LE MIDI SOCIALISTE RIIIRMATJ A Y.,acin JOURNAL QUOTIDIEN DU PROLETARIAT xx: SOUSCRIPTION en faveur des GR EVES DU MIDI 'Un Grau, d'employés d'un bagne de le rue Alsace eurti comme complément de la col- ' leete faite au Congrès soMallSte de Muret. ffinfor, à Toulouse eolkete faite au Congrès IIationa/ cianste de Cime, eue la proposition du camarade DeMek, délégué de la flanteaGaronne. Lisi'e p'itécéderitre. . ... 1,41a g0 Total a ce jour 1,500 80 » 50 il113111111108 PERMET En faveur du 54101 SOCIALISTE Un dégoûté 0014 radlcallia Graule, route de Balme »envie/. tinpeintre en ballad Postie Pri Tailleur aborme" Etienne Lacoste a 30 Neige. 50 Célestin Puig, à Narbonne e 50 Philippe Gayrard, à Narbonne ..... Deux Tonneliers de Narbonne ,sduserusuou recueillie an banquet des dapeurs-ponsplers de Narbonne 7 a Total 00 00 Listas préeédentes 3,52g Total à ce ?dol 15 gekxxxxxxxxxxxxxxxxg LA POLITIVIE Encore un moyen... radical Las instilittiOns humaines périssent par Icor, moi, d dit le philosophe mais avant de perle, les institutions se defendent afin de reculer le piger posai- . . Scies du budget. Comment se fait-il que, depuis le is mois bientôt, nous as- sistons a une :discussion budgétaire len- te, lente à fui e rougir la carapace d'u- ne tortue? Intrigué à ce sujet, j'ai inter- rogé un de nos plus vieux habitués du Palais-Bourbon. Du haut d'une galerie, je lui montrai /es bancs largement vi- des, /es ministres dodelinant de la tête et sommeillant sous les flots d'éloquen- ce tonted tièdes, tarda fougueux, sou- vent insipides, Coulant de la tribune. VOlts avez remarqué l'incontinen- ce verbale de nos parlementaires dans la discussion du budget de 1910 et la sa- tisfaction évidente qu'en éprouvent les ministres, me dit mon vieil habitué, avec un sourire. Oui, mais quelle en est donc la cause? La cause?... Il suffit pour la con- naître d'examiner Un peu da situation de Cas pauvres députés. Ne sommes- OMS pas à. la veille des élections elle supplice de tarin, n'est-il pas prochain. Un déficit de 200 milliom d'impôts nouveaux trois mois avant de se pré- senter devant les contribuables, c'est la mort au fond de l'urne. Le moyen d'éviter la mort électorale, c'est de ne pas voter le budget avant la fin de la législature. On votera cinq ou nia dou- zièmes provisoires mais, en entrant un peu la grrrande presse, peutrètre n'en parlera-d-on pas trop. Evidemment, ça ne sera pas trop briilant comme a troc,,, mais ni Briand ni m majorité ne sau- rait mieux faire. Entre deux maux, ils choisiront le moindre. L'instinct de con- servation leur indique' tous deux, la façon de se présenter devant l'électeur dans la meilleure .posture possible. Et voilà pouyquoi mmistres et majorité mènent euloin-caha la discussion du budg t de 1910. Je nui pu quo eemeroier le vieil ha- bitué flo Palais-Bourbon..l'avnir bien voulu me commuiquer le résultat dom grande expérience, que je transmets avec plaisir uns leoleure du « Midi 90-. cialiMe Vincent CARLIBIL . 'Pneu le meme ordre, d'idags, à la LE CRIME DE LILLE Chambre des député., où domine le par- ti radical, toutes les combinaisons et cmrdellt operee tontes les ruses sont imaginées pour re- U venir siéger sur les mêmes ban., boire in ti la même buvette, passer ta même I arrestation de Fater caisse et pemmr à la même bubone. Les ex,ès commis par cette Chambre, ses crimes contre la classe ouvrière, res palinodies du Parti radical ont révolin la population et nous sommes hien près d'un baut-le-coeur natimal. Si la majo- rité votait des impôts nouvealux, le pays irait jusqu'au vomissement, La minorité