Novembre 2015—Edion N°1 Page 1 Avril 2016—Edition N°4 de l’année scolaire 2015/2016 Page 1/12 [email protected]La voix du Et voici le dernier numéro de « La voix du SIAD » de cette année universitaire. Mais ne vous inquiétez pas, il reviendra bientôt. En attendant, profitez de ce numéro pour vous détendre. Ce mois-ci, vous pourrez consulter, comme d’habitude, des articles sur les dernières conférences et sur les actualités de la BI. Découvrez également comment s’est déroulée la conférence métier où des étudiants de L3 se sont chargés de présenter le SIAD à d’autres étudiants. Ce mois-ci, le journal a tenu à interviewer le président d’AgiSIAD pour parler plus amplement de l’association. Et finalement, retrouvez votre coin détente page huit. Interview du Président d’AgiSIAD P.6 Détente P.8 Les conférences Mardi de la BI L’internet des objets P.4 Microsoſt, soluon BI P.5 Conférence méer du SIAD P.3 Evénements ambiance et actualités P.7 L’interview de Monsieur Morge, Responsable BIMST P.2 M. Morge
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Novembre 2015—Edition N°1
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Avril 2016—Edition N°4 de l’année scolaire 2015/2016
Quel est votre parcours ? Après avoir soutenu une thèse de doctorat en Informatique en 2005 à l’École
Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne, je suis venu travailler à
l’Université Lille 1 en 2006 en tant qu’attaché temporaire d’enseignement et de
recherche. J’ai enseigné à l’IUT dans le département Informatique pendant 1 an.
Ensuite, j’ai travaillé trois ans en tant que chercheur associé à l’Université de Pise.
J’y ai fait de la recherche entre Pise, Londres, Athènes et Madrid. Je suis revenu
en 2009 à Lille 1 après avoir réussi le concours pour être Maître de Conférence
en Informatique à la faculté des Sciences Économiques et Sociales, plus
particulièrement en SIAD.
Depuis 2013, j’ai la responsabilité du parcours BIMST. J’effectue l’ensemble de
mes enseignements dans le master SIAD : entrepôt de données, Big Data, ACSI
et développement web. Je suis également chercheur dans le laboratoire CRIStAL.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans votre carrière au sein du SIAD ? C’est le fait que M. Claude Guinchard m’a confié la responsabilité du parcours
BIMST. Je le remercie de m’avoir fait confiance pour lui succéder à ce poste.
Quelle est la différence entre votre parcours et les autres ? D’une manière générale, les compétences d’un étudiant en SIAD s’appuient sur 4
piliers fondamentaux : Les méthodes statistiques; la connaissance du
“business“ (comptabilité, gestion, diagnostic financier, etc.); les outils de
l’Informatique décisionnelle (outil de restitution, ETL, etc.); la gestion de projets.
Ces quatre piliers n’ont pas la même importance en fonction des parcours.
Par exemple, les étudiants du parcours DS approfondissent davantage la
Statistique. Les étudiants du parcours BIMST ont, de par leur parcours
académique, de bonnes connaissances en Informatique. L’objectif de ces
étudiants de M2 est de se spécialiser en informatique décisionnelle et acquérir en
un an des compétences complémentaires pour avoir le profil d’ingénieur
décisionnel. Ils vont donc avoir beaucoup plus de cours de comptabilité et de
gestion.
Avez-vous des conseils à donner aux étudiants de votre parcours ? J’en ai 3 : travailler, travailler et travailler. Je leur conseille également de s’investir
dans la vie de la formation, que cela soit au travers du projet collectif, ou même
en assistant aux mardis de la BI et aux autres événements du SIAD : comme
celui organisé récemment par Ambiance SIAD. D’ailleurs j’ai une blague à ce
propos :
« C’est une requête SQL qui rentre dans un bar, le serveur lui signale que
malheureusement il n’y a pas de tables. Par dépit la requête va en boîte de nuit,
mais elle se voit refuser l’entrée parce que c’est un club select. »
Enfin bref, participer aux événements du SIAD permet d’acquérir des
compétences en gestion de projets. Être capable de travailler à plusieurs c’est
crucial pour l’informatique décisionnelle. De plus cette discipline est en
perpétuelle évolution. Il faut donc faire de la veille technologique, être curieux,
s’intéresser aux nouvelles technologies. Les mardis de la BI sont de bonnes
occasions pour découvrir les tendances du marché.
