Exposé : Le Commerce Electroniqu e Avril 2010
Exposé :
Le Commerce
Electronique
Avril 2010
Elaboré par : Encadré par :
Amine MEFTAH Mme. Naima BOUFERAS
Laila HAMMI
Le commerce électronique
PLAN
Introduction Générale……………………………………………………..………………………… 2
I. Création et évolution du commerce électronique
1. Définition du e-commerce………………………………………………………….…………… 22. Croissance du e-commerce……………………………………………………………………… 33. La différence entre le commerce électronique et le commerce traditionnel………… 5
II. Principes de fonctionnement du e-commerce……………………..…………………… 6
1. Les formes du commerce électronique………………………………………………….…… 72. Les différents types de sites marchands……………………………………………………… 83. Les modes de paiement sur Internet……………………………………………….………… 124. La sécurité des transactions du e-commerce……………………………………….……… 145. Le e-commerce au Maroc………………………………………………………….…………… 16
III. Les avantages du e-commerce pour les clients et les entreprises
1. Pour les clients……………………………………………………………………….…………… 172. Pour les entreprises……………………………………………………………………………… 17
IV. Les limites du e-commerce et les craintes des consommateurs
1. Pour les clients……………………………………………………………………….…………… 182. Pour les entreprises……………………………………………………………………………… 18
Conclusion………………………………………………………………………………………………… 19
Introduction
L’Internet inonde déjà notre vie au quotidien. Les entreprises utilisent ce moyen de
communication afin de se promouvoir. En ce qui concerne le commerce électronique, si, il y a six
mois, les entreprises posaient la question de leur présence commerciale sur le Net, aujourd'hui,
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Le commerce électronique
affirme Henry Oppenheim, consultant auprès de l'entreprise Coopers & Lybrand Consultants, les
commerçants se demandent ce qu'ils vont vendre, à qui le proposer et comment procéder. Internet
devient de plus en plus l'espace de libre échange pour les entreprises du monde entier et un vaste
supermarché cybernétique destiné aux particuliers Le commerce électronique s'est imposé comme
le vecteur d'une véritable révolution commerciale et industrielle. L'Internet inaugure une période
de croissance étonnamment forte. Il s'est imposé comme le moyen de communication le plus
performant de tous les temps. Beaucoup plus qu'un nouveau canal de commercialisation, le
commerce électronique est l'instrument d'un renversement du pouvoir de proposition en faveur du
consommateur. Il ne s'agit plus de lui présenter des catalogues pour qu'il compare les produits et
les prix.
Aujourd'hui déjà – et plus encore demain – c'est lui-même qui indiquera ce qu'il cherche, et les
entreprises répondront à son appel d'offre.
I- création et évolution du commerce électronique :
1-définition du e-commerce :
Le e-commerce est une sous activité du e-business (utilisation de la technologie Internet à des fins
économiques). Le e-business se divise lui même en différents types selon que les échanges d
´informations se déroulent entre une entreprise et des particuliers (B2C pour Business To
Consumer), entre deux entreprises (B2B pour Business To Business), entre une entreprise et ses
Collaborateurs (B2E pour Business To Employée) ou entre une entreprise et des collectivités
territoriales (B2G pour Business To Government ou e-government). Ainsi le e-commerce définit le
commerce électronique dans toutes ces relations quelque soit la nature des acteurs concernés.
Le e-commerce se différencie du e-business en se concentrant sur le processus d´achat
(Catalogue, commande, Transaction, livraison, paiement). Le e-business couvre un plus large champ
où la préoccupation principale est l´utilisation de la technologie Internet pour optimiser ou
rationaliser l´échange d´information.
Commerce électronique, c'est à dire la faculté de vendre par le biais d'Internet des biens
matériels ou immatériels. C’est la vente de produits et de services par Internet. C'est le segment de
notre économie qui connaît la croissance la plus rapide. Il permet même à la plus petite entreprise
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Le commerce électronique
d'atteindre une clientèle mondiale avec son produit ou son message à un coût minimal.
Actuellement, il y a plus de 250 millions de personnes utilisant Internet à travers le monde.
