Le Pont japonais de Giverny chez Claude Monet Au Clic
Le Pont japonais de Giverny chez Claude
MonetAu Clic
Le Printemps bat son plein entre mai et juin,Musardez dans les forêts, flânez au bord des lacs,
Entrez dans la danse en compagnie des lutins,Tout un concert devant les miroitantes flaques.
Écoutez la huppe fasciée à l’allure de papillon géantDans son chant aux trois notes liées, hou-pou-poup,
Soyez patients pour admirer le merle de roche errant,Costumé d’orangé et cagoulé d’azur jusqu’au cou.
D’un vol lent, le demi-deuil, appelé aussi échiquier,Déploie ses ailes aux dessins noir et blanc en damier,
Musarde dans les vertes prairies et les sentiers,Pour butiner les centaurées aux capitules rosées.
Laissez-vous séduire par la délicate et piquante églantine,Associée aux cultes antiques de l’érotisme et de la féminité,
Symbolisant le plaisir que procure sa beauté intime,Où la douleur, quand transperce le dard de son épine acérée.
Rêvez devant la bête à bon dieu, oui c’est elle la plus belle,Sept points c’est tout, trois sur chaque élytre, fignolées au pinceau,
Plus un à cheval sur sa carapace de gentille coccinelle,Un vrai bijou avide de pucerons juteux et jouvenceaux.
Dans les airs c’est le ballet des hirondelles, messagères du printemps,La rustique à la queue fourchue aux longs filets étroits,
Et celle des fenêtres au plumage bleu nuit, au croupion blanc,Virevoltant au dessus des étangs pour chasser les insectes maladroits.
Vers la fin mai scrutez bien le ciel pour une éblouissante rencontre,Où Vénus, Jupiter et Mercure forment un divin trio illuminé
Au-dessus de l’horizon crépusculaire, pour un contre la montreOù la lune fait son cinéma, passant du rouge au jaune doré.
Dans le jardin vous serez séduit par le doux frou-frou soyeuxDes pétales des pivoines éclatantes rouges ou blanches,
De l’œillet marin, aux coussinets hérissés de pompons roses harmonieux,
Niché aux creux des corniches surplombant la mer épanche.
En ce prairial finissant autour de la magie éclatante des champs,Éclôt sur sa frêle tige, pour quelques heures seulement, la fleur de lin,
Transforme le paysage en de longues vagues bleues ondulant au vent de juin
Sur ce tapis végétal romantique entouré de coquelicots étincelants.
A cette époque, il sera temps alors de chanter à tue-tête,« Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur seront tous en fête »,Rondes, charnues et colorées, belles à croquer exquises.
L’amourette au rouge tirant sur le noir,La napoléon au rose crème brillant,
La burlat à la chair voluptueuse rouge du soir,La reverchon en forme de cœur saillant.
Le Printemps bat son plein entre mai et juin,
Musardez dans les forêts, flânez au bord des lacs,
Entrez dans la danse en compagnie
des lutins,Tout un concert
devant les miroitantes flaques.
Le Printemps à Giverny de Claude Monet ( 1880)
Écoutez la huppe fasciée à l’allure de
papillon géant
Dans son chant aux trois notes
liées, hou-pou-poup
Les tulipes du Jardin de Monet à Giverny
Soyez patients pour admirer le merle de roche errant,
Costumé d’orangé
et cagoulé d’azur
jusqu’au cou.
Les Iris du Jardin de Monet à Giverny
D’un vol lent, le demi-deuil, appelé aussi
échiquier,Déploie ses ailes aux
dessins noir et blanc en damier,
Musarde dans les vertes prairies et les sentiers,
Pour butiner les centaurées aux capitules
rosées.
« Ces paysages d'eau et de reflets sont devenus mon obsession. Ils sont bien au-delà de mes pouvoirs de vieux et malgré tout je veux réussir à traduire ce que je ressens.
