Avril 2019 Paroisses de Brax, Léguevin et Pibrac Au service de l’Ensemble Paroissial du Courbet Jean-Marie RUSPIL curé, François TOHONON,Vincent LANDEL, Jean-Luc-MORIN, religieux prêtres de Bétharram, résidant au Prieuré de Pibrac Email: [email protected]Site : http://www.paroisse-pibracbrax.fr/ 05 61 86 00 20 et Philippe CHAPOTON, prêtre diocésain, résidant au Presbytère de Léguevin Email : [email protected]Site : www.paroisse-leguevin.com Tel : 05 61 86 60 27 Le Courbet
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Avril 2019
Paroisses de Brax, Léguevin et Pibrac
Au service de l’Ensemble Paroissial du Courbet
Jean-Marie RUSPIL curé, François TOHONON,Vincent LANDEL, Jean-Luc-MORIN,
religieux prêtres de Bétharram, résidant au Prieuré de Pibrac
Père, aujourd’hui le chemin de croix de ton Fils se prolonge :
dans le cri étouffé des enfants que l’on empêche de naître, de tant d’autres qui se
voient refuser le droit d’avoir une enfance, une famille, une éducation ; des
enfants qui ne peuvent pas jouer, chanter, rêver…
dans les femmes maltraitées, exploitées et abandonnées, dépossédées et niées
dans leur dignité;
dans les yeux tristes des jeunes qui voient leurs espérances d’avenir confisquées
par le manque d’éducation et de travail digne ;
dans la détresse des visages de jeunes, nos amis qui tombent dans les réseaux de
personnes sans scrupules – et parmi elles se trouvent également des personnes qui
disent te servir, Seigneur – réseaux d’exploitation, de criminalité et d’abus, qui se
nourrissent de leurs vies.
Le chemin de croix de ton Fils se prolonge dans de nombreux
jeunes et de nombreuses familles qui, engloutis par une spirale
de mort à cause de la drogue, de l’alcool, de la prostitution et du
trafic, sont privés non seulement d’avenir mais aussi de présent.
Et, comme ont été partagés tes vêtements, Seigneur, leur
dignité s’est retrouvé éparpillée et maltraitée.
Le chemin de croix de ton Fils se prolonge dans les jeunes aux
visages renfrognés qui ont perdu la capacité de rêver, de créer et d’inventer les
lendemains et qui « prennent leur retraite » avec l’ennui de la résignation et le
conformisme, une des drogues les plus consommées de notre temps.
Il se prolonge dans la souffrance cachée et révoltante de ceux qui, au lieu de la
solidarité de la part d’une société d’abondance, trouvent le rejet, la douleur et la
misère, et en plus sont identifiés et traités comme les porteurs et les responsa-
bles de tout le mal social.
Il se prolonge dans la solitude résignée des personnes âgées, abandonnées et
rejetées.
Il se prolonge dans les peuples autochtones, que l’on prive de leurs terres, de
leurs racines et de leur culture, en réduisant au silence et en éteignant toute la
sagesse qu’ils pourraient apporter.
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Le chemin de croix de ton Fils se prolonge dans le cri de notre mère la terre, qui
est blessée dans ses entrailles par la pollution de son ciel, par la stérilité de ses
champs, par la saleté de ses eaux, et qui se voit bafouée par l’indifférence et la
consommation effrénée qui dépasse toute raison.
Il se prolonge dans une société qui a perdu la capacité de pleurer et de
s’émouvoir face à la souffrance.
Oui, Père, Jésus continue à marcher, portant tous ces visages et souffrant en
eux, tandis que le monde, indifférent, consomme le drame de sa propre frivolité.
Et nous, Seigneur, que faisons-nous ? Comment réagissons-nous devant Jésus qui
souffre, qui marche, qui émigre sur le visage de tant de nos amis, de tant
d’étrangers que nous avons appris à rendre invisibles.
Et nous, Père de miséricorde,
Consolons-nous et accompagnons-nous le Seigneur, abandonné et souffrant, dans
les plus petits et les plus délaissés ?
