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L’UE ne s’opposera pas à l’al-liance P3 des trois grands arma-teurs européens Maersk, MSC et CMA CGM. “La Commission européenne a informé mardi 3 juin les partenaires du P3 qu’elle ne s’opposera pas à la création de cette alliance. La Commission a précisé qu’elle resterait atten-tive au bon respect par l’alliance du droit communautaire de la concurrence”, détaille l’armateur français CMA CGM.
“CMA CGM est pleineMent
ConfiAnt”
“Nous nous réjouissons de cette décision de la Commission européenne, qui va nous per-mettre, avec nos partenaires, de
poursuivre le processus de vali-dation de l’alliance auprès des autres autorités compétentes. CMA CGM est pleinement confiant dans ce projet et ferme-ment déterminé à le mener à bien”, a commenté Rodolphe Saadé, v i ce -p rés iden t directeur géné-ral délégué de l’armateur.
Les trois groupes de transport maritime avaient dû mener une procédure d’auto-évaluation. “Ce projet d’alliance opération-nelle est soumis à l’approbation des autorités de la concurrence compétentes en Amérique du Nord, en Europe et en Asie”,
précise CMA CGM, qui ajoute que “le 24 mars 2014, la Commission fédérale maritime américaine (FMC) avait déjà donné son aval à la mise en place du P3 aux États-Unis”.
L’alliance P3, dont le lance-ment opérationnel est prévu à l’automne 2014, doit être une réponse aux problèmes de sur- capacité dans un contexte de ra-
lentissement de la croissance des volumes trans-portés, et a vo-cation à couvrir les principales routes maritimes mondiales : les liaisons Asie-Europe, trans-
pacifiques et transatlantiques. Lorsque les trois rivaux ont an-noncé leur projet d’alliance opé-rationnelle pour faire face aux incertitudes croissantes pesant sur le commerce mondial, ils es-comptaient un lancement au cours du deuxième trimestre 2014.
Maritime
L’UE ne s’opposera pas à l’alliance P3
La Commission européenne a informé mardi 3 juin les armateurs danois Maersk Line, italo-suisse MSC et français CMA CGM, qu’elle ne “s’opposera pas” à la création de leur alliance dans le transport de conteneurs, a annoncé CMA CGM.
“L’alliance P3, une réponse
aux problèmes de surcapacité”
Iata :La sécurité demeure à un niveau très élevé
La Rochelle :Nouveaux équipements pour la filière méthanol
Zim :L’armateur divise ses pertes nettes par deuxMalgré une baisse de 5,6 % de son chiffre d’affaires, l’armateur israélien Zim est parvenu à ré-duire ses pertes nettes par deux. La compagnie, qui avait prévu de se retirer du marché Extrême-Orient-Amérique latine, a décidé de rester sur le secteur.
Casino/Bolloré :Lancement d’une plateforme commune en AfriqueLes groupes français Casino et Bolloré ont annoncé hier le lancement d’une société com-mune de vente en ligne sur le continent africain, avec une première implantation en Côte d’Ivoire dès cet été.
MyFerryLink :Des élus français plaident la cause à LondresUne délégation d’élus français s’est rendue mardi 3 juin à Londres pour plaider la cause de MyFerryLink devant l’autori-té britannique de la concurrence, qui doit prochainement décider si elle confirme l’interdiction à ses ferries d’accoster à Douvres.
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Entreprises
International Transport CompanyFreight Forwarder
- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project
Le Sénat a adopté mardi 3 juin les conclusions de la commission mixte paritaire (CMP, sept dé-putés, sept sénateurs) sur le projet de loi visant à autoriser la présence d’agents de sécurité privés à bord des navires dans les zones exposées à la pira-terie. L’Assemblée nationale doit étudier à son tour ces conclusions le 19 juin, après quoi le texte aura achevé son parcours législatif. Le texte prévoit que les armateurs français pourront, comme ils le de-mandaient, avoir recours à des agents d’entreprises privées de sécurité lorsqu’ils traversent des zones en proie à la piraterie. Un contrat commercial sera signé entre l’entreprise de protection et l’armateur. L’État devra s’assurer que les entreprises candidates sont aptes à exercer cette activité, puis contrôlera le respect des règles.
Par ailleurs, ce dispositif sera autorisé unique-ment dans les zones à haut risque, l’usage de la force sera limité aux cas de légitime défense, et les condi-tions d’armement strictement encadrées. Depuis
2008, l’État met à la disposition des navires exposés à ce risque l’équivalent de 152 personnels militaires de la Marine nationale (commandos marine ou fusiliers-marins). Il n’est répondu favorablement qu’à 70 % de la trentaine de demandes reçues chaque année, mais le besoin réel serait en fait supé-rieur aux demandes. Sur les quinze pays de l’Union européenne disposant d’une flotte de commerce im-portante, onze autorisent la présence d’entreprises privées armées à bord de leurs navires. Les consé-quences économiques de la piraterie pour les arma-teurs sont évaluées entre 5,1 et 8,7 milliards d’euros par an au niveau mondial, du fait des dépenses de carburant dues à l’accélération de la vitesse dans les zones à risque, des coûts liés aux assurances, des dé-penses de sécurité, et autres primes aux équipages. Alors que 90 % du transport des marchandises mondiales transite par la mer, plus de 230 attaques ont été recensées en 2013 par le Bureau maritime international.
