11 est part icul ièrement
impontant que ces nelevés scient senrés dans la négion de ma.ximum d'activité
pour détenminer aussi pnécisément que possible le centre de gravité du nuage"
En conséquencee nous avons adopté le schéna topognaphique classique
sur_vanI .
En deux stations ,fe rep6rage, définissant une base terrestre
pnéalablement d6terminée, des opérateuns rel-èvent l-es angles âu cÉl.r.cle hyd:rogra-
phique de la sond.e par rappont à Ia base. Différ:entes radiales scnt parcourues
entne les 2 postes drobsenvat ions.
En mero l-a noute parcout?ue par 1e bateau est tracée au fur et à
mesure de la détection
I I I -5 - Dépou i l lement des in fo rmat ions :
Les données b::utes représentent les mesunes <1e ltaetivité ponctuelle
1e lcng des nadiales. Cette activité est exprimée en ehocs palr seconde ; e}Ie
comprend Ie bruit de fond plus ltactivité dùe au tnaceur.
Ces résuLtats senont tracluits sous une double fonme :
- réseaux de counbes isochocs penmettant une interprétation qualita-
tive <les nésultats par examen des configunations successives du
r"éseau tracé.
- diagrarmne de fi:anspont qui se pnête mieux à l'obtention de résultats
chiffnés : vitesses de déplacement entre deux détections, épaisseu::s
de transport et débits de chanriage.
-2L-
IiI-5-l- TRACE DES COURBES ISOCHOCS
Le dessin des cou:nbes d.e môme activité sfeffectue de maniène
analogue à celui des isobathes. Les valeu::s des sensibilités de ltIPP4 sont. 1 r - .pnises pou:r définition de ces courbes. En conséquence, 1es figu::es connespondent
aux sept eounbes dr isochoes so i t 5o .O0O, 15 .OOO, 5 .OOO, 1 .500, 5OO, 150 e t .5ô ;cps ;
III-5.2. DIAGRAMMES DE TRANSPORT
I I I .5 .2 .1 . I , Iode opéra to i re :
Dans la phase de dépouillement, afin de pouvoir intégnen
les données on convient de tnensforrner 1es mesunes br:utes en informations stan-
dand obtenues avec une sonde qui se dôplacenait à f n/s penpendiculainement à
lraxe de transpor:t. Poun ce1a, on admet en p::ernière appr.oximation qurentre deux
posit ions nep6nées successives du bateauo la sonde suit un'crajet nect i l igne
et se déplace à vi tesse constante.
I I I .5 .2 .2 , Prêsenta t ion des d iagranmes de t ransporË :
Poun chaque détection, le ::6su1tat est nepnésent6 palr :
- un diagramme du nombre de coups pan mètre en fonction de la
Cistance sun lraxe de tnanspo::to
- un diagraTnme de fnéquences curûulées à pantir du pnécédentu
repnésentant le pourcentage total de la sunface au diagr:amrne classique.
Ainsi, pourâ chaque détection, correspondent trois gra-
n h i n r r a c
- le néseau dtisochocs ramenés à lîactivité au moment de
lr immen;ion en ut i l isant Ie Ciagnarrne de déenoissance (f ig.O; '
- le diagrarone de transpont,
- le diagranme de tnansport cumuié.
I I1 "5 ,2 .3" Dêterminat ion de résu l ta ts ch i f f rés :
L'-interpn6tation r:ationnelle des mesunes effectu6es,
repose sur lt6valuation drun centain nonbre de panamètnes can:acténistiques
relatifs awi vitesses de tnansport (ta dispersicn suivant les tnois dimensions
du nuage, les 'lébits de charriage) et su:r l-a discussion de la validité des
nésultats avancés.
d IûngueLæs pæeowues et uitesses moqennes de trartsport :
On adnet lthyuothèse que la position des gnains les plus
éloignés conrespond, pour chaque détection, aux longueurs maximales cie tnanspcnt,
notées Lr.", lues dinecternent sur: le diagnamme de ûransport.
-22-
De mêmerla longueun moyenne est Ia distance entne 1e point drimnension
et Ie centne cle gnavité du nuage, noté su:r le diagnamn,e Lro,r.
Ainsi nous calculons les vitesses moyennes de tnânspont V* entne
deux,tétect ions successives ( . f ) et (J + L) ; puis cel les ent: :e 1e jour: ( , fo) ae
1a mise en place et Ie jou:r (,J) cle Ia détection considéné. t V*o. Ëlles sont
définies Dan :
m
L*oy (,: + 1) Lroy (,:)
+ - +" (J + r ) ' ( J ) '
(J ) - Lmoy (Jo)
T - +^ ( J ) ' ( Jo )
b) Bilan, d.es taus d.e conrptage et ëpaù88e1æ de trætsport :
La méthode du caIcul du bilan des taux de eomptage repose
sun le fait que, plus le nuage de tr.aceur est enfoui, moins ltinforrnation totale
que lton pourua necueillin est gnande. TI existe donc une relation biunivogue
entre pQraisseur dtenfouissement z et lrinfonmation totale recueillie N.