L’aidons-nous à porter le poids de la croix, comme le Cyrénéen, en étant acteurs
de paix, créateurs d’alliances, ferments de fraternité ?
Restons-nous au pied de la croix comme Marie ?
Contemplons Marie, femme forte. D’elle nous voulons apprendre à rester debout
à côté de la croix. Avec la même détermination et le même courage, sans
dérobades et sans illusions. Elle a su accompagner la souffrance de son Fils, ton
Fils ; le soutenir dans le regard et le protéger avec le cœur. Douleur qu’elle a
subie, mais qui ne lui a pas fait baisser les bras. Elle a été la femme forte du
« oui », qui soutient et accompagne, protège et prend dans ses bras. Elle est la
grande gardienne de l’espérance.
Nous aussi, nous voulons être une Eglise qui soutient et qui accompagne, qui sait
dire : « Je suis ici ! » dans la vie et dans les croix de tant de christs qui
marchent à nos côtés.
De Marie nous apprenons à dire « oui » à la patience endurante et constante de
tant de mères, de pères, de grands-parents qui n’arrêtent pas de soutenir et
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d’accompagner leurs enfants et leurs petits-enfants quand « ils ne vont pas dans
la bonne direction ».
D’elle nous apprenons à dire « oui » à la patience obstinée et à la créativité de
ceux qui ne sont pas affaiblis et qui recommencent dans des situations où il
semble que tout est perdu, en cherchant à créer des espaces, des foyers, des
centres d’attention qui soient une main tendue dans la difficulté.
En Marie nous apprenons la force de dire « oui » à ceux qui ne se sont pas tus et
qui ne se taisent pas face à une culture de la maltraitance et de l’abus, du
dénigrement et de l’agression et qui travaillent pour offrir des possibilités et des
conditions de sécurité et de protection.
En Marie nous apprenons à recevoir et à accueillir tous ceux qui ont souffert de
l’abandon, qui ont dû quitter ou perdre leur terre, leurs racines, leurs familles et
leur travail.
Comme Marie nous voulons être l’Eglise qui favorise une culture qui sait accueillir,
protéger, promouvoir et intégrer ; qui ne stigmatise pas et surtout qui ne
généralise pas, par la condamnation la plus absurde et la plus irresponsable, en
identifiant tout migrant comme porteur de mal social.
D’elle nous voulons apprendre à rester debout à côté de la croix, non pas avec un
cœur blindé et fermé, mais avec un cœur qui sait accompagner, qui connaît la
tendresse et le dévouement ; qui comprend ce qu’est la miséricorde en abordant
avec révérence, délicatesse et compréhension. Nous voulons être une Eglise de la
mémoire qui respecte et valorise les anciens et qui défend leur place comme
gardiens de nos racines.
Comme Marie nous voulons apprendre à « être là ».
Enseigne-nous Seigneur à être présent au pied de la croix, au pied des croix ;
réveille cette nuit nos yeux, notre cœur ; sauve-nous de la paralysie et de la
confusion, de la peur et du désespoir. Apprends-nous à dire : ici je suis avec ton
Fils, avec Marie et avec tant de disciples aimés qui veulent accueillir ton Règne
dans leur cœur.
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À NOUS LA HONTE AU VISAGE !
« À nous la honte au visage, comme on le voit aujourd’hui ; à nos rois, à nos princes, à nos pères, pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin, parce que nous avons péché contre toi. » Nous reconnaissons la prière du prophète Daniel, déporté à Babylone, que nous avons entendue au lendemain du deuxième dimanche de Carême (Dn 9, 7-8).
Tous et chacun, nous sommes accablés par ces révélations successives de manquements scandaleux de certains cardinaux, évêques, prêtres ou religieux à leurs engagements. Nous avons le sentiment d’être submergés par une marée nauséabonde qui semble se répandre partout. Elle nous atteint tous, « de près ou de loin », comme l’exprime Daniel, à tous les niveaux de l’Église.
