LE MARCHANDISAGE LE MARCHANDISAGE 1 Régis DANGREMONT Régis DANGREMONT LE MARCHANDISAGE LE MARCHANDISAGE OU L’ART DE VENDRE PLUS OU L’ART DE VENDRE PLUS EN METTANT EN SCENE LA EN METTANT EN SCENE LA CONSOMMATION CONSOMMATION
LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 11Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT
LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE
OU L’ART DE VENDRE PLUS OU L’ART DE VENDRE PLUS EN METTANT EN SCENE LA EN METTANT EN SCENE LA
CONSOMMATIONCONSOMMATION
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 22
INTRODUCTIONINTRODUCTION
• Nous avons tous un supermarché ou Nous avons tous un supermarché ou un hypermarché favoriun hypermarché favori– Pourquoi ?Pourquoi ?
• Fermez les yeux et dessinez sur une Fermez les yeux et dessinez sur une feuille l’organisation de votre feuille l’organisation de votre magasin préférémagasin préféré
LE MARCHANDISAGERégis DANGREMONT 3
Bazar
Culture
Carte U
Le mail
Point service
Accueil
Liquide
Produits
animaux
EPICERIE
From. coupeCrémerie
ultra-frais
Surgelés
Charc. Trait. Trad.
Charc.
Traiteur LS
Boucherie
Volaille
Poisson
Restauration
BVPPat. Ind.
Textile
Bébé
Parf.
F et L
F et P
Saisonnier
ANIMATION
Concept Point de Vente Super UConcept Point de Vente Super U
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 44
INTRODUCTIONINTRODUCTION
• Maintenant, imaginez-vous dans Maintenant, imaginez-vous dans votre rayon préféré :votre rayon préféré :– GâteauxGâteaux– Soda (pour certain(e)s)Soda (pour certain(e)s)– ……
Dessinez les différents produits Dessinez les différents produits présents en rayonprésents en rayon
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 55
INTRODUCTIONINTRODUCTION
• KEPPNER (US) résume le KEPPNER (US) résume le marchandisage par :marchandisage par :– Le bon produitLe bon produit– Le bon prixLe bon prix– Le bon momentLe bon moment– La bonne placeLa bonne place– Les bonnes quantitésLes bonnes quantités
• Qu’en pensez-vous ?Qu’en pensez-vous ?
LA REGLE DES 5 « B » OU
5 « R »
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Il a pour but d’accroître la rentabilité des points de vente et l’écoulement des produits par une adaptation permanente de l’assortiment aux besoins du marché :
Augmentation du chiffre d’affaires, Augmentation de la marge, Augmentation de la rotation des produits.
«Ce n’est pas la marge qui fait le chiffre, mais le chiffre qui fait la marge».
Pourquoi ?
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Exemple
MARQUE U.V.C. MARGE €
MARGE VALEUR
ABSOLUEMarque Leader 70 0,10 7,00 €Marque "U" 15 0,30 4,50 €Marque challenger 10 0,15 1,50 €Premiers Prix 5 0,20 1,00 €TOTAL 100 14,00 €
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 88
PLANPLAN
1.1. LES NOTIONS DE BASELES NOTIONS DE BASE
2.2. LA GESTION DE L’ASSORTIMENTLA GESTION DE L’ASSORTIMENT
3.3. L’AMENAGEMENT DU POINT DE L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEVENTE
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 99
1.1. LES NOTIONS DE BASELES NOTIONS DE BASE
A.A. HISTORIQUEHISTORIQUE
• Naissance du marchandisage avec Naissance du marchandisage avec le développement du LIBRE le développement du LIBRE SERVICESERVICE
• Evolution du comportement du Evolution du comportement du consommateur :consommateur :
– Plus rationnel, plus informé…Plus rationnel, plus informé…– Mais aussi plus volatile.Mais aussi plus volatile.
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 1010
1.1. LES NOTIONS DE BASELES NOTIONS DE BASE• On est passé d’une consommation en On est passé d’une consommation en
losange à…losange à…
HG
MG
BG
HG
MG
BG
… … une consommation en sablierune consommation en sablier
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 1111
1.1. LES NOTIONS DE BASELES NOTIONS DE BASE
• On assiste même à un phénomène On assiste même à un phénomène de déconsommation : trouver des de déconsommation : trouver des produits avec les prix les plus bas produits avec les prix les plus bas possible ….possible ….
dans le magasin le plus confortable dans le magasin le plus confortable voire le plus luxueux possiblevoire le plus luxueux possible
DILEMMEDILEMME
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 1212
1.1. LES NOTIONS DE BASELES NOTIONS DE BASEB.B. LE CONTENU DU MARCHANDISAGELE CONTENU DU MARCHANDISAGE
DEFINITION : ensemble d’études et de DEFINITION : ensemble d’études et de techniques d’application mises en œuvre,techniques d’application mises en œuvre, séparément ou conjointement, par les séparément ou conjointement, par les distributeurs et les producteurs, distributeurs et les producteurs, en vue d’accroître la rentabilité du point de en vue d’accroître la rentabilité du point de vente et l’écoulement des produits, vente et l’écoulement des produits, par une adaptation permanente de par une adaptation permanente de l’assortiment aux besoins du marché et l’assortiment aux besoins du marché et par la présentation appropriée des par la présentation appropriée des marchandises.marchandises.
