NOS DISCIPLINES 4.1 Médecine interne L’activité de médecine interne L’ACTIVITé DE MéDECINE INTERNE REGROUPE TOUTE LA DéMARCHE DIAGNOSTIQUE ET LE SUIVI THéRAPEUTIQUE DES GRANDES AFFECTIONS ORGANIQUES (ENDOCRINOLOGIE, URO-NéPHROLOGIE, GASTRO-ENTéROLOGIE, PNEUMOLOGIE, MALADIES INFECTIEUSES ET AUTO-IMMUNES, HéMATOLOGIE…). La médecine interne implique de relier des signes cliniques parfois divers ou discrets à des hypothèses diagnostiques, qu’il conviendra par la suite de confirmer ou d’infirmer avant de pro- poser un traitement. Les principaux syndromes concernés sont : - une hyperthermie chronique ou récurrente; - un amaigrissement d’origine indéterminée; - une fatigabilité ou des épisodes de syncope ; - une toux, une polyuro-polydipsie, un ictère, un épanchement pleural ou péritonéal ; - la mise en évidence d’une augmentation des enzymes hépatiques, du cholestérol sans cause évidente ; - les affections cutanées ou oculaires associées à des signes systémiques ; -les modifications de la numération formule sanguine : anémie, thrombopénie, leucopénie… L’exploration des grands syndromes de la médecine interne constitue souvent une démarche longue et complexe, nécessitant un investissement (en temps, en connaissances et en examens complémentaires) important. EXPLORATION DE SIGNES CLINIQUES INEXPLIQUéS
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L’activité de médecine interne - oncovet.net · l’exploration des grands syndromes de la médecine interne constitue souvent ... rénale aigüe (leptospirose, intoxication);
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nosdisciplines
4.1 Médecine interne
L’activité de médecine internel’activitédemédecineinterneregroupetouteladémarchediagnostiqueet
la médecine interne implique de relier dessignescliniquesparfoisdiversoudiscretsàdeshypothèses diagnostiques, qu’il conviendra parlasuitedeconfirmeroud’infirmeravantdepro-poser un traitement. les principaux syndromesconcernéssont:- unehyperthermiechroniqueourécurrente ;- unamaigrissementd’origineindéterminée ;- unefatigabilitéoudesépisodesdesyncope;
l’exploration des grands syndromes de la médecine interne constitue souventunedémarchelongueetcomplexe,nécessitantuninvestissement(entemps,enconnaissancesetenexamenscomplémentaires)important.
- lediagnosticetlathérapeutiquedeslithiasesurinaires,desinfectionsurinaireschroniquesourécurrentes,del’insuffisancerénalechroniqueouaigüe,destroublesdelacontinence. met
une consultation de médecine interne débutepar l’exposé lepluspréciset completpossiblede l’historique de l’animal. un examen cliniquecomplet suit, à l’issue duquel les hypothèsesdiagnostiques sont émises et les examenscomplémentairesnécessairessontexposés.
lapossibilitéderéalisersurplacedenombreuxexamens (examen d’imagerie, hémato-biochi-mique,cytologique)oudemultiplesprélèvementspermet souvent d’accélérer la démarche dia-gnostique.enfonctiondesrésultatsdecesexa-mens, ladémarchediagnostiqueestpoursuivieoulesoptionsthérapeutiquessontprésentées.
met à votre disposition un plateau technique et son expérienceafin d’optimiser la gestion de ces patients «à problèmes».
celle-cis’accompagned’unedemandecroissantedespropriétairesquisouhaitentdeplusenplussouventunepriseenchargeprécoceetoptimale.cettepriseenchargepassepar la réalisationd’étapessuccessivesquipermettentd’établirundiagnosticprécisetunbiland’extension,puisdeproposerun«plandetraitement»adaptéaupatient,surmesure.noustravaillonsavecvouspouroptimiserlapriseenchargedevospatients.lebilaninitialestréaliséàl’occasiond’uneconsultationd’oncologie.
si celle-ci est encore indéterminée, nous assurons le diagnostic « immédiat »notammentparlebiaisd’examencytologique(réalisationetinterprétationimmé-diatedeponctionsdelésionscutanéesouviscérales).nouspouvonsaussiréaliserdes biopsies lorsqu’une caractérisation histologique est indispensable (analysehistologiquesurplace).
