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Dictatus Papae : la théorie des deux glaives comme compromis du pouvoir féodal médiéval et à l’origine du pouvoir civil en Occident Par Michel Harvey M.A. Histoire École Secondaire Antoine-Brossard L’histoire du monde occidental, au lendemain de la chute de Rome,
semble être une longue suite pavée certes d’embûches mais surtout
d’échecs, notamment, quant à la stabilité du pouvoir civil, stabilité qui
s’installe avec la naissance des grands royaumes d’Europe autour du
XIIIe siècle. Souvent qualifiés de temporaires, les systèmes
d’organisation médiévaux basés sur divers feodus, alliances et pactes
qui ont fait l’objet d’un texte précédent,1 font parties des éléments qui
ont contribué à donner le nom de Renaissance2 aux changements que
connaitront les sociétés occidentales à la fin du Moyen âge et qui
annonceront la période des « Temps modernes ».
L’absence de pouvoir fortement défini, bien campé, n’exclue cependant
pas de facto l’absence de pouvoir au sens strict. Tout au long de la
période appelée péjorativement Moyen âge, les hommes n’ont cessé
de trouver des solutions à des problèmes bien réels et ont réussi à
maintenir un certain ordre public. La particularité du territoire et son
histoire ont fait en sorte qu’il a été impossible, comparativement à
Bernard de Clairvaux et la théorie des deux glaives
Sans doute le maître d’œuvre de toute la pensée absolutiste cléricale,
Bernard de Clairvaux (1090-1153) est connu entre autres pour ses
positions conservatrices et pour son zèle incomparable dans la mise en
place de soixante-huit abbayes.8 Infatigable et acharné, le moine
cistercien qui sera canonisé en 1174, prendra part dans la majorité des
débats effectifs durant son époque, débats que l’on retrouve dans
l’œuvre abondante qu’il a laissé.9
Père du principe des « deux glaives », Clairvaux appuie son édifice
théorique sur la scène du mont des Oliviers :
« Et il leur dit : "Mais maintenant, que celui qui a une bourse la prenne, de même celui qui a une besace, et que celui qui n’en a pas vende son manteau pour acheter un glaive. Car, je vous le dis, il faut que s’accomplisse en moi ceci qui est écrit : Il a été compté parmi les scélérats. Aussi bien, ce qui me concerne touche à sa fin." - "Seigneur, dirent-ils, il y a justement ici deux glaives." Il leur répondit : "Ceci est bien assez !"»10
Dans l’interprétation de Clairvaux, il ne fait aucun doute que les deux
glaives sont nécessaires à la volonté de Dieu. Il renchérit :
Pourquoi d'ailleurs chercheriez-vous à vous servir encore du glaive qu'on vous a ordonné un jour de remettre au fourreau? Il est vrai qu'on ne saurait nier que ce glaive vous appartint sans
oublier en quels termes le Seigneur en a parlé quand il vous dit: "Remettez votre glaive au fourreau (Joan, XVIII, 11)." Il est donc bien à vous ce glaive, peut-être même ne doit-il pas en être fait usage sans votre aveu, quoique votre main ne puisse plus le tirer. En effet, s'il ne vous appartenait pas, le Seigneur n'aurait pas répondu à ses apôtres quand ils lui dirent : "Nous avons deux glaives. C'est bien mais c’est trop.11
Les deux glaives sont donc au service de Dieu. Le premier doit être tiré
par l’Église et le second, à la demande de celle-ci. Dans la hiérarchie
de Clairvaux, l’Église passe devant le pouvoir civil et le glaive de ce
dernier ne doit être en aucun cas tiré sans son autorisation. « Et voilà
qu’un des compagnons de Jésus, poursuivra Clairvaux, portant la main
à son glaive, le dégaina, frappa le serviteur du grand Prêtre et lui
enleva l’oreille. Alors Jésus lui dit : "Rengaine ton glaive ; car tous
ceux qui prennent le glaive périront par le glaive." »12
Il en va de même pour le choix des évêques. Clairvaux, qui connait
bien la règle du double investiture,13 celle de l’Église et celle des
princes, demeure convaincu de la prédominance du pouvoir spirituel,
relayant le rôle du pouvoir temporel à une simple formalité.
