Top Banner
Janika PÄt-t- Les savants sont plus ou moins d'accord (du moins en génér'al) sur le fait que les chants choraux grecs onr été dansés. C'est d'abord le vocabulaire qui le révèle, le mot chorós signifranr u danse, groupe de danseurs, chæur u et le verbe dérivé choreúein u danser en chceur2 >, mais à parr l'étyfirologie il y a beaucoup d'autres informations sur la danse des chceurs en Grèce. Ce sont les scholÈs de Pindare er les aurres remarques des philologues de I'Antiquité qui attestent que les odes triadiques de Pindare ont été dansées de la manière suivanre: pendant la strophe, le chceur se serait dirigé dans une direction, il aurait fait demi-tour pendant l'antistrophe et il se serait arrêté ou dirigé vers l'aurel (bomtiò pendant l'épode. Même si ces informations sont assez tardives, il n'y a pas besoin de les remettre en cause pour le moment3. Il y a deux aurres arguments en leur faveur, présentés par rwilliam Mullen dans son livre cboreia. II s'agit de I'analyse des auroréferences sur la danse, et de I'analyse thématique des odes, qui confirment une différence entre les strophes et antistrophes d'une part' et les épodes d'autre part. Mais le livre de Mullen ne concerne pas roures les odes de Pindare: il a laissé de côté les odes dites monostrophiquesa. Il s'agit d'un petit groLrPe parmi les épinicies de Pindare: la 14' Oþmpique5,les 6" er' 12' Pythiques, Les odes monostrophiques de Pindare ont-elles été dansées1 ? l. Je lernercie mes amis Martin Steinri.rck, Alexandre Rodnit et spécialement Marie-Hélène Delavaud- Roux, pour toute l'aide qfils m'out apportée dans les cor¡ections de français' Z. Cf. Cnir.lrn,ql l>., Dictionnnite éryntilogique de lz langue gecEte. Au¿c ttn sttPPlérnent sotr ln direction de Alain Blønc, chnrles de Lamberteie, Jean-Louh Perpillott. Paris, Klincksieck, 1999, p. 1269-1270. 3. Voir les inclices dans FÄRBER FI., Die Lyrile itz der Kunsttheot'ie der Antiþe, Mturich, Neuer Filser- y3¡, 1936, vol. II, 14-19 et la rraduciion anglaise avec discussion dans MuLIEN C., Chorcia: Pind¿r and Dnnce, Princeton, Princeton univcrsity Press 1 982, p. 225-230. Malheureusement je n,ai pas pu prendre en considérarion l'étucle de la performance des Odes pinclarique_ par Arlette N.u-"nì-H"rt.ann, pa¡le rour récemmenr, voir N¡UM¡rNN-HARTMANN A,, Epinileien und ihr Attfiihrungsrnhrn¿u, Hildesheim, Veidmann, 2009 ø.VoiU.phäistlon,PeripoiemøtozIVclans: HephaistionisEnchitilion,ediditM.Consbruch,Leipzig, B.G. Teubner 1906, p.66-67. 5.Pour14" Oþmpiqueåommeeîdosmonostophiþón,voir:Pindare.TbmeI,oþmpiqrc¡parPulcuA.' p"L¡, CUF, t958, p- 156 et les scholies mérriques dans: Scholi¿ ntetîicd uetettt in Pindari cnrntitn. Edidit A.Tr.sstr.tt, Leipzig 8.,G. Teubner, 1989, p- 12-13 1,55
10

Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

Mar 12, 2023

Download

Documents

Andres Tvauri
Welcome message from author
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Page 1: Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

Janika PÄt-t-

Les savants sont plus ou moins d'accord (du moins en génér'al) sur le fait

que les chants choraux grecs onr été dansés. C'est d'abord le vocabulaire qui

le révèle, le mot chorós signifranr u danse, groupe de danseurs, chæur u et le

verbe dérivé choreúein u danser en chceur2 >, mais à parr l'étyfirologie il y a

beaucoup d'autres informations sur la danse des chceurs en Grèce. Ce sont

les scholÈs de Pindare er les aurres remarques des philologues de I'Antiquité

qui attestent que les odes triadiques de Pindare ont été dansées de la manière

suivanre: pendant la strophe, le chceur se serait dirigé dans une direction,

il aurait fait demi-tour pendant l'antistrophe et il se serait arrêté ou dirigé

vers l'aurel (bomtiò pendant l'épode. Même si ces informations sont assez

tardives, il n'y a pas besoin de les remettre en cause pour le moment3. Il ya deux aurres arguments en leur faveur, présentés par rwilliam Mullen dans

son livre cboreia. II s'agit de I'analyse des auroréferences sur la danse, et

de I'analyse thématique des odes, qui confirment une différence entre les

strophes et antistrophes d'une part' et les épodes d'autre part.

Mais le livre de Mullen ne concerne pas roures les odes de Pindare: ila laissé de côté les odes dites monostrophiquesa. Il s'agit d'un petit groLrPe

parmi les épinicies de Pindare: la 14' Oþmpique5,les 6" er' 12' Pythiques,

Les odes monostrophiques de Pindareont-elles été dansées1 ?

l. Je lernercie mes amis Martin Steinri.rck, Alexandre Rodnit et spécialement Marie-Hélène Delavaud-

Roux, pour toute l'aide qfils m'out apportée dans les cor¡ections de français'

Z. Cf. Cnir.lrn,ql N¡ l>., Dictionnnite éryntilogique de lz langue gecEte. Au¿c ttn sttPPlérnent sotr ln direction

de Alain Blønc, chnrles de Lamberteie, Jean-Louh Perpillott. Paris, Klincksieck, 1999, p. 1269-1270.

3. Voir les inclices dans FÄRBER FI., Die Lyrile itz der Kunsttheot'ie der Antiþe, Mturich, Neuer Filser-

y3¡, 1936, vol. II, 14-19 et la rraduciion anglaise avec discussion dans MuLIEN C., Chorcia:

Pind¿r and Dnnce, Princeton, Princeton univcrsity Press 1 982, p. 225-230. Malheureusement je

n,ai pas pu prendre en considérarion l'étucle de la performance des Odes pinclarique_ par Arlette

N.u-"nì-H"rt.ann, pa¡le rour récemmenr, voir N¡UM¡rNN-HARTMANN A,, Epinileien und ihr

Attfiihrungsrnhrn¿u, Hildesheim, Veidmann, 2009

ø.VoiU.phäistlon,PeripoiemøtozIVclans: HephaistionisEnchitilion,ediditM.Consbruch,Leipzig,B.G. Teubner 1906, p.66-67.

5.Pour14" Oþmpiqueåommeeîdosmonostophiþón,voir:Pindare.TbmeI,oþmpiqrc¡parPulcuA.'p"L¡, CUF, t958, p- 156 et les scholies mérriques dans: Scholi¿ ntetîicd uetettt in Pindari cnrntitn.

Edidit A.Tr.sstr.tt, Leipzig 8.,G. Teubner, 1989, p- 12-13

1,55

Page 2: Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

F

i*j

r*tll

ffi

H

H

H

H

E

r

lANIKA IUIJ.

les 2, 4" et 9" Néméennes et la 8" Istltmique. Dans ces ocles (comme aussidans les ocles monosrroÞhiqLres cle Sappho) le grand mouvemenr rythmiquene fecouft pas aux triades; par contre, c'est la même strucrur.e rythmiquequi se répète de srrophe en strophe. La question que je pose à i'égard-cleleur exécution, esr la suiva.re: si les odes iriadiques on, eie d"r-rre.r"p", unchceur, esr-ce que les odes non-triadiques n'onr pas été dansées ? coÅme lemouvement rythmique est différent dans ces ocles, il ne serair pas injusdfiéde poser une hypothèse qui exclue Ia danse.