Pour les cas complexes, une prise en charge multidisciplinaire (impliquant oncologue, chirurgien et imageur) est essentielle pour l’établissement du plan de traitement
(lors de réunions hebdomadaires de concertation pluridisciplinaire).Cette démarche est indispensable à la prise de décision du propriétaire
en toute connaissance de cause, et à son implication dans la démarche thérapeutique. Par la suite, nous pouvons selon votre souhait assurer ou vous conseiller
pour le suivi de l’évolution de la maladie et la prise en charge des complications liées à la maladie et/ou à ses traitements (douleur, infections…).
1. lapossibilitéde réaliser surplacedenombreuxexamens(examend’imagerie,hémato-biochimique,cytologique,histologique)oudemultiplesprélève-ments permet souvent d’accélérer la démarchediagnostiqueetdemettreenplacelestraitementsauplusvite.
b. Chimiothérapielachimiothérapieestuneméthodedetraitement«systémique»denombreux
typesdecancers.
pourcertainscancers,notammentleslymphomes,elle va constituer la base du traitement. dansd’autres cas, elle sera administrée « en com-plément » d’un autre traitement (id : chirurgical,radiothérapie…) afin de limiter le risque derécidiveouledéveloppementdemétastases.Àladifférencedelachirurgieoudelaradiothé-rapie, qui visent à détruire une lésion tumoralelocalisée, la chimiothérapie permet de détruireles cellules tumorales quelles que soient leurslocalisations. le principe de la chimiothérapie
est d’administrer au patient une substance quiva se disséminer par le sang et provoquer lamort des cellules tumorales, en épargnant lescellulessaines.laplupartdecesmoléculesnedétruisentainsiquelescellulesayanttendanceàsemultipliertrèsrapidement.lachimiothérapieest très bien adaptée pour le traitement detumeurslocaliséesendenombreuxendroitsdel’organisme (cas des tumeurs avec métastasesoudes lymphomes)oupour lestumeurs locali-séesmaisnon-opérables.
nouspouvonsvousaideràenvisagerlaréalisationdeprotocolesdechimiothérapiedanslecadrelégal, avec une sécurité optimale, en minimisant les contraintes pour les vétérinaires et lespropriétaires.
la réglementation française (arrêté du 19 juin 2009) encadre la réalisation destraitementsdechimiothérapieanticancéreusechezlesanimaux.
en effet, la plupart des molécules de chimio-thérapie provoque une diminution temporaire dunombredecertainescellulessanguines(principa-lementlesglobulesblancsetlesplaquettes).ilestdoncessentieldevérifierquel’animalpuissesup-porterl’injection,surtoutlorsqueplusieursinjectionssontréaliséesdansunintervalledetempsbref.
pourcertainesmolécules,d’autresexamens(bilandu fonctionnement des reins, échographie car-diaque…) seront nécessaires avant chaqueinjection, toujoursafind’êtresûrque le traitementsoitbiensupporté.
selon lescas, unnombreplusoumoins importantde séances seranécessaireavecunefréquencevariable(rarementplusd’uneséanceparsemaine).avant chaque injection de chimiothérapie, une prise de sang de contrôle esteffectuée,afindecontrôlerlanumérationformulesanguine.
les complications lors de chimiothérapie sont rares, si toutes les précautionsnécessairessontrespectées.
2.l’hospitalisation est associée à un contrôle durythmecardiaqueparexamenholterdansles24hsuivantl’administrationd’adriblastine.
3.pourlesanimauxprésentantunréseauveineuxdemauvaise qualité ou nécessitant des traitementsrépétés, nous proposons la mise en place d’unechambreveineusecentraleimplantable:
a-radiographie après la pose de la chambreveineusecentrale;
b-rinçage de la chambre qui est implantée en scsurlafaceexternedelascapula,avecdunacl.
c. Radiothérapie externelaradiothérapieestuneméthodedetraitementlocorégionaldenombreux
typesdecancers.
propose depuis près de 10 ans la réalisation de traitements de radio-thérapie par orthovoltage. il s’agit d’une méthode de traitement locorégional de nombreux typesdecancers.
