28" Année. — N° 11.524. —Saint Mammi'S. LE NUMERO CENTIMES Samedi 17 Août 1912. LE LITTORAL ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DECANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr. Autres Départements » Etranger et Ufilon Postale » Six Mois 15 18 as UnAn aa 24 «O • AbauneiMViii Fortoaé ROBACDÏ, Fondateur K44ltet«ur »m Cbef i Edouard idminiitration et Rédaotion : Bue Hoche, «4, CAtïiVEM — TÉLÉPHONE S.tS LM «••MM Ma InéfM •• m l PM natfM. Ui liltrti •«• ttruiMu un riNilii Annonces (7" col., 4'page).. O f. 3 5 Annonces légales (9 col. 4 B p.) O f. 2 B Annonces légales (y page)... O f. BO Annonces (J* page). O f. B O Chronique locale.. 1 fr. » Echos 2 fr. 2 . Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches PARIS Température estivale. — Visite «//'- délie. — Ce que disent les souri-- rains. —La place des trois ïïmnus. — Un général imaginatif. Je ne vous parlerai pas de. la tem- pérature. Celle que nous subissons actuellement dégoûterait un esqui- meau. Pensez donc qu'avanMiier, je suis alK' dans un maison- dont les ha- bitants bavardaient autour du fcn comme en plein hiver ! Maintenant, pour avoir eliaud, il paraît qu'il faut aller en Sibérie, ce n'est pas à la portée de toutes les bourses; tout le monde n'est pas le Président du Conseil. Celui-là, par exemple, il a de la mal- chance ! Ne sachant pas encore que c'était, lorsqu'il fait froid en France, da.ns le steppe neigeux que l'on trou- vait le soleil, — on ne nous l'a appris que ces jours-ci, — M. Poincaré avait choisi le mois d'août pour se rendre à Saint-Pétersbourg. Et juste, il y fait une chaleur torride. Cette atmosphère surchauffée a, paraît-il, forl excité la p<i.|iiilnlinn ru.sse. l.a [rirplinn que un* allies oui faite au l'ré-iilenl du ('.on-fil a c l é e \ - IrcnicincMi clinleurciise. Les dépêche-. nous apprcimenl q u e l e - dires du Gouverni'ment s'ingénient à lui ren- dre le séjour en liussic aussi agréable que possible. M. Poincaré a déjeuné à Péterhof avec la famille invpériale, et les journaux européens commentent celte entrevue en i-appcuïanl plus ou moins fîdèlemeni le- détails. Ceilains ])rétenileiil qu'au i]i-.sort un ehamliel- lan en grand uiiifnnue. a poilé s u r la lahle une carie du :uni':le <•' qu" l'em- pereur e! le premier niinislre ont elu- dié, de compagnie, le moyeu île se partager le monde : — Moi, je prends les lialkans, au- rait dil PF.nqH'reur. — Moi, je prends la l!elgii|ue, au- rait répondu le I'n'-shlcnl ilu C.nii- .seil. T.a conversatiiHi -e serai! terminée par ces mois du tsar : — Moi, je prends un cigare... et je vous en offre un. Eh bien ! ou se fait des idées tout à fait fausses sur 1rs conversations des souverains. A la vérilé, ils ont horreur d§ ces lieux nnnmuiis diplomatiques, et, dans ce- entrevues longuement préparées, il- abonl ! 'ni inul autre su- jet que la politique. U'après des indis- crétions, le tsar a demandé à M. Poin- caré non pas s'il s'inquiétait des ar- mements de l'Allemagne, mais la rai- son qui avait poussé M. I,e Bargy à (|nil 1er l;i ('•.u[iit'[lic-I''i';]nriii-c. \1 .Pnin- enré .-'c-l iiii!^u (i iiH'ul ri''|i.]P'IU <-n e x - plication.- c l a ciié quelques traits de l'excécraltle caractère île noire ex- grand jeune premier nalional qui on! amené un sourire sur les augustes lè- vres de son interlocuteur. Puis, c'est la tsarine qui, en rougissant, a solli- cité de notre premier Mlin-lre la ré- ponse à deux questions 1res débraies : — Au sujet du canal de Panama. Votre Majesté ? — Non, cela m'es! égal. Je vou- drais savoir si von-' connaissez la pro- chaine pièce de M. liostaml cl si les parisiennes lanceront cet hiver les toi- lettes à paniers plus accusés. Ainsi, la conversaion sur ce ton d'aimable hadinage s'e.