Pour obtenir cles réponses, je chercherai cl'aurres inclices (à part lafoune triadique), qui puissent nous indiquer (ou non) la danse d^.r, l. .asdes odes de Pinclare. D'abord j'analyserai les indices autoréférentiels quipeuvenr éclailer le mode d'exécurion des odes. Deuxièmement j'ajouteraiun argument fondé sur l'analyse du rythme pour voir si clans les épiniciesde Pindare I'opposition enrre strucrures triadique er monosrrophique, quise révèle dans le grand mouvemenr rythmique, esr accompag"é. p"r i.tdiffërences au niveau microsrrucrural du rythme, c'est-à-diie Ë, -èrr., .,rythmes syllabiques.

Dans les analyses suivanres je pars cl'un pri'cipe un perl icléaliste, enm'attendant à ce qu'il y ait une différence dans les donnêes, qui m aide àfaire des distinctions, clu type suivanr:

I'}ìS ()DtjS,IloNoS[-RoPI']IQUtiS Dti I,INI,ltll: ON.I'.tiI'I'tis FI.li DÁNsït::S?

par contre, les occurrences cle chorós, choreúein' donc' des chceurs de la

àanse circulaire, se seraient trouvés dans les odes triadiques'--

i",r"lyr. simple des radicaux n a pas dgnlé de résultats très significatifs.

Selon l'iídex de Pindare par Slatere' vériÊé à l'aide du TLG électronique'

s.,r lo 36 occurrences d. å.tt. racine, il se trouve 5 occurrences d'enleómion

ilÑ; de côté par la suite), 15 du nom-Éômos' 11 occurrences du verbe'ii*¿"r¡n

(sygkomrízeininclus) et 5 adjectifs.composés avec þômol Ilanalyse

indique une"répartition proportionnelle,des racines entre les deux types

d'o.lår: conrre ã o...rrr.n..í des þômos, hom¿ízein ou des composites avec

þô¡rnos dansles odes monostrophiques il se tl'ouve 25 occurrences clans ies

odes triadiques.

ilwi'#l,lil*ä

äfi1i

ç{fä't1

.:?,!i,l: ìiì

:i

I

TriadiquesNombre des odes 38

Kôrnos 12

(Syn)komtízein 9

Epi/pro/aglaókomos 4

Nombre to'al -þê:rn- 25

Fréquence 0'7 (25:38)

monostrophiques index: proportion7 ,,434Z 4,5

146 4,2

9,9 6:7)

Odes triadiques1. dansées

2. dansées

3. non dansées

4, non dansées

Odes non-triadiques (monostrophiques)dansées

non dansées

non dansées

dansées

La proportion cles odes monostrophiques et triadiques est 7 contre 38' il

u ^

do.r. 1 ode monostrophique sur 5,4 odes triadiques' Si on compare cette

il;ä.ìo;;;.. ..rr. då oËtu"t"ces de la taciie -hôm-' on peut parler

d,une distribution proportionnelle même si elle favorise légèrement les odes

Áonor,rophiquesfr' C.r,. ptoportion est 6:25'Iy a donc 1 occurrence

J. l" ,".in" -þô*- d^nr l., àdo monostrophiques contre 4'2 occurrences

J"n, 1.. odes triadiques. La fréquent" de' otcurrences dela racine -leôm-

est égalemen, ur. p.L plus granàt danl þs odes monostrophiques' Même

,i l"äiffér..,.e (O)) i.r, p"", très significative, le résultat confirme notre

;;"rhè;;. fi¡"iì .á s,atteÅdrait à une connexio' plus forte entre þômos,

þomázein et les motlostroPhes'

M"irrt.rrant il faut ,.'ro.,,r.ni, de Mullen, qui nous dit que le. motif

de l,arrivée de la troupe de danse est caractéristique,des'odes (triadiques)

de Pindare. On peut donc analyser les. occurrences de -hôm-' pour voir si

.. Jo", on p"rl. .t.rt que I'arrivée- de la troupe' le moment' où.la proces-

si,on est déji considéré. commt finie' On peut également tenir. compte

des cas où þornázeinest mis au futur. Ainsi ies occufrences de -l¿ôm- dans

les triadiques ne conrredisent pas I'hypothèse selon laquelle þômos indiclue

9J*t* \X/J , Lexicon to Phtdnt; Berlin' Walter de Gruyter' 1969'

10. La proportion cles ocles t"ãt""'"pftiq"* et triadiques est d'une ode rnonostrophique sur 5'4 ocles

rriadiques. Si l.index de r, ir"p""i."ä", o..urr.nå, d. q,reloues racines esr irlérieurc à ce nombre

(5,4), nous parlons cl,une [r.iä;;il;il.;"", r., å¿*'^o.ostrop'iques' si I'itrdex sttrpasse

à.'títtbr. (1,¿), it.'"git d'unt f'étlnttct-plus gLande dans les odes triadiques'

sur la base des informarions qu'on possède sur la danse des chæurs onpeut exclure les possibilités 3 et 4. Maintenant j'analyserai des référencessur le mode d'exécution des odes pour voir s'il y a une distinction dans lesdonnées qui coïncide avec norre hypothèse.

J'ai choisi comme critère d'analyse les mots/radicaux qui signalenrsouvent l'énonciateur ou son groupe6, à savoir þômos ou þomríàein eí chorós,choreúein7. Je suis partie de l'hypothèse selon laquelle les mots þômos etþ.omázein peuvenr indiquer la procession d.r groùp. des jeunes gens quis'amusenr et plutôt la marche que la danse circulaires. J'aíendais ã.. -o,,(kômos, homrizein) plutôt dans les odes monosrrophiques que triadiques;

6. Voir C,qnv¿ C., Le récit e n Gùce ancienne, paris, Méridiens Klinksieck, 19g6.7. En niinspirant du Mullen,.p.

^10-45, qui les analyse, mais d'une manière assez vag¡e sans discuter

tous les exernples et toutes les fonctions de ces mots.8. Le verbe leomtízain signiÊant u alle¡ en troupe pou¡ une partie cle plaisir, festiner >, voir

Cuar.rrnarNr P, op. cit., p. 606.

1,56 r57

Page 3: Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

JANITA Ur.L

la processio' plutôt que la clanse circurai.e. (Dans ces cas, /eômos ne setlouve pas clans un contexre qui est associé au mornent de I'exécution cleI'ode') Par conrre, selon notre hypothèse, les crescriptio* d., *,-emenr(au temps présent) clu leômos deviaient être réservées aux odes monosrro_phiques. J'ai clonc ajouté aux crirères d'anaryse res réferences possibles àl'actualiré de l'exécution des odes, à savoir le, in.li..s déictiquås sur l,axepersonnel (autoréferences au hômos, réferences à la 1,., 2., 3. personnes) etsur les axes spatio.-temporels (surtout les remarque, .on....r".r, le déplace-ment du chæur clans le remps er l'espace l r).

