MERCREDI 29 JUIN 2011 C HIFFRE 60 TONNES de foin fauchées à l’aéroport de Roissy Du foin made in Charles-de- Gaulle pour le bétail francilien. Sécheresse oblige, Aéroports de Paris va offrir à partir de lundi 60 t de foin aux éleveurs voisins de la plate-forme. L’herbe a commencé à être fauchée le week-end dernier sur 40 ha de la zone nord-ouest de l’aéroport. D ans le grand hall d’entrée vi- revoltent des papillons de verre qui semblent saluer les visiteurs du Mandarin Oriental, dernier-né des grands palaces parisiens inauguré hier. Exploité par la chaîne hongkongaise qui ouvre son premier établissement en France, cet hôtel de luxe de huit étages bénéficie d’une adresse de pres- tige au 251, rue Saint-Honoré, entre la place de la Concorde et la place Ven- dôme, à deux pas des Tuileries, et d’une façade classée, typiquement années 1930, dont les deux ailes dessinées par Charles Letrosne ont été mises en va- leur par Jean-Michel Wilmotte. 20 000 € la nuit ! L’architecte a réussi à transformer l’ex- direction de l’administration péniten- tiaire en hôtel chic sans renier les ori- gines Art déco du bâtiment. Résolument moderne, la décoration de l’immeuble est parsemée de réfé- rences aux années 1930 mâtinées de quelques touches orientales : réinter- prétations graphiques du célèbre « Baiser », de Man Ray, sur les murs des couloirs qui conduisent aux cham- bres et bois d’amarante dans cel- les-ci… Chacune des 99 chambres, aménagées par l’architecte Sybille de Margerie, est dotée d’un petit canapé et d’une table amovible conçue pour ins- taller son ordinateur. La chambre de première catégorie (la moins chère) est proposée à 765 €, sachant que du 17 juillet au 28 août une ristourne de 300 € sera accordée aux clients dans le cadre de l’offre J’aime Paris. Ce palace qui emploie 310 salariés dispose aussi de 30 suites, dont la Royale Mandarin de 350 m 2 à… 20 000 € la nuit ! A peine a-t-on franchi le grand hall d’entrée que le regard est attiré par le jardin de 450 m 2 qui orne la cour inté- rieure. Au cœur de cette oasis dont toutes les fleurs sont blanches, Jean- Michel Wilmotte a installé un plan d’eau. Plus facétieux, les architectes Pa- trick Jouin et Sanjit Manku, qui ont conçu le Bar 8 et les deux restaurants, ont implanté au fond du jardin une cage à oiseaux… Au piano officie le chef doublement étoilé Thierry Marx, 48 ans, qui se réjouit du « grand écart » qu’il va devoir faire chaque jour entre le restaurant gastronomique de 40 cou- verts à la cuisine sophistiquée et « très moderne », et la table plus accessible du Camélia (95 couverts), qui propose des plats « très franco-français avec des accents planétaires ». Du lundi au ven- dredi, le chef au crâne rasé offre dès aujourd’hui une formule déjeuner simple et rapide, « quarante-cinq mi- nutes, 45 € ». PHILIPPE BAVEREL Le Mandarin Oriental, nouveau palace parisien La vague des créations de grands hôtels parisiens se poursuit. Après le Royal Monceau (VIII e ) et le Shangri-La (XVI e ), voici le Mandarin Oriental (I er ). Visite. 251, RUE SAINT-HONORÉ (I er ), HIER. Une adresse de prestige, une façade des années 1930 classée, 30 suites dont la Royale Mandarin occupant 350 m 2 , le Mandarin Oriental, nouveau-né des palaces parisiens, a été inauguré en grande pompe. (LP/P.B.) Grâce à l’œuvre de Le Corbusier, un bâtiment parisien espérait bien figurer au Patrimoine mondial. Le Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco en a, hélas, décidé autrement hier à Paris. L’immeuble Molitor (notre photo), à cheval sur les communes de Paris et de Boulogne figurait sur la liste comprenant 19 réalisations magistrales du célèbre architecte franco- suisse (1887-1965). les membres du comité ont différé leur avis jusqu’à leur prochaine réunion, dans un an. COUAC L’immeuble Molitor devra attendre (LP/J.B.) Le chômage repart à la hausse à Paris. Selon les chiffres publiés hier par Pôle emploi, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 1,1 % par rapport à fin avril 2011. Sur un an, il est en hausse de 1,6 %. Au total, à la fin du mois de mai, 68 370 personnes sont inscrites à Pôle emploi (dans les catégories dites A, B et C, c’est-à-dire recherchant un emploi à temps plein ou ayant effectué quelques heures de travail). C’est surtout le nombre de personnes plongées dans le chômage depuis plus d’un an qui augmente le plus (+ 6,6 %) et celui des seniors au chômage, des personnes au chômage âgées de plus de 50 ans. A NOTER Le chômage à la hausse Désormais, vous les croiserez sur des vélos aux couleurs de la mairie de Paris. Une cinquantaine d’inspecteurs de la sécurité de la Ville, patrouillant sur deux brigades des XI e , XII e , XIII e , XIV e , XV e et VI e arrondissements, ont opté pour le deux-roues, mais la mesure pourrait s’étendre à tous les quartiers de la capitale. Chargés de la lutte contre les incivilités, l’occupation du domaine public, la sécurité des équipements municipaux et sportifs, la surveillance des parcs et des marchés, les inspecteurs à vélo se félicitent de pouvoir intervenir beaucoup plus rapidement qu’ils ne le feraient en voiture : « Et les gens nous abordent beaucoup plus facilement. Nous sommes vraiment dans une mission d’îlotage, de police de proximité. Et le gain de temps est considérable, surtout dans les embouteillages. » Myriam El Khomri, adjointe de Bertrand Delanoë chargée de la sécurité et élue dans le XVIII e arrondissement, qui accueillait hier les inspecteurs cyclistes, n’a pas caché son souhait de voir le IX e et le XVIII e se doter également de patrouilles à deux-roues. CB Les inspecteurs de sécurité vont patrouiller à vélo EN IMAGE PARIS, HIER (LP/C.B.) Jardin des Tuileries Place de la Concorde Place Vendôme Rue de Rivoli la Seine Rue St-Honoré Rue Cambon Rue de Castiglione Rue Royale Mandarin Oriental I er I er 100 m www.leparisien.fr/75 EN VIDÉO Les employés du palace se veulent zen
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
MERCREDI 29 JUIN 2011
C HIFFRE
60TONNES
de foin fauchéesà l’aéroportde Roissy
Du foin made in Charles-de-Gaulle pour le bétail francilien.Sécheresse oblige, Aéroports deParis va offrir à partir de lundi60 t de foin aux éleveurs voisinsde la plate-forme. L’herbe acommencé à être fauchée leweek-end dernier sur 40 ha de lazone nord-ouest de l’aéroport.
Dans le grand hall d’entrée vi-revoltent des papillons deverre qui semblent saluer lesvisiteurs du MandarinOriental, dernier-né des
grandspalacesparisiensinauguréhier.Exploité par la chaîne hongkongaisequi ouvre son premier établissementen France, cet hôtel de luxe de huitétagesbénéficied’uneadressedepres-tige au 251, rue Saint-Honoré, entre laplace de la Concorde et la place Ven-dôme,àdeuxpasdesTuileries,etd’unefaçade classée, typiquement années1930,dont lesdeuxailesdessinéesparCharles Letrosne ont été mises en va-leurparJean-MichelWilmotte.