-t. pour-nivie jusqu'à ce (nie l'on vi.nl ai <T i|iie le carrosse de notre premier Ministre était avancé. Et il s'en alla ln\s .satis- fait tandis que les leaders des grands quotidiens, qui n'avaient, rien enten- du, écrivaient de longs articles sur les conséquences de cette imporlanle en- trevue. * * * Et pendant ce temps, nos édiles pa- risiens n'ayant pas, comme cliaqne été, à se préoccuper de la question de l'eau 1 , puisqu'il en tombe de quoi abix'uvci- le monde, s'apprêtent, à dé- bapliser la plac« Malesherbes pour la mmi'iner : Place des trois Ditvtuu. A ci' propos, i] est inléressanf de nolcr (|iie le- lluinas IK' -appelaient pas Huma-. Leur arrière grand-père clail le marquis Auloine-Alexandii'e Davy tïv la PailleU'iie, colonel H coim- missaire général d'artillerie, ancien premier gentilhomme du prince de Conti. S'ennuyant en France, le mar- quis s'en alla a Sainl-floaiingue, s'im- provisa plaideur et épousa une Mie créole, Marie C.asselle Dumas, qui lui donna au fils. lequel recul le pré- nom île Thomas-Alexandre. Quelques années plus lard, le marquis perdit sa femme et revint avec son enfant en France où, à l'âge de 74 ans, il épou- sa sa femme de charge, l.e jeune com- le. fâché, s'engagea comme simple soldai sous le nom de sa mère et de- vinl plus Lard Alexandre Dumas, le père de l'auteur des Trois Mousque- taires. La gloire de sou fils éclipsa un peu la sienne, mais ce fut un général fameux que les autrichiens avaient surnommé : l.e Diable noir, tant il leur inspirait de terreur. Thiéhaidt rapporte dans ses mé- moires cette anecdote amusante sur te général Pumas. C'était pendant le siège de Manloue, en Italie. On amè- ne dc\aui lui un espion qu'on fouille sans rien trouver et qui ne veut pas parler. — C'est bien, dil le général, qu'on le fusille. — Comment, s'écrie l'homme épou- vanté, pourquoi me fusiller ? — Pour t'ouvrir le ventre et y cher- cher les dépêches que tu as avalées. Blême de terreur, l'espion finil par a.vouer qu'en effet, il avai! a\alr de- dépêches dont il ignorait le contenu. — Il y a combien de temps ? — Deux heures. — A'Ilez, ordonna le général, de- mander au major, si c'est un purgatif ou un vomitif qu'il faut administrer à un homme pour lui faire rendre ce qu'il a pris. Cinq minutes plus tard, l'aide de camp revenait avec un purgatif. L'es- pion t'avala el deux soldats le gardè- i-ent à vue. Knfin la boulette apparut. File conlenail une dépêche de la plus haute importance et qui devait per- mettre à Ilouaparte de remporter, un mois plus lard, la \ icioire île Uivoli. 1,' i inagi na i ion itu pire devait se re- trouver grandie, exallée chez le fils et tes prouesse- du général oui du inspi- rer plus d'une fois les descriptions guerrières du célèbre romancier. DANIEL I1IC.HK. Régina Hôtel Bernascon AIX-LES-BAINS. di tt froide, io • roirlétsln. MOOVELLES DE PARTOUT Paris. AI. l'oiiinin' H quillr Cmnsludl, à f» ln c- du soir. ;i bord du Oim/r rciilnml • • T..' r n i i i l l i i m i q i i r iiïfirid <\w le- iv- -iilliiN |i<.liti<|iirs d u M I \ I I ^ ,|<< \ 1 . l'uin l'un'- e n lin -sir, ;i ('>h'' <• < » rl) 111 T111 H] 11<•. ihiri* la soirée aux journaux. — Une note de l'A^crn-e Un vu* dil ([in 1 , rnnlnnn'liirnl 11 t i I[;I i M- luuil-, il n'a j.lliui- l'I il llVs| i|||rl!