Piraterie
Feu vert du Sénat aux agents de sécurité privés à bord des navires
Le 24 mars, la FMC a déjà donné son aval à la mise en place du P3 aux États-Unis
Vol MH370 : une navigatrice a vu un avion en feu
Les autorités austra-liennes enquêtent sur le té-moignage d’une navigatrice qui dit avoir vu un avion en feu au-dessus de l’océan Indien la nuit de la dispari-tion du B777 de Malaysia Airlines. Le Bureau austra-lien de la sécurité aérienne (ATSB), qui mène les re-cherches à la demande du gouvernement malaisien, examine le récit de cette Britannique de 41 ans, qui a contacté cette semaine les autorités. Katherine Tee naviguait entre Cochin (sud-ouest de l’Inde) et Phuket en Thaïlande, lorsqu’elle a vu un avion “avec ce qui semblait être une longue traînée de fumée noire derrière lui”. “Il y avait deux autres avions, au- dessus de lui, qui allaient dans le sens opposé”, ra-conte-t-elle sur un site inter-net de navigation, Cruisers Forum. “Je me souviens m’être dit que si j’étais bel et bien en train de voir un avion en feu, les autres avions le signaleraient”. Elle n’avait alors rien dit. Elle a calculé récemment, avec le GPS, la position de son bateau à ce moment-là et dit savoir à présent qu’elle était “au bon endroit au bon moment”. Elle a alors décidé de prévenir les autorités.
Soucieux d’apporter à ses activités italiennes le même niveau de qualité qu’en France, Stef vient d’achever avec succès la certification ISO 9001 : 2008 de tous ses sites transport et logis-tique de la péninsule. Soit vingt-quatre implantations dédiées au traitement de produits agroalimentaires sous température diri-gée de - 25°C à + 18 °C. Délivrée par l’organisme indépendant LRQA, la cer-tification ISO 9001 : 2008 formalise les systèmes de management et d’exploita-tion opérationnels dans une approche d’amélioration continue à partir d’un pilo-tage permanent d’objectifs.
Le gouvernement brésilien minimise les problèmes de ses aéroports, dont beau-coup sont encore en travaux à neuf jours du Mondial, assurant qu’il construit ces terminaux pour l’avenir et pas seulement pour la compéti-tion. “Je garantis que nous sommes prêts”, a déclaré mardi 3 juin le ministre de l’Aviation civile, Wellington Moreira Franco. Le ministre a fait ces déclarations le jour où le quotidien “Folha” de Sao Paulo a publié un rapport qui indique que les aéroports des douze villes hôtes ont des travaux plus ou moins terminés. À Sao Paulo, par exemple, le terminal 3 ne fonctionne que partiellement.
Difficultés
La société Lyon Turin Ferroviaire (LTF) a affirmé sa confiance mardi 3 juin sur le
financement du projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin,
peu après l’attribution du marché d’une galerie de re-
connaissance. “Je n’ai pas de doute que la France apportera
sa contribution au finance-ment du projet. Ceci a été
dit et répété par le président de la République”, a déclaré
Hubert du Mesnil, président de Lyon-Turin Ferroviaire (LTF). Mais il a souligné que la part
de la France au projet de tunnel transfrontalier sous les Alpes s’élevait à “2,2 milliards
sur une période d’au moins dix ans de chantier”.
Confiance
2 - Jeudi 5 juin 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions
Le transport aérien est le moyen de transport le plus sûr au monde mais la disparition il y a près de trois mois d’un B777 de Malaysia Airlines a montré combien la sécurité aérienne res-tait un enjeu permanent. Cette tragédie a été un rappel à l’ordre entendu par l’Association inter- nationale du transport aérien (Iata), qui tenait son assem-blée générale depuis dimanche 1er juin à Doha. “Les acteurs de l’aviation sont unis dans leur volonté de s’as-surer qu’une telle situation – la disparition d’un avion – ne puisse plus se reproduire”, a dé-claré mardi 3 juin Kevin Hiatt, chargé des questions de sécurité et des opérations aériennes au sein de l’Iata.