20 000 € la nuit !
L’architecte a réussi à transformer l’ex-direction de l’administration péniten-tiaire en hôtel chic sans renier les ori-ginesArtdécodubâtiment.Résolument moderne, la décorationde l’immeuble est parsemée de réfé-rences aux années 1930 mâtinées dequelques touches orientales : réinter-
prétations graphiques du célèbre«Baiser»,deManRay,sur lesmursdescouloirs qui conduisent aux cham-bres et bois d’amarante dans cel-les-ci… Chacune des 99 chambres,aménagées par l’architecte Sybille deMargerie,estdotéed’unpetitcanapéetd’une tableamovibleconçuepour ins-taller son ordinateur. La chambre depremièrecatégorie (lamoinschère)estproposée à 765 €, sachant que du17 juillet au 28 août une ristourne de300€seraaccordéeauxclientsdanslecadre de l’offre J’aime Paris. Ce palacequiemploie310salariésdisposeausside 30 suites, dont la Royale Mandarin
de350m2 à…20 000€lanuit !A peine a-t-on franchi le grand halld’entrée que le regard est attiré par lejardin de 450 m2 qui orne la cour inté-rieure. Au cœur de cette oasis donttoutes les fleurs sont blanches, Jean-Michel Wilmotte a installé un pland’eau.Plusfacétieux,lesarchitectesPa-trick Jouin et Sanjit Manku, qui ontconçu le Bar 8 et les deux restaurants,ont implanté au fond du jardin unecage à oiseaux… Au piano officie lechef doublement étoilé Thierry Marx,48ans, qui se réjouit du«grandécart »qu’il vadevoir fairechaquejourentre lerestaurant gastronomique de 40 cou-
verts à la cuisine sophistiquée et « trèsmoderne », et la table plus accessibleduCamélia (95couverts), quiproposedesplats«trèsfranco-françaisavecdesaccentsplanétaires».Du lundiauven-dredi, le chef au crâne rasé offre dèsaujourd’hui une formule déjeunersimple et rapide, « quarante-cinq mi-nutes,45€». PHILIPPE BAVEREL
LeMandarinOriental,nouveaupalaceparisienLa vague des créations de grands hôtels parisiens se poursuit. Après le Royal Monceau(VIIIe) et le Shangri-La (XVIe), voici le Mandarin Oriental (Ier). Visite.
251, RUE SAINT-HONORÉ (Ier), HIER. Une adresse de prestige, une façade des années 1930 classée, 30 suites dont la RoyaleMandarin occupant 350 m2, le Mandarin Oriental, nouveau-né des palaces parisiens, a été inauguré en grande pompe. (LP/P.B.)
Grâce à l’œuvre deLe Corbusier, un bâtimentparisien espérait bien figurerau Patrimoine mondial. LeComité du Patrimoinemondial de l’Unesco en a,hélas, décidé autrement hier àParis. L’immeuble Molitor(notre photo), à cheval sur lescommunes de Paris et deBoulogne figuraitsur la liste comprenant19 réalisations magistralesdu célèbre architecte franco-suisse (1887-1965). lesmembres du comité ont différéleur avis jusqu’à leur prochaineréunion, dans un an.
COUAC
L’immeubleMolitor devraattendre
(LP/J.B.)
Le chômage repart à la hausseà Paris. Selon les chiffrespubliés hier par Pôle emploi,le nombre de demandeursd’emploi a augmenté de 1,1 %par rapport à fin avril 2011. Surun an, il est en hausse de1,6 %. Au total, à la fin du moisde mai, 68 370 personnessont inscrites à Pôle emploi(dans les catégories dites A, Bet C, c’est-à-dire recherchantun emploi à temps plein ouayant effectué quelquesheures de travail). C’est surtoutle nombre de personnesplongées dans le chômagedepuis plus d’un an quiaugmente le plus (+ 6,6 %) etcelui des seniors au chômage,des personnes au chômageâgées de plus de 50 ans.
ANOTER
Le chômageà la hausse
Désormais, vous les croiserez sur des vélos auxcouleurs de la mairie de Paris. Une cinquantained’inspecteurs de la sécurité de la Ville, patrouillant surdeux brigades des XIe, XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et VIe
arrondissements, ont opté pour le deux-roues, mais lamesure pourrait s’étendre à tous les quartiers de lacapitale. Chargés de la lutte contre les incivilités,l’occupation du domaine public, la sécurité deséquipements municipaux et sportifs, la surveillance desparcs et des marchés, les inspecteurs à vélo se félicitentde pouvoir intervenir beaucoup plus rapidement qu’ilsne le feraient en voiture : « Et les gens nous abordentbeaucoup plus facilement. Nous sommes vraiment dansune mission d’îlotage, de police de proximité. Et le gainde temps est considérable, surtout dans lesembouteillages. » Myriam El Khomri, adjointe deBertrand Delanoë chargée de la sécurité et élue dans leXVIIIe arrondissement, qui accueillait hier les inspecteurscyclistes, n’a pas caché son souhait de voir le IXe et leXVIIIe se doter également de patrouilles à deux-roues. CB
Les inspecteursdesécuritévontpatrouilleràvéloEN IMAGE PARIS, HIER
(LP/C.B.)
Jardin
des Tuileries
Place de
la Concorde
Place
Vendôme
Rue de Rivoli
la Seine
Rue St-Honoré
RueCam
bon
Rue de Castiglione
RueRoyale
Mandarin
Oriental
Ier
Ier
100 m
www.leparisien.fr/75
ENVIDÉOLes employés du palacese veulent zen
II PARIS MERCREDI 29 JUIN 2011
En France, il était un simplepère de famille, commerçantdans le textile, inconnu desservices de police. Mais, dansson pays d’origine, l’île Mau-
rice, Sadick Ameerally, dont le corpslardé de coups de couteau a été dé-couvert jeudi dernier dans sonéchoppe de la rue Taylor (Xe), étaitbien loin d’être un inconnu. Depuisquelques jours, la presse mauri-cienne revient avec force détails surl’histoire du défunt, qui avait fui sonîle de l’océan Indien voici trente anspour se réfugier en France, où il estpère de trois enfants.A l’époque, l’homme était jeunemaire de la commune de Beau-Bassin Rose-Hill, qu’il avait conquise
après s’être fait élire conseiller muni-cipal, à 19 ans seulement. Mais, dansles années 1980, Sadick Ameerallyest mêlé à une sombre histoire defalsification de chèques au préjudicede la commune qu’il administre. Undemi-million de roupies, une sommealors très conséquente, aurait été dé-robé, selon lapressemauricienne,parl’édile de Beau-Bassin Rose-Hill, unevaste agglomération de 96 000 habi-tants, fusion de deux communes.
