Édito n° 89 Trimestriel Décembre 2017 Journal d’information de la paroisse Sainte-Anne-du-Perche Diocèse de Séez L orsque nous pensons au bonheur, nous pensons à ce que nous désirons, à la réalisation de ce que nous désirons. Combien de fois, cependant, c’est autre chose qui survient ! Et combien de fois nous nous rebellons et nous nous obstinons ! Aimer, désirer, avancer Or vouloir être heureux signifie vouloir le bonheur dès maintenant, avec ce que j’ai, non pas vivre le temps comme un espace infini qui me séparerait de ce que je désire à la force du poignet ou attendant passivement que le bonheur arrive. Même si la vie est l’attente de mon accomplissement définitif et total, j’ai besoin, en cette vie, de commencer à goûter à ce bonheur : aimer, désirer, avancer, en partant de ce qui m’est déjà donné. Avoir conscience que ce qui m’est arrivé dans la vie est en vue d’un but, du bien à rechercher pour soi et pour les autres et nous conduit vers Dieu. C’est faire l’expérience que la vie éternelle commence aujourd’hui et n’est pas de l’ordre d’un futur imaginaire. Se laisser surprendre En effet, nous ne sommes pas seuls : Dieu nous accompagne déjà ici-bas. Il faut se laisser surprendre, apprendre à Le rechercher en nous, à faire Sa rencontre, à Le reconnaître chez l’autre, ce qui implique un sacrifice de soi. C’est toute la démarche de l’Avent : se convertir pour écarter de soi tout ce qui nous empêche de rencontrer le Seigneur et de L’accueillir en nous. C’est la condition pour être heureux, parce qu’on ne peut rien construire si on pense commencer seul, seulement demain. Dieu présent parmi nous Aucun découragement ne doit nous arrêter dans la recherche du bonheur, pas même les difficultés, car nous savons que nous sommes accompagnés par Celui qui s’est fait homme et nous a montré le chemin qui mène vers le Père, que le bonheur n’est pas donné en fonction de ce que nous faisons, mais qu’il est don de Dieu et donc que tout homme peut l’obtenir. Depuis l’incarnation, Dieu n’est plus un Dieu inconnu et lointain : Il est présent parmi nous, par son Esprit, Il nous guide et nous soutient. Merci Marie « Sainte Marie, Mère de Dieu... ». Nous avons l’habitude de réciter le « Je vous salue, Marie » par cœur ; parfois, nous le disons comme on avale un café ou une gorgée de vin qui nous fait du bien, sans trop réfléchir, ce qui n’est pas grave car, ainsi, la Vierge reste auprès de nous. Mais n’oublions pas de la remercier pour son Fiat, son Oui. En acceptant de devenir la Mère de Dieu, elle nous appelle à l’imiter, à réaliser qu’en laissant agir l’Esprit Saint en elle, tout devenait possible tout de suite. Comme tous les Juifs, elle attendait le Messie. En disant oui, elle n’a pas reporté sa venue à plus tard. Elle a accepté d’accueillir Dieu en elle pour pouvoir Le communiquer, pour donner à Dieu de sauver les hommes à travers l’Homme. Le temps de l’Avent nous est donné pour nous préparer à accueillir, comme Marie, Dieu dans notre vie aujourd’hui. Don Hervé Lepetit Le bonheur, je le veux !
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Édito
n° 89TrimestrielDécembre 2017
Journal d’information de la paroisse Sainte-Anne-du-Perche Diocèse de Séez
Lorsque nous pensons au bonheur, nous pensons à ce que nous désirons, à la réalisation de ce que nous
désirons. Combien de fois, cependant, c’est autre chose qui survient ! Et combien de fois nous nous rebellons et nous nous obstinons !
Aimer, désirer, avancer Or vouloir être heureux signifie vouloir le bonheur dès maintenant, avec ce que j’ai, non pas vivre le temps comme un espace infini qui me séparerait de ce que je désire à la force du poignet ou attendant passivement que le bonheur arrive. Même si la vie est l’attente de mon accomplissement définitif et total, j’ai besoin, en cette vie, de commencer à goûter à ce bonheur : aimer, désirer, avancer, en partant de ce qui m’est déjà donné. Avoir conscience que ce qui m’est arrivé dans la vie est en vue d’un but, du bien à rechercher pour soi et pour les autres et nous conduit vers Dieu. C’est faire l’expérience que la vie éternelle commence aujourd’hui et n’est pas de l’ordre d’un futur imaginaire.
Se laisser surprendre En effet, nous ne sommes pas seuls : Dieu nous accompagne déjà ici-bas. Il faut se laisser surprendre, apprendre à Le rechercher en nous, à faire Sa rencontre, à Le reconnaître chez l’autre, ce qui implique un sacrifice de soi. C’est toute la démarche de l’Avent : se convertir pour écarter de soi tout ce qui nous empêche de rencontrer le Seigneur et de L’accueillir en nous. C’est la condition pour être heureux, parce qu’on ne peut rien construire si on pense commencer seul, seulement demain.
Dieu présent parmi nous Aucun découragement ne doit nous arrêter dans la recherche du bonheur, pas même les difficultés, car nous savons que nous sommes accompagnés par Celui qui s’est fait homme et nous a montré le chemin qui mène vers le Père, que le bonheur n’est pas donné en fonction de ce que nous faisons, mais qu’il est don de Dieu et donc que tout homme peut l’obtenir. Depuis l’incarnation, Dieu n’est plus un Dieu inconnu et lointain : Il est présent parmi nous, par son Esprit, Il nous guide et nous soutient.
Merci Marie « Sainte Marie, Mère de Dieu... ». Nous avons l’habitude de réciter le « Je vous salue, Marie » par cœur ; parfois, nous le disons comme on avale un café ou une gorgée de vin
qui nous fait du bien, sans trop réfléchir, ce qui n’est pas grave car, ainsi, la Vierge reste auprès de nous. Mais n’oublions pas de la remercier pour son Fiat, son Oui. En acceptant de devenir la Mère de Dieu, elle nous appelle à l’imiter, à réaliser qu’en laissant agir l’Esprit Saint en elle, tout devenait possible tout de suite. Comme tous les Juifs, elle attendait le Messie. En disant oui, elle n’a pas reporté sa venue à plus tard. Elle a accepté d’accueillir Dieu en elle pour pouvoir Le communiquer, pour donner à Dieu de sauver les hommes à travers l’Homme. Le temps de l’Avent nous est donné pour nous préparer à accueillir, comme Marie, Dieu dans notre vie aujourd’hui.
Don Hervé Lepetit
Le bonheur, je le veux !
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SOMMAIREVie de la Paroisse
3 Le temps de l’Avent
4 Une journée festive pour
l’installation de notre nouveau curé
Dossier 5
L’église, un lieu où Quelqu’un m’attend et veut me parler
Chennebrun, Armentières, Beaulieu, Gournay-le-Guérin, La Poterie-au-Perche, Moussonvilliers, Normandel, Saint-Christophe-sur-Avre
• Tourouvre, Autheuil, Bivilliers, Bubertré, Lignerolles, Prépotin, La Ventrouze
Ce journal est le vôtre N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques, suggestions, idées de reportages, en écrivant au presbytère de Tourouvre ou en nous envoyant un courriel à : [email protected]
Pour que ce journal vive, nous avons besoin de vous : toute participation financière est la bienvenue. Vous pouvez adresser vos dons au journal à l’ordre de “Paroisse Sainte-Anne”
Adresse où nous écrire :Presbytère de Tourouvre 6 place du Canada61 190 Tourouvre
Tél. : 02 33 25 73 21
site de la paroisse :http://sainteanneduperche.com
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Location de Poney Stage enfantsJournée et 1/2 journée
Les brèvesMerci à Monique Lambertet à Monique TurmelDurant de nombreuses années, Monique Lambert, de Saint-Maurice-lès-Charencey, et Monique Turmel, de Neuil-ly-sur-Eure, ont tenu les comptes de leur relais respectif. Merci à toutes les deux pour ce grand service rendu. Pour des raisons d’informatisation, la comptabilité paroissiale est désormais effectuée à Tourouvre et à Longny.
Pas de Noël sans crèche dans nos églises Un appel est adressé à toutes les bonnes volontés ! Regroupez-vous dans chaque commune, entre voisins, avec les enfants, pour bâtir une crèche dans votre église. Peut-être y en a-t-il une dans la sacristie ? Sinon, à vous de la confectionner avec les moyens à votre dis-position ! Elle sera belle de l’énergie que vous y aurez mise et de l’amitié que vous aurez vécue grâce à ce pro-jet. Merci de signaler au presbytère de Tourouvre (02 33 25 73 21) la réalisation de votre crèche, afin qu’un temps de prière puisse être organisé.
Pèlerinage diocésain en Terre Sainte« Aux sources de la foi », du lundi 23 avril au mercredi 2 mai 2018, avec le Père Loïc Gicquel des Touches comme accompagnateur spirituel.Renseignements et inscriptions : Direction diocésaine des pèlerinages - 29 rue Conté - BP 25 - 61500 Sées - Tél : 02 33 81 15 06 - e-mail : [email protected]
Une proposition pour réduire nos impôts…Seule école privée de notre Paroisse, l’Ecole Notre Dame de Longny-au-Perche qui, grâce à une gestion attentive et raisonnée, a pu redresser son budget tout en doublant ses effectifs en 3 ans, fait appel aux dons pour faire face à une augmentation importante des charges salariales (en raison de la suppression des contrats aidés) et à divers travaux (adaptation pour les personnes handicapées, réfection totale du dortoir des maternelles...).Si vous voulez aider l’école tout en bénéficiant d’une dé-duction de votre impôt sur le revenu (66% du montant de votre don), vous pouvez adresser votre contribu-tion à l’école par chèque à l’ordre de la Fondation Saint Matthieu, habilitée à recevoir des dons au bé-néfice de l’enseignement catholique et à délivrer un reçu fiscal.Ecole Notre Dame - 9, rue du Docteur Vivarès - 61290 Longny-au-PerchePour tout renseignement complémentaire vous pou-vez contacter Jean-François Lecomte Président de l’OGEC de l’école au 06 07 02 41 23Merci d’avance pour votre générosité !
