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2 Le dossier SEMAINE DU 3 AU 9 MARS 2011 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 3 AU 9 MARS 2011 LIBRE IMMO
l Rendez-vous de l’immobilier professionnel
Petite sur la scène mondiale,mais grande au Mipimh La Belgique est un petit marché. Elle attire ses voisins,mais pas les gros investisseurs du bout du monde.
hAtelle sa place au Mipim, qui en est à sa 22e édition ?Incontestablement pour Maarten Tas, de PcW.
Dossier et entretien Charlotte Mikolajczak
LE MIPIM, LE RENDEZVOUS ANNUEL PAR EXCELLENCE des acteurs de l’immobilier international, setiendra du 8 au 11 février à Cannes. Il s’agit de la 22e édition. La Belgique y a toujours été très présente. Plus quesur la scène immobilière mondiale et plus que dans lesportefeuilles des investisseurs internationaux… Ce quin’est pas près de changer, selon Maarten Tas, directeurchez PricewaterhouseCoopers – PwC TAx Consultants.Tel est du moins un des enseignements de l’enquête effectuée par sa firme et par ULI (Urban Land Institute) surles tendances en immobilier enEurope. Sans que cela remette en cause la présence d’une grosse délégation belgeauMipim. Au contraire.
Comment la Belgique est-elle perçue par les investisseurs ?Bien. Et aussi bien Bruxelles, qu’Anvers, Gand, Liège… La perception que nous enavons, nous, n’est pas celle des étrangers. L’absencede gouvernement importe finalement assez peu. Ils regardent le marché de façon rationnelle : sa croissance,son déficit limité (l’Etat est pauvre, mais les Belges sont riches), ses exportationsvers l’Allemagne (d’où l’intérêt desfonds allemands, par exemple), sesbonnes perspectives économiques…Le seul problème de la Belgique, c’estune pénurie de produits de qualité,c’estàdire d’immeubles de bureauxloués à long terme à de bons locataires (institutions publiques belges oueuropéennes, sociétés de télécoms,d’énergie…), de commerces bien situés, de résidences services, de maisons de repos et de soins… Les propriétaires de ce genre d’immeubles nesont pas vendeurs ou le sont à desprix trop élevés.
La stabilité du marché belge est quasi pro-verbiale. Est-ce toujours un atout ? Car ellesignifie aussi stagnation des loyers et apa-thie des plus-values…La stabilité reste un atout. Sauf qu’ilen découle un manque de liquidité,c’estàdire unedifficulté à (re)vendreun bâtiment, qui est un désavantage.D’une part, parce que pendant lacrise, il n’y a presque pas eu de transactions, donc trop peu de points decomparaison pour connaître la valeurréelle des bâtiments. D’autre part,parce que cette liquidité estaujourd’hui un must. L’afflux de réglementations protégeant les actifsdes banques, assurances et autresfonds (Bâle III, Solvency II…) résultantpour l’essentiel de la crise financière,a changé la donne. Les acteurs ont étécontraints de s’adapter, de s’assurer
contre le risque. Ce qui veut dire plus de capital propre (afin de moins dépendred’emprunts), plus de liquidité, plus de transparence.
Vous semblez sceptique sur une reprise à court terme…Elle va dépendre de la disponibilité des fonds. Les personnes interviewées craignent toutefois que la combinaison de plans d’austérité, d’impositions accrues,
de règlements visant à réduire le niveau d’endettement, rende les transactions plus difficiles… Les investisseurs qui s’adapteront occuperont le haut du tableau. Les visionnaires irontplus loin que ceux qui s’en tiennent à unefeuille de calcul.
La Belgique est-elle plus ou moins innovatrice etimaginative à ce titre ?Ni plus nimoins qu’ailleurs. Dans tous les pays,il y a des sociétés qui s’adaptent et d’autresmoins.