Il aurait agi avec la complicité d’unami policier qui a été confondu etlourdement condamné… tandis queSadick Ameerally est libéré sous cau-tion.De peur de devoir rendre descomptes à la justice mauricienne,l’homme prend alors la clé deschamps et se réfugie en toute discré-tionàParis.Etabli enSeine-et-Marne,marié et père de famille, celui qui estdevenu commerçant monte des af-faires dans le textile et, notamment,une boutique de vente en gros, rueTaylor.Depuis trente ans, loin de son île,Sadick Ameerally menait une vie desplus paisibles. Jusqu’à ce 23 juin.Etonnésdeconstaterque le rideaude
fer de son magasin restait obstiné-ment clos depuis plusieurs jours, desvoisins ont contacté les secours, pres-sentant peut-être qu’un drame s’estjoué. Ce sont les pompiers, soulevantle volet métallique, qui découvrent lecorps du quinquagénaire, mortelle-ment blessé de plusieurs coups decouteau, notamment au cou, gisantau beau milieu de sa boutique, où ildormait quelquefois.Règlement de comptes ? Crime derôdeur ?Devoleur ?Meurtre lié à sonancienne vie ? Les enquêteurs de labrigade criminelle de la police judi-ciaire parisienne tentent de faire lalumière sur la tragique disparition del’ancien maire devenu commerçant.
CÉCILE BEAULIEU
Xe
L’hommetuérueTaylorétait recherchéà l’îleMaurice
RUE TAYLOR (Xe), HIER. C’est au no 16 que le corps de Sadick Ameerally a été découvert jeudi dernier, lardé de coups de couteau. Installé depuis trente ans à Paris, l’hommemenait une vie simple de commerçant et de père de famille. (LP/C.B. ET DR.)
Vive émotion hier après-midi surle boulevard des Batignolles(XVIIe) ! Une femme qui traver-
sait à hauteur de la rue des Bati-gnolles, entre la place de Clichy et lastationdemétroRome,aétépercutéeviolemmentparunautomobiliste cir-culant à bord d’une Citroën C3 decouleur grise. Souffrant d’un gravetraumatisme facial et crânien, la vic-time âgée de 39 ans était toujoursentre la vie et la mort hier soir.Il était 14 heures lorsque l’accidents’estproduit. «La jeune femmetraver-sait en dehors du passage protégélorsque la voiture est arrivée droit surelle, raconte une femme témoin de lascène. Le conducteur, un jeunehomme aux cheveux coupés court,roulait vite. Il l’a percutée. Le corps dela femme a rebondi sur le pare-briseavant de retomber sur le sol. Leconducteur a continué sa course,roulant sur la victime. Mais, alerté parnos cris, il a fait marche arrière, rou-lant sur elle une deuxième fois.Etait-il en état de choc ? Avait-il bu ?Son comportement est incompré-hensible. »C’est alors que la scène a dégénéré.«A la vueducorpsbaignantdansune
mare de sang, des jeunes s’en sontpris violemment à l’automobiliste. Satête a cogné à plusieurs reprises lavitre d’un magasin. Nous sommesintervenus pour calmer ses agres-
seurs. Le conducteur s’est alors ré-fugié dans le salon de coiffure enattendant l’arrivée de la police. »La jeune femme sortait d’un pas ra-pide de sa salle de gymnastique
lorsque le conducteur a doublé unevoiture sur la droite en empruntant àvive allure la voie de bus. Elle a étéheurtée de plein fouet.
Lorsque les pompiers sont arrivés surplace, la victime avait perdu beau-coupdesang. «C’étaithorrible, confieune femme ayant assisté à la scène.On suppliait les secours de laconduire rapidement à l’hôpital. Onleur disait : Elle va mourir. Mais ilssont restés plus de trois quartsd’heure sur place avant de pouvoir latransporter à l’hôpital. »Le conducteur, âgé de 29 ans,conduisait sous l’emprise de l’alcool(il avait 0,94gd’alcoolpar litredans lesang) et de stupéfiants. L’affaire a étéconfiée au STJA (service de traite-ment judiciaire des accidents). Lesenquêteurs doivent entendre dans lajournée de nombreux témoins pourétablir lescirconstancesde l’accident.
C.B. ET C.H.
XVIIe
Ivreetdrogué, le chauffard faucheunepassante
BOULEVARD DES BATIGNOLLES (XVIIe), HIER. Lorsque les pompiers sont arrivés,la victime avait perdu beaucoup de sang. Les secours sont restés plus de trois quartsd’heure sur place avant de pouvoir la transporter à l’hôpital. (DR.)
L’été n’est pas toujours synonymedevacancesetdeplaisir, notammentpour les personnes âgées. Tandis queleurs enfants et petits-enfants pren-nent la route pour la mer et la cam-pagne, les seniors, eux, restent sou-vent chez eux. Pour leur permettred’appréciernéanmoins lesdeuxmoisqui s’annoncent, la mairie de Paris aédité un guide sur les activités que lescentres d’actions sociaux organisentdurant tout l’été.Placesgratuitespourdes spectacles, promenades de dé-couverte, excursions en Ile-de-France, conférences, ateliers sont re-censés dans ces quelques pages dis-poniblesdans les sectionsd’arrondis-sement du centre d’action sociale dela Ville de Paris.
VIVREÀPARIS
SOCIAL
Seniors :un guide pourpasser un bel été
Opération propreté pour l’édition2011 de Solidays. Le festival musical,qui s’est terminé dimanche soir, acollecté quelque 9 t d’emballageavant de les trier et de les recycler. Etce, grâce à 78 doubles collecteurs,c’est-à-dire des sacs jaunes pour lesemballages et le vert pour les ordures,déployés sur tous les espaces du fes-tival.Au total, quelque2,5 t de verre et6,5 t d’emballage sont été collectées.Ce dispositif devrait à nouveau êtreréutilisé pour le festival Rock enSeine.
XVIe
Solidays a recyclé9 t d’emballageet de verre
24 heures sport transports
Un braquage express qui a rapportégros à ses auteurs. La nouvelle bijou-terie Fred, implantée depuis peu ruedes Francs-Bourgeois (IIIe), en pleincœur du Marais, a fait les frais de lavisite impromptue hier d’un trio debraqueurs particulièrement déter-minés. Après s’être introduits armés,masqués et gantés dans la boutique,les trois hommes ont fait main bassesur les collections de montres, em-portant un butin évalué entre500 000 € et 600 000 €. Les bra-queurs sont ensuite grimpés sur deuxscooters Piaggio qui les attendaientdevant le magasin, puis les ont tro-qués, alors qu’ils se trouvaient tou-jours dans le IIIe arrondissement,pour une voiture de location. Cettedernière a finalement été aban-donnée, elle aussi, dans le XIXe, surles Maréchaux. Les voleurs et leurmagot, quant à eux, ont pris la clé deschamps. Le premier district de policejudiciaire (DPJ) a été saisi de l’en-quête.
C.B.
