Université Victor Segalen Bordeaux 3 U.F.R. des Sciences de l’Homme L’étude de l’agressivité chez des élèves scolarisés en cycle 3 à la ville ou à la campagne Mémoire de Licence Mention Sciences de l’Education Présenté par Noémie VERNEY Sous la direction de M. le Pr. Alain BAUDRIT Mai 2005
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Université Victor Segalen Bordeaux 3 U.F.R. des Sciences de l’Homme
L’étude de l’agressivité chez des élèves
scolarisés en cycle 3 à la ville ou à la campagne
Mémoire de Licence Mention Sciences de l’Education
Présenté par Noémie VERNEY
Sous la direction de M. le Pr. Alain BAUDRIT
Mai 2005
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L’étude de l’agressivité chez des élèves
scolarisés en cycle 3 à la ville ou à la campagne
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SOMMAIRE
I. PARTIE THEORIQUE ............................................................................................................ 5
II. METHODOLOGIE................................................................................................................. 8
Ensuite, nous avons calculé les moyennes et les écarts types des scores de l’agressivité verbale
en fonction du sexe : sexe masculin (m = 2.25, σ = 2.63) et sexe féminin (m = 1.77, σ = 2.43).
Tableau n°16 : Tableau des moyennes et des écarts-types des scores d’agressivité verbale en
fonction du lieu de scolarisation
Filles Moy. = 1,892857 σ = 2,370543
N = 14 Corrèze
Garçons Moy. = 2,527778 σ = 2,687276
N =12
Filles Moy. = 1,685185 σ = 2,481965
N = 18 Bordeaux
Garçons Moy. = 2,011905 σ = 2,565773
N = 14
Filles Moy. = 1,776042 σ = 2,436025
N = 32 Total
Garçons Moy. = 2,25 σ = 2,63513
N = 26
Nous pouvons remarquer que la moyenne et l’écart type les plus forts se retrouvent pour les
élèves de sexe masculin. Nous observons que l’analyse de la variance nous indique que la
différence de score est significative.
Tableau n° 17 : Anova à un facteur : Agressivité Verbale :
ddl Effet CM Effet ddl erreur CM erreur F p
Agressivité Verbale
1 512.5834 57 88.44286 8.056993 0.003521
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Niveau agressivité physique
Puis, nous avons calculé les moyennes et les écarts types des scores de l’agressivité physique en
fonction du sexe : sexe masculin (m = 1.01, σ = 1.90) et sexe féminin (m = 1.25, σ = 2.23).
Tableau n°18 : Tableau des moyennes et des écarts-types des scores d’agressivité physique en
fonction du lieu de scolarisation
Filles Moy. = 1,297619 σ = 2,202703
N = 14 Corrèze
Garçons Moy. = 1,569444 σ = 2,191058
N =12
Filles Moy. = 1,22222 σ = 2,266231
N = 18 Bordeaux
Garçons Moy. = 0,535714 σ = 1,459341
N = 14
Filles Moy. = 1,255208 σ = 2,238972
N = 32 Total
Garçons Moy. = 1,012821 σ = 1,904742
N = 26
Nous pouvons remarquer que la moyenne et l’écart type les plus forts ne se retrouvent pas
forcément pour les élèves de sexe masculin. Nous observons que l’analyse de la variance nous
indique que la différence de score n’est pas significative.
Tableau n° 19 : Anova à un facteur : Agressivité physique :
ddl Effet CM Effet ddl erreur CM erreur F p
Agressivité Physique
1 83.9247 57 22.7946 4.01629 0.8123
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Niveau agressivité indirecte
Après, nous avons calculé les moyennes et les écarts types des scores de l’agressivité indirecte en
fonction du sexe : sexe masculin (m = 1.73, σ = 2.36) et sexe féminin (m = 1.33, σ = 2.21).