Le taux d’accident pour les compagnies aériennes membres de l’Iata a très légèrement aug-menté pour les quatre premiers mois de l’année, selon des sta-tistiques préliminaires. Pour la période janvier-avril, le taux d’accidents pour les membres de l’Iata est de 0,34 accident tous les un million de vols (assurés par des avions de fabrication occidentale), un chiffre légère-ment plus élevé que la moyenne pour les cinq années précédentes où il s’établissait à 0,32. L’Iata
a ajouté que l’ensemble de l’industrie (incluant les compa-gnies non membres de l’Iata) avait un niveau de sécurité “solide” avec 0,29 accident pour un million de vols pour les quatre premiers mois de l’année contre 0,48 accident en moyenne sur les cinq années précédentes.
Mais ces statistiques sont éclipsées par la tragédie du vol MH370 de la compagnie malai-
sienne. L’Iata a rappelé qu’elle participait au groupe de travail mis en place par l’Organisation de l’aviation civile in t e rna t iona le pour élaborer
d’ici septembre des solutions pour mieux pister les avions. Kevin Hiatt a souligné que l’en-jeu était de faire évoluer la sécu-rité avec des mesures qui puissent être mises en œuvre “immédiate-ment” tout en reconnaissant que l’Iata n’avait pas autorité à obli-ger les compagnies à les adopter.
De son côté, la société inter-nationale de télécommunication aéronautique (Sita) a proposé un nouvel outil destiné à reporter les positions des avions de manière automatisée et indépendante des actions de l’équipage. Leader mondial des technologies de l’in-formation et de la communication dans le transport aérien, Sita four-nit des outils techniques à plus
de 150 compagnies aériennes, opérant plus de 10.000 avions pour leur système Acars (Aircraft Communication Addressing and Reporting System).
“sitA AirCoM server fliGht trACker
solution”
Acars, qui permet d’échanger des informations entre l’appareil en vol et le centre opérationnel d’une compagnie, a été décon-necté au moment où le B777 de la Malaysia a disparu des écrans radars. L’une des hypothèses est que les pilotes ou une per-sonne à bord de l’appareil a pu
déconnecter le système, rendant l’avion invisible.
Le nouvel outil proposé par cette organisation internationale, dit “Sita Aircom Server Flight Tracker Solution”, permettra aux compagnies de repérer toute perte de contact imprévue avec le service de contrôle en vol et de donner l’alerte aux équipes au sol. Ses concepteurs, qui rappel-lent que Sita est à but non lucratif, estiment que l’installation d’un tel outil est en outre disponible à un coût non prohibitif, les avions étant déjà équipés de systèmes pouvant l’accueillir.
Delphine TouiTou
IataAérien
la sécurité demeure à un niveau très élevéLa communauté aérienne, au travers de l’Iata, qui comprend 242 compagnies représentant plus de 84 % du trafic mondial, a clôturé mardi 3 juin son sommet annuel à Doha avec l’ambition d’améliorer encore la sécurité des vols.
Formation unique en France selon son concepteur Llerena, le diplôme universitaire d’affré-teur routier à Strasbourg s’ap-prête à sortir sa seconde pro-motion. Cette échéance devrait coïncider avec une “montée en gamme” : à la rentrée pro-chaine, le cursus devrait deve-nir une licence professionnelle. “Le franchissement de ce palier permet d’envisager d’élargir le public de l’Est vers les autres régions de France”, prévoit olivier Perrin, directeur du développement de Llerena, entre- prise familiale de formation à la conduite personnelle et pro-fessionnelle, active sur le Grand Est et membre du réseau ECF.
La formation s’étale sur une année, en alternance sous le statut du contrat de profession-nalisation. Sa partie théorique de 490 heures se dispense à Strasbourg, le fief de l’entreprise de 220 salariés (16 millions d’eu-ros de chiffre d’affaires annuel). Comptant jusqu’à 15 stagiaires par promotion, elle attire des commissionnaires et transpor-teurs clients fidèles du formateur, en particulier Heppner. L’OPCA
Transports peut prendre en charge la moitié du coût pédago-gique situé à 15 euros de l’heure.
Llerena, dont le plus important site de formation est implanté au port de Strasbourg, franchit ainsi une nouvelle étape dans la di-versification de son offre. “Nous suivons les besoins des clients : à partir de la conduite de poids lourds, ils ont demandé à former leur personnel à la manuten-tion, à la conduite d’engins de BTP, à l’hygiène-sécurité, à la logistique, etc.”, rappelle Olivier Perrin. Cette évolution a généré ces dernières années le lancement des titres professionnels “techni-cien logistique d’entreposage”, “technicien supérieur en mé-thodes et exploitation logistique” (bac + 2) et du BTS “transport et prestations logistiques”, entre autres. Ces formations-ci ainsi que celle d’affréteur routier sont placées sous l’égide de l’ISLT (Institut supérieur logistique et transports), émanation du groupe ECF. Chaque année, Llerena forme quelque 13.000 profes-sionnels du transport.
Christian RobiSCHon
Llerena-ECFFormation
un diplôme d’affréteur routier
Llerena, le spécialiste de la formation pour le transport routier, développe une offre originale d’enseignement supérieur qui attire un public large.