FAITSDIVERS
IIIe
600 000 €demontres dérobéschez Fred
Mêlé à une histoirede détournement defonds, il avait été libérésous caution
C’était horrible. Onsuppliait les secours dela conduire vite à l’hôpitalUN TÉMOIN DE L’ACCIDENT
MERCREDI 29 JUIN 2011 PARIS III
Ce soir à 18 h 30, la Ville deParis lance à la mairie duXVIe arrondissement laconcertationsur leprojetd’ex-tension de Roland-Garros
dans le bois de Boulogne, pro-grammée pour 2016. La mairie aconvaincu la Fédération française detennis (FFT)demaintenir le tournoideRoland-Garros à Paris en lui propo-sant une convention d’occupation dessols de 99 ans — un record — et enacceptant la construction d’un courtde 5 000 places dans le jardin desserres d’Auteuil. Alors que l’enquêtepubliquedémarreaujourd’hui, lesélusdu Conseil de Paris se prononceronten juillet sur la convention liant Paris àlaFFT.Plusieurs clauses soulèvent en-coredesquestions.�Le casse-tête des serres. Après lapolémique lancée sur la destructiondeserresnonclassées, il resteàgérer lafréquentation du jardin durant les se-maines de tournois. L’élu écologisteYves Contassot redoute une « privati-sationdusite»auprofitde laFFT.Pourcalmer les esprits, la convention d’oc-cupation du domaine public entre laVille et la FFT s’attarde donc sur lesconditions d’accès des serres classéesdurant la compétition. Une charted’usage doit en définir les modalités.Yves Contassot, lui, soulève descontradictions dans les documents dela convention. « Je ne vois pas com-ment les serres seraient accessibles augrand public et interdites aux specta-teurs de Roland-Garros. Au final, lamairie risque de fermer les serres du-rant le tournoi », redoute l’élu EuropeEcologie-lesVerts (EELV).
�Des risques d’annulation ?Et si leprojet ne devait pas voir le jour ? L’hy-pothèse est émise dans la convention.Si,en2020, lesdeuxpartiessevoyaientdans l’impossibilité de réaliser l’exten-sion, la mairie verserait alors 20 M€ àla FFT. Il s’agit en fait de l’enveloppeque la Ville prévoit de toute façon d’in-vestir dans le projet (dont le coût totalest de 273 M€). La livraison du nou-veau court est pourtant programmée
pour2016.Lavilleet laFFTredoutent-elles à ce point une levée de boucliersdes écologistes et des riverains qui re-tarderait le chantier ? « Absolumentpas. Il s’agit juste d’une clause d’in-demnisation classique figurant dansles contrats de partenariats public-privé»,répond-onaucabinetdumaire.�Une enquête publique jusqu’àl’automne. L’enquête publique, elle,se tient jusqu’à l’automne. Une « vaste
fumisterie », selon les élus UMP duXVIe David Alphand et LaurenceDreyfuss. « Il aurait fallu lancer cetteconcertation avant même que les né-gociations soient ficelées entre la Villeet la FFT », dénoncent les deux élusdansuncommuniqué.Le réseaud’as-sociations de riverains Vivre Paris, lui,accuse la mairie de Paris de brader unjardinpublicauprofit d’intérêtsprivés.
MARIE-ANNE GAIRAUD
XVIe
L’extensiondeRoland-Garrossoulèveencoredesdébats
Le projet parisien pour garder le tournoi de Roland-Garros dans le bois de Boulogne prévoit la construction d’un nouveau stadeentouré de serres, dans le jardin d’Auteuil. (DR.)
Mettre dans les assiettes de can-tine des petits Parisiens de lanourriture bio provenant, si
possible, de l’Ile-de-France… Lamairie de Paris s’y astreint de plus enplus, mais elle pourrait être freinéedans ses ambitions par le manque dedenrées disponibles. C’est une descraintes pointées au cours de la pre-mière édition des Rendez-vous de lapause méridienne — des rencontresentre professionnels — qui s’est tenuehieràlamairiedeParis.« Lors de l’adoption de son planClimat, en 2007, la Ville de Paris s’estfixé commeobjectif d’intégrerdespro-duits issus de l’agriculture biologiqueet de proximité dans ses restaurantscollectifs àhauteurde20 %en2010»,explique un communiqué de l’Hôtel
deVille.Problème,unpeuplus loin,cedocument constate qu’en 2009 (der-nierchiffredisponible)«11,6 %depro-duits biologiques disponibles entrentdans la composition des repas. Laraisonessentielledecedécalagetientàune offre globalement inférieure à lademande».Enclair, lescantinesontdûmal à trouver assez de fournisseurspouratteindrecetobjectif.Par ailleurs, d’ici à 2014, la Ville veutatteindre 30 % d’alimentation dite du-rable (bio, labellisée, de saison, deproximité). « On va tout faire pour yarriver car on insiste sur la qualité desproduits. Mettre des carottes bio, c’estaussi important que de proposer de laviandelabelRouge»,détailleColombeBrossel, adjointe au maire de Paris enchargedesaffairesscolaires. B.C.
SCOLAIRE
Les cantinespeinentàcuisinerbio
Le peu de fournisseurs explique la difficulté à atteindre l’objectif de 20 % de produitsbios dans les restaurants collectifs de la Ville de Paris s’est fixé en 2007. (LP/A.L.)
C’est parti pour la concertation surle délicat dossier de la tour Triangle.Depuis hier, les Parisiens peuvent serenseigner directement à la mairiesur le projet de cette future tour de180 m de haut en forme de pyramide.Après des ateliers participatifs, uneexposition publique de concertationprend en effet place dans la mairie duXVe jusqu’au 2 septembre. La tourTriangle devrait voir le jour à l’horizon2016-2017 sur une partie de l’actuelsite du parc des Expositions. Lamairie de Paris espère y voir naître5 000 emplois. Cette dernière devraitrester propriétaire des terrains etconcéderait un bail de 80 ans à Vi-paris, l’actuel concessionnaire duparc des Expositions, pour y cons-truire et rentabiliser sa tour, contre unloyer annuel de 2 M€ à 6,3 M€. Desoppositions locales se font déjàconnaître. L’association Monts 14 or-ganise sa propre réunion publique lejeudi7 juillet à19 h 15dansunesallede la paroisse Saint-Antoine-de-Pa-doue, boulevard Lefebvre. Ambiance.
VIVREÀPARIS
XVe
La concertationautour de la tourTriangle lancée
(HERTZOGETDEMEURON.)
24 heures sport transports
IV PARIS MERCREDI 29 JUIN 2011
Une aventure inoubliableau cœur du Jurassic!
DU 28 MAI AU 30 JUIN, OUVERT LES MERCREDI, SAMEDI, DIMANCHE ET JOURS FÉRIÉS.DU 1ER JUILLET AU 7 AOÛT, OUVERT TOUS LES JOURS.
PARIS EXPO / PORTE DE VERSAILLES10h/19h
Pourquoi vous êtes-vousassocié au projetd’Alexandre Allard ?
JEAN NOUVEL. On a tendance àconsidérer que le Paris historique estun patrimoine auquel il ne faut pastoucher. Cette vision dangereuseconduit à des villes embauméescomme des cadavres, dont Venise estl’exempleextrême.Lepatrimoine,quin’est pas une chose acquise pour
toujours, se constitue aujourd’hui en-core. On ne peut pas transformer laville en musée.En quoi consisterait votreintervention ?Jenevaispaschahuter Jacques-AngeGabriel, l’architecte à qui nous de-vons l’hôtel de laMarine !Non, je suislà pour révéler la beauté du patri-moine parisien. Création de verrièrescomme dans les passages sous
Louis-Philippe, aménagement descours intérieures… : il s’agit de par-venir à une harmonie entre les XVIIIe
et XXIe siècles.PROPOS RECUEILLIS PAR PH. B.
