Etude U&A– mars 2017 1 Les Français et la pomme de terre : une valeur sûre mais des réalités encore peu perçues L’étude Usages & Attitudes réalisée par Opinionway pour le CNIPT et FranceAgriMer a pour objectif de mieux connaître les usages et attitudes alimentaires du consommateur à l’égard de la pomme de terre . Pour le terrain d’enquête 2016, la méthodologie de l’étude n’a pas évolué par rapport à celle de 2014, ce qui permet donc de faire une comparaison avec les résultats de l’étude précédente. En revanche, une comparaison directe ne peut se faire avec les études menées en 1997, 2002, 2006, 2008 et 2011 car la méthodologie a évolué depuis. L’étude a été réalisée en ligne, du 14 au 24 octobre 2016, auprès d’un échantillon de 1013 français âgés de 18 ans et plus, responsables ou co-responsables des achats alimentaires. L’échantillon est issu d’un échantillon initial représentatif des Français âgés de 18 ans et plus (selon la méthode des quotas sur les critères de sexe, d’âge, de CSP, de régions et de catégories de communes selon l’INSEE). Les enseignements de cette étude : Un produit ancré dans le quotidien des français - Comme en 2014, la pomme de terre est consommée par 97% des foyers français, dont 60% au moins une fois par semaine. Une consommation qui reste cependant en deçà de celle des pâtes (79%) ou des légumes (85%). - La pomme de terre est consommée sous différentes formes. La consommation la plus courante est celle des pommes de terre sous forme de purée maison ou industrielle, suivi des pommes de terre cuites à l’eau. Des préparations sont un peu plus en retrait : les potages, la cuisson au four au micro-onde. Pour ces différentes préparations, comme en 2014, les consommateurs utilisent principalement des pommes de terre fraîches . - Comme en 2014, près des trois quarts des interrogés ont acheté de la pomme de terre fraîche durant les 4 semaines précédant l’enquête. Le non-achat s’explique principalement par la production des jardins et le manque de présence à l’esprit. - L’origine de production est bien identifiée par les français. La France est citée par 81% comme le principal pays d’origine des pommes de terre commercialisées sur le marché hexagonal. Des axes forts reconnus… - Le prix n’est plus le critère le plus déterminant pour les français lors de l’acte d’achat. Il est en effet devancé par l’indication d’usage sur l’emballage. Globalement, les pommes de terre fraîches sont considérées comme un produit pas cher pour 80% des sondés. Près d’un tiers en achètent pour cette raison. - La pomme de terre fraîche reste une valeur sûre. Les français lui accordent une note d’agrément forte (8,3/10) juste derrière celle des légumes frais (8,9/10). La pomme de terre est un produit apprécié pour les mêmes raisons qu’en 2014 : son caractère familial, la diversité des recettes possibles, sa facilité à être cuisiné, son rapport qualité-prix, le plaisir à la consommer… - Les français portent un bon jugement sur les pommes de terre fraîches, une fois à la maison et cuisinées, tant en termes de tenue, d’esthétisme, de goût et de texture. Usages & Attitudes à l’égard de la pomme de terre 2016-2017
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Etude U&A– mars 2017
1
Les Français et la pomme de terre : une valeur sûre mais des réalités encore peu perçues
L’étude Usages & Attitudes réalisée par Opinionway pour le CNIPT et FranceAgriMer a pour objectif de mieux
connaître les usages et attitudes alimentaires du consommateur à l’égard de la pomme de terre.
Pour le terrain d’enquête 2016, la méthodologie de l’étude n’a pas évolué par rapport à celle de 2014, ce qui
permet donc de faire une comparaison avec les résultats de l’étude précédente. En revanche, une comparaison
directe ne peut se faire avec les études menées en 1997, 2002, 2006, 2008 et 2011 car la méthodologie a
évolué depuis. L’étude a été réalisée en ligne, du 14 au 24 octobre 2016, auprès d’un échantillon de 1013
français âgés de 18 ans et plus, responsables ou co-responsables des achats alimentaires. L’échantillon est
issu d’un échantillon initial représentatif des Français âgés de 18 ans et plus (selon la méthode des quotas sur
les critères de sexe, d’âge, de CSP, de régions et de catégories de communes selon l’INSEE).
Les enseignements de cette étude :
Un produit ancré dans le quotidien des français
- Comme en 2014, la pomme de terre est consommée par 97% des foyers français, dont 60% au moins une
fois par semaine. Une consommation qui reste cependant en deçà de celle des pâtes (79%) ou des légumes
(85%).
- La pomme de terre est consommée sous différentes formes. La consommation la plus courante est celle des
pommes de terre sous forme de purée maison ou industrielle, suivi des pommes de terre cuites à l’eau. Des
préparations sont un peu plus en retrait : les potages, la cuisson au four au micro-onde. Pour ces différentes
préparations, comme en 2014, les consommateurs utilisent principalement des pommes de terre fraîches.
- Comme en 2014, près des trois quarts des interrogés ont acheté de la pomme de terre fraîche durant les 4
semaines précédant l’enquête. Le non-achat s’explique principalement par la production des jardins et le
manque de présence à l’esprit.
