La femme et la famille 1 - Meabilisturlupins.meabilis.fr/mbFiles/fileManager/La-Vie-au-Moyen-Age.pdf · La femme au Moyen Âge 1 Les petites exposdu Réseau Culturel La femme et la
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La femme et la famille Au cours du Moyen Âge, longue période qui s’étend du Ve au XVe siècle, lacondition des femmes s’avère meilleure qu’on ne l’a cru longtemps. Mais cesont des hommes qui parlent d’elles ! Ainsi la paysanne doit être capable detenir sa maison, la bourgeoise ou l’aristocrate de diriger les domestiques.Néanmoins, certaines femmes de la haute société, notamment les moniales,sont loin d’être ignorantes. De toute façon, c’est la mère qui se charge de l’éducation religieuse.
Mœurs et éducation d’après le traité demorale de Geoffroy de La Tour Landry (XVe s.)
Arbre de consanguinité (XIIe s.)L’Eglise acquiert une compétence de plus en plus grande en matière demariage qu’elle soumet à de multiplesinterdictions ; il est notamment interditd’épouser un parent même éloigné.Quant aux relations sexuelles, elles sontlimitées à certaines périodes.
Mariage religieux (XIIIe s.)Reçu par le prêtre, le dextrarum junctioest le consentement verbal des deuxconjoints qui unissent symboliquementleur main droite.
Les difficultés de la vie conjugale(mais les couples heureux n’ont pasd’histoire) tiennent à la violence dumari et à la vie sexuelle des époux. Lagrossesse suscite chez la femme toutà la fois bonheur et crainte enraison des risques. Mais lamaternité lui donnetoute son importance.L’existence fémininese s i t u e a i n s iavant tout dansle cadre familial.
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Rôle économique et politique
Les femmes interviennent différem-ment selon la classe sociale. Outre latenue de leur maison, les paysannesparticipent à de nombreux travauxagricoles comme la fenaison en juinou la vendange en septembre. Dansl’artisanat et le petit commerce, cer-taines femmes jouent également unrôle actif. Les aristocrates, elles, s’oc-cupent plutôt de domaines parfoisvastes et dispersés, en particulierlorsque leurs époux sont absents.
En Catalogne, au XIe siècle, les comtessesErmessende et Almodis participent activementà la politique durant la vie ou après la mort deleur époux. Par ailleurs, les fiefs sont devenushéréditaires et peuvent appartenir à des fem-mes, comme Aliénor d’Aquitaine. Les guerres, àla fin du Moyen Âge, obligent fréquemment lesdames de la haute société à suppléer leursmaris. Toutefois, à la différence d’autres paysoccidentaux, les femmes ne peuvent accéderen France à la tête de l’Etat.
Semailles : l’homme et la femme auxchamps (XVe s.)
La culture n’est pas étrangère au monde féminin.Les moniales doivent être capables de lire les textes scripturaires tandis que des jeunes filles debonne famille sont envoyées au monastère pours’instruire avant de contracter mariage. Certainesaristocrates protègent même les écrivains et lesartistes. Au début du XVe siècle, Christine de Pizanest ainsi la première femme qui ait vécu de saplume.Comme les moniales suivent généralement larègle bénédictine, les Dominicains et lesFranciscains, au début du XIIIe siècle, créent un
second ordre destiné aux femmes. A mi-chemin entre le monastère et le mondese situent enfin les chanoinesses séculières, les recluses, et les sœurs chargéesdes malades dans les hospices, les béguines.
A la fin du Moyen Âge, des personnalités se manifestentaffirmant être choisies commeinterprètes de Dieu auprès deshommes ou souhaitant, par l’approfondissement de leur foi,s’unir à Lui. Bien que le sacerdoceleur soit interdit, les femmestiennent une place importantedans la vie de l’Eglise.
Christine de Pizan dans soncabinet de travail (XVe s.)
Les FêtesMalgré les difficultés, les hommes duMoyen Âge savent se distraire. Lesfêtes, nombreuses, correspondentd’abord au calendrier liturgique.De la fin décembre à début janvier, le cycle des douze jourscomprend les fêtes de Noël, desSaints Innocents, du 1er janvier (particulièrement liée au paganismeet stigmatisée par l’Eglise), des rois(Epiphanie). Quant au cycle de carnaval-carême, il donne lieu à degrandes réjouissances lors du MardiGras, jour qui se situe la veille duCarême. Tout au long de l’année, denombreux saints sont égalementhonorés.
De plus, des fêtes locales et familiales agrémentent lequotidien. Les mariages, aprèsla cérémonie rel ig ieuse, associent tout le village auxfestivités. Pour se divertir, lepeuple peut aussi compter sur la célébration d’heureuxévénements comme une naissance royale, une victoireou l’entrée du roi dans une deses bonnes villes. La cour duduc de Bourgogne sousPhilippe le Bon, au XVe siècle,demeure célèbre pour sesfêtes somptueuses, comme leBanquet du Faisan. Toutes lescatégories sociales sont ainsiconcernées par la fête.
De nombreuses distractions, avant toutphysiques, sont réservées aux hommes.Le tournoi, qui remonterait au XIe siècle,consiste en affrontements violents quipréparent les jeunes hommes à la guerre.Au XIIIe siècle, il possède des règles et sedéroule dans un espace clos qui admetdes spectateurs. Le chevalier montrealors sa bravoure aux dames mais peutaussi se procurer de l’argent grâce auxrançons des adversaires qu’il a terrassés.