Soixante-neuf pour cent de la population en ligne a fait au moins un achat au cours des 90 derniers
jours. Les analystes projettent des ventes en ligne de 3,2 milliards de dollars d'ici l'an 2004. Le
revenu familial moyen de l'usager d'Internet est de 59 000 $, ce qui en fait une cible intéressante
pour votre entreprise.
2- la croissance du E-commerce :
E-commerce : les débuts du commerce en ligne
Les débuts et l’évolution du commerce électronique sont intimement liés avec l’évolution et la
généralisation d’Internet. Depuis près d’une décennie, le secteur de l’Internet enregistre des
chiffres de croissance impressionnants mais il est intéressant de revenir au début du e-commerce.
Graphique 1 : Connexion des entreprises à Internet en 2008
Au départ, l’absence d’autorité centrale capable de définir des règles et de les sanctionner a laissé
craindre une certaine forme d’anarchie sur Internet et a largement freiné le développement
d’activités commerciales sur ce réseau. Il s’est formé, quasi naturellement, une sorte de code de
bonne conduite (Nétiquette) qui a longtemps régulé les comportements sur le réseau. L’utilisation
du réseau à des fins commerciales a longtemps fait parti de ces comportements rejetés. Il y a
également d’autres facteurs expliquant un décalage dans l’arrivée du e-commerce.
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Le commerce électronique
En effet, la langue principale dans les débuts de l’Internet, était presque exclusivement
l’anglais. De plus, l’ergonomie et le graphisme étaient très sommaires et peu adaptables à des
activités de ventes.
Mais surtout, l’esprit des principaux acteurs de l’Internet, dans les années 80 et 90 était orienté vers
le partage gratuit et libre de l’information. Esprit, là encore, peu compatible avec des activités
commerciales.
L’ouverture du réseau au grand public et la généralisation des accès à Internet ont complètement
inversé ces facteurs de ralentissement. Même si l’idée de gratuité de l’information est toujours
présente, cette évolution était nécessaire. Le réseau ne pouvait continuer à accueillir un nombre
d’utilisateurs toujours plus croissant sans accepter et promouvoir un modèle économique viable. Le
coût des infrastructures de télécommunication ne peut en effet être financé que par les seuls
abonnements versés aux fournisseurs d’accès à Internet.
Fixer une date précise au lancement des activités purement commerciales sur Internet parait un
exercice quasiment impossible mais nombreux sont ceux qui s’accordent à le situer vers le milieu
des années 90. Une certitude, par contre, c’est que la naissance et le développement de l’e-
commerce sont liés à des évolutions techniques significatives du réseau, au développement de la
vente à distance et, d’une manière générale, à l’évolution même de la société et à son ouverture
vers ce réseau.
Une vue de tous les processus impliqués dans l’e-Commerce
Le e-Commerce, et dans une plus large mesure le e-Business, implique un grand nombre de
processus : de la navigation à la commande, de la gestion de la commande à l’envoi du produit, du
service après-vente au traitement des avis des clients, toutes ces étapes sont cruciales pour une
société de e-Commerce.
Pour qu’un client accède à un site de vente en ligne il faut d’abord qu’il le trouve : le référencement
est si important qu’il est même devenu le nouveau nerf de la guerre sur internet. Une fois sur le
site, le client devra à la fois trouver le site agréable et fonctionnel : s’il ne trouve pas ce qu’il cherche
en quelques clics, le client ira ailleurs.
Avec les nouvelles technologies, le client sait en permanence où en est sa commande : l’étape de la
logistique est l’une des plus déterminantes de l’opinion du client…
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Le commerce électronique
Toutes ces étapes résument parfaitement la philosophie d’une solution e-Commerce : prendre en
compte tous les processus d’une commande pour pouvoir booster un chiffre d’affaires
4- Analogie entre commerce électronique et commerce traditionnel
Du point de vue commercial, Internet se présente comme le successeur logique de l'évolution du
marché. Le commerce n'a cessé de s'étendre. De la société de production locale (à exploitation
directe) à une société de service; du petit marché local, aux commerces du centre ville, puis aux
grands magasins, puis à la surface commerciale en dehors des zones habitables, et enfin à l'achat
par correspondance. Et quand la situation géopolitique l'a permis, la mondialisation et la
globalisation du marché ont confirmé Internet comme le mode marchand de l'avenir. Du point de
vue du consommateur, rien n'est plus simple qu'acheter depuis chez soi, n'importe quand et
n'importe où dans le monde.