- L’origine de production est bien identifiée par les français. La France est citée par 81% comme le principal pays
d’origine des pommes de terre commercialisées sur le marché hexagonal.
Des axes forts reconnus…
- Le prix n’est plus le critère le plus déterminant pour les français lors de l’acte d’achat. Il est en effet devancé
par l’indication d’usage sur l’emballage. Globalement, les pommes de terre fraîches sont considérées comme
un produit pas cher pour 80% des sondés. Près d’un tiers en achètent pour cette raison.
- La pomme de terre fraîche reste une valeur sûre. Les français lui accordent une note d’agrément forte
(8,3/10) juste derrière celle des légumes frais (8,9/10). La pomme de terre est un produit apprécié pour les
mêmes raisons qu’en 2014 : son caractère familial, la diversité des recettes possibles, sa facilité à être cuisiné,
son rapport qualité-prix, le plaisir à la consommer…
- Les français portent un bon jugement sur les pommes de terre fraîches, une fois à la maison et cuisinées, tant
en termes de tenue, d’esthétisme, de goût et de texture.
Usages & Attitudes à l’égard de la pomme de terre
2016-2017
Etude U&A– mars 2017
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… mais des aspects qui restent à améliorer
- Comme en 2014, les français ont globalement bien intégré (pour 95% d’entre eux) qu’il existe plusieurs sortes
de pommes de terre, chacune adaptée à des recettes différentes. Pour autant, près de la moitié des français ne
se sentent pas bien informés sur la pomme de terre, notamment pour bien choisir les pommes de terre en
fonction des recettes. Les recommandations culinaires indiquées sur les emballages ne sont à priori pas
suffisantes car 69% (+1 point vs 2014) des interviewés pensent que des indications plus claires pour choisir la
pomme de terre selon la recette envisagée inciteraient à acheter plus souvent des pommes de terre. Des
idées de recettes et des informations sur le produit, les terroirs, seraient également des leviers d’achat pour
plus de la moitié des français.
- Dans les points de vente, près de 40% des français (même tendance qu’en 2014) sont insatisfaits par les
informations délivrées en rayon sur les pommes de terre. Sur l’ensemble des items concernant le rayon
pommes de terre en magasins (présentation, organisation, choix, informations), la part de français « très
satisfait » est relativement faible (≤ à 14%). La marge d’amélioration est donc importante pour mieux valoriser
le produit dans les points de vente.
- Sur le plan nutritionnel, l’image de la pomme de terre n’a pas évolué depuis 2014. L’apport calorique de la
pomme de terre est en effet de nouveau surestimé par rapport à la réalité et par rapport aux autres
féculents. Dans cet univers (féculent et légumes), la pomme de terre garde sa position de troisième produit
perçu comme le plus calorique (70%/+1 point après le pain à 80%/+3 points et les pâtes à 72%).
Les recommandations :
Les résultats de cette étude nous montrent la nécessité de continuer à mettre en avant les axes ci-dessous du
produit, afin de faire évoluer l’image et les comportements vis-à-vis de la pomme de terre :
- L’information sur les différents modes de cuisson afin d’améliorer l’image perçue d’un produit qui n’est pas
rapide à cuisiner (et attirer ainsi une clientèle plus jeune et les familles avec enfant).
- La lisibilité des différents usages de la pomme de la pomme de terre (69% pensent en effet que les
indications d’usage les amèneraient à acheter davantage de pomme de terre).
- L’information sur les qualités nutritionnelles (sa teneur en vitamines et en fibres notamment et sa faible
teneur calorique) pour réduire ainsi le décalage entre la perception auprès du consommateur et la réalité.
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La pomme de terre, un produit ancré dans le quotidien
La pomme de terre fraîche garde une place importante dans le quotidien des français. Comme en 2014, 97%
des ménages en consomment dans leur foyer, dont 60% au moins une fois par semaine (-3 points vs 2014 mais
l’écart en volume n’est pas significatif par rapport à l’étude précédente) (fig.1). La consommation de pommes
de terre fraîches est située en deçà de celle des pâtes (79%) ou des légumes frais (85%) mais reste supérieure à
celles du riz (59%), des produits à base de pommes de terre (43%/+5 points). Les moins de 50 ans, et plus
précisément les 35-49 ans vont privilégier les pâtes (85% en consomment au moins une fois par semaine), les
légumes en conserve ou surgelés (64%), le riz (65%) et les produits à base de pommes de terre (56%). A
contrario, les 65 ans et plus vont consommer davantage de légumes frais (96% en consomment au moins une
fois par semaine) et de pommes de terre fraîches (67% en consomment au moins une fois par semaine).
Comme en 2014, les pommes de terre sont consommées sous différentes formes (fig.2). La consommation la
plus courante est celle des pommes de terre sous forme de purée maison ou industrielle (89% en préparent au
moins occasionnellement), suivi des pommes de terre cuites à l’eau (88%), les pommes de terre sautées-
rissolées (84%), les plats mijotés (82%), les gratins (79%), les frites (79%), les pommes de terre cuites à la vapeur
(77%) et les pommes de terre au four (72%/ - 4 points vs 2014). Des préparations sont un peu plus en
retrait : les potages (62%), la cuisson au four (57%) et au micro-onde (31%).