Le Carême où nous sommes entrés nous invite tous à une vraie conversion, comme celle que vivent actuellement les quelque 110 catéchumènes que j’ai appelés à recevoir le baptême à la Pâque qui vient : des adultes qui avaient parfois une image négative de notre Église et qui remercient nos prêtres et nos communautés pour l’accueil qui leur a été réservé. Dieu lui-même, par divers relais, les conduit à nous et nous les confie.
« Qu’ils soient un, pour que le monde croie ! » (Jn 17, 22). Vous connaissez cette prière de Jésus à son Père avant sa Passion, qui inspire la pastorale de notre diocèse. L’unité diversifiée de nos communautés est la condition sans laquelle notre annonce de l’Évangile ne peut être crédible.
Que chacun de nous travaille aussi à sa propre unification personnelle, pour mettre en harmonie sa foi, ses convictions et ses engagements. Le scandale étalé à nos yeux de doubles vies est insupportable. Même si nous savons bien qu’il est difficile d’être parfaitement honnête avec soi-même, il est nécessaire que nous tendions à la cohérence entre nos paroles et nos actes. Le moine (monos en grec) n’est pas d’abord celui qui vit dans la solitude, mais celui qui fait profession d’unifier sa vie dans la recherche de Dieu en communauté. Nous avons tous à développer les énergies divines de notre baptême, pour devenir plus pleinement fils de la lumière : « Autre-fois, vous étiez ténèbres, écrit saint Paul aux Éphésiens ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière » (5, 8).
« Voici le temps favorable ! » nous redit saint Paul. D’un même élan généreux, travaillons chacun à notre unité personnelle, pour mieux assurer l’unité de nos communautés. En ce temps de Carême, convertissons-nous, reconnaissons nos péchés, et ne soyons pas complices de nos faiblesses ni de celles des autres ; refusons toute hypocrisie, toute vie double et mensongère ! « À nous la honte au visage, au Seigneur notre Dieu la miséricorde et le pardon » (Dn 9, 8-9).
Merci à vous tous, prêtres, laïcs et religieux, qui, par la grâce de Dieu, honorez le beau nom de « fidèles ».
+ fr. Robert Le Gall Archevêque de Toulouse le 19 mars 2019
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Dix petites astuces pour vaincre
sa peur de la confession
Isabelle Cousturié / Aleteia
La confession demande courage et humilité. Une fois passé
le cap du premier pas, c’est plus facile qu’on ne le pense. Il
faut seulement commencer par chasser certaines fausses
idées et se donner les bons moyens.
Pourquoi craindre la confession ? Par timidité ? Par gêne ?
Par peur ou honte d’avouer à un autre toutes les fautes
commises ? D’avoir commis des péchés si graves qu’ils ne puissent être
pardonnés ? Nombreuses sont les raisons qui peuvent aller jusqu’à rendre malade
quelqu’un à la seule idée d’aller se confesser. Certains voient cela comme une
corvée humiliante. D’autres deviennent nerveux à cette idée et se retrouvent
bloqués.
Mais tous aimeraient bien savoir comment faire pour briser ces chaînes qui
empêchent de connaître la joie du pécheur pardonné. Non, Jésus n’a pas institué la
confession pour rendre tristes, inquiets, mais pour libérer et donner cette joie.
Regardez les visages de ceux qui viennent de se confesser… Alors, voici dix
astuces qui peuvent aider à surmonter cette peur et faire de ce moment un grand
moment de retrouvailles qu’on aura envie de répéter.
Partir d’un bon pied
Commencer par chasser cette idée que ce n’est « pas la peine… ça fait trop
longtemps que je n’y vais plus ». Il n’est jamais trop tard pour se repentir, pour
tirer un trait et recommencer.
Arriver à l’avance
Arriver un peu à l’avance. Fermer les yeux et penser à Dieu en train de vous
observer avec son regard plein d’amour et de miséricorde. L’imaginer en chair et
en os, et prier.
Retirer le masque
Se mettre en mode « honnêteté » et accepter d’avoir commis des erreurs et qu’on
ne peut pas tout contrôler. Puis demander à Dieu un coup de pouce. Prier pour qu’il
vous donne la force et le courage dont vous avez besoin pour franchir le pas. C’est
N’importe quel confesseur peut faire l’affaire, mais si cela est un problème au
début pour se mettre en confiance, choisir un prêtre avec qui vous vous sentez à
l’aise, ou alors un confessionnal anonyme.
