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La situation économique s’améliore lentement pour les transporteurs maritimes de ligne régulière. Mais la tendance gé-nérale cache des trajectoires assez éloignées d’une compa-gnie à l’autre, selon les données recueillies par Alphaliner. Le consultant a considéré les dix-sept armateurs les plus impor-tants parmi ceux ayant publié leurs résultats pour le premier semestre 2014, un club auquel n’appartient pas le numéro deux mondial, MSC. Or, il apparaît que seulement six d’entre eux ont affiché un résultat d’exploitation positif. Et parmi eux, tous n’ont pas eu le bonheur de compter, comme Maersk Line, un profit opérationnel de 978 millions de dollars et une marge de 7,3 %, loin s’en faut.
Baisse des coûts d’exploitation
Si le leader mondial danois contribue à bien relever la moyenne générale, la marge opérationnelle est encore néga-tive de 0,5 % pour l’ensemble de ces dix-sept transporteurs au cours des six premiers mois. Celle-ci s’est pourtant améliorée, puisqu’elle était de - 2,3 % un an plus tôt.
Le cabinet de conseil relève que les résultats d’exploitation ont basculé du côté positif au deuxième trimestre de cette
année, en se basant sur les comptes des quinze armateurs qui ont publié leurs résultats fi-nanciers pour cette période. La marge opérationnelle moyenne est ainsi passée de - 1,9 % à 0,7 % entre le premier et le deuxième trimestre. “Le renversement de tendance a été favorisé par la forte croissance des volumes et des coûts unitaires moins élevés”, principalement des dépenses en combustible plus faibles du fait de la baisse du prix du pé-trole. Le trafic cumulé des quinze com-pagnies ayant c o m m u n i -qué leurs vo-lumes a ainsi augmenté de 5,7 % comparé au premier trimestre 2014. Dans le même temps, les opérateurs ont bénéficié d’une baisse de 1 % de leurs dépenses de soutage et de 5 % des taux d’affrètement de na-vires, d’après Alphaliner.
les taux remontent sur les grands trades
Pour ce qui est des taux de fret, si le consultant précise que ces derniers restent soumis à de fortes pressions, il souligne qu’ils se sont largement détendus au deuxième trimestre sur les principales routes opérées par les leaders mondiaux. Ainsi, d’un côté les tarifs entre
l’Asie et l’Amérique du Nord, l’Amérique latine et l’Austra-lie ont connu la plus forte baisse annuelle et, de l’autre, les taux Asie-Europe du Nord et Asie-Méditerranée ont progressé res-pectivement de 14 et 24 %, selon le China Containerized Freight Index (CCFI).
La taille des navires finit de creuser les inégalités entre petits et gros opérateurs. “Les économies d’échelle restent le principal générateur de profits, constate Alphaliner, et les plus gros armateurs comme Maersk et CMA CGM surpassent les plus petits”.
À l’opposé, handicapée par sa dépendance aux marchés latino-
américains , CSAV a af-fiché la plus faible marge o p é r a t i o n -nelle du groupe étudié, - 7,8 %. La faible crois-
sance des volumes et les taux de fret peu élevés ont plombé le résultat du transporteur chilien avant sa fusion avec l’allemand Hapag-Lloyd, qui devrait être ef-fective avant la fin de cette année. Alphaliner note cependant que des compagnies comme Wan Hai et OOCL ont pu dégager des marges opérationnelles positives, respec-tivement de 6,6 et 4,2 %. “Cela tend à démontrer que les transpor-teurs plus petits avec un contrôle des coûts plus serré et une tarifi-cation ajustable peuvent toujours se battre avec les plus grosses compagnies”, juge le consultant.
Franck ANDRÉ
Ligne régulière
Redressement inégal pour le shipping mondial
Les données du premier semestre 2014 montrent un redressement des comptes d’exploitation pour les opérateurs de la ligne maritime conteneurisée, même si elle recèle de fortes disparités. Une fois encore, les plus gros semblent se relever plus vite.
Bourbon :Dans le rouge au premier semestreBourbon est tombé dans le rouge au premier semestre en dépit d’une hausse de son activité, pénalisé par la faiblesse du dollar, le renchérissement de la location de ses navires et le retard de certains projets de compagnies pétrolières clientes.
Lufthansa :Alliance avec Ana dans le fretLa compagnie aérienne japonaise Ana et l’allemande Lufthansa, déjà alliées dans le trafic passagers, ont annoncé hier la création d’une coentreprise dans le fret entre le Japon et l’Europe, dans un souci de plus grande compétitivité face aux géants américains.