« Non à des villes embaumées comme des cadavres »JEANNOUVEL� architecte de renommée internationale
Hier, à Montreuil, le centre de for-mation par alternance des mé-tiersdelaPostefêtaitsestroisans
d’existence. Depuis 2008, plus de1 000 apprentis venus de tous les dé-partements d’Ile-de-France sontpassés par ce CFA, baptisé Forma-
poste.Et1 000nouveauxélèvesserontrecrutésenseptembrepourdécrocher,comme leurs prédécesseurs, un CAP,un BTS ou un master et intégrer le ser-vicepublic.Ils doivent suivre auparavant une for-mation rémunérée de douze mois en
alternance, alliant des cours théori-ques et de la pratique dans un bureaudeposte.Plusde250métierssontpro-posés : facteur, chargé d’accueil, gui-chetier, conseiller financier ou encoreresponsabledesressourceshumaines.« En août, je finis ma formation dechargée d’accueil, explique AdelineNoubissié, 23 ans. Mais je me suisrendu compte, en suivant ce cursus,que je voulais plutôt travailler dans lerelationnel. Alors j’ai de nouveau pos-tulépourpoursuivrel’aventureavecunBTSbanque.»LesformateursveillentaussiàcequelaformationdéboucheauplusvitesurunCDI et de préférence dans un bureauprochede leurdomicile. C’est le casde
BoubakariNiakaté,24ans,quia fini saformation le 6 avril et a été embauchécomme conseiller financier, à peinedeux semaines plus tard en CDI, aubureaudepostedeSaint-Maurice(Val-de-Marne). « J’étais à l’université, endeuxième année d’économie. Je vou-lais être banquier, alors j’ai questionné,un peu par hasard, mon conseiller fi-nancier de la banque postale qui m’aorienté vers Formaposte, raconte lejeune homme. Aujourd’hui, j’ai unebonne base de savoir, un emploi sûr etla possibilité d’évoluer au sein de l’en-treprise. » Sur les 1 000 jeunes déjàformés,plusdelamoitiésesontvuoffrirunCDIdanslafouléedeleurstage.
ALICEHANCQUART
LaPosteva former 1 000nouveauxapprentis
MONTREUIL, HIER. Adeline Noubissie, Violaine Pernin et Boubakari Niakate, sonttrois des jeunes ayant suivi Formaposte. (LP)
24 heures sport transports
GRAND PARIS
Déjà six exemples de problèmes desanté liés à une exposition aux che-nillesprocessionnairesurticantesontété recensées en Ile-de-France, in-dique l’agence régionale de santé.Ces petites bêtes, à l’origine de dé-mangeaisons, de conjonctivites et demaux de gorge, sont présentes dansles pins et les chênes. Lors de vospromenades, l’ARS conseille de nepas manipuler les chenilles, d’éloi-gner les enfants des arbres colonisés,d’éviter de se frotter les yeux, de bienlaver les fruits et légumes du jardin etde ne pas faire sécher le linge à côtédes arbres infestés.
PRÉVENTION
Alerte aux chenilles
Baroud d’honneur d’unhomme qui pressent qu’il aperdu le combat ? Ou tenta-tive un peu désespérée de re-prendre la main après la
volée de bois vert qui a accueilli sonprojet l’hiverdernier ?Laquestionétaitdanstouslesespritshiermatinlorsquel’homme d’affaires Alexandre Allard aprésenté à la presse son programmed’aménagement de l’hôtel de la Ma-rine, place de la Concorde, baptisé LaRoyale*. Chemise blanche, costumenoir, Alexandre Allard, entouré de l’ar-chitecte JeanNouveletde l’ancienmi-nistre de la Culture, Renaud Donne-dieu de Vabres, a répété sa volonté de« faire de Paris la capitale mondiale delacultureetdelacréation».
Venu avec une maquette réalisée àpartir d’une caisse de déménagement,l’homme d’affaires a expliqué, en dé-tail, comment il envisageait trans-former l ’hôte l de la Marine ,chef-d’œuvre classé de l’architecturedu XVIIIe siècle que l’état-major de lamarine quittera fin 2014, en centre ar-tistiquedeprestigeassociant toutes lesdisciplines du marché de l’art. Nonsans préciser : « Nous ne sommes pasdessaccageursd’immeubles.»
Ateliers pour les métiers d’art, rési-dences d’artistes et de mécènes venusdes quatre coins du monde, galeries,espaces d’exposition et de ventes auxenchères, studios d’enregistrement,salle de concerts, cuisine en sous-solpour promouvoir de « jeunes chefs »,cercle de la mer… : il y a à boire et àmanger dans ce programme contro-versé qu’Alexandre Allard présentecomme « un grand écosystème de lacréation» !Letoutreposantsurunpar-tenariat entre l’Etat, qui reste proprié-taire des lieux, et l’investisseur privé.Problème : ce projet, donné commegrand favori il y a six mois, a suscité lacolère des défenseurs du patrimoine— l’historien Pierre Nora le qualifiantmême de « barnum commercial » !Pour apaiser la polémique, NicolasSarkozyamisenplace, le4 février, unecommissionderéflexionsurl’avenirdel’hôtel de la Marine. Présidée par Va-léry Giscard d’Estaing, elle doit rendresonrapportàlami-juillet.Ontétéaudi-tionnés une dizaine de candidats,parmi lesquels Alexandre Allard maisaussi le Louvre, le musée des Arts dé-coratifs, laCourdescomptes…Seule question qui vaille aujourd’hui :sachantqueVGEfut l’undespremiersà signer la pétition lancée pour quel’Etat conserve la jouissancedecemo-nument historique et que Pierre Norasiège à la commission, quelle est laprobabilité pour que le projet Allardsoit retenu ? PHILIPPE BAVEREL* En ligne depuis hier : www.la-royale.fr
VIIIe
Lemilliardairerêvetoujoursde l’hôtelde laMarine
PLACE DE LA CONCORDE, HIER. Alexandre Allard a présenté son projet avec sa maquette pour l’hôtel de la Marine. (LP)
L’artiste américain Monte Las-terque a fait venir aux 4 000 (LaCourneuve) une légende du hip-hopet du slam, Abiodun Oyewole, leleader et fondateurdesLastPoets. Il amême réussi à l’emmener au Louvre,pour une visite exceptionnelle. Alorsque le plus grand musée du mondeétait fermé, hier après-midi, MonteLaster, Abiodun Oyewole et sa com-pagne Judith, quatre rappeurs et ladirectrice des affaires culturelles deLa Courneuve, Doumia Angeli, onteu droit à deux heures de visiteguidée par le chef de l’unité d’éduca-tion artistique du musée, CyrilleGouyette qui leur a fait découvrir sesprincipaux chefs-d’œuvre. É.B.
MUSIQUE
Les rappeursont eu le Louvrepour eux seuls
(LP/E.B.)