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 1313
1.1. LES NOTIONS DE BASELES NOTIONS DE BASE
• conjointement, par les distributeurs et les conjointement, par les distributeurs et les producteurs, producteurs,
on est passé d’une relation conflictuelle on est passé d’une relation conflictuelle à une notion de partenariat pour installer à une notion de partenariat pour installer une relation « gagnant – gagnant »… une relation « gagnant – gagnant »… ……pour satisfaire au mieux au final le pour satisfaire au mieux au final le consommateur …consommateur …… … et donc améliorer les profits.et donc améliorer les profits.
C’EST LA NOTION DE TRADE MARKETINGC’EST LA NOTION DE TRADE MARKETING
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 1414
1.1. LES NOTIONS DE BASELES NOTIONS DE BASE
• par une adaptation permanente de par une adaptation permanente de l’assortiment aux besoins du marchél’assortiment aux besoins du marchéDéfinition de l’assortimentDéfinition de l’assortiment : ensemble des : ensemble des produits proposés par une surface de produits proposés par une surface de vente. Donc, il faudra déterminer et gérer vente. Donc, il faudra déterminer et gérer les produits offerts par le point de vente.les produits offerts par le point de vente.
NOTION DE ZONE DE CHALANDISENOTION DE ZONE DE CHALANDISENOTION DE POSITIONNEMENT DE NOTION DE POSITIONNEMENT DE
L’ENSEIGNEL’ENSEIGNE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 1515
1.1. LES NOTIONS DE BASELES NOTIONS DE BASE
• en vue d’accroître la rentabilité du point de vente en vue d’accroître la rentabilité du point de vente et l’écoulement des produitset l’écoulement des produits
Tous les efforts en terme de marchandisage Tous les efforts en terme de marchandisage ont pour but ultime d’augmenter les ventes et ont pour but ultime d’augmenter les ventes et donc les profits du distributeur.donc les profits du distributeur.
Le distributeur cherche à garder le plus Le distributeur cherche à garder le plus longtemps possible le consommateur pour longtemps possible le consommateur pour l’inciter à consommer plus l’inciter à consommer plus
NOTION DE GESTION DE LA RELATION CLIENTNOTION DE GESTION DE LA RELATION CLIENTNOTION DE ROTATION DES STOCKSNOTION DE ROTATION DES STOCKS
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 1616
1.1. LES NOTIONS DE BASELES NOTIONS DE BASE
• par la présentation appropriée des par la présentation appropriée des marchandises.marchandises.
Il s’agit ici de l’importance de la Il s’agit ici de l’importance de la gestion du linéaire :gestion du linéaire :
– Pas de rupture de stockPas de rupture de stock– Présentation soignée des produitsPrésentation soignée des produits– Placement des produits en fonction de leur pouvoir de Placement des produits en fonction de leur pouvoir de
vente.vente.
NOTION D’INDICES DE SENSIBILITENOTION D’INDICES DE SENSIBILITE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 1717
1.1. LES NOTIONS DE BASELES NOTIONS DE BASE• ON PARLERA DONC :ON PARLERA DONC :
– D’un D’un MARCHANDISAGE D’ORGANISATIONMARCHANDISAGE D’ORGANISATION : :Emplacement des différents rayons dans le Emplacement des différents rayons dans le
magasin et mise en place d’une signalétiquemagasin et mise en place d’une signalétique
– D’un D’un MARCHANDISAGE DE GESTIONMARCHANDISAGE DE GESTION : :Optimiser les ventes par le choix de l’assortiment Optimiser les ventes par le choix de l’assortiment
et la répartition des produits dans le linéaire.et la répartition des produits dans le linéaire.
– D’un D’un MARCHANDISAGE DE SEDUCTIONMARCHANDISAGE DE SEDUCTION : :Développer l’achat d’impulsionDévelopper l’achat d’impulsion
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 1818
2.2. LA GESTION DE LA GESTION DE L’ASSORTIMENTL’ASSORTIMENT
QUELS PRODUITS PRESENTES ?QUELS PRODUITS PRESENTES ?
COMMENT LES FAIRE EVOLUER ?COMMENT LES FAIRE EVOLUER ?
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 1919
2.2. LA GESTION DE LA GESTION DE L’ASSORTIMENTL’ASSORTIMENT
A.A. DEFINITIONDEFINITION
L’assortiment est l’ensemble des L’assortiment est l’ensemble des produits offerts par un point de produits offerts par un point de vente.vente.
Il est caractérisé par :Il est caractérisé par :– Sa hauteurSa hauteur– Sa largeurSa largeur– Sa profondeurSa profondeur
HG, MG, BG
L’EVENTAIL DES BESOINS SATISFAITS PAR LE PDV
LE NOMBRE DE REFERENCES D’UNE FAMILLE
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L'assortiment
L’assortiment ou « mix produit », c’est l’ensemble de toutes les gammes et articles proposés à la vente par le magasin, qui correspond aux attentes consommateurs.
L’assortiment peut être caractérisé par : sa largeur sa profondeur sa cohérence
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Largeur :C’est le nombre de gammes de produits mises en vente.Ex. : - BRSA (Colas, cola sans caféine, cola light, ...)
