La Suisse d'ici à Ian 2000: qu'en sera-t-il de l'inflation?

L'ARGENTINE AU BORD D'UNE AVENTURE

Sa femme Isabelle lui succède de droitBUENOS-AIRES (AP). — Le prési-

dent Juan Peron est décédé lundi à lasuite de complications cardiaques. Ilétait âgé de 78 ans. En vertu de la cons-titution, sa femme Isabelle lui succède.Elle occupait depuis samedi les fonc-tions de présidente par intérim.

Dans un discours au pays, Isabelle

Peron a déclaré : « Jusqu'à sa dernièreheure, il a travaillé pour l'unité natio-nale, continentale et universelle ».

En lisant le texte, elle avait du mal àrefouler ses larmes.

La circulation s'était arrêtée dans lesrues de Buenos-Aires au moment de la

diffusion des derniers bulletins médi-caux.

Les dirigeants politiques et syndicauxont fait parvenir à Mme Isabelle Perondes déclarations de soutien qui ont étédiffusées à la radio et à la télévision.

(Lire également en dernière page)

Peron est mort :crise cardiaque

Rogne et grogne au TourVainqueur du prologue du Tour de France, Eddy Merckx avait perdu le maillotjaune le lendemain déjà, mais il n'a pas tardé à le reprendre, grâce à des secondesgagnées lors d'un « sprint volant ». Si cette quatrième étape a été bénéfique auchampion belge, elle a, en revanche, coûté cher au Hollandais Karstens, qui a étépénalisé de dix minutes pour avoir omis un certain contrôle... Ce déclassement a étémal accueilli par une partie des coureurs et des directeurs sportifs. Hier soir, àCaen, on parlait d'une possible « grève du contrôle ». Lire les détails en page 11.

(Téléphoto AP)Les bienfaitsde la charité

LES IDÉES ET LES FAITS

Il est de bon ton, aujourd'hui, aunom des entreprises collectives, sinoncollectivistes, gérées par l'Etat pour lesoin des malades et qui ne cessentd'accumuler les déficits quoiqu'onexige, en frais exorbitants, et descontribuables et des patients — rare-ment couverts dans l'intégrité de leursfrais par les caisses-maladie, elles aus-si en difficulté — de dauber sur iesœuvres hospitalières de caractèreprivé. Dieu merci, il en existe encorequelques-unes dans notre canton quiau temps jadis, quand l'impôt n'availpas encore tué la poule aux csufs d'or,connurent tant de mécènes généreux,qui contrîbuèrërrt à fotider des institu-tions qui existent encore pour le biencommun.

Ainsi de Préfargier, qui célébraitsamedi dernier son 125me anniversaireen présence d'un parterre composé detoutes les notabilités de la république,magistrats politiques et jud iciaires,membres du corps médical et universi-taire et, bien entendu, de la famille deMeuron. Car c'est Auguste-Henri deMeuron qui, dans la première moitié dusiècle dernier, ayant fait fortune auBrésil, revenu au pays consacra safortune (975.000 fr. de l'époque, en1849) à l'érection d'une maison pourmalades mentaux , et maintenant aussipour malades ayant simplement besoinde soins psychiatriques. II s'élevaitainsi contre la conception ancienne —si inhumaine — selon laquelle les« fous » étaient l'objet d'une malédic-tion divine. L'emplacement de l'établis-sement fut trouvé dans le magnifiquecadre de Préfargier. Le bâtiment cen-tral d'une belle architecture comprendune vaste salle ornée par l'artiste L. deMeuron. Après ia correction des eauxdu Jura et qu'on eut pu éviter que laB.N. traverse le terrain, on aménagéele beau parc actuel, si propice auxpromenades des malades, ainsi que lesconstructions annexes (on tient essen-tiellement au maintien des « divi-sions ») dont la dernière en date esldue à l'initiative de Georges de Meu-ron, conçue en « hôtel de soins ». Deplus, ces dernières années, de nou-veaux locaux aux destinations aussi di-verses qu'utilitaires ont été aménagés.1020 malades sont traités chaque an-née dans 220 chambres, le prix restantmodique, sous les directions successi-ves et compétentes des Dr Riggenbach,Jean Bovet et aujourd'hui Michel devleuron qui ont tous tenu compte desméthodes les plus modernes. Au total,l'apport du Fonds de Meuron a été de10 millions de francs, les subsides del'Etat venant s'ajouter à cette somme.

C'est Henri de Meuron, président diconseil d'administration, entièrementcomposé des héritiers actuels (maisaux côtés duquel fonctionne un comitéde surveillance dans lequel figure M.Gaston Clottu, ancien conseiller d'Etat)qui a donné ces précisions parmibeaucoup d'autres. Mais le clou de lamanifestation a été le discours de M.Carlos Grosjean qui s'est dépassé unefois de plus. « Une institution qui aaffronté la malice des temps, a-t-il dit,un humble déficit de 250.000 fr., untaux d'occupation de 96 % », mais làn'est pas l'essentiel. Le corps médical,comme l'Etat, entre dans une ère dephilosophie nouvelle. II ne faut pluscompter sur ce dernier — qui est uneabstraction — pour tout faire. Lalongévité de la vie, comme le tempsdes études augmentant, le poids del'aide sociale repose sur la générationqui a de 30 à 60 ans. (On voudraitréduire la retraite à cet âge-là I). Or,qui paie ? Les collectivités publiques,les assurés, les malades. A l'Etat donc,comme aux médecins, de se restrein-dre. Propos courageux d'un hommed'Etat qu'il convient de méditer. Lacérémonie se termina par une bellepartie musicale de Mme Jaccottet etMme Ecklin.

René BRAICHET

ON FERME... ON FERME A TURINTURIN (AFP). — Le Musée égyptien

de Turin, le plus important du mondeaprès celui du Caire et le plus célèbred'Europ e, est fermé depuis lundi matinet pour une durée indéterminée. Lafermeture, qui intervient au début de lasaison touristique, est motivée officielle-ment par l'insuffisance de personnel etle manque de systèmes d'alarme. Elle aété décidée par les autorités gouvern e-mentales, le Musée étant « national ».

Le quotidien turinois « La Stampa » sefait l'écho de la « consternation » provo-quée par la nouvelle de la fermetureparmi la population. Il note que celle-cia lieu « au moment du cent cinquantiè-

me anniversaire de la visite de Jean-François Champollion à : l 'incomparable,collection d'antiquités égyptiennes,acquise par le roi Charles-Félix ». Ilajoute : « On nous avait pr omis unesolennelle célébration de cet événementet l'on avait rappelé l'exclamation duprodigieux savant : « Pour moi, la voiede Memp his et de Thèbes 'passe par Tu-rin ».

Le journal rapporte la déclaration sui-vante du directeur du Musée demandantque la nouvelle soit diffusée pour évitertme p e r t e We temps rmx touristes qtriviennent à Turin uniquement pour voirle Musée égyptien ».GRAVES MENACES SUR

LA PRESSE EN SUISSE

Isabelle et Juan Peron. (Téléphoto AP)

Une importante déclaration de M. Schurmann

BERNE (ATS). — La presse su-bit incontestablement une nouvelleescalade des coûts. C'est là uneévolution inattendue, dans sonampleur ct dans ses conséquences,qui pourrait faire apparaître sousun jour nouveau le problème del'aide fédérale à la presse, maisaussi les problèmes propres auxjournaux eux-mêmes.

Au début de cette année, on pou-vait espérer une stabilisation, maisles fortes hausses du prix du pa-pier ont bousculé les prévisions. Lapresse n'est en rien responsable deces hausses. C'est en ces ternies queM. Léo Schurmann, préposé à lasurveillance des prix, des salaires etdes bénéfices, décrit la situation dela presse suisse dans une déclara-tion faite à l'Agence télégraphiquesuisse. Auteur du projet de loi fé-dérale d'aide à la presse, membrede la commission d'experts qui

s'occupe de la question, intéressé àla gestion d'un quotidien, M.Schurmann connaît à fond les pro-blèmes de la presse et peut lesapprécier en toute objectivité.

L'ESSENTIEL EN DANGERUne évolution dans la presse

paraît inévitable, rappelle M. Schur-mann : il est peu probable que l'onpuisse conserver le nombre de jour-naux actuel, le maintien du statuquo ne saurait être le but de mesu-res fédérales quelles qu'elles soient.L'aggravation actuelle est assez for-te pour toucher à la substance mêmeet pour mettre en danger l'essentiel.Le risque s'accentue de voir subsis-ter quelques grands journaux seule-ment, mais en vertu de critères quine devraient pas être seuls à jouerun rôle dans le processus deconcentration.

(Lire la suite en page 9)

APRÈS LA TRAGÉDIE D'ATLANTAATLANTA (Géorgie) (Reuter). —

plus d'une vingtaine de menaces demort ont été proférées par téléphonecontre Marcus Wayne Chenault, le Noirde 21 ans, que la police d'Atlanta ainculpé du meurtre de Mme AlbertaKing, la mère de Martin Luther King,lui-même assassiné il y a six ans. Destrictes mesures de sécurité ont été pri-ses par la police à laquelle ces menacesont été adressées.

Chenault a déclaré à la police qu'ilavait reçu de Dieu l'ordre de tuer Mar-tin Luther King senior. Le pasteur a pului parler après la fusillade. M. King, arapporté un porte-parole de la famille , adéclaré que l'homme lui avait dit êtrevenu pour régler leur compte à sesennemis. M. King a demandé à l'hommepourquoi il avait tué sa femme et il arépondu : parce qu'elle était chrétienneet que tous les chrétiens sont mes enne-mis ».

(Lire la suite en dernière page)

A droite, la femme du pasteur King assassiné en 1968. Puis, le prix Nobel de lapaix et sa mère qui vient, elle aussi, de tomber sous les balles d'un assassin.

(Téléphoto AP)

Ce jour où la météo prévoirale temps une année à l'avance

De notre collaborateur scientifi-que :

Est-il possible d'introduire l'at-mosphère, ainsi que tous lesp hénomènes complexes que s'y pro-duisent, dans un ordinateur ?

C'est la question à laquelle vatenter de répondre un groupe dechercheurs britanniques du Départe-ment de météorologie de l'Impéria lCollège. Le but exact de ces scien-tifiques : trouver un moyen permet-tant, ni plus ni moins, de prévoir letemps qu 'il fera avec un and' avance !

Projet ambitieux, certes, maisabsolument pas utop ique, si l' on enjuge par le soutien financier que ceprogramme de recherches vient derecevoir dc la part du Conseil na-tional de la recherche sur l' environ-nement de Grande-Bretagne. Il fautdire que cette équipe dc chercheursest dirigée par M. J. Green, auteurd'une théorie globale des processusde transferts survenant dans l'at-mosphère, théorie qui devrait per-mettre de tenir compte de nom-breux phénomènes secondaires queles météorologistes traditionnelssont d'ordinaire contraints de négli-ger : les phénomè nes de turbulenceà proximité du sol sont desexemples de tels fa cteurs qui, touten étant secondaires, ont un e f f e tcertain sur les processus atmosphé-riques et rendent donc aléatoiretoute prévision à long terme.

COMME AUX ELECTIONSLa méthode proposée par M .

Green s'apparente un peu à celle

qui permet de fair e des sondagespré-électoraux par ordinateur : ils'agit en effet de réunir des don-nées momentanées concrètes, et deles traiter à la lumière d'une théo-rie générale. Cette fa çon empiriqued'aborder les processus climatiquescomporte assurément de nombreu-ses difficu ltés. Il faut en effe tréunir un grand nombre de donnéeset les faire « ingurgiter » de maniè-re cohérente par l'ordinateur. Lespremières expériences de l'équipede l'Impérial Collège consisteront

Si elle avait été informée, l'équipe d'Allemagne fédérale se serait peut-être entraînée par beau temps, ce qui aurait évité à la journaliste defaire un compte rendu, munie d'un stylo et d'un parapluie. (Téléphoto AP)

donc à déterminer dans quellemesure l'atmosphère peut être ef fec-tivement représentée de cette façon.Les chercheurs britanniques sontd'ailleurs prudents : M. Green esti-me en effet que ce n'est pas avantcinq ans que l'on sera fixé surl' efficacité de celle méthode !

Si les prévisions météo un an àl'avance ne semblent donc pas êtrepour demain, on peut cependantespérer qu'elles constitueront laréalité d'après-demain.

J. Es.

S'unir pour survivre...L'euphorie vacancière vous gagnant, vous n'aurez peut-être pas le goût de

lire la déclaration-fleuve que M. Léo Schurmann, « Monsieur Prix », vient defaire à propos de la situation alarmante dans laquelle se trouve la p 'esse suisse.Son avertissement ne devrait cependant laisser indifférent aucun citoyen. « llest peu probable que l'on puisse conserver le nombre actuel de journaux »,prédit « Monsieur Prix ».

C'est qu'il existe des coûts — prix du papier, salaires, transport, etc. —qui malgré les pouvoirs qui lui sont dévolus, ne peuvent être bloqués par lui.Sans cesse, comme dans bien d'autres secteurs industriels, les fortes haussesbousculent les prévisions. Plus d'un journal sera donc appelé à disparaître dansles mois à venir ou, au mieux, ces prochaines années.

Pour limiter les effets des « concentrations qui se poursuivront » selon « Mon-sieur Prix », une « stratégie de coordination et de coopération » sera nécessaireentre les diverses entreprises de presse. Le fédéralisme, le cantonalisme, lesparticularismes locaux et régionaux, pour dire les choses en termes mesurés,s'opposent presque partout à ce genre d'union pour la survie de tous.

M. Schurmann a raison de lancer son avertissement aujourd'hui. Pour certainsjournaux en effet , il est minuit moins cinq. Pour d'autres, il sera trop tard danstrois ans, dans cinq ans, avant peut-être, s'ils ne se décident à se mettred'accord, au-delà des rivalités souvent puériles, pour rationaliser leurs dispen-dieuses structures « à double ».

Quand il invite les journaux à l'austérité — « Aide-toi et le ciel t'aidera » —« Monsieur Prix » pense à l'économie de moyens, d'efforts et de finances qu'ilserait possible de réaliser grâce à ce genre d'ententes.

II est frappant aussi d'entendre de la bouche du monsieur chargé de lasurveillance des prix que « les lecteurs de journaux ne paient pas un prix suffi-sant pour cette marchandise quotidienne » en Suisse, où elle est encore pourles abonnés deux et parfois trois fois moins chère que dans maints pays.

Nous ne pensons pas, quant à nous, qu'il s'agit d'une « marchandise ». Lesjournaux sont « un service » à rendre au citoyen, par leur multiplicité et ladiversité des opinions qu'ils expriment. Le régime de liberté dont bénéficie laSuisse repose sur ce service vital. Toute amputation de ce service est nuisibleà l'intérêt public. Sauf le respect que nous leur devons, nous pensons que laliberté de la presse passe même avant celle du commerce et de l'industrie.Nous ne serons pas de trop, avec eux et avec tous nos lecteurs, pour enassurer la défense.

R.A.

> <

l CHRONIQUE RÉGIONALE : ]> pages 2, 3, 6, 7 et 8. ,» <| INFORMATIONS SUISSES : \> pages 9. »> <

> LES SPORTS : \i. pages 11 et 13. <> '. i

>¦ _ ,¦¦ ¦ i

, CARNET DU JOUR - ,> PROGRAMMES RADIO - TV : ,> page 15. <> i

> DERNIERE HEURE \> ET BOURSES : ,y page 17. <> . . ., . «

Cambriolages jNouvelle vague de cambriolages sdans le canton de Neuchâtel. jEn effet , deux kiosques et un '*magasin de bicyclettes ont reçu '•de la « visite ».Butin : 4250 francs. 4

PAGE 3 i

> i

; L'Algérie; déboutée> La première cour civile du Tri- <. bunal fédéral a définitivement <. débouté l'Algérie dans le procès <> qu'elle avait intenté à la Banque <y commerciale arabe de Genève, <i pour récupérer le trésor du .> F.L.N. ,* PAGE 9 '

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Gros incendie Jà Mathod ;Un bâtiment, l'« ancienne forge », '

' de Mathod — comprenant trois *' logements, un atelier et un ru- i' rai — a été la proie des flam- <' mes. Les dégâts sont estimés à <1 plusieurs centaines de milliers i• de francs. . <'. PAGE 6 |

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La Suisse d'ici à Ian 2000:qu'en sera-t-il de l'inflation ?

(PAGE 9)

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IMPRIMERIE CENTRALEet de la

FEUILLE D'AVIS DE NEUCHATEL S.A.Rue Saint-Maurice 4 - NeuchâtelDirection générale : Marc WolfrathRédacteur en chef : Jean Hostettler

Christian a la grande joie d'annon-cer la naissance de son petit frère

Daniel1er juillet 1974

Roswitha et Willy TACHEMaternité Petite-Thielle 8Pourtalès 2525 Le Landeron

Monsieur et MadameErnest ZWAHLEN-ODERMATT ontla grande joie d'annoncer la naissancede leurs fils

Nicolas et Pascal30 juin 1974

Maternité Pourtalès Rue de la Gare 102tt00 Neuchâtel 2034 Peseux

Monsieur et MadameEric THOMEN - TISSOT sont heu-reux d'annoncer la naissance de leurfille

Florence1er juillet 1974

Maternité 32. rte de GrandsonLandeyeux 2017 Boudry

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Monsieur Yves-Alain Christinat ;Mademoiselle Françoise Christinat , à

Lausanne ;Mademoiselle Rose Girard , à Haute-

rive,les familles parentes et alliées,ont le chagrin de faire part du dé-

cès deMonsieur

David CHRISTINATleur cher père, grand-père , parent et ami ,que Dieu a rappelé à Lui, à l'âge de83 ans.

2068 Hauterive, le 28 juin 1974.(Rebatte 22)Aimez-vous les uns les autres

comme je vous ai aimés.Jean 13 : 34.

L'incinération a eu lieu dans l'intimitéde la famille.Cet avis tient lieu de lettre de faire part

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Petite déception neuchâteloise au tiren campagne à 300 m: 146 hommes de moins

Le tir en campagne à 300 m est de-venu l'exemple du perpétuel recommen-cement. Les positions des sociétés quiy prennent part ne sont jamais acqui-ses et il y a régulièrement lieu de son-ner le ralliement pour qu'elles y re-trouvent leurs effectifs. Encore que lasituation diffère d'une place de tir àl'autre et que l'on puisse, malgré tout,compter sur une participation minimumdans chaque cas. Il n'en reste pas moinsque les dirigeants de notre sport natio-nal en terre neuchâteloise ont été légè-rement déçus des résultats numériquesde la compétition , qui a réuni cette fois-ci 146 concurrents de moins que l'andernier. On en trouverait les raisons encherchant un peu , mais force est biende convenir qu'elles sont nombreuses.Il y a surtout certaines coïncidences dé-favorables au tir en campagne, dont onn'a pas toujours compri s le véritablesens en dépit des précisions que l'ondispense ça et là pour la bonne cause.Les résultats des sections accusent éga-lement une certaine baisse. L'explicationest là extrêmement simple : la suppres-sion de la bonification de 2 p. en fa-veur des tireurs à bras francs au mous-queton...

Pour le reste, le pessimisme n'est pasde mise, à quelques exceptions près.On comprend mal qu'une société à l'ef-fectif de 298 membres, par exemple, neprenne part au tir en campagne qu'avec22 des siens. Une autre, avec 186 hom-mes au contrôle de corps, réussit à enamener... 10 en stalle pour la circons-tance. Le comité presque, sans plus !Le moment est venu de réagir, sansl'ombre d'un doute.

On relèvera, en revanche, des perfor-mances de belle venue : le tir militairede Saint-Sulpice, en lice avec le 50 %des siens, a obtenu la moyenne excep-tionnelle de 79,300 p., contre 79 p.tout ronds au Tir de campagne de Cou-vet, au contingent un peu moins impor-tant.

A mentionner aussi que 72 sociétésde tir sur 73 ont pris part au concoursen campagne, même si l'une d'elles n'apu être classée faute de combattants,que 33 % des concurrents ont remportéune distinction et 49 % une mention.Dommage, pendant qu'on en est auxproportions, que les Neuchâtelois n'aientpris part au tir en campagne qu'à rai-son de 22 %..., soit avec 2150 hommes.

LES RÉSULTATSSur le plan individuel, Jacques Thier-

rin , de Couvet, a été le seul à atteindrela limite des 89 p., à un point dumaximum, alors que Robert Stamm, du

Landeron , le suit à une longueur. Surle plan collectif , il vaut la peine de jeterun coup d'œil au classement qu 'a établiM. Eric Kuonen , responsable de l'épreu-ve en Pays neuchâtelois. Le voici enrésumé : catégorie C-l : 1. La Chaux-de-Fonds-Armes Réunies 77,581 p. ; 2.Peseux 76,872 ; catégorie C-2 : 1. LeLocle-La Défense 77,023 ; 2. Neuchâtel-Griitli 76,812 ; 3. Neuchâtel-Sous-offi-ciers et soldats 76,000 ; 4. Le Locle-Carabiniers du Stand 75,350 ; 5. Neu-châtel-Carabiniers 74,896 ; 6. Les Ver-rières-L'Extrême Frontière 74,875 ; 7.Fleurier-Armes Réunies 73.733 ; caté-gorie C-3 : 1. Neuchâtel-lnfanterie76,363 ; 2. La Chaux-de-Fonds-Police72,952 ; catégorie D-l : 1. Colombier-Armes Réunies 78,666 ; 2. Saint-Aubin77,828 ; 3. Neuchâtel-Mousquetaires77,761 ; 4. Couvet-La Carabine 76,888 ;5. Boudry-Mousquetaires 76,769 ; 6. Cor-celles-Cormondrèche-Mousquetaires 75,714 ; 7. Bôle 74,454 ; 8. Enges et Lor-del 74,071 ; 9. Rochefort 73,310 ; 10.Marin-Les Fusiliers 73,208 ; 11. Dom-bresson 73.115 ; 12. Fontainemelon72,560 ; catégorie D-2 : 1. Couvet-Tirde campagne 79,000 ; 2. Saint-Biaise77,954 ; 3. La Chaux-de-Fonds-Militaire77,666 ; 4. Neuchâtel-Armes de guerre77.000 ; 5. Montmollin 76,857 ; 6. LesHauts-Geneveys 76,643 ; 7. Fleurier-Grutli 76,400 ; 8. Cornaux 76,080 ; 9.La Chaux-du-Milieu 76,000 ; 10. Le Lan-deron 75,680 ; 11. Chézard-Saint-Mar-tin 75,340 ; 12. Môtiers 75,083 ; 13.Cortaillod-Mousquetaires 75,043 ; 14.Le Pâquier 74,700 ; 15. Cressier 74,666 ;16. Bevaix-Mousquetaires 74,600 ; 17.Noiraigue 74,600 ; 18. Les Ponts-de-Mar-tel 74,562 ; 19. Le Cerneux-Péquignot74,157 ; 20. La Sagne 74,100, etc. ;catégorie D-3 : 1. Saint-Sulpice-Tir mi-litaire 79,300 ; 2. Travers 77,875 ; 3.Auvernier 76,600 ; 4. La Côtière-Engol-lon 76,125 ; 5. La Chaux-de-Fonds-Ar-mes de guerre 75.666 ; 6. La Chaux-de-Fonds-Grutli 75,250 ; 7. La Chaux-de-Fonds-Les Montagnards 75,000 ; 8. LaChaux-de-Fonds-Sous-officiers 74,583 ; 9.Montalchez-Fresens 74,500 ; 10. LesVerrières-L'Helvétienne 74,375 ; 11. Sa-vagnier 73,833 ; 12. Hauterive 73,833 ;

13. Brot-Plamboz 73,666 ; 14. Boude-villiers 73, 166 ; 15. Broz-Dessous 73,166, etc.

A noter que le district de Boudry aperdu 69 hommes d'une année à l'au-tre , contre 38 dans celui de la Chaux-de-Fonds, 33 au Locle , 16 dans le Val-de-Travers et 3 dans le district de Neu-châtel. En d'autres termes, seul le Val-de-Ruz peut finalement pavoiser avecses 13 tireurs de plus en 1974.

L.N.

Concertsde la Collégiale

Le premier concert de la série d'étéaura lieu mercredi. Le soliste sera JeanClaude Blanc, trompette solo de l'Or-chestre de chambre de Lausanne. C'estavec plaisir que nous retrouverons cetartiste qui obtint un grand succès dansnos concerts de l'année dernière. U nousfera entendre quelques pages de Tele-mann, un Thème et variations d'Alexan-dre Cellier et un brillant Concerto deTartini. A l'orgue, Samuel Ducommunjouera Adagio et Choral varié de Mau-rice Duruflé et la Passacaille et fugueen ut mineur de J.-S. Bach.

Centrales thermiquesfrançaises en CoréeLa centrale thermique d'Inchon, à une

cinquantaine de kilomètres de Séoul,comporte actuellement deux tranches de250 MW livrées il y a cinq ans par desconstructeurs japonais à la Korean Elec-tric Company (KECO). Keco vient dedécider de confier à Alsthom (GroupeCGE) l'équipement complet de deuxtranches nouvelles de chacune 325 NWà 3600 tr/mn (60 Hz) dont la mise enservice est prévue pour 1978.

L'extension de la centrale d'Inchons'inscrit à la suite de plusieurs contribu-tions notables d'Alsthom à quelques-unesdes principales étapes du programme co-réen d'équipement énergétique : c'est ain-si qu'à la centrale thermique de Honam,deux unités Alsthom de 300 MW sontentrées en service en 1972 ; de même,ce sont quatre groupes « Bulbe » Alsthom-Neyrpic-Creusot-Loire qui équipent lacentrale hydraulique de Paldang, inau-gurée il y a quelques jours. De façonplus générale, les deux unités d'Inchonportent à plus de 4000 MW la puissan-ce globale des installations complètespour centrales thermiques mises en chan-tier ou livrées par Alsthom au cours descinq dernières années, tant en Francequ 'en Europe et dans le monde entier.

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Une amicale militaireen Valais

Depuis quelques années, l'amicale desanciens trompettes du Bat. fus. 19 de laMob. 1939-45 a pris l'habitude de se re-trouver tous les deux ans. C'est l'occa-sion de fraterniser et de remuer devieux souvenirs quelques fois émouvants.Cette année, cette joyeuse cohorte dequinquagénaires était invitée dans lepittoresque village de la Forclaz, où leurancien sergent-tromp. Victor Chevalley(paradoxalement un vrai Vaudois diri-geait la fanfare de notre bataillon neu-châtelois) possède un merveilleuxchalet.

C'est en autocar que l'on gagna ceslieux où un premier apéritif était offertpar la Municipalité. Ce fut un échangede propos aimables autour d'un verre devin blanc , des traditionnels copeaux defromage et du pain en planche dumeilleur cru. Un copieux banquet suivide discours, jeux , tombolas et de la lec-ture d'émouvants messages de ceux quT,hélas étaient retenus chez eux par unétat de santé déficient , firent oublier quedehors la pluie tombait sans relâchealors que la Tour d'Aï se blanchissaitde neige.

Etat civil de NeuchâtelNAISSANCES. — 8 juin, Gumy,

Corinne, fille de René-Edouard , électro-nicien, Neuchâtel , et de Maja, néeRôthlisberger. 20. Dodane, Anne-Laure, fille de Bernard-Gilles-Marie-Jules, dessinateur , Marin , et de Simone-Marie-Henriette, née Viennet. 25. Bellini ,Tania , fille de Vincenzo, isolateur, Cres-sier, et de Chantal-Franca , née Richard.27. Salazar, Ana-Maria, fille de Gabriel ,monteur , Hauterive, et de Carmen, néeEsteban. 28. Uzzo, Tiziana , fille de Gio-vanni-Antonio , ouvrier de fabrique,Neuchâtel , et de Filoména, née Iannotta.29. Guinand , Sylvie, fille de Jean-Maurice , fonctionnaire , Neuchâtel , etd'Anne-Elisabeth , née Lutz.

NAISSANCES. — 25 juin , Marzo,Jonathan-Raffaele , fils de Francesco-Quintino , coiffeur , Le Landeron , et deChristiane-Renée , née Kràhenbuhl. 27.Di Chello , Antonio , fils de Vittorio,ouvrier de fabrique, Cortaillod, et deRita , née Graniero.

PUBLICATIONS DE MARIAGE. —28 juin. Pellet , Marc, bûcheron-forestier,et Steiner , Marie-Jeanne, les deux àNeuchâtel ; Robert-Grandpierre, Etienne,étudiant en droit , Neuchâtel , et Boillet ,Agnès-Chantal , Veyrier ; Thévenaz, Eric-Charles , droguiste , et Rousseau , Marjo-laine , les deux à Neuchâtel ; Dardel,Raymond-Pierre , étudiant , et Watkinson ,Cristine , les deux à Lausanne ; Hentzy,Richard-Constant , fonctionnaire commu-nal , Le Locle, et Brossin, Martine-Geneviève , La Chaux-de-Fonds ; Zeller,Hans-Rudolf , mécanicien sur autos, etHurrle , Gabriela-Rita , les deux à Opfi-kon.

PUBLICATION DE MARIAGE. —1er juillet , Schaub, Beat , cuisinier , Co-lombier , et Feuz, Chantai-Evelyne, Neu-châtel , en fait et en droit.

MARIAGES CÉLÉBRÉS. — 26juin. Rusca , Eric-Raymond , ingénieur-technicien , Neuchâtel , et Schaublin ,Gisèle-Mirielle-Francine , Lignières. 28.Pinto, Urbano , soudeur, et Devernoisnée Maurer , Eliane Marlise, les deuxà Neuchâtel ; Bogliacino , Lorenzo, méca-nicien de précision , Neuchâtel , et Nar-din , Anne-Marie. Coppet. Tschirren ,Jean-Denis . ingénieur, Corcelles, etWyss , Marianne , Yverdon ; de Oliveira ,José-Francisco, gypseur , et Paulino néeHenriques , Maria-Luisa , les deux à Neu-châtel ; Fernandez , Manuel , ouvrier defabrique , et Anca , Maria-Clara , les deuxà Neuchâtel .

DÉCÈS. — 25 juin , Sauser néeBurri, Céleste-Marguerite , née en 1906,ménagère , Neuchâtel , veuve de Sauser,Georges-Albert. 28. Cantin née Des-cloux , Marie-Angéline , née en 1886,ménagère, Neuchâtel , veuve de Cantin ,Pierre-Joseph ; Christinat , David , né en1891, retraité, Hauterive, veuf de Pauli-ne, née Dazat ; Vaucher de la Croix néeZysset, Marguerite, née en 1899, ména-gère, Neuchâtel , veuve de Vaucher de laCroix , Charles-Oscar ; Barclay, Diana,née en 1955. palefrenière, Anet, céliba-taire. Castella née Fliick, Jeannine-Andrée, née en 1926, ménagère, Bôle,épouse de Castella, Paul-Laurent. 29.Grisel , Michel-Roland , né en 1948, des-sinateur , Montmollin , célibataire.

Observations météorologiquesObservatoire de Neuchâtel 1er juillet

1974. Température : Moyenne : 19,1 ;min: 16,4; max.: 22,4. Baromètre :Moyenne : 723,0. Vent dominant : Di-rection : ouest-sud-ouest ; force : assezfort. Etat du ciel : nuageux à très nua-geux.

Niveau du lac 1er juillet 1974, 429,59Température de l'eau 17 ° 1er juillet 74

Prévisions météorologiques. — Suisseromande, Valais compris, la nébulositédiminuera. Le temps sera en grande par-tie ensoleillé. La température , en plaine,sera voisine de 27 degrés l'après-midi.Tendance à la bise sur le bassin lémani-que. Limite du zéro degré vers 4000 mè-tres.

Suisse alémanique : en partie ensoleil-lé par nébulosité variable encore forteen montagne.

Evolution pour mercredi et jeudi :nord des Alpes, généralement ensoleillépar nébulosité variable. Sud des Alpes :beau et chaud. Température en hausse ettoutes régions

Journée d'amitié« Neuchâtel - Valais »

Les samedi 6 et dimanche 7 juil -let se déroulera une grande fêted'amitié à Haute-Nendaz.Participation des villes de Neu-châtel et de Boudry.Concert par la Fanfare de Bou-dry, production des « Fifres ettambours > de Sierre, bal avecl'orchestre « Les Pachas ».Stands, vins, raclettes et grillades.Logement à disposition de 15 à20 fr. par personne.Inscriptions i tél. (027) 4 54 04.

Réception des ordres : Jusqu'à 22 heures

Monsieur René Lassueur-Robert, à Yverdon ;Madame et Monsieur Henry Chevalley-Lassueur et leurs enfants Pascal et Marc,

à Marin ;Madame et Monsieur Sandor Toth-Lassueur et leurs enfants Anne-Claude et

Thierry, à la Tour-de-Peilz ;Madame et Monsieur Claude Stauffer-Lassueur et leurs enfants Didier,

Dominique et Cyril, à Pully ;Monsieur Alexandre Lassueur, à Yverdon ;Monsieur Philippe Lassueur, à Locarno,ainsi que les familles parentes, alliées et amies,ont le très grand chagrin de faire part du décès de

Madame Henriette LASSUEUR-ROBERTenlevée à leur tendre affection le 30 juin 1974, dans sa 64me année.

Sois sans crainte et sans peur, carl'Eternel ton Dieu est avec toi.

Jos. 1 : 9.L'ensevelissement aura lieu mercredi 3 juillet , à Yverdon.

Culte à l'église de Fontenay, à 13 h 30.Honneurs à 14 heures.

Domicile mortuaire : chapelle des Quatre-Marronniers, Yverdon.

Domicile de la famille : avenue Kiener 17, Yverdon.

Cet avis tient lieu de lettre de faire part

La famille deMademoiselle

Edwige BERTHOUDremercie toutes les personnes qui ontpris part à sa douloureuse épreuve parleur présence, leur message ou leurenvoi de fleurs, et les prie de trouver icil'expression de sa reconnaissance.Sauges et le Locle, juin 1974.

La famille deMadame Elisabeth

PRITCHARD-ZURCHERtrès touchée des marques de sympathieet d'affection qui lui ont été témoignéespendant ces jours de douloureuse sépa-ration, exprime à toutes les personnesqui l'ont entourée sa sincère reconnais-sance pour leur présence, leur message,leur envoi de fleurs ou leur don.Colombier, juillet 1974.

La famille deMonsieur Louis BURA

profondément touchée des nombreusesmarques de sympathie et d'affection quilui ont été témoignées lors de son deuil ,remercie bien sincèrement toutes lespersonnes qui l'ont entourée par leurprésence, leur message ou leur envoi defleurs, et leur exprime sa sincère recon-naissance et sa vive gratitude.Neuchâtel, juillet 1974.

La famille deMadame

Eugénie TINEMBART-MENTHA

très touchée des marques de sympathieet d'affection qui lui ont été témoignéeslors de son deuil , remercie toutes lespersonnes qui l'ont entourée par leurprésence, leurs messages ou leurs dons,et leur exprime sa profonde reconnais-sance.Bevaix , juin 1974.

Profondément touchée des témoignagesde sympathie et d'affection reçus lorsde son grand deuil , la famille de

MadameLydia MICHAUD-HUGLI

remercie de tou t cœur les personnes quiont pris part à sa douloureuse épreuvepar leur présence, leur message, leursenvois de fleurs et leurs dons. Elle lesprie de trouver ici l'expression de saprofonde et vive reconnaissance.Bôle, juin 1974.

Profondément touchée des nombreuxtémoignages de sympathie et d'affectionreçus à l'occasion de son deuil , la fa-mille de

MadameEdith HUBSCHER-MARTIN

remercie toutes les personnes qui ontpris part à sa douloureuse épreuve parleur présence, leur message ou leur en-voi de fleurs, ainsi que leurs dons.Elle les prie de trouver ici l'expressionde sa profonde reconnaissance.Un merci tout particulier au personnelsoignant de l'hôpital de la Providence.Neuchâtel , juin 1974.

THIELLE

Une voiture de marque Fiat 1300, decouleur verte et portant plaques NE69886 a été volée à Thielle aux premiè-res heures de la journée d'hier.

Voiture volée

Monsieur et MadameModesto GONZALES - JACQUEYont la grande joie d'annoncer lanaissance de

Valérie1er juillet 1974

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l f \7 André BARMETTLER1 ' NEUCHATEL MARIN - EPAGNIER

(sp) Voici les résultats complets du 9metournoi à six organisé sur les terrainsde la Tène par le F.-C. Marin-sports.Rappelons que ce tournoi a été jouésous une pluie quasiment ininterrompue.11 faut cependant relever le « fair-play »des équipes engagées, qui , malgré l'étatdes terrains , ont fait preuve d'une sporti-vité exemplaire. De ce fait aucun acci-dent grave n 'a été déploré.

Premier et vainqueur du tournoi 1974(challenge Jean Gaberrel) : Le Locle B ;2me : (challenge Georges Lehnherr) :Tout est possible ; 3me (challenge TonioTodeschini) : Les Gabou-s II, restaurantPort d'Hauterive ; 4me (challenge Gré-goire Vonlanthen) : Play-Boys III.

Classements spéciaux : 1er costumé(challenge Remo Siliprandi) : PFG I ;2me costumé : Les Pious-Pious. 1erhumoristique (challenge Groupe cultu-rel) : Les Héliotropes ; 2me humoristi-que : Norton-club. 1er hors canton (chal-lenge René Siliprandi) 08-000 (Vaud) ;1er de Marin (challenge Jean-PaulSchaub) : Toutestpossible, 2me de Marin(challenge Momo) : Bar Cafignon ; 1erau marquage de buts lors du tour quali-ficatif (challenge S. Facchinetti) : Play-Boys I (16 buts) ; lre équipe la plusjeune (challenge Jean Ceschini) LesTireras au but (62,57) ; 2me équipe laplus jeune (challenge Marcel Berger) LesPoussins (62,42) ; lre équipe la plus âgée(challenge Auto-marché Cornaux) : LesCroulants (21,7) ; 2me équipe la plusâgée (challenge Jacques Giorgis) : Les 5Gouverneurs + 1 (28,3) ; lre équipe debar ou restauran t (challenge Le Puckbar à café) : Les Gabou-s II, restaurantPort d'Hauterive. Joueur le plus âgé dutournoi habitant Mari n : (MémorialFredy Racine) : Hans Hofmânner 1919.

Cette année aucune challenge n'a étéattribué définitivement. Le Tournoi àSix 1975 se déroulera les 4, 5 et 6 juil -let.

Les résultats completsdu tournoi à six

CORTAILLOD

(c) La grande fête villageoise organiséepar le CEP, le F.-C. Cortaillod et « L'U-nion instrumentale », se déroulera les5, 6 et 7 juillet au Petit-Cortaillod , coif-fant du même coup la fête de la jeu-nesse qui aura lieu samedi. L'ensemblede ces manifestations comprendra : ven-dredi soir, un concert-apéritif et un bal ;samedi : un marché aux puces, un cor-tège des enfants des écoles, emmené parles corps de musique de Cortaillod et deColombier, des jeux et un concours pourles enfants, un tournoi humoristique defootball que disputeront onze équipes« corporatives », un repas villageois etun bal populaire ; dimanche : un tour-noi de football mettant aux prises 8 équi-pes.

Grande Fête villageoiseet Fête de la jeunesse

A Neuchâtel et rions la :région

Réception de* ordres : Jusqu'à 22 heures

Le comité du Cercle de la voile dela Béroche a le pénible devoir de fa irepart à ses membres du décès tragiquede

Monsieur Michel GRISELmembre dévoué et ami.

Maculature 1I!

soignée au bureau da journal,

LA PANNE DE COTTENDARTRéponse du Conseil communal à une question écrite du MPE

Récemment, au Conseil général deNeuchâtel , le MPE, par la voix de M. J.Knœpfler, déposait une question relativeà l'interruption du fonctionnement del'usine d'incinération des ordures deCottendart. Le Conseil communal vientde faire connaître sa réponse.

Le MPE demandait les raisons decette intempestive interruption d'activitéet les responsabilités encourues, s'inquié-tait de l'entreposage des ordures en pleinair et posait des questions sur l'équipe-ment technique de l'usnie et ses lacunes.