Pour ces différentes préparations, comme en 2014, les consommateurs utilisent principalement des pommes
de terre fraîches : trois-quarts des français utilisent des pommes de terre fraîches pour faire des pommes de
terre sautées-rissolées et du potage, 58% préparent de la purée à base de pommes de terre fraîche (un
chiffre en baisse de 5 points par rapport à 2014). Pour les frites, la répartition reste la même qu’en 2014 : un
tiers des interviewés préparent des frites eux-mêmes avec des pommes de terre fraîches et deux-tiers utilisent
des pommes de terre transformées.
Fig.1 : Fréquence de cuisine des différents produits
(A quelle fréquence cuisine-t-on dans votre foyer les différents produits suivis
ants ?)
Etude U&A– mars 2017
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Une bonne connaissance de l’origine française des pommes de terre En premier lieu, comme en 2014, l’origine de production est bien identifiée par les français. La France est citée
par 81% comme le principal pays d’origine des pommes de terre commercialisées sur le marché hexagonal. Le
classement reste inchangé par rapport à 2014 puisque la Belgique (21%) et l’Espagne sont citées loin derrière
par les répondants.
Les français ont une bonne connaissance des différentes variétés de pomme de terre puisque 78% d’entre eux
sont capables de citer spontanément au moins une variété, mais ce chiffre est en baisse de 4 points par rapport
à 2014. Ils en citent spontanément 2,4 en moyenne (2,9 chez les plus de 65 ans et 1,6 chez les 18-24 ans).
Bintje (à 52%/- 6 points), Charlotte (à 37%/- 5 points), Ratte (à 18%/- 3 points) et Agata (11%/=) sont les
variétés les plus citées spontanément mais perdent respectivement 6, 5 et 3 points par rapport à 2014. Cette
connaissance s’élargit en notoriété assistée (sur liste) (fig.3) : 94% des français connaissent au moins une
variété et ils en citent en moyennent 6. Face aux variétés les plus connues telles que Charlotte, Bintje (qui perd
3 points), Belle de Fontenay consolide sa troisième place du classement et Amandine fait une belle progression
en passant de la septième à la cinquième place des variétés (+ 6 points par rapport à 2014). Agata gagne
également en notoriété assistée (+ 3 points).
Fig.2 : Consommation des différentes préparations à base de pommes de terre
(Consomme-t-on dans votre foyer, même occasionnellement, les différentes préparations à base de pommes de terre, quel que soit le type de PDT (entières, précuites, surgelées, sous vide…) ?
Fig.3 : Notoriété spontanée et assistée des variétés de pomme de terre (Notoriété spontanée : Quelles sont toutes les variétés de pommes de terre que vous connaissez, ne
serait-ce que de nom, même si vous ne les avez jamais achetées ?)
(Notoriété assistée : Parmi la liste suivante, quelles sont toutes les variétés de pommes de terre que vous connaissez, ne serait-ce que de nom, même si vous ne les avez jamais achetées ?)
Etude U&A– mars 2017
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Le prix n’est plus le critère premier d’achat
Comme en 2014, près des trois quarts des interrogés ont acheté de la pomme de terre fraîche durant les 4
semaines précédant l’enquête. Les principales raisons d’achat restent inchangées : la pomme de terre est
sollicitée avant tout pour son goût (57% en achètent « parce que c’est bon », chiffre en baisse de 6 vs 2014)
et sa facilité de préparation (46%/-7 points) (fig.4). Il s’agit également d’un achat réflexe pour 41% des
interrogés (-4 points vs 2014 mais tendance statistiquement non significative).
Lors de l’acte d’achat (fig.5), le prix n’est plus le critère le plus déterminant pour les français. Il est en effet
devancé par l’indication d’usage sur l’emballage (citée parmi les critères les plus importants par 24% des
acheteurs/+ 4 points). S’ensuit la variété, citée comme le premier critère par 20% des interrogés. Le prix est
considéré comme le premier critère de choix pour les 18-24 ans et les plus bas revenus, alors que la notion de
variété ressort en premier auprès des 65 ans et plus et des hauts revenus.
Globalement, les pommes de terre fraîches sont considérées comme un produit pas cher pour 80% des
sondés. Le produit est particulièrement perçu (à juste titre) comme économique par les plus jeunes (89% des
18-24 ans le considèrent ainsi) et logiquement par les plus hauts revenus. Les français, comme en 2014, ont
d’ailleurs une idée assez juste du prix réel de la pomme de terre : 63% en font une estimation correcte (entre
80 cts et 1,20 €/kg en moyenne pour des pommes de terre vendues en filet de 2,5 kg – NB : 1,05€/kg en
moyenne durant la campagne 2015-16, et 1,06 €/kg à l’automne 2016).