.. En analysant rous les contextes d., o..,-rrr..rces de la racine cle hômosd'une perspective déictique (à savoir les marqueurs personners et spatio-temporels) ainsi que les indications du mouvemenr actuer du chæur, j,aiobtenu les résultats suivants:

I 1. Voir Annexe I pour tous les exemples et leur description.

UiS ODLS tvtONOST'ROPLIIQUilS DL PINDARIi ONl'llLLItS tiTTi DANSItt:iS?

r.ence sont ploportionnelles clans tous les deux groupes (I:5,4 est égale à la

proportiond.i o.l.t triadiques et monostrophiquesl2)'^ b"n, les contexres autor-éférentiels,le hômos est habituellement présenté

en remps présenr, c'esr-à-dire, comme déjà à sa place, mais c'est habituelle-

*..r, "ä.o*pagné

de la modalité du souhait (ou vceu). Par exemple dans les

Oþmpiques4.íet 8.101e chceur est déjà arrivé et prie de l'accepter (déxni

t¿"di þA*0").Le þômos peut aussi être décrit comme nayant pas encore

commencé (p.9.89) ou si-pi.ment attendu (N.4.11). Rarementle þômos

est présenté comme accepté juste auparavant (P.5.22) ou alors le poète se

réfere à son activité antérieure (P.3.73).

Nous avons vu, que les autoréférences au chceur des festoyants ne

sonr presque jamais ãccompagnées par d'autres indices (déictiques) de

Ia situation actuelle. Il nous reste seulement un cas, 0'14'9, orì tous les

indices possibles nous renvoient aLtx mouvements d'un chceur au moment

de l,énonciation. ce cas, dans une des odes monostrophiques (au moins

non-triadiques) peut soutenir notre hypothèse, qui Iie þômos plutôt à la

procession (., "r.i*

odes mouostrophiques) et non pas à la danse en cercle

id"n, 1., odes triadiques). Mais on ne peut pas fonder une théorie sur

l'interprétation d'une seule occurrence l3'

Notre autre racine indiquant la manière d'exécution des ocles est le

mot chorós. La racine se trouve comme nom, verbe ou dans les composés

seulement 9 fois, dont 3 dans les monostrophes. Si on la considère comme

indice d'une danse circulaire, on obtient un résultat défiant notre hypothèse

initiale (la proportion de 1 :3 favorise toujours les ocles monostrophiques)'

Mais à .ou,r.årr, il faut tenir colnpre du contexte de l'énonciation (voir

annexe II). La plupart des occurrences ne sont pas autoréférentielles, rtais se

rrouvent d",',, i. .à.,r.*r. général cles éloges : ily a3 références aux chceurs

des Muses (P.10.38, N.5'23, f.2'7), trois aux Grâces (O'1'4'9, P'12'26

et27), deux au rôle du poète en général (P.1.4,P.4.114) et seulement une

fois (I.1.7) l'énonciareuise présenie comme membre des danseurs en cercle

(choreúon), mais même daÀs.e cas il s'agit d'une action àvenir, (zeúxo)

accompagnée par une référence aux Grâces. Dans tous ces neuf cas, Ie

chæur^(dãns le rôle de l'énonciateur) n est jamais pr'ésenté comme dansant

une ronde à l'instant même de l'énonciation.

Le résultat des premières analyses est le suivant: il y a vraiment une

petite distinction ántre les odes monostrophiques et triadiques, notam-

12. il,.rgi. d.*"emples comme L3/4.8, oir les remarques sur le rôle de poète ne sonr pas à consiclérer

cornme atrtoréférence ( actuelle , dt Þôntos présent au moment de l'ènonciation, ou 1 8.4, où il se

trouve un appel à ressemblet un þômos.

13. D,autre port,1.."...tèr" incohérent er contfadictoire cles différents indices de l'énonciation nous

fait hésiier àparler de l'exécution actuelle des odes de Pindare. En plus, la cornposiúon monos-

trophiqu. d. ..,t. o,l. "

éié .ott.rré. par LoiilrlNto I-', u Interpretazione metrica di PindaLo' O/'

14,, QUCC,89, 1998, p. 109-131

I Kômos Ò autorêferenceL I Temps: présent1.1. I Mouuement øctuelLl.2 Væu

1.1.3 Général1.2 Ti:mps : futur1.3 Tèmps: pøssé

2. Kômos ø øutoréference2.1 Temps: présent2.1.1Væu2. L2 Mouuement (+uæu)

2.1.3 Général (incl.I uæu)2.2 Ti:mps: futur2.3 Ti:mps: passé

3. Nombre Total

Thiadiques94031

32

t69

3

3

3I6

25

MonostrophiquesJ2

I1

0

1

0

3)30

0

0

0

6

Proportion3t*

3

3

5,44,5

1

412

Lanalyse confirme I'hy.pothèse.selon laquelle le mouvement de la troupedes festoyanrs en processiãn se place

"., -o-..r, de l'exécution des odes,et plutôt dans les odes. monostiophiques que rriadiques. on voit que lenombre des réference.s à l'éno'ciai.urli¿

^i þô*or.rt toujo.r.s plus granddans les.odes.triadiques que dans les monosrrophes. Mais'e",.i"rJ*, t*proportions de ces deux types d'ode, on peur uåi, q.r. Ie leômoså, propor_tionnellement plus fréquent dans les odei -o'ort.åphiques (la proio.tio'1:3 dépasse celle de l:5,4 comme prédit p"r r" p.opå..ioi a'..ã, ¿.u*groupes). Dans le même remps, l.s å..urrÀ rr, [" -þô*- sans |autoréfe-

158 r59

Page 4: Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

JANIKA ttit.t.

menr clans le cas cle þômos,lnais les éléments en faveur cle I'hypothèse selonlaquelle les monostr-ophes n'ont pas été dansées en cercle, ,on, u"nu.r.

La seconcle analyse concerne le rythrne. Nous tenrons cle åir si letrairemenr cle la métrique.distingue ces deux groupes d'ocles. En général,il y a quatre types cle rythme dans les épinicies àe pìndare, I"r?èrr.,clactylo-épitritiq'e5, les mètres éoliens, Ies mètres iambiques, .t 1., -ètr.,choriambiques, Ies trois derniers peuvent également ,. ,ro.,*, a"", ¿læ_rentes combinaisons.

La distribution des rythmes parmi les rypes cl,ocle (triadiques: monos_tiophiques) se présente comme iuit (voir

"ursi r'"'rrerà tt¡,'

"-" ^^-

Ll|S ODLS IvIONOSIROPIIlQUIiS Dli PINDÅRI: ON Irt:l't't:S t:T't: DtlNSlitis?

On pourrait aussi travailler avec les critères anciens d'arsis et de thésis.

Si on pose le pied sur le sol pendant lathésis, on peut imaginer que pourune ode représentée avec un mouvemenr (soit dansé, soit marché), il fallait

avoir un nombre pair cle thésis. C'est pourquoi dans l'analyse suivante, j'aicalculé les nombres des théseis dans clifférents types d'ode, pour voir s'il y

avait des différences enrre les odes triadiques et les odes monostrophiques.

