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FAO LIBRARY FICHE AN: 87X01002 FAO LIBRARY AN: 267099 DIPA/WP 9 Avril 1936 LES DISPONIBILITES EN MATERIEL POUR LA PECHE ARTISANALE j. AO /DANIDA/NORWAY
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Les disponibilites en materiel pour la peche artisanaleLa mission a contacté les administraturs, des commer çants, des banquiers et des pêcheurs au u Cameroun-, au Gabon, en Gambi-au

Feb 26, 2021

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FAO LIBRARY FICHE AN: 87X01002 FAO LIBRARY AN: 267099

DIPA/WP 9 Avril 1936

LES DISPONIBILITES EN MATERIEL

POUR LA PECHE ARTISANALE

j.

AO /DANIDA/NORWAY

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DIPA/WP 9 Avril 1986

LES DISPONIBILITES EN MATRIELPOUR LA PECHE ARTISPNALE

basé sur le travi1 deLJ0 Haling et O Wi5kstrom

Projrrnme de DEveloppernt Intgr6des Pche ArUsarle &í Afriauede iOust DIPA

Progrrnrne for Inteqr ted Devel opriien tof Art1sanl Fisheries ri WestAfrica IDAF

GCP/RAF/192/DN GCP/RAF/198/DENGCP/RAF/19 7/NCR

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En i:copárat'on avec le Danemark et la Norvge et enccl boaton avec lE Rpublìque Populaire du Bénin, le)éparterenL dea Phes de : FAGOQ éiise depuis Juin19G3 un pr rarame de dévetoppement s'adressant aux communautés de &c-as tsan&!es en Afrique de l0uest Ce programme es Lasé su une approche intégrée qui tient compte

la sois des aspects techniques du développement et desasoins soco--cconomiques des communautés de pcheurs

Ce rapport est un document de travail, et les conciusions a recoimandations données dans ce rapport et dans

autres rappo;ts du DIPA (Développement tégré des PochesArîsarîales) sont jucjées appropriées au moment da la préparation Les dc.cuments de travail n'ont pas été nécessairementapprouvés l:c.ur publication par le (s) GouvernementCs) concernés) ni pr la TAO, e rapport peut tre modifié au fur et

mesura qie nos connaissances sélargissent.

Les désignations employées et la présentation deséléments dans csta publicatthn n'impliquent pas l°expressionde quelque opinion que ce soit de la part de la FAO en ca quiconcerne le 'tut légal d pays, territoire, viUc ooae ou en ce qui concerne la délimitation de fronties ou

limites

Projet D I P ABoite Pota1e 1369

Cotonou P. du Bénin

Télex 5291 FOODAGRI Tél, : 330925/330624

Monsau Haling et ronsieur Wikstrom ont entreprisce travail ians les premiers mois de 1985.

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R E S U M E

T/BLE IT)ES MATIRES

11 Termes de rférence i12 Observations i

2. PERsPECTIVES REGIONALES 3

21 Les pirogues 3

22 Les moteurs horshord 4

23 Les filets de P&he 4

24 Le commerce 7

25 Le crédit 13

PROGRAMMES ETATIQUES POUR LVAPPROVISICWNCMENT 15

31 Objectifs et moyens 15

3..2 Les expériences 16

4 CONCLUSIONS

A N N E X E

Bénin r

CamerounGabon 35

Gamble 37

Sénégal 40Sierra Léone 42

Togo 46

000-

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LISTE; DES TABLEAUX

e

Prix des moteurs horsbord

2 Compstion des prix de moteurs hors bord de

3 nal\rse comparative des prix de nappes deil e s s

4 Modalis des programmes étatiques pour&rre Papprovisionnement 11

Interventions de 1Etat dans le commerce dumatériel pour la p&he 12

6 Importance de diverses sources de financement 147, Droits de douane 17

Limportance économique de la détaxation 1-7

9 Bénin : approvisionnement 28

10 Bénin : prix de moteurs horsbord 29

11 Bénin : besoins annuels eri matériel de peche 30

12 Bénin : l°Dipoftance relative des secteurspublics et prIvés 31

13 Bénin ventes par la CAMP 31

14 Bénin : crédits institutionnels 32

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le RESUME

11 Termes de référence

L'objet de la mission &tit détLer dans plu urspys c frique de 1Ouest les disponihì1és nembarcatiors, moteurs fllCtSe ) pour i pihe ian9zb,dappr4cier la qualité et lES pcix pratiquése La mìondevait si nécessaire faire ds propositions aux adiinistratlons concernées pour améUoer la sìtuation

La mission a contacté les administraturs, des commerçants, des banquiers et des pêcheurs au u Cameroun-,au Gabon, en Gambi- au Sénéa1 en Sier-a Lén e aiLa mission i étudié la situation en ce qui concerne :ap-visionnement actuel et a cherché apprécier lévoluion dela situationa

12 Observations

L approvi sionnernent

Les pirogues sont en bois et fabriquées localement(exception faite pour le Togo et le Bfljfl)e Les méthodes deconstruction pourraient être améliorées0 Il n'y a qu'au Gaborique les pirogues en fibre de verre renforcé ont été introduitesdens la pèche artisanale Lapprovisicnnemer'it est acceptable0

Les moteurs horsbord sont pour 80 pour cent ou plusd'origine japonaise. Les rrix varient entre les pays principaiement en fonction des droits de douane et autres chargesliées l'importation et à la ventee Les prix sont élevésmais non excessifs (sauf en Sierra Léone)0 L°approvisiouneriientet acceptable, en rartie parce que ics pêcheurs nehésitentpas à se déplacer audelà des frontières poor eri acheter0L'acquisition de mcteurs horshord créeune charge très élevéecar ces équipements ont une durée de vie courte un an à deuxmaximum faute d'un entretien adéquate

La disoonibilité des matériaux pour les engins de p8cheest bonne, mais souvent, à des prix éleVés0 Partout, sauf auSénégal, les matériaux viennent de l'extérieur, probablementde de 90 pdur cent de l'Asie0 Le Sénégal est uric c;ception car ce pays a une usine pour la fabrication de filets depche0 En raison dc droits de douane élevés, et de la concur'rence de l'Asie, l'usine sénégalaise n'a pass jusquau déhut1985, pu jouer un r-81e important dens l'approvisionnement despays de la région. Nous avons noté dens tous les pays vîs:ésun manque aìgu de flotteurs.

Le commerce

Les petits marchands des marchés indiqànes en plein airnot pas un r-81e important dans l'approvisionnement despêcheurs en matériels de p8che. Les pirogues se vendent géné-ralement sans intermédiaires0 Les moteurs hors-bord sontvendues par des impertateurscc!rmerçants, et souvent ce n'est

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seulement pour eux quune activité dappoint Au Cameroun, auGabon, au Togo cest ce mme secteur qui commercialise aussilas fIlets et cardages pour engins de pêche0 Au Bénin ce sontlas comnmerçts traditionnels du grand marché ouvert; enSierra Léon, en Gamble et en partie. au Sénégal, ce sont lespetits commçans qui soccupent de ce commerce Le segmentde marché satisfait par les magasins de lEtat est restreint,ì l'exceptIon du Sénéqal (CAMP/CAPAS)

Le crédit

Ces dernières années cest le secteur traditionnel (commerçants, mareyeurs, familles) et l'autofinancement desarmateurs et pêcheurs artisanaux qui ont fournI entre 80 et90 pour cent des besoins de financement pour d'équipementde pêche0 Compte tenu des frais d'opérations, ii est évidentque le crédit (moderne/institutionnel) bancaire, ou celuifourni par l'administration des pêches, a eu un rôle modestepour le développement Les opérations de CAMP/CAPAS au Sénégalpendant la période 1975/82 constituent une exception à cetteràg le

En raison de gestions inadaptées, les crédits octroyéspar lEtat ont en fait souvent été convertis en dons aux pêcheurs;ces derniers ayant refusé en partie le remboursement des crédltsDonc, les fonds de roulement prévus par les administrations,nont pas pu fonctionner comme prévue

Les interventions de i'Etat

Les interventions de 1tat dans l'approvisionnement enmatériels pour les pêcheurs artisanaux ont pris les formessu:van tes

une détaxation de matériel pour la pêche artisanale;

létahlissement de magasins pour la vente (presquetoujours de produits détaxés) pour les pêcheursartisanaux

En général ces mesures ont été accompagnées par une poli-tique visant à limiter ces avantages à certaInes catégories depcheurs: nationaux, membres de coopératives, membres de centrésdaccueil, ctc0

Cette politique d'avantages sectoriels a limité l'impactdes mesures, et les frais associés ont augmentée

On a tenté de maintenir des fonds de roulement pouren matériel de pêche dans des magasins d

l'Etat (géré par le Département de pêche ou son équivalent)mais cela a échoué0 La plupart du temps les fonds ont été utiusés à dautres fins, les magasins souffrent de ruptures dastock, et accumulent parfois des marchandises qui techniquementne sont pas valables Les personnels employés dans ces magasinssont plus importants que dans les commerces non-étatiques pourchiffres d'affaires comparables0

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La mission a analysé au énc;a1 Iimpact de lapprovigionnement des matériels de pêche d:a:4 sur la pêche piroguière à la sonna coulissante Cest en principe auquune politique de détaxation devrait avoir son plus grandimpact à cause des droits de douane élevés. Lanalyse m.eque la détaxation ds moteurs horshord et des filets aumum a diminué les prix de vente denviron 7 pour cento

13 Conclusions

Lapprovïsionnement en matérial de êche cst aceap'a1ìt pour la Sierra Léon et peu ttre au éné:ja.1 /u ie:

Léone, les problèmes dappovisionnement sont :íot piobohlcment anciens tandis quau Sériégal les difficultés dues auralentissement des activités de la CAPAS, sont plus récentes(183/84).

Les actions entreprises par les admin t1tïons CR Yaveurde lapprovisionnemen des pêcheurs en da pche Sesont montrées déficients, ayant un Impactsurtout parce oua l'effort n'a pu être soutenu pendant le tempsnécessaire (5-10 ans). Il est évIdent en effcJ, CJUG !C5 adiinistrations eri ce cas généralement les départ:ements de piCheou les équivalents se sont évélés des commerçants nseficacss que ceux du secteur privée et de moins bone .iiersque les banquiers p:oss.onnels

Dans le même temps, les départements & ont déiéune uctivité pour laquelle ils seraient bIen u:Lles: laméIotion de l'efficacité et de la qua] ité CìU metê'iel do pchs.pw la poche artisanale

Donc, même si l'approvisionnement en matériel de pêchepour les acians n'est actuellement pas parfait, il apparattquil faut chercher à améliorer les conditions du commerce etdu ssàme banquaire professionnel , et ne surtout pas augmenter les interventions des administrations

2, PERSPECTIVES REGIONALES

21 Les pirogues

De tout l'équipement de pêche, c'est la pirogue quisemble la plus facile à se procurera Los délais de constructionet les prix sont encore raisonnables0 première vue il sembleque la qualité des pirogues assemblées avec des planches(Came:oun, Gabon, Sierra Léone) ri'est pas tou ours boineo Dece fait, les embarcations n'ont pas uric durée de vie trèslokgue (parfois, de deux à trois ans); dans le même temps ilfaut noter que la construction est facilitée dans les paysboisés, où les matériaux peuvent être achetés à des prix relativernent base Dans ces pays, les pircgues se sont donc renou---velés plus fréquemment et l'acheteur est moins soucieux de laqualité Dans dautres pays où le bois est cher et devient

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me rare (Sénégai et Gamble) les pirogues sont plus chèreset lacheteur exige une Qualité sméliorée

Dans le cas du Bénin et du Togo, les embarcations monoxyles de type Ghanéen, ne sont pas construites localementmais achetées au Ghana Actuellement, suite la surévalua-tion du Cadi,. les pêcheurs béninois et togolais peuvent acheter des pirogues à das prix assez bas en payant en francs C1A'

Dans les années à venir, :L'aìé1ioratìon des constructionsallant jusqu'à l'utilisation d'autres matériaux que le boispourreit avoir une incidence sur le maIntien des coûts d'ex-ploitation à un niveau raisonnabie

2.2 Le moteurs hors-bord

Les moteurs hors-bord utilisés pour la pêche artisanalesont tous fabriqués en dehors de l'Afrique Pius de 80 pourcen vieuinen. du Japon et fonctionnent à l'essence Le Gabonpa contre itilise presque à cent pour cent des moteurs deconception plus récents fonctionnant au kérosène (le carburant

bien milleur marché que i'essence) Depuis quelques moisau Sénégal des essais sont en cours avec des moteurs hors-borddiase1 Si ces essais s'avèrent concluants 1introduction dumo:eur die'oi provoquera une véritable révolution puisque cesifiotaurs ir économìques à I 'emploi permettront d'augmentert considérablement les revenus nets des pêcheurs Dans tousles pays visités la durée maximum de vie du moteur est estiméeà deux ans C'est le résultat, d'une part, d'une mauvaise utilisatìon dans des conditions peu appropriées et, d'autre para,

très mauvais service dentretlen

Dans les petits pays et aussi dans les rég.iorséloignéesla disponibilité des moteurs et des pièces détachées n'est pascomme on peut s'en douter toujours assurée Les firmes repré-senant la marque ne veulent pas et ne détiennent pas un stockde pièces assez complete

Les prix de vente des moteurs sont présentés dans leTableau 1 Comme pour le filets, les prix et marges sontplus élevés dans les pays qui n'ont pas le franc CFA commesystème mdnétaire Les prix des 'pays CFAt doivent être con-sidérés raisonnables vu les droits de douane et charges fiscalesélevés à l'importation (voir tableau 2)23 Les filets de pêche

Les filets et engins de pêche sont fabriqués localementà partir de nappes et matériel importés Ce matériel provientaussI pour l'essentiel, estimé à 80 pour cent, d'Asio Ilexiste une seule usine, au Sénégal, laçant des de fies àpartir des fils importés en plus grande partie dEurope Laquestion de la qualité est complexe Il est en effet diffi-cile de juger à l'oeil nu sì les fils employés Sont à cent

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j 1: Prix CtC) niteur hors trd en dollars E--4i dans diysdEriqe de 1Ouet.