Le Conseil communal répond en rap-pelant tout d'abord le contenu de la cir-culaire que la société qui administre etgère l'usine a adressée aux actionnaires(communes) en mai , et qui , à la suite del'incident technique du 23 avril (éclate-ment d'un tube de chaudière de four),faisait le point de la situation en matièred'entreposage des déchets et ordures.

Répondant ensuite aux divers pointssoulevés dans la question écrite , le Con-

seil communal ajoute quelques préci-sions.

UN REGRETTABLE ACCIDENT (61)L' exécutif écrit :L'on ne saurait déclarer que des res-

ponsabilités ont été encourues en l'espè-ce. La rupture d'un tube constituant unaccident dans l'acception la plus réalistedu terme. Comme les deux fours del' usine devaient successivement fairel'objet d'une revision périodique l'onpeut tout au plus regretter que celleopération n 'ait pas débuté dans le fourendommagé le 23 avril.

ll s'ag it cependant là d' un aléa auquelsont exposés tous ceux qui ont la res-ponsabilité d 'installations techniq ues re-lativement jeunes et pour l'exploitationet l'entretien desquelles les expériences,ailleurs comme chez nous, sont encorefragmentaires.

TRA VA UX A CCELERËSLe personnel spécia lisé qui se trouvai:

à pied-d' œuvre pour la révision pé riodi-que a d'emblée accéléré les travaux deremise en service du four II. Le délaide f in juin prévu pour la terminaison deces travaux paraît pouvoir être respec-te (2).

Par ailleurs, la société s'est chargéede prendre les dispositions adéquatespour l'entreposage de ces derniers si bienque leur évacuatio n de noire ville n 'aheureusement pas été para lysée.

Nous faisons la plus entière confianceaux autorités qui ont défini les condi-tions auxquelles esl soumis l'entreposagedes déchets pen dant la période de répa-ration des chaudières, à savoir tant lesautorités locales (Conseil communal etCommission de salubrité publique deColombier) que les organes de l'admi-nistration cantonale (ingénieur cantonalet section des eaux du département destravaux publics).

En e f f e t , les mesures prises par la so-ciété sont de nature à ne pas incommo-der le voisinage et à ne pas altérer leseaux.

EQUIPEMEN T TECHNIQUELes deux représentants du Conseil

communal de Neuchàlel au Comité dedirection tie la société se sont associés à

toutes mesures qui d'une part pouvaientéviter la réouverture momentanée d' unetrentaine de décharges dans la région etqui d'autre part assuraient à Cottendartun stockage pleinement conforme auxexigences des autorités locales et can-tonales.

Contrairement à ce que laisse enten-dre le texte de la question écrite, l'usinede Cottendart a été construite et équip éeconformémen t aux plans qui ont été ré-gulièrement soumis aux autorités et ins-tances administratives compétentes et quiavaien t été approuvés par elles.

En résumé , nous pouvons déclarer ques'il est regrettable que l' usine de Cotten-dart ait dû momentanément suspendreson activité, les mesures les plus adé-quates ont été p rises pour permettre unstockage convenable des ordures et dé-chets jusqu 'à la remise en service desinstallations, celle-ci devant intervenirdans les meilleurs délais.

1) Les intertitres sont de la rédaction.2) Renseignement pris, l' usine fonc-

tionnera à nouveau celle semaine ou audébut de la suivante.

Des Neuchâtelois ont bénéficié de subsidesdu Fonds national de la recherche en 1973

Le Fonds national de la recherche adistribué en 1973 96.800.000 fr. qui sontallés à des chercheurs en Suisse. 16,4 %ont favorisé les sciences humaines,39,6 % les sciences exactes et naturelles,39,9 % la biologie et la médecine, 4,1 %la médecine sociale et préventive. Lerapport d'activité pour 1973 donne quel-ques détails sur l'utilisation des fonds al-loués et publie les noms de leurs bénéfi-ciaires.

Ainsi, les montants attribués auxjeunes chercheurs débutants ont été de

227.146 fr. pour l'Université de Neuchâ-tel. Le total des fonds de cette catégories'éleva à près de cinq millions (4.976.603francs).

Quant aux bourses accordées par lescommissions de recherche, elles furentau nombre de dix à Neuchâtel pour184.676 francs. Au total , les montantsaccordés par les bourses de recherchefurenf'l'àii' âerriier de 4.722.673 francs.

UN DOMAINE PRISÉL'ethnologie est un des domaines dans

lesquels Neuchâtel se distingue particu-

lièrement. Ainsi parmi les quatre projetsde recherche soumis l'an dernier aufonds de la recherche, deux provenaientde Neuchâtel. Un ethnologueneuchâtelois a pu faire , grâce au fondsde la recherche, une abondante étudesur le terrain des indiens Yukuna dansla région de l'Amazonie du sud colom-bien. Ce chercheur espère arriver, aubout de sa recherche, à une meilleurecompréhension des difficultés provo-quées par la mentalité, di te primitive,ainsi que des exigences générales néces-saires à une aide au développement.Dautre part un subside de 184.502 fr. aété accordé au professeur J. Gabus pourl'étude des cultures sur brûlis et l'évolu-toin du milieu forestier en Amazonie dunord-ouest. Ces travaux sont d'une duréeprévue de 36 mois.

M. C. Bodinier, a reçu pour sa partun subside de 12.000 fr. pour un travailsur l'écrivain Philippe Godet.

^ M. Z.

Marzys , professeur, a bénéficié d'unesomme de 38.464 fr. pour une étude surClaude Favre de Vaugelas. M.Lichenhahn , professeur, a reçu un créditsupplémentaire de 22.684 fr. pour uncatalogue des instruments de musiqueconservés au Musée d'ethnographie deNeuchâtel.

Dans le domaine de la physique, leprofesseur P. Huguenin également deNeuchâte l , a bénéficié d'un crédit de182.436 fr. pour l'étude théorique etanalytique de réactions atomiques(hadron-noyau) et le professeur J. Rossels'est vu allouer 819.094 fr. pour l'étuded'autres interréactions nucléaires, cellesdu couple pion-noyau, de trois nucléonset de la polarisation des neutrons.

Dans les sciences de l'environnement,M. A. Burger, professeur, s'est vu attri-buer 59.602 fr. pour l'étude d'un mo-dèle de gestion des eaux souterraines.M. M. Wutrich a reçu 51.840 fr. pourune contribution à la flore du Parcnational suisse. En zoologie , le profes-seur Aeschlimann a reçu un crédit de394.000 fr. pour l'étude de la physio-logie de la reproduction chez les tiques.

J.-P. G.

« Fin de partie» ou Beckett en couleursAu Centre culturel neuchâtelois

Nago Humbert et sa troupe de l'avant-demain ne sont pas des inconnus auCentre culturel neuchâtelois : hormis lesdeux spectacles qu 'ils y ont déjà pré-senté — le dernier « Guernica » d'Arra-bal — ils font partie de l'environnementhabituel de la maison puisqu 'ils répètentdans ses locaux et bénéficient de son in-frastructure technique. Mais là s'arrêteles accointances : c'est tout seuls qu 'ilsont préparé leur spectacle d'aujourd'hui :« Fin de partie » de Samuel Beckett.

De la tradition scénique attachée àcette pièce maintes fois montée, NagoHumbert a respecté l'architecture, maisa bouleversé les significations. Cela lientessentiellement à l' emploi de la musiquequi articule la lente progression de l'ac-tion : chaque séquence musica le fait naî-tre des images dans l'esprit du specta-teur, suggère une vie, une vibration , quise pose en négation des visions déserti-ques que les personnages connaissent del 'intérieur de leur retraite.

Cela tient aussi à l'interprétation deHamm par Nago Humbert , une interpré-tation subtilement bouf fonne où le héross 'amuse sombrement de la réflexion deses caprices puérils et de ses tourmentssur les pauvres miroirs qui l' entourent.Il joue de toutes les contradictions avecune rap idité de transformation désa rçon-

nante. Les nuances se succèdent , ellessortent souvent de la forte grisaille dudésespoir.

Clov, avec son petit habit rouge et sesairs bougo ns, sort lui aussi de la tradi-tion : son apport est cependant moin-dre, il n'arrive pas à développer toutel'ambiguïté du personnage, il ne resteplus de lui que la révolte avortée, sanstendresse, ni complicité.

FANTASMAGORIEDe cette vision, d' une légèreté toute

relative , naît le sentiment que les per-sonnages de Beckett sont la proie d'unefatale fantasmagorie toute personnelle etqui ne concerne qu 'eux mêmes. Le spec-tateur est moins atteint que dans d'au-tres montages par l 'évidence du néant.Présenté en couleurs, ce néant perd sonasp ect universel, il devient le cas parti-culier de gens qui s'appellen t Hamm,Clov, mais qui vivent leur histoire à eux :le jeu de la mort lente quitte les accordsdu drame et résonne en anecdote.

Beckett n'est pas trahi , il est autre, illaisse d'ailleurs la liberté à ses interprè-tes d'en user comme ils l'entendent deses textes. Nago Humbert et ses compa-gnons de Vavant-demain le font avec in-telligence et savoir-faire. Leur versionest tout à fai t cohérente et sonne bien.

CG.

Pourquoi une deuxième étape aucentre scolaire Béroche-Bevaix ?

Ainsi que nous l'avons relaté derniè-rement, un crédit de 2.800.000 fr. a étévoté par le syndicat du centre scolairesecondaire Béroche-Bevaix , ceci afin depoursuivre immédiatement les travauxactuellement en cours et de réaliserl'étape finale de ce centre, prévu pourun maximum de 600 élèves.

A une époque particulièrement trou-ble au point de vue financier , époqueoù le taux des emprunts monte aussirap idement que le prix du pétrole etoù , inévitablement, tout s'enchaîne ; àune époque où le mot inflation est surtoutes les lèvres, on peut évidemmentse poser la question de savoir si le mo-ment est bien choisi pour contracterune dette supplémentaire de près de3 millions !

Cette question , les responsables ducentre scolaire se la sont également poséeet il est bien clair que si cette dépensepouvait être évitée , ce serait aussi unsoulagement pour eux.

LES CHIFFRES SONT LAL'idée de passer à la deuxième étape

n'est pas partie de cette seule partiedu canton : la Béroche et Bevaix , don tles élèves occuperont ce nouveau bâti-ment. En fait , elle est le résultat d'uneétude très poussée qui s'est faite d'un

commun accord entre les centres deColombier (Cescole) et de la Béroche-Bevaix.

Cette étude donne les effectifs sui-vants d'élèves pour 1976 : Cescole :1043, Béroche-Bevaix : 407, soit au to-tal 1450 élèves.

Cescole peut absorber 800 élèves en-viron , Boudry héberge environ 70 élè-ves dans son ancien collège. 11 restedonc 580 élèves à caser... ailleurs.11 restait deux solutions : construire untroisième centre dans la région de Bou-dry-Cortaillod ou loger ces élèves à laBéroche. Pour diminuer autant que pos-sible le « coût de l'élève », il est logi-que de remplir au maximum des possi-bilités les centres déjà construits et deretarder la création d'un troisième cen-tre qui , dans l'état actuel des choses,diminuerait automatiquement les effec-tifs de Cescole et de la Béroche-Bevaix ,d'où augmentation du coût de l'élève.

INTERPÉNÉTRABILITÉLe principe de l'interpénétrabilité

ayant été admis entre les deux centres ,Béroche-Bevaix recevra dès 1975 desélèves de la région située à l'ouest del'Areuse, domiciliés à Boudry et Cor-taillod. En 1976, Cescole devra ache-

miner 140 à 150 élèves de son rayond'activité initial vers la Béroche.

Les années 1977 et 1978 verront ceseffectifs réels s'accroître encore pouratteindre 1593 élèves à répartir à rai-son de 890 à Colombier et éventuelle-ment Boudry et 700 vers la Bérochequi , en plus de son centre, devra trou-ver des locaux « de secours ».

Cette solution provisoire sera de cour-te duré e, puisque, toujours selon leschiffres réels, le nombre d'élèves dimi-nuera ensuite pour se stabiliser aux en-virons de ' 1400 en 1984. Ces chiffressont ceux donnés par les états civilsdes onze communes composant les deuxsyndicats et qu 'il n'est pas tenu comptedu développement des localités et del'accroissement démographique qui pour-rait en résulter.

COUT-ÉLÈVE LE PLUSAVANTAGEUX

Dans les années qui suivent, l'évolu-tion pourra être suivie et si elle con-corde avec l'étude prospective des ser-vices de l'Etat prévoyant 1647 élèvesen 1984, un troisième centre devra secréer pour les seules communes de Bou-dry et de Cortaillod.

Pour l'instant et d'entente avec le dé-partement de l'instruction publique , lesresponsables de Cescole et de Béroche-

Bevaix , le raisonnement suivant a ététenu :

Par un système de vases communi-quants , et en tenant compte du domi-cile géographique des élèves, les effec-tifs des deux centres devront être main-tenus au niveau le plus élevé pour obte-nir un coût-élève le plus avantageuxpossible.

Cela sous-entend dès 1977 un budgetd'environ 3 millions de francs annuelle-ment, soit moins de 4000 fr. par élève.Ce prix diminuera lorsque les subven-tions de l'Etat seront touchées pour laconstruction du centre. Si la deuxièmeétape ne peut être entreprise mainte-nant pour être terminée en été 1976,il est certain que le centre Boudry-Cor-taillod devra être construit rapidement ,ce qui dégarnira bien sûr Béroche-Be-vaix et par ce fait augmentera le « coût-élève » à 5000 fr. enviro n !

D'autre part , le renvoi de la créa-tion de cette deuxième étape risqueraitfort de coûter plus cher, puisqu 'il estpeu probable de voir le coût de laconstruction diminuer ces prochaines an-nées ; de plus , l ' installation de nouveauxchantiers viendrait encore augmenter lesprix , alors qu 'actuellement , les machi-nes sont encore sur place.

R. Ch.

Colombier il y a cent ans...(sp) Les procès-verbaux du siècle passédonnent d'intéressants renseignementssur la commune de Colombier. Le 13janvier 1874, le Conseil administratif(Conseil communal) se composait despersonnes suivantes : Henri Claudon,président et caissier ; Louis Joux , inspec-teur de police ; Louis Dubois, directeurdes travaux ; Paul Miéville, secrétaire ;Louis Claudon fils, président des assem-blées générales.

Au début de l'année 1874, le Conseiladministratif avait décidé d'accorder unesomme de 80 fr. par mois au gardepolice... et ceci jusqu 'au moment où levillage serait éclairé au gaz. C'est à lamême époque que fut terminée la cons-truction du hangar des pompes de larue de la Poste. En janvier de la mêmeannée, le Conseil décida de payer le

bûcheron 7 fr. par mozet (probablementtas de grosses bûches de cinq pieds delong destinées principalement à êtrerefendues ou sciées en échalas) et 8 fr.par 100 fagots.

^ Le 10 février , lecture fut faite d'un ar-

rêt du Conseil d'Etat annonçant qu 'ildécernait une mention honorable à lacommune de Colombier pour nettoyagedes fo rêts et pépinières. A la même date,la commission du feu proposait devendre le char des pompiers pour en af-fecter le produit à une souscription quiaurait lieu pour procurer des tuniquesen drap aux pompiers, cn échange desanciens sarraux (sorte de vêtement légerqu 'on porte par-dessus les autres vête-ments) hors d'usage. Le Conseil consen-tit à cette dépense,

(à suivre)

Haute-Nendaz reçoit les NeuchâteloisNous avons déjà annoncé les jour-

nées d'amitié organisées à Nendaz-Station par l'office du tourismerégional et les autorités des villes deNeuchâtel et de Boudry.

Tout est prêt à Nendaz. Les res-ponsables de la jeune station, sidynamique, puisque l'on sait qu'il luia fallu moins de 15 ans pour sehisser au 8me rang des stations valai-sannes, ont mis au point unprogramme propre à réjouir tous lesparticipants.

Ainsi un apéritif de bienvenue seraservi samedi sur la place centrale ;Puis la fanfare de Boudry donneraun concert. Une kermesse avec standraclettes, grillades, et le meilleur fen-

dant accompagnera la soiréedansante menée par l'orchestre valai-san , bien connu, « Les Pachas ».

Dimanche tout le monde est conviéà « Tracouet », station supérieure dela télécabine. Un office religieu x seracélébré en plein air, à la suite duquel« Les Fifres et tambours » de Sierre,et la fa n fa re de Boudry se produi-ront. Une bonne raclette calmera lesappétits , et des jeux agrémenterontcette fête sur l'alpe.

Il va sans dire que la fête auralieu par tous les temps , mais le BonDieu étant un peu Nendard , nuldoute que le soleil se trouvera nonseulement dans les verre s, mais bril-lera bien haut dans le ciel.

TOURDEVILLE

Collision :conducteur blessé

• HIER vers 7 h, au volant d'uneautomobile, M. Walter Iseli, âgé de52 ans et domicilié à Neuchâtel, cir-culait rue de l'Orée en direction ducentre, en empruntant la partie gau-che de la chaussée. A la hauteur del'immeuble No 52, sa machine a heur-té de plein fouet la voiture conduitepar M. J.-C. W., de Courtelary, quicirculait en sens inverse. Souffrantde douleurs au thorax et de plaiesau cuir chevelu, M. Iseli a été trans-porté à l'hôpital des Cadolles.

Nouvelle vaguede cambriolagesdans le canton :4250 fr. de butin

Dans la nuit de dimanche a lundi,trois cambriolages ont été enregis-trés dans le canton. Le plus impor-tant est à déplorer au kiosque sis àproximité du cinéma Apollo à Neu-châtel, dans lequel une somme de3500 fr. a été emportée.-

A Boudry, c'est aussi un kiosque,en l'occurrence celui de l'arrêt dutram, qui a reçu la visite de cam-brioleurs qui ont emporté quelque600 francs.

Enfin , toujours durant la mêmenuit, le magasin de bicyclettes Bal-mer à Fleurier a également été lavictime de cambrioleurs qui ont déro-bé 150 francs.

Dans les trois cas, la police canto-nale enquête.

Les dangers et les incohérencesde l'initiative xénophobe

Sous le titre « Trop d'étrangers ? »,le bulletin de l'Union suisse des artset métiers dénonce non seulementl'initiative xénophobe de l'Action na-tionale mais aussi ses incohérences.Cette initiative limite' à 500.000 lenombre des étrangers résidant en Suis-se. De plus, dans chaque canton, laproportion d'étrangers sera de 12 °,bau plus à l'exception de Genève(25 %,.

« ... Si l'on se réfère aux commen-taires publiés par des cercles prochesdes promoteurs, il apparaît que cettelimitation à 12 % « au plus » par can-ton s'entend bien par rapport à la seu-le population de nationalité suisse, cequi accentue encore la portée des12 %. On a, du reste, peine à com-prendre les raisons qui incitèrent lespromoteurs à exiger ce plafond de12 % « au plus » par canton.

» D'une part, parce que de nom-breux cantons (Uri et Obwald 7 %,Valais 10%) sont déjà bien en des-sous des 12 % fatidiques et n'auraientguère de sacrifices à supporter, alorsque d'autres cantons (Schaffhouse23 %, Tessin 37 %, Vaud 28 %), eux,se verraient imposer des sacrifices im-pitoyables ; l'inégalité de traitementserait donc choquante, contraire àtout esprit fédéral.

DIFFICULTÉS» D'autre part, ce plafond cantonal

ne se justifie pas, dans la mesure oùle plafond maximal exigé pour l'en-semble de la Suisse est nettement in-férieur à la somme des 12 % d'étran-gers par canton, donc beaucoup plusrigoureux. En effet, les 500.000 étran-gers autorisés représentent non pas12 % de la population de nationalitésuisse, mais 9,4 <?& seulement.

» Ainsi, le plafonnement à 12 %par canton (25 pour Genève) donneun total de 635.000 étrangers. Maisl'initiative, fixant également un pla-fond global pour la Suisse de 500.000

personnes, obligerait de toute manièreà une difficile répartition entre lescantons des quelque 80.000 étran-gers restant « de trop ». A noter quece dernier chiffre tient compte tantdes deux exceptions prévues (diploma-tes et hospitaliers) que des naturalisa-tions devant être déduites. Telle estla réalité des chiffres : si l'initiativeétait acceptée, 494.000 étrangers, dontplus de 300.000 travailleurs, devraientquitter notre pays. Soit plus d'un surdeux. Pendant trois ans, cela repré-senterait 500 départs par jour, parmilesquels ceux de 300 travailleurs.AU MÉPRIS DES DROITS ACQUIS

» En ce qui concerne les catégoriesauxquelles cette réduction massive de-vrait s'appli quer en premier lieu , l'ini-tiative reste singulièrement muette. Ilest cependant bien clair qu'elle por-terait non seulement sur les détenteursd'un permis annuel, mais, aussi, aumépris des droits acquis, sur les dé-tenteurs d'un permis d'établissement.

» En effet , les annuels ne sont que478.000, alors que l'initiative prévoitune réduction de 494.000. Or, dansla mesure où certains annuels sontabsolument indispensables à notreéconomie, dans la mesure aussi oùl'initiative ne tient absolument pascompte de tous ceux qui ne pour-raient humainement pas être expulsés(10.00 étrangers ayant épousé desSuissesses et tous leurs enfants :13.000 réfug iés politiques ; etc.) soitquelque 68.000 personnes, il seraitégalement nécessaire de faire porterla réduction sur de nombreux déten-teurs d'un permis d'établissement.

ABERRATION JURIDIQUE» C'est absolument contraire à no-

tre droit. Sans parler des problèmeshumains ou sociaux que cela pose-rait à des personnes établies cheznous depuis plus de 10 ans, pour laplupart (séjour minimum pour pré-tendre à l'établissement). En outre,

les auteurs de l'initiative se rendent-ils compte que ce retrait d'un grandnombre de permis d'établissementexigerait la dénonciation de tous lestraités et accords internationauxd'établissement signés par la Suisse ?

» Une telle dénonciation porteraitun préjudice grave à la situation desSuisses à l'étranger. En particulier,tout ce qui a été fait pour les Suissesde l'étranger, la « cinquième Suisse »,en deviendrait parfaitement illusoire.Surtout, de la part de certains pays,il faudrait s'attendre à de dures mesu-res de rétorsion.

UNE SUITEDE CONTRADICTIONS

» Enfin , une politique aussi peu hu-maine et brutale mettrait la Suissedans une grave situation, sur le plande ses relations extérieures, internatio-nales et européennes. Elle s'en retrou-verait dans un isolement dramatique,tant moral qu 'économique.

» Pour en revenir aux étrangers por-teurs d'un permis annuel, premiersmenacés par cette initiative, il fautrelever que, chez eux, la proportionde personnes actives est beaucoupplus fort e que chez les établis (2/3contre 1/3). Nouvelle contradictionde l'initiative.

» En effet , ses promoteurs répètentinvariablement que ce sont les étran-gers non actifs — rentiers ou retrai-tés — qui surchargent dc manière in-supportable nos infrastructures. Or,si l'initiative était acceptée, ce sontprécisément les étrangers à l'année,les plus actifs, qui devraient quitternotre pays les premiers.

» La conséquence la plus paradoxa-le et grotesque de cette initiative, ter-mine le Bulletin des arts et métiers,serait donc une augmentation consi-dérable du nombre d'étrangers nonactifs. N'est-ce pas exactement l'inver-se de ce que préfend rechercher l'ini-tiative ? »

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BOLE

(c) Mercredi passé a eu lieu la coursedes personnes âgées organisée par lacommune de Bole avec le concoursde M. Georges Nagel , spécialiste en lamatière. C'est ainsi que 47 personnes,emmenées par des automobilistes complai-sants , se sont rendues par le poste fron-tière des Brenets à Montbenoît , dans leJura français , afin d'y visiter l'Abbaye.Retournant chez eux par le poste fron-tière de l'Helvétia , ils passèrent ensuiteà Bémont , près du lac des Taillères, oùune collation fut servie à tous les par-ticipants. A l'issue de cette agape, lespasteurs et curés des paroisses étant ab-sents, il appartint à M. Cad. Bore l , d'ap-porter le message de l'église. M. BernardLederman , président du Conseil commu-nal remercia les organisateurs de cettejournée, et souhaita à tous les partici-pants une cordiale bienvenue , sans omet-tre de remercier les automobilistes bien-veillants.

De retour à Bôle, aux environs de19 h, chaque chauffeur eut la gentillessecle transporter à domicile les occupantsde leur voiture.

Coursedes personnes âgées

BEVAIX

Dimanche vers 20 h 50, au volantd' une automobile, M. W.S., domicilié àEpendes, circulait sur la RN 5 de Bou-dry à Saint-Aubin. A la hauteur du vil-lage de Bevaix , il s'est déplacé sur lagauche pour dépasser la voiture conduitepar M. R.B., de Granges, qui tentaitégalement une manœuvre de dépasse-ment. Les deux véhicules sont entrés encollision et sous l'effet du choc ontterminé leur course dans un champ demaïs. Dégâts.

Double dépassement :deux voitures dansun chamn de maïs

CORNAUX

Le Conseil gênerai de Cornaux siégerale 8 juillet et s'occupera notamment duplan d'alignement et de la liaisonchemin des Etroits - route cantonale. 11aura également à nommer une commis-sion de sept membres pour l'étude d'unnouveau collège. Il se penchera enfinsur le règlement sur l'organisation duservice de défense contre l'incendie. ...

Prochaine séance duConseil général

La chancellerie d ttat communiqueque lors de sa séance du 25 juin , leConseil d'Etat a autorisé : M. Jimmy-Edouard Hauser, à Fleurier, à pratiquerdans le canton en qualité de médecin ;M. Jean-Pierre Strahm , à Peseux , à pra-tiquer dans le canton en qualité de den-tiste-assistant ; M. Lucien Chevallaz, àCortaillod , à pratiquer dans le cantonen qualité d'infirmier.

Autorisations

Raymond Court quintet au Jazz -clubPour clore la saison 1973-74, le Jazz-

club a reçu samedi soir le quintet deRaymond Court. Outre Raymond Courtà la trompette, on trouve dans cetteformation Peter Cabdiotto au saxopho-ne alto, Jean Blonda au p iano, DanielCorthésy à la contrebasse et Alain Pe-titmermet à la batterie.

C'était donc l'occasion, pour l 'ama-teur neuchâtelois, de venir écouter quel-ques-uns des musiciens les p lus cotés etles plus connus de Suisse romande . Hé-las, comme chaque année à pareilleépoque, le local eut quelque peine à seremplir, et le concert commença unefois de plus avec une bonne heure deretard. On comprend que les musicienshésitent à jouer devant un public tropclairsemé, mais comme ce même pu-blic se dit que de toutes façons lesmusiciens seront en retard, il vientquand bon lui semble. Tant pis pourles naïfs qui viennent à l'heure !

Mais pour en revenir aux musiciens,

disons que ceux du Raymond Courtquintet jouen t du « hard-bop ». L' esprity est. La technique aussi. Un solide mé-tier permet à ces déjà vieux renards dujazz de jouer des « intros » sans bavu-res et de se lancer dans des improvisa-tions tout à la fois sensibles et volubi-les. Il y a parfois un peu trop de bavar-dage dans les soli, mais on trouve toutde même un réel plaisir à écouler Ray-mond Court pour qui le message deDizzy n 'est pas resté lettre morte, et leplus ambigu Peter Candiotlo qui . sansrenier Parker, semble un peu loucherdu côté free. Seul Bionda déçoit aupiano électrique. Cet instrument ne metguère en valeur son toucher délicat etson sens des nuances.

Signalons encore un intelligent choixde thèmes, pas composé uniquement destandards, où l'on retrouvait même levieux « loveless love » agréablement re-vu et corrigé.

JBW

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NOIRAIGUERentrées fiscales

probablement accrues(sp) La commission de taxation a fini

fin juin ses premiers travaux à Noi-raigue et sur la base des déclarationsd'impôt, on peut déjà envisager que leproduit de l'impôt sera cette année de10 % supérieur à celui de l'an passé.

Revenu desservices industriels

(sp) L'année passée au service del'eau , le produit des abonnements a étéde 35.055 fr. 55 alors que l'achat d'eau acoûté 138 fr. 40 et les frais d'exploita-tion de 18.628 fr. 30. Une somme de6000 fr. a été affectée à ce service à titred'amortissement.

Quant au service de l'électricité, leproduit des abonnements a rapporté144.960 fr. 40 — augmentation de prèsde 30.000 fr. sur les prévisions — tandisque l'achat de l'énergie est revenu à84.256' fr. 20, que l'entretien du réseau acoûté 15.186 fr. 15, l'achat et les frais decompteurs 6814 fr. 10 les frais de con-trôle 2021 fr., les traitements 3181 fr. ;les charges sociales ont été de 195 fr. 10et les amortissements figurent dans lescharges pour un montant de 9000 francs.

Les services de l'eau et de l'électricitéont laissé au total à la caisse commu-nale , un revenu net de près de 35.600 fr.en chiffre rond.

Dix jours de prison ferme pour unrécidiviste de l'ivresse au volant

De notre correspondant régional :Le tribunal de police du Val-de-Tra-

vers, composé de MM. Philippe Favar-ger, président et Adrien Sinon-Vermot ,substitut greffier , a siégé, hier, à Mô-tiers. D.C., de Renens, a été mis encontravention à Couvet parce qu 'il au-rai t présenté des livres « Amour, beautéet conseils » à des personnes de la lo-calité sans être titulaire d'une carte ro-se. D.C. a contesté la prévention. Sonexplication est qu 'il faisait un appren-tissage de vendeur à domicile et qu 'ilaccompagnait un représentant. Toute-fois, au moment où le gendarme l'aarrêté , il était seul, un volume à lamain. Comme l'amende requise par leprocureur général est de 200 fr. etqu 'on réclame encore 200 fr. de droitséludés à D.C. qui n'a travaillé que pen-dant deux jours comme courtier en li-vres, le juge a renvoyé l'affaire pourcomplément de preuve.

UN PRÉSIDENT ACQUITTÉLa Société de tir de Noiraigue avait

décidé d'organiser un loto. Son prési-dent E.R. demanda d'être déchargé detoute fonction à cette occasion. Des af-fiches furent éditées et placardées dansplusieurs villages. Aux Verrières, on entrouva une contre un arbre dans un car-refour, ce qui ne serait pas réglemen-tairement autorisé. D'où un rapport dela police. Deux témoins déclarèrent queE.R. n'était pour rien dans cette his-toire. Il ne savait pas que des affichesseraient posées puisqu 'il n'était plus pré-sident du comité du jeu de loto. Il neportait aucune responsabilité en l'occur-rence. E.R. a donc été libéré des finsde la poursuite pénale et les frais ontété mis à la charge de l'Etat.

RÉGLEMENTAIREA Saint-Sulpice, M.F. a fait l'objet

d'un rapport de police pour avoir gar-dé, dans son établissement public, desclients après l'heure de fermeture. Celle-ci était fixée à 1 heure. Vers 1 h 20arrivèrent des consommateurs. M.F. re-fusa de les servir, et soutint qu 'il n'avaitservi personne d'autre après l'heure lé-gale. Or, le gendarme de service a cons-taté que deux clients du village avaientété servis après l'heure. A la suite de cetémoignage, M.F. a retiré son opposi-tion au mandat de répression. Il a étécondamné à une amende de 30 fr. etau paiement des frais, soit 9 francs.

IVRESSE AU VOLANTM.K. est une jeune agriculteur du

Mont-de-Travers. Il a repris le domaine

de ses parents. Assez faible de carac-tère, il se laisse parfois entraîner dansdes aventures qui se terminent mal pourlui. Cela lui est arrivé à la Chaux-de-Fonds et dans le district du Locle. Leprintemps passé, il est descendu en autoà Travers. Il a trouvé un copain et buen sa compagnie trois apéritifs anisés,puis du vin à Fleurier. Les deux hom-mes se sont rendus à Buttes et à Mé-tiers. M.K. sentant « qu 'il en avait as-sez », but du café . En rentrant à Tra-vers par la nouvelle route, sur la de-mande de son camarade, il bifurquabrusquement à Couvet pour emprunterla rue du Quarre. En effectuant le vi-rage , sa machine fut déportée à gau-che et entra en collision avec celle deMme D.D.. de Boveresse, qui arrivaiten sens inverse. M.K. qui avait un com-portement bizarre , fut soumis par la po-lice aux examens d'usage. L'alcoltest in-diqua un taux de 1 gr pour mille dansl'haleine et la prise de sang révéla unealcoolémie moyenne de 1,27 gr pourmille. Le médecin qui l'examina décla-ra que le conducteur était discrètement

pris de boisson. Le permis de conduirea été retiré à M.K. pour une durée de18 mois au minimum, après quoi, s'ilveut de nouveau piloter une voiture, ildevra s'engager à signer la tempérancependant 2 ans. Les faits étant admis,l'avocat de M.K. ne tenta pas de mini-miser les infractions mais de les ex-pliquer. Il s'éleva contre l'intrusion del'administration dans les affaires péna-les, administration qui prononce des re-traits de permis sans savoir si finale-ment un inculpé sera condamné. Lemandataire demanda au tribunal de ré-duire sensiblement la peine proposée parle procureur général qui réclamait 30jours d'emprisonnement , et 400 fr.d'amende. Le tribunal est entré dansles vues de la défense. Il a condamnéMichel Kaenel , récidiviste , à 10 joursd'emprisonnement sans sursis pour ivres-se au volant , 200 fr. d'amende pour per-te de maîtrise , et à payer les 275 fr.de frais judiciaires ainsi qu 'à la pu-blication du jugement dans la « FAN »aux frais du condamné.

FÊTE DES INDIVIDUELS DE I/U.G.V.T.AUX VERRIÈRES

Durant ce dernier week-end , les Ver-rières ont vécu à l'heure de la 6meFête des individuels de l'U.G.V.T., fê-te magnifiquement réussie en dépit dutemps peu propice samedi, mais parfai-tement convenable dimanche, aucunegoutte de pluie n'ayant troublé le dé-roulement des épreuves. Les responsa-bles ont renoncé à utiliser le terrain defootball , aussi toutes les épreuves eu-rent-elles lieu dans le préau sud ducollège.

Tout au long de la journée , les spec-tateurs nombreux prirent infiniment deplaisir à suivre les épreuves. La jeu-nesse était particulièrement bien repré-sentée ct l'ambiance ne cessa d'être dé-tendue et excellente.

Si cette 6me fête fut si bien réussie,cela est dû en premier lieu au comitéd'organisation dirigé par M. Willy Du-mont et entouré de collaborateurs com-pétents. La tâche du comité de l'UGVTprésidé par M. Robert Jeanneret, et cel-le du comité technique avec sa têteM. Alex Zagrando, en fut dès lors sin-gulièrement facilitée.

Parmi les personnalités nombreusesqui suivirent les compétitions , relevonsle nom de M. Roger Simon , présidentd honneur de la SFG, dont il est mem-bre depuis le 19 avril 1910. Une foisde plus, les Verrières ont bien accueillileurs hôtes, se montrant parfaitementà la hauteur du mandat confié.

RÉSULTATSQuant aux principaux résultats, ils

sont les suivants :• Pupillettes : 1. Catherine Frey-

mond , Môtiers ; 2. Marie-Christine Rey,les Verrières ; 3. Josiane Trachsel, Ro-chefo rt, etc.

9 Dames (artistique) : 1. Sophie Bor-nand , Saint-Aubin ; 2. Marie-Claire Buf-fat , Essertines ; 3. Caroline Bornand,Saint-Aubin , etc.• Dames (athlétisme) : 1. Sylvia

Steiner , Couvet ; 2. Marie-Josée Com-pondu , le Château-de-Sainte-Croix ; 3.Chantai Potterat, le Château-de-Sainte-Croix, etc.• Athlétisme jeunesse 1: 1. Philippe

Aeschbacher, Fleurier ; 2. Yves Hen-choz, le Château-de-Sainte-Croix ; 3.Bernard Loup, Môtiers, etc.

C Athlétisme jeunesse II : 1. Fran-cis Thiébaud , Couvet ; 2. Alain Cas-sela, Essertines ; 3. Francis Fatton , Mô-tiers, etc.• Athlétisme seniors : Eric Gacond ,

Rochefort ; 2. Michel Vaucher, Môtiers ;3. Jean-Pierre Huguet, Rochefort, etc.• Artistique jeunesse • I r ' rPatil-André

Laperrouza, Saint-Aubin ; 2. Claude Pil-loud , Saint-Aubin ; 3. Marc Nembrini ,Saint-Aubin, etc.• Artistique jeunesse II : Pascal Mi-

chel , Morges ; 2. Claude-Alain Cosan-dier.• Artistique seniors : 1. Alain Go-

lay, Morges ; 2. Christian Pollet , Mor-ges ; 3. Reymond Galego, Travers, etc.• Nationaux jeunesse 1: 1. Walter

Erb, Saint-Sul pice ; 2. Hermann Page,Saint-Sulpice ; 3. René Thalmann, Saint-Sulpice, etc.• Nationaux seniors : 1. Denis Roth ,

Môtiers ; 2. Serge Roth, Môtiers ; 3.Fred Siegenthaler , Couvet , etc.

Couvet , cinéma Cotisée : 20 h 30, « Criset chuchotements » (16 ans).

Môtiers, maison des Mascarons : 20 h 15musique folklorique avec Benone Da-mian et ses musiciens.

Pontarlier, chapelle des Annonciades :exposition des Amis des arts.

Fleurier, le Ranch o : bar dancing ou-vert jusqu 'à 2 heures.

Boveresse, piscine des Combes : ouverte.Médecin et pharmacien : habituels.Ambulance : tél. 61 12 00 ou 61 13 28Hôpital et maternité de Couvet : tél.

63 25 25.Hôp ital de Fleurier : tél . 61 10 81.Service d' aide familiale : tél. 61 23 74.Fleurier , inf irmière-visitante : téléphone

61 38 48.Bureau de renseignements : les Verriè-

res, Banque cantonale.« FAN », bureau du Val-de-Travers :

Fleurier, 11, avenue de la Gare, tél.61 18 76, télex 3 52 80.

Fleurier, service du f e u : tél. 61 12 04ou 118.

Police cantonale : tél. 61 14 23.

FORUM AVANT LES ELECTIONSBUTTES

(sp) Samedi et dimanche auront lieu aButtes, les élections pour le renouvel-lement du Conseil général. Quinze siègessont vacants et vingt-huit candidats sonten liste.

Pour informer le public sur l'originede la démission de huit conseillers géné-raux — ce qui a provoqué la dissolutiondu législatif — un forum se tiendra

demain soir dans la grande salle du col-lège.

Le but exclusif de cette réunion popu-laire est de discuter de l'aménagementdu territoire et de l'urbanisme. Ce foru msera dirigé par M. Maurice Favre,député radical au Grand conseil et avo-cat à la Chaux-de-Fonds.

VALEYRES-SOUS-MONTAGNY

Comptes acceptés : uncoquet bénéfice

(c) Le Conseil général de Valeyres-sous-Montagny a siégé récemment sous laprésidence de M. Jean-Claude Hefti. Lesrésultats indiquent aux dépenses , 210.000francs et aux recettes 320.000 fr. laissantapparaître un bénéfice de 110.000 francs.En raison de la situation favorable , unconseiller a demandé de diminuer le tauxd'imposition et de l'abaisser de 1 fr. 20à 1 fr. par franc à l'Etat.

Le Syndic, M. Stauffer , a défendu leprojet municipal et a demandé que letaux reste le même en raison dedépenses de plus en plus lourdes aubudget de la commune. Finalement , parvote, le Conseil s'est déterminé pour letaux de 120 pour cent, c'est-à-dire 1 fr.20 par franc à l'Etat. Le projet d'arrêtéprévoit une augmentation de l'impôt surles chiens de 25 à 40 francs et à la suitede la demande d'un conseiller de propo-ser 60 fr., cet amendement a été accepté.

VAUD - VAUD - VAUD

Folklore roumain a Môtiers(sp) Avant la trêve estivale, « Alambic »,le groupe d'animation de la maison desMascarons de Môtiers, reçoit ce soir unensemble roumain qui , sous l'impulsiondu violoniste et accordéoniste BenoneDamian, se consacre entièrement à lamusique populaire et folklorique de sonpays. D'où une certaine atmosphère dedépaysement fort bienvenue en cetteveille de vacances ! Outre le violon etl'accordéon , les musiciens de l'ensemblejouent de la flûte de Pan, de la clari-nette, du cymbalum , de la contrebasse,du taragot , du fluier et du caval. Egaldu célèbre Gheorghe Zamfir, le virtuosede la flûte de Pan Simion Stanciu vaut ,à lui seul , le déplacement.

