L Le décret du 23/04/2015 portant renouvellement du COEPIA adapte et renforce l’assise du Conseil d’orientation pour mieux répondre à l’évolution de l’information publique et améliorer sa capacité de réflexion et de proposition.....p. 7 PREMIER MINISTRE La du COEPIA Secrétariat du Conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative 26, rue Desaix 75727 Paris cedex 15[email protected]www.gouvernement.fr/coepia N° 30 Avril-mai 2015 L’ACTUALITÉ DE L’INFORMATION PUBLIQUE Informer sur les métiers et les formations : entretien avec George Asseraf George Asseraf présente la mission et l’évolution de l’action de l’ONISEP pour informer sur l’orientation aujourd’hui...p. 2 La nouvelle composition du Conseil d’orientation......................p. 8 Suède : une administration numé- rique en constante évolution.....p. 12 Agenda des travaux................p. 11 Suivi des recommandations…p. 11 Initiatives........................................p. 14 À lire.................................................p. 14 Conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative Designed by freepik.com- Secrétariat du COEPIA
Renouvellement et élargissement du COEPIA // Informer sur les métiers et les formations : entretien avec George Asseraf (ONISEP) // La nouvelle composition du COEPIA // Suède : une administration numérique en constante évolution // Actualité
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Le décret du 23/04/2015 portant renouvellement du COEPIA
adapte et renforce l’assise du Conseil d’orientation pour
mieux répondre à l’évolution de l’information publique et
améliorer sa capacité de réflexion et de proposition..... p. 7
P R E M I E R M I N I S T R E
La
du COEPIA
Secrétariat du Conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative
26, rue Desaix 75727 Paris cedex [email protected] www.gouvernement.fr/coepia
N° 30 Avril-mai
2015
L ’ A C T U A L I T É D E L ’ I N F O R M A T I O N P U B L I Q U E
Informer sur les métiers et
les formations : entretien avec
George Asseraf
George Asseraf présente la mission et
l’évolution de l’action de l’ONISEP pour
informer sur l’orientation aujourd’hui... p. 2
La nouvelle composition du
Conseil d’orientation...................... p. 8
Suède : une administration numé-
rique en constante évolution..... p. 12
Agenda des travaux................ p. 11
Suivi des recommandations… p. 11
Initiatives........................................ p. 14
À lire................................................. p. 14
George Asseraf, Inspecteur général de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche (IGAENR), est directeur de l’ONISEP depuis mai 2013.
Il est Président de la Commission nationale de la certification profes-sionnelle (CNCP) depuis 2005. George Asseraf est agrégé de sciences sociales.
Il a débuté sa carrière en 1976 dans l'enseignement et a été, entre 1986 et 1989, chargé de mission au bu-reau emploi-salaires du ministère des Finances, puis chef de la division Évaluation à la direction générale de l'ANPE jusqu'en 1991.
Après avoir été directeur d'un orga-nisme de formation, il rejoint en 1993 le ministère du Travail en tant que chef de la division Synthèses.
Après quatre années passées au SGCI comme responsable du secteur Travail, Emploi, Santé, Culture (TESC), il intègre l’Inspection générale.
Il est amené alors à piloter des projets internationaux en matière de cons-truction de certifications profession-nelles (méthodologie et référentiels).
Il a été de 2005 jusqu’à sa nomina-tion à l’ONISEP président du groupe Prospective des métiers et des quali-fications (PMQ).
De 2007 à 2012, il a occupé succes-sivement les fonctions de secrétaire général puis de coprésident du Comité des stages et de la profes-sionnalisation des cursus universi-taires (STAPRO).
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numérique offre la possibilité de
mesurer en temps réel des
consultations de sites, des durées…
la pertinence des adaptations
engagées.