L’immobilier dépend des occupants, qui sont attiréspar des incitants fiscaux. Pensez-vous que la Belgi-que en offre suffisamment ?Pour l’instant le climat fiscal n’est pas mauvais.Mais je plaide pour qu’on garde ce que l’on a,comme les intérêts notionnels, par exemple. Cegenred’incitant est crucial pour attirer de l’activité, des emplois, des locataires, des investisseurs. Ce qui compte, surtout, c’est la sécuritéen terme de régime fiscal. Les changementssont nocifs.
On parle beaucoup pour l’instant d’investisseursasiatiques. Les Belges devraient-ils tenter de les sé-duire au Mipim ?C’est trop tôt. La Belgique est trop petite ettrop… morne. Pour de grands investisseurs dumoins. Ils ont une taille et un appétit tel qu’ilfaudrait le portefeuille complet d’une grossesicafi pour les contenter. Chinois, Japonais, Indiens y viendront tôt ou tard, mais plus tardque tôt. Aujourd’hui, ils vont sur Paris, Londresou Francfort. C’est une des raisons pour lesquelles la Belgique a baissé dans notre ranking
(voir épinglé), pour se retrouver… juste audessus des pays et villes en proie àdes problèmes de dettes, commeDublin ou Athènes.Pour les pays voisins, par contre, la Belgique est parfaite, parce que proche.
Les Belges doivent-ils dès lors autant miser sur unMipim qui est, par essence, internatio-nal ?Bien sûr, parce que c’est la plus grande foire dumonde immobilier. Commeonest petit, on doit se vendre. Et leMipim est le forum idéal pour cela. Tant pourle pays, que pour les Régions et les villes.
Il faut donc de l’ambition…Mais pas trop. La Belgique doit faire des efforts à samesure et à sa taille. Et s’allier. A l’image de l’initiative lancée par les villes de Lille, Courtrai et Tournai.
Cette édition signera votre 6e participation. Au cours de ces 6 années, l’image de la Belgi-que a-t-elle changé ?Pas profondément. Elle reste un petitmarché intéressant où l’on peut faire sespremiers investissements. C’est un marché test en produits et en commerces(implantation de chaîne de magasin), mais aussi en bureaux, car il est ouvert,international et accessible, en termes de distance et de prix.
Le siège social du Groupe Chèque Déjeuner, qui concoure au Mipim Awards en caté-gorie “Centres d’affaires”, réunit sous unmême toit des bureaux bien sûr,mais aussiune imprimerie hautement sécurisée (30 000m² au total).L’ensemble est composé d’une série de volumes érigés sur pilotis autour d’un vasteatrium de 6 niveaux, baigné de lumière. Entre autres spécificités développées pouroptimaliser les économies d’énergies, l’architecte pointe l’étude élaborée des faça-des composées d’éléments pleins ou perforés et de protections solaires et une ges-tion technique du bâtiment particulièrement sophistiquée.
Épinglé
Très stable, pour ne pas dire terne… Le huitième rapport “EmergingTrends in Real Estate – Europe 2011” de PwC et ULI se base sur plus de600 interviews avec des investisseurs de premier plan, des promo-teurs, des financiers, et des gestionnaires immobiliers, réalisées ennovembre et décembre 2010 sur leurs attentes pour 2011. Tant lesacteurs mondiaux que locaux ont été interrogés sur leur vision dumarché. Dans le classement, qui tient compte de 27 pays, Bruxellesrecule encore un peu plus...
- Les prestations de l’immobilier existant : Bruxelles se classe 20e, alorsqu’elle était encore 19e l’an dernier. Munich occupe le haut du tableau,suivie d’Istanbul et de Londres.- En ce qui concerne l’achat de nouveaux bâtiments (les opportunitésqui se présentent), Bruxelles occupe la 22e position (19e l’an dernier).Istanbul se trouve en tête du classement, suivie de Londres et Munich.- En termes de potentiel de développement, Bruxelles est 20e (22e l’andernier). Istanbul occupe une fois de plus la première place, suivie deLondres et Munich. Les scores des pays ont généralement augmenté, cequi témoigne d’une attitude plus positive vis-à-vis de l’immobilier.- Les meilleurs secteurs pour l’achat d’immobilier neuf sont les bureaux(31,7 % contre 26,3 % début 2010), la distribution/les commerces(28,6 % contre 34,2 % l’an dernier), l’immobilier industriel (l’un desscores les plus élevés d’Europe avec 12,7 %, contre 10,5 % il y a un an),les appartements (17,5 %, contre 15,8 % début 2010) et les hôtels(9,5 %, contre 13,2 % l’an dernier).