L es magasins nous ont habitués à être dé-boussolés. Nous trouvons tous les fruits quelle que soit la saison, ce qui leur donne d’ailleurs de ne plus avoir de saveur...
Pour les fêtes religieuses, nous sommes aussi perdus. A force de voir le petit Jésus dans les crèches un mois avant sa naissance, de voir les chocolats bien avant Pâques, et de manger des galettes des rois bien avant l’Épiphanie, nous arrivons au 2 février en ou-bliant de manger des crêpes ! Il est vrai que les va-cances ne s’appellent plus vacances de Toussaint, de Noël ou de Pâques, mais d’hiver et de printemps !
Redécouvrons le temps de l’Avent pour nous préparer à NoëlLe mot latin adventus (venue, avènement) précise le sens du mot “Avent”. Nous ne nous préparons pas simplement à la célébration d’une fête des familles, nous attendons la venue de Quelqu’un : Jésus, le Sauveur, Dieu fait homme.
L’Avent est un temps d’attente :
- Une attente à la fois collective et personnelle. c’est une attente collective, celle du peuple de
l’Alliance : Jésus est le Messie, le Sauveur que Dieu avait promis aux hommes ;
. c’est une attente personnelle : Jésus veut venir habiter en moi et je me prépare à l’accueillir.
- Ce temps nous rappelle que nous avons besoin d’être sauvés, libérés du péché.
- Ce temps nous aide à reconnaître en nous des zones d’ombre et nous invite à la conversion de nos cœurs pour laisser en nous et dans notre vie de la place pour Dieu. Jésus est la lumière qui vient illu-miner le monde.
- C’est un temps de remise en question par rapport à notre relation d’amour avec Dieu en vue de nous préparer à Noël, ce qui suscite un regret de nos ac-tions qui ont manqué d’amour pour Dieu et pour nos frères, un oubli de Dieu. Cela nous pousse à demander pardon à Dieu. La liturgie exprime ces sentiments de pénitence par des signes sensibles : ornements violets, suppression du Gloria, l’orgue ne joue que pour accompagner, pas de fleurs.
- C’est un temps cependant d’attente joyeuse : l’Al-léluia est maintenu.
L’Avent nous prépare à la rencontre avec le Christ notre Sauveur : Il est venu, Il vient, Il reviendra :
- Il est venu (il y a 2000 ans : naissance de Jésus) : avènement de la miséricorde. « Le fils de l’homme est venu pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus », Lc 19, 10.
- Il vient (dans nos cœurs) : avènement spirituel, au-jourd’hui dans nos âmes. « Voici que je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, moi près de lui, et lui près de moi », Ap 3, 20.
- Il viendra (à la fin des temps) : avènement de jus-tice. Jésus reviendra « pour rendre à chacun selon ses œuvres », Mt 16, 27. Dieu nous a créés à son image, et c’est sur cette ressemblance avec lui que nous serons jugés.
Si on lit les lectures des différents dimanches de l’Avent, on est surpris de voir qu’il n’est question de la nativité de Jésus que les derniers dimanches avant Noël.
Don Hervé Lepetit
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Le temps de l’Avent
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Lundi de 14h à 17h - Mercredi de 9h à 17h et vendredi de 9h à 12h
S’engage au quotidien auprès des familles, des enfants, des personnes âgées, handicapées ou malades.
Une journée festive pour l’installation de notre nouveau curé
C’est à Longny-au-Perche que toute la pa-roisse Sainte-Anne s’est retrouvée au-tour de notre nouveau curé pour son ins-tallation. Oui, nous avons accueilli don
Hervé (c’est ainsi qu’on l’appelle), prêtre de la Com-munauté Saint-Martin, lors d’une messe remplie de symboles forts qui nous ont aidés à mieux com-prendre les missions d’un curé.
Visite de l’église Accompagné par notre évêque, Mgr Ha-bert, et le modérateur de la Communauté Saint-Martin, don Paul Préaux, don Hervé a reçu les clefs de la paroisse. Il a ensuite fait le tour de l’église, s’arrêtant sur les lieux importants de la vie du prêtre : le ta-bernacle, le confessionnal, le baptistère, les portes de l’église.
Un pôle, deux paroisses Cette messe a aussi été l’occasion de mieux comprendre que nous faisons partie du pôle Perche Nord, avec la paroisse Sainte-Céronne de Mortagne-au-Perche,
et que nous sommes appelés à travailler de plus en plus étroitement ensemble. Effectivement, étant membre de la Communauté Saint-Martin, don Hervé loge à Mortagne-au-Perche et sera à même de nous aider à nous ouvrir aux propositions pastorales nouvelles.
Un temps de partage Après la messe, nous avons poursuivi ce dimanche de fête par un repas partagé et avons ainsi commencé à faire connaissance avec notre nouveau curé.
N’hésitez pas à retrouver l’ensemble des photos de cette journée sur le site de notre paroisse : www.sainteanneduperche.com
Benoît Pohu
Visite des fonts
baptismaux.
Ouverture de la grande
porte.
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Au cœur de nos villages, tel un joyau dans son écrin, l’église s’offre, ne laissant jamais indifférent. Lieu chargé d’histoire, de mémoire familiale,
elle est avant tout lieu de culte et, occasionnellement, lieu de rencontres culturelles. La mairie en est propriétaire, le curé affectataire et chacun se réjouit
d’en pousser les portes pour en faire un lieu de vie.
E n promenade à L o n g n y - a u -Perche, je me rapproche de
l’église. Des passants se croisent ou discutent aux ter-rasses des cafés. Quittant la place animée de l’église, j’entre dans ce bel édifice.
D’un seul coup, le silence s’établit autour de moi et
une grande sérénité m’envahit. La bonne odeur de l’encens me rappelle la beauté de la liturgie et la gloire de Dieu chantée pendant la messe dominicale. Je médite ces quelques minutes, ayant l’impression d’être attendu...
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit Je goûte ce moment si précieux, puis je plonge la main dans le bénitier et me signe lentement : au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ; un geste si simple qui me rappelle la foi trinitaire reçue et me fait prendre conscience des grâces et des dons qui m’ont été donnés en abondance depuis mon baptême. Alleluia !
Je regarde le baptistère, cuve où l’on baptise les catéchumènes et les enfants, et je me rappelle avec joie que, moi aussi, j’ai reçu la Vie de Dieu. Derrière le baptistère, la croix monumentale me rappelle qu’en mourant sur la croix, Jésus me témoigne son amour et veut me donner sa Vie.
Il m’attend M’avançant dans la nef centrale, je m’approche de l’autel et m’incline respectueusement : c’est là que notre Seigneur s’est offert, la veille de sa Passion, au cénacle avec ses disciples, pour racheter le genre humain. Il se donne à nous chaque fois, dans le mystère de la sainte Eucharistie.
Je continue ma visite et je constate, dans cette douce lumière qui passe à travers les vitraux, qu’une petite lumière rouge brille sur le maître-autel. Pourquoi est-elle allumée ? Elle rappelle que le Christ est réellement présent dans le tabernacle, où le Seigneur m’attend. Je me mets paisiblement à genoux, pour exprimer mon attitude d’humilité, d’adoration et de profond respect pour le Fils de Dieu. Je prends conscience qu’Il est là et qu’Il m’attend. Pendant ce temps précieux où je fais silence, j’écoute, au fond de mon cœur, ce que Jésus veut me dire. Cela peut être : « Tu as du prix à mes yeux et Je t’aime… ».
Merci Seigneur Après avoir rendu grâce et exprimé mes intentions au Seigneur pour ceux qui m’ont confié leurs peines et leurs épreuves, mais aussi leurs joies, je redescends par le bas-côté et, devant le confessionnal, je me souviens de la grandeur de la miséricorde divine et avec quelle joie je suis reparti, le cœur léger d’avoir reçu l’absolution de mes péchés, après ma dernière confession.
Puis j’arrive à la hauteur de la statue de sainte Thérèse de Lisieux, où brillent encore les multiples bougies qui témoignent des prières et des intentions que chacun a pu déposer depuis le début de cette journée.
Avant de sortir, c’est saint Joseph qui me salue pour m’encourager, comme il l’a fait pour son fils Jésus. Merci, Seigneur, pour tous ces saints, si nombreux dans cette église, qui me rappellent combien tout de-vient possible à celui qui se tourne vers Toi. Oui, Seigneur, Tu donnes bien au-delà de ce que je peux Te demander.
François Bouchard
L’église, un lieu où Quelqu’un m’attend et veut me parler
ThierryMartinienThomasFlorentAntoineMarietteRaoulThibaultAmandineUlrichBenoîtOlivierHenri, JoëlFête NationaleDonaldN-D Mt-CarmelCharlotteFrédéricArsèneMarinaVictorMarie-Mad.BrigitteChristineJacquesAnne, Joach.NathalieSamsonMartheJulietteIgnace de L.