socialiste devait dégager sa responsabilité de cette nouvelle fail- lite parlementaire. Gest pourquoi j'ai proposé au grouis socialiste de voter une motion faisant nos rés.,cs et repoussant en bloc les surtaxes nouvelles proposées par le mi- nistre des finances. Notre groupe ayant nommé une commission pour arrêter tes termes de cette importante déclara- 'ton, la droite sentant souffler le vent posa à son tour une motion analogue. Le 13 novenahre, ta Chambre donna un spectacle édifiant Sous la direction du metteur en scène Aristide Briand, Lous les représent.ts bourgeois se ré- noncilièrent et remirent aux fourreaux leurs sabres de bois. Seuls les socialis- tes tinrent bon et -Compère-More' vint 'dire à la tribune la motion suivante Le Groupe sooialiste, fort des dive, ses propositions déposées par ses mem- bres au murs de la présente législature sur les assurances, le monopole de l'al- cool, les héritages, n'entend tore ni &I- bo nt complice des propositions tendant à établir les NO millions d'impôts nou- veaux, en majorité 'de consommation, Inn moyen desquels on prétend équili- brer an budget de plus de 4 milliards. Nous repoussons douera bloc, et sans vouloir les discuter. toutes les taxes netalleu autres que la modification dre droits sur les sueeessions. e ' Les taxes nouvelles furent... ajour- né.. Marius André a dénoncé, comme il dem:venait, l'Opération financière qu'à l'instigation du gouvernement les pères conscrita préparent sous l'étiquette Re- traites ouvrier.. Il a montré quelle abominable duperie serait le projet sé- natorial pour la dusse ouvrière. J'indiquerai à mon tour le procédé machialvélique employé, sous la direc lion de bit. Briand, par le parti radio, pour se soustraire aux responsabilités du déficit budgétaire. en même temps que pour écarter la colère des électeurs devant les impôts nouveaux. Ordinaimment dans la discussion du 'budget, le ministère pre.e sa majo- rité et la loi 'de finances est Moine en fin d'année. Sous la menace du speetre dénommé douzième provisoire, et son. la cravache du chuf de l'assiette nu beurre, nos arrondissementiers votent it dOuzaine et à innins levéeS les ar- , Nancy, 9 féxrier. Voici des détails complots sur les eir.nstan- ces dans lesquelles a été opéré l'arrestation de ravier, l'auteur du criane de la rue de la Poste, à 1.1110. L'autre nuit, à une heure et demi0 la ven- tent' de nuit Belhart, 4v rune National situé sue Pire., à proximité. de /a gme Ornasse, voyait arriver un voyageur, dont l'air hagard le franne Fauo plutnt Coal Baret, car tta.assin s'était fait inscrire seoa ee nom i l'hôtel, sortit vezn onze heures du matin et ne .reparat qu'à dis heures- du soir. Dans la journée, Belhardt, en Paroenrent les Poule,. l'svsosnia Ou galons Ou cr00,0 lhIuu1 lisent pas une Meute de doute .0 reconnut le voyageur de la nutt. Mais,.dans le courant de l'après-mil, un ins- pecteur de la Sûreté était venu d tthdtel, muni Ou signalement de T'aviez et avait demande s'il n'Y avait 8. l'hôte/ aucun voyageur à qui il udt se rapporter. Le garçon, René Belhade, déclare qu'un vo- yageur arrivé la veille pendant Ta nuit pouvait bien être celui que l'on recherehait, nn-p:';gueeicia'ttr?iedeltproonler gat'Jdes.'" Lorsque, d dix heures du soir, Carel Barat rentra, le garçon le regarda attentivement et apercut la cicatrice. C'était bien rhornme que l'un cherchait. Tendis que Faniez regagnait sa chambre, le garçon IT signe à l'inspecteur 04 15 StIreté et lui dit Je crois bien que c'est lui. Onega. Instants ohm tard, des .agents sur- veillaient étroitement l'immeuble. tandis gne deux