W.rqe

Bnirt rour

ha

Gabon Grnbi Séngai

Yamaha YamahaJohnson Yamaha Suzuki

C7 821 868 801 1.186 1.417

iO cv 742

CV 1.206 1.149 1.181 884

25 CV 1.313 1237 1.132 1.984 2.167

3 cv 1.410

'0 cv 1.826 1.752 1.373 2.584 3.333

3- heur ptro1e/ess2 huç. février 1985 ii &y avait pas au Togo de moteurs hors-bord disponibles

ìou: la piche.

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i'ahieau2 Cnpositicn des prix, en do11rs US et. cans différents payr demoteurs hors bord de 25 cv

US 1: 4*5 CFA

Yamaha, 1'ix 1984 F08 Ja ; Ye 167.400; 1 IJSS = 240 Yen: (mais un prix FOP Japon qui2 inclut a inare e tumì 1aìssé i distríhuteur);

Peute d prix 3uL le uii; le ori arnaha est retenu;ie1ìcu l'i oiU Ìe FV; rts U5 I .30 oar lq (ansport maritime parcc

ir K osène/esence f auie e Prix; une estimation: p prix du moteurerenc 1,2;i ¿l:rt BeIgicïue; I U'$ = 62 F,!3.;';r. pour moteur Johson (même fahr icantI,

fabrication

FO 33po:

Pénin

Evinrude

783

Cameroun

Yamaha Yamaha4

(836)

nCmbiénégLeoneTcosuzuki Yamaha 'yamaha Yamaha

6972 697 697

et cssurance3 60 60 70 co 6C) 60

P:L CIF Afiue 843 757 90F 753 757 757

roits ei- autres rgesoicieir. d'entrée, % depi;c OIP

:oi:s t autres tharqesu9cie1s dentrée, TJSSki alens

18

152

47

356

38

344

4

30

80

606

34

257 61

Pr hoes douane 995 1 .113 1 250 787 1.363 L014 RIO

)?: r d't:eil TTC 1.206 1.313 1.237 1.1322 L783 2,167 937

13u:ge (1 sur le prix hors 21 18 44 3.1 114 15

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pour cent. nylon, ou si cest un rnélenqe de diverses fibressynthétiques polypropylne par' exemple, si le nylon est traitéou non

Les pêcheurs, surtout en Sierra Léone et au- Bénin seplaignent de la mauvaise qualité des filets importés Ilsestiment que ces filets vieillissent mal aprs quelquessemaines ils deviennent fragiles et donc se déchirent feciiement0 Il n'est donc pas exclu que certains filets n'aient.pas été traités contre les rayons ultra violets; il s'agiraitle plus souvent non pas de nylon pur mais de mélanges detextiles

Les différents prix des nappes des filets dans plusieurspays sont présentés dans le Tableau 3 Le prix de base, et deréférence, est le prix CIF Douala Cameroun pour des filetsen nylon noeud simple d'un fabricant réputé en Corée Lesvariations de prix des filets suivent la nime tendance quecelle observée pour les moteurs horsborth Les prix extrmement élevés pratiques en Sierra Léone ont conduit une utiiisation de filets faits de fils beaucoup trop fin (210/3 et 6)qui sont moins chers par m2 de filet (même sIis sont dans lemame temps plus chers au kilo) Pour les mêmes raisons d'écoo,ie, ces filets sont mal utilisés; les filets sont montésèti:és les pêcheurs essayant ainsi de 'couvrir la plus grandesurface pcssihle Généralement les captures réalisées avec unfilet étiré de la sorte sont moindres que celles réalisées- avecun filet correctement montée

Ainsi les prix élevés induisent indirectement une diminut.ion des captures

i) les pêcheurs passent beaucoup de temps à réparer lesfilets au lieu de pêcher;

li) les captures réalisées avec les fi:Lets disponìbles sontinférieures à celles que l'on pourrait attendre de filetscorrectement montés

Les filetsen fils fins pêchent mieux mais sont aussi plusfacilement déchirés et donc à réparer ou à remplacer plus souvente Léquilibr correcte entre ces deux aspects dépend partiellement des disponibilités du pêcheur pour réparer les filets etde ses- ressources fînancières

Les fils et cardes e>dstent partout en quantités suffitese Par contre les flotteurs en liège ou en plastique

manquent pertout Les pêcheurs y suppléent des flotteurs pertoutes sortes de matériaux flottants (caisse dernballage,sennelle de caoutchouc) Ces flotteurs de formes et dimensioris irrégulières rie facilitent pas ni la pose. ni le relevegedes filets

24 Le commerce

Plus de quatrevingts pour cent du commerce en matérielde pêche est entre les mains de commerçants privés Ce commerce

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Prix IFAB ex-usine,¿Prix au détail sur leu marchés ouverts de bouai, estimation basée sur des informations de bIDP'M,

Note: Le prix de départ, CIF Doula est le prix d'une nappe de filets coréens. La majorité es na:srIe filets vendues sotn effectivement d'origine coréenne dans les pays visités. Les ens cc e;iauxde tableau (TTC) ne sont pas tous cies prix demandés cour des filets coréens, C'est rot:r: le cespour le énéga. Les filets de IFAP sont manufacturée à partir des fils importés d'autr:s réelonseue I Asie. Donc, les chiffrs indicués dans la ligne 'n1arqe doivent être interprétés coime la mergesubieu par 3e décheur, Cette merge est élevée entre autre pour 105 raisons suivantes; (i) des filetsdus chers (FC) nue les filets coréens; (ii) des charges subies par les revendeurs autres sue cellesindiquées dans le tableau; et (iii) une simule exuloitation d'une situation de pinurie.

Tableau :3: na1ys compars es r'ix de nappes de filets 23o/)

roun Cihon Camfie

2020 2O?O 7O20 2D2O

fénéqal

2.M2û

. toe

2.C2()

Tuqa

2020FA/kq CIF foua1a Camoroun

Droits + charges officílsd'entrée % sur CIF

1 '31) 14 15

)?rìx FCFik/kg) hors douane 2323 2,7é7 3232 21O 3Q3O 2'3O9 232

Pci:: corf2coiaux fT)styens ak/kg

48O0 (. 5é'3¿

34O 5300 621 2 230O 4 J)c$O

Wxgo 5 su le prix horsdouane)

107 137 l7 105

USS i: 485 FCFA.

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concerne les moteurs hors-bord, leurs pièces e rechanqe cles rnatérìau<pour enqins de p&che Il n' a pas de con naFcorganisa au travers de coopraties (sauf au Sénéqal Il nya pas non plus de veritable marche de pLoques (seule exception possible les pirogus monoxyles du Ghana) Les transacions se feront principalement entre lachetur (armateur) etle construceur il ny a pas dautre ìntermédiaire que la oule personnes, souvent des femmes, qui prtenL 1arqent. Lsconstructeurs de bateaux en fibre de verre renforcé à LihreviìleGabon commercialisent leurs produits par le mme t\/ic'e detransaction directe

Dens la plupart des cs les pêcheurs sapprovisìonnent enmoteurs horshord, chez les importateurs Au. .uLut de 1985seul le Togo na pas dimportation directe de moteurs Celas'explique probablement en partie par le fait que l-r iotu;uhorsbord Yamaha sant disponibles dans le pays voisiu ì

où jis sont bon marché à condition d'etre payés en uancs UJ\

Pour ce qui concerne les matériaux pour las engis depêche (principalement nappes, cordaqes et accessoires cntrouve des revendeurs (Bénin, Camercun Sierra Léone) mais leplus grand volume passe par' les sociétés importatrices Lesrevendeurs sont de petits commerçants, travaillent souvent unfamille qui tel quau Bénin et au Carnerouri sont installés uuules marchés ouverts. Dans les pays qui n'ont pas de monnaiecorertibie, c'est ce secteur qui domines Les sociétés multina.iona1es (CFAQ et autres) ne peuvent pas toujours supporterles frais divers liés à l'acquisition de devises pour l'ip'utatian Au Bénin et en Gamble, la mission n'a pas pu nLJierd'importateurs dlrects Il paraît que tout le matéri&vient des pays africains voisins

Dans l'organisation du commerce des moteurs et des mat&riaux pour les engins de peche, il est à remarquer que laplupart des importateursvendeurs ne se spécialisent pas danscette actìvité Pour plusieurs d'entre eux (CFO, Walkden, etc)cette activité ne représente qu?une pauie très réduite de leurchiffre Cette situation ne résulte pas d'uneabsence de volonté ou d'une incapacité des commerçants à sespécialiser, mais découle de ce que, mame dans les pays avecune tradition de pêche importante, ce commerce ne peut justifIer une spécialisation/exelusivité. Seul les petits" revendeurs du marché en plein dr (qui ont une ambition économiqueréduite) peuvent vivre eJus1vement de ce commerce

Il y a deux types d'interventions de l'Ett les règl:rnentsqui aoricernent le commerce en générai et ceux qui concerrutuniquement la vente des matériels de péche Pour les prei::uson a noté par exemple qu'il y a au Bénin, au C:meroun, et auGabon des textes réglementant les marges bénéciaires descomrerçants Ii ne semble pas toutefois uc oes dispositìonsinfluencent beaucoup le niveau des prix

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lte type d interrention est le plus intéressant dansce cent :e la détaxation et létahlissament des macasin de1 orìt des mesures visant faire baisset les prix des

o:wlt vendus peheurs ii est rare que la justificationsoit un désir daméliorer les disponibilités ou la c!ualïté dei équipement

Les direrses interventions de lEtat se distinguent prircipalement par leur incidence sur i importatìon et la distrinubion par la ou les catégories de. pêcheurs hénéfìcíaires LeTableau 4 montre quelques combinaisons possibies Il apparaitsur le tableau que dans aucun des pays visités le marché netlibre (matériels détaxés pour feus et partout) Lorsque tousles pêcheurs sont admis c'est toujours pour les ventes parhirde magasins coopératifs ou de lEtat

Le Tableau 5 précise par pays las programmes dlnterventien des Etats dans le commerce du matériel de pêche Mêmes iart quelques cas (Sénégal, Gambia) ICS professionnels touchéspar les programmes ont ate nombreux, les administrations concernées nont pas su les maintenir

il semble que les facteurs déterminants y ont été :

TOUS les équipements ont été importés par les commeroantseuxmêrnes et sont payes par les pêcheurs en monna:Le locale,le Dalasi

Le sysLme fonctionne bien mais :Le commerçant demande le"prix lui permettant dacquérir ensuite des frarte.s

au cours paralile pour pouvoir continuer importerCeci implique aussi que les services de ne gaspillent pas des efforts en faisant le travail de iimportateur

ride du ta.h!ac 5

1 Don Japonais en nature2 Origine projet RFA de Tombo3 ronds oe Nations tJ s pour lCquipeìani (UhCOL4 Don Japonais en nature5 Fonds icnadiens pour le MIDEPECA6 Fonds de la CEE7 Fonds de la CEE et cte la FNU

Le CAJ'. Cotonou Bénin9 Le NIfl ECAM a commencé ses activités fin i984 Cast donc

trop pour le juger:iO Les foods donnés par la CEE ont servi cette expérience

Le procomme de la CEE est reservé aux citoyens du pays'l2 Le proamme est accessible aux ucheurs associés au

centre ce Owenoo (9 pour cent desquels ne sont pas oescitoyens ou pays hate)

l3 La tentative a ate realisee a partlr au oon Japonais14 Les fonds initiaux ont été obtenus par la vente de

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hh

Importati.a uéesI

i .t:at)

bleac 4 odal it.s qrance ¿atices tour ìnrr I aporov isionrment

Gi(2) 13E(2)

Note: Moteurs horsbord seulement.