juilletAlphonseJulien-Eym.LydieJean-Marie, VianneyAbelTransfigurationGaétanDominiqueAmourLaurentClaireClarisseHippolyteEvrardAssomptionArmelHyacintheHélèneJean-EudesBernardChristopheFabriceRose de L.BarthélemyLouisNatachaMoniqueAugustinSabineFiacreAristide
aoûtThér. de l'E.LégerGérardFr. d'AssiseFleurBrunoSergePélagieDenisGhislainFirminWilfriedGéraudJusteThér. d'AvilaEdwigeBaudoinLucRenéAdelineCélineElodieJean de C.FlorentinCrépinDimitriEmelineSimon, JudeNarcisseBienvenueQuentin
octobreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
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aoûtGillesIngridGrégoireRosalieRaïssaBertrandReineNativité N.-D.AlainInèsAdelpheApollinaireAiméLa CroixRolandEdithRenaudNadègeÉmilieDavyMatthieuMauriceConstantThècleHermannCôme, DamienVinc. de P.VenceslasMichelJérôme
septembreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
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juilletAlphonseJulien-Eym.LydieJean-Marie, VianneyAbelTransfigurationGaétanDominiqueAmourLaurentClaireClarisseHippolyteEvrardAssomptionArmelHyacintheHélèneJean-EudesBernardChristopheFabriceRose de L.BarthélemyLouisNatachaMoniqueAugustinSabineFiacreAristide
aoûtThér. de l'E.LégerGérardFr. d'AssiseFleurBrunoSergePélagieDenisGhislainFirminWilfriedGéraudJusteThér. d'AvilaEdwigeBaudoinLucRenéAdelineCélineElodieJean de C.FlorentinCrépinDimitriEmelineSimon, JudeNarcisseBienvenueQuentin
octobreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
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septembreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
Les dates sont données à titre indicatif et n’engagent en aucun cas la responsabilité de l’éditeur
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juilletAlphonseJulien-Eym.LydieJean-Marie, VianneyAbelTransfigurationGaétanDominiqueAmourLaurentClaireClarisseHippolyteEvrardAssomptionArmelHyacintheHélèneJean-EudesBernardChristopheFabriceRose de L.BarthélemyLouisNatachaMoniqueAugustinSabineFiacreAristide
aoûtThér. de l'E.LégerGérardFr. d'AssiseFleurBrunoSergePélagieDenisGhislainFirminWilfriedGéraudJusteThér. d'AvilaEdwigeBaudoinLucRenéAdelineCélineElodieJean de C.FlorentinCrépinDimitriEmelineSimon, JudeNarcisseBienvenueQuentin
octobreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
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juilletAlphonseJulien-Eym.LydieJean-Marie, VianneyAbelTransfigurationGaétanDominiqueAmourLaurentClaireClarisseHippolyteEvrardAssomptionArmelHyacintheHélèneJean-EudesBernardChristopheFabriceRose de L.BarthélemyLouisNatachaMoniqueAugustinSabineFiacreAristide
aoûtThér. de l'E.LégerGérardFr. d'AssiseFleurBrunoSergePélagieDenisGhislainFirminWilfriedGéraudJusteThér. d'AvilaEdwigeBaudoinLucRenéAdelineCélineElodieJean de C.FlorentinCrépinDimitriEmelineSimon, JudeNarcisseBienvenueQuentin
octobreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
ThierryMartinienThomasFlorentAntoineMarietteRaoulThibaultAmandineUlrichBenoîtOlivierHenri, JoëlFête NationaleDonaldN-D Mt-CarmelCharlotteFrédéricArsèneMarinaVictorMarie-Mad.BrigitteChristineJacquesAnne, Joach.NathalieSamsonMartheJulietteIgnace de L.
juilletAlphonseJulien-Eym.LydieJean-Marie, VianneyAbelTransfigurationGaétanDominiqueAmourLaurentClaireClarisseHippolyteEvrardAssomptionArmelHyacintheHélèneJean-EudesBernardChristopheFabriceRose de L.BarthélemyLouisNatachaMoniqueAugustinSabineFiacreAristide
aoûtGillesIngridGrégoireRosalieRaïssaBertrandReineNativité N.-D.AlainInèsAdelpheApollinaireAiméLa CroixRolandEdithRenaudNadègeÉmilieDavyMatthieuMauriceConstantThècleHermannCôme, DamienVinc. de P.VenceslasMichelJérôme
septembreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
ThierryMartinienThomasFlorentAntoineMarietteRaoulThibaultAmandineUlrichBenoîtOlivierHenri, JoëlFête NationaleDonaldN-D Mt-CarmelCharlotteFrédéricArsèneMarinaVictorMarie-Mad.BrigitteChristineJacquesAnne, Joach.NathalieSamsonMartheJulietteIgnace de L.
juilletAlphonseJulien-Eym.LydieJean-Marie, VianneyAbelTransfigurationGaétanDominiqueAmourLaurentClaireClarisseHippolyteEvrardAssomptionArmelHyacintheHélèneJean-EudesBernardChristopheFabriceRose de L.BarthélemyLouisNatachaMoniqueAugustinSabineFiacreAristide
aoûtThér. de l'E.LégerGérardFr. d'AssiseFleurBrunoSergePélagieDenisGhislainFirminWilfriedGéraudJusteThér. d'AvilaEdwigeBaudoinLucRenéAdelineCélineElodieJean de C.FlorentinCrépinDimitriEmelineSimon, JudeNarcisseBienvenueQuentin
octobreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
ThierryMartinienThomasFlorentAntoineMarietteRaoulThibaultAmandineUlrichBenoîtOlivierHenri, JoëlFête NationaleDonaldN-D Mt-CarmelCharlotteFrédéricArsèneMarinaVictorMarie-Mad.BrigitteChristineJacquesAnne, Joach.NathalieSamsonMartheJulietteIgnace de L.
juilletAlphonseJulien-Eym.LydieJean-Marie, VianneyAbelTransfigurationGaétanDominiqueAmourLaurentClaireClarisseHippolyteEvrardAssomptionArmelHyacintheHélèneJean-EudesBernardChristopheFabriceRose de L.BarthélemyLouisNatachaMoniqueAugustinSabineFiacreAristide
aoûtGillesIngridGrégoireRosalieRaïssaBertrandReineNativité N.-D.AlainInèsAdelpheApollinaireAiméLa CroixRolandEdithRenaudNadègeÉmilieDavyMatthieuMauriceConstantThècleHermannCôme, DamienVinc. de P.VenceslasMichelJérôme
septembreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
Ouvrons nos églises : plaidoyer pour une Eglise missionnaire
A la visite de nos églises !Par un bel après-midi de septembre, nous avons fait le tour des églises de notre paroisse, en tentant d’y faire halte pour quelques instants de recueillement. Une église est un lieu public, censé recevoir la visite de tout pèlerin en recherche de ressourcement, d’intériorité ou de silence. C’est aussi, et principalement, la maison de notre Père dans laquelle on entre avec joie pour une visite filiale. Quelle fut notre surprise de constater qu’elles étaient pratiquement toutes fermées à double tour : sur trente-deux églises, seules celles d’Autheuil, Beaulieu, Irai, Longny, Moulicent, Saint-Christophe et Tourouvre étaient ouvertes. Deux (Les Menus et Gournay-le-Guérin) l’étaient aussi, mais avec une grille en in-terdisant l’accès (est-ce bien accueillant ?), et Chennebrun est ouverte de temps en temps.
Les ouvrir, mais comment ?Selon le Droit pur, les églises construites avant la loi de 1905 -dite “de séparation de l’Eglise et de l’Etat”- appartiennent à la com-mune : c’est le cas de toutes les églises de la paroisse Sainte-Anne-du-Perche. En revanche, pour chacune d’elles, le curé de notre pa-roisse en est l’affectataire et il est le seul à en décider l’usage, à la manière d’un locataire. Ainsi, pour pouvoir les ouvrir chaque jour, il est nécessaire que le curé s’entende avec le maire et son conseil mu-nicipal : ce sont, en effet, les mairies qui en assurent le contenant (le bâtiment lui-même), mais aussi le contenu (les objets sacrés). Cette ouverture pourra nécessiter quelques aménagements de protection de certains objets ou statues de petite taille pour éviter les vols et, bien sûr, il faudra trouver une bonne âme chargée d’assurer ce pré-cieux service (ce qui n’est, généralement, pas un problème).
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E-mail : [email protected] - Site Internet : www.pompesfunebres-bonhomme.com
Notre choix respecter le vôtreN° Vert : 0 800 800 931
L’église n’est pas un « garde-meubles » !Cet article se veut un plaidoyer pour l’ouverture quotidienne de nos églises. Il n’y a, en effet, rien de plus exaspérant que de se casser le nez sur une église aux portes fermées. L’église n’est pas un garde-meubles. Au contraire, elle doit être ac-cueillante et c’est son rôle missionnaire dans un monde en recherche de sens et de silence. Une église ouverte est très souvent fréquentée par des pèlerins, des promeneurs occa-sionnels ou des familles en visite au cimetière quand celui-ci entoure l’église. Dans un registre différent, Madame Des-moulins-Hémery, chef de la Mission Patrimoine et Musées, à la Préfecture de l’Orne, affirme régulièrement qu’il y a beau-coup moins de vols dans une église ouverte chaque jour que dans une église toujours fermée. Nous invitons donc, cha-leureusement et vivement, les paroissiens de chaque village de notre paroisse à contacter notre curé et le maire concer-né pour amorcer et conclure un accord d’ouverture de ces églises qui, de nouveau, pourront remplir leur vraie fonction : être la maison du Père et la nôtre.
Jean-Nicolas Andrieu, Robert Duyck,
et Eric Quénardel
Dos
sier
Remerciements à ceux qui entretiennent les églises
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Sarl HAUTEMULLE1 rue Charles de Gaulle 61190 TOUROUVRETél. 02 33 25 70 02 - Fax : 02 33 25 29 10 [email protected]
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Merci aux municipalitésAu moment où nous voulons insister sur la nécessité d’ouvrir nos églises chaque jour, comme nous le demandait notre évêque dans la première loi synodale du diocèse de Sées en 1993, votre journal paroissial revient sur l’entretien des églises de votre paroisse aux trente-deux clochers. Pour ne pas fatiguer le lecteur, nous procéderons à un inventaire par relais paroissial au cours des prochains bulletins, et nous commençons par le relais de Saint-Maurice-Chennebrun.