autres pénétraient dans l'hue La fenêtre dols chambre oc:canée Par le sas- Pret s'ouvrit, au moment où les agents pustes sur le trottoir opposé examinaient l'ombre; ils .ntinuettent leur faction -rue Piron:, toute la nuit, ebaque fois m'ils passaient sous leu fe- nêtres, le rid.0 se levait et une fa. Même apparaissait Le garçon ayant, vers deux heur., draies- do les chaussures de Usnse, les agents panent s'assurer que le nom du fabricant avait été neteoGanmeraa'!. ref l ste'rt une rue de ce nom. Vers quatre heures et demie du matin, le timbre Mutrique se fit eeendre c'était Fa- r.r qui appelag, Ir gare. monta et frappa "H1,adj ourasese On il Vous pouvez dire ces Ir/essieu, qu'ils peuvent sonder répondit l'aviso. Et nomme le gerem .o-behi avalt Pair de ne pas comprendre. Farder .ajoute Oui bout entendu, dites h ces messieurs que je I. attende. Le genou deseendlt Le quelqnss secon.des plon lard deus inspecteurs entraient dans la Membre 5e Favier. qu'ils mettaient -en Mat d'arrestation L'assassin qui, vraisemblables..., «fa aux aguets. da. 10040151e du premier étage, avait entendu toute la conversation entre le garçon et le. policiers. Le conseil était superflu; cabris/et aux coi globo, l'assasedi fut descende dee» 14 sana Ou bar, au rra-de-ehaussle de l'hOtel. D'une voix tremblante, n mu à.raconter /es péri- pères du drame et déclara qu'après, 11 avait voulu o.ser en. Allemagne, mais qu'II n'en aurait nad eu le temps. La remords m'a pris, dit-il, m'uriné- chant de dorer, de manger, même -de res- pires; jases arrêté, mais je voulaii me osas- latter prisonnier aujourd'h-si, c'est Maintenant .itlagement pour mol I LE REC/T DU CRIME Au bureau de la Sûreté, Favier, comme sou- lage d'un grand poids, s'est montre ares Io- quace, joyeux même; a fait sa. difficulté la récit de son crime, Insistant avec soin- malsance sur les détails. Depuis un certain gamin, 1-1-il dit, j'é- taie Inn gêné: le 31 janvier, j'avais à payer 2.700 frau. et ne possédais que quagues euu- tainma de francs. Le ,rostin, l'encaisseur passa, tels priai do revenir d Mei, roulant cent- dter des amis, mals je n'en em Pm io nain, au lieu de venir à nudi rfnend ma femme était présente. arriva seu/ement à trois hem.. Attelée, je résolu, le crime. Pendant que nain sortait leu deux traites -de ans portefeuille. je comà.à la c.uisiee prendre sa marteau et cernant au bureau, je le Clappai par derrière, de tontes mos foreu, la tête. O tomba ! Comme il reMnalt encore, je frappai jas- es% te qu'A ne bongedt Plu, Avec uo sou- pe papier . acier, je tentai de lui ouvrir /a gorge, mais je ne rémeds qu'a faire quelques gmdtelettes de sang. Il était mort. z Je pris tes deux traites que je plaçai dam In poche de Mon vêtement, je vidai la sa.- Me contenant 3.000 francs environ, puis je me Ms en mesure de faire &suerai. /a cadavre. a Très facilement. bien qu'on en ait douté. In transportai le eorpe dans le grutier, mes force étant décuplées par l'appréhension de l'arrivée de ma femme. Je eaehai le cadavre, Mis Me uns à faire duparattre les traces de .ng du bureau. a A ce moment, ma femme rentra, je Jui Interdis t'accès du bureau, et lorsque tout re- en p/ace, j'allai la chercher et m'ex.