BEN(I): Bénìn: Moteurs hors-bord vendu par le projet FïNU aux membres desCOCpr ¿t I

I3EN(2) Psénin: matériel importé du CAMP et vendu ì partir de son magasin i

Cotonou.R: Camercun: marieì vendu de la mission de développement de la pèche

artisanale maritime aux p4cheurs.GRA: Gahom matériel vendu c9été aux membres du centre d' accui1 d bDwendoPJ(l) Gambia: matérie' financé par les fonds CÌE administrés par le "Gambia

Cïercial and Deveonment Pank" et vendu aux ncheurs gambiens.GM(2): Gambia: Moteurs hors !'.rd et filets de oche recu en dons de extéri.eur

et venus par le departement ce neche uamhiensSL: matérlo) vendu par e "Pichones Pflot. Projects Tombo des membres deS

c000&atives de pêcheurs,10: Toqo: matériel vendu car i orqanisatìon des coocératives de rêcheurs

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caturc tics interventions:

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lessnce détaxée une marqe et à partir des contributionsdes pêcheurs membres de la coopérative Lexpérience acommencé fin 1984

15 Léquipement/matérie1 vendu provient dun don déquipementjaponais

16 Le CAMP de Cotonou achète "hors taxe" dans les établissement commerciaux de la place et vend avec une marge de 30pour cent Le prix de vente est donc proche du prixde vente TTC

17 Projet Tornho Les fonds recueillis sont investis dans lesoeuvres sociales des villages de p&heurs

18 ie CAMP (Centre dAssistance à la Noto;:ision despirogues) en travaillant avec des fonds cadiensLe nombre des pirogues motorisés est estim' à 530O Les

60O moteurs ont été fournis pendant une période deS ans Acceptons une ie moyenne de 25 ans pour lesmoteurs0 Alors le pro let est parvenu à satisfaire à peuprés 1/3 des besoins0

25 Le crédit

En ce qui concerne la source limportance du crédit auprofl.t des pecheurs artisanaux la siLuatïon est présentée payspar pays dans le Tableau 6

Il apparaît dabord que le r8ie du crédit oficil"(budgets détat ou fonds hancaires n'est que secon 'e0 nfait 90 pour cent des besoins sont couverts par le milieu L:aditionnel: commerçants de poissons, armateurs et familles c1

&haurs0 Dans certains pays la pêche arzisanalc constitue unepossibilité dinvestissemenT: pour les du milieuurbain0 De c fait toutes les observa:io recu?jl1ìes onfir¿tient qu'une grande majorité des hommes pr2.a ut la pèche enmer, sont actuellement des employés et non des entrepeneurso

Lacceptation de dons de matérie], de ìaide ;LnterflatioraIeou la mise à disposition de fonds pour iur acquisition devraits'accompagner d'un programme visant à l'établissement d'un fondsde roulement pour renouveler les équipements et de l volontéd'approvisionner les pêcheurs réguliàrement.. C'est un programmequi est difficile à réaliser; seule la Gambia est dans unecertaine mesure parvenue à le réaliser0 Il semble donc ïnt&ressant d'évoquer les caractéristiques du schéma mis au pointen Gambie0

Les fonds (d'origine C) sont administrés par une Banque"The Gambian Commercial and Development Bank" qui travaille encoopération avec le Département de la P&chargé de fournir desavis, sur les be.soins en crédits0 Le Département de la Pêchene remplace pas le banquier0

Les "prêts" sont garantis par deux personnes qui garantissent sur leur propre compte le paiement de la banauc en cas

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3 PFCGRAîNES TATIUL3 POUR L APPROVISIONiJENT

3i Objectifs et 'noyen.

Les interventions de i ttat dens i pprovisionnemEt enmatériels de pche. sont autant justifiés qua tout autre proletétatique dans le secteur da pche savoir

Un approvis:oonemant national a. ton prix eri poisson

Une augmentation des quiLtés de ssons disponiblessur le marchée

L'atìgmentatìcn d i empioi

Le conservation et iauqurientatìon des réserves dedevises

V) Urie redistribution des revenus en faveur des hommes quitravaillent en mer, au dépens des intermédiaires(mareyeurs et bailleurs de fonds)

Le interventions peuvent prendre deux fotrnes

i) Une réduction des orix dachat des moteurs filetscarhurant etc. le pius souvent par une détaxatior

1±) Une augmentation des disonibil:Ltés de ïnatériel souventpar la création de magasins qécs par i3administratioriqui distribuent des équipements importés directement(du fabricant ou du doteur)

Il peut arriver que les administrations charqées dep&hes entreprennent de promouvoir des techniques améiiorénscependant généralement las capacités nationales dans ce einie

sont trés réduites et les activités en cours sont surtout cellesmenées dans les cadres de proats internationaux dassistancetechnique

Le crédit accordé aux pécheurs sur des tonds budgétairescontrôlés est souvent rattaché aux deux interventions príncipalese Néannicins, le crédit ne modifie pas directement ludisponibilité en matériel1 ii ne peut avoir quun effet idirect

Les prirìcioales interventions du type réduction desprix et ventes dans des magasins d1Etat sont accompagmìés laplupart du temps de :limitations concernant lee pêcheurs béné1cLa1res. Lominstrat-too Fait deu, dis nntons

entre les peheurs rofassionne s et :1er autres;

entre ICS pécheurs artisanaux membres cPune organisationspecifica (cooperative1 ou centre d accueiì par exempia)et ceux qui ne sont pas niambres dorganìsatior

Si iEtet retient la nécessité de distinguer différentescatégories de pécheurs plus ou moins privilégiés, ii sera biens& obligé de charger une partie de ses personnels de oontrierles diverses activités de pécha

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32 Les expérierces

La mieìon n a obse'íe auc ' t erogrmme étatíei ¶ er pc.he er couì's etaucun moi . de proqrsmme isfaisant ien. à terme (uneexcepian, p:: darìt quelques anne; 1C CAv1ÍCA?AS au S&í-ncjal)

Les maqasins de I Etat. ar.ràs uric- ndrìcdLc :Lcsneiipendant iaquelJe oì t eri vm tele s teck de natériel ,einent mie à :La disnoeltic>n: par un don de I tranqer. se ret.. ou.erit le plus souvent en ruuiLures de stock e à coux:t de fcs

Là où i edmmnit;ratton n a pas uqé. cessaire deses propres manasins et o le commerce local soccupe

OC i liilportation ou stockaqe et de la mise en ven tc lesrsuiEùs ne sont p non plus trIs satisfaisants C.U1 COUVctun facteur trs limitant est le fait que ces programmes sontouverts seulement I des catégories priviiéc1ies

Considérant que les :egrenmes d intervention dc 1 Etaten le ietaere oat roujours an impact l:imite autl cri c'endonner i idee. ou peuton essayci:' d amel:Lcrer La ormume'

Ventes de matériels ddtxLe prieur tire ses revenus du noisson vndu Poor

auqo:er cc ii alaire ei: ses hn:fies, Ii essaie bien sr derduire les frais de oroduction Larnortîsserent des équipementsfait partie des frais (rnme si .le pêcheur n'y pense probablementpas) Uric réduction des invest:issernents causée par la vente erdétaxe des: moteurs et filets lui perme b de :céduire ses frais perkg de poissorm capturé

Le Tdiìeau 7 indique par pays visités le..niveau deta:; a :ior I Sénégal est le pays entre ceux identifiés dans letableau qui a les barrtàres les alus élevées, pour lee marcbaadis iniportées Cest donc dans ce pays que, a pric:ri, uric1:aatiori ur-e.it avoir' sa plus grande infiuerce Le Tableau3 moni re I! dence de la dtetion du iiiaLrie c1 c-te rcet matériel acheté HT La différence de frais damortì,ssernentannuels et de 153 million de FCFA.

Une étuc)e rcente des péches pirogui.±res sénégalaisesde la senne coulissante, faite pour le Banque Piricaine do))éveloppement, a évalué pour une pirogue traditionnelle lavaleur annuelle des captures à 2i millions de FOFA, Doric enprincipe la réduction du mentant des amortissements armuellepouvait amener dans une situation favorable - à une dim.inution des prix de vente au débarquement de 72 pour ceai,

Ii n est: pas a exclure que La baisse oes pri'x ocvient puisse contribuer à faire progresser 1' investissementdans le secteor mais ii n1est pas sÛr que cette réduction soit5Uff''L i'aio CLCICflL) ean l pc o le O.iL rri oesprix taxes et c:axes est moins importante qu au Senegal lerésultat attendu sere moins marnué

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Tableau A: L' irïT)cr t.ance économiiue de la ¿kftaxt ion: le cas de la pcheoiruire de la senne coulissante au nccal

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Ventes exclusives è certaines catéories pécheurs

A une exception près le Togo les matériels détaxés neuc.ft oes vendus à nimporte quel pècheur Ii faut que le pêcheurmé:Hc auprès de ladmìnistration la faveur de pouvoir acquérir

matériel détaxé soit comme membre de coopérative ou de centredccuell, soiL cotì'rne citoyen netìonal

Cette distinction sousentend naturellement, qu ii y apêcheurs du pays qui ne bénéficient pas de la détaxationqui signifie pour eux des bénéfices réduits

Ventes dans les magasins diat

Les commerces privés de ceux liés è de grandes mutinatonaies sont généralement considérés comme assez efficaces:s vendent beaucoup de matériel et on estime qu lis font des

bénéfices importants, jugés même souvent excessifs par i adminisLration L'argument principal de 1 6adrninistraticn est lancessJ té de fournir aux pêcheurs des matériels aux prix coitarits-.faut donc pour iadminjst:ration contrêler les canauxde distribution

Les ma..sìns dEtat sont le plus souvent créÓs è la.:naption d'un don de matériel, ou dun fonds pour iimportation

distrihuticr. Les matériels sont la plupart du temps vendusà des prix avantageux (en fait presque toujours supérieur auprix F' une marge est ajoutée pour frais de gestion et pourfaire Lace à de futures augmentations de prix) à certainescateqo::ies de cheurs

Ori a pu constater que les magasins font régulièrementfai1lite Les deux raisons principales semblent être: (i) lan:cessté de nde le matériel à bas prix, et (ii) le fait

les magas: ne ne vendent que du matériel pour la pêche(choso que les magasins privés font rarement; pour ces derniers,

maéciel de pêche est une catégorie de marchandises, parmidautres) Les frais du magasin ne sont ainsi jamais couvertspar les bénéfices à marge limitée

Ces dernières années le matériel distribué dans lesmagasins dEtat a généralement satisfait une part limitée delensemhie des besoins d'autant que les clients pêcheurs sonttoujours très moblles Donc, en règle générale, les ventes demnatérie)s détaxés per les magasins dEtat narrivent pas èune baisse définitive des prix

Donc, en règle générale, l'entretien des magasins d'Etatpour la vente des matériels de pêche coûte de l'argent sansrien ajouter pour le pêcheur à une détaxation générale0

De plue le faiL de vendre les matériels dans lesmagasins dEtat ne les rend pas moins chers, sauf si uneubvention encore plus importante uc- la détaxation estoccidéc en leur faveur0

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4. CONCLUSIONS

Dans tous les pays vìsités lea -cheurs artisanstrouvent des matériels de pche L approvisionnemerìt n. est pasparfait; les prixen paciculier celui des nappes de filets(elles représentent 50 à 75 pour cent du çOLt total d leìiqinde pc.he) sont élevés las quantités importées ne sont. pastouiours suftLsantes les fiLs sont ti:op Íifl5 er la queutedes textiles nest pas toujours satlj afsante Dans les pluspetits pays et bien des grandes villas c8tiàrea il ast souventdifficile de se procurer un moteur et il y a pénurie généralede piàces détachées

Les marges bénéficiaires (différence eri Lre les prix CImajorés des droits de douane et les prix aux pêcheurs) sontsurtout importants dans les pays dont la monnaie ne.st pasconvert.ible cest-dìre ceux oui ont des difficultés à seprocurer des de\rtses Cette constatation est valable pour t:outmatériel de che irnporté.

il ny a pas de marchand de pirogues en hoìs la trasection est directe entre le constr'ucteur souvent resso; issant du même milieu qua le pcheur et le pêcheur luidmePar contre les moteurs horshord et les filets de pèche sontimportés par des firmes spécialisées