Tableau n°20 : Tableau des moyennes et des écarts-types des scores d’agressivité indirecte en
fonction du lieu de scolarisation
Filles Moy. = 1,690476 σ = 2,390339
N = 14 Corrèze
Garçons Moy. = 1,902778 σ = 2,427617
N =12
Filles Moy. = 1,064815 σ = 2,310015
N = 18 Bordeaux
Garçons Moy. = 1,595238 σ = 2,310015
N = 14
Filles Moy. = 1,338542 σ = 2,216175
N = 32 Total
Garçons Moy. = 1,737179 σ = 2,369984
N = 26
Nous pouvons remarquer que la moyenne et l’écart type les plus forts se retrouvent pour les
élèves de sexe masculin. Cependant nous pouvons remarquer que cette constatation n’est que le
reflet d’une légère tendance significative. Nous observons que l’analyse de la variance nous
indique cela.
Tableau n° 21 : Anova à un facteur : Agressivité indirecte :
ddl Effet CM Effet ddl erreur CM erreur F p
Agressivité indirecte
1 241.00 57 63.06813 3.82142 .054094
Nous venons de décrire les différents résultats obtenus, à savoir les moyennes et les écarts types
propres à chacun des items contenus dans nos échelles. Nous avons aussi rendu compte de l’effet
du sexe.
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A partir de maintenant, nous allons tenter d’expliquer et de donner une première interprétation de
ces résultats.
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IV. Discussion Nous allons rendre compte de la signification de nos résultats
Les résultats de cette quasi-expérimentation n’ont pas confirmé l’hypothèse selon laquelle le lieu
de scolarité à un effet sur les comportements en terme d’agressivité.
En revanche certaines hypothèses opérationnelles ont été vérifiées.
En effet, contrairement à ce qui avait été prédit, c’est la classe corrézienne qui a obtenu les
moyennes des scores les plus forts, et ceci pour la quasi totalité des variables mesurées.
Concernant l’agressivité globale, l’école corrézienne obtient une moyenne et un écart-type
supérieurs à l’école bordelaise mais cela n’est pas significatif.
En ce qui concerne l’agressivité verbale, l’école corrézienne obtient aussi une moyenne et un
écart-type supérieurs à l’école bordelaise mais cela n’est pas non plus significatif.
Pour ce qui est de l’agressivité physique, l’école corrézienne obtient une moyenne et un écart-
type supérieur à l’école bordelaise et ce résultat n’est pas significatif.
Par contre, dans le domaine de l’agressivité indirecte, la moyenne et l’écart type sont supérieurs
en Corrèze, par rapport aux résultats enregistrés pour bordeaux. Mais contrairement aux résultats
précédents, cette observation est significative.
Les élèves des zones rurales, lors de la passation du questionnaire, m’ont paru plus sérieux que
les élèves bordelais.
Je suis tentée de croire que ma venue dans cette école les a impressionnés d’autant que j’ai été
introduite par le biais d’un intermédiaire qui occupait une fonction de conseiller municipal. Cela
a accentué le caractère solennel de la passation. Précisons que les conditions de mon arrivée
étaient organisées avec une volonté de coopération évidente : le directeur de l’école étant
le professeur des écoles qui m’a accueillie dans sa classe de CM1-CM2 avait respecté ma
demande de discrétion quant à l’objet du questionnaire auprès des élèves concernés.
Par contre, ces conditions idéales de passation n’ont pas été retrouvées dans l’enquête menée à
Bordeaux. Effectivement, je connaissais les élèves de la classe de CM1-CM2, pour y avoir
effectuée un stage d’observation participante du 7 mars 2005 au 1er avril 2005. Les élèves
étaient, de plus, habitués à ma présence dans l’école ainsi qu’à la présence de nombreux autres
stagiaires tout au long de l’année, contrairement à l’école de Corrèze. Par ailleurs, ma demande
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de coopération n’a pas été entendue de la même manière qu’en Corrèze : l’un des deux
professeurs des écoles a révélé à ses élèves son interprétation de l’objet du questionnaire en leur
précisant que s’ils se sentaient concernés par la « violence à l’école », ils pouvaient participer à
l’enquête. Ceci explique que peu d’enfants, du fait des autorisations parentales et de la
connotation négative du terme « violence à l’école » y ont participés. Cet enseignant ne
souhaitait pas entendre parler de violence et d’agressivité dans sa classe.
D’autre part, mon arrivée dans cette école a été précédée d’un entretien avec le directeur. Celui-
ci désirait connaître ce sur quoi je menais ma recherche. Je pense qu’il a divulgué, contre mon
gré, ce thème d’étude qu’il a du semble-t-il mal transmettre à son équipe enseignante.