« Nous ne sommes pasdes saccageursd’immeubles »ALEXANDRE ALLARD
L E S A N N O N C E S J U D I C I A I R E S E T L É G A L E S 7 5« Le Parisien » est officiellement habilité pour l’année 2011 pour la publication des annonces judiciaires et légales dans les départements 60, 75, 77, 78, 91, 92, 93, 94 et 95, par arrêté de chaque préfet concerné.
Constitution
de société
<J3><O>0001235000</O><J>29/06/11</J><E>PR</E><V>1</V><P>10</P><C>1</C><B>0000467723</B><M>cap vert</M><R>immat cap ve</R></J3>@
Par acte ssp du 20 avril 2011 a été cons-
titué la Société :
CAP VERTNom commercial : Concept Amena-
gement Paysagiste Vert
SARL au capital de 5 000,00 Euros
Siège : 21, rue Doudeauville 75018
PARIS
Durée : 99 ans au RCS de Paris
Objet : Création et entretien Espaces
verts, parcs et jardins.
Gérant : M. BEN AMAR Zackaria de-
meurant 1, rue des Perclairs 78130 LES
MUREAUX
<J3><O>0001245479</O><J>29/06/11</J><E>PR</E><V>1</V><P>10</P><C>1</C><B>0000328871</B><M>bat saad</M><R>Sarl Bat Saa</R></J3>@
L E S A N N O N C E S J U D I C I A I R E S E T L É G A L E S 7 5« Le Parisien » est officiellement habilité pour l’année 2011 pour la publication des annonces judiciaires et légales dans les départements 60, 75, 77, 78, 91, 92, 93, 94 et 95, par arrêté de chaque préfet concerné.
MERCREDI 29 JUIN 2011 PARIS - HAUTS-DE-SEINE - SEINE-SAINT-DENIS - VAL-DE-MARNE VII
24 heures sport transports
C e n’est plus qu’une questiond’heures. Dix-huit ans après yavoir effectué ses premiers pas
professionnels, Vincent Masingue(35 ans, 2,05 m) est de retour àLevallois. L’intérieur international(30 capes), à Hyères-Toulon (Pro A)depuis 2007, a en effet donné sonaccord aux dirigeants du Paris-Leval-lois (Pro A).Vous êtes doncde retour…VINCENT MASINGUE. Oui, cen’était pas un choix facile à prendremais je suis content. J’ai reçu uncoup de téléphone de Christophe(NDLR : Denis, l’entraîneur du PL) et deRon (Stewart, directeur sportif) la se-maine dernière alors que j’étais sur lepoint de ressigner à Hyères-Toulon(Pro A). Je me suis décidé ceweek-end.Pourquoi ce choix ?J’ai étudié les deux situations et celledu HTV était trop précaire (NDLR : leclub varois a failli ne pas repartir enPro A pour raisons financières). AParis, il y a des structures, les financessont saines et il y a une certaine
stabilité. J’ai confiance en Ron, avecqui j’ai débuté. Je connais le club et lecontexte parisien. Je sens qu’il y a unnouveau souffle à Paris. C’est uneéquipe ambitieuse qui vise lesplayoffs et qui me donne un rôleimportant. Le challenge sportif etpersonnel était très motivant.
Il y a aussi un aspectsentimental…Oui, ça me plaisait de retourner dansmon club formateur pour sans doutey finir ma carrière. C’est un beauchallenge à relever. C’est beau depouvoir boucler laboucle commeça.J’ai fait le tourdeFrance (7clubs) et jereviens à la maison. Mais attention, jene suis pas en préretraite, aucontraire j’en sors (rire). Je viens pourgagner.Quel sera votre rôle ?Je sais que je serai en backup (rem-plaçant) d’Hamilton. Aux entraîne-ments je lui apporterai une opposi-tion. Il a du talent mais il a besoind’être poussé… Je n’ai plus lesmêmes jambes qu’il y a quinze ansmais jepenseque jepeux faireplus ladifférence en sortant du banc. Cesera ma 17e saison en Pro A. J’appor-teraidoncaussimapetiteexpérience.
PROPOS RECUEILLIS PARJULIEN LESAGE
�Le Paris-Levallois reprendra l’en-traînement le vendredi 19 août. Lesjoueurs seront convoqués en débutde semaine pour des tests médicaux.
BASKET, PROA/PARIS-LEVALLOIS
«Je sensunnouveausouffleàParis»VINCENTMASINGUE� intérieur international de retour dans son club formateur
(LP/FRÉDÉRIC DUGIT.)
BASKETJimmal Ball (33 ans, 1,78 m), qui por-tait les couleurs du Paris-Levallois de-puis trois saisons (Pro B puis Pro A),s’est engagé en faveur de Saint-Quentin(N 1).Antoine Gomis (21ans, 2,05m), sacréchampion de France de Pro B avecNanterrecettesaison,rejointAix-Mau-rienne(ProB).Rueil,promuenNationale1,aengagél’intérieur Sreten Cabarkapa (26 ans,2,03m),qui jouaitauPuy(N 1).
ESCRIMEBrice Guyart (LP Racing) a été retenu
parmi les sélectionnés de l’équipe deFrance de fleuret pour les Champion-nats d’Europe à Sheffield (Angleterre)du 14 au 19 juillet et pour les Cham-pionnats du monde à Catane (Italie)du 8 au 16 octobre. Victor Sintès(Rueil-Malmaison)estaussi retenu.
SQUASHCamille Serme (Créteil), vice-cham-pionne d’Europe, participe cette se-maine au tournoi Wispa des Pyra-mides à Port-Marly (Yvelines). Coline Aumard,MelissaAlvès,CyriellePeltier,Faustine Gilles (Créteil) disputent lestableauxdequalification.
ENBREF
Dix-huit heures trente. Le vrom-bissement du moteur d’unevoituredesportanglaisese faitentendre.L’entraînementadé-jàdébutédepuisunpetitquart
d’heurequandSammyTraorédébarqueau stade Duvauchelle. Après un rapidepassageparlesvestiaires, l’anciendéfen-seurduPSGrejointaupasdecoursesespartenaires d’entraînement. Depuislundiet «pourquelques jours » , selon lecoach Jean-Luc Vasseur, l’internationalmalien, toujours en quête d’un club,vient entretenir sa forme avec l’équipecristolienne. D’ailleurs Mamady Ba-gayoko, 32 ans, qui jouait à Nice, s’en-traîneégalementàDuvauchelle.Pour legrand défenseur (1,93 m), né à Créteil etquiadébutédansceclub,c’estunretourauxsources.«JeremercieJean-Luc (NDLR: lesdeuxhommes se sont connus à Créteil en1996, avant de se retrouver au PSG il y acinq ans) et Créteil de m’accueillir,sourit l’intéressé, ravi de retrouver cestade. Ça fait plaisir de revoir certainespersonnes. J’ai grandi ici et j’y ai beau-coupdesouvenirs. »Mais le grand Sammy n’est pas « venupour s’amuser » ou évoquer le passé.
quant sénégalais Amath Diediou,21ans, a signéuncontrat fédéral avecDrancy (CFA). Il était la saison der-nière sous contrat professionnel avecleclubmoldavedePremièreDivisiondu FC Sheriff Tiraspol.�Un Gabonais au FC Issy. YannMvou, le mil ieu of fensi f del’AC Amiens (CFA), s’est engagé avecle promu en CFA 2.�JessyYoumbi de retour àCréteil.Le défenseur central de Meaux (DH)rejoint la réserve cristolienne (CFA 2)qu’il avait fréquentée en 2006-2007.