- se d'asile renversé une bouteille d'entre. « touron raconte La Visite rue négociant, M. sen smtPer, lendemain contes-é, je ne pouvais rester en place. Prétextant un grand n'gsg' vins le Pe'.Y:PrTs' e'ermela'en:spPane portant Absent jusqu'au p5 fOvrier. z la gagnai Roubaix, là, je parti, ensui. N ur pa,s on je restai suas 15005' ÏO no r, J'arrestation do ma femme. ...amuit aors d'eu° arreté. je Pria le PreMer treld 10 Pa' ance pour pttst, pensant gagner ttallemainte do rais areire d ,ttarttv, /rens pas lo 1.1rror pl te.1.,ter: o»irlez iv ao le ,couregerr ...suai et s densamee que ou recrunicht tée totalement Otiongère a von acte. FAV/Eil A Ponts pastta crois jours dans un hôtel meublé, nuls 0 l'hOuel du aonta beaucoup et ne ce chehe si que la polie. en avait acquis le ceit , rem. ttérturna d Pani. 137,Cer Cia'giranX Strasbourg, et. demandand la patronne qui le reçut, une chambre de trois francs par jour, Iln'y en 00101 plus et il accepta, sans .ohjec- -Don. une chambrr à quatre francs, Msde au troisième étage, dûment sur In boulevard. Il se fit dnseare sur le 1-Ivre de polies comme étant un nomme Cari Beret, voya.geur de com- mence, venant de Nice. Comme on lui demandait s'il avait l'inten- tion de rester longtemps, rendort . sais au Mate. Cela -dépendra des affaire: que j'ai à traiter ici, es, en donnant un 101lin il ajouta 0e vais vous Payer quatre jours -d'av.., nous verrons ensuite... Le lendemain illatIA il .rtit vert .onze heu- res et ne rentra qu'd une heure avancée de la nuit. Il en fut de même le jour suivant. Dimanche, vers sil heurzo du soir, il entra Oslo le bureau de l'hôtel- et annonce qu'il avait décide de partir. I/ un du pun on il allait. O sept heures, Il son. nagea et lus r'4'euS";I'dozOr)gtsi-d'ere }n'Ir Varce.à main et mon carton à chapeau, ordonna-t-11, et m'ac- compagnes à la gare Ir l'Est. A sept heures vingt, muni d'un bittet pour Nancy, Parier, monta dans un compartiment de première Mese. Grande fut la surprise à l'bOtel de Besan- con quand, hier matin, on sut quel était en réalité le voyageur Cari Barat. Un homme gui Paraissait si bien élevé; si tranquille, qui et venait avec une assurmee et une Insou- ciance parfait. 1,11 ne reçut aucune lettre. aucune 01111e, ne demanda rien, et jamais son visage ne refléta le moindre ennui, /a légère preoecupation. LES INSTRUMENTS DU CR/ME Lille, 5 février. Une nouvelle perquisition chez lassassin a amené la découverte, dans le bureau de Fa- t., des instrumenta du crime, c'est-à-dire un marteau maculé de sang et un COUPe-Pabilar en métal, frakhement aiguisé. c'est avec le marteau quo ttassarein allure0 ais au crâne, c'ee avec le reupe-papier dla tente de hti couper la gorge. L.e bicorne et la sacoche, cettle-ci comPidtu ment vide, ont été trouvés dans un aborna réduit. On a enfin découvert un deuxième Mae. Ma,u maculé de sang. Cette perquisition a établi que o' no Pans le bureau 01 non dam la cuisine que le crhne a êté per-pétré. Le tapis qui recouvrait le Ple.her ove relevé par précaution par Fessasse aussi ne lui trouva-t-os aucune taon, mais eu revan- che, deux larges plaques de sang, mactdent lo nie/lobar, ont été relevées par le magistrat instruoteur. L. perquisitions ont al terminées à trois Saoule et demie. LE TESTAMENT DE PAVER Ou cours tala pe.rquisition, on a trouvé dam us tiroir, le testament d'Antoine Favier, aux term01 duquel il lègue à sa femme tout son 'a précisant les sommes gIn son, que'. et le ontent de ses dettes. Ce testament était accompagné dune lettre à l'adresse de Mme Envier Je suis dkeide à faire us grand eoup par amour pour toi; je Verts dioespére de rte voir toujours dans le misère. Cette situation doit Ces deux doetnnents sonl datés du ler uiann»'ouua. lu " son' bu, tentons ï,rodU ' tOL= Vs."retnTents sur Peler. stn,' deo mines de 01001 1110, en son absurcê, car on pense qu'il sa trouve bruns, 1-Igenda 10 Février 1910. Le déluge est fini. Il n'a pas duré quarante jolies e daa, rante nuits, mais il tiendra sa