Ces résultats sont largement influencés par le fait de faire ou nonfigurer Bruxelles sur la carte des investissements. Et Bruxelles bénéficied’une assez faible visibilité sur le marché des grands acteurs. En tenantcompte de ces éléments, le score de Bruxelles n’est pas si mauvais.
Deux projets belges parmiles 21 nominés aux Mipim Awards
hCe n’est pas un record, mais la Belgique fait encore ettoujours mieux que d’autres pays, petits et grands, auxMipim Awards.
LA CÉRÉMONIEDESMIPIMAWARDS atoujours été un desmoments forts dusalon. Pour les Belges, en tous les cas, quiont très souvent aligné un ou plusieursfinalistes aux côtés des plus grands nomsde l’architecturemondiale. Dont laplupart sont sortis gagnants. “Depuis2000, c’estàdire en 11 éditions, la Belgique a rapporté 12Mipim Awards, etdepuis 2005, il y a eu aumoins un Belgelauréat chaque année. Ce qui est exceptionnel pour un petit pays”, indiqueGeorges Binder, administrateur déléguéde Buildings&Data SA, qui s’occupe decommercialisation et recherches dans ledomaine de l’architecture immobilière.Et qui, dans le cadre desMipimAwards,a la réputation d’être un “porteur decandidatures” (il a préparé lamajoritédes dossiers belges nominés, dont ceuxde cette année), voiremême un “faiseurde lauréats” (avec un taux de réussite...renversant).Cette année, 2 finalistes sur 21 sontBelges (soit quasiment 10 % !), choisispar un jury de professionnels parmi unecentaine de projets proposés par 27pays. S’ils le sont par leur architecte etleur promoteur, un seul l’est par salocalisation : la Savonnerie Heymans àBruxelles (photos de Une et cidessous),qui concoure en catégorie “Immeublesd’habitation”. Un pari pour le bureauMDWArchitecture, dumoins au regardde ses adversaires dans cette catégorie,les mondialement réputés bureauxSkidmore, Owings&Merrill LLP (SOM) etKohn Pedersen Fox Associates (KPF). Etune belle promotion pour le CPAS deBruxelles qui développe ce projet, sur lesite d’une ancienne savonnerie situéerue d’Anderlecht à Bruxellesville. Soitun “village urbain” de 42 logementsdurables (certains de type basse énergie,d’autres carrément passifs), d’une trèsgrande diversité (studios, appartementsde 1 à 6 chambres, duplex, lofts et maisonnettes). L’ensemblemêle constructions, rénovations et réaffectations etoffre une variété de services et facilités(ludothèque, salle de réunions à caractère social, plaine de jeu…). Particularitétechnique du projet : les logements sontpourvus de larges terrasses protégées par
des loggias bioclimatiques composées depanneaux coulissants de verre s’ouvrantet se refermant “en accordéon” selon lesbesoins de chaque occupant.En catégorie “Centres d’affaires”, l’architecte et le promoteur sont belges,Art&Build Architectes et AG Real Estate,mais le bâtiment est français : le siègesocial du Groupe Chèque Déjeuner,inscrit à Gennevilliers, livré en décembredernier (détail et photos cicontre).