Cesorit le plus souvent des succursales des magasinsce grandes compagnies .internationeies (tel qua la CFAO). ellesdétiennent ia representation des marques es assurent i importation Le commerce des nappes da fìlet, cordages et fils estcc fait un peu réparti entre de grands magasins et de petitesentrepises familialas

Il ny a. pas sauf exception au rogo de magasinsvraiment coopéra tif s Les magasins d 'Etat - au Bénin, Cernercuriet Sierra Léone n'ont pas répondu aux espérances Ce n'estpas surprenant si l'on consìdàre. les trois handicaps principeux dont ils souffrent visàvis des magasins privés:

un personnel qui n'est pas propriétaire de la marchandise et qui nest pas intéressé financièrement euxrésultats;une spécialisaticn vente uniquement de moteurs, filetset autres équipements de peche; cette activité restreinte doit supporter tous lea frais d 'une activitécommerciale;

un personnel qui. n'a pas. à suivre les ràqies du commerceniais la procédure adrn:riistrative

C'est dans le mILieu rural (commerçants de poìsson,famille, armateurs) que i 'on trouve généralemeot le-s sourcesde financement pour i 'acquisition de matériel da péche

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Les sources de fancernent limitées cue peuvent obtenirles pàcheurs soit par les départements de pêche soit par lesystàme bancaire, sont le plus souvent dorigine étrangèreUSC fonds c noi sés par las institutions bancaires ont étégénraleman un peu mìeux utiiiss que ceux distribués parles adrninistretions En fait, lee dons déquipem nt ont servipar le biais da la vente aux pêcheurs à augmenter les budgetsdinveetissement et même dopératìon des départements depcha à une exception pràs, on na pas jugé nécessaire deccc des fonds de roulement pour le fInancement des achateda iériel

:L'1nter'ientiot des admìnìstrations dans le but decontrler los prix des matériels il en résulte au mieux uneaugmentation dele production et une réduction des prix derevient du poisson

E fait. ces objectifs n'ont pas été atteìnts Les dimiputiorïs de prix du matériel n'ont pas été d'une Importanceabsolue, et en plus, souvent n'ont pas touché un assez grandnombre de pêcheurs pour influencer les prix du marchée Il fl'a pas non plus actuellement en activité. de coopératives indépendantes autonomes fonctionnant sans aides cia i Etat

De i analyse des interventions de l'Etet en matiàred'approvisionnement en matériels de pêche il résulte que z

I) Pour lee pêcheurs, l mesure la plus efficace est lasimple dtaxation

ii) A partir du moment oÙ l'administration décide de créerdes magasins d'Etat, ou de ne distribuer le matérielqu'à certaines catégories de pcheurs les frais augmentant mais pas les bénéfices

ii -.mbierait en fin da compte, que la décision la plusprofitable oux pêcheurs artisans soit la détaxation des matériei et leur vente à travers le systàme privé avec une margeéne-iciaire limitée

Recommanda t! one

Les interventions sur l'approvisionnement de matérielde pêche n'ont pas eu les résultats escomptés D'autresmoyens doivent être recherchés

lL nous semble tout à fait Important que les adrninistrations évitent à tout prix de tenter de scinder les professionnels en diverses oat4pories Les interventions doiventaéiiorer de fa:.oii permanente les conditions de. tous lespêcheurs

A l'avenir les administrations souhaitant aider lespêcheurs artisans doivent se limiter aux activités de Leurcompétence et non se lancer dens le commerce ou les actìiìtésbancairese Cela veut dire que le. r8le véritable des

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départements de p&che est dinforrner les pcheurs et lescommerçants sur les moyens techniques les mieux adaptés; iebanques et les caisses de crédit soccuperont de la gestiondes fonds de roulement et les comnerçanLs dc- i importation etla commercialisation de léquìpemant

Pius concrtemen la mission recomuande les mesuressuivantes applicables tous les pays visités de la réqion

Accorder une considération la suppression des taxeslirnportation at autres taxes liées limportation,

les impôts fiscaux, etc, i introduction de moteurshcrsbord jusqu'à une nuissance de 40 cv. de nappes defilets, de cordages et accessoires pour essayer décarter les matériaux pour dautres utilisations que lapêche (dun diamètre supérieur de 2 rnm)

Pour éviter que les propriétaires de h;euux de piaisance bénéficient de cette mesure 1 Et : peut toujoursétablir un iript ou prélever une taxe annuelie équivalente aux droits perdues i 'importatícrn hors taxesdéquipements diverse.

2 Eftudier lutjljsatjo des devises, bénéfices, par la.pche artisanale; cette analyse serait à effectuer dansles pays n'ayant pas une monnaie convertible et celasans dlai

La mission estime que, eri ràgie gé-nrale l'utilisationdes devises pour satisfaire les besoins en matériel dela pèche artisanale induit une production alimentaireplus importante que celle qénérée normalement dans lesecteur primaire de l'éc.onomie

Ls études devraient convaincre las aut:orités de laisserle sectr de la pêche artisanale b4néf1ula de devisesIDour :1 importation d'équipements Ls Couernernentspourraient s'engager à reconvertir en devises les fonds(généralement da source extérieure) récupérés apràs lavente au comptant ou à crédit des équipements de pcheDe teiles dsposL1ors OriL éte p rccmmeni enTanzania par exenple

Il est recommandé d'introduire dans la résion à titred essais, quelques moteurs horsbord diesel

Presque tous les pays visités emploient das moteurshorsbord à essence. Au Gahon lemploi d'un moteurpétrole (kérosène) s'est généralisé ce qui permet déjàdimportantes économies vu le différence de prix entrel'essence et le pétrole Récemment au énégal on aintroduit: le moteur horshord diesel et un programmed'utilisation du diesel a été établi pour la flottepiroguiàrç

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Par rr.o aux moteurs standard deux temps essencetrac 1.iunnols, les moteurs diesel pr4sentent les arantages suivants longvit fiabìlit, performances etsurtout; consommation réduites (D après le constructeurle moteur hors-bord diesel a une consommation deux foisinférieure celle dun moteur essence de même puissanceLe poids du moteur diesel est I inconvniarìce la plusvidente Comme gncralement le diesel est vendu moins

cher les frais quotidiens de combustible du moteur hors-bord diesel sont r4duits c1autant

Obtention des fonds sur las budgets nationaux ou dasources étrangères pour financer le matériel pour lespêcheurs

Les pêcheurs et petits armateur.s trouvent qénéralementi.r financements nécessaires auprès des femmes commerçantes de..a:n, de la farnille des notables des villages ou dautres

So Les quelques indications que nous avon-s recueilliessur le terrain nous laissent è penser que le crédit de sourceraditionneile est respecté ei remboursé soit en argent soit en

nature (poisson) Ainsi il sembla que les fonds circulent etsont employés dune manière efficace0 L a, raison principale semberait être le fait que lenprimteir et le pêteur vivent dansle même milieu

Il pourrait être intéressant (Pauqmenter les ressourceset fonds disponibles de ce système traditionnel de crédit0 Pourdes raisons évidentes et dahord lignorance du milieu les dona-tc+urs internationaux et. les administrations locales sont rare-ment prêtes tenter cette voie0 Laiternative la plus réalisteest en fait dutiliser le système bancaire officiel0

L mission ne pense pas quil faille réserver des con-ditions spéciales ou favorables aux pêcheurs0 Ils sont habituésà des conditions strictes tans leur propre milieu et savent lesrespecter quand il le faut0

Pour garantir les remboursements de crédits i]. estconseillé de procéder de la manière suivante

- Le pêcheur doit désigner une personne a'ant un compt;e àla banque comme garantie tu remboursement du prêt; lecompte de cette personne sera débité en cas de nonpaiement des créditeurs0

La durée du crédit consenti doit obligatoirement être'nfereure ia loqavice moyanro c Jequ1erL esrègles du crédit doivent être apoliquées de façonstricte et le rembcurseríant commencer dès nue débute1 utilisa tien de i équipement Le remboursement des prêtspéut t.re facilité si le banquier vient régulièrement surles plages voir son client0

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Département de pêche

La têche essentielle des départements des pêches en cequi concerne les équipem eats est de tsstr les nouveautés techniques et éventuellement: deles faire conneitre aux pêcheurs

La mission estime aussi que ocur mieux contribuer à1 amélioration de 1 approvisIonnement en matériel les départe-ments concernés des administrations devraient se concentrersur les téches suivantes

j) La, fourniture aux commerc;ants professionnels d .tnformatians concernant les matériels de nêche les plus oetformante:La formation des commerçants et des pêcheurs pour leurapprendre à apprécier la composition des nappes de fi:iet,cordaqe, fils et à reccnna5.tre la qualité;

Lexpérimentat ton des matériels de pêche pour identifierles mieux appropriés aux conditions locales;

La formation des pêcheurs en ce qui concerne lentretterdes équipements surtout des moteurs horsborth

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Bien aucur maériei de pc1ie ne Soit fabriqué surp1ac ia et 1 quaiitt des pirogues, moteurshorsbord et engins de pechs est saiisfaisant Cet:e situations exp1ìque P:ìrc.paiemen par la faiblesse des rnonnaias duNiçjria et du Ghanì (en payant en Ir CFA les peheurs duBénin ont den prix très favorables pour ies pirogues et lesrnoeurs horsbord) et quun commerce plus ou moins rrqulierexiste par dsus les frontires Il faut cependant souiicner queles initiat:ive ta:ious aoprovïsionnernent: en matériel depacho par le CA1ìP (Coopérative d Approvisionnement en fîatérieide Peche); crédit aux ptcheurs à travers la: CNCA (Caisse Natìonale de Crédit Agricole) ont eu hràs peu deffets

Il ne semble pas que les pêcheurs euxmêmes puissentfaire grand choses pour améliorer leur approvisionnement enmatériel de 1:che La mesure qu.i aurait le plus dimpact pcurrait tre la réqularisation de limportation du matériel pourréduire ainsi les prix du marché actuel Le Gouvernement peutagir d doux façons: soit inciter le commerce établi (telle queWalkde.n ou CPAO) à importer des nappes de filets flotteursccrdaqes et.c soit aider les femmes du marché ouvert à

aï:5b00n0 directement à létranqer au travers de sociééS de type coopératif par oxemp1e

Approvisionnement on matériel de pêche au début de 19t5

Les données princicalos concernant i approvisionnement enmatériel de che au Sé0!0 apparaissent au Tableau 9 La situaLbo actuei:Le est dans lensembie favorable aux pêcheurs Laqualité et ls disponibilités sont. satisfaisantes: les prixsont cependant excessifs

Les pirogues viennent du Ghana; elles sont donc bienadaptées aux conditions de p&che du Bénin (similaires à cellesdu Ghra) Compte tenu de ce que le Cedi monnaie du Oharia nevaut sur le marché perailàie pas plus dun quart du tauxofficiel, les pécheurs au Bénin payant en FCA obtiennentleurs pìrooues à bon prix

On estIme quenvìron 150 des 4CC pirogues du Bénin sontéquipées de moteurs horsborth 50 à 70 pour cent de ces moteurssont des matériels Yamahas Il ny a courtant pas daqentofficiel Yamaha au Benin; les moteurs sont en fait importas,on partie clandestinement des pays voisins Les marquesJohnson et Sviorude sont représentées à Cot:onou (Voir Tableau10) Les piéces rechange manquent. sur:'tout pour les moteursYrnaha

On trouve sur Le grand marché de Cotorìou , Dantokpa dumatériel pour la confection d engins de peche; ii vient pouriessentiel d'Asie: Corée Japon Tawan et Chine Cri trouvefilets cordage hameçons, mais pas de flotìteurs A la mi1984

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on pouvait constater que les prix pratiqués étaient de troisfois sup4rieurs à ceux auxquels on nouvait srattendre, comtetenu des prix CAE, des taxes diïnportaticr et des mercieshénéficiaires La mission a de fait. relevé des prix levéssans atteindre cependant ceux not4s en l984 Il ne serait detoutes façons pas raisonnable datteridre dune applicationstricte des textes une baisse des prix supérieurs à 30 pourcent, par rapport aux prix actueis

Le commerce

Lordre de Qrandeur du marcb. actuel hninois pour lematériel de pêche est indiqué dans le Tableau 11 Les deuxtiers, 250 millions environ, correspondent au inat4riei pourles engins de peche et ses accesscires. le reste aux pirogueset moteurs horsbord

Le Tableau suivant (Tableau 12) montre que le secteurcommercial traditionnel fournit au moins 80 pour cent durnarch On doit noter que le commerce traditionnel proposeen générai à la vente des articles qui pas importésofficiellement cestàdire qui ne sont pas couverts par deslicences ou certificats dr ìnîportation