(JEANNEAU et al . , l -973).
Le caleul de l r infonmation totale, nevient à r6soudre
1téquat ion :
nds
Lmoy
L T -
des taux de
Si le nua€le
géométr:ique
Ia nelati-on
comptage n
d !ac t iv i té
est de l-a
f
biunitoque
- s ^ ^- ] u e
nel-f,ant
dans chaque unité de sur"face éIémentaire ds du nuage.
totale (R) aétecté avec une sonde dont la fonction
forrne :
- l . , IB foA
- g , Z / , 1 \\ r , ,
N e t z s t é c r i t :
" ' a z
t - e=- - ( 2 )
dépendant de la fo::me de llenfouissement, va:riedans laquelle
entr.e 1-105 et
Ê, coeff ieient
1 1 E+ t ! J .
- z ô -
La nelation (2) possède cleux inconnus N et z ; N peut être calculé
à partin du néseau dtisochocs ou d.u ciiagnanrne de tnanspspl.
En effet, dans un systàrne de coo::données o::thogonales, ltabcisse L
est l iée à l raxe d-e transportr l rondonnée à' : , ; , axe penpendiculaine connespondant, a
a J-' r-ntegrale n :
fl .A/* =
#nas =
*jj ndl dH = 0 dL 0 ndH
où 0 ndH : r , cres- i-à-dire l rondonnée du diagnamme donc
N : 6 n d l
N représente l-a su::face du diagnamme de tnanspont Céter:minée par planimétnage.
La résolution de lréquation est gnaphique. Nous chenchons ltinten-
sect ion d.es deux fonct ions d.e z.
1 0 N\/ = --J 7 B f o A
Y 2 = L - u - o '
z (dr.oi te)
( exponentiell-e)
p
1
Vmz
iII-5-3. DEBITS DE CHARRIAGE :
Les débits de channiage, en kilognamme pan jour, se ealculent à
lraide de la fonmule suivant :
Q O * / j - P l - . V * . 2
: masse volumique du s6dirnent, égale à 2uO,
= largeur de transpor:t en m,
= vi tesse moyenne de tnanspont en m/j ,
= épaisseur de transport en m.
Les résultats sont exprimés en kilog::ainme par joun pan nrètne
linéaire penpendiculaine à lraxe de tnanspont.
III-5-4- CALCTN DE PARA},IETIES PARTICULTERS : : :
Lo::s de cer-taines expériences cle traceun radioactif , ltemploi
de par-amètnçpanticulai::es devient nécessaine pcuc intenpnéter: 1tévolution ,ie
la tâche. Nous envisagerons successivement dans ce qui suit :
- le calcul de la sur"face moyenne pondénée dtune tache cinculaine,- lreffet de seuil sur. les nua€ies radioactl.fs,
- le calcul du déplacement du centne de g:ravité poun 1es nuages qui
pnésentent un fo:rt tnansit.
-24-
I I I .5.4.1. Calcu1 de la sunface moyenne pondérée :
Ce panamètre est calculé lonsque le tnaceun stétale dans
toutes les dinect ions.
Dans ce cas, à chaque taux de comptage (n) choisi pour"
tnacer les courbes dr isochocs, on associe l raine compnise à l r intér ' ieun de }a
counbe (S) .
La tâche est alors r:ep::ésentée par :
n:0 (s )
En tenant compte de la décr:oissance radioact ive, cette formule sfécr i t :
n ="À t ô (s )^
La repnésentation graphique de la fonctiott ô est assimi-
lable à des dnoites de Ia fonrne :
n = A S B
avec la fonction n = A "lt
. SB cor::respondant à un tnaceur sans décnoissance.o -
Le bitan des taux de comptage est donné par :
N = ,fnddS ou N =
B + l -
Malheuneusemente une telle intégfale nrest pas convergente
entr.e les valeurs O et * ; choisir des limites approehées est punement a::bi-
tnaire car nos clonnées se limitgnt aux nesunes cornprises entre 50 et 50. 0OO cps;"
ainsi avons-nous pnéfé:ré calculer le bilan des taux de comptage entre ces deux
valeurs. fl- est égal à :
a ) rNo (50 - 50 .ooo) =
*T ' . e^ ' (sso .ooo l * B - sso 1+ B)
Les coefficients A et B sont obtenus en déterrninant le rninimurn de Ia fonme
mathématique :
F : x ( L o g n : A L o g S - B ) 2
ctest-à-dir:e en détenminant Ia droite des moindnes carnés en diagramme bilo-
ganithroique (,:geNNeAU et a1. , 1973).