Du fait de ces conditions de passations, les réponses données par les élèves ne sont pas
comparables. Ces variables parasites peuvent expliquer, en partie, les différences non
significatives statistiquement obtenues.
Sans doute que les élèves corréziens ont fait plus d’efforts de concentration et se sont mieux
appliquer pour répondre à l’enquête que les élèves bordelais. Ces derniers ont, en effet, passés le
questionnaire avant, pour certains, et après, pour d’autres, la récréation, ils étaient de fait plus
agités que les élèves corréziens qui ont passé le questionnaire dès 9 heures du matin.
Les réponses des élèves corréziens en général impliqueraient un respect de la norme à tous les
niveaux et notamment dans la passation du questionnaire. Ils répondraient donc peut être selon la
norme assimilée.
D’autre part, nous pensons qu’il est probable que les normes et les valeurs des élèves ne soient
pas identiques selon qu’ils soient dans l’un ou l’autre lieu de scolarité. Rappelons à ce titre
l’étude de Asch (1952), Deutsch et Gérard (1955) sur le phénomène de conformité du point de
vue du groupe. Ces auteurs ont défini la conformité en montrant que les individus se servaient
d’informations provenant du comportement et des croyances d’un groupe pour déterminer leurs
propres attitudes.
D’autre part, Asch qui a étudié l’influence de la taille du groupe sur la variation du niveau de
conformité, nous ferait penser que la non homogénéité concernant la taille de nos échantillons
auraient eu un effet sur le choix des réponses. Effectivement, les élèves de cycle 3 à Bordeaux
sont au nombre de 32 à avoir participer au questionnaire mais ils étaient en réalité 42 élèves de
cycle 3, cet effectif est plus important que celui recensé en Corrèze, 26 élèves pour le cycle 3 en
totalité.
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Le niveau de conformité à la norme seraient peut être pour nos deux populations dépendant de
leur taille.
D’autre part, nous supposons que c’est certainement le besoin de cohérence dans le groupe qui
fait que les élèves ont des scores différents selon le type de scolarité. Chaque élève serait ainsi
fidèle à la « personnalité » de son école. Il y aurait une sorte d’esprit de groupe : une solidarité.
En ce qui concerne l’effet du sexe dans les comportements agressifs, l’analyse des résultats a
démontré, un effet significatif du sexe sur le taux d’agressivité. On retrouve chez les sujets
masculins des scores significativement plus élevés en ce qui concerne l’utilisation d’agression
verbale et indirecte. Nos résultats rejoignent ceux de Owens et MacMullin (1995) qui ont montré
un niveau d’agression verbale plus élevé chez les garçons.
A été également mis en avant une légère tendance pour l’utilisation supérieure de l’agressivité
indirecte par les élèves de sexe masculin par rapport aux élèves de sexe féminin, cette différence
de scores n’est toutefois pas vraiment significative, contrairement aux résultats retrouvés par
Lagerspetz et Björkqvist (1994) qui ont mis en évidence le fait que les filles montrent des
niveaux sensiblement plus élevés d'agression indirecte que les garçons.
Finalement, nous ne constatons pas d’effet significatif du sexe sur les scores obtenus à l’échelle
de mesure de l’agressivité globale. Ces résultats ne s’accordent donc pas avec ceux de Rijavec et
Brdar (1997) qui ont montré que les filles utilisent moins de réactions inadéquates et de
comportements anti-sociaux que les garçons.
A propos de l’agressivité physique, les résultats obtenus ne peuvent pas être généralisés. C.
Gimenez et C. Blatier (2004) déjà avaient trouvé le même genre de résultat dans leur étude de
l’agressivité physique chez le jeune enfant. Les différences observées n’avaient pas été
statistiquement significatives. Ces 2 auteurs soutenaient le fait que le recours à l’agressivité
physique à partir de l’âge de 3 ans (rentrée à l’école) était en déclin. Effectivement, ce
phénomène serait associé au fait que les enfants évoluent dans un environnement socialisant, ce
qui les amène à opter pour des conduites alternatives à l’agressivité physique lors de leurs
relations interpersonnelles. Selon Tremblay et ses collaborateurs (1996), les élèves à haut niveau
d’agressivité physique maintenu risquent de nombreux problèmes comme être rejetés par la
majorité de leur camarades de classe et la tentation de consommer des substances très tôt.
