Les aspects neurologiques et articulaires de la borréliose de Lyme Colloque Interface Rhumatologie- Dermatologie Xavier Puéchal Service de Rhumatologie Centre Hospitalier du Mans Le contenu de ces pages est rédigé sous la seule responsabilité de ses auteurs
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Les aspects neurologiques et articulaires de la borréliose de Lyme
Colloque Interface Rhumatologie- Dermatologie
Xavier PuéchalService de Rhumatologie
Centre Hospitalier du Mans
Le contenu de ces pages est rédigé sous la seule res ponsabilité de ses auteurs
Méningoradiculite de Lyme Les points clés et/ou à éclaircir ensemble
• fréquente en zone d'endémie Europe : Borrelia garinii
• diagnostic souvent difficile (formes rhumatologiques, pas d'EM, clinique # USA)
• interprétation complexe des ex. biologiques
• confrontation clinico-biologique
• guérison habituelle en qq jours avec AB
• risque : extension des déficits moteurs, passage àune forme tardive (encéphalomyélite, encéphalite, NP)
• attention aux diagnostics par excès
Méningoradiculite : épidémiologie
• incidence > 5,4 à 22,7 cas/million/an (Danemark)
– évolution favorable après les 2 ou 3 premières années
Les aspects articulaires de la borréliose de Lyme
Diagnostic d’une arthrite de Lyme
– tableau articulaire compatible ou évocateur : – oligo ou monoarthrite intermittente souvent du genou– devant une arthrite chronique, le diagnostic n’est à
envisager qu’en cas de précession par une arthrite intermittente
– endémie
– piqûre de tique
– érythème
– positivité des IgG spécifiques anti Borrelia (ELISA puis WB)
Les aspects articulaires de la borréliose de Lyme
• Avant AB, l’ADN de B burgdorferi peut habituellement être détecté dans l’articulation par PCR.
• La détection est beaucoup plus aléatoire chez les patients ayant reçu des AB et encore plus occasionnelle après plusieurs lignes d’AB.
Théorie de la survie deB. burgdorferidans l’articulation
Théorie de l’induction d’une réponse immune
Auto-entretien par une réactivitécroisée entre certains déterminants antigéniques communs entre B. burgdorferi et l’articulation
Théories impliquées dans la persistance de certaines arthrites
Quand demander une PCR articulaire dans la borréliose de Lyme ?
• En cas de doute diagnostiqueaprès sérologie douteuse
• En cas de persistance d’une arthrite après antibiothérapie bien conduite:- positivité de la PCR : reprise d’une nouvelle ligne
d’antibiothérapie- négativité de la PCR : traitement local
La PCR de la synoviale est plus sensible que la PCR du liquide articulaire
Jauhlac et al. Arthritis Rheum1967;
Conclusions Les arthrites de Lyme
– Une présentation très évocatrice : oligo ou monoarthrite intermittente souvent du genou
– positivité des IgG spécifiques anti Borrelia (ELISA puis WB)
– bonne efficacité habituelle de l’antibiothérapie
retard + immobilisation : • disparition immédiate d’un épanchement symptomatique• 4 études de faible niveau de preuve ne permettent pas
d’exclure un rôle dans la pérennisation, en l’absence d’AB préalable
persistance de l’épanchement après ABou après 2 cures d’AB PO ou une cure IVmais, pour certains, uniquement après avoir vérifiél’absence d’ADN du spirochète dans l’articulation
ou Yttrium90 + CS + immobilisation :• synovectomie chimique ou par produit radio-actif• par analogie au traitement de synovites proliférantes • quelques cas cliniques • peu étudiée• pas de recommandation actuelle
en cas de synovite réfractaire, après échec d’une infiltration
• par analogie au traitement de synovites proliférantes • en raison de l’atteinte presque exclusive du genou• peut réduire la durée de l’inflammation articulaire• 2 études rétrospectives contradictoires
en cas de synovite réfractaireen cas d’arthrite associée à une douleur et une limitation fonctionnelle significatives
après échec d’une infiltrationmais, pour certains, uniquement après avoir vérifiél’absence d’ADN du spirochète dans l’articulation