Si le cistercien admet l’autorité de l’Église, il avise cependant le
pouvoir spirituel qu’il doit constamment user d’une grande réserve.
Quand au « Vicaire du Christ », son rôle est aussi clair que
fondamental; il se doit de servir et non de dominer : « Tu ne dois
occuper le premier rang que pour pressentir les besoins, décider des
mesures à prendre, remplir les fonctions de gérant et de garde. Tu ne
dois l'occuper, ce premier rang, que pour y servir. »14 Clairvaux clarifie
davantage sa pensée en rappelant le rôle du pontife :
Vous occupez le premier rang dans l'Église, le premier rang par excellence; savez-vous à quelle fin vous y avez été placé? C'est là, vous dis-je, ce qui réclame de vous une attention toute particulière. Est-ce pour vous élever aux dépens de vos inférieurs ? Non, certes, c'est au contraire pour contribuer à leur avantage, car s'ils vous ont placé à leur tète (sic), c'est pour eux et non pour vous.15
La théorie des deux glaives entre ainsi dans la continuité de la réforme
Grégorienne et rejoint l’idée de la théocratie pontificale revendiquée
depuis le milieu du XIe siècle par le Saint Siège. La polémique,
véritable pomme de discorde, demeurera belle et bien vivante quand
aux rôles de chacun des pouvoirs et se maintiendra jusqu’au début du
XIVe siècle.
Rome contre Paris
Deux autres théoriciens sont généralement retenus lorsqu’il est
question du débat entre les pouvoirs spirituel et temporel;
respectivement : Gilles de Rome (1247-1316) et Jean de Paris (mort
Pour le premier, l’ensemble de ses arguments est contenu dans De
ecclesiastica potestate, écrit vers 1301-1302, lors de la tourmente
entre Boniface VIII et Philippe Le Bel, en fait, quelque temps après la
publication de la décrétale Unam sanctam, du 18 novembre 1302,
décrétale qui réaffirme l’autorité du pontife sur les princes.16 Rome,
ancien précepteur de Philippe le Bel, part du principe que le pape doit
se charger de tout ce qui a trait à la morale et à la foi. Sa volonté
toutefois de placer l’autorité spirituelle au-dessus du temporel est
motivée par ce qu’affirmait d’ores et déjà Grégoire VII, dans les
Dictatus, que le pape est « juge de toutes choses » et qu’il ne peut
être jugé « par personne ».17 Au terme d’une série de hiérarchies
complexes entre toutes choses, l’auteur introduit une séparation entre
le corps et l’âme.
Le corps est considéré comme supérieur aux différents objets matériels (fer, bois, outils…) car il peut les utiliser ou les transformer, mais lui-même est soumis à l’âme qui lui est supérieure et le dirige. L’âme est un principe spirituel immortel, mais son devenir doit être guidé par une instance qui lui permettre (sic) d’atteindre la béatitude parfaite de l’autre vie.18
Dans cette logique, Gilles de Rome conclut que « puisque le corps est
toujours soumis à l’âme (…) alors nécessairement le pouvoir temporel,
qui ne s’occupe que de choses matérielles, doit se soumettre au
Le bras de fer s’enclenche lorsque l’empereur nomme son chapelain
comme évêque en 1075. Le pape répondra par les Dictatus, affirmant
l’autorité suprême du pape sur la nomination des évêques. Le 24
février 1076, les évêques allemands, tous à la solde de l’empereur,
déposent le pape qui, le même mois, dépose à son tour Henri IV. Le
geste entraînera le premier acte de la querelle des investitures.
Sentant son soutien politique l’abandonner, l’empereur se soumettra
momentanément à la volonté du pape, (janvier 1077) et recevra
l’absolution au château de Canossa dans les Apennins en Italie.