Filiale vracs liquides de Sica Atlantique, SISP et le groupe Alkaline inaugureront mi-juin une nouvelle logistique métha-nol sur le Grand Port maritime de La Rochelle. Un projet mené en deux étapes dont la première s’est achevée en avril 2013 avec l’aménagement d’un nouveau site de production de méthy-late de sodium sans mercure. Le 13 juin prochain finalisera la seconde avec l’exploitation de deux nouveaux bacs de stockage de 5.000 m3 alimentés en métha-nol par un pipeline de plus de 3 km reliant l’appontement pé-trolier du port rochelais au dépôt Deflandre Ouest. Onze mois ont été consacrés à la réalisation de ces nouveaux équipements qui alimentent l’usine depuis les
navires chargés de méthanol, matière première pour la fabri-cation de méthylate de sodium utilisé comme catalyseur pour la conversion des huiles végétales en biodiesel.
L’aménagement des deux bacs de stockage et du pipeline de 3 km représentent un inves-tissement de 8 millions d’eu-ros, soit un montant supérieur au budget initial. Le respect de nouvelles exigences réglemen-taires apparues en 2012 portant sur les canalisations de trans-port et le risque sismique, ainsi que la conception des bacs, plus coûteuse mais plus sûre, à partir d’une double enveloppe béton, expliquent cette augmentation.
Érick DEMAnGEon
La RochelleMaritime
nouveaux équipements pour la filière méthanol
À l’initiative des groupes Sica Atlantique et Alkaline, la nouvelle logistique méthanol sur le Grand Port maritime de La Rochelle sera opérationnelle d’ici le 13 juin. Adossée à de nouveaux bacs de stockage et à un pipeline, elle représente un investissement de 8 millions d’euros.
L’État tchadien s’est vu accorder un prêt de plus de 27 millions d’euros pour la modernisation de l’aéroport de N’Djamena. Le coût global des travaux est estimé à plus de 36 millions d’euros. Une convention a été signée entre la Banque de développe-ment des États de l’Afrique centrale (BDEAC), qui siège à Brazzaville, la Société générale Tchad et l’Autorité de l’aviation civile du Tchad. Dix-huit milliards de francs CFA (27 millions d’euros) sont prêtés par la BDEAC et la Société générale Tchad, et le reste du montant des travaux, soit 6 milliards de francs CFA (9 millions d’euros), par l’État tchadien.
Modernisation
L’État, Aéroports de Paris (ADP) et Réseau ferré de
France (RFF) ont signé mardi 3 juin la création d’une société
d’études commune pour la réalisation de CDG Express,
liaison ferroviaire directe entre Paris et l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Cette
société d’études, dotée d’un budget de 12 millions d’eu-
ros, devra mener les études nécessaires en vue de la réa-
lisation de cette liaison. “2017, nous commençons, 2023, nous l’utilisons”, a affirmé
le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier.
Études
Abertis a engagé la cession de la totalité de sa participa-tion dans l’opérateur satelli-taire européen Eutelsat, qui représente 5,01 % de son capital, sous la forme d’un placement accéléré auprès d’investisseurs qualifiés. “Une fois le placement achevé, Abertis ne détiendra plus d’actions au sein du capital d’Eutelsat”, a pré-cisé le groupe espagnol. Les banques UBS et Barclays ont été chargées de pilo-ter l’opération. Abertis était jusqu’ici l’un des principaux actionnaires de l’opérateur de satellites. Il arrivait ainsi en troisième position au 30 juin dernier, derrière Bpifrance (25,6 %) et le fonds souverain chinois CIC (7,06 %).
Cession
Pickup, premier réseau de relais colis en France, a lancé hier une offre permettant aux particuliers de s’envoyer des
paquets via son réseau de 7.000 points de livraison, et
surfe ainsi sur l’explosion du e-commerce et du troc.
Filiale de GeoPost (groupe La Poste) depuis 2009, Pickup
est moins connu du grand public que ses concurrents
directs Kiala, Mondial Relay ou Relais Colis, mais il est le plus important en nombre de
points de livraison de colis sur le territoire.
Relais
l’antenne - Jeudi 5 juin 2014 - 3
Au cours du premier trimestre, Zim a transporté 617.000 EVP, soit 2,5 % de plus qu’au cours des trois premiers mois de 2013. cette progression de trafic aurait pu contribuer à faire augmenter son chiffre d’affaire. Mais la baisse de 5,4 % des taux de fret a ramené le prix de base moyen pour un EVP à 1.213 dollars. Selon l’analyse du courtier pa-risien Alphaliner, la régression des coûts d’exploitation est due à la baisse de 55 millions de dol-lars des dépenses en matière de soutes.