l’irradiation a pour but de détruire les cellulescancéreuses tout en préservant le mieux pos-siblelestissussainsetlesorganesavoisinants.les rayons sont émisen faisceaupar unema-chinesituéeàproximitédupatient,ilstraversent
lapeaupouratteindre la tumeur.ce traitementnécessite cependant d’avoir bien identifié letype tumoral, son extension locale ainsi que laprésenced’éventuelleslésionsmétastatiques.
les propriétaires doivent laisser leur animal une heure et demie sur place (le traitement étantréalisésousanesthésiegénérale,inductionaucathéterpuisrelaisenanesthésiegazeuse).lesanimauxpeuventêtrehospitalisésaubesoin.
effetssecondairesobservés
ces effets sont quasiment toujours réversibles et transitoires. un traitementsymptomatiquesuffitdans lamajoritédescasavecunarrêtde la radiothérapiepouruneàdeuxsemaines.
À la différence de la radiothérapie externe,le rayonnementestdélivrédirectementauseindelalésionoudelazoneopéréeparunesour-ce d’iridium 192 hautement radioactif circulantpendant une durée limitée dans un cathéter
misenplacechirurgicalementoupar lesvoiesnaturelles.cette techniquea remplacé laposede fils d’iridium (curiethérapie à bas débit dedose) avec laquelle le patient restait radioactiftoutaulongdutraitement.
lorsdephénomènetumoral, letraitement localrepose le plus souvent sur un acte chirurgical.celui-ciestparfois insuffisant, notammentpourdes lésions infiltrantes ou mal circonscrites,comme les sarcomes sur sites d’injection (ssi)et les mastocytomes, qui constituent respec-
tivement les tumeurs cutanées les plus fré-quemmentrencontréeschezlechatetlechien.en dépit d’une d’exérèse chirurgicale large,les précautions prises en matière de margespeuventserévélerinsuffisantes,etlesrécidivesfrustrantes.
principe
indications
verso
la définition exacte du volume tumoral repré-sentelaprincipalecontraintedelacuriethérapie.en effet, il est essentiel de circonscrire pré-cisément la zone à traiter et la réalisation d’unexamend’imageriepréopératoiretridimensionnel(scanner)estindispensable.demême,ilconvientque la mise en place des cathéters sur le sitetumoral ait lieu directement lors de l’exérèsechirurgicale.le bilan d’extension est également primordial.la curiethérapie, tout comme la radiothérapieexterneetl’exérèsechirurgicale,resteunetech-nique de traitement local du cancer. le risque
métastatique, même lorsqu’il est réputé faible,nedoitpasêtrenégligé.leseffetssecondairesde lacuriethérapiesontceux de tout traitement par irradiation. il s’agitessentiellement d’une irritation cutanée localeaprèsleretraitdescathétersetd’unerepousseretardée du poil, associée à une décolorationdans les mois qui suivent. l’irradiation ralentis-santleprocessuscicatricielphysiologique,ilestrecommandéderespecterundélaiquipermettelacicatrisationdestissuslorsdeposedecathé-terspréopératoires.
parfois l’acte chirurgical est irréalisable, enraison de la taille excessive et /ou de la loca-lisationdelalésion.c’estnotammentlecasdestumeurs prostatiques, vésicales ou urétrales,et plus généralement de toutes les affectionsdes orifices et des cavités naturelles pourlesquellesunechirurgiecarcinologiquenepeutêtreenvisagéesansrisqued’altérerlaqualitédeviedel’animal.
face à une tumeur non opérable, la curie-thérapieprésenteunintérêtcertain,notammentdans lapriseenchargedesaffectionsconcer-nant les orifices et s’accompagnant de signesmarqués.unelésiondelavessie,delaprostateoudel’urètreassociéeàunedysuriepeutbéné-ficier d’un traitement palliatif qui a de forteschances de lever rapidement une obstructionurétrale,parexemple.
limitesetcontraintes
La curiethérapie a dores et déjà démontré son efficacité dans certains types tumoraux fréquents, comme le fibrosarcome félin ou les carcinomes vésicaux.