Notons que le fait de ne pas arriver à acquérir des conduites susceptibles de remplacer
l’agressivité physique a pour conséquence un effet négatif à long terme sur l’adaptation sociale
de l’individu, selon Tremblay (1995).
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Durant les passations nous avons rencontré un certain nombre de problèmes. Tout d’abord, dans
toutes les classes, les élèves ont posés des questions relatives au vocabulaire ou à la
compréhension des items. En particulier pour la situation n°2 et n°4 : « faire la queue pour aller à
la cantine » et « l’alarme déclenchée dans un magasin » face aux propositions comportementales
concernant l’agressivité physique : « je lui donne une bonne correction » et à l’agressivité
verbale : « tu te défends en lui disant des injures ».
Autrement, pour l’école bordelaise, les élèves étaient très bavards et très turbulents contrairement
au calme des élèves corréziens. Il semblerait qu’ils n »auraient pas pris au sérieux, pour la
plupart d’entre eux, le questionnaire. A l'opposé, pour les élèves de campagne, les facteurs
normatifs sont rentrés en jeu, c’est-à-dire sous peine de se faire réprimander par leur directeur, ils
se seraient comportés de manière attentive et sérieuse.
D’autre part, cette expérience pourrait servir en définitive de pré-test dans le sens où les
conditions de passation auraient pu être meilleures.
Premièrement, lorsque j’ai donné un exemple pour montrer aux enfants comment répondre au
questionnaire avant que ceux-ci n’aient le questionnaire, je leur ai soumis la proposition suivante
qui est largement critiquable.
« Je préfère le chocolat que les fraises.»
0∟∟∟∟∟∟∟6
Je leur ai dit que s’ils n’éta
cette manière :
Et qu’en revanche s’ils étai
S’ils aimaient autant les deu
Lors du dépouillement des
se situer en dehors des exe
suite au premier dépouillem
passations afin de ne pas pr
garantisse au mieux que
comparables à ceux des élè
Pas du tout
d’accord
ient pas du tout d’accord avec la
0∟∟∟∟∟∟∟6
ent en accord avec la proposition,
0∟∟∟∟∟∟∟6 x alors il faudrait cocher comme
0∟∟∟∟∟∟∟6
données, je me suis rendue comp
mples que je leur avais donnés. L
ent, je me suis efforcée de ne pa
ovoquer d’effet dans le choix des
les résultats des élèves bordelai
ves corréziens.
Tout à fait
d’accord
proposition, il fallait qu’il coche de
ce serait de cette manière :
cela :
te que très peu d’élèves avaient osé
orsque je m’en suis rendue compte,
s changer d’attitude pour les autres
réponses des élèves. Il fallait que je
s seraient, au moins sur ce point,
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Ensuite, pour ce qui est de l’heure de la passation, il aurait été vivement souhaitable que les
passations se fassent à la même heure de la journée.
Dernièrement, le travail relatif à ces deux seules écoles ne permet pas une généralisation des
phénomènes observés dans le milieu rural et dans le milieu urbain. De plus, l’échantillon observé
n’est pas suffisamment important pour permettre de gommer les différences interindividuelles à
l’intérieur d’un groupe d’individus observés. De même que le nombre d’items présents dans le
questionnaire, il vaudrait mieux travailler avec davantage d’items, pour s’assurer de la validité,
de la sensibilité et de la fidélité du questionnaire.
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V. Conclusion
Cette recherche peut apporter quelques éléments nouveaux aux recherches actuelles.
Effectivement, tous les résultats n’ont pas été en accord avec certains travaux présents dans
la littérature. D’autant plus qu’ils ont suscité de forts rapprochements avec des approches et
théories antérieures. Notamment sur les phénomènes de comportements agressifs dans les
différents milieux urbains et ruraux.
D’après les études sur lesquelles ce travail d’initiation à la recherche s’appuie, on pourrait
prendre en compte, dans une future étude, l’influence de certains paramètres extérieurs tels
que l’appartenance ou non du sujet à une fratrie.