Parmi les 23% de non-acheteurs au cours des 4 dernières semaines, la production des jardins est le principal
frein à l’achat : 28% des non-acheteurs en ont dans leur jardin (-5 points vs 2014 mais évolution
statistiquement non significative), 18% (- 6 points mais tendance non significative) en ont récupéré par un
jardinier de leur entourage. Les français qui cultivent dans leur jardin de la pomme de terre (15% du total des
interviewés/ -5 points vs 2014), 65% la conservent moins de 6 mois (-5 points). Le manque de présence à
l’esprit constitue la deuxième raison majeure de non-achat de la pomme de terre pour 24% des français n’ayant
pas acheté de la pomme de terre. Ce motif de non-achat est d’ailleurs en forte progression, de +7 points par
rapport à 2014.
Fig.4 : Raisons d’achat des pommes de terre
(Pour quelles raisons achetez-vous des pommes de terre en général ?)
Fig.5 : Critères de choix lors de l’achat
(A quel critère accordez-vous le plus d’importance au moment d’acheter des pommes de terre (en 1er, en 2è, en 3è) ?)
Etude U&A– mars 2017
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Comme en 2014, le rayon pommes de terre en magasin donne satisfaction pour une majorité de français. Ils
sont en effet plus de 80% à être satisfaits par la présentation des produits et l’organisation du rayon pommes
de terre, et 74% à être globalement satisfaits par le choix de pommes de terre proposées. En revanche, les
consommateurs émettent une réserve concernant les informations disponibles. Près de 40% (même
tendance qu’en 2014) sont insatisfaits par les informations délivrées en rayon sur les pommes de terre. Sur
l’ensemble des items concernant le rayon pommes de terre en magasins (présentation, organisation, choix,
informations), la part de français « très satisfait » est relativement faible (≤ à 14%). La marge d’amélioration est
donc importante pour mieux valoriser le produit dans les points de vente.
Globalement, les français portent un bon jugement sur les pommes de terre, une fois à la maison et cuisinées,
tant en termes de tenue (à 94%, comme en 2014), d’esthétisme (à 95%, -2 points vs 2014), de goût (à 93%,
comme en 2014) et de texture (à 93%, -3 points vs 2014).
Le besoin d’accompagnement se fait toujours ressentir
Comme en 2014, les français ont globalement bien intégré (pour 95% d’entre eux) qu’il existe plusieurs sortes de pommes de terre, chacune adaptée à des recettes différentes (45% sont même tout à fait d’accord avec cette affirmation, une tendance en hausse de + 3 points) (fig.6). Par ailleurs, 74% (+1 point) déclarent choisir les pommes de terre selon la recette envisagée. Les acheteurs, dans leur très grande majorité (77%), choisissent des pommes de terre selon la recette envisagée (un taux qui s’élève à 87% auprès des 65 ans et plus). Ainsi, 70% ont acheté des pommes de terre spéciales « Frites » pour faire des frites maison, 65% (+2 points) des pommes de terre « rissolées » pour des pommes de terre cuites à la poêle et 62% (-4 points) des pommes de terre spéciales « Four » pour une préparation au four.
Malgré cela, les français, pour 47% d’entre eux, ne se sentent pas bien informés sur la pomme de terre. Leurs attentes portent sur des informations concernant la variété (58%) et un accompagnement (55%) pour bien choisir les pommes de terre en fonction des recettes (fig.7).
Les recommandations culinaires indiquées sur les emballages, dont l’objectif est d’aider le consommateur dans
son choix, sont connues par 79% (+1 point vs 2014) des acheteurs de pommes de terre, et utiles pour 64%
(+3 points mais tendance statistiquement non significative) (fig.8). Ces recommandations sont jugées claires
par 86% (comme en 2014) des personnes interrogées. Pour autant, elles ne sont a priori pas suffisantes car
69% (+1 point vs 2014) des interviewés pensent que des indications plus claires pour choisir la pomme de
terre selon la recette envisagée inciteraient à acheter plus souvent des pommes de terre (fig.9). Des idées de
recettes et des informations sur le produit, les terroirs, seraient également des leviers d’achat pour plus de la
moitié des français.
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Fig.6 : Image de la segmentation culinaire
(Voici une série de phrases que l’on peut dire à propos des PDT. Dites pour chacune d’elle si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas du tout d’accord)
Fig.7 : Information sur les pommes de terre
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Fig.8 : Notoriété et perception des recommandations d’usages culinaires
(Que diriez-vous à propos des recommandations d’usages culinaires indiquées sur les emballages / filets de PDT (frites, purée, vapeur,…) ? Qu’elles sont…)
Fig.9 : Leviers d’achat de pommes de terre
(Qu’est-ce qui vous amènerait, par ordre d’importance, à acheter plus souvent des PDT ? en 1er, en 2è, en 3è, en 4è ?)
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Une image positive mais le décalage persiste sur l’aspect nutritionnel
La pomme de terre conserve une très bonne opinion auprès des français. Les français lui accordent une note
d’agrément forte, de 8,3/10 en moyenne (fig.10). Ce résultat est cependant en baisse par rapport à 2014 de
0,3 points. La pomme de terre reste devant les autres féculents, que sont les pâtes et le riz (note de 8,1/10),
qui s’inscrivent également dans cette tendance légèrement baissière (-0,3 points). Les légumes frais gardent la
première position avec un résultat qui se maintient à 8,9/10.