La plupart des pirogues sont probablement achetéescomptant, directement auprès des pécheurs qhanéens De cefait, les pêcheurs béninois bénéficient de la surévaluetionactuelle du CedL. Si les autorités ghanéennes arrivaient àrégulariser ce commerce, les prix (en i'CFA) des piroguesseraient multipliés par 2 ou

Les moteurs horsbord dienonihies au Bénin sont importés légalement (Evinrude et Johnron respectivement par lessociétés Walkden et CFAO ou illéqalcment (Yamaha du Nigériaou du Ghana) Un certain nombre de moteurs Yamaha ont aussiété ìmpo.rtés par le département des pêches utilisant desfonds FENU La loi béninoise autorise des marges bénéficiairesmaximales de 30 pour cent sur les moteurs et jusquà 75 pourcent sur les pièces dét.achées En principe les moteurs venduspar le départeient des puches (directement fonds FENU (Fondsd'Equipemerit des Nations Unies), ou par le CAMP, ne sont pasassujetis à la taxe dimportation (18 pour cent)

Pour ce qui concerne le matériel pounce engins depèche, le commerce insti tutionnel est seulement représentépar la Coopérative d'Approvisionnement en Matériel de Peche(une entreprise dEtat gérée par le dép tement de pêche)pour le recte ce sont les femmes du marché couvert: qui approvisionnent les pcheurs L part du marché assuré par le Camp(voir Tableau 12) est donc inférieure à 10 peur cent (en valeur)

Ii est apparu que le CAMP na pas pu satisfaire ledemande des professionnels en matériei Le volume de ventes(voìr Tableau 13) n'a pas augmenté (compte tenu de l'inflation

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il a en fa lt d loué, en termes réels) le voime du stock continue dtre irnportani. Un personnel de six personnes ettintune ciientle limitée ì deux ou trois personnes par jour enmoyenne De plus une partie importante du matériel stockéedans le magasin nest pas adapté aux besoins et n'ta done pas deva leur

Il ny a pas d informations officielles concernant lesquantités et prix sur le marché ouvert et. faute dune investigation dét!l1ée on ne connait pas les fluctuations des disponihilités et des prìx

Le crédit.

Les p heur s artisans peuvent bénéficier de deux sourceseo trcL»tnole Cte-: £CTh o ieus famle t.csuec

tives) et institutionnelle, la Cci ase hationale de CréditAgricole ou le département des pêches qui canalise des fondsde donataum L ieur au ucheu s artisanau Cedernières anoés le secteur ìntitutionnel a ainsi prété environ116 millions de ECFA (voìr Tableau 14) aux artisans Cela représente moins de dix pour cent des besoins du secteur (voirTableau 11)

il r pas facile de sinformer sur le crédit trediJ:) uble toutefois oue les femmes ne demandent pas

r11ie.e1fleflt es intéréts sur leurs avances se contentant cPundroit de priorité sur les captures

Ii apparati aussi que les femmes accordent cies creditspour des frais de fonctionnement (carburant, nourrituretpe de crédit non accordés par :La CNCA ou par le département depéche Comme les femmes ont la oriorité au remboursement (daiai au fait que ni la CNCA ni le département de pehe, soumettent les pécheurs des conditions relatives aux ventes deleurs captures), les dettes lencontre du ONCA et du département des péches saccumulent (voir Tableau 14) Aucunesanction n'a été prise contre les coopératives qui nont passu rembourser leurs crédits selon les échéances prévues

Il ne semble pas que lea pécheurs euxmémes puissent;faire quelque, chose pour améliorer 1 'approvisionnement enmatériel de rc. he Pour faire baisser Les prix du matériel,i 'administration pourrait faire en sorte de normaliser lasituation des femmes commeranLes en materiel de péche (en lesreconnaissant comme importateurs autorisés, en les -aidantformer une société coopérative pour 1 'importation directe oud'encourager le secteur privé (;alkden, CFAO, ic) enfaire autant

Les prix élevés des nanpes de filets, cordages, fils,etc, résultent de ce qu'ils ne sont pas importés directementau Bénin, et da ce qu'ils viennent des pays voisins souventclndsr nomon c I] uujj- ét posih de diminuer e: or Lxactuels d'un tiers en important directement du producteur

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Une telle diminution pourrait réduire les frais ries pêcheursd'environ 80 millions de CFA par an et les consommateurs enprofi teralent

Dans le passé, le CAIiP ne s est ces montré capable deconcurrencer efficacement le secteur traditionnel du marchéRien ne permet actuellement de penser que cela chanqera

Cameroun

Ii semble peu probab:Le que les systèmes de crédit actrclsde le. CNCA puissent s arriél icrer si J. es pcheurs n 2 acceptentque la CNCA ait la priorité sur les captures et ei on ne t:pas un moyen quelconque é introduire les femmes dens le syst ï

(actuellement les accords de crédits sont oassés entre homme:

Le Camerouri a durar t des années reçu du Nigéria unegrande partie du matériel pour :La pohe Les difficulté-s é..ruques du Nigéria ont rendu i 'approvisionnement au Camercunplus difficìle actuellement les prix sont élevée sur les me-chés en plein air africains, les maisons commerciales racorni cr-cent les importations et le Gouvernement fournit aussi desmatériels de o&he ainsi cue des moteurs horsbord par leIDPECA (Nass ion de Developpement de la Pcne Artisanale

N a r i tim e)

L approvisionnement en pirogues et moteurs horsbord esttisfaisant

Le dernier semestre 11984 le Gouvernemen t a importé durnatériei par i 'intermédiaire du NÏDEPDCAN et a autorisé unemarque de moteurs hcrshord vendre hors taxes aux p&cheursAntérieurement le commerce était assuré sans linterventiodirecte de lEtai

Les activités du NID1PICAN vont au--delà de le simplevente du rnatérìeï L'oroanisation a aussi nour tache da promouvoir e aeveloppement de la pèche, augmentation des captures erané-iioratior du traitement des produits Les effectifs actuelsdu NIDEPECAN reflàtent les activités futures, pas lesbesoins actuels du commerce en matériel de pche La capacitédu NIDPECAN à garde-r un fonds de roulement pour poursuivrei 'approvisionnement en nuatériel de peche dépend strictement dale capacité de gestion de i erutreprise

Actuellement les institutions de crédit n:Livées ou étetiques n'ont pas de fonds à la disposition des 1..:0heur5 artisaflCUXG Tous ie besoins en Ia meti?re sont couverts par lesecteur treditionnei

L' approvisicnneiricnt

Des pirogues di tes nigériennes peuvent être construitesau Cameroun Il y a des pirogues ghanéennes iiiais elles ne sontpas tràs nombreuses (Certaìns pí2cheurs camerounais estimentque les pirogues construites localement résistent mieux aux

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9 nement

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Prìx dec. hors-bord

Cobonou Pri> des rcoteurs hors bord

Puissance

Taxe f isc1e d importation coprise,2 e;Lim mi pr b 't HeJic.. ± 10% rans

ú -0 de ier di deur3 1:, 1". i

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Année Annuelle (perdant p:icxìe l980-l9B5)

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attaques des cYrqanisrríes mar ir s que les piroques qhanéenries )Lapprovisionnarenr en pii'oqUoS parait acceptable

LI en est do rërne pour las moteurs norsord Àc.ueliement Il y a pour das moteurs essence une différence considérabla antre. les prix du c .' n srce et le prix obtenu par ïEtatau travers du ivÎ:DEEc:AN 5 è 6 marquee différentes, se partagent e marchée

Alors que lee pèchaurs achètent leurs piroques et leursmours horsbord essentiel lem-t dane le pvs ils s approvisionnent en engins de pche en partie è I í 'anqer Ls pcheursont très rnobies et: 90 pour cent nc sort pas canerounaie ilsachètent art fait le matériel dens le ocys qui offre les rneilleures conditìcns Darts les années 1970'19S0 le plupart des nede filets étaient acquises au Niqérie Récemment i approvis: heinement au Ntqéria est denu plus difficile (la frontière estfermée par ail leurs il semhieait que la pénurie de devises auNigéria même tait: que ce paye manque luiméme cje matériel)commerçants de Donde ont 0000rrrterìcé de s'aporovisionner c:les producteurs des nappes de filete Simultanément les pécheurscontinuent leurs achats de nappes da filets à

Les napp áe .±1et d:ìspcnLh1e à Doua] vierrent. essentiei1enent de i bt rêmeOriert ia qu1ite esi: bonne mais lesrìx praLique sur des marchEs ouverts cnt dlevés Il ny apas de donnes officielles sur ce sujet mais le personnel duMIE)EPECAi a obsae que los prix scrt presiue la double du prixr!orIìlal étant donné les réglemenl:ations et frais (voir Tableau :3)

La corneierce

Le commerce du matériel des p:chos se dérioule dans troissecteurs le secteur modernes institutionnel le secteur tradi-tiortnei (c est.éu-dire las commerçants des grenés marchés) e: undans i tadministration Les grandes maisons de comoerce dominentle marché des moteurs hors.bord mats, apparemment elles rie 5Z0çcu1:ent aucunement du commerce des piroquas Les trois secteursidentIfiés plus haut sont engagés darts le commerce des matérielspour la pche

L construction des pirosues nigériennes ne demande pasdinstallations particuiièrcs Il sembla que: celui qui a hescìrìdune pirogue, s'arrange directerent avec i 'artisan qui constru ira i embarcation sur' commande

Comme ailleurs, tous les moteurs horsbord vienrtnt dei' étranger Le droit de dou ne est de 47 pour cent, la mergeautorisée au déil est de 45 pour cant calculée à partir duprix C.Li' pius les droits de douane Rocemmertt le RS.DEPECAN quin a pas a payer cte droits ce ucuane a commence a vencre oesmc:eurs horsbord tamaha a un prix très Inférieur à celui desau t,ì es importe teure Sn 3 mois le NïDERSCA a vendu 68 moheurstous au comptant à une exception pràs Le mrché local pour lasmoteurs horsbord jusqu"à iS cv est; estimé à 550600 par an,presque en ttaiité destinés aux pcheurs Le plus grand impontateur' assure seule. 80 pour cent du marché Ii vend la plupen:t

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d ss nocus à. G disti.btews i'pa t sur: :Lourc came!:ouais i srhirì: que 1cs pcìe's r.qienmquerït d mt;euis t. 5 is viermeuit en acheter au Camerout.

Er ct oui concetm les eigìr de pche les ccnoaonies2oìmcrci1es ioc1s (KoiianJo PLtero & Zochorì, etc ) y

tiCi7erit nLS 1uc r1e réels est diffici1 i apprcier.. Unecnde parì tìp notatioris des 15 derrires anres scraienbv.-ues clandest.nemnt par le Nigéria o les taxes d inpertation sent infÉr±eure$ (de 2L et 23 pour cent en moyenne) àeel les du Cam&roun dui, te aux d1ff cul tós 4conomigues duqéra, le oummerce a repris un reu et actuellement troIs des

quatre firmes commerciales important du matériel pour lap&he(mai toujours pas de flotteurs) Certaines vendent au détailcIes revendeurs La commerce de:matériel de peche este pour toutescas compagnies ci importance marq5 nale Leur principale dif ic.ilté est didentifiar le besoins des pcheurs

ue ccrIerce du matériel ocur a pèche est réolement4 ence sens que i:s commerçants scn'L autorisés ajouter une certa:Lne marge C ca; t probablement: une de raisons pour esqueli es leri' des napees de f1 tSm et cordages des marchés irLdignes enlen aIr ne ont p conrìus d une façor syStématìqUC: On estime.

qeneralemmi: The les prix seni: beaucoup plus élevés que les nr rautorisés lé emeet et aussi que les commerçants connaisantles besoins réais des pécheurs, savent ajuster les prix salon!intensité de la demande li a été impossible au DEPECAIIcl eLSLLIr un releve des prix des natéri eis de pêche clans demnerchas ouve Ls de Donala..

