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Pour atteindre la barre des 17,1 millions d’EVP d’ici 2017 (trafic régional plus feedering), contre 14,9 M EVP à fin 2013, les armateurs devraient continuer à déployer des moyens. À ce jour, il n’y a pas moins de 170 services opérés par quelque 40 armateurs différents déployant environ 275 porte-conteneurs, ro-ro et navires multipurposes déployant une capacité de 400 à 3.000 EVP qui peuplent les eaux de la mer Méditerranée, estime le consul-tant néerlandais Dynamar, dans sa dernière étude de marché.
L’auteur de la publication met en exergue deux données : le marché de la mer Égée se situe à la première place dans le bassin méditerranéen avec pas moins de 275 lignes tandis que la mer Noire est au dernier rang, avec 71 services.
170 services desservent une centaine de ports
Avec 54 lignes, en Grèce, le port du Pirée se place donc en tête, selon les calculs du consul-tant, devant Alexandrie, desservi par 53 services.
Au total, quelque 170 services conteneurisés desservent une centaine de ports assurant une desserte plus ou moins étendue au sein du bassin méditerranéen, soit une moyenne globale de 90 escales par jour par port. Mais l’auteur du document constate que “les disparités en termes de fréquences de départs restent présentes sur le secteur”. Ainsi le port chypriote de Famagouste n’est touché que deux fois par mois tandis que Le Pirée et Alexandrie sont quasiment des-servis 54 fois par semaine.
En marge des ports de marché, le nombre de “hubs” (répertoriés en tant que tels lorsqu’ils réa-lisent plus de 50 % de leurs vo-lumes avec le trafic de transbor-dement) sont au nombre de 10, selon Dynamar, dans le bassin méditerranéen. Le consultant estime que ce type d’activité constitue 95 % du trafic global de l’italien Gioia Tauro et du maro-cain Tanger Med.
En 2013, souligne l’étude, l’espagnol Algésiras est le port qui a traité le plus gros volume de conteneurs en transborde-ment, devant l’égyptien Port
Saïd. Preuve que les ports mé-diterranéens suscitent un intérêt au plan économique, huit grands opérateurs mondiaux de termi-naux conteneurisés sont pré-sents en Méditerranée. Tel est le cas de d’APMT, de DP World et TIL (la filiale de MSC).
Dynamar, qui va plus avant dans son étude, se penche sur les deux pôles du marché : l’Ouest et l’Est méditerranéens. Pour le pre-mier segment, qui regroupe la partie méridio-nale de l’Europe et le Maghreb, l’étude relève des disparités no-toires. À titre d’exemple, le port italien de Monfalcone n’a pas traité en 2013 plus de 360 EVP alors qu’Algésiras a comptabilisé un trafic de 4,4 millions d’EVP, soit une moyenne par port de 735.000 EVP par an.
Si l’on répertorie le trafic conteneurisé par pays, on peut constater que l’Espagne est la nation qui voit transiter le plus grand nombre de boîtes. En 2013, elle en a traité plus de 11 millions. En revanche, la Croatie se situe à la traîne avec 132.000 EVP.
La capacité annuelle déployée dans le Sud de l’Europe méridio-nale (Espagne, France, Italie et Malte) est évaluée à 2,9 millions d’EVP. Elle est exploitée notam-ment sur l’axe Nord-Sud, reliant Valence, Barcelone, Marseille et
Gênes, à Algésiras, Tanger Med, Malte et Gioia Tauro.
Sur l’Adriatique, elle s’élève à 911.000 EVP, exploitée entre les ports de l’est italien, la Slovénie, la Croatie, le Monténégro et l’Albanie.
Quant à la mer Égée, l’étude la place au deuxième rang du
marché avec une capacité de 2,6 millions d’EVP, exploi-tée par 275 ser-vices opérés au Pirée et dans les ports turcs de la mer de Marmara (qui
compte 17 terminaux) et de la région d’Izmir.
En Méditerranée orientale, la Turquie, Chypre, la Syrie, le Liban, Israël et l’Égypte re-présente le troisième marché intraméditerranéen.
Pour sa part, le Maghreb s’est enrichi depuis quelques années du hub de Tanger Med (2,6 M EVP). Alger figure à la deuxième place avec un trafic de 737.000 EVP. Selon Dynamar, le port capitale de l’Algérie est le premier du Maghreb en termes de connexion avec les autres ports du bassin méditerranéen.
L’étude s’achève sur la place que se sont taillée les armateurs conteneurisés sur le marché. MSC et CMA CGM y occupent une place prépondérante.
vincent calabrèse
Ligne régulière
L’intraméditerranée, un marché conteneurisé disparate
Le marché conteneurisé intraméditerranéen devrait passer d’un trafic annuel de 15 millions d’EVP en 2013 à 15,6 millions d’EVP en 2015 et atteindre 17 M EVP en 2017. Tels sont les chiffres dévoilés par le consultant néerlandais Dynamar dans son analyse du marché régionalintraméditerranéen. Un document de synthèse qui fait le point sur les disparités qui subsistent entre les diverses zones, les pays et les ports.