Cette année, le règlement desMipimAwards a quelque peu changé. Les gagnants ne seront plus désignés par lesseuls participants, mais également etpour 50 % des voix, par lesmembres dujury, “afin de ne pas défavoriser desprojets moins connus”, a expliqué l’organisateur. Ce qui n’inquiète guère Georges Binder quant à l’obtention d’unestatuette. “Le jury a démontré au fil desans qu’il aime les projets belges. Et lepublic n’a pas dédaigné, dans le passé,opter pour de plus petits projets, sansatrium et sans ascenseur extérieur”,souritil, faisant référence aux Ecuries dela Chasse Royale d’Assar, lauréat 2009.“Square (exPalais des Congrès deBruxelles, Ndlr) signé A2RC Architects aremporté le Prix Spécial du Jury auxMipim Awards 2010. Le Reichstag àBerlin de Norman Foster avait reçu cemême prix en 2000.”Quant à la portée de ce prix, il ne fautpas se faire d’illusion. “Il a un retentissement dans chaque pays lauréat. Peutêtrefacilitetil les choses, mais il n’est pas unsésame à un développement à l’international, explique Georges Binder.Que ce soitun bureau de Bruxelles ou de HongKong.Si lien il y a, il est diffus. L’architectureinternationale reste fort dominée par lesAnglosaxons. Mais unMipim Awards– comme d’autres récompenses internationales – participe à la notoriété de celuiqui l’emporte. Notamment en termes depublication. Assar, A2RC et Art&Build ontété publiés en Chine, par exemple.” “Parcontre, et j’en suis convaincu, unMipimAward crée un climat sympathique ausein des équipes d’architectes et de promoteurs, et entre elles, conclutil.Qui, peutêtre, suscite des projets futurs...”
SERG
EBR
ISON
La Savonnerie Heymans à Bruxelles, nominée en catégorie “Immeubles d’habitation”.
(voir épinglé), pour se retrouver… juste audessus des pays et villes en proie àdes problèmes de dettes, commeDublin ou Athènes.Pour les pays voisins, par contre, la Belgique est parfaite, parce que proche.
Les Belges doivent-ils dès lors autant miser sur unMipim qui est, par essence, internatio-nal ?Bien sûr, parce que c’est la plus grande foire dumonde immobilier. Commeonest petit, on doit se vendre. Et leMipim est le forum idéal pour cela. Tant pourle pays, que pour les Régions et les villes.
Il faut donc de l’ambition…Mais pas trop. La Belgique doit faire des efforts à samesure et à sa taille. Et s’allier. A l’image de l’initiative lancée par les villes de Lille, Courtrai et Tournai.
Cette édition signera votre 6e participation. Au cours de ces 6 années, l’image de la Belgi-que a-t-elle changé ?Pas profondément. Elle reste un petitmarché intéressant où l’on peut faire sespremiers investissements. C’est un marché test en produits et en commerces(implantation de chaîne de magasin), mais aussi en bureaux, car il est ouvert,international et accessible, en termes de distance et de prix.
Le siège social du Groupe Chèque Déjeuner, qui concoure au Mipim Awards en caté-gorie “Centres d’affaires”, réunit sous unmême toit des bureaux bien sûr,mais aussiune imprimerie hautement sécurisée (30 000m² au total).L’ensemble est composé d’une série de volumes érigés sur pilotis autour d’un vasteatrium de 6 niveaux, baigné de lumière. Entre autres spécificités développées pouroptimaliser les économies d’énergies, l’architecte pointe l’étude élaborée des faça-des composées d’éléments pleins ou perforés et de protections solaires et une ges-tion technique du bâtiment particulièrement sophistiquée.
Deux projets belges parmiles 21 nominés aux Mipim Awards
hCe n’est pas un record, mais la Belgique fait encore ettoujours mieux que d’autres pays, petits et grands, auxMipim Awards.