Neuf églises choyées par leurs élusCe relais est formé de neuf églises : quatre dans l’Eure et cinq dans l’Orne, suite à un accord entre les dio-cèses d’Evreux et de Sées. Armentières, Chennebrun, Gournay-le-Guérin et Saint-Christophe-sur-Avre dans l’Eure ; Beaulieu, La Pote-rie-au-Perche, Moussonvil-
liers, Normandel et Saint-Maurice-lès-Cha-rencey dans l’Orne.Si nous observons les communes de l’Eure, nous constatons qu’Armentières, entre 2014 et 2016, a fait pour environ 400 000 € de tra-vaux pour reprendre un clocher et des murs de soutien en mauvais état et prévoit une seconde tranche de travaux (électricité et bancs) dans un avenir proche. A Chenne-brun, la voûte intérieure a été refaite peu avant les années 2000 ; les portes en chêne, l’électricité et une mariette ont été remises à neuf en 2014. A Gournay, des travaux très importants (toiture, vitraux, électricité, ta-bleaux) ont été réalisés en 1991-1993, suivis
d’une reprise totale de la voûte intérieure avec dessins au pochoir en 2006 ; le coût total s’est éle-vé à environ 400 000 €. A Saint-Christophe, tout l’ensemble de l’édifice a été repris (clocher, vi-traux, peintures, électricité...) en 2011-2012, pour un montant de travaux très élevé.Dans les communes de l’Orne, nous nous apercevons également que l’entretien est soigné par chaque municipalité. A Beaulieu, en 2012, la
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Centre de Tourisme EquestreLes Chevauchées du Genetay
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27820 St. Christophe sur Avre Graziella06 64 39 57 06 - www.genetay.fr
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toiture, les peintures, les tableaux et les vitraux ont été complètement repris pour un montant d’environ 60 000 €. A La Poterie, l’entourage du maître-autel a été refait il y a une quinzaine d’années et la statue de sainte Barbe récemment remise en état. A Moussonvilliers, toute la charpente du toit a été refaite en 2013-2014 et les bancs ont été changés, pour un montant d’environ 300 000 € ; une seconde tranche est envisagée pour la restauration de l’autel. Normandel est un cas particulier, car l’église est en très bon état, grâce à un entretien très régulier (l’électricité a été refaite en 2007-2008). Quant à Saint-Maurice, les gros travaux ont été réalisé en 2005 (toiture, électricité, vitraux, déplâtrage des piliers intérieurs et réfection du porche d’entrée) pour un montant d’environ 380 000 €.
Reconnaissance de la paroisseL’ensemble des habitants, les chrétiens et le curé affectataire tiennent à remercier ici, non seulement les communes mais aussi les associations locales passionnées de patrimoine, pour l’intérêt permanent qu’elles portent à ces édifices qui sont les piliers de notre histoire locale. Même si les célébrations eucharistiques sont de plus en plus rares dans nos églises en raison de la pénurie de prêtres, celles-ci sont encore des lieux de prière au moment des funérailles, des récitations du chapelet tout au long de l’année ou de temps d’adoration du Saint Sacrement. Elles sont donc encore une vraie lumière pour nos communautés chrétiennes. Et comme l’Espérance est une grande vertu, gageons que leur avenir sera, peut-être, radieux !
Restons vigilants, malgré tout
Au moment où les communes prennent l’habitude de fusionner (par exemple : Moussonvilliers-Norman-del-Saint-Maurice), nous sommes obligés de constater que la nouvelle commune aura à sa charge trois clo-chers ! Les élus auront-ils la même volonté de les entre-tenir alors que la pratique religieuse est, pour le mo-ment, en perte de dynamisme et que leur utilisation est parfois éphémère ? Nous comptons tous sur la commu-nauté chrétienne et les associations locales pour aider les élus à une vigi-lance pérennisée. De toute façon, bra-vo et merci à tous !
D ans nos villages, l’église reste un symbole fort. Chacun est attaché à son clocher. Il suffit de voir les efforts fournis pour leur restauration ou leur entretien pour com-
prendre que cet édifice est un lieu respecté.
Un peu d’imagination et de persévérance Toutefois, beaucoup de personnes souffrent de voir leur église sans service religieux autre que les in-humations et les mariages. Pour-tant, il suffit d’un peu d’imagina-tion et de persévérance pour que nos églises soient à nouveau vi-vantes. Des concerts, expositions ou visites guidées au moment des Journées du Patrimoine ou de Pierres en lumière sont des occa-sions d’en ouvrir les portes.
Mais l’église est avant tout un lieu de prière et, si le prêtre ne peut être présent partout, des fidèles peuvent y organiser des temps de prière tout au long de l’année. Des documents sont disponibles au presbytère de Tourouvre afin de les préparer.
Faire une crèche A l’occasion de Noël, se réunir à plusieurs pour faire une crèche et inviter les gens du village à un temps de prière peut être une joyeuse initiative et une manière de redécouvrir le sens de Noël : « Au-jourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur ».
Suivre le chemin de croix Le carême est un moment favorable pour suivre un chemin de croix. Lorsqu’aux murs de l’église les quatorze stations sont fixées, quelques personnes
peuvent méditer la Pas-sion du Christ en passant devant chaque tableau. Plusieurs exemples sont proposés pour parcourir le chemin de croix.
Méditer le Chapelet Le mois de mai est plus propice à la prière du cha-pelet. C’est une manière de se souvenir de tous les évènements marquants de la vie de Marie, depuis son ”Oui” à l’ange Gabriel jusqu’à son couronne-ment dans le ciel. A chaque dizaine, on médite un mystère joyeux, lumineux, glorieux ou doulou-reux. Comme pour le chemin de croix, plusieurs modèles de méditation sont proposés.
Une messe demandée Une messe peut être demandée à l’occasion de la fête du village ou de la fête du saint patron de l’église. Don Hervé Lepetit souhaiterait, d’avril à octobre, sillonner nos villages pour y célébrer la messe, le samedi soir, et prendre ensuite le temps de partager un verre de l’amitié afin de faire la connaissance des habitants. « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au mi-lieu d’eux » (Mt 18, 20).
Béatrice Leys
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A la demande du pape François a eu lieu, le dimanche 19 novembre, la “journée des pauvres”. Pour l’Eglise, un pauvre peut être une personne dans le besoin mais c’est aussi toute personne souffrante : malade, personne isolée ou âgée. Sur notre paroisse, différents mouvements étaient invités, ce jour-là, à participer à la messe, à Tourouvre ou à Longny. Parmi ces associations, l’équipe du Secours Catholique était présente. Elle œuvre toute l’année auprès des personnes en difficulté. Nous lui laissons la parole pour qu’elle nous explique ses actions.
Le Secours CatholiqueJournée des pauvres et de la solidarité
Le Secours Catholique sur la paroisse Création du Secours CatholiqueEn 1946, Monseigneur Rodhain fondait le Secours Catholique, à la demande de l’Eglise de France. Siaujourd’hui nous œuvrons pour toutes les misères, à l’origine les personnes secourues étaient les victimes de la guerre. C’est toute la population démunie qui bénéficie maintenant de l’aide de cette association, aide étendue en dehors de nos frontières, car la charité se donne à tous. Sur notre paroisse, douze personnes se relaient pour assurer la continuité de cette œuvre, commencée il y a 71 ans.
L’espace vêtements
Connaissez-vous notre espace vêtements situé dans la cour du presbytère de Tourouvre ? Il est ouvert le mercredi, de 15 h à 17 h, et le vendredi, de 10 h à 12 h. Notre équipe vous y accueille en toute simplicité, autour d’un café ou d’une tisane. Elle vous propose, dans deux grandes pièces bien achalandées, de nombreux vêtements pour une participation modique. Vous pouvez également déposer ceux qui encombrent vos armoires, car un vêtement bien conservé peut avoir une seconde vie auprès des
personnes qui ont peu de moyens. Chaque année, environ 1200 personnes nous rendent visite dans cet espace.
Les aides apportéesNous venons en aide à plus de cinquante familles, dans le respect de la confidentialité, et nous les recevons le plus rapidement possible à nos permanences. Si nécessaire, nous intervenons au domicile des personnes qui ne sont pas mobiles. Les personnes aidées nous sont adressées par les assistantes sociales de notre circonscription. Nous recevons tous nos visiteurs autour d’un café ; dans ces moments sans contrainte, la convivialité est présente et cela permet aux personnes isolées de bavarder agréablement.
Une équipe qui vous attendVous ne nous connaissez pas ? Venez nous voir dans notre local, au fond de la cour du presbytère de Tourouvre. Cela vous permettra de faire connaissance avec les bénévoles et, pourquoi pas, de nouer des liens avec l’équipe et de la rejoindre.
Pour de plus amples renseignements, téléphonez au presbytère de Tourouvre ou au 06 47 69 07 09.
Emmanuelle Guénard, pour l’équipe de la paroisse Sainte-Anne-du Perche
Vie c
ultu
relle J’ai visité pour vous
Les enclos paroissiaux : l’église de Pleyben (suite et fin)
Terminons donc notre visite de l’église Saint-Germain, commencée dans les précédents numéros de cette revue.
Les fonts baptismaux :Les fonts baptismaux sont ornés des statues de saint Jean, sainte Elisabeth et saint Zacharie, pro-venant d’un ancien retable. Autrefois, il y avait un quatrième personnage tenant les vêtements du Christ ; ce personnage se trouve actuellement dans le transept sud, à côté du groupe de saint Yves.
La statuaire :L’église est ornée de nombreuses statues poly-chromes dont une statue de saint Germain datant de 1555, provenant d’un calvaire ; dans la nef et les bas-côtés se trouvent des statues de saint Herbot, saint Yves, saint Corentin, saint Antoine, sainte Ge-neviève, saint Renan, ainsi qu’une grande statue en bois de saint Guénolé, datée du XVIIIe siècle.
Les retables :Les retables actuellement en place datent de la fin du XVIIe siècle :• le retable à colonnes du Rosaire : les quinze médaillons des mystères du Rosaire entourent la Vierge remettant le rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne ;• le retable à tourelles du maître autel, daté de 1666, représente le Christ Sauveur et les quatre évangélistes : Matthieu, Luc, Jean et Marc. Les gradins sont ornés d’admirables arabesques entremêlées d’anges et de dauphins ;• le retable des Trépassés ou retable du Sacré Cœur, daté du XVIIIe siècle, est situé dans le bras sud du transept ; il représente une descente de croix.
Nous voici arrivés au terme de notre visite de cette belle église de Pleyben, qui recèle un riche patrimoine et est un témoin admirable de la foi chrétienne de nos ancêtres.
François Bouchard
J’ai lu pour vous FATIMA, N’EN PARLEZ PAS,
C’EST UN SECRETdu Frère Louis-Marie Ariño-Durand
Les apparitions de Fatima, leur mes-sage et leurs trois secrets ! Que n’a-t-on pas écrit à leur sujet ? Et si tout était plus simple ? Et s’il suffisait de suivre la pédago-gie divine, celle du Christ et celle de sa Mère, celle de l’Église, celle des ap-paritions de Fatima
même ? Le jubilé des 100 ans de ces ap-paritions est une excellente occasion de nous plonger dans les secrets… pour y dénicher le Mystère !Dominicain, le Frère Louis-Marie Ariño- Durand est le promoteur général du Rosaire pour son Ordre depuis 2007. Il
a prêché au Pèlerinage du Rosaire, à Lourdes, en 2012. Il tente, par sa prière, ses études et sa prédication, de trans-mettre son amour pour la Vierge Marie.
