La Fête des Lumières Rue Visconti Après-midi festif organisé par l’association Rue Visconti-des-Prés de 16h30 à 20h 16h30• Inauguration en présence de Monsieur Jean--Pierre Lecoq, Maire du 6 eme arrondissement • Venez participer au vote pour attribuer le Prix du public pour le Concours photo et à la remise des récompenses • Amusez-vous sous la lumière noire des lampes de Wood • Maquillage fluorescent pour les enfants (et les plus grands) • Jeux autour de la Lumière et des héros mythologiques, par la société Little IO • Rêvez à l’écoute des contes mis en scène par la Compagnie Compo Sui • Courts métrages proposés par Cinéfac • Visite de l’atelier de Napolitano, sculpteur sur bois et de celui d’Emmanuelle Fayat, luthière •Tirage au sort (inscription gratuite) et cadeaux à gagner • Biscuits de solidarité au profit d’un voyage scolaire organisé par le collège Jacques Prévert L’ensemble est accompagné des chants du monde, classiques et contemporains par le groupe Why Notes. Nous entendrons également Audra et son groupe Ze Buci Bees, et vous pourrez déguster les célèbres crêpes «Visconti», le chocolat et le vin chaud maison. Toutes les animations sont gratuites Un peu d’Histoire Eugène Lami E ugène-Louis Lami occupa l’atelier du 17/19, rue Visconti de 1827 à 1835. Il étudia d’abord la peinture avec Horace Vernet qui, en 1817, l’envoya poursuivre sa formation auprès du baron Gros à l’École des Beaux-Arts où il fit la connaissance de Théodore Géricault et apprit l’aquarelle du peintre romantique anglais Richard Parkes Bonington. Une large part des premières œuvres de Lami furent des lithographies, support qui commençait alors à être exploité commercialement. Entre 1819 et 1821, il produisit de nombreuses lithographies sur la cavalerie espagnole, ainsi que d’importantes séries concernant les uniformes de l’armée française. Ses représentations de sujets militaires appelèrent sur lui l’attention de la famille royale. Louis-Philippe lui commanda de nombreux tableaux à sujets militaires pour le musée de l’histoire du France qu’il avait créé au château de Versailles. Eugène Lami s’orienta alors vers des scènes de genre, peignant la vie élégante de la cour et de la bourgeoisie. Il se tourna vers l’aquarelle, qui devait devenir sa technique de prédilection pour le reste de sa vie. En 1844, Henri d’Orléans, duc d’Aumale, fait appel à lui pour l’aménagement de ses appartements privés au château de Chantilly. Il fut également chargé par le baron James de Rothschild de la décoration du château de Ferrières, achevé en 1859 et du château Rothschild à Boulogne-Billancourt. Sur le tard, il s’intéressa de plus en plus aux scènes d’histoire. À soixante-dix-neuf ans, il fonda la Société des Aquarellistes Français. Il continua à peindre jusqu’à sa mort, à l’âge de quatre-vingt-dix ans. Extrait du site Ruevisconti.com Eugène Lami par Caillebotte Faisons connaissance Diane de Selliers À l’entrée de la rue Visconti, faisant l’angle de la rue Bonaparte, une belle boutique bleue nous accueille. Des rayonnages remplis de magnifiques livres couvrent les murs jusqu’au plafond. Un sanctuaire. Dans cette atmosphère feutrée, le regard hésite, attiré par toutes ces superbes couvertures, toutes plus belles les unes que les autres. « Ce qui me tient le plus à cœur, c’est de créer un dialogue puissant et sensuel entre l’art et la littérature, et d’éclairer les textes fondateurs de l’humanité par les œuvres picturales qui en sont inspirées », nous dit Diane de Selliers. Depuis vingt ans, Diane recherche à travers le monde les œuvres qui, par leur intérêt et leur rareté, enrichissent notre connaissance du patrimoine culturel, offrant ainsi une vision qui renouvelle notre perception de l’histoire de l’art. Animée par sa passion pour l’art et poursuivant une quête incessante, elle a découvert des milliers d’œuvres insoupçonnées, conservées dans les musées et les réserves de bibliothèques, mais aussi dans des collections privées ou d’autres lieux inattendus. Éditeur, Diane publie les grands textes de la littérature et les illustre par les plus grands peintres. C’est ainsi qu’on entre par exemple dans les Métamorphoses d’Ovide illustrées par la peinture baroque, dans le Ramayana illustré par les miniatures indiennes du XVI e siècle, ou dans l’Apocalypse de Saint-Jean illustré par la tapisserie d’Angers. N’hésitez pas à pousser la porte ! Conception et réalisation : André Edouard - Ne pas jeter sur la voie publique. Merci. Un peu d’histoire Faisons connaissance Programme culturel Hiver 2016 Numéro 22 La gazette - Rue Visconti Samedi 3 décembre 2016