DE plus,
- 2 5 -
la sunface moyenne pondénée Sa est calculée suivant :
dS
Le bilan N(SO-SO.OOO) appanaît comme une fonction cr.oissante de Ia
sunface (SG) .
I I I . 5 . 4 . 2 . C a L c u L d e L r e f f e t d e s e u i l - 3
Au couns du temps, les g:rains activés parcourent cen-
taines aistàltèes dans toutes les direetions, mais en g6nénal ils suivent une
o:rientation pr"éfénentielle dans laquelle un tniage gnanulométrique sreffectue.
Par exemple, les g::ains les plus fins pa::eourent 370 m vers lrEst le
B novembre L972 au point P3 ; Ie 9 janvier" l-973, ta najeune partie de cette
langue disparait : pounquoi ?
Lo:rs dtune détectiono on définit une limite de sensibi-
' l i té qui est, ic i , de 50 cps. Le nadioéIément décnoît dans le temps, suivant
une période qui lui est pnopre (fig. 6). La limite du nuageo confondue avec la
valeur 5O eps, ntest plus la rnême d'une détect ion à l rautne ; en effet , 50 cps
pour la mesune du 9 janvien 1973 cornespond Ie 28 noven:bre L972' crest-à-dire
42 jours avant, à t
- ^ Â o " +V . v J \ '
f l - f l e ^=,o T I / 2
Aze. t t \ . r- 0 , 6 9 3 T
S =(,
TL /2
^ q , ^A a n l r - J v
^ ^ ^ ô l r ^- u . o v o . + zg . - - -
2 7 , 7
50 = l-43 cps^ â q
11 en est de même pou:: Ies aut:es courbes dtLsochocs..
Ainsi, Ies gnains tr:ouvés Ie 28 novembne à 2l-O m à ltEst drr point drimmension
peuvent toujouns être à 1a même pJ-ace rnais leur: activité est au-dessorls du seuil
de détect ion du 9 ianvier"
Ainsi nous pouvons cal-culen appr-oximativenent la longueun
::ée11e et non celle détectée au 9 janvier 1973 en se néfériant à Ia compa:raison
entre le nombne de coups necueillis le 28 novembne et 1e 9 janvier. La diffénence
représente la pantie du nuage non détectabl-e. Elle corresp,rnd. pour une péniode
ô,e 42 jouns à une décroissance de 35 eo de I 'act iv i t6 de dépant.
26
Sçit en notênt
29 novembre et 9 janvier
décpo issance ( f ig . 7 j .
n ,I c F . Ê 1 ' a) decroissance
12Om
nl et n2 }es
et n3 cel-l-e de
acti-r'ities retrouvées les
n2 recalculée en fonetion de .:-a
t?0 a
b ) calcul cïe seuil143
50
f ig.7 EFFET DE SEUIL
- 1
n 1:
2 t8t7
0 , 8 8 4
0 , 8 8 4
Ê' Lcps /m
cps/n
) q 2 to6 cps/m2
106 = or287 . 106 "p"/r2
2p..7Â
10" 1r+ cm2
IU
7515
o,35
n l " - n 3 = ( 2 , 8 0 ? - 2 , 5 2 )
(nL * n3) neprés*Rte La zone non détectable, dans Ie cas dtun enfouissement
constant.
Supposons que cette zone soit r".eprésent6e par un t::iangle plus un
nectangle dont ii faut calculen La base'connaissant la hauteur. et La surface( f i g . 7 ) .
3 i 1cm2 sun. ! -e g raph ique cor r rspond à 2 .J -04 cps / rc2 , r lo rs i ,{1 ?
01287 LO" cps/rn'" nepr"ésentent :
so i t : 143C cps : û ,7 cn .