Arriver avec des notes
Écrire sur une feuille ou dans un petit carnet les étapes du processus
confessionnel pour ne pas risquer de devenir nerveux au fil de la confession et de
se laisser distraire à nouveau par la peur.
On n’est pas à un examen
Face au confesseur, se rappeler que ce n’est pas un examen. Si on ne sait pas
« comment faire », le dire en toute simplicité. Si on a peur de parler
ouvertement, se rappeler que le prêtre est tenu au plus strict secret sur ce qu’on
lui dit en confession.
Briser la honte
Avouer tout de suite ce dont on a honte, qui nous humilie le plus, pour enlever
cette chape de plomb qui nous opprime et ainsi permettre à la lumière de l’amour
de mieux pénétrer et montrer l’orgueil endurci qui nous empêche d’aimer et de
nous laisser aimer.
Tout dire
Ne rien cacher volontairement. Et, inversement, ne pas avoir peur de dire
toujours la même chose si on recommence. À chaque fois que l’on retombe, Dieu
veut nous relever. Il ne se lasse jamais. L’essentiel est de ne pas se lasser nous
aussi de nous confesser.
Ne pas se justifier
Ne pas chercher à plaider des circonstances atténuantes au péché tout juste
avoué. Dieu connaît le dossier. Il connaît tout le mal qui est en nous. On n’a rien à
lui apprendre. On est là pour présenter notre mal et notre douleur afin qu’Il nous
libère, nous pardonne et nous guérisse. La question n’est pas de savoir à quel point
on est mauvais, mais de réaliser à quel point Dieu est bon.
Penser juste
Ne pas assimiler la pénitence à une punition. Contrairement à la punition, qui est
un acte de vindicte imposé, la pénitence est l’expression d’une affliction libre et
sincère à « réparer les dommages causés » et effacer les blessures que le péché
a infligées à autrui. La pénitence est une œuvre d’amitié. Les péchés étant remis à
Dieu, Dieu les a oubliés, et on va de l’avant.
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VERT COURBET
« Loué sois-tu, mon Seigneur pour frère Feu, par qui tu nous éclaires la nuit : il
est beau et joyeux, indomptable et fort » (Saint François d’Assise)
Certaines études font état de traces d’utilisation du feu par le genre Homo
remontant à 1,7 million d’années. Le feu fournit une protection contre les
prédateurs autour des campements au sol. Il éclaire donc prolonge le jour aux
dépens de la nuit. Il a permis d’améliorer la fabrication des outils. Enfin, il a été
facteur de convivialité et de socialisation le soir autour du foyer.
Grâce au feu nous pouvons faire cuire nos aliments et cette cuisson augmente la
valeur énergétique des aliments. Pour info, si l'homme moderne mangeait
seulement des aliments crus et des produits alimentaires non transformés, il
aurait besoin de manger 9,3 heures par jour afin d'alimenter son cerveau.
Surtout n’oublions pas que le feu peut être dangereux. Se protéger des incendies
quels qu’ils soient c’est d’abord réaliser les dangers du feu : dans une habitation,
par exemple.
Les causes d’incendies sont nombreuses. Mais en général une grande partie des
incendies a une origine humaine. L’autre partie sont les causes d’incendies
« naturelles ».
Essayez de faire une liste des différentes causes dont vous êtes conscients.
Temps de méditation :
Pour nous Chrétiens, le feu est source de lumière. La Vigile pascale commence par
la bénédiction du feu, à partir duquel sera allumé le cierge pascal. Le feu nouveau
est le symbole du Christ ressuscité.
Peut-être que certains d’entre vous ont assisté à la présentation très
intéressante du Frère Bernard et ma proposition leur paraîtra redondante, mais
je vous propose tout de même de méditer sur « Le buisson ardent » Exode 3, 1-7
Après ce temps de lecture : Quel sens donnez-vous à cette révélation de Dieu ?
Vous sentez-vous concernés ?