Profondeur :C’est le nombre d’articles dans chaque gamme Ex : - Colas (COCA, « U », Premiers Prix)
Cohérence :L’homogénéité des différentes gammes de produits suivant leur utilisation.Ex : - Packs, boîte, PET
L'assortiment
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 2222
2.2. LA GESTION DE L’ASSORTIMENTLA GESTION DE L’ASSORTIMENT
CARACTERISTIQUES TYPE DE POINT DE VENTE
- ASSORTIMENT ETROIT ET COURT
- ASSORTIMENT ETROIT ET PROFOND
- ASSORTIMENT LARGE ET PROFOND
- ASSORTIMENT LARGE ET COURT
MAGASINS DE PROXIMITE : VIVAL, SHOPI, VIVECO…
HARD DISCOUNT
MAGASINS TRADITIONNELS : opticiens, bijouterie, …
CERTAINES FRANCHISES : benetton, …
LES GSS : monsieur bricolage, …SUPERMARCHES, HYPERMARCHES,
LES MAGASINS POPULAIRES
LES GRANDS MAGASINS : le printemps
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 2323
2.2. LA GESTION DE LA GESTION DE L’ASSORTIMENTL’ASSORTIMENT
B.B. LA CONSTITUTION DE L’ASSORTIMENTLA CONSTITUTION DE L’ASSORTIMENT1)1) Critères de choixCritères de choix
3objectifs :3objectifs :• Correspondre aux besoins de la zone de Correspondre aux besoins de la zone de
chalandisechalandise
• Être rentable : produits d’appel et Être rentable : produits d’appel et complémentairescomplémentaires
• Être bien présenté dans le magasin (1 Être bien présenté dans le magasin (1 minimum de place par référence)minimum de place par référence)
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 2424
2.2. LA GESTION DE LA GESTION DE L’ASSORTIMENTL’ASSORTIMENT
2)2) La démarche à suivreLa démarche à suivre Analyse de la segmentation de la famille Analyse de la segmentation de la famille
étudiée : utilisation des panels et du étudiée : utilisation des panels et du géomarketinggéomarketing
Recherche du nombre optimal de Recherche du nombre optimal de référencesréférences
Répartition des références par segment : Répartition des références par segment : nombre total de références X PDM de chaque segmentnombre total de références X PDM de chaque segment
Le choix des références :marques Le choix des références :marques nationales, premier prix, marques nationales, premier prix, marques régionales ou marques d’enseigne, …régionales ou marques d’enseigne, …
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 2525
2.2. LA GESTION DE LA GESTION DE L’ASSORTIMENTL’ASSORTIMENT
3)3) Analyse d’un assortimentAnalyse d’un assortimentNécessité d’être en adéquation avec le Nécessité d’être en adéquation avec le
marchémarché comment faire ?comment faire ?• Quelques indicateurs :Quelques indicateurs :
– Taux d’évolution de la famille / taux général Taux d’évolution de la famille / taux général du marchédu marché
– PDM en volume par segment dans le magasin PDM en volume par segment dans le magasin à comparer au niveau régionalà comparer au niveau régional
– Indice d’assortiment : (largeur de Indice d’assortiment : (largeur de l’assortiment du PDV / largeur moyenne de l’assortiment du PDV / largeur moyenne de l’assortiment de PDV comparables) X 100l’assortiment de PDV comparables) X 100Ex : pour le PDV, largeur de 6 alors que
dans les autres points il est de 7.Son indice sera alors de 86
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 2626
2.2. LA GESTION DE LA GESTION DE L’ASSORTIMENTL’ASSORTIMENT
– Taux de couverture : (nombre d’articles Taux de couverture : (nombre d’articles offerts par le PDV / nombre d’articles offerts par le PDV / nombre d’articles offerts sur le marché) X 100offerts sur le marché) X 100
Quand le taux de couverture est proche Quand le taux de couverture est proche de 100, on a affaire à une GSSde 100, on a affaire à une GSS
PDV = 25 alors qu’il existe 35 références sur le marché.Le taux de couverture est donc de 71
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 2727
3.3. L’AMENAGEMENT DU POINT L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEDE VENTE
VISIONNAGE DE LA k7VISIONNAGE DE LA k7
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 2828
A.A. LA REPARTITION DE LA SURFACE DE VENTELA REPARTITION DE LA SURFACE DE VENTE• D’abord, répartir la surface entre les D’abord, répartir la surface entre les
grandes zones du PDV.grandes zones du PDV.En général, 4 grandes zones :En général, 4 grandes zones :
– Épicerie – liquide : PGC ou ELDPHÉpicerie – liquide : PGC ou ELDPH– Produits fraisProduits frais– Textile Textile – Bazar (léger ou lourd)Bazar (léger ou lourd)
• Puis, pour chaque zone, faire la répartition Puis, pour chaque zone, faire la répartition du linéaire au sol entre les différents rayonsdu linéaire au sol entre les différents rayons
3.3. L’AMENAGEMENT DU POINT L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEDE VENTE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 2929
• CRITERES DE REPARTITION :CRITERES DE REPARTITION :– En fonction du CA ou de la MB de chaque zoneEn fonction du CA ou de la MB de chaque zone– En fonction du rendement annuel de CA ou de En fonction du rendement annuel de CA ou de
MB / mMB / m22 de SDV de SDV– Le COS : Coefficient d’Occupation du Sol = Le COS : Coefficient d’Occupation du Sol =
surface occupée par les meubles de vente surface occupée par les meubles de vente c’est-à-dire le degré de densité ou de clarté c’est-à-dire le degré de densité ou de clarté d’un PDVd’un PDV
Plus le COS est élevé, …Plus le COS est élevé, …
3.3. L’AMENAGEMENT DU POINT L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEDE VENTE
Nombre de mètres linéaires au sol--------------------------------------------------- X100
Surface de vente en m²
moins le PDV est aéré.
