COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES t DIRECTION GÉNÉRALE DU DÉVELOPPEMENT ET DE LA COOPERATION , DIRECTION DES ECHANGES COMMERCIAUX ET DU DEVELOPPEMENT L'INDUSTRALISATION TEXTILE D'EXPORTATION DES ETATS AFRICAINS ET MALGACHE ASSOCIES Ill me Partie - Les possibilités de créer des industries textiles d'exportation dans les EAMA Tome 1 RAPPORT DU BUREAU BERENSCHOT -BOSBOOM MARS 1973 VIII/210/72-F
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L'INDUSTRALISATION TEXTILE D'EXPORTATION …aei.pitt.edu/35112/1/A1292.pdf · I AVANT-PROPOS Dans le but de promouvoir l'industrialisation des Etats Africains et Malgache Associés
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COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES t ~
DIRECTION GÉNÉRALE DU DÉVELOPPEMENT ET DE LA COOPERATION , DIRECTION DES ECHANGES COMMERCIAUX ET DU DEVELOPPEMENT
L'INDUSTRALISATION TEXTILE D'EXPORTATION
DES ETATS AFRICAINS ET MALGACHE ASSOCIES
Ill me Partie
-
Les possibilités de créer des industries textiles d'exportation
dans les EAMA
Tome 1
RAPPORT DU BUREAU BERENSCHOT -BOSBOOM
MARS 1973 VIII/210/72-F
- .. I
AVANT-PROPOS
Dans le but de promouvoir l'industrialisation des Etats Africains et
Malgache Associés (EAMA), la Commission des Communautés Européennes a fait
entreprendre, avec l'accord de ces Etats, un vaste programme d'études
sectorielles s~r les possibilités de créer dans ces p~s certaines industries
manufacturières d'exportation.
L'étude du secteur textile, qui fait l'objet du présent rapport,
a été entamée avant ce programme d'études sectorielles, du fait que certaines
réalisations déjà acquises dans les EAMA permettaient de croire à l'existencP.
de possibilités réelles et justifiaient d'entreprendre cette étude sans
attendre les résultats des études et recherches préliminaires destinées à
définir l'orientation et la portée des autres études sectorielles (1).
Une première étape, réalisée par le professeur Jacques De Bandt (2)
a examiné les possibilités offertes au développement, dans les EAMA, de
productions textiles destinées à la grande exportation. Elle comprend deux
parties. La première concerne l'analyse des débouchés potentiels sur les
marchés des p~ européens ; elle sélectionne les catégories de produits
pour lesquels il est possible de considérer, en raison de l'importance des
importations et de celles en particulier qui proviennent des pays en voie
de développement (PVD) que des débouchés significatifs pourraient s'offrir
aux producteurs des EAMA. La seconde concerne, de manière très générale,
(1) "Pré-sélection des industries d'exportation susceptibles d'8tre implantées dans les Etats Africains et Malgache Associés" Rapport + 5 annexes Doc. VIII/847(71)~, Bruxelles, juillet 1971
(2) "L'industrialisation textile d'exportation des EAMA" 1ère partie - les marchés potentiels pour des exportations textiles des
EAMA 2ème partie - les conditions de production de produits textiles dans
les EA.MA Doc. VIII/210(72)~, Bruxelles, septembre 1972
-... II
les conditions de production et, en fonction de celle-ci, les niveaux de
compétitivité que les producteurs textiles des EAMA sont susceptibles
d'atteindre, par rapport aux producteurs européens ou aux producteurs
concurrents des autres PVD.
Le présent rapport, réalisé par le bureau Berenschot-Boaboom, se situe
dans le prolongement direct de la seconde analyse du professeur De Bandt.
Il fournit une analyse plus poussée des conditions de production de quelques
produits spécifiés de manière plus précise dans des pays particuliers.
Il établit ainsi une information encore insuffisant.-, certes mais déjà plus
détaillée et susceptible à ce titre d'éclairer davantage les décisions
d'investir.
Il importe de souligner ici les limites d'une étude telle que celle-ci,
résultant notamment de la complexité de la matière à laquelle des
analyses, nécessairement basées sur des modèles d'entreprise généraux et
simplifiés, ne peuven-t répondre qu'imparfaitement. Aussi, les résultats de
cette étude ne peuvent-ils que faire apparattre des ordres de grandeur,
l'établissement d'un projet concret et le calcul de sa viabilité requerrant
une étude plus approfondie de tous les facteurs en jeu et notamment des
conditions locales.
Dans les limites temporaires et budgétaires imposées à la présente
étude, les experts n'ont pu visite~ tous les Etats Associés. Le choix des
pays retenus par l'étude a été fait surtout en fonct~on de l'existence
d'une production relativement importante de coton, l'industrie envisagée
disposant ainsi sur place de la majeure partie de son approvisionnement
en fibres, mais également en fonction d'autres critères ayant trait au
niveau déjà atteint par l'industrie textile existante, au volume du marché
local ou, dans certains cas, au fait qu'une industrie cotonnière exporta
trice existe déjà, ce qui peut rendre l'étude des possibilités d'exportation
textile moins intéressante. En tout état de cause, les experts ont été
tenus de choisir les pays en fonction de leur représentativité pour les pays
voisins non retenus, ce qui facilite la transposition éventuelle des résul
tats de l'étude à ces pays.