Mais comme dans les analyses précéclentes, le pourcentage des couples arsis-

thésis (pour le nombre des syllabes) est égal: à savoir 23 o/o dans tous les

types des odes. La seule fois, oir j'ai trottvé une clifférence (rnais de 5 o/o

,.,-rlem.nt), c'est en calculant les pourcentages cles syllabes se trouvant dans

Ies côla, dans lesquels le nombre des théseis et arseis n'est pas égal. Cela est

le cas des côlø qui peuvent être décrits comme instables, par exemple P2.2

cornporte trois paires de tbésis et d.rsis, mais la syllabe finale reste seule

dans l'air' -UU-UU

UU-UU-. Les 15 syllabes de

ce côlon métrique ont donc été comptées (dans I'annexe IV) comme des

syllabes dans des côla dêséqul\ibrés. Effectivement, le pourcentage des telles

syllabes est un peu plus élevé (38 o/o) dans les strophes et antistrophes cles

odes triadiques, er plus bas (33 %) dans les épocles cles odes triadiques et

dans les odes monostrophiques, mais on ne peur pas exclure la performance

dansée ni pour les unes ni pour les autres.

a*

En conclusion, sur la base des autoréférences att chæur et à la troupe,

mais aussi sur la base de I'analyse ctu rythme, on ne peut pas constater de

diffërences significatives entre les odes triadiques de Pindare d'une part et

les odes monostrophiques cl'autre part. Il faut donc conclure qu il est très

possible, que les odes monostrophiques, elles aussi, aient été dansées, mais

òt-t n. p..tt pas dire beaucoup sur la chorégraphie cle cette danse.

Annexes

Annexe 7r7 : Ies occanences de þômos, þomtízein

Ode: exemple Contexte : personnel/spatio- temporel

1) 0.3.6 Moloq ô' o'ijtto nor æopéoto por

veooí1olov etpóvtr tpóæov Acopírp $ovovevoppó(ot æeôiÀrp a'yl,aóror¡rov ' Pers 3sg, TE passé, général

2) O.4.9 OuÀuprctovírov ðé(otXopítrov 0' Ërott tóvðe rô¡rov Pers 2sg, autorcf TE présent, voeux

3) 0.6.18 tò rcsí avôpì rópoo ôeoæótq

lT.Yoir Pindnrus. Pnrs L Epiniüa, post SNl.Ll B. edìdit H. Mnrulln, Stuttgart-Leipzig 1997,la6ase

cles touces les analyses iuitantei. Les numéros des vers incliquent les occu¡rences des mots þò¡nos,

þomtizein et chorós, choreúein.

AeolicaCombinaisons I (1 :0)(14; tt:3) 3 (t:2)

5 (5 :0)4 (3:t)1 (1 :0)

Un seul rythme 7 (G: l)(31; 28:3)

iambi choriambi1 (1:0) I (1:0)3 (t:2) 3 (t:2)5 (5:0) 0

dacqylo-epitritica1 (1 :0)0

0

0

I (1:0)23 (21:2)

0

0

I (1:0)

4 (3:t)00

Tous les rythmes différents (i, p.rrq.r" routes les combinaisons) sontreprésentés dans les deux types d'oáela. ilo--..r, dire quelque chose surla.nature de la danse, les épìnicies, ,i l. .hoi* ã;;;;rh;:;, ;1rïurr., .r,tellement varié ?

^-r_9i gouulit comparer la distribution des syllabes longues à celle desDreves' r-Jans les urympiques 1-13 de pindare, l" pour..ntãge des rongues

est 52,6 o/o (53 %o dans les strophes et antistråphes et í2 o/o d,^n, læépodes)' Dans les odes monostråphiques .'.rt p..rq.r. u -é-" .lr"r.,5l o/o. on consrare à nouveau quil nly " p", d. diÊ¿;;;:ìglìn.",t,,.

entre les strophes et les a'tistroph., d,,,rr" p"rr, ., les épodes 3, i., oa.,monostrophiques d'autre part. De pl,rr, urrË telle propoitt""ã ,rl"U.,longues et brèves r'est même p", .rrr. caractéristique de la clanse, parce quela même distribution ,. ,.ouu. dans res hexamètres d'Homère: dans l,Iliade,

f ï:::.:,lgïÍ_.:l:"ru* syltabes est de 53 ø ". c.--.li;ö;pas dela canse chez Homère, ce critère n'esr pas pertinent porlr cette qu".rtìorr16.ãcttãìl*istttion uotrs enlève,aussi l'autre possibilité; les ryrhmes, clécrits comme processionnelsclans Ia théorie auriquc er rnodernc,

"..r",':o,,".",'p.r'à"", r., épinicies de tin,rn,i. Àìrs, ir ,iya pas cl'anrpestes' ¡rochóes' iambes, nÍ d.s prorodr"qie, lìr.niqr.i. r-., a".,y¡"-ipì,riì.r"ä ¡", ".^,- éoliens,air:si queleschoriambcsn'on,p"r',.11"r."i!rã,,,¡lir¿l p.";l;;;;:;rì;;r."""'.15. Je me s'is appuyée dans les calculs.urj.. dor,rJ.r-à."rr¿.1., aì"r,., q,,i.rorn. r.. po.,...n,"g.,des vers sponclaTques dans cliíftrentr .yp* a. t;t.*r-e1*, uor' v¡ru R^;;';;;' ,'R,i;r;;"o),io rrrn".Assen/Maasrricht, Van Gorcurn,

'át. p. X. D."prèrì.s

"""1y;*',1; ;;"'R;;:;'{'::;iir* ,0,et 124' on perrt égalerncnr carcurer, crans tÅ u"* i",rÉiqu.r,i", porr..nt"g., .les rongucs. Irs peuvenrérre assez variés: c{e 66 o/o chez,Archiloque lrrsqrià 55.20 .h., Rri.,opl,rn..16 Maispeut-êtreìl ya.raiturediffé¡encJen;*Ë;;; p".t.i .,.r,nn,e.(ourécités).

160 161

Page 5: Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

JANII{A |ULL

fiaplo"cl luporooiç. o.üte ðóorlprs eòvoör' ôv Qrlóvrros cíyov, rcoï ¡réyo.v öprcovô¡róooar"< toôtó yé oi ooQécos ¡Loptrprloot , pers 3sg, lsg TE présent, futur4) O. 6.98 oùv ôè Qrì.oQpooóvors eu¡pótor<

'Ayr1oío ôé(orto rôpov oïro0ev oîroô-oæò xtupQoÀirrlv terlérrlv æo'vloó¡revov, pers 3sg, autoref? TE présent,

5) o. 8.10 oÀ)"' ô llíosç eöôevôpov voeu' mouv

eæ" AÀQeQ ciÀooç, róvôe rôpovrøì oteQovoQopíov ôé(or. pers 2sg, autorefTE présent, voeu6) O.9.4 Tò pèv 'Ap1Lì"ó1ou péÀo< Qcovûev

'Oì,upæíq, rqlÀívrroç ö tprnÀóos rcelloôósöpreoe Kpóvrov nup' ö10ov øyepoveûoor.rro¡ro(ovtr QíÀorí EQop¡róotrp oùv etoípors .

7) O.11.16 io0r vîrv,'Apleotpritou æqî, teôç,'Ayr1oíôope , nuyp"ayi"as ëverev róo¡rovêruì oteQovç yptoí:as e),sísç aôupeÀrlrel,oôri oro, Ze|upi av Ào rcp ôv yeve ùv ol"éyr¡v.