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 3030
– La politique de l’enseigne et la La politique de l’enseigne et la spécificité de la zone de chalandisespécificité de la zone de chalandise
– Une nouveauté : le marchandisage en Une nouveauté : le marchandisage en univers, c’est-à-dire la concentration des univers, c’est-à-dire la concentration des produits en fonction de thèmes de produits en fonction de thèmes de consommationconsommation
Ex : l’univers bébéEx : l’univers bébé
3.3. L’AMENAGEMENT DU POINT L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEDE VENTE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 3131
B.B. L’OPTIMISATION DES FLUX CLIENTSL’OPTIMISATION DES FLUX CLIENTS
1)1) Les contraintesLes contraintes
• La forme de la SDV La forme de la SDV
• L’emplacement des réserves L’emplacement des réserves
• La localisation des chambres froides La localisation des chambres froides et des atelierset des ateliers
• Les limitations du volLes limitations du vol
3.3. L’AMENAGEMENT DU POINT L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEDE VENTE
où sont l’entrée et les caisses ? où sont l’entrée et les caisses ? L’orientation et la longueur des L’orientation et la longueur des gondoles ?gondoles ?
pour les produits pour les produits lourds ou à forte lourds ou à forte rotationrotation
endroit où la surveillance est endroit où la surveillance est possiblepossible
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 3232
2)2) Les objectifsLes objectifs• Amener un maximum de clients à passer Amener un maximum de clients à passer
devant un maximum de rayons …devant un maximum de rayons …• ……sans leur donner l’impression d’être sans leur donner l’impression d’être
contraints de suivre un circuit.contraints de suivre un circuit.• Donc :Donc :
– Favoriser la circulation des clientsFavoriser la circulation des clients– Faciliter les achats des consommateurs en regroupant Faciliter les achats des consommateurs en regroupant
certains achats (filtre + café)certains achats (filtre + café)– Déclencher des achats d’impulsion (TG et sortie de Déclencher des achats d’impulsion (TG et sortie de
caissescaisses– Tenir compte de la spécificité de la clientèle (CALAIS et Tenir compte de la spécificité de la clientèle (CALAIS et
les anglais)les anglais)
3.3. L’AMENAGEMENT DU POINT L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEDE VENTE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 3333
3)3) Les techniques et les outilsLes techniques et les outils
Les techniquesLes techniquesAlterner zones chaudes et zones froidesAlterner zones chaudes et zones froides
Disposer les produits prévendus (eaux, Disposer les produits prévendus (eaux, lait, pain) de façon à obliger le lait, pain) de façon à obliger le consommateur à se déplacer dans tous consommateur à se déplacer dans tous le magasinle magasin
3.3. L’AMENAGEMENT DU POINT L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEDE VENTE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 3434
Les outilsLes outilsLa musique et les annonces sonores car :La musique et les annonces sonores car :
Effet d’attractionEffet d’attraction
Effet d’entretienEffet d’entretien
La largeur des alléesLa largeur des allées
L’information du consommateurL’information du consommateur
Le marketing sensorielLe marketing sensoriel
3.3. L’AMENAGEMENT DU POINT L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEDE VENTE
Large à l’entrée pour faciliter la progression et étroite à la sortie pour freiner la progression
Plan, fiches, code couleurs, affichage, signalétiques pour améliorer le confort d’achat
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 3535
C.C. L’EVALUATION DE L’AGENCEMENT L’EVALUATION DE L’AGENCEMENT DU POINT DE VENTEDU POINT DE VENTE
En plus des rendements au m² (CA, En plus des rendements au m² (CA, MB), on peut mener des enquêtes MB), on peut mener des enquêtes par comptage pour calculer des par comptage pour calculer des ratios ratios
3.3. L’AMENAGEMENT DU L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEPOINT DE VENTE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 3636
3.3. L’AMENAGEMENT DU L’AMENAGEMENT DU POINT DE VENTEPOINT DE VENTE
• Indice de passage =Indice de passage =
• Indice d’attention =Indice d’attention =
• Indice de manipulation Indice de manipulation ==
• Indice d’achat =Indice d’achat =
Nbre de passages devant le rayon Nbre de passages devant le rayon ----------------------------------------------- X100----------------------------------------------- X100
Nbre de personnes entrées dans le Nbre de personnes entrées dans le magasinmagasin
Nbre d’arrêts Nbre d’arrêts ----------------------------------------------- X 100----------------------------------------------- X 100
Nombre de passage devant le rayonNombre de passage devant le rayon
Nbre de prises en mainNbre de prises en main--------------------------------------------- X 100--------------------------------------------- X 100
Nbre d’arrêts dans le rayonNbre d’arrêts dans le rayon
Nbre d’achatsNbre d’achats-------------------------------------------- X 100-------------------------------------------- X 100
Nbre de prises en mainNbre de prises en mainEXERCICES
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 3737
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
A.A. L’OPTIMISATION DU LINEAIREL’OPTIMISATION DU LINEAIRE1)1) Les critères de répartitionLes critères de répartition
• Les critères d’organisationLes critères d’organisation– L’unité de conditionnement : la place prévue L’unité de conditionnement : la place prévue
pour chaque article doit permettre le réassort pour chaque article doit permettre le réassort pour une unité de conditionnementpour une unité de conditionnement
– Le besoin entre 2 réassorts : obligation Le besoin entre 2 réassorts : obligation d’avoir un stock mini en rayon en prenant en d’avoir un stock mini en rayon en prenant en compte les ventes, le nombre d’employés, les compte les ventes, le nombre d’employés, les DLC des produitsDLC des produits
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 3838
• Les critères commerciaux :Les critères commerciaux :– Linéaire et frontale :Linéaire et frontale :
•Vitesse de déplacement d’un consommateur = Vitesse de déplacement d’un consommateur = 1m/s1m/s
•Temps de perception d’une référence = 1/3 sTemps de perception d’une référence = 1/3 s
Donc Donc la règle des 30 cm de linéairela règle des 30 cm de linéaire minimum pour une référence.minimum pour une référence.