Stef :Acquisition de Speksnijder TransportLe groupe de transport routier Stef, spécialisé dans la logistique du froid, a annoncé mardi 2 septembre l’acquisition de 100 % de la société familiale néerlandaise Speksnijder Transport, ce qui lui permet de renforcer sa position en Europe du Nord.
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1,1Le groupe américain de
services pétroliers Halliburton a accepté mardi 2 septembre de payer 1,1 milliard de dollars pour mettre fin, à l’amiable, à un recours en nom collectif lié aux dommages causés par la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique. Halliburton avait construit le coffrage du puits Macondo, exploité par la plateforme offshore Deepwater Horizon, dont l’explosion avait été à l’origine de la marée noire. Le recours collectif contre lui concernait des dommages à des propriétés et des pertes dans le secteur de la pêche commerciale après la marée noire. L’accord, qui doit encore être validé par la jus-tice, prévoit dans un premier temps le versement de l’ar-gent dans un fonds. Trois ver-sements aux victimes sont ensuite prévus, étalés sur les deux prochaines années. L’accident de la plateforme Deepwater Horizon, qui était opérée par le groupe pétro-lier britannique BP, avait fait onze morts et causé la plus grosse marée noire de l’his-toire des États-Unis.
le chiffre du jour
“Les économies d’échelle restent le principal
générateur de profits”
Entreprises
Maersk a de loin tiré le meilleur profit de ce semestre de reprise
Le nouveau groupe, issu de la réforme ferroviaire votée par le Parlement fin juillet, sera composé de trois établissements publics à caractère industriel et commercial : SNCF, qui cha-peautera les deux autres, SNCF Réseau et SNCF Mobilités. Les compositions des trois comités exécutifs, qui comptent chacun une dizaine de personnes, ont été annoncées aux dirigeants mardi 2 septembre. Ces structures auront comme principales priorités la sécurité, la cohérence de l’offre entre les différents type de trains et le numérique.
Un poste d’inspecteur géné-ral de la sécurité est créé. Il a été confié au général Frédéric Castay qui était chargé de la sé-curité nucléaire auprès du chef d’État-Major des armées. Il aura pour mission de vérifier la réalité de la sécurité sur le terrain. Le directeur de l’ac-tuelle SNCF, Guillaume Pepy, a expliqué sa nomination par la “primauté absolue de la sécu-rité”. “Du fait des difficultés que nous connaissons avec les deux accidents (Brétigny en juillet 2013, et Denguin un an plus tard), nous donnons la priorité absolue à la sécurité”, a ajouté Jacques Rapoport, patron du gestionnaire d’infrastructure
Réseau ferré de France (RFF).Le patron de l’infrastructure
à la SNCF, l’ingénieur Pierre Izard, devient directeur géné-ral de la sécurité et de la qualité du système ferroviaire, chargé de faire le lien entre le rail et le matériel roulant. “Nous intégrons la fonction audit et risque, et la confions à un grand ingénieur ferroviaire”, Christian Cochet, a ajouté Jacques Rapoport.
Par ailleurs, une direction voyageurs est créée, qui devra superviser les offres TER, Transilien, Intercités et TGV, et “prendre de l’avance sur le ser-vice client”, selon Guillaume Pepy. Elle sera dirigée par Barbara Dalibard, actuellement en charge du TGV.
Un poste de directeur général du numérique voit également le jour, confié à l’actuel directeur général de voyages-sncf.
com, Yves Tyrode. Il s’agit, détaille Guillaume Pepy, de se mettre “au niveau d’autres grands groupes, qui ont compris que le numérique, ce n’est pas une couche superficielle, mais que cela révolutionne le métier même. Nous sommes au début de la transformation, une transforma-tion industrielle aussi”.
Enfin, se réjouit le patron de la SNCF, “on fait le pari raisonné
d’une nouvelle génération”, avec la nomination d’une petite dizaine de quadragénaires au sein des comités exécutifs. Pour Jacques Rapoport, “la mise en place des dirigeants doit traduire la volonté du législateur et les orientations stratégiques”, et laisser “une large marge de fonctionnement
opérationnelles” à SNCF Réseau et SNCF Mobilités. Les prises de fonction seront effectives au 1er octobre. Quant aux présidents du directoire de SNCF Réseau et SNCF Mobilités, et au président du conseil de surveillance de SNCF, ils seront nommés par le gouvernement.
