Viavoice Paris. Études & conseil 9 rue Huysmans, 75 006 Paris. + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice.com François Miquet-Marty, Maïder Beffa, Aurélien Preud’homme Le baromètre politique Viavoice - Libération Vague 6. Novembre 2015 LA SOCIÉTÉ D’ÉTUDES ET DE CONSEIL
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Le baromètre politique Viavoice - Libération · 2018-06-21 · Viavoice Paris. Études & conseil 9 rue Huysmans, 75 006 Paris. + 33 (0)1 40 54 13 90 François Miquet-Marty, Maïder
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François Miquet-Marty, Maïder Beffa, Aurélien Preud’homme
Le baromètre politiqueViavoice - Libération
Vague 6. Novembre 2015
LA SOCIÉTÉ D’ÉTUDES ET DE CONSEIL
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2 Sommaire et modalités de réalisation
3 Synthèse des enseignements
4 Palmarès des présidentiables
5 Palmarès des présidentiables : meilleurs scores et variations
6 Évolutions des personnalités de gauche
7 Évolutions des personnalités de droite et du centre
8 Résultats détaillés
Sommaire et modalités de réalisation
Modalités de réalisation :
Sondage réalisé par Viavoice pour Libération.Interviews effectuées en ligne du 27 octobre au 2 novembre 2015.Échantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans etplus.Représentativité par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge,profession de la personne de référence au sein du foyer, région et catégorie d’agglomération.
Les résultats détaillés selon la proximité partisane des personnes interrogées, présentés dans cerapport d’étude, sont issus de la question suivante : « De quel parti politique vous sentez-vous le plusproche ou disons le moins éloigné ? LO ou NPA, Front de gauche ou Parti communiste, Parti socialiste, EuropeÉcologie Les Verts, Mouvement Démocrate, UDI, Les Républicains (UMP), Front national, un autre parti,aucun parti, non réponse ».
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Crédibilité présidentielle :
Nicolas Sarkozy et Manuel Valls en baisse,Alain Juppé seul en tête
À un an et demi de la prochaine élection présidentielle, rien n’est joué, ni à droite ni à gauche, et lesFrançais semblent toujours refuser les principaux candidats désignés, ou tout du moins pressentispour la plus haute fonction de l’Etat, qu’il s’agisse du Président actuel, de son Premier ministre oudu chef de l’opposition.
Alors que François Hollande reste à des niveaux très bas de popularité, le recours possible quepourrait constituer Manuel Valls ne s’impose pas non plus complètement puisque seuls un tiersdes Français (33 %) le considéreraient aujourd’hui comme un « bon Président de la République »pour l’avenir de la France, en chute de 5 points depuis septembre.
À droite, l’équation semble encore plus complexe puisque Nicolas Sarkozy, quoique toujourspopulaire dans son camp, apparaît de plus en plus distancé dans l’opinion, que ce soit par AlainJuppé – loin devant – mais aussi par François Fillon, son ancien Premier ministre le dépassantaujourd’hui en termes de crédibilité présidentielle. De quoi relancer largement les pronostics pourles primaires à droite, prévues dans tout juste un an.
Nicolas Sarkozy, en baisse de 6 points, loin derrière Alain Juppé, mais aussiFrançois Fillon
La rentrée politique de Nicolas Sarkozy n’a pas permis de crédibiliser davantage sa statureprésidentielle, au contraire. Avec à peine un Français sur quatre (26 %) considérant qu’ilferait un « bon Président de la République » pour la France, l’ancien Président perd 6points en deux mois, se laissant distancer par Alain Juppé (stable à 47 %, et loin devanttoutes les autres personnalités politiques) mais aussi, dans une moindre mesure, parFrançois Fillon (31 %, -1) et François Bayrou (27 %, -2).
Le président des Républicains n’a toutefois pas encore dit son dernier mot, gardant encoreune (courte) avance dans son propre camp : 80 % des sympathisants de son parti jugeantqu’il ferait un « bon président de la République », contre 73 % pour Alain Juppé. Cetteavance se réduit toutefois, puisque Nicolas Sarkozy perd 3 points auprès dessympathisants de son parti quand Alain Juppé, au contraire, gagne 8 points en deux mois.
Une situation qui, à moins d’un an des primaires, relance la question du leadership àdroite, alors que les élections régionales elles-mêmes apparaissent déjà complexes, entreune extrême-droite menaçant de conquérir deux régions (Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-Côte-D'azur) et la gauche pouvant conserver au moins trois régions, voire plus,selon les estimations les plus récentes. Des résultats pouvant remettre en cause l’objectifde « vague bleue » escomptée pour lancer la campagne de l’ex-président devenu candidatà la Primaire de son parti.
François Miquet-Marty et Aurélien Preud’homme, Viavoice