Quelque chose à ajouter ? J’aimerais que les étudiants du SIAD se souviennent de l’adage suivant : « Siadiste
un jour, siadiste pour toujours. »
Une fois leur diplôme obtenu, on est toujours heureux d’avoir des nouvelles
de leur part, de recevoir des offres de stage, de les accueillir au sein de la
formation pour donner des cours ou participer aux séminaires de la BI.
Quand j’étais enseignant dans une école d’ingénieur, je me suis rendu compte
que les étudiants avaient compris que c’était important d’avoir un réseau. Je
trouve qu’à l’Université ces réseaux ne sont pas suffisamment développés.
Régulièrement, j’ai des contacts avec des anciens siadistes : ils deviennent
souvent des tuteurs de stage et ils interviennent dans la formation. Cela
m’arrive régulièrement d’avoir rendez-vous avec des anciens siadistes qui
rencontrent de nouveaux défis au sein de leur entreprise. Ils me demandent
de l’aide. Par exemple, une société de la région vient de transformer son site
Web marchand en plate-forme de e-commerce. Comment doit-elle mettre en
relation ses millions de clients avec les 100 000 produits de son catalogue ?
C’est à ce type de questions qu’un enseignant-chercheur peut répondre.
Parfois, les étudiants oublient que nous sommes également des chercheurs et
qu’aider leurs entreprises fait parti de notre travail.
Un jour, après avoir passé ses examens de fin d’année, un étudiant m’a
souhaité « bonnes vacances ». Cela m’a fait sourire ! Bien sur, il a oublié que
j’avais également pour autres tâches : les corrections, le jury, les entretiens de
recrutement, l’évolution des enseignements (c’est particulièrement vrai en
Informatique), le suivi des stages, l’organisation de l’année, etc. Toutefois,
ces tâches ne représentent que la moitié de mon emploi du temps. L’autre
moitié est consacrée à mon projet de recherche : encadrer des doctorants,
encadrer des étudiants en stages, écrire des articles scientifiques, assister et
participer à des conférences scientifiques, collaborer avec d’autres chercheurs
en France ou à l’étranger. Et cela est d’autant plus vrai pendant les
interruptions pédagogiques !
En quoi consiste votre projet de recherche ? Je suis chercheur en Informatique dans
l e Ce n t r e d e R e ch er ch e en
Informatique, Signal et Automatique de
Lille. Je travaille sur l’Intelligence
Artificielle qui consiste à développer
des algorithmes dit « intelligents ». Ces
algos permettront de concevoir : des
programmes pour gagner au jeu de
Go ; des voitures sans conducteur ; des
robots aspirateurs; ou un clone pour
donner les cours à ma place. Je
m’intéresse plus particulièrement à
l’Intelligence Artificielle Distribuée
constituée d’entités en interaction. Ces
agents autonomes échangent des
messages pour résoudre collectivement un problème. Par exemple, ils
peuvent négocier, i.e. échanger des offres, des contre-offres et des arguments
pour atteindre un accord, e.g. sur une répartition de tâches. Depuis un an,
j’applique mes travaux aux traitements de données massives. Comme les
étudiants du parcours BIMST ont pu le constater, les tâches reduce dans
l’implémentation MapReduce d’Hadoop sont réparties à priori. J’utilise les
mécanismes de négociation que j’ai développé pour répartir au mieux les
tâches sur les machines du cluster et permettre ainsi d’accélérer le traitement
des données.
M. Morge
Responsable du parcours SIAD BIMST
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Egalement nommé par les acronymes IdO ou IoT, l’internet des objets désigne un mouvement de liaison d’objets quotient ou de nouveaux objets à travers les réseaux et l’internet. Il vise à connecter tout, partout et tout le temps. Le nombre d’objets connectés connait un accroissement fulgurant, mais ce n’est qu’une partie mineure du potentiel de connectivité des objets. En somme, l’internet des objets est une représentation virtuelle du monde physique. L’objectif est de créer tous les objets physiques et leurs caractéristiques informatiquement. Une fois représentés, les objets pourront interagir entre eux en fonction d’un événement déclencheur.
Depuis une dizaine d’années les entreprises cherchent à connecter des objets qui ont un intérêt entre eux. On appelle ce système un modèle M2M : Machin to Machin. Aujourd’hui, l’IoT permet de connecter des objets issus de systèmes différents. Il sera possible de partager un ou plusieurs objets virtuels à priori d’une utilité différente sur différents systèmes en même temps. Par exemple, faire interagir le niveau de température émanant d’un thermomètre avec la chaudière qui régulera sa puissance en fonction des degrés Celsius et des créneaux horaires de l’activité humaine dans un lieu.