Crédi t

Actue:Llement le secteur institutionnel ne fournit pasde crédits pour las pécheurs artisanaux., Comme le matériel depécho ne se rend pas . crédit, tous les besoins de financementsont couverts par le secteur traditionnei Il semble que dansle secteur tradi t:ìonnal se soient surtout les armateurs despirogues gui ont ï 'argent pour investir clans pirogues, moteurs,et engIns de pécha da grande taille

/kna I

Ac buèllement on connatt encore mal la pêche artisanalemaritime carmieroun. ise et ce pour da multis1es ra.ì sens: la majcrité des pécheurs ne sont pas d'ethnies camerounai ses, maiscl origine nigérienne ut béninoIse P plus, la céte camerounaiseest pour una bonne part cl ff:tc ils d'accès (delta psofcnd pas deplages . ) La pêche niaritinme art. Isausle n'a pratiqnement pasété un fournisseur da poissons I échu 1 la nationale -

Le saci:eur pêche rnc. itirre artisanale es b actuel lenienttrop connu pour uqer de i incidence ci éven tuel les difflcultéa' approvislonneacut err matériel de bonne qualité et ces paircorrects

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Ii est Luteîo1s videot que ìc uus pseut. euguErs I tru. ;der les teS d 1.1 let,s etc. et qurde aCess. (ÇÌÌT5E fi C) &flCjUE?fl',

ktant dormé la pruédure corliquée quu doit rrpocterun iíurtateur (de n irrporLe quoi) il ns u. pasde s arendre e quo les pceu:e u leurs '1untarn :1 rnpo en t cc toment du matériel. Lu puho

il semblera I t plus e. . abl e que lec quandcommr a ìe importent le ma ici sw: rccummn daiou ortistratioo cos

Gabn

: time urf.. Id' et. SOU ap; iv:

en niet: .1CL de 'i ref d:te u:d t1ddioU &u Umt.i.v u:ìCL. ura e (r .qe Morr u Lu re Pi t

3e800 pour I nuée 1.9td ) .. Lu ::.Lv; r ut em urs deseutis t s local dens lesquel les on p' t. tI r et deueuL 1u nturs qobcnats éuss: rcL

La pche arti ial e au GaLon est approv sio re n1erti?re satisfajseut;e On trouve k I nombre

réduit de pirocjues en fibre do verre renforcée.

Parmi les pays visi ts , Le cebon se dí.. ; . uque sur douruts util sation de quelques pìuuc3rc en u e not o' Ot. u '. de motou r s o ï i u i r e

r .. en plein n interv.sut nas dans ic cumnnrce du mrr-. .:..u.ebe

Au débu:. 19P5. il ny avait pas :d.;ns le budget dei. Eta - Le fonds rour f inancer les achat u L-r. quipemeutsla j:drhe

Selon lun mil ieu informés 1.1 y aveit puher ditsambu1ante ust-dire sans une activité fi: l rcr

baLl emerit évl tu d en conclu re que cela démont, s- n n,:

crédit seulernen t Pour pouvoir aqir avec succ?s uomtm pi:l.'. sartisanaux dans le milieu concerné.? 1.1 faut der ru1aisseIncostype entrepreneurs ne sont pas fo.cémenL pu .nre entreles pêcheurs anibu1ants" et. qu ils nobtt.endror pan non plusen recevant uniquement des fonds

Lapprovisionnsnent en nîut...tel do :u-UUt i9t5

Les pêcheurs artisans au Ochon (de lestuaire) ontéquipements durie bonne qualité. JL u a Ls stocks de

mua icI sur- le marchd mais des prix un peu i ovés

Les pirogurs surit de deux types cellu .......Lbr,rUìtes C1bois (de type l:ien ou qartéen) et roi los mu.r.:.t construiteslocalement? er Jtre de verre renforcée,

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Lee pi rc oes cO boj. s. sst bien sr les plus ncì}:reusesIi, n 'y e pee da d ffrce f rebles en ce qui. concerne le nombrede otreques c J toue actuel ILement utìliss nour la oêcheTrete coic Loc ots ecn toste 1 lés à Libr evil ie Cas emberuationssont ividemrCjÌt obbues pour 1s ocheurs (Le prí des piroguesn fbrET? de e cet apprOci)flativemeJ't deux fois plus élevé

quo eluì. des p:i.roques en bois) Celles qui sont utilisées qourle p2c:.:ho if proheblemen t été acquises par des armateursi Unc N ì:)ar t e do can tajn d ces bateaux d 8 ài Iu: tres on LJrjt été cous tirol L s sans que i on pulsee savoirasectemont o eL son L: uijll i sés eéqulibre3nerit pour la pêche

Lee m.:c c horbord oponais eu vente à Libree il lesct essen i Hi lcm.:cr t des motouce à pit:rcJe Ceci s expliquenec i a très :nui::L: différeico entire las poix du pétrole (75

i toe do i. essence 2éS t'CFA/ litre) Les mo teure àpetroï.e Ld)U Lent no tel lement 25 pour cent plus cher (pour larame puissance) qua los moteurs à essence

Les diepnn:hilitnte tent en moteur qu en pièces détacbéeesemble tre tree bonnes

Le maoJé qabonc i de o pèche artisanale absorbe onnuei laceen t seio lus Comeci. çante environ 5Cc moteurs hors..bord

Le matér ici ioor les enqiror de pèche est commercialIséè I le uniqusinen t per des 1UOOtC teure revendeurs Lesnappes de fi I cts sent surtout iniportées d vAste (Japon Corée)Le cotnme:çeote esutent rie maintenir un stock en perríanence

11 y e eu Gaben une r éqleman taLi ori des marges bénéti-.i oires La lot autorise une meoqe de 40 pour cent entre Leprix d revient (boce douane) et le prix au détail C e.et unemarge faible pour un commerçant siï a payé en devines à lacuonmiande et sì le mutés Ci arrive plus Lard quo les trois moisnormelemen L prévue Quelques éléments montrent qua les prixsont un pou plus éis»s .4u on aus ait pu le prévoir à partirdes prix CAL et, cies droits da douane

Lcr Lummc S

A pas 'L i es veuLes d i cocues en bois, tout le commercede matériel pour 'La péche est outce lee nains des importateursrevendeurs oc i: ieJ' moteurs hci"sbord et filets de pêche, écecomp-qnìes 'c Labricu tina pc.00 les pirocues eri fibre de verreTI n y a poc d raLérie] nappes dr filets, cordages fils surle marchés etc Lcrcinn ouverte

La dépai tarc.a l: des pèches à travers l CCen tre de regroupomerit: de ILe :-c CC di L icaria i. u ë \erricPv exécu Le un programmedC aide aux I c) euS artisans Un:' partie de cette aide cnsisLeà pcecratLre- eu' p$cheu.cs è C achatur cies moteurs horshosd à untaux de dour ris réiu:L 'L ( seulecen t S pour cent sur le CIF ) et.è acquér'.i s' er origins d pêche hors taxes Cela signifie pourun moteur à CL,1:ele dc 40 c acheté à travers ce Centre uneréduction è' a eu près 150 .0(Á2 FCFA Sn contre.partie le pêcheurdoit être associe au CeriLre,

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Le créditLEtat na appareum t ps et. a jmJ; eu de prc;mes

de crédi F pour la pch £rraYe. Cela s :.l.qte peut reen partie par le fait lec pcheuxs de ;oal qa sesont en fait fort peu no reux ils sort ur la p uart rtigéria. de Guinée quatoriEile ou du lnîiì

GénrLlement les moteurs et le matériel pour la prh nesont pas \US crédiL Quuu cela se fz. ; surtout pow: desetnbarctiorLs et des rnoteurs. : vendeur emrdc un paiementpour la plus grande partt'e au roiptant,- eL naccorde un creditue de quelques mols sur engacement La signature de

garante pour les pêcheurs niqérien est trè söuvet donnéepar : chef de village ou le campements Les rrédis sous cesformes sont le plus souvent rernhoursés

Ana lyse

Il. ne aûble pas que i app-oìis iomcmi en eepoche pour ì pèche artism so : curi un prcir

au (aoonQ Cela ne veut pas dire quii ny a rien àaiél iore'

Lintroduction pour la pche artisanale de pirogues enplastique une Certaine cei!e est un cas rque lestays ris té Cela est ausi vrai pour i uti .sLCtion c.5 moteursà pétrol Les pirogues en plastique sont piu. ch que cellesen oìs mais leur duree de vie est hrauooup1:m ionguc0 Le fac.teu essentiel à considérer est le c:ft de ir pirogue papoi on produt Cette question pourrait être réexaminée

ics de pèche locaux pour promouvoir lintroduction mharcations améliorées

Pour ffaciiiter lacqulsiticn de matériel da p&he à houpri> la poL.tique actuelle ne nous semble ps tràs tiauLa procédure actuel le consiste à importer suitaut. les rg les envigueur et apràs le céder à certaines caL ooie de professicn

u abolissant car taït les tnes d imporLa Lion et tesh-ges de lEtat assoc le LdtL l ce C luLac;ilement aux pcheurs et la peeure adn tat):a serittràs slmpl!flée

Gamble

Lapprovisionnenient en matériel de peche est actuel rtuo.mel Les prix sont rnarginaa1ìerv Eleés résultat duue s±tution creee par une devise 'ale en artìe surevalua

Le comrnerc du matérie]. de p.che estï;Ìus important que colui uutifié p L r us natior;u ociecsYPliQue par le fa que de ncmhrux pcnuo'3 sénégalais cL

guinéens viennent s approvisionner en GamoiA partIr d un fonds CF (Communauté E.curímìque turopéenne)

The Gambia Commercial and Development BnrL t le départementde pàohc'u (assistance technique) ont eménogé un fonde de ron lement pour ia'hat des équipements de péche piroquas moteurs ouonqins de pk'che) qUI fonctionnent toulours 5 ans apràs seticn Cest un record et un o;emple pour la régton

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Pow. ) dÇ:icui té fture cei c3u Ofl i- picogUos i LÌ11fliStCtïOfl PoUr' i . 0'

c) ui $Lude dai t.o.:tiv Crn'thodes e eí'- s

L apovîsic neìP er m rìel de peche ddut i98CV SC LC a Gami)ie est rCì3 I L. rt

r n tiiel de les prIx sont csp. dntC por bI1II de mots n hcrsbord oet pes aCSU

UR !'5L'

LE9 pircwus sont fabric1uêss iocisrnent en bos Le bomnest ou ti rd )oc .IVw da b . coupés avec ou saauto aorì Cojime J 11eur; le pr ck la piroque est peuprès cI: L t CU prix cu .teur hornbord Actuellement onpeut ecur' los pir:uc avec un délaì. court (2 ou 3 moIs)

si lots du pys dIa lent respectées pour is coupr cPspar empio :ait iîfflciie de co n-:tr ire le. «taux

en 5ClS du et lsr: i.: nouiteralente

pcut t rw i3an ul i es motcu!:s horsbord dc-i deux«quss ' e :os I n y apss tojcu. de moteur..:. en ock

puL L :e L. asses L,ns incit.nt dea tru.uSs apu. w ne osis e r. s Ac tue Ilemet uu tro s ieme r I:Ls

est on . strU er ii s aqit oune ruence u ..ortataon

dune marque L

tm uur les nolns de odohe CU eSt CS cbondantBCCjUI L ci rIqIne nststlque nrdsces et de

fiLt peu:P tì I ou dais deux rsossns lentes lesde fi lets no sent e; disponibis Le prix sont

s't ii nUr e w d droits s douane pour les filets etV r'crtets'1e ne s pu use Lue d. importation de pour cent

fl ai L V avoir entre autres deux raisons (1) lesirnpoL Labe ìrturL directement de i UAsi mais foot loue

cha La s : Is us procurent des francs CFA rcn paso;. es cLeiL u nL VLuno sur in marché parallèleL

Le neoComme 5j Y less s sauf au c4ehon le commerce äes iioues

est une cf te: ce ost.cc con stLuctsuurs el phc: ss (ou pitt aleurs) sans Vn t.:ThLiClCCS L commerce ds t es éipensntuat Lei s: .:o. t ccs . (ldac ma retends

i i cid ouort n s °oeupe p des fii La etcuIses matértols uour la piw

Net cs: é..:emmert i Et ì par I interr édiai res dudépartemc ptohue.: a vendu is s moteurs hoosbc'rd et deffl eta L X .Ç:(1.5C d dOn C)OflCIS

s

L 5V 5 5neS i, es oewo erti&e5d ot0I I : ro:amc de crédit; une de is. LL. i tautreICC

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39

j I d 350L000tc«it à i; :tO G: tin ( .uJ.lent rid s à c tin t. rour 1: n nno

roui nme C e td aeeit peOruis en :;ui t der cpour no E40oG0 L Le cr:*des rtro ( err urptorr /ch eno u co t. o to u horshc d

neu pi on non prn ura. ev o n

Los lis oco sun Le íort rols oc sontUIt ot1 O ron c LcOt)t) nai

Le on sont ps ti i lsé O1t.t. )Ui..:ti Oit1Uc t S Otflfllcr fondu dr dIvr tc:.:.iit i r,.nre )

Lo pi u:ot deu Lou e pkhe onfournis o c unsor. iO o cour cet.:ont étt rerno:enr

fOri. i n ds io fonds C euuorvti ellement cnr i e Lanque s es Laitn percy p do u r nr

Chacun Cyan L un tOOL\ .0 iLS tO:.iu pu fono Lintci tourne Lerdo de rouutìen9 LOo L'Iont 'onu leurs o:rddìts en Lta.rast s pour nohntc innrr Ct pnrh Sdans ) es conuerurroes montre Le probiàrne d op..' e o .no des i i r:e donc à Io chenqe dru commençaoto