LE JOUR DU SOLEIL DANSANT Collection Saints et Héros
Voici l’histoire, si exaltante, de Lucia, Frances-co et Jacinta qui, grâce à leur cou-rage et à leur grande foi, ont
transmis le message de Notre-Dame de Fatima au monde entier. Que s’est-il donc passé dans ce petit village du Portugal, Fatima, pour que tant de per-sonnes s’y rassemblent ?
Pour les enfants, à partir de 4 ans Dessin animé couleurs - 30 mn
LES PARFUMS DU CHÂTEAU de François Billot de Lochner
Ce roman bien écrit, en gros ca-ractères et très facile à lire, met le doigt sur les dangers d’inter-net pour notre jeunesse, à cause d’un accès facile à la pornographie qui ravage les dernières défenses naturelles des valeurs morales de notre société. En fait, internet, outre à désocialiser l’in-dividu qui ne parle plus avec son voisin physique, a également pour effet de tra-vestir la réalité et asservir l’homme et la femme. Dans cette histoire inspirée d’un fait réel, l’auteur propose des solutions pour contrer ce qu’il appelle un ‘‘tsunami de déconstruction de notre humanité’’.
Béatrice Leys et Emmanuelle Esnol de France
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Les maisons de JésusUn scribe s’approcha de Jésus
et lui dit : “Maître, je te sui-vrai partout où tu iras.” Mais
Jésus lui déclara : “Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête”. (Mat. 18,19-20).
En ces moments où chacun aimera retrouver la maison de son enfance pour les fêtes de fi n d’année, il est paradoxal de penser que l’image la plus courante que l’on se fait de Jésus en lisant l’Évangile n’est pas du tout
celui d’un Jésus “à la maison”. Non, il est sur les routes, endurant la fatigue du chemin, canicule en été, fraîcheur l’hiver, et bien souvent il n’a “pas d’en-droit où reposer la tête”. Aucun risque de devenir pantoufl ard avec Jésus… Et alors que nous serons “chez nous” à Noël, aimant retrouver les lieux où nous avons grandi et la chaleur du foyer, Jésus est déjà sur la route, nais-sant dans une étable au confort très précaire… C’est en effet “debout” que nous veut le Seigneur, prêt à accueillir sa Parole et à la répandre.
De Capharnaüm à BéthanieEt cependant, la “maison” n’est pas absente de la vie de Jésus. Nous pouvons retenir au moins deux lieux emblématiques où Jésus a aimé se retrouver y trouvant calme, repos et amitié. Il s’agit d’abord de la mai-son de Pierre (et André son frère) à Capharnaüm ; l’évangéliste Marc, à un certain moment, n’éprouve plus le besoin de préciser qu’il s’agit de la maison de Pierre : on apprit qu’il était à “la” maison, dit-il. C’est là qu’il guérit la belle-mère de Pierre (Mc 1,29-30), là aussi qu’il guérit le paralytique - on ne dit pas la réaction de Pierre à la vue du trou dans son toit pour descendre l’infi rme… L’autre maison est celle de Bétha-nie, où résident Lazare et ses deux sœurs Marthe et Marie. Jésus s’y est arrêté plusieurs fois, avant d’entrer à Jérusalem, venant de Galilée ; il y sermonne gentiment Marthe, qui s’inquiète d’avoir à assurer seule le service.Sur le chemin de l’Avent, prêts à prendre la route, sachons cependant remercier le Seigneur pour les mai-sons de famille ou d’amis qui nous reçoivent afi n de reprendre des forces, physiques et spirituelles, avant de reprendre la route. Bonne route !
P. Loïc Gicquel des Touches
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n°80Décembre 2017Trimestriel
ORNEactualités
Diocèse de Sées
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ORNE actualités
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GÉR
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ET
GÉR
ARD
HU
ET
Maison d’enfance, maison de vacances, à la campagne ou à la mer, maison de famille…
La maison, dans notre culture française, reste souvent gravée dans notre mémoire comme un nid douillet, un refuge fami-lier et rassurant, parfois aussi comme une menace ou un lieu de souffrance. Tantôt elle cristallise des souvenirs d’une vie passée, tantôt elle abrite les espoirs d’une vie future. Parfois porteuse de nos peurs et de nos angoisses, elle est le plus souvent signe de joies, de libres décou-vertes, de fraternité. Des dizaines et des dizaines de chanson disent la puissance évocatrice de la maison, de La maison où j’ai grandi de Françoise Hardy dans les années soixante à Comme à la maison de Christophe Maé aujourd’hui. Et la littéra-
ture, la peinture, le cinéma ne sont pas en reste. Et nous, combien sommes-nous à garder en mémoire une maison porteuse de souvenirs heureux ! Il s’agit souvent de la maison de grands-parents, mais pas seulement. Elle marque notre mémoire d’abord parce que nous nous y sommes appropriés, comme autant de précieux secrets, mille petits endroits ou objets, mille cachettes, de la cave au grenier, des bosquets jusqu’aux fruits du jardin.
Moments partagésMais les plus beaux souvenirs attachés à la maison sont les moments qu’on y a parta-gés : moments d’intimité où grand-père ou grand-mère nous dévoilent leur vie, nous transmettent leur savoir-faire ; temps de jeux partagés avec des cousins et cou-
sines que l’on ne rencontre qu’en ce lieu ; jeux de plein air tous ensemble, où chacun rivalise d’adresse, où l’on ose dépasser ses limites ; promenades familiales propices à la découverte de la nature… et de l’autre.Si les murs de ces maisons pouvaient par-ler, que de belles histoires ils conteraient !Ainsi ce moment de merveilleuse com-plicité entre Camille et son “Papé” (son arrière-grand-père). Alors qu’il la pousse, plein d’attention, sur sa balançoire, elle s’exclame comme si c’était une évidence “à ton tour, Papé !”. Et l’aïeul d’installer ses 95 ans sur le siège et de se laisser docilement pousser par Camille !Oui, vraiment, il est des lieux et des temps privilégiés qui nous donnent de grandir en humanité.
Gérard Huet
Ces maisons qui nous édifientNotre mémoire réserve souvent une place de choix à une maison, dépositaire de ce qu’on y a vécu. Nos plus beaux trésors d’enfance sont souvent en lien étroit avec elle ; nous lui devons même parfois une partie de ce que nous sommes.
ORNE actualités
Une maison pour“l’aujourd’hui de la vie”
Aujourd’hui, la maison doit aussi s’adapter aux exigences de la vie “moderne”. Pour Aurélie et Fabien, la famille s’est agrandie et les besoins ont évolué : leur maison aussi…
Aurélie et une de ses deux filles dans la grande pièce à vivre de leur nouvelle maison.
Ma maison, mon histoire, mes racines
Camille et son “Papé”.
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Maison d’enfance, maison de vacances, à la campagne ou à la mer, maison de famille…
La maison, dans notre culture française, reste souvent gravée dans notre mémoire comme un nid douillet, un refuge fami-lier et rassurant, parfois aussi comme une menace ou un lieu de souffrance. Tantôt elle cristallise des souvenirs d’une vie passée, tantôt elle abrite les espoirs d’une vie future. Parfois porteuse de nos peurs et de nos angoisses, elle est le plus souvent signe de joies, de libres décou-vertes, de fraternité. Des dizaines et des dizaines de chanson disent la puissance évocatrice de la maison, de La maison où j’ai grandi de Françoise Hardy dans les années soixante à Comme à la maison de Christophe Maé aujourd’hui. Et la littéra-
ture, la peinture, le cinéma ne sont pas en reste. Et nous, combien sommes-nous à garder en mémoire une maison porteuse de souvenirs heureux ! Il s’agit souvent de la maison de grands-parents, mais pas seulement. Elle marque notre mémoire d’abord parce que nous nous y sommes appropriés, comme autant de précieux secrets, mille petits endroits ou objets, mille cachettes, de la cave au grenier, des bosquets jusqu’aux fruits du jardin.
Moments partagésMais les plus beaux souvenirs attachés à la maison sont les moments qu’on y a parta-gés : moments d’intimité où grand-père ou grand-mère nous dévoilent leur vie, nous transmettent leur savoir-faire ; temps de jeux partagés avec des cousins et cou-
sines que l’on ne rencontre qu’en ce lieu ; jeux de plein air tous ensemble, où chacun rivalise d’adresse, où l’on ose dépasser ses limites ; promenades familiales propices à la découverte de la nature… et de l’autre.Si les murs de ces maisons pouvaient par-ler, que de belles histoires ils conteraient !Ainsi ce moment de merveilleuse com-plicité entre Camille et son “Papé” (son arrière-grand-père). Alors qu’il la pousse, plein d’attention, sur sa balançoire, elle s’exclame comme si c’était une évidence “à ton tour, Papé !”. Et l’aïeul d’installer ses 95 ans sur le siège et de se laisser docilement pousser par Camille !Oui, vraiment, il est des lieux et des temps privilégiés qui nous donnent de grandir en humanité.
Gérard Huet
Ces maisons qui nous édifientNotre mémoire réserve souvent une place de choix à une maison, dépositaire de ce qu’on y a vécu. Nos plus beaux trésors d’enfance sont souvent en lien étroit avec elle ; nous lui devons même parfois une partie de ce que nous sommes.
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Une maison pour“l’aujourd’hui de la vie”
Aujourd’hui, la maison doit aussi s’adapter aux exigences de la vie “moderne”. Pour Aurélie et Fabien, la famille s’est agrandie et les besoins ont évolué : leur maison aussi…
Aurélie et une de ses deux filles dans la grande pièce à vivre de leur nouvelle maison.
Ma maison, mon histoire, mes racines
Camille et son “Papé”.