Un crédit de 70.000 fr. est demandépar la Municipalité d'Yverdon. ..

Pour consolider les fondations du château

De notre correspondant :La municipalité d'Yverdon , dans un

préavis au Conseil communal , deman-dait récemment un crédit de 70.000 fr.pour une étude en vue de la consolida-tion des fondations du château , des fis-sures ayant été relevées dans ses murs.Les premières observations datent de1952. Depuis cette périod e, le donjons'est affaissé de 7,5 cm et « tout indi-que que ce mouvement est irréversi-ble ».

Si les spécialistes ont pu déterminerles causes « du phénomène, qui sontdues à l' abaissement de la nappe phréa-tique , ils ne sont pas d'accord sur lesmoyens à mettre en œuvre pour obte-nir une stabilisation. Quoi qu 'il en soit ,une solution devra être trouvée et lamunicipalité s'y emploiera ».

Préoccupée par ce problème qui de-vient inquiétant , la municipalité a faitappel au laboratoire de géotechnique deCerenville, à Lausanne, qui a présentéune offre d'étude avec programme envue du renforcement et de la consoli-dation des fondations du château. Lecoût de cette étude est devisé à 70.000fr., montant sur lequel le départementdes travaux publics s'est déclaré prêtà allouer un subside de 14.000 francs.De son côté, la Confédération (dont1 onattend une réponse à la demande) par-ticipera également dans une mesure àdéterminer. On relève ici que l'Asso-ciation pour la restauration du châteauentend poursuivre ses travaux au pre-mier étage sur cour dès que les écolesauront libéré les locaux qu 'elles occu-pent encore. Il serait bon que l'on con-naisse les résultats de l'étude du labo-ratoire de Cerenville avant que l'asso-ciation n'entreprenne ses propre s trans-

formations. La municipalité a admis lanécessité de faire procéder à cette étu-de et , dans sa séance du 13 juin der-nier , elle a décidé de soumettre laprésente demande de crédit.

Le < Bon dimanche > de Johnny Hallidayaux détenus du pénitencier de Bochuz

Les détenus saluent l'arrivée de Johnny Halliday dans la chapelle de Bochuztransformée en salle de spectacles. (Avipress - A.S.L.)

Depuis longtemps, Johnny Hally-day avait exprimé le désir de se pro-duire dans une prison pour une émis-soin télévisée. Alors que les autoritésfrançaises ont toujours refusé cette au-torisation, le service pénirentaire du can-ton de Vaud a autorisé la Télévisionromande à enregistrer une émission aupénitencier de Bochuz. C'est la premièrefois en Europe qu 'une émission de TVest organisés avec les détenus d'un pé-nitencier, le programme étant choisi enaccord entre eux et la télévision. Ainsi ,Christian Defaye, comme journaliste , etJean-Claude Chanel, comme réalisateur ,

ont pu donner un relief tout particulierà l'émission « Bon dimanche , MonsieurX » : Johnny Hallyday était venu avectout son orchestre, décommandant ungala pour l'occasion , et Raymond Devosparticipait à ce gala dont 180 détenusétaient les seuls spectateurs. Une dis-cussion très libre entre Johnny (qui fitde la maison de correction) et RaymondDevos (qui fut prisonnier de guerre)s'engagea ensuite avec les détenus por-tant sur la privation de la liberté , lapréventive , les longueurs de l'instruc-tion , l'évasion, la réintégration dans lasociété.

Un gros immeuble détruit par le feuà Mathod: des dégâts très importants

De notre correspondant :Hier vers 3 h 15, les habitants de

Mathod ont été brusquement réveilléspar le tocsin, trois bâtiments appar-tenant à MM. Jean Ducret, maréchal,Edmond Rochat, retraité, et W. Pe-rcy étaient en feu. Ce corps de bâti-ment est dénommé communément an-cienne Forge. Les habitations ont étécomplètement détruites de mêmequ'un atelier et un rural. Aussitôtl'alarme donnée, les pompiers locaux,notamment ceux de Mathod et lecentre de secours contre l'incendied'Yverdon, 40 hommes environ, serendirent rapidement sur les lieuxmais l'ampleur du sinistre était telle

que ces derniers durent égalementprotéger les bâtiments proches et lemanège de M. Rivier. Dans les deuxmaisons Perey et Rochat, tout a étédétruit, à part les meubles de la fa-mille Rochat alors que celle de M.Jean Ducret, bien que les dégâtssoient très importants a moins souf-fert que les deux autres.

CAUSES INCONNUESUn garage-dépôt jouxtant le bâti-

ment Ducret a également été détruit.Les dégâts s'élèvent à plusieurs cen-taines de milliers de francs. Il s'agis-sait d'un corps de bâtiment plus oumoins récent à part quelques partiesannexes. Ces trois bâtiments étaient

situes au mdieu du vdlage. Les cau-ses du sinistre ne sont pas connuespour l'instant. Il n'y a pas eu de bles-sé ; mais une caravane et une voi-ture sont restées dans les flammes.Un piquet de pompiers restera surplace jusqu'à mardi matin. Le com-mandant du feu de Mathod, M. LouisDelacrétaz et ses hommes avaient,avant l'arrivée du centre de secourscontre l'incendie d'Yverdon mis ledispositif cn place ce qui a facilitéla suite des opérations. Sur place onnotait la présence de la gendarme-rie, des commandants du feu, de l'ins-pecteur du district, M. Gaston Cuen-det. Les dégâts s'élèvent à plusieurscentaines de milliers de francs.

La télévisionaux Etats-UnisXfi

Ces deux derniers dimanches,France 2, présentait une émissionconsacrée aux mass média aux Etats-Unis. L'avance considérable qu'aprise l'Amérique du Nord en matièrede technique de télévision, la situa-tion particu lièrement importante deschaînes privées permet une extrapola-tion en ce qui concerne l'Europe.Certes les pays européens ne connais-sent pas ou peu les chaînes privées.Mais, à l'heure où le nouveau gou-vernement français songe à autoriserla mise en place d'une chaîne com-merciale en parallèle avec les troischaînes nationales, au moment oùdans notre propre pays on examinesérieusement le pro blème des retrans-missions par câbles avec possibilitéde dif fusion d'un programme localfinancé partiellement par de la publi-cité, il n'est pas inopportun de con-centrer son attention sur le « modè-le » américain.

Un p remier constat s'impose. Latélévision commerciale, comme sonnom l'indique, à la plus grande e f f i -cacité sur le plan du rapport f inan-cier. Comme chaque émission est f i -nancée par les jus Machin, la gain eTruc ou le chewing-gum Kicol, ilfaut bien que l'émission fasse la plusgrande unanimité possible, autrementdit qu'elle ait un taux d'écoute élevé.Pour mesurer ce taux, on ne se con-tente plus des sondages de grand-papa , selon un échantillonnagescientifiquement établi de personnesrépondant à des questionnaires. Cesont des appareillages complexes quitiennent du potentiomètre et dumagnétophone, qui mesurent defaçon très précise ce fameux taux

d' écoute. Toute émission qui n 'ob-tient pas un pourcentage élevé, fu t -elle la mieux réussie du monde, lap lus intelligente, la p lus didactique ,la plus humoristique, la plus artisti-que, ou la plus scientifique, voirepossédant tous ces qualificatifs à lafois , est impitoyablement étouffée .

Comme il est bien connu que cesont les goûts d'une minorité p lusavancée qui forment peu à peu ceuxdu grand public et entraînent le pro-grès, toute possibilité de progrès oup resque est ainsi écartée, ce qui créeun conservatisme et un confo rmismedangereux dans l' un des moyens decommunication de masse parm i lesplus puissants.

De plus les minorités sociales sontnég ligées. Comme les jeunes, lesadolescen ts, les jeunes couples sontparmi les meilleurs consommateurspotentiels, c'est à eux que s'adresse lamajeure partie des émissions, lesvieillards étant tout à fait négligés.Mais ces jeunes pour qui semble-t-il .on fait tant , sont finalemen t euxaussi prétérités puisqu 'on ne songequ 'à flatter leurs penchants et à choi-sir pour eux la facilité. Ce qui mar-che le mieux, ce sont les feuilletonsde type familial où les parents sefont les avocats de la tendance laplus conservatrice d'Amérique alorsque leurs enfants , grands adolescents,jeunes mariés, représentent la tendan-ce libérale et les grands thèmes de lavue ^ américaine sont ainsi passés enrevue dans une sorte de faux psycho-drame dans lesquels l'Américainmoyen entend dire tout haut et pardes acteurs ce.qu 'il pense tout bas.

G.-A. M.

On a eu chaud àPayerne

Samedi , lors de la journée anniver-saire de la création de l'aviation mili-taire suisse , deux pilotes de la patrouillede « Mirage » ont vécu une curieuseaventure qui aurait pu avoir des consé-quences tragiques. Durant la démonstra-tion des « Mirage », à un moment don-né, quatre avions en formation serréearrivaient en piqué sur l'aérodrome.Après avoir contourné un hangar devantlequel se tenait le public , la formationredressa apparemment un peu trop tardet deux des appareils descendirent tropbas. L'un d'eux frôla un champ decéréales sur une soixantaine de mètres eteut des « toussotements » du réacteur etnon pas un arrêt. Puis , les deux avionstouchèrent , à l'extrémité du champ, unarbre, le premier à la cime et le secondun peu pus bas, du bout de l'aile. L'undes avions , endommagé se posa rapide-ment sur la piste où tout était prêt pouréviter une catastrophe.

D'autre part , un contremaître travail-lant sur un chantier de l'aérodrome, ausud-ouest de la piste d'envol , s'étaitarrêté, avec son auto sur la trajectoireque devait suivre le « Mirage » qui fau-cha le champ de céréales. Heureusement ,un soldat de garde lui conseilla, quel -ques minutes avant l'incident , de dépla-cer son véhicule et de se rapprocher dupublic. Il en a donc été quitte pour lapeur.

Monsieur et MadameDaniel BOBILLIER ont la grandejoie d'annoncer la naissance de

Rachèle - Maïkale 29 juin 1974

Maternité Petits-Clos 47de Couvet 2 114 Fleurier

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Maison des Mascarons-MÔTIERSMARDI 2 JUILLET, A 20 h 15,

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BENONE DAMIANET SES MUSICIENS.

Location : Pharmacie Bourquin, Couvet. Tél . 63 11 13.Organisation : groupe Alambic et CCN.

Réception des ordres : Jusqu'à 22 heures

Laissez venir à moi les petitsenfants et ne les empêchez pas,car le royaume des cieux est pourceux qui leur ressemblent.

Marc 10: 14.Monsieur et Madame Denis Chevré-

Rohner , à Môtiers ;Monsieur et Madame Edouard Chevré,

à Môtiers, et leurs enfants ;Monsieur Rohner, à Hérisau , et ses

enfants,ainsi que les familles parentes, alliées

et amies,ont la grande douleur de faire part

du départ pour le ciel de leur petite

Alexandraleur si attendue fille et petite-fille , queDieu a reprise à Lui sitôt née.

Môtiers, le 30 juin 1974.L'ensevelissement aura lieu dans la

plus stricte intimité , mercredi 3 juillet ,à la cloche de midi , à Môtiers.Cet avis tient lieu de lettre de faire part

Le comité du F.-C. Saint-Sulpice,ainsi que sa section Vétérans, ont lepénible devoir de faire part à leursmembres du décès de

Monsieur

Gilbert GILLIANDmembre actif et ami de la société.

Nous lui garderons un excellentsouvenir.

Hôpital de Landeyeux : remarquubleprogression dans tous les secteurs

i UllL.Be.DIIVliillIliïllIilIlllïlHliwiÛiniîiMiMM

Premier bilan provisoire réjouissant

De notre correspondant régional :La nouvelle équipe médicale de l'hô-

pital de Landeyeux est entrée en fonc-tions le 1er novembre 1973 dans unétablissement remarquablement équipégrâce aux inlassables efforts fournis pen-dant plusieurs décennies par l'ancienmédecin-chirurgien chef, le Dr Cornu,de Fontaines.

Au 18 juin , après sept mois et demid'activité de la nouvelle équipe , les ré-sultats enregistrés à l'hôpital du districtdu Val-de-Ruz sont intéressants. Ils dé-montrent une progression constante etréjouissante. En effet , pendant cette pé-riode de sept mois et demi , il y a eu839 hospitalisations. Par ailleurs, pen-dant cette même période, on compte90 opérations, 110 malades et 630 ra-

diographies de plus par rapport à lamême période de l'exercice précédent.

Quant au travail de la laborantine etde son aide, il a doublé. Par ailleurs498 malades (1016 visites) ont reçu dessoins ambulatoires à l'hôpital. De plusen plus, les habitants du Littoral neu-châtelois montent se faire soigner à Lan-deyeux , surtout les femmes qui désirent« accoucher au vert ».

A une unité près, Landeyeux disposedu même nombre de lits que l'hôpitalde la Providence, à Neuchâtel , soit 113,se répartissant comme suit : chambrescommunes 96 ; chambres privées 17. Parrapport à 1972, l'augmentation des litsest de sept unités.

L'année dernière, 1020 malades ontété soignés à l'hôpital (867 en 1972).

Le nombre des journées de maladess'est élevé à 24.991 (22.810) dont 9921chroniques , et 7723 en gériatrie. Le per-sonnel a également augmenté puisque lenombre de journées d'alimentation dupersonnel a passé de 12.866 (1972) à14.193. Et la progression ici aussi, con-tinue.

La moyenne de séjour par malade aété de 24,5 journées (26,31) et l'occu-pation des lits a été, en gériatrie , de97,07% , à l'hôpital de 45,52% et enchambre privée de 60,81%. Le prixjournalier de l'alimentation a atteint5 fr. 62 (5 fr. 07) et le prix de revientjournalier (déductions faites des verse-ments du personnel) de 59 fr. 30 (49fr. 60).

A.S.

Remise des certificats de l'Ecole paramédicaledu Centre professionnel de l'Abeille...

LA CHAUX-DE-PONDS£££î _ _ £_ï_ _ _ _ë_ _ _ù_i_ ]tï_____,__&________ i____ \_ ^^ I I I t I [ I M • I 1

Les rues de la Chaux-de-Fonds étaientplutôt désertes, samedi matin. La pluie,le froid , avaient eu raison du tradionnelcortège des promotions. Seules tracesd'une fête que chacun aura regrettée à laveille des vacances d'été : deux ou troisforains entourés de quelques gossesréclamant qui un ballon , qui un pistolet ,qui une trompette aux multiples cou-leurs.

Mais le réfectoire du Centre profes-sionnel de l'Abeille, lui , était archi-comble pour la remise de certificats auxélèves de deuxième année, de la sectionde préparation aux écoles de personnelparamédical et social. De nombreuxparents entouraient les quatorze jeunesfilles domiciliées au Locle, à la Chaux-de-Fonds, à Bâle même ou à Saint-Imier. Parmi les personnalités, onrelevait la présence du préfet des Mon-tagnes, M. Jean Haldimann , de M.Roger Ramseyer, conseiller communal,de M. Barrelet , de l'Office d'orientationprofessionnelle et des directeurs d'autresécoles du Technicum neuchâtelois.

AUCUN ÉCHEC ENREGISTRÉEn ouvrant cette brève cérémonie, M.

Pierre Steinmann , directeur général duTechnicum neuchâtelois, se plut àrelever qu'aucun échec n'avait été enre-gistré. Après les remerciements adressésau corps enseignant et à la directrice,Mlle Raymonde Schweizer, il soulignaencore l'importance que revêtaujourd'hu i le programme dispensé dansle cadre de cette section, la nécessité deformer un personnel qualifié dont on aplus que jamais besoin dans le domainehospitalier.

Mlle Schweizer, constata avecsatisfaction que la nombreuse assistanceétait un précieux encouragement pourl'école. Elle rappela le travail fourni partoutes les jeunes lauréates. Et évoquantle présent :

— Jusqu 'ici, 40 élèves environ ontdéjà suivi en sortant de cette section ,des écoles d'infirmières, en Suisse ro-mande notamment.

La remise des certificats permit égale-ment de récompenser Mlle Claire-LiseBehra qui a obtenu la meilleuremoyenne générale avec 5,43. La matinéefut entrecoupée de productions de lachorale de jeunes filles, dirigée par

Mme Steinmann, des chants et unpoème. Puis chacun fut convié à serendre dans les couloirs de l'établis-sement où des rafraîchissements furentservis.

Les quatorze lauréates sont les sui-vantes :

Claire-Lise Behra , qui obtint la meil-

La remise de certificats au Centre professionnel de l'Abeille.(Avipress - M.-A. Robert)

leure moyenne générale avec 5,43 points,Françoise Béguin , Anne BrigitteDuckert, Christine Freiburghaus, Domi-nique Gindrat , Eliane Kneuss, Anne-Marie Matile , Catherine Matthey,Ariette Michel , Elisabeth Sahli, IrmaSassi . Christine Stahli , ChristianeVuille.

La Chaux-de-FondsCINÉMASCorso : 20 h 30, « Le concierge » (16

ans).Plaza : 20 h 30, « Cosa nostra » (18

ans).Scala : 21 h, « Orange mécanique » (18

ans).TOURISMEBureau officiel de renseignements : 84,

avenue Léopold-Robert, tél. (039)23 36 10.

DANSE ET ATTRACTIONSRodeo-club bar 72: 21 h 30 - 4 h.Le Scotch : 21 h 30 - 4 h.La Boule d' or : 21 h - 2 h.Cabaret 55: 21 h 30 - 4 h.Chez Jeanine : 21 h - 4 h.EXPOSITIONSMusée d'histoire : les collections (le

week-end ou sur demande).Musée d'histoire naturelle : collections

et dioramas.Musée des beaux-arts : les collections.Musée paysan des Ep latures : nos fer-

mes face à la pression urbaine ; bilande dix ans de luttes (mercredi et leweek-end).

Permanences médicale et dentaire : encas d'absence du médecin de famille,tél. 22 10 17.

Pharmacie d' office : Carlevaro, 81, ave-nue Léopold-Robert, jusqu 'à 21 h,ensuite tél . 111.

MANIFESTATIONSalle de musique : 19 h 30, « Audition

de clôture du conservatoire ».

Le LocleTOURISME. — Bureau officiel de ren-

seignements : 5, rue Henry-Grandjean ,tél. (039) 31 22 43.

Pharmacie dc service : Philippin , 27, rueDaniel-Jean Richard ; dès 21 h, tél. 117.

Permanences médicale et dentaire : encas d'absence du médecin traitant,tél. 117 ou le service d'urgence del'hôpital , tél. 31 52 52.

Val-de-RuzPharmacies de service : Marti , Cernier ;

Piergiovanni , Fontaines.Permanences médicale et dentaire : votre

médecin habituel.DANSE. — Les Geneveys-sur-Coffrane :

Le Grenier, de 20 h à 24 h.

Le Football-club de la Sagnea fêté son quart de siècle

De notre correspondant :La journée de samedi restera long-

temps gravée dans la mémoire des mem-bres du Football-club de la Sagne quiont fêté le quart de siècle de leursociété , à Sommartel. Le soleil n'étantpas de la partie, un pique-nique des fa-milles fut organisé dans la grange.

Le président , M. Jean-Louis Kehrlirappela les échelons franchis depuis1949. Il félicita, tout d'abord M. SamuelRobert , caissier, qui fit partie du comitéde fondation et qui a accompli 25 ansau sein du comité. M. Kehrli salua laprésence d'anciens présidents : le DrRobert Mayer. qui habite Monthey et M.Michel Ballmer , conseiller communal ,qui apportait le salut des autorités. Lacommune espère aussi trouver un nou-

veau terrain qui ait les dimensions adé-quates.

ACCENT PORTÉ SUR LA JEUNESSEPuis M. Tschanz , du comité cantonal

de l'ACNF, félicita le Football-club laSagne pour cet anniversaire et pour sonesprit d'amateur en un sport où malheu-reusement l'argent peut quelques foistemir le jeu ou l'ambiance d'une société.

L'accent porté sur la jeunesse est unbel exemple, souligna égalementl'orateur , qui conclut en rappelant quele comité est fier de la collaborationexistant avec le club local. C'est dans labonne humeur , aux sons de l'accordéonde René Dessibourg, que les membresdu F.C, actifs , supporters ou ancienssociétaires ont terminé cette journée.

Petit bilan de saison auCentre culturel de l'ABC

Quand on est sur la lancée d' un teldynamisme qui fu t celui du Centreculturel ABC cette saison, on nesonge pas au temps des bilans etcongratulations et le rega rd en arriè-re n'est destiné qu 'à constituer unebase de lancement pour l'avenir. « Lepassé, c'est le passé », dit André Gat-toni, l'un des animateurs du centre etde l'Equipe, troup e de théâtre ama-teur ; nous préférons le présent etl'avenir ». Le fu tur est, en effet , déjàdans les têtes et les p rojets s'échafau-dent, avec un départ de saison dou-blée d'une surprise inédite, qui per-mettra aux fidèles et nouveauxspectateurs de rep rendre allègrementle chemin du petit théâtre. Mais pourle simple amateur de loisirs dequalité ou pour celui qui sepréoccupe du visage cult urel de sacité, le centre ABC s'est penché surses. souvenirs, registres et statistiques.Les uns et les autres sont p laisants àconsulter : dans les réminiscencessouriantes, c'est d' abord un program-me faste qui ressurgit mêlant théâtre,chanson, cabaret, cinéma selon lapolyvalence des propositions, avecdes visages et des noms, des comé-diens et des chanteurs : MichelBiihler, Gaby Marchand , SamyKohler, Jean-Luc Debaltice, Zaneth ,Sarah A lexander , Barrense Dias, Jac-ques Douai , Claude Ogiz se sont suc-cédés à celte tribune ; le théâtre a eusa part royale en particulier avec« Les Diables de Loudun » — à lamaison du Peuple , mais organisé parl'ABC — « Les Chaises » de Ionesco ,par les troupes de Bâle et Zurich ;La Tarentule y a p eint son dia ble surla muraille, les jeunes d'Orbe ontsuivi, et d'autres encore.

Ce programme riche et divers atrouvé son public qui s'est monté àp resque 10.000 spectateurs pour toutl'éventail, y compris le cinéma. Dansce domaine également , la courbe estascendante et les responsables consta-tent un renouvellement du public.Celui d' aujo urd'hui est essentielle-ment jeune, ' et cela pour tous lesgenres de spectacles. Les sta tistiques,contrairement à l'habitude, sont ave-nantes dans ce petit lieu chaleureux :quelque 260 séances au total pour lasaison dernière ; si l'on ajoute lesjours de répétition de l'Equipe etl'animation en collaboration avec leTPR le lundi soir, la scène est bienoccupée. Fréquen tation p lus quesatisfaisante, avec une moyenne de 50sp ectateurs pour la chanson, quelque45 pour le théâtre et pour les repré-sentations de l'Equipe. Le potentieldu public est donc en hausse, maisun programme d'une telle densité ,une activité régulière toutes les f insde semaine, et les prix de revient enprogression , font que le Centreculturel ABC a, hélas, des regardschagrin du côté des comptes.

Cela devrait être un moindre malet trouver aisément une solution. Deplus, une collaboration très fructueu-se et fort constructive s'est établieharmonieusement avec les groupesculturels de la ville et du CCN deNeuchâtel, collaboration dont on adéjà pu apprécier les fruits lors deplusieurs manifestations. Comme lesresponsables, tournons donc aussi lapage , se souvenant toutefois qu 'elleest des plus remplie et éclatante, eten toute confiance, réjouissons-nousdes soirées automnales aux découver-tes et p laisirs à la clef ! if

Une Fête des promotions copieusement arrosée

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De l'un de nos correspondants :Qui fera le compte des déçus le matin

des promotions ? Le ciel n'a pas voulu

(Avipress - M.-A. Robert)

que cette fête de la jeunesse et de sesjoies annexes se déroulent normalement.Certes depuis jeudi le ciel était couvert,vendredi il pleuvait. Aussi n 'est-ce passans une certaine appréhension que lesmamans préparèrent les robes légères,les chemisettes et les costumes. Elles seseraient accommodées d'un ciel gris. Maisc'est sous l'ondée que les élèves, les invi-tés et les musiques se rendirent au collègede Beau-Site, lieu de rassemblement. Maisà l'heure du départ du cortège, la pluieredoubla d'intensité. Les responsables pri-rent alors la décision que les groupesd'élèves se rendraient aux lieux de céré-monie par les chemins les plus courts. Ily eut néanmoins des morceaux de cor-tège pour le plaisir d'un public clairsemé.C'est ainsi que la Musique militaire , pré-cédée de ses majorettes, accompagna lesdeuxièmes années à l'église catholique ;la Sociale les 4mes au temple. D'autresgroupes se rendirent à leur lieu de céré-monie sans tambour ni trompette. Lafanfare de la Chaux-du-Milieu, esseuléejoua quelques pas redoublés pour gagnerle centre de la ville. La joie n'était pascomplète. Musiciens et élèves ont prisstoïquement la chose. Les parents nesavaient plus où courir pour voir leurchérubin...

DES COHORTES RUISSELANTESC'est avec un soupir de soulagement

que les cohortes ruisselantes pénétrèrentà l'église catholique, au Casino et autemple où eurent lieu de courtes céré-monies présidées respectivement par M.Francis Favre. Mme Raymond Gabuset M. Jean-M. Maillard. Malgré la pluie,l'animation est grande au centre de laville ; les stands et le manège font debonnes affaires, plus que les cantinesdont les places demeurent inoccupées.

LE VIN D'HONNEURA L'HOTEL-DE-VILLE

Depuis la suppression de la cérémonieofficielle au temple français, les autori-tés locloises reçoivent les membres ducorps enseignant et les invités pour unvin d'honneur, servi dans le hall de l'Hô-tel de ville. Samedi, vers 11 h, entouréde ses collègues du Conseil communal,

du chancelier M. Willy Pingeon , le pré-sident de la ville M. René Felber a ac-cueilli le corps enseignant , les représen-tants du Conseil général et de la com-mission scolaire. II a salué particulière-ment M. R. Rémy, adjoint au maire deGérardmer , ville jumelée qui s'est dé-placé pour assister à la fête. Puis le pré-sident de la ville aborda cette questiondélicate : la suppression d'une faveur auxmembres du corps enseignant qui rece-vaient leur paie de juillet avant les va-cances. II exposa les raisons pour les-quelles l'Etat , les villes de la Chaux-de-Fonds et du Locle n 'ont pu l'accorder,cette année. Les traitements de juilletseront donc versés comme les autresmois, soit le 24 juillet. Cette décision aété prise en raison du manque de dispo-nibilité des. collectivités publiques. Lacommune du Locle n 'aurait pas pu sor-t i r cette somme à fin juin. Antérieure-ment on prélevait cette somme au comp-te courant mais aujourd'hui le créditest bouclé. M. Felber insista sur le faitque cette décision n'est nullement diri-gée contre le corps enseignant. Elle dé-coule de cette inflation galopante. Illeur demanda d'affirmer leur personna-lité, souvent critiquée, au travers de leuractivité pro fessionnelle.

LE CORTÈGE COSTUMÉIl a eu plus de chance que le

cortège du matin. Il a pu défiler sansrecevoir une seule goutte de pluie et lepublic était nombreux à suivre des per-sonnages de contes, ces fables et cesbandes dessinées, thèmes imposés à unecentaine d'enfants qui ont réalisé detrès bonnes choses. Ils étaient fort biendéguisés et les mamans (ou les papas) onteu beaucoup d'imagination. Certainsgroupes étaient particulièrement bienréussis. Ainsi Blanche-Neige et les septnains , la Belle et la Bête, le Meunier ,sa femme, leur fils et l'âne, le petitprince et sa suite figurent parmi les meil-leurs. Après ce défilé la liesse populairereprit ses droits et ce fut la bataille auxconfetti et l'envahissement des établisse-ments publics du centre de la ville.

C.

« Boire un petit coup c'est agréable ? p | j JP J$È^\ P HOui, mais boire un grand coup, c'est fou ! || m ^WP || 'p .

Surtout de bonne bière Muller au m M W&%£kiP_ € * m MCafé de la Grappe !» il _***" ï iIlMttMerJI

LA BRËVINEDe belles courses d'école

(c) Les élèves de lre, 2me et 3meannées primaires de la Brévine sont par-tis, jeudi dernier, vers 7 h, en coursed'école. Trois cars ont amené les petits àBâle. Une belle journée , assombrie endébut d'après-midi par un orage, pour lajeunesse du village qui a ainsi pu décou-vrir le zoo et faire un tour en bateausur le Rhin. Us sont revenus au villagevers 20 h 30.

Un autre car a conduit les plus grandsà Lucerne, pour une visite du Musée dest ransports et du Palais des glaces. Onn'enregistra heureusement aucune gouttede pluie.

Promesse de mariage : Duvoisin MarcAntoine, électronicien et Aubry Anne-Marie.

Décès : Huguenin-Bergenat née Aellen,Germaine-Hélène, née le 12 février 1928,ménagère, épouse de Huguenin-Bergenat,Eric-Gilbert.

Naissance : Vercher Isabel, fille dc Fe-derico, ouvrier d'usine et de Carmen,née Calvino.

Naissances : von Allmen , Fabian Ste-ve, fils de Claude-Charles-Edouard, fai-seur d'étampes et de Claudine-Betty, néeMuller. Tissot-dit-Sanfin, Yannick-Mau-rice, fils de Charles-Henri, électronicienet de Monique-Denise, néa Maurer. Ja-quet , Gilles , fils de Michel , professeuret de Françoise, née Pittet.

Promesses de mariage : Heim, Frédy,étudiant en médecine et Jaggi, Christia-ne. Scheibler, Claude Wilmar, vendeur etChenaux, Francine-Marguerite-Henriette.Duvoisin , Marc-Antoine, électronicien, etAubry, Anne-Marie. Gut , Reymond-An-dré, instituteur et Baumberger, Marie-Louise.

Etat civil du Locle (18 juin)

La vie paisible à la RésidenceDe l' un de nos correspondants :Sous la direction de M. et Mme Char-

les Maillard , l'établissement hospitalier« La Résidence » a donné asile, en 1973,à 63 personnes qui totalisent 5011 ansdans cet établissement contre 4871 en1972. Ces 63 pensionnaires se répartis-sent en 36 femmes avec un âge moyende 81,5 ans et 27 hommes avec 76,7 ans.En 1973, La Résidence comptait six per-

sonnes âgées de plus de 90 ans presquetoutes des femmes. Naturellement lesNeuchâtelois dominent avec 36 person-nes, suivis des pensionnaires d'autrescantons soit 25 et deux étrangers. Parmices personnes 42 sont veufs, 14 célibatai-res, 6 divorcés et un couple.

Les changements sont nombreux. Despensionnaires ne bénéficient que d'unséjour très court , moins d'un mois par-fois. De plus les soins augmentent. Ilsont passé de 3700 fr. en 1963 à 67.000francs en 1973. Le prix de revient d'unejournée se monte à 21 fr. 82 soit uneaugmentation de plus de 12 % (2 fr. 30)sur l'année précédente. Les dons parve-nus à La Résidence se montent à 5706fr. 50.

AUGMENTA TION DES DÉPENSES

Us ont été appréciés des pensionnaires.Bien sûr les dépenses ont sensiblementaugmenté mais les recettes ayant étéadaptées à l'évolution des prix, sagemesure, les comptes bouclent accusantun boni de 18.320 francs. Heureuxétablissement ! Le rapport établi par ledirecteur Maillard souligne que la vies'écoule sereine et calme dans une bon-ne ambiance. Les pensionnaires n 'y sontpas oubliés. Les sociétés locales, les« Dames du sucre », la Radio, la TVmeublent les loisirs de ces personnessans parler de leur participat'ion aux Fê-tes de Noël du club des loisirs et del'A VIVO et des courses en autorar. Lesdirecteurs, leurs collaborateurs permet-tent le bon fonctionnement de la maisonet méritent la gratitude de tous et lareconnaissance de ceux dont ils s'occu-pent avec tant de cœur.

C.

Le Conseil général a approuvé unemprunt d'un million de francsLe Conseil général du Locle, que pré

side M. Jean Blaser, a tenu hier enfin d'après-midi une brève séance quin'aura guère duré plus d'un quart d'heu-re. Après avoir procédé à la nomina-tion d'un membre de la commission descomptes 1974 en la personne de M.Pierre Calame, présenté par le groupePPN, le législatif a aussitôt attaqué lepoint le plus important : le rapport duConseil communal concernant la" con-clusion d'un emprunt . Ce dernier quis'élève à un million de-francs sera rem-boursé sur une durée de douze ans,avec un amortissement annuel de 40.000francs. Le cours est de 100 % et letaux fixé à 80 %. Dans une précé-dente édition, nous avions présenté lesraisons qui ont conduit le Conseil com-munal à déposer ce rapport : recourirà des avances pour assurer une grandepartie de la trésorerie communale etcouvrir les dépenses engagées.

Tous les groupes apporteront biensûr leur appui , mais avec les nuancesd'usage. C'est ainsi que M. Jeanneret(soc) relèvera que dans les circonstan-ces présentes, l'exécutif a presque réussiun exploit en trouvant un million defrancs. Mais il condamna également cequ 'il appelle le patriotisme du porte-monnaie qui conduit à une augmenta-tion des taux d'intérêt , phénomène quivraisemblablement ne pourra êter jugu-lé, dans les mois à venir en tout cas.

DIVERSES INTERVENTIONSM. Débieux (pop) s'éleva contre le

système capitaliste qui est seul respon-sable de cet état de fait. Seul un chan-gement profond des structures permet-tra de modifier une stiuation critique.C'est sans enthousiasme que son groupese ralliera au rapport. Pour le PPN,par la voix de M. Arber, les circons-tances sont ce qu'elles sont. Il convientdès lors de poursuivre une stricte poli-ti que économique. Enfin , de fraîche da-te dans le législatif loclois, les radi-caux et M. Brandt , constateront qu 'ilserait facile de faire de la démagogie.Mais ils entendent assumer leurs res-ponsabilités et voteront ce rapport. Cefut aussi l'occasion d'évoquer la situa-

ion dans les pays voisins où les tauxatteignent 10 voire 15 %.

— Il nous faut économiser tout cequi pourra l'être, ajouta encore M.Brandt , accélérer peut-être la discussionsur l'imposition des frontaliers, revoirla péréquation financière entre commu-nes et cantons, étudier, enfin , la ques-tion même de l'échelle fiscale dont onsouhaite une modification.

Abordant le problème auquel se trou-ve confronté une cité dans le domainedes emprunts, M. Felber, conseiller com-munal, ajouta que cette situation estdue aux circonstances de l'inflation , cer-tes, mais également aux décisions .pri-ses l'année dernière par le peuple suis-se. Toutes les collectivités sont placéesà même enseigne. Il s'agissait dans cecas précis de saisir une offre intéres-sante d'une compagnie d'assurances. Dessociétés qui , actuellement, sont sans dou-te les seules à disposer de capitaux frais

en Suisse. En ce qui concerne les fion-taliers , des démarches sont en cours auniveau de la Confédération. Démarchesqui seront encore longues.

LE SALAIRE A LA FINDU MOIS

M. Felber précisa enfin les raisonsqui ont amené les trois villes et le can-ton à verser le salaire de juillet auxfonctionnaires et employés non pas com-me cela se faisait auparavant juste avantles . vacances horlogères, mais à Ja finde ce mois. Une décision qui n'est cer-tes pas populaire, mais dictée par lesouci de procéder à des économies dansla caisse communale. Pour le Locle,les traitements s'élèvent à environ700.000 fr. au taux de 8 % pour unmois : le calcul est vite fait !

Finalement et sans opposition , leConseil général a accepté ce rapport.

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Une leçon de sage économie auConseil général de Fribourg

De notre correspondant :Le Conseil général de la ville de Fri-

bourg a approuvé jeudi soir les comptesde l'administration communale et desservices industriels pour 1973. La paroleappartint longuement à M. Jean-Fran-çois Bourgknecht, directeur des financesqui commenta les difficultés auxquellessont confrontées les corporations publi-ques : disponibilités financières et tâchesà assumer. M. Bourgknecht se référa àla Fontaine (« La Cigale et la fourmi »),constatant que la commune de Fribourgpeut s'identifier à la fourmi. Ses comptesse présentent favorablement et des réser-ves sont constituées en vue de dépensesfutures qui ne pourront être envisagéesque dans la mesure où les liquidités sontà disposition , car le marché de l'argentest tendu à l'excès.

Les comptes des divers dicastèresappelèrent de nombreuses remarques, al-lant de l'augmentation du prix de l'eauà l'envoi des bordereaux d'impôt séparéspar l'Etat et par la commune — systèmejugé rétrograde et compliqué — en pas-sant par une invite à recourir davantage ,dans certains cas, à l'emprunt. Dansl'ensemble , les porte-parole des groupesse plurent à relever la saine gestion du

ménage communal. Et' les comptes fu-rent approuvés à l'unanimité.

Le rapport de gestion n 'appelaitaucune décision du Conseil général. Ilfit néanmoins l'objet de plusieurs remar-ques. Ainsi , certains voient dans son in-troduction la marque d'une autosatisfac-tion ou la teinte d'un paternalismedépassés. Mais cette opinion n'est paspartagée par tout le monde, nota M. Lu-cien Nussbaumer, syndic.

La « rivalité » ville — canton , quiconnaît un regain d'actualité avec la de-mande de référendum récemment dépo-sée, fut indirectement traitée par le biaisd'une question relative à la participationcommunale de 155.980 fr. à l'associationdu centre professionnel . M. Nussbaumerapporta des précisions, notamment en cequi concerne le taux de fréquentationdes apprentis de l'extérieur et de Fri-bourg-Ville , ainsi que la contribution fi-nancière comparée de la capitale qui ,estime-t-on, fait largement sa part pourla formation professionnelle. Abordant,la question des relations avec les com-munes voisines, le syndic déclara quecelles-ci sont bonnes, voire très bonnes.La tension entre la ville et les autrescommunes du canton n 'est pas propre à

Fribourg : c'est un problème général quitrouvera sa solution avec le temps.

Les questions de politique scolairecommunale, de l'aide au troisième âge(qui se concrétisera en outre par la misesur pied d'un service de soins hospita-liers à domicile), de l'équipement sportif ,des problèmes de circulation , du pland'aménagement et de la politique cultu-relle (en relation avec la démolition duthéâtre Livio et la construction d'unnouveau théâtre avec l'Eurotel) firentégalement l'objet de questions.

Quelques motions (statut des fonction-naires communaux, plan d'aménagement ,subventions aux associations d'utilitépublique, organisation du Conseilgénéral) furent déposées.

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SUR LE BUREAU DU CONSEIL DE VILLE

De notre correspondante :A l'issue de la dernière séance du

Conseil de ville de Bienne, plusieursInterpellations ont été déposées.

M. Bernasconi (PNR) prend exemplesur les décisions du Conseil national etdemande une stabilisation du personnelpour l'administration biennoise. La né-cessité de freiner l'évolution des char-ges de la ville est indéniable, selon lui.Comme mesure concrète, il propose lastabilisation de l'effectif du personnelcommunal pour l'année 1975. Dans uneinterpellation urgente, le même conseil-ler prie le gouvernement de se penchersur les conséquences qu'aurait pour Bien-ne une éventuelle acceptation de l'ini-tiative sur la surpopulation étrangère.II aimerait connaître les conséquencesde l'acceptation de l'initiative sur lesrentrées fiscales, sur l'administration desoins dans les hôpitaux et les homespour personnes âgées, etc.

CIRCULATION DANS LAVIEILLE VILLE

Mme Marlise Etienne (Entente bien-niose) propose dans une motion diver-ses mesures tendant à limiter au maxi-mum la circulation dans la vieille ville.L'accès à la rue des Maréchaux et à larue Basse ne serait autorisée qu'aux ri-verains. La place du Ring devrait êtrelibérée de tout trafic, cela afin de créerune place centrale où les enfants detoute la vieille ville pourraient jouersans crainte. Rue de la Fontaine, uneinterdiction de bifurquer à gauche etau Rosius une interdiction de tourner à

droite supprimeraient la circulation detransit tout en laissant aux automobilis-tes habitant les hauteurs de Bienne depasser par la vieille ville. Bient entendu,les places de parcs actuelles seraientmaintenues. Enfin , pour l'interpellatri-ce, une interdiction totale de la circu-lation dans la vieille ville n 'est pas pos-sible pour le moment en raison dumanque de places de parcs à proximi-té. Une telle mesure menacerait l'exis-tence des petits commerçants.