Montant et pourcentage des ventes par Internet En millions de dollars
SECTEUR INDUSTRIEL ventes par Revenu % du revenu
internet d'exploitation d'exploitation
Fabrication 900 568 346 0,2
Commerce de détail 610,6 231 622 0,3
Industrie de l'information et industrie culturelle 552,7 55 910 1
Hébergement et service de restauration 429,3 32 474 1,3
Services professionnels, scientifique et
techniques 406,1 52 116 0,8
Finance et assurances 320,8 222 483 0,1
Transport et entreposage 164,3 65 268 0,3
Commerce de gros 156,3 290 440 0,1
Services immobiliers et services de location
et de location à bail 114,8 37 954 0,3
Services publics 15,8 24 499 0,1
Extraction minière et extraction de pétrole et de
Gaz 15 67 517 0
Soins de santé et assistance sociale privé 10 11 441 0,1
Autres secteurs industriels 456,6 104 577 0,4
Ensemble du secteur privé 4179,70 1 802 086 0,2
Source : Canada Statistique, 1999
Tableau 1 : Poids des ventes par Internet selon les secteursPage | 6
Le commerce électronique
Du point de vue du vendeur, les intérêts sont multiples:
• Vaste clientèle potentielle non limitée géographiquement;
• Coût de diffusion des informations réduit;
• Frais d'exploitation réduits, concentration des lieux de stockage dans des zones
décentralisées;
• Suppression éventuelle des intermédiaires entre producteur et consommateur.
Il existe deux stratégies de politique de marketing proposées sur le net. L'approche directe du
consommateur via des catalogues électroniques à libre accès sur Internet, et celle d'entreprise à
entreprise via des catalogues électroniques destinés uniquement aux collaborateurs via un réseau
Intranet. Une entreprise suisse de grand prestige a démontré que la cible de vente directe au
consommateur était contraire à l'image de marque et à la politique de l'entreprise; néanmoins, une
cible de vente d'entreprise à entreprise lui convenait à perfection. L'entreprise Boeing a opté pour
ce même principe business to business, et elle a choisi le logiciel iCat Electronic Suite
(www.icat.com) pour créer des catalogues électroniques destinés à ses collaborateurs via un réseau
Intranet.
I. Principes de fonctionnement du e-commerce
Historiquement, le commerce électronique a fait son apparition dès qu'Internet s'est ouvert aux
entreprises. A cette époque, sa structure organisationnelle était rudimentaire et n'avait pas les
fonctionnalités d'aujourd'hui. Dans un site commercial, cohabitaient les pages html consacrées à la
présentation de l'entreprise et celles consacrées à la promotion et la vente des produits. Dans ces
pages le navigateur cybernétique avait la possibilité de s'informer sur le produit et de le
commander, à l'aide d'un lien hypertexte email. Pour ajouter un nouveau produit, il suffisait
d'ajouter une nouvelle page html. Pour en enlever un autre, il suffisait de détruire la page et
d'enlever tout lien avec cette dernière. Mais au fur et à mesure que l'on ajoutait des pages, le
système devenait lourd, peu maniable et par conséquent ingérable. En ce qui concerne la sécurité
de transmission des données sensibles, rien n'était prévu.
Au cours du temps, de nouveaux types de serveurs conçus pour les commerces cybernétiques sont
apparus sur le marché des télécommunications.
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Le commerce électronique
1. Les formes du commerce électronique
Business to business (B to B)
Dans le monde du commerce électronique, Business to business (B2B ou BtoB, ou commerce
électronique entre entreprises) est le nom donné à l'ensemble d'architectures techniques et
logicielles informatiques permettant de mettre en relation des entreprises, dans un cadre de
relations clients/fournisseurs.
L'objectif du BtoB est la collaboration entre entreprises :
* En branchant en direct l'entreprise sur son environnement économique ;
* En traçant les produits et en supervisant les opérations sur la totalité de la chaîne ;
* En accédant à des communautés globales pour acheter ou vendre.
Business to Consumer (B to C)
Il s’agit du commerce en ligne vers les particuliers, qu’il s’agisse de publicité, de présentation de
catalogue, commande en ligne, de paiement électronique, de distribution, ou de service après-
vente.