LA CÉRÉMONIEDESMIPIMAWARDS atoujours été un desmoments forts dusalon. Pour les Belges, en tous les cas, quiont très souvent aligné un ou plusieursfinalistes aux côtés des plus grands nomsde l’architecturemondiale. Dont laplupart sont sortis gagnants. “Depuis2000, c’estàdire en 11 éditions, la Belgique a rapporté 12Mipim Awards, etdepuis 2005, il y a eu aumoins un Belgelauréat chaque année. Ce qui est exceptionnel pour un petit pays”, indiqueGeorges Binder, administrateur déléguéde Buildings&Data SA, qui s’occupe decommercialisation et recherches dans ledomaine de l’architecture immobilière.Et qui, dans le cadre desMipimAwards,a la réputation d’être un “porteur decandidatures” (il a préparé lamajoritédes dossiers belges nominés, dont ceuxde cette année), voiremême un “faiseurde lauréats” (avec un taux de réussite...renversant).Cette année, 2 finalistes sur 21 sontBelges (soit quasiment 10 % !), choisispar un jury de professionnels parmi unecentaine de projets proposés par 27pays. S’ils le sont par leur architecte etleur promoteur, un seul l’est par salocalisation : la Savonnerie Heymans àBruxelles (photos de Une et cidessous),qui concoure en catégorie “Immeublesd’habitation”. Un pari pour le bureauMDWArchitecture, dumoins au regardde ses adversaires dans cette catégorie,les mondialement réputés bureauxSkidmore, Owings&Merrill LLP (SOM) etKohn Pedersen Fox Associates (KPF). Etune belle promotion pour le CPAS deBruxelles qui développe ce projet, sur lesite d’une ancienne savonnerie situéerue d’Anderlecht à Bruxellesville. Soitun “village urbain” de 42 logementsdurables (certains de type basse énergie,d’autres carrément passifs), d’une trèsgrande diversité (studios, appartementsde 1 à 6 chambres, duplex, lofts et maisonnettes). L’ensemblemêle constructions, rénovations et réaffectations etoffre une variété de services et facilités(ludothèque, salle de réunions à caractère social, plaine de jeu…). Particularitétechnique du projet : les logements sontpourvus de larges terrasses protégées par
des loggias bioclimatiques composées depanneaux coulissants de verre s’ouvrantet se refermant “en accordéon” selon lesbesoins de chaque occupant.En catégorie “Centres d’affaires”, l’architecte et le promoteur sont belges,Art&Build Architectes et AG Real Estate,mais le bâtiment est français : le siègesocial du Groupe Chèque Déjeuner,inscrit à Gennevilliers, livré en décembredernier (détail et photos cicontre).
Cette année, le règlement desMipimAwards a quelque peu changé. Les gagnants ne seront plus désignés par lesseuls participants, mais également etpour 50 % des voix, par lesmembres dujury, “afin de ne pas défavoriser desprojets moins connus”, a expliqué l’organisateur. Ce qui n’inquiète guère Georges Binder quant à l’obtention d’unestatuette. “Le jury a démontré au fil desans qu’il aime les projets belges. Et lepublic n’a pas dédaigné, dans le passé,opter pour de plus petits projets, sansatrium et sans ascenseur extérieur”,souritil, faisant référence aux Ecuries dela Chasse Royale d’Assar, lauréat 2009.“Square (exPalais des Congrès deBruxelles, Ndlr) signé A2RC Architects aremporté le Prix Spécial du Jury auxMipim Awards 2010. Le Reichstag àBerlin de Norman Foster avait reçu cemême prix en 2000.”Quant à la portée de ce prix, il ne fautpas se faire d’illusion. “Il a un retentissement dans chaque pays lauréat. Peutêtrefacilitetil les choses, mais il n’est pas unsésame à un développement à l’international, explique Georges Binder.Que ce soitun bureau de Bruxelles ou de HongKong.Si lien il y a, il est diffus. L’architectureinternationale reste fort dominée par lesAnglosaxons. Mais unMipim Awards– comme d’autres récompenses internationales – participe à la notoriété de celuiqui l’emporte. Notamment en termes depublication. Assar, A2RC et Art&Build ontété publiés en Chine, par exemple.” “Parcontre, et j’en suis convaincu, unMipimAward crée un climat sympathique ausein des équipes d’architectes et de promoteurs, et entre elles, conclutil.Qui, peutêtre, suscite des projets futurs...”