Pers 3sg, TE passé, mouv

é.vOo ooyrorpu\ur' .Pers 1sg, 2sg,pl autoref? TE futur, voeu

M8) O.f4.f6 <ô> æótvr"Aryì"oio Qrlqoípoî,nér' EuQpooóvo, Oeôv rpøtiorou æoîôeç,éæsrooîte vtv, @sÀío te epooípol,ne,iôoîos róvôe xôpov en'eupeveî tú1grcoôQa prBôvto ' Pers 2pl, autoref TE présenr, mouv9) P.3.73 t@ pèv ôrôópos yo,pwa< eircotéBcv uyíerov öyrrlv lpuoéov xôpóv t,séOî,cov llrtOícov oill,ov oteQovors,toò< opr"oteócov (Þepévrroç ëÀev Kíppg no.cê,...e(lrópov rce Bo0ùv nóvtov nepúoor<. pers 3sg, 1sg autorefTE passé, mouv10) P.4.2 Xa¡repov irèv Xpi oe ruop- ovôpìQíì,rp orûpev, eùír¡æou Buo.rl"ir Krpovos,öQpo rco¡ra(ovtr oùv Apreoíì,g, Moîoo,Â.oroíôsrorv óQerì"ópevov IIu0ôví t' o'ü(n<ollpov upv(ùv, Pers 2sg, 3sg TE présent, voeu , mouv11) P.5.22 púrop ôè rsì vôv, rc]"eevvôç ötreô1os iiôr1 æopo llu0róôoç ïrinorç el,óvôéôe(or tóvôe rôpov ovépov, pers 2sg, autorefTE présent, par.fair, général12) P5.100 peyo),ôv ô'opetôv ôpóorppoÀ0orQ þcv0eroûv xóparv {0'} ónò1eúpoor"v, srcoóovd nor X0ovíg Qpeví,13) P8.20 ös eu¡Level vóro Eevóprcetovëôerro KippøOev èotpeQovcopévovuiòv æoíg llopvøooíôl Âolpreî te ró¡rç.

Pers 3pl, TE pr'ésent, génér.al

I t:.\ ( )t )t-.\ / t( )N( ).\ t t¿( )t,t It( ¿LJt:\ t)t: t'tNt )ìttti oN t 'til.t t::.\ ti t t; t)'l N.\l:l'.:.1?

t4) P8.70 ôvo(, eróvct ô'eüXo¡rot vóqr

KU.xa xw'ap¡Lovíov BÀénerv ó¡rQ' ë.rootov,öoo véopor. rópqo pèv oðupeÀeî Âírcc

fi0paofsK€ Pers 2sg, 1sg, 3sg, TE passé, présent, voeu

15) P.9.89 toîor téIetov eæ'euXQ

rro¡rúoopaí tr" no.Oóv eol"óv. Xopítovrceì.sôevvûv pr1 pe Àiæor rcaoopòv Qéyyos'. Pers 1sg, autorefTE futur; voeu

16) P10.6 ol"Àó ¡re llu0ó te rcsì

tò lleÀrvvqîov oruóel'AÀeúo te rioiôeç,' Iææorlég OéÀovteq' øyo.yeîv åærrropíavovôpôv rclutùv öæo. yeóetar. 1òp oéol"r,lv ' Pers 3sg, 1sg, autoref? TE présent,

général

M.l7) N.2.24 tóv, ô nol.Îtsr, rropú(uceTrpoôllpe o{¡v eur},ér- vóotrp ' oôupe},eî ô'

ê(úplete QorvQ.

18) N.3.5 ireo Arrlpíôo vôoov Aiyrvov '

ötìott 1ap pévovt' en''Aoroníqt peÀryapúr,lv

tértoveç ró¡lov veovíot", oé0ev öæs

Pers 2p1, TE présent, voeu

porópevot. Pers 2sg, 3pl, TE présent, futur', général, voeu

M19) N.4.f 1tó pot Oépev Kpovíôg te Aì rcsì"

Ne¡rég Tr.¡to.oóp1ou 'ce naLs,. 'üpvou æporóptoveïr1 ' ðé(orto ð- Aisrtôô.v r1únupyov ëðo<,

ôírg (evoprrir rolvóv Qéytoç. Pers lsg, 3sg, autorefTE présent, voeu

20) N.6.32 Bsooíðsror"v 6'r' ot¡ onoví(er",

nol"oíQato< 1eveo, iôro vouotoÀéovteçåætróptcr, llrepíôcov opóto.t< ôuvstoì no.pé1etv

nolòv ü¡rvov oyepólrrrv epypctrov ëverev. Pers 3sg, pl, TE présent, général,

rouv?

21) N.8.50 1o.ípor ôè æpóo'Qopov ev ¡rèv ëpyrp

rcó¡ræov ieíç, ênoorôsiç ô' ovúp vóôtvovrco.í tlç rópotov 0flrcev frv ye ¡rav

äærró¡rtoç'ijirvoç ði rcóÀsr rsi npiv levéoOorrùV Aôpcoto'u túv te Koô¡reírrlv é.pr"v. Pers 1sg, 3sg, TE présent, passé

M22) N.9. I Krrrpúoopev rcop''AnóÀ.Àcuvo<

Irrtr¡vóOe, MoÎosr", tùv veortíotsv eç Aitvsv,ëv 0' av s.nenro.¡rév or" (eív r,tv veví rcsvto.r

Oúpar, ö)"pr.ov es Xpopíou ôô¡Í. Pers lpl, autorefTE futur

M23) N.9.50 0opoaì'éo ôè æopù rpotí1porþrovò yíveto,r. eyrr"pvútol tíç vtv, yl,uròvrópot npoQútov,24) N.10.35 sðeîaí 1e ¡rèv o.¡Lpol"úôov

ev teÀetoiç ôìi A0svsírov vrv opQoí

rópøoav'

Pers 3sg, TE présent, voeu

162

Pers 3sg, TE passé

t63

Pers 3sg, TE passé

Page 6: Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

ìi

ji

IANTKA IULL

25) N.1 1.28 rsi nop' euôévðpor ¡roÀòv ö10q0Kpóvou rql"Àrov öv ô1próvrrov evóotqo;qvttrcqÀolv, æewoe.c¡píô. ðoptøv HpcrcÀéo<téO¡tov ropáoarç26) r.2.3lroì" yùp our ayvôtes u¡íiv evrì

Pers 3sg' TE passé

ôópor oute róporv, ô @pooúBoul,., epotôv,oüte ¡reì,rró¡rnalv sotôôv.27) r.3r4.geurcÀéolv ô- ëpyov sæorvs ,où uèuntt'

2sg' 2pl' TE présent, général

upvfroor tòv eoÀóv, Xpi ôè xropú(ovt;oTavoîs lopí,ceoo.tv Bootooor. pers 3sg, TE présenc, général, voeu, mouv28) 1.3 I 4.90b npóoOev, rcuBepvorfl poço ï orco otpó Qor-r 1vóp g nercr Orìrv æol"uBoúÀrp .

oòv'Opoég ôé vrv rropú(o¡rat tepnvùverctotó(ov yo.pw.

