LUCIDE : Projet de lutte contre les discriminations en Haute-Normandie porté par l’Association Régionale des Missions Locales, le Rectorat de l’Académie de Rouen, le Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprises, le MRAP, l’association Globules Le Journal de L’Ecrit-Santé, OPCALIA Haute-Normandie et l’Union Sociale pour l’Habitat. www.lucide-contre-toutes-les-discriminations.org livret pour les jeunes
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livret pour les jeunes ... · Incitation à la discrimination Inciter d’autres à faire de même est interdit. C’est être complice de discrimination et c’est un délit. Discrimination
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LUCIDE : Projet de lutte contre les discriminations en Haute-Normandie porté par l’Association Régionale des Missions Locales,
le Rectorat de l’Académie de Rouen, le Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprises, le MRAP, l’association Globules Le Journal
de L’Ecrit-Santé, OPCALIA Haute-Normandie et l’Union Sociale pour l’Habitat.
www.lucide-contre-toutes-les-discriminations.org
livret pour les jeunes
DISCRIMINATIONS, DE QUOI PARLE-T-ON
Il y a discrimination lorsqu’une personne ou un groupe de personnes est
traité moins favorablement qu’un autre dans une situation comparable
en raison de son sexe, de sa race ou de son origine ethnique, de
sa religion ou de ses convictions, de son handicap, de son âge,
de son orientation sexuelle,...
La discrimination désigne tout acte qui, volontairement ou non, exclut, limite
les possibilités ou, au contraire, donne la préférence, à certaines personnes pour
des motifs illicites défi nis par la loi. C’est un délit, sanctionné par une peine de
prison pouvant aller jusqu’à 3 ans ou une amende.
Un stéréotype est une idée ou une image toute faite qu’on se fait d’un groupe
social, une simplifi cation abusive de traits de caractère réels ou supposés de ce
groupe (« les » jeunes, « les » paysans, « les » blondes, …). Cette image ignore
le caractère unique de tout être humain en lui attribuant d’offi ce les caractéristi-
ques supposées de ce groupe. Par exemple : « les jeunes n’aiment pas le travail »,
« les noirs courent vite ».
L’usage du stéréotype revient à économiser la réfl exion : l’opinion sur autrui n’est
pas basée sur la connaissance de l’autre, mais sur des généralisations, l’opinion
est basée sur des a priori et des représentations. C’est un « prêt-à-penser ».
Nous héritons des stéréotypes véhiculés par notre éducation, la société, la culture,
les médias. Nous les transmettons, souvent, sans nous en rendre compte. Ils font
partie intégrante de notre façon de penser, on les « intériorise », c’est à dire qu’on
fait, on pense et on agit comme si c’était vrai, sans les remettre en cause. Ils peu-
vent donner naissance à des convictions extrêmes comme le racisme, le sexisme
ou l’homophobie.
A un niveau individuel - Les pratiques discriminatoires nient les particularités
de chaque personne en lui conférant les attributs supposés d’un de ses groupes
catégoriels (par exemple : c’est un gros, donc il est …). Les stéréotypes sont à
l’origine des discriminations.
A un niveau collectif - La discrimination est identifi ée comme une réduction ar-
bitraire des droits, contraire à l’égalité en droit, et induit une dévalorisation de
certains groupes d’humains ou au contraire une survalorisation d’autres groupes.
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DÉFINITIONS
Liberté d’expressionLa liberté d’opinion et la liberté d’expression
sont des droits fondamentaux, inscrits dans la
déclaration universelle des droits humains (ONU).
Discrimination directeTraiter une personne de manière différenciée
parce qu’elle appartient à un groupe donné
est interdit. C’est un délit.
Incitation à la discriminationInciter d’autres à faire de même est interdit.
C’est être complice de discrimination
et c’est un délit.
Discrimination indirecte Intégrer dans le fonctionnement d’une
institution (entreprise, association, adminis-
tration, réglementation, politique) des dispo-
sitions apparemment neutres qui entraînent
un désavantage particulier aux personnes
appartenant à un groupe. C’est un délit.
Auto-discriminationNe pas oser, s’interdire à soi-même de réaliser
certaines activités souhaitées parce qu’elles
ne sont pas conformes aux normes de sexe. Il
s’agit là d’une auto-discrimination. On s’infl ige à
soi-même une pratique discriminatoire, pour ne
pas être dans la transgression des rôles de sexe.
Elle impacte évidemment sur sa confi ance en soi,
mais n’est ni repérée, ni interdite par la loi.