Au fil des cas, l’expérience d’ se renforceet de nouvelles applications sont développées.
lessignesd’appeld’uneaffectioncardiaquesontnombreux, mais peu spécifiques de l’affectionencause.vousrepérerezainsi:• laprésenced’uneanomaliedel’auscultation
des plus classiques aux plus modernes, les examens complémentaires sontindispensables en cardiologie, nécessitant de disposer de l’équipement, maisaussidelatechniciténécessaireàsonutilisation.
dispose d’un échographe (Esaote MyLab 60)permettant de réaliser les examens au mode bidimensionnel, temps mouvement,
d’un Doppler pulsé couleur et continu, permettant le diagnostic et l’évaluation précise des affections cardiaques acquises et congénitales, et d’un Holter.
4.examen échographique en mode x-strain du myo-carded’unchien,àpartird’unecoupepsdpetitaxe.
5.l’explorationdes troublesdu rythmepermanentsouparoxystiquespeutêtre réaliséepardesexa-mens électrocardiographiques ponctuels ou parenregistrement continu par dispositif de typeholter :enregistrementholtermontrantdes trou-blesventriculairesfréquents
nousproposonsuntestdedépistagedelasurdité.l’activité en neurologie se déroule en étroitecollaboration avec les autres spécialitéspropo-séespar ,tellesquelamédecineinterneoulachirurgie.
bénéficieparailleursdecollabo-rationsavecd’autresstructuresspécialiséeseu-ropéennes en neurologie clinique des animauxdecompagnie,permettantd’avoirrecoursàdestestsplusrareslorsdecasatypiques.ilexisteparexempledestestsgénétiquespourcertaines maladies, telle que la myélopathiedégénérativedubergerallemand.
L’exploration des maladies neurologiques peut-être difficile et nécessite souvent de recourir à une structure spécialisée. dispose d’outils
d’électrophysiologie (EMG, système d’étude de la conduction nerveuse, de la vision, urodynamie pour l’étude des troubles de la continence urinaire),
d’imagerie et de cytologie (LCS) / maladie grave ou complexe.
le dépistage des maladies neurologiques héréditaires répond à une demandecroissantedeséleveursetdesparticuliers.
parailleurs,ilestsouventtrèsutilededemanderaupropriétairedel’animalderéaliserunevidéodessignescliniques,siceux-cisontépisodiques(suspiciondecriseconvulsiveparexemple).mercid’indiquersiilyaunvétérinaireréférantlecasenparticulierdansvotreclinique.nous vous remercions par avance pour cesinformations très précieuses dans la prise encharge de l’animal, et sommes joignables au0320344134pourdiscuteraubesoindevoscasavantdelesréférer.
lesdépistages
informationstechniques
1. (a et b) étude de la conduction nerveuse dans lamoelleépinière.
cette technique utilise l’atténuation différen-tielledesrayonsxparlesorganespourobtenirles images.depuisunequinzained’années, lesimages sont numérisées, ce qui permet de lestravailler après l’examen et évite le développe-mentchimiquedufilm.c’estunetechnique indolorepour l’animalmaisles rayons x sont potentiellement dangereuxpour la santé si les expositions sont trop im-portantes. une réglementation stricte encadre
l’utilisationdesrayonsxpour limiter l’expositiondespersonnesdupublicetdupersonnel,c’estpourquoilespropriétairesnepeuventpaspéné-trerdanslasallederadiographie.malgré le développement d’autres techniquesd’imageriemédicalecommel’échographieoulescanner,laradiographieaconservédesindica-tionsincontournables.l’examenestrapideetnenécessitepaslaplupartdutempsdetranquilli-sationoud’anesthésie.
b. Échographiel’échographie,unexamennoninvasif,sansdangernidouleurpourl’animal
nil’opérateur.
l’échographie repose sur le principe physiquede l’écho. un faisceau ultrasonore est émis,il se réfléchit dans l’organisme et l’écho forméest analysé par l’appareil pour former l’imagedelarégionexplorée.enéchographie,l’airetl’ossontdesobstaclesàlapropagationdesultrasons.ilestdoncnéces-sairedetondrel’animaletderépartirungeldecontactsur lapeaupourobtenirune imagedebonnequalité.
touslestissusricheseneaupeuventêtreexplo-résparéchographie.c’est un examen non invasif, qui ne présentenidangernidouleurpourl’animal,lepropriétaireetl’opérateur.aucune anesthésie ni même tranquillisation nesontnécessaires.