PRESTATIONS PUBLIQUESA L'INDUSTRIE

M. Marcel Erard (soc) dans une pe-tite question demande si le Conseil mu-nicipal est au courant de l'état de lamaison Schneeberger à Butigen qui estutilisée comme home d'enfants. Selonle conseiller, la responsable du homedevrait mener les enfants à Bienne pourles bains. M. Erard demande quanddébuteront les travaux de première né-cessité, soit l'installation sanitaire et siles autorités connaissent l'attitude deshabitants de Butigen à l'égard du ho-me.

L'interpellateur a aussi relevé, dansdes annonces parues dans la presse, que

l'Ecole commerciale et l'Office d'orien-tation professionnelle de Bienne orga-nisent régulièrement des tests d'aptitu-de spéciaux pour les professions com-merciales. M. Erard demande si cestests ont un caractère sélectif et si lesentreprises en tiennent compte pour en-gager un apprenti et quelle est l'impor-tance de la charge financière qui in-combe ainsi à la ville de Bienne pources services et ces prestations rendus àl'industrie. Il désire le calcul détaillé desfrais et des rentrées pour ces presta-tions.

Enfin , il se demande si l'organisationde tests d'aptitude en faveur de tiersest compatible avec les tâches qui in-combent à un office d'orientation pro-fessionnelle public.

CIRCULATION RUE DUFOURUne petite question de M. E. Ur-

sprung (soc) demande aux responsablesde la circulation de prolonger l'inter-diction de circuler rue Dufour jusqu 'àla poste du Marché neuf. Il a constatéqu 'aux heures de pointes , les transportspublics savaient bien de la peine à pas-ser en raison des embouteillages.

Plusieurs interpellations déposées :la circulation en point de mire

Berne et le JuraBILLET BERNOIS

Le canton du Jura est né. On l'a dit ,on l'a crié, chanté, rimé, on a bu à lasanté de ce nouveau-né, déjà bien por-tant. On le fêtera encore. Tout n'est pasfini , puisque tout commence. A tel pointd'ailleurs que l'on dirait que la liessene connaît ni la fatigue, ni la « gueulede bois ». Mais c'est dans le nord. Dansles districts du sud, l'atmosphère estdifférente. L'enfant, ici, est peu désiré.On veut l'abandonner. L'UDC (Uniondémocratique du centre) du sud cher-che appui et réconfort auprès de sonpuissant parent du vieux canton. Ellen'a même pas attendu qu'on la solli-cite. Pendant que les enfants de la Rau-racienne chantent sur les plateaux, dansles vallons et sur les sommets du nord ,les « sudistes » se concertent. Ils vontplus loin : ils crient leur déception.

Mais, est-ce que tout va bien chezeux ? Il ne semble pas. Beaucoup denos questions sont restées sans répon-se. Pourtant, on a le sentiment que letorchon brûle entre l'UPJ-UDC et legouvernement, comme entre les « sépa-ratistes » du sud et les partis politiques'du vieux canton. Lors d'une toute ré-cente assemblée de l'UDC cantonale,

malgré la déception de son président ,le conseiller national Fritz Marthaler,M. Ernest Jaberg, conseiller d'Etat etchef du département de justice et po-lice, a déclaré que la politique gouver-nementale du Rathaus ne doit pas né-cessairement s'aligner ou correspondreà celle des partis, de l'UDC s'entend.Il a même précisé que l'exécutif ber-nois se devait , par souci de paix etd'objectivité , d'observer une stricte, neu-tralité à l'égard du déroulement futurde la « question jurassienne ». M. Ja-berg a encore souligné que l'éventuellerécolte de signatures prévue par les« sudistes » en faveur du maintien deleurs districts dans le canton de Berne,n 'était guère opportune pour l'instant ,voire non valable avant que les résul-tats du plébiscite ne soient homologuéspar le Grand conseil , dont la prochainesession aura lieu en septembre. Ainsi ,l' attitude gouvernementale ne fait guèrele jeu de ceux qui sont devenus des« séparatistes » par la force des choses.Il est vrai que le Rathaus a eu suffi-samment d'ennuis et de lendemains quipleurent ..

Marcel PERRET

La Chambre immobilière fribourgeoiseet la convention romande du logement

La Chambre immobilière fribourgeoi-se que préside M. J. Raemy et dont lesecrétariat est assumé par la Chambrede commerce, a tenu son assemblée gé-nérale.

Dans un communiqué, elle rappelleque la convention romande du loge-ment , signée le 4 décembre 1970, et quela Chambre immobilière fribourgeoise aratifiée avec la section fribourgeoise del'Union syndicale suisse, arrivera àéchéance le 31 décembre 1975. Desdiscussions sont en cours pour la renou-veler ou pour conclure une nouvelleconvention. 11 s'agit , souligne la Cham-bre immobilière , de sauvegarder la paixdu logement. Elle affirme que c'est danscet esprit qu 'elle a mis au point , d'en-tente avec le Cartel syndical fribour-geois de l'USS et avec les organisationschrétiennes-sociales, des « usages loca-tifs » pour le canton de Fribourg.

Réaffirmant son souci de conserverla liberté contractuelle de chaque partie,la Chambre immobilière fribourgeoise ainvité la Fédération fribourgeoise dessociétés de détaillants , l'Union canto-nale des arts et métiers et la Chambrefribourgeoise du commerce et de l'in-dustrie à étudier l'établissement d'uneformule de bail à loyer pour locauxcommerciaux. Ce bail devrait pouvoirêtre mis à la disposition des proprié-taires d'immeubles en automne.

M. Raemy a conclu en disant quel'activité de la Chambre immobilièrefribourgeoise devra encore être intensi-fiée dans le but de faire respecter lapropriété privée, « car, finalement, c'estelle qui est mise en cause ».

M. Roger Currat, urbaniste cantonal ,a présenté à la Chambre un brillant ex-posé sur l'aménagement du territoire.

Cycloniotoristesblessés

A 17 h 20, un camion et un cyclomo-teur sont entrés en collision rue du Dé-barcadère. La cyclomotoriste a dû êtrehospitalisée à Beaumont. A 17 h 25,c'est rue des Fleurs qu 'un camion ren-versait un cyclomotoriste, habitantErlach , qui a été conduit à l'hôpital dudistrict souffrant de différentes blessuresà la tête. Les dégâts matériels se mon-tent à 500 francs.

Camion contre voitureChemin Geyisried , à 17 h 35, une col-

lision s'est produite entre un camion etune voiture. Dégâts matériels 500 fr. pasde blessé.

Un buste fleurit

Pierre Péquignat. (Avipress - Bévi)

(c) Dès que le résultat du vote f u tconnu, le 23 juin , le conservateur dumusée du Jura , M. Etienne Philippe,installa en place d'honneur, dans le halld' entrée du Musée, le buste de PierrePéquignat , chef des commis d 'Ajoierévoltés contre le prince-évêque, quipaya son insoumission de sa tête. Péqui-gnat avait déjà pensé à un canton duJura. Lors de son pro cès, en 1740, onlui demanda s'il était vrai qu'il avaitparlé avec ses amis d'un nouveau can-ton. Ce à quoi il répondit qu'effective-ment ils en parlaient entre eux. Une re-marque que l'on trouve dans le journaldu docteur Godin de Porrentruy,médecin , de la cour , et qui date de lamême époque , le confirm e : Le peupleest assez bon, écrivait Godin, il aimeson prin ce, mais il rêve d'un gouverne-ment à la manière des cantons suisses.

Le Musée de Fribourg exposerades sculptures médiévales

De notre correspondant :Le vernissage de l'exposition « Sculp-

ture médiévale de France à Bordeauxet dans le Bordelais » aura lieu le 9juillet. Il s'agit d'un panorama completdu développement de la sculpture dansla région du Bordelais et du Bazadais(Gironde), du Vie au XVIe siècle. Lespoints forts en sont un ensemble dechapiteaux romans du Xlle siècle etune collection unique en France degrands albâtres du Xlle au XlVe siècle,influencés par la présence anglaise àBordeaux. De plus , une collection degrav u res présentera le décor architectu-ral d'où est tirée la majeure partie del'exposition , apportant ainsi une plus lar-ge compféhension de la sculpture mo-numentale.

M. Michel Terrapon , conservateur du

Musée d'art et d'histoire de Fribourg,relève que l'exposition a été désirée parM. Pierre Quoniam , directeur du Mu-sée du Louvre et encouragée par la di-rection et l'inspection des musées deFrance, ainsi que par l'inspection desmonuments historiques francs.

Elle est placée sous le patronage del'Association française d'action artisti-que. L'organisation elle-même est duetant au Musée d'Aquitaine, à Bordeaux,qu 'aux services des monuments histo-riques de la Gironde.

Son excellence M. Bernard Dufour-nier, ambassadeur de France à Bern e,fera l'honneur de sa présence au ver-nissage, en compagnie de M. Max Aebi-scher, président du gouvernement fri-bourgeois.

Des proj ets de montres-bracelets crééspar les élèves de l'Ecole d'art appliqué

informations horlogères |

Hier avait lieu, au foyer « Longines »à Saint-Imier, la remise des prix auxlauréats du concours organisé par lagrande entreprise horlogère et destinéaux élèves de l'Ecole d'art appliqué dela Chaux-de-Fonds. La cérémonie a étéouverte par M. J. Blatter , chef des rela-tions publiques et du service de chrono-métrage , qui souhaita la bienvenue auxélèves de l'Ecole d'art et aux diversespersonnalités. Il passa ensuite la paroleà M. Aurèle Maire, directeur techniquede Longines, qui rappela que ce con-cours avait été créé afin de trouver denouvelles idées dans le domaine de lamontre-bracelet pour hommes etfemmes. Ce fut au tour de M. Eggerdirecteur de l'Ecole d'art appliqué de seféliciter de l'organisation de ce concourscar ainsi , les élèves auront eu l'occasiond'effleurer les problèmes qui se posentdans une entreprise. Il souligna encoreque l'idée émanait de deux anciens élè-ves de l'Ecole d'art soit MM. Romério

et Chodar , responsables du départementcréation. Puis on passa à la remise despri x dont les lauréats sont pour lacatégorie 1 : « tours de bras » (montrebracelet pour dame) Dominique Laeng(1er rang), Catherine Studer 2me, Jean-Daniel Stampfl i et Lorenzo Vinciguerra3me ex aequo. Catégorie 2 (montrebracelet pour homme) Denise Arber,lre , Bernard Jacques 2me et Jean-LucBieler 3mc. Des récompenses pourl'ensemble du travail présenté ont encoreété distribuées à MM. Dominique Laeng,Denise Arber, Pierre-André Finazzi,Françoise Niestlé, Lorenzo Vinciguerra,Catherine Studer, Alain Thiébaud , Fré-déric Vuille , Bernard Jacques, MartineJoray, Jean-Luc Bieler, Gérard Auchere,Philippe Bodenmann , Janos Andiès,Jean-Daniel Stampfli , Patricia Jacques ,Françoise Droz , Biaise Favre, VivianeFrutschi et Isabelle Meier. Cette petitecérémonie s'est terminée par une légèrecollation. og

Billet biennois

C'est précisément au momentoù le monde entier parle de footballet de toute l'espèce sonnante et reé-buchante qui en découle, que la so-ciété Pro F.-C. Bienne annonce safondation.

Or, cette nouvelle société s'est f ixépour but — le terme ne saurait êtreplus adéquat — de soutenir financiè-rement le F.-C. Bienne.

Avec quel plaisir j 'y aurais souscritsi j' avais un billet de mille dont jene sache que faire .'... Mais les tempssont durs ¦'... La Braderie, les vacan-ces !... Vous voyez quoi !

Mais comme je suis prêt à appor-ter ma pierre à l 'édifice, je déclarefondée, dès la publication de ce bil-let, la société Propro F.-C. Bienne.

1 Que tous les amis (fauch és !) duballon rond se joign ent à moi !

Notre but sera de soutenir morale-ment la société Pro F.-C. Bienne.

Et si les résultats du F.-C. Biennene devaient pas justifier nos commu-nes espérances, j' espère bien qu'il setrouvera d'autres dévoués proproprosupporters — des dont l'activité con-sistera à soutenir financièrement —le budget ne devrait pas dépassercelui de quelques joyeuses tournéesau bistrot — ceux qui soutiennentmoralement... les ceusses qui soutien-nent financièrement le F.-C.Bienne .'...

GASTON

La société gigogne

Bellechasse : 47 détenus protestentDe notre correspondant :Dans «La FAN-L'EXPRESS, nous

nous faisions l'écho d'une enquêteadministrative sur le pénitencier deBellechasse. Sa conclusion : « Belle-chasse s'efforce d'appliquer, dans sonesprit, l'art. 37 du Code pénal relatifà l'aspect éducatif de l'exécution despeines ». Un ferme appui étaitexprimé à M. Max Rentsch, direc-teur . La commission avait entendu 20membres du personnel, 25 détenus etquatre anciens détenus. Commentavaient-ils été choisis ? Nous l'avionsdemandé à M. Henri Nuoffer, juristeauprès de la direction de la police.Celui-ci avait affirmé que le choixavait été fait sur la base de listescomplètes sur lesquels les nomsavaient été pointés librement, sans tripréalable. M. Nuoffer avait préciséque certains détenus avaient usé dela faculté de refuser leur témoignage.

Or, 47 détenus réfutent absolumentles conclusions du rapport officiel.Une photocopie où figurent 45 signa-tures, dont une vingtaine sont bienlisibles accompagne une lettredactylographiée de six pages très ser-rées. Les détenus affirment pourcommencer que ceux qui ont étéinterrogés ont en fait été choisis parla direction et qu 'ils s'exprimèrentsous la crainte de représailles.

Travail abrutissant, censure outran-cière, absence de règlement, défi-cience de l'assistance médicale, in-compétence du personnel, disciplinepas très sévère, mais « arriérée »,impossibilité de dialoguer, chantage àla liberté conditionnelle, utilisationde mouchards, abus à l'égard desdétenus qui travaillent à l'extérieur,hygiène insuffisante, intimidation sontdénoncés. Le but est clairementexprimé : « C'est bien ce système quenous voulons détruire à 100 %. Fairetomber cette direction , ou du moinslimiter ses actions ». Des révélationssont annoncées.

Quarante-cinq hommes, au moins,ont signé cette lettre : impossibled'ignorer un tel geste. Le documentdoit être parvenu « aux départementsintéressés ». Le malaise ne provient-ilque d'une différence d'interprétationde la « petite évolution » que les 47détenus disent avoir constaté à Belle-chasse ? Non, c'est plus profond. Ils'agit de la conception d'un systèmecarcéral fait pour punir sans doute,mais surtout pour offrir une vraiechance nouvelle. Bellechasse évolue,c'est sûr, Suffisamment et judicieuse-ment ? Les opinions divergent. Laquestion, importante, ne saurait êtreéludée.

Michel GREMAUDJURAt - ¦¦ ¦ ¦ ¦ ¦ ¦ •

MOUTIER

A la suite d'un refus de priorité, uncyclomotoriste domicilié à Eschert, M.Emile Schnegg, 76 ans, a été happé parune voiture. Projeté à plusieurs mètres lemalheureux a été grièvement blessé. Hos-pitalisé à Moutier, il souffre de plusieursfractures du bassin et de l'omoplate.

Septuagénairegrièvement blessé

Succès du Festivaljurassien de l'accordéon

(c) Samedi et dimanche, un nombreuxpublic a assisté à Moutier au festivaljurassien de l'accordéon. Il y eut toutd'abord le samedi soir, une partierécréative avec concert du club mixtedes accordéonistes de Moutier dirigé parM. Sauthier et en vedettes, GilbertSchwab et Gilbert Hofstetter. La danseensuite a, mené jeunes et moins jeunesjusque tard dans la soirée. Dimancheavaient lieu les productions d'unedizaine de clubs venant de Moutier,Courrendlin, Tavannes, Tramelan,Reconvilier, Corgémont, Péry, Orvin,Cormoret et Bienne.

Une cinquantaine de personnes ontmanifesté hier soir à Delémont leur soli-darité à l'égard des grévistes de la fa-brique de pianos Burger et Jacobi , enprenant part à un « meeting-gala » orga-nisé par un comité de soutien local. Lamanifestation a été marquée par l'inter-vention d'un gréviste et les productionsde jeunes artistes de la région. Frappésde licenciement les grévistes biennoisentament leur quatrième semaine de grè-ve.

Grève à Biennesolidarité à Delémont

Dans un télégramme adressé au secré-taire du Rassemblement jurassien. M.Roland Béguelin , le président du « Mou-vement national des Québécois » (l'an-cienne société Saint Jean Baptiste), M.Léo Jacques, félicite chaleureusementles Jurassiens d'avoir voté « en faveurde l'indépendance cantonale du Jura ».

Le président du « MNQ » souligned'autre part que les résultats du référen-dum comportent « plusieurs leçons pourle peuple québécois par le courage, lapersévérance , la détermination dont afait preuve ce petit peuple en quête deliberté depuis 1815 ».

En conclusion , M. Jacques formulele souhait que les jeunes Québécois dé-montrent autant d'enthousiasme et dedétermination dans la lutte pour la libé-ration du Québec sur le plan linguistiquesocio-économique et politique que les« j eunes béliers » du Jura.

Le Mouvement nationaldes Québécois félicite

les Jurassiens

(c) Seuls 448 électeurs, sur les 3535 dela paroisse réformée de la ville de Fri-bourg, ont participé dimanche aux élec-tions paroissiales qui avaient été repor-tées à la suite d'un recours. Les neufélus sont ceux de la liste « officielle »,MM. René Auberson , 337 voix ; RobertHartung, 316 ; Mme Suzanne Muller .277 ; MM. René Schaub, 272 ; FritzWenger, 265 ; Hans Herren , 261 ; MmeMina Wyss, 248 ; MM. Wolfgang Nun-gaesser, 238, et Hans Bula , 232.

La candidate de la liste No 2 . MmeHedvvige Schneider , a obtenu 160 voix.Les candidats de la liste No 3, MM.Ernest Scheuner et Ernest Jaermann , ontobtenu 125 et 124 voix.

Elections à la paroisseréformée

(c) L'achèvement du gros-œuvre de lanouvelle Ecole secondaire de Domdidiera été marqué , en fin de semaine, parune petite manifestation réunissant lesmembres de la commission de construc-tion autour des invités et des maîtresd'Etat. Les travaux qui ont démarré enseptembre 1973 seront achevés pour larentrée scolaire de l'automne. Cecomplexe comprendra , outre les locauxdestinés à l'établissement secondaire, unesalle de gymnastique à disposition desélèves et des sociétés de Domdidier quien ont un urgent besoin. Le coût decette réalisation , y compris l'acquisitiondes terrains, est devisé à sept millions.

L'Ecole secondaire deDomdidier bientôt

achevée

II voulait prendre desauto-stoppeurs

Hier, à 10 fr 15, un automobiliste alle-mand avait arrêté sa voiture en borduredroite de la chaussée, entre Avenches etDomdidier , pour prendre à bord desauto-stoppeurs. Surpris, par cettemanœuvre, un automobiliste zuricois quisuivait provoqua un télescopage et savoiture finit sa course au bas d'un talus.Ce dernier conducteur et sa passagèrefurent légèrement blessés. Les dégâtssont importants.

GUIN

Centenaire desgymnastes

(c) Forte de plus de 5000 membres,l'Association fribourgeoise de gymnasti-que a fêté son centenaire. Du mêmecoup, quelque 3500 gymnastes ontparticipé à Guin à leur Fête cantonalequi a déjà commencé vendredi. Hier ,s'est déroulé un cortège et de nombreu-ses démonstrations. Un spectaculaireexercice d'ensemble a mis fin à la fête.Celle-ci rassemblait 94 sections fribour-geoises et 22 sections invitées.

(c) Le Conseil d'Etat communique qu 'ils'est penché, au cours d'une séanceextraordinaire, sur les difficultés detrésorerie auxquelles le canton estconfronté. Il a dû constater que lespossibilités d'emprunts publics et les dis-ponibilités du marché des capitaux nelui permettent pas de tenir le rythme desdépenses d'investissement prévu aubudget 1974.

Par conséquent, il a décidé de suspen-dre jusqu 'à la fin de l'année l'ouverturede nouveaux chantiers de reconstructiondes routes cantonales et de restreindrel'octroi de crédits en matière de routescommunales et d'endiguements.

En outre, le Conseil d'Etat est dansl'obligation de réexaminer la situationde la trésorerie cantonale. Il le fera d'icià la fin de juillet.

Violent choc(c) Dimanche, vers 22 h 05, un automo-biliste de Berne circulait de Lausanne endirection de Berne. A la sortie de Bu-chillon, il entreprit de dépasser unevoiture et entra en collision avec uneauto qui arrivait en sens inverse. Lesdeux véhicules qui se dirigeaient versBerne quittèrent la route. Point de bles-sé, mais dégâts estimés à plus de 5000francs.

Les caisses sontvides : plus de

nouveaux chantiers !

« Service compris » :De mauvaisegrâce parfois

(c) Dès avant le 1er juillet , on esti-mait à plus de 60 % la proportion descafetiers et restaurateurs fribourgeois quiavaient déjà introduit le « service com-pris » dans leurs établissements. Les por-centages étaient de plus de 50 % àFribourg-ville (avec la plupart desétablissements importants), de 60 à 70 %dans la Glane et de 100 % ou presquedans la partie alémanique, ainsi quedans la Broyé, en Sarine-campagne et enVeveyse. Seule la Gruyère était récal-citrante (20 % environ).

M. Michel Equey, président des cafe-teirs et restaurateurs du canton , a reçudes téléphones de tenanciers qui disentner vouloir se soumettre en aucun cas.Ces cas, sont peu nombreux et M.Equey pense que la normalisation serarapide. C'est aussi l'avis de M. AndréCottier, président Gruérien. Tous deuxconseillent aux clients de payer simple-ment le montant net qui figure sur letiquet. Ainsi, fut-ce de mauvaise-grâce,tout le monde devrait se soumettre.

A 11 h 45, une voiture et un vélo sesont heurtés devant le garage Urania. Iln'y a pas de blessé. Les dégâts matérielss'élèvent à 300 francs.

Passante blesséeA 15 h 20, une femme de Tramelan a

été renversée par une voiture, pont duMoulin. Elle a été transportée à l'hôpitaldu district souffrant de différentes bles-sures, notamment à la tête.

Voiture contre vélo

Loterie à numéros :1 gagnant aupremier rang

BERNE (ATS). — La liste desgains du 26me tirage de la Loteriesuisse à numéros du 29 juin est lasuivante :

1 gagnant avec 6 numéros justes :454.809 fr. 25.

7 gagnants avec 5 numéros justes,+ numéro complémentaire : 14.285fr. 70 chacun.

132 gagnants avec 5 numéros jus-tes : 3445 fr. 50 chacun.

6507 gagnants avec 4 numéros jus-tes : 69 fr. 90 chacun.

102.326 gagnants avec 3 numérosjustes : 4 fr. chacun.

(Sans garantie)

Les fonds du F.L.N. perdus pour l'AlgérieJugement de la première Cour civile du Tribunal fédéral

De notre correspondant :L'affaire dite des « Fonds Khidder »

ou du trésor du FLN, qui oppose le gou-vernement de la République démocrati-que algérienne à la Banque commercialearabe et à son directeur de Genève, s'estplaidée hier devant la première Courcivile du Tribunal fédéral jbgeant en der-nière instance. Cette affaire est pendan-te devant la justice helvétique depuisjuillet 1964.

La République algérienne réclame àla Banque commerciale arabe une som-me qui, intérêt compris, se montera au10 juillet, à 52 millions 980.000 francssuisses. Le montant des fonds, déposéspar Khidder, à la Banque commercialearabe, alors qu 'il était secrétaire généraldu FLN en 1962, avait été de 41 mil-lions 796.000 francs suisses. Me AlainFarina plaide pour la Banque commer-ciale arabe ; Me Albert Dupont-Vuille-min pour le directeur de cette banque,M. Mardham , et Me Jean-Flavien Lalivepour la République algérienne. Tous cesavocats sont du barreau de Genève.

Tant Me Farina que son confrère,Me Dupont-Vuillemin , plaidant pour laBCA et son directeur ont relevé quecette banque avait traité avec Khidderet non avec le FLN ou le GPRA, voirela République algérienne, car, en 1<J62 ,le FLN n'était qu 'un mouvement politi-que n'ayant aucune personnalité juridi-que et qu'il était , d'autre part, divisé pardes luttes intestines.

Pour Me Dupont-Vuillemin. le gouver-nement algérien doit aller chercher lesfonds qu 'il réclame aujourd'hui où ils

sont, c'est-à-dire dans la poche de ceuxqui les détiennent. Le gouvernement algé-rien sait très bien qui sont ces gens puis-que la veuve de Khidder a remis toute lacomptabilité de son mari, assassiné àMadri d le 3 janvier 1967, aux autoritésalgériennes.

Pour le représentant de la Républiquealgérienne, Me Lalive, l'affaire soumiseau Tribunal fédéral a une importancemondiale sous trois aspects , moral, juri-dique et politique, car la Banque com-merciale arabe et son directeu r ont uti-lisé les lois suisses en les détournant deleur fin. La Banque commerciale arabeet M. Mardam ont été à l'époque trèsexactement renseignés sur la provenan-ce des fonds , la personnalité de Khidderet le mandat dont il était dépositaire ,La Banque commerciale arabe et M.Mardam ont été de mauvaise foi danstoute cette affaire puisqu'ils sont allésjusqu'à opposer le secret bancaire suisseau légitime propriétaire de fonds et auxautorités judiciaires chargées de l'enquê-te. Un banquier suisse, déclare Me Lali-ve, n'aurait jamais procédé comme l'ontfait la BCA et son directeur. Me Lalivedemande en conséquence que la Banquecommerciale arabe et M. Mardam quirecourraient contre un jugement de laCour civile de Genève de mai 1973 soitdéboutés et condamnés à restituer lesfonds. La Cour était présidée par M.Tschopp et le juge rapporteur était M.Châtelain.

LE JUGEMENTLa République démocratique et popu-

laire d'Algérie a définitivement perdu le

procès qu'elle avait intenté à la Banquecommerciale arabe de Genève pour récu-pérer les fonds dits du trésor du FLNdéposés par ce Mohamed Khidder, ex-trésorier du FLN. En effet, la premièreCour civile du Tribunal fédéral a décidéhier en fin d'après-midi à l'unanimité deses cinq juges dc débouter la Républi-que populaire et démocratique algériennede toutes ses prétentions sur les fondsdu FLN placés en Suisse par MohamedKhidder à la Banque commerciale arabede Genève, fonds qui s'élevaient en 1962,année du dépôt à 41.796.000 francs.

D'autre part la Cour a mis ses fraisde justice sur le dos de la Républiquealgérienne en raison de 80.000 francset les dépens dus à la Banque commer-ciale arabe ct à son directeur, d'unmontant de 100.000 francs.

Dans son jugement la Cour a consi-déré que le FLN ne fut jamais titulaired'un compte à la Banque commercialearabe de Genève compte qui fut ouvertau nom de Mohamed Khidder par cedernier et auquel tous les fonds furentversés.

D'autre part les pouvoirs de Khiddern'ont jamais été révoqués ni par BenBella qui était alors président de laRépublique, ni par le Front de libérationnational dont Khidder fut le secrétairegénéral jusqu 'à sa destitution cn 1964.Le Tribunal a également considéré quele FLN n'avait pas utilisé les moyens ju-ridiques mis à sa disposition par le droitsuisse pour bloquer les fonds déposés aucompte bancaire ouvert par Khidder.

M.

La Suisse d'ici à l'an 2000De notre correspondant de Berne :11 importe d'étudier les possibilités que

nous offre l'avenir par une démarcheintellectuelle inlassablement poursuivie,Dans cet ordre d'idées, il est absolumentindispensable d'aller au delà de la sphè-re des intérêts personnels et aussi, desconsidérations d'ordre purement écono-mique. Force est en effet de reconnaîtreque, dans le monde actuel , économie,politique, société et vie culturelle sontindissolublement liées. La prospectionde l'avenir n 'est plus le domaine de rê-veurs ou d'idéalistes. Elle est devenueune nécessité vitale pour tous.

Ce sont les conclusions du professeurKneschaurek et de son équipe chargésde brosser un tableau du développementde la Suisse d'ici à l'an 2000.

QU'EN SERA-T-IL DE L'INFLATION?

Les études prospectives du professeurKneschaurek ont porté et portent enco-re sur tous les problèmes qui se présen-tent aujourd'hui à notre société. Par-mi ceux-ci l'inflation n'est pas un desmoindres.

Le résultat des investigations du pro-fesseur Kneschaurek dans ce domainepeuvent se résumer ainsi :

La Suisse demeurera exposée à la pres-sion de facteurs inflationnistes en parti-culier, la hausse des revenus et partantdes coûts. Mais le déséquilibre entre laprolifération des appétits et les possibi-lités réelles de les satisfaire se répercutesur la demande : ménages, entrepriseset l'Etat lui-même accroissent leur de-mande quand l'offre n'est plus en me-sure de les satisfaire. Enfi n l'inflationest également importée par la haussedes prix à l'importation , des matières

premières en particulier , nécessaires ànotre industrie et des denrées alimen-taires toujours plus rares relativementà un tiers monde affamé.

AVERTISSEMENT POURL'AUTO-DISCIPLINE

La lutte contre le renchérissement estdevenue une tâche permanente de lapolitique économique d'un Etat. A cepropos, le rapport du professeur Kne-schaurek déclare sans ambages qu'aussilongtemps que les exigences individuellesde toute nature n 'auront pas été rame-nées au niveau des possibilités réellesde notre économie, on ne saurait rienattendre de durable d'une politique vi-sant à combattre l'inflation à moins que,ajoute le rapport , de constantes ingéren-ces de l'Etat soient tenues pour souhai-tables. L'indifférence constatéç à cetégard dans le public risque cependantd'ouvrir la voie à un dirigisme bureau-cratique dont personne ne veut mais quisera irréversible quand bien même il nefera pas avancer d'un seul pas la solu-tion du problème... L'avertissement estclair pour une autodiscipline librementconsentie si l'on ne veut pas se trouverun jour prisonnier d'un système qui sesera instauré par la force des choses etdevant la carence d'une volonté structu-rée et majoritaire dans le public.

ECONOMIE DE L'ÉNERGIELa nécessité d'adapter nos appétits aux

ressources réelles du pays, de ne pas vi-vre sur un trop grand pied qui ressortau rapport sur les études prospectivesdu professeur Kneschaurek, s'appliqueaussi au problème de l'énergie.

A supposer qu'on laisse libre cours àl'augmentation actuelle de la consom-

mation , en l'an 2000 la consommationglobale sera deux fois et demi ce qu 'elleest aujourd'hui. Or, souligne le profes-seur Kneschaurek, la pleine satisfactionde pareils besoins ne paraît pas possi-ble compte tenu des critères de sécuritéde l'approvisionnement , de la préserva-tion de l'environnement et du prix rai-sonnable. Il y a donc nécessité impé-rieuse de faire un usage parcimonieuxdes sources d'énergie qui nous sont ac-cessibles et de réduire absolument le tauxde progression de la consommation.

On peut alors se demander si cet ap-pel à l'économie de l'énergie peut com-promettre le développement économique.Remarquons à ce propos que le rende-ment de la production est encore trèsfaible et de grands progrès sont possi-bles à cet égard. Notre société d'abon-dance entraîne des gaspillages inévitablesd'énergie et l'on ne tire pas encore suf-fisamment parti des possibilités de recy-clage de l'énergie.

VERS DES MESURESAUTORITAIRES ?

Nous devons ainsi conclut le rapportKneschaurek mettre davantage l'accentsur l'amélioration qualitative de nos con-ditions de vie plutôt que sur l'accroisse-ment de notre consommation.

Mais admet M. Kneschaurek les appelsà l'autodiscipline ne servent pas à grand-chose. C'est pourquoi l'Etat devra éla-borer une politique énergétique mieuxappropriée aux circonstances sans qu'ilen résulte pour autant un ralentissementde la croissance économique ni une dé-gradation du bien-être général. Voilàdonc la promesse de restrictions à plusou moins longue échéance.

J.P.G.

ins> Grave menace sur la presse en Suisse«J'ai le sentiment qu'aujourd'hui trop

de milieux de presse attendent les me-sures d'aide fédérale comme une pana-cée, dans l'idée qu'il ne leur resteraensuite qu'un modeste effort à fournirpour sauver leurs journaux >, déclareM. Schurmann. Or, c'est le contrairequi est vrai. Rien n'est plus dangereuxqu'une telle attitude. L'essentiel , c'est

la volonté et la capacité des journauxde s'aider eux-mêmes.

COORDINA TION ETCOOPÉRATION

Des efforts louables ont été accom-plis, certes, pour une coopération meil-leure sur le plan de la publicité, surcelui de la collaboration entre rédac-tions. Mais que d'insuffisances oud'échecs... Pour M. Schurmann , il fau-drait mettre au point une véritable stra-tégie destinée à rendre effective dansles délais nécessaires une coopération etune coordination accrues.

11 est désolant aussi , estime-t-il , qu'unechance de rationalisation comme la té-lécomposition ne soit pas mieux utili-sée, pour des motifs difficiles à com-prendre. « J'ai vu dans le journal dontje m'occupe les résultats extrêmementpositifs que son introduction a eu surles comptes. » Et on pourrait citer biend'autres possibilités qui restent en fri-che : c'est un dommage peut-être irré-parable pour l'avenir de la presse suis-se. *¦

MA INTENIR L 'ÉGALITÉDES CHANCES

Si l'on attend une loi fédérale d'aideà la presse pour agir, on commet unelourde erreur, affirme M. SchurmannD'abord , cette loi prendra encore dutemps. Ensuite et surtout , la loi ne peu let ne doit pas mettre les leviers del'évolution entre les mains de l'Etat. Laloi fédérale d'aide à la presse telle quela conçoit son auteur tend à maintenirou à rétablir l'égalité des chances entreles « produits de presse ». Elle amélio-re les possibilités de concurrence , elleassure un cadre à l'intérieur duquel lesdivers groupes politiques , sociaux- éco-nomiques peuvent rivaliser. Si cette con-ception d'une politique de concurrencereste à la base du projet — et, del'avis de M Schurmann, c'est essen-tiel — on doit bien voir qu 'il appar-tient dès lors aux milieux de la bran-che et aux organisations professionnel-les, de diriger eux-mêmes l'évolutionplutôt que de la subir Les concentra-tions se poursuivront, c'est incontesta-ble. Le problème est de savoir si l'onparviendra à gouverner cette évolutiongrâce aux efforts des éditeurs et à uneconception législative, afin d'assureravant qu'il ne soit trop tard le main-tien d'une presse diverse et multiple.

PRAGMATISME HELVÉTIQ UEM. Schurmann craint que le prag-

matisme helvétique ne soit en train demettre la presse en danger. L'attentis-me auquel nous assistons est lourd demenaces. 11 faudrait s'y prendre à temp.-pour créer des points forts. Il est d'au-tant plus nécessaire d'agir vite que lessolutions ne pourront s'imposer qu 'avecdu temps. Quantités de données tradi-tionnelles ne se laissent pas modifierd'un seul coup. Il faut savoir où l'onva, mais il faut savoir y aller patiem-ment.

Les expériences de rationalisation fai-tes jusqu 'ici sont en général satisfai-santes sur le plan matériel (groupementspublicitaires), mais moins sur le planrédactionnel (collaboration entre rédac-tions, partage des tâches). Tout le mon-de croit encore devoir et pouvoir toutfaire. N'oublions pas, souligne M. Schur-mann , qu 'à force de discuter et d'éla-

borer des projets, on diminue dansl'opinion publique la conscience de lagravité du problème, et de l'urgenced'une solution.

On sous-estime aujourd'hui trop dedangers, par exemple celui des feuillesgratuites, déclare M. Schurmann. Onsurestime certains remèdes, et pas l'aidefédérale seulement. 11 est clair que leslecteurs de jour naux ne paient pas unprix suffisant pour cette marchandisequotidienne, financée toujours davanta-ge par la publicité. Cette dernière , d'ail-leurs, est chez nous remarquablementsaine , et « j' ai pu constater qu'elle nepose pas de problèmes quant à l'in-fluence sur le contenu rédactionnel ».On n'insistera jamais assez auprès deslecteurs sur la valeur réelle que repré-sente l'apport quotidien des nouvelleset des commentaires.

La tendance actuelle paraît aller versdes monopoles régionaux : c'est la rai-son pour laquelle M. Schurmann a pré-vu dans le projet de loi l'obligationaux journaux disposant d'une « situa-tion dominante »- d'ouvrir leurs colon-nes à la pluralité des informations etdes opinions sur les sujets importantspour l'opinion publique. Il serait évi-demment préférable que cela se fassespontanément, ou sur la base d'une po-litique commune consciente des intéres-sés. Selon M. Schurmann. on devraittendre d'une part vers une presse ré-gionale forte largement ouverte aux di-vers courants d'opinions, et d'autre part ,vers une presse politique « nationale »ou en tous cas supra-régionale. C'estdans ce sens que semble aller l'évolu-tion , mais en ordre dispersé, avec tousles risques que cela comporte.

PRESER VER LES CONDITIONSDE CONCURRENCE

Ce qui va se passer ? La commissiond'experts compte terminer ses travauxcette année. Si elle continue de travaillersur la base du « projet Schurmann », etselon les directives formulées par leConseil fédéra l dans sa réponse à lamotion Akeret , on en restera à cetteconception, réaliste selon son auteur,d'une loi destinée avant tout à préser-ver les conditions de concurrence. Lors-qu 'une conception claire se sera dégagéeparmi les intéressés, chez les experts,chez l'autorité , on pourra prendre desmesures pratiques, fondées sur une poli-tique claire. Toujours dans l'optique in-diquée, cela signifie qu'il s'agira avanttout de moyens d'action généraux, va-lables pour l'ensemble de la branche.L'aide directe à certaines entreprises se-rait réservée à des cas exceptionnelsprévus par la loi .

11 est vain d'espérer préserver le statuquo, conclut M. Schurmann. Comme cefut le cas pour la loi sur l'aménagementdu territoire , il faut espérer qu'une con-ception claire se dégagera bientôt, qu 'el-le viendra avant tout des intéressés eux-mêmes, et que s'imposera surtout le prin-cipe essentiel formulé à l'art. 3 du pro-jet : « L'application des mesures prévuespar cette loi présuppose que les inté-ressés auront au préalable accompli lesefforts personnels et pris toutes les me-sures d'entraide que l'on est en droitd'attendre d'eux , en particulier sur leplan de la rationalisation au sein dechaque entreprise et de la collaborationentre les entreprises de presse. »

Le <Harkness Ballet > de New-York

VAUD - VttUP ¦ WUP. —a^^ mm_m*________M__________________________________________________ _m__m_______m_________.

AU FESTIVAL DE LAUSANNE

Mardi et mercredi derniers, le publiclausannois a eu l'occasion d'app laudir,dans deux programmes différe nts , lesquelque quarante danseurs de la p luscélèbre compagnie new-yorkaise : leHarkness Ballet. A vrai dire j 'ai rem-porté une impression assez mitigée de lasoirée à laquelle j' ai assisté (la pre-mière). Celle que laisse un spectacleimpeccable, voire éblouissant quant àl'exécution, mais de conception assezdiscutable.

D'une part, des danseurs triés sur levolet, tous beaux, tous en possessiond'une brillante technique; des vedettesde grande classe comme Gary Snider,Linda da . Bona , Manola Asensio ouTanju Tuzer ; des mouvements d'ensem-ble admirablement synchronisés ; d 'ingé-nieux et subtils éclairages.- D ' autre part, et malgré le dynamismede toute la troupe, on constate une cer-taine absence de style propre, de vérita-ble « personnalité ». Le Harkness Balletqui semble puiser à toutes les sources,qui passe de ia danse académique auxformes d'expression les plus modernesnous donne certes une brillante démons-

tration de virtuosité et de « savoir fai-re », mais ne possède en définitive nil'orig inalité de Béja rt, ni le charme duLondon festival Ballet , ni la force in-cantatoire du « Nederlands Dans Thea-ter».