ILLUSTRATIONS
AU MASCULIN
J’ai le droit de penser, dire ou écrire
que les hommes ne sont pas à leur
place en changeant les couches des
bébés.
En tant qu’employeur, à diplôme et
expérience égal, je n’ai pas le droit
de refuser un homme au poste
de puériculteur à la crèche, sous
prétexte que c’est un homme.
En tant que directrice de crèche,
je n’ai pas le droit de donner
la consigne de communiquer
uniquement aux mamans sur les
problèmes de santé de bébé.
Pour l’attribution de la taille des
logements, les HLM considèrent la com-
position de la famille vivant sous le toit.
Conséquence : les hommes divorcés se
voient, le plus souvent attribuer des stu-
dios ou des 2 pièces, puisque la plupart
n’ont pas la garde de leurs enfants.
Ce qui les empêche (entre autre) de re-
cevoir leur enfants pendant les vacances
scolaires et gardes alternées.
« L’institutrice de ma fi lle a demandé
des parents pour encadrer une activité
de cuisine. Cela me dirait bien,
mais je vais encore me retrouver
le seul homme…»
3
A
ILLUSTRATIONS
AU FÉMININ
J’ai le droit de penser que les femmes
ne sont pas à leur place les mains dans
le cambouis d’un moteur de voiture.
Un employeur n’a pas le droit de
refuser d’embaucher une jeune femme
au prétexte qu’elle pourrait attendre
prochainement un enfant.
En tant que responsable d’une
équipe de vendeur-es d’automobiles,
je n’ai pas le droit de leur
recommander de ne pas négocier
avec des femmes seules.
Les réunions du Conseil
d’administration du club sont
toujours programmées après
l’entraînement des enfants,
de 19h à 20h30. A cette heure,
la plupart des mères de famille
s’occupent du repas, il y aura
certainement peu de femmes
candidates au CA.
«J’aimerais bien faire des études
d’ingénieur mais mes profs m’ont dit
qu’en classe préparatoire, il n’y a que
des garçons. Alors je crois que je vais
chercher autre chose…»
Il y a discrim
traité moin
en raison
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DISCRIMINATION
= DIFFÉRENCE
DE TRAITEMENT
18 CRITÈRES ILLÉGAUX
• origine,
• sexe,
• mœurs,
• orientation sexuelle,
• âge,
• situation de famille,
• appartenance (vraie ou
supposée), à une ethnie,
une nation ou une race,
• opinions politiques,
• activités syndicales
ou mutualistes,
• convictions religieuses,
• apparence physique,
• patronyme,
• état de santé,
• handicap,
• état de grossesse.
Discrimination =>
Réduction des droits,
produit des inégalités
Les stéréotypes =>
sources des
discriminations
DISCRIMINATIONS SEXISTES DE QUOI PARLE-T-ON
Ce sont les discriminations fondées sur l’appartenance de sexe, des différences de
traitement faites aux femmes et aux hommes ou aux fi lles et aux garçons vivant
une situation similaire. Les discriminations sexistes sont le plus souvent admises,
rendues invisibles aux yeux des discriminés et des discriminants, que nous som-
mes tous plus ou moins, puisqu’elles puisent leur source dans les représentations,
stéréotypes et croyances de ce que « doit » être et faire une femme ou un homme
dans la société dans laquelle nous vivons.
Des discriminations qui se fondent sur des
différences considérées comme « naturelles »
Dans les représentations traditionnelles, les rôles attribués aux femmes étaient
centrés sur la maison et la famille, pendant que les rôles des hommes étaient
de faire vivre la famille en travaillant à l’extérieur et de s’occuper de la justice et
de la vie publique. Cette division sexuée des rôles, longtemps admise, est en-
core persistante dans certains milieux et dans certaines familles, c’est pourquoi,
il peut sembler « normal » à certaines personnes que les femmes et les hommes
soient traités de manière différente, alors qu’il s’agit de véritables discriminations.
De plus, les rôles et activités des femmes et des hommes ne sont pas valorisés
de manière identique. Les rôles assignés aux hommes sont plus visibles, plus lu-
cratifs, plus honorifi ques, plus décisionnaires. Les rôles traditionnels des femmes
sont moins visibles et s’effectuent dans la sphère privée du clos familial.