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Des hommes et des femmes donnent leur vie pour en sauver d’autres des flammes.
Pour ces personnes courageuses, prions pour eux :
Seigneur, me voici devant toi,
moi sapeur-pompier.
Donne-moi la force d'être toujours disponible
pour aller aider et secourir les personnes
en difficulté ou en danger.
Qu'en toute personne qui crie à l'aide
je vois l'image du Christ Jésus
et mon prochain à secourir.
Si l'angoisse me prend devant
L'ampleur d'un sinistre,
donne-moi le courage d'un vrai soldat du feu,
prêt à lutter pour assurer la sécurité de tous.
"Sauver ou périr", telle est notre devise,
Seigneur, fais que je puisse sauver beaucoup
de personnes sans m'enorgueillir,
même au péril de ma vie.
S'il fallait périr, reçois-moi dans ta lumière,
Seigneur Jésus, toi qui as péri pour nous sauver.
J'ose encore te demander de bénir ma famille
qui souvent s'inquiète quand
je suis en service.
Que Sainte Barbe, notre patronne,
protège mes compagnons et moi-même.
Amen.
Catherine Millet
Semaine Sainte : ensemble paroissial du courbet
RAMEAUX 13/14avril
Samedi Messe
18 h 30 18 h 30
Dimanche Messe 10 h 45 9 h 30 11 h 00
Lundi Saint 15 avril Messe Cathédrale à 18h30 avec la Bénédiction des Saintes Huiles
Mard. 16 avril Cél. Pénitentielle 20 h 30
Mercr. 17 avril Cél. Pénitentielle 20 h 30
Mercredi Saint Sacrement des
malades 15h
Jeudi Saint 18 avril
Laudes 7 h 30
Office milieu du Jour 12 h 00
Sainte Cène 19 h 30 19 h 00 avec CM 2
Adoration 20 h 30 > 24 h 00 Toute la nuit
Confessions 21 h 30 > 22 h 30 20 h 30 > 21 h 30
Vendredi Saint
19 avril
Laudes 7 h 30 8 h 30
Office milieu du Jour 12 h 00
Chemin de Croix 15 h 00 15 h 00 15 h 00
Confessions 16 h 00 > 18 h 00 16 h 00 > 17 h 00
Office de la Croix 20 h 30 20 h 30
Confessions 21 h 30 > 22 h 30
Samedi Saint 20 avril
Laudes 7 h 30
Office milieu du Jour 12 h 00
Confessions
10h00 > 12h00 15 h > 17h
10 h 00 > 12 h 00
Veillée Pascale 21 h 00 20 h 30
PAQUES 21 avril
Messe de Pâques
09 h 30
Basilique 10 h 30
11 h 00
PIBRAC BRAX LEGUEVIN
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UNE ECOLE D’ORAISON à Pibrac… et pourquoi pas ?
« Plus de gens qu’on ne le croit seraient capables de faire oraison, mais personne
ne leur a appris. Or, sans cette intériorité, les baptisés s’essoufflent, leur action
devient cymbale sonore et même leur pratique religieuse, quand elle existe, se
dessèche, » disait saint Jean-Paul II, le 29 septembre 1986.
L’oraison est ce contact intime vécu avec le Dieu vivant, cette prière du cœur qui
nous permet de rencontrer la personne du Christ, ou encore ce simple regard
tourné vers Jésus, qui nous permet de nous connaître en vérité et de nous donner
de manière toujours plus désintéressée. L’exercice spirituel n’est pas en soi très
difficile, mais il demande néanmoins quelques rudiments afin d’être initié à ce
cœur à cœur avec Dieu qui nous a aimés le premier. Les écoles d’oraisons ont
précisément cette mission d’aider de nombreux chrétiens à découvrir dans cette
prière, le goût d’une vie spirituelle plus concrète, qui déborde dans leurs relations
avec les autres.
