Les royalistes et Paris sous la Restaurationw81-api.apps.paris.fr/images/148886.pdf · à l’auditorium du Petit -Palais / 26 septembre 2014 . ... L’héritage terroriste : ...

Les royalistes et Paris sous la Restauration

1814-1830

par Olivier Tort Université d’Artois

Cycle de conférences organisé par le Comité d’Histoire de la Ville de Paris à l’auditorium du Petit-Palais / 26 septembre 2014

La droite parisienne aujourd’hui : un univers impitoyable …

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Sous la Restauration : renaissance du clivage gauche/droite

à la Chambre des députés

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Paris, capitale de la contestation du pouvoir

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Etienne Marcel exécuté en 1358 Cohn-Bendit – mai 1968

1789-1871 : Paris, capitale des révolutions

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Prise de la Bastille : 14 juillet 1789 Incendie de l’Hôtel de Ville : 24 mai 1871

Une mutation idéologique du XVIe au XVIIIe siècle

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Procession de la Ligue catholique à Paris en 1590

Exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793

Deux rois sous la Restauration

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Louis XVIII 1814-1824 Portrait par François Gérard

Charles X 1824-1830 Atelier de F. Gérard

L’héritage terroriste : la « Machine infernale » contre Napoléon (1800)

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Attentat de la rue Saint-Nicaise à Paris, au nord des Tuileries, près de l’actuelle Comédie-Française (24 décembre 1800)

Le temps des conspirations (1): sous le Consulat …

9

Cadoudal Pichegru

Le temps des conspirations (2) : … sous l’Empire

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Mathieu de Montmorency Jules de Polignac

Le créateur des Chevaliers de la Foi : Ferdinand de Bertier de Sauvigny,

député de Paris de 1824 à 1827, conseiller personnel de Charles X en 1829

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Élie Decazes, favori de Louis XVIII, promoteur d’un royalisme consensuel

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Le fractionnement des « royalistes » entre 1814 et 1819

• À droite, les royalistes « purs » ou « exagérés » (1814) deviennent en 1815 les ULTRAS, divisés dès 1819 entre POINTUS d’extrême-droite (La Bourdonnaye) et CIRCONSPECTS majoritaires (Villèle)

• Au centre, les royalistes modérés ou CONSTITUTIONNELS,

dominent le gouver-nement jusqu’en 1820, mais ils se divisent entre centre droit (Richelieu), centre (Decazes), et centre gauche « doctrinaire » (Guizot)

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Qui n’est pas « royaliste » jusqu’en 1820 ?

La petite minorité bonapartiste et républicaine

demeurée hostile à la Restauration, dont les membres se dénomment

« indépendants » puis « libéraux »

Les trois « partis » de la Chambre 1816-1819

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L’événement qui aboutit à préciser la notion de « royalistes » en 1820

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L’assassin : l’ouvrier parisien Louvel Le duc de Berry tué à la sortie de l’Opéra de Paris

Pour diriger les royalistes des années 1820

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Le chef : Joseph de Villèle Le rival d’extrême-droite : François-Régis de La Bourdonnaye

Les royalistes « d’ouverture » : vers une fin de la bipolarisation ?

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Martignac Chateaubriand

Paris sous la Restauration

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Les 12 arrondissements Paris et sa banlieue, avec les fortifications ultérieures de 1840

Les solliciteurs royalistes débarquant à Paris en 1814 :

un choc culturel

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Le bon royaliste M. de la Jobardière

La province royaliste en séjour à Paris, objet de toutes les dérisions

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Des visiteurs de prostituées du Palais-Royal … … aux comploteurs indiscrets

Le journaliste Alponse Martainville, militant parisien de l’extrême

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Les circonscriptions électorales de Paris (1) : 1815-1816

23 Source : Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions …, p. 570

Le juriste Nicolas Bellart, élu parisien emblématique

des « hommes neufs » de la droite

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Les élections de 1815 à Paris

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Un élu : Pasquier, opportuniste rallié au régime

Un battu royaliste : Bertin de Vaux, directeur du Journal des Débats

Les élections de 1816 à Paris : deux nouveaux élus emblématiques

26

Le préfet Chabrol de Volvic, un modéré Le banquier Laffitte, un libéral

1817 : l’extrême-gauche en embuscade, la droite laminée

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Le marquis de La Fayette Portrait de 1830 par Delpech.

L’avocat Manuel, adversaire acharné des royalistes

La partielle de 1818 : nouveau duel parisien

entre gauche et extrême-gauche

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L’élu : le négociant Guillaume Ternaux Battu de justesse : Benjamin Constant

Les circonscriptions électorales de Paris (2): 1820-1830

29 Source : Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions …, p. 571

1820-1822 : la droite parisienne retrouve enfin des élus …

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L’archéologue Quatremère de Quincy Le banquier César de La Panouse

Règlement de comptes au sein de la droite parisienne :

l’onde de choc d’une investiture (1824)

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Le candidat investi : Héricart de Thury L’évincé aigri : Frénilly

De 1825 à 1830 : Paris, vent debout

contre les royalistes

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De l’émeute de 1827, rue Saint-Denis … … à la révolution de Juillet 1830