III
Si les services compétents de la CQmmission ont fixé l'objet des
recherches et les ont suivies tout au long de leur déroulement, l'expert
a agi. par ailleurs en toute indépendance, ·notamment en ce qui concerne la
méthodologie qu'il a suiVie. Le rapport n'exprime donc que le résultat
des travaux de 1' expert et les conclusions qu'il en tire.
On voit donc que l'utilisation de la capacité en filature est la plus
élevén pour l'Afrique.
2.1.3o EXEortations de produits textiles manufacturés vers la CEE et projets
actuels
J1es exportations des EA.MA à destination de la CEE sont passées de 267 T
en 1969 à 375 T en 1970, soit une augmentation de 40 %. Elles proviennent
essentiellement de deux pays, le Sénégal et la RCA, et portent principalement
sur des tissus imprimés.
Il convient d'y ajouter un début d'exportation provenant de la CICAJ.I à
Garoua ; il s'agit d'un programme d'exportation de 1.000 T des tissus écrus
pour draps. De m@me, la RCA a décidé de créer une entreprise de filature et
de tissage, destinée à alimenter €'n tissus écrus les usines européennes du
groupe Agache-Hillot.
. -5-
Le Gabon projette de placer 3.700 T de fils à l'exportation, tandis que
deux projets sont à l'étude en C8te-d'Ivoire dont l'un aurait une capacité
installée de 12.500 T de draps et d'écrus destinés, à raison de 70 %, aux
marchés extérieurs.
Exportations de produits textiles manufacturés vers la CEE en 1970
Produits Provenance Dest 1 n.1. ti on Quantités (T) Valeurs (1000 1J
Fils de coton simples de 14.000 rn à 40.000 m au kg, écrus Togo RFA 20 22
rrissus imprimés' minimum Sénégal France 181 422 85 % coton, largeur moins RCA France 144 241 de 85 cm 1
écrus, min. 85 % !
Tissus Sénégal France 5 12 coton, largeur 85-115 cm Cameroun Italie 15 16
Pantalons et culottes de fibres synth. C8te-d' Ivoire France 7 91
Pantalons et culottes de coton C8te-d'Ivoire France 2 13
Linge de table de coton - - 1 4
Total 375 821
Source Tableau analytique des Importations 1970 Janvier-Décembre, Office des Statistiques de la CEE.
Les exportations des EAMA demeurent toutefois peu importantes comparées
à celles des autres pays africains. L'Afrique elle-m~me n'a représenté en
1967 que 9 % des exportations des PVD vers les pays industrialisés. Ce&
considérations apparaissent à travers les chiffres suivants.
Exportations de produits manufacturés des PVD à destination des PD en 1967
5.107 millions ~ dont : exportations de textiles 1.053 millions ~ " exportations de vêtements ) 595 millions 1
' f
1
total 1.648 millions ~' soit 33 %.
") Les données concernant les exportations de vMements à destination des pays à économie planifiée ne sont pas disponibles.
-6-
Valeur des exportations textiles en provenance d'Afrique 93,7 millions~ dont : EAMA 0,4 million ~
C8te-d'Ivoire 0,2 million fi Cameroun 0,1 million ~ Za!re o,1 million ~
Autres pays africains 93,3 millions ~
dont . RAU 80,1 millions ·~ . Algérie 4,6 millions ~ M;~.roc 2,5 millions ~ 'l'uni sie 1,9 million rt Keaya 0,6 million ~ Tanzanie 2,9 millions ~ Nigeria 0,1 million ~ Rhodésie du Sud 0,6 million ~
Il convient pourtant de relever que l'Afrique a connu, entre 1961 et 1967, le taux d'accroissement des exportations le plus élevé.
Destination Provenance Monde PEM tt') PSEOA '' ') PVD t'VJJ
Africains
Ense:11ble des PVD 7 7 31 5 7 Amérique latine 11 11 - 17 -~ri~e 20 12 37 15 21
J sie occidentale 5 5 12 4 0 este de l'Asie 6 6 27 3 5
Source Etude sur le commerce des articles manufacturés des pays en développement 1969 Nations Unies, New York, 1970.
1 v ' ) PEI>'l : Pays développés à économie de marché
''') PSEOA :Pays socialistes d'l~rope orientale et d'Asie.
-7-
2.2. Expérience acquise lors de la visite sur place
Le fonctionnement de l'industrie textile dans les pays visités
2.2.1. Les Gouvernements des pays visités ont manifesté beaucoup d'intér!t pour
cette étude et ont offert leur collaboration pour nous procurer les données
nécessaires.
En général, les industriels étaient eux aussi intéressés et l'information
concernant l'industrie locale a été mise à notre disposition sans grands pro
blèmes. Au ·sénégal et au Zaïre, il n'a pas été possible dans certains cas de
visiter des entreprises qui avaient pourtant fourni des informations. Dans
quelques cas, les informations ont été fournies par les entreprises à condition
que les données individuelles ne soient pas publiées.
2.2.2. Dans tous les pays visités, la politique du Gouvernement est orientée
vers la promotion de l'industrie locale. Deux aspects importants de cette
politique industrielle ont retenu notre attention.