Ces nouveaux usages des jeunes
condamnent tout fonctionnement
« fermé » d’un site unique et ont
imposé, à partir d’une base de res-
sources unique, de multiplier des
espaces de service qu’il s’agit
d’interconnecter, entre lesquels les
jeunes pourront naviguer avec leurs
propres modes d’interrogation,
leurs attentes en matière de témoi-
gnages ou d’images (comme le
confirme le développement expo-
nentiel des consultations de vidéos
sur ONISEP tv)…
L’ONISEP a ainsi développé des
moteurs de recherche dont la sé-
mantique intègre les termes du
langage mobilisés par les popula-
tions jeunes. Le parcours de consul-
tations n’est plus limité par le res-
pect d’une nomenclature officielle.
Cette réponse stratégique de
l’ONISEP se traduit par la part
croissante du recours des jeunes à
cette offre numérique. En reprenant
les chiffres de 2014 on constate que
le site onisep.fr a généré 41,5 mil-
lions de visites (2 millions de plus
qu’en 2013), les sites thématiques
4 millions de visites en hausse de
56%. Avec les sites mobiles, nou-
veau développement en plein essor
l’ensemble des visites numériques
de l’ONISEP atteint un nouveau
pic de 47 millions, correspondant à
plus de 200 millions de pages vues.
L’évolution majeure en cours est
d’aller au-delà de l’information
pour proposer des services confé-
rant une plus-value au contenu. Le
web donne accès à un réseau social,
à des applications (ainsi « Mon
stage en ligne », ou l’espace de
travail numérique « Webclasseur-
Orientation-Folios »).
Aujourd’hui, la demande se con-
centre de plus en plus sur des ser-
vices numériques personnalisés
autour de l’accompagnement à
l’orientation offrant la réponse aux
questions du public par mail, tchat
ou téléphone. Dispositif phare, le
service « Mon orientation en
ligne » (MOEL) s’appuie sur 40
conseillers/répondants qui ont en
2014 accompagné 500 000 visites
et répondu à 260 000 demandes.
L’adaptabilité constante de ces
dispositifs vient d’être démontrée
par la capacité de MOEL à soutenir
le démarrage du service « Ma
seconde chance » dans le cadre de
la politique nationale de lutte
contre le décrochage scolaire. D’un
clic chaque jeune dispose de la
référence de la plateforme de suivi
la plus proche, des établissements
permettant le retour en formation
grâce à la géolocalisation ONISEP,
en ayant accès à des conseillers
avec un anonymat garanti… Comment adaptez-vous
votre offre à la demande
d’immédiateté et d’interactivité
des jeunes ?
G.A. : Le numérique a cassé
l’image traditionnelle d’un accès
unique aux services publics repo-
sant sur la proximité physique d’un
guichet… Au-delà des nouvelles
commodités liées aux technologies
de l’information, il est apparu que
la satisfaction des nouvelles de-
mandes exigeait la disponibilité sur
de grandes plages horaires,
l’immédiateté, alors même que la
réponse exigeait des compétences
pointues sur des champs divers et
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Source : ONISEP
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vastes… Dès 2006 l’ONISEP a
conçu un système de « Réponse
aux questions » accessible par mail,
reposant sur une plateforme en
région avec une vingtaine de con-
seillers. L’essai fut transformé en
deux ans avec la création de « Mon
orientation en ligne » (voir ci-
contre), service national reposant
sur six sites délocalisés, mobilisant
actuellement 50 répondants acces-
sibles par mail, tchat et téléphone et
sur PC et applications mobiles.
La dynamique ainsi créée fait pas-
ser l’ONISEP d’une activité
d’éditeur de publications tech-
niques venant en support de
l’action des professionnels de la
documentation et de l’orientation
dans les établissements scolaires, à
celle d’un acteur direct de
l’orientation au milieu de multiples
partenaires, grâce à la dimension
des services numériques personna-
lisés. Dans le même temps le fonc-
tionnement même du service per-
met à l’ONISEP de disposer d’une
masse d’informations immédiates
venant de ses différents publics, au
premier rang desquels on compte
les lycéens et les collégiens. Infor-
mations qui nous éclairent sur
l’évolution de leurs besoins et met
en capacité l’ONISEP d’y répondre
de la manière la plus adaptée.
