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N°82LIEN ENTRE LES PAROISSES ET LES QUARTIERS DE
MARCQ-EN-BARŒUL
http://marcqenbaroeul.paroisse.net
M. & Mme MarcLes petits potins marcquois...
PAGE 3
Le scoutisme sur MarcqLes vingt-quatre caravelles du groupe Jean
Desmazière de Marcq-en-Barœul racontent leur voyage en Croatie.
A LIRE EN PAGE 8
N° 98 ~ BIMESTRIEL - 1€ FÉVRIER 2015
CRÉD
IT PH
OTO
PAR L' ABBÉ JEAN BOULANGÉ
Le temps de vivreNotre journal Rencontre ne serait-il pas trop
sérieux ? Les membres du comité de rédaction se sont posé la
question. De là est venue l’idée du thème de ce numéro 98 : se
détendre à tout âge. Ainsi nous vous proposons des articles sur un
club d’aînés, le bonheur de chanter ensemble, d’être collectionneur
dès l’enfance, de bridger ou de se retrouver pour jouer à la
belote...Le stress nous menace : aujourd’hui, tout doit aller
vite. Le travailleur est à la production : il faut «être
rentable», ce qui signifie parfois vivre dans l’angoisse d’un
licenciement... À peine le temps de lire et d’écrire, nous passons
du téléphone à l’internet, pour commu-niquer bien sûr... mais nous
n’avons plus le temps de parler, d’échanger vraiment, même en
couple parfois ! Un autre paradoxe du monde actuel : le
drame de la solitude... que dire des personnes âgées ou
malades ?Prendre son temps, le temps de vivre, celui de
retrou-ver la nature, marcher à son pas, apprendre à écouter
l’autre, à écouter vraiment...«Connais-toi toi-même», disait
Socrate, le philosophe grec. Sachant ce qui te fait du bien,
recherche les «jobs» qui vont te détendre et, plus encore, te
détendre avec des amis qui seront heureux de partager ces moments
avec toi. Et si tu es parent, veille à ce que tes enfants
recherchent les activités de jeunes, celles qui leur conviennent et
qui répondent à cette double néces-sité : se détendre et vivre
ensemble : sport, musique, scoutisme... Que sais-je ?La
Bible nous dit, dès ses premiers chapitres, que, sitôt après avoir
créé l’homme, Dieu le plaça dans un jardin : c’est une
invitation au bonheur de vivre dans la nature. Et plus loin, Dieu
dit : «Il ne faut pas que l’homme soit seul». C’est aussi une
clé du bonheur.Bien sûr, la vie n’est pas toujours simple. Le
jardin, il faut le cultiver et tout n’y est pas bon ; certains
fruits sont du poison. Vivre ensemble, même entre homme et femme,
c’est un apprentissage... Inventons. Apprenons à nous détendre
ensemble...
Se détendre à tout âge
FCP, Formation culture prévention... au quotidien
Benoît Fauvarque : un appétit de vivre communicatif
P.5La miséricorde
P.4P.3
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~ PAROISSE DE LA BONNE NOUVELLE ~SAINT-VINCENT ~ SAINT-JEAN ~
SACRÉ-CŒUR
2 ~ FÉVRIER 2015
D.R.
«Je vous annonce une Bonne Nouvelle : aujourd’hui, à
Bethléem, il vous est né un Sauveur, il est le messie, le Seigneur.
Voilà le signe auquel vous le reconnaîtrez : vous trouverez
un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.» C’est ainsi
que dans nos églises Saint-Vincent et Saint-Jean, autour de la
crèche, nous avons épinglé quelques photos, venant du Secours
catholique, de l’association Cap Santé ou de notre jume-lage avec
la paroisse de la Sainte-Famille de Ramallah... photos de chez
nous, photos de Roms ou d’immigrés à Calais, photos
de Gaza ou de Kabinda, en République Démocratique du
Congo.Reconnaissons le visage de Dieu en nos frères et sœurs qui
souffrent. En leur donnant un peu d’espérance et de joie par nos
gestes de solidarité, nous partageons la joie des bergers et des
mages. Récemment, le pape François, à Strasbourg, nous
disait :
«Vous êtes appelés à une grande mission : prendre soin de
la fragilité des peuples et des personnes...». Comme nous invite le
synode de nos diocèses de Lille, Arras et Cambrai, soyons inventifs
pour que nos paroisses soient plus ouvertes aux pauvres et aux
fragilisés de la vie.
BERNARD VANDENBUNDER
EN IMAGES
«Je vous annonce une Bonne Nouvelle…»
Reconnaissons le visage de Dieu en nos frères et sœurs qui
souffrent. En leur donnant un peu d’espérance et de joie par nos
gestes de solidarité, nous partageons la joie des bergers et des
mages.
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~ PAROISSES DE MARCQ ~ FÉVRIER 2015 ~ 3
Journée Mondiale de Prière
Mouvement oecuménique de femmes chrétiennesJournée : toujours le
1er vendredi de mars : 6 mars 2015Mondiale : 180 pays au moins
participent à la même prière.Prière : 24 heures de prière tout
autour de la terre.
