Lisez le texte sur les mushers, ces personnes qui guident les chiens de traîneau, puis décidez quelle est la réponse correcte (A, B, C ou D) pour chaque question (1-7). Mettez une croix () dans la bonne case sur la feuille de réponses. La première réponse (0) est donnée en exemple. Les chiens de traîneau en été Que deviennent ces athlètes du grand froid quand les premières chaleurs estivales ont achevé de faire disparaître les dernières traces de neige ? Du fait de la hausse des températures, il n’est plus possible pour la plupart des mushers d’entraîner leurs chiens. Néanmoins, l’été n’est pas une période de repos total. En effet, afin de ne pas perdre tout le bénéfice du travail effectué l’année précédente, il est nécessaire d’entretenir la forme des athlètes canins. La reprise de l’entraînement proprement dite a lieu vers la fin du mois d’août. Période à laquelle les nuits plus fraîches autorisent les entraînements de courte durée. Si on considère que la saison prend fin début avril, cela fait quatre mois pleins à occuper. Durant ce laps de temps, plusieurs options s’offrent aux mushers qu’ils choisiront selon leurs goûts et leurs méthodes. Pour la plupart d’entre eux, c’est le temps de la sociabilisation. Libéré de la charge des entraînements, le musher peut passer plus de temps à jouer avec ses chiens, à leur apprendre les ordres de base, à les faire jouer ensemble, à faire des sorties « en libre ». C’est un moment capital pendant lequel le musher renforce les liens qui l’unissent à ses chiens. Cela portera ses fruits quelques mois plus tard en plein cœur des courses. C’est aussi un moment idéal pour la reproduction. Une chienne capitale pour l’attelage qui mettrait bas à la fin du printemps ou au début de l’été sera prête à reprendre l’entraînement fin août. Et puis, à cette période, le musher est plus disponible pour s’occuper des chiots et les préparer à leur vie future. En terme d’entraînement, nombreux sont les mushers qui pratiquent la course « en libre ». Ils enfourchent leurs quads et parcourent les chemins de campagne ou de forêt poursuivis par leurs chiens ravis de ce jeu. Il n’y a rien que ces chiens aiment plus que de courir ensemble, attelés ou non. D’autres maintiennent la forme de leur attelage en les faisant nager dans des piscines à courant mais plus souvent dans de grands lacs. C’est un choix idéal, puisque les chiens sont au frais, font de réels efforts mais dans une activité douce qui ne crée aucun traumatisme physique, bien au contraire. Pour l’entraînement d’un leader, le musher peut aussi pratiquer le bikejoering. Il attèle son chien à son vélo et peut ainsi se concentrer sur lui et lui enseigner les ordres de direction et d’allure. L’été, c’est aussi la saison des projets et des progrès. On fait le bilan de la saison passée, de ce qui a bien fonctionné, de ce qui n’a pas marché. Et on prépare ses plans d’entraînements pour l’année à venir. C’est une période grisante où on rêve des joies de l’hiver dans la douceur de l’été. Bref, si vous pensiez que l’été est une période de repos total, vous pouvez oublier cette idée. Etre musher, c’est une passion qui vous prend 365 jours par an et 24h par jour. Etre musher, c’est vivre chien, penser chien, rêver chien… même en été.