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III
A insi le chante le père Robert Lebel, reprenant une phrase célèbre de saint Jean Chrysostome… Des
Pères de l’Église au concile Vatican II et aux derniers papes, tous engagent les familles à être quotidiennement comme une “Église domestique”, dans leur lieu de vie qu’est la maison. Et cette analogie entre église et maison s’accentue dans beaucoup de familles à l’approche de la fête de Noël, événement inouï d’un Dieu qui vient chez nous…“Que la paix du Christ demeure toujours dans votre maison” est-il dit aux nou-veaux époux lors de la bénédiction finale du sacrement de leur mariage. C’est aussi ce que désirent les familles qui font bénir leur nouveau foyer par leur curé. En Alle-
magne, la date de la bénédiction la plus récente est inscrite au-dessus de la porte d’entrée de beaucoup de maisons…“Que Dieu soit visiblement présent dans notre maison”. C’est le sens des croix, icônes ou images diverses qui ornent nos murs. Nos rites familiaux sont souvent directement reliés au temps liturgique : crèche, décorations et calendrier de l’Avent pour se préparer à Noël, galette des rois à L’Épiphanie, soirée crêpes à la Chandeleur (fête de la présentation de Jésus au Temple de Jérusalem), rameaux accrochés aux crucifix et déjeuner pascal composé d’agneau et de chocolats.
La rencontre de l’autreCertaines familles ont leur liturgie propre
comme les bénédicités ou la prière fami-liale, moments privilégiés de la vie d’une “Église domestique” : à chacun d’y trouver son rythme, ses modalités selon les âges des enfants et des périodes de l’année (beaucoup plus facile devant la crèche avec des petits que pendant le reste de l’année avec des ados qui traînent les pieds !).Mais ces moments marquent la vie d’une famille. Et puis la prière familiale ouvre chacun à Dieu et aux autres, du plus proche au plus lointain. La famille est le premier lieu où l’on rencontre l’autre, où on apprend à l’accepter tel qu’il est et où l’on s’efforce d’y mener (parfois difficile-ment) des relations basées sur la justice et la charité, qui s’étendent ensuite plus loin que la cellule familiale.Si la maison est une église, elle se doit d’être accueillante et ouverte sur le monde. “Qui va-t-on inviter ce dimanche ?” se demandait chaque semaine cette famille sur le chemin de la messe, soucieuse de ceux qui sont seuls. “Ouvrez votre porte aux malheureux et aux pauvres”, ajoute la bénédiction de la célébration de tout mariage citée au début de ce texte…La petite Église domestique qu’est la famille n’existe que si elle prend place dans la grande famille de Dieu qu’elle a pour vocation d’enrichir et de rejoindre.
Emmanuelle Lecointre
“Fais de ta maison une église qui rayonne”
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A urélie et Fabien habitaient une petite maison à la campagne, maison qu’ils avaient achetée avec un grand ter-
rain de 5 000 m2. “C’était nos désirs à ce moment-là !” Mais les pièces étaient petites et Fabien, entrepreneur en bâtiment, n’avait pas le temps d’entretenir le grand terrain. Leurs besoins et leurs désirs ont évolué. “Nous avons voulu nous installer en ville, près de tout ce dont nous avons besoin, avec nos deux filles qui vont désormais à l’école. Pour être en centre-ville, nous avons acheté une demeure qui avait déjà bien vieilli, avec un terrain de grandeur limitée pour l’entretenir
facilement mais où les enfants pourraient s’ébattre.” Ils ont gardé les quatre murs et la toiture de tuiles plates. Mais plus de cloi-sons, plus de plafond ! Ils sont ainsi dans un espace moderne avec une grande “pièce à vivre”, pleine de lumière qui vient du toit et de grandes baies. “Nous avons fait le plus de choses possibles par nous-mêmes. Nous avons employé le métal car Fabien est métal-lier. Il a fait ainsi un bel escalier, une porte d’entrée avec la matière qu’il travaille.”La maison n’est pas finie. Mais dès que l’essentiel a été fait ils se sont installés. Le reste se fera quand ils pourront. La priorité
est à la vie en famille et ils ont ce qu’il faut pour le moment. Mais sont-ils là pour la vie ? “Nous n’en savons rien, dit Aurélie. Nous sommes à l’aise ici pour le moment. C’est très clair, spacieux ; nos filles y sont bien, nous pouvons recevoir beaucoup d’amis. On ne sait jamais, l’avenir professionnel reste toujours incertain. Nous pouvons changer d’idées et de besoins. Il faut faire avec la vie comme elle est et s’y adapter. Nous en avons, certes, pris pour vingt ans au plan financier. C’est sérieux. L’avenir nous invitera sûrement à évoluer, et ce sera très bien.”
Denis Mary
Une maison pour“l’aujourd’hui de la vie”
Ma maison, mon histoire, mes racines
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D éjà, les ressources et les dons de chacun sont mis en com-mun : ensemble, ils terminent et
entretiennent les maisons, ensemble, ils assurent les transports scolaires en voitures familiales. La tondeuse est col-lective ainsi que les outils de bricolage. Puis vient l’idée d’une salle commune qui relierait les deux maisons les plus proches. Après huit mois et beaucoup d’heures passées, une salle rustique de 52 m2 apparaît : les deux maisons sont percées d’une porte pour y accéder de part et d’autre. La couverture est suf-fisamment élevée pour permettre une mezzanine de 35 m2.Nous sommes en 1977, la salle commune est née. On l’aménage. En haut, espace télé-magnétoscope très confortable, coin chambre d’amis et plus tard, ordinateur… En bas, grande cheminée, coin toilettes-douche, placard, armoire et grande table à allonges (24 places).À cette époque, le troisième couple décide de revenir en ville, l’éloignement leur posant trop de problèmes. Pour les deux familles qui restent, commence
un nouveau style de vie. Elles comptent chacune quatre enfants dont les âges correspondent.Laissons-les témoigner.“Cette salle, unique en son genre, nous semblait naturelle. Ce n’est que plus grands qu’on a réalisé que l’entente devait être sans faille et que c’était un pari osé sur l’avenir. Cela supposait une fidélité. Quand on a le désir de faire une salle commune, c’est que l’on se veut solidaires et que l’on pense à l’autre. On a vécu quelque chose d’exceptionnel : être ensemble tout en gardant l’indépendance.C’était une fantastique salle de jeu : on y a fait du patin à roulettes, du ping-pong. On y regardait des diapos ensemble, en plus des films sur le V2000, on y écou-tait de la musique (la salle était équipée de bons haut-parleurs). Le dimanche, on allait aux champignons, aux châtaignes
ou faire un tour en barque sur la Sarthe et tout le monde se retrouvait autour de la grande cheminée.On y prenait nos repas le midi : une des mamans avait arrêté de travailler à l’exté-rieur et préparait le repas pour tous. Le soir, surtout le mardi, après souper, on
regardait la télé en commun, au creux de poufs confortables, recouverts de peaux de mouton. Notre style de vie étonnait nos copains. Et l’on était fiers de leur montrer cette salle et de les y recevoir pour faire des “boums”.Les Noëls sont inoubliables. On alternait. Une famille quittait les
lieux et l’autre disposait donc des deux maisons et de la salle commune et pouvait recevoir à son aise 25 à 30 personnes.”Depuis quelques années, les choses ayant évolué, les deux familles célèbrent sou-vent Noël ensemble. Après 40 ans de service, la salle commune continue son office : elle rassemble toujours les deux familles. Les enfants devenus parents à leur tour, continuent d’y rencontrer leurs “voisins-cousins”. Une enfance commune crée des liens qui durent.
Michel Marpaud
La salle communeIl s’agit de l’histoire de trois jeunes profs d’un même établissement, dans les années soixante. Une fois mariés, ils décident d’acheter un terrain à la campagne et d’y faire construire trois maisons identiques…
Publication du diocèse de sées B.P.25 - 61 500 Sées.directeur de la Publication : Emmanuelle Lecointre Éditeur : Bayard Service Édition Ouest, BP 97 257 - 35 772 Vern-sur-Seiche Tél. 02 99 77 36 36 - [email protected] - www.bayard-service.com. secrétaire de rédaction : Bernard Le Fellic maquette : BSE Ouest - imPrimerie : Du Loch. déPôt légal : 1er trimestre 2017 - ISSN en cours
Il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement sur quelque support que ce soit la présente maquette Orne Actualités, sans autorisation préalable et écrite de la part de Bayard Service. Tout contrevenant s’expose à des poursuites pénales.
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“On a vécu quelque chose d’exceptionnel”
La grande table de la salle commune peut accueillir 24 convives.
La salle commune a été bâtie entre les deux maisons.
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E n Provence, au moment de Noël, il est de tra-dition de présenter les treize desserts. Mais d’où vient cette habitude et en quoi consiste-t-elle ? Tout d’abord, un peu d’histoire.
La consommation des fruits secs date de l’antiquité : les grands philosophes grecs et les athlètes s’en régalaient. On en retrouve la trace en Europe chrétienne dès le Moyen Âge, surtout en période de jeûne. En effet, Batista Platina nous dit : “En temps de poisson, il convient bailler pour la tierce table, des amandes, avelines, noix ou noisilles pour ce qu’elles répriment la froide et moite nature des poissons”. Au XVIIe siècle, l’abbé François Marchetti témoigne de la présence des raisins, figues, dattes et autres fruits secs sur la table des familles marseillaises, au cours des fêtes de Noël. Puis, en 1787, les premiers «mendiants» apparaissent à Paris. Plus tard, Frédéric Mistral donne la définition des «pachichois», terme provençal employé entre Avignon et Marseille.Maintenant, parlons de la composition de ces treize desserts : bien sûr, les quatre mendiants -que nous développerons ci-dessous-, la fougasse ou pompe à huile, les nougats blanc et noir, les dattes, les calissons d’Aix, la pâte de coing, le raisin blanc, les clémentines et les fruits confits. Le tout doit être joliment présenté sur un plat où chacun se sert, dégusté au retour de la messe de la nuit et rester sur la table les trois jours suivants. Revenons à nos quatre mendiants, qui doivent leur nom à leur couleur rappelant celle des quatre ordres mendiants religieux. Un jour, à la table d’un grand seigneur, un invité s’écria en voyant le plat de fruits secs : “Voilà les mendiants à table !”, retrouvant la robe grise du Franciscain dans l’amande, la robe écrue du Dominicain dans le raisin sec, la robe brune du Carme dans la noisette et la robe sombre
de l’Augustin dans la noix, alors que les dattes représentent le Christ venu d’Orient, le nougat blanc, doux et onctueux, représente le bien et la pureté, le nougat noir, plus dur, évoque le mal.