|l<-H](-||[ (|lfC-.|irHl d'un M.yii^- du ^'lli'-rnl ].)iiiilc) ci) l'Y;m- — .M. CK-incurraii rs| arrivé à Carlsbiid; M. Millrraïul, ministre, do la Guerre, a ijuillr <vlle ville, *o rendanl -i Thun CSnis- — Au sujet de riiisimelion nouvelle ouverte sur l'affaire Kmi^el. nu rit-Hure au milli'-lèrr d e la (Jnerrr, <|iir deux vn- disparilion d e !a pi<Yr MIII!I-JI;IM| le- dri.l.i râlions du eluisvein- ISranculi, .m Mijrl ilr- ivtract.'ition-- e t d t s ;ircu<ii!i(in-; de lérnnin- à charge. — \ÂI levée du coi'|)- de Massomi a <'u Ih.n, hier malin à 7 heures. Mme Massenet et son neveu ont areonrpii^né le corps, <|ui a été Iransporli', dans un fourgon autnniohilc, à Egi'i-ville, où auront neu le.s olts^uos. — De ISi/Mle, on télégnipliir qu'un bataillon d u '.>." /im;i\c<, \eiianl de Sallio- nay est attendu pour demain soir. Il r e m - placera le ï" balai.Ion du .i" /oua\c. par- tan! [mur Ciisahlancii. ~ Le conseil municipal d'AUirnes a décidé que quatre nouvelles rues d'Mhè- nes porteront le.s noms de Gt'or^cs Ué- mrueeaii. Henri l|ou-a\e. Deiij> Cochill el Cliiirle> Dilko. Départements. \l<trs<-ilic. — \u cour- de leur réunion, les inscrits maritime- ont [ni< eiMinais- sauce d'une lellre de la Coinp;t^nie des Messageries Maritime- le- inlonininl qu'el- le acceptait de iva-voir une dé.égation de l'Uniori Syndicale. La délégation a élé nommée de suite, cl s'ot lendue. au siège de la Compagnie où les pourparlers ont commencé. Un taxi-auto passait à vive allure, hier a pré.--midi, cours Lieutaud. Un tr;iiii\\a\ arriwnl, le chauffeur, Léon Iiur- di, n, r > " ans freina rapidemenl ; l'auto dérapa cl alla se jeter e..uhv n,,,- autre voiture <]ii'ou réparait ilewnl 1111 i;ara^i'. L'un des |. m|i]o>é- de ,-<• L'.MM^', \|. Albert Roux, pris enll'e le- deux \elii-u|rs a ele tué net. •\uhriiu,s. — Cette nuit. Mme Coliuilh, à^éi' de fif» ans, de Saint-Jo-eph île- lianes, un inconnu. Le \<>| a été le mobile, du (llitunbi'ry. — U n e collision s'est pro- duite entre le tramway de Voiron à St- liéi-Mti e| une automobile, appartenant à M. (t,i\ier, de Sainl-Kliennr. l.a voiture a élé euniplMem.'nl dnno.ie. M. Olivier c-t ^riè\einenl ble--é\ ain-i que (.rois ail- Ire- per-nniie-. M. l'nin bon, voyageur à Saint-lvlienne a élé tué net. Montpi'llier. — L u habitant de Mont- pellier, M. Ferrie\>, <|iii faisait une pro- •rnenadf 1 en auloinobi'.e, a élé- alaqué, tMitre les enntrcloru de Marbee cl le village d'Arboras par deux aigles énormes. Après une lulle terrdvV, l'iiutomobilisle a pu s'é('happer eu lançant sa voiture à toute vîtes?*'. Aiuji'rs. — La police vient d'anvler [es frères Tiriau, âgés d e 19 eî n~i a n s , q u i . dans la nuit de jeudi à vendredi, altaqué- leiit ."i la Mriic d'un ba". i'a-enl de ponce Itullaiid <-\ le eribl.'-renl d' 1 foiip- de cou- leau ; ii- fi'aj)|ièicnt également une pei- sonne qui était venue au secours de l'agent. TtHlfs. ~ Ifiei' aprr--midi, sept 011- \riei's \cnaicnl t\r picn.lre le lr.i\ail à l'enl rée de la ^'iire ipiand une rame de pée. un Inii-icnii' A n i !e lira- dmi] coupé, Irois aulrcs n'ouï eu que des conlir-ions. iH-nl que \louiey-Yoii--cl' a élé proel.mié à Ma/a-au, à Vlo^ ;i dor et Saffi dans le calme le pbi< parfait. De Murakr-rh. on c-l sans nomelics ; c'c-l l.i -cuir \ille ni, la prnchuiialioil pi'ul donner lieu à ,|e^ Iroublcs. Etranger. • •ullcction de j (11 iet< rus-,- au ' piine,. bérilier italien c l à s e - pelilc- «I-IIt--. ( .