Revenant à la charge, Henri IV sera déposé à nouveau. Cependant, les
évêques allemands éliront un antipape, Clément III, qui couronnera
l’empereur le 31 mars 1084. Grégoire, confiné à l’exil, mourra un an
plus tard. La querelle se règlera définitivement en 1122, au Concordat
de Worms. En signant le 23 septembre, avec le pape Calixte II (1119-
1124), l’empereur Henri V (1086-1125) reconnaitra la distinction entre
le pouvoir temporel (tempralia) et le pouvoir spirituel (spiritualia) et
concèdera à l’Église catholique la libre élection des évêques.
Au nom de la sainte et indivise Trinité. Moi, Henri, par la grâce de Dieu auguste empereur des Romains, avec la force de l'amour que je nourris envers Dieu, la Sainte Église Romaine et le Pape Calixte et pour le Salut de mon âme concédée à Dieu, à ses saints apôtres Pierre et Paul et à la Sainte Église Catholique toutes les investitures au moyen de l'anneau et du bâton; je concède en outre que dans toutes les églises, qui se trouvent
Siège apostolique, payant ou promettant de payer à des laïques des impôts (…) ou qui donnent leur concours pour une action de ce genre, toutes ces personnes tombent eo ispo sous le coup de l’excommunication. »29
Philippe réagit à son tour en interdisant toute exportation hors de son
royaume ce qui aura pour effet immédiat de priver le Vatican
d’importantes entrées. Le pape jettera de l’huile sur le feu en publiant
une série de réponses dont les décrétales Asculta fili, le 5 décembre
1301, « Écoutez mon très cher fils » et Unam sanctam, le 18
novembre 1302, décrétale dans laquelle il réaffirme, à la manière des
Dictatus papae, le caractère absolu du pape. En rappelant la théorie
des deux glaives, Boniface avise le souverain capétien que « Si (…) la
puissance temporelle s'égare, elle sera jugée par la puissance
spirituelle. »30 La réaction de Philippe le Bel sera à la fois historique et
nouvelle : il convoquera les premiers états généraux auxquels il
réunira les principaux comtes, notables, bourgeois et évêques de
France. Dans un plaidoyer fort habile, œuvre incontestablement sous
l’influence de Pierre Flote31, mais surtout, de Guillaume de Nogaret32 -
plaidoyer dans lequel on présente le roi non seulement comme une
victime mais comme ayant la volonté de connaitre l’assentiment de
son peuple, le souverain ira chercher l’appui de ses sujets.
Ainsi, le roi Capétien « crée, falsifie et contraint » pour arriver à ses
fins. Avec les états généraux, Philippe le Bel met en place une
nouvelle instance légitime qui elle aussi saura plus tard prendre son
indépendance. Travestissant les propos du pape Boniface, dans la bulle
Scire te volomus, on « demande au roi de reconnaître qu’il tient son
royaume du pape. » Devant un dialogue de sourd, le roi agit : c’est le
sceptre contre l’anneau et le bâton. « Lorsque les pouvoirs des signes
montrent leurs limites, alors c’est au véritable pouvoir, l’agir, qui doit
trancher. » 41
La séparation systématique entre les pouvoirs spirituel et temporel
sera au cœur de tout un processus historique qui demandera toutefois
du temps. Malgré la séparation symbolique que fera Napoléon
Bonaparte en 1804 des pouvoirs civils et religieux et la séparation
officielle de 190542, il faudra attendre le troisième millénaire pour que
la papauté admette que c’est au pouvoir civil et non à l’Église de
définir « l’ordre de la société et de l’état. »43