Les ministres de l’Agriculture allemand, français et polonais, réunis mardi 2 septembre à Bonn, ont affirmé vouloir soutenir les agriculteurs européens face à l’embargo russe dont les effets s’avèrent encore limités. “Notre objectif doit être de minimiser l’impact pour les intéressés, et dans le même temps de trouver des nouveaux marchés et des nouveaux débouchés, pour amortir les crises à l’avenir”, a déclaré le ministre allemand de l’Agriculture, Christian Schmidt, à l’issue d’une ren-contre avec ses homologues français, Stéphane Le Foll, et polonais, Marek Sawicki.
Soutien
L’Australie va abolir une taxe minière controversée entrée
en vigueur sous le précédent gouvernement travailliste, grâce à un accord entre le
gouvernement conservateur et des sénateurs indépen-dants. La MRRT (taxe sur les ressources minérales) imposait depuis 2012 une
taxe de 30 % aux entreprises exploitant charbon et minerai
de fer et réalisant plus de 53,1 millions d’euros de béné-
fices par an. Cet impôt visait à faire entrer dans les coffres
du Trésor australien une partie des revenus du secteur minier d’Australie, mais il était
fortement contesté par BHP Billiton, Rio Tinto et
Fortescue.
Abolition
SNCF/RFFFerroviaire
la nouvelle entité structure sa gouvernanceSNCF et RFF, qui seront réunis à partir du 1er janvier au sein d’une même entreprise publique ferroviaire, ont présenté mardi 2 septembre l’organisation de leurs futures instances de direction, marquées par l’arrivée de nombreux quadragénaires.
Le maire de Londres perd une bataille pour son “aéroport de l’estuaire”. Lancée en 2012 par le gouvernement de droite de David Cameron pour étudier divers scénarios, cette commis-sion présidée par l’économiste Howard Davies a tranché mardi 2 septembre : l’extension des capacités aériennes de Londres ne passera pas par la construc-tion d’un aéroport ex nihilo.
“Boris island”
Ce projet est défendu bec et ongles par le maire de Londres, Boris Johnson, un conserva-teur aux ambitions politiques nationales assumées. Il propose de bâtir un immense complexe de quatre pistes à une cinquan-taine de kilomètres à l’est de Londres, au sud de l’estuaire de la Tamise, et prévoit la ferme-ture de l’aéroport d’Heathrow, situé à l’ouest de la capitale. Ce schéma comprendrait la construction d’un vaste terrain
artificiel repris sur la mer, surnommé “Boris Island” par les médias britanniques qui se dé-lectent du feuilleton à rebondis-sement précédant la décision de lancer des travaux.
Les plans de l’aéroport de l’estuaire de la Tamise sont “sé-duisants”, a reconnu Howard Davies, en rendant les conclu-sions des travaux de sa commis-sion : “en remplaçant Heathrow, ils supprimeraient les nuisances sonores subies par de nombreux habitants de l’Ouest de Londres”. Le nouvel ensemble serait en effet bâti plus loin de la capitale, à proximité d’une zone côtière nettement moins peuplée. Mais “les obstacles entravant la mise en service du nouvel aéroport potentiel, les coûts importants et les bénéfices incertains nous font prendre la décision de ne pas re-tenir ce schéma” dans la liste que la commission va étudier plus avant, a expliqué Howard Davies.
Patrice NovoTNY
LondresAérien
rejet du projet d’aéroport de l’estuaire
Une commission britannique a rejeté le projet pharaonique d’un “aéroport de l’estuaire” cher au maire de Londres, Boris Johnson, et penche au contraire pour l’extension d’ici 2030 de Heathrow ou Gatwick en vue de garantir la place de la capitale comme “hub” mondial.
Le conseil de surveillance de la SNCM a approuvé 10 millions d’euros d’avance de trésorerie promis par l’État, a-t-on appris de source proche du dossier. Il s’agissait-là de la dernière échéance des 30 millions promis par le gouvernement. Le verse-ment devrait se faire très rapi-dement, selon cette source, qui a précisé que, sans cet apport, la trésorerie de la SNCM aurait été déficitaire dans les jours qui viennent. Cette avance avait été promise par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault le 31 dé-cembre 2013, alors qu’un préavis de grève avait été déposée par les syndicats. Ceux-ci avaient tout de même maintenu leur mouve-ment, qui avait duré huit jours.
décision auJourd’Hui
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) doit rendre
aujourd’hui sa décision sur la lé-galité des aides accordées par la France à la SNCM en 2002, puis lors de sa privatisation en 2006. Le tribunal de l’UE avait quali-fié ces aides d’illégales, et exigé leur remboursement, mais la SNCM a fait appel de cette déci-sion. Un recours que l’avocat gé-néral de la CJUE avait proposé, en janvier, de rejeter. La compa-gnie maritime fait face à des dif-ficultés financières chroniques et ne serait pas en mesure de rem-bourser les 440 millions d’euros d’aides reçues, si leur caractère indu devait être confirmé.