Les vendeurs ont des obligations d’information à l’égard du consommateur. Ainsi les
caractéristiques du produit ou du service doivent être clairement indiquées afin de ne pas induire
en erreur le consommateur, le prix doit être indiqué de façon claire et non ambiguë, les conditions
générales de vente doivent être accessibles et imprimables, le déroulement de la commande doit
être indiqué et un récapitulatif de la commande doit être fourni avant sa validation par le
consommateur.
Le (B to C) ne se limite pas à la seule vente en ligne, mais englobe également :
* Le conseil aux utilisateurs
* Un plan d'accès aux points de vente
* Le paiement en ligne
* Le suivi de la livraison
* Le service après-vente
M to M : un marché en plein essor
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Le commerce électronique
Les communications de machine à machine connaissent un essor fulgurant car elles réduisent les
coûts en limitant les déplacements. Les entreprises les utilisent également pour inventer de
nouveaux produits et services verts.
Les communications de machine à machine (M2M ou M-TO-M) sont en pleine phase de croissance ;
Le Machine To Machine consiste à doter des objets intelligents de capacité de communication pour
qu'ils interagissent entre eux ou avec le système d¹information d'une organisation ou d'une
entreprise, sans intervention humaine. "Ces équipements communiquent généralement grâce aux
réseaux mobiles GSM / GPRS / 3G+ des opérateurs mobiles", précise Damien Cipel, directeur
technique de Live M2M, une entreprise qui utilise le M2M pour réduire l'empreinte
environnementale des processus métier.
2. Les différents types de sites marchands
ebay
eBay est un site Web de ventes aux enchères créé en 1995 par Pierre Omidyar, qui est devenu
une référence mondiale dans sa catégorie et un phénomène de société. eBay compte en 2009 plus
de 276 millions de membres inscrits.
Toute personne inscrite sur le site eBay de son pays peut participer aux enchères de tous les pays. Il
est nécessaire d'être légalement majeur pour s'inscrire. Une fois que l'inscription est validée, c'est-
à-dire :
* pour pouvoir acheter : après vérification de l'adresse électronique indiquée à l'inscription ;
* pour pouvoir vendre : après vérification de l'identité du membre par courrier postal (justificatif de
domicile) ou identification bancaire (par la carte de crédit) ; chaque membre peut :
* vendre un bien;
o. neuf, alors les activités commerciales sont soumises à la législation locale du pays;
o. d'occasion; cela représente la majorité des transactions;
o. la vente de services, d'e-books et de certains objets est strictement surveillée, voire interdite
selon les pays. Il est indispensable de bien lire les conditions de vente du site.Page | 9
Le commerce électronique
* acheter un bien :
o. en enchérissant;
o. par achat immédiat si le vendeur propose cette option ;
* contacter le vendeur pour obtenir plus d'informations.
Chaque membre engage sa responsabilité propre en cas de non respect de la législation ou des réglementations d'eBay. Dans tous les cas, l'enchérisseur qui remporte un objet a obligation, selon le règlement eBay, de mener la transaction à son terme. De même, le vendeur doit bien sûr respecter lui aussi ses engagements.
L'acheteur doit bien réfléchir avant d'enchérir et éviter les achats d'impulsion car il doit respecter
son engagement ; il convient donc de bien lire les conditions de vente du vendeur avant d'enchérir.
Quelques infos sur votre site préféré : UTILE et INTERESSANT a connaitre !
Date de naissance du site : septembre 1995
Nombre d'utilisateurs inscrits dans le monde : 200 millions
Nombre d'utilisateurs actifs : 75,4 millions, soit 40 %
Temps moyen de visite mensuel : 1h28mn
Volume de transactions annuel : 12 504 000 000 de transactions.
Présence internationale : 33 pays
Nombre d'utilisateurs en France : 4 500 000 utilisateurs
Nombre d'objets mis en vente en permanence dans le monde : 89 000 000
Nombre de nouveaux objets mis en vente dans le monde chaque jour : 6 000 000
Nombre de catégories pour la France : 8 500
Nombre d'objets en vente en permanence en France : 3 500 000
Nombre de boutiques dans le monde : 486 000
Nombre de boutiques aux Etats Unis : 250 000
Nombre d'évaluations distribuées : 4 000 000 000 (eh oui, 4 milliards environ !!!)