- pers 3sg, autorefTE futur29) 1.6.58 ÕuÀaríôg yop fll,0ov, ô Moîoo,ru¡ti"a< llu0ég te rcópcrlv Eú0upé.ver te .

tòv'Apyeiolv tpóruov eiprjoetoí rcor pers 1sg, 3sg, autorefTE passé, futur30) 1.7.20 rópcr(' ënxwev øôu¡reÀeî o,òv'ü¡Lvqr raì" Xtpeyrdôq ' Qéper yùp ,Io0poî

vírcav noyrcpstíou.M3r) I.s.4 KÀeóvôpql tts oÀrrcíg te Àútpov

Pers 2sg' TE présent, voeux

eöôo(ov, ô vÉor, ro¡,Lrítrov æotpòs oytoòvTeÀeoóp1ou ruopo npóOupov ïròv oveyerpérr,lrôpov,'Io0¡nóðos re vírcsç öæorvs, r<oìNe¡rég oé0'¡v ötr rprÍto< e(eupe . pe¡s 2pI,3sg,lsg, TE présent, voeu

Annexe 2: les occanences de chorós, chorerieìn

Mf) O.14.9 rÀù', éreì eölopor oùv yopu¡rîv td <te> tepruvò rsí ta yl,ur<é övetctnóvto Bporoîs, eï ooQós, ei rsÀóç, ei trçoyÀoòs ovrip. ouðè yop Oeoì oe¡rvûv Xopírcovorep rolpovéov' 10poòÇ oute ôsîroç ' pers 2pr, 1sg, TE présenc, gé'érar2) P.\.4 rceí0ovtcr ô'ootôoì" ooproorvcry4otlópov ónórsv npool¡ríovopBoÀù< rxúyqs éÀeì"r(o¡révo. per.s 3pl, TE présent, général3) P9.l 74 ëoruoev yù,p ü,nawa yopôvev tép¡roor"v qrnír'o1ôvo< .

4) p r0.3g Moîoo ô- oúrc onoös¡reî rpóæors Pers 3sg' TE passé, général

enì oQeréporol 'novtQ öè lopoi nopOévcuvÀrpôv re Booì rovolaí t'sul,ôv ôovéovtsr . pers 3sg, 3pl, TE présent,

t. tis o D ES M O N OS7'll0 P LI I QU IiS D Ii P I N DA ltll o N7 | L I' I' IIS

0o¡ro rco.i õovórrlv, toi nøpò rcr)'?'í2¿opov

vsíoror nóì.rv Xapítrlv KoQloiôos ev tepéver'Pers 3pl, TE Présent, général ø ?

nrotoì. 2¿oPeotû,v PóPtuPe<'

7) N .5 .23 é1o "yovúttuv oppò'v eì'oQpúv ' rslnépov æóvtoro nsì'l"ovt' sïetoí' æpóQpr'lv ôè

rsì reívotç ser ö' ev llol"írp Mor'oûv o

rúl"Lrotoç Xopóq, ev ôè péoor< Qópprty'' Aruóì"),t¡v eætú1ì"alooov lptoérp nl'artprp

ôrórov o1eîto no'vtoícuv vóptov Pels lsg' pl' 3sg' TE présent' passé'

général ø

8) I.1.7 eî(ov, rfr Anol"l'covrúç' ' n¡rQotepôv

ror lopítov oùv OeoÎç (eó(rrl tél'os, raitòv orepoerópov @oÎBov 2¿opeórov ev Kérp

spQrpótq oùv æovtíorç ovôpdorv, rsì" tovPers 2sg, lsg, autoref TE futur, mouv

clÀtepréo lo0¡roîr ôerPóõ' '

M5, 6) P.12.26, 27 )"emoí¿ ôr ovroó¡revov 1oì,rco0

Ð L2..7 otð' enépvavto ^yÀ,treîat pel'tQ0ó11ou

noti Tepyt2¿ôpaç opYupr¡0eÎoar npóororco

lro¡,go*åOruo, ¿oraoi. Pers 3sg' TE passé' génétal ø

Pers: personne; TE: temps; autoref : autoréference; mouv: mouvefilent; M : ode

monostrophique

Tþad.uctions d'es textes de I'annexe I (d'après lø CUF)

1) 0.3.6 Aussi bien la Muse se tenait-elle à mes côtés' quand j'ai inventé'

ã"n, ," fraîcheur brillante, un mode nouveau d'associer à la cadence

dorienne le chant' Parure de la fête'

zl O.i,.g Reçois, .i f",r..r, des Charites' ce cortège olllgionille'"ãi O.e.rs Voitl qui convient aussi au Syracusain qui-donne la fête' Je

l"i-. point les pro,rocations ni les bravades; mais j'en fais grand serment'

ie ouis lui rendre hautement ce témoignage'l4j

ä.äö ö;;;; ;k,*eilance .orãidä it reçoive le cortège triomphal

d'Agésias, qui va revenir, quittant sa patrie Pour en retrouver une' des tnurs

de Stymphale.

5) O.8.10 Allons, enceinte sacrée de Pise' rives de I'Alphée' ombragée de

ú.^u" "rbr.r,

accueillez cette Procession triomphale ! .

ái ó.5.+Le chant a'Àr.nitoq"t, que I'on.entonne à Olympie' ce- refrain de

l",ri..ir. qui éclate à trois.reprises, a sufÊ' au pied de la. colline de Cronos'

oour suidei le cortège d'Épharmostos' fêté par ses amis'

äö.iì.iäÁ fiù;;Ä*h.r,"",., Agésidame, en I'honneur de ron pugilat,

1'"jotr,.r"i à Ia précieuse couronne diolivier que tu as gagnée la parure de mes

vers mélodieux, et je rendrai hommage à là race des Locriens Zéphyriens'

Joignez-vous là-bas à la fête'

164

général

r65

Page 7: Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

l

I

.l/1NIKA Iù.t.1

Yj],3*Í^19.ô. ::laususre Agtaé, er toi, Euphrosyne, que charnre l,har_

ï::' h: 11î * t$ p..,1,,"nt ie. D i. u,,'.*;i;.;;;';;';ääì, :ilj;åîll'*"f: 3::"19x1 ¡

en ;fra

n te " q ;i ;;ì; ;; :;ö; iäJ Ë iidutriomphe s'avancer. d'un pas léger-

?r,!;,1.,1.3^-tl,*î:Pdant,le lui

"äi, "ppo.,é une double grâce _ la santé

5::'l:::: ::::: J,:'. :: I'rrvmne, par"å !..' ;. "-il ;; Jd;; å' ,.

* n i:::: : jJ^.-T ï : :, g" gn

" t'i l,,, ;.. ph *;;;'ìii j'. iii L:illil

: l::'":t 1f p"'u p1,",ãdi.u* q",; ;;;;;;

"o;x'J;i: i;i:i,i;mer profonde.

l'l|S0DI]SIvI)NOST,II\PLIIQU}|SDEPINDAIILoNT'IìI'I'ES\i|iiDANSiiI::S?

bien l'hymne triomphal remonte-t-il bien loin; il existait avant tnême que

se fût éÍevée la querèfle entre Aclraste et les Cadméens'

nfZZ) N.g.f Eivoyés par Apollon' Partons de Sicyône' ô Muses' et

L"rrár, notre cortÉg".r.r, l" uille no.t,r.lle d'Etna, Ià oùr les portes cède't,

g;""a"t ""t.rt.r, d.änt l'affiux des étrangers, vers la demeure fortunée de

Chromios.M23) N.9.50 et la voix s'enhardit auprès du cratère. Emplissez-le donc' ce

doux prophète de I'hYmne joYeux'

i¿lÑ.t0.35 C.p.,ti",tt' d..,t fois déjà, heuretx prélude! les Athéniens'

dans l.urs fêtes sálennelles, I'ont accompagné de leurs douces acclamations.