repli de 5,6 % du Chiffre d’AffAires
Du coup, à 867 millions de dollars, son chiffre d’affaires s’est situé à fin mars en repli de 5,6 % par rapport à l’an dernier, où il avait atteint 918 millions de dollars. Quant à son Ebitda, il est passé de - 6 millions de dollars à 29 millions de dollars à la fin du
premier trimestre. Zim a réduit le montant de ses pertes opération-nelles en un an puisqu’elles s’éle-vaient encore à - 48 millions de dollars à l’issue des trois premiers mois de 2013 pour s’établir à - 8 millions de dollars au 31 mars
de l’année.Enfin, les
pertes nettes ont été réduites de moitié en un an puisqu’elles sont passées de - 112 mil-
lions de dollars à - 63 millions de dollars. Selon Alphaliner, l’armateur devrait à nouveau se tourner vers le marché de l’affrè-tement pour continuer son déve-loppement dans le secteur de la ligne régulière. Sa flotte actuelle, qui comprend quatre porte-conteneurs d’une capacité de 10.000 EVP et quatre navires de 8.400 EVP, sera repris par ses banquiers dans le cadre du plan de restructuration financière. Ces unités seront restituées à Zim qui affrétera deux navires de 8.400 EVP et une unité de 10.000 EVP pour une durée de
cinq à six ans pour un montant respectif de 37.000 dollars et 41.000 dollars.
Deux autres porte-conteneurs de 8.400 EVP et trois de 10.000 EVP seront affrétés en coque nue pour un montant res-pectif de 25.600 et 32.600 dol-lars pendant dix ans, d’un côté, et douze années, de l’autre.
L’armateur israélien, qui est impliqué depuis 2010 sur le marché Extrême-Orient-Amérique latine dans le cadre
du service ASE opéré également par Cosco, Evergreen, CSCL et CMA CGM, venait de prendre la décision de s’en retirer en 2015 pour récupérer trois navires de 8.200 EVP à 8.800 EVP. Or, étant donné le retard que prennent les travaux d’élargissement du canal de Panama et l’importance que revêt l’Amérique latine pour Zim, la compagnie a pris la décision de rester sur ce secteur.
Vincent CAlAbRèSE
ZimMaritime
l’armateur divise ses pertes nettes par deuxMalgré une baisse de 5,6 % de son chiffre d’affaires, l’armateur israélien Zim est parvenu à réduire ses pertes nettes par deux. Le montant de l’Ebit est passé de - 48 millions de dollars au premier trimestre 2013 à - 8 millions de dollars cette année. La compagnie, qui avait prévu de se retirer du marché Extrême-Orient-Amérique latine, a décidé de rester sur le secteur.
“La compagnie reste sur le marché de
l’Amérique latine”
Environ 470 personnes, sa-lariés de l’ex-SeaFrance et res-ponsables politiques, ont fait le déplacement depuis le Nord de la France pour manifester devant l’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique, qui a reçu une délégation d’élus pendant plus d’une heure. “Je suis intervenue une vingtaine de minutes avec des arguments concernant d’abord la défense des 600 emplois”, a expliqué natacha bouchart, la sénatrice-maire UMP de Calais, à l’issue de la réunion. “Il y a de la place pour trois compagnies sur le transmanche et la ligne Calais-Douvres ne fera qu’augmenter” en trafic, a-t-elle fait valoir.
Avis définitif Mi-Juin
La CMA avait confirmé en mai, dans une décision préli-minaire, l’interdiction faite aux ferries MyFerryLink de naviguer depuis le port de Douvres, princi-pal point d’entrée du trafic trans-manche en Grande-Bretagne.
Elle rendra son avis définitif mi-juin. Les ferries de MyFerryLink appartiennent à Eurotunnel mais sont exploités par une société coopérative de salariés (Scop) bâtie sur les ruines de feu le groupe public SeaFrance et qui emploie quelque 530 Français et 70 Britanniques. “En mon-trant que le concurrent danois DFDS va au chantage et que MyFerryLink est capable de vivre seul et n’a pas d’autre am-bition que de maintenir 600 em-plois, je pense que les arguments ont porté”, a estimé Natacha Bouchart. “Nous avons reçu la délégation en provenance de Calais pour une audience cordiale et instructive. Nous sommes ravis d’avoir eu l’op-portunité d’entendre le point de vue des élus de la région”, a in-diqué de son côté un porte-parole de la CMA. “Nous allons exami-ner attentivement les arguments qu’ils ont présentés, aux côtés de ceux des autres parties, avant de publier notre rapport final”, a-t-il ajouté.
MyFerryLinkMaritime
des élus français plaident la cause à londres
Une délégation d’élus français s’est rendue mardi 3 juin à Londres pour plaider la cause de la compagnie maritime MyFerryLink devant l’autorité britannique de la concurrence, qui doit prochainement décider si elle confirme l’interdiction à ses ferries d’accoster dans le port de Douvres.