place dans l'Histoire Contemporaine. La barque de Fallières moderne Noé, inquiet d'une crue qui hove les crus s'est arrêtée sur quelque vague mont Ara- rat rote poète de Cambo ayant ldché Son volatile tant attendu, les eaux de la Seine ont repris ler, normal étiage. sl présent que les inondés sont Suer car des extrêmes se louchent an va-td- cher à les indemniser ; entre temps on fêtera comme il sied les braves terre-neu- ve en. képi qui ont fait oublier les apa- ches en épaulette et qui ne pouvant voir le Peso se sont contentés d'affronter l'eau o et afin d'éviter l'épidémie menaçante on va utiliser pour l'assèchement des (Aliments inondés le grand pouRoir rayonnant du coke. La Société du g ad de Paris épuisera ainsi ses stocks de coke, elonl on allu- mera des braseros, brûlant à l'air libre, sans tuyau d'évacuation de fumée. La bustion produira une évaporation rapide de l'eau el es cas dégagera, dchè- teront d'enlever tonte humidité. Les geeettes s'attarderont d noter pour la postérité les phrases lapidaires de No- ire Président, et les gestes généreux de nos gouvernanta mais si grdee aux pré- cautions prises Paris échappe d l'épidémie promise, je crois que la gloire de Chan- (Mer sera éclipsée par celle notre coke 9001e Il. 21 0!. Rostand se devra d luirmême d'é- crier on nOieetal, Maonl du rais, JEAN-JACQUES. AMort Sarraut, candidat 1. Albret Sa, Preo= sinue. no auice..illeP4s !oreetrre " '"'"a Chaque ommute pdad1de aujourdhaI fontaine, ettace à moi; un cimetière, gre. à moi Comment voulez... que je ne passe pas ? saion hier dans les couloirs de Chambre. , de ses colla , toutes de quoi ,ar. 7., Panache. C'était pendant ta nuit historique, aPrès 15 00- petto. générale Dans le tourbillon des amis enthousiastes,. lo Maitre restait .pensif, une ombre grave en ses yeux. Les amis se disputaiem l'honneur de pré- senter a. poete surmené les plateaux dure, de mets rares et d'exquises patisreries. Mais, lui, rom geste las, repoussait ces vaines friandises. Pourtam, en un sursaut de volonté, le Maitre se dressa tout à coup. Un silence plana, religieux et grave.. Je prendrai tout4m méme un petit four, dit-il. Lee Fumistes et TR. Briand. M. Briand est très ennuyé; ses chemineet fu- ment tout toms, point on, Pourreui'' supposer sabotées. If a fait venir un huais., donc fumistes, di xdumistes, ces damnées cheminées ne veulent rien savoir pour tirer normalement. L'aere jour, comme deux ouvriers s'excri- ruaient à vouloir installer dans Pâtre un courant fais farerable, le président du, eonseil vint se rendre compte de leur travail. 1,1i bien, mes amis, pensez-vous 00-sais, L'un des deux lassole fare un peu noire de suie et lui dit Bien Ar, seulement faudrait nous donner des conseils. Pourquoi faire Pour réussi,. parbleu t Et l'homme eut un sourire. M. Briand tiqua un peu, se retint de renvoyer te camarade insolent, et ne dit mot; mais t'autre continua aueleeloUirdiee 1;1', .:1= Ish Briand sous un 01-111010 vague, sorti, et ne revint pas, tOly:101611110¢6. 7e regrette beaucoup, Madame, ,areir eus assisté à l'enterrement de votre mari. Une autre fois, je m'arrangerai pour,. pas mangue, à 1504501v,.. A propos de « Gbanteoler Le vrai motif du nouveau retard, c'est ose. /e poète a senti la nécessité de remanier certaines scènes. En re moment, il travaille. pond. C'est ainsi qu'il a supprimé toute me stn21=1,,,,,deb-Pea-Prè. de calembours... En outre. la poule faisane a raté quelques é'é2iP=r,ur,',nC 2,',.