ii) N 11.28 et à la colline boisée de Crono., il en serait revenu avec plus

d,honneurs que ses adversaires; il aurait fêté sa victoire à Ia solennité

quinquennale instituée par Héraclès' ")àj Ò.ZtAh I vos palais n'ignorenr pas, ô Thrasybule, Ies festins aimables,

ni le miel des hymnes glorieux'

2n ß14.8 En récompãnse de ses nobles exploits, il faut célébrer le vaillant;

il faut, en le fêtant, I'exalter par des chants généreux'

2g) L314.90b auparavant ¿¿jl (...) Il avait zu obéir aux conseils habiles du

ptf"r. l"iiitig."it r" b"rq.r.. A.o,i rappelons Ie nom d'Orséas' en distillant'

ooot l" célébrer (Mélissos), la rosée de nos louanges'

ióll.e .Saò iuttr., je suis venu dispenser I'hymne de louange à Phylacidas'

à iythéas et à Euthyménès; à la mocle argienne, je saurai m'exprimer'

Zoí t.l .zo Hé bien I maintenant, qLre les doux chants de tes hymnes

.¿l!br.rr, Strepsiade: il vient de remporter à I'Isthme la victoire du pancrace.

rr,ßrl l.g.¿ À clé",rdr., à sa jeunesse, apportons, ô jeunes qens., la rançon

fiotiá"t. de ses labeurs; allons, clevant le portique splendide de son père

?ler"rq,r., éveiller le chant de fête, récompense de sa victoire isthmique'

., ,r'o.rblions pas qu'à Némée aussi il a obtenu le prix des combats'

Tiaduction des textes de l'annexe 2 (d'après lø CUF)

Ml) O.14.9 Ecoutez-moi, c'est volls que j'invoque'-voLls à qui les mortels

.loií.nt tour ce qui fait leur joie et ieurs clélices : le talent, la beauté' la

gloirel Les dieux zux-mêmes, en I'absence cles charites atlgustes, ne peuvent

mener ni danses ni festins.

2) P.\.4 et les chanteurs obéissent à tes signaux, lorsque vibrante' tu fais

,éror-,.t., les premières notes des préludes qui guident les ch.æurs'

3) p.9.1 14 tl avaitplacé le ch.euià la fois à I'extrémité de la lice.

4) P.10.38 Chez eux, la Muse n'est point proscrite ; PartoLlt totlr.nent les

;i;; d. jeunes filles qu'accomPagnent les sons de la lyre et les notes

bruyantes de I'aulos.

l0) P.4.2Il faur r'arrêrer aujourd'hui chez un homme qui m,est cher, chezIe roi de cyrène aux beaux .ou.si.rr, "4;;". pour Arcésilas en fêre, Muse,tu donnes I'essor.à I'hymne dû aux .nfrnt, de Larone er à pvrhÂ

1l) P'5'22 Mais tu peux te fericiter encore d'¡.t, g"il, "";Jrrär,r,, gru..à res chevaux, la vicroire à r'iilustre Íèt. pyrhique er d'accueilrir ce chæurviril qui vienr te célébrer. F /

12) P'5'l 00 et tancris que les hymnes, répandus comme une douce rosée,an'oscnt lcur.s gr.arrtles gr.andes verrus.l3) PB'20 qui (Apollãn), d'un æir favorabre, a reçu le fils de Xénarcès,

:i:iXï**irrha, couronné de la verdure d, p;;;.;,

".J,;g"e a.,

14) P.8.70 ô souverain, je souhaite que ru jettes un regard favorable, surrour ce qu'en rour temps je chante ,ui d., Áo.r", diu..il À" J"** r,y-""que nous entonnons aujourd,hui, la Jusdce s,associe15) P.9.89 Ils réaliserumière d;, M** ;ir"å:J,i:ij'å;i,;jffli:terai puisse ra pure

16) P 10'6 Non; car c'est pithô ., É¿ti.,¿l fui -'"pp.lrenr, avec res enfants

Ë#fn#:::ux de me conduire

"",, Hi;;o.léå, [ ;Ë;,1r"ìì."* q*,

Ml7) N'2'24 célébrcz-re (Zeus), ô citoyens, en |honneur de ïmoclème,f :."i:.,r rerour glorieux; enronnez vorre chanr d,une voix ÃZf"lì.ìr":18) N.3.5 (Muse)... viens e' I,îte dori..,.,. d Ég;;l'ö;;:;r"i"'1i'. a.I'Asopos, le chceur des jeunes gens, habiles ou,r.i.r, du chant doux commel._Tt:l: arrend, impatient, incãpable d,écouter ta voix.Ml9) N'4'll' Tel soit re préråde qu" ¡. Jo.,ne à mon hymne en l,hon-neur de Zeus Ie Cronide èt de N¿mée'., di lurr.u;iñ"rrd. n,r,rr.l::::::lt:tn les remparts qui la..ign.nt, l" parri. des Eacides, asrre donr:^¿u:I.: r'ayonne pour rous les étrangers qu,.il. défend.20) N'6'32 La famite des Bassides"n'"rJ -"nq,re point; sa renomméeremonre aux anciens jours; Ieur navire esr chargé g. 1.i," práp.., ioo.rrg"r,et aux Iaboureurs des piérides irs son_r .rp"ble, de [ournir mainte matièrel?.tri 1.:

chanter, grâce à leurs magni6quå, .*ploitr.zlJ 1\.E.)0 Je me réjouis quand je doñne à un exploit une louange qu,ilmérite, er l'athlète voir res fatigu.s,. c"rm.r;";lïtr r;åì.iii,rï'o"rr,

166 167

Page 8: Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

IANIKA t,/t:/t.

M5' 6) P'r2'26'27 er que laisse s'écouler

'airai'.réger, acrapté à ces fidèlesténroins cles choreurer,'r.r ,"r."." prìrìruri.¿. de Ia vi,e àes Grâces a'xbelles danses, dans l,enceinre a. dñy_îfie du Céphise.7) N'5'23 agire esr r'¿r"'' i. -.i;;;;il.'i:: aigres bo'dissenr au crerà desme^rs' Par amour pour

1T aussi, I"e .h*o, -.r,reilleux des Muses esr venuse faire enrendre sur Ie pélion "r,

;"-;iil; ä.ll.r, Apollon, p"r.our"n, d.son plectre d'or la ohorminx a ,.p, uoi*, fuidair leurs chants variés.8) 1.1.7 Cède ô parrie d,Apoii""', """.'rää..d", Dieux, je saurai atrelerensemble les deux ørâces que je voLrs dois, à l,une er à l,aurre ; je sauraicélébrer phoibos , ãon, l"lt.í.r"i. ìöÌå L *, o"n, Céos qu,enrotrre't

i.;,iï:, n:: j:,.mu ;lr,Jä; ;:;ï il,* G i; fù*. ä. ii rï,h _",9) I.2.7 Terpsichore n,a o u * . h

" n,í ;; :äi: :":;':j: i.ïå: #,^l:ïi"l .:i::: l

u f so n v isase ; ses:eurs n étaient pas à vendre.

r.tis 0DES MoNos't'ROpIIIQUIiS DE ptNDARI| ONTrt::LI.tis tit'lì DÀNsiLES?

l614 (11+3*), iambi: l, aeolica: 7 (6+l*), dacrylo-epitritica:23

Annexe 3

aeolica

N6or3o4oI4xr8N4xoro5or0P2N3P6xPIOPltIgxo9P5

P7P8

N2*N7I7

iarnbi choriambiN6 N6

04 04Ol4* Ot4*N4* N4*olo5o10P2N3

P6*Pr0PltIgx

o2

dactylo-epitritiN6?or3o3o6o7OB01ro12P1

P3P4P9P12*NiN5N8Ng*Nl0Nl1IiI2r 3t4I5

Mélange:(21+2*)