Profil moyen d'un ebayeur dans le monde : 22
Pourcentage d'achat à prix fixe : 34 %
Nombre de comptes Paypal ouverts : 105 000 000
Nbre de comptes Paypal actifs : 29 200 000
QUELQUES CHIFFRES SUR LES VENTES ET LES VENDEURS :
Nombre de personnes vivant officiellement des revenus ebay :
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Le commerce électronique
Monde : 900 000
Etats-Unis : 724 000
Europe : 170 000
France : 15 800
Nombre de personnes tirant d'ebay des revenus complémentaires :
Etats-Unis : 1 500 000
France : 150 000
Revenu annuel moyen d'un ebayeur-entrepreneur professionnel : entre 8 000 € et 13 000 € par an.
Chiffre d'affaire par seconde dans le monde : 1 608,00 US$
Chiffre d'affaire total ebay monde : 4 500 000 000 US$ (4,5 milliards de dollars)
Chiffre d'affaire prévisionnel 2006 : entre 5,7 et 5,9 milliards de dollars, soit près de 30 % de plus
qu'en 2005.
Nombre de salariés dans le monde : 13 000 personnes
Bénéfice net 2005 : 1 100 000 000 US$ (1,1 milliard de dollars)
LES VENTES :
1 véhicule vendu toutes les 15 minutes.
Une BD vendue en France toutes les minutes.
1 diamant vendu aux Etats-Unis toutes les 5 minutes.
1 tee-shirt vendu en chine toutes les 10 secondes.
Un vetement vendu dans le monde toutes les 4 secondes.
Un DVD vendu dans le monde à chaque seconde.
n°1 : Le secteur numéro 1 : l'auto
n°2 : les vetements
n°3 : electronique
n°4 : ordinateurs
n°5 : livres, musique et vidéos
n°6 : maison et décoration
n°7 : collections
n°8 : sports
n°9 : jouets et jeux
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Le commerce électronique
n°10 : entreprises
n°11 : bijoux et montres
n°12 : cameras et appareils photos
n°13 : art et antiquités
Amazon.com
Amazon.com, est une entreprise de commerce électronique américaine basée à Seattle. Sa
spécialité la plus connue est la vente de livres, mais elle est diversifiée dans d'autres produits,
notamment dans la vente de tous types de produits culturels : disques CD, musique en
téléchargement, DVD, appareils photos numériques, informatique et dans l'équipement de la
maison, etc. En 2008, la société emploie de par le monde 17 000 personnes et a établi, outre le site
originel américain, des sites spécifiques pour le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Canada, le Japon, la
Chine et la France.
Amazon.com a annoncé en 2004 une hausse conséquente, de 20%, de son chiffre d'affaires
trimestriel. Malgré cela, le bénéfice est resté en baisse notamment en raison d'une augmentation
de ses dépenses ainsi qu’un ralentissement de sa croissance de vente face à une concurrence en
fort développement.
Le graphique suivant montre le nombre de visiteurs d’Amazon.com en 2009 :
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Le commerce électronique
Source : Complete.com
Le bénéfice net s’élève donc à 51 millions de dollars contre 78 millions par rapport à la même
période de l'exercice précédent. Ce qui reste, somme toute, une bonne opération compte tenu que
le groupe a également fait mention d’une contraction de ses marges d'exploitation. Le chiffre
d’affaires atteint, quant à lui, 2,28 milliards contre 1,90 milliards par rapport à la même période de
l'exercice précédent.
3. Les modes de paiement sur Internet
Intervenants
Le marché électronique reproduit le marché réel, car il ne fait que relier des acteurs de ce monde
réel. On a au minimum un acheteur et un commerçant. Dans le cas du paiement par carte, par
chèque ou par virement, on fait intervenir des intermédiaires financiers: des banques et des
opérateurs de carte, des systèmes de change et de compensation.
Dans le schéma le plus simple, l'acheteur et le commerçant ont chacun leur banque et ces deux
banques sont reliées par une chambre de compensation. C'est le schéma du paiement par chèque
ou par virement.
Pour les cartes de crédit, le système est plus complexe (ce qui explique également son coût).
L'infrastructure financière fait intervenir au moins 3 parties: banque de l'acheteur, et organismes de
cartes.