“L’Espagne en tête, la Croatie
à la traîne”
Tanger Med est l’un des dix ports de transbordement de Méditerranée
69ème année - n°19.325 Mercredi 12 novembre 2014 ISSN0395-8582-CPPAP0319T79480
Amérique Centrale :Des opportunités dans le développement des transportsDes représentants des am-bassades et CCI de sept pays d’Amérique Centrale sont venus s’exprimer à la CCI de Lyon sur les opportunités d’affaires qu’of-frent ce territoire où, hormis de grandes sociétés, les PME et ETI françaises brillent par leur quasi absence.
Opep :Les énergies fossiles ne sontpas menacéesL’Opep prévoit une augmen-tation limitée de la demande énergétique à l’horizon 2040, avec une chute de la part relative du pétrole au profit du gaz et du charbon.
International
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“Les Gens de mer” :La décision sur le plan de redressement renvoyéeLe tribunal de grande instance de Paris a renvoyé au 18 décembre sa décision sur le plan de redressement de l’Association pour la gestion des institutions sociales mari-times (Agism), qui gère les sept hôtels “Les Gens de mer”.
Dernière page
Alstom :Les activités ferroviaires pour améliorer la rentabilitéAlstom s’attend à une poursuite de l’amélioration de sa rentabi-lité dans le secteur du transport où il entend se développer après la cession de son pôle énergie.
2 - Mercredi 12 novembre 2014 - l’antenne Entreprises
Vestas a relevé ses prévi-sions pour 2014 après un
bon troisième trimestre qui confirme l’efficacité d’une
restructuration draconienne. Le fabricant d’éoliennes da-nois n’a cessé de rehausser
ses objectifs durant l’année à mesure que son chiffre d’af-faires dépassait ses propres
attentes. Il entrevoit désor-mais sa marge opérationnelle
(EBIT) hors exceptionnels à “7-8 %” contre 6 % en août.
Au troisième trimestre, Vestas a enregistré un bénéfice net de 136 millions d’eu-
ros, contre une perte de 86 millions un an auparavant. Le chiffre d’affaires a progressé
de 26 % à 1,813 milliard d’euros.
Optimisme
Air Canada a dégagé un bénéfice net de 323 millions de dollars canadiens (228 M EUR) au troisième trimestre, en hausse de 8 % par rapport à la même période l’an dernier. Le chiffre d’affaires a pro-gressé de 9 % à 3,8 milliards et le résultat d’exploitation s’est amélioré de 110 millions à 526 millions de dollars cana-diens sur les trois mois. Cette progression s’explique par la baisse des prix du carburant et par une hausse du trafic de 11 %, a indiqué le premier transporteur aérien canadien. Pour l’ensemble de l’année, Air Canada s’attend à ce que sa fréquentation connaisse une croissance de 5 à 6 % par rapport à 2013.
Amélioration
Air Corsica proposera cet hiver une série de vols directs au départ de Corse vers sept capitales et métropoles européennes (Londres, Madrid, Séville, Naples, Prague, Venise et Vienne). La compagnie régionale propo-sera ces vols entre le 9 janvier et le 27 février, au départ soit d’Ajaccio, soit de Bastia, du vendredi matin (le jeudi pour Prague) au dimanche soir. La compagnie régionale corse dessert déjà Rome et Liège (Belgique) en été depuis plu-sieurs années avec un taux de remplissage de 70 %.
Nouveautés
Le bénéfice net d’Alstom a chuté de 32 % à 255 millions d’euros entre avril et septembre, pénalisé par le recul des ventes dans le secteur de l’énergie, mais aussi des frais financiers élevés et d’importantes charges de restruc-turation dans les transports.
En revanche, dans ce dernier domaine, le chiffre d’affaires a progressé de 13 %, tant en don-nées publiées qu’à périmètre et taux de change constants, pour un résultat opé-rationnel de 152 millions d’euros (+ 21 %). Sur l’ensemble de l’exercice, qui sera clos fin mars, les ventes de-vraient connaître une “croissance
élevée, à un chiffre”, a prédit mercredi Alstom, pour une marge opérationnelle “supérieure à5%” et un cash flow libre positif pour les activités poursuivies.
ÉlÉMents de croissance solide
L’équipementier français qui construit des tramways, des trains
régionaux et les TGV veut développer ses activités fer-roviaires tout en cédant l’es-sentiel de son pôle énergie, qui représente 70 % du chiffre
d’affaires total, à General Electric pour 12,35 milliards d’euros.
“C’estunmarchédanslesquellesles opportunités de croissancenousparaissentexisterdansl’en-semble des régions, pour autantqu’onsedotedesmoyensnéces-sairespourlessaisir”,estime le PDG patrick Kron.
Ce dernier évalue ce marché du rail à “plus de 100milliards
d’euros”, porté par “desélémentsdecroissancesolide:l’urbanisa-tion,ledéveloppementdurableetla croissance économique. Avecdes demandes particulièrementfortes dans le domaine de l’ur-bainetdurégional”.