La pomme de terre est un produit apprécié pour les mêmes raisons qu’en 2014 (fig.11) : son caractère familial
(80% des interviewés), la diversité des recettes possibles (76%), sa facilité à être cuisiné (74%), son rapport
qualité-prix (72%), le plaisir à la consommer (70%)… Elle a, comme en 2014, une image comparable à celle des
pâtes et du riz sur la plupart de ses points forts, mais est en retrait sur la dimension des recettes originales et
exotiques (38% d’agrément pour la pomme de terre, contre 64% pour les pâtes/riz) et sur la rapidité de
préparation (47% vs 88% pour les pâtes/riz). Par ailleurs, la pomme de terre est associée comme en 2014, aux
pâtes et riz, sur la dimension « qui plaît à toute la famille ».
Par contre, la pomme de terre décroche au même titre que les pâtes et le riz sur la bonne qualité du produit
avec 53% d’agrément, soit 4 points de moins par rapport à 2014.
Au final, dans l’univers des autres féculents et des légumes, la pomme de terre se distingue en étant associée
à la dimension de convivialité. Les autres féculents sont davantage associés à la praticité et les légumes aux
qualités nutritionnelles (fig.12).
Fig.10 : Opinion vs produits du même univers
(Quelle note de 1 à 10 donneriez-vous aux produits suivants ? 10 signifiant que vous avez une opinion très favorable de ce
produit, 1 signifiant au contraire une opinion très défavorable)
Fig.12 : Territoires d’image de la pomme de terre et des principaux produits du même
univers
Fig.11 : Image vs principaux produits du même univers
(Voici une série d’affirmations. Pour chacune, merci de nous dire à quel(s) produit(s) vous l’associez le plus entre ces 3 produits : la pomme de terre, le légume frais, les pâtes/riz. Pour chacune des affirmations, vous pouvez choisir un, plusieurs, ou aucun produit.
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Sur le plan nutritionnel, l’image de la pomme de terre n’a pas évolué depuis 2014. L’apport calorique de la
pomme de terre est en effet de nouveau surestimé par rapport à la réalité et par rapport aux autres féculents
(fig.13). Dans cet univers (féculents et légumes), la pomme de terre garde sa position de troisième produit
perçu comme le plus calorique (70%/+1 point après le pain à 80%/+3 points et les pâtes à 72%).
La pomme de terre, comme en 2014, souffre d’un déficit d’image sur le plan nutritionnel, en comparaison
notamment avec les légumes frais dont le caractère sain est, à juste titre, connu par une grande majorité des
consommateurs (92%). La perception de la pomme de terre comme un aliment calorique découle
principalement des hommes (75%), des plus âgés (77%) et des plus hauts revenus (77%).
Ce décalage peut s’expliquer, comme en 2014, par des bienfaits nutritionnels encore en partie méconnus par
le grand public. Une grande majorité de français savent que la pomme de terre contient des minéraux (75%/-2
points). Seulement les deux-tiers ont connaissance de la présence de vitamines. Celle des fibres est connue que
par 53% des français.
Pour autant, une nouvelle fois, la pomme de terre est considérée à l’unanimité (97%) comme un aliment sain
mais de manière moins tranchée qu’en 2014 (40% sont tout à fait d’accord avec cette affirmation en 2016
contre 45% en 2014). Et même si le produit est perçu par une majorité comme un aliment calorique, ils sont
très conscients (76%/+1 point) que ce qui fait grossir, c’est la manière dont on prépare la pomme de terre et
non l’aliment en lui-même (fig. 14).
L’image calorique du produit peut être un frein à l’achat. Les déclarants estiment, en effet, à 11% de ne pas
avoir acheté de pommes de terre au cours des 4 dernières semaines précédant l’enquête car ils font
« attention à leur ligne », ce qui correspond à une hausse de 4 points (tendance statistiquement non
significative).
Fig.13 : Perception de l’apport calorique au sein de l’univers féculents-légumes
(Pour chacun des produits suivants, dites-nous si selon vous ils sont très caloriques, assez caloriques, assez peu caloriques ou très peu caloriques)
Fig.14 : Perception de l’apport calorique de la pomme de terre
(D’après vous, la pomme de terre fait-elle grossir ?)
Etude U&A– mars 2017
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Les recommandations :
Les résultats de cette étude nous montrent la nécessité de continuer à mettre en avant les axes ci-dessous du
produit, afin de faire évoluer l’image et les comportements vis-à-vis de la pomme de terre :
- L’information sur les différents modes de cuisson afin d’améliorer l’image perçue d’un produit qui n’est pas
rapide à cuisiner (et attirer ainsi une clientèle plus jeune et les familles avec enfant)
- La lisibilité des différents usages de la pomme de la pomme de terre (69% pensent en effet que les
indications d’usage les amèneraient à acheter davantage de pomme de terre)
- L’information sur les qualités nutritionnelles (sa teneur en vitamines et en fibres notamment et sa faible
teneur calorique) pour réduire ainsi le décalage entre la perception auprès du consommateur et la réalité.