De même, le niveau socio-économique et socioculturel de la famille de l’élève paraît
important du point de vue de l’éducation, donc du rapport direct de l’enfant avec ses pairs.
De plus, sachant que les enfants imitent les personnes qui l’entourent et les modèles de
comportements véhiculés par les médias, il aurait été judicieux d’avoir pu mener un entretien
portant sur l’anamnèse de l’élève.
Notons l’importance des travaux de recherche de M. GRIFFITHS (1999) sur la relation entre
le fait de jouer à des jeux vidéo véhiculant des scènes violentes et les comportements
agressifs des enfants.
Par ailleurs, nous pensons qu’une description plus fine des échantillons nous permettrait peut
être de mieux comprendre les résultats obtenus. Mais, notons qu’il serait tout de même
intéressant de travailler avec des plus amples échantillons de population.
De toutes façons, de tous temps, le choix de ces variables différentielles sera valable et
permettra de mener de nouvelles quasi-expérimentations dans ce domaine.
Peut être alors, serait-il intéressant d’approfondir ce thème d’étude, à propos des différents
lieux de scolarisation, afin d’obtenir de plus grandes connaissances sur les liens entre les
états émotionnels, les croyances et les comportements dans cette tranche d’âge.
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VI. Références bibliographiques
FARRELL, A.D., SULLIVAN, T.N., « Impact of witnessing violence on
growth curves for problem behaviours among early adolescents in urban and rural
settings », Journal of Community Psychology, 2004, vol.32, n°5, p. 505-526.
FISCHER, G.-N., Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale, Paris :
Dunod, 1996, 224 pages.
GIMENEZ, C., BLATIER, C., « Etude de l’agressivité physique chez le jeune
enfants : comparaison d’une population française et d’une population
canadienne », Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescences, 2004, Vol. 52, p.
104-111.
GRIFFITHS, M., « Violent Video Games and Aggression: A Review of the
Literature », Aggression and Violent Behavior, 1999, Vol. 4, n°2, p. 203-212.
HOPE, T.L., BIERMAN, K.L., « Patterns of Home and School Behavior
Problems in Rural and Urban Settings », Journal of School Psychology, 1998, Vol.
36, n°1, p. 45-58.
JONES, D.G., « A comparison study of rural and urban gangs in America »,
Dissertation Abstracts International: Section B: The sciences & Engineering,
1999, Vol. 60, n° 6 B, p. 29-47.
MILUTINOVIC, Z., « Social environment and incidence of voice disturbances
en children », Folia Phoniatrica et Logopaedica, 1994, Vol. 46, n°3, p. 135-138.
RIJAVEC, M., BRDAR, I. Coping with school failure coping: Development of
the school failure scale. European Journal of Psychology of Education, 1997, vol. 12,
n°1, p. 37-49.
31
STREBALUS, D.J., SCHWARTZ, J.L., « Youth violence in schools:
Counselor perceptions and treatment resources », Psychology and Behavioral
Sciences Collection, 1996, Vol. 44, n°1, p. 48-55.
TAPPER, K.T., BOULTON M.J. Sex differences in levels of physical, verbal and
indirect aggression amongs primary school children and their associations with
beliefs about agression. Aggressive behavior, 2004, vol. 30, p. 123-145.
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VII. Annexes
Dictionnaire des variables 1AGVBL1 item n°1 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité verbale 1AGPHY2 item n°1 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité physique 1AGIND3 item n°1 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité indirecte 2AGPHY4 item n°2 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité physique 2AGVBL5 item n°2 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité verbale 2AGIND6 item n°2 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité indirecte 3AGPHY7 item n°3 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité physique 3AGIND8 item n°3 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité indirecte 3AGVBL9 item n°3 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité verbale 4AGPHY10 item n°4 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité physique 4AGIND11 item n°4 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité indirecte 4AGVBL12 item n°4 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité verbale 5AGVBL13 item n°5 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité verbale 5AGPHY14 item n°5 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité physique 5AGIND15 item n°5 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité indirecte 6AGPHY16 item n°6 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité physique 6AGIND17 item n°6 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité indirecte 6AGVBL18 item n°6 dans le questionnaire, réponse comportementale en référence à l’agressivité verbale
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ENQUETE La manière dont nous nous comportons est souvent en adéquation avec notre état émotionnel et nos opinions. Nous réalisons cette enquête afin de vérifier la relation entre nos états, nos opinions et nos comportements. Au cours de cette enquête, nous vous demandons d’être le plus sincère possible, de répondre vraiment en fonction de ce que vous pensez personnellement. Il n’y a pas de réponse juste ou fausse, nous nous intéressons uniquement à ce que VOUS pensez, ressentez ou faites. Par ailleurs, les réponses que vous nous donnerez resteront anonymes. Les données ne seront traitées que globalement et non individuellement. Consignes Lisez chacune des propositions présentées et cochez la case qui correspond le mieux à votre état, votre réaction ou votre opinion (0 = pas du tout d’accord ; 6 = tout à fait d’accord).