J'en détruis certains... Je recommence encore... et j'espère que quelque chose finira par sortir de tant
d'efforts. » Claude Monet
Laissez-vous séduire par la
délicate et piquante églantine,
Associée aux cultes antiques de
l’érotisme et de la féminité,
Symbolisant le plaisir que procure sa beauté
intime,Où la douleur, quand
transperce le dard de son épine acérée.
Violette ou blanche la glycine, plante grimpante,
à la floraison généreuse et délicieusement odorante
Rêvez devant la bête à bon dieu, oui c’est elle la plus
belle,Sept points c’est tout, trois sur
chaque élytre, fignolées au pinceau,
Plus un à cheval sur sa carapace de gentille
coccinelle,Un vrai bijou avide de pucerons
juteux et jouvenceaux.
Les iris de Giverny
Claude Monet (1900)
Les iris de St Rémy de Provence
Van Gogh (1889)
Dans les airs c’est le ballet des hirondelles, messagères du
printemps,La rustique à la queue fourchue
aux longs filets étroits,Et celle des fenêtres au plumage
bleu nuit, au croupion blanc,Virevoltant au dessus des
étangs pour chasser les insectes maladroits.
Le lilas est fleuri
Allons vite au bois ma mie
Le lilas est fleuri
Allons vite au bois joli
Vers la fin mai scrutez bien le ciel pour une
éblouissante rencontre,Où Vénus, Jupiter et Mercure forment un divin trio illuminé
Au-dessus de l’horizon crépusculaire, pour un contre la
montreOù la lune fait son cinéma,
passant du rouge au jaune doré.
Un matin s’est éclose
Une très belle rose
D’un bouton éclaté
Une reine était née
Dans le jardin vous serez séduit par le doux frou-frou
soyeux
Des pétales des pivoines
éclatantes rouges ou blanches
De l’œillet marin, aux coussinets hérissés de
pompons roses harmonieux,
Niché aux creux des corniches
surplombant la mer épanche.
En ce prairial finissant autour de la magie éclatante
des champs,
Éclôt sur sa frêle tige, pour quelques heures seulement, la fleur de
linTransforme le paysage en de longues vagues
bleues ondulant au vent de juin
Sur ce tapis végétal romantique entouré de coquelicots étincelants.
A cette époque, il sera temps alors de chanter à tue-tête,
« Quand nous chanterons le temps des cerisesEt gai rossignol et merle moqueur seront tous en
fête »,Rondes, charnues et colorées, belles à croquer
exquises.
L’amourette au rouge tirant sur le noir,La napoléon au rose crème brillant,
La burlat à la chair voluptueuse rouge du soir,
La reverchon en forme de cœur saillant.
Mamert, Pancrace et Servais ayant gâché le mois de mai
Place à Médard, Barnabé et Gervais pour nous préparer un
bel été
Montage et Quatrains de l’ARIÉ….JOIEPhotos personnelles et du Net
[email protected] : Le Temps des Cerises
Nana Mouskouri
Réalisation Juin 2013
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueurSeront tous en fête.
Les belles auront la folie en têteEt les amoureux du soleil au cœur.Quand nous chanterons le temps des
cerisesSifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va à deux cueillir en rêvantDes pendants d'oreilles.
Cerises d'amour aux robes vermeillesTombant sous la feuille en gouttes de
sang.Mais il est bien court le temps des
cerisesPendants de corail qu'on cueille en
rêvant.
Quand nous en serons au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Évitez les belles.Moi qui ne crains pas les peines
cruellesJe ne vivrai point sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour.
J'aimerai toujours le temps des cerisesC'est de ce temps-là que je garde au
cœurUne plaie ouverte.
Et Dame Fortune, en m'étant offerteNe pourra jamais fermer ma douleur.
J'aimerai toujours le temps des cerisesEt le souvenir que je garde au cœur.
Chanson écrite en 1866 par J. Baptiste Clément sur une musique d’Antoine Renard
Elle fut associée fortement à la Commune de Paris en 1871