La table de Jean-Claude
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Centre de Tourisme EquestreLes Chevauchées du Genetay
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Les dates sont données à titre indicatif et n’engagent en aucun cas la responsabilité de l’éditeur
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juilletAlphonseJulien-Eym.LydieJean-Marie, VianneyAbelTransfigurationGaétanDominiqueAmourLaurentClaireClarisseHippolyteEvrardAssomptionArmelHyacintheHélèneJean-EudesBernardChristopheFabriceRose de L.BarthélemyLouisNatachaMoniqueAugustinSabineFiacreAristide
aoûtGillesIngridGrégoireRosalieRaïssaBertrandReineNativité N.-D.AlainInèsAdelpheApollinaireAiméLa CroixRolandEdithRenaudNadègeÉmilieDavyMatthieuMauriceConstantThècleHermannCôme, DamienVinc. de P.VenceslasMichelJérôme
septembreThér. de l'E.LégerGérardFr. d'AssiseFleurBrunoSergePélagieDenisGhislainFirminWilfriedGéraudJusteThér. d'AvilaEdwigeBaudoinLucRenéAdelineCélineElodieJean de C.FlorentinCrépinDimitriEmelineSimon, JudeNarcisseBienvenueQuentin
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octobreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
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Caen, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice,
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ZONE CCréteil, Montpellier,
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2017c a l e n d r i e r
Les dates sont données à titre indicatif et n’engagent en aucun cas la responsabilité de l’éditeur
Port. 06 30 96 04 90Tél. 02 33 25 57 42
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juilletAlphonseJulien-Eym.LydieJean-Marie, VianneyAbelTransfigurationGaétanDominiqueAmourLaurentClaireClarisseHippolyteEvrardAssomptionArmelHyacintheHélèneJean-EudesBernardChristopheFabriceRose de L.BarthélemyLouisNatachaMoniqueAugustinSabineFiacreAristide
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septembreThér. de l'E.LégerGérardFr. d'AssiseFleurBrunoSergePélagieDenisGhislainFirminWilfriedGéraudJusteThér. d'AvilaEdwigeBaudoinLucRenéAdelineCélineElodieJean de C.FlorentinCrépinDimitriEmelineSimon, JudeNarcisseBienvenueQuentin
octobreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
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juilletAlphonseJulien-Eym.LydieJean-Marie, VianneyAbelTransfigurationGaétanDominiqueAmourLaurentClaireClarisseHippolyteEvrardAssomptionArmelHyacintheHélèneJean-EudesBernardChristopheFabriceRose de L.BarthélemyLouisNatachaMoniqueAugustinSabineFiacreAristide
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octobreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
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juilletGillesIngridGrégoireRosalieRaïssaBertrandReineNativité N.-D.AlainInèsAdelpheApollinaireAiméLa CroixRolandEdithRenaudNadègeÉmilieDavyMatthieuMauriceConstantThècleHermannCôme, DamienVinc. de P.VenceslasMichelJérôme
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octobreToussaintDéfuntHubertCharlesSylvieBertilleCarineGeoffroyThéodoreLéonArmistice 1918ChristianBriceSidoineAlbertMargueriteElisabethAudeTanguyEdmondPrés. MarieCécileChrist RoiFloraCath. L.DelphineSéverinJacq. de la M.SaturninAvent
D éjà, les ressources et les dons de chacun sont mis en com-mun : ensemble, ils terminent et
entretiennent les maisons, ensemble, ils assurent les transports scolaires en voitures familiales. La tondeuse est col-lective ainsi que les outils de bricolage. Puis vient l’idée d’une salle commune qui relierait les deux maisons les plus proches. Après huit mois et beaucoup d’heures passées, une salle rustique de 52 m2 apparaît : les deux maisons sont percées d’une porte pour y accéder de part et d’autre. La couverture est suf-fisamment élevée pour permettre une mezzanine de 35 m2.Nous sommes en 1977, la salle commune est née. On l’aménage. En haut, espace télé-magnétoscope très confortable, coin chambre d’amis et plus tard, ordinateur… En bas, grande cheminée, coin toilettes-douche, placard, armoire et grande table à allonges (24 places).À cette époque, le troisième couple décide de revenir en ville, l’éloignement leur posant trop de problèmes. Pour les deux familles qui restent, commence
un nouveau style de vie. Elles comptent chacune quatre enfants dont les âges correspondent.Laissons-les témoigner.“Cette salle, unique en son genre, nous semblait naturelle. Ce n’est que plus grands qu’on a réalisé que l’entente devait être sans faille et que c’était un pari osé sur l’avenir. Cela supposait une fidélité. Quand on a le désir de faire une salle commune, c’est que l’on se veut solidaires et que l’on pense à l’autre. On a vécu quelque chose d’exceptionnel : être ensemble tout en gardant l’indépendance.C’était une fantastique salle de jeu : on y a fait du patin à roulettes, du ping-pong. On y regardait des diapos ensemble, en plus des films sur le V2000, on y écou-tait de la musique (la salle était équipée de bons haut-parleurs). Le dimanche, on allait aux champignons, aux châtaignes
ou faire un tour en barque sur la Sarthe et tout le monde se retrouvait autour de la grande cheminée.On y prenait nos repas le midi : une des mamans avait arrêté de travailler à l’exté-rieur et préparait le repas pour tous. Le soir, surtout le mardi, après souper, on
regardait la télé en commun, au creux de poufs confortables, recouverts de peaux de mouton. Notre style de vie étonnait nos copains. Et l’on était fiers de leur montrer cette salle et de les y recevoir pour faire des “boums”.Les Noëls sont inoubliables. On alternait. Une famille quittait les
lieux et l’autre disposait donc des deux maisons et de la salle commune et pouvait recevoir à son aise 25 à 30 personnes.”Depuis quelques années, les choses ayant évolué, les deux familles célèbrent sou-vent Noël ensemble. Après 40 ans de service, la salle commune continue son office : elle rassemble toujours les deux familles. Les enfants devenus parents à leur tour, continuent d’y rencontrer leurs “voisins-cousins”. Une enfance commune crée des liens qui durent.
Michel Marpaud
La salle communeIl s’agit de l’histoire de trois jeunes profs d’un même établissement, dans les années soixante. Une fois mariés, ils décident d’acheter un terrain à la campagne et d’y faire construire trois maisons identiques…
Publication du diocèse de sées B.P.25 - 61 500 Sées.directeur de la Publication : Emmanuelle Lecointre Éditeur : Bayard Service Édition Ouest, BP 97 257 - 35 772 Vern-sur-Seiche Tél. 02 99 77 36 36 - [email protected] - www.bayard-service.com. secrétaire de rédaction : Bernard Le Fellic maquette : BSE Ouest - imPrimerie : Du Loch. déPôt légal : 1er trimestre 2017 - ISSN en cours
Il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement sur quelque support que ce soit la présente maquette Orne Actualités, sans autorisation préalable et écrite de la part de Bayard Service. Tout contrevenant s’expose à des poursuites pénales.
ORNE actualités
PHO
TOS
D.R.
“On a vécu quelque chose d’exceptionnel”
La grande table de la salle commune peut accueillir 24 convives.
La salle commune a été bâtie entre les deux maisons.
0500 2017 12 JM.indd 4 10/11/2017 12:00:07
LE NOUGAT MAISON
Vous aurez besoin de :
• 175 gr de miel, toutes fleurs de préférence
• 300 gr de sucre en poudre
• 2 cuillères à soupe d’eau
• 1 blanc d’œuf
• 200 gr de fruits secs de votre choix
Torréfiez les fruits secs au four ou faites-les griller dans une poêle. Mélangez le miel, le sucre et l’eau dans une casserole et faites un sirop pas trop cuit (plus il sera chaud, plus votre nougat sera dur. Montez le blanc en neige très ferme et ajoutez doucement le sirop et les fruits secs. Versez dans un moule en silicone, de préférence, ou tapissez d’une feuille de pain azyme (difficile à trouver).
Tassez le tout et lissez. Laissez refroidir au réfrigérateur, puis détaillez en dés avec un couteau trempé dans l’eau bouillante et... dégustez !
Pour finir, appliquez ce dicton provençal : “Bon bou d’an e a l’an che ven Diéu nous fague la gràci de vèire l’an que vèn, e se noun sian pas mal, que noun fuguen pas mens !”, ce qui signifie : “Bonne fin d’année et à l’année prochaine, que Dieu nous fasse la grâce de voir l’an qui vient et que si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins !”.
L’ASTUCE DU CHEF
Pour monter vos blancs en neige plus facilement,
ajoutez une pincée de sel au début de l’opération
et, pour qu’ils soient plus fermes et plus lisses, une
petite cuillère de sucre à la fin.