Les caractéristiques de MOEL et
son impact direct auprès des jeunes
ont permis de repositionner
l’ONISEP au niveau de l’AIO
(accueil, information, orientation)
dans la mise en place du service
public régionalisé de l’orientation
(SPRO).
Comment articulez-vous vos
différents canaux d’information ?
G.A. : La nécessité de structurer la
cohérence d’ensemble a émergé
assez vite et a été au cœur de la
réflexion de l’encadrement de
l’établissement. Cela convergeait
aussi avec la question du renforce-
ment de l’unicité de l’ONISEP et
de l’articulation entre les Services
centraux implantés à Lognes-
Marne la Vallée et les 28 déléga-
tions régionales. Sur un plan plus
technique, la constitution de la base
nationale de données (IDEO), en-
gageant la totalité des informations
produites dans le réseau, constitue
bien le socle de l’unité de
l’ONISEP. Cette logique de réseau
fonctionne déjà pour les publica-
tions imprimées. Par exemple, la
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Source : ONISEP
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qualité des informations géolocali-
sées avait conduit à produire les
guides, diffusés gratuitement à tous
les élèves d’un niveau, sous la
responsabilité de chaque délégation
régionale, à partir d’un noyau dur
produit par les services centraux.
L’évolution de son organigramme a
répondu efficacement à ce souci
d’unité de production, notamment
avec la création du département des
Éditions crossmedia, couvrant de
manière intégrée les approches
print et web. De même, la mise en
place d’un système d’administration
éditoriale (SAE) a facilité la traduc-
tion d’un contenu informationnel
sur des supports et avec des formats
adaptés aux besoins des publics
ciblés et en fonction de leurs
usages.
Des services transversaux de sou-
tien contribuent à cette unité, no-
tamment le service Audiovisuel
qui, avec le service Studio-
iconographie, met à disposition les
images (vidéos comme photo-
thèque) intégrées aux différentes
publications et productions des
services. Le département de
l’Ingénierie éducative pour
l’orientation récemment créé con-
tribue pour sa part à cette unité en
faisant remonter les contributions et
les appréciations des acteurs de
l’orientation sur le terrain (CIO,
établissements scolaires…).
Comment articulez-vous vos
activités avec les autres acteurs
publics et privés ?
G.A. : Depuis déjà longtemps,
l’information mise à disposition
dans les établissements de forma-
tion et les CDI est plurielle.
L’accès aux publications intègre les
productions de l’ONISEP et celles
d’autres organismes institutionnels
ou à caractère privé. Cela a consti-
tué la logique du Kiosque Onisep et
du remplacement d’un logiciel
fermé par un logiciel ouvert.
La base de données de l’ONISEP,
avec ses traitements sophistiqués de
données, notamment pour la di-
mension de géolocalisation des
formations, répond aux attentes de
partenariats institutionnels –
administrations de l’État et collec-
tivités territoriales par exemple
pour rationaliser les décisions
d’implantation d’établissement et
d’évolution de la carte des forma-
tions.
Avec la mise en place du SPRO, la
politique de partenariat connaît une
nouvelle dynamique, justifiant la
création du plus récent département
« Partenariat » dans les services
centraux. La réactivité et les exi-
gences de l’immédiateté / exhausti-
vité des informations en ligne im-
pliquent une coopération étroite
avec les organismes professionnels,
notamment les branches profes-
sionnelles. Ce partenariat est parti-
culièrement développé avec
l’AGEFA PME, par exemple pour
les sites « Ma voie pro » et « Ma
voie pro Europe ».
Dans le champ du handicap des
publications sont réalisées et actua-
lisées en continu avec les grandes
associations défendant la cause des
personnes handicapées et particu-
lièrement les besoins éducatifs
spécifiques des jeunes.