Il convient donc de calculer le nombre de Il convient donc de calculer le nombre de frontales en fonction de la taille du produit.frontales en fonction de la taille du produit.
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 3939
– Le CA, PDM et MB : Le CA, PDM et MB : •Chaque référence reçoit une part de linéaire Chaque référence reçoit une part de linéaire
développé en fonction du CA qu’elle réalise.développé en fonction du CA qu’elle réalise.
•Le LD est proportionnel à la part de marché Le LD est proportionnel à la part de marché nationale, régionale ou locale.nationale, régionale ou locale.
•Pour la MB, même calcul mais en prenant en Pour la MB, même calcul mais en prenant en compte les marges avant et arrièrecompte les marges avant et arrière
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
LE MARCHANDISAGERégis DANGREMONT 40
10% réintégrables10% réintégrablesdans le PVCdans le PVC
10% non réintégrables10% non réintégrablesdans le PVCdans le PVC
20% non réintégrables
dans le PVC
Ventes ELDPH / PFLS / MGVentes ELDPH / PFLS / MG La loi Galland La loi Galland
Margeavant
Margearrière
110110%%
100100%%
90%90%
70%70%
Prix d ’achats tarif porté dans les CGV (Conditions
Générales de Ventes) Remises inconditionnelles (de gamme, présence nationale dans le réseau de vente …)
Prix facturé des marchandises et SRPRemises conditionnelles des factures telles que l ’objectif de Chiffres d ’Affaires.Prix net des marchandisesCoopération commerciale (TG, Prospectus, …)
Prix net/net des marchandises
Ce graphique explique les différents stades de la négociation. En haut, au niveau des CGV, se trouve le tarif proposé par le fournisseur. En bas, son revenu économique réel. Entre les deux, figurent les remises réintégrables dans le prix de vente (en jaune), d ’autres non (en clair). La coopération commerciale (en vert) correspond au soutien du produit en linéaire
utilisation de la marge
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 4141
2)2) La valeur des emplacementsLa valeur des emplacements
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
SENS DE CIRCULATION
BESTT
G
VALEUR VARIABLE
NIVEAU DES YEUX = SUPER
NIVEAU DES MAINS = BONNIVEAU DU SOL = FAIBLE
VENTES x 3 à 10
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 4242
• Pour certains produits, la place n’a Pour certains produits, la place n’a aucune importance :aucune importance :
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
LES ACHATS PREVUS ET DECIDES
Coca-cola
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 4343
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
3)3) Les différentes présentationsLes différentes présentations
• LES CLASSIQUESLES CLASSIQUES
Skip Skip Skip SkipHORIZONTALE
Les produits placés à un niveau peu
vendeur risquent de n’avoir aucun contact avec le
client
RIZ EN SAC
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 4444
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
3)3) Les différentes présentationsLes différentes présentations
• LES CLASSIQUESLES CLASSIQUES
café
café
café
café
•Elle freine le passage du client
•Oblige à parcourir toute la gondole.
•Donne une impression d’ordre et de clarté
•Tient compte de la valeur des différents niveaux de
présentation.
VERTICALE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 4545
• LES PRESENTATIONS MIXTESLES PRESENTATIONS MIXTES
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
PRESENTATION PAR PANNEAUX
•Le consommateur doit se rapprocher de la gondole
•Un bon pouvoir d’attraction même aux
niveaux inférieursBRICOLAGE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 4646
• LES PRESENTATIONS MIXTESLES PRESENTATIONS MIXTES
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
X
X
X
X
DOP
DOP
DOP
DOP
PRESENTATION A FENETRE
•Le produit connu entoure le produit à faible rotation
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 4747
• LES PRESENTATIONS MIXTESLES PRESENTATIONS MIXTES
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
PRESENTATION CONCAVE
•Les produits se trouvent tous à la même distance
•Ils ont donc tous la même chance d’être achetés
CD
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 4848
B.B. LE CONTRÔLE DE L’IMPLANTATIONLE CONTRÔLE DE L’IMPLANTATION
• La rentabilité au mètre linéaire (CA et MB)La rentabilité au mètre linéaire (CA et MB)
Ex :Ex : pdt A = 3 m de LD et 1000 € de CApdt A = 3 m de LD et 1000 € de CA
pdt B = 2 m de LD et 800 € de CApdt B = 2 m de LD et 800 € de CA
Quel est le produit le plus rentable ?Quel est le produit le plus rentable ?