< , qu'une po, silo le d'eau. Vo. comprenez bien qu'une Pièce 05 ee genre n'est pas facile à monter. Il y a /es costu- mes, les décors, cette mise à l'échelle.. Jusqu'ici, c'est le Pubik tt 111.1. souhaite un succès mais avouez que, de rein les personnages de h basse..., il n'en stjlia7u,s,qil uio nonr connaissi.s bien. Le lapin. 1:11U1VIANITE »urne( Quotidien Socialiste. Cinq Centimes Directeur Jean JAURÈS Sn vente aons tom les kiosques et toutes tes parce 0000cr ale L'iohOo-OniAi La séance commence 4000150010504r m présid-ence de Sentbal, assisté do Marquet e Poneet. C'est .11equet, ancien se,réeire de la C. G.bruIna T"ne're;Jted "auS'Itistims de 'Se.- bat. La Masse ouoriers veut aussi bien que qui- conque do rhIormes, des arn son sort, mais II faudrait beaucenre d atidaCe Pour prétendre que le loi des retraites est une re- forme. Selon Luquet personne n'a des chiffres exacts satin gu.tion, pas même les ministres. Pour l'adminietratIon de /a cuisse de retrai- tes, il ne veut, pas dontrer l'oPinim T., parce quit n'en a pas rems mandat, mais Il trileron'Iri%ir ouvriere acceptera d'ad- nealstrer la caisse 415 condition de pag le faire sous la direttlion des nos fondlOnsinnen de ITOU bourgeois. La q.stion des retraites n'est pas tee ques- tion spécifiquement politique; faut recon- !lettre qu'an est e.entiellement sociale:4 ouvrière. Doue, la C G. T. Peut Prendre 11.,ret O une action combinée avec celle du Parti do- 514 liste, Il ne s'agit pas pour le P. S. d'aliéner sou autonoMie; niais no se recoms.ude-it.11 pad toujours de la el.se convridre? 'Laque rnet en joie le tIongres en adres- sant, tour à tour, des reproches aux guedis- tes et aux jauresistes. Il auratt voulu que Sa question solt -mise Ou-dense des tendances, flase que l'Os est contre le III du Sénat, 050 son le ne faut pas mi conclure que l'on eat coulpe ez tes réformes, moto iiporie. omis rept, n imunere ansetteeetipee obteneen se. Il Vinermébetre de la C. 0/ T. dêve/uppe culoilo.. longuenienl. eunIre /a mmttalOation gai. à ,ou tour, doit servir les eutreprises bourgeoises et desdervir ciasse ouvrière. ,.1e,,,Cee:derd°,1=erzà::',1 pays contre l'escroquerie des 700 millions. y a 11.1 de craindre une eseroquerts pos- sible pour ht calser des retraite,: et eela surfit peur méfier. teradoe en déclarent qu'il serait regret- /able quo le Congrès prenne une décision qui Tes...rait un fosse entre le Parti et la C. G.. T. 000 discours, 1585 clair, Inbe prée., tees do. eum-ente. a été lonfeemeatt applaudi. Discours du citoyen JAURES Jaurès déclare, en commençant, que Loquet a pilule unil le rapprochement néces.lre entre la C. 0. T. et le Parti, purmo que, malgré l'avertissement segro de la Un du discours. I a pluies atténué les objections faites contre la loi. Vote ne pouvez pas repousser la loi si vous aviez ta certitude .de ponvoir, au tende/nain, la modifier et /amender. Luguut eut venu dire qu'a son ,ens, sur I. peints essentiels, Page et le taux de la retraite seront perfectibles. Il ify a qu'un point sali craint de ne pou- voir rien Manger, c'est le maintien de la ca- Pitalisation. Il me semble gos el la C. G. T. mène contre la capitalisation une 10515 51 vigoureuse, s'eu qu'elle ne lui donne pus le aldine sens que nous. C'est le prob/ème, dans son ensemble, que le veux .exa5100r avec le respect de l'organisation en parti de c1a.e n000 formation syndicale. Cu qui fera . congrès romarquabIe, ce n'est Pas seulement l'action de .rdialité et ram- a& c'est quo coucou première fois, nous som- mes conduits à examiner de Pres une grende uvre p.itive. 