Le code des investissements
Il existe un code d'investissement dans chacun de ces pays, avec des avan
tages souvent accordés spécialement pour l'entreprise en question. Diverses
mesures d'aide y sont définies et notamment :
la diminution ou l'exonération de ·droits à l'importation pour les matières
premières et les machines
l'exemption- entière ou partielle- du paiement d'imp6ts sur l~s bénéfices,
éventuellement remplacé par une taxe unique fort peu élevée
non plus de taxe à l'exportation sur les articles textiles
il n'y a pas
- le transfert libre ou partiellement libre des charges d'intér@t et des
bénéfices
la possibilité d'utiliser des cadres européens et de les rémunérer de manière
adéquate. Dans quelques pays, des lois pour l'africanisation des cadres
existent ou sont en cours de préparation.
-8-
Les droits de douane
En plus de l'exonération des droits à l'importation citée ci-avant, les
Gouvernements protègent leurs industries textiles de la concurrence en préle
vant des droits à l'importation et d'autres droits élevés sur les produits
étrangers.
2.2.3. La plus grande partie de la production de l'industrie dans les pays
visités se vend sur le marché local. Dans quelques cas, une partie de
la produçtion est exportée vers les pays voisins.
Un certain nombre d'entreprises a cependant commencé, sur une échelle
modeste,à exporter vers l'Europe (C6te-d'Ivoire, Sénégal, Cameroun).
Le fait de produire presque exclusivement pour un marché local - très protégé -
a des conséquences pour le fonctionnement de l'industrie textile :
-Le niveau de la demande intérieure des pays associés, où l'agriculture est
la source de revenus la plus importante, dépend de la récolte et de l'époque
de celle-ci. Il en découle une utilisation partielle de la capacité de l'usine,
ce qui influe défavorablement sur l'efficacité et la productivité. Cet effet
est encore renforcé par le fait qu'il est à prévoir dans certains des pays
visités, qu'un surplus de capacité par rapport à la demande intérieure de
produits textiles apparattra d'ici quelques années ou existe déjà, comme au
Sénégal ;
Les défauts de qualité du produit fini sont tolérés plus facilement par le
marché intérieur que par les marchés de l'Europe occidentale. Du point de
vue de la politique économique d'une entreprise, il est logique d'adapter la
mattrise du processus et le contrOle de la qualité aux exigences des marchés
pour lesquels on produit.
Une industrie textile future orientée vers l'exportation vers les marchés
de l'Europe occidentale devra donc exiger une qualité supérieure et devra y
adapter son organisation.
La protection peut entratner une baisse de la stimulation à satisfaire autant
que possible les exigences du marché et à produire aussi économiquement que
possible.
2.2.4. Les entreprises visitées sont en général équipées de façon assez moderne,
c'est-à-dire avec des machines transformées à l'aide des acquisitions
technologiques de la dernière décennie. Parmi les entreprises visitées plus
anciennes, un programme de modernisation des machines technologiquement démodées
est en cours.
2.2.5. En général, on peut constater dans les usines visitées que le nombre
d'heures de travail par semaine diffère à peine de la situation existant
en Europe (40 à 48 heures par semaine). Dans beaucoup d'entreprises, on travail
le à 2 ou 3. équipes. Dans l'industrie de la confection, on travaille également
souvent à 2 équipes.
Le nombre d'heures de travail par ouvrier et par an et le nombre d'heures
de machines par an sont presque égales à la situation en Europe. En tout cas,
pour autant qu'on puisse le constater, il n'y a pas encore de tendance à porter
le nombre d'heures de travail par an et le nombre d'heures de machines au niveau
de Formose ou de Hong Kong, où le nombre d'heures par homme et par se situe à
un niveau de 40 % à 50% plus élevé que celui des usines visitées et où le nom
bre d'heures d'utilisation des machines est de 30% plus élevé.
2.2.6. L~s prix payés pour les matières premi~res et les pièces de rechange
varient beaucoup d'un pays à l'autre.
A c8té de la situation géographique d'un pays, la politique gouverne
mentale joue ici également un grand ~8le.
3. LE .MODELE
3.0. Méthode de travail
En partant du problème posé, c'est-à-dire "l'étude des possibilités de
créer une industrie textile exportatrice vers la CEE dans les EAMA", nous avons
constaté que ces possibilités sont fonction de la compétitivité de l'industrie
textile.des EM>~ par rapport à l'industrie textile de la CEE. En partant du fait
que la compétitivité de deux unités industrielles peut se mesurer en comparant
les prix de revient respectifs pour un m@me produit, le modèle de calcul a été
conçu de façon à permettre de calculer ces prix de revient pour un certain nombre
de possibilités alternatives.
-.. - 10-
En introduisant ces possibilités alternatives comme paramètres dans le
modèle, on obtient différents prix de revient, qu'on peut comparer avec les
prix de revient correspondants européens, ce qui permet d'évaluer la compéti
tivité. Ces facteurs ou paramètres sont
le pécy'S
le produit
la taille de l'entreprise
1 'équipement.
Dans oe chapitre sera d'abord discutée l'influence de ces paramètres sur
le prix de revient afin de déterminer des possibilités alternatives bien précises.
D'autres facteurs qui exercent une influence sensible sur le prix de revient et
les investissement sont :
l'infrastructure
les aspects propres à l'entreprise comme l'organisation commerciale et la
présence de services hautement spécialisés.
Etant donné qu'une évaluation exacte de l'influence de ces facteurs,
quoique importante, sort du cadre de cette étude, leurs incidences n'ont pa&
été considérées.