<•< cadeaux o n t é t é apportés à San-lio-sorc, par un aide de camp d u l - a r . Mutlrid. — M. Canalcjas \ient d e d é - juenlir la nouvelle de l'oecuiialion d'\r- zila p a r l e s | n,npr^ .•-pa^iudi 1 -. — On coiilirme q u e le noinlire dv* viclimcs d e lu lempéie, , ] a n s l e ^olfe de (Jascnirne, e-| ,|i' |>n- th' 7UO. Ui-> S(HiS- criptù<in•* MIIIII mn crLe- pnu.r \ e i n r cil aide aux famille-; dps viclimes. Loiuhrs. -•- I 0 licite, nuiiMiié Ouelalcl. >'éiri' livré 1 à rc^piiimiii^e pimr le r- >n 1J11 f d'uni' ^ r a n de puissance, \ ienl d ' è t r c a r - rêté en Irlande. — Le bniil court q u e le (iomc-niement britannique préparc une nouvelle protes- tation contre le projet américain sur les droits de passage du canal de Panama. — On mantlc do Pékin, que la nuit dernière, la polie* a arrêté et sommaire- ment exécuté Chanc CJien Wu, accusé d'avoir comploté contre Yuan Chi Kaï. Bucarest. — À la suite des pluies lor- renlielliies, le Danube a débordé à quelques kilomètres de Ki.lia, inondant de nom- breux champs cl cau-anl des dé"àl- con- sidérables. Sébastopol. — Cinq matelots qui, ré- cemment, en s'évadant de la prison, avaient tué à coups de revolver une sen- linelle, ont été condamnés à mort par la .pondaison. Ci>it.stnn.tiin>pl<'. — La PorLe est infor- mée que le> puîssance-s entreprendront une démarche à Sofia, à Gettigné et à ilol^rade et déclareront qu'oïl* 1 ? ne tolé- reraient pas que le calme et la paix soient troublés dans les Balkans. HOTEL Maiton di prtmi '" ortnb " " '" DES cr ordre, ». C" 1*1 AffGLAI appirtcmenti coi < H api tu, 411 ÉCHOS TlKToiin nie CONGÉ. M. le liout€.nanl l'ii-quo!, connnan- ilant. la section ik j,'<Mi(lai-incrie de Cannes, est rentré, hier, de congé, el a repris possession de son poste. Nos HÔTES AI; DEHORS. Le comte et la raiilesse Gallon tic Contatles sont en villé^i'aure en leur château de Cornniarin. * * * La comtesse H. d'Aulan l'ail sa cu- re annuelle à Oiirhy-I.aiisaiiiie. w # w Mme ,1. Cairal, noire hôte, passe quelques semaines en son château île Fronton. * * * Mme M. Keller a quitté Paris, allant à Londres. * * # La ciiiutesse de Monterait est en vil- légialuix' en seul châleaii de la Tra.ppe- rie. l.a (hichesse de Trévise vient d'arri- ver en son cltâtfMU de Livi-y-sur-Seine. * >£• * M. tieurges-Heiii'i Manuel s'est ins- tallé au cliûleau du Païlly. * * s* Mme K. Sonnnier est installée eu son château de Pont-sur-Seine. YACHTING. Sont a.cliicUcjiirnl dans le port île Ïrouvdle-Dca n\ illr. lc> yachls Mii- vanls, t[ui l(ni> lr> huci's, vu'iinent au port de Canne- : Apache, à M. l.c.uru ; DIIIIJII. à M. Denferl-HoclH'rfan ; F.n>*. an hannt Henri de Rothschild ; irinm-, à M. Caston Menier; Sai/ilh!. au iluc de Ya- Icnçny; Ituiis.it M . S . ]iu-\:(lr'uiinniiij, iiu d u c d e UiMininMcr, t l | \imtiijnis. iiu v ieonil<- il llautpoul. DE MONACO-MONTE-CARLO Demain, dimanche 1H atiùt t!M2 : Terrasses du Casino. Concerts à granit orchestre. A Ili heu-res : I. Maître Claude, ouverture, Cohen; •1. Rirhes d'Amour, valse, Strobl ; 3. Prima Sli'lla. Charbonnier; i. Mi- gnon, laillai-ie, Thomas; .">. Je.lviî, ouverture, Iïeissi^r; b'. Clochetlc de. •Mai, Kileiiberg; 7. Coppelia (valse de la Poupée Czardas), Delibes; 8. Le Sang Uaulois, niarche, Atlier. A 21 heures : 1. Jubel. ouverture. Webcr; '1. \al- se de Concert. Durand; 