Air Berlin a trouvé un accord à l’amiable avec le nouvel aéroport berlinois dont l’ouver-ture est reportée sine die, et a retiré une plainte déposée en 2012. Air Berlin réclamait 48 millions d’euros de dom-mages et intérêts à Flughafen Berlin Brandenburg GmbH (FBB), la société chargée de la construction du nouvel aéroport de Berlin. Un plainte avait été déposée en ce sens en novembre 2012 auprès d’un tribunal de Potsdam. La deuxième compagnie allemande comptait faire de l’aéroport BER son nouveau hub international à partir de l’été 2012.
Accord
Le mariage entre Alitalia et Etihad, annoncé en dé-
cembre, aura bien lieu, vrai-semblablement d’ici mi-juin,
après la signature dimanche 1er juin d’une déclaration
conjointe des deux compa-gnies. Selon le ministre italien des Transports, Maurizio Lupi,
“l’investissement de la part d’Etihad devrait atteindre les 600 millions d’euros”. Il sera
accompagné “d’un grand plan industriel de relance des aéroports italiens, tels Rome-
Fiumicino et Milan-Malpensa”. Mais aussi d’un plan social qui verrait le “licenciement
sec” de 2.200 employés de la compagnie italienne (sur un
total de 12.800), croit savoir le “Corriere della Sera”.
Mariage
La flotte actuelle de Zim comprend quatre porte-conteneurs d’une capacité de 10.000 EVP et quatre navires de 8.400 EVP
Casino et Bolloré lancent une plate-forme commune de e-commerce en Afrique. Ce pre-mier site sera développé sous la marque CDiscount, appartenant au groupe de grande distribution Casino. La société commune sera lancée par des filiales des deux groupes, CDiscount Afrique et Bolloré Africa Logistics. La société commune “s’appuiera sur les atouts respectifs des deux groupes, l’expertise du leader du e-commerce en France et les compétences du leader de la logistique en Afrique”, ont décla-ré les deux groupes. La participa-tion respective des deux groupes dans cette nouvelle structure n’a pas été précisée. Une source proche du dossier a en revanche indiqué que Casino disposera de la “majorité du capital”, même si Bolloré détiendra une “parti-cipation significative” et assurera toute la gestion des flux logis-tiques. Casino sera lui en charge de l’implantation des filiales
locales, de la création des sites internet, et de toute l’activité opé-rationnelle en e-commerce. Le premier site sera ouvert cet été en Côte d’Ivoire, avec une offre de 80.000 références en high-tech, décoration, éléctroménager... À l’image du CDiscount français, il n’y aura pas de produits alimen-taires. Après la Côte d’Ivoire, plu-sieurs sites pourraient être ouverts dans toute la zone de l’Afrique sub-saharienne, avec des offres “prenant en compte les spéci-ficités de chaque pays”, selon une source proche. “L’ouverture d’une ou plusieurs marketplace (espace de vente ouvert à des en-treprises tierces, NDLR) pourra également être envisagée à terme”, a ajouté la source. Casino est déjà implanté dans plusieurs pays d’Afrique comme la Tunisie (via notamment Monoprix), le Sénégal (7 magasins), le Gabon (3), le Cameroun (3), le Congo (2), la Côte d’Ivoire (2) et Djibouti (1).
Casino/BolloréE-commerce
lancement d’une plateforme commune en Afrique
Les groupes français Casino et Bolloré ont annoncé hier le lancement d’une société commune de vente en ligne sur le continent africain, avec une première implantation en Côte d’Ivoire dès cet été.
Singapour - Port Said - ashdodYM UTMOST 047E ..................................................... 5 Juin YM UTILITY 030E ....................................................... 12 Juin HANOI BRIDGE 006E ................................................ 19 Juin YM UPWARD 033E .................................................... 26 Juin
+ Réexpéditions - sur la Méditerranée Orientale et la Mer Noire - via le Piraeus- sur l’Afrique de l’Ouest ( NE6 ) - via Algeciras - sur l’Afrique de l’Est - via Colombo / Tanjung Pelepas
http://www.niledutch.comSERviCE WEST aFRiCa EXPRESS
DiRECT : aBiDjan - POinTE nOiRELUanDa - LOBiTO - naMiBE
Transbordement via POinTE nOiRE :LiBREviLLE - DOUaLa - MaTaDi
BaTa - MaLaBORéexpédition possible depuis Pointe noire sur Cabinda (angola), Boma (RDC), Soyo (angola)NILEDUTCH LUANDA ........... 9 JuinlNILEDUTCH CAPE TOWN .... 14 Juinl
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Volkswagen a annoncé mardi 3 juin l’émission de nouvelles ac-tions, pour un maximum de 2 mil-liards d’euros, pour financer son acquisition il y a peu des parts dans Scania qui lui manquaient. Le conseil de surveillance de Volkswagen a décidé ce mardi de cette augmentation de capital, sous forme d’actions préféren-tielles. Les actions seront placées auprès d’investisseurs institution-nels en Allemagne et à l’étranger. Les recettes de cette opération “serviront au refinancement de l’offre publique faite aux action-naires de Scania”. Volkswagen a réussi mi-mai prendre le contrôle de 90 % du fabricant suédois de poids lourds Scania, suite à une offre publique aux actionnaires minoritaires. Il lui en coûtera en-viron 6,7 milliards d’euros. Avec Scania, Volkswagen veut renfor-cer son activité de poids lourds face à des concurrents comme l’allemand Daimler et le suédois Volvo.