1 « Fédéralisme et féodalisme : quelques éléments de similitudes historiques », mai 2011, 27 feuillets, in : http://pages.videotron.com/historia/ 2 Entre 1400 et 1600, la Renaissance est une sous période de l’histoire de l’occident qui débute au Moyen âge 3 On semble cependant trouver les origines d’une tendance théocratique de l’Église bien avant le XIe siècle. Selon Pierre Riché notamment, on retrouve cette caractéristique dès le IXe siècle, lors du pontificat de Nicolas Ier (858-867). Le pape en effet, dans des lettres rédigées par Anastase le Bibliothécaire (815-880), affirme par l’autorité des apôtres Pierre et Jean « qu’il a le droit de régler la vie de toutes les églises, que tous les synodes doivent être convoqués sur l’ordre du pape, que les évêques métropolitains sont sous son autorité, que le pape peut créer des lois quand les canons sont muets, etc. » Nicolas Ier n’hésite pas enfin, à intervenir dans le monde temporel pour « rappeler les princes au respect de la loi morale et à leurs devoirs les
chefs d’État.» Voir Riché, Pierre, Les carolingiens; une famille qui fit l’Europe, Pluriel, Paris, 2010 (1983 pour la première édition) p. 199-200. 4 Roquain de Courtremblay, Félix, « Quelques mots sur le dictatus pape », Bibliothèque de l’école de Chartres, 1872, Tome 33, p. 378. 5 Idem. 6 Idem. P. 380 7 Nous avons travaillé à partir de deux traductions, une anglaise, proposée par David W. Koeller, 2005, http://www.thenagain.info/Classes/Sources/DictatusPapae.html, consulté le 6 septembre 2011; et une française, proposée par Jean-Paul Coudeyrette, chez Compilhistoire, juillet 2011, http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/dictatuspapae.html, consulté le 6 septembre 2011 et publiée aussi sur http://pages.videotron.com/historia/ grâce à l’aimable autorisation de l’auteur. La version de M. Coudeyrette présente aussi le texte original en latin. 8 Clairvaux, (de) Clairevaux, Wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Clairvaux, consulté le 3 mai 2012. 9 http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/bernard/index.htm, consulté le 4 mai 2012. 10 Luc, XXII, 36-38 cité par Guillaumet, Marie, « Bernard de Clairvaux et la volonté d’un réformiste », Institut Albert le Grand, colloque 2009, p.38. 11 Luc., XXII, 38. In; De la considération, livre IV, chapitre III, cité par M. Guillaumet, op. cit., p. 39 12 Matthieu,(sic) XXVI, 52-52, in M. Guillaumet, op. cit. p. 38. 13 Acte par lequel un prince met un évêque en fonction (Guillemet, op. cit., note infrapaginale, p. 40) Yves (Saint, 1040-1116), Évêque de Chartres, avait introduit ce principe du droit des princes à l’investiture, d’abord celui du seigneur à désigner le bien matériel, le bénéfice (bonna extericra) ensuite, celui de la remise des droits canoniques par le pouvoir spirituel. (Guillemet, op. cit, p. 40-41) 14 De la Considération, livre III, chapitre III, M. Guillaumet, op. cit. p.39 15 De la Considération, livre III, chapitre III, http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/bernard/tome02/consideration/livre03.htm#_Toc53920704, consulté le 6 mai 2012. 16 Commentaires sur la bulle Unam sanctam (18 novembre 1302) http://www.flsh.fr/chp/pmb/opac_css//doc_num.php?explnum_id=172&PHPSESSID=1e522dfaa46b679ab45c863be8b2af91, consulté le 30 novembre 2010. 17 De ecclesiastica potestate, I, 2-6, in : Ottaviani, Didier, « Le pape et l’empereur », Erytheis, 3, septembre 2008, http://idt.uab.es/erytheis/numero3/ottaviani.html, consulté le 3 mai 2012. 18 De ecclesiastica potestate, II, 4-6, in Ottaviani, Didier, op. Cit. 19 Ottaviani, Didier, op. cit. 20 De ecclesiastica potestate, II, 10, in Ottaviani, Didier, op. Cit. 21 De potestate regia et papali, in : Ottaviani, Didier, op. cit. 22 Idem. 23 Paul, Épitres aux Romains, III, 1; « Que tout homme soit soumis aux autorités qui exercent le pouvoir, car il n’y a d’autorité que par Dieu et celles qui existent sont établies par lui. Ainsi, celui qui s’oppose à l’autorité se rebelle contre l’ordre voulu par Dieu, et les rebelles attitreront la condamnation sur eux-mêmes. […] C’est pourquoi, il est nécessaire de se soumettre non seulement par crainte de la colère mais aussi par motif de conscience. » Ibid, versets 2, 3 et 5; L’Ancien et le Nouveau Testament, Alliance biblique universelle, TOB, Montréal, Paul, Romains, 13, 1. 