L’aptitude vue par le rhumatologue J.L. EPIFANIE amaraa
L’aptitude vue par lerhumatologue
J.L. EPIFANIE
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 2
L’aptitude
Disposition naturelle ouacquise de quelqu’un àfaire quelque chose
Capacité légale , juridique
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 3
L’aptitude
Elle ouvre le droit au travail dans lafonction publique
Dans ces temps de travail précaire voirede plus en plus précaire (CDD, CNE,CPE, en attendant le CPP) c’est unélément précieux
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 4
L’aptitude à l’entrée dans la FP
Pour être nommé dans la fonctionpublique le candidat doit fournir uncertificat médical délivré par unmédecin généraliste agréé constatantque l’intéressé n’est atteint d’aucunemaladie ou infirmité ou que lesmaladies ou infirmités constatées et quidoivent être énumérées ne sont pasincompatibles avec l’exercice desfonctions auxquelles il postule
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 5
L’aptitude
L’examen par un spécialiste agréén’intervient que sur demande dumédecin généraliste
Cela parait bien rare enrhumatologie
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 6
L’aptitude Elle n’est déterminé au plan physique que
pour certains emplois de la fonction publique Exemple du SIGYCOP
S ceinture scapulaire et et MS I ceinture pelvienne et MI G état général Y yeux et vision C sens chromatique O oreille et audition P psychisme
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 7
L’aptitude en rhumatologie
Elle ne peut être déterminée enfonction de l’état clinique de l’agentuniquement
Elle dépend de l’interaction individu-poste de travail
Elle ne peut donc être déterminée parle médecin agréé sans descriptionprécise du poste de travail donc plutôtaprès un avis du médecin du travail
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 8
Les risques en rhumatologie
Ce sont les TMS notamment du MS et durachis
Ce sont des lésions résultant d’undéséquilibre entre sollicitationsbiomécaniques et capacités fonctionnelles dela personne
Mais aussi, surtout pour le rachis,interviennent des facteurs psychosociaux oul’organisationdu travail (des postes de travail mal conçuspar exemple)
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 9
Les risques en rhumatologie
Sont-ils prévisibles ? Aux MS, l’existence d’une pathologie de la coiffe
des rotateurs ou de tendinopathies du coude oude la main peuvent être évocateurs de problèmesà venir en fonction de l’activité prévue
Aux MI, l’existence de certains antécédents oud’un trouble statique peut être favorisant
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 10
Les problèmes du MS
Examiner avec soins les diverses articulationsdu MS
Rechercher plutôt les troubles musculo-tendineux Examiner la coiffe des rotateurs Examiner le coude Examiner la main
Rechercher les facteurs de risque extra-professionnels éventuels
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 11
L’examen de la coiffe
Test de NEER test de HAWKINS Test de YOCUM
Test de JOBE Test de GILCHRIST Test de YERGASON
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 12
La coiffe
Une atteinte de coiffe ne doit pastoutefois forcément conduire àprononcer une inaptitude qui dépend dela sollicitation de l’épaule au niveau duposte concerné
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 13
Les problèmes du membreinférieur
Rechercher par l’interrogatoire les élémentsprédisposant au développement d’unearthrose (traumatismes de la hanchenotamment luxation ou fracture du cotyle,traumatismes du genou comme l’atteinte etsurtout l’exérèse méniscale notammentinterne ) en cas de travail physique important
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 14
Les problèmes du MI
Rechercher les anomalies favorisantes etnotamment les troubles statiques Rotatoires à la hanche Dans le plan frontal au genou genu varum surtout
ou genu valgum Au niveau du pied : pied plat valgus surtout
Rechercher une surcharge pondérale(élément prédisposant significatif pour lagonarthrose)
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 15
Le rachis
3ème rang des MP 13% des arrêts en AT 20% des arrêts en maladie 45 jours d’arrêt en moyenne 7% ont un arrêt de plus de 6 mois
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 16
Le rachis
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 17
Le rachis
La gibbosité
Le type de scoliose
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 18
Que penser des bilansradiologiquessystématiques ?
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 19
Le rachis
Le spondylolisthésis
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 20
Le rachis
Il n’y a donc pasd’examens
complémentairespermettant d’évaluer àpriori une aptitude au
travail
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 21
Les lombalgies: facteursfavorisants
Facteurs biomécaniques: fatigue des musclesposturaux, lésions des muscles, des disquesou des articulaires lors des efforts Manutentions répétés genoux tendus Exposition à des vibrations
Facteurs psychosociaux: Monotonie du travail Mauvaises relations au travail?? Insatisfaction?? Rôle du stress
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 22
Aptitude et travailleurshandicapés
Toute entreprise de plus de 20salariés doit employer 6% detravailleurs handicapés
Le handicap doit être compatibleavec l’emploi postulé
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 23
L’aptitude après la maladie
Peut-on être apte au même emploiqu’avant la maladie considérée ?
Un poste aménagé doit-il être mis àla disposition de la personne?
Un poste aménagé est-il toujoursnécessaire ?
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 24
L’aptitude après la maladie
Il n’y a sans doute pas de réponsestoutes faites
Dans le cas de la pathologie lombaire,quelle est l’opinion actuelle desrééducateurs ?