Enfin , et alors qu'aujo urd 'hui les liensentre la danse et la musique sont p lusétroits que jamais et que les chorégra-phes, la p lupart du temps, s'inspiren t departitions de valeur , nous avons été p é-niblement surpris, l' autre soir, par la fai-blesse de la partie musicale. A l'excep-tion , évidemment , de Debussy...

Au début « Cérémonia ls » avec sescostumes insp irés des civilisations p réco-lombiennes et ses étonnants e f f e t s d 'é-clairage, nous a valu une belle évocationde rites p rimitifs, où d 'impressionnants« ralentis » alternaient avec de brusquesdéchaînements. Musique assez inégale deGinastera, fort mal exécutée de surcroitpar l'OSR sous la direction de D. Stirn .Ce fu t ensuite le très académique Pasde deux du c Corsaire » dansé en tutupar Manola Asensio dont la virtuosité etl'élégance un peu froide s'opposaient àla fougue de son partenaire : Tanju Tu-zer impressionnant de force , de stabilitédans les positions les plus difficiles ,

d'élévation dans ses bonds immenses.Numéro classique par excellence et quif u t particulière ment apprécié.

«Shadows » d' après huit Préludes deDebussy a inspiré à l'un des maîtresde ballet de la Compagnie : V. Nebradaune série de chorégrap hies d'atmosphère,toutes en demi-teintes, en gestes lents etcoulés. Hélas ! si j' ai app récié le trèsbeau toucher du pianiste : Mark Ri-chards, je dois avouer que cette con-ception sirupeuse, alanguie et fâcheuse-ment invertébrée de l'art debussyste m'adonné plus envie de dormir que d'ap-plaudir !

Heureusement, le bouquet f inal f u t di-gne de la réputation du Harkness Ballet.Orgiaque et frénétique , avec ses coup lesqui sans trêve se cherchent, s'af frontentet s'unissent , la chorégrap hie de « Timeout of mind » s'est imposée aussi bienpar son rythme et ses moyens d'exp res-sion vraiment modernes que par le dy-namisme exceptionnel de la réalisation.Dommage toutefois que la musique del 'Américain Paul Creston ne soit pasd'un nivea u un peu p lus relevé...

L. de Mv.

Vers lacélébration du

centenaire de lanaissance du général

GuisanLa section de Lausanne de l'Associa-

tion suisse de sous-officiers organiserales 27 et 28 septembre la célébra-tion du centenaire de la naissance dugénéral Henri Guisan et du lOOme anni-versaire de l'armée suisse.

Vendredi 27 septembre, des joutessportives réunissant les garçons de 14ans (nés en 1960, année du décès de no-tre général auront lieu sur les stades deVidy aimablement mis à disposition parla Ville de Lausanne. Une invitation aété adressée à chaque chef-lieu de can-ton pour déléguer une vingtaine de par-ticipants. La plupart des villes ont déjàrépondu favorablement. Quant auxépreuves proprement dites, il y aura untriathlon et une course de relais. Tousles concurrents recevront une médaille-souvenir et les meilleurs seront gratifiésd'un prix. D'autre part le logement et lasubsistance seront pris en charge parl'organisateur.

Samedi matin se déroulera unecérémonie du souvenir devant le monu-ment érigé à Ouchy, au terme de la-quelle un défilé militaire mettra en pré-sence environ 3000 hommes. La Divméc 1, avec à sa tête le colonel division-naire Olivier Pittet en collaboration avecd'autres troupes, organisera ce défilé.Notons que la jeunesse suisse, si chère ànotre général , y sera associée. Les auto-rités civiles et militaires ont égalementdonné leur appui.

Le comité d'honneur est présidé parM. Paul Chaudet, ancien président de laConfédération.

I SUISSE AlEWflWI QUE |

De notre correspondant de Bâle :L'exposition des œuvres de Lucas

Cranach , qui vient de s'ouvrir au Muséedes beaux-arts de Bâle et durera jus-qu'au 8 septembre, est la plus impor-tante jamais consacrée, dans le mondeentier, à celui qu'on n 'hésite pas àappeler le « Raphaël de la Réform e al-lemande ». Aux propriétés du Musée etdu Cabinet des estampes de Bâle sontvenues s'ajouter des œuvres de toutes lesparties du monde, dont 28 de laRépublique démocratique allemande. Entout 130 peintures , 50 dessins et plus de200 œuvres graphiques de LucasCranach , de ses deux fils et de quelquesautres maîtres de leur temps.

L'exposition a été inaugurée vendredisoir, avec un faste inhabituel , par uneallocution du professeur Jacob Rosen-berg, de la Harvard University deCambridge (Mass.). Le transport des œu-vres exposées, assurées pour un montantglobal de 50 millions de francs, a néces-sité, des mesures de sécurité dont onn'avait guère d'exemples jusqu'ici.

L'exposition, qui exigea quatre ans depréparation , est placée sous le patronagede l'UNESCO. Elle occupe presque tout

le premier étage du Musée (21 salles !)et le premier volume de son catalogue(un second suivra dans quelques semai-nes) compte 432 pages, publicité noncomprise, avec 24 planches en couleur et200 reproductions en noir et blanc.L'exposition est ouverte tous les jours,lundi excepté , de 10 à 17 heures, et lemercredi soir de 20 à 22 heures.

Précisons que le début de l'expositionCranach coïncide avec le Saloninternational d'art , qui se tient du 19 au24 juin dans les halles de la Foire suissed'échantillons, ce qui permettra aux visi-teurs de faire d'une pierre deux coups etde comparer les œuvres du grand maîtrede la Renaissance allemande à cellesde nos artistes du XXe siècle. L.

Lucas Cranach au Musée des beaux-arts de Bâle

Tirage de la Loterieintercantonale

SCHAAN (ATS). — Le tirage « C »de la tranche de juin (30 juin 1974) dela Loterie intercantonale a donné les ré-sultats suivants :

Les 20 billets suivants gagnent chacun1000 francs : 502415 505961 508758514141 518406 518971 527832 529838530614 537284 541971 546762 553588554144 554585 559156 561743 561747566772 572031.

Les billets suivants gagnent chacun2000 francs : 504380 505552 506640511388 512808 522997 527228 528674530673 559119.

Les 5 billets suivants gagnent chacun4000 francs : 501751 503023 516217529162 555887.

Le billet suivant gagne 10.000 francs :565941.

Le billet suivant gagne 150.000 francs :572487.

Le prochain tirage « tirage-A » auralieu le 10 juillet 1974.

(Sans garantie)

Les femmes parlementaires et l'avortementZURICH, (ATS). — La majorité des

députés aux chambres fédérales se dé-clarent en faveur de la solution des dé-lais. Dans une enquête faite par le jour-nal zurichois « Zueri Leu », huit de cesquinze femmes se sont prononcées pourcette solution. Six autres préfèrent la so-lution des indications et une conseillèrenationale, Mme Martha Ribl (rad-Zh)

s'est abstenue de répondre.Les femmes parlementaires favorables

à la solution des délais sont Mmes LiseGirardin (rad-Ge), conseillère aux

I Etats, les conseillères socialistes HediI Lang (Zurich), Gabrielle Nanchen

(Valais), et Liliane Uchtenhagen (Zh),les radicales Tilo Frey (Neuchâtel) etGertrud Girard-Montet (Vd), lesradicales Tilo Frey (Neuchâtel) et Ger-trud Girard-Montet (Vd), la représen-tante du PDT Nelly Wichy (Ge). Elles

déclarent que la solution des délais doitêtre appliquées uniquement pour les casurgents. Par des changements sociaux,

une éducation sexuelle et une infor-mation intensive , l'avortement ne seraitpratiquement plus nécessaire. Mais ,« nous sommes encore très loin de cettesituation idéale », soulignent-elles.

Les représentantes du PDC, MmesHanny Thalmann (Sg), Elisabeth Bluns-chy (Sw), Helen Meyer (Zh) et JosiMeier (Lu) sont en général pour la solu-tion des indications sans indicationsociale, « car , chaque homme, même s'iln 'est pas encore né, a droit à la vie ».Pour Mme Liselotte Spreng (rad / Fr),qui soutient également la solution desindications uniquement médicales, leproblème de l'interruption de grossesseest « une affaire médicale », « car cen'est pas la femme, mais le spécialistequi doit décider ». Mme Hanna Sahfeld(soc / Sg), pasteur , semble se trouverface à un dilemne. Elle se déclare engénéral pour la solution des indications,toutefois, son opinion est « encore trèspartagée ».

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COIRE (ATS). — Dans une résolu-tion, la Fédération grisonne pour laprotection de la nature, se déclare oppo-sée au tracé du tronçon Reichenau-Thusis de la N13, dans la région deRheinauen.

La Fédération demande à toutes lesinstances compétentes de préserver lepaysage de cette région et soutient lespropositions qui avaient été faites par lepassé pour un tracé de la N 13 par untunnel situé à droite du Rhin , tunnel"partant du pont de Sogn Gieri près deRhaezueris et allant jusqu'à Rôthenbrnn-nen.

« C'est le seul moyen de préservercette région » indique la fédération danssa résolution.

Un tunnel pour préserverla région de Rheinauen

MURREN (ATS). — Trois ballonsimmatriculés « HB-BIZ - Toblerone », de1680 mètres cubes, « HB-Ajoie », de 136Cmètres cubes, et « HB-BII - Vagabond »,de 2300 mètres cubes, sont partis deMurren (BE), dimanche, pour survolerles Alpes.

« Ajoie », avec cinq passagers aatterri , sans dommage, dimanche en find'après-midi, au sud de Bergamo (Italie).Le ballon « Toblerone », piloté par M.F. Turnhill, de Woking (Grande-Breta-gne) et ayant à bord trois passagersaméricains a atterri par erreur dans unendroit difficilement accessible au sudde Bosco-Gurin , au Tessin. Le pilote etles passagers sont sains et saufs.

Trois ballons survolentles Alpes

LAUSANNE (ATS). — Le « Congrèsinternational pour l'évangélisation mon-diale » (de tendance protestante) se tien-dra du 16 au 25 juillet au Palais deBeaulieu , à Lausanne. Près de 3500 per-sonnes y participeront en permanence,dont 2700 délégués de 150 pays, 300observateurs (avec des invités du Conseilœcuménique des Eglises et de l'Eglisecatholique) et 300 journalistes. Mais,lors d'un grand rassemblement prévu le21 juillet au stade olympique de Lau-sanne, ce sont 15.000 à 20.000 personnesqui entendront plusieurs évangélisateurs ,notamment l'américain Billy Graham,président d'honneur du congrès.

Le Congrès de Lausanne sera la plusgrande manifestation pour l'évangélisa-tion organisée jusqu 'à présent. Des cen-taines d'ecclésiastiques, missionnaires,anthropologues, étudiants et statisticiensont préparé cinquante-deux documentsd'information pour établir des plansd'évangélisation couvrant toute la terre.Sept langues officielles seront employéesau cours des séances plénières , avec tra-duction simultanée : l'anglais , le français,l'allemand , l'espagnol , le chinois , lejaponais et l'indonésien.

Lausanne : Congrèsmondial d'évangélisation

I VALAIS¦ " '''' ¦¦ • ¦ - ; * * ^ __ _ _ _ _ _

La Fête fédérale des fifres et tambours

VIEGE (ATS). — Dimanche a pris f in à Viège la 16me Fête fédérale des f i f reset des tambours à laquelle participaient quelque 2000 membres actifs de l'Associationsuisse des tambours. Ouverte jeudi , la fê le a connu un grand succès tout au long deces quatre journées.

Sur notre photo : le groupe de Gutiel-Feschel(Valais) Va lp resse

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LE BRESIL S'AMELIORE CHAQUE JOURREVUE DES FINALISTES A 24 HEURES DES « DEMI -FINALES »

Les Brésiliens sont en gros progrès.C'est incontestable. A chacune de leurssorties, les champions du monde s'amé-liorent, se montrent sous un jour plusfavorable. Leur match contre la RDAavait été bien meilleur que ceux du pre-mier tour et , malgré l'opinion contrai rede Mario Zagalo, son entraîneur, leBrésil a encore bien mieux joué contreles Argentins que contre les Allemandsde l'Est. Certes, pour les Brésiliens, leurconfrontation avec l'Argentine étaitl'idéal pour rehausser leur prestige. Lestyle des deux équipes se mariait parfai-tement et permit à chacune de mettrel'autre en valeur.

LE POINT FORTUne fois encore, et au risque de se

répéter, la défense brésilienne s'est révé-

lée le point fort de l'équipe. Face à uneattaque vive, inspirée, cherchant à mar-quer des buts, les défenseurs brésiliensont fait bonne garde. Il est vrai que lamaladresse dans les tirs de Balbuena etAyala leur a facilité la tâche. Mais lasûreté dans le geste, dans l'interventionet dans la relance, a fait des quatredéfenseurs la base de l'équipe. Si l'Ar-gentine a pu se montrer dangereuse,c'est parce que Luis Pereira, le « libe-ro », et Francisco Marinlio, l'arrièregauche, se lançaient dans des raids of-fensifs qui dégarnissaient leur défense.Mario Zagalo en a, d'ailleurs, fait laremarque et il a souligné que, face auxHollandais, il observerait une plus gran-de prudence.

Le Brésil s'améliore au fil des matcheset Ton peut penser que sa confrontation

avec la Hollande sera explosive. LesSud-Américains n'ont pas perdu l'espoirde conserver le titre mondial. Lors desprécédentes « éditions », il en était demême : le Brésil commençait très lente-ment pour finir en « boulet de canon »ct s'imposer indiscutablement. Hélas, cet-te année, il manque au Brésil un vérita-ble patron. Rivelino a, certes, fort bienaccompli sa tâche contre l'Argentine. Ila distribué des balles qui pouvaient êtrefort dangereuses mais il ne bénéficiepas, avec ses trois attaquants, d'un sou-tien inconditionnel pour permettre auBrésil de s'imposer. Valdomiro, PauloCésar et Jaïrzinho n'ont plus cetteforce de pénétration que possédaientleurs devanciers.

Le Brésil devra donc jouer demainavec ses moyens, c'est-à-dire avec la fi-nesse et la technique individuelle de sesattaquants, et la solidité de sa défensepour tenter de stopper la marche vers laconsécration de la Hollande, qui restetoujours, avec la RFA, la grande favo-rite de la compétition.

LA DEFENSE BRÉSILIENNE. — II arrive aux attaquants de s'y mêler, comme leprouve la présence de Paulo César Lima (11), qui s'en vient côtoyer Carpegianiet Luis Pereira (2) dans une situation apparemment délicate. (Téléphoto AP)

Les Hollandais se sont-ils réservés ?Lors de ses deux dernières rencontres,

la Hollande avait battu la Bulgarie puisl'Argentine par 3 et 4 buts d'écart.Qu'elle n'ait réussi qu'un petit 2-0 de-vant la RDA pourrait donc décevoir,surtout que ce succès fut acquis sansbrio excessif face pourtant à une forma-tion paralysée par la peur, recroquevilléesur elle-même et incapable d'esquisser la

moindre attaque. Mais si les Hollandaisont livré leur match le moins spectacu-laire depuis le début du tournoi, ilsavaient leurs raisons.

PRUDENCEIls se souvenaient fort bien d'abord

qu'une semaine plus tôt à Hambourg,la RDA avait réalisé un exploit histori-

que en battant l'Allemagne de l'Ouestgrâce à un « contre » de Sparwasser.Les Hollandais jouèrent donc plus pru-demment qu 'à l'ordinaire, surtout aprèsce premier but de Neeskens qui les assu-rait déjà d'une place dans ces véritablesdemi-finales qui opposeront l'Allemagnede l'Ouest à la Pologne et le Brésil àla Hollande.

La victoire pratiquement assurée dèsla 8me minute, les Hollandais pensèrentaussitôt aux 180 minutes difficiles quirestent à jouer cette semaine pour at-teindre la consécration et ils s'économi-sèrent.

CRUYFF : UN SYMBOLECruyff fut le symbole de toute son

équipe. Sur un terrain glissant et trèsdangereux, il évita d'aller se frotter auxsix ou sept défenseurs allemands et ilpréféra opérer en retrait , se contentantd'un rôle de distributeur ou de relayeur.Comme Van Hanegem tenait le mêmeraisonnement et jouait presque à lahauteur de Rijsbergen (qui s'améliore aufil des rencontres), l'attaque,- en raisonaussi d'un certain effacement de Rep,reposait seulement sur les épaules deNeeskens, éblouissant et d'un Rensen-brink qui a enfin marqué le but dont ilavait besoin pour prendre confiance.

Les Hollandais, il est vra i, n 'avaientpas besoin d'attaquer massivement pours'imposer. Leur technique individuelle,leur jeu collectif , leur présence physique,étaient tels que ia RDA, surclassée danstous les domaines, jouait à peine un rôlede figurant.

UNE AUTRE AFFAIRELes Hollandais, Cruyff en tête se sont

réservés et ils n'ont jamais forcé leur ta-lent. Devant la défense brésilienne de-main à Dortmund, il leur faudra touteleur spontanéité, tout leur engagementpyhsique, toute leur fraîcheur, pour im-poser leur football dans un match qua-lificatif pou r la finale mais qui seraaussi un affrontement de prestige entrel'école sud-américaine et la nouvelleécole européenne.

Vers une finale européenne ?A défaut d'une forte personnalité,

Helmut Schoen fait preuve d'une par-faite urbanité. Plus je fréquente les con-férences de presse impromptues qu 'iltient dans la salle de gymnastique del'école de sports de Kaiserau , plus jesuis frappé par sa gentillesse naturelle.

LE POUVOIR DE « FRANZ »Trop longtemps resté le second de

Sepp Herberger, le coach de l'équiped'Allemagne a toujours besoin de réfé -rences. Lorsqu'il annonce une décision,il est fréquent de l'entendre dire : « J'enai parlé à Franz ». Le pouvoir deBeckenbauer est donc bien réel. Dans lamesure où l'équipe obtient les résultatsespérés, l'insolite de la situation neprovoque pas de trop fâcheuses polé-miques. La lecture de la presseallemande est intéressante dans lamesure où l'on découvre une étonnanteunité de vue. Comme si l'inspirationprovenait de la même source , comme siun mot d'ordre circulait mystérieusementde rédaction à rédaction. Ainsi le casNetzer ne divise personne. Son évictionest considérée comme un fait acquis etnormal. Le banni n 'a d'autres ressourcesque de s'adresser aux envoyés spéciauxde la presse étrangère, lesquels lui té-moignent plus de sollicitude. Ainsi lundimatin , à un micro brandi sous un para-pluie, Netzer a proclamé son intentionbien arrêtée de décliner à l'avenir toutesélection en équipe d'Allemagne. Il saitdéjà qu 'il ne jouer a pas à Munich.

SAVOIR S'ÉCONOMISER >H =Contre les Suédois, les Allemands ont

puisse au plus profond de leurs ressour-ces. Lundi , il éprouvaient surtout le

besoin de se reposer. Schoen admetimplicitement que le style de son équipen'est pas précisément économique. Ilmise sur la santé de ces professionnelsde la « Bundesliga », habitués aux effortsrépétés les plus rudes. Toutefois dansune épreuve comme la Coupe dumonde, il est bon de pouvoir s'écono-miser avant l'effort ultime. Si Allemandset Polonais font une grande dépensed'énergie, Hollandais et Brésiliens jouentplus à l'économie. Chez les Bataves,cette retenue est due tout bonnement àleur supériorité collective, au respectqu 'ils inspirent à leurs adversaires . Aprèsla visite à Kaiserau , un saut à Hiltrupnous a permis de constater l'excellentétat de fraîcheur des hommes de RinusMichels. L'amateur de sensation , de nou-velles croustillantes en était pour sesfrais. Pas de défection en vue, pasl'ombre d'une brouille. Cruyff tient cer-tainement lui aussi un rôle majeur maisla hiéra rchie est respectée. Lorsqu'ilparle , on sent bien que Michels reste lepatron.

LA MENACE DU BRÉSILLa Hollande se préoccupe bien sûr de

ce Brésil , jugé médiocre, mais qui fina-lement détient toujours la couronnemondiale. A Hanovre, les hommes deZagalo ont à nouveau donné la preuvequ 'ils étaient difficiles à manœuvrer.Chez des joueurs au phsychisme aussisensible, les succès enregistrés consti-tuent un bienfait inestimable. Laconfiance revient peu a peu. Lundimatin , un hebdomadaire spécialisénéerlandais titrait à propos du Brésil :« de la subtilité mais pas de rythme ».Les Bataves craignent que lesmanœuvres de temporisation des Sud-

Américains déroutent leur équipe et luiempêche d'imposer son rythmesupérieur. Il y a aussi une menace plusprécise, plus « personnalisée » commel'indique Van der Hart , l'entraîneuradjoint : Les coups francs de Rivelinosont terribles... II ne faut pas placer lemur à neuf mètres mais à cinq ou sixmètres. Mais l'arbitre l'admettra-t-il ?Les Néerlandais craignent les astuces deJaïrzinho lequel est plus souvent couchéque debout. Leur jeune stopperRisjbergen aura-t-il suffisamment demétier pour ne pas se laisser abuser ?C'était là le thème principal d'une dis-cussion menée dans les salons de l'hôtelluxueux qu'occupe la formation hollan-daise.

MAUVAISES NOUVELLESLogiquement, on s'achemine vers une

finale européenne. D'ailleurs nosconfrères brésiliens avaient la mine som-bre lundi. Ils étaient las de voir tomberune pluie rageuse, insistante et ils avai-ent recueilli une mauvaise nouvelle aucamp de leur équipe. Leur arrière galop-pant Francisco Marintho serait blessé.Son forfait priverait la formation de l'unde ses très rares atouts offensifs. Enfin ,autre éléments négatif : l'assurance quele stade de Dortmund sera rempli à rasbord par des supporters hollandaislesquels raflent tout ce qui peut ressem-bler à un ticket d'entrée pour cettedemi-finale intercontinentale.

Les observateurs neutres n'ont qu'unregret : celui de ne pas assister sur leterrain à une symbolique passation depouvoir entre le « dieu » des annéessoixantes, Pelé, et son successeur pré-sumé, Cruyff.

J. DUCRET

La R.FA se réveille è tempsRonnie Hellstrœm, le remarquable

gardien suédois, pourrait sans nul doutetémoigner de l'efficacité retrouvée desattaquants ouest-allemands, lui qui s'in-clina à quatre reprises devant leurs tirs,alors qu 'il n'avait , auparavant, concédéqu 'un seul but en sept matches. Il avaitpourtant été confronté à des adversairestels que les Hollandais — qui ne par-vinrent pas à le battre — ou les Polo-nais, qui ne purent lui marquer qu'unseul but.

IMPRESSION CONFIRMÉEMais, à l'autre bout du terrain , les

deux attaquants suédois Edstroem etSandberg pourraient tout aussi bien direque les défenseurs ouest-allemands leuront laissé plus de liberté que leurs pré-cédents rivaux et que des hommes telsSchwarzenbeck et Vogts ont commis deserreurs qui valurent à Maier, le gardien,de s'incliner à deux reprises. C'est-à-dire de concéder, lors de ce seul match ,deux fois plus de buts qu 'en quatrerencontres depuis le début de la compé-tition !

Ni les Hollandais, ni les Polonaisn'avaient , eux , permis aux deux atta-quants suédois,. de _,concrétiser leurs. . t a-lents de marqueurs! Cela confirmeraitparfaitement l'impression laissée par laRFA au cours de son 'match contre laSuède. Irrésistibles en attaque, même siune certaine malchance et le talent de

Hellstrœm contrarièrent longtemps leursinitiatives, les Allemands manquèrent,par instants, de rigueur défensive, se re-lâchant et n'appliquant pas constammentau jeu toute l'attention voulue.

Peut-être Maier concédera-t-il encoreplusieurs buts d'ici à dimanche. Mais lavérité première du football, c'est de mar-quer plus de buts que l'adversaire, et ce-la les Allemands de l'Ouest en sont fortcapables.

IL ÉTAIT TEMPSAlors, au total , le bilan est largement

positif pour l'équipe de la RFA, qui ,dans cette Coupe du monde, s'est long-temps cherchée, jouant au-dessous de savaleur, et s'est enfin retrouvée pours'épanouir au bon moment. Car la Suèdene fut pas un adversaire quelconque,bien au contraire. Et cela valut , sur lapelouse de Dùsseldorf, un affrontementdigne d'un grand match, avec des rebon-dissements incessants et une fin de partieétourdissante. Avec, maintenant, un mo-ral retrouvé , à l'image de Gerd Muller,qui fit son meilleur match depuis long-temps — il « empoisonna » sans relâchela défense suédoise — la RFA a, au-jourd'hui , comme l'écrit la presse ouest-allemande, « un pied en finale ».

Helmut Schœn ne changera désormaisplus grand-chose. Il semble avoir trouvésa meilleure formule. Il était d'ailleurstemps !

Merckx chef de file pour... deux secondesM. cyclisme Les « points chauds » modifient le classement du Tour

Des petits massifs serrés aux verts pâ-turages, des bâtisses de pierre aux mai-sons à Colombage, des champs d'artil-chauts aux vaches laitières, le Tour deFrance a poursuivi sa marche en avant.En deux cents kilomètres, hier, il a passé

de la Bretagne au cœur de la Norman-die. Il est entré à Caen au moment-mê-me où cette ville neuve fêtait le tren-tième anniversaire de sa libération. Unfait historique qu'il était bien difficiled'oublier, en ce lundi ensoleillé, les ci-

metières militaires disposés de part etd'autre des routes ou des plages rappe-lant sans cesse les faits qu'on connaît.

Dans un tel paysage, les coureurs ontpédalé de façon bien irrégulière : tan-tôt rapidement, tantôt à la manière detouristes-routiers. Aux accélérations, desraisons : ces fameux « points chauds »disséminés le long du parcours et quiconstituent, durant la première semainetout au moins, l'essentiel de l'intérêt :ne sont-ils pas assortis de bonifications

Si les deux cents premiers kilomètresne servirent donc pas à grand-chose,les six derniers — ils n'étaient pas comp-tés dans le total... — permirent un spec-tacle de choix. Dans la poussière del'hippodrome de Caen, sur un sol qui sedérobait sans cesse et qui demandaitplus de qualités d'équilibriste que desprinter, l'emballage final dura troistours. Tour à tour large, étiré, ramassésur lui-même, le peloton des cent vingthommes prenait toutes les formes, sansjamais trouver sa position définitive. IIfallut donc attendre les derniers hecto-mètres pour voir surgir, comme la veil-le, ce diable de Patrick Sercu, qui si-gna ainsi son deuxième succès en deuxjours.

ATTENDONS...Le classement général a donc pris une

forme nouvelle, puisque Merckx domi-ne à nouveau, devant la majorité dessprinters qui se complaisent dans les bo-nifications. Classement très provisoire,qui nc changera pourtant que la semai-ne prochaine, lorsque la montagne seraau programme. Pour le moment, on sebat à coup de secondes : Merckx ayantdécidé dc fermer la porte et d'interdiretoutes les tentatives — en payant de sapersonne — il faut bien se contenterdes seules possibilités qui existent...

J.S.

La Pologne semble s'essoufflerCinq matches (Argentine, Haïti, Ita-

lie, Suède, Yougoslavie), cinq victoires.Meilleure attaque avec quinze buts, laPologne compte aussi les deux meilleursbuteurs avec Lato (6) et Szarmach (5)tandis que le capitaine Deyna en a réus-si trois. Brillante et efficace au débutdu tournoi , la Pologne semble s'essouf-fler. Les matches commencent à laisserdes traces dans les rangs des titulairesqui ne sont pas habitués au ry thme accé-léré des rencontres malgré une soigneusepréparation. ,

CRAINTES JUSTIFIÉESCasimir Gorski redoutait le match

contre la Yougoslavie. Il avait raison.Les Yougoslaves, résolument offensif ,ont fait preuve d'une joie de jouer quiétait jusqu 'à maintenant l'apanage desPolonais. Ces derniers, dominés au mi-lieu du terrain en raison de la faibleprestation de Kasperczak, qui souffre desadducteurs, ont dû puiser dans leursdernières réserves pour s'imposer. Labaisse de régime, qui a débuté devant laSuède, semble se poursuivre malgré unmeilleur dosage des efforts. Mais il nefaut pas être plus royaliste que le roi.Les champions olympiques se retrouve-ront en effet à Munich en compagniede trois des grands favoris du tournoi,Hollande, Brésil et RFA. Le quatriè-me, l'Italie, elle l'a déjà éliminé.

La rencontre de demain , contre laRFA , sera abordée dans un nouvel étatd'esprit. Notre but, a souvent répété

Casimir Gorski, est d'obtenir une placedans les quatre premiers. Une médaillede bronze nous comblerait.

LA RFA FAVORITE MAIS...Les Polonais joueront cette demi-finale

plus décontractés. Deyna, s'il peut jouer,et ses camarades n 'ont plus la mêmefraîcheur physique mais, en retrouvantla joie de jouer , ils sont capables depréserver leur invincibilité. La défense,parfois hésitante en début de tournoi,fait désormais preuve de plus d'autori-té et a su durcir son jeu. L'attaque, avecLato, Gadocha et Szarmach, a démon-tré qu'elle était toujours dangereuse mê-me quand la formation polonaise estdominée.

Affaiblie et peut-être diminuée pardes absences en raison de blessures, laPologne ne partira cependant pas envictime expiatoire devant la RFA. Lesaigles noirs de Schœn ne s'attendaientpas à trouver les aigles blancs de Casi-mir Gorski sur la route du Stade olym-pique de Munich, stade que la Pologneconnaît bien depuis 1972, année de savictoire olympique.

Gerben Karstens déclasséIl a omis le contrôle antidopage

Gerben Karstens, deuxième à l'ar-rivée à Caen et également deuxièmedu classement général derrièreMerckx , a été déclassé pour ne pass'être présenté dans les délais (unedemi-heure après l'arrivée) au con-trôle médical antidopage. En con-séquence, on lui a infligé 10 mi-nutes de pénalisation, 1000 francssuisses d'amende, ainsi qu'une sus-pension d'un mois avec sursis.

Karstens, qui a tenté de plaidersa cause auprès des responsables encompagnie de son directeur sportifMaurice de Muer, parle d'abandon-ner. « Après l'arrivée, j' ai été occupétrès longtemps avec les radio-repor-ters pour les interviews. J'ai en-suite complètement oublié que je de-vais me présenter au contrôle. Je nem'en suis souvenu qu 'en arrivant àmon hôtel. Je suis, alors, revenu àl'hippodrome où il n 'y avait pluspersonne, puis à la permanence oùles responsables du contrôle n'ontpas voulu recueillir mes urines.J'étais pourtant de bonne foi. J'étaisdans le Tour pour porter le maillotjaune dans les premières étapes.Maintenant , je n 'ai plus rien à yfaire et je préfère rentrer en Hollan-de », a-t-il déclaré .

La déception de Karstens justifiait ,bien sûr, de tels propos. Mais l'argu-mentation du Dr de Mondenard étaitinattaquable. « Ce délai de 30 minu-tes, ce sont les coureurs eux-mêmesqui l'ont réclamé quand nous avonsétabli les modalités de fonctionne-ment du contrôle. Il n 'y a donc pasà revenir là-dessus. Les flaconsétaient déjà partis quand Karstensest venu nous voir. Le constat decarence avait été dressé », a-t-il ré-pliqué.

Troisième du sprint de Caen, leHollandais Albert' Hulzenbosch a luiaussi été déclassé, mais de façonmoins sévère que son compatrioteKarstens, pour avoir accompli une« rétro-poussette » sur son coéquipierHenk Poppe dans la dernière ligne

droite. Il rétrograde ainsi à la SOmeplace de la 4me étape. Cette modi-fication permet à l'Italien Gualazzi-ni de se hisser en 3me position ,Guimard en 4me position. Tous lesautres concurrents, jusqu 'à Huys-mans, précédemment classé à la SOmeplace, remontent d'un rang.

Menace de grèveAprès le déclassement de Karstens,

un vent de révolte souffle sur le pe-loton du tour de France. Les direc-teurs sportifs et les coureurs cher-chaient hier soir, quelle formedonner à la protestation qu'ils comp-tent manifester aujourd'hui. Mauricede Muer a entrepris une série deconsultations auprès des autre direc-teurs sportifs, cependant que CyrilleGuimard , le président de l'Unionnationale des coureurs professionnels,a pris contact avec les coureurs,Merckx en particulier.

« De toute façon, les coureurs sui-vront les directives que leur donne-ront les directeurs sportifs, a affirméGuimard. Nous voulons le rempla-cement de l'inspecteur de l'UCI, M.Mennillo, qui fait preuve d'un zèleaveugle dans ses fonctions de contrô-leur pour le service médical. Al'arrivée à St-Malo, déjà, il avaitdressé un constat de carence au sujetde Délépine alors que le pauvre avaitété transporté en ambulance à l'hôpi-tal... Karstens, à Caen, était de bonnefoi. Il est revenu pour subir lecontrôle, avec du retard , c'est exact,mais nous pensons que les respon-sables auraient dû montrer un peuplus de souplesse. »

En soirée, rien n'était encoredécidé sur la forme que prendrait lemouvement de contestation. MaisGuimard a indiqué que, pour obtenirsatisfaction , « Les coureurs étaientprêts à faire la grève du contrôle jus-qu 'à ce que l'inspecteur de l'UCI soitremplacé. »

Daniel Schwabaux championnatsd'Europe juniors

C'est hier, lundi , que Daniel Schwabs'est envolé avec l'équipe suisse pourparticiper aux championnats d'Europejuniors à Varsovie. C'est en compagniede S. Demierre, A. Frei , R. Faude, V.Weber, H.D. Reymond que Schwab dé-fendra les couleurs suisses en Pologne.Il participera à la course contre la mon-tre par équipes et à la course sur routeindividuelle.

Pour arriver à ce but , le jeune gym-nasien du V.C. Vignoble (il aura 18 ansau mois de septembre), a suivi troiscamps d'entraînement avec le cadre suis-se, dirigés par R. Ochsner. Il a participéà presque toutes les courses nationales,terminant régulièrement aux placesd'honneur . II a remporté notamment lecritérium de Wohlen et le Tour duGerzensee. La semaine passée, il a ter-miné deuxième du Tour du Haut-Lac àMonthey et ce week-end il défendait lescouleurs de l'équipe nationale suisse auTour du Pays de Vaud. C'est le deu-xième Neuchâtelois à participer auxchampionnats d'Europe, puisque, l'annéedernière, P. Moerlen de La Chaux-de-Fonds avait déjà été sélectionné.

Les dirigeants de la délégation argen-tine qui participe à la Coupe du mondese sont mis immédiatement en rapporttéléphonique avec Buenos-Aires dès l'an-nonce de la mort du président Juan Pe-ron. Ils veulent déterminer l'attitude deleurs joueurs après le décès du chef del'Etat.

Dirigeants et joueurs se sont refusésà toute déclaration. L'interprète attachéà la délégation a cependant indiqué quela nouvelle avait causé une très viveémotion.

Mort de Peron :Emotion dans la

délégation argentine

(6, 4 et 2 secondes) qui font se modifieret se remodifier le classement général ?

C'est, d'ailleurs, grâce au deuxièmesprint volant de la journée qu'EddyMerckx, profitant de sa force et d'unelongue côte précédant la banderole, arepris le maillot jaune à son coéquipierBruyère. Auparavant, il avait déjà es-sayé : Karstens, Hoban, Baert et vanSpringel, notamment, s'étaient unis pours'opposer au projet du Bruxellois.

Notre service spécial

Quatrième étape, Saint-Malo-Caen(184 km, 500) : 1. Sercu (Be) 4 h 48'54"(-20" de bonification, moyenne 39 km,875) ; 2. Karstens (Ho) même temps (-15") ; 3. Hulzebosch (Ho) même temps(-10') ; 4. Gualazzini (lt) même temps (-5") ; 5. Guimard (Fr) ; 6. van Katwyk(Ho) ; 7. Lasa (Esp) ; 8. van Roosbrœck(Be) ; 9. Mourioux (Fr) ; 10. Hoban(GB), tous même temps.

Classement général : 1. Eddy Merckx(Be) 17 h 02'48" ; 2. Gerben Karstens(Ho) à 2" ; 3. Joseph Bruyère (Be) à 4" ;4. Sercu (Be) à 18" ; 5. van Springel(Be) à 22" ; 6. Gualazzini (It) à 25" ; 7.Manzanèque (Esp) à 38" ; 8. Hoban(GB) à 43" ; 9. Agostinho (Por) à 45" ;10. Danguillaume (Fr) à 52".

Classements

Grands changementsà la Chaux-de-FondsAu F.-C. La Chaux-de-Fonds, outre

une réorganisation complète à la direc-tion du club, nous relevons des mutationsimportantes. C'est ainsi que Wiberg re-tourne à Bienne, Ernst à Zurich et Mon-nier à Neuchâtel Xamax où il est re-joint par Ronald Veya. Pourtant, la plusgrosse perte est celle de Rudolf Schri-bertschnig, qui portera les couleurs deVevey-Sports. Au chapitre des arrivées,signalons les deux Neuchâtelois Krœmcrct Lecoultre, Meury (retour de Porren-truy), Dupraz (Yverdon), Bors (Aurore-Bienne) et Frietsche (Chênois).

Le président M. Perret-Gentil, nousa précisé que tout n'était pas dit et qu'ily aurait encore de bonnes nouvelles.Sous la conduite de « Cocolet » Morandet sous l'œil attentif de Marcel Mauron,promu au rôle de directeur sportif , l'en-traînement a repris hier soir.

Neuchâtel Xamax F.-C. a confirméhier, cn fin de soirée, les échanges dejoueurs intervenus avec La Chaux-de-Fonds.

Mouvement à LuganoLe F.-C. Lugano, en plus de l'arrivée

de Fredy Groebli , de Grasshoppers,annonce celle du défenseur biennoisErwin Wenger (24 ans). En outre,Lugano et Mendrisiostar ont procédé àun échange. C'est ainsi que l'ailier lu-ganais Scacchi a été cédé au club de li-gue B contre son gardien Rovelli.D'autre part , Lucerne annonce les arri-vées de Coray (prêt de Saint-Gall) etFoschini (prêt de Zurich).

L'Yverdonnois Laroussi, pour sa part ,s'en ira renforcer les rangs de Bulle lasaison prochaine.

Les quelques matches du premier tourprincipal de la coupe suisse qui restaientencore à jouer , ont eu lieu le week-endpassé. Voici les résultats qui concernentles équipes romandes :

Collex-Bossy - Stade Nyonnai s 1-3 ;Interstar - Meyrin 2-4 ; Signal Bernex -UGS 5-1 ; Stade Lausanne - Yverdonrenvoyé ; Assens - Bulle 0-1 après prol. ;Fétigny - Renens 2-1 ; Orbe - Moudon5-2 ; Crans - Pully 2-1 après prol. ; Mon-treux - Vernayaz a lieu le 5 juillet ;Chalais - Monthey 2-4 après prol. ;Ayent - Rarogne 3-4 ; Vouvry - Sierre5-1 ; Marin - Le Locle 1-2 ; Cormon-des - Beauregard 5-2 ; Zaehringia - Au-dax 5-2 ; Tavel - Central 2-8 ; Boudry -Berne 0-1 : Corcelles-Cormondrèche -Portalban 5-1 ; Rapid Ostermundigen -Durrenast 3-3 après prol. ; Rapid quali-fié aux pcnalties ; Kœniz - Thoune 5-1 ;Pieterlen - Mout ier 2-1 ; Lerchenfeld -Minerva 10-1 ; Bettlach - Boujean 340-0 après prol., Boujean 34 qual ifié auxpénalties ; Mâche - Longeau 3-5 ; Aesch -Concordia 2-3 ; Liestal - Laufon 0-5 ;Petit-Huningue - Porr entruy 5-0 ; Bon-court - Delémont 1-3.

Le second tour aura lieu le 10 août ,il sera marqué par l'entrée en lice desclubs de ligue nation ale B.