Par contre, les considérations reprises dans ce chapitre ont mené à un choix
dont on a tenu compte dans les calculs.
Ensuite, le chapitre est consacré au traitement des éléments constitutifs
du prix de revient et des investissements.
3.1. Les possibilités alternatives
On reprend ici quelques considérations concernant les paramètres, à savoir
pays, produits, taille de l'entreprise, volume de production et équipement.
Ces considérations aboutissent dans le choix d'un nombre restreint de
variables pour chaque paramètre.
-·li-
Il a été décidé de considérer, dans cette première étude, un nombre
restreint d'lliU.ffi. Onze pays ont été retenus : la C8te-d'Ivoire, le Cameroun,
Madagascar, le Sénégal, le Zatre, la Haute-Volta, le Burundi, la République
Populaire du Congo, le Mali, le Tchad et le Togo. Ces onze pays ne sont mani
festement pas identiques du point de ~e des industries textiles : les cinq
premiers disposent déjà d'une expérience relativement grande dans le domaine
et disposent d'une infrastructure industrielle et économique développée. De
ce fait, ces cinq pays ont été groupés dans un m@me groupe (groupe I), pour
lequel la Gâte-d'Ivoire a été choisie comme pays représentatif.
Les autres pays, à savoir, la Haute-Volta, le Burundi, la République
Populaire du Congo, le Mali, le Tchad et le Togo, qui ont une expérience et
une infrastructure moins développées, constituent le Groupe II, pour lequel
la Haute-Volta a été considérée comme représentative.
Enfin, en raison de la grande complexité de l'industrie de la CEE, des
données ont été recueillies pour permettre la comparaison des prix de revient
des Groupes I et II avec ceux d'une "industrie CEE" de différents niveaux de
productivité (Europe I, II et III).
Le modèle Europe II se rapporte à une entreprise dont l'efficacité peut
@tre considérée comme étant bonne. Le modèle Europe III représente une entre
prise de la m~me taille dont l'efficacité est de 15% inférieure.
Les résultats de ces modèles constituent pour ainsi dire "les deux dents" de
la fourchette des prix de revient possibles en Europe.
La "troisième dent" ou le modèle Europe I, représente une usine qui,
suivant les conceptions européennes, est de grandes dimensions et qui est
dotée d'un équipement moderne.
3.1.2. Le choix des produits
Le choix des produits à retenir pour les calculs des prix de revient et
des investissements est basé, d:une part, sur les résultats de l'étude des
possibilités d'écoulement de ces produits sur le marché de la CEE (étude du
Professeur J. De Bandt), d'autre part, sur quelques considérations techniques
concernant
La conception du produit
La qualité du produit
. ~- 12-
- Les disponibilités de matières premières
Les expériences locales.
La conception du produit comporte toutes les particularités choisies par
le dessinateur : ~ype de fibre utilisée, finesse du tissu, dessin, couleur,
modèle, etc.. Pour que le produit puisse être vendu, sa conception doit cor
respondre aux exigences des consommateurs (dans ce cas, les consommateurs sont
Européens ) •
D'une manière générale, on peut dire que les attitudes des consommateurs
européens se caractérisent par une grande variété (selon les pays, les lges,
etc.) qui se manifeste au cours du temps dans le phénomène de la mode ou dana
une évolution des besoins.
En conséquence, une entreprise qui veut s'adapter à la mode doit avoir
une grande flexibilité tant au niveau de 1 'organisation générale que de 1 'or
ganisation du cycle de production. L'acquisition et le maintien de cette
flexibilité peuvent co~ter cher.
Cette qualité dépend en particulier de la qualité des matières premières,
de la ma.ttrise du processus de fabrication, du soin apporté au transport du
produit fini.
Les produits défectueux {tissu mal imprimé, mauvaise finit].nn en confection,
etc.) se rangent dans les catégories dites "deuxième choix" ou "déchets".
En Europe, la tolérance en matière de défauts est établie principalement
par 1 'intermédiaire entre le producteur et le oonsomma.teur et dans une moindre
mesure, par le consommateur lui-m@me. Ce dernier est en général moins tolérant
que le consommateur africain (sauf le consommateur africain jouissant d'un
revenu élevé).
En outre, cette tolérance n'est pas uniforme selon les produits.
. ~ - 13-
Ainsi, par exemple, dans le secteur du vttement, les exigences de qualité
sont moins fortes pour les sous-v@tements que pour les vltements de dessus ;
pour ces derniers, les exigences sont plus élevées pour les tenues de ville
que pour les tenues de travail ou de loisir. De mime, le secteur "linge de
maison" est moins exigeant que celui des v@tements plus co1lteux.
La tolérance du Glient européen détermine donc si un produit est considéré
comme premier ou deuxième choix ou comme déchet. Un produit qui serait considéré
comme deuxième choix pourrait néanmoins @tre écoulé en Europe moyennant une bais
se de prix pouvant aller jusqu'à 50%.
Dans la sélection des produits faite par le Professeur De Bandt sur la
base des données du marché, il y a principalement des produits en coton. Les
fibres dures comme le jute et le sisal ne font pas partie de cette sélection.
Dans aucun des pays visités, la laine n'est disponible dans des quantités qui
rendent possible une application industrielle.