3. Serenata, Moszkowski ; i. l.cs Huguenots, fan- laisie, Meyerlicer; ',. l'oéte cl Paysan, Ouverture, Sllppe; Ii. Sous 1rs Tlliflll-., Massenet (soli : MM. Beiiedetti e Ter- rier); 7. Toréador et AndaJou.se, Ru- iKMisleui ; 8. Gioconda, (Ballet, des Heures), Ponchielli. Bains de mer de Monaco (PJage de Larvotto). — L'Etablissement des Bains de Mer est ouvert tous les jours, de 7 heures du matin à midi, et de 3 h. à 7 h. du soir. Leçons de natation ; douches ; mas- sage, etc. Cor.p DE SOLEIL. — On va de plus en plus sw les plages de notre littmal, mais «m se baigne ri/' moins en moins (Mdit qu'u- iii' sinirlr m .«• former pour mmuna- ger les luiiijiu'iu\. -— On l'a iiprlli'm h société (fie « l'encowuyiiiintt nui huln .' „ HOTEL DES PINS M. Poincaré en Russie Refour eu France M. l'tiincaiv, veiuvnt de Moscou, osl. arrivé, hier matin, <\ Saint-Pélers- liour^, a .s IH'UIH'S 1 •"». Il sYM I-CIMIU iiiiiiinlialemenl à ]'i)inhii>>;i<h i de ! ; rniti : ( - ' p o u r lire- les (h'rnH'i's (('Icu'i'am;nr>. Sa liuhur N'iinim'i', .M. Poinoai"é a I ; i i f 11 r i n ; m ( J < • r , i .' i \ f • n " un {-titiv li&n ;KTC M. SaziinDlï". Cet enfrciii'n, <[iii a (Mi- l'ion ù fO heures, sV j st prulon^ï 1 jusiju'an ino- UK'iif- (lu (Irparl fjuiir I !i-on>li)ill. 1.1 sY>! eiiMiili 1 *MIil>ni"(jut' 1 ^ur un. yaclil russo i]\vv sr-- invid'^ pour le déjeuner diu Condé. A 1 heure ont ou lieu les saluts d'u- sage entre \\-\i/rora et le Copule. Le ilrjouniT a été servi sous une toute, dre>M' i c MU" Wi ]>l«tefonne arriè- re du Cmiilr: cnlrr U-^ canons et \&S l'aisrcaux i l a n n o rtaicnl disposées des draperies hlanrhe> Iraver^ées de bandes ineolnre^: des (Iem's à profu- sion ornaient la table. Au Champagne, M. Po-incaré a dit : « Je vous invite à lever vos verres en l'honneur de Sa Majesté, de Sa Ma- jesté l'Impératrice, do Son A liesse Impériale., le ^raml-duc iiériiier cl de la famille impériale. ». La musique a joué Kllymne russe. M. Kokuvlsoff a répondu : « Permet- tez-moi de vous inviter à lever vos verres en l'innnieur du Président de In lit 1 '] xi)iliijiie tranrai^e r i a la prn^pei'i- lé do la lYaiico. La niiisiipie a joué la Marst'ilUiàse. A -l'i^MU 1 du déjeuner, M. PoinCEU'é lif visilei' en déluil !e i'nniir a u x m i - IIISIIH'S [-|i>ses qui M 1 xtut l'etn-t'S, à . r ) heures, eu renom r i a uI à M. P<n iieare leurs scnihiiils de bonne lra\< i rst'e. l.e f'iiulr cl ]' I in ni ii t in! :'v!ianp'' les sal\<'> rri;leniei]laires. Le rroiMMir français a appareillé une ileini-lieure api-cs, r i a ti heures, i! a pris la direc- tion de la l''i'anee. La jiluie, qui avait, cess<' 1 depuis !a miatiiiée, est retombée à ee manient avec violence. Dès ()ue \v Cnii'li' a eu quille le.4 eaux rn.sse.s, la nnle siii\anle a été ciHiijiinniijiiéo à la Pix^^', p a r l e ^ <le!i\ ^nuvernemenls : i' Le président du Conseil de la Ré- .pii'blique Frain;ais(> a eu, pendan! son >éjour à Saiul-1'cf er.shuiir^, plu si eues lou^s enti'etie.u^ a\ec \v PrésiHeii! du Conseil el le niinislre des Affaires étrangères d r u (Huiverneiuent. impériaJ. H (Ys convcrsitiorw ont été em- preintes de la «jrniHlo eordialilé qui a toujours earaeléri<é lr< relations per- sonnelles des hommes d'Klal russes el. français; elles oui, en oulry, permis aux Cnuu'rnemenls des deux nations amies et alliées, de traiter, dans un esprit de confiance absolue ei de si-|- eère aniilié, toutes les grandes ques- tions sur losquellos ils ont coutume,