Premier tour principalde la Coupe suisse

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DEYNA, LE SOUS-OFFICIER A TROIS GALONS[;gSC *ootbali 1 Une grande vedette polonaise qui n est pourtant pas prophète dans son pays

On peut être sous-officier dans l'ar-mée polonaise et capitaine de l'équipenationale, ainsi que meneur de jeu deLegia Varsovie et meilleur réalisateur ,avec neuf buts , du tournoi olympique1972. Mais Casimir Deyna , ce n'est pasuniquement cela. C'est aussi le troisième« buteur » polonais de tous les temps(26 buts en matches internationaux), letroisième joueur au nombre des sélec-tions (55 depuis ses débuts en 1968)et le sixième joueur européen en 1973,selon une revue spécialisée.

L'OMBRE DE LUBANSKIPourtant , « Kaka », comme le sur-

nomment ses coéquipiers , n 'est pas pro-phète dans son pays. En effet , VladimirLubanski , pour qui tous les Polonais ontles yeux de Chimène, est considérécomme le « numéro un » indiscutable etDeyna comme son brillant second.

Deyna s'est révélé au grand public en

réussissant deux buts en finale olympi-que , à Munich , en 1972, contre la Hon-grie. Depuis, il ne cesse de progresseret a déjà réussi trois buts dans ladixième Coupe du monde. La carrière defootballeur de Deyna a débuté à l'oc-casion de son service militaire , à Varso-vie. Des rangs de l'équipe junior deStarograd Gdansk, petite ville où il estné le 23 octobre 1947, Deyna, alorsmécanicien , est passé au Legia Varsovie,club omnisports à moitié civil et mili-taire.

NOUVEA U ROLEElancé (1 m. 78 pour 70 kilos), racé,

faisant preuve d'une rare clairvoyance ,Deyna n'avait aucune peine à s'imposer.En équipe nationale, où il a débuté le28 avril 1968 contre la Turquie (8-0),il forme, avec Lubanski , une des meil-leures paires d'Europe. Après la blessurede Lubanski, en octobre 1973, à Wem-bley, Deyna devient capitaine de la sé-

lection et doit changer son sty le de jeu.De demi très avancé , il passe au rôle dedistributeur , mais ne rechigne pas àmonter à l'attaque. Ainsi , depuis le dé-but de la Coupe du monde , il laisse lesoin à son coéquipier Kasperczak deporter la balle aux avants de pointe, secantonnant dans un rôle de distributeuren deçà de la ligne médiane.

ÉLÉGANCE ET EFFICACITÉDeyna aimerait égaler Netzer et Maz-

zola, qui sont ses « idoles », mais il adéjà prouvé, en RFA, qu 'il n'avait rienà leur envier. II fait , en effet , partie decette nouvelle génération de footballeursqui sait allier avec bonheur élégance etefficacité. Ses longs cheveux châtainfoncé couvrant les oreilles font encoreplus ressortir son nez fin et légèrementpointu , son regard clair et son souriretrès doux. Marié, père d'un fils, Deyna,quand ses occupations de moniteur d'é-

ducation physique lui en laissent letemps, aime beaucoup la lecture et , plusparticulièrement , les romans policiers.

Champion olympique à 25 ans, il ai-merait bien devenir champion du mon-de deux ans plus tard , car Casimir Dey-na n'aime pas les échecs.

Lato en têtedes marqueurs

Le Polonais Lato, qui a marqué ledeuxième but polonais contre la You-goslavie, a pris seul la tête du classe-ment des marqueurs, qui se présente dé-sormais ainsi :

1. Lato (Pol) 6 buts.2. Szarmach (Pol) 5 buts.3. Rep (Ho) 4 buts.4. Bajevic (You), Nesskens (Ho), Ri-

velino (Bré), Deyna (Pol), Edstroem(Su).

2 buts : Cruyff (Ho), Breitner (RFA),Muller (RFA), Overath (RFA), Karasi(You), Jaïrzinho (Bré), Houseman(Arg), Yazalde (Arg), Sandberg (Su),Sanon (Haïti) et Jordan (Ecosse).

AU PREMIER PLAN. — Le Polonais Deyna est l'un des hommes les plusen vue du tour final de la Coupe du monde. (ASL)

Les classements officiels 73/ 74 ( fin )Association cantonale neuchatEloise de footholl

GROUPE 11. Chx-de-Fds 8 7 — 1 34- 9 142. Etoile Sporting 8 6 — 2 40- 7 123. Les Bois 8 4 — 4 19-26 84. Les Brenets 8 1 1 6 14-35 35. Saint-Imier 8 1 1 6 9-39 3

GROUPE 21. Audax 10 10 60- 6 202. Marin 10 7 1 2 36-15 153. Cortaillod 10 5 1 4 29-32 114. Saint-Biaise 10 3 — 7 33-30 65. Châtelard 10 3 — 7 27-29 66. Lignières 10 1 — 9 6-79 2

GROUPE 31. Corcelles 8 6 — 2 29-11 122. Fontainemelon 8 6 — 2 34-17 123. Ponts-de-Martel 8 5 — 3 28-16 104. Fleurier 8 3 — 5 14-33 65. Bôle 8 8 9-37 0

Juniors C (1er degré)GROUPE 1

1. Hauterive I 10 7 3 — 48- 5 172. L'Areuse I 10 6 1 3 38- 4 133. Colombier 10 5 2 3 40-11 14. Boudry 10 6 — 4 27-11 125. Hauterive II 10 3 — 7 11-53 66. Bôle 10 10 6-76 0

GROUPE 21. Gen.-s.-Cof. 10 8 1 1 38-11 172. Ntel Xamax 10 8 — 2 57- 7 16

^3. Le Parc 10 5 1 4 20-26 114. Comète 10 3 2 5 18-29 85. Chx-de-Fds 10 3 1 6 25-35 76. Ticino 10 — 1 9 11-61 1

Finale : Hauterive I - Geneveys-sur-Coffrane 5-2.

Juniors C (2me degré)GROUPE 1

1. Béroche 10 8 — 2 31-21 162. Le Landeron 10 6 1 3 35-13 133. Cressier 10 6 1 3 30-14 134. Saint-Biaise 10 4 2 4 18-24 105. Cortaillod 10 2 2 6 12-14 66. Châtelard 10 — 2 8 5-45 2

GROUPE 21. Audax I 10 10 88 -6 202. Pts-de-Martel 10 6 1 3 34- 9 133. Couvet 10 6 — 4 29-22 124. Noiraigue 10 5 1 4 38-34 115. L'Areuse II 10 9 9-57 26. Saint-Sulpice 10 1 — 9 5-75 2

GROUPE 31. Etoile Sporting 8 7 1 — 43-11 152. Floria-Olympic 8 4 2 2 21-16 103. Saint-Imier 8 4 1 3 26-15 94. Le Locle 8 3 — 5 19-17 65. Sonvilier 8 8 7-57 0

GROUPE 41. Fontainemelon 8 5 2 1 22- 8 122. Audax II 8 4 2 2 17-14 103. Corcelles 8 3 2 3 17-15 84. Dombresson 8 2 2 4 15-20 65. Auvernier 8 2 — 6 12-26 4

Juniors D (1er degré)GROUPE 1

1. Audax 10 8 — 2 32-11 162. Ntel Xamax I 10 6 3 1 23- 9 153. Le Landeron 10 5 1 4 22-23 114. Cortaillod 10 3 2 5 15-23 85. Comète 10 3 1 6 10-13 76. Béroche " 10 1 1 8 8-31 3

GROUPE 21. Etoile Sporting 10 9 1 — 45-14 192. Le Parc 10 7 1 2 42-13 153. Saint-Imier 10 5 1 4 41-27 114. Gen.-s.-Cof. 10 3 — 7 23-37 65. Chx-de-Fds 10 2 1 7 11-21 56. La Sagne 10 2 — 8 23-73 4

Finale : Audax - Etoile Sporting 4-2.

Juniors D (2me degré)GROUPE 1

1. Fontainemelon 8 6 1 1 30-16 132. Les Bois 8 5 2 1 33-13 123. Le Locle 8 5 — 3 33-12 104. Ticino 8 1 1 6 9-33 35. Corcelles 8 — 2 6 6-37 2

GROUPE 21. Boudry 10 8 1 1 49-22 172. Colombier 10 6 3 1 26-14 153. Hauterive 10 6 — 4 41-17 124. Marin 10 3 1 6 18-30 75. Ntel Xamax II 10 2 1 7 10-22 56. Comète II 10 2 — 8 7-46 4

JUNIORS EGROUPE 1

1. Etoile Sporting 12 11 1 — 84- 6 232. Le Parc I 12 10 1 1 66- 8 213. Le Locle 12 5 1 6 27-38 114. Saint-Imier 12 4 1 7 36-49 95. Deportivo 12 4 1 7 30-50 96. Chx-de-Fds 12 3 1 8 20-43 77. Le Parc II 12 2 — 10 10-79 4

GROUPE 21. Hauterive 10 10 54- 2 202. Comète I 1 6 — 4 40-22 123. Colombier I 10 3 2 5 13-32 84. Ntel Xamax 10 3 1 6 23-33 75. Marin I 10 3 1 6 31-51 76. Cortaillod I 10 3 — 7 23-44 6

GROUPE 31. Gen.-s.-Cof. 10 7 2 1 62-14 162. Marin II 10 8 — 2 46-16 163. Cortaillod II 10 5 3 2 26-13 134. Colombier II 10 3 2 5 24-41 85. Comète II 10 2 3 5 14-31 76. Cortaillod III 10 10 1-58 0

Finales : Hauterive - Geneveys-sur-Coffrane 6-0 ; Etoile Sporting - Gene-veys-sur-Coffrane 14-0 ; Hauterive -Etoile Sporting 3-1.• Hauterive est champion cantonal

juniors E.

Vétérans1. Le Locle 14 10 3 1 39-12 232. Chx-de-Fds 14 10 2 2 62-20 223. Ticino 14 6 4 4 26-22 164. Le Parc 14 5 3 6 23-33 135. Etoile Sporting 14 5 2 7 28-43 126. Fontainemelon 14 4 2 8 21-33 107. Boudry 14 4 2 8 12-26 108. Superga 14 2 2 10 17-39 6

Sauf réclamations adressées au pré-posé au calendrier, jean-Pierre GRU-BER, rue de Porcena 31, 2035 COR-CELLES (Tél. (038) 3127 57), jus-qu'au 20 juillet 1974, ces classementsseront considérés comme exacts.

Comité central ACNFle préposé au calendrier,

J.-P. GRUBER

NOUVELLE VICTOIRE DE PESCAROLO LARROUSSEjjfe| > automobilisme j Au G.P. de Zeltweg, pour le championnat des marques

Sur leur lancée d'Imola et du Mans,Henri Pescarolo et Gérard Larousse sontallés glaner , à Zeltweg, une nouvelle vic-toire pour « Matra Simca ». Les deux pi-lotes français ont enlevé, en effet , les1000 kilomètres courus sur le circuit au-trichien, sixième manche du champion-nat du monde des constructeurs. C'est latroisième fois de suite que l'usine fran-çaise est à l'honneur, la cinquième de-

puis le début de la saison. Ce succès luipermet de consolider sa position en têtedu classement provisoire et de précéder,désormais, de 35 points « Alfa Romeo »

MULLER SIXIÈMELes Suisses ont eu un comportement

très honorable puisque Herbert Muller,qui faisait équipe avec le HollandaisGijs van Lennep, s'est classé sixième, à19 tours. Quant au Thurgovien PaulKeller, qui pilotait une « Porsche-Carre-ra », il apparaît à deux places à la foisaprès avoir dû changer d'équipage encours d'épreuve. Celle-ci a été fatale,toutefois, au Fribourgeois Paul Blanc-pain et au Genevois Laurent Ferrier(Porsche 908-3) qui ont été contraints àl'abandon au 75me tour après avoir biencommencé. L'incident qui les mit « out »est survenu au 40me tour. Leur « Pors-che » quitta la piste dans la grande cour-be précédant la ligne droite d'arrivée,après avoir dérapé, semble-t-il, sur uneflaque d'huile que les commissaires n'au-raient pas signalée. Blancpain-Ferrierrepartirent mais ils durent renoncer 35tours plus loin, en raison de la géomé-trie défectueuse. Enfin , ce sont desennuis d'embrayage qui enlevèrent tousses espoirs à Michel Dupont (Chevron).

CLASSEMENTS1. Pescarolo-Larrousse (Fr), Matra

Simca, les 170 tours en 4 h 51'20"27(moyenne 206,95 km-h) ; 2. De Ada-mich-Facetti (It), Alfa Romeo, à troistours ; 3. Beltoise-Jarier (FR), Matra Sim-ca, à quatre tours ; 4. Bell-Hallwood

(GB), Gulf Ford , à quatre tours ; 5. Mer-zario-Ickx (It-Bel), Alfa Romeo, à dix-huit' tours : 6. van Lennep-Muller (Ho-Sl ,Turbo Porsche, à dix-neuf tours ; 7.Barrios-Scott (Esp-GB), Chevron Ford ,à vingt-trois tours (vainqueurs de la cat.sport jusqu 'à 2 litres); 8. Keller-KremerHeyer (S-All-O-All-O), Porsche Carrera ,à vingt-trois tours (vainqueurs de la cal.grand tourisme) ; 9. Harrower-Jones

(GB), Chevron Ford , à vingt tours ; 10.Barth-Pesch-Schicketanz (All-O) PorscheCarrera , à vingt-quatre tours. Puis : 11.Heyer-Keller-Wissel (All.-O-S-Sue), Por-sche Carrera , à vingteinq tours.

Classement du championnat du mon-de des marques après 6 manches : 1.Matra 100 points ; 2. Alfa Romeo 65 ;3. Porsche et Gulf-Ford , 55 ; 5. Chevron9 ; 6. Ferrare 8.

Course en circuit pour le championnat suisseR. Salomon vainqueur à Casale

Le Bernois Roland Salomon a réussile meilleur temps dans la course en cir-cuit de Casale, comptant pour le cham-pionnat suisse et courue dans de bonnesconditions , devant 2000 spectateurs. Il aégalement réussi le meilleur tour maissans battre le record de Jo Vonlanthen(l'01"l contre l'01"8 cette année). Il a,cependant, fait mieux au cours des es-sais (l'00"3). Les résultats :

Tourisme de série : Jusqu 'à 1150 : 1.Jurg Vogt (Zurich) Fiat, 30'00"7 ; 1150-1300 : 1. Willy Menzi (Onstalden) Simca,28'57"7 ; 1300-2000 : 1. Kurt Roth(Binning en) Alfa Romeo, 27'57'3 ;2000-3000 : 1. Charly Guenin (Nidau)Opel , 27'35"4 ; plus de 3000 : 1. Hans-rudi Fischer (Daeniken) Chevrolet ,25T0"9. Grand tourisme; Jusqu 'à 1600Erhard Steck (Schupfen) Alpine Renault ,25'29"4 ; plus de 1600 : 1. Gérard Mau-rer (Uitikon) Porsche Carrera, 24'31"8.

Tourisme spéciale : Jusqu 'à 1000 ; 1.Walter Baltisser (Zweidlen) Fiat , 25'14"21000-1300 : 1. Alfons Hofstetter (Zurich)Wileda NSU, 26'00"2 ; 1300-16000 : 1.Walter Frey (Safenwil) Toyota Delica ,25'24"7 ; plus de 1600 : 1. Ruedi Hel-bling (Rapperswil) Ford Escort, 25'06"4.

Grand tourisme spéciale ; Jusqu 'à1300 : 1. François Trisconi (Monthey)

Alpine Renault , 23'59"1 ; plus de 1300 :1. Alfred Lienhard (Erlen) Porsche Car-rera , 23'43"7.

Sport : Jusqu 'à 1000 : 1. Bruno Huber(Hunikon) Mongo, 23'14"9 ; 1000-1600 :1. Jean-François Renold (Aarau) Wileda,23'37"7 ; 1600-2000 : 1. Rudi Jauslin(Muttenz) Lola, 23'09"8.

Course : Jusqu'à 1000 : 1. HeinrichHofmann (Belp) Tecno, 24'20"5 ; For-mule V : 1. Hans-Werner Maier (Ober-kirch) Austro, 24'18"8 ; Super V: 1.Hans Walther (Guntalingen) Horag,21'11"6 ; Série 4: 1. Giancarlo Comaz-zi (Fribourg) Grac, 21'58"6 ; Série 5 : 1.Roland Salomon (Frauenkappelen)March , 21'06"3 (meilleur temps de lajournée) ; 2. Jo Vonlanthen (Frauenfeld)Mach-BMW , 21'16"2 ; 3. Fredy Amweg(Ammerswil) Mach-BMW, 21'33"8.

'&#&- ' yachting

Organisée à Genève par le groupe-ment du yachting léger de la sociéténautique de Genève , la Coupe Ballerinaa réuni trente-neuf « 470 ». Quatre ré-gates ont été courues.

Classement f inal : 1. Vuithier-Haeni(Neuchâtel) 6,0 ; 2. L'Huillier-Gras (Ver-soix) 9,8 ; 3. Schulthess-Racher ( Staefa)11,9 ; 4. B. Degaudenzi-Perret (Genève)12,6 ; 5. Gerber-Fiaux (Enge) 13,6.

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La Coupe Ballerinaaux Neuchâtelois

Vuithier-Haeni

Les Suisses en brillante forme[§fej ski nautique | Au G.P. de LyonP aU &yV'> . .,,., ..-.7 - ,.y v 7. .. ,.. .. .::A_- . . . ..:. . i

Les skieurs nautiques suisses sont dé-cidément en excellente formé en ce dé-but de saison. Après avoir remporté leconcours international par équipes deBaeschingen et s'être qualifiés , il y a unesemaine, pou r les quarts de finale de laCoupe d'Europe, ils ont une nouvellefois démontré leur valeur en remportanttrois épreuves du Grand prix de Lyon,qui réunissait les meilleurs skieurs desept pays européens.

Les Genevois Jean-Jacques Zbinden etPhilippe Kurer ont pris les deux pre-mières places du combiné.

Le slalom fut d'un niveau particuliè-rement relevé. J. Zbind en et l 'Allemandde l'Ouest Willy Ellermcier ont terminéà égalité avec deux bouées avec cordeà 13 mètres. Un barrage se révéla donc

nécessaire pour l'attrubution de la pre-mière place, barrage qui a permis àZbinden d'établir un nouveau record na-tional de 34 bouées, soit quatre bouéesavec corde à 13 mètres, et de s'adjugerainsi l'épreuve.

Slalom : 1. Zbinden (S) 32 bouées ; 2.Ellermeier (RFA) 32 (Zbinden vainqueuren barrage) ; 3. Rickett (EU) 29. — Figu-res : 1. Zbinden (S) 3180 p.; 2. Kurer(S) 3060 ; 3. Loscher (Aut) 2240. —Saut : 1. Leprince (Fr) 38 m 65 ; 2. Ku-rer (S) 37 m 95 ; 3. de Gans (Ho)36 m 95. — Combiné : 1. Zbinden (S)2052 p. ; 2. Kurer (S) 1842 ; 3. de Gans(Ho) 1635 ; 4. Rickett (EU) 1611; 5.Loscher (Aut)- 1594 ; 6. van Nunen (Be)1541.

Tenue moyenne des HelvètesS=gr J ~ — ~~~

_^T-—«j aviron *s - Aux régates d'Amsterdam

Le Lucernois Alfred Bachmann a crééla surprise de la première journée des ré-gates internationales d'Amsterdam , quiréunissaient une participation de choix.Dans la course de skiff , Bachmann a, eneffet , battu le très réputé Allemand del'Est Wolfgang Hœnig. Le bilan suissepour cette première journée était, d'ail-leurs , bon , puisque cinq des huit helvéti-ques ont atteint la finale.

Malheureusement , le bilan de ladeuxième journée a été moins satisfai-sant que celui de la veille. Les rameurshelvétiques ont récolté deux deuxièmesplaces grâce à Uli Isler en skiff et Lu-thi-Frankhauser en deux avec barreur,une discipline quelque peu délaissée.Comme prévu, les représentants de laRDA ont fait preuve d'une assez nettedomination en remportant cinq succès.En revanche, l'URSS est repartie lesmains vides.

Quatre avec barreur : 1. EntenteWetzlar - Potsdam - Hamerdeich -Luebeck 6'33"20 ; 2. Nereus Amsterdam6'38"18. Deux sans barreur : 1. Pologne(Slusarski-Slusarski) 6'55"17 ; 2. EntenteNeptun Constance-RC Ulm Donau (Ber-ger-Auer) 6'57"20 ; 3. URSS (Starostine-Jersov) 7'05"30 ; 4. RDA (Schreidner-Kosnuksi) 7'07"17 ; 5. Suisse (Dubs-Weitnauer) 7'07"50. Ski f f : 1. RDA(Wolfgang Hœnig) 7'16"85 ; 2. Suisse(Uli Isler ) 7'26"40 : 3. Suisse (HansRuckstuhl ) 7'26"79 ; 4. Hollande (Delak)7'27"21 ; 5. URSS (Malichev) 7'30"60 ;6. Suisse (Alfred Bachmann ) 7'36"94.Deux avec barreur : 1. Laga Delft (Grot-huis-Wonderberg ) 7'29"07 ; 2. Entente

Reuss Lucerne-SC Lucerne (Lurhi-Fankhauser) 7'35"40 ; 3. Danemark(Rasmussen-Rœrbak) 7'37"76 ; 4. Norvè-ge (Nyborg-Norberg) 7'46"54 ; Quatresans barreur : 1. RDA 6'21"10 ; 2. Aso-pos Leiden-Hol . 6'28"31 ; 3. Aegir-Hol.6'31"88 ; 4. Suisse 6'36"99 ; 5. LagaDelft 6'37"31. Double seuil : 1. RDA(Weisse-Winter) 6'37"61 ; 2. GermaniaCologne (Kothe-Wolber) 6*40" 12 ; 3.Tchécoslovaquie (Lacina - Straka)6'42"91 ; 4. Danemark (Teglers-Hede-bom) 7'06"04. Double quatre : 1. RDA6'01"00 ; 2. Tchécoslovaquie 6'01"61 ;3. URSS 6'09"05 ; 4. Entente Saar-Hei-delberg 6T8"78 ; 5. Suisse 6'22"13.Huit : 1. RDA I, 5'48"37 ; 2. URSS5'50"39 ; 3. RDA II 5'52"51.

GoMiiler et Friedli en vedette è Yverdon[ >jjjjj§g hippisme [ Importants concours en Pays romand

Le Concours hippique national d'Yver-don, toujours très prisé des parieurs, abénéficié, samedi et dimanche, de condi-tions atmosphériques nettement meilleu-res que celles dont il avait été gratifiévendredi soir. Le champion suisse Wal-ter Gabathuler a justifié son titre en en-levant plusieurs places d'honneur , notam-ment la première place du concours depuissance , le morceau de choix de cesjournées. Toutefois , dans cette épreuve,le jeune Bâlois a dû partager le premierrang avec son compère Jurg Friedli qui.comme lui , a été pénalisé de 4 pointsau quatrième barrage.

A noter que le pari mutuel , très fré-quenté , a valu des gains fort intéres-sants aux pronostiquuers les plus perspi-caces. C'est ainsi que le tiercé a payéprès de 600 francs à plusieurs reprises,et ce pour une mise de 2 francs.

Voici les résultats enregistrés lors duweek-end :

Dressage, cat. L-4, classe A : 1. A. Levitt(Genève), As de Pique, 621 p. ; 2. M.Bùhler (La Jonchère), Souverain II, 599 ; 3.T. Deuber von Bergen (Bevaix), Calliope,548 ; Cat. S-2, barème A, au chrono : 1. C.Manuel (Jouxtens), Podargos 0-90"6 ; 2. U.Notz(Chiètres), Titan, 4-87"8 ; 3. W. Ga-bathuler (Lausen), Jack Folly, 4-90". — CatM-2, Barème B : 1. W. Gabathuler (Lausen),Harley, 69"6 ; 2. W. Gabathuler, Kingsriver,70"0 ; 3. J. Friedli (Liestal), Reality II, 71"1.— Cat D2-U2, barème B : 1. P. Hostettler(Sévery), Fédérer, 85"4 ; 2. B. Fasel (Vuis-sens), Gundrun, 86"5 ; 3. Ph. Gasser (Yver-don), Kathy, 88'7. — Cat. D1-UZ, barèmeA, au chrono : 1. B. Fasel (Vuissens), Gun-drun, 0-62"5 ; 2. W. Staehli (Cernier), La-vinia, 0-65"2 ; 3. E. Chaney (Montet),Foxhall, 0-68"8.— Puissance, Cat. S: 1. W.Gabuthuler (Lausen), Butterfly lll, et J.Friedli (Liestal). The Rocket , 4 p. au 4mebarrage ; 3. W. Melliger (Neuendorf),

Rhonas-Boy, 7 p. — Cat. S 1, barème A,au chrono : 1. E. Fraissinet (Tolochenaz),Rialto, 0-99"4 ; 2. G. Etter (Montsemier),Fregola, 0-107"0 ; 3. J. Friedli (Liestal),Firebird, 0-107"6. — Trot attelé, 2200 m : 1.Bl-Royal (L. Devaud) 3'20"0 ; 2. Athos (P.Pittet) à 5 longueurs ; 3. Tic Angérieux (J.Rosset). — Trot attelé, 2200 m. 1. San An-tonio C (J. Despont) 3'20"4 ; 2. Valfleury(Chr. Saxod) à un quart de longueur ; 3.Arzel (P. Schmalz). — Trot attelé, 2200 m .1. Rallye Sport C (M. Kindler) 3'17"2 ; 2.Tabot (H.J. Daetwyler) à une demi-lon-gueur ; 3. Peautrilles (R. Maurer). —Course plate, 2000 m : 1. Appianito, E. Sta-delmann, 2'10"6 ; 2. Bedale, U. Leutwyler, àune tête ; 3. Covixan, H. Despont, à plu-

sieurs longueurs. — Trot attelé, 2100 m : 1.Unie Pompom, M. Bron, 3'01"2 ; 2. Cambre-mont, J. Torresan, à une tête ; 3. Unisson,G. Schneider, à % de longueur. — Steeplechase, 3600 m: 1. Cakti , R. Stôckli,4'12"2 ; 2. Manat, J. Stadelmann, à1 longueur % ; 3. Gypo, H. Despont, à 2longueurs. — Trot attelé, 3200 m : 1. Te-rony, D. Besson, 4'52"4 ; 2. Vagly, G.Meier, à 1 longueur ?4 ; 3. Unix, J. Kern, à1 longueur Vi. — Course plate, 2600 m : 1.Fil d'argent, P. Wahlen 3'04"6 ; 2. Matterof Course, H. Baertschi, à 2 longueurs y_ ;3. Dot, J.-L. Rey, à 4 longueurs. — Trot at-telé, 2600 m : 1. Thuya, L. Devaud, 3'53"9 ;2. Vitrier, S. Devaud, à 1 longueur % ; 3.Agami, J. Torresan, à 2 longueurs.

Neuchateloises en verve à MarlyLe concours hippique de Marly s'est dé-

roulé ce week-end. II a obtenu un très vifsuccès. Plusieurs Neuchâtelois, garçons etfilles, étaient présents et y ont obtenu desrésultats fort encourageants. Ainsi, la Bou-drysane Anne-Lise Perret a-t-elle remportéune victoire et Valérie Ott deux placesd'honneur.

Résultats : prix d'ouverture, cat. r-1, ba-rème A, au chrono, 1re série : 1. C.Schoop (Collonge), Galatée, 0-84"4 ; 2. H.Schwab (Montsemier), Miss Problem, 0-87"2 ; 3. J. Schwartz (Montsemier) , Cau-seway, 0-87"7. — 2me série : 1. J. Dunand(La Tour-de-Trême), Cascade 3, 0-88"3 ; 2.O. Blanchard (Bulle), Tino, 0-91 "3; 3. V.Ott (Neuchâtel), Tipperary, 0-102"9. — Prixde la Crausaz, cat. L, barème A, au chro-no : S. Gnaegi (Ipsach), Patch, 0-73"1 ; 2.A. Simoes (Genève), Yepsilich, 0-75"0 ; 3.H. Maeder (Neuenegg), Ann, 0-76"5.

Prix de Granges sur Marly, cat. r-1, ba-rème A, au chrono, 1re série 1. H. Schwab(Montsemier), Miss Problem, 0-73"7 ; 2. V.Ott (Neuchâtel), Tipperay, 0-77"5 ; 3. C.

Beck (La Tour-de-Peilz), Kangourou, 0-81 "2.— 2me série : 1. J. Dunand (La Tour-de-Trême), Cascade, 0-81 "0 ; 2. D. Schouwey(Grandson), Islam, 0-87"3 ; 3. A. Corboud(Fribourg), Etzel 2, 0-88"5. — Prix desespoirs, cat. libre, barème A, au chrono :1. F. Schwab (Schlieren), Vamp Gentle Fox0-69"4 ; 2. O. Baeriswyl (Bœsingen), Haifi,0-73"5 ; 3. S. Hugli (La Tour-de-Peilz), Prin-ce, 0-84". Cat. r-2, barème a :1 .A.-L. Perret(Boudry) Sheila, 0-83" ; 2. J. Baud (Genève)Fox Nose, 0-85"5 ; 3. P. Jungo (St.-Ursanne)Guete ; 0-86"7. — Cat. m-1, barème A :1 : 1. A. Alegria-Simoes (Genève) CannedMéat, 0-89"8 ; 2. D. Schneider (Fenin)Ivanoff , 0-100"9 ; 3. D. Ludi (Lully) Spring-field, 0-101"5. — Cat. r-2, barème A : 1. Y.Reichmuth (Moosseedorf) trusa, 0-70 aubarrage ; 2. G. Rosset (Frochaux) Yolanda, »0-74"2 ; 3. G. Meyer (Marly) My Darling, A-. -58"1. — Cat. m-1, barème A : 1. C. Grand-jean (Guin) Daktari , 0-51" au 2me barrage ;2. J.-C. Musy (Chiètres) Victoriano, 4-54" ;3. F. Vingerhoets (Cormondrèche) BrightLass, V4-61-6.

Dimanche , le F.-C. Corcelles a orga-nisé son traditionnel tournoi « MémorialGeorges Darbre ». Quatre équipes dedeuxième ligue et une de troisième ligueont participé à cette compétition. Onnotera la grande sportivité de chaqueéquipe , mais on regrettera l'absence despectateurs qui auraient pu suivre desrencontres de très bonne qualité.

Lors de la remise des prix , M. E.Kunzi , président du F.-C. Corcelles, sou-ligna que le nouveau challenge a étéoffert par la famille Darbre. Il la re-mercia chaleureusement.

Classement : 1. Superga, 7 p. (Chal-lenge « Mémorial Georges Darbre) ; 2.Corcelles, 6 p. (Challenge des Commer-çants) ; 3. Serrières 3 p. ; 4. Béroche3 p. ; 5. Auvernier 1 p.

Le challenge « Fair-Play » revient auF.-C. Béroche. G.

Superga remporte letournoi de Corcelles

Jwgp: : . canoe

En raison des pluies abondantes deces derniers jours, le traditionnel derbyde la Sarine s'est déroulé sur la Glane.Quelque cent concurrents y ont parti-cipé.

Résulta ts : Descente, kayak mono,élite : 1. M. Broenimann (Thoune)16'00"97. — Dames : 1. C. Weiss (Ma-colin) 19'36"59. — Classe générale : 1.M. Reinhard (Dietikon) 17'47"86. —Kayak bip lace : 1. Holliger-Musy(Genève) 22'05"96. — Slalom : 1. J. Ca-lame (Jura) 21'51"79.

Le derby de la Sarine.. sur la Glane !

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A Lausanne, les championnats suissesamateurs ont été remportés par la Gene-voise Marie-Christine de Werra (détentri-ce du titre) chez les dames et par leLausannois Johnny Storjohann chez lesmessieurs. Voici les résultats :

Dames. — Demi-finales : M.-C. deWerra (Genève) bat A. Landolt (Lau-sanne) 3-2 ; C. Ruckstuhl (Lausanne)bat C. Charbonnier (Genève) au 20metrou . — Finale : M.-C. de Werra (Ge-nève) bat C. Ruckstuhl (Lausanne)6-5.

Messieurs. — Demi-finales : Gutcrmann(Zurich — tenant du titre) bat Kessler(Zurich) au 19me trou ; Storjohann (Lau-sanne) bat Dillier (Bad Ragaz) 6-4. —Finale : Storjohann (Lausanne) bat Gu-terman (Zurich) 6-5.

Championnats suisses :le Zuricois Guterman

perd son titre

i_e rsruannique reier ueiran, sur i^ne-vron B-28, a remporté à Monza le grandpri x de la loterie de formule 5000, enenlevant les deux manches de 20 tours(115 km 600).

Classement : 1. Gethin (GB), Chevron,1 h 05'57" (moyenne 210,298) ; 2. Pi-lerte (Be), Chevron, 1 h 06'33"3 ; 3.Evans (GB), Lola, 1 h 07'35"8 ; 4. Lom-bard! (It) , Lola , 1 h 08'41"5 ; 5. Hobbs(GB), Lola, à un tour.

Victoire de Gethin

Le Français Jimmy Mieusset , au vo-lant de sa March-BMW, a poursuivi sasérie de victoires dans le championnatd'Europe de la montagne. Après avoirremporté les quatre précédentes manches,Mieusset s'est à nouveau imposé dansla course de côte Trente-Bondone.

Classement : 1. Mieusset (Fr) , March-BMW, 17 km 300, en 10'57"80 ; 2. Ser-blin (It) 11'16"95 ; 3. Nesti (It) 11'20"13.

Nouveau succèsde Mieusset

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PAILLARD S. A., SAINTE-CROIXChangement de raison socialeSelon décision de l'assemblée générale ordinaire du18 mai 1974, la raison sociale de la société a été mo-difiée en

HERMES PRECISAINTERNATIONAL S. A., YVERDONLa publication avait été faite dans la Feuille officiellesuisse du commerce No 132 du 10 juin 1974.

A partir du 1er juillet 1974, les

ancien No de nouveau Novaleur de valeur

Actions au porteur 216.712 187.052Actions nominatives 216.711 187.051Obligations 6% 1969-84 116.986 110.170

seront traitées sous la nouvelle raison sociale.

L'échange des titres ou l'estampillage est prévu pourl'automne 1974.

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Un menuOignons farcisRiz créoleSalade pomméePurée de pommes

LE PLAT DU JOUR :

Oignons farcisPour 4 personnes :6 à 8 gros oignons, fromage râpé.Farce : 100 g de viande hachée, sel,aromate, poivre, thym, romarin, farine,2 tomates pelées et hachées, 'A poi-vron haché, 1 cube de sauce de rôti,persil , corps gras, beurre.Blanchir 10 min à l'eau légèrementsalée les oignons pelés. Quand ils sontfroids, enlever un couvercle pour lesévider à l'intérieur (à utiliser pour lafarce).Faire revenir vivement dans le corpsgras bien chaud la viande hachée assai-sonnée et enfarinée. Y ajouter les res-tes d'oignon, les tomates et le poivron,bien mélanger le tout et mouiller aveole cube de sauce délayé dans un verred'eau. Laisser mijoter 15 à 20 min.Quand la farce est suffisamment épais-se, ajouter le persil et rectifier l'assai-sonnement.Remplir les oignons de cette farce etmettre gratiner au four chaud aprèsavoir saupoudré de fromage râpé.

Mystères des cheveuxLa couleur des cheveux provient dunombre et de la forme des cellules depigmentation appelées aussi cellulesmélaniques : un cheveu blond possèdedes cellules mélaniques en petitesquantités et diffuses, un cheveu brunou noir en grosses quantités et granu-leuses.Le blanchissement du cheveu est dû àla raréfaction puis à la disparition dupigment. Il peut débuter, soit à partiide la pointe , soit à partir de la racineet il est souvent complet entre 55 anset 60 ans.Les cheveux blancs sont parfois la con-séquence de soucis, de chagrins ou dechocs émotifs. La petite histoire a re-tenu un exemple célèbre : on raconteque la chevelure de Marie-Antoinette,au retour de Varennes, a blanchi entiè-rement en une seule nuit.Combien a-t-on de cheveux ? Blondes,brunes ou rousses vous n'avez pastoutes le même nombre de cheveux.Les blondes sont les plus favorisées

quant à l'abondance (entre 120 et150.000 cheveux), les brunes, elles, pos-sèdent de 90 à 120.000 cheveux et lesrousses environ 80.000 cheveux.

Les petites économies— Une casserole pleine d'eau boutdeux fois plus vite si vous lui mettezun couvercle.— La flamme du gaz qui déborde dela casserole est de l'énergie perdue.Donc, réglez-la soigneusement.— « Rattrapez » des confitures sèchessoit en les recuisant légèrement avecaddition d'eau, soit en leur ajoutant dela gelée de pommes et en mélangeantbien.— Les poêles antiadhésives permet-tent de limiter la consommation desmatières grasses.

Pour bronzerrapidementAdoptez la levure de bière que voustrouverez dans tous les magasins na-turistes et utilisez-la comme le froma-ge râpé, dont elle a d'ailleurs un peule goût, et mettez-en dans les potages,les sauces, sur les gratins, les pâtes,le riz ou tout simplement les tartinesbeurrées, mais ne la faites jamais cuire.Vous assurez' ainsi à votre organismela vitamine PP et la vitamine A indis-pensables à une bonne réaction devotre peau. Par contre, et ceci est trèsimportant, il faut absolument supprimertoutes les boissons alcoolisées et lesmédicaments tels que les sulfamides,tranquillisants, somnifères, barbituri-ques etc.. et les antibiotiques.

Le travail artisanalBien sûr, il est plus facile d'acheter

tout fait , mais la mode nous permet,justement cette saison, davantage depersonnalité grâce à l'apport du tra-vail artisanal. Ne jetiez pas les vieillesdentelles, les anciens rideaux, tout peutvous être utile : une bande de macraméIncrustée dans une robe de toile, uncol et des poignets de dentelle oumême un deux-pièces taillé dans desrideaux brodés.

A méditerIl faut consulter ses facultés «t sesforces, afin de faire ni plus, ni moinsqu'on peut.

Imperméables pour les moutonsCe n'est certes pas souci d'esthé-

tique ni même pour les protéger de lapluie, que les fe rmiers australiens com-mencent à vêtir leurs moutons d'imper-méables en matière synthétique. 11 s'agiten fait de véritables housses forméesd'étroites bandes de polyéthylène ou depolypropylène , lissées de façon assez lâ-che pour permettre à la peau de respi-rer. Ce « vêtement » retient cependant lachaleur, et adoucit de ce fait l 'hivernagedes jeunes animaux qui sont les plussensibles au froid.

En outre, cette housse évite que lalaine ne se salisse et épargne ainsi auxéleveurs les sommes importantes qu'ilsdevraient consacrer à nettoyer une lainesouillée. Il s'avère en effet que la lainedes moutons « habillés » est trois foisp lus propre qu 'à l'ordinaire...

Autre conséquence, p lus inattenduecelle-là, du port des imperméables :l'expérience révèle que le poids moyendes animaux élevés dans cette housse deprotection est supérieur de deux kilos àcelui de leurs congénères non habillés.Au vu des avantages qu'elle présente, onpeut penser que cette mode vestimen-taire d'un nouveau genre est appelée àune extension considérable dans un payscomme l'Australie, qui compte, on lesait, des dizaines de millions de mou-tons.

Le poète Georges NicoleOn a beaucoup parlé , et avec raison,

du «Mourolr » et de « Reviens, ma dou-ce», les deux livres couronnés cette an-née par la prix Nicole. Mais GeorgesNicole ? Ce serait aussi l'occasion dele relire, d'autant que Bertil Gallandvient de lut rendre un juste hommageen rééditant son recueil <t Poésie », épui-sé depuis longtemps. A travers des poè-

mes, des ébauches, des proses, des frag-ments de journal , des études critiques(Matthey, Rond ,- Chappaz), on devineune personnalité discrète, tendue, angois-sée. Un Romand sur qui pèse le regarddu Père, p lein d'élans toujours arrêtés,p lein de vie toujours coupable. Le peude poèmes qu 'il a laissé subsister sontd'une condensation parfaite , d'une pu-reté de crista l, et font penser à ceux deCrisinel. Ces deux poètes, qui finirentl'un et l'autre par renoncer volontaire-ment à la vie, sont de la même famillespirituelle. Même transparence, mêmeobscurité, même refus. Tout le contrairede ce qu'il admire si fort chez ceux quiembrassent l'univers dans une facile etexaltante communion , comme Rond ,comme Chappaz : « Cette chasse heureu-se des sens ; cette fraîcheur du mondecontemplé d'un regard originel, ce légerdélire de l'âme libre... » Ce poète fuyantétait un critique lucide. Son dramed'homme traqué devait te conduire àéparpiller son œuvre pour mieux ras-sembler son être sur ce promontoire li-bérateur, en face de la Méditerranée,dans un décor de paradis. (SPS)

Des aspects dynamiques et agités gouverneront l'ensemble de cette Journée, soiréeplus calme.