L'infrastructure informatisée qui relie banques, acquéreurs et réseaux de cartes est déjà en
place à l'échelle mondiale. Internet n'introduit aucune innovation de ce coté là. L'innovation réside
dans l'informatisation de la relation entre le commerçant, l'acheteur et l'univers financier en
général.
Cartes de crédit
Les cartes de crédit se présentent aujourd'hui comme le moyen de paiement privilégié sur Internet
pour tous les commerces à distance. Elles sont les seules à offrir des garanties de paiement aux
commerçants du monde entier.
Les géants américains Visa, MasterCard et American Express sont des références supranationales
incontestées. Visa l'affirme sans retenue: « Visa est la carte de paiement la plus employée de part le
monde... et ce qui se rapproche le plus d'une monnaie commune ».
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Le commerce électronique
Les cartes de crédit ne deviendront pourtant jamais un moyen de paiement universel. Les
prélèvements qu’elles imposent (entre 2 et 5% de la transaction) ne sont endurés qu'en l'absence
d'une alternative plus économique. Ce coût est justifié par l'absence de contrôle immédiat sur la
situation bancaire du titulaire de la carte.
Une fois certain de la sécurisation du site, le payeur communique ses coordonnées, et valide sa
commande.
Nom.
Coordonnées bancaires :
Le numéro à 16 chiffres de sa carte.
Les 4 chiffres de la date de validité (mois et année).
Les 3 derniers chiffres du pictogramme au dos de la carte de paiement.
Chèques
Les chèques sont d'un usage courant en Europe et au Japon, car une réglementation stricte en
garantit le paiement. Inversement, les cartes de crédit n'y sont utilisées que pour les transactions
internationales ou à distance.
Dans le cas du chèque Européen, la garantie est offerte au commerçant, non par l'organisme de
gestion des cartes, mais par un groupement bancaire institutionnel. Cela revient finalement au
même.
Virements bancaires
Toutes les grandes banques proposent des services de virement par Internet. Généralement gratuits entre
les comptes du titulaire dans la même banque, ils sont payants sur des comptes d’autres banques.
4. La sécurité des transactions du e-commerce
L'évolution du commerce vers un commerce cybernétique d'une part et l'obligation de traiter les
données privées et personnelles avec les plus grandes confidentialités et sécurité d'autre part, ont
fait naître une multitude de sociétés de services dans les domaines suivants: la transaction
sécurisée, la garantie d'authentification...
Le protocole SSL
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Le commerce électronique
Conçu par Netscape en 1994, le protocole SSL (Secure Socket Layer) se base sur une procédure de
cryptage des données via des clefs asymétriques. A partir d'une clef privée générée par le serveur
du commerçant, un organisme d'authentification crée une clef publique. Au moment de la
transaction, la clef publique du commerçant est envoyée au client. Cette clef crypte les données
sensibles du client qui sont retournées au commerçant. A l'aide de la clef privée, le commerçant
décrypte enfin ces données.
Image - Principe de fonctionnement du Commerce Electronique sécurisé SSL
Ce procédé n'offre aucune garantie quant à l'arrivée de ces données à destination, il permet
uniquement une confidentialité des données privées. Mais, dès la réception du message, aucune
garantie n'existe quant à la validité de ces données.
Il est nécessaire qu'une autorité législative garantisse le bien fondé de l'entreprise qui reçoit ces
données. D’où la nécessité de la mise en place de systèmes garantissent non seulement la
confidentialité des ces données lors de leur transmission du client au commerçant, mais aussi leur
authenticité ainsi que celle de la société qui les reçoit.
Le protocole SET
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Le commerce électronique
La solution de sécurité la plus évoluée, qui semble en plus devenir une norme mondiale, est la
solution SET (Secure Electronic Transaction). Conçue par le consortium bancaire (Mastercard et
Visa), le protocole SET est une solution générique se basant sur un système ouvert et une
architecture multi plate-forme. Elle permet de gérer divers mécanismes de paiement, de la carte de
crédit, au porte-monnaie électronique ou au chèque électronique. SET est l'unique solution de
transaction sécurisée qui garantit la confidentialité et la sécurité de toutes les parties qui entrent
dans la transaction. Le protocole SET se présentera en juillet 1998 comme suit:
Le client, après avoir choisi la marchandise à acheter, envoie ses données confidentielles via
cryptage asymétrique SSL au commerçant. Ces données sont directement envoyées de manière
sécurisée à la banque du commerçant qui en vérifie la validité et se porte garante de l'opération.
