L’actualité municipale mensuelle N°’55 16 mai 2017 La lettre de Discours de Jean Pierre Mollet Maire de Domats Pour la commémoration de la capitulation allemande du 8 mai 1945 Je remercie ( Mr de Raincourt, Mr Lemoyne, sénateurs de l’Yonne, Mme Aïta, présidente du SIVOM, le Directeur de l’école de Domats, les Anciens combattants, Les gendarmes, les représentants des Associations, les Sapeurs pom- piers du CPI de Domats , les musiciens de l’orchestre d’harmonie et enfin toutes les personnes présentes qui sont venues malgré le temps maussade assister à cette cérémonie qui en ce soixante douzième anniversaire revêt une connotation très particulière. Le hasard du calendrier électoral fait qu’elle se situe au lendemain d’une élection présidentielle très dure avec un résultat incertain révèlant une nation très divisée. Rien ne s’est déroulé comme prévu et le résultat de cette élection « hors norme » est un signal fort à la classe politi- que. Rien ne sera plus comme avant ; des hommes nouveaux vont émerger pour accéder aux responsabilités, de la société civile et peut être des partis actuels qui après ce tsunami politique vont devoir se remettre en question pour vraiment répondre aux attentes des citoyens sous peine d’être marginalisés. Ce phénomème sera automatiquement amplifié en raison du non cumul des mandats. Comme le mentionnait le secrétaire d’état aux Anciens combattants dans le message qui vous a été lu, la reconstruc- tion du pays n’a pu se faire et se pérenniser que dans le cadre « d’une Europe unie, préservée des nationalismes et des idéologies totalitaires ». Le résultat national de l’élection d’hier ne remet pas en cause cet objectif, même si après 60 ans d’existence la com- munauté européenne doit être réformée pour continuer à nous protéger et à être attractive. Pour ce qui est de la division de notre pays, je dirai modestement que dans les petites communes rurales comme ici, le Conseil municipal est constitué de personnes aux sensibilités politiques très différentes mais que l’on oublie ,avec le désir et la volonté de faire avancer la commune comme cela a été le cas pour mettre par exemple en place l’agence postale communale après la fermeture de la poste, la création du centre de santé pour répondre à la pénurie de méde- cins, et le rachat du café pour éviter qu’il ne disparaisse. Ce sera ma conclusion sur cette note d’espoir où la majorité des communes rurales de France sont des petites com- munes. Cérémonie du 8 mai