Martine pauwels
AlstomIndustrie
les activités ferroviaires pour améliorer la rentabilitéAlstom s’attend à une poursuite de l’amélioration de sa rentabilité dans le secteur du transport où il entend se développer après la cession de son pôle énergie.
“Un marché du rail à plus de
100 milliards d’euros”
Vallourec a subi au troisième trimestre les conséquences
des réductions de stocks drastiques de son principal
client, le brésilien Petrobras, un recul attendu qui l’avait
contraint à abaisser dès juin ses objectifs. Le bénéfice net
du fabricant de tubes sans soudure a été divisé par plus
de trois au troisième trimestre (- 68,8 %), en passant de
80 à 25 millions d’euros. Sur les neuf premiers mois, il
ne cède toutefois que 4,5 % à 169 millions d’euros. Le
groupe a confirmé son objectif d’excédent brut d’exploitation
pour 2014, qui devrait être en baisse d’environ 10 % par
Les États-Unis ont réalisé d’excellentes ventes de soja à l’étranger au cours de la semaine achevée au 30 octobre, alors que celles de blé et maïs ont déçu les attentes des investisseurs. Plus de 1,6 million de tonnes de graines de soja ont été commandées aux États-Unis, en quasi totalité par la Chine, le premier importateur mondial, selon les chiffres hebdomadaires publiés jeudi du ministère américain de l’Agriculture (USDA). Les chargements à l’exportation atteignent aussi leur plus haut de la campagne commerciale, avec près de 3 millions de tonnes de soja expédiées, en grande majorité vers la Chine.
Exportations
La production industrielle a augmenté en septembre en Espagne, après avoir ralenti
en août, selon des chiffres provisoires publiés par l’Institut national de la statistique (Ine).
Elle a progressé de 1 % sur un an en données corrigées des variations saisonnières, selon un communiqué. Elle
avait ralenti à 0,3 % en août après avoir progressé de 1%
en juillet précise l’Ine, qui a revu les chiffres pour ces
deux mois. En septembre, la production de biens d’équipe-ment, de biens intermédiaires
et de biens de consomma-tion non durables a aug-
menté, mais celle de biens de consommation durables a
plongé de 6,7 %, indique l’Ine.
Redémarrage
l’antenne - Mercredi 12 novembre 2014 - 3
La balance commerciale de la Finlande a été excédentaire
en septembre pour la première fois depuis mai. L’excédent
commercial s’est élevé à 176 millions d’euros, selon des chiffres corrigés des variations saisonnières, contre un déficit
de 179 millions d’euros en août. Tandis que les exporta-
tions ont augmenté en sep-tembre de 9 % sur un mois, les importations n’ont aug-
menté que de 1 %. Selon les douanes, les exportations de
produits métalliques et d’acier, de biens pour le secteur des
transports et d’appareils élec-troniques ont augmenté de
manière “considérable”.
Excédent
Le Panama et le Costa Rica sont les deux économies les plus dynamiques de cette zone avec une participation de 44 % dans le PIB de l’Amérique Centrale dont les principaux clients et four-nisseurs sont les États-Unis (44 %) suivis de l’Asie (18 % côté four-nisseurs et 10 % côté clients). L’UE, avec la-quelle l’Amé-rique centrale a conclu un accord d’association entrainant des suppressions de droits de douanes, représente 7 % des échanges en tant que fournis-seur et 12 % en tant que client. “Les exportations françaisesconcernent essentiellement lesproduits industriels, les équipe-
mentsmécaniquesetélectriques,les matériels de transport et lesproduits agro-alimentaires”,observe alexandre barbellion d’Ernst & Young au Costa Rica. UbiFrance Mexique rayonne
aussi sur l’Amé-rique centrale.
Pour les in-frastructures et les transports, la situation est contrastée selon les pays mais les besoins impor-
tants constituent des perspectives d’actions pour les entreprises françaises.
Selon des éléments transmis par la Chambre de commerce du Costa Rica, les ports costariciens enregistrent une activité crois-sante (37,5 % en 2013). Pour
maintenir ce rythme, les autorités doivent développer le terminal portuaire de Moin, attribué en concession à l’opérateur hollan-dais APM Terminals et situé dans le port de Limon, premier port du pays. Les travaux pourraient commencer prochainement si l’autorisation environnementale et l’avis d’ouverture des travaux sont délivrés. La première partie du chantier concernera le stockage des conteneurs et douze postes d’accostage sur les vingt-quatre prévus. Grâce à ces travaux, les autorités portuaires espèrent faire passer les temps de chargement et de déchargement des navires de 1.000 à 1.500 conteneurs de 24 à 8 heures.
de gros projets terrestres, aÉriens,
MaritiMes
AP-Möller va aussi procéder à un appel d’offres pour six grues portiques d’ici 2016 contre deux aujourd’hui. “Un port conte-neurisécommeceluidePanamaen compte 35”, remarque un spécialiste.