La visibilité participe à la reconnaissance sociale et à l’importance qu’on donne
aux uns et aux autres. Les lieux d’exercice des activités et des compétences
n’étant pas dans le même projecteur, on a longtemps pensé que les hommes
étaient plus intelligents (voir les recherches sur le cerveau), plus inventifs, plus
négociateurs, plus ambitieux, plus audacieux que les femmes…. Les mentalités
évoluent, mais cet héritage est vivace et nombre de situations nous démontrent
encore aujourd’hui la persistance de comportements hiérarchiques entre les sexes
dans lesquelles les hommes ou les garçons ont une liberté d’action et de décision
plus important que les femmes ou les fi lles aussi bien dans la sphère de la famille
qu’à l’école, en politique, dans les entreprises ou dans les espaces publics.
4 5
Des rôles bien appris
A travers leur éducation, les enfants apprennent comment « doit » être un garçon
ou une fi lle dans notre société, en leur transmettant des valeurs sociales, ainsi que
des exemples de comportements et de rôles socialement acceptables en fonction
de leur sexe. L’image de chaque sexe (le masculin, le féminin) que l’enfant va
incorporer tout au long de sa vie commence très tôt par différents moyens comme
la littérature, la télévision, les jouets, les attentes parentales, les copains/copines,
la bande, l’expérience de l’école, la publicité, ...
Ainsi notre éducation nous apprend à intérioriser les rôles sociaux assignés à cha-
que sexe et l’idée d’un ordre social reposant sur une hiérarchie entre les sexes.
Alors, chacun et chacune nous apprécions autrui au regard de ces normes, comme
des lunettes qui permettraient de regarder le monde dans des cadres déterminés.
Et si une personne agit en dehors de ces limites admises pour son sexe, elle sera
observée, rappelée « à l’ordre », voire sanctionnée à travers divers moyens : plai-
santeries, critiques, insultes, violences ou discriminations.
Changer de lunettes
Lutter contre les discriminations sexistes suppose d’abord d’« apprendre à les voir ».
Changer de lunette, pour avoir un panorama plus large, moins stéréotypé.
Démarche d’abord personnelle qui consiste à prendre conscience de l’impact des
rôles sociaux de sexe sur ses choix, décisions, comportements et attitudes. Et on
constate que le chemin est long, tant il est diffi cile de se déprendre de ce condi-
tionnement pour affi rmer sa propre personnalité en toute liberté. On pourra ensuite
repérer des situations où nous nous surprenons à être auteur-e de discrimination
sexiste et au fi nal à renforcer notre sentiment de légitimité pour lutter contre celles
dont nous sommes victimes.
Chacun et chacune, auteur/victime, pouvons créer les conditions pour que les dis-
criminations sexistes diminuent leur portée.
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4
DROIT DES HOMMES
= DROIT
DES FEMMES
Discrimination sexiste =>
traitement différent des femmes et des hommes
Discriminations sexistes =>
discriminations quotidiennes mais peu
visibles
Par l’éducation, nous apprenons les rôles que la société attend de nous en
fonction de notre sexe.
La notion du féminin et du masculin, les rôles et les rapports sociaux de sexe évoluent et changent tout
au long de l’histoire.
Les rôles et qualités
du féminin et du masculin
ne sont pas valorisés
de la même manière.
=>Héritage d’un ordre social
fondé sur une hiérarchie
entre les sexes.
Une adhésion forte aux rôles
différenciés selon le sexe
conduit à des pratiques
discriminatoires.
Les plaisanteries sexistes
s’apparentent à des pratiques
discriminatoires.
Hommes et femmes, on est
chacun auteur et victime de
discriminations sexistes qui
nous enferment dans un rôle.
La réduction des
discriminations passe
par notre comportement
individuel.
Les rôles et qualités
du féminin et du masculin
ne sont pas valorisés
de la même manière.
=>=Héritage d’un ordre social
fondé sur une hiérarchie
entre les sexes.
Une adhésion forte aux rôles
différenciés selon le sexe
conduit à des pratiques
discriminatoires.
Les plaisanteries sexistes
s’apparentent à des pratiques
discriminatoires.
Hommes et femmes, on est
chacun auteur et victime de
discriminations sexistes qui
nous enferment dans un rôle.
La réduction des
discriminations passe
par notre comportement
individuel.
DES DISCRIMINATIONS QUI MALMÈNENTPARCE QU’ON SE CONFORME... COMMENT SE DÉFENDRE
6 7
... AUX RÔLES ET NORMES DE SEXE
... AUX TRACESDE LA HIÉRARCHIE ENTRE LES SEXES
Mésestime de soi,
trouble de l’appétit, maigreur,
inconstance (du rire aux larmes), comportements provocateurs ou hystériques,
etat de colère permanente, sentiment d’injustice,
isolement, perte de communication ,
violences sur soi : hyper-sexualisation, scarifi cations, anorexie, boulimie,…
Conduites suicidaires : prise de risques, accidents, tentatives de suicide.