L’IoT est un flux permanent d’informations émanant des objets physiques connectés avec le web, de leurs applications et du monde digital. L’interaction entre ces trois entités est le cœur du moteur de l’internet des objets. Les informations circulent en permanence dans le réseau passant d’une entité à une autre avec des possibilités d’interactions différentes.
Il est important de ne pas confondre les différents types de relations
entre les objets ou les personnes. En effet on distingue trois
interactions possibles : d’homme à homme, d’homme à objet et
finalement d’objet à objet. L’internet des objets est un conglomérat
de l’ensemble de ces interactions à travers un processus commun.
Une fois qu’on a compris ce qu’était l’IoT, on peut se demander
quel est son intérêt.
A quoi sert l’internet des objets ? Les possibilités sont multiples !
L’IoT concerne tout aussi bien la santé, les loisirs, la logistique, la
sécurité, l’utile, que le transport.
Par exemple concernant les transports, à ce jour en France une
grande partie de la population est motorisée. Les déplacements sont
nombreux et encombrent les voies de circulations. L’IoT peut être
une réponse à cette problématique : en connectant l’ensemble des
véhicules, des objets du trafic (comme les feux), on peut réduire de
80% les embouteillages et même protéger les utilisateurs.
MARDI DE LA BI > 08 Mars 2016—EDF « Le business intelligence au cœur de l’internet des objets »
René Malbert a eu la gentillesse de venir nous présenter une conférence sur le business intelligence au cœur de
l’internet des objets : qu’est-ce que c’est, à quoi cela sert et la business intelligence dans l’IoT.
Extrait du diaporama de la conférence
Intervenant : René Malbert
Fonction : Chargé d’innovation et de développement
L’IoT c’est également de la création de valeur : grâce aux GPS, on a
non seulement créé une valeur en accompagnant les usagers, mais
aussi en informant sur les trajets les plus courts et pourquoi pas
grâce à l’application Waze de connaître le trafic en temps réel.
La création de valeur ne se limite plus au stockage des données et à
leur exploitation. On rend les informations utiles. Dans la plupart
des cas, cette utilité se traduit par l’offre d’un service, comme dans
l’exemple de Waze.
Une information est une donnée à laquelle un sens et une interprétation ont été donnés.
La business intelligence et l’IoT Finalement le lien entre la business intelligence et l’IoT est palpable : l’internet des objets permet d’accéder à une multitude de données ce qui nous rappelle sans conteste le Big Data et ses 3V. Le volume : chaque seconde, 80 nouveaux objets se connectent à internet pour la première fois. On prévoit plus de 50 milliards d’objets connectés pour 2025, et le volume de données va exploser. La variété : des données seront de sources très diverses, comme les données météo, les données physiques, de capteurs… Et le dernier V, la vitesse : 50 milliards d’objets c’est 50 000 000 000 d’interactions possibles, et certaines instantanées. Il faut automatiser la collecte et l’analyse de ces données : trouver leur sens, leurs qualités, leurs significations. Grâce au Machine Learning, 95% des interactions seront totalement automatisées et la majorité des événements seront transmis directement de machine à machine. La Business Intelligence a un rôle primordial dans le développement de l’internet des objets et dans la création de valeur.
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L’association SIAD Action Entreprise est une association du master SIAD qui a pour mission d’assurer la maintenance des
travaux réalisés les années précédentes par l’association : interventions, améliorations, développement tant des logiciels que des
documentations fonctionnelles et techniques. Nous avons interviewé Baptiste, président de l’association AgiSIAD.
Photographie de Baptiste
Pourquoi avoir choisi cette association et en être président ? Parce que c'était l'association que j'estimais la plus professionnalisante. J'avais déjà été président d'une autre association en Master 1 qui avait un fonctionnement très similaire à celui de SSF. J'avais fait des erreurs de gestion et je souhaitais renouveler cette expérience pour essayer d'améliorer mes compétences en gestion de projet.