Différentes actions sont déjà engagées par le CNIPT et se poursuivront pour les années à venir.
La cuisson au micro-ondes est connue par les deux-tiers des français mais elle est encore peu utilisée. Ils ne
sont que 13% à utiliser ce type de cuisson au moins une fois par semaine, et près la moitié ne l’a jamais utilisé.
Pour la préparation des pommes de terre « natures », la cuisson à l’eau reste privilégiée (64%), suivi par celle à
la vapeur (38%/-6 points). La cuisson au four à micro-ondes reste minoritaire (9%/évolution stable vs 2014).
En revanche, les français connaissent davantage l’existence des emballages de pommes de terre spécialement
conçus pour une utilisation au micro-ondes (35%/+3 points) (fig.15).
Enfin, parmi ceux qui font cuire des pommes de terre au micro-ondes, seule un tiers des personnes (36%)
utilisent des emballages spécialement conçus. Une très grande majorité (72%) utilise encore un récipient.
Fig.15 : Notoriété et utilisation des sachets micro-ondables
Etude U&A– mars 2017
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Focus pommes de terre bio
Comme en 2014, la pomme de terre bio est bien connue des consommateurs (80% de notoriété) mais elle est
encore peu achetée (par un tiers des déclarants seulement). Parmi ceux qui achètent régulièrement de la
pomme de la pomme de terre bio, la moitié sont des hauts revenus (≥ 42 000 €/an).
Le frein majeur à l’achat est le prix (fig.16) mais, de manière tendancielle, ce facteur est moins cité qu’en 2014
(-9 point). Le deuxième frein à l’achat évoqué, et qui prend plus de poids, est celui des habitudes. Près de 25%
des français n’achètent pas de pommes de terre bio en raison principalement du manque d’habitude (+4 points
vs 2014).
Les français vont en premier (39%) dans un hypermarché ou supermarché pour acheter de la pomme de terre
bio puis en second lieu directement chez un producteur ou via une AMAP (à 21%/+ 3 points mais tendance
statistiquement non significative).
Fig.16 : Raisons de non-achat des pommes de terre bio
Etude U&A primeur – juin/juillet 2016
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La pomme de terre primeur : une notoriété en léger recul mais une image qui reste très positive
Le CNIPT, en collaboration avec FranceAgriMer, a renouvelé, auprès d’OpinionWay, l’étude dont
l’objectif est de mieux connaître les usages et attitudes des consommateurs à l’égard de la pomme
de terre de primeur. Plus précisément, cette enquête réalisée sur la période juin-juillet 2016 a été
mise en place afin de répondre aux objectifs suivants :
- Faire un état des lieux des usages de la pomme de terre de primeur : évaluer les niveaux de
connaissance et de consommation, la fréquence et lieux d’achat ainsi que les critères d’achat
du produit, la connaissance des recettes, la préparation et le contexte de consommation
- Evaluer l’image de la pomme de terre de Primeur, ses forces et ses faiblesses par rapport aux
pommes de terre classiques et aux légumes
- In fine, mesurer les évolutions intervenues depuis la dernière étude, menée en 2014.
L’enquête 2016 a été menée en ligne, du 27 juin au 5 juillet 2016, auprès d’un échantillon de 1001
individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.
Usages & Attitudes Pomme de terre primeur
2016-2017
Etude U&A primeur – juin/juillet 2016
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Points essentiels de l’étude :
Bonne notoriété et excellente image de la pomme de terre de primeur, en lien avec celle des
légumes frais pour les qualités nutritionnelles :
o La pomme de terre de primeur est connue par 90% des français.
o Ce chiffre est cependant en baisse de 5 points par rapport à 2014. La pomme de
terre de primeur est caractérisée pour ses caractéristiques physiques/sa texture (la
peau fine/peleuse, des petits calibres), sa fraîcheur et pour sa chair fondante.
o L’origine française est très largement associée au produit.
o Les régions de production française du littoral, comme en 2014, sont les plus
connues : Noirmoutier, Bretagne (- 6 points par rapport à la dernière étude), Ile de
Ré, Normandie…).
o Les consommateurs situent majoritairement la commercialisation à la période mai et
juin, comme en 2014.
o L’image du produit évolue sensiblement et tend à se rapprocher sur l’aspect
nutritionnel aux légumes. La pomme de terre de primeur reste associée à l’image de
la pomme de terre de conservation pour sa capacité à plaire à toute la famille. En
o revanche, son caractère sain, sa capacité à s’adapter à différentes recettes/
préparations, sa conservation et le rapport qualité/prix sont des items plus en retrait.
Une taille de clientèle stable rapport à 2014 :
o La taille de clientèle a peu évolué depuis 2014. Au cours des 4 semaines précédant
l’enquête, seuls 43% des français ont acheté des pommes de terre de primeur (+2
points par rapport à 2014).
o Les principales raisons d’achat sont - comme en 2014 - par ordre d’importance : le
goût (- 4 points par rapport à 2014), le caractère saisonnier (+1 point par rapport à
2014), et la fraîcheur du produit (+2 points).
o Les principaux freins à l’achat sont, par ordre d’importance, le manque de présence à
l’esprit (+ 3 points), le besoin non ressenti, ainsi que le prix.
o Les leviers qui inciteraient à acheter davantage des primeurs, autre que le critère prix
(qui perd 5 points par rapport à 2014) sont : une conservation plus facile ainsi qu’une
plus grande présence dans les magasins.