La politique de l’ONISEP vise à
concentrer ses efforts et les res-
sources correspondantes sur des
actions inscrites dans ses missions
de service public. Elle contribue
ainsi à faciliter l’accès à
l’information sur les formations et
les métiers. Elle apporte aussi sa
contribution à la mobilité profes-
sionnelle et sociale sur l’ensemble
du territoire national ainsi qu’à la
réduction des inégalités liées à
l’origine socioculturelle dans ses
dimensions familiales comme terri-
toriales. Elle vise aussi à lutter
contre les stéréotypes de genre et
s’inscrit pleinement dans la poli-
tique d’égalité filles / garçons por-
tée par notre ministère.
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DOSSIER COEPIA
Renouvellement et élargissement
du COEPIA
Par le décret du 23/04/2015 portant renouvellement du COEPIA, le Premier ministre a adapté et
renforcé l’assise du Conseil d’orientation pour mieux répondre à l’évolution de l’information pu-
blique de l’État et améliorer sa capacité de réflexion et de proposition.
7 recommandations recommandations pour améliorer l’information des usagers en mobilité
Les suites à donner à ces recommandations concernent en particulier le SGMAP et les ministères. Ces éléments sont mis à disposition des ministères par le SGMAP pour contribuer à la construction du plan d’actions de développement de l’usage des services numériques par les usagers pour accomplir les démarches les plus courantes, en application de la décision n°23 du CIMAP du 18/12/2013.
Stratégies de publication 2014 des départements ministériels
10 propositions d’actions et 3 orientations pour les stratégies 2015
Plusieurs propositions sont présentées afin d’engager une nouvelle étape de rationalisation des sites internet de l’État, mieux accompagner l’essor de la publication numérique et développer la mutualisation et les coopérations. La préparation de l’exercice 2015 des stratégies ministérielles de publication sera lancée à l’automne par le COEPIA avec les secrétariats généraux des ministères.
Mémento sur la protection des informations à caractère personnel dans le cadre de l'ouverture et du partage des données publiques
6 fiches pratiques pour rappeler, à droit constant, les règles essentielles à respecter et donner aux administrations et aux réutilisateurs potentiels des éléments de réponse précis
Le « Vade-mecum sur l’ouverture et la partage des données publiques » diffusé par Etalab en appui de la circulaire du Premier ministre du 17/09/2013, renvoie explicitement au Mémento du COEPIA. Il est disponible sur la page COEPIA de gouvernement.fr.
Il a acquis une place importante dans la vie quotidienne des Sué-dois, qu’il s’agisse de démarches administratives, de santé, de rela-tions commerciales… Le person-numer est en effet utilisé comme référence aussi bien par les banques et compagnies d’assurances que par les services publics pour gérer le paiement des impôts ou la percep-tion des aides sociales. Si ce dispositif aurait pu être perçu ailleurs comme attentatoire aux libertés, il est très largement accep-té par les Suédois, dans un pays où les cartes d’identité sont délivrées par les banques et la poste et où l’état-civil est tenu par les services des impôts. Outil de contrôle très efficace, le personnumer est en même temps un outil facilitateur pour les particuliers, les entreprises et les services publics. Il « fluidi-fie » et fiabilise en effet grande-ment les échanges d’informations, leur mutualisation et leur actualisa-tion. Il s’est logiquement avéré un vecteur particulièrement adapté aux démarches administratives en ligne telles que la déclaration des reve-nus ou le recouvrement des impôts. Le rôle de la E-Delegationen En 2008, la stratégie suédoise d’administration numérique a été renouvelée, dans le cadre du Handlingsplan för e-förvaltning (ou « Plan d’action pour l’e-administration »). Elle ne vise plus simplement le développement intensif des services en ligne à destination des administrés, mais elle ambitionne aussi de faire du numérique un outil de modernisa-tion de l’État. La numérisation des démarches administratives, facteur de transparence et de performance de l’administration, est considérée comme le symbole d’une gestion de l’État simple et moderne desti-née à améliorer l’efficacité et la productivité tout en facilitant les échanges entre l’administration et les usagers. Ainsi, la stratégie de 2008 re-cherche en priorité l’efficacité administrative et les économies budgétaires, l’amélioration de la sécurité lors des communications et transmissions de données, et l’interopérabilité des données et des