Les différentes écoles d’oraison animés par les pères Carmes dans le diocèse de
Toulouse sont composés d’une formule simple de 7 soirées (1 soirée par semaine),
chacune étant organisée en 3 temps (de 30 mn environ) :
1. Un temps d’enseignement doctrinal donné par un frère carme. Ces enseigne-
ments sont courts (30 minutes) et donnent un panorama des grandes questions
liées à cette prière du cœur : qu’est-ce-que l’oraison ; structure de la personne ;
l’inhabitation de Dieu dans l’âme ; l’oraison de recueillement ; les difficultés dans
l’oraison ; les fruits de l’oraison suivi d’un témoignage.
2. Un temps de partage (groupe de 8/10 participants) sur la pratique de l’oraison
vécue chez soi sur la semaine précédente et animé par un animateur laïque
pratiquant l’oraison et un frère carme.
Un temps d’oraison commune dans la chapelle guidé par un frère carme avec des
prières entrecoupées de temps de silence. Quand les participants parviennent en
fin de parcours, il y a juste un chant d’entrée pour introduire l’oraison.
Les participants sont appelés à vivre une certaine progressivité dans leur
cheminement. Ainsi au cours des premières séances, les animateurs proposent un
temps de 10 minutes d’oraison, à tenir chaque jour, jusqu’à 20/25 minutes à la fin
du cycle de formation.
Si le projet d’une école d’oraison à PIBRAC vous intéresse, soit en tant que
participant soit en tant qu’animateur (pratiquant l’oraison), vous pouvez le signaler
en téléphonant au 0650331607 (Elisabeth), ou pour donner votre avis ou si vous
avez des questions. Merci 15
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La meilleure technique pour éviter que vos enfants
ne deviennent accros aux écrans
Mathilde de Robien | Aleteia
Si la méthode infaillible consisterait à éliminer toutes traces d’appareils numériques dans la maison, elle n’en demeure pas moins illusoire à l’heure où les parents aussi sont hyper connectés. Non, l’autre solution est d’adopter soi-même un usage modéré des écrans, afin de montrer l’exemple.
Je vais avouer, puisque c’est en plein dans le sujet, une réaction instinctive que j’ai
certains matins, qui va peut-être vous sembler bizarre, sans doute hypocrite mais
tant pis, j’assume. Il arrive, juste après que mon réveil ait sonné, que je jette un
coup d’œil « vite fait » sur mes messages, mes mails et mes notifications, alors que
je suis encore dans mon lit et que je ferais mieux de me lever pour éviter de
presser tout le monde pour arriver à l’heure à l’école. Jusqu’ici, rien d’anormal, une
pratique bien ancrée dans le quotidien d’un bon nombre de millenials (génération
des nouvelles technologies).
Mais, et c’est là où ça devient tordu, comment se fait-il que dès que j’entends des
petits pas mignons approcher (toujours en galopant, heureusement, je les entends
de loin !), je suis prise d’un réflexe pavlovien : vite, vite, reposer mon téléphone sur
la table de nuit (parfois même au beau milieu d’une intense discussion sur What-
sApp) ? Ce n’est ni de la honte (prise en flagrant délit de Twitter, il y a pire !), ni
la crainte d’une sévère punition (« maman tu seras privée de Tchoupi », on s’en
remet !). C’est simplement la preuve que chaque parent a au fond
de lui-même cette intuition que l’exemple, ou en l’occurrence le
mauvais exemple, a un réel impact sur l’éducation de ses enfants.
Le secret : l’autodiscipline
Imposer des limites à ses enfants (comme par exemple « pas de
téléphone dans la chambre! ») alors qu’on est soi-même accro manque de cohérence
et de crédibilité. De la sorte, on n’échappera pas à : « si maman le fait, pourquoi
pas moi ? » Le secret réside donc dans l’exemple — le bon exemple, s’entend, pas
le mien. Comment ? En filant sous la douche au lieu de lire ses mails au réveil, en se
mettant en mode avion pendant les repas, en limitant son propre usage des écrans
lorsqu’on est en présence de ses enfants, en se déconnectant le temps d’une vraie
discussion avec eux, en évitant d’allumer la télévision dès qu’on a un moment de
libre… C’est précisément en adoptant soi-même une saine utilisation des écrans
que l’on inculque à ses enfants de bonnes habitudes, un certain mode de vie, loin de