Libre choix des activités :• Gestion du temps
• Tâches domestiques
• Type de métier
• Temps de travail
• Postes à responsabilité
• Type de loisirs
• Sortir de chez soi
• Rencontrer des ami-es
• Liberté de circuler dans
l’espace public
• Sur-valorisation des activités et places
assignées aux hommes.
Dé-valorisation des activités et places
assignées aux femmes.
Sentiment de supériorité des hommes
(responsabilités, pouvoirs, autorité, force,..)
et pour les femmes acceptation de
l’infériorisation (pour plaire, satisfaire, avoir la
paix, éviter des heurts et / ou des coups,…).
• Perpétuation de la hiérarchie dans
l’éducation des fi lles et des garçons
Liberté dans sa manière d’être :• Normes de beauté
• Habillement et séduction
• Attirances et préférences
et sexuelles
• Expression de toutes ses
émotions (y compris
la tristesse et le chagrin)
• Goûts personnels
et qualités
Les recours des victimes et témoins de discriminationsRecours pénalLa personne faisant l’objet d’une discrimination peut déposer plainte auprès du Pro-
cureur de la République, du commissariat de police, de la gendarmerie ou du doyen
des juges d’instruction du Tribunal de grande instance afi n que les agissements dont
elle est victime soient pénalement sanctionnés par le Tribunal correctionnel. Le recours
pénal vise à obtenir la condamnation de l’auteur-e à une peine d’emprisonnement et/ou
d’amende. Il appartient à la personne qui s’estime victime d’apporter la preuve du com-
portement discriminatoire qu’elle dénonce (principe de la présomption d’innocence).
Recours civilL’action devant le juge civil vise exclusivement à obtenir réparation avec la condam-
nation de l’auteur-e à verser des dommages et intérêts. Le demandeur apporte des
éléments de faits précis et c’est à la personne désignée responsable de l’acte
discriminatoire de démontrer que sa décision est justifi é par des éléments objectifs
étrangers à toute discrimination (aménagement de la charge de la preuve).
Recours prud’homalLes salarié-es victimes ou témoins de discriminations au travail disposent d’un
recours devant le conseil de prud’hommes. Le recours prud’homal vise à faire annuler
la mesure ou la décision fondée sur un motif discriminatoire, demander réparation du
préjudice subi et pouvoir obtenir des dommages et intérêts.
Code Napoléon : la femme est une incapable majeure.
Les femmes mariées peuvent ouvrir un compte épargne (mais pas de retirer de l’argent).
Loi Ferry : école primaire obligatoire pour les fi lles et les garçons.
Les époux ont le droit de divorcer si faute de l’un d’eux.
Les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire.
les femmes mariées peuvent adhérer à un syndicat sans l’autorisation de leur mari.
Ouverture du bac « général » (celui des garçons) aux fi lles. suppression du bac féminin uniquement dévolu à l’économie ménagère.
Instauration de l’assurance maternité (congé de 12 semaines payé à 50 %).
L’avortement est considéré comme un crime contre l’état, passible de peine de mort.
Suppression de la notion de « salaire féminin » (prévoyant des abattements de salaire si l’employée était une femme)Reconnaissance du principe d’égalité entre les femmes et les hommes par la Constitution Française.
Les femmes mariées peuvent exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.
Légalisation de la contraception.
Mixité dans les écolesLégalisation pour 5 ans de l’interruption volontaire de grossesse.
Requalifi cation du viol en crime.
Renforcement de la loi sur l’égalité professionnelle.
Suppression de la notionde « salaire féminin »(prévoyant des abattements de salaire si l’employée était une femme)Reconnaissance du principe d’égalité entre les femmesd’égalité entre les femmeset les hommes par la
Légalisation de la contraception.
Requalifi cation duviol en crime.
Renforcement de la loi sur l’égalitéprofessionnelle.
Loi sur l’égalité professionnelle.
Créationde la HALDE.
Mixité dans les écolesLégalisation pour 5 ans de l’interruption volontaire degrossesse.
Les femmes mariées peuvent exercer une activitéprofessionnelle sans le consentement de leur mari.
Création d’un ministère des droits des femmes. Parité politique.
Congé paternel de 15 jours.