B = 800/2 = 400 €B = 800/2 = 400 €
A : 1000/3 = 333,33 €A : 1000/3 = 333,33 €
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
B
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 4949
• Le Profit Direct par Produit (PDP) :Le Profit Direct par Produit (PDP) :– On calcule le coût de revient « sorti du On calcule le coût de revient « sorti du
magasin » en prenant en compte tous magasin » en prenant en compte tous les frais directs nécessaires à la vente les frais directs nécessaires à la vente du produitdu produit
PDP = Marge BrutePDP = Marge Brute
+ avantages différés + avantages différés
– – coûts directscoûts directs
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
RRR
Coûts des marchandises en entrepôtCoût du transport de l’entrepôt au magasin
Coût des marchandises en magasin
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 5050
• En fonction des résultats, on peut En fonction des résultats, on peut classer les différents produits :classer les différents produits :– Les produits gagnants = PDP élevé et Les produits gagnants = PDP élevé et
rotation rapiderotation rapide
– Les produits perdants = PDP faible et Les produits perdants = PDP faible et rotation lenterotation lente
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
Maintien ou augmentation en linéaire
Diminution du linéaire ou déférencement
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 5151
– Les produits d’appel = PDP faible et Les produits d’appel = PDP faible et rotation rapiderotation rapide
– Les produits contributeurs = PDP élevé Les produits contributeurs = PDP élevé et rotation lenteet rotation lente
• En pratique, le PDP est peu utilisé car En pratique, le PDP est peu utilisé car trop lourd à gérertrop lourd à gérer
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
Diminuer les coûts ou augmenter les prix de vente
Choix d’un meilleur emplacement ou
promotion sans diminuer les prixEXERCICE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 5252
• Les indices de sensibilitéLes indices de sensibilité
– Ils permettent de vérifier si une référence Ils permettent de vérifier si une référence ou une famille de produits ne prend pas ou une famille de produits ne prend pas trop de place par rapport à un critère trop de place par rapport à un critère choisi :choisi :•Le CALe CA
•La MBLa MB
•Les quantités venduesLes quantités vendues
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 5353
• CALCUL CALCUL – IS IS CACA = = % de CA d’une réf % de CA d’une réf
--------------------------------------------------% de LD de cette réf% de LD de cette réf
– IS MB = % de MB d’une réfIS MB = % de MB d’une réf--------------------------------------------------% de LD de cette réf% de LD de cette réf
– IS Qté = % de Qté d’une réfIS Qté = % de Qté d’une réf--------------------------------------------------% de LD de cette réf% de LD de cette réf
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 5454
• La valeur de référence est 1La valeur de référence est 1
– Si IS = 1 Si IS = 1
– Si IS <1Si IS <1
– Si IS >1Si IS >1
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
PRODUIT BIEN PLACE
PRODUIT SUR REPRESENTE
PRODUIT SOUS REPRESENTE
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 5555
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE• REPRESENTATION GRAPHIQUEREPRESENTATION GRAPHIQUE
1
1
IS Qté
IS MB
LITIGIEUX DEFAVORABLES
SUR-DOUES
SOUS-DOUES LITIGIEUX FAVORABLES
X A
X D
X B X C
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 5656
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE• INTERPRETATIONINTERPRETATION
– Pour le produit APour le produit A
– Pour le produit BPour le produit B
– Pour le produit CPour le produit C
– Pour le produit DPour le produit D
Augmenter le linéaire
Diminuer le linéaire
Si IS CA >1, augmenter le linéaireSi IS CA <1, pas de modification
Si IS CA >1, pas de modificationSi IS CA <1, diminuer le linéaire
57
Et concrètement à Super U …
58
Schéma d’implantation...
Dernier niveau Challenger
Produit U
1m75 Leader
Challenger 1
Sol Premier Prix
+ ++
(Le sens de circulation se définit par l’observation du flux clientèle dans le rayon. La famille ayant les plus forts volumes en fin de parcours ++ et au milieu les achats d’impulsion).
Produits «U» au niveau des yeux et/ou à la portée de la main Produit marque nationale en dessous ou à proximité du «U» Premier prix en bas. Jamais un produit «U» à côté du premier prix. Celui-ci cannibalise le produit «U»
59
Comment préparer une implantation
?
60
Les éléments à prendre en compte
1. Analyse du marché, évolution, quotas, segments
2. Plan de masse3. Assortiment4. Plan référence5. Mise en place : préparation,
implantation, finitions.
61
• Données en CA, en volume• Évolution en CA, en volume Tendances de consommation…
L'analyse du marché
62
Quotas rayons sur le CATP
Évolution du rayon par rapport à l’évolution du secteur, du magasin.
Saisonnalité par les ventes moyennes mensuelles
Objectif ?
Définition du linéaire en nombre d’éléments.
L'analyse du rayon
63
Répartition des ventes en volume, Répartition des ventes en valeur, Évolution des sous-familles.
Objectif ?
Définir la répartition des sous-familles dans le linéaire attribué précédemment.
La segmentation du rayon
64
Étude du comportement du consommateur par rapport au rayon.
« Qu’est ce que recherche le consommateur en premier dans le rayon ? »
- Code couleur (ex : rayon vins) - Marque (ex : COCA) - Conditionnement (ex : bricks, bocaux) - Mode de consommation (ex : biscuiterie + aliments bébé) - Qualité du produit (ex : parfums)
Objectif ?Définition du sens de circulation et du positionnement des familles.
Les clés d’entrée
65
C’est le «mix» de tous les objectifs des analyses
Analyse Objectif
Marché / Rayon -----> Nombre d’éléments + +
Segmentation -----> Répartition des sous familles + +
Clés d’entrée -----> Sens de circulation et positionnement des familles
= Plan de masse
Le plan de masse
66
Chez SYSTEME U, l’assortiment se définit par le « libre choix » :
la marque leader, le produit « U », la marque challenger et/ou régionale, le premier prix.
«On développe le chiffre d’affaires par l’assortiment»
«On développe la marge par l’implantation»
L'assortiment
67
La politique du Libre ChoixLa politique du Libre Choix
LES MARQUES NATIONALESLES MARQUES NATIONALES L ’innovation, l ’image, le repère prixrestent leur domaine de prédilection
UULES MARQUES DISTRIBUTEURSLES MARQUES DISTRIBUTEURS
LE SAVOIR DES SAVEURSLE SAVOIR DES SAVEURS
LES PREMIERS PRIXLES PREMIERS PRIXIls sont devenus une composante incontournable de l ’offre produit
Aussi importants sur le plan économiqueque pour l ’image des magasins.La gamme Le Savoir des Saveurs propose des recettes authentiques, traditionnelles etd’ un très haut niveau de qualité.Avec cette gamme, les Magasins U ouvrentlargement leurs rayons aux PME
LES PRODUITS REGIONAUXLES PRODUITS REGIONAUXC ’est en bonne partie grâce à eux que lesmagasins U affirment leur identité locale
23 % du CA23 % du CA
7 % du CA7 % du CA
10 % du CA10 % du CA
60 % du CA60 % du CA
68
Pour définir votre assortiment, il est important de tenir compte : du linéaire des ventes, de la concurrence, du tarif (échelle de prix - couverture des besoins), de la marge, des nouveautés (être en phase avec la communication) des spécificités du magasin (pdt régionaux,…).