En août 2014, la construction d’un grand terminal de bus com-portant quatre étages a été confir-mée au nord de San José (Costa
Rica). Ce terminal bus possèdera douze stations d’accueil et des es-paces dédiés aux livraisons, des bureaux, des boutiques. L’une des compagnies de bus intéressée par le dossier pourrait proposer des trajets sur Managua, au Nicaragua.
Les travaux d’agrandissement de l’aéroport Juan Santamaria de San José sont en cours. Aeris, le gérant de l’aéroport, estime l’in-vestissement à 18 millions de dollars. Copa Airlines, basée à Tocumen au Panama, est l’une des 27 compagnies membres de Star Alliance. Elle dessert 62 destinations et en prévoit de nouvelles. “Le Panama n’estpasunparadisfiscal”,a martelé Mariana pereira de l’ambassade de ce pays.
Au Nicaragua, a surgi un projet de canal inter-océanique pour relier l’océan Atlantique à l’océan Pacifique, en utilisant le lac Nicaragua qui se trouve à 34 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le consortium chinois HKND a gagné l’appel d’offres. Ce canal prévu pour 2020 et qui reliera l’Atlantique au Pacifique en 30 heures pour 278 km rivali-sera-t-il avec celui de Panama en cours d’élargissement ?
annick bÉroud
Amérique CentraleCommerce
des opportunités dans le développement des transports
Des représentants des ambassades et CCI de sept pays d’Amérique Centrale sont venus s’exprimer à la CCI de Lyon sur les opportunités d’affaires qu’offrent ce territoire où, hormis de grandes sociétés, les PME et ETI françaises brillent par leur quasi absence. Ces pays affichent d’en-viables points de croissance et sont porteurs de nombreux projets qui ne concernent pas que le canal de Panama.
“Au Nicaragua, a surgi un projet
de canal inter-océanique”
Le groupe laitier danois Arla a annoncé qu’il allait don-ner aux pauvres du pays 15 tonnes de fromage touchées par l’interdiction d’impor-ter des produits de l’Union européenne en Russie. “Arla a réussi à réaffecter tous les produits concernés vers d’autres marchés, mais une petite partie, pour diverses raisons, ne peut pas être réemballée et vendue”, a déclaré l’entreprise. Ces 15 tonnes iront à la Banque alimentaire, qui collecte habituellement auprès des grossistes et détaillants pour redistribuer aux nécessiteux.
Déroutement
Selon une projection de l’Organisation des pays expor-tateurs de pétrole (Opep), la consommation mondiale d’éner-gie va augmenter de 60 % d’ici à 2040. Le scénario standard de cette étude annuelle présentée à Vienne prévoit une croissance de 160 % de l’économie mondiale d’ici à 2040 et une amélioration de l’efficacité énergétique. Le scénario standard de cette étude annuelle présentée à Vienne pré-voit une croissance de 160 % de l’économie mondiale d’ici à 2040 et une amélioration de l’ef-ficacité énergétique. Première ressource mondiale aujourd’hui, avec environ 32 % des four-nitures, le pétrole doit voir sa part tomber à moins de 25 %, sa production ne croissant que lé-gèrement en un quart de siècle, de 91 millions de barils par jour (mbj) cette année à 99,6 en 2040.
le renouvelable reste faible
En revanche, la production de gaz doit plus que doubler, sous l’effet principalement de l’exploitation de gaz de schiste, pour atteindre l’équivalent de 110,9 mbj, la part du gaz pas-sant de 21,5% en 2010 à 27 %
de l’énergie mondiale, selon ces projections. Le charbon reste également promis à un bel avenir et doit devenir la première source d’énergie en 2040 avec une part de 27,1 %, sa production passant de l’équivalent de 72,4 mbj en 2010 à 111,2.
En dépit des incertitudes liées à la possibilité d’accidents ma-jeurs comme celui de Fukushima, le nucléaire doit selon l’Opep progresser de quelque 60 % à l’équivalent de 23,2 mbj, sta-bilisant sa part autour de 5,7 %. L’hydroélectrique et la biomasse doivent également connaître des progressions de l’ordre de 60% pour maintenir leurs parts autour de respectivement 2,4 et 9,4 %. Encore très marginales à 0,7 % de part de marché en 2010, les autres énergies renouvelables (princi-palement le solaire et l’éolien) doivent monter à 4 % des appro-visionnements en 2040, avec des capacités presque décuplées.
Dans ce contexte de rééqui-librage des sources d’énergie, l’Opep prévoit une stabilité des prix réels du brut, son panier de référence devant s’établir à envi-ron 101 dollars constants le baril en 2040, un niveau comparable à celui observé en moyenne cette année.
OpepÉnergie
les énergies fossiles ne sont pas menacées
L’Opep prévoit une augmentation limitée de la demande énergétique à l’horizon 2040, avec une chute de la part relative du pétrole au profit du gaz et du charbon.
Petites annonces
Société à forte croissance recherche pour son site du HavreCOMMERCIAL DE TERRAIN H/F
Bonne connaissance du milieu maritimeet du tissu industriel havrais.
L’or tente un rebond à la fin d’une nouvelle semaine de chute libreL’or a poursuivi sa très forte dégringolade, tombant à de nouveaux plus bas depuis 2010, avant de tenter de se reprendre vendredi
en fin d’échanges européens à la faveur d’un léger repli du dollar.MÉTAUX DE BASE - Lesmétauxéchangéssurle
LondonMetalExchange(LME)ontétéballotésaugrédes indicateurs économiques publiés de par lemondeetdesmouvements sur lesmarchésdeschangesetdupétrole.
En début de semaine, lesmétaux ont été soutenuspar un indicateur chinois quelque peu encourageant,montrantunelégèreaccélérationdelaproductionma-nufacturièrechinoiseenoctobre(indicePMIcalculéparHSBCà50,4après50,2enseptembre).
L’effet dollar s’est tout particulièrement fait sentirmercredi, la quasi-totalité des métaux de base ayantmarquédesplusbascejour-là.
Le cuivre, l’étain et le zinc ont ainsi glissé mer-credi à des plus bas depuis deux semaines, à respec-tivement 6.543,50 dollars la tonne, 19.350 dollars latonneet2.202dollarslatonne.Leplombaquantàluimarquélemêmejourunplusbasdepuismi-mai2013,à1.955,50dollarslatonne.
“Lemarché s’est repris (jeudi) après que la BCE(Banque centrale européenne) a indiqué qu’elle étaitprêteàprendredenouvellesmesuressinécessairepourraviverleséconomieseuropéennes.Malgrélerenforce-mentdudollar, lesprixdesmétauxn’ontpaschutéetles bonnes données sur les allocations chômage amé-ricainesontsuscitédesespoirsdebonschiffresdanslerapportmensuel”,ontexpliquélesanalystesdeTrilandMetals.
Lerapportmensuelsurl’emploietlechômageauxÉtats-Unis publié vendredi a dans l’ensemble confir-mé la bonne tenue dumarché de l’emploi américain,puisqueletauxdechômageaencorereculéenoctobre(à 5,8%). Les créations d’emplois ont par contre étémoinsimportantesqu’attendu(214.000emploiscontredesprévisionsde235.000).
Jeudi, le sucre a glissé jusqu’à 409,10 dollars latonneàLondres,auplusbasdepuismai2010, tandisqu’il a atteint lemême jour àNewYork unminimumdepuiscinqsemaines(à15,42centslalivre).
L’arabica a glissé mardi jusqu’à 182,10 cents lalivre,sonplusbasniveaudepuissixsemaines.
“Les courtiers pensant qu’il y a suffisamment depluies (dans les cultures caféières du Brésil) pour aumoinsstabiliserlasituationetempêcherquelespertessoient plus importantes”, a expliqué Jack Scoville,expertdePriceFuturesGroup.
“LeVietnam(deuxièmeproducteurmondialdecafé,principalement de robusta, ndlr) s’attend à une trèsbonne récolte de robusta cette année et l’offre a aug-mentésurlesmarchésmondiaux”,apointéM.Scoville.
SurleICEFuturesUSdeNewYork,lalivred’ara-bica pour livraison en décembre valait 183,65 cents,contre186,10centsseptjoursauparavant.
CACAO - La fève brune a continué de chuter endébutdesemaine,tombantmardiàsonplusbasniveaudepuis cinq mois et demi à Londres (à 1.866 livressterling la tonne) et depuis neuf mois à New York (à2.853dollarslatonne).
Ce recul est intervenu après une forte hausse ali-mentéeparlescraintesd’unecontagiondel’épidémied’EbolaauxdeuxprincipauxpaysproducteursdecacaoenAfriquedel’Ouest(laCôted’IvoireetleGhana).
En l’absence de contagion, cette prime de risque,quiavaitportéfinseptembrelescoursjusqu’àdesplushautsdepuisleprintemps2011,s’estévaporée.
À Londres, la tonne deCACAO pour livraison enmarsvalait1.905livressterling,contre1.933livresster-lingpourlecontratdedécembrelevendrediprécédent.
ÀNewYork,latonnepourlivraisonenmarsvalait2.893dollars, contre2.936dollars pour le contrat dedécembreseptjoursplustôt.
CÉRÉALES/SOJA -Lescoursdusoja,dumaïsetdubléontreculéàChicago,pénalisésparunehaussedudollar,desaméliorationsdelamétéoenAmériquelatine et des ajustements de portefeuilles avant unesériederapportsagricolescleflundi.
Lesojaaméricain,dontlesprixavaientétédopéslasemaineprécédenteparlamultiplicationdeproblèmeslogistiques aux États-Unis, a vu ses cours baissermalgréunedemandetoujourstrèsforte.
“Lesventesàl’exportationontétésensationnelles(...) mais une fois que les semis d’Amérique latineserontenterre,ilfauts’attendreàcequelademandeserafraîchisse”,arelevéDeweyStrickler,deAgWatchMarketAdvisors.
Des inquiétudes persistantes sur la productionbrésilienne en raison de conditions très sèches danslenordduBrésil,unerégioncéréalièreclef,enpleinesaison des semis, avaient aidé les prixmondiaux dusojaetdumaïsàsemaintenir.
“Mais des pluies ont commencé à tomber sur larégionetontapaiséunepartiedescraintes”, faisantretomberlaprimed’inquiétudedontavaientbénéficiélescoursagricoles,asoulignéBillNelson,deDoaneAdvisoryServices.
L’un des facteurs cités le plus fréquemment pourexpliquerlafrilositédesacheteurscestemps-ciétaientlavigueurd’undollardopéparuneéconomieaméri-caineenpleinereprise,quicontrastaitavecuneacti-vitééconomiquemondialeplusmorose.
La vigueur de la devise américaine pesait aussiparticulièrement sur le blé, et “si les commandesétrangèresnereprennentpasd’iciquelquessemaines,ilfaudrabienquel’USDA”,leministèreaméricaindel’Agriculture,“revoieenbaissesesestimationsdede-mande”,aestimél’expert.
Le boisseau de blé pour livraison en décembre,le contrat leplusactif encemoment, s’échangeaità5,1150dollarscontre5,3250dollarsenfindesemaineprécédente.
Le boisseau de soja pour livraison en janvier, lecontratdésormaislepluséchangé,valait10,2425dol-larscontre10,4925dollars.
Aprèsunesemainequ’ilsontqualifiéede“gelée”,les experts de la maison de courtage britanniquePlexusCottonévoquaientcettefois“unenouvellese-mainesansgrandévénementsurlemarchéducoton”,dansunenote.
“Depuis le 6 octobre, les prix pour le contrat demars, qui est le plus échangé, n’ont pas fini sous les61,71cents,niau-delàdes63,27cents,etsontrestéscan-tonnésdansunefourchettedeprixlimitéeà1,56dollarpendantaumoins24séancesd’affilée!”,ont-ilsnoté.
Cette apathie du marché s’expliquait en grandepartie, selon eux, par une situation -- déjà intégréedanslesprix--desurabondancedel’offre“quirisquede durer pendant un petit moment”. En outre, l’am-pleurd’évolutiondumarchéétaitlimitéepardespro-grammes de prêts gouvernementaux aux Etats-UnisetenIndequi“s’emploientàréduirelapressionàlabaissesurlesprix”.
Lalivredecotonpourlivraisonenmars,lecontratactuellement de référence sur l’Intercontinental-Exchange (ICE),afinivendredià62,61centscontre62,92centsenfindesemaineprécédente(-0,5%).
L’or a atteint vendredi un nouveau plus basdepuis mi-avril 2010, à 1.131,24 dollars l’once,tandisquel’argentesttombélemêmejourjusqu’à15,06dollarsl’once,unminimumdepuisdébutfé-vrier 2010. Lesmétaux platinoïdes ont égalementsouffert, leplatinemarquantvendrediunplusbasdepuisunmois(à1.187dollarsl’once)etlepalla-diumtombantjeudiàunminimumdepuistroisse-maines(à748,10dollarsl’once).
“Aprèsavoiratteint1.255dollarsilyatroisse-maines,lemétaljauneaétéenchutelibre(...).Pourmettreleschosesenperspective,ilachutédeprèsde10%surcettepériode,cequiestévidemmentuntrèsgrandmouvement”, a rappeléFawadRazaqzada,analystedeForex.com.
“Laplusgrossepartiedespertesaétécauséeparledollaraméricain,quiagrimpé”danslapers-pectived’unenormalisationde lapolitiquemoné-taire américaine tandis que les banques centralesau Japon et dans la zone euro assouplissent aucontraireleurspolitiques,a-t-ilexpliqué.
Lebilletverts’estquelquepeurepliésuiteàlapublicationdurapportsurl’emploiet lechômageauxÉtats-Unis,quiamontréunenouvellebaissedutauxdechômageenoctobremaisunehaussemoinsprononcée que prévu des créations d’emplois lemoisdernier.
Singapour - Port Said - AshdodYM UPWARD 035E ..................................................... 15 Novembre YM ULTIMATE 047E .................................................... 20 Novembre HONOLULU BRIDGE 014E ......................................... 27 Novembre YM UTOPIA 039E ........................................................ 4 Décembre
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DIRECt : ABIDjAN - POINtE NOIRELUANDA - LOBItO - NAMIBE
transbordement via POINtE NOIRE :LIBREVILLE - DOUALA - MAtADI
BAtA - MALABORéexpédition possible depuis Pointe Noire sur Cabinda (Angola), Boma (RDC), Soyo (Angola)WEHR ELBE .......................... 17 NovNILEDUTCH LUANDA ........... 24 Nov
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76600 Le HavreBertrand DEMARE 02.77.67.50.01Nathalie LEVEEL 02.77.67.50.03
faires en hausse de 1% pour letroisièmetrimestre,laprogressiondesesactivitéstransportetmédiascompensant un net recul de labranche logistique pétrolière.Au troisième trimestre, le groupefrançaisaréaliséunchiffred’af-faires global de 2,63 milliardsd’euros,contre2,61milliardslorsde lamême période de 2013. Labranche“transportetlogistique”,quireprésenteplusdelamoitiédel’activité(1,42milliardd’eurosautroisième trimestre), a progresséde 3,5% en données brutes lorsde cette période. En revanche,l’activité “logistique pétrolière”areculéde7,5%“enraisondelabaissedesprixetdesvolumesdesproduits pétroliers, ces derniersétant fortementpénaliséspardestempératuresparticulièrementclé-mentes”,afaitvaloirBolloré.
L’avionneurbrésilienEmbraera annoncé des pertes nettes de10,7 millions de dollars au troi-sième trimestre, en raison de ladépréciation du real par rapportau dollar. Au troisième trimestre2013, le bénéfice d’Embraers’était élevé à 52,9 millions dedollars mais ce bon chiffre de2013 s’inscrivait déjà en baissede 19% par rapport à celui at-teintunanplus tôt.Au troisièmetrimestre 2014, le chiffres d’af-faires d’Embraer s’est inscrit enbaisse de 3,8 % à 1,24 milliarddedollars.Lenombred’appareilscommerciaux livrés au troisièmetrimestre est resté stable avec19 avions. Sur les neuf premiersmois de l’année le constructeuralivré62avionscommerciauxet64avionsd’affaires.
Les vacs secs se tassentaprès leur envolée
Les prix des transports de vracs secs se sont tassés, après trois semaines de nette hausse, tandis que les frets pétroliers divergeaient.
Le Baltic Dry Index (BDI), a fini vendredi 7 novembre à 1.437 points, contre 1.428 points une semaine auparavant. Le mardi précédent, le BDI a atteint 1.484 points, son plus haut niveau depuis fin mars.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 3.661 points, contre 3.552 points le vendredi précédent. Mardi, le BCI 2014 est monté jusqu’à 3.781 points, un nouveau maximum depuis son lancement en avril.
Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé vendredi à 1.183 points contre 1.233 points une semaine auparavant. Lundi, le BPI a grimpé jusqu’à 1.241 points, au plus haut depuis fin février. “La liste assez longue de tonnage disponible à la fois dans le Pacifique et dans l’Atlantique signale une baisse des tarifs”, qui devrait se poursuivre dans les pro-chaines séances, expliquaient les analystes du courtier maritime Braemar Seascope, qui ont notamment remarqué un repli de la demande pour les Panamax.
Les tarifs des vracs secs avaient fortement grimpé depuis mi-octobre, grâce à un net rebond de l’activité, notamment dans le transport de minerai de fer depuis l’Australie et le Brésil (pour les Capesize) et de céréales en provenance des États-Unis (pour les Panamax).
De leur côté, les tarifs des transports pétroliers ont divergé la semaine dernière, la demande restant élevée dans la plupart des marchés pour le transport de pétrole brut tandis qu’elle ralentissait un peu pour l’acheminement de produits pétroliers, selon les analystes du courtier maritime Fearnleys.
L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini vendredi à 839 points , un maxi-mum depuis fin juillet, contre 809 points la semaine précédente. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a fini à 718 points vendredi, son plus bas depuis deux semaines, contre 735 points sept jours auparavant.
ReconstitutionLes enquêteurs néerlandais chargés
de l’enquête sur le crash du vol MH17 dans l’est de l’Ukraine en juillet vont rassembler des morceaux de l’épave afin de reconstruire une partie de l’ap-pareil. Des accords ont été conclus pour mettre en lieu sûr les morceaux de l’épave et les restituer à l’OVV, a souli-gné celui-ci, précisant que le processus pourrait commencer bientôt, en fonction des conditions de sécurité sur place. Le crash du vol MH17, qui avait décollé de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, avait causé la mort de 298 personnes, dont deux-tiers de Néerlandais.
CondamnationAccusé d’avoir abandonné plus
de 300 passagers à leur sort funeste, le capitaine du ferry sud-coréen qui avait sombré en avril a été condamné le 11 novembre à trente-six ans de ré-clusion. “Il ne nous a pas été possible de conclure que les accusés savaient que les victimes allaient mourir à cause de leurs agissements, ni qu’ils avaient l’intention de les tuer”, ont déclaré les magistrats. Onze autres membres d’équipage ont pris jusqu’à vingt ans de prison ferme. Sur les 476 passagers du Sewol, 304 avaient trouvé la mort.