Aussi, l'attention est-elle concentrée dans notre étude sur le coton
cultivé dans ces pays,
Tous les EAMA visités - sauf la République Populaire du Congo - cultivent
le coton et en produisent actuellement une quantité suffisante pour répondre
aux besoins actuels de la consommation locale. Certains pays (voir tableau page
14) disposent encore d'une marge pour répondre à un accroissement de la pro
duction. Différentes organisations- CFDT, Cogerco, Cotonfran, pa.r exemple
s'efforcent d'améliorer les variétés de coton, les méthodes de culture et de
récolte. De ce fait, la production de coton a fortement augmenté au cours des
dernières années et les apport~ tant au point de vue quantitatif que qualitatif,
sont devenus plus réguliers (cf. tableau page 14).
Les renseignements recueillis sur les qualités du coton africain
solidité, longueur, finesse, etc., de la fibre -permettent d'indiquer
grossièrement les types de produits finis que l'on peut en tirer. Il en
résulte qu'un entrepreneur qui utilise du coton africain est limité quant
au choix des produits finis.
Pays
... - 14-
PRODUCTION DU COI'ON-FIBRE
(1000 t)
Production
'67/'68 '68/'69 '69/'70
Consommation locale (estimation)
'70/'71 1971
Burundi 2 2 3 3,4 1 (plan)
Cameroun 18 25 34 14 2.2 - 2.5
Rép. Pop. du Gong> - - - - o.B - 1.0
C8te-d 'Ivoire 13 17 13 11 5
Haute-Volta 6 11 13 9 1
Madagascar 3 4 6 1 6 - 7
Mali 11 15 16 20 o,B
Sénégal 1,5 4 4 4 4
Tchad 38 55 43 37 1 - 1.5
Togo 4 2 2 2 0,7
Za!re 9 16 20 17,5
a) En fonction des considérations faites au point 3.1.2.1., 2, 3, les
produits choisis devraient avoir les caractéristiques générales suivantes
- ila peuvent @tre en grande partie fabriqués avec des matières produites
localement, en particulier avec du coton ;
- ils sont peu sensibles aux erreurs qui se produisent dans le processus
de fabrication : limitation des défauts ;
- ils s'articulent en un assortiment limité : limitation des variations
et mattrise plus facile du processus de production ;
- ils peuvent également sa~isfaire le marché intérieur écoulement des produits de deuxième choix.
-·ls-
b) Les produits choisis et utilisés pour les calculs des prix de revient
et des investissements sont les suivants :
i) Usine textile (filature, tissage, finition)
Un type "moyen fin" de tissage a été choisi pour les modèles de
calcul. La comparaison des prix de revient pour ce type de tissage est re
présentative pour :
les tissus pour v@tements de loisir ou de travail ;
le linge de maison, tels les draps de lit et certains genres de linge
de table
- certains types de rideaux unis ;
- certains types de tissus techniques, notamment pour des besoins de
garni ture ("coat ing").
Les modèles pour l'usine de textile se composent de modèles d'une
filature (représentatifs du prix de revient des fils), de modèles d'une
section tissage (représentatifs du pr·ix de revient du tissu écru en partant
des fils produits dans la phase précédente) et de ceux d'une section de
finition (le prix de revient correspor1dant à celui du tissu fini en partant
du tissu écru de la phase précédente).
ii) Usines de confection
Deux produits ont été choisis dans le secteur du vêtement ; il s'agit
de la chemise pour hommes, où le processus de mécanisation est déjà rela
tivement avancé, et du pantalon, où le degré de mécanisation est moindre.
Toute une gamme de produits de confection existe entre ces deux
extr@mes. Pour la confection deschemises, c'est le tissu importé qui cons
titue la matière première à cause des possibilités d'écoulement ; en ce qui
concerne le modèle des pantalons, les calculs sont faits à partir. du tissu
provenant de l'industrie textile locale.
On a utilisé également le tissu local pour le modèle de l'usine de
draps et de taies d'oreillers. Il s'agit d'ailleurs d'une confection très
simple. Cette usine doit @tre conçue en tant que prolongement ou en tant
que section d'une entreprise textile intégrée. Ce ne sera que de cette façon
qu'il sera possible d'obtenir le bas niveau des frais généraux qui a été prie en compte.
. ~ - 16-
iii) Usine de bonneterie
Le prix de revient du modèle linge de corps est également représentatif
pour d'autres v@tements en coton, tels que pullovers et v@tements de sport
simples. Les calculs sont basés sur une fibre importée, laquelle fournit un
produit de coton de qualité moyenne. L'influence sur le prix de revi.ent, en
partant de la fibre de coton local, sera examinée au chapitre 4.
Les fibres sont filées sur place.
Ce choix ne doit pas être considéré comme limitatif, il offre cependant
une P.Ossibilité valable de comparer les prix de revient entre l'Europe et
~---------------------------~-----------------------+-------------------------Total des frais de
1 démarrage 275 350
1)
2)
Base de
Base de
calcul
calcul
4 mois de production x frais fixes
6 mois de production x frais fixes
Comme frais fixes on compte: les salaires des non ouvriers
les frais généraux
les amortissements
les intérêts
Les produits apprec1es comme deuxième choix à cause de certains défauts, peuvent être vendus sur le marché local sans pertes.
- Les déchets (avec trop de défauts) p~uvent ~tre vendus sur le marché local à la moitié du prix de revient en Afrique.