Par ailleurs, une réunion doit se tenir le 16 septembre en pré-fecture de Marseille, coprési-dée par le Préfet et le médiateur nommé par le gouvernement lors d’une autre grève, celle du mois de juin, qui avait duré dix-sept jours. Un point d’étape doit être fait sur les pistes explorées pour sauver la compagnie.
CorseMaritime
10 millions d’euros d’avance de trésorerie pour la sncm
Le conseil de surveillance de la SNCM a approuvé mardi 2 septembre une convention permettant le versement par l’État de 10 millions d’euros d’avance de trésorerie.
Les forces ukrainiennes occu-paient toujours le terminal de l’aéroport de Donetsk mardi 2 septembre à la mi-journée après avoir abandonné la veille celui de Lougansk, mais la pression des séparatistes pro-russes se renforce. À quelques centaines de mètres des barrages pro-russes, sur le bâtiment ravagé de l’aéroport Prokofiev, le dra-peau jaune et bleu de l’Ukraine flotte encore. Dans la nuit du 25 au 26 mai, les séparatistes pro-russes étaient entrés dans l’aéroport flambant neuf de Donetsk, d’où aucun avion n’a depuis décollé.
Contrôle
L’activité dans le secteur manufacturier aux États-Unis a connu une hausse surprise en août, selon l’indice des di-
recteurs d’achat de ce secteur publié mardi 2 septembre par
l’association professionnelle ISM. L’indice ISM manu-
facturier s’est établi à 59 %, progressant de 1,9 point par
rapport à juillet. Cet indice témoigne d’une progression de l’activité quand il se situe au-dessus du seuil de 50 %.
L’activité manufacturière amé-ricaine reste ainsi en expan-
sion pour le 15e mois d’affilée, tandis que l’activité écono-mique dans son ensemble est en progression pour le
63e mois consécutif, soit un peu plus de cinq ans.
Manufacture
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La compagnie de croisières américaine Norwegian Cruise va se renforcer dans le haut-de-gamme avec l’acquisition de sa concurrente Prestige Cruises, annoncée mardi 2 septembre pour un peu plus de 3 milliards de dollars. “L’acquisition de Prestige représente une opportunité extraordinaire d’étendre la présence de Norwegian Cruise sur le marché en ajoutant deux marques établies dans le segment haut-de-gamme”, a commenté Kevin Sheehan, le directeur général du croisié-riste. Prestige, créée en 2007 en réunissant des actifs du fonds Apollo et basée à Las Vegas, possède huit navires sous deux marques, Oceania Cruises et Regent Seven Seas Cruise.
Achat
Les candidats au rachat de Cyprus Airways, la compagnie
nationale chypriote défici-taire, avaient jusqu’à hier
pour soumettre leurs offres non contraignantes, Ryanair
et Aegean Airlines ayant notamment fait part de leur in-térêt. La compagnie low-cost irlandaise Ryanair a annoncé
la semaine dernière qu’elle était prête à soumettre une
offre ferme pour le rachat de Cyprus Airways, avant que le gouvernement ne décide de repousser la date limite pour
les offres non contraignantes, prévue vendredi dernier,
au 3 septembre.
Le groupe français de services maritimes parapétroliers Bourbon a accusé une perte nette de 4,8 mil-lions d’euros sur les six premiers mois de l’année, contre un béné-fice net de 14,4 millions d’euros un an plus tôt. Le résultat opération-nel (Ebit) a été divisé par plus de deux à 40,7 millions d’euros, prin-cipalement en raison de l’augmen-tation du coût de location de ses navires. Bourbon est engagé dans un programme de cession de na-vires de 2,5 mil-liards de dollars, dont il garde l’usage en les relouant sur une longue durée, afin d’accélérer son désendettement et dégager des marges de manœuvre financières pour assurer son développement futur. Le groupe a déjà vendu pour 1,3 milliard de dollars de navires et compte poursuivre son pro-gramme jusqu’en 2015. Ces ces-sions lui ont permis de réduire sa dette nette de 556 millions d’eu-ros en un an, pour la ramener à 1,59 milliard d’euros à la fin juin.