27
Avec les surfaces du :reetangfe (SA) et du t::iangle (ST) égales à :
( S A ) z L 2 x 0 r 7 = 8 , 4
( s T ) : 1 4 - 8 , 4 = 5 , 6
cm
em
la hauteur du triangle B e s t :
2 x 5 ' 6 - 1 6 c m= . -
or f
soit sur le terrai-n 160 cm'
L ' a } l o n g e m e n t t o t a l d e t a t â c h e e s t d e 1 2 0 + ] . 6 0 = 2 8 0 c m . C e
r,ésultat montre que rrenfouissement est négligeable ; ta perte de comptage en
les deux détect ions est dûe à l ref fet de seui l , crest-à-dire de d6croissance
de I tact iv i té du traceur '
I I I .5 .4 .3 ' Ca lcu l du cent re de grav i té :
Les r:emarques faites sull lteffet de seuil' ont une
grande impontance pouts déterniner le centre de gnavité (cG) du nuage' Les
vitesses moyennes de déplacement étant calculées à partir de la position du
centre de gnavité, i l est néeessaire qu' i l soi t nepéré avec pnécision ( f ig '8)
d i n d i
e ) attenuation du diagramme' de transPort
c g r
b) calcul du diagramme de' transport
fig,B CENTRE DE GRAvITE
- 2 8 -
Soit un diagnarmne de tnanspor.t (a) possédant un centre de gr.avit6
(Cj) au jou: ' ( , .1). Au bout drun certain temps, si les condit ions hydr:odynamiques
nestent constantes, les diagnarnmes des jours ( j ) . . . ( jn) seront r :epnésent6s pan
des eounbes (b), (c). . . (d) tenant conpte de 1a décnoissance du traeeur. Le centne
de gnavité de cette dennière tache se::a si tué sun l taxe du pic restant. Ainsi ,
la posi t ion (Ca): :ée11e est toujouns plus éloignée du point dr i rnmersion que 1a
posir ion (Ca) mesurée.
C^ : :éel > C^ mesuré.I ; I :
Exemple : Appliquons ee naisonnement
Le diagnanrne de tnansponr
à ta détect ion du I janvier: .
se compose de tnois part ies .
1- - nuage mesund
2 et 3 - effet de seuil .
Calculons Ie centne de gnavité de cette sunface.
x . t .s\,G -
v e
avec s 1 : distance entr:e le centre de gravité C,. et 1e point dtinmensionJ
S : sunface de la tâche.
Nous pouvons alors calculen :
I . S . + 1 ^ S ^ + 1 ^ S ^Z I J Jc., =
g
s1+s2+s3
Soit en nemplaçant 1es lettnes par leurs valeurs :
( i 5 x +3 )+ (60 x 8 4 )+ f i . 41 -x5
43+8 ,4+5 ,6
A )
u
C ^ + 3 4 m .tr
Ce nombre diffè::e de celui trouvé
montre ltutil-ité de faine un tel
à par"tin de la tâche de déteetion
calcul à t i t re de vénif icat ion.
: 1 5 m . 1 1
- 2 9 -
IV . REALISATION DE PROFILS DT PLAGE
Au cou::s des di f f6r:entes campagnes de mesunes ( l -971-L972) des sénies de
pnofils de plage ont 6té exécutées.
1 ^ ^ ^ ^ , , * ^ ^!çè uwu',Ço topographiques sont éca::tées de 200 m envir:on sur la Conehe des
Baleines et à La Pointe du Lizay ; plus à ltEst elles sont moins nonbreuses.
Dtune rnaniène génénale, les pr-ofils scnt:repénés pa:: t::iangulation au cen-
cle hydnogr:aphique. 11 débute au sommet de Ia dune et srachève le plus souvent
au niveau du substnatum rocheux.
On a utilisé des rnines de 1-80 cm gnaduées tous les 5 em, alignées suivant
le profil. La mesur.e est faite par diffénence relative entre deux jalons
consécut i fs, Ia l igne d'honizon étant pr ise comme référ"ence.