S’il traverse toute l’Ile-de-France (il ha-bite dans les Yvelines), c’est bien pourentretenir sa condition. « Ici, les instal-lations sontbelles et je préfère me pré-pareravecungroupeproquetoutseul,explique l’ancien joueur de Nice ouAuxerre. Je suis un peu fatigué maisc’estnormal,c’est lareprise.Monbutetcelui de tous les joueurs ici est le mê-me : se préparer le plus sérieusementpossiblepour lasaisonquiarrive.»A35ans,Traoré—pas«amer»desondépart du PSG « après cinq super sai-sons»etquiespèreque les fondsqata-riensvontpermettreauclubde«passerun cap » —, n’est pas encore prêt pourla retraite. « J’ai quelques pistes et j’aienvie de jouer, clame le joueur. Leschampionnats de L 1 et L 2 sont trèscompétitifs mais je n’ai jamais joué àl’étranger, celapeut êtreunebonneex-périence à mon âge… J’aime trop lefootpour rester sixmoissans rien faire.Je suis prêt à faire des concessions. »Suffisantespourque l’enfantprodiguereste, infine,àCréteil ? J.L.Aristide Bahin, attaquant qui évoluaitàTrofenseenL 2portugaise,etMichaëlZami, milieu offensif de Caen (CFA),étaientmisàl’essaihierparCréteil.
LeretourauxsourcesdeTraoréFOOTBALL, NATIONAL/CRÉTEIL-LUSITANOS. Sans club depuis son départ du PSG, le défenseur Sammy Traorés’entraîne avec le groupe du club de ses débuts et de son cœur. Pour quelques jours ? Ou plus ?
CRÉTEIL, STADE DUVAUCHELLE, HIER. Sous le regard de l’entraîneur Jean-Luc Vasseur (à droite), l’ancien défenseur central duPSG Sammy Traoré, à la recherche d’un club, entretient sa condition physique avec l’équipe cristolienne. (LP/CÉDRIC LECOCQ.)
L e gardien Alban Catrin (Racing-Levallois, CFA 2/DH), le latéralgauche Alex Dikanda (Oissel,
CFA 2) et l’attaquant AboubacarBangoura (Lesquin, CFA 2) se sontengagés à Aubervilliers (CFA) quiconserveAmzal,Fergani,Danzey,Sis-soko, R. et A. Youcef, Boulila etMarlet.�Karim Boutadjine à Evian TG. Lemilieu offensif de Noisy-le-Sec asigné un contrat amateur avec la ré-serve du club savoyard (L 1/CFA 2).�De la Moldavie à la JAD. L’atta-
ENDIRECTDESCLUBS
Aubervilliers se renforce
D isputé lundi soir à Corbeil sousune chaleur étouffante, le tradi-tionnel Souvenir Daniel-Fix
(1re Catégorie)aété l’occasiondevoiràl’œuvrelesqualitésdevitessedeBenoîtDrujon(CMAubervilliers),26ans.La course se décante à mi-parcoursavec l’échappée au long cours deLe Bras (CM Aubervilliers) et Sarre-boubée (AVC Aix-en-Provence), quitiennentenrespect lepelotonjusqu’au
dernier tour. Yves Prévost, le directeursportifd’Aubervilliers,demandealorsàson jeune coureur (18 ans) de ne plusprendre les relais afin de permettre leretour de Drujon. « Ce n’est jamais fa-cile à accepter, mais il faut se plier auxordres », lâche Le Bras, fataliste. Par-venu à rejoindre l’échappée, Drujons’impose en lançant le sprint de loin,signant du même coup sa 10e victoireen2011. MICHAËL CESARATTO
CYCLISME, 1re CATÉGORIE/À CORBEIL
Drujon leplus rapide
VIII ILE-DE-FRANCE MERCREDI 29 JUIN 2011
24 heures sport transports
VOIX
publique
9 h 30, je dévale lesescaliers pour sauterdans ma voiture, garéejuste en bas de chez moi.Las : un gros 4 x 4 installéen double file bloque masortie. Personne à bord,même pas de warnings…Et derrière, les voituresqui galèrent pour déboîteret passer l’obstacle. Je faisle tour des commercespour tenter de trouverl’indélicat. En vain.L’esthéticienne s’indigne :« Allez, prenez votrecourage à deux mains,montez dans votre voitureet klaxonnez, klaxonnez !Il ne faut pas hésiteravec des gens comme ça. »Rechignant à farcirles oreilles du voisinage,je tente une dernière foisma chance chez le primeur,un commerçant plutôtsympa nouvellementinstallé en bas de chez moi.Eh bien, les bras m’entombent, mais c’étaitlui qui attendaitsimplement qu’une placese libère… ou qu’on leklaxonne pour enfin libérerla voie. G.B.
C’étaitmonnouveauvoisin
Si vous prévoyez de prendre un taxi au-jourd’hui, prenez vos précautions. Deux desquatre fédérations nationales appellent à
des manifestations dans toute la France. Ellesdemandent l’abrogation d’un accord de 2008 surl’évolution de la profession. Cet accord prévoyaitdes mesures pour améliorer le service aux clients.« Les taxis ont bien assumé leur part mais, encontrepartie, le gouvernement n’a rien fait »,explique Hélène Manceron, porte-parole de lachambre syndicales des taxis parisiens.La Fédération nationale des taxis indépendants(FNTI) et la Fédération nationale du taxi (FNDT)ont constitué une intersyndicale. Elle réclame enpremier lieu un moratoire sur les voitures detourisme avec chauffeur qui leur font une« concurrence déloyale ». Les taxis protestentégalement contre le coût des nouveaux équipe-ments, des compteurs lumineux rouge et vertobligatoires à partir du 31 décembre. Ils exigentun délai dans la mise aux normes. Par ailleurs, ilsdemandent des compensations financières faceà la hausse de 30 % des carburants en 2010.Enfin, ils réclament un vrai statut des locataires etde meilleures conditions de travail.Des manifestations sont donc prévues en pro-vince. Et, à Paris, les chauffeurs se rassemblerontde 7 heures à 9 heures à Orly et à Roissy avant derejoindre les Invalides. Quelques difficultés decirculation sont donc à prévoir sur le périphé-rique et aux abords des Invalides. Une opérationescargot est prévue sur l’A 1 vers Paris depuisl’aéroport de Roissy. Cependant, les deux plusgrosses fédérations, la Fédération nationale desartisans taxis (Fnat) et la Fédération française destaxis de province (FFTP), n’ayant pas appelé àcette journée d’action, on peut s’attendre à desperturbations limitées.
ÇACOINCE
Taxis engrève etperturbationsàprévoir
MÉTRO
LIGNE8.Apartir de samedi et jusqu’au4 septembre, en raison de la seconde phase des travauxde rénovation du viaduc deCharenton, le trafic serainterrompu entre les stations Charenton-Ecoles etEcole-Vétérinaire-de-Maisons-Alfort. Des navettes debus serontmises en place.