Automatiquement, ces mêmes données sont envoyées à la banque du client pour confirmation
(cryptage asymétrique ou à travers un réseau Intranet). Et enfin, la banque du client, informe, par
email, le client pour qu'il confirme son achat.
Ces opérations sont effectuées simultanément et elles peuvent être arrêtées à tout moment par les
quatre parties prenantes: le client, le commerçant, la banque du client ou la banque du
commerçant.
Image - Principe de fonctionnement du Commerce Electronique sécurisé SET
5. Le e-commerce au Maroc
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Le commerce électronique
Au Maroc, un nombre croissant d’entreprises se met à l’heure du e-commerce, notamment la
Conservation foncière, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, Royal Air Maroc… Cependant, malgré
les efforts déployés par l’Etat, le commerce électronique n’a toujours pas atteint une vitesse de
croisière, et cela est dû à un certain nombre de freins liés soit au comportement de l’acheteur, qui
n’est pas habitué à l’achat à distance, soit à une méconnaissance de la mise en place de textes de
lois qui régissent les transactions afférentes à ce type de commerce. A cela, s’ajoute une hésitation
du secteur privé à suivre la tendance évolutive du commerce électronique, qui pourrait l’empêcher
d’exploiter plusieurs niches de ce domaine. Par contre, et malgré ses avancées à pas de géant dans
l’intégration des technologies de l’information (notamment dans certains domaines comme la
Douane, la Sécurité sociale ou la justice), l’administration accuse un retard global en termes de
production de services en ligne.
Le commerce électronique est appelé, dès maintenant, à être l'un des moteurs de l'économie
nationale. C'est une force positive qui peut modifier l'implication des gens dans la société, que ce
soit en tant que citoyens, consommateurs, travailleurs ou entrepreneurs. Par surcroît, le secteur
privé- se caractérisant dans les grandes et moyennes firmes - est fortement sollicité pour jouer le
rôle de locomotive dans le développement de ce nouveau genre de négoce.
Les avantages du e-commerce
1. Pour les e-commerçants
Le one to one c’est l’adaptation Internet du call-center au niveau mondial et du B to B. En
effet les e-commerçants disposent d’ « e-outils » tel que l’analyse des « paniers », les techniques de
référencement, les campagnes d’e-mailing, les newsletters, les bannières…
L’e-commerçant peut modifier son offre de manière rapide et précise.
2. Pour les e-consommateurs
Le e-commerce est une solution pour contrer les freins de la vente traditionnelle : le prix de
l’essence, la perte de temps souvent conséquente, l’organisation fastidieuse parfois nécessaire ….
L’E-commerce offre à des acheteurs la convenance de maximum. Ils peuvent visiter les sites Web
des fournisseurs multiples autour de l'horloge par jour pour comparer des prix et pour faire des
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Le commerce électronique
achats, sans devoir laisser leurs maisons ou bureaux de autour du globe. Dans certains cas, les
consommateurs peuvent immédiatement obtenir un produit ou un service, tel qu'un livre
électronique, un dossier de musique, ou logiciel d'ordinateur, en le téléchargeant au-dessus de
l'Internet.
Pour des vendeurs l'e-commerce offre une manière de réduire des coûts et d'augmenter leurs
marchés. Ils n'ont pas besoin de construire, fournir de personnel, ou maintenir un magasin physique
ou d'imprimer et distribuer des catalogues vente par correspondance. Les systèmes automatisés de
cheminement et de facturation d'ordre réduisent des coûts de la main-d'oeuvre additionnels de la
main-d'oeuvre, et si le produit ou le service peut être téléchargé alors les sociétés d'e-commerce
n'ont aucun coût de distribution impliqué. Puisque les produits peuvent être vente vendue au-
dessus de l'Internet global, les vendeurs ont le potentiel de lancer leurs produits ou services
globalement et ne sont pas limités par l'endroit physique d'un magasin. Les technologies d'Internet
permettent également à des vendeurs de dépister les intérêts et les préférences de leurs clients
avec la permission du client et puis d'employer cette information pour établir un rapport continu
avec le client en adaptant des produits et des services aux besoins du client pour satisfaire les
besoins de client.