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 25
Le syndrome dedéconditionnement
Une dimension physique: baisse desperformances musculaires locales avecincapacité à, accomplir un effort général
Une dimension psychique : appréhensionà accomplir une activité
Une dimension sociale :réductionprogressive des capacités à accomplirdes activités familiales et professionnelles
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 26
Le reconditionnement du lombalgique chronique :une rééducation en mouvement
SYNDROME DE DECONDITIONNEMENT: cercle vicieux
handicap fonctionnel
immobilisation relative
Pour MEYER ,promoteur de la méthode, la base est l ’aphorisme:
« USE IT OR LOOSE IT »
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 27
LE RECONDITIONNEMENT DU LOMBALGIQUE CHRONIQUE :UNE REEDUCATION EN MOUVEMENT
RESTAURATION FONCTIONNELLE DURACHIS : L ’ EXEMPLE LILLOIS PRINCIPES
Une équipe pluridisciplinaire stimule,informe,éduque lepatient quotidiennement
SELECTION DES PATIENTSMOTIVATION +++ POUR LA REPRISE DU TRAVAILCritères d ’exclusion :
Antécédents cardio-respiratoires Pathologie intercurrentes évolutives Troubles psychiatriques Recherche de bénéfices secondaires
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 28
LE RECONDITIONNEMENT DU LOMBALGIQUE CHRONIQUE :UNE REEDUCATION EN MOUVEMENT
DEROULEMENT DU PROGRAMME5 semaines 5 fois / semaine 3 heures 1/2 x 2/j* Séances de rééducation
3 dominantes => 1° FLEXIBILITE= > 2° FORCE= > 3° ENDURANCE
* Séances d ’éducation* Séances de relaxation* Entretiens avec assistance sociale* Entretiens avec psychologue et/ou psychiatre* Réunions de synthèse
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 29
Le reconditionnement du lombalgique chronique :une rééducation en mouvement
REINSERTION PROFESSIONNELLE
C ’est l ’objectif prioritaire que le patient a accepté dès ledépart
Patient = acteur de sa réinsertion professionnelle
Assistante sociale Médecin du travail
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 30
Le reconditionnement du lombalgique chronique :une rééducation en mouvement
CONCLUSION. Résultats physiques spectaculaires (souplesse et force ). Diminution de la douleur. Reprise du travail dans 80 % des cas si sélection rigoureuse àl ’entrée
EVALUATION difficile semble positive aux USA , moins évidemment en Europe évolution dans le nord de l ’Europe vers des programmes
actifs mais plus légers et de manière moins intensive et plusprolongée
qui inclure ? Aucun facteur ne semble prédictifs pour BENDIXau Danemark (SPINE, 1998)
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 31
Qu’en déduire pour l’aptitude? A mon sens, un épisode lombalgique aigu ne contre-
indique pas tout effort lombaire ( ne pas oublierqu’il peut être articulaire postérieur et sanslendemain)
La lombalgie chronique n’empêche pas de reprendreun travail même demandeur (si l’on en croit lesrésultats des réentraînements à l’effort)
Le patient est important dans la prise de décision(un patient motivé peut (presque) tout)
Le médecin du travail doit être prêt à soutenir cetteattitude ( mais l’époque est au principe de précautiontout azimut!)
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 32
L’inaptitude
Question plus souvent posée après unearrêt prolongé
Ne peut être prononcée à l’expirationdes droits à congés qu’après essaid’adaptation de l’emploi à l’étatphysique de l’agent ou de reclassementsauf dans la FPT où l’agent doit êtrereclassé
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 33
L’inaptitude
Absolue: qui ne comporte aucunerestriction ni réserve !
Et Définitive : qui est fixé une fois pour
toute !
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 34
L’inaptitude
Elle peut être difficile pour des agentsjeunes
Elle doit donc être pesée avec soinsmais elle est parfois souhaitée par lesagents
Elle dépend du poste de travail, despossibilités d’adaptation ou dereconversion, ...
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 35
L’inaptitude
Est-elle vraiment après 3 ansd’arrêt uniquement une décisionmédicale?
Est-il possible à un individu n’ayantplus travaillé depuis aussilongtemps de reprendre uneactivité quelconque?
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 36
Les lombalgies aux USA notions déjà anciennes
reprise 50 % après 6 mois 25% après 12 mois 0 % après deux ans
déconditionnement à l ’effort en 4 à 6 mois agir sur tous les facteurs et se détacher d ’une
préoccupation univoque concernant la douleurou la guérison de l ’affection
Agir la plus vite possible (dans les 3 mois)
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 37
L’inaptitude
Il convient aussi d’éviterd’être manipulé par lespatients comme dans le casdes lombalgies fonctionnelles
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 38
Les lombalgies fonctionnelles Diffusion de la douleur douleur très intense souvent décrite avec un
luxe de détails et de qualificatifs comportement particulier :boiterie,cannes,... douleur provoquées au moindre effleurement exagération de la réaction opposition à l ’examen : signe de
WADDLE:douleur lombaire à la pression duvertex
Lasègue assis dissocié au Lasègue couché
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 39
Les lombalgies fonctionnelles
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 40
Les lombalgies fonctionnelles Sensibilité:
sans rapport avec une structure squelettique ouneuromusculaire
superficielle :effleurement sensible de la peau surune vaste zone
non anatomique :extension de la douleur profondelargement au-delà du rachis lombaire
Tests de simulation : donner au patient l ’impression de faire un test
quand ce n’est pas le cas axial loading
rotation des épaules et du bassin en même temps
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 41
Les lombalgies fonctionnelles Tests de distraction
disparition d ’un signe quand le patient est distrait Lasègue assis
Anomalies régionales atteinte sensori-motrice sans explication anatomique déficit par paliers déficit sensitif en chaussette ou de tout le membre et non selon
une topographie radiculaire Réactions exagérées
verbalisation ,expression faciale , tension musculaire ,tremblement , sueur
attention à ses propres réactions émotionnelles
Niveau bas : 0 à 2 ///Niveau haut : 3 à 5
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samedi 1er avril 2006 Amaraa 42
Merci de votreattention
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