“Le parti-pris de Bourbon de se désendetter fortement passe par le paiement de loyers qui,
à court terme, vont certes venir grever les bénéfices du groupe, mais surtout donner au groupe les moyens nécessaires pour réaliser ses ambitions fortes”, a déclaré le directeur géné-ral délégué finance, Laurent Renard. Bourbon, détenu à 55,81 % par la holding fami-liale Jaccar Holdings à l’issue d’une OPA lancée ce printemps,
présentera ses perspectives de moyen terme au premier se-mestre de l’an-née prochaine.
L ’ a n c i e n groupe sucrier, r e c o n v e r t i
dans les services pétroliers, a également souffert au premier semestre d’un ralentissement d’activité des marchés pétro-liers offshore, dû aux réductions de coûts des compagnies pétro-lières et gazières et aux retards sur certains projets. “Malgré un niveau du baril du brut stable au cours des dernières années, les compagnies pétrolières de-vraient poursuivre leurs ef-forts de réduction des coûts et être plus sélectives dans les décisions d’investissement”, a
expliqué le directeur général, Christian Lefèvre.
L’offshore profond est davan-tage touché que l’offshore conti-nental, c’est-à-dire à proximité des côtes, où les projets sont plus rentables et moins complexes techniquement. “Dans l’off-shore profond, des projets ont été retardés” à cause de contraintes techniques, opérationnelles ou géopolitiques, a expliqué le diri-geant. “Mais cela ne remet pas en question les projets, et ils se font”, a-t-il nuancé, en soulignant l’absence de reports “pour des raisons budgétaires”.
La flotte de Bourbon, en propre ou louée, est passée de 472 à 501 navires sur un an. Le groupe a ainsi pu afficher un chiffre d’affaires en légère crois-sance de 1,5 % à 657,7 millions d’euros même si son taux moyen d’utilisation de ses navires, indi-cateur-clé de performance, s’est légèrement replié, de 1,9 point (à 81,5 %). À taux de change constants, l’activité a progressé de 8,9 %, permettant au groupe de se projeter dans le bas de la four-chette de son objectif de crois-sance de 8 à 10 % cette année, a indiqué Christian Lefèvre.
BourbonMaritime
dans le rouge au premier semestreBourbon est tombé dans le rouge au premier semestre en dépit d’une hausse de son activité, pénalisé par la faiblesse du dollar, le renchérissement de la location de ses navires et le retard de certains projets de compagnies pétrolières clientes.
“La flotte est passée de 472 à 501 navires
sur un an”
Offres
Entreprises
Le géant pétrolier russe Rosneft a annoncé mardi
2 septembre le lancement de travaux d’exploration avec son
partenaire américain Exxon-Mobil en mer de Laptev, au nord de la Sibérie, en dépit des sanctions le visant aux
États-Unis en raison de la crise ukrainienne. Les deux groupes
ont commencé leurs travaux d’exploration sur deux blocs
pétroliers représentant plus de 200.000 km2. Ajouté en juillet
à la liste des sociétés sanc-tionnées par les États-Unis en raison de la crise ukrainienne,
Rosneft assure depuis que ses partenariats avec les majors occidentales se poursuivent.
Ana et Lufthansa s’allient dans le fret entre le Japon et l’Europe. Les deux groupes, qui ont obtenu le feu vert — “le cer-tificat d’immunité antitrust” —du ministère japonais des Transports, comptent démarrer leur collaboration à l’hiver 2014-2015 pour les livraisons en pro-venance de l’archipel nippon, et mi-2015 pour celles au départ du Vieux Continent. Ils projettent de gérer en commun leurs activités fret, en particulier “la planifi-cation du réseau, les tarifs, les ventes et la gestion des itiné-raires” entre ces deux régions du monde.
une coentreprise unique en son genre
Le contrat devrait être “signé dans les prochaines semaines”, précisent-ils, présentant cette coentreprise comme unique en son genre. “Les clients vont bé-néficier d’un réseau plus grand et plus rapide avec plus de vols
directs, plus de destinations et une fréquence supérieure”, se félicitent Ana et Lufthansa. Selon le quotidien économique “Nikkei”, qui avait donné l’in-formation avant l’annonce of-ficielle, Ana domine ce marché avec une part de 17 %, juste devant Lufthansa (16 %). “Avec une part de marché combinée de 30 %, le duo va pouvoir réduire les coûts et optimiser les calen-driers de vols pour raccourcir les délais de livraison”, souligne le journal. L’ensemble vise une augmentation des recettes de “près de 10 %” dès la première année. Les deux compagnies, qui appartiennent au même regrou-pement international de compa-gnies Star Alliance, ont déjà uni en 2012 leurs activités passagers entre le continent européen et l’archipel nippon. Mais, confron-tées à la rude concurrence des transporteurs à bas coûts, elles espèrent équilibrer leurs revenus en mettant l’accent sur les opéra-tions de fret.