A O C lys e

T. C'rrU:d e nor se cal ito et sa situe tien qdogrophi0unsera h rotjours mf i ucoode nor le si tu ion hes 0.03au Sénéqai. et err (uincie Dorio ,ilr tc.: Laut e- rn. giner or toresolutIon au po'oblàme cid annrooisd 000eL e; Idrici. de o.Sropoi sus être ordnnt1crine1e ut ddfini.i irte id. it- ne convi ont posaussi aux nnL -n pàcheurrc ai: tirrans dc la . ncd jlo

Le Caban et le LJePea sont. t o.:;:rfjort e rnbIàme dum:.nrcoue relotif de iCIS ;ec,co' la C on':LLucotior, pirocjnespinno PS aujeur:'d 'dru UIl 1 5ed por les pi ro rs Cotil Irut o 20Sendp I sont r ti ro. emble nos pr'd an Luc1 o men Lla d lopootbili :tl:c:O.:.s orle hes penons t un u: ohlnne uitCambio :n pouorri t le h reritr Ii ntn'j on ni. es i prIeur: o Lque i edmirristrati err o isue dàcr. r ni n Lu r too un progromliesvisant i'emdiionatian de plrogueu Lo premio n dLepe SrO O

blon sio drer mer ] app linabil itd cLos copL incoes o da tau hércdqal ii e doux uspects r leru..picc.o ri rd du bois 't:dt soIr es mat. e no et la poss' ni litri do Coos L eri: e r. pi touronspiuS soIldr à urde de iie pons lccnpue.

i. macnt :s oomricrçnrrLe cre pu .r1t. rioor -. les pches ne sturribier. pari e't -: la c:

Sr e 1er 1 ii, 'o rIot h . re-c: L Ot ro:. L ear Croo Iaine,r - t-

Pou:; f1nen ,cr une r-r i le cipénat It i t tendrait immobi o soplusieurs ai i ions be OF ponto P: arr rucios t-rois mois

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' mii1 dt..Lurs or-bcrd

i n pas non pius nef1ets at un paradoxe cmpte

ea'c est in seul des pays vis:L avoì:'« te tn. !on (iAP Industrie ik eaineUs

0e I:Iue de 1 :A;.;L:::rì. es le rdsultat des puli tques envi ui sent n:neut pas ates aux 't?COn T, f5t L spor... e ri.m:umnet à ir du CAAS '0n ne

r L r r' 5 CL S

Ce nc nLou r k Oenn . raph:k.r ut Ucs ï'aui ttnas, lu CMACL k.n 'k L k

n L1 c e Vv ic

tu ou den ._ ' CAPAS leS p' .n51s Ont du relà s pnu Lvn rn 'rtLenneu C de 1 ' nporta teen sueplans c u n n dnn One es fIlets de pche dAsieen :.'nds rs. :... t.:. unC i r Lds r endest neuen dans le pays

Mitin .l 'r r 1: an le r di t fourni par le CAMi/(5: 'L sr DlUL. En effet. la pcne tisana'

e Lcd''iC ail leurs qua dans les banques ouinstitute n

&rnlin'ner i aPpz ovisiorinemen ta ntinanele as au or5tés ooncennéas ponrecdreuL p tone

i es .sures iiven tus

j) abclitiun ctçr. droits in douanes et taxes diripc.'etatiOrksur c-' i s on - et lc rrca no r da moflsde 50 ch

ii ) dEnis U r tin e que UTrnnavant tous cr'di ts. duSeOCe'k kC )i-J r;nn isanan soient qérs oar une banqueLd approvisionnement ei tretend de peche

L. approvi sionnerneni. en n'atit'iel de pc.he au Cenc-qa1 are:u:i. letent L5 cisu C. Uki e qrenda partie des Lecoins e t ser.

i L soi t n u' r. LLiÎaurs qui s approvi s buns: eux'ui-knes hesOre 'nontiàenn du ecn Suit par 1 achetant de rnniár:iauxi'LcLs de rhe) an c uds clundestinemes L dans le pa

Les oir smqsti: t sour. snustrui tes sur uï are àpLrrLn de ncdu klip 'tc n Os r Cï U inni r- 0 ne sait ussLnmuu, Si. ! L 51 O\ cd ernr'nt CCLkrYL5 les bu :rns

Le moteurs Oor sberd tmports auparavant du Canada et''L Cru':'.. usnst ;rnaliturirrO Un Japou il y a une

rtikP jLuait un r-O' ' Cràs Cnpu'ìant. darsi :cdei'jrvb''un mctc'iu s ACL'.1,src- L L faute rie ud la Cpp':\3

C jouer en r tO. n a L urnes L le comrnercc n n y a pasnppJ.e Un or ad n ' . ucdurs unt aìn C-nui: achees en

u eL en auntt.:u...........'er r las droits nìa noucue- at autresei , ins u' . i r trrrn.n'NUr. t PeCan nevienrkerkt tràs Cherr

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Cc ce qi cccern. i ovi iC i cIB ss;cL BU (St ( c:Lc

cans IE UC_S PBYE 53 ' L9 ))3. ne de s de P1y ,

qui das da c-J. :ypropj1C;c -

té v 1:i, iqtcnn pa': cp-Ué cJ r sonscia - uiI5ea c pod cìjü d. . i L apa; J iCI 5 i. s îpcJ:es ne peut- ras sur ;l n des :

hors CIXe COI UCn(er eS nanpes f i L L

(J éì-

On esLimc; qu actuel ìcmenL dea 5íOítIL E-U LUL L L

ct5i de- f5 lets dAsie c'rant une r-- v- n

)e Coïmarr-e

Connìc ail i eu: u B.haL cJe p.t. ..:.n:a se ±sit noi ieIc.;:-;rn; ufeC(--( :5 Vu cu C 3 -

\'U_ C' ti' U' 1? (t L L

ont :un u :t! .t'Ut ka'LL (J nqc-t .CLa 'IL' JH CI-crJla V'th )c z;U ce s t-

ts et iO LCJ hctc--hn 'i it u; Le ;a uÇ

Ç) pOUL (. en I ;Ur a V L - L a cu -J q - J po.rc c'ct. L pourlas i) -J G cent pou. les mntaun n '-- SaCl hP/C:-I- kd a :é p LCPIflt Ic pc Jede /Ji rnJ;;'.ece dut; urec: c,

Lei: fui: so' ;:cni-. c;..udaot U:ïCLcsDébut I'-I S<u Sc 'J'1' u dP - cue péuu 5- de d: U.

B pu 5IccV i achat d i d Un ne meoljmìté 17' -s. ts acheté if34 dont ave L heooc lpiroguU.ra.

re sectau:e p- ''é ed' c' PS ancora réussi, à c-mb) s S

de'faillence du Cl'-i?f\d du U L 3 eu; pdchccurs pac on e roh 5)1CL' dunsle commerce cJe...: ¡taure (al des LU et:j LLOO c ,L55, 5 3 a c-euh

nL doe ceu Li f5cta raqu') 11 1 cJoet'u:u rec. cee t L-' "ca taccess L.a U prnbeYtun de quatr OU il bLeeuL: dîCUL5 UC3 p5o1ieurs n1 On cs le -Lemps I] s -J': oL e: rra-e' La he -

las moteurs horsbord Lì un crU. s5n'oLlairn O... LO des pays\!'cLco 13

dn ca qui aorcelua P apptoaìaicurìemant n filets lesi tua Lion acLuell e e». L tU, e qua las upra ioc ha i 'J) L? suc:

vemact :olouPc' Ve cur cétd iau e:-Une-: canes ' prUu'.LS:. h:

anaotarnenL cJ.;:s J (J a bun neaï-'. 'J (nu ' he: -ttchee-Lé) CCI..L:Le cL oaU\( u. ct.e- UtVC-'fl S uLO5 ohee-- 'ia LL

est SU"i OIL CL:flcY CJC hIe pUU' -IJJ-flpoÏ.-J UL 'c- ;IJr U, srP-ve à ';-u- renLac" P ma jans r:'rJo ha ;y.5 J- cOTjL'.ccharges 3 L ? IhAP ¡-ita peut h .oa . e cuaoci. ac L i

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L ( S ce ficrce s i achet des pirou. t

t :i. h :.t:d et les filets de eicrs s de, oc .cativ'e. tei cornp

r r' rL t r 1rCmLr 'e ... semerts onc le es iiqutdités peut plus accor

OC ch:. ux ..::d5

User

HeUr tLs et cutres institutions hanc1res nont pes

1'inencé les arrateurs ou r.cheur s d la

ic íU e u.;' c comí .ur. i fice er les personnese r 'ul . lcncer dans l

' C'.i'r 't'J. . ue ronds cer ' 1 rs le mtar. ._ nc

i cu:c _rr lu prêts ont des taux d 1nr e I c,r. cen t et doivent tre rerm

ne cu maximuin

n i u

;r cc concerne i aire. i sionnemen t en e i dc. U i u S s' o ftsre LO' L

:c piup U c_: autres pc'. ( cc; sexpltouu oar:

f) l lu, lu r douenitre la us haute de tous les pays

ii) une i' Ucs U: eeis' de ±e ulcatior de filets ne trav'ai 1'cr u pleine caputé;

11f) or e 'eLtion étatique vieille da W ans pour lauL.Un des moteurs horsbord et des filets

il ne ;:'r:e:.lu ar qu t 3. 'heure cc' e1le la pre urctiorut lu 'r r : r icr On peut esttu que les p&rrurs sénér - " '"' r-' en t ci 1 ut autorisait cette

n ?L5 '.L(): oe. r:edulu s eu Sénégsì t nfmorte qui ttee lu lu: herr t:;. u ':ettc condition i iFlu courrait régulai les pri: de::: [t Lr cce- le petits magasins lsrc'usl

'L dt main tenant t un prix supérieur au prix HT de t

Leplu1erce du Séréqr cémontre aussi selon nous queru cce-.Jfs 'r:. hc)t,'Cnl pi- tUrc o'.trés par une Uranche de 1 adml-

'lu:ìu s que d:..ns le futur; tout credit pouri art'is:'rlu ¿ Unit être plurct gr par le systtmea'

L ' r: ' .clu.uel Ì'r. .....i cratiquds au Si e:rs Léone pour lesS luJ'? UçU: lu: ) eu e luriels pour la Hche sont les

plue cuece r e etc r ' rese

e rhu lus de pL .Ue cl:, conduit t 1 utiìi ra.rion:r [r)ï)cs UC-. lu lu crì fils fins ( ë t ne tdrce tclu r' lun s'u in peu étlu'és Ii en résu te que les captures

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homme et pr jour írieu . e. ci :Y J c devrintLre evec des f iles plus soY e m

On estIme a.rsi quune dimnu L. 'i u L de f5J ctsnu:: seulement permett: une uconomie ¿ I ís roi

aussi un me..i ph: sc:' ss c

is par J es .!s de r L LLIr u serdes r Y Lation L Uh

Lels pour ú et de ouu IL cs-Lu

C n t ps 'ciÌd L LLO1 Lì. 9 J ncer dansL Itportation l vente d é'ui. Vit(S d .'-;rL

nf,s Lt nur L:c: existant - L L L CL9S

men ts d .:-me ea. - ca e a.uLs fu mé L

i Imoortation ar ìi verte der er ier :.:CC

Actuel lament edrin:Ls Lina nur anan de nour Y. r ka.. ata L: J

apcnrismonnemeat eu natda Ll de abe

L eppruvis an ament er p a a s L n u 4 eu YesceSnow:çce da 'r L parc nua r : ovis

ho S )L( I crw, nu t, Lre r1:

Le flotte piacquidac du Src a. donc e- onenLepirogues très cr L Ltes ( 3 7 iitau r ' a hc I L uaode pirogues L tailles LaLecmédiaicrra; L ac hn' 'a

orLs irogucs en ula-,La-:L qj aLa: ran''n.s 'd m-r'L anY) y e ooup de L Ls urns le u's . uoua curt ian ocaeues se fait sur pJace et un n'i LX L.. a:n Ja :L «r: pon'-tant quii ne soit pas trs fa'aLe or 'cuuaea Y tioLS ut:surtout pour des çrc'udes iY 2OLu En fa.2 t Y: 't: n tté rapidement ces cniìrs '::.. -

'1 moteurs hors'boid ,soonthles sur la ma"Lcsont ias oea, marques jap. r Yamah9 et Suan:i î. 'Lab' cru2 montre que les prix onL axc''aiteats et run rfiS parles trI9S P' antres marques de moteurs scuhr :i1er m s manquent dc devises pour réaliser ira iiuprt L

