LES URGENCES
LES URGENCES
LES DETRESSES RESPIRATOIRES AIGUES
• Définition
• Incapacité de l ’appareil respiratoire à fournir la quantité d ’oxygène nécessaire à l ’organisme et/ou l ’incapacité à éliminer le gaz carbonique dans des conditions métaboliques normales.
SIGNES CLINIQUES D ’UNE DETRESSE RESPIRATOIRE
AIGUE
• Polypnée > à 30 mouvements respiratoires minute ou tachypnée.
• Bradypnée < à mouvements respiratoires minutes ou arythmie respiratoire.
• Signes de lutte: tirage inter-costal, sus claviculaire , battement des ailes du nez.
• Expiration abdominale active.
• respiration abdominale paradoxale.
• Signes d ’hypercapnie.
• Troubles de la conscience, perte de la parole .
• Signes d ’hypoxémie: cyanose agitation.
• Signes d ’insuffisance cardiaque droite.
SIGNES BIOLOGIQUES
• Gaz du sang
• Hypoxémie ( Pao2 < 55 mm Hg )
• Hypercapnie plus ou moins importante ( Paco2 > à 50 mm Hg ) pouvant entraîner une acidose
CONDUITE A TENIR FACE A UNE D.R.A.
• Appeler le médecin ou le faire appeler.
• Installer le patient en position demie-assise.
• Le rassurer, l ’encourager à poursuivre ses efforts respiratoires ( la somnolence aggrave la détresse respiratoire).
• Poser une voie veineuse( G 5 %)
• Mettre le malade sous 02( 1 litre /mn si la cause n ’est pas identifiée)
• Préparer le chariot d ’urgence ( matériel d ’aspiration et d ’intubation)
• En cas d ’arrêt cardio - respiratoire commencer les gestes de réanimation avant l ’arrivée du médecin.
• Demander une radio en urgence au lit du malade avant l ’arrivée du médecin.
• Faire un prélèvement standard:
• N.F.S., ionogramme ,T.P., T.C.A.
• E.C.G.
• Surveillance du malade:
• Pouls;Tension artérielle (T.A.)
• Rythme respiratoire et mode de respiration.
• Etat de conscience.
CRISE D ’ASTHME AIGUË
• Définition:
• Accès de dyspnée aiguë, sifflante et récidivante.
• Certaines formes peuvent mettre en jeu le pronostic vital.
SIGNES CLINIQUES
• Critères de gravité:
• Fréquence respiratoire supérieure à 120 mouvements / mn.
• Débit expiratoire de pointe (D.E.P.) inférieur à 150 litres/ mn
• Contraction permanentes des sterno - cléido mastoïdiens.
• Difficulté à parler et à tousser
• Crise inhabituelle pour le patient.
• Absence d ’amélioration sous traitement (broncho dilatateurs.)
• Critères d ’alarmes:
• Troubles de la conscience , agitation, sueurs
• Cyanose
• Respiration paradoxale
• Silence auscultatoire.
• Bradycardie qui peut annoncer un arrêt cardio-respiratoire.
• Pauses respiratoires.
• Les examens complémentaires:
• gaz du sang mettent en évidence une hypoxie.
• Radio pulmonaire peut aider à mettre en évidence un facteur déclenchant(pneumonie)
ROLE DE L ’ INFIRMIERE
• C ’est une urgence, le pronostic vital est en jeu.
• Évaluer la gravité de la crise, agir vite.
• Appeler le médecin ou le faire appeler par une collègue
• Installer le malade en position demi-assise afin de l ’aider à respirer.
• Mettre l ’oxygène à un débit de 6 litres mn.
• Faire un aérosol à de bricanyl sans attendre.
• Poser une voie d ’abord veineuse(corticoïdesI.V.)
• Surveillance: pouls, T.A.; F.R. ; D.E.P.; état de conscience.
B.P.C.O.DECOMPENSE OU BRONCHO6PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTUCTIVE
• SIGNES CLINIQUES
• Température supérieure à la normale.
• Sueurs.
• Troubles de la fonction respiratoire avec mise en jeu des sterno- cléido- mastoïdiens.
• Polypnée.
• Cyanose
• SIGNES NEUROLOGIQUES.
• Confusion.
• Désorientation.
• Agitation.
• Somnolence.
• Coma.
• Céphalées.
• SIGNES CARDIO VASCULAIRES
• Tachycardie.
• Pouls filant ,imprenable.
• SIGNES BIOLOGIQUES
• Perturbation des gaz du sang.
• diminution de la PaO2, de la saturation
• augmentation de la PaCO2.
• Conduite à tenir:
• Installer le patient en position demi-assise.
• Prévenir le médecin.
• Relever et noter les éléments de surveillance clinique et hémodynamique (F.C.;F.R.;T.A.;S.A.T.; pouls; sueurs ; cyanose.)
• Poser une voie d ’abord veineuse.
• Mise en place de l ’oxygène à bas débit.
• Préparer le chariot d ’urgence.
• Collaborer avec le médecin à ’intubation.
• Appliquer la prescription médicale
• Le traitement médicamenteux:I.V.ou per os
• Antibiotiques pour traiter l ’infection.
• Broncho-dilatateurs
• assurer une oxygénation efficace.
• Désencombré le malade, ( aspiration ) .
• Traiter les risques de dénutrition en prévoyant un régime adapté aux besoins de la personne.
• SURVEILLANCE DU MALADE
• Surveiller la température
• La fonction respiratoire(apparition de cyanose)
• L ’encombrement.
• L ’état de conscience du malade.
• L ’évolution des gaz du sang.
• L ’amélioration de la radio.
TRAUMATISMES THORACIQUES POUVANT
ENTRAINER DES DETRESSE RESPIRATOIRES
• LES ACCIDENTS ENTRAINANTS
• Fractures de côtes.
• Rupture trachéale.
• Pneumothorax.
• Hémothorax.
• Contusions pulmonaires importantes
• Ces traumatismes peuvent provoqués:
• soit une atteinte directe du système respiratoire.
• Soit une douleur empêchant la respiration.
• Conduite à tenir lorsque le malade arrive aux urgences amener par le S.A .M.U :
• Faire appeler le médecin immédiatement.
• Prendre le pouls la tension artérielle,la fréquence respiratoire toutes les cinq minutes si hémorragie importante.
• Vérifier la voie d ’abord veineuse poser sur les lieux de l ’accident par les médecins du S.A.M.U. et pratiquer des prélèvements sanguins.
• Mettre le malade sous O2.
• Si la T.A reste basse brancher un plasmion à débit rapide ( grosses molécules.)
• L ’évolution du malade
• Elle est fonction de la cause.
• Le rôle de l ’infirmière est:
• d ’appliquer les traitements.
• de surveiller le malade et de noter tous les résultats des observations dans le dossier du patient.