3.échographie de contraste d’une tumeur hépa-tique, imagesavantetaprès injectionduproduitdecontraste.
l’échographie de contraste, qui consiste en unmarquagede lavascularisationdes lésionspardes microbulles, vient compléter le doppler etle doppler couleur vasculaires pour aider à la
différenciation des lésions, en particulier tumo-rales.c’estdanscertainscas(hémangiosarcomeparexemple)unélémentprécieuxdubiland’ex-tension,proposépar .
L’échographie est une technique qui ne cesse de s’enrichir au fil de l’expérience des imageurs qui la pratiquent, mais aussi grâce
à l’évolution du matériel et des techniques. Elle est présente sous tous ses aspects les plus récents à .
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4.5 Imagerie médicale
c. Scannerappeléaussiexamentomodensitométrique.
le scanner utilise, comme la radio, l’atténua-tiond’un faisceauderayonsxpour formerdesimagesencoupes transversales.celles-cipeu-vent ensuite être reconstruites dans les planscoronauxetsagittaux.pour la plupart des examens, un produit decontrasteiodéestinjectéparvoieveineusepourmieuxdifférencierleslésions.
l’examen est réalisé sous anesthésie générale.l’animaldoitdoncêtreà jeundepuisaumoins12heures.laduréedel’examenestde1heure.l’animalestrendulorsqu’ilestréveillésoitenvi-ron2heuresplustard.
lascintigraphieutiliselespropriétésradioactivesdecertainsélémentspourobtenir des images.le produit, en général du technétium99métas-table (tc99m), est injecté par voie veineuse leplussouventpuissarépartitiondansl’organisme
dans certains cas, comme les tumeurs endo-crines, la chirurgie des tissus mous doit êtreassociée aux autres disciplines (médecineinterne,imagerie,réanimation).ellepeutn’êtredanscecasqu’unepartdutraite-mentetnécessiteuneéquipemultidisciplinairepourbénéficieraumieuxaupatient.la chirurgie des tissus mous est une disci-pline en évolution constante. la disponibilitéde matériels spécifiques (pinces automatiques,clips vasculaires) facilite la réalisation decertainestechniquesetnousnousefforçonsde
rationaliser leurutilisation.parfoisdessolutionsmoins invasives sont possibles par chirurgievidéo-assistéeoufluoroscopieinterventionnelle.nous nous efforcerons de vous informer desnouvelles techniques disponibles et de vousprésenterlabalancebénéfice/risqueparrapportauxtechniquesditesconventionnelles.la durée d’hospitalisation post-opératoire dé-penddelalourdeurdelaréanimationnécessaireetdusouhaitduvétérinaireréférentdeprendreenchargelessuitesopératoires.
particularités
aspectspratiques
undialogueconstantentre etlevétérinaireréférent.
lorsquevousavezdéjà réalisé lediagnostic (her-nie périnéale, ectopie urétérale), un rendez-vousdeconsultationchirurgicalepeutdirectementêtrepris auprès du secrétariat. sauf cas d’urgence, lerendez-vousopératoireestalorsfixédanslesjourssuivants. merci de veiller à nous transmettre touslesexamensquevousaurezdéjàréalisés.enfonc-tiondesaffections,unbilancomplémentairepourraéventuellementêtreproposéaupropriétaire.sauf cas particulier, le suivi de plaie sera réalisépar vos soins. parfois, un contrôle (en particulier
échographique)estprescrit4à6semainesaprèsl’intervention(shunthépatique,transpositionurété-rale,épiploisationprostatique,parexemple).les indications chirurgicales peuvent égalementêtreétabliesaucoursd’uneconsultationdeméde-cine interneoud’unexamend’imagerie. sauf casd’urgenceetimpossibilitédevousjoindre,nousvouscontactons alors, afin de déterminer qui assurelapriseenchargechirurgicale.mercidepréciserquandcelaestpossibleàl’avancevossouhaits.
quelquesexemplesdechirurgiedestissusmous.
1. section du ligament artériel (entre les lacs) pourlibérer l’œsophage(dextropositionde l’aorte) lorsdethoracotomieintercostale.