LufthansaAérien
alliance avec ana dans le fretLa compagnie aérienne japonaise Ana et l’allemande Lufthansa, déjà alliées dans le trafic passagers, ont annoncé hier la création d’une coentreprise dans le fret entre le Japon et l’Europe, dans un souci de plus grande compétitivité face aux géants américains.
La compagnie pétrolière d’État colombienne, Ecopetrol, a pour but d’atteindre une pro-duction d’un million de barils quotidiens en 2015, a annoncé mardi 2 septembre son prési-dent, Javier Gutierrez. “Nous gardons l’ambition d’arriver au million de barils” l’an prochain, a indiqué Javier Gutierrez, en précisant que la production actuelle s’élevait à “environ 800.000”, dans un entretien publié par le quotidien écono-mique colombien “Portafolio”. Le patron d’Ecopetrol a ajouté que l’objectif d’une produc-tion de 1,3 million de barils à l’horizon 2020 était “en cours de construction”.
Objectif
Stef prend le contrôle du néer-landais Speksnijder Transport. Stef “renforce ainsi son an-crage en Europe du Nord et y élargit son offre de services en transport et en logistique sous température dirigée”, selon l’entreprise. Le groupe est pré-sent aux Pays-Bas depuis 2005 avec sa filiale Stef Nederland, basée à Hazerswoude Dorp, près de Rotterdam. L’acquisition de Speksnijder Transport “permet à Stef de disposer d’une implan-tation immédiatement opération-nelle sur le territoire néerlandais et de développer ainsi les autres activités du groupe à partir de ce site d’exploitation”, ajoute le groupe français. Le montant de la transaction n’a pas été dévoi-lé. Stef indique que Speksnijder Transport “bénéficie d’une noto-riété commerciale qui favorisera le développement de ses activités export” à partir des Pays-Bas.
La société a réalisé, en 2013, un chiffre d’affaires d’environ 13,5 millions d’euros, avec un effec-tif de 117 personnes et une flotte de 73 véhicules. Le directeur général de Stef Benelux, Koen Torrekens, rappelle que la so-ciété française était déjà présente en Belgique avec trois implan-tations. “Nous renforçons nos moyens propres en Europe du Nord avec l’acquisition d’une entreprise familiale réputée et reconnue dans notre secteur d’activité”, a-t-il dit. La diri-geante de Speksnijder Transport, Wilma Speksnijder, conserve la direction de l’entreprise. Stef a publié fin août un bénéfice net de 14,8 millions d’euros pour le premier semestre, marquant une baisse de 20,9 % qu’il explique par une contraction de l’activité en France. Son chiffre d’affaires a progressé de 5,9 % à 1,33 mil-liard d’euros.
StefLogistique
acquisition de speksnijder transport
Le groupe de transport routier Stef, spécialisé dans la logistique du froid, a annoncé mardi 2 septembre l’acquisition de 100 % de la société familiale néerlandaise Speksnijder Transport, ce qui lui permet de renforcer sa position en Europe du Nord.
Singapour - Port Said - AshdodYM ULTIMATE 046E ................................................... 12 Septembre HONOLULU BRIDGE 013E ....................................... 19 Septembre YM UTOPIA 038E ........................................................ 26 Septembre HENRY HUDSON BRIDGE 036E ............................... 3 Octobre
+ Réexpéditions - sur la Méditerranée Orientale et la Mer Noire - via le Piraeus- sur l’Afrique de l’Ouest ( NE6 ) - via Algeciras - sur l’Afrique de l’Est - via Colombo / Tanjung Pelepas
nautique français Latécoère s’est montré raisonnablement opti-miste après avoir multiplié par plus de trois fois son bénéfice net au premier semestre et vu son ac-tivité progresser conformément à ses objectifs. “Le résultat net attribuable au groupe ressort en hausse à 5 millions d’euros contre 1,3 million au premier se-mestre 2013”, annonce le groupe. Le chiffre d’affaires progresse de 3,6 % (4,8 % à taux de change constant) à 321,4 millions d’eu-ros. “L’évolution de l’activité est en ligne avec l’objectif de croissance moyenne annuelle de + 4 % visé dans le cadre du plan Boost 2014-2016”, se félicite-t-il. “Cette progression d’activité ré-sulte essentiellement de la capa-cité de l’aérostructure industrie (+ 7,3 %, soit + 8,8 % à taux de change constant) à accompagner l’augmentation des cadences et d’une dynamique commer-ciale favorable dans les services (+ 3,3 %) notamment dans le secteur des outillages”, indique Latécoère.