Le commerce électronique est devenu un moyen incontourné voire révolutionnaire de faire des
affaires. Les possibilités offertes par le commerce électronique en effet sont telles qu’un retour en
arrière devient impensable. Certains avantages concurrentiels sont facilement chiffrables, en
particulier les réductions de coûts et les gains en termes de précision et rapidité
Les avantages sont également non négligeables du côté des consommateurs qui bénéficient d’un
plus grand choix et de prix moins élevés grâce aux moteurs de recherche et agents ainsi que d’une
certaine commodité (absence de déplacements inutiles ou d’heures d’ouverture limitatives). En
raison de l’interactivité offerte par le commerce électronique, les avantages retirés par les
entreprises et les individus/consommateurs sont mutuellement renforçants, contribuant ainsi à
l’essor même du commerce électronique.
IV.Les limites du e- commerce et les craintes des consommateurs
1. Pour les clients
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Le commerce électronique
Plus de la moitié des internautes n’ont jamais acheté ou initié une commande et n’ont pas
même l’intention de le faire, principalement à cause du problème de la sécurité des paiements en
ligne. S'il est impossible de supprimer totalement les risques, dans la vie courante comme sur le
web, il est pourtant facile de les réduire à un niveau tout à fait acceptable. Pour ce faire, il suffit de
respecter quelques règles simples et de se montrer un minimum vigilant, à commencer lors du
choix du cyber-marchand.
Le manque de proximité entre vendeurs et acheteurs, démontrant le manque cruel de politique de
CRM : hotlines surtaxées, retour des colis souvent mal assuré, le manque de contact humain est un
poids très lourd pour l’utilisateur en proie à un problème avec sa commande. C’est ainsi que nous
revenons sur le problème de la confiance, très dure à établir lorsque le contact physique n’existe
plus, et qui justifie donc les prestations de services des tiers de confiance : clients mystères,
notations des vendeurs, critiques des produits, assurances, etc.
2. Pour les entreprises
Il n'y a plus d'exclusivité géographique. Selon le point de vue, cela peut aussi être un
avantage. Toutefois, l'absence de dimension géographique risque de désorganiser le système des
franchises et des concessions. En effet, L'absence de frontières sur le Net peut engendrer des
situations juridiques extrêmement complexes (notamment pour le tabac ou les alcools).
Conclusion
Ainsi, si on compare le marché virtuel au marché conventionnel, on peut dire que l'unique
différence entre ces deux modes de commerces, c'est la nouveauté. En effet, les étapes qu'un
consommateur suit dans le net sont identiques à celle qu'il suit dans la réalité. Il se renseigne chez
qui aller (pages jaunes- moteurs de recherches); il visite divers commerces qui offrent les mêmes
prestations et il fait son choix. Bien que la démarche soit la même, il est vrai que le consommateur
Internet ne connaît ni le lieu où il achète, ni le commerçant et qu'il n'a aucun contact physique avec
le produit qu'il désire acheter. Mais n'en est-il pas de même dans la vente par correspondance ?
Quant à la crainte de la transmission des données confidentielles, Internet offre des solutions de
sécurisation qui n'existent pas lorsqu'on achète des produits avec une carte de crédit et que l'on
transmet ses données privées par le réseau téléphonique.
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Le commerce électronique
Dans les années à venir le procédé SET sera enrichi par du matériel spécifique comme des lecteurs
de cartes de crédits sur ordinateur et des porte-monnaie électroniques qui simplifieront de plus en
plus les procédures transactionnelles et offriront une garantie optimale.
Bibliographie
Perspectives des technologies de l’information, 2000 ISBN : 92-64-27185-6, Euros
73, 284 pp.
Cyber formation : les enjeux du partenariat, 2001 ISBN : 92-64-28693-4, Euros 20,
86 pp.
Commerce électronique et fiscalité Mise en oeuvre des conditions cadres
d’Ottawa sur la fiscalité, 2001 ISBN : 92-64-28595-4, Euros 65, 240 pp.
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Le commerce électronique
Wikipedia.org :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Commerce_électronique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Business_to_consumer
http://fr.wikipedia.org/wiki/Business_to_Business
http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_to_Machine
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