En baisseLe gaz est de plus en plus sup-
planté par le charbon dans la pro-duction d’électricité en Europe, et la baisse de la consommation de cette énergie observée ces der-nières années devrait se pour-suivre, mettant en péril la sécurité énergétique du Vieux Continent, prévient Cedigaz. L’association professionnelle met en avant un “paradoxe”, dans une étude pu-bliée lundi 2 juin : le gaz naturel offre de nombreux avantages par rapport au charbon, comme une meilleure efficacité énergétique, des rejets de CO2 moindres et une production plus flexible, mais sa compétitivité est mise à mal par l’effondrement des prix du char-bon (exporté à bas prix des États-Unis, où se développe le gaz de schiste), et la montée en puis-sance des énergies renouvelables.
L’A350 XWB, le futur long-courrier d’Airbus, effectue ce début de semaine ses deux premiers vols d’essai avec passagers pour tester le confort, la res-tauration et les équipements multimédia de l’appareil, dont la mise en service commerciale est prévue en fin d’année. Le premier vol a transporté lundi 2 juin depuis Toulouse-Blagnac 252 personnes, des salariés méritants de toutes fonctions, choisis dans les différents sites euro-péens du constructeur et une trentaine de techniciens. Il a duré sept heures et devait être suivi mardi 3 juin par un vol similaire de nuit de plus de dix heures, partant de Toulouse et y revenant mercredi 4 juin, a précisé un responsable de la communi-cation du groupe, jacques Rocca. Ces
vols baptisés “Early Long Flight (ELF) “ne sont pas nécessaires pour obtenir la certification technique du programme”
mais il sont considérés comme “une étape importante” pour s’assurer de la “maturité de l’avion lors de son entrée en service”, selon Airbus. Les avions sont pilotés par des équipages Airbus mais le service en cabine a été assuré lundi par des personnels d’Air France et devait être effectué mardi par Lufthansa. Lors de la campagne d’essais de l’avion géant A380, Airbus avait réa-lisé quatre vols ELF et avait tiré au sort 2.000 salariés parmi 15.000 volontaires. “Ce n’était pas indispensable d’en faire autant pour l’A350, car il y a moins de choses à tester que sur l’A380 qui avait un double-pont et parce que l’A350 a déjà acquis une très grande maturité”, a déclaré Jacques Rocca.
L’A350 fait voler ses premiers passagers
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La Crau
250.000 euros d’amende requis contre SPSE
Une amende de 250.000 euros a été re-quise mardi 3 juin devant le tribunal correc-tionnel de Tarascon à l’encontre de la société SPSE, poursuivie pour la pollution par hydro-carbures en août 2009 de la réserve naturelle de la Crau, près de Marseille. “La SPSE a certes la culture du respect de la réglemen-tation, mais elle n’a pas celle du risque, un point essentiel lorsqu’on exploite un ou-vrage” comme le pipeline dont la rupture a provoqué la pollution, a estimé le procureur julien Escuer, stigmatisant les “négligences persistantes” de l’entreprise, depuis une pre-mière alerte en 1980 où un tube de l’oléoduc s’était déjà rompu. Il a également demandé la publication du jugement dans la presse économique. Au matin du 7 août 2009, la rup-ture d’une canalisation de pétrole de la Société du Pipeline Sud-Européen (SPSE), une filiale de majors du pétrole comme Total, ExxonMobil, Shell ou BP alimentant cinq raffineries sur l’axe Rhin-Rhône depuis le terminal pétrolier de Fos-sur-Mer, provoque le déversement en geyser de 4.500 tonnes de pétrole dans la réserve des Coussouls, un sanctuaire de 7.500 hectares, seule steppe sèche d’Europe. Cinq hec-tares, touchant faune, flore et nappe phréatique, sont immédiatement pollués. Environ 45 hectares supplémentaires seront endommagés par un vaste chantier de dépollution qui durera jusqu’en avril 2011. Dès le début de l’audience, l’avocat de la SPSE, Éric Morain, a dénoncé les requêtes des parties civiles, qui ont elles aussi mis en cause l’entreprise et pointé ses “négligences”, évoquant des “demandes exorbitantes, de plus de 10 millions d’euros, qui risquent d’obérer la santé financière de la société”.
Sur le vif...