'Voici que le Parti aborde l'examen précis des probtOnes qui inieresserent le développe- ment da la vle ouvrière. Ge gui fait la difficulté du Congrès, 01 01 on peut le dire son caractère dramatique, c'est que nous n'abordons /a question qu'après que le Perd s'est .aage /111-même dans une di- rection etermluee. Dam la fin de législature de 1901, une loi a tith votée. Il y a eu. entre socialistes. dès lors, des con- trOverser, beaueoup ont combattu, dès lord de prélèvement ouvrier, je déo/are en toute franchiva quo dés lors, pour des Faussa que le diral tout à l'heure, lai 5.1.1211 ce systè- me. Cons.m alors est venu combattre races. mutat.00 de, capiteux. Qtuuul il a fallu voter, l'unanimité a voté la loi et, à l'heure mienne/1e qui précède le voté de la loi, /e Groupe socialiste, unanime, a traduit sa pansée. Veillant a de en notre sont à /nus , 0 La loi a Ag entendén eu cours de route et bien miette soit imparfaite, nous la voterons tous, paree qu'ide est perfectible et défendable? li.laratto Pare opteeer l'altitude d. Grue po parlementaire à colle du Pare Oill dose, en 1903. s'est emee dans le Parti, pour rappeler au Groupe Parlementaire qu'en vota. 3a loi il manquerait à devoir, Quand on a montré, il y a Mteique sein, nos. lu lui comme une escroquerie, ttal pro- Maté et ie compte sur la protestation du Parti, et I/ n est pas possible cm tut attentat de celte nature ait lino' esse qu'une voix se soit élevée dans le Parti. taffargue indique, darta une interraPnee, qu'il a prot.te. Je ...Pretia que vous avez rends justice à l'effort du P. S. pour améliorer la loi et vous s'avez pas dit qn'elle constituait une .cro- -querie. An moment on 10 greree ent m 1106, il n'a pas reçu du Parti, 55 11 n'a pas reçu de la Confédération les avertissement, PARTI SOCIALISTE (S.F.I.O.) Notre Congrès National Les Retraites Ouvrières it le Citoyen JATJRÈS Comm pouvions-nous int, rider ce ri- Impressions et Détails la unme. La vérité est que la C. G. qua a par- sur la troisieme Journée e lOttfirorelne's' s'ant'a upariur la .11en pe e rona servieeo nt ..e _ SI ce ;ose avait eté un mrem., eImau.le decOlt clec deeguus de la classe ouvrière de venir protester dans nos Congre,. Lu verte es/ que le Senat Itememe subit d'impulsion donnée par la Chambre et eIest moment ou la Chambre interneus que l'op/- Won doit s'émouvoir. La vérité .t que le Parti devait prenuire position à l'heure des él.tions de 19.. C'est à ce mament-01, si elle aidait plego que le Parti devait aiertIr et Pr u./navetteur:. Or. dam Io /manifeste qu'il a rediTé. alons 2 pré.olse l'assureso.z sociale el I/ n'y a pat am, mot dans le manifeste pour avertir les dia millions d'ouvriers et paysans que la lot retraites était na pAge. Et depuis que Melons-nom t Pieu...eau: Curale'letrelroriltenc deusor ne sumo, la t N pou.ions Cleme.eau nous Parcusiona'de trahison sociale s'il . /a faisait voter. ,Pourtapt, elle contes/Ut déjà tin prélèvemenn. plus élevé manse que celui de la loi présente. dIls 1>eitett:es (te4:, Cal dose u'a5 41,00 II nom dire, vous avez fan faussiroute e'd putier, nuls a couvehl, ed ne n'est pas aujoiedloul notre dignité qui 501 05 jou, c'en cttIte P, S0ut entier. Le Parti est souvent dénoncé, flétri. taro les amis savein au travers de quelles viotance, Or quelle, colères eus somme: obligés d'es itezverr,no,d,ore.,,maleinlraet.,,e0malsd%u bain, de.. ,ur,.,,,, otgevolonté.de motta politique, do ^the fol Chiot ce reopeet Sue vo. comp11'1, VOUi vaut clicavouot igmeneme. Ondlm raison avi,sous et pas g, se.:uperleur Proleariot urleer.Peruli:Irio. jo vom press, de voie, 000,5 10 même, blInI .t:t quo Pm, revend:cotions sotud Plusieurs de oc, cohlradieleurt 050 Sure dos écheitonvOn7pLa parfois dee' 150515C