--85-
ANNEXE Ml-5
Tableau 2: Répartition des frais de démarrage d'une usine de chemises de 800.000 pi~ces/an et d'une usine de pantalons de 500.000 pi~ces/an ~niiTITon FCFA
Usine/Pays
Frais provenant:
- des expatriés
- de la formation des cadres et des tech-niciens
- de la formation des ouvriers
Pertes de produc-ti on
Total des frais de démarrage
Us~ne de chemises Usine de pantalons
Pays avec t~t;,~ Pays, a~~c pe· ... Pays a_vec u~e !l Pays §1-V~c peu . certaine expe-'-d'exper1ence certa~ne expe- d' exper~ence 1 rience de 1 'ir de 11 industrie rience de l'in-Ide 11 industriE ldustrie de con de confection dustrie de con-ide confection 1 rection (grou- (groupe 2) rection (grou- (~roupe 2) pe 1) pe 1)
8 24 8 24
10 10 10 10
12 7 13 7
') ') négligeable 27 ' ' ) negligeable 25 ' ' )
30 68 31 66
') Les pertes peuvent être limitées si la production destinée à l'exportation est réalisée en étroite liaison avec les usines existantes.
'') Base de calcul : 3 mois de production x frais fixes.
- .. - 86:...
ANNEXE Ml- 5
Tableau 3: Répartition des frais de démarrage d'une usine de bonneterie de 5 millions de nièces par an x 1 million de FCFA
Pays
') Base des calculs:
Pays avec une certaine expérience de l'industrie de bonneterie
mois x frais fixes.
") Base des calculs: 3 mois x frais fixes.
Groupe 2. Pays avec peu d'expérience de l'industrie de bonneterie
Côte
Togo
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CHAPITRE M2.
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Explication des Modèles
Frais de Personnel
Plusieurs niveaux d'efficacité de travail interviennent dans les
calculs:
Afrique : 80% de l'indice européen
Europe I et II :100% de l'indice européen
Europe III : 85% de l'indice européen
La répartition de 1 'effectif ainsi que les données sur les salaires
se tr.ouvent respectivement à l'annexe M2-1 et ~11-1.
Matières auxiliaires
Filature négligeables
Tissage Europe
Afrique
10 millions FCFA
12 à 17 millions FCFA (suivant les frais de transport).
Il s'agit principalement de produits chimiques dont la valeur par kg
estrelativement faible et pour lesquels les frais de transport sont
relativement élevés.
Finissage: Europe
Afrique
77 millions de FCFA
83 à 93 millions de FCFA (suivant le coût du
transport et les frais de vente}.
Il s'agit,d'une part,également de produits chimiques dont la valeur
au poids est faible et, d'autre par~ de matières colorantes dont la
On peut admettre que certains produits qui présentent trop de défauts de
qualité pour pouvoir être écoulés en Europe, peuvent néanmoins être
livrés au marché local sans pertes.
Par contre, d'autres articles présentant un nombre de défauts te~ qu'ils
ne peuvent pas être écoulés en Europe, pourront être vendus sur le marché
local à 50% du prix de revient. On peut estimer qu'il s'agit
de 5% de la quantité produite. Par ailleurs, on admet qu'en Europe les produits qui présentent de
sérieux défauts de fabrication doivent être considérés comme déchets
(0,6% de la production - prix de vente 0) le reste pouvant être vendu avec
30 - 40% de réduction (3% de la production).
Il importe de souligner que la possibilité d'écoulement en Afrique
des déchets et du 2ème choix n'est réalisable que si ces produits
sont effectivement demandés par le consommateur.
Pièces de rechange
Les frais provoqués par l'utilisation de pièces de rechange et de
matières consommables proviennent:
1. des quantités consommées
2. des prix respectifs
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En fait, la consommation de pièces de rechange et de matières consommables
dépend en partie du niveau de formation du personnel, de l'efficacité
de la gestion et de la manière d'entretenir le matériel.
Aussi, cette consommation varie-t-elle largement d'une entreprise à l'autre.
Les renseignements recueillis lors des visites en Afrique permettent
de situer le niveau d'utilisation des pièces de rechange à 1,2-1,7 fois
le montant adopté pour l'Europe. Par ailleurs, les entreprises textiles
en Afrique ?!lt plus tendance à. remplacer une pièce défectueuse par
une pièce nouvelle en raison des difficultés, voire même de
l'impossibilité, de la réparer sur place.
Les modèles sont basés sur une consommation 1,1 à 1,2 supérieure à celle de
l'Europe pour les pays du groupe 1 et 1,3 supérieure à celle de l'Europe
pour les pays du groupe 2 (i condition que la formation et la
gestion soient efficaces).
Ad 2
Certain<::s pièces de rechange spéciales sont acheminées directement
par ~Joie aéri(~nne. En moyenne le niveau dè prix est de 1, 2 à 1 ,4 celui
de J'Europe.
Les ~.~alculs sont basés s:.1r un coefficient: 1 ,2 pour les pays du groupe
1 et l ,4 pour les pays du groupe 2.
Il convient de souligner que les prix des pièces de rechange dépe~dent
également des accords pris avec les différents fournisseurs de machines.
Frais généraux
Les pourcentages suivants ont été adoptés:
Europe 4% du chiffre d'affaires en Europe {prévu)
Afrique 5% du chiffre d'affaires en Europe pour les pays du groupe 1 (prévu)
6% du chiffre d'affaires en Europe pour les pays du groupe 2 {prévu)
Amortissements
bâtiments 5%
équipement 10%
Intérêts
::.. 100.:..
L'intérêt a été calculé sur le fond de roulement et sur la moitié
du capital fixe.
Taux d'intérêt Afrique 4,5 %
Europe s. %
Pour des raisons pratiques, nous avons ajouté les intérêts des
produits en route aux frais de commercialisation en Europe. Ils
sont donc compris d8ns le prix rendu en Europe.
Frais de transport
Les calculs figurent à l'annexe Ml-2. Les quantités à transporter
dans le modèle de base s'élèvent~ 1.500 T.
Frais de vente en Europe
Ils sont estimés à 2% du prix rendu en Europe.
Matières premières
Coton
Tissage et finissage
cfr. chapitre 3.2.3.
le prix des matières premières se compose de la
valeur ajoutée à l'usine lors de la phase
précédente, augmentée du prix des fibres de coton.
-lOI-
Investissements
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Les surfaces des différents bâtiments ont été calculées de la
manière suivante: (pour le modèle de base)
Filature
Tissage
Finiss:Ige
Machines
Bâtiment de production Magasin
6.200 m2
3.600 m2
1. 350 m2
2.500 m2
2.600 m2
1.700 m2
bâtiment de services auxiliaires
400 m2
500 m2
400 m2
Cfr. chapitre 3.1.4 pour le choix du parc des machines. L'annexe M 2.2
comprend des renseignements détaillés concernant le parc de machines
conventionnelles du modèle de base.
En raison d'une productivité de 90% par rapport à l'indice européen,
on a considéré un chiffre de métiers à tisser de 10% supérieur à
la fois pour l'Afrique et pour Europe III.
Les investissements en secteurs auxiliaires sont répartis ainsi:
30% pour la filature
30% pour le tissage
40% pour le finissage
En ce qui concerne l'engineering, les frais d'emballage et de transport
de l'Europe vers l'Afrique, on a pris:
6 %
10 à 14%
de la valeur FOB Europe pour l'usine localisée en Europe
pour l'Afrique selon la localisation.
L'investissement comprend un stock minimum de pièces de rechange.
Stocks
Voir chapitre M 1-4 du document annexe.
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- 113-
USINES TEXTILES
ALTERNATIVES
Conséquences de l'utilisation de machines de réemploi dans une
entreprise textile africaine
Lors de la création d'une usine textile dans les EAMA, l'achat de
machines de réemploi pourrait être envisagé.
Dans ce cas, on partira du principe que ces machines doivent répondre
aux mêmes exigences que des machines neuves, qui seraient utilisées
pour la production, destinée à l'exportation vers l'Europe.
Ce type de machine doit présenter les développements techniques,
qui permettent de produire du fil ou du tissu d'un niveau de défauts
identiques aux machines neuves.
En plus, ces machines auront un niveau technique, au moyen d'une
révision, qui permettra la maîtrise du processus de fabrication
semblable aux machines neuves.
Les produits choisis pour nos modèles sont fabriqués en Europe
avec des machines modernes ou avancées qui permettent la production
avec un niveau de qualité uniforme et un niveau de défauts bas, ce
qu1 nécessite une maîtrise développée du processus.
Des informations, réceuillies auprès des fournisseurs de machines
de réemploi, ont fou~ni des indications concernant les offres .
pour des machines du type requis et construites il y a JO ans à
peu près. Ces offres donnent des prix ou bien de l'ordre de 25%
30% {pour des machines nettoyées "en bon état de marche") ou bien
de l'ordre de 50%- 80% {pour des machines revisees) du prix de
machina~ neuves. Du point de vue des frais d'exploitation il faut
tenir compte pour des machines de réemploi des aspects suivants:
- 114-
- l'approvisionnement en pièces de rechange peut être difficile,
car il se peut que certaines pièces ne puissent être livrées
que sur commande spéciale et donc à prix élevé.
- la consomma~1on de pièces de rechange est plus forte. Par ailleurs,
les défauts cachés de l'équipement risquent d'être plus élevés
que pour du matériel neuf et de plus le matériel d'occasion est
fourni sans garantie.
- L'entretien demandera plus de temps du personr.el d'entretien
- Les vitesses de production des machines d'il y a 10 ans et plus
seront inférieures à celles de machines plus récentes.
Le n~mbre d'ouvriers sera supérieur par suite d'une fréquence
d'arrêts supérieure.
L'influence de l'utilisation de machines de réemploi dans une usine
textile intégrée d'une capacité de production de 1.500 tonnes a été
calculée sur base des données suivantes:
prix d'achat de machines revisées: 70% du prix de machines neuves
- consommation en pièces de rechanges: augmentation de 25%
- nombre plus grand du personnel services techniques: 10%
- accroissement du nombre de personnel de supervision: 5%
n'ont pas été considérés: les arrêts plus fréquent et les pertes
de production qui en résultent.