24 Idem. 25 Patrick Henriet, « Le contrôle du monde chrétien : 1198-1294 » in Yves-Marie Hilaire (dir.) Histoire de la papauté : 2000 ans de mission et de tribulations, Point Seuil, Histoire, Paris, 2003, p. 213-214. 26 CONCORDAT passé à Worms entre le Pape Calixte II et l'empereur Henri V s.l.d. [Worms, 23 septembre 1122] Parch., 464x442 mm, Le document est détérioré par des altérations chromatiques dues à des attaques biologiques. A.A., Arm. I-XVIII, 62,
http://www.vatican.va/library_archives/vat_secret_archives/collections/documents/vsa_doc_01091999_worms_fr.html, consulté le 22 juin 2012. 27 Idem 28
Les décimes (n. f. pluriel XIIIe siècle ; du latin decimus « dixième ») Taxe perçue exceptionnellement par le roi sur les revenus du clergé. http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cime, Consulté le 30 juin 2012. 29 Codex Meono fr I, 298, cité par Bröhmer Kaiserregeslen, cité par Charles-Joseph Héfélé, Histoire des conciles d’après les documents originaux, Tome IX, Paris, 1873, p. 181-182. www:books.google.ca consulté le 30 novembre 2010. Pour la publication d’une liste de lettres et de décrétales papales, consultez : http://pages.videotron.com/historia/, dans la section des documents. 30 Commentaires sur la bulle Unam sanctam (18 novembre 1302) http://www.flsh.fr/chp/pmb/opac_css//doc_num.php?explnum_id=172&PHPSESSID=1e522dfaa46b679ab45c863be8b2af91, consulté le 30 juin 2012. 31 Pierre Flotte entrera au service de Philippe le Bel en 1291. Homme de confiance du roi, il deviendra le premier chancelier laïc. Il mourra le 11 juillet 1302 à la bataille de Courtrai. http://chrisagde.free.fr/capet/ph4hommes.php3?page=2 , consulté le 6 juillet 2012. 32 Guillaume de Nogaret, autour de 1260- 1313. Deviendra le principal architecte et conseillé politique de Philippe le Bel à partir de 1306. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_de_Nogaret, consulté le 6 juillet 2012. 33 « L’affaire des Templiers du procès au mythe », Paris, Archives nationales, 2 mars-16 mai 2011, Commissariat scientifique, Ghislain Brunet et ac., Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits occidentaux, sans date, p. 16. 34 « Philippe le Bel et Boniface VIII », op. cit. in : http://www.mediterranee-antique.info/Moyen_Age/Langlois/Cap_22.htm consulté le 4 décembre 2010. 35 Héfélé, Charles joseph, Histoire des conciles d’après les documents originaux, 1878, p. 36 in : googlebooks.com, consulté le 22 décembre 2010. 36 Unam sanctam, http://en.wikipedia.org/wiki/Unam_sanctam, traduction libre de notre part, consulté de 26 décembre 2010. 37 « La théorie des deux glaives ou le partage du pouvoir », Historiens et géographes, juin 2007, http://www.serviam.net/dossierprotect/maranatha/chaponze.html, consulté le 6 septembre 2011. 38 Riché, Pierre, op. cit, p.199-200 39 Gaëtan Moreau, L'État-Nation peut-il survivre à la société de l'information ?, séminaire " L'information, les médias et la démocratie " dirigé par Daniel Bougnoux, 1998, http://tierney.chez.com/cadre4.html, consulté le2 juillet 2012. 40 Idem. 41 Idem. 42 Loi du 9 décembre 1905, du député socialiste Aristide Briand, relative à la séparation des Églises et de l’État. La loi met fin au Concordat napoléonien de 1801 qui régissait les rapports entre le gouvernement français et l’Église. http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19051209, consulté le 21 juin 2012. 43 Journal Libération, 3 mai 2006, in: “La théorie des deux glaives, ou le partage du pouvoir », op. cit.