IncendieUn avion Il-96 non exploité de la
compagnie aérienne russe Aeroflot a pris feu mardi 3 juin à l’aéroport inter-national Sheremetyevo à Moscou, ne faisant aucun blessé car personne ne se trouvait à bord. Le porte-parole de l’aéroport Sheremetyevo a expliqué que l’incident résultait d’une “combustion spontanée”, ajoutant qu’il n’y avait pas de risque de propagation et que l’aéro-port fonctionnait normalement. Aeroflot a précisé de son côté que “ce type d’ap-pareil n’est pas utilisé” par la compa-gnie et qu’il stationnait à l’aéroport dans l’attente d’une vente. “Jusqu’à présent il n’a pas trouvé preneur”, a indiqué une source. L’appareil, qui a effectué son premier vol en 1994, n’était plus utilisé depuis le 24 janvier.
MouvementFrançois Hollande a procédé mardi
3 juin à un mini-remaniement gouver-nemental avec la démission, pour rai-sons de santé, de la secrétaire d’État valérie Fourneyron (Commerce). Elle est remplacée à son poste par Carole Delga, 42 ans, députée PS de Haute-Garonne et spécialiste des collectivités locales. Née à Toulouse, elle est maire de Martres-Tolosane depuis 2008. Elle a été élue députée pour la première fois en 2012.
GrèveLa CGT-Cheminots et Sud-Rail ont
lancé mardi 3 juin un appel à la grève de vingt-quatre heures reconductible à partir du 10 juin dans la soirée, quelques jours avant le début de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de ré-forme ferroviaire qu’ils contestent. Le préavis des deux syndicats, respec-tivement première et troisième orga-nisation à la SNCF, couvre des arrêts de travail dès le 10 juin à 19 heures, a indiqué Sud-Rail. Le 22 mai, trois syn-dicats avaient réuni des milliers de che-minots à Paris (10.000 selon la police, 22.000 selon les organisateurs) qui ont réclamé une “autre réforme ferroviaire”.
ExplosionL’explosion d’un réacteur, suivie
d’un incendie, dans un complexe pétro- chimique du groupe Shell aux Pays-Bas a fait deux blessés légers. “L’explosion a eu lieu précisément pendant le chan-gement d’équipe”. Les causes de l’ex-plosion ne sont pas encore connues. Le trafic routier et maritime a en outre été suspendu à proximité de la zone du sinistre. Le complexe pétrochimique de Shell a une superficie de 320 hectares. Le groupe anglo-néerlandais y trans-forme des dérivés pétroliers en maté-riaux utilisés dans la fabrication, entre autres, de fibres synthétiques, de pein-tures latex et d’anti-gel.
Les repreneurs “ouverts” à la cession des terrains de Fos
Les repreneurs français du groupe sidérurgique Ascométal se sont déclarés hier “ouverts” à la cession des terrains en friche du site de Fos-sur-Mer et ont fait part de plusieurs marques d’intérêt. “Il y a un certain nombre de candidats à l’implantation sur ce site, avec lesquels des discussions ont été engagées”, a déclaré Frank Supplisson devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale. Ascométal dispose de 250 hectares de terrain en friche, avec un accès maritime, à Fos-sur-Mer. Celui-ci suscite des convoitises, notamment de la part du groupe algérien Cevital, qui a fait part de son intérêt lors de la procédure de redressement judiciaire du groupe sidé-rurgique. “Nous sommes ouverts à toutes les possibilités qui permettraient de valoriser ces terrains à quelqu’un décidant de créer de l’industrie en France et des emplois”, a expliqué après l’audience guy Dollé, ex-directeur général d’Arcelor, qui a porté aux côtés de Frank Supplisson le projet de reprise retenu par la justice. “Pour nous, l’idéal serait que ce soit un utilisateur de nos produits”, a ajouté le repreneur du groupe spécia-lisé dans les aciers spéciaux, sans écarter pour autant des projets provenant d’autres secteurs industriels.
Lors de l’audience, Frank Supplisson a fait part de ses exigences pour la reprise de ces terrains. “Il n’est pas question de céder aujourd’hui un terrain aussi stratégique sans aucune garantie, sans rien vérifier et sans avoir la certitude qu’il y aura bien des créations d’emplois et les implantations industrielles annoncées”, a-t-il assuré. Les re-preneurs d’Ascométal se sont fixé dix-huit mois pour ramener à l’équilibre le site de Fos-sur-Mer. L’implantation d’un client sur ce terrain en friche constituerait donc une au-baine. D’autant que Guy Dollé a pratiquement écarté la possibilité d’effectuer de lourds investissements sur le site dans les prochaines années pour y établir notamment une coulée continue. “Je crains que, face au montant important d’investissements (150 mil-lions), il ne soit trop tard. Il est loin d’être avéré que la coulée continue soit la solution pour Fos”, a-t-il déclaré, contredisant Frank Supplisson qui venait de dire que le groupe “étudierait” cette possibilité si le site retrouvait l’équilibre dans dix-huit mois.