2.urétérotomiepourretraitd’uncalcul.
3.épiploisationdelaprostate(abcès).
4.mise en place d’une bandelette de cellophanepour le traitement d’un shunt extra-hépatiquesimplechezunchat.
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4.6 Chirurgie
b. Chirurgie oncologique et reconstructionla chirurgie s’inscrit dans le processus global de prise en charge du
la chirurgie est une étape importante de lastratégiethérapeutiquedestumeurssolides.elledoit pourtant s’insérer dans le processus globaldepriseenchargedupatientcancéreux,après
il est d’abord nécessaire de cadrer au préa-lable le mieux possible l’affection par le biland’extension localetàdistance.c’est l’étapedeplanificationquidicteralechoixdelatechniquelaplusadaptéeou lecaséchéantdécideradel’abstention chirurgicale. les tumeurs doiventêtreretiréesenzonesaineavecunetechniquededissectionpréciseetunehémostasesoignée.
l’étenduedesmargesdépendradutypetumoral,delalocalisationetdelaréponseattendueauxtraitementsadjuvants.il est parfois utile, pour les tumeurs cutanéesou profondes de recourir à des techniques dereconstruction complexes, afin de garantir laplus grande sécurité possible quant au risquederécidive.
3.implantation des cathéters sous-cutanés pourbrachythérapie.
en outre, les techniques de reconstruction complexes exposent à un plus grand nombrede complications. l’information du propriétaire est un point important pour qu’il comprenne aumieuxlastratégiethérapeutiqueetqu’ilacceptel’optionchoisieetsescomplicationspossibles.
lapériodepré-opératoireet lesexamensréalisésontpourbutderepérerlesnon-indicationsopéra-toires et d’informer au mieux les propriétaires dupronosticprobable.c’est pour cette raison que les maîtres et leuranimal sont toujours reçus en consultation avantdedéciderdel’indication.parfois,avantd’arriveraublocopératoire,lemaîtrerencontreraunoncologue,un imageur et un chirurgien et l’animal aura étésoumisàunbilangénéral,unexamencytologiqueet/ouhistologique,unexamentomodensitométriqueetunescintigraphie.
cela permet de détecter des patients porteursde métastases précoces ou d’affections conco-mitantes plus graves que la maladie tumorale(cardiomyopathie dilatée chez un chien atteintd’ostéosarcome,parexemple).cette démarche, si elle est acceptée par lepropriétaire est indispensable pour ne pas setromper.dansnotreexpérience,enoncochirurgie,ilestaussiimportantdesavoirquandnepasopérer.
lorsderéalisationde lambeauxdereconstruc-tion cutanée, la surveillance usuelle en hospi-talisationestde5 jours, afindedétecteretdetraiter les complications précoces (thrombosedu lambeau, infection sous le lambeau). lorsd’implantation de cathéters de brachythérapiependantl’intervention,l’hospitalisationhabituelleestde2semainesenviron:intervention,cicatri-sationaveccathétersenplaced’unesemaineet5 jours de brachythérapie (pour les sarcomes).danscecontexte,desconsignes,parfoissurpre-
nantessontédictées:nepasretirerlesfilsavantunmoisaprèslafindelaradiothérapie(soit6se-mainesaprèsl’intervention!).cedélaiestdûauxtroublescicatricielspotentielsdelabrachythéra-pie,dont l’effetestmaximalentre10et20joursaprès la fin du traitement. enfin, dans le cadred’essais cliniques, les dates de suivi peuventêtrecontraignantes:ellesontétéexpliquéesaupropriétaire au préalable. n’hésitez pas à nouscontacterencasdedoute!