Jean-Claude Chevalier
Petite escapade au soleil, en plein hiver
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De dimanche en dimanche
Livre de vieBAPTÊMES
LONGNY-AU-PERCHE16 septembre 2017 : Léana ROUXEAU17 septembre 2017 : Siya et Théo COLONINA
SAINT-MAURICE-LES-CHARENCEY9 septembre 2017 : Clément CLAENS
MOULICENT8 octobre 2017 : Maïdi JAHANDIER
TOUROUVRE3 septembre 2017 : Tom CIROU23 septembre 2017 : Léo et Noa NICOLLET 8 octobre 2017 : Adam NICOLAS
MARIAGES
IRAI9 septembre 2017 : Laurent RUEL et Nathalie QUER
SAINT-MAURICE-LES-CHARENCEY9 septembre 2017 : Quentin BARBE et Pauline MAILLARD
NORMANDEL12 août 2017 : Bruno BIZET et Aurore PRÉVOST
TOUROUVRE19 août 2017 : Jérôme de PINS et Blandine NEOUZE2 septembre 2017 : Charles HAUSHERR et Annie CUNY
INHUMATIONS
BUBERTRÉ14 septembre 2017 : Raymond JAHANDIER, 91 ans
GOURNAY-LE-GUÉRIN9 août 2017 : Michel LAUNAY, 91 ans
IRAI13 septembre 2017 : Suzanne JOUI, 94 ans
LONGNY-AU-PERCHE8 septembre 2017 : Bernard HÉBERT, 89 ans12 septembre 2017 : Patrick HAYE, 56 ans23 septembre 2017 : Gilbert MESNIL, 82 ans26 septembre 2017 : Nicolas CIRON, 92 ans19 octobre 2017 : Jeanne GIRARD, 94 ans
MONCEAUX25 septembre 2017 : Roger MUSSET, 87 ans
NEUILLY-SUR-EURE17 août 2017 : Georges GRENET, 69 ans
LE PAS-SAINT-L’HOMER26 août 2017 : Madeleine CORDIER, 92 ans18 septembre 2017 : Henriette DAVID, 93 ans
LA POTERIE-AU-PERCHE3 octobre 2017 : André VARIN, 81 ans
RANDONNAI28 août 2017 : Willy VAN WYNSBERGHE, 78 ans5 octobre 2017 : Yvette BELAUD, 94 ans
SAINT-CHRISTOPHE-SUR-AVRE18 octobre 2017 : Charlette POUSSIN, 90 ans
SAINT-VICTOR-DE-RÉNO5 septembre 2017 : Marie VERRIER, 97 ans
TOUROUVRE11 août 2017 : Marc BEAUDOIRE, 57 ans13 août 2017 : Geneviève ROGER, 93 ans22 septembre 2017 : Denise QUEULIN, 95 ans25 septembre 2017 : Roger MUSSET, 89 ans26 septembre 2017 : Sylvie CHION, 62 ans30 septembre 2017 : Patrick BOULAY, 64 ans6 octobre 2017 : Hélène LAUNAY, 81 ans19 octobre 2017 : Pierre RENAULT, 85 ans
Prends la première lettre de chaque dessin…suis le fil…et découvre ce que signifie le prénom « Jésus ».
2 et 3 décembre1er dimanche de l’AventSamedi 10h30, à Beaulieu : Saint-Hubert Samedi 18h, à Longny : Sainte-BarbeDimanche 10h30, Tourouvre, avec tous les enfants catéchisés, et Saint-Maurice9 et 10 décembre2e dimanche de l’Avent 18h30 Irai10h30 Tourouvre et Neuilly16 et 17 décembre3e dimanche de l’Avent 10h30 Chennebrun et Longny 23 et 24 décembre4e dimanche de l’Avent 10h30 Tourouvre24 décembreVeillée de Noël18h30 Tourouvre et Longny 21h Saint-Maurice
25 décembreNoël10h30 Randonnai et Neuilly30 et 31 décembre La Sainte Famille 18h30 Prépotin10h30 Saint-Maurice et Longny1er janvier 2018Sainte Marie, Mère de Dieu 10h30 Tourouvre6 et 7 janvierEpiphanie18h30 Randonnai10h30 Saint-Maurice et Longny13 et 14 janvier2e dimanche ordinaire 10h30 Tourouvre et Longny 20 et 21 janvier3e dimanche ordinaire10h30 Chennebrun et Le Pas-Saint-L’Homer27 et 28 janvier4e dimanche ordinaire 18h30 Moussonvilliers 10h30 Tourouvre et Longny
2 févrierPrésentation du Seigneur 10h30 Tourouvre3 et 4 février5e dimanche ordinaire 18h30 Randonnai10h30 Saint-Maurice et Longny10 et 11 février6e dimanche ordinaire 10h30 Tourouvre et Neuilly 14 févrierMercredi des Cendres 10h30 Tourouvre15h Longny17 et 18 février1er dimanche de Carême 18h30 Neuilly10h30 Chennebrun et Longny 24 et 25 février2e dimanche de Carême 10h30 Tourouvre et Longny
En semaineMesseMardi, 10h30, maison de retraite de Longny Mercredi, 10h30, église de Longny Jeudi, 17h15, maison de retraite de Tourouvre Vendredi, 10h30, église de Tourouvre
Chapelet1er vendredi du mois, 13h30, Chennebrun2e , 3e, 4e, et 5e vendredis du mois, 17h, en décembre à Saint-Maurice et en janvier et février à Tourouvre1er samedi du mois, 16h30, Lignerolles
Adoration eucharistique1er vendredi du mois, 13h30, Chennebrun Jeudi, 19h, Saint-Maurice1er samedi du mois, 16h30, Lignerolles
Le coin des enfants
Découvre le chemin qui mène de
l’Avent à Noël
LE RÉCIT
Complète le récit ci-dessous de la naissance de Jésus à l’aide des mots suivants :
Joseph et ………………….. quittèrent Nazareth pour aller se faire recenser à …………………… en Judée.Marie était enceinte et le moment de la ……………………….. arriva. Elle mit au monde un ……………. , l’enveloppa de langes et le ……………………… dans une crèche.Dans cette région, il y avait des ……………..……. Ils passaient la nuit dans les champs pour ………………. leur trou-peau de …………………… Un ………. du Seigneur leur apparut en disant : « N’ayez pas peur, je vous apporte une ……………….. ………………………….. qui réjouira tout le peuple ! »Lorsque l’ange fut parti, les bergers se dirent les uns aux autres : « Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est …………………., ce que le ………………………….. nous a fait connaître ».Les bergers trouvèrent Marie, …………………. et le petit enfant. Ils racontèrent ce que l’ange leur avait dit, puis ils prirent le chemin du retour en …………………… Dieu.
19
PRIÈRE POUR L’AVENT
Seigneur, en ce temps de l’Avent je veux me préparer à t’accueillir.Aide-moi à marcher dans la joie et la confiance sur le chemin qui mène jusqu’à toi.Inspire-moi les gestes de partage de pardon et de paix pour annoncer autour de moi la Bonne Nouvelle de ta venue parmi les hommes. Sylvie Candès
SUIS LE FIL...Prends la première lettre de chaque dessin…suis le fil…
et découvre ce que signifie le prénom « Jésus ».
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SUIS LE CHEMIN...
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DESSINColorie le dessin ci-dessous selon la légende et tu verras
apparaître………………….
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2=
3=
4=
5=
6=
7=
8=
9=
10=
11=Magnificat junior N°91 - 2011
Adoration eucharistique1er vendredi du mois, 13h30, Chennebrun Jeudi, 19h, Saint-Maurice1er samedi du mois, 16h30, Lignerolles
Remets d’abord les lettres des mots dans l’ordre pour avoir chaque mot.
Patri
moi
ne Pèlerinage diocésain à Fatima
Dès notre arri-vée à Fatima, désirant nous rendre aussi-
tôt dans le sanctuaire, nous sommes saisis par cette im-mense esplanade, que nous découvrons pour la pre-mière fois de nuit. Dans cette pénombre nocturne, une seule lumière nous at-
tire dans la cuvette de cette esplanade : celle de la chapelle des apparitions, pendant que se dé-roule la récitation du chapelet suivie de la pro-cession aux flambeaux.Au cours de notre séjour, à travers la visite du sanctuaire et le recueillement sur les tombes des voyants, nous découvrons leurs vies. François Marto, Jacinthe Marto et leur cousine, Lucie dos Santos, eurent la grâce de voir trois fois un ange et six fois la très Sainte Mère de Dieu qui les exhortaient à la prière et à la mortifi-cation afin d’expier les péchés et d’obte-nir la conversion des pécheurs et la paix dans le monde. Brû-lants d’amour pour Dieu et les âmes, ils eurent une seule aspiration : prier et souffrir, comme le leur avaient demandé l’ange et la Sainte Vierge.Le 13 mai 2000, Saint Jean-Paul II a proclamé bienheureux François et Jacinthe. Ils furent ca-nonisés par le Pape François, le 13 mai dernier.
Quatre temps fortsNotre temps de pèlerinage fut marqué par quelques moments fort : la démarche jubilaire, le chemin de croix, la conférence de notre évêque,
et la messe à la chapelle des apparitions.La démarche jubilaire fut de suivre un parcours aux quatre coins de l’es-planade, au cours duquel nous avons prié le rosaire, reçu le sacrement de ré-conciliation et la commu-nion. Ce sacrement de ré-conciliation fut, pour l’un de nous deux, une brève rencontre avec un prêtre
qui lui demanda de prier pour lui.Balisé sur le chemin caillouteux qu’empruntaient nos trois bergers pour accompagner leur trou-peau aux pâturages, le chemin de croix, qui tra-verse dans la campagne des champs d’oliviers, fut bâti par des hongrois après la fin de la guerre froide, laissant transparaître l’importance de Fa-tima pour toute une partie de l’Europe.La conférence de Monseigneur Habert nous a in-vités “à ne pas surestimer, mais à ne pas ignorer, le message de Fatima”. Il en retire quatre ensei-gnements : la prière, la communion des saints avec la souffrance du monde par le rejet de Dieu, l’enfer à travers la vision des voyants, et les se-crets -et particulièrement le troisième, autour duquel on fait toute une histoire.Fêtant son jubilé sacerdotal, le Père Gilbert Barré, de la communauté “Réjouis-toi”, au cours de son homélie lors de la messe dans la chapelle
des apparitions, nous demande d’inviter Marie chez nous. Il nous cite une femme de ménage, racontant sa vie à Marie tout au long de sa journée, ou un de ses amis qui, au cœur de la crise de l’Eglise des années soixante-dix, a prié pour lui le chapelet tous les jours et à qui il attribue d’être resté fidèle à son sacerdoce. A l’issue de cette messe nous avons la surprise
de rencontrer le Père dominicain Louis-Marie Ariño-Durand, dont le livre “Fatima n’en parlez pas, c’est un secret” fut notre bagage pendant ce pèlerinage.
Un messageLe message de Fatima est une école spirituelle de salut et de réparation. Il fut présenté par l’Ange de la paix en 1916 et développé par Notre Dame en 1917. Il met en lumière les points suivants :- la conversion permanente,- la prière, notamment le chapelet,- le sens de la responsabilité collective et la pra-tique de la réparation.A la suite de ce pèlerinage, nous retenons trois missions, messages ou prières :. prendre Marie chez soi et inviter à le faire,. prier et faire connaître la prière pour la conver-sion des pécheurs. prier pour nos prêtres en souffrance et les ac-compagner.