« Il vaut mieux avoir 5 produits sur 2 facingsque 10 produits sur 1 facing »
L'assortiment
69
Le plan à la référence
Plan de masse+ Assortiment+ Règles merchandising
= Plan à la référence
70
La mise en place
Préparation : Echantillonnage : 2 produits de chaque référence pour
définir le facing. Vider le rayon et le nettoyer.
Implantation : Réglage de la hauteur des tablettes en fonction des
produits jusqu’à hauteur maximale de 1m75. Positionner les produits en fonction du plan établi. Pointer l’assortiment sur votre cadencier pour prévoir
tout manquant (rupture, nouveau produit), Adapter les facings en fonction des rotations Remplir.
71
Finitions : Changer les visicodes (porte-étiquettes) si
nécessaire. Baliser les produits : mettre les étiquettes à gauche
des produits afin de préserver l’implantation en cas de rupture.
Prendre des photos du linéaire implanté.
Suivi après implantation : Chiffre d’affaires, Évolution rayon / Évolution ELDPH. Évolution rayon / Évolution magasin
La mise en placeLa mise en place
Régis DANGREMONTRégis DANGREMONT LE MARCHANDISAGELE MARCHANDISAGE 7272
4.4. LA GESTION DU LINEAIRELA GESTION DU LINEAIRE
EXERCICES
73
Vous êtes manager du rayon DPH, votre directeurvous demande de redresser différents pointsdéficients :
1.Une marge moyenne DPH de 15% (norme 17%)2.De nombreuses ruptures sont constatées le lundi matin.3.Des plaintes parviennent à la Direction concernant des ruptures sur prospectus
Quel est votre plan d’action ? Quelles solutions apportez-vous à chaque
problème ?
Test 1Test 1
74
Marge Analyse des CA (tarif, …) Budgets MEA, référencement Mauvaises implantations Assortiments : produits U, produits à marge Démarque inconnue ou connue, ventilation des achats
Ruptures : Erreurs commandes Implantation : facings, assortiment trop large Gestion du temps de travail : samedi
Ruptures tract : Historique de commandes + progression magasin Période, thèmes (n-1) Produits stars, affiches
Test 1 - RéponseTest 1 - Réponse
75
Test 2 : rendement d’une TGTest 2 : rendement d’une TGUne tête de gondole rentable doit générer un
rendement au m/l double de l’épicerie : (3660€/m linéaire développé/an).J’ai une promo « Imbattables » pendant 10 jours (base année = 300 jours)
Calculez le CA objectif de la TG (0m90) sur 5 niveaux que l ’on doit réaliser pendant
l ’opération.L’article de ma TG est un café Nectar lot de 2
à 4€18
Combien de lots dois-je vendre par jour d’opération pour réaliser mon objectif ?
76
Test 2 : réponseTest 2 : réponse
1. 3 660 / 300 = 12.2€ / ML dév. / jour
(12.2€ X 10 jours) X 2 = 244€TG = 5 X 0m90= 4m50 lin. dév. X 244€
= 1 098€
Ma TG doit dégager un CA de 1 098€
pendant les 10 jours.
2. (1 098€ / 4.18€ ) / 10 = 26 lots par jour
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Marketing - Centrale Nationale Janvier 2004
Dossier merchandising
LES SOFTS
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Pour bien se comprendre
Les colas
Les limes
Les Tonics
Les Limonades
Les Sodas & Boissons aux fruits Gazeuses
Les Boissons au Thé
Les Boissons aux Fruits Plates
Pour bien se comprendre
Le marché
Les intervenants
Poids des segments & évolution
Performance système U
Stratégie et clés d ’entrée
Plan de masse
Réglette merchandising
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Poids dans le CA Liquides ( Hors vins tranquilles )
31%
10%
3%
20%
14%
26%
13%
SPI RI TUEUX BRSA SOFTS J US SI ROPS EAUX BI ERES
Le marché
Chiffres Nielsen CAM au 14/12/2003
Les SOFTS, un marché de
1,5 milliards d’euros en GMS en 2003 soit +12.1 % par
rapport à 2002
Pour bien se comprendre
Le marché
Les intervenants
Poids des segments & évolution
Performance système U
Stratégie et clés d ’entrée
Plan de masse
Réglette merchandising
Attention cette croissance est en grande partie due à la canicule de l ’été 2003
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
2,6%2,5%8,6%
12,0%
22,4%
52,0%
Poids du CA chez système U
Les intervenants
Chiffres Nielsen CAM au 14/12/2003
COCA COLA Cie
ORANGINA SCHWEPPES
U
FRALIBPEPSICOAUTRES
Coca Cola, Fanta, Nestea, Sprite,
Powerade...
Orangina, Schweppes, Oasis,
Gini, Brut de Pomme, Canada Dry, Champomy, Ricqules...