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4.6 Chirurgie
c. Neurochirurgielaneurochirurgiecomprendlapriseenchargedeslésionsdelamoelle
épinière,ducerveauetdesnerfspériphériques.
lachirurgie vertébraleest sansdoute lamieuxconnue,mais les indicationsdechirurgiecérébraleoudesnerfspériphériquessontdeplusenplusnombreuses.
lachirurgiedesherniesdiscalesest souventdu ressortde l’urgence. le stadeetl’anciennetédelalésionsontdesélémentsmajeursdedécision.
les hernies discales demeurent la principaleindication de chirurgie du rachis par hémila-minectomie, corpectomie ventrale ou latérale(pourleshernieslombaireschroniques).parfois,les méningiomes médullaires sont accessibleschirurgicalement. la combinaison chirurgie /radiothérapie procure alors les meilleursrésultats.les fractureset luxationsvertébralessontéga-lementdesindicationschirurgicalesàconditionque le stade neurologique et le déplacementrésiduelsoientfavorables.ellessonttraitéespar
desmontagescomprenantbroches,vis,plaquesetsouventcimentmétacrylate.la chirurgie cérébrale chez le chien et le chatconcerneletraitementdesméningiomesacces-sibles, lamiseenplacedevalvesdedérivationventriculaire (hydrocéphalie, tumeur des plexuschoroïdes)etlagestiondestraumatismesperfo-rants(embarrures,abcès).la chirurgie des nerfs périphériques permet laréparation des sections nerveuses récentes,etparfois lacorrectiondecertaines lésionsduplexusbrachial.
tairesmaispersistancedelanociception).stade5:pertedelanociception(définiecommel’absence de réaction consciente au stimulusdouloureux).cescassontduressortdel’urgenceetdoiventêtre traitésdans lesheures suivantslediagnostic.le pronostic est discuté avec les propriétairesen fonction du rationnel traitement médical ouchirurgicaltelqueprésentéparWheeler.
nous nous engageons à prendre en charge enurgence les patients à partir du stade 3. en casd’indicationchirurgicaleetd’accorddupropriétaire,ilssontensuiteadmisaublocopératoiredanslesmeilleursdélais.après l’intervention, un examen tomodensitomé-trique de contrôle permet de contrôler la qualitédeladécompression.
si celle-ci est jugée insuffisante, une reprisechirurgicaleesteffectuéerapidement.notreéquipepossède une grande expérience clinique dans lagestiondutraumatismemédullaire,aussibiendanslaphaseaiguëquechroniquedelamaladie.
En chirurgie neurologique, la coopération de chaque acteur est indispensable : réactivité du vétérinaire référant, prise en charge rapide diagnostique et chirurgicale, implication du propriétaire pour la rééducation.
la prise en charge après le traumatisme initialnécessite,aprèsvotrepriseenchargeinitiale,lagestiondel’étatdechocéventueletdeslésionsassociées.aprèsbilancomplémentaireéventuelet stabili-sationdesaffectionslesplusgraves,siunactede stabilisation est nécessaire, il sera réalisédanslesmeilleursdélais.notreorganisationper-met d’intervenir au plus vite pour les fracturesouvertesou les fracturesdu jeune.dans lecasdes fractures comminutives des os longs, une
ostéosynthèseditebiologique (sansaborder lefoyerdefracture)estparfoispréférée.lerecoursà la fluoroscopie pré-opératoire facilite alors lapriseencharge.lagestionpost-opératoireseferaconjointementavec le vétérinaire référent. habituellement, unsuiviorthopédiqueestproposédanslemoisquisuit l’intervention et la fréquence des examensradiographiques de contrôle est expliquée aupropriétaire.
il est fréquent que des clichés supplémentairessoient réalisés pour la planification chirurgicale.parfois,pourlesfracturesfortementcomminutivesoucomplexesdubassin,unexamentomodensito-métriquepeutêtreproposé.dans le contexte des boiteries chroniques, desétapes intermédiaires peuvent être nécessairesavantladécisionopératoire(exclusiond’unemala-diesystémique,ponctionarticulaire).
danslescasdeboiteriepourlesquelleslesited’ori-gine est incertain, un examen scintigraphique estindiqué.une fois l’indication opératoire établie, lorsqu’ilexisteplusieursoptionschirurgicales,ellessontex-poséesaupropriétaireenleurexposantlerapport,lebénéfice,lesrisqueséventuelsetlecoût.
quelquestechniquesenchirurgieorthopédique.
1. plaquedeneutralisation(fracturedutibia).
2.reconstructiond’unefractureenyducoude.
3.dissection d’une lésion synoviale kystique autourdutendonproximaldumusclelongextenseurdesdoigts.