La Société internationale de plantations d’hévéas (SIPH) va décaler de quelques semaines la publication de ses résultats se-mestriels en raison de la situation au Liberia, un pays où le groupe possède d’importantes activités et qui est touché par le virus Ebola. La situation a “engendré certains retards dans le travail de revue limitée des comptes”, explique le producteur de caoutchouc natu-rel. Les procédures d’audit sont en cours de finalisation par les commissaires aux comptes, ajoute le groupe, sans donner de date précise pour la publication. Ces perturbations liées à Ebola ne devraient pas “avoir d’incidence significative sur le niveau de pro-duction globale du groupe” si elles devaient se prolonger. SIPH exploite 40.000 hectares d’hévéas au Liberia, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria.
Le groupe Eurotunnel a annoncé mardi 2 septembre avoir battu des re-cords de fréquentation pour la saison estivale, avec 665.400 véhicules trans-portés entre le 1er juillet et le 31 août, soit une hausse de 4 % en un an. Le groupe a dépassé à trois reprises le record jour-nalier en août, avec un pic à 16.416 véhi-cules. Dans la semaine du 11 au 17 août, plus de 85.400 voitures et cars ont été transportés par le “Shuttle”, sur la traver-sée de 35 minutes entre Folkestone et Coquelles, contre 82.967 véhicules à la
même période en 2013. “C’est du jamais vu en vingt ans d’exploitation du Shuttle”,
a commenté Jo Willacy, directeur commercial d’Eurotunnel. Eurotunnel explique ce record par la fréquence élevée des navettes, avec cinq départs chaque heure dans chaque sens. Le groupe note également que de mauvaises conditions météorologiques, comme les tempêtes en mer ou les éruptions volcaniques en Islande, ont fait préférer les navettes aux autres modes de transport comme le ferry ou l’avion. Par ailleurs, le Shuttle a transporté 20.209 animaux en août, avec plus de 1.000 chats, un record.
Eurotunnel : records de fréquentation cet été
Brittany Ferries
STX suspend la construction d’un navire
Les chantiers STX ont suspendu le contrat prévoyant la construction d’un navire au GNL pour Brittany Ferries, la compagnie maritime n’ayant toujours pas bouclé son plan de financement, a-t-on appris mardi 2 septembre de source syndicale. “Le contrat a été suspendu, il existe toujours mais, pour l’instant, il demeure inactif, c’est-à-dire qu’en ce qui nous concerne, on arrête de travailler dessus”, a affirmé un délégué syn-dical. La direction des chantiers de Saint-Nazaire a convoqué un comité d’entreprise lundi 1er septembre au cours duquel elle a annoncé la suspension du contrat, selon la même source. “L’armateur n’a pas bouclé son montage financier”, a expliqué le délégué syndical, soulignant que la suspension du contrat impliquait “un décalage dans le temps de la date de livraison” du navire, avec un risque de chômage partiel pour une partie du personnel. L’armement basé à Roscoff avait annoncé en janvier la commande aux chantiers STX, pour 270 millions d’euros, d’un des plus grands ferries au monde fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL). La livraison avait été annoncée pour fin 2016. “Le projet Pegasis est à l’ordre du jour, y compris éventuellement dans les délais”, a cependant affirmé mardi 2 septembre Jean-François Jacob, président de la coopérative agricole Sica, maison-mère de Brittany Ferries. “Des discussions” sont “en cours”, a-t-il indiqué, assurant que le projet n’était “sûrement pas abandonné”. Désigné sous le nom de code Pegasis (pour Power Efficient Gas Innovative Ship), le navire, long de 210 mètres, doit être un des trois plus grands navires fonctionnant au GNL au monde. Les chantiers de Saint-Nazaire s’étaient félicités de cette commande pour leur positionnement sur le marché des ferries au gaz, adaptés aux normes anti-pollution à venir. Fin juin, ils s’étaient cependant inquiétés du fait que la compagnie bretonne n’avait toujours pas bouclé son financement.