services en ligne proposés par les différentes administrations. Le gouvernement a par ailleurs fait figurer dans la stratégie une obliga-tion générale pour les administra-tions de coopérer avec d’autres organismes gouvernementaux dans le développement de leur présence en ligne. À cette fin, une commis-sion inter-agences, la E-Delegationen, a été créée. Y participent les 16 agences les plus actives en matière d’administration numérique et la fédération des collectivités locales. La E-Delegationen est chargée de superviser et coordonner le déve-loppement des projets gouverne-mentaux basés sur le numérique, de suivre leurs impacts sur les pra-tiques des citoyens, des opérateurs privés et des agents publics, de promouvoir la réutilisation des données publiques et d’aider à la décision dans le cadre des futurs plans d’action. « Mettre le citoyen au centre » Ainsi la Suède s’est-elle engagée sur la voie d’une « administration numérique de la 3
e génération »,
suivant l’expression de la E-Delegationen dans son rapport sur la « stratégie des administra-tions de l’État pour la e-administration » (Tredje genera-tionens e-förvaltning, 2009). Le 17 décembre 2012, la ministre suédoise de l’Énergie et des Tech-nologies de l’information, Anna-Karin Hatt, a présenté une nouvelle stratégie pour le développement de l’administration numérique, intitu-lée « Mettre le citoyen au centre » (« Med medborgaren i centrum ») et sous-titrée « Stratégie du Gou-vernement pour une administration numérique interactive ». Le docu-ment expose les grands principes qui doivent régir les futurs déve-loppements de l’administration numérique en Suède et réaffirme une volonté d’aller plus loin dans la simplification de la vie quotidienne des citoyens notamment en promou-vant la coopération inter-agences. Trois axes ont été particulièrement affirmés. Tout d’abord, le dévelop-pement de la messagerie électro-nique sécurisée de contact avec l’administration, Mina meddelanden.
Elle permet aux particuliers et aux entreprises de communiquer par écrit et de façon sécurisée avec les services publics. Restreinte à l’origine au contact avec trois agences (l’administration fiscale, l’agence des transports et l’agence des entreprises), elle intègre depuis 2014 l’agence du travail et le site de la sécurité sociale. En outre, une solution d’identification et de signature électronique, Svensk e-legitimation, a été mise en place. Enfin, l’ouverture des données publiques a été développée, no-tamment avec la plateforme Öppnadata.se, afin de permettre au maximum la réutilisation des don-nées publiques pour le développe-ment d’applications privées. La première version du portail a été lancée fin 2012 et des approfondis-sements ont été opérés depuis. En matière de stratégie de publica-tion et de service web, on notera aussi le choix de Stockholm d’abandonner le concept de portail unique donnant accès à l’ensemble des informations et services pour les citoyens, au profit de portails thématiques (impôts, sécurité so-ciale, emploi…). L’option inverse a été retenue pour les entreprises, avec le portail inter-agences Verksamt.se. Inventer les services de demain En 2011, le Département d’informatique et des sciences de systèmes de l’Université de Stockholm a créé le eGovlab. Il s’agit d’un environnement collabo-ratif associant des acteurs publics et privés, ainsi que des scientifiques, autour du développement de nou-velles solutions de services publics en ligne. Le projet est financé en grande partie par l’Agence gouver-nementale en charge de l’innovation, Vinnova, dans le cadre de son programme « Capacité d’innovation dans le secteur pu-blic ». En septembre 2014, un sé-minaire intitulé « Design the future of e-governance » a ainsi permis des échanges sur ce que pourraient être les services en ligne de demain et l’évolution de la stratégie gou-vernementale. C