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4.7 Hospitalisation et réanimation
Les soins aux hospitalisés. La réanimation.la gestion de certaines affections (qu’elles soient ou non précisément
metàvotredispositionunplateautechniqueethumainafind’optimiserlagestiondecespatients«àproblèmes».lessoinssontassurés24heures /24.levétéri-naireenchargedupatient tient informélepro-priétaire et le vétérinaire référent de l’évolutionducas.notrestructurecomporteunserviced’hospitali-sation«soins intensifs»,avecdenombreuxboxpermettantlapriseenchargeindividualiséedesgrandes fonctions du patient hospitalisé : per-fusion, alimentation par sonde (naso-gastrique,oesophagostomie, gastrotomie…), alimentationparentérale partielle, sondage urinaire, risquethrombotique…
undevis informant lepropriétairedesexamensetactesnécessairesettenantcomptedevosde-mandesestremisaumomentdel’hospitalisation.les actes lourds (examen d’imagerie, chirurgie,transfusion, dialyse) non prévus lors du devisinitial ne sont réalisés qu’après obtention duconsentementéclairédupropriétaireetdevotreaccord(selonvossouhaits).
cettegestionpeutêtredélicatedanslecadredevotreexercicequotidien,pourdesraisonsmaté-rielles(traitementschirurgicauxlourds,affectionscancéreuses traitées par curiethérapie) et/ouhumaines(hospitalisationdenuit,deweek-end,
jours fériés…). enfin, dans de nombreux cas,des actes médicaux et/ou chirurgicaux lourdsdoivent être mis en œuvre sans attente, souspeined’altérerlepronosticdupatient.
proposerunecontinuitédesoin
misesousperfusion.
verso
éviterla« pertedechance »
nos assistant(e)s présent(e)s sur place assurent l’accueil des animaux et fontimmédiatementappelàunspécialisted’astreintedanschaquedisciplineconcer-née (chirurgie, imagerie, médecine interne-oncologie, neurologie) pour les casnécessitantunepriseenchargecomplémentaireimmédiatesouspeined’engagerlepronosticvitaloufonctionnel.
les affections pouvant nécessiter ce typed’inter-vention sont nombreuses : il peut s’agir desaffectionsdigestives(corpsétrangeroesophagien,intussuception intestinale…), des hémorragies ab-dominaleouthoracique,desanuries,desurgencesneurologiques (hernie discale avancée, fracturevertébrale…),etc.
dès lors qu’une de ces affections est identifiéeet qu’un examen diagnostique (examen échogra-phique, scanner) ou un acte chirurgical urgents’avèrent nécessaire, un spécialiste d’astreinte sedéplacepoureffectuer cesactesdans lesdélaislesplusbrefs.
met à votre disposition un plateau technique et son expérienceafin d’optimiser la gestion de ces patients et d’éviter toute perte de chances
des animaux nécessitant une prise en charge spécifique immédiate.
laréalitédel’activitédesoinsnousimposeunecontinuité de soins. nous avons donc organisél’activité d’ pour être en mesurederépondreàcesimpératifs.dans les horaires habituels d’ouverture, nousrecevonslesurgencesquevoussouhaiteznousréférerdansnotreplanningde rendez-vous. lapriseenchargeestréaliséeautantquepossibleparuncliniciendeladisciplineconcernée(ainsi,unpatientparalyséseraprisenchargeparunneurologueouunchirurgien).le samedi matin est réservé aux urgences re-latives. ces créneaux sont destinés à prendreen charge les patients ne nécessitant pas unaccueillanuit,maisnepouvantêtredifféréaprès
leweek-end.lesplagesderendez-vousnesontouvertesquelevendredi.lessuivissanscaractèred’urgencesontorganisésensemaine.la nuit et le week-end, nous recevons les casurgents référés. nous ne fonctionnons pas enservice d’urgence de première ligne. l’accueilest toujours d’abord téléphonique et un infir-miervétérinairereçoitl’appel.aprèsconfirmationducaractèreurgent,lecliniciend’astreintedeladisciplineconcernée recevra lepatient, si pos-sibleaprèsentretientéléphoniqueavecvous.le coût des actes n’est pas majoré mais untarif horaire de travail clinique hors horairesd’ouvertures’ajouteàlafacturationclassique.