MouvementLe président vénézuélien, nicolas
Maduro, a relevé mardi 2 septembre de ses fonctions le président de la puissante compagnie pétrolière pu-blique PDVSA, Rafael Ramirez, pour le nommer à la tête du ministère des Affaires étrangères. Rafael Ramirez, qui a dirigé PDVSA pendant dix ans, quittera également ses postes de mi-nistre du Pétrole et de vice-président à l’Économie. C’est Eulogio del Pino qui présidera PDVSA. Le Venezuela dis-pose des plus importantes réserves de pétrole prouvées au monde, soit qua-siment 300 milliards de barils, 1/5e des réserves mondiales.
IncendieUne attaque visant une patrouille de
police a provoqué mardi 2 septembre un petit incendie sur un oléoduc dans l’Est de l’Arabie saoudite. La patrouille a été la cible “de tirs nourris” dans le village d’Awamiya, théâtre par le passé de heurts entre des protestataires chiites et les forces de sécurité, a in-diqué le porte-parole de la police dans la province de l’Est, le colonel Ziad al-Rouqaiti. L’attaque, qui s’est produite à l’aube, a déclenché “un incendie limité près d’un oléoduc proche”, a-t-il indi-qué, sans préciser l’importance de cet oléoduc.
Calais
Le maire menace de bloquer le port
Le maire de Calais, natacha Bouchart (UMP), a menacé mardi 2 septembre de bloquer le port de la ville si les Britanniques ne faisaient pas “un geste fort” pour l’aider à répondre à la présence de centaines de migrants désireux de rallier l’Angleterre. “Je peux prendre la décision de bloquer le port. Je peux engager des pressions”, a déclaré Natacha Bouchart, à l’issue d’une rencontre à Paris avec le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. “Ce serait illégal”, a-t-elle reconnu, “mais je veux aujourd’hui un geste fort des Britanniques.” La sénatrice a mis en cause la politique migratoire bri-tannique qui, selon elle, fait que le Royaume-Uni est “considéré comme un eldorado” par les migrants. Elle a également reproché à Londres d’avoir des exigences en ma-tière de sécurisation du port mais de ne pas participer suffisamment au financement du dispositif, qui coûte 10 millions d’euros par an selon elle. “Pendant dix ans, il y a eu zéro geste du gouvernement britannique”, a-t-elle accusé. “Aujourd’hui, il y a une urgence, donc on attend au minimum qu’ils nous disent qu’ils ont entendu le mes-sage, qu’ils viennent voir et qu’ils proposent au moins une compensation”. Natacha Bouchart a précisé qu’elle n’avait pas évoqué le blocage du port avec le ministre de l’Intérieur, consciente qu’il ne pourrait avaliser une telle mesure. “Mais je lui ai dit que j’attendais qu’il engage des négociations fortes avec les Britanniques.” Bernard Cazeneuve, qui s’est rendu vendredi 29 août à Londres pour discuter de la situation à Calais, avait notamment demandé aux Britanniques de “participer financièrement à la sécurisation du port”, a commenté une source au ministère. “Il faut être ferme avec les Britanniques, mais il ne faut pas agiter des choses irréalistes”, a ajouté cette source. Natacha Bouchart et Bernard Cazeneuve ont par ailleurs confirmé leur accord sur l’ouverture prochaine d’un accueil de jour pour les migrants à Calais et d’hébergement de nuit pour les femmes et les enfants.
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IncidentsC’est la guerre de l’espace, en
moins glorieux : pour la troisième fois en neuf jours, un avion de ligne amé-ricain a été détourné en raison de pas-sagers se disputant de précieux centi-mètres d’espace, autour d’un dossier de siège inclinable. Le dernier incident a eu lieu lundi 1er septembre, sur un vol New York-Palm Beach. Une passagère somnolait sur sa tablette, quand la per-sonne située devant elle a voulu re-monter son dossier. La jeune assoupie a commencé à s’énerver. Le personnel de bord a essayé de la calmer, en vain. De plus en plus en colère, elle a exigé que l’avion se pose. Le vol Delta 2370 a été alors re-routé vers Jacksonville, l’aéroport le plus proche.
RapportUn premier rapport sur les circons-
tances de la chute du vol MH17 en Ukraine mi-juillet sera publié “cette se-maine ou la semaine prochaine”, a-t-on appris mardi 2 septembre auprès du bureau d’enquête néerlandais pour la sécurité, chargé de l’enquête. “Il s’agit d’un premier rapport, un rapport inter-médiaire”, a affirmé Sara Vernooij, porte-parole du Bureau d’enquête néerlandais pour la sécurité (OVV), “le rapport final sera publié plus tard, nous espérons pendant l’été 2015”.