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1. Tu joues au jeu de 7 familles avec tes amis. En cours de partie, un joueur te reproche d’avoir triché alors que tu es sur le point de gagner le jeu. Que ferais-tu ?
Je l’insulte. 0∟∟∟∟∟∟∟6
Pas du tout
d’accord
Tout à fait
d’accord
Je le pousse violemment. 0∟∟∟∟∟∟∟6 De rage, je tape des poings sur la table. 0∟∟∟∟∟∟∟6
2. Avec tes copains, vous faites la queue pour aller à la cantine. Au moment où c’est à votre tour, un élève que vous ne connaissez pas te pousse et passe devant vous. Que ferais-tu ?
Je lui donne une bonne correction. 0∟∟∟∟∟∟∟6
Pas du tout
d’accord
Tout à fait
d’accord
Je le traite de tous les noms. 0∟∟∟∟∟∟∟6 Je lui prends ses affaires et les jette par terre. 0∟∟∟∟∟∟∟6
3. Tu reçois les résultats d’un contrôle et malheureusement ils sont désastreux. Un de tes copains voit ta note et te traite de nul. Que ferais-tu ?
Je lui donne un coup de poing. 0∟∟∟∟∟∟∟6
Tout à fait
d’accord
Pas du tout
d’accord
Je lui prends sa copie et la lance par la fenêtre. 0∟∟∟∟∟∟∟6 Je lui dis que s’il y a quelqu’un de nul, c’est bien lui. 0∟∟∟∟∟∟∟6
4. Tu es en train de sortir d’un magasin. L’alarme se déclenche, le vendeur arrive et te demande de lui montrer ce qu’il y a dans tes poches. Que ferais-tu ?
Je le bouscule. 0∟∟∟∟∟∟∟6 Je donne un coup de pied dans le présentoir de la caisse. 0∟∟∟∟∟∟∟6
Pas du tout
d’accord
Tout à fait
d’accord
Tu te défends en lui disant des injures. 0∟∟∟∟∟∟∟6 5. Tu as fini tes devoirs et tu veux jouer à la console. Au moment où tu rentres dans la pièce, quelqu’un regarde déjà la télévision. Que ferais-tu ?
Je lui ordonne de me laisser la place. 0∟∟∟∟∟∟∟6
Tout à fait
d’accord
Pas du tout
d’accord
Je le tape pour qu’il parte. 0∟∟∟∟∟∟∟6 Je débranche la prise de la télévision. 0∟∟∟∟∟∟∟6
6. Tu as l’intention de lire la bande dessinée qui raconte la suite de celle dont tu viens de finir la lecture. Une fois à la bibliothèque, quand tu aperçois le livre, une personne s’en empare pour la lire sur un fauteuil. Que ferais-tu ?
Je lui arrache le livre des mains. 0∟∟∟∟∟∟∟6
Tout à fait
d’accord
Pas du tout
d’accord
Je prends la bande dessinée qui suit celle qu’il lit. 0∟∟∟∟∟∟∟6 Je lui crie dessus. 0∟∟∟∟∟∟∟6
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Pour que nous puissions effectuer le traitement statistique des données, nous avons besoin de quelques informations complémentaires. Pourrais-tu nous indiquer :
Si tu es : une fille ∟ un garçon ∟
Ton âge : ……………………………..... ans
Ton école : ………………………..………….
Ta classe : …………………………………...