Rappelez-nous les différentes missions de votre association ? L'association est divisée en deux pôles pour ce semestre : Le pôle évaluation des enseignements est géré entièrement par les L3. Ils sont chargés de conduire une enquête de satisfaction des étudiants sur les enseignements dispensés dans le cadre du SIAD. Le pôle prospection, qui regroupe lui-même trois pôles : Le pôle statistique qui s'occupe de l'enquête d'insertion. Nous avons été mandatés par l'Université pour analyser l'insertion professionnelle des étudiants six mois après l'obtention de leur diplôme (principalement des Master 2 ou des Licences Pro) Le pôle développement Web : a pour mission de créer un site internet pour le Master Econométrie Appliquée, en collaboration avec les dirigeants de la formation MM. Vigeant et Chilarescu. En parallèle ils sont chargés de remettre à l'Université une enquête sur les sites web de formations en général : que peut-on y trouver ? Quelles sont les rubriques qui reviennent le plus souvent ? Comment est organisée l'architecture de ces sites en général ? Le pôle SI : Nous avons migré le projet CAPPEC vers le pôle SI (Systèmes d'Information).
Sur quel projet travaillez-vous actuellement, racontez-nous comment se déroule une séance de projet ? A titre personnel je me suis occupé du projet CAPPEC avec les deux autres membres du pôle SI, Xavier et Pierre-Eric. Généralement en début de séance je vais me renseigner sur l'avancement des autres projets - ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Si j'ai des idées ou si certaines choses me paraissent importantes, j'en fait part aux chefs de projet et nous en discutons pour savoir si oui ou non ces idées peuvent être appliquées. La fin de ces discussions est souvent ponctuée par l'arrivée de Mme Casado, ce qui est l'occasion de faire le point sur l'avancement des projets avec les dernières informations disponibles. Ceci fait, je retourne travailler sur mon projet avec l'équipe SI.
Avez-vous des retours des professionnels ? Oui, nous devons être à leur écoute. Par exemple, nos partenaires à l'Université nous ont fait part de leur satisfaction générale par rapport à notre travail.
Qu'est-ce que ces missions vous apportent ? Des compétences en gestion de projet, en gestion d'équipe (et plus généralement en travail d'équipe), des compétences en communication et en négociation lorsque je suis amené à discuter avec nos partenaires dans des contextes qui sont parfois compliqués. Je pense que prendre la présidence d'une association du SIAD peut représenter un apport très riche en termes de compétences et que cela peut se valoriser sur un CV.
Quelque chose à ajouter ? Je tiens à remercier tous les membres d'AgiSIAD pour leur professionnalisme et leur sérieux. Une très bonne entente a régné tout au long de l'année au sein de nos équipes et l'association disposait de ressources qui prenaient volontiers leur part de travail. Cette ambiance a rendu ma seconde expérience en gestion de projet bien meilleure que la première. Je tiens également à remercier les responsables des différents parcours du SIAD et Mme Casado pour leurs conseils tout au long de l'année.
INTERVIEW > Président de l’association AgiSIAD
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Un algorithme avec le « Big Data » pour résoudre le chômage Un jeune français promet de faire baisser de 10% le chômage en France à l’aide d’un
algorithme. Et il est très sérieux ! D’ailleurs, Pôle Emploi a déjà cédé l’accès à toutes ses
données au jeune homme. Son idée est simple : diriger automatiquement les chômeurs là où les
entreprises en ont besoin grâce à un traitement massif des données. En fait, ce serait une sorte de Meetic
du travail. Simple, mais efficace.
Source : humanite
Voiture autonome : l’Allemagne change son code de la route Ce 13 avril, le gouvernement a adopté un projet de loi adaptant les règles de circulation à la conduite
automatisée.
Les voitures autonomes devraient pouvoir circuler sur les routes allemandes, en commençant par
l’autoroute A9 en Bavière, à la condition toutefois qu’un passager soit disponible pour reprendre le
contrôle du véhicule à tout moment !
Source : usine digitale
ACTUALITES >
Actualités
de la BI
Dès 23H00 au Smile Club de Lille, les étudiants se sont retrouvés pour une soirée déjantée ! Bonne humeur, super ambiance, et même pas mal de monde, ce qui a été un soulagement après le peu d’étudiants présents au quizz culturel. Beaucoup de L3 et de M1. Il y avait deux styles de musique : en haut les années 80 et en bas style électro. Les étudiants ont préféré rester en haut, profiter des musiques d’antan. Les Siadistes ont bien profité de ce moment pour se détendre avant les partiels.
Soirée Smile Club >
Peu après la conférence des mardis de la BI du 29 mars, une dizaine d’étudiants se sont retrouvés pour se défouler sur le terrain… avec un match de foot !
Tournoi Sportif >
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