Un exemple de calcul de l'influence de l'utilisation de machines
de réemploi sur les investissements et le prix de revient pour une
usine textile intégrée de 1.500 tonne/an suit:
.... - 115-
Economie r.éalisée sur les frais
d'exploitation
Amortissement des machines 30%
Intérêts payés pour l'achat des machines
Total
Frais d'exploitation additionnels
Personnel d'entretien supplémentaire
10 personnes
Frais supplémentaires pour la consom
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Total
Total de l'économie nette par an
En % du prix de revient en Europe
Economie sur les investissements
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L'investissement total est inf5rieur de 16% ~ celui r~alis~ a partir
d'un équipement neuf. Les frais d'eÀ~loitation sont inférieurs de
21,2 à 3%. Toutefois, une perte de production d'environ 5% par an,
soit une augmentation du niveau de déchets de 8% (ou une combinaison
de ces deux facteurs) annule l'avantage qui ressort de l'exemple
pr~cédent. Ccci n'est pas imp6ssible ~tant donn~ les risques de
perturbations supplémentaires inherent"S à des machines possédant
des d~fauts cach~s. Seule l'acquisition de machines d'occasion
de bonne qualité pern;et de réduire les frais d'exploitation.
- if7-......
CHAPITRE M3.
USINES DE CONFECTION
... - 119-
USINES DE CONFECTION
MODELES DE BASE
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- 125-
USINES DE CONFECTION
EXPLICATION DES MODELES DE CALCUL DE BASE
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Niveau de l'efficacité du travail
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N.B.:,
Afrique 80% du chiffre indice Européen
Europe I et II 100% du chiffre indice Européen
Europe III 85% du chiffre indice Européen
A cause du volume-de transport et de la qualité du
repassage en Europe les chemises fabriquées en Afrique
sont repassées et emballées en Europe.
Pour cette raison il manque les 10 personnes pour le
repassage et l'emballage dans les usines en Afrique.
Pour la répartition de l'effectif voir annexes M3-1 - M3-2.
L'atelier de linge de maison ne peut exister qu'en étroite
liaison avec une usine textile.
Pour les salaires voir annexe MI-t.
2. Energie
Chemises: consommation + 300.000 KWH/an
Pantalons: consommation ~ 350.000 KWH/an.
Linge de maison: consommation + 200.000 KWH
Pour les prix de l'énergie voir Annexe Ml-6.
3. Frais généraux
Dans les frais généraux sont compris:
les coûts de communication (poste, téléphone, voitures, voyages
de service)
- les assurances
- pièces de rechange, matériel d'entretien et matières
consommables
- assistance technique.
Taux (du chiffre d'affaires) pour les chemises et les pantalons.
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6.
- 126-
Le niveau des frais généraux de l'atelier des draps de lit dans
le modèle (processus simple, faible valeur ajoutée, étroite
liaison avec l'usine textile) est estimé à 25% du niveau des
autres usines de confection.
Amortissements
Bâtiments 5%/an
Equipement 20%/an
Stocks 0%
Intérêt
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Frais de trans:eort
Le transport par voiture, train et bâteau a été considéré.
Une tonne de vêtements prend un volume de 5 m3.
Quantité à transporter: chemises 200 tonnes
pantalons 200 tonnes
Les frais de transport pour les draps de lit se situent au même
niveau que ceux du tissu fini.
Quantité à transporter: aussi 1.500 tonnes
Taux d'assurance: -0~5% de la valeur en Europe pour les usines
situées tout près d'un port maritime
-0,8 - J,O% pour les lieux d'établissement
situés à l'intérieur du continent.
7. Frais de re:eassage et de vente en Europe
Pour la raison du repassage des chemises en Europe voir
paragraphe 1. Comme mentionné au chapitre 3, il est plus
profitable de faire commercialiser les produits faits en
Afrique par une organisation existante. Frais: 2% du prix
de vente (estimé).
Investissement
Terrains et infrastructure: gratuits.
-Bâtiments et bureaux 10m2 per personne de l'effectif du personnel
Prix des bâtiments voir annexe MJ-3.
- Equipement
- Stocks
- f27-
Europe: O, 12 million FCFA par membre du personnel Afrique: 0,14 million FCFA par membre du personnel (groupe 1). Afrique pays de l'intérieur 0,15 million de FCFA par membre du personnel (groupe 2).
voir paragraphe Ml-4 du rapport annexe.
Matières premières et auxiliaires
La valeur du tissu utilisé dans une chemise varie fortement. Pour
les chemises de prix moyen il est compté avec une valeur de tissu
i~0yen de ~70 FCFA et un prix des fournitures de 35 FCFA.
L~s tissus peuvent venir d'Extrême Orient et le niveau de prix
CIF en Afrique et en Europe se situe au même niveau.
Sur le prix dans les pays de l'intérieur, les frais de transport
et d'assurance port maritime-usine sont ajoutés.
Pour un pantalon on compte environ 1,1 m. de tissu large. Le prix
calculé est celui du tissu local (prix de revient départ usine),
augmenté de 170- 180 CFA pour les fournitures pour les pays africains
et de 160 CFA pour l'Europe.
Comme matières premières des draps de lit on a pris pour le modèle
un type de tissu qui ressemble beaucoup au type utilisé pour l'usine
textile.
Dans le modèle nous avons pris le même prix par m2 en déduisant
60% du prix des matières auxiliaires du finissage à cause du fait
qu'il s'agit de tissu blanchi.
L'unité de fabrication est un drap de lit avec deux taies d'oreiller,
une combinaison qui existe beaucoup sur les marchés en Europe.
Cette combinaison prend environ 5 m2 de tissu.
Le modèle de base est alors prévu pour 1,5 million d'unités.
Chaque unité incorpore 20 FCFA de fournitures et matériel d'emballage