RER
LIGNEA. Jusqu’à samedi, la circulation des trainsseramodifiée sur les branches Cergy et Poissy, de22 h 30 jusqu’à la fin du service. Les RER de la branchePoissy seront supprimés. Ceux de la brancheCergyseront terminus et origine en gare Saint-Lazare.
LIGNEC. Jusqu’à vendredi, la circulation destrains seramodifiée sur l’axe Saint-Martin-d’Etampes -Brétigny). Le train Sara ne circulera pas entre Saint-Martin-d’Etampes et Brétigny. Un service de bus desubstitution desservira les gares intermédiaires.
TRANSILIEN
LIGNEP.En été, l’élévation des températures(au-delà de 28 °C) peut avoir des conséquences sur lesinstallations. Hier, la chaleur a perturbé la circulationsur l’axe Paris-Est -Meaux - La Ferté-Milon. Entre12 heures et 21 heures, la dilatation des rails a obligé àdesmodifications de circulation et à desralentissements. Entre Lizy-sur-Ourcq et La Ferté-Milon,certains trains ont dû être remplacés par des autocars.
RAIL EXPRESS
La série noire se poursuit sur leRER C. Après la successiond’incidents électriques qui apiégé des centaines de voya-geurs lundi dans des trains sur-
chauffés pendant une heure, provo-quant malaises et colère, le trafic a étéde nouveau interrompu hier après-midi en Essonne et dans le Val-de-Marne. De 15 h 40 à 17 h 20, la circu-lation a été très perturbée dans le sensParis-province.Etlestroisgaresd’Athis,Ablon et Villeneuve-le-Roi n’ont plusétédesserviespendantuneheurequa-rante.Aunmoment,Lauraetsonpetitamiontmêmecruqu’ilsnepourraientpas rentrer chez eux à Athis-Mons,mais le couple a finalement puprendreletrainde17 h 23.
Les câbles d’alimentationdistendus par la chaleur
Comme lors de la grande pagaille delundi,c’estégalementunincidentd’ali-mentation électrique qui a causé cesperturbations.Et,unenouvelle fois, lestempératures caniculaires sont encause. « Quand il fait très chaud, lecâble d’alimentation des caténaires sedistend. Ilpeutyavoirunarrachement,quand un train passe », précise-t-onchezTransilienSNCF.Lundi,destrainsontparailleurs étéarrêtés sur les voies.«Desvoyageursontouvert lesportesetsontdescendus.Automatiquement, letrafic est interrompu pendant aumoinsuneoudeuxheures », précise letransporteur. Pour faire face aux ris-ques liés aux températures élevées(rupture de caténaire, mais aussi dila-tationdesrails,ouimpactsurlasignali-sation), la SNCF organise des « tour-nées de chaleur » dès que le mercuregrimpe.Maisd’après le syndicatSUD-
Rail et des agents, ces dysfonctionne-mentsàrépétitionsontaussiliésàl’étatde la ligne et du matériel, ainsi qu’auxréductions d’effectifs. « Des postesdans les équipes de maintenance ontétésupprimés.Résultat,ledélaid’inter-vention est allongé d’une heure oudeux, avance un délégué SUD. Par ail-leurs, les installations électriques da-tent des années 1930 et les trains sontvieux. Pour réparer les caténaires, onutilise des échelles en bois ! » Du côtéde la SNCF, on reconnaît que « les in-frastructures sont vieillissantes et satu-rées.Mais, entre2009et2012,Réseauferré de France (NDLR : RFF, chargé des
infrastructures) va engager 1 Md€ d’in-vestissementsenIle-de-France.»Le 23 juin, la région a par ailleurs an-noncé 370 M€ supplémentaires pourle RER C. Encore faudrait-il que cetargent soit dépensé pour améliorer lequotidien des usagers. Selon DanielGuérin, conseiller régional (MRC), untiers du budget de la ligne C n’est pasutilisé. L’élu a saisi Jean-Paul Huchon,président (PS) de la région et du Syn-dicat des transports d’Ile-de-France,pour luidemanderd’auditionner ledi-recteur de la ligne C et le directeur ré-gionaldeRFF. JULIEN SOLONEL
(AVEC FLORENCEMÉRÉO ET VINCENTVERIER)
L’INFODU JOUR
LeRERCensurchauffe
VITRY-SUR-SEINE (VAL-DE-MARNE), LUNDI. Las d’attendre la reprise du traficet poussés à bout par la chaleur, des passagers avaient forcé les portes et étaientdescendus sur les voies. Hier, la circulation a de nouveau été très perturbée. (DR.)
On fait la route ensemble tous les 1/4 d’heurede 5 heures à 21 heures surPOUR BIEN CIRCULER
PARIS
A1
A104
A 14
A 13
N 3
N2
N17N
1 N16
N 13
N 7
N 6
N 19
N 4
N 118
A 4
A 3
A 15
A12
A 86A 86
A6
A 86A 86
A86
A 115
A6
N104
Orly
Le Bourget
Bobigny
Créteil
Versailles
Antony
Villemomble
Villepinte
Nanterre
TavernyRoissy-Charles-de-Gaulle
PARIS
Fermetures de nuit(entre 21 h et 6 h)
Fermetures de jour(24 h sur 24) En travaux Manifestations
Risquesde bouchons
Circulation en temps réelsur notre site Internet
Pour plus de renseignements, contacter le CRICR,numéro vert : 0800.100.200 appel gratuit depuis un poste fixe. (Infotrafic
)
PARIS
Fermetures de nuit Fermetures
Hier à 8 h 53 :298 km d'embouteillages
Périphérique fermé de la porte Maillot à la porte de Châtillon
Paris
Ile-de-France
Attention, ce soir !(à partir de 21 h 30)
10
11
1
2
3
4
5
6
7
8
9
N 306 : de 21 h à 5 h, à Bièvres et auPetit-Clamart, vers la province.
A 86 : de 21 h à 5 h 30, entre laD 913 à Rueil-Malmaison et l'A 14 àNanterrre, sens intérieur.
A 1 : de 21 h à 5 h 30, entre la portede la Chapelle et Roissy-en-France,vers la province.
A 6b : de 21 h à 6 h, entre la ported’Italie et Arcueil, vers la province etentre L’Haÿ-les-Roses et la ported’Italie, vers Paris.
A 86 : de 21 h à 6 h, entre l'A 4 et laN 486 à Nogent, sens extérieur.
A 86 : de 21 h 30 à 5 h, entre l'A 3 àRosny-sous-Bois et l'A 4 àNogent-sur-Marne, sens intérieur.
A 13 : de 21 h 30 à 5 h 30, entre laporte d’Auteuil et Vaucresson, versla province.
A 1 : de 21 h 30 à 5 h 30, entre leviaduc de Saint-Denis et la porte dela Chapelle, vers Paris.
A 115 : de 22 h à 5 h, le tunnel deTaverny, dans les deux sens.
Voie Georges-Pompidou :de 22 h à 6 h 30, du souterrain desTuileries à la voie Mazas, dans lesdeux sens.
Périphérique extérieur :de 21 h 30 à 6 h, de la porte Maillotà la porte de Châtillon.