Le marché lo'cal pour les e-qins de pche ast dun. n

actuellement par quelques comrnrrçants rnstal lés Ylsimportent du matériel (napes d ti)ct-s cocdrujus eL :.LL1s)surtout dc Coréc Les Lin i s sont c p EInes (fils210/6) et los prix souL r:curs,

:ti semblerait quo' -c - .:a a. ..-:iLn: rpn au 40 pourcent de leur Lcrar; c-ui ré.. no- on de .....rr-.ur u. i rsmailiants oncecYan cc rrtIcuier' Po filL a d'"en- L

L L' a s par an et leur Lu.Le ncr v,o estes aa trais trois ca 'a,t et - ci LerneuL reconnu d1 Y

ei termes dc ccdLí'- qa;i ne &: seat pas les trois nc rpour Yes filat et 1cr; noua Yes morears h:':.i:SLcd

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O[ J c;Ou?EnmE?t ¿ tr?Lt l er en p'tie : cette st tue Lun

O O û )i 4'O t 1CtÌCflL ¼fl CC'UCS (1{ (J; (C C) DflÌE{ L de¿çû du GÖUVe t t j lfr

'0V î :StrU0tiOfl dencjtns de peche ont étéiVA 0Y':. et de.. moteurs orsbord ont été

\'c ( tCûtS du Ymeha 5UY p1Ce

Les r..ou:ions fj C hürs taxes les ineterielsont Cte VC cw.a OCS pr: peu p:': dO 15 pour cent íer oir:

ueux nu ru d ì. t. oLn.:. s horsbcrd bout é{:u' ùV û n ,1:C e mateurs önt SûL.hO-

;nK: u d'eh.eurs ucur uouvoir ac:L.,.?ter- ete onou trs te Lcsec yetls dens da tres actìvites

:.-o to

Le :ci n o. r un do en matériel de pécha (Lateauxdc n rsbord) los resuonsebles des ehesro L.Eu pcvt ft de ûet acquis da Ç On

inucin dn- rev i frlruuL. une partIe des équtftuenuse e:o V

Aucun d ces dewc proc 1mmeV n a eppare«tion C

de m u':r o :enc'iJ ement cies )C\ït.SCSL u mu5 d d tériei de h

L ca

Les p: vqir CJd coumerciali sécs dans la milieu ruralo d. ne i. neu o en tu de t'eetown ou ci autres aluméruft u u o Le commerce cies moteurs rs-Lord.ci eu e pct- s s ekitiiremert au travers dus. aqents ÖCCUX

on i est d.Jc le de n crudulie ice (JOUuerc( ocr il faut obtenir un permis ddimportaticn et des

sce.

Le conuíìe. ce des netdr.uur cour les enqírls du ;uhunucie Au is dea entreocies t Ift ihC ft ds mu céricux en pros mais i les .mt

iftC 05 COU 00 ciL \nUft ls dif icu fts pour I. ohtent ion dest . Seo .. c u cuiuUerçcn ts de ha iur.h Thorna Street. ont su

continuer c uu.uuCLe crédit

u tout, lu c édit utilisd dens la piche artio i oct n ticu t oit,co

Il y a une pft niaine ci années I u Déperiemeri t cies y hescA Oft. L-tL'd O vu i ft n ne éd '. pour Ìr.0 :'ieur's Le ca ..ul do

LuUOL -ucoci: O tí LOIL C fti i pdo u ruot; en effet lesu - o eo u ns cua lent: tr ' lones

Les fourftdv i t tucie' ui erce

mO1S no

iC mo-_n ' vendent ï ri, édit flatS ori5 poco ceni; eL 3e rft.e dans les

de pïcdiaors Pombo donne aussi de

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embres potii d a dc 3 :

dc cci: s: aussi c:ì. Lo.t: Le L';L:Itns c.ks r rnbras s r. ,D: Seni5flts de crédi t ci LcL:c:emenL affectu.s

On estìrce qé r1rient qu s cc cc les :dì-constituent pas actui iencrt l pcoh'Lrne cur des dc'c

Analyse

Actuel a)ì' Es art:.. us du S -ca Léone su tac Li curs équ1pemc Ls pri CiL sont: ps c . tifié;chrqes rreis es fcurnsers

L or ine de cette si tu r Cn i ( S

le L&one qui r ast pas ccnve e at q'L dL ncartt dannees suréva lue Pour acqur. :.d .; des ' : Lc- s ux de c1i

c.L1cel ii faut obtert . ::..'ìc s c des au .

nc.)LLtaires du pays (banque e::La sicuW.c.n du rna ch c tt de ce rne es ctcn.

o rnpeLcntee n ord: pas c...o:c;ìdì ' -pp cwis icì ci p uraa L:aux en L e conrne un secteur pri :uì La a Lasfirmes (mu? t aíricaines ) cc s n . 1m .Le Smfc L t oc_e udc'c cet des matrìau pour la p&:hL c la :n L: u« auLe d

Y tat5 on ae donc a da toute d:nce par ncda ornan: :au s on t ac. t n 3

dun ma. arallleL activité du oroj et da Toniho as tIV en

concerne i Jprovisi onnemen t das moteurs s cu d, napuar accrdceda etc; dwc. pt, ce icacr' quL ncL au

z el LLÌt peu nomnL,au. c:n ccJra rai eon di rcm>re t:cLc. 01?dnuLz e parts une d s las stxL.e se i pou euLe

da ; ppnoi! i e 3 aunemen t d cnn d une C;Or5C Lc on lo parL L

( 'anianc nl lernend pour iLanir cì,'. devises permettant dei-onca er 'e c nmmandes inq

Tant que le Léone ra sera cas librement convc LsLdie :lnv aura pas de ColLi on t:nicpnn au pìcbirne cia ' c'nitian de devises pout cc fimntJ de

La olutio est l*tiqucdt Vu t :cunr.! uc e quete le $ecL,u. dzi la p&he artìercele le Cd:nracernant eauro t nn e as d er. dc IL. n and nsian da libérer des devises p :c jiioctation du maté 1 da

C

Les au toriLés ne p en ccii par une teL L cdc:t soc parceque laLL arLlsrnv 3e ast Li.n,uLmct: e lì uL nata 'ìcc merréc L cn on doil LiU neu lcachL dc.

c: al E''L en '3 L 0ri'tcr I uni 'ictaticrt our nourrir lan:ulation da x dollars" de poissor

co acc cue dens le -t : L1VL d r

une arab- ectati on cia cette na. ore en r . err ' ' ç''ptric3 l t, CLc'5 1inne rue i on sei L que 1? Lt Cfl dci lersde la pcbe acLì sande est meilleur rue cerL ' la p3che

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t i : ¿tC3LÏE-ut , ,á ¿tn :: acc1t:s ii resterait(:ic:sr . c. oit d: ses ouur i ion

tou SC k c, ) .1' de la ::hei r)iCti on ci roupeie s ou .00pérati

O tet:/ tsu pcu t ration et: i en :e du ni ril1 crd 31 on nne noop e de n tte

° uépotdante ds svicss JOL\ÎC

L t1ittient en ra c: tnl de c:Ie au i000 estu .i.. un : n cpius d -ie i bon rnarchla pt et le pues anennes sont iac liement

à cheoLH . i s sur le march4 ityal dehors bond i usqu à ma i n Lenant les moteurs son t achetés

pnái'erìce sur le mareh dAccra. GhanaLe cnr des mat$riaux nour la peche est supporti en

partie par 1..:: o.oins locaux nial aussI par des besoIns desoays d 1/.iue Occidentale et Centrale Ii ne semble

s one com':. aparaisse dans les statistiques31

rd: o wie soucce bancaire, ou budget deest mis à otnpos.L on cien nheur pour financer leur ac.hnatriel de doLe

La meau:n la plus uLuLa n ienoit être d un--t local o iàces tes pon. la marques ce det:au1s

ord les plus cnInmurìes

Lapprovisì;nncIdent en matrìei de pêcheu Teqo. 1inoiso:nement est oaraetrIs par un dé

il iTL ' r )OV sionneriLut en pirogues ghanéennes) estLin Lei 'rn\sionner.ient en matériel pour les engins

c pdnhe asL b:ocidcut. aL bon marché (par rapport aux autres paysi e on ne peut pas se procurer de moteurs

hors-L)ud

Le 'onp da. a cate togolaise les pécheurs utilisent dspirogues ghu es Il sembla à la mission que la dispntbilitéeri pbogues g .branes soiL cnction de la différana etaiìL

le taux ä charma o':Ja.ei C di/ranes OFA et le taux surmi. ohe. paLnn la Commc !e dI f nunne est asse grande t Laux

c. mie i JL L(_PA; an: non officiel i ed 3 FC)ox qui peuvent di..poer de FCFA font aciiement acquisLIoniroques jiu6en.

1L< mLetnn hor::;bord nécessaires pour las pirogues[unes Jn) eriL'ia.)n ne sont actn I loman pas di sponiblesen iog: LULL ton des Loopérat,1ve5 da o:che natnttim& a la na

ée-u La. Lion a.uinue de anvha et de MeI: Lr . c\;uel lament 1 onu d: sposa pn. des fonds nessaires pauL impon Lar les matoueL L ne rao que le Gouvernement ait l'intentIon de Ln.L.:t unnr .n manque Honda est représentee sur le marche man s

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î iLcurs r''crtt pas le pu5. rce tu: :c ( pus p .

kJn on a s ern n u OC

Pour :155 mêmes raisons Que précédemment pour los Pil inéressant pour ln cheurs QUi disposent de Fr: ì

dcee leurs moteurs hord Accra

Pour les metriels de pche il y a au moins c" re importateurscommerçents Les fulets cordages L ls vi: ontcomme ailleurs principalement dAsie Çc u Sud) nrisont, c au tableau 3 netement flf&Leurs neil1eur La disponihili est ts sf1::

Le Commerce

Par ppct: aux autres pays le comme;: au Togo ....0

de conditions £'.vorebles droits de douane bau tuncréglementation concernant les marges béncrs. . u'Uientle commerce est limIté au matériel pour les eqin oc

fa.t IC Togo est devenu un CentL'a du commerce de ntriel pour les Les puoduits impor ér au 'oqo ion:strticês sill enrs Des eheurs du Cameroun .0 in n

Oina achtent leurs engins de pèche directem:ní ¿ Lomé n acnelques annees Lome servait aussi de centre u mpu a ourlu Ma1i

Peu d i..crtetions grn dans l sn stSque: n't:cielles mais lleci rnctreu s expo cc Cr4 eroun le Gahon et le Congo

LUNICCPEMA (Uni on des Coope:L Les de che Mn Liuìo a

un magasin à Lom4 io maniel y r eodo non :a:e .

aussi pour les moteurs horshoi:d qoauc i. dri ca a éus:iEn principe ce commnce ea . i car.. i par la s tuou

ments de p[.u1urs d une part grace . :

d essence bOLS taxes en'n ron 9 EuF7 par à it (ndaurc party grace aux frais dinscription (minimum iOQOgrouj.arent) Selon les responsables 9 millions de 'CFA aon ainsidisponibles

LtJNiCOPEMA avait reçu une commende dc u :.HIl à la finde lannée derniàre Lessent1ei de ca matd:duJ a été nudu aucours du mois de Janvier; le chifa daffa:tìmn a été ast.ue à6 m liions ?CFÄ Une commande a ée nossée C:t. Mars, pour uneUvunson en Juin pochein Il y aura donc une rupture de stock

son lonque Il faut signaler quenviron les deux tiers du maL&ial ont été vendus à des étrangers pêcheurs ghanéens etbéninoin (LUnìon ne fait. pas de différence en ce qui concerneles co i ions de vonte)

Le crédìt

La grande majorité des ventes se fait ainsi au comptantCela ne veut pas dire que les peheurs not euaen pas descredits: il. y a des arrangements entre le- étrangerset les femmes t:goiaises qui commercialisent euï poJ. Lupeuvent cod:.e exclus arìté de livraison de cissun à ni. pn':fixé davance accorder des crédits

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I_ ISlE DES R/\PPBR JPA L 151 DF IDAF REPÚRTS

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Guibrandsen O A preliminary account. of attempts to introduce aiternoLive. types1985 F small craft into Iniesi; Afrìco Cutonou IDéE Project Si p

IDAF

GuihrandsenD Un conipLe-rendu préliminaire sur les tentati ìns ci introduire des1985 types alternatifs de peti Le embarcation en Afrique de i. Ouest

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G o rte roc hriig ves et r

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Sheieri G. i. lnteqi.'atod small seal a fi shari es ro ject_s r principi as, aJpr anches

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ÏDÍtF Nemsietter/Lett:rc du D1PA 2. Janunry/Janvier l9El6

VetiLiart 8. rapport ci étude prélìminai:i:e sur 1 niiiénacJemeflt cl un abri pour la

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