NAISSANCES : Les enfants de ce Jour seront portés à la méfiance et au pes-simisme mais très bons.

BÉLIER (21/3 - 19/4)Santé : Voyez un spécialiste pour votrecuir chevelu. Amour : Faites preuve decompréhension. Affaires : Soyez atten-tif à ce qui se passe ou se prépare.

TAUREAU (20/4 - 20/5)Santé : Buvez moins au cours des re-pas. Amour : Vous êtes trop suscepti-ble. Affaires : Améliorez vos rapportssociaux.

GÉMEAUX (21/5 - 21/6)Santé : Ne prenez pas tant de médi-caments. Amour : Vous agissez souventinconsciemment. Affaires : Vous êtestrès habile en affaires.

CANCER (22/6 - 22/7)Santé : Petite intoxication alimentaire.Amour : Vos conceptions sentimentalesseront bouleversées. Affaires : II vau-drait mieux contourner les obstacles.

LION (23/7 - 23/8)Santé : Diminuez la quantité de ciga-rettes Journalières. Amour : N'attendezpas pour aider vos amis. Affaires : Cer-taines promesses seront tenues.

VIERGE (24/8 - 23/9)Santé : Menez une vie très régulière.Amour : Soyez plus indulgent sur lespetits détails. Affaires : Mettez toutesles chances de votre côté.

BALANCE (24/9 - 23/10)Santé : Très mauvaise circulation dusang. Amour : Vos amis vous réconfor-teront. Affaires : Vos craintes sont In-justifiées.

SCORPION (24/10 - 22/11)Santé : Vous vous couchez trop tard.Amour : Fixez les sentiments de façondurable. Affaires : Vos travaux exige-ront une attention particulière.

SAGITTAIRE (23/11 - 21/12)Santé : Evitez les repas trop copieux.Amour : L'être aimé doute de votresincérité. Affaires : Journée peu favora-ble pour les accords sérieux.

CAPRICORNE (22/12 - 19/1)Santé : Consommez davantage de cru-dités. Amour : Faites un effort pourcomprendre vos proches. Affaires : Don-nez le maximum de vos possibilités.

VERSEAU (20/1 - 18/2)Santé : Commencez votre régime toutde suite. Amour : Ne faites pas de pro-messes aujourd'hui. Affaires : Votreaction sera efficace.

POISSONS (19/2 - 20/3)Santé : Dînez plus tôt pour facilitervotre digestion. Amour : Votre partenai-re ne demande qu'à vous aider.Affaires : Suivez votre inspiration.

NEUCHATELEXPOSITIONS. — Musée des beaux-

arts.Musée d'art et d'histoire : Cartes à

jouer et tarots.Charles Rollier et . Lucien Schwob,peintures.Aspects du Musée national suisse.

Musée d'ethnographie : Thaïlande.Musée cantonal d'archéologie.Musée d'histoire naturelle : Reptiles.Centre culturel neuchâtelois : Exposi-

tions Biaise Cendrars.

TOURISME. — Bureau officiel de ren-seignements, place Numa-Droz 1,

tél. 25 42 42.

CINÉMAS, — Palace : 20 h 30, LesStances à Sophie. 18 ans.

Arcades : 20 h 30, Pleure pas la bou-che pleine. 16 ans.

Bex : 20 h 30, Le Bon, la brute et letruand. 16 ans.

Studio : 20 h 30, Pat Garret et Billythe kid. 16 ans.

Bio : 18 h 40 et 20 h 45 , Triple écho.18 ans.

Apollo : 15 h et 20 h 30, Le Clown estroi. 16 ans. 17 h 45, De l'or en bar-re. 12 ans.

DANCINGS (jusqu 'à 2 h)Le Corsaire, Spot bar , Big Ben bar,Red club, La Prairie, Bar du Dau-phin.

DANSE ET ATTRACTIONS (jusqu'à 4 h)L'ABC, L'escale, La Rotonde.

Pharmacie d'office : J.-C. Bornand ,Saint-Maurice. La période de servi-ce commence à 8 h. La pharmaciede service est ouverte jusqu'à 23 h.De 23 h à 8 h le poste de police

(2510 17) indique le pharmacien àdisposition en cas d' urgence.

Service d'urgence des pharmacies :région Boudry - la Côte , Mme S.Marx , Cortaillod , tél. 42 16 44.

AUVERNIERGalerie Numaga I et II : Kolos-Vary,

rétrospective.

COLOMBIERCinéma Lux : relâche.

PESEUXCinéma de la Côte : 20 h 30, Carnage.

K RÉSUMÉ : Hubert Bonisseur de la Bath poursuit son enquête kj • sur la disparition de « Mamie ».

| UNE VISITE DOMICILIAIRE J

k «Au Beach Luxury », dit Hubert au chauffeur. Le taxi démarra jJ en trombe dans un nuage de poussière. Quand il approcha

^3 des marais, la puanteur se fit telle qu'Hubert dut se boucher JJ le nez. Bientôt apparut le vaste bâtiment du Beach Luxury. JjJ| « Combien ? » demande Hubert. « Vingt roupies , » répondit le fcfe chauffeur qui, comme par hasard, avait oublié de déclencher kk son compteur. Hubert lui en donna cinq, ce qui était déjà K

bien payé, et s'en alla sous les imprécations du Pakista- t

S. nais.i ï

J Mis à part un nabab bedonnant , coiffé d'un turban rose, qui J1 bavardait de tendre manière avec la charmante vendeuse du

^k comptoir librairie-tabac, le hall était désert. Au bureau de 4k l'hôtel, Hubert refit son numéro du neveu éploré qui a perdu kj la trace de sa tante. L'employé rechercha consciencleu- i'g sèment, mais sans succès, le nom de Mme Mac Bean sur le JS registre de police. Hubert exhiba la photo prise par Coimbra. J

S ___ ï¦h. pu— nmni ' — itiii i n MI Iï 1 1 UM i —i ¦ nu n m» III ¦ iï m ii «éI m i M i i ¦¦ i m m ¦ V™

g « Non, monsieur, dit l'employé après avoir examiné attentive- 3

J ment la photo. Je n'ai jamais vu cette dame. >• — « Mais , ré- J1 torqua Hubert, je suis certain qu'elle a dîné ici avant-hier tk soir!» — «C' est possible, monsieur, mais on peut aller au 4k restaurant sans passer par la réception. Je regrette. » — K

£ « Pourrais-je voir les garçons ? » — « Bien sûr, monsieur. Q

i. Mais ils n'arrivent qu'à 11 heures. « Hubert jeta un coup d'œil 5

J sur sa montre, qui marquait 9 h 15. J

S s

1 « Merci, dit-Il. Je reviendrai. » Sa chemise collait à sa peau, J1 et il décida de changer de linge pendant les deux heures &tj qu'il avait à perdre. Un taxi le transporta au Métropole; où il 4

eut

la surprise de découvrir dans la chambre deux policiers K

S qui, en présence du directeur qu'il connaissait déjà, fouil- Blaient consciencieusement son .bagage, étalant sur le lit ?

S ce qu'ils sortaient de la valise. Jj

g Demain : Le plan d'une ambassade £

6 S 15.50 (C) Football mondial17.50 Fin18.20 (C) Téléjournal18.30 (C) Vacances-jeunesse18.55 (C) Le Manège enchanté19.00 Un soir chez Norrls19.20 (C) Football mondial

1 20.15 (C) Téléjournal! 21.15 (C) L'Homme et la cité• 22.05 (C) Tour de France| 22.15 (C) Football mondial

23.30 (C) Téléjournal

17.30 L'heure des enfants18.10 TV culturelle

i 18.40 Fin de journée18.50 Téléjournal19.00 L'antenne9.25 Football mondial20.15 Téléjournal21.20 Magazine politique22.05 Téléjournal22.20 Reflets du Tour de France22.30 Footbalf mondial

' 12.30 Midi trente, 13.00 24 heures sur fa une

13.30 Cours de la Bourse14.10 Tour de France15.50 Football mondial

! 18.20 Au-delà des faits' 18.40 Pour petits et grands

i 19.20 Football mondial20.15 24 heures sur la une20.30 Football mondial21.15 Plein cadre22.15 A bout portant23.00 24 heures dernière

14.30 (C) Aujourd'hui, Madame15.15 (C) Les Monroe16.05 Fin

19.00 (C) Des chiffres et des lettres19.20 (C) Actualités régionales >19.45 (C) Valérie20.00 (C) I.N.F. 2 i20.35 (C) Edmée ]22.10 (C) Football mondial23.40 (C) I.N.F. 2 dernière

19.15 (C) Inter 3 i19.20 (C) Actualités régionales \19.40 (C) La courte échelle i19.55 (C) Tour de France20.30 (C) Godin et le familistère i21.10 (C) Hippisme {22.10 (C) Inter 3 dernière t

18.30 (C) Per la gloventu19.30 (C) Telegiornale19.45 Chi e dl scena20.10 II Régionale20.45 (C) Telegiornale21.00 (C) Sam Wiskey22.35 (C) Clcllsmo22.45 (C) Telegiornale

16.15, téléjournal. 16.20, les cou-peurs de têtes. 17.05, pour les en-fants. 17.55, téléjournal. 18 h, pro-grammes régionaux. 20 h, téléjour-nal, météo. 20.15, qui suis-je. 21 h,La Veuve. 21.45, football. 22.15, télé-journal, météo. 22.35, artistes de Pra-gue. 23.20, téléjournal.

16.30, mosaïque. 17 h, téléjournal.17.10, Konny et ses trois amis. 17.35, 'football WM-74. 18.25, la ferme Folly-foot. 19 h, téléjournal. 19.30, Old Surehand. 21 h, téléjournal. 21.15, l'Alle-magne d'Est en Ouest. 22 h, au seuilde la mort. 22.50, téléjournal. \

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16.05, Madame Catalina. 16.15, concertchez sol. 17.05, en questions. 18 h, lejournal du soir , revue de la presse suissealémanique, le micro dans la vie, avec le.Tour de France. 19 h, le miroir du monde.20 h, plages privées. 20.30, soirée théâtrale,La Bagatelle, de M. Achard. 21.45, troiscompositeurs suisses romands. 22.40, Mon-treux jazz club. 23.55, miroir-dernière. 24 h,hymne national.

Second programme8 h, informations et revus de la presse

romande. 8.15, debout les enfants. 8.30, leschemins de la connaissance , la civilisationaccusée (1). 9.03, nos patois. 9.15, pleinfeu. 10 h, portrait sans paroles. 11 h, pano-rama quotidien de la musique en Suisseromande. 11.15, comment dites-vous. 11.30,approche de la musique pop. 12 h, midi-musique. 14 h, Musik am Nachmittag. 17 h,musica di fine pomeriggio. 18 h, plus. 19 h,émission d'ensemble. 20.10, rhythm'n pop.20.40, les sentiers de la poésie. 21.10, les

nouveautés de l'enregistrement 22.10, noc-turnes. 22.40, médecine et santé. 23 h,hymne national.

Beromunster et télédiffusion6 h, 7 h, 8 h, 10 h, 11 h, 12.30, 15 h, 16 h,

18 h, 22.15. 23.25, informations. 6 h, mélo-.dies légères. 7.10, auto-radio. 8.30, fanfare.9 h, le pays et les gens, Argentine. 10.05,salutations de Styrie. 11.05, écho des Dolo-mites. 11.30, mélodies populaires. 12 h,magazine agricole. 12.40, rendez-vous demidi. 14 h, magazine féminin. 14.30, mélo-dies de Gershwln avec Ella Fitzgerald etLouis Armstrong. 15.05, le portrait du chan-teur Tatjana Trojanos.

16.05, lecture. 16.30. pour les aînés. 17.30,radio-jeunesse. 18.15, boussole sonore,Nord. 19 h, sport , communiqués. 19.15,actualités. 20 h, prisme thèmes de notretemps. 21.30, dlscorama. 22.25, jazz. 23.30,musique populaire.

SuBITO

-

HORIZONTALEMENT1. Dessous de bordelaises. 2. Usine

métallurgique. — Fleuve. 3. Rapport chiffré .Caché. 9. — Eau de Cologne. 4. Qui nedure qu'un temps. 5. Qui n'est pas coupé.— Répétltlqn d' un même type. 6. LesArgentins ont pleuré sa femme. — Pourpasser au crible. 7. Tels les fromages surla claie. 8. Elle permet de saisir bien deschoses. — En pleurs. — II porte de l'eau àla rivière. 9. Pronom. — Aplanie. 10. Fusionde deux voyelles en une diphtongue.

VERTICALEMENT1. Souvent associée à l'épée. — Tels les

cheveux du Petit Caporal. 2. Petite stèle fu-néraire. — II expia sa fidélité à Napoléon.3. Adverbe. — Têtes de cochons. 4. De na-ture différente. 5. Pied-de-veau. — Lacd'Afrique. — Désinence verbale. 6. Con-jonction. — S,ur une peau d'âne. — Laituede mer. — 7. Temporels. 8. Ville d'Afgha-nistan. — Pronom. 9. Sa barbe pique. —Elle draine ia Tarentaiso. 10. Chanson dan-sée. — Peur subite.

Solution du No 344

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Fête Cantonale des Pupilles et Pupillettes - Serrières, les 22 et 23 juin 1974

LISTE DE TIRAGE DE LA LOTERIENo des No des No des No des No des No des No des No des No des No des

blllets lots billets lots billets lots blllets lots blllets lots billets lots billets lots billets lots billets lots billets lots

9 124 859 180 1559 43 2809 72 3679 80 5009 11 6279 120 6989 60 8049 67 9069 50

29 18 929 166 1599 98 2829 9 3819 19 5059 37 6349 136 7019 61 8079 1 9199 175

119 85 939 89 1669 162 2859 109 3959 106 5069 71 6439 140 7049 130 8089 29 9219 146

129 87 979 107 1689 74 2889 110 4039 161 5079 57 6479 189 7069 159 8159 46 9279 100

169 97 1049 25 1879 31 2949 24 4109 44 5169 131 6499 66 7099 108 8189 96 9379 200

199 139 1059 47 1899 92 2989 118 4119 39 5289 3 6519 78 7109 53 8199 76 9489 94

269 79 1069 73 2009 129 3069 144 4149 22 5399 68 6579 69 7209 77 8279 179 9639 147

279 141 1079 167 2089 149 3089 56 4269 184 5429 30 6589 16 7249 20 8359 188 9689 181

379 160 1099 82 2139 36 3099 52 4319 10 5449 121 6659 88 7369 198 8409 153 9709 99

429 183 1139 15 2159 148 3309 157 4469 101 5589 193 6729 170 7389 168 8539 191 9739 62

439 192 1169 103 2229 21 3329 197 4509 174 5749 5 6739 51 7419 135 8589 58 9769 138

509 165 1179 126 2239 41 3349 163 4519 14 5819 122 6759 111 7589 155 8639 81 9789 142

619 171 1189 102 2289 172 3379 2 4569 137 5829 123 6799 196 7609 156 8689 105 9839 176

729 55 1239 42 2349 134 3429 132 4649 199 5859 190 6839 158 7669 143 8719 90 9869 59

739 152 1249 178 2579 54 3449 13 4679 84 5869 33 6859 70 7689 177 8799 104 9899 23

789 128 1279 113 2599 117 3479 182 4709 133 5939 27 6869 194 7699 112 8809 114 9929 75

799 185 1349 65 2609 116 3499 154 4759 119 5969 6 6879 195 7839 83 8899 45 9959 127

809 34 1379 35 2719 26 3549 32 4769 169 6009 173 6909 40 7869 115 8929 125 9969 7

819 63 1389 17 2729 48 3589 187 4939 64 6029 93 6949 4 7899 12 8979 36 9979 150

829 8 1459 49 2769 95 3659 151 4959 186 6059 28 6969 145 7949 91 9039 164 9999 38

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'M^ ^Sl'Ï 9

par HÉLÈNE SIMART

D'un mouvement gracieux, où entrait une part de défi ,Nadège se leva pour accueillir les arrivants. Mais Jorg, sifamilier un instant auparavant, parut l'ignorer. Il concentraittoute son attention sur l'autre femme, prisonnière d'un pand'ombre, réfugiée loin du faible halo provoqué par le lam-padaire, comme incrustée dans le velours des coussins.

Avec lenteur, il s'avança vers elle. Son dos masquait lavue à Carole, restée un peu en retrait. Parfois, un dospeut être éloquent. Celui-ci l'était. Statufié, immobile commeune cible, il semblait incarner toute la sauvagerie du monde.Un bouclier d'airain . L'orgueilleux défi du combattant raididevant l'attaque. Difficile de savoir si c'était une attitudemenaçante ou protectrice.

Le dos se déplaça.— Ma femme, présenta Jorg.Tout à l'heure, en appelant César, il avait dit : mon

chien. Mais l'intonation était différente.— Manuela, continua-t-il en se penchant légèrement, je

vous présente M. Faure et sa secrétaire, Mlle Verdier. Jeviens de traiter une importante affaire avec eux. Es ont bienvoulu accepter notre invitation...

— Enchantée...Un peu rauque, avec des inflexions meurtries, la voix

surprenait. Une main fine, gantée de dentelle noire jusqu 'aucoude, se tendit languissamment et Michel, à tout hasard,s'inclina pour y déposer un baiser mondain.

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Ce fut au tour de Carole.— Mme Faure ?D'une voix où elle décelait l'impatience, Jorg rectifia l'er-

reur.— Vous ne m'avez pas écouté, Manuela. Je vous ai pré-

senté Mlle Verdier...Sans paraître l'entendre , la jeune femme poursuivit :— Vous avez un parfum ensorcelant , mademoiselle. Appro-

chez... Un tel parfum ne peut appartenir qu'à une joliefemme...

Interloquée, Carole obéit , moins pour se prêter à ce bizarrecaprice, à ce compliment fo rmulé d'un ton âpre qui ressem-blait à un reproche, que pour tenter de satisfaire sa proprecuriosité.

La femme du comte de Vogel... Elle tentait de distinguerles détails de ce visage rongé d'ombres, où brillait le noiréclat de deux prunelles ardentes. Jamais elle n'avait éprouvéune telle impression de malaise sous l'inquisition d'un telregard. Il distillait une sorte de haine peureuse, un appel,peut-être une prière. Comment savoir ?

Manuela de Vogel était une créature bizarre. Belle 7 Lestraits , un peu figés, semblaient purs. Une raie médiane par-tageait une épaisse chevelure brune qui retombait , lisse etlourde , de chaque côté des j oues, gonflait sur le front enune frange stricte qui la faisait ressembler à Cléopâtre. Dansl'ovale régulier, presque blanc, l'extraordinaire regard prenaitun éclat passionné, farouche, à peine soutenable , commecelui d'un visionnai re. D'un noir profond d'hématite, sanspupille. L'iris semblait déteindre sur la cornée. De longscils qui ressemblaient à des plumes.

Les paupières ne battaient pas. Une fixité d'idole.Belle ? Décidément , la question demeurait sans réponse.

Cette femme avait quelque chose d'inquiétant. La façonoutrancière don t elle était maquillée , sans doute. Elle étaitjeune. Avait-elle besoin de ces artifices trop voyants ? Onne pouvait deviner le grain de la peau, sous l'épaisse couchede crème dont elle s'était enduite.

Luttant contre la gêne causée par l'examen prolongé, Ca-role s'efforça de sourire.

— Je suis toujours sensible aux compliments féminins, cesont les plus sincères.

La main gantée joua avec les franges d'un coussin.— Mais les moins agréables à entendre. Mon mari a

bien dû vous en faire d'autres. Voyons, soyez franche. Quevous a-t-il dit ?

— Manuela , je vous en prie, intervint Jorg. Ne taquinezpas Mlle Verdier. N'oubliez pas que c'est sur votre demandeinstante que j'ai retenu M. Faure à dîner.

— Vous l'ai-j e reproché ? Je désirais connaître vos visi-teurs. Ou plutôt votre visiteuse...

— Ne me le faites pas regretter.C'était prononcé si bas que nul n'entendit.D'un ton soudain violent , Manuela ajouta :— Je ne peux pas supporter qu'une parcelle de vous

m'échappe, Jorg ! Fût-ce une simpl e visite. Je veux tout con-naître , tout partager avec vous, toujours ! Je vous aime tant ,Jorg !

Cette explosion passionnée mettait le comte de Vogel ausupplice. Ses traits s'altérèrent. Un instant, Carole craignitun éclat. Mais , sans commentai res, il pri t le bras de safemme, l'entraîna avec une voix douce et des yeux glacés :

— Venez, chérie...Le mot semblait insolite dans sa bouche . On voyait distinc-

tement la contraction des mâchoires, sur la maigreur desjoues. Des gouttes de sueur perlaient à la limite des cheveuxblonds. En cette seconde, Jorg évoquait un cruel bourreau.Comment pouvait-elle se laisser prendre au piège grossierdes apparences ? Un sourire montait à ses lèvres. La douceurdes paroles avait suffi à l'apaiser.

Mais Carole ne s'y trompait pas. Les mots ne cadraientpas avec les attitudes , la dureté de l'expression démentaitla tendre appellation. Ce décalage évoquait une séquencede film tournée à contre-temps.

« Une soiré e enquiquinante », pensait Michel, de son côté.Quelle mouche a piqué Carole ? Je ne la comprends pas clem'avoir forcé la main pour accepter une pareille corvée !Enfin , le vin est tiré , il faut le boire... »

Avec regret , il évoqua la petite auberge au menu soigné,où ils auraient pu passer quelques heures d'agréable intimité.

— Liliane, vous pouvez servir...Le repas s'annonçait morne. Tout à fait comme l'avait

prévu Michel. Personne ne trouvait rien à dire.« Si encore la chère était bonne ! Mais ils ne sont même

pas gourmands, ces gens-là ! »Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le pauvre

Michel picorait sans appétit la nourriture insipide.Heureusement , le souvenir du Rembrandt lui tenait chaud

au cœur. Si seulement il avait pu en parler ! Mais c'était unsujet tabou. Pourquoi ce diable d'homme ne voulait-il pasqu'on y fasse allusion devant sa femme ? C'était louche.Peut-être , tout simplement , désirait-il lui éviter un chagrin ?Mme de Vogel paraissait de santé fragile. En tout, son marimettait une volonté de l'épargner. Soigneusement , il avaitécarté l'abat-jour, sans doute pour la protéger d'une lumièretrop vive.

— Habitez-vous ici toute l'année ? questionna polimentCarole, pour rompre le silence où ils s'enlisaient.

— Oui. La santé de ma femme l'exige.« C'est bien ce que j 'avais pensé ! » nota Michel avec satis-

faction.— L'air doit être très vivifiant , ici.— Très...La conversation se nouait mal. Le temps s'étirait , comme

figé. A la dérobée , les convives s'étudiaient , chacun craignantde commettre une maladresse. Nadège partageait le repas. Cen 'était donc pas une domestique. Une amie ? C'était l'explica-tion la plus plausible.

« Peut-on rencontrer deux êtres plus dissemblables ? son-geait Carole. Elle est aussi expansive qu'il est renfermé. Aussiexubérante qu 'il est sobre. Au physique également , ils sontl'antithèse l'un de l'autre. On dit que les contrastes s'atti-rent... »

Mais elle n'en croyait rien, du moins pas dans leur cas. Unabîme les séparait. Une totale incompréhension les divisait ,elle aurait pu en jurer. Elle avait observé Vogel avec uneattention aiguë. Aucune tendresse , plutôt une espèce de haine ,nuancée de désespoir.

(A suivre)

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Une conférence du major Grisel surle fonctionnement du service du feu

^ ^JJJJJ IJXIXùXû JXùJ^ éIIIIIIHIIIIIII - - ¦ " " - ¦ ¦¦ - ¦• ¦-¦¦¦¦- . - ¦¦-- ¦- ¦ — . . . . . . . - ..- ¦ . *

A l'Aula des Gentianes

Si l 'image du sapeur-pompier faitnaître souven t l 'humour, il semblepar contre que le service du feu engénéral bénéficie plutôt de récrimina-tions et de railleries ; ils mettent troplongtemps à arriver sur le lieu dusinistre, dit-on quand on en a besoin ;ils dép lacent trop de matériel pourde simples alarmes de friteuses, re-marquent les badauds et moultes au-tres remarques peu obligeantes.

Qu'en est-il exactement ? Dans unexposé détaillé le major A. Grisel,commandant du bataillon des sapeurs-pompiers, a implicitement répondu àtoutes ces questions, prouvant ainsique dans le domaine des risques d'in-cendie, le citoyen chaux-de-fonnier estfort bien protégé.

Il serait long d'énumérer tous lesdétails de l'organisation, du matérielà disposition, des tâches des diversescompagnies, et des interventions —158 alarmes pour 1973 et déjà 59départs pour 1974 — que le majorGrisel a largement commentés.

Sachons cependant qu 'ils sont p lusde 250 à veiller à notre sécurité, divi-sés en une compagnie de premiers se-cours, une compagnie de services spé-ciaux, et deux compagnies d 'interven-tion ; les premiers assurent les départsen cas d'alarme, sont présents 24 heu-res sur 24, interviennent lors d'inon-dations, de fuite d'hydro-carbures, sontresponsables des ambulances et tien-nent à jour des dossiers précis surles immeubles et les points dangereux,avec indication des hydrantes, voiesd'accès, etc..

Les services spécia ux ont la res-ponsabilité, entre autres, du ravitaille-ment en eau, du service sanitaire pourla réanimation, les soins aux blessés,tandis que les autres compagnies ontla charge du matériel nécessaire àmettre à disposition, échelles méca-niques, moto-pompe, extincteurs, etc.Outre ces sapeurs, un group e de p i-quet , formé de volontaires, a été missur pied depuis une dizaine d'annéeet est prêt à seconder les professoin -nels en cas d'alarme grave.

« Depuis mars 73, date de l'incen-die de l'entrepôt de la Société d'agri-culture, nous sommes au chômage,remarquait le major Grisel. Chôma-ge pour les coups durs, certes, maisle travail n'a pas manqué : pour1973, 34 épandages d'hydro-carbures,12 feux de fabrique, 15 feux de fri-teuses, 35 inondations, ainsi que desfeux de poêles à mazout ont nécessi-té l'intervention des sapeurs.

A voir ce tableau, certains conseilss'imposen t, particulièrement peut-êtreaux ménagères qui oublient un peutrop facilement leur friteuse, et nese préoccupent parfois pas de l'écou-lement de leur machine à laver.

— De p lus, première précautionc'est d'arrêter l'arrivée du mazout ,en cas de feux de poêle à mazout ,relevait l'orateur ; et ensuite, il su f f i tsouvent de laisser brû ler quelques mi-nutes.

La tâche du bataillon est tout d'a-bord de sauver des vies humaines, deprotéger, et ensuite d'éteindre. Le pu-blic se doit de la faciliter et en casd'alarme, de ne pas s'affoler. Lesappels qui arriven t au 118, en indi-quant « Ça brû le, venez-vite » ne sontpas suffisants , bien qu'une patrouilleà motocyclettes s'élance immédiate-ment pour sillonner la ville et tenter

de détecter l'endroit, ll faut doncnaturellement indiquer clairementl'adresse exacte, ce qui brû le et où.Faute de précisions, le service dufeu lance souvent ses hommes avecun matériel imposant.

— ... Car, précise le responsable,on ne sait jamais ce qui nous attend.Quant au laps de temps entre l'appelet le départ des premiers secours, ilne s'élève pas à plus de deux minu-tes et, la centrale d'alarme étant main-tenant munie d'un ordinateur, la con-testation n'est p lus possible ; cettecentra le est d'ailleurs l'une des p lusmodernes qui existent.

Un exposé bien intéressant et quechacun devrait entendre car ce sontdes conseils utiles lors de circonstan-ces où toutes les secondes comptent.

IF

Le Conseil fédéralen course

BERNE (ATS). — La première jour-née de la traditionnelle « course » duConseil fédéral s'est déroulée dans la« patrie » de son président, le canton deZurich. Après une visite au Musée na-tional suisse, les excursionnistes sontmontés à bord de quatre hélicoptères àl'aérodrome de Dubendorf et ont sur-volé le canton. Les appareils les ontdéposés sur le Bachtel où un repas « àla zuricoise » leur a été servi. Ils ontensuite gagné à pied le Hofn.

L'après-midi , nos conseillers fédérauxont visité le Ritterhaus à Bubikon , puisle Technicum intercantonal de Rap-perswil. Ils sont montés à bord d'un ba-teau avec lequel ils ont gagné lapresqu 'île d'Au. Le voyage se poursuivramardi.

Piéton tué à LausanneLAUSANNE (ATS.. — Un accident

mortel de la circulation s'est produitdimanche soir rue Bellefontaine, àLausanne. Un piéton, Mme Alex-JeanneMagnin, âgée de 81 ans et domiciliée àLausanne, a été renversée par unemotocyclette. Grièvement blessée, elle asuccombé au cours de son transport enambulance à l'hôpital cantonal.

Suisses d'Ethiopie :tout va bien

BERNE (ATS). — Compte tenu de lasituation mouvementée en Ethiopie, ledépartement politique fédéra l a indiquélundi que tous les ressortissants suissesvivant dans ce pays se portent bien.

Mort mystérieuseau Tessin

LUGANO (ATS). — Le corps d'un ci-toyen allemand, M. Kurt Gasch, né en1924 et domicilié à Campione d'Italia,a été retrouvé, lundi matin dans un bois,près de Vico Morcote (TI) par des pas-sants.

M. Kurt Gasch avait quitté Campio-ne le 10 juin dans des circonstancesmystérieuses. Contrairement à ses habi-tudes, il n'avait pas informe de son dé-part les dirigeants de la maison d'Ini-port-Export qu'il possède à Campione.Selon les dernières nouvelles, il avaitquitte la localité à bord d'une voitureen compagnies de deux personnes donton ne connaît pas l'identité.

La police tessinoise a arrêté une jeu-ne femme, âgée de 21 ans, de nationa-lité française, elle ne connaîtrait pas lesdeux hommes qui accompagnaient M.Gasch, toutefois la police a déclaré queses informations avaient été précieuses.

L'autopsie du cadavre sera faite au-jourd'hui. Pour l'instant, le procureuret le juge d'instruction chargés de l'en-quête n'ont pas donné d'autres détails.

Zurich :un Luxembourgeois

(levant la Courd'assises

ZURICH (ATS). — Lundi, s'est ou-vert devant la Cour d'assises de Zurich,le procès de Martin Birche, citoyenluxembourgeois, accusé d'avoir en juil-let 1972, assassiné une veuve de 50 ans,Mme Lina Schneggenburger, sommelière.Birchen avait fait la connaissance desa future victime le 14 juillet 1972 dansun restaurant de Winterthour. Il auraitfrappé la veuve à coups de bouteillespleines et vides avant de l'étrangler. Unefois le crime accompli, il prit la fuitevers Bâle. II se rendit à la police quel-ques jours plus tard à Offenburg (RFA).

AUTOUR DU MONDE EN 00E10DES LIGNESUne vedette duBolchoï choisit

la libertéTORONTO (Canada) (AP). — En

tournée au Canada avec la troupe deballet du Bolchoï, le danseur étoilesociétique Ihail Barichnikov, 26 ans,aurait demandé l'asile politique auxautorités. Il s'agit du quatrième membredes ballets Kirov de Leningrad à cher-cher refuge à l'Ouest en 13 ans.

Des amis de Barichnikov ont préciséqu 'il a quitté la troupe après sa dernièrereprésentation à Toronto samedi soir, etqu "il s'est caché avec Christina Berlin ,une Américaine rencontrée lors de sapremière apparition à l'Ouest, à Lon-dres, il y a trois ans.

M. Scheel prête sermentBONN (A P). — M. Walter Scheel a

prêté serment lundi comme quatrièmeprésident de la République fédérale alle-mande et successeur de M. GustaveHeinemann.

< Notre route nous mène vers une Al-lemagne qui prend sa place dans lemonde en tant que partie de l'Europe »,a dit le président Scheel au courscérémonie.

« Une Europe unie sera un exemplepour le monde : exemple de coopérationpacifique parmi les peuples, exemple desolidarité et de justice, exemple de liber-té, et même de puissance sans présomp-tion. »

M. Scheel se rendra à Berlin-Ouest les19 et 20 juillet pour sa visite inaugurale.

Un plan de l'arméeéthiopienne

ADDIS-ABEBA (Reuter). — Les for-ces armées éthiopiennes, représentées parun « comité des forces armées », dontl'existence a été révèle officiellementpour la première fois lundi, ont engagédes négociations avec le gouvernementéthiopien dans le but de passer en revuela situation dans le pays, annonce laradio Ethiopie.

Il est en outre précisé que ce comités'était réuni auparavant pour « examinerles mesures qui s'imposent aux forces ar-mées en vue d'assurer le bon fonctionne-ment du nouveau gouvernement », etque dans ce contexte il avait « établi unplan destiné à l'examen du gouverne-ment ».

Les observateurs estiment que ce planpourrait comporter des directives con-cernant la formation d'un nouveau gou-vernement.

Choléra au PortugalLISBONNE, (Reuter).— L'épidémie de

choléra qui sévit au Portugal a fait sixmorts et 272 cas ont déjà été enregistrés,ont annoncé les autorités médicales dupays. Il n'y a pas eu jusqu'à présentde campagne de vaccination générale.

L'épidémie de choléra est l'un des fac-teurs qui ont entraîné une baisse du tou-risme au Portugal, estiment les autorités.

1 FBAHCE VOISINE

Hier vers 1 h 40, un grave accidentest survenu à Bavilliers, près de Belfort.Une moto conduite par M. MauriceWipf , 17 ans, de Mulhouse, circulantvers Belfort , s'est déportée sur la gau-che pour aller percuter un camion d'uneentreprise allemande arrivant en sens in-verse. Projeté à 20 m, M. Wipf a étérelevé dans le coma et transporté aussi-tôt au centre hospitalier de Belfort. Dansle même établissement, a été admis lepassager de la moto, un jeune handicapéphysique, Raphaël Rillitelli de Mulhou-se également , qui a été blessé aux jam-bes où il avait déjà été atteint précédem-ment.

Grave accidentprès de Belfort

Développement de la prévoyance professionnelle

i ECONOMIE ET FINANCES ^

Du service d'information des Grou-pements patronaux vaudois :

Le 3 décembre 1972, le peuple et lescantons rejetèrent l'initiative du parti dutravail qui proposait un énorme dévelop-pemen t de l'A VS-A I fédérale , de maniè-re à garantir aux retraités le maintien deleur niveau de vie antérieur et, par con-séquent, à rendre superflues les caissesde retraites des entreprises, des adminis-trations et des associations. Du mêmecoup f u t accepté le contreprojet quifonde la prévoyance helvétique sur lestrois piliers de l'A VS-A I , des caisses depensions et de l'épargne - ou de l'assu-rance - individuelle. Le premier pilierest censé couvrir le minimum vital; lesecond rendu obligatoire, et le troisième,qui reste libre, doivent rapporter le com-plément nécessaire au maintien du ni-veau de vie.

Avant le scrutin, les services de M.Tschudi avaien t largement di f fusé unebrochure consacrée aux principes de lafuture législation fédérale d'application.Le régime prévu était fort compliqué etirréaliste sur bien des points. Depuis lors,une commission fédérale a travaillé d' ar-rache-pied pendant une année et demiepour préciser le contenu d'un projet deloi. Le bruit court qu 'elle arrive au boutde ses peines ; les observateurs attendentavec impatience et curiosité le résultatde cette recherche imprégnée du perfec-tionnisme helvétique.

Depuis le dépôt de l'initiative commu-niste jusqu 'à aujourd'hui , plusieurs an-nées se sont écoulées ; durant tout cetemps, les caisses de pensions ont étégênées dans leur développement , à cau-se de l'incertitude permanente au sujetdes futures obligations légales.

On pouvait même se demander sicette incertitude n'allait pas interrom-pre tout p rogrès de la prévoyance pro-fessionnelle. On peut comprendre queles métiers sans caisse de retraite hési-tent à créer une institution et que lescaisses existantes retardent les réformesprojetées, jusqu 'à droit connu.

Selon les estimations récentes du Bu-reau fédéral de statistique, tel n'est pasle cas. Il apparaît au contraire que def in 1970 à f in 1973, le nombre des cais-ses de pensions a augmenté de 1420unités atteignant l'effectif de 17.000. Ala f in de 1972, le nombre des assurésétait évalué à 1,5 million. En 1972, lescotisations étaient de 32 % supérieureset les rentes de 24 % supérieures àcelles enregistrées deux ans p lus tôt.

Le « 2me pilier» , bien qu'il ne soitpas obligatoire, témoigne donc d'un es-sor dynamique. Il révèle la volonté desorganisations patronales et syndicalesd'assumer leurs responsabilités, dans leurdomaine p ropre, en renforçant les insti-tutions de prévoyance p rofessionnelle.C'est de bon augu re.

COMPTES ET GESTION ACCEPTES

VILLE DE NEUCHÂTELAu Conseil général de Neuchâtel

Dans sa dernière séance avant lapause estivale, le Conseil général, aucours de la chaude soirée d'hier qui ren-dait très lourde l'atmosphère de cettesalle sans ventilation , a tout d'abordchangé de président en renouvelant sonbureau. La présidence est assurée par M.Frédéric Veillon (lib) , la vice-présidencepar Mlle Emma Abplanalp (soc) qui , auvote secret , l'a emporté sur le candidatMPE Claude Joly, « outsider ». et parM. Pierre-Alain Zùrcher (rad), le secré-tariat par M. Fritz Koehli (soc) dont leremplaçant et adjoint sera M. RogerPrébandier (rad), la questure par MM.Francis Houriet (soc) et Pierre Siegen-thaler (rad).

Le président sortant , M. Gustave Mis-teli et son successeur ont prononcé lesdiscours d'usage, puis l'assemblée, aprèsun débat de trois quarts d'heure que lacommission financière permanente n'apas pu éviter, quand bien même elle afouillé le ménage communal , au coursde plusieurs séances, les comptes et lagestion 1973 ont été acceptés par 34voix sans opposition.

C'est par 35 voix sans oppositionégalement que le Conseil général adonné son approbation à la constructiond'une troisième maison pour personnesâgées à la Coudre et il a accepté le prêtau Red-Fisch Cercle des nageurs par 36voix sans opposition.

Enfin, à l'heure fatidique fixée par lerèglement , et au pas de charge il a votéle crédit nécessaire à la pose d'une si-gnalisation lumineuse à l'extrémité norddu pont du Mail et à l'entrée principaledu supercentre voisin.

Le solde de l'ordre du jour a étérenvoyé à la prochaine séance.

G. Mt

Le nouveau président du législatifdu chef-lieu.