CONCERT EXCEPTIONNEL
Les Jiti et sept chanteurs en Eglise : Jo Akepsimas, Hugues
Fantino, Gilbert Gafah, Steeve Gernez, Laurent Gribowski, Sandrine
Kolhman, Patrick Richard, vous invitent à partager un concert le 15
mars 2015 à 15h30 au Théâtre Sébastopol.Pour la vente de billets
sur Marcq-en-Baroeul, merci de contacter :! Chantal Ruyant au 03 20
98 78 93! Pascale Devin au 03 20 55 30 93.
M. &
Mm
e M
arc
" Mme Marcq espère bien, ce printemps, se rendre sur la colline
de Lorette, visiter «l’anneau de la mémoire» où sont gravés, sans
distinction de grade, de nationalité ou de religion, les noms des
cinq cent quatre-vingt mille soldats morts dans la région de 1914 à
1918. L’architecte, M. Prost, a vu son œuvre recevoir la
distinction de «l’Équerre d’Argent». Pourtant, plus que la
prouesse tech-nique d’un monument unique en son genre, nous saluons
qu’il soit celui de la souffrance partagée et réponde ainsi aux
vers gravés à l'entrée de la basilique : «Hommes, soyez unis,
peuples soyez humains».
Les petits potins marcquois...
SOLIDARITÉ
FCP, Formation culture prévention… au quotidien
Les jeunes accompagnés par le FCP (Formation culture
préven-tion) sont plus que d’autres marqués par la déscolarisation
et le chômage. Les parcours d’insertion nécessitent plus de temps
afin de combler les retards et redonner envie d’apprendre. Le FCP,
ce sont sept cent treize jeunes en situation précaire accompagnés
sur Lille, Marcq-en-Baroeul et La Madeleine.Mais quels sont les
désirs de ces jeunes ? L’insertion professionnelle 46 %, le
loge-ment 14 %, l’accès aux loisirs et à la culture 13 %, la
relation familiale 9 %.
C’est en fonction des désirs de ces jeunes que les éducateurs
spécialisés formu-lent leurs objectifs. Il faudrait un dossier
complet pour rendre compte du travail réalisé par les éducateurs
pour que ces
jeunes deviennent des adultes autonomes.Quelques réactions de
jeunes : un jeune de l’atelier théâtre : «J’avais vraiment
hâte de voir ce film ; on a beaucoup travaillé mais on a
beaucoup ri aussi.» «Ils me soutien-nent dans mes démarches,
explique un autre, et c’est important pour moi !» «Le FCP m’a
permis de m’ouvrir sur l’exté-rieur !», souligne un troisième.
Que dire de plus !
MARGUERITE-MARIE BUISINE
FCP - 58 rue Jacquard, Tél. : 03 20 55 93 32
S’il est une association qui vaut la peine d’être connue, c’est
bien celle-là...
#BilletPLAIDOYER POUR L’AMOUR DE L’HUMOURLes lampions sont
éteints, les sapins ont perdu leurs aiguilles et leur raison
d’être, les cadeaux sont (souvent) déjà rangés, si on leur a trouvé
une utilité, un caractère de nouveauté, à moins qu’ils n’aient
figuré dans les offres du «Bon coin», une formule de débarras. Tout
fait déjà partie du passé ; même les Rois se sont tirés !
On a changé le calendrier sur lequel il peut être utile de cocher
toutes les dates des anniversaires à souhaiter (une bonne mesure de
précaution) et des éven-tuels tiers provisionnels à régler pour ne
pas fâcher celui qui est si sensible à la déclaration qu’on ne
manquera pas de lui faire (non pas le 14 février, ça, c’est le jour
où on évalue la richesse du cour) mais dans le courant du mois de
mai, sur l’invitation formulée par le même fonctionnaire qui,
pour-tant, a toujours tendance à répondre, si l’on ose ergoter ou
réclamer : «Y a pas de mais !» Comprenne qui pourra...Le
billet de ce mois vous paraîtra sans doute saugrenu, mais j’avais
envie de vous entraîner, en ce début d’année, sur un chemin où on
ne rencontre que roses sans épines, une étape au pays du sourire,
un séjour au royaume de l’humour, une formule qui offre l’avantage
bien souvent de proposer une issue de secours lorsque les échanges
risquent de ternir l’ambiance. Vous en avez sans doute fait
l’expérience, et vous avez pu apprécier l’efficacité de procéder
ainsi.Pour ma part, j’ai toujours en mémoire ces moments de ma vie
professionnelle où j’ai prescrit l’utilisation de l’humour. Il faut
préciser que durant mes quatorze dernières années de travail,
j’étais directeur des ventes dans une brasserie régio-nale, et, à
ce titre, j’avais, entre autres, le contrôle et l’anima-tion des
représentants et chauffeurs-livreurs qui avaient tous des contacts
avec la clientèle, principalement avec les cafe-tiers. Chaque mois,
je réunissais cette force de vente pour indiquer le type de produit
mis en promotion, et sur lequel ils devaient porter leurs efforts.