Annexe 4

Io.1 s/A

Ep.

o.2 s/AEp.

o.3 s/AEp.

o.4 s/AEp.

o.5 s/AEp

0.6 s/AEp.

o.7 s/AEp.

o.8 s/AEp.

o.9 s/AEp.

o.10 s/AEp.

o.11S/AEp.

o.12 S/AEp.

o.13 S/AEp.

tot. S/Atot. Ep.

tot. Trio.14P,6

P.\2

N.2N.4

2 31e

t34 62

t16 58

94 52

73 40

87 50

84 47119 64

95 42

50 28

43 24

107 62

116 60

89 48

111 55

79 4t98 46

113 6r94 52

75 39

102 48

72 40

99 57

94 47

99 54i01 5r92 53

t2t4 6451222 6362436 128r156 80

96 45

r17 62

66 37

97 47

6733 0,2528 0,24

25 0,27

20 0,27

21 0,24

18 0,21

26 0,2220 0,21

13 0,2612 0,2826 0,2425 0,2220 0,2223 0,21

).7 0,2220 0,2025 0,2222 0,2317 0,2322 0,2216 0,2227 0,27t9 0,223 0,2326 0,2622 0.24284 O,23

282 O,23

566 0,2337 0,2422 0,2324 0,21

16 0,2420 0,21

8918 0,1349 0,42

31 0,330063 0,72

34 0,4

35 0,29

57 0,615 0,3

00t6 0,i571 0,61

15 0,r739 0,3518 0,23

39 0,4

76 0,67t3 0,1442 0,5645 0,44

73 0,460037 0,3922 0,22t6 0,16

36 0,39

455 0,384o5 0,33860 o,3548 0,31

38 0,31

30 0,26

33 0,5

64 0,66

446

50

55

55

57

56

54

44

56

56

58<?

54

50\)47

54

55

52

47

56

58

50

55

50

58

53

52

52,6

51

47

53

56

48

5

2,1

2

1,8

1,8

1,7

1,8

1,9

2,3

1,8

1,8

1,7

1,910

2

r,92,1

1,9

1,8

1,9

2,r1,8

1,7

2

1,8

2

1,7

l19l19l192,0

2,r1,9

1,8

2,118. fétoile marque les ocles monostrophiques.

168

L9. Les anceps sont tottjours comptés comme des brèves, les longues parfois résolues toujours commedcs longues.

t69

Page 9: Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

JANIKA PÀI,L

N.9 98 54 55 1,8 24 0,24 8 o,o8L8 168 80 48 2,1. 38 0,23 44 0,26tot. Mon. 798 405 5f 2 181 O,23 2G5 0,33I : l'ode (S/A: strophe et anrisrrophe; Ep. : l'épode; Ti'i : les ocles triac{iques,

Mon. : les odes monostrophiques; tot. : totale)2: le nombre total des syllabes

3: le nombre des syllabes longues4: pourcentage des syllabes longues5: index des syllabes longues6 : nombre des paires ørsis-thésis par strophe7 index des théseis

8: nombre des syllabes dans les côla dê.sê.quilibrés (avec vîe tli¿sis impaire)9 : l'index (8 :2).

r.c

.r1&

lI

å&,Wl

*:!j:'fi.

i;

170

Page 10: Les odes monostrophiques de Pindare - ont-elles été dansées? in: Marie-Hélène Delavaud-Roux (éd.). Musiques et danses dans l'Antiquité. Rennes 2011: Presses Universitaires de

ft{

A

Sous la rlil'ection de

Marie -l{élène DELAVAUD -Ro ux ,SOúirlá direction de

nÍâ¡ie U¿t¿ne Dsl,,{vauD-Roux

h{msiqtles of dan$e$

T$J, I

dnns I',{ntiquitéw

Musiques et danses dans I'Antiquité

Ye publication cles actes clu colloclue qui s'eSt tenu à Brest en 200ô met enlumière les rappot'ts complexes qni existent entre musicFres, rythmes etdanses: toute rnusique n'est pas fbrcément faite pour ôtre clansée, mais

lorsclu'une musique est composée poul l'orchestique elle est toujours yocale. Lacléconverte cle papyrus musicaux, les reconstitutions d'instruments antiques et leurpl"atique, l¡ restitution de Ia métrique et des rythmes antiques, I'exécution de choré_graphies antiques sur cles partitions musicales ont cléjà renorivelé consiclérablementles connaissances sul le srrjel.. ll lestail cepentlant à s'interroger.sut questionsmajeures telles que les mouvements cles instrumentistes, I'utilisation de la métrìic1qeet clu r'ythme pour danseÌ sur un texte dont la musirlue n'est pas conseryée (po¿àiqou théâtre), le rôle des accents grecs clans la méloclie et clans le ryth[re, I'utilisatioùcle sources spécifiques telles que l'épigraphie. :

[,es clébats'ont été orientés autour cle qnatle thèmes:musique et rnouvement;music¡re, rythme et métrique clans la clanse ; des moclèles clans la ãanse et la musiclue;mnsicFre, rythme et clanse face au christianisme, Le présent ouwage a permis encotgd'approfonclir Ia réflexion, La première partie regroupe les rapports entre rnusiqueet mouvement clans les périocles pharaonique, grecque, ou chrétienne, ainsi queles cléfinitions de l'¿tl¿os: il existe en effet un etltos des méloclies et. cles rythmes,clestiné à clonner sa couleur à chaclue molceau musical, à exprimer ainsi une ouplttsieurs érnotions par le tnouvelnenl rlu colps ou bien pal la dìnse. Le seconr[ axecle I'orwtage se pose la cluestion du texte grec, rythme ou rnusique, cFr'il s'agisse cletextes en vers olr en prose, clans la mesure où la langue grecrlue est musicale parnature, y compris ses accents clui ont une inciclence sur Ia méloclie et sur le rythrne.Le dernier volet clu liwe met en æu\.r'e la diversité des nréthocles cl'étucle, souventliée à l'étude de sources spécificlues: sources littéraires y compris les chroniques clel'époclue byzantine, épigraphie et archéologie.

Marie-Ilélèn'e Delauaud-llout: est mttître de con.ference eru ltistoire ancien¡te à llutiuerrsité, de ßretagne occid,entale. ses recherch,es portent sur la dcmse en, Grèce cuttique. Ellea publié attt Pttblications de l'uniuersité de Prouence Les danses armées en Grèceantique (199J), Les danses pacifiques en Grèce antique (19g4), Les clanses cliony-siaques en Grèce anticlne (199J). Elle a coctirigó au,r éd.itiotts tltlande Guerres etsociétés. Moncles grecs, lve siècIe (2000).

En couvertnre: clatèr'e en calice, Paris, mnsée du Lourre, å"ili;ïlrläJ:ï#l,iî;*;îi

,ilüil[üülil[t|[iltiltISBN 978-9.75 55 -7281'8': . :. ..

. : . r-:.,.r:.:..,:.::.19.€

Á ' Publié rnec le soutien delittiuersitédeBretagne

ffiw olJE$TnTtnHTt0lJE

wW wlvw,pur-ec{itions.fr, PRosSES UNIVEIìSITAIIìES Dtr RENNES