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NEUCHATEL 28 'u,n 1er ju"Banque nationale . . 55g. j 570.— dCrédit foncier neuchât. 530

' _ \ 539.— dLa Neuchâteloise ass. 399. 350. dGardy 125 — d 120.— dCortaillod 2300.— d 2300.— dCossonay 1700.— d 1700.— dChaux et ciments . . 700.— d 700.— dDubied 600.— o 575.—Dubied bon . . . . 535.— o 525.— oCiment Portland . . 2125.— d 2125.— dInterfood port. . . . 3975.— d 3975.— dInterfood nom. . . . 799.— d 780.— dNavigation N'tel priv. g0— d 60.— dGirard-Perregaux . . 615.— d 615.— dPaillard port. . . . 520 — d 520.— dPaillard nom. . . . 132.— d 135.— d

LAUSANNEBanque cant. vaudoise 1°40.— 1035-—Crédit foncier vaudois 790.— 800.—Ateliers constr. Vevey 470.— d 470.— dEditions Rencontre . 650.— 650.—Rinsoz & Ormond . 750.— o 750 — oLa Suisse-Vie ass. . 2350.— d 2425.—2yma 1600.— d 1550.— d

GENÈVEGrand-Passage . . . 36°— d 38°— °Charmilles port. . . 80°— ° 800-— °Physique port. . . . 265.— 275.— oPhysique nom. . . . 210— d 210— dAstra —30 d —.30 oMonte-Edison . . . 3.20 d 3.20 dOlivetti priv 5.25 5.25Fin. Paris Bas . . . 91-05 90 —exAlumettes B . . . . 82.50 d 83— dElektrolux B 165 — o 159.50 dS.K.F.B 214.— d 215.50

BALEPirelli Internat. . . . 170.— 170 —Bâloise-Holding . . —•— 245.— dCiba-Geigy port. . . 1515.— 1505.—Ciba-Geigy nom. . . 755-— 770.—Ciba-Geigy bon . . 1060.— 1055.—Sandoz port 4900 — d 4900.—Sandoz nom. . . . 2335.— 2360.—Sandoz bon . ... 3450.— d 3550 —Hoffmann-L.R. cap. . 134000.— 132000.—Hoffmann-L.R. jee . . 104000 — 103250 —Hoffmann-L.R. 1/10 . 10375.— 10350.—

ZURICH(act. suisses)Swissair nom. . . . 475.— d 480.—Swissair port. . . . 495.— 492.—Union bques suisses 2940.— 2930.—Société bque suisse 519.— 522.—Crédit suisse . . . 2585.— 2585 —Bque hyp. com. port. 1500.— d 1500.— dBque hyp. com. nom. —¦— —•—Banque pop. suisse 1790-— 1800-—Bally port 590.— d 590 —Ballv nom 550.— —.—Elektro Watt . . . . 2730.— 2730 —Holderbank port. . . 430.— 430.—Holderbank nom. . . 400.— d 400.— dJuvena port 1580.— 1580.—Juvena bon . . . . 196.— 101.—Motor Colombus . . 1470.— 460.— dItalo-Suisse . . . . 18° — 180-—Réass. Zurich port. . 3625.— 3575.—Réass. Zurich nom. 1900 — 1910 —Winterthour ass. port. 1430.— 1430.—Winterthour ass. nom. H60-— 1150.—Zurich ass. port . . . 8000 — 8025 — dZurich ass. nom . . 5950.— 5950.—Brown. Boveri port. . 1030.— 1025.—Saurer —•— 1130 — dFischer 780.— 790.—Jelmoli 935 — 910.—Hero . . 4100.— 4075 —Landis & Gyr •.' .' ' 1040.— d 1040 — dNest'é port. . . ' 3110.— 3115.—Nestlé nom 1665 — 1665 —Roco port. 2600.— d 2650 — dAlu. Suisse port. . ! 1580.— 1580.—Alu Suisse nom. . . 680.— 680 —Sulzer nom 2850.- 2810.-Sulzer bon . . , , 40°- d 403 _

°Von Roll . . . . ? 1000.- 1000.- d

ZURICH 28 Juin 1er |ulL

(act étrang.)Alcan 86— 86.50Am. Métal Climax . 119.— 119.50 dAm. Tel & Tel. . . . 137.— 140.—Béatrice Foods . . 54.— 56 —Burroughs 292.— 301.—Canadian Pacific . . 38.75 39.50Caterpilar Tractor . 175.— 176.—Chrysler 46— 46.50Coca Cola . . . . 321.— d 324.— dControl Data . . . . 76.50 73.75Corning Glass Works 235.— 236.— dC.P.C. Int. . . . .. . 90.50 91 —Dow Chemical . .' . —.— 199.—Du. Pont 483.— 487.—Eastman Kodak . . 309.— 315 —EXXON 212— 212.—Ford Motor Co ... 153.— 148.50General Electric . . 145.— 148.50General Foods . . . 69.50 71 —General Motors . . . 147.— 147.—General Tel. & Elec. 64— 66.50Goodyear 47.50 49 —Honeywell 167.— —.—I.B.M 638.— 645.—International Nickel 82.50 83.75International Paper . 142.50 d 145 —Internat. Tel. & Tel. 57.50 58.75Kennecott 100.— 99 —Litton 23.75 23 —Marcor 79.50 78 —MMM 221 — 223.—Mobil Oil 120.— 122.—Monsanto 192 50 192.50National Cash Register 95.75 96.—National Distillers . 39-50 41.— dPhi'ip Morris . . . 163 — 164.— dPhillips Petroleum . 149.— 148 —Procter & Gamble . 298.— 302.—Sperry Rand .... 115— 115.50Texaco 75— 76.50Union Carbide . . . 122 50 121.—Uniroyal 22-50 23.—. . -. y.. . Ann en Ann CAu.a. ûieei i»-" !«*•Warner-Lambert . . 78.50 78.—Woolworth F.W. . . 43.75 43 —Xerox 343 — 349 —AKZO 62.50 62.25Anglo Gold I .... 161.—ex 164.50Anglo Americ. . . . 18.25 18.25Machines Bull . . . 25.50 25.25Italo-Argentina . . . 78.50 71.—De Beers I .... 15-75 16 —General Shopping . 421.— 420.— dImpérial Chemical Ind. 14— 14.25Péchiney-U.-K. . . . 74 —ex 74 —Philips 31.25 32.—Royal Dutch .... 86-50 86.50Sodec - . . . . 1625 16.50Unilever 120.— 120.50A.E.G m- 110--B.A.S.F 154 — 154.—Dequssa 263.— d 265.—Farben. Bayer . . . 133.— 135.Hœchst. Farben. . . 14° — 140-50Mannesmann . . . 183.50 185 —R W E 134-— 130.50Siemens ' * '. ! '. '. ". 255.50 258.-Thyssen-HOtte . . . 78.- 78.25Volkswagen .... 99.50 100.-

FRANCFORTA.E.G 94.50 97.50B.A.S.F 130.70 134.—B.M.W 131.50 134.30Daimler 252.50 257 —Deutsche Bank . . 240.— 244.80Dresdner Bank . . . 153.50 156.50Farben. Bayer . . . 11320 115.50Hœchst. Farben. t . 119-50 121 —Karstadt 328 — o 328.—Kaufhof 184.— 186.—Mannosmann . . . 157.— 160.50Siemens 217— 219.90Volkswagen .... 83.50 87.—

MILANAssic. Generali . . 66100.— 66000.—Fiat 1350.— 1288.—Finsider 406.— 422.—Italcementi .... 31450.— 31500.—

28 Juin 1er jull.Monte Amiata . . . i560 — igOO.—^.

ot,.f. 3000.— 2980 —r!rem „• 1005.— 1000.—Rinascente . . . 252.75 255.25AMSTERDAMAmrobank 59 49 59 —AKZO 56 _ 5s._Amsterdam Rubber . 202. 201.—Bo|s 110.50 110.50Heineken 167._ 169.50Hoogovens .... 9999 67.—K-L-M 5&8O 58.10RObeco 174.70 174.70TOKYOCanon 264.— 258.—Citizen 208.— 219.—Fuji Photo 345 349._F"iit8U 273 — 271.—Hitachi 190.— 191.—Honda 685.— 681.—Kirin Brew 322. 321.—Komatsu 31g] '.—Matsushita E. Ind. . . 443' 443! Sony 2150]— 2190 —Sumi Bank .... 499. 479.—Takeda . • • • • • 240. 242.—Tokyo Marine . . . 559'— 540.—Toyota 461._ 457._

PARISAir liquide 272.— 260.—Aquitaine 442.— 427.—Cim. Lafarge . . . 183.10 181.—Citroën 37.19 35.99F.in. Paris Bas . . . 149.50 140.30Fr. des Pétroles . . 147.10 145.10L'Oréal 1649.— 1640.—Machines Bull . . . 40. 39. Michelin 820.— 820.—Péchiney-U.-K. . . . 119.99 ng._Perrier 241.— 240.—Peugeot 184.50 184.—Rhône-Poulenc . . i39 _ 135.19Saint-Gobain • • ¦ • 121. 121.50LONDRESAnglo American . . 258.— 261.—Brit. & Am. Tobacco 214.— 213.—Brit. Petroleum . . 388.— 382.—De Beers 164.— 169.—E'ectr. & Musical . 97.— 99.—Impérial Chemical Ind. 207.— 204.—Imp. Tobacco . . . 60.— x 61.—Rio Tinto 127.— 130.—Shell Transp. . . . 186 — 181.—Western Hold. . . . 17-1/4 181/8Zambian anglo am. . . 126. 129.

Cours communiqués sans engagementpar le Crédit suisse

NEW-YORKAl.ied Chemical . . 37-1/4 36AIJumin. Americ. . . 42-1/4 43-1/2Am. Smelting . . . 19-7/8 19-1/2Am. Tel & Tel. . . 46-5/8 46Anaconda 21-1/2 21-3/8Boeing 17-5/8 17-1/2Bristol & Myers . . 51-1/2 51-3/4Burroughs 99-5/8 99-7/8Canadian Pacific . . 13-1/4 13-1/4Caterp. Tractor . . 58-3/4 58-3/4Chrysler 15-1/2 15-1/2Coca-Cola 108 108-1/8Colgate Palmolive . 27-3/8 27-1/2Control Data .... 24 24-5/8C.P.C. Int 30-1/8 29-5/8Dow Cheminai . . . 65-3/8 66-1/4Du Pont 161-3/4 164-1/8EasLmann Kodak . . 193-7/9 104-1/2Ford Motors .... 4g 49-1/8General Electric . . 49-1/4 49-1/8General Foods . . . 23-1/8 23-1/4General Motors . . 48.5/8 49. 4Gilette 29-1/8 29Goodyear i6.i/2 i6.3/8G"1' 011 19-5/8 19-3/4\-°M:,_ ,. •, 212-3/4 212-3/4n • Nickel 27-3/4 27-7/8

1 î" £a,P8.r

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28 juin 1er juri.Kennecott ..... 32-3/4 32-7/8Litton 7-5/8 7-1/2Merck 78-1/2 79-1/4Monsanto 63-3/4 63-7/8Minnesota Mining . 73-1/2 72-3/8Mobil Oil 40-1/8 39National Cash ... 32 31-7/8Panam 3-5/8 3-5/8Penn Central ... 2 tPhilip Morris . . . 54-1/2 55-1/2Polaroid 34-3/6 35-5/8Procter Gamble . . 99-3/4 101R.CA 15-1/2 15-3/8Royal Dutch .... . 28-7/8 28-3/4Std Oil Calif . . . 26-3/4 27EXXON 70-1/a 70-3/8Texaco 25 25T.W.A g-1/s 8Union Carbide . . . 49.1/3 49United Aircraft . . . 26-1/4 26US. Steel 44-1/8 44.3/4Westlngh. Elec. . . i3.3/8 13.1/2Woolworth 14 i3.7/8Werox 115-1/8 115-5/8IndiceDow Jonesindustrielles - . ... 802.41 806.24chemins de fer ... 162.18 161.60services publics . . 68.22 68.99volume 11.910.000 10.270.000

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La tendanceLe marché était hésitant lundi à la

bourse de New-York malgré la décisionde la « First National Bank » de Chica-go de maintenir son taux préférentielà 11.80 %.

Cours des blllets de banqueAchat Vente

Angleterre (1 £) 7— 7.40USA. (1 t) . . . . 2.95 3.07Canada (1 % can.) 3.03 3.12Allemagne (100 DM) . 116.50 120.50Autriche (100 sch ) 16.30 16.80Belgique (100 fr ) 7.40 7.80Espagne (100 ptas) 5.15 5.50France (100 fr.) 61— 64 —Danemark (100 cr. d.) 48.50 52.50Hollande (100 M.) . . 111.— 115.—Italie (100 Ht.) . . . —.— ——Norvège (100 cr. n.) . 53.50 57.50Portugal (100 esc.) 11.90 12.50Suède (100 cr. s.) 66.50 70.50

Marché libre de l'or

Pièces 'suisses (20 fr.) . . . 140.— 165.—françaises (20 Jr.) 135.— 160 —anglaises (1 souv. anc ) 135.— 160.—anglaises

(1 souv. nouv.) . . 140.— 165.—américaines (20 $) 690.— 760.—Lingots (1 kg) . . .13.625 — 13.925.—

Cours des devisesAchat Vente

Etats-Unis 2.9850 3.0250Canada 3.0750 3.1150Angleterre 7.11 7.21£/S 2.38 2.39Allemagne 117.20 118.20France étr 61.80 62.80Belgique 7.85 7.95Hollande 112.50 113.50Italie est —.4570 —.4670Autriche 16.40 16.55Suède 67.60 68.60Danemark 49 59 50.59Norvège 54.6O 55.60Portugal 1199 12.20Espagne 529 530JaP°" 1.0350 1.0650

Communiqués à titre Indicatif par laBanque Cantonale Neuchâteloise

D'après une étude de la commissionéconomique européenne de l'Organisa-tion des Nations unies, l'évolution de laproductivité , c'est-à-dire du rendementd'un travailleur dans un certain laps detemps, pourrait en Suisse, à longueéchéance, se poursuivre au rythme an-nuel moyen de 3 % enregistré ces deuxdernières décennies. Cette augmentation ,relativement; élevée en soi et en compa-raison avec d'autres pays qui n'ont pasà rattraper un important retard écono-mique, a permis de doubler la produc-tivité en l'espace de vingt-cinq ans.

LE ROLE CROISSANTDES IN VESTISSEMENTS

Le travail à proprement parler, lesprogrès techniques , les capitaux contri-buent d'une manière générale à cetteaugmentation. Le facteur « capital » yjoue même un rôle croissant ; d'autantplus que le nombre de salariés et leurshoraires de travail marquent une ten-dance à la baisse. En d'autres termes,il n'y aurait plus guère d'augmentationde la productivité sans investissementsconsidérables.

Les investissements en équipements ,que l'on ne peut assurer que grâce àun rendement adéquat , ne peuvent dureste pas être réservés à cette croissance.Une part importante doit passer directe-ment par « pertes et profits », notam-ment ceux des investissements — tou-

jours plus élevés — qui sont attribuésà la lutte en faveur du milieu vital , àla construction de logements, à des in-frastructures diverses, etc., ne bénéficiantpas ou que très indirectement à la pro-duction.

TOUS ET PAR DIFFÉRENTSCANA UX...

L'augmentation de la productivité neprofite donc pas intégralement aux sa-lariés sous forme de francs qu 'ils trou-vent dans leur sachet de paie ou surleur « compte salaire ». D'autant moinsque le bénéfice réel que chacun tire dela productivité comprend, en plus de lacroissance du salaire en valeur réelle,les cotisations toujours plus élevées quel'employeur verse pour lui à des insti-tutions sociales, l'allongement du tempsde vacances, le coût des effets de l'amé-lioration de la législation du trava il , etc.

De son côté, l'Etat est un importantbénéficiaire de l'accroissement de la pro-ductivité par le truchement des impôts.L'Etat, c'est la communauté des habi-tants du pays qui , après déduction desfrais généraux des pouvoirs publics, bé-néficie également, par ce canal , del'augmentation de la productivité. Enfin ,nous tous bénéficions — grâce à l'aug-mentation de la productivité — des pro-grès quantitatifs , voire qualitatifs , desproduits qui nous sont offerts sur lemarché.

DE

Qui sont les bénéficiaires des progrès de la production?

VIGNOBLECrédits votés à

Corcelles-Cormondrèche(c) Le Conseil général de Corcelles-Cor-mondrèche a siégé hier soir sous la pré-sidence de M. Pierre Duckert. Il a votéplusieurs crédits concernant notammentla pose d'une conduite d'eau à la routedes Courtils à Corcelles, un .autre créditdestiné à éliminer des fuites de gaz surle réseau. Le principal crédit de 140.000francs est destiné à la réfection du toitet des façades du bâtiment de la sallede gymnasti que et la salle des specta-ctes. 'Nous y reviendrons'. . -..-. -,

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Plats d'été-plats légers

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Vive émotion dans toute l'Argentineaprès la mort du général Juan Peron

BUENOS-AIRES (AP). — JuanPeron, l'un des personnages les plusaimés et les plus haïs dans l'histoire del'Amérique Latine, est mort lundi , àl'âge de 78 ans, au cours de son troisiè-me mandat comme président de I'Argen»tine.

La vice-présidente Isabelle Peron, quiétait devenue samedi présidente par inté-rim, a annoncé la mort du présidentdans une brève allocution à la radio, enretenant difficilement ses larmes.

Elle a déclaré notamment : « Jusqu'àses derniers moments, il a œuvré pourl'unité nationale. II a donné à son paysle maximum de grandeur et de christia-nisme humain ».

La mort de Peron est survenue aprèsla publication par ses médecins de troisbulletins de santé, annonçant une aggra-vation de son état, avec un bref arrêt ducoeur.

Un dernier bulletin a annoncé que lecœur s'était de nouveau arrêté, et que lamort s'était produite en début d'après-midi.

Toutes les stations nationales de radioet de télévision ont diffusé un program-me unique de musique religieuse, tandisque les écrans de télévision montraientseulement le sceau présidentiel.

Tous les Argentins ont ressenti avecune vive émotion la mort de Peron,dont la personnalité avait exercé un as-cendant extraordinaire sur son pays,depuis son élection ù la présidence en1946. Renversé en 1955, il avait fait unretour spectaculaire l'an dernier.

De source informée, on déclareque, conformément au plan établi pourles cas d'urgence nationale, la police fé-dérale a été placée en état d'alerte. Tousles gouverneurs de province ont été

d'autre part, convoqués d'urgence àBuenos-Aires.

De leur côté, les chefs militaires ontnettement déclaré que la succession de-vait se faire dans le calme conformé-ment à la constitution.

LE RETOURPérou après des années d'exil , revint

définitivement en Argentine le 20 juin1973, accompagné d'une importantedélégation présidée par M. Campora« leader » péroniste qui avait fait levoyage de Madrid pour aller chercher levieux « leader ».

Le gouvernement et les partis péronis-tes avaient organisés une réception mas-sive (quelques-uns disent : trois millionsde personnes) pour accueillir Peron àl'aéroport d'Ezcira. Mais les dissenti-ments entre les diverses factions péronis-

tes se terminèrent dans la violence et cejour-là il y aurait eu 30 morts et 500blessés. L'avion de Peron dut être dé-tourné sur un aéroport militaire.

RECONSTRUIRELe lendemain dans un message modé-

ré, Juan Peron invitait ses partisans à enfinir avec leurs luttes et à « recons-truire » avec lui l'Argentine.

Une campagne contre le secrétairepersonnel du président Campora aboutità lu démission du président et du vice-président. La voie était libre pour JuanPeron qui le jour même annonça qu'ilétait prêt à accepter les responsabilitésque le peuple voulait bien lui confier.Le 23 septembre, il était élu avec 61,8 %des voix et entrait en fonction le 12octobre 1973. sa femme devenait vice-présidente.

Vague d'arrestations en EthiopieADDIS-ABEBA (Reuter) . — Le prési-

dent du Sénat éthiopien , nommé parl'empereur Hailé Sélassié, a été arrêtélundi par l'armée, déclare-t-on de sourceinformée.

Deux autres dirigeants de l'administra-tion impériale ont été également appré -hendés, indique-t-on. Il s'agit du direc-teur général du Conseil d'administrationdes télécommunications, et de l'anciendirecteur général des ponts et chaussées.

Le président du Sénat a été arrêtédans son bureau au parlement et il estallé rejoindre les autres personnalitésdéjà détenues par les militaires.

Le Sénat est principalement composéd'aristocrates, d'officiers de haut rang,d'ex-gouverneurs de provinces et d'an-ciens ministres.

L'arrestation du président du Sénatparaît confirmer que l'armée vise avanttout les groupes investis de pouvoirstraditionnels dans lesquels elle voit lesprincipaux obstacles au passage d'unesociété féodale à un Etat moderne.

Dimanche soir, les forces arméesavaient précisé l'identité de sept des per-sonnalités arrêtées au cours des troisderniers jours.

Les noms cités comprenaient celui duras Asrate Kassa président du conseil dela couronne et proche collaborateur del'empereur.

Figuraient également sur cette listel'ancien ministre des affaires étrangèreset un important dirigeant religieux rec-teur de la cathédrale de la Trinité.

Selon des bruits non confirmés, lessoldats parcourent les rues de la capita-le, avec une liste de personnalités àarrêter.

Selon des sources informées, lesmaquisards de la province nord del'Ethiopie, qui détiennent trois Améri-cains et un Canadien depuis trois moisen Erythrée, ont exigé une rançon supé-rieure à un million de dollars.

Mais, la « Tenneco oil » de Houston(Texas), qui employait trois des otages

s'est refusée publiquement à payer unerançon.

Selon des informateurs d'Asmara etd'Addis-Abeba, les négociations ontrepri s grâce à un intermédiaire nonidentifié entre la « Tenneco » et le Frontde libération de l'Erythrée (E.L.F.).

Une tempête politique menacerait Brejnevau sein du politburo du P.C. soviétique

BEYROUTH (AFP). — Une « tempêtepolitique » gronde au sein du bureaupolitique du P.C. soviétique concernantl'appui matériel et moral total fourn ipar M. Brejnev, secrétaire général duparti, à la politique américaine deséparation des forces sur les fronts sy-rien et égyptien, croit savoir l'hebdoma-daire libanais « AI Destour » (gauche) desource très proche de l'Union soviétique.

Les principaux adversaires de M.Brejnev sont, selon l'hebdomadaire, MM.Kossyguine, Souslov et Chelepine, quiestiment que la position juste est desoutenir inconditionnellement le mouve-ment de libération arabe. Ces trois diri-geants rejettent la responsabilité de laposition fausse de l'Union soviétiqueprincipalement sur M. Brejnev. Ils consi-dèrent, en outre, qu'il est nécessaire deprocéder à une modification urgente etradicale de cette position avant que lemonde arabe tombe totalement sous ladomination américaine, dit encore « AlDestour ».

Nixon à son arrivée dans la « cité des héros ». (Téléphoto AP)

Toujours selon l'hebdomadaire, MM.Kossyguine, Souslov et Chelepine ontentrepris des contacts en vue d'uneréunion extraordinaire du bureau politi-que du parti, qui serait consacrée àl'examen de la politique soviétique auProche-Orient. Un blâme pourrait êtreadressé à M. Brejnev. II n'est pas nonplus exclu que les trois dirigeants posentla question de confiance, indique « AlDestour ».

MINSKCependant profitant de l'intermède

aménagé dans le programme de sa visite,le président Nixon a passé quelques heu-res lundi dans la « Cité des héros »,Minsk, capitale de la Biélorussie, àl'occasion du 30me anniversaire de lalibération de la ville.

Au cours d'un déjeuner officiel àZaslavl, sur les bords d'un lac artificielsitué à 15 km de Minsk, M. Nixon asouligné « c'est vraiment la cité des hé-ros et une République de héros ». Ren-dant hommage aux « femmes coura-

geuses » qui ont combattu aux côtés deleurs maris pendant la guerre, le chef del'Etat américain a ajouté : « Le secrétai regénéral Brejnev a voulu que je vousaide à célébrer ce grand jour. « La meil-leure façon de célébrer une journée quimarque la fin d'une guerre est de cons-truire la paix, d'édifier une structure depaix pour que les enfants de ceux qui sesont battus au cours de la SecondeGuerre mondiale ne périssent pas dansune autre guerre ». a-t-il dit.

En terminant son toast, le présidentNixon a répété que M. Brejnev, secrétai-re général du P.C. soviétique, et lui-même ont consacré « tout leur temps àun grand dessein : faire en sorte que lesdeux nations les plus puissantes duinonde ne perdent plus leurs jeunes gensà la guerre ».

La frondeS'il n'y avait pas le problème, la

rébellion, le drame de l'Erythrée,l'Ethiopie, à petits pas, serait-elleen train de faire sa révolution ? Pro-bablement pas. L'armée s'impa-tiente, s'indigne et se soulève parceque, là-bas, aux avancées de la merRouge, elle est, depuis des annéesfrustrée d'une victoire. L'Eryhtréesera peut-être un jour l'Algérie del'Ethiopie. Et c'est pourquoi l'empired'Hailé Sélassié s'achemine vers un13 mai. Incontrôlable.

II y a maintenant 12 ans que leFront de libération de l'Erythrée,soutenu de l'autre côté de l'eau, parla Syrie et le Yémen du Nord, souf-fle sur la braise de la contestationmusulmane. II y a 12 ans, ce quin'était encore qu'une guérilla avaitcontraint le Négus à décréter l'étatd'urgence. Et puis, l'Ethiopie étaitretournée à son sommeil. Là-bas, ducôté d'Asmara , les Américainsn'avaient-ils pas une base ? Les So-viétiques aussi ? Les maquisardsn'allaient tout dé même pas faire lagrimace aux Américains et aux Rus-ses ? Mieux valait lever l'état d'ur-gence. Et que l'Ethiopie redeviennele palais de l'empereur au Bois dor-mant.

Mais rien ne s'est arrangé. Aulieu du repos, c'est l'orage. Et lesmilitaires disent que rien ne vaplus. L'exemple algérien ? C est jus-tement en Erythrée que l'armée acommencé sa grogne. Ce sont lesgarnisons basées en Erythrée quiont secoué, les premiers, les vieillesbranches de l'empire. Mais pourquoiles officiers de ce front pas commeles autres ont-ils tout à coup de-mandé eux aussi, le changement ?Parce qu'ils étaient exaspérés devoir les succès escomptés leuréchapper un peu plus chaque jour.Parce qu'au lieu de combattre et demarcher de succès en victoires, ilsavaient l'impression d'être les pri-sonniers d'une multitude invisible.De s'enliser dans un problème quele pouvoir les empêchait de ré-soudre. A leur manière. A leurfaçon. Pour en finir. Une bonne foi.

L'armée Ethiopienne est sansdoute la plus moderne d'Afrique.Elle a les moyens, en quelques se-maines, de liquider les rebelles con-tre lesquels elle combat. C'est l'opi-nion de ses chefs. Et pourtant,jamais les révoltés n'ont été plusactifs, plus forts, plus présents. De-vant une armée qui continue à secroiser les bras. Les officiers éthio-piens enragent, car ils avaient debons conseillers. Des conseillersayant fait leurs preuves. Pourquoicacher plus longtemps que le plande nettoyage de l'Erythrée avait étéélaboré par des officiers israéliens ?Seulement voilà. Grand prêtre del'OUA , Hailé Sélassié a rompu avecTel Aviv. Les conseillers israéliensont fait leurs valises et notez-le, ce-la comptera pour la suite desévénements , c'est la 2me divisionéthiopienne casernée à Asmaraqui, la première, s'est révoltée con-tre le régime. Or, c'est à Asmaraque travaillaient les anges gardiensde Golda Meir.

L'histoire ne se répète pas. Ellese renouvelle. 1974 a vu échouer,comme jadis en Algérie, le plan depacification. Comme a échoué latournée des popotes à l'éthiopienne.Des officiers en civil sillonnantl'Erythrée avec pour mission de por-ter aide et assistance aux paysans.La révolte gronde. Une révolution« blanche » paraît avoir débuté dansla capitale. Pourquoi ? Parce queles soldats, prétoriens et mission-naires, ont vu au cours des moiss'effilocher leurs espoirs et leurs rê-ves. L'armée éthiopienne a lancé safronde parce qu'elle était lassed'être toujours oubliée et toujoursméconnue. Et de monter aux confinsde l'Erythrée et de la Somalie unegarde inutile.

Le drame, c 'est qu'entre l'arméeet le régime, il n'y a rien. Four arri-ver à tout. C'est-à-dire au Négus :homme, empereur , symbole. Dieusur sa terre. Entre les militaires etle régime, il y a des siècles où rienne s'est passé. Quelques pas diffi-ciles à faire. Car, si on trébuche...

L.GRANGER

Un virage du côté des Palestiniens ?BEYROUTH (Reuter-AFP). — La

résistance palestinienne a décidé de« geler » toutes ses activités militairesqui pourraient provoquer des représaillesd'Israël contre le Liban , rapporte lequotidien « An-Nahar ». Israël attendrade voir si la décision de la résistancepalestinienne de « geler » ses opérationsà partir du Liban , devient une réalitéavant d'en tirer les conséquences, a indi-qué à Londres le premier ministre israé-lien, M. Rabin , au cours d'une confé-rence de presse. « S'il n 'y a pas d'attaquecontre nos habitants , leurs propriétés etd'autres objectifs , aucune action de notrepart ne sera nécessaire et la situationsera tranquille », a-t-il ajouté.

Interrogé sur les possibilités de négo-ciations avec les pays arabes, le premierministre israélien a souligné que, del'avis de son gouvernement , la meilleurefaçon de procéder était d'entamer desnégociations bilatérales , d'abord avec

l'Egypte qui , a-t-il souligné, est « le paysarabe-clé ». Mais, il a rejeté l'idée depourparlers qui aient principalementpour objet de nouveaux retraits de trou-pes. « Il n'y aura pas de concessionsterritoriales ou de retrait israélien sansun changement de position de l'Egyptedans le sens de la paix ». 11 a clairementindiqué que toute négociation avec laSyrie dépendait également de la façondont Damas appliquerait le récent ac-cord sur le désengagement dans leGolan.

LES PALES TINIENSLe chef du gouvernement israélien a,

d' autre part , rejeté toute idée denégociation directe avec les Palestiniensmais a réaffirmé que ces derniers pour-raient faire partie de la délégation jo rda-nienne. Dans ce contexte, il a soulignéqu 'Israël n 'envisageait pas la créationd'un « troisième Etat » sur le territoire

Les soldats de l'ONU à la « pêche » aux mines sur le front du Golan.(Téléphoto AP)

de l'ancienne Palestine qui s'étend surles deux rives du Jourdain. Il y a déjàun Etat juif et un « Etat jordano-pales-tinien ». Un troisième Etat constituerait« une bombe à retardement » qui main-tiendrait la tension entre arabes et Israé-liens, a-t-il dit.

UN BEA U COUPTel-Aviv (AFP). — La presse israé-

lienne reproduisait lundi sous d'énormesmanchettes des dépêches de ses corres-pondants en Europe occidentale, annon-çant que 92 juifs se sont évadés de Syrieet sont passés au Liban avec l'assistanced'agents américains et libanais.

« Maariv » écrit : « L'opération a étéréalisée conjointement par des agents se-crets américains et libanais , grâce à quices juifs ont pu quitter le Liban paravion sans que les autorités libanaises, lapolice ou les services de renseignementslibanais n 'aient vent de l'aventure ».

Le pétrole à la hausseDJAKARTA (Reuter) . — L'Indonésie

a décidé lundi d'augmenter le prix deson pétrole. Il passe de 11,7 à 12,6 dol-lars le baril, ce qui représente unehausse de 7,7 %.

Un porte-parole de la compagnie na-tionalisée « Pertamina » a ajouté que leJapon, le principal client de l'Indonésie,avait été informé de cette hausse.

Le même porte-parole a précisé quel'Indonésie, tout en étant membre del'organisation des pays exportateurs depétrole (OPEP), n'était pas tenue derespecter la récente décision de l'OPEPde geler les prix du pétrole pour troismois de plus : « Nos pri x pétroliers sontfixés avec nos acheteurs sur une basebilatérale » .

L'Indonésie produit 1,4 million debarils de pétrol e par jour. 70 % de cetteproduction sont exportes vers le Japon .

Par ailleurs, le Venezuela a relevéhindi de 14.08 à 14,43 dollars le baril , leprix affiché de son pétrole à l'exporta-tion.

Toujours l'affaire GuillaumeDe notre correspondant pour les affai-

res allemandes :Guillaume, le fameux espion de Pan-

kov qui avait réussi à devenir conseillerdu chancelier Willy Brandt et à pénétrerainsi dans le saint des saints du S.P.D.et du gouvernement, n'a pas fini de don-ner du fil à retordre à ses juges. Aprèstrois mois bientôt d'enquête , les plus finsjuristes de la République n'ont encoredécouvert aucune preuve de sa trahi-son... On n'a trouvé chez lui ni micro-émetteur , ni micro-caméra, et l'on ignoretoujours qui furent ses chefs, s'il eut desrencontres secrètes, des « boîtes aux let-tres » et des complices.

La seule « pièce à conviction » dontdispose actuellement le parquet fédéralest l'aveu fait par Guillaume au momentde son arrestation , sous le coup del'émotion peut-être : « Je suis un officierde l'armée nationale populaire de laR.D.A. et je n'ai fait que mon devoir ».C'est sans doute assez pour inculperl'homme de quelque chose, mais dequoi ? Apparemment pas de « haute tra-hison ».

Les juristes en sont donc à compulserle code dans l'espoir d'y découvrir unparagraphe convenant à l'« officier del'armée nationale populaire ». Ils entre-voient pour le moment — si aucuneautre preuve tangible ne vient encoreéclaircir la situation — deux possibilités.Ils espèrent pouvoir au moins démontrerque Guillaume était tenu en réserve par

Berlin-Est « pour remplir certaines mis-sions à un certain moment ». Il suffirait ,selon eux, que l'homme ait recherché etobtenu un poste susceptible d'être utile àson mandant pour être reconnu coupa-ble d'« activité de renseignements ».

DES MOTIFSSi ce chef d'accusation n 'était pas

admis par la Cour fédérale de justice , leparquet pourrait encore alléguer que leprévenu s'est lui-même déclaré prêt , aumoment de son arrestation , à travaillerpour les services cle renseignementsd' une puissance étrangère. Dans un cas,comme dans l'autre , l'espion échapperaità la grave accusation de « haute trahi-son » pour n 'être plus coupable qued' « activité de renseignement », ce quilui vaudrait une peine inf iniment plu slégère.

Essaie-t-on de noyer le poisson ? Nousn 'irons pas jusque-là , mais il est de faitque cette affaire met bien des gens dansleurs petits souliers . La commisiond'enquête parlementaire , spécialementcréée à la demande de l'oppositiondémo-chrétienne, s'est réunie la semainedernière pour la première fois, et cettepremière séance a débuté par une surpri-se de taille : la commission a décidé,contre les voix de l'opposition , de nepas limiter son activité au seul cas Guil-laume mais de l'étendre à toutes les af-faires d'espionnage qui touchèrent deprès , depuis 1949, la chancellerie fédéra-le, le ministère de l'intérieur et les di-vers services qui leur sont subordonnés.

Léon LATOUR

EQQ> Tragédie d'Atlanta« Chenault était assis près de l'orgue

et il a tué Mme King parce qu 'elle étaitla plus proche de lui », a déclaré unporte-parole de la police, t II a dit avoirtiré sur les deux autres personnes, undiacre de 69 ans et une fidèle de 65 ans,parce qu'elles vénéraient une fausse ido-le».

Selon des témoins, Chenault, qui estoriginaire de Yaton (Ohio), s'est brus-quement levé en criant : « Je vais tuertout le monde ici ».

EN TROISIÈME POSITIONAprès avoir tiré sur Mme King, il est

resté debout à son banc, en continuantde tirer avec une arme dans chaque

main , a raconté un diacre, M. Hender-son. « tout le monde s'allongeait sur lesol pour tenter de se protéger des balleset nombre de personnes sont sorties encourant de l'église. Chenault a finale-ment été plaqué au sol, les doigts sur lesgâchettes de ses armes mais les char-geurs étaient vides.

Le révérend Ralph Abernathy, qui apu aller voir le meurtrier dans sa prison,a fait savoir que Chenault l'a informéque son geste faisait partie d'un complotdont l'objectif est d'éliminer tous lesdirigeants des droits civi ques et qu 'ilétait lui-même cn troisième position surla liste.

Le poids de l'héritagePeron, Peron : nous voulons

Peron ! Ce fut un cri d'amour. Long.Passionné. Où la ferveur se mêlaitau désir de lendemains nouveaux.Et puis, ce fut la chute. Jamais ladéfaite. Jamais l'oubli. L'Atlantiqueau zénith de ses fureurs n'empêchajamais les foules argentines d'espé-rer, de rêver. Et de croire. A laseule chose qui pouvait compter.C'est-à-dire au retour. Pendant 19ans, ils furent des centaines de mil-liers à appeler celui qui ne se déci-dait pas à venir. Hésitant encore.Ayant peur, peut-être, d'échouer unenouvelle fois.

Et, pour qu'il vienne, celui qui,pour un temps, avait fait basculer lepassé, celui qui avait eu la chanceincroyable de lier jadis son destin àcelui d'une femme pour qui le cœurde l'Argentine avait battu, ils firentle coup de feu dans les villes et lescampagnes. Laissant un peu de leursang sur la route de la reconquête.Faisant de certaines bourgades desredoutes, des fortins. Sur le front dujusticialisme syndical, le péronismeaprès avoir connu bien des échecs,

commis bien des erreurs , fit uneguérilla qui paraissait ne jamaisdevoir finir.

Ceux qui l'avaient chassé , un jour ,baissèrent les bras. De guerre lasse.L'armée argentine cessa de faire laguerre à l'absent. Car, elle aussi , serévéla incapable de dominer les fac-tions. Elle aussi, au fil du tempss'était enlisée. L'horizon politiqueétait bouché. Le pouvoir n'a pas étéviolenté. II était à prendre. C'estpour cela que Peron est revenu.Mais il semble bien qu'une partiedu passé était mort. Et, qu'enArgentine aussi, rien n'était tout àfait pareil. Et qu'il y avait bien desfaçons d'être péroniste et de ledire. Tellement de façons que Pe-ron, parfois , avait du mal à recon-naître les siens.

Isabelle est seule maintenant. De-vant tout un peuple à qui la mort avolé une partie de sa victoire. II vafalloir bien de l'habileté et de senspolitique à la petite danseuse dePanama. C'est beaucoup lui deman-der. Peut-être.

L. GRANGER

Elections à... CubaMATANZAS (Reuter) . — Les habi-

tants de la province de Matanzas , à l'estde la Havane , ont voté dimanche pourdésigner leurs représentants aux premiè-res assemblées municipales créées depuisla révolution de 1959. Ces élections ,auxquelles la presse locale accorde unelarge place, constituent , un premier pasvers l ' institutionalisation du régime et ladécentralisation de l'appareil administra-tif de l'Etat.

Le système métrique en Australie

CANBERRA (DPA). — Les automo-bilistes Australiens peuvent maintenantappuyer un peu plus fortement sur lapédale , le système métrique ayant étéintroduit sur toutes les routes du pays.Les limitations de vitesse exprimées enkilomètres-heure étant légèrement plusélevées qu'en miles-heure, ils pourrontdonc rouler un peu plus vite.

Des sonates de Vivaldi

MANCHESTER (AFP). — Lesmanuscrits originaux d'une douzaine desonates de Vivaldi dont sept inédites ontété trouvés à la bibliothèque centrale deManchester. Ces manuscrits, donnés en1965 à la section musicale de la biblio-thèque par un biographe de Haendel ,ont été authentifiés par un chercheur del'Université de Liverpool.

Coup de barre à droite en Islande

REYKJAVIK (Reuter) . — Un coupde barre à droite : telle est la premièretendance des élections législatives de di-

manche . Le parti de l ' indépendanc e ob-tiendrait la majorité , et la gauche, aupouvoir depuis trois ans, devrait baisserpavillon.

Arrestations à Moscou

MOSCOU (Reuter) . — La policesoviétique a appréhendé trois personnesdevant l'appartement du professeurVoronel à Moscou , où ce dernier avaitl'intention d'organiser dans la jour néeun séminaire scientifi que international.

L'objet de cette réunion devait être demettre en contact des savants juifs sovié-tiques, à qui est refusé le droit d'émigreren Israël, avec des scientifiques occi-dentaux.

Jackson et la Chine

PÉKIN (AFP). — Le sénateurJackson (démocrate, Etat de Washing-ton) s'est prononcé à Pékin en faveurd'une rapide reconnaissance diplomati-que au niveau des ambassadeurs entreles Etats-Unis et la Chine. Le sénateurJackson , qui prenait la parole à son ar-rivée à l'aéroport de Pékin , a estimé queles Etats-Unis devraient « se prépare r àreconnaître rapidement » la Républiquepopulaire de Chine.

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POUR TOUT sgjfi îFÊ____ r_ WMw&__ ^mMwMOUT _ wÊ_rB_ W M_ m_ w/_ \\-_ w *_____ **TOUT SAVOIRPOUR TOUT SWVWR WW? .w WWilwwiiPl wr SAv9*&6mmouTMIWm. imm. MWsMmn. mm TOUT SAVOIR