Pepsi Cola, 7 Up
Pour bien se comprendre
Le marché
Les intervenants
Poids des segments & évolution
Performance système U
Stratégie et clés d ’entrée
Plan de masse
Réglette merchandising
Lipton Ice Tea
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Poids des segments et évolution ( en valeur )
Chiffres Nielsen CAM au 11/01/2004
Structure des ventes Système U
THES
12%
BAF
PLATES
8%
BAF
GAZ &
SODAS
17%
LIMONADE
4% LI MES
2%
TONI C
6%
COLAS
51%
+14.7%
+16.2%
+15.7%
+11.8%
+16.1%
+23.9%
-0.4%Structure des ventes Marché
THES
10%
BAF
PLATES
8%
BAF
GAZ &
SODAS
17%
LIMONADE
3%
LI MES
2%
TONI C
5%
COLAS
55%
+12.4%
+12.4%
+6.5%
+6.1%
+14.2%
+20.4%
+2.5%
Pour bien se comprendre
Le marché
Les intervenants
Poids des segments & évolution
Performance système U
Stratégie et clés d ’entrée
Plan de masse
Réglette merchandising
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Performance système U
Chiffres Nielsen CAM au 11/01/2004
système U
Poids dans le
CA
Part De
Marché
Ecart de part de
marché / An - 1
TOTAL ALI MENTAI RE 9,2 + 0,30 Points
LI QUI DES - 9,2 + 0,40 Points
SOFTS 100% 8,0 + 0,20 Points
COLAS 51,1% 7,5 + 0,10 Points
LI MES 1,5% 6,9 + 0,20 Points
TONI C 6,0% 9,4 + 0,70 Points
LI MONADE 3,8% 10,2 + 0,50 Points
BAF GAZ & SODAS 17,4% 8,2 + 0,14 Points
SODAS 4,9% 7,4 + 0,30 Points
BAF GAZEUSES 12,5% 8,6 + 0,10 Points
THES 12,3% 9,7 + 0,30 Points
BAF PLATES 7,8% 7,6 - 0,20 Points
En 2003, le manque à gagner sur les COLAS représente 6.1
millions d'euros ce qui correspond à 80 % du manque à gagner total des softs .
Pour bien se comprendre
Le marché
Les intervenants
Poids des segments & évolution
Performance système U
Stratégie et clés d ’entrée
Plan de masse
Réglette merchandising
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Stratégie et clés d’entrée
Objectifs 2004 :
Développer les quantités achetées par visite grâce à un choix facilité et à une meilleure lisibilité du rayon : clarification des segments par un repère marque
Intégrer les innovations au rayon.
Maintenir une bonne lisibilité du rayon. Pour cela, essayez de respecter un nombre maximum de références préconisées selon le linéaire disponible :
4 x 1,33m : 95 références maxi conseillées
5 x 1,33m : 105 références maxi conseillées
6 x 1,33m : 125 références maxi conseillées
7 x 1,33m : 140 références maxi conseillées
Réduire les ruptures en linéaire par un assortiment adapté à la taille du rayon ( cf. préconisations d 'assortiment )
Pour bien se comprendre
Le marché
Les intervenants
Poids des segments & évolution
Performance système U
Stratégie et clés d ’entrée
Plan de masse
Réglette merchandising
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Logique d'implantation
Segmentation gazeux/non gazeux
Les colas sont maintenus en entrée de rayon : attirer le consommateur par le segment leader ( 40% du linéaire attribué aux colas ).
En 2002, les thés pèsent plus en chiffre que les BAFP sur le global softs ( 11% contre 9% ). C 'est un marché très dynamique qui se déssaisonnalise. Le segment des thés est un repère dans les softs , avec une marque forte ( Lipton Ice Tea ) et une marque distributeur représentant plus de 30% des volumes.
Passage des BAFP en fin de rayon afin de favoriser une proximité avec le segment petits conditionnements - enfants lorsque celui-ci est placé en continuité.
A partir de 9 éléments , implantation de tous les segments par pavé de marque afin d 'améliorer la lisibilité du rayon tout en gardant les correspondances de parfum et de format.
Plan de masse
Pour bien se comprendre
Le marché
Les intervenants
Poids des segments & évolution
Performance système U
Stratégie et clés d ’entrée
Plan de masse
Réglette merchandising
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Plan de masse
Limonades
TonicsLim
es
Colas BAFG Thés
BA
FP
Sens de circulation
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Réglette merchandising
SOFTSTypologie 1 2 3 4 5 6
Surface Magasin référent
moins de 1000 m² 800 m² 4 NA 4 4 4 4
de 1000 m² à 1600 m² 1200 m² 5 NA 5 5 5 5
de 1600 m² à 2200 m² 1800 m² 6 NA 6 6 6 6
de 2200 m² à 2800 m² 2500 m² 7 NA 7 7 7 7
de 2800 m² à 3500 m² 3200 m² 8 NA 8 8 8 8
plus de 3500 m² 4000 m² 10 NA 10 10 10 10En nombre d'éléments au sol (1 élément = 1,33 m linéaire au sol)
Attention : La préconisation linéaire est calculée pour une surface type de point de vente qui correspond au "magasin référent " dans la tranche de surface
Pour bien se comprendre
Le marché
Les intervenants
Poids des segments & évolution
Performance système U
Stratégie et clés d ’entrée
Plan de masse
Réglette merchandising
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Plan 8 éléments
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Plan 8 éléments
système U - Marketing Centrale Nationale Février 2004
Comment avoir toutes les informations ?
Système U s’est doté d’un Intranet performant qui permet à tous les associés mais aussi les manageurs de rayon de se tenir informé sur les évolutions des différents marchés alimentaires et non alimentaires.
En voici un aperçu
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SUITE…
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Et un dictionnaire en ligne
dictionnaire système U