Mais, lors de ces réunions, je n’avais de cesse de les mettre en
garde contre les excès de consommation de notre boisson alcoolisée,
excès qui pouvaient mettre en péril leur santé... et leur permis.
Et, bien sûr, il y avait toujours l’un ou l’autre qui
objectait : «Quand on est chez le client, celui-ci ne manque
pas de nous propo-ser tout naturellement un demi. C’est délicat de
refuser». C’est alors que je conseillais cette échappatoire, sous
la forme d’un constat logique, que personne ne peut nier. Il suffit
de répondre à cette invitation quasi obligatoire dans l’esprit des
gens qui se gaussent de celui qui ne consomme pas ce qu’il
vend : «Le pharmacien, il vend des supposi-toires ;
est-ce qu’il doit, obligatoirement, s’en mettre toute la
journée ?». En général, cette réponse amenait des rires,
peut-être des commentaires, mais le demi-obligatoire était
oublié.Voilà, cher lecteur, une page de ma vie. Oserai-je terminer
en vous avouant que chaque fois que j’en ai l’occasion, j’essaie
d’appliquer cette ligne de conduite : faites l’humour... pas
la guerre !
GABRIEL LECORNE
#Nous avons luLes indomptées DE NATHALIE BAUER (ÉD. PHILIPPE
REY)
J’aime bien cet ouvrage parce que c’est une saga (de 500 pages)
au sens où on l’entendait au siècle dernier avec les romans d’Henri
Troyat et il n’y a plus beaucoup de tels romans - du moins en
France actuellement -. La saga se déroule dans l’Aveyron, que
visiblement la romancière connaît bien, et elle nous retrace le XXe
siècle de la veille de la Grande Guerre à la fin du siècle. Le
titre s’explique parce que trois femmes, au long de situations
dramatiques, prennent les choses en mains. Le titre est franchement
justifié car les femmes y ont un rôle remarquable en des
circonstances très différentes.
À l’école des Anciens DE LUCIEN JERPHAGNON (ÉD. PERRIN)
Voici le dernier ouvrage du regretté professeur Jerphagnon
(décédé en 2011) ; après sa décapante Histoire de la Rome antique
(éd. Tallandier), il publie un ouvrage combattant les caricatures,
les idées reçues sur l’Antiquité depuis Socrate jusqu’à
Saint-Augustin. Comme l’écrit l’au-teur «Il n’est pas possible de
lire un texte philosophique hors de son contexte historique» ;
lui-même n’a jamais souhaité dissocier ses deux spécialités de
philosophe et d’historien et il nous éclaire le chemin en nous
guidant sans érudition inutile dans les courants de pensée. Ce
court ouvrage brillant du début à la fin nous permet d’avoir une
image plus juste des courants philosophiques et des sociétés de
l’Antiquité.
© J.
CAP
ELAI
N
~ Anneau de la mémoire, Nécropole nationale de Notre-Dame de
Lorette (62). " Sous l’abribus, M. Marcq vient de trouver un livre
de poche. En l’ou-vrant, il lit en page de garde : «Bonne
lecture à toi que je ne connais pas, redépose-le pour que quelqu’un
d’autre en profite.» M. Marcq revient chez lui et commence à lire
ce roman. Même s’il est «à l’eau de rose», il y a revu le mot
«évanescent» qu’il n’avait plus entendu depuis longtemps.
" Le lendemain, il a déposé à son tour un livre à l’arrêt de
tramway. Après en avoir lu la première page, un jeune homme a ôté
ses écouteurs et a commencé sa lecture. M. Marcq est content. Pour
Noël, il vient lui aussi d’offrir un cadeau... à un inconnu.
" Une amie de Mme Marcq a été hospitalisée suite à une chute. En
six jours, elle a fait la connaissance de deux co-chambristes.
Quelle n’a pas été sa surprise en arrivant au centre de rééducation
d’avoir deux coups de tél. ! C’était ses co-chambristes qui
prenaient de ses nouvelles. L’amie de Mme Marcq a été très touchée.
Elle souhaite rester en contact avec ces deux nouvelles amies.
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4 ~ FÉVRIER 2015
Page rédigée par l’OTPP : Véronique Droulez, Dominique Lenoir,
le père Jean Boulangé et Joël Thellier. Dessins : Nicolas
Haverland.
~ IL ÉTAIT UNE FOI ~
La miséricorde
Un attroupement devant le collège de Zoé s’est formé : un
surveillant refuse de laisser entrer un élève dont les habits sont
sales et troués. Il brandit le règlement de l’école sous ses yeux.
Zoé est scandalisée par l’attitude du surveillant, appliquant sans
discernement le règlement...
Un surveillant... à l’image des pharisiensDans les récits des
évangiles, Jésus a des mots très durs à l’égard des pharisiens
qu’il traite de «sépulcres blanchis», «d’engeances de vipères»
parce qu’ils «offrent aux yeux des hommes l’apparence de justes,
mais au-dedans ils sont pleins d’hypocrisie et d’iniquité». Jésus
reproche à ces hommes qui connaissent la Torah (la loi) par cœur
d’imposer aux autres des préceptes qui les écrasent.Jésus est
désigné comme l’ennemi public numéro 1 parce qu’il fréquente les
exclus, guérit le jour du sab-bat… Il sort des cadres prescrits par
la loi : il veut avant tout exprimer sa compassion pour les
malades, son attention aux plus fragiles.
«Au nom de la loi...»«Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur
cœur est loin de moi.» (Isaïe). Les pharisiens nient et refusent
l’amour de Dieu au nom de la loi. Jésus incarne la miséricorde du
Père pour son peuple : un père qui pardonne, qui console, qui est
plein de tendresse pour tout homme quel que soit son passé. Jésus
n’est pas venu appeler les justes mais les pécheurs, il a relevé le
collecteur d’impôts Zachée, la Samaritaine, la femme adultère…
«QUE CELUI D’ENTRE VOUS QUI EST SANS PÉCHÉ LUI JETTE LE PREMIER
UNE PIERRE !»Or les scribes et les pharisiens amènent une femme
surprise en adultère et, la plaçant au milieu, ils disent à Jésus :
«Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là.
Toi donc, que dis-tu ?» Ils disaient cela pour le mettre à
l’épreuve, afin d’avoir matière à l’accuser. Mais Jésus, se
baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol. Comme ils
persistaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : «Que
celui d’entre vous qui est sans péché lui jette le premier une
pierre !» Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol. Mais
eux entendant cela, s’en allèrent un à un, à commencer par les plus
vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au
milieu.
Évangile selon saint Jean, chapitre 8 versets 3 à 9
L’amour, plus fort que le malSaint Paul, avant de connaître le
Christ, était un juif pharisien, lui aussi attaché à la stricte
observance de la loi. Pécheur pardonné, il ne cessera de proclamer
cet amour plus fort que le mal, premier par rapport à la loi à
laquelle il donne sa légitimité même : car «celui qui aime autrui a
de ce fait accom-pli la loi… La charité ne fait point de tort au
prochain. La charité est donc la loi dans sa plénitude» (épître aux
Romains, chapitre 13, versets 8 et 10).
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FÉVRIER 2015 ~ 5
Benoît Fauvarque m’ac-cueille avec un grand sourire. Pour
s’exprimer, il utilise un alphabet, aidé de sa mère. Avec humour,
il raconte comment il lutte chaque jour contre les progrès de la
maladie, les opéra-
tions, comment il a aussi réussi à concilier études et soins
médicaux… Depuis l’âge de 7 ans, il sait qu’il est atteint de
l’ataxie de Friedreich qui provoque la perte de la mobilité et la
sensibilité de son corps. Au-delà de ses peurs face à son corps qui
peut
le trahir d’un jour à l’autre, Benoît a choisi d’espérer, d’être
libre, de « profiter pleinement de toutes ces choses qui
embellissent le quotidien ».
« Partout où Benoît est passé, il s’est fait de vrais amis »Son
appétit de vivre, le désir de rencontrer les autres, d’être « comme
tout le monde » sont les véritables moteurs de sa vie. C’est ainsi
qu’en-fant, il a suivi une scolarité normale même si cela lui a
pris plus de temps et d’énergie. « Benoît a su, se souvient
Dominique, se jouer de son handicap pour entraîner les autres
élèves à sa suite : c’était un vrai boute-en-train qui, partout où
il passait, fédérait les personnes autour de lui. Il n’y avait
aucune moquerie, au contraire, chacun prenait son tour pour porter
son plateau, pousser son fauteuil roulant, lui porter ses affaires,
l’aider pour ses devoirs… etc. La classe de Benoît était une équipe
qui gagne ! »
« Le mot impossible ne fait pas partie de mon vocabu-laire ! »Si
ses capacités physiques s’amenui-sent, sa personnalité, elle,
s’affirme de plus en plus : puisant en lui courage
et détermination et, avec l’aide sans faille de ses proches, il
emprunte des chemins de plus en plus difficiles : il poursuit des
études en passant par un BTS puis, au bout de quatre ans, obtient
un diplôme dans une grande école de commerce, « heureux, écrit-il,
de se sentir à égalité avec ceux de sa génération ». Encore
étudiant, il entre-prend la rédaction de son livre : « Pour moi,
dit-il, ce fut comme grimper au sommet de l’Everest ! » Enfin, il
s’est fait une place dans une entreprise qui commercialise des
produits pour faciliter la vie des personnes souffrant d’un
handicap.Aujourd’hui, Benoît partage ses semaines entre son
travail, des séances de rééducation, il a aussi une grande
confiance dans les médecins qui le suivent et l’espoir qu’ils
pour-ront trouver de nouveaux traitements
pour stopper l’évolution de la maladie. Le 6 octobre dernier, à
la fondation Imagine* à Paris, plus de cent vingt personnes ont
participé à la promotion de son livre.Réaliste mais optimiste, i l
est convaincu que toutes les belles choses qui lui arrivent
viennent de « là-haut »…
VÉRONIQUE DROULEZ
* Institut de recherche sur les maladies génétiques.
PORTRAIT
Benoît Fauvarque : un appétit de vivre communicatif
«Une formidable leçon de vie !» : c’est ainsi que
Monseigneur Di Falco signe la préface du livre de Benoît
Fauvarque, Du jour au lendemain. L’auteur, âgé de 28 ans, de plus
en plus handicapé par une maladie génétique, témoigne d’un amour de
la vie qui marque tous ceux qui l’entourent…
ALLER PLUS LOIN
! Du jour au lendemain, de Benoît Fauvarque, chez Bayard Service
Édition.! Pour en savoir plus, rendez-vous sur Facebook : livre du
jour au lendemain.! Vous pouvez aussi contacter l’auteur
directement par mail :[email protected]
Vous accompagnez en tant que médecin des personnes en fin de
vie. Comment les aidez-vous à vivre paisiblement ce dernier temps
de leur existence ?François Buet. Les antidouleurs sont le
premier moyen d’aider le malade en fin de vie à être le plus
paisible possible. Mais, à côté des souffrances physiques, il y a
les souffrances morales. Chaque être humain est appelé à faire des
choix fondamen-taux. Des choix d’éternité. Parfois, c’est seulement
lorsque les personnes arrivent en soins palliatifs où le temps
presse que les choses qui n’ont pu l’être dans l’ordi-naire des
jours se dénouent. D’une certaine manière, nous sommes alors, à
leur chevet, des artisans de paix.L’approche de la mort demeure
pourtant une épreuve. Est-il possible de lui donner un
sens ?Nous ne sommes pas faits pour la mort, mais pour vivre.
Il est donc normal que
nous exprimions, croyants ou non, notre tristesse, voire notre
colère devant ce mystère. Au creuset de la souffrance, un chrétien
peut néanmoins renouveler son acte de foi en l’amour de Dieu et
vivre dans une profonde sérénité ses derniers jours, sûr d’être
aimé de toute éternité et pour l’éternité par Dieu. Dans sa foi, le
chrétien croit, en effet, que la mort n’est qu’un passage. Un
passage vers l’amour et même, depuis la résurrection du Christ,
vers une nouvelle vie.La mort met le médecin face à son
impuis-sance…Exercer dans l’unité de soins palliatifs serait pour
moi bien plus difficile si je ne croyais pas que la mort n’a pas le
dernier mot, que mourir, c’est aussi entrer dans cette autre vie à
laquelle nous sommes appelés. Je veille, par ailleurs, à avoir des
temps pour déposer tout ce que j’ai reçu, vécu dans le cœur du
Christ, et pour me ressourcer.
Mais comment parvenez-vous à accepter cette réalité ?Il m’a
fallu accepter cette part de vulnéra-bilité qui est en moi, et
reconnaître que je ne suis pas blanc comme neige, que j’ai ma part
de responsabilité dans le mal qui se fait dans le monde, pour faire
l’expérience de Dieu tout amour. Faire l’expérience de l’amour et
du pardon de Dieu ouvre des chemins dans notre cœur : celui
de la compassion et de l’espérance pour soi et pour les autres. Au
chevet des patients en fin de vie comme aux côtés des personnes en
situation de précarité, je suis, comme l’écrit frère Luc, moine et
médecin de Tibhirine1, «un pauvre parmi les pauvres».
MARTINE DE SAUTO
1. Père François Buet a publié Prier 15 jours avec frère Luc,
moine et médecin à Tibhirine. Éd. Nouvelle Cité.
~ Une équipe de bénévoles (membres de l’ASP, Association pour le
développement des soins palliatifs) accompagne les malades en fin
de vie dans l’unité de soins palliatifs de l’hôpital Saint-Vincent
de Paul (groupement des hôpitaux de l’Institut catholique de
Lille). Ici, en juin 2013, Marie-Madeleine Bouteiller.
Confronté au mystère de la vie et de la mort, le
père François Buet témoigne au quotidien de son espérance en
la résurrection. Il est prêtre de l’Institut Notre-Dame-de-Vie et
médecin en soins palliatifs. Il a, par ailleurs, fondé un
dispensaire au service des plus pauvres.
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SOCIÉTÉ
«Nous ne sommes pas faits pour la mort, mais pour vivre»
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~ MARCQ ~ GRAND ANGLE ~ 6 ~ FÉVRIER 2015
Se détendre à tout âgeLes débuts d'année, comme les rentrées
scolaires, sont la période la plus propice pour prendre des bonnes
résolutions que... l’on ne tient pas. Pourquoi ne pas commencer
2015 avec celle de se faire tout simplement plaisir ? En se
réalisant dans une activité, en échangeant, en se détendant :
histoire de renouveler notre ouverture à la vie et aux êtres qui
nous entourent, et ainsi être plus intensément ancré dans le
présent.
D.
Mme Lucette V. vient de souffler ses quatre-vingt-dix bougies ou
plutôt les neuf grosses bougies qui symbolisent cet âge
respectable. Jusque là, me direz-vous, rien de bien étonnant quand
on connaît les effets conjugués des progrès de la médecine et de
l’hygiène de vie qui ont permis d’accroître l’espérance de vie d’un
trimestre par an, en ces dernières décennies. Ce qui est plus
étonnant est qu’elle est championne de bridge de la Ligue des
Flandres.Mme Lucette V. refuse modestement le titre de championne
qu’on lui attribue dans son entourage ; elle se dit simplement
«clas-sée» (Fédération Française de bridge 3e
série Promo pour les connaisseurs») dans le même sens que
l’ordre de mérite au tennis. Elle est venue assez tardivement au
bridge, à 33 ans, grâce à son mari qui jouait aupa-ravant et l’a
initiée en créant un petit groupe de joueurs amis et voisins.
Aujourd’hui, elle continue à jouer trois ou quatre fois par semaine
dans son club ; c’est cette assiduité qui est, selon elle,
gage de réussite. Elle se souvient avec bonheur de ses
compéti-tions régionales à Arras et à Reims où elle a terminé
première dans les deux cas, ce qui lui a valu ensuite des
nominations en compétitions nationales. Deux fois première dans la
ligue des Flandres, ce qui signifie deux médailles. Elle confie que
l’essentiel est de garder l’esprit de compétition, de savoir
garder perpétuellement l’instinct de jouer pour gagner sans
toutefois oublier l’aspect relationnel des rencontres.Son gendre
médecin (en retraite depuis six mois) lui apporte régulièrement des
articles de revues médicales attestant des liens entre une activité
cérébrale et le recul de maladies neurologiques. Mme Lucette V. les
lit en disant qu’elle ne peut juger que par son cas personnel, elle
pense que ce jeu améliore la mémoire, permet d’adopter une
stratégie variable à chaque donne de cartes et c’est sans doute
cela qui entretient l’esprit de la machine cérébrale semaine après
semaine.Souhaitons longue vie à elle et au bridge jusqu’à son
centenaire !
RÉGIS F. MARTIN
À la retraite, j’ai côtoyé des personnes faisant partie d’une
grande chorale regrou-pant cinquante à soixante choristes. Elles
m’ont invité à leurs concerts. J’ai beaucoup aimé leurs
prestations. Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est à la fois le
sourire et le plaisir évident de tous durant le chant. Un souffle
de vie plein de bonheur radieux. Finalement à 72 ans, sur les
conseils d’un ami, j’ai intégré cette chorale comme ténor.
Chaque mercredi soir, répétition. Le décras-sage de mes cordes
vocales a été labo-rieux après une si longue interruption. Mais,
immédiatement, le plaisir a été là. C’est à chaque fois, une
invitation dans un voyage polyphonique fait d’exercices et de
reprises, dans un univers rempli de vibrations profondes,
d’émotions, de chaleur, de nuances, de légèreté et aussi d’humour.
C’est une activité où le collec-tif prime sur l’individualité, avec
un seul objectif, l’excellence. Ces moments de
partage, en symbiose avec tous les parti-cipants, débordent
d’une énergie heureuse et conquérante.Le chant choral est un
bienfait complet pour le corps et l’esprit. Le choriste est tout à
la fois instrument, instrumentiste et luthier. Un art tout entier,
qui sait se faire simple et chaleureux. Le chant est un véritable
souffle de vie.
FRANCIS LEMAÎTRE
*Yasmina Khadra
BELOTE : JE ME SUIS PRISE AU JEU !
Je n’ai pas joué aux cartes depuis ma prime jeunesse,
c’est-à-dire, il y a un certain temps ! C’était l’époque de la
bataille, du «puant»… Il y a quelques années, je suis partie en
vacances avec trois amis ; fans de belote, ils avaient besoin de
moi pour faire le quatrième… J’ai accepté pour leur faire plaisir,
mais je n’étais pas emballée ! Mes bêtises de novice déclenchaient
des fous rires inextinguibles.Peu à peu, je me suis prise au jeu et
maintenant nous formons une équipe qui se retrouve régulièrement
chez l’un ou l’autre... Un petit repas amical, puis nous passons
«aux choses sérieuses».Excellente soirée de détente... Parfois
c’est moi qui rappelle qu’il faut prendre rendez-vous. Tout
arrive.
M.-M.B.
Mme Lucette V., championne de bridge à 90 ans !
Un sport cérébrale qui, selon elle, entretient au moins la
mémoire…
«Pyramide» ? Un vrai sport !
Si le jeu a disparu des écrans, le club de Marcq conti-nue
d’avoir ses fans et d’entretenir la flamme, en toute amitié…
En guise de détente, il n’est évidemment pas question
d’escalader Kheops ou l’une de ses sœurs égyptiennes ! On
pourrait plutôt parler ici de sport cérébral puisqu’il s’agit du
jeu « Pyramide ». Né à la télé dans les années 80, il
engendra quantité de clubs dont celui de Marcq.Las, l’émission
ayant quitté le petit écran en 2003, les clubs fondirent comme
neige au soleil. Celui de Marcq, même s’il vit ses effectifs se
réduire, a toujours résisté et compte encore des membres de la
première heure. Je salue ici ceux et surtout celles qui, saison
après saison, s’ingénient à inventer des énigmes parfois ardues...
ou drôles.En gros, le jeu qui se pratique par équipes de deux, ou à
trois selon le nombre de participants, consiste à deviner et aussi
à faire deviner un mot par un mot synonyme. Pas si facile !
Essayez un peu en famille. Mais je prêche des gens avertis, puisque
le jeu officiel a fait depuis quelques mois sa réapparition avec,
bien sûr, des modifications.L’avenir nous dira si le nouveau
Pyramide va trouver son public. En tout cas, notre club continue
son bonhomme de chemin avec ses adhérents aux âges divers, aux
cultures différentes : les «forts» en cinéma, en sport, en
littérature, ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde.On
accepte ses «trous», on rit souvent, et une vraie amitié circule.
Les peines et les joies sont partagées. Venez voir : vous
serez peut-être séduits. L’effectif augmente, mais on manque un peu
de Marcquois, c’est dommage.
ANDRÉE LESTAVEL
Tél. : 03 20 72 34 30 (pour renseignements complémentaires).
LES CHORALES, TOUT UN ART
«On chante pour s’entendre vivre»*
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~ MARCQ ~ GRAND ANGLE ~ FÉVRIER 2015 ~ 7RESSOURCEMENT
UNE PRIÈRE POUR LA PAIXDieu, nous sommes un avec toi.Tu nous as
faits un avec toi.Tu nous as enseigné que,si nous sommes
accueillantsles uns aux autres, tu demeures en nous.Aide-nous à
garder cette ouvertureet à nous battre pour elle de toutes nos
forces.En nous acceptant les uns les autrescomplètement,
totalement, le cœur grand ouvert,c’est toi que nous acceptons,c’est
toi que nous aimons de tout notre être.Car notre être est au cœur
de ton êtreet notre esprit s’enracine dans ton esprit.Emplis-nous
d’amour et fais que l’amour nous lie les uns les autrestandis que
nous parcourons nos chemins divers.
Thomas Merton (1915-1968)
Prière prononcée lors de la première conférence spirituelle et
interreligieuse réunie en Inde, à Calcutta, en 1968. Sélectionné
par Christophe Chaland, www.bayard-service.com
Mamie : Pourquoi as-tu eu envie de faire une activité en
plus de l’école ?Aymeric : J’ai choisi de faire du karaté
parce qu’à l’école les autres se moquaient de moi du fait que
j’étais lent à la course et tout ça. J’avais envie de faire du
sport. Comme celui-ci était original, sport de défense et de
combat, et surtout parce que mes cama-rades faisaient autre chose
(foot, tennis, etc.), je m’y suis inscrit. Comme ça, j’aurai de
nouveaux amis, hors de l’école. Cela fait quatre ans maintenant et
je suis toujours aussi intéressé.Dimanche, j’ai participé à Lille à
un tournoi interclubs. C’était génial ! Cette année, en plus, j’ai
aussi eu envie d’essayer le ping-pong. Super bien !Aymeric (à sa
sœur) : Et toi, Éline, pour-quoi tu as choisi la danse
?Éline : J’aime bien la musique et à la télé, j’avais vu un
spectacle de danse que j’ai trouvé beau et pas trop difficile. Cela
fait deux ans, ma prof est gentille et je me suis fait de nouvelles
amies. J’ai fait un peu de danse classique, et maintenant c’est de
la danse moderne. Cette année, je pratique aussi le karaté. Ces
activités nous obligent aussi à sortir de la maison, donc à être
moins devant la télé ou nos jeux électroniques.
AYMERIC ET ÉLINE
Et pourquoi ne pas collection-ner les billets de banque et les
pièces de nos ancêtres ? Il n’y a d’ailleurs pas d'âge pour le
faire. Louise, 11 ans, se passionne ainsi pour les petites monnaies
du temps Napoléon III après la découverte de l’une d’entre elles
chez ses grands-parents et l’avoir trouvée fort jolie.Quant à
Amandine, 16 ans, elle a commencé une collection de billets en
novembre 2011, suite à sa venue à la bourse numismatique de Lille.
Pourquoi ? «J’ai d’abord été atti-rée par leur esthétique.
Ensuite parce que certains sont très abordables. Enfin, ils sont
très instructifs, car il y a un lien entre les monnaies et
l’histoire économique et cultu-relle d’un pays», remarque-t-elle.