L’ÉGALITÉ, OÙ EN EST-ON
10 11
Sources : INSEE, observatoire
de la parité, DRES, CREDOC,
DIES, INSEP, ATLAS Santé,
ENVEF 2007
En Europe occidentale, 21 000 femmes et enfants sont
victimes de la traite (persuadés par la ruse, achetés,
vendus) et contraints à la prostitution ou autre forme
d’esclavage sexuel.
En Bosnie, en République Démocratique du Congo
et au Timor oriental, des femmes et des jeunes
fi lles ont été violées et victimes de sévices sexuels
pendant le confl it armé.
Aux États-Unis, 4 millions de femmes
sont victimes d’actes de violence de la part
de leur compagnon ou de leur conjoint.
Au Yémen les femmes
doivent être à la disposition
de leur mari pour les
relations sexuelles et ne
peuvent quitter la maison
sans son autorisation.
En Arabie Saoudite
la loi interdit aux femmes
de conduire.
Le Pakistan exige des femmes
qu’elles fassent appel à quatre
musulmans adultes pour certifi er
devant un tribunal qu’ils ont
bien été témoins de l’acte de
pénétration lors d’un viol.
En Haïti ou en Syrie,
les hommes peuvent,
en toute impunité,
tuer leur épouse prise en
fl agrant délit d’adultère.
100 millions de jeunes fi lles
sont mariées par leurs parents
avant d’atteindre l’âge adulte.
ENFRANCE…
FE
MM
E
HO
MM
E
DANS LEMONDE…
FE
MM
E
HO
MM
EH
OM
ME
FE
MM
E
51 % 49 % … la France 54 % 46 % … des français de 25 à 34 ans ayant le bac ou plus
4 % 96 % … des prisons
47 % 53 % … de la population active
51 % 49 % ... des demandeurs d’emploi
86 % 13 % … des travailleurs à temps partiel
80 % 20% … des travailleurs pauvres (revenu sous le seuil de pauvreté)
54 % 46 % … des jeunes de 18 à 24 ans vivant sous le seuil de pauvreté
26 % 74 % … des personnes qui meurent par suicide
27 % 73 % … des personnes qui meurent par accident de la circulation
66% 34 % … des personnes souffrant d’un trouble dépressif déclaré
85 % 15 % … des personnes victimes de violences conjugale :
• 1 femme sur 10 subit des violences, 1 homme sur 60
• 1 femme meure tous les 3 jours sous les coups de son conjoint
• les femmes de 20-24 ans sont 2 fois plus exposées que leurs aînées
25 % 75 % …cadres dans les entreprises privées
30 % 70 % …créateur-trices d’entreprise 7 % 93 % …maires de communes de plus de 3500 habitants
48 % 52 % …élu-es régionaux 12 % 88 % …députés
30 % 70 % …élu-es associatifs
79% 21 % …l’organisation des tâches domestiques et familiales...
86 % 14 % …chef de famille monoparentale
Les petites fi lles représentant deux tiers
des enfants ne fréquentent pas l’école primaire
dans les pays en développement.
Les femmes occupent 16 % des sièges
parlementaires dans le monde entier.
100 millions de femmes et de jeunes
fi lles ont été soumises dans le monde à
des pratiques de mutilations sexuelles.
DANS L’EXERCICE DES RESPONSABILITÉS DE ...
DANS LA POPULATION DE ...
LUCIDE c’est quoi ?
Le projet LUCIDE porte sur tous les types de discriminations
(voir les 18 critères de l’article 225-1 du Code Pénal) et sur
l’ensemble des actes, pratiques, procédures et processus
qui entraînent, directement ou indirectement, des
discriminations dans la vie quotidienne. Le projet comporte
six champs d’action correspondant à six domaines clés:
l’emploi, l’éducation, la formation, la santé, le logement,
et la communication. Au-delà des actions de sensibilisation
auprès des professionnel-le-s, le projet vise à promouvoir
l’adoption de pratiques et procédures non discriminantes à
partir de recherche-actions expérimentales menées
en coopération avec des partenaires de terrain.
ÊTRE « AMBASSADEURS-DRICES », C’EST QUOI ?
Un ambassadeur, une ambassadrice
a conscience que certaines attitudes, comportements ou habitudes culturelles…produisent des discriminations sexistes ou de l’auto-discrimination, qui ont des incidences sur la santé physique, psychologique et sociale des personnes victimes de ces discriminations.
a envie d’agir et de sensibiliser d’autres jeunes à la questions des discriminations sexistes.