Z:leseUti-ezi sers chiait cluice grave de parler deeso- querie. Tous nos omis reconnaiiront que. Ione que Brucke a écrit qu'en échange 4o loure sa- le à 500l';="ei:r:ecirerrrijire ree's"More. enta Merde 400 fran., on a le droit de dire te S campagne a .iite engagée avec une sins gulière Mende. La C. T.. avant d'engager net, campagne one veut entraîner le P. g. lut-même. aurait bien dù, elle H11:151, vérifies. les chiffr.. our gonfler le chiffe des mallettbe friE viendront dans la litagge eile contlite sues millions deu ouvrees el les 00 anillIone patrons, ele compte les 100 muons qua l'Etsu veinera peur donner lout de mite ans viens lards- même d ceux qui n'auront rien verse, de CO à 100 francs par an. us ne .en tnéme pas, dit biquet, quel anus I! chiffre des bénéffeieirett, et moi je Tons dis eela n'est au pouvo:r de perioneg avant quo /a loi Mt 495 Miam en application. - ne le saura qu'apr.. oliOnseesal"pa's"leetts'qu'Kenri'duens ?os 'hne'' piterne ou sur les grandes routes, de ceux anosi pallia gulPerr'qu'il, faut nier la ' 'c'est qu'elle notis fournira les élentrits de Liat,i'tlâteetiol:otts perm OsesettronOsesrelanle il faudra que la classe outTlere, devenim majeure. abandonnmt une [mit/eue enfantne, reti.,o1liarillregulde.ormmaris.,..e, à fr..trab,eliaitber.,,,,,,s,t " anal e ps011'émil"es'e'eaeiselle. son enn&nd,... /eu. se livrent t une extrantrilnalmo t10. D'une part, Ils réduisent le nombre land dret%crirairraesvoride lolf.jusqur'd.00r00,,,,ou 540J/0,000,0e, ers, quege retraite auront-ils? Elle ne sera que D,o lublie. nt que la retraite ne sera base qua si le ahlftre est beaucouP Pite élevé de cou. qui ce 1.e ,re'utlage'tsi /es bénéficia:les sOht 1.,100.0,Euh'ntri.1..,5.rest%19,oirtzea ir5,100,e .4000 pf,f.....,encf, gGero"Lissier a /Ut an quoi corniste :o. rigimeida rette capitalisation (reit quo capitaux et in.!Crêts vers. par une génération. profiteot aux survivants de cette manit, génération, La vtts rire. comme l'a Al Sonlbal. 910, lorsqu'on s'a- percevra avec les tables de MOrballln que la 0010501m arriverait 41.080 frane, il faudra bien qu'on abaisse rire ou qu'on se décide à appIi. quer /a peredon dès ose l'invalidité se Jpodui. ru, quel que soit rage de /a victime. Notre devoir, c'est do mettre la ele..e Nos advOrsalses '056051 oIsons S'il u' qua duos bals dIObi051Iere. 10 fere. quo /a classe ouvrière sait ni la developper, seulement toute conquête mette rend disponlblo plu, de force psorandr. 'fore"'eac7rebrale Quand ttappreatt corme le manlern.t d l'habitude organiq. moues à une classe de donner teste f r à ,.onquéte d'un Idéel plus 1arge plus en pl., elle peut rensacrar terte-dajPet '''S.a.11111-Volté -Pomerol on n'a pas pu amélio- C'elaeleancei qtr%,'de 000000c ore s'est Y. an conts.t des fore. spote994, ABOFINÉMÉDTS s mois a mals 9 ah Redaetion et Administration : 38, Rue Roquelaine, Toulouse PUBLICITÉ Amoco e p505 10 ligne-- ..... ..ssosasuanni rt. 3Z)IrrICDISSITS reZIEGa0.11W.A.11MS(4':' ITU. et Calmi. 8 fr. I MI fr. Mtrange D fr. I 113 fr. I 360e. liéelames V page. la ..... Troisième page, la lignego..., eassue pri 5. PETITES ANNONCES EN S PAGE tees j Irma 90hlaeeanooI4e.. *len pyizténéee-Ctiolemisellho .A.YeAceion Corrèpe Cantal Lot iLoergeteGeronne 1Laholets Alchuteo515yxécit51e0 rtaecaecePyereaceee Attti9e =Tarn Geyer Tatin-ett.GO.roothie ALPIA..0 Tacacacc.a., Locale 3. page, la ligne Dansentr para la lig» r-sessiOns 5506e. 15 Efrse..ueoane's..as sissssoes D 55e, »0, II o... TrOlgitille Année. .-Z-1114 er-act-errt-rene* PuIR``.(Deiïs- Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés