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Aérofrigo s’est refait une jeu-nesse. Le complexe de chambres froides de l’aéroport de Marseille-Provence modernisé a été inau-guré le 8 juin 2015. Il permet à la plateforme de redevenir Poste d’inspection fron-talier (Pif) pour les animaux vi-vants emballés et les produits congelés d’ori-gine animale, tout en prolongeant son agrément pour les produits d’origine ani-male destinés à la consommation humaine, ainsi que son statut de Point d’entrée communautaire (Pec) pour les végétaux.
Tous les services réunis
Au cours de la cérémonie, Pierre Régis, le président du di-rectoire de l’aéroport Marseille-Provence, a estimé “indispen-sable pour un aéroport de notre taille d’avoir une station de fret périssable”. Benoît Haas,
directeur départemental de la protection des populations, s’est félicité de la collaboration entre l’aéroport, ses principaux utilisa-teurs et les services de l’État qui a permis la création d’installa-
tions “modernes et complètes qui permettront d’augmenter la qualité du ser-vice à des coûts maîtrisés”. Cette nouvelle station est, selon lui, ap-
pelée à devenir “un standard”.Aérofrigo a été créé en 1993
pour prendre en charge le fret périssable d’Air Afrique (ha-ricots et poissons). La compa-gnie aérienne a disparu en 2002 et c’est en 2010 qu’a été perdu l’agrément pour les animaux vi-vants récupéré il y a quelques se-maines à peine. Le nouveau Pif-Pec réunit sur un seul lieu tous les services sanitaires : contrôle vétérinaire, phytosanitaire et des fraudes. Il permet à Marseille de figurer parmi les points d’en-trée des marchandises d’origine
animale et végétale dans l’Union européenne.
Le nouvel ensemble comprend une chambre froide modulable de - 20 °C à + 4 °C, deux chambres réfrigérées (froid positif), une salle à température ambiante et un laboratoire d’analyse vétéri-naire flambants neufs. Les tra-vaux ont duré six mois pour un investissement de 400.000 euros afin de répondre à toutes les normes européennes. Le réamé-nagement des locaux sur une surface deux fois moindre qu’au-paravant mais organisée de façon plus fonctionnelle doit permettre de fluidifier le contrôle des mar-chandises choisissant Marseille pour pénétrer dans l’UE.
Marchés de niche eT diversificaTion
La plateforme provençale vise les marchés des vers de pêche vivants chinois et des poissons d’ornement en provenance de la mer Rouge et d’Asie. Jean-Marc Boutigny, le responsable fret de l’aéroport, estime que ces trafics de niche présentent un fort po-tentiel économique. Cette poly- valence sert aussi l’ambition de Marseille-Provence d’être la porte méditerranéenne de l’Europe de l’Ouest.
Les compagnies concernées par ces trafics sont l’israélienne El Al et Turkish Airlines, qui relie l’Extrême-Orient à Marseille via Istanbul, mais il faut à présent concrétiser le retour des volumes. “Les discussions se poursuivent, les premiers poissons pour-raient arriver avant la fin juin”, annonce Jean-Marc Boutigny. Jusqu’à présent, les chargements destinés au Sud de la France de ces marchandises sensibles au transport routier passaient par Roissy ou Francfort. Air Algérie, Royal Air Maroc et Tunisair sont les autres compagnies utilisant les infrastructures à température dirigée marseillaises pour le pois-son, les crustacés, les fruits et lé-gumes ou les aromates.
Grâce, entre autres, à son nouvel outil, la direction de l’aéroport s’attend à un double-ment de son trafic de fret péris-sable pour l’année 2015, soit autour de 600 tonnes. En battant une nouvelle fois son record 2014, Marseille-Provence a maintenu sa place de premier aéroport de fret de province (53.345 tonnes avionnées) et de première plate-forme express de Méditerranée occidentale (46.988 tonnes).
Franck AndRé
Aérien
Marseille-Provence rehausse ses ambitions dans le fret périssable
L’aéroport Marseille-Provence a inauguré la nouvelle version de son complexe Aérofrigo, qui lui permet notamment de retrouver son statut de point d’entrée dans l’Union européenne pour les animaux vivants.
Philippe Louis-dreyfus, président du groupe Louis Dreyfus Armateurs, vient de prendre la barre du Bimco (Baltic and International Maritime Council) pour les deux années à venir. À l’occasion de son premier mandat à la présidence de l’organisation, l’armateur français souhaite “promou-voir les pratiques commer-ciales équitables et confor-ter le leadership du Bimco dans divers domaines du secteur maritime tels que la sécurité, la pollution et l’en-vironnement”. Il a appelé la communauté maritime – et en particulier le milieu associatif – à être “plus proactive pour répondre aux changements dans ces nom-breux domaines”. Créé en 1905 et basé à Copenhague, le Bimco est un ardent dé-fenseur de l’harmonisation et de la normalisation de toutes les activités liées à la navigation. Il compte 2.300 membres dans plus de 130 pays.
SNCM :Un consortium économique corse prêt au rachat
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Entreprises
Le nouveau le Pif/Pec a été inauguré par Pierre Mathez (représentant de TLF Overseas en Provence et Côte d’Azur), Jean-Pierre Vigerie (président du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et sa région), Pierre Régis (président du directoire de l’aéroport) et Benoît Haas (directeur départemental de la protection des populations)
Le tribunal administratif de Nantes examinera le 18 juin les recours déposés en fé-vrier 2014 par les opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes contre les arrêtés préfectoraux ouvrant la voie aux travaux. La justice administrative devra statuer au total sur “17 requêtes di-rigées contre cinq arrêtés du préfet de la Loire-Atlantique en relation avec le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes”, a indiqué le tribunal. Ces recours, qui contestent la légalité des ar-rêtés en matière de protection de l’environnement, avaient été déposés le 3 février 2014.
Recours
Le médiateur pour la future ligne à grande vitesse (LGV)
Tours-Bordeaux, Jean Auroux, a appelé lundi 8 juin collec-
tivités, SNCF et concession-naire à faire des “efforts” pour
mettre un terme aux diver-gences, notamment finan-
cières, qui pénalisent le projet. L’ancien ministre du Travail,
chargé par le gouvernement et la SNCF de faire le lien avec les collectivités mécontentes des dessertes proposées, et dont certaines ont suspendu
leurs financements, a en-tamé hier un tour des régions
concernées pour présenter ses recommandations.
Efforts
2 - Mercredi 10 juin 2015 - l’antenne Infrastructures/Institutions
Composée de Mediterranean Shipping Company et de Maersk Line, l’alliance 2M alimente la dynamique du trafic conteneu-risé à Anvers. Au premier tri-mestre, il progresse de 9,5 % en nombre d’EVP et de 8,5 % en tonnage. Sans attendre la fin des aména-gements, qui permet t ront d’ici quelques mois le trans-fert des ac-tivités de MSC du quai Delwaide sur la rive droite de l’Escaut vers le Deurganckdock sur sa rive gauche, l’autorité portuaire planche sur ses futures capaci-tés conteneurisées à l’horizon 2020 et au-delà. En l’état, son projet consiste à réaliser un nou-veau quai sur le bassin à marée
sur la rive gauche de l’Escaut. Baptisée Saeftinghe, cette zone propose un espace d’un millier d’hectares aménageable en plu-sieurs phases. Opérationnelle d’ici 2021, la première prévoit la construction d’un quai de
1.400 mètres offrant une capacité de 5,1 millions d’EVP sup-plémentaire. Le coût de ce futur chantier est estimé à
660 millions d’euros. À l’étude, la seconde phase porterait le quai à 4.000 mètres de long.
ers sur les rangs
En parallèle, les premières consultations ont débuté pour
la reprise du quai Delwaide que MSC libérera totalement début 2016. À l’aide d’un appel à pro-positions lancé fin 2014, l’au-torité portuaire a reçu plusieurs dossiers de candidatures, et a entamé des négociations exclu-sives avec la société saoudienne Energy Recovery System (ERS). Sur 150 hectares, ERS envisage d’aménager une nouvelle unité de production d’ammoniac et d’urée. Soit un investissement de
l’ordre de 3,7 milliards d’euros et la création de 900 nouveaux emplois !
À l’issue du premier tri-mestre, le port d’Anvers déclare un trafic de 51 millions de tonnes (+ 5,9 %) dont plus de la moitié générée par son activité conte-neurisée avec un total de 2,3 mil-lions d’EVP à fin mars.
érick deMAngeon
AnversMaritime
de lourds investissements en perspective
Le port d’Anvers a dévoilé son projet d’aménagement du bassin à marée Saeftinghe visant à accompagner la croissance de son trafic conteneurisé à l’horizon 2020 et au-delà. Sur le quai Delwaide en cours de libération par Mediterranean Shipping Company, un projet industriel représentant un investissement de 3,7 milliards d’euros est à l’étude.
“Un trafic de 51 millions de tonnes au premier trimestre”
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l’antenne - Mercredi 10 juin 2015 - 3 Entreprises
Il y a une semaine, le groupe Stef, spécialiste de la logistique du froid et maison mère d’une autre compagnie maritime, La Méridionale (CMN), a écrit au président du tribunal de com-merce pour lui demander de repousser sa décision, laissant clairement entendre qu’il pourrait à son tour déposer une offre de reprise.
Puis un consortium composé de huit grandes entreprises corses s’est porté candidat au rachat de la SNCM, dans une lettre d’in-tention adressée le 5 juin au tri-bunal. Ce groupement d’entre-prises (grande distribution, vente de matériaux de BTP, production et distribution de boissons, loca-tion de véhicules) qui revendique “un chiffre d’affaires consolidé
de plus d’un milliard d’euros” et “60 % du trafic maritime corse”, affirme que “la faiblesse chronique des offres” sou-mises jusque-là au tribunal de commerce l’a conduit à proposer “une offre alternative sérieuse”.
Le 27 mai, lors d’une au-dience, le tribunal avait examiné les offres – “améliorées” à sa de-mande – déposées par trois candi-dats : le groupe corse Rocca, l’ex-président du port de Marseille Christian garin, et Baja Ferries, dirigé par daniel Berrebi. Au cours de l’audience à huis clos, le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, avait requis en faveur de l’offre pré-sentée par Daniel Berrebi. Tout en ménageant l’offre concur-rente du groupe corse Rocca, il avait en revanche clairement écarté celle de Christian Garin. Le juge-commissaire avait de son côté estimé que l’offre de Rocca était la meilleure, selon des repré-sentants du personnel présents à l’audience.
Depuis, les cartes ont été re-battues une énième fois. Déjà, devant le tribunal de commerce,
la direction de La Méridionale avait demandé que soit lancé un
nouvel appel d’offres. La Méridionale qui dessert au départ de Marseille les ports d’Ajac-cio, Bastia et Propriano
en Corse et Porto Torres en Sardaigne, partage avec la SNCM
le contrat de délégation de service public (DSP) entre la Corse et le continent. Ce méga-contrat por-tait à l’origine sur 570 millions d’euros – 57 millions par an de 2014 à 2024 – mais le tribunal administratif de Bastia, à la suite d’une plainte d’un concurrent, Corsica Ferries, l’a annulé à compter d’octobre 2016.
Hugues JeAnneAudet Martin de MontvALon
SNCMMaritime
un consortium économique corse prêt au rachat
Le tribunal de commerce de Marseille devrait se prononcer aujourd’hui sur trois offres de reprise de la compagnie maritime SNCM, en redressement judiciaire depuis novembre 2014, mais deux nouveaux acteurs – le groupe Stef et un consortium d’entreprises corses – se sont manifestés tout récemment.
ConsolidationAlstom veut participer à la consolidation
de l’industrie ferroviaire au niveau mondial, et étudiera toutes les opportunités d’acqui-sition, a déclaré lundi 8 juin Henri Poupart-Lafarge, président d’Alstom Transport. Après la finalisation du rachat de l’activité ferroviaire de GE, “Alstom Transport béné-ficiera d’un très solide bilan, ce qui nous permettra au final de participer à la conso-lidation de l’industrie”, a affirmé Henri Poupart-Lafarge, à Milan sur le salon de
l’Union internationale des transports pu-blics (UITP), qui réunit 2.000 industriels, opérateurs et collectivités en charge du secteur, jusqu’à aujourd’hui.
RentabilitéLe fournisseur français d’équipements
de traitement de courrier Neopost a annon-cé lundi 8 juin avoir enregistré un chiffre d’af-faires consolidé en croissance de 11,1 % au premier trimestre, mais prévoit toujours une rentabilité en baisse sur l’exercice 2015.
À périmètre et taux de changes constants, le chiffre d’affaires ressort en baisse de 1,4 %, à 286 millions d’euros. Hors effets de change, l’activité a été quasiment stable (- 0,3 %). Neopost confirme s’attendre à une croissance organique de son chiffre d’affaires qui serait donc comprise entre - 1 % et + 2 % cette année.
PrésentationBombardier fera voler son plus gros
avion, le CS300, deuxième modèle de sa
nouvelle famille d’appareils CSeries, lors du salon aéronautique du Bourget mi-juin, a annoncé lundi 8 juin le constructeur aé-ronautique et de matériels ferroviaires ca-nadien. Le vol du CS300, un monocouloir avec lequel Bombardier espère concur-rencer les plus petits modèles d’Airbus et de Boeing, sera le “clou” de la partici-pation du groupe canadien à ce salon de l’industrie. L’avion, qui peut transporter de 130 à 160 passagers sur 5.000 km, avait effectué son premier vol en février au nord de Montréal.
“Le groupement d’entreprises propose
une alternative sérieuse”
“On a senti un grand coup de poignard dans le dos ce matin, doublement avec le décès de Didier Cappelle”, a déclaré éric vercoutre, membre fondateur de la Scop (Société coopérative et participative) et secrétaire géné-ral du Syndicat maritime Nord, en référence à la mort d’une crise cardiaque du président du conseil de surveillance de la Scop SeaFrance dans la nuit du 7 au 8 juin. “Le gouvernement doit appeler Jacques Gounon (PDG d’Eurotunnel) à la raison”, a ajouté Éric Vercoutre, à Calais. Le directeur général adjoint de MyFerryLink, Raphaël
doutrebente, a également qua-lifié de “surprise” la vente du “Berlioz” et du “Rodin” à la com-pagnie maritime danoise, annon-cée dimanche 7 juin. “On avait imaginé un scénario avec une re-prise de l’ensemble de l’activité, notamment par un partenaire qui aurait pu être Stena mais ça n’a pas été le cas. Eurotunnel, a, a priori, choisi le plus offrant”, a ajouté Raphaël Doutrebente. La sénatrice-maire de Calais, natacha Bouchart (UMP), a elle aussi “regretté cette décision, qui fait l’effet d’une douche froide sur les salariés qui luttaient pour imaginer une seconde vie pour
leur compagnie, avec notamment le projet d’une nouvelle Scop”, a-t-elle dit.
Un peu plus tôt dans la journée, Jacques Gounon a indiqué que tous les salariés de MyFerryLink ne seraient pas repris par DFDS. “Ça sera un plan de cession avec une reprise, je l’espère maximale, des effectifs mais qui ne sera pas égale évidemment à 100 % des effectifs concernés, je crois que tout le monde l’a compris depuis longtemps”, a déclaré Jacques Gounon. Le choix de DFDS “pri-vilégie ainsi le maintien de l’acti-vité à Calais”, et “permet d’espé-rer la meilleure solution possible en termes d’emplois sauve- gardés sans interruption des ser-vices début juillet”, avait assuré Eurotunnel dimanche 7 juin.
tangi QueMeneR et Benjamin MAssot
MyFerryLinkMaritime
inquiétude à calaisSyndicalistes, dirigeants de MyFerryLink et responsables politiques ont fait part lundi 8 juin de leur surprise, voire de leur hostilité, à l’annonce de la vente par Eurotunnel de deux des trois bateaux de la flotte au concurrent DFDS, laissant planer l’incertitude sur le sort des 600 employés.
Les camions rouges de Norbert Dentressangle ont pris la signature XPO. L’opération, menée tambour battant (elle avait été annoncée fin avril), s’est conclue, comme prévu, au prix de 217,50 euros par action. Après la cession par le fondateur éponyme de ses 67 % dans le groupe, les ac-tionnaires minoritaires se verront proposer de céder leurs titres dans les mêmes conditions financières, comme le veut la réglementation boursière. Si l’offre permet de recueillir plus de 95 % des ac-tions, une procédure de retrait de la cote sera engagée par l’ac-quéreur. Le nom Dentressangle, jugé difficile à prononcer hors de
France, va disparaître au profit du non moins compliqué (du moins pour les gosiers français) #WEAREXPO”. Les camions siglés “#WEAREXPO” seront notamment présents sur le Tour de France dont le groupe fran-çais assure la logistique. Le passage dans le giron améri-cain a suscité de nombreuses craintes au sein du personnel de Dentressangle qui relève que l’acquéreur est bien plus petit que sa cible. Le rapprochement entre XPO Logistics et Norbert Dentressangle va donner nais-sance à l’un des dix plus grands groupes mondiaux de transport et de logistique.
Norbert DentressangleRoutier
les camions rouges prennent la signature XPo
L’achat d’une part majoritaire du capital du groupe français de transport et de logistique Norbert Dentressangle par l’américain XPO Logistics est désormais effective et les fameux camions rouges vont désormais adopter très rapidement la signature de l’acquéreur.
Agent maritime indépendant recherche pour son agence de Marseille
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augmenté de 1,8 % en Espagne en avril, en données corrigées des variations saisonnières, selon des données provisoires publiées vendredi 5 juin par l’Institut na-tional de la statistique (Ine). En avril, la production industrielle espagnole a été tirée par le sec-teur des biens de consommation durable (+ 3,5 %) et les biens intermédiaires (+ 4,2 %). La pro-duction de biens non durables et la production énergétique sont en revanche restées quasi stables, progressant respectivement de 0,4 % et de 0,2 %.
Le déficit commercial du Royaume-Uni s’est nettement réduit au mois d’avril grâce à une hausse des importations vers les pays hors de l’Union européenne, selon des statistiques officielles publiées hier Il a atteint 8,6 mil-liards de livres (11,8 milliards d’euros) après 10,7 milliards de livres en mars (chiffre révisé à la hausse), a annoncé l’Office des statistiques nationales (ONS) dans un bulletin. Les exportations de biens ont progressé de près de 700 millions de livres, dont l’essentiel (600 millions) hors de l’Union européenne. Les impor-tations ont pour leur part chuté de 1,5 milliard de livres.
Une série de grèves touche la Polynésie française, et l’une d’entre elles, dans une société de distribution de gaz, commence à provoquer pénuries et tensions. Les salariés de l’entreprise Gaz de Tahiti, en situation de monopole, sont en grève depuis un mois, notam-ment pour obtenir des augmentations de salaires, et les non-grévistes ne par-viennent pas à répondre à une demande très forte. Faute de bonbonnes de gaz, les particuliers, mais aussi de nombreux restaurateurs, ne parviennent plus à cuire leurs aliments. Lorsqu’une station-service ou un magasin est livré en bon-bonnes, des centaines de Polynésiens
tentent d’en obtenir une. Des échauffou-rées se sont déjà produites. Certains se postent à la sortie de l’entreprise Gaz de Tahiti et suivent les camions escortés par
les gendarmes, jusqu’à leur lieu de livrai-son. Des bouteilles de gaz ont aussi été dérobées chez des particuliers, des pro-fessionnels ou des revendeurs. Vendredi 5 juin, le haut-commissaire a réquisition-né des employés de Gaz de Tahiti pour assurer un service minimal, mais aucun n’a répondu à l’ordre de réquisition. Le gouvernement local a condamné “la po-sition fermée du syndicat” et s’est inter-rogé sur ses “motivations réelles”. Une mise en cause à laquelle le syndicat n’a pas répondu. Les négociations ont ce-pendant repris vendredi après-midi dans cette entreprise, avant de s’interrompre pour le week-end.
Pénurie de gaz et tensions en Polynésie
Frets Maritimes
Vracs secs et pétroliers grimpentLes vracs secs ont un peu grimpé la semaine dernière, aidés par une activité stable
dans le Pacifique, pour le minerai de fer, et dans l’Atlantique, pour les céréales, tandis que les pétroliers ont continué de progresser. Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 5 juin à 610 points. Les tarifs sur le marché des capesize ont été soutenus par une activi-té plutôt stable sur la route de minerai de fer entre l’Australie de l’Ouest et la Chine. Cette dernière est la plus active de toutes les routes pour cette catégorie de navires, mais dans l’Atlantique les courtiers ont noté un ralentissement notable du nombre de chargements, notamment sur la route de transport de charbon entre l’Afrique du Sud et l’Europe. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a ainsi terminé la semaine à 865 points. Le Baltic Panamax Index (BPI) a également terminé en hausse vendredi à 596 points. “L’activité est bonne, les cours ont atteint un plancher et se sont même améliorés. Les affréteurs qui ont des cargaisons à charger rapidement se sont vus dans l’obligation de payer plus cher dans les deux hémisphères”, ont constaté les analystes de Fearnleys. La saison des céréales en Amérique du Sud reste le pilier de l’activité sur ce segment de navires, et les prix pour juin commencent à donner des signes d’amélioration.
Les navires transportant des produits pétroliers et du brut ont poursuivi leur ascension la semaine dernière. Les VLCC se sont repris après leur accès de faiblesse de la se-maine précédente. “Après une baisse des taux plus tôt, les taux des VLCC ont été plus stables grâce à une légère augmentation de la demande au Moyen-Orient mais aussi en Afrique de l’Ouest”, ont souligné les experts du courtier Weber, ce qui a remonté le moral des marchés. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi à 874 points. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a lui aussi terminé en hausse à 717 points vendredi. Le marché pour les produits pétroliers au départ du golfe du Mexique a été plus actif la semaine dernière, toujours aidé par l’augmentation des cadences des raffineries aux États-Unis, tandis que le nombre de navires disponibles décline.
EmploiLe groupe français de BTP et de
concessions Eiffage va réorganiser son activité “métal” en fermant deux usines dans l’Est de la France et en supprimant 239 postes (sur 1.100 environ), soit 24 % de son effectif, a assuré hier la CFDT. “Ils ferment l’usine de Maizières-les-Metz (Moselle), entre Nancy et Metz, l’usine d’étupes (Doubs), qui est à côté de Sochaux”, et “en grande partie” celle de Martot (Eure), où seu-lement “29 personnes seront recyclées sur 140”, a précisé Bruno Duvernet, délégué central CFDT. En outre, 33 li-cenciements seraient prévus à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône.
ProtestationEntre 800 et 1.000 cadres de chez
Renault Trucks (groupe Volvo) défi-laient hier aux abords du site situé sur les communes de Saint-Priest et Vénissieux (Métropole de Lyon), pour protester contre le plan social prévoyant 512 suppressions nettes de postes. Les six syndicats de Renault Trucks (CFE-CGC, CFDT, FO, CGT, Sud et CTFC) avaient également appelé à une grève pour la journée, à l’occasion d’un comité central d’entreprise (CCE) sur le site où était dévoilé le “livre 1 du plan social” censé présenter aux salariés “l’informa-tion officielle sur la suppression de leur poste”, a indiqué Olivier Porret, délé-gué syndical CFE-CGC.
Maersk
Les petits de la ligne régulière condamnés à disparaître
Les petits opérateurs du transport maritime sont menacés de disparaître dans un secteur où seuls les gros sont rentables, a prédit vendredi 5 juin le patron du groupe pétrolier et maritime danois AP Möller-Maersk dans le “Wall Street Journal”. “Les transporteurs de petite à moyenne taille avec une part de marché de 3 à 5 %, à quelques ex-ceptions près, n’ont pas réalisé de bé-néfice ces sept dernières années”, a affirmé au quotidien new-yorkais nils Andersen, le directeur général de la maison mère de Maersk Line, numéro un mondial du transport de conte-neurs. Or “il est hautement improbable qu’il y ait une manière facile de dégager un bénéfice à l’avenir” pour ces entreprises, a-t-il estimé. Il s’exprimait quelques jours après l’annonce d’une commande de onze navires géants, plus six en option, au constructeur sud-coréen Daewoo. L’arrivée de ces porte- conteneurs d’environ 400 mètres de long sur les liaisons entre Europe et Asie devrait aggraver la surcapacité du secteur, et profiter aux clients qui, selon Maersk, bénéficient déjà de “tarifs historiquement bas”. D’après Nils Andersen, “après une aussi longue période à ne pas être rentable, c’est un défi au bon sens que d’investir dans cette acti-vité. Certaines de ces entreprises n’ont pas réussi à identifier une manière acceptable d’en sortir, donc elles persistent à gaspiller leur trésorerie”. Maersk Line, qui représente 15,3 % des capacités mondiales, prévoit une “croissance relativement lente” du trans-port maritime de conteneurs, de 3 à 5 % sur l’année à venir. La concentration du sec-teur s’est déjà traduite récemment par la constitution d’alliances entre les plus grands opérateurs, qui font penser au modèle des compagnies aériennes. Maersk a conclu un accord avec son concurrent italo-suisse MSC, donnant naissance à l’alliance 2M, tandis que le français CMA CGM a choisi comme partenaires China Shipping Container Lines et UASC qui a débouché sur la structure Pcean three..
Réaction...
AgendaVia Marseille Fos, l’association de
promotion de la place portuaire mar-seillaise, conduit une mission en Israël les 30 juin et 1er juillet prochains. La délégation qui sera partie de l’aéroport de Marseille-Provence le 30 juin, com-mencera sa mission par Tel Aviv où elle sera reçue à l’Institut français dans le cadre d’une présentation du marché israélien. Le lendemain, des rendez-vous individuels sont prévus. En fin de journée, une réunion de présenta-tion avec les professionnels israéliens est programmée. Le jeudi 2 juillet, les participants auront le choix entre des rendez-vous individuels ou une visite du port d’Ashdod le matin et d’Haïfa l’après-midi. Le retour à Marseille est prévu le vendredi 3 juillet.Contact : Port de Marseille-Fos. Nathalie Combe : Tél. : +33 4 91 39 46 20 - port. : +33 6 82 89 22 89e-mail. [email protected]
IncendieUn gigantesque incendie meurtrier
s’est déclaré hier dans un dépôt pé-trolier près de Kiev, obligeant les auto-rités ukrainiennes à évacuer les civils de la zone envahie par une épaisse fumée noire, les flammes menaçant désormais un aérodrome militaire. L’incendie s’est déclaré dans un ré-servoir de 900 m3 du dépôt et le feu s’est ensuite propagé aux réservoirs voisins. Le propriétaire du dépôt est le groupe KLO. L’Ukraine “n’a pas connu un tel incendie depuis les années 60”, a affirmé Valéri Boris, responsable des pompiers de la région de Kiev en dénonçant la violation des normes lors de la construction des installations pé-trolières où les réservoirs sont placés très près les uns des autres.