ANNEXE I I
FORMULES MODALES DES SÉDIMENTS
Nous pnésentons dans ce qui suit les fo::mules modales des sédiments " E1les
sernt <ionnées sous ]a fonme des fonmules exactes déduites des courbes g::anuiométniques
et de ter.r:: équivalent tr,aduit en types sédimentaines appelés conventionnellement
( r ) , (A) , (B) e t (c ) . La , c lasse (F) es t subd iv isée poun les caro t tes du F ie r ds tu3s
e n ( F r ) e t ( r r ) "
Les l imi tes de ces e lasses sont les suivantes I
- pouï1 les dnagages D. I "D.R. (Dragages I le de Ré) , D .A.R.S" (D: :agages Ar :s )
D,P"B.R. (Dnagages Pentu is Br .e ton) e t ies pné lèvements des p lages :
( F )
( A )
( R )
(c )
( F 1 )
( F 2 )
( A )
( B )
(c )
( + O i 1 - 2 2 5 p )
(zzsy-430u)(+aou-s2ou)( + e Z o l j )
(+op-88u)
(ae p - 225 v )(zzsy -a3ou)
(+eop-820u)
(+ ezo p ;
- pour les caro t tes S .A"R.S. (Sondages A: :s )
La lett::e R indique que 1a rcche affieure
let ine X que les modes grcssiers supér ' ieur^s à tOoo
La posit ion des dragages, des pnétèvements
donnée dans Ie texte"
Plage de la Conche des Bale ines
au point de Pr:élèvement et la
u sont indéf inis "
de pJ-age et des eanottages est
A B 3 ( 3 0 , 0 )
A B s ( 1 5 0 )
A B T ( 2 b û )
A B 8 ( 2 5 0 )
A B e ( i - 5 û )
A B 1 4 ( n 5 0 )
AF s (25û )
Ac 7 , ( 250 )
Ac I ( 2s0 )
AG i -o ( l -50)
AG l -2 ( I50)
\a0 eo
L A 9 o o
4 5 9 o t
50 9o rr-
1 5 e o i
9 0 9 o r
5 0 9 o *
r-0û %
60 2o
25 9o
100 eo
A (100 )
F ( i o ) + a
A ( 4 5 1 + B
A (so) + B
r ( - / s ) + B
r (eo)+A
(eo)
(5s )
(s0 )
( 2 5 )
( 5 ) + B ( 5 )
+ ( 5 0 0 )
+ ( 2 s 0 )
(4û t ) go e "
1+so ) 55 eo
( 6 0 0 J 5 û 2 o
(+so / 25 eo
(+oû j 5 eo * ( 6û0 )
( + 5 û ) 5 0 e o
40 9o
75 9o
\ 7 ^
+ ( 5 0 0 ) 45 2o
A(so ) rB (50 )
A ( i 0 û )
A ( 6 0 ) + B ( 4 0 )
F ( 2 5 ) + A ( 7 5 )
r ( r -oo)
A ( 7 0 ) + B ( 3 0 )
r (60 )+a(+o)
F(so)+A(s0)
9 o *
9 o I
9 o +
A H 4
A H 7
AH ].
+
+
'1'
+
AI 3 ( l - s0 )
A r 6 , ( 150 ):
Ar 1-r- I ( 1s0 )
A r L2 , (1 -50 )
A r 13 i ( 150 )
, (300) 7o
( rso ) 60
r ( r -50) so
( 450 ) 3o %
( 2 5 0 ) 4 0 e o
( zso) so so
( soo ) gs o'"
( 2 5 0 ) 5 5 e o
(250) 25 e"
( r o o o ) 7 5 e o
(3oo) 8o %
L5 9o
45 9o
30 9o
25 9o
20 9o
p ( J " 5 )
p (as )
p ( 3 0 )
F ( 2 5 )
p ( 2 0 )
. . 6 ( 8 5 )
1 6 ( 5 5 )
n s ( 2 S )
* s ( - /5 )
o 6 ( 8 0 )
1 s ( a5 )
A , J 6 ( 2 5 0 ) 4 5 e o *
A J ? ( 1 5 0 ) 3 o e o *
AJ 12 ( l -30) L0 eo +
( 4 5 0 ) 5 5 e o
(250 ) 70 eo
( 2 5 0 ) L 0 e o + ( l _ 0 0 0 )
A
F
( 4 5 )( 3 0 )
( i 0 )
1 s (s5 )f A ( 7 0 )
+ A ( l - 0 ) + G ( 8 0 )80 9o
A i ( B : ( 25C)
A t ( I : ( 250 )^ , , 4 A [ 4 - a \f i I \ I U \ X i U J
A1( 72 , (15û )
A1( 16 (1sû )
(600 ) 2s
( s'+o ) t+o
e o * ( 8 0 0 ) 1 0 e o
+ ( i ] - oo ) 35 so+ ( ro ooo) 45
+ (2ooo ) L5 eo90
e(7s ; *3 (2s )
A(60 )+B(40 )
F ( l - oo )
r ' ( e0 )+B(10 )
F (s )+G(es )
( so ) + G (70 )( 1 ' . t
7 5
6 0
.LU U
s0
5 - 6
9 o *
9 o *
9o
90
90
AI.
AI,
A}T
A}I
AO
AO
An n
+ G
f G
2A 9o
5 7 o l
E0%+
2 A 9 o *
+B
+A
20 9o
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PLANCHE I
PHC)1TO 1 . - Appareil d'immersion de sédiments sur estran
PHoTo 2.- eppareil uti l isé pour la détection sur le banc
LITHOLOGIE DES SONDAGES DU FIER,
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o Positions des sondages SARS
$ CARBONATE ECHETIEREPARTITIONS MODAIES
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o Dispositiondes diagrammes dans les tableaux
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