La Savonnerie Heymans à Bruxelles, nominée en catégorie “Immeubles d’habitation”.
Pierrard..Rédacteur en chef:Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens.Conceptiongraphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq (0032221127 64 - [email protected])
l Judiciaire
Saisies : les banquesaméricaines visées
h L’enquête des autoritésjudiciaires sur les saisiesimmobilières affectera les grandesbanques américaines.
BANK OF AMERICA, CITIGROUP et WellsFargo, trois établissements qui figurent parmiles plus grandes banques américaines, ont déclaré s’attendre à devoir payer des amendesdans le cadre de l’enquête des autorités judiciaires sur les saisies immobilières aux EtatsUnis.
Ces déclarations, faites dans des avis à la SEC,sont à ce jour la reconnaissance la plus franchede la part de grandes banques disant qu’ellesallaient être contraintes de verser des sommesimportantes pour régler à l’amiable des affaires où elles sont accusées d’irrégularités dansla procédure de saisies. Bank of America, première banque américaine en termes d’actifsauxEtatsUnis, a déclaré que l’enquête pouvaitentraîner des “amendes conséquentes” ainsique de “substantiels” frais judiciaires cette an
née. Wells Fargo, premier fournisseur de crédits immobiliers aux EtatsUnis, a dit qu’il allait être confronté à des amendes ou à dessanctions. Citigroup a également évoqué desamendes.
En octobre dernier, les 50 Etats américainsont lancé une enquête conjointe sur les pratiques du secteur du crédit immobilier. L’enquête ouverte par les procureurs généraux desEtats porte sur les allégations selon lesquellescertaines banques auraient utilisé des documents ne respectant pas la réglementationpour saisir des logements durant la crise immobilière, l’un des effets les plus visibles de larécession de 20072009.
L’administration Obama est restée en retraitsur ce dossier, craignant que le gel des reventesde maisons saisies ne vienne plomber davantage encore un marché immobilier toujourstrès déprimé. Des sources proches du dossieront déclaré que les autorités fédérales étaientsusceptibles de réclamer jusqu’à 20 milliardsde dollars (14,5milliards d’euros) aux banquesimpliquées en contrepartie d’un abandon despoursuites. (Reuters)
JEFF
CHIU/AP
Question time
Bien assurerson immeuble !Vous possédez un immeuble ? N’oubliez pas de bienl’assurer.Il n’est pas obligatoire de souscrire à une assurance contre l’incendie mais vivement conseillé ! Ce serait unefausse économie que de ne pas assurer votre bien. Lisezattentivement votre contrat d’assurance avant de le signer.Il se pourrait que votre maison ne soit couverte qu’àhauteur d’un certain montant (inférieur à sa valeur àneuf) et que la règle proportionnelle s’applique. Cela signifie que si votre immeuble subit un dommage, vousne serez indemnisé qu’à proportion de votre couverture d’assurance. Veillez donc à assurer votre bien poursa “valeur à neuf”. On parle maintenant plus fréquemment d’“assurance habitation” car elle couvre bien plusque l’incendie. Toute assurance incendie indemnise lesdommages matériels causés par l’incendie, l’explosion,l’implosion, la foudre, les attentats et conflits du travail,le heurt par un animal, le heurt par tout moyen detransport, la chute d’un arbre sur le bâtiment, la tempête, la pression de la neige ou de la glace sur un toit, lagrêle et les catastrophes naturelles. Si vous souscrivez àune assurance incendie, elle couvrira également et obligatoirement les tempêtes, les catastrophes naturelles, …Si vous êtes locataire, vous êtes responsable du bien quevous louez. Il est donc important de vous assurer aussi.Cependant, il arrive fréquemment que le propriétairede l’immeuble ait souscrit une assurance pour couvrirsa responsabilité ainsi que celle du locataire. On parlealors d’ “un abandon de recours”. Le surcoût engagésera répercuté sur le locataire. e
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