Axes d’amélioration :
o Les résultats de cette étude montrent un léger recul de la notoriété du produit, par
rapport à 2014. Pour améliorer la connaissance de la pomme de primeur auprès du
consommateur, les campagnes de communication et d’information doivent se
maintenir. Pour attirer de nouveaux consommateurs, la mise en avant de l’origine du
produit (notamment de l’origine régionale) et la présence en magasins font partie
des axes de progrès.
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Une notoriété forte mais en léger recul
La pomme de terre de primeur bénéficie d’une bonne notoriété auprès des consommateurs. 90% des
français connaissent ce produit (un chiffre cependant en baisse de 5 points par rapport à 2014). Le
temps de présence sur les étals est bien connu par une majorité de français (fig .1) : 67% cite la
bonne saisonnalité (d’avril à août), un chiffre en baisse de 5 points par rapport à 2014. Le pic de
présence dans les rayons est situé, comme en 2014, durant les mois de mai (36%) et juin (22%). Par
contre, seuls 22% des français déclarent qu’il existe des pommes de terre de primeur en juillet
(chiffre stable depuis 2014).
Au niveau de l’origine du produit (fig.2), la production de pommes de terre de primeur est largement
associée à la France, pour 95% des français (+1 point par rapport à 2014).Viennent ensuite l’origine
espagnole (34%, - 6points) et italienne (25%, -4 points). L’origine Israël n’est citée que par 16% des
français (chiffre stable depuis 2014).
Fig.1 : Les mois associés à la présence des pommes de primeur/nouvelles sur les étals
Fig.2 : Les origines associées aux pommes de terre de primeur/nouvelles
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Parmi les régions françaises de production, le bassin de Noirmoutier (60%/+ 5 points depuis 2014), la
Bretagne (49%/- 6 points), et l’Ile de Ré (44%) sont les premières régions citées, suivi par le Nord-Pas-
de-Calais (29%), la Picardie (27%) et le Languedoc Roussillon (14%).
Dans la continuité de 2014, les français ont une bonne connaissance des principales caractéristiques -
liées au produit - de la pomme de terre de primeur (fig.3). Ils sont 78% à la caractériser par sa peau
peleuse ou fine, 74% par son caractère saisonnier, et 65% par sa petite taille (petits calibres). Il existe,
cependant, des doutes sur la consistance de la chair : 60% considèrent qu’elle est d’une chair
fondante (chiffre en baisse de 4 points par rapport à 2014). La notion de conservation n’est
également pas totalement assimilée : seuls 58% des interrogés savent que le produit doit être
consommé rapidement. Ce chiffre est, malgré tout, en hausse de 4 points par rapport à 2014.
Comme en 2014, malgré une bonne connaissance du produit, la confusion demeure entre la double
terminologie « de primeur/Nouvelle ». Pour 44% des personnes interrogées, il s’agit de produits
différents. Cette confusion dans cette double terminologie est moins importante qu’en 2014 (-2
points).
Fig.3 : Les caractéristiques associées aux pommes de terre de primeur
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Modes de cuisson
Dans la continuité de 2014, deux principaux modes de cuisson de la pomme de terre de Primeur
ressortent : la cuisson sous forme sautée-rissolée pour 65% des français, et la cuisson à l’eau/à la
vapeur pour 52% des interrogés. Les autres modes de cuisson sont moins couramment utilisés : 14%
au four, 13% pour des plats mijotés, 10% en frites, 9% en purée. Seuls 12% des consommateurs
utilisent de la pomme de terre de primeur pour tous types de recettes (un chiffre en baisse de 7
points par rapport à 2014). Enfin, 67% des français consomment de la pomme de terre de primeur
avec la peau (-1 point).
Une image positive du produit, qui se rapproche de celle des légumes pour les
qualités nutritionnelles
Dans la continuité de 2014, la pomme de terre de primeur bénéficie d’une image positive auprès du
consommateur. Ainsi, les français attribuent la note de 8/10 au produit, soit la même note qu’en
2014. Le produit est positionné juste derrière les légumes frais (8,4/10), mais devant les pâtes
(7,3/10) et les pommes de terre classiques (7,2/10).
Lorsque l’on analyse le positionnement selon les items d’image (fig.4), on observe des points forts en
corrélation avec les légumes frais. La pomme de terre de primeur est associée aux légumes frais sur
plusieurs items d’image : la dimension hédonique (même association qu’en 2014), le fait qu’elle
donne la possibilité de préparer des recettes printanières et estivales (association nouvelle si l’on
compare à 2014), ainsi que pour sa très bonne qualité (même association qu’en 2014).
La pomme de terre de primeur évolue positivement sur le critère lié aux qualités nutritionnelles.