AgendaDéjà effective à Marseille-Fos, l’ou-
verture des systèmes d’information por-tuaires est appelée à s’étendre sur tous les ports français utilisateurs du Cargo Community System (CCS) AP+. Fruit d’une action conjointe entre le secrétariat d’État au Commerce extérieur, l’AUTF et la société informatique Sogyp, filiale de MGI et de Soget, le “Menu chargeur” d’AP+ sera présenté lors d’une confé-rence organisée par l’AUTF le 19 no-vembre prochain à Paris. Avec la Sogyp, les Douanes, des transporteurs tels que Logiseine et Naviland Cargo, des com-missionnaires de transport à l’image de DSV Air & Sea mais aussi des chargeurs comme Ikea, Monoprix et Roquette dé-velopperont les enjeux et les bénéfices attendus par cette nouvelle fonctionna-lité. Le Grand Port maritime de Marseille dressera également un premier retour d’expérience. Inscription à l’adresse [email protected]
RencontreLe président russe Vladimir Poutine
et le Premier ministre australien tony Abbott ont appelé à une “accélération” de l’enquête sur le crash en juillet dans l’Est de l’Ukraine du vol MH17, a an-noncé le Kremlin après une rencontre à Pékin entre les deux hommes. La rencontre entre MM. Abbott et Poutine, que le chef du gouvernement australien avait promise musclée, s’est déroulée sans esclandre, selon le porte-parole du Kremlin. l’antenne
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Frets maritimes
La décision sur le plan de redressement renvoyée
Le tribunal de grande instance de Paris a renvoyé au 18 décembre sa décision sur le plan de redressement de l’Association pour la gestion des institutions sociales maritimes (Agism), qui gère les sept hôtels “Les Gens de mer”. Le renvoi du tribunal donne six semaines supplémentaires à la direc-tion de l’Agism pour finaliser la vente de l’établissement de Marseille, sur la-quelle repose son plan de continuation, selon Pascal Peillard, expert-comptable man-daté par le comité d’entreprise de l’association.
Les hôtels-restaurants portuaires “Les Gens de mer” sont une institution créée en 1946 pour accueillir , pour un coût modique, les marins en escale, français et étrangers, conformément à une longue tradition maritime. Ils se sont depuis ouvert à tous types de clientèle, mais la situation de certains établissements est précaire. Outre la cession immobilière marseillaise, le plan présenté lors d’une audience à huis clos prévoit huit licenciements et une hausse des tarifs de 8 %. “C’est un simple rattrapage de leur perte de chiffre d’affaires (...) Il n’y a pas de stratégie hôtelière”, a commenté Pascal Peillard. L’expert-comptable ajoute que le comité d’entreprise a demandé des mesures de re-classement pour les futurs licenciés, ainsi que pour les personnels marseillais. “L’Agism ne peut pas se débarrasser de l’outil de production sans se préoccuper des salariés”.
Placée en redressement judiciaire en mai 2013, l’Agism a depuis réduit ses effec-tifs de 160 à moins de 130 salariés. L’État, qui versait par le passé jusqu’à un million d’euros par an à l’association, via la Direction des affaires maritimes (DAM) et l’Établis-sement national des invalides de la Marine (Enim), a supprimé son aide au début de l’année. Propriétaire de plusieurs hôtels “Les Gens de mer”, l’Enim a déjà fermé l’éta-blissement de Concarneau en 2013 et envisage de faire de même avec ceux du Havre et de Boulogne-sur-Mer.
Sur le vif... “Les Gens de mer”
Dans ses dernières prévisions sur le marché du transport aérien, Airbus estime que le trafic en Espagne va dou-bler en vingt ans grâce notamment aux vols reliant ce pays à l’Amérique Latine. “Madrid et Barcelone vont rejoindre le groupe des mégapoles aériennes d’ici 2033 avec des flux majeurs de trafic depuis et vers l’Amérique Latine”, sou-ligne le constructeur aéronautique. Selon lui, le trafic domestique et international va s’accroître de 3,1 % par an au cours des deux prochaines decennies. “Les compa-gnies à bas coûts contribuent également beaucoup à l’augmentation du trafic en Espagne”, note Airbus, rappelant que 45 % des sièges offerts en Europe sont ceux des low cost.
Pour accompagner cette croissance, près de 1.350 nouveaux avions des-tinés aux compagnies espagnoles et étrangères seront nécessaires, toujours à l’horizon 2033. “Cette demande doit
répondre à la forte croissance et à la né-cessité de remplacer la flotte d’avions anciens par des appareils plus économes en carburant”, commente Airbus. Plus de 85 % de ces appareils supplémen-taires seront des monocouloirs tels que les Airbus A320 ou Boeing 737. Près de 15 % seront des avions long-courriers plus ou moins gros, comme les A330, A350 ou A380 et chez Boeing les B777, B787 et B747-8.
S’agissant du trafic mondial, Airbus rappelle la prévision d’une hausse an-nuelle de 4,7% entre 2014 et 2033. La flotte d’avions passagers et cargo devrait passer dans le même temps de 18.500 ap-pareils aujourd’hui à 37.500 avions sillon-nant la planète d’ici 2033.
Airbus voit le trafic aérien espagnol doubler d’ici 2033