Son clas-seur compte à ce jour quarante-six billets de trente-deux
pays différents.
Le plein de connaissancesLa numismatique est à ce titre un bon
moyen d'accroître ses connaissances en géographie ou en histoire.
Elle est en effet une jolie façon de voyager, d’ouvrir son horizon
et de remonter le temps. Et ce, pour pas forcément très cher.C’est
croiser le chemin d’un Gaulois, d’un Romain, d’un roi, d’un
chevalier, ou encore d’un aïeul de la Révolution. C’est se
remé-morer la guerre de 1914 à travers la monnaie qui avait cours.
S’interroger sur ces civili-
sations du passé et sur les personnes qui vivaient avant
nous : comment voyaient-ils le monde ? Leur terre
était-elle plate ? En qui croyaient-ils ? Comment
s’habillait-on ou comment se soignait-on ? On en vient souvent
à relativiser fortement nos soucis du quotidien quand on regarde
ceux des
personnes ayant eu ces objets entre leurs mains.La numismatique
est, enfin, un moyen de créer du lien entre les plus anciens, les
plus passionnés et les plus jeunes !
Y.D.
PAROLES DE JEUNES
Les activités hors de l’école, c’est génial !
COLLECTIONNEURS EN HERBE
Louise et Amandine, numismates à 11 et 16 ans
Un échange entre une mamie, son petit-fils Aymeric et la soeur
de ce dernier, Eline. Pour se détendre manifestement, il n'y a pas
que les jeux vidéo !
-
«Croyez en vos rêves, même les plus fous !»
Comment avons-nous réussi en quelques mois à organiser le
voyage ? Avec de la motiva-tion, de nombreuses ventes de
gâteaux, petits pains, des après-midi aux emballages cadeaux, de
nombreux travaux et beaucoup d’huile de coude, on a fini par y
arriver.Le 7 juillet, nous voilà parties pour trois semaines en
Croatie ! Après trente heures de bus, nous arrivons dans la
joie et la bonne humeur enfin à Split. Trois semaines, c’est rapide
quand on y pense, alors pas de temps à perdre !On a commencé
par une première semaine de découverte à base de treks en bord de
mer, de grands jeux dans la ville, de croisières sur un lagon bleu.
Et tout cela sous le soleil ! Trois jours plus tard, nous
avons repris le bus pour planter nos tentes à Plitvice où nous
avons fait une randonnée à travers les magnifiques cascades.Après
cette semaine paradisiaque, on a remonté la Croatie, direction Male
Mune, un petit village près de Rijeka où nous avons été super
accueillies par un ancien
scout français, Serge, et par les jeunes du village. Notre
semaine a été à nouveau ryth-mée par de nombreuses activités :
veillées, jeux, concours-cuisine, olympiades... Entre quelques
rares moments de soleil, l’orage était toujours présent. Mais comme
disait Baden Powel : «N’importe quel idiot peut camper par
beau temps, seule la pluie révèle le scout».
Une expérience très enrichissanteCette semaine a permis à chaque
fille de passer des moments forts comme les «promesses», les
«sources» et les temps «SPI».Le thème de notre camp était la
rencontre internationale. C’est dans ce but que nous avons partagé
notre dernière semaine de camp avec une troupe de scouts croates.
Nous leur avons fait découvrir nos habi-tudes, nos jeux, nos
chants... notre scou-tisme et nous avons pu découvrir le leur. Ce
jumelage nous a permis d’apprendre à les connaître et aussi de
découvrir une
nouvelle langue. C’était une expérience très enrichissante.Bref,
après cette belle aventure, on retient une chose importante :
«Croyez en vos rêves même les plus fous, quand on veut, on
peut !». Cet été, nous participerons au jamboree européen
«You’re up !» à Strasbourg. On s’y met dès maintenant.
SCARLETT L., AUDREY D. ET VALENTINE P.
«Partir en camp en Croatie, avec seulement quelques mois pour
organiser ce voyage ? C’est totalement impossible !»
Pourtant, nous, les vingt-quatre caravelles du groupe Jean
Desmazière de Marcq-en-Barœul, avons tenu le pari de ce projet un
peu fou cet été.
Le scoutisme sur Marcq
Scouts de FranceFilles : 1er Marcq groupe Jean Demazieres resp.
Bernard HequetE-mail : [email protected]çons : 4e Marcq
Scouts d’EuropeJean-Noël Roche 1er et 3e Marcq / La Madeleine –
Tél. : 06 03 97 61 27E-mail :
[email protected].
Scouts unitaires de France François et Isabelle Malbrel - Tél.
03 20 36 53 58Groupe Saint-Paul 9e Marcq-en-Barœul – E-mail :
[email protected]
8 ~ FÉVRIER 2015 ~ PAROISSES DE MARCQ ~
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rue Galliéni – 59700 Marcq-en-Barœul – tél. 03 20 72 20 67 –
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Edition : Parc d’activité du Moulin, Allée Hélène Boucher BP 60090
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