Ainsi, plus de 60% des français associent le produit à de « bonnes qualités nutritionnelles » (+7
points par rapport à 2014), ce qui tend à le rapprocher pour cette dimension aux légumes frais.
La pomme de terre de primeur partage également des items communs avec la pomme de terre
classique. Elle plaît à toute la famille. Par contre, elle souffre d’une image liée au caractère sain du
produit, comme en 2014. Seuls 30% des français associent la pomme de terre de primeur à un
produit léger (en termes de calories).
En revanche, des images négatives sont attribuées spécifiquement à la pomme de terre de primeur.
Ainsi, moins de 30% des français considèrent le produit comme ayant un bon rapport qualité/prix, un
score inférieur à celui des légumes frais (35%) mais surtout à celui des pommes de terre classiques
(70%). Par ailleurs, seulement 50% des personnes interrogées estiment que le produit est adapté à
toutes sortes de recettes/de préparations.
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Le bilan d’image de la pomme de terre de primeur (fig.5) est dans l’ensemble positif (comme en 2014). De nombreux atouts sont reconnus par le consommateur (les « Forces »). Si l’on compare à 2014, on note que la dimension nutritionnelle est davantage associée au produit. Par contre, le caractère sain ainsi que la diversité des recettes sont les dimensions du produit qui restent à valoriser en 2016 (critères sur lesquels « Agir »). Dans la continuité de 2014, d’autres dimensions sont à suivre (critères à « Surveiller ») comme celle de la conservation.
Fig.4 : Les items d’image par rapport aux principaux produits du même univers
Fig.5 : Bilan d’image de la pomme de primeur
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Une taille de clientèle stable rapport à 2014
Le constat est le même que lors des précédentes enquêtes. Il existe un potentiel pour recruter de
nouveaux acheteurs. La part d’acheteurs de pommes de terre de primeur a peu évolué depuis 2014.
Seules 61% des personnes interrogées ont acheté de la pomme de terre de primeur ces 12 derniers
mois, dont 43% au cours des 4 dernières semaines (fig.6). On notera, tout de même, une légère
progression du nombre d’acheteurs lors du dernier mois (en juin), de +2 points. Parmi ceux qui ont
acheté au cours du mois de juin 2016, 54% ont 65 ans (et plus) et 52% sont des habitants du Nord-
Ouest de la France. Plus globalement, lorsque l’on analyse le profil des acheteurs au cours des 12
derniers mois, on observe que la pomme de terre de primeur touche principalement les français de
50 ans (et plus) et à hauts revenus (42 000 € ou plus / an).
Les principales raisons d’achat sont, par d’ordre d’importance (fig.7), le goût à 63% (-4 points par
rapport à 2014), la saisonnalité du produit à 49% (+1 point), et la fraîcheur à 43% (+2 points). L’achat
de primeurs « pour changer des pommes de terre classiques » (33%) est moins évoqué qu’en 2014 (-
11 points).
Fig.6 : Les achats de pommes de terre de primeur au cours des 12 derniers mois / 4 dernières semaines
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Lors de l’acte d’achat, l’origine (+6 points par rapport à 2014), et plus précisément la région française
de production, l’aspect (en particulier l’aspect « peleux » du produit) et le prix sont les principaux
critères de choix. Parmi les leviers d’achat (fig.8) qui amèneraient les ménages à acheter davantage
de pommes de terre de primeur, on notera que le facteur prix (un « prix plus accessible ») est cité en
premier par 41% des interrogés, comme en 2014, mais qu’il perd 5 points depuis la dernière étude.
Une conservation « plus facile » (citée en premier par 12% des acheteurs), davantage d’information
sur l’origine du produit (cité en premier par 12% des acheteurs), ainsi qu’une présence plus
importante dans les magasins (citée en premier par 11% des acheteurs) viennent ensuite.
Fig.7 : Les principales raisons d’achat des pommes de terre de primeur
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Lorsque l’on interroge les non-acheteurs sur les raisons de non-achat, les réponses sont citées dans
le même ordre qu’en 2014. Ainsi, ils sont 29% (+3 points) à citer en premier le manque de présence à
l’esprit, 27% le fait de ne pas en avoir besoin (+1 point) et 18% à citer un « prix trop cher par rapport
à la pomme de terre classique » (-1 point).
L’étude Usages et Attitudes menée sur la période juin-juillet 2016 montre un léger recul de la
notoriété mais, en parallèle, une progression de l’image des pommes de terre de primeur sur les
qualités nutritionnelles. Cette étude met également en avant des axes d’amélioration pour recruter
davantage de consommateurs : la présence à l’esprit via des campagnes de communication, les
informations sur l’origine/les régions de production françaises (critère le plus important lors de l’acte
d’achat), ainsi que la présence dans les rayons des magasins. Des travaux sont déjà menés par les
professionnels, au niveau individuel mais également au niveau collectif via la Commission Primeur du
CNIPT. Les résultats de cette étude seront pris en compte dans la réflexion des actions à mener dans
le cadre de la campagne 2017.
Fig.8 : Les principales raisons qui amèneraient à acheter davantage de pommes de terre de primeur