Nous vous remercions pour votre collaboration.
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Noémie VERNEY Monsieur le Directeur X
Ecole primaire X
A Bordeaux, le 5 janvier 2005
Monsieur le directeur, Je me permets de vous écrire de courrier en tant qu’étudiante en Licence de Sciences de l’Education au sein de l’Université Bordeaux II. Mon bagage universitaire comprend 3 années (D.E.U.G. et Licence) en Psychologie. Je me suis intéressée largement à la formation des groupes de personnes et plus particulièrement aux relations qu’entretiennent les individus entre eux au sein de leur propre groupe d’appartenance et avec des membres d’autres groupes. J’envisage un jour d’exercer le métier de professeur des écoles, pour cela, tout en tentant de réussir le concours, je poursuis mes études dans le domaine de recherche des sciences de l’éducation, ce qui me plaît beaucoup jusqu’à présent. Dans le cadre de mes études, je dois, pour valider mon année, réaliser une enquête sur le terrain afin de découvrir le monde de la recherche scientifique en sciences sociales. Le sujet ne nous étant pas imposé, j’ai choisi de travailler un thème concernant mon domaine de compétence, en l’occurrence : la psychologie sociale. Ainsi, je souhaiterais recueillir des informations concernant les états émotionnels en lien avec les comportements des élèves scolarisés en cycle 3 dans des écoles de campagne en comparaison avec des élèves citadins. Je crois savoir que Mme X vous a déjà parlé de mes intentions. C’est pour cela que je fais appel à vous, afin que vous acceptiez de participer à mon étude. Je souhaiterai rentrer en contact avec vous et les enseignants prochainement, pour régler des formalités de 2 ordres. Tout d’abord, il serait important pour moi, au vu du travail en aval de la réalisation de mon mémoire, que nous puissions fixer un moment avant vos vacances d’hiver. Bien entendu, en parfait accord avec votre organisation du temps scolaire, sachant que je suis à votre disposition tous les jeudis et vendredis. D’autre part, mon université me demande de fournir l’autorisation des parents des élèves (du fait de leur minorité), afin de valider les résultats obtenus. Il serait, en effet, question de répondre à un questionnaire à choix multiples d’environ 6 questions portant sur les états émotionnels en lien avec les comportements.
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Je comprendrais parfaitement que certains parents refusent que leur enfant participe, même si l’anonymat est d’office respecté (en accord avec la loi de 1981 sur les libertés individuelles et la déontologie de la recherche) et que mon étude ne porte qu’essentiellement sur les résultats d’un groupe. Je pense que cela ne prendrait pas plus de 30 minutes. Je vous remercie d’avance de l’attention que vous porterez à ce courrier et me tiens à votre entière disposition pour d’éventuelles précisions. Je me réjouis d’avance de notre probable coopération et profite de cette période pour vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Je vous prie d’accepter mes sincères salutations.
N. VERNEY
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VIII. Résumé
L’étude de l’agressivité chez des élèves scolarisés en cycle 3 à la ville ou à la campagne Noémie VERNEY Université Victor Segalen Bordeaux II Depuis au moins 10 ans, dans la littérature, des travaux portant sur les zones de vie et donc de scolarisation des enfants sont présents. Ces lieux sont généralement répertoriés en 2 catégories : zones rurales et zones urbaines. Dans cette étude, il est proposé de croiser ces informations de grande importance avec l’agressivité seulement dans le milieu scolaire. L’agressivité est mesurée en terme d’agressivité globale en regroupant des informations relatives à l’agressivité verbale, l’agressivité physique et l’agressivité indirecte. La population étudiée est issue tantôt d’un milieu rural tantôt d’un milieu urbain. Les élèves sont scolarisés en cycle 3. Ils ont été soumis à la passation d’un questionnaire dans le courant de l’année 2005 pour vérifier si les élèves de campagne sont plus agressifs que les élèves de ville et si les filles obtiennent des scores inférieurs à ceux des garçons. Les résultats obtenus n’ont pas permis de valider toutes les hypothèses, de même qu’il a été permis de noter de nombreux écueils à ce travail de recherche. Mots clés : comportements agressifs, scolarité à la ville, scolarité à la campagne, élèves de cycle 3.