A la fin du Moyen Âge, le tournoi devient une fête raffinée. La chasse reste cependant l’une des occupations favorites des seigneurs. Lavénerie est bien organisée à l’époque de Gaston Phoebus, comte de Foix, qui rédige au XIVe siècle un célèbre traité. La fauconnerie, de plus en plusappréciée, constitue une distraction qui convient aux dames.A la fin du Moyen Âge, les banquets donnés par les Grands se distinguent parleur raffinement et les spectacles proposés entre les mets. Si de tous les jeuxdu dedans les échecs apparaissent comme le plus prisé, les divertissements dela noblesse diffèrent cependant beaucoup de ceux du peuple.
Malgré un travail absorbant, les gens du peuple trouvent le temps de s’amuser.Les jeux d’exercice sont très appréciés, notamment la soule, censée avoirengendré nombre de sports contemporains. Il en existe deux variétés : la souleau pied qui consiste à pousser la boule du pied et celle où les joueurs, pourlancer le ballon, utilisent une crosse. Le tir à l’arc, très répandu, estrecommandé par le roi de France Charles V car il prépare à la guerre.
Quand le temps ne permet pas de sedistraire à l’extérieur, la taverne est unlieu de refuge où, tout en buvant, onlance les dés. Ce passe-temps estnotamment l’occasion de tromperiesfréquentes et de disputes. Dans les rues et sur lesplaces des villes, les badauds aiment regarder lesjongleurs, qu’il s’agisse du montreur d’animaux, del’acrobate, du musicien qui joue de divers instruments, dubouffon qui raconte des histoires drôles. Certains spectaclescomme les exécutions publiques apparaissent moins ragoûtants.Si les femmes ne participent pas aux jeux sportifs, elles apprécientnéanmoins de se retrouver le soir pour bavarder tout en filant.
La musique médiévale exprime avanttout la joie. Les offices font appel àdes musiques chorales et le chant grégorien constitue une manière dechanter où s’associent à la fois la tradition romaine et la tradition gallicane. A la fin du IXe siècle, débutela notation par écrit des morceaux demusique ; l’écriture neumatique quil’emporte fait connaître le mouvementde la mélodie ainsi que la durée dessons. Il faut toutefois attendre le débutdu XIe siècle pour que Gui d’Arezzoimagine les lignes de portée munies declés.
Troubadours et trouvères sont toutautant musiciens que poètes.Musique sacrée et musique profanes’influencent réciproquement grâceau trouvère artésien Adam de laHalle à partir de la seconde moitié duXIIIe siècle. L’ars nova prend sa formedéfinitive dans le premier quart dusiècle suivant : il est maintenant possible d’indiquer avec précision lesrythmes et les hauteurs, de sorte quenaissent des œuvres musicales d’unegrande complexité. La frontière entremusique profane et musique sacréeest maintenant définitivement abolie.
négligeableLa conception médiévale de l’amour diffère profondément de la nôtre. Lorsquel’on parle aujourd’hui d’amour, on pense, enprincipe dans cet ordre, à sexualité, plaisir,sentiment, procréation (éventuellementmariage). Au Moyen Âge, le terme amorsignifie passion violente et les clercscondamnent le plaisir lié au corps. Pour l’Eglise, le mariage est avant toutdestiné à procréer de nouveaux chrétienset dans l’aristocratie il n’y a point demariage d’amour. En effet, il a pour butavant tout d’accroître la richesse desfamilles et de fournir des héritiers à quitransmettre le patrimoine.C’est seulement dans les classes populairesque des jeunes gens peuvent se rencontrer,s’apprécier et s’unir en tenant comptetoutefois de certains critères (un salariéagricole n’épousera pas la fille d’un richepaysan). Ainsi, encoreune fois, bien des différences séparentles catégories sociales.
La femme aimée permet ainsid’éprouver une joie affinée.Bien que ce soit le désir qui laprocure et qu’un aspect sensuel demeure, cette joieexiste même si ce désir n’estpas assouvi. C’est pourquoi,parce qu’il relèverait alors d’undevoir, cet amour courtois nepeut exister dans le cadre dumariage et est condamné parl’Eglise. A la fin du MoyenÂge, l’inspiration courtoisequi lie amour et prouessechevaleresque s’étiole.
C’est dans les textes littéraires, à partir du XIIe siècle, que l’on retrouvele mieux l’idée que nos contemporainsse font de l’amour. C’est la vue quidéclenche l’amour car le dieu de cenom atteint le cœur en visant l’oeil. Ilconvient ensuite de faire sa cour,puis de déclarer sa flamme. A laconversation, lorsque les cœurss’accordent, succèdent doux baiserset autres caresses. Certains auteurs prétendent quel’amour est né au XIIe siècle et envoient sa première expressiondans l’amour courtois (expressionrécente : il conviendrait plutôt de parler de fin’amor), inventiondes troubadours, c’est-à-dire depoètes lyriques composant leursœuvres en langue d’oc.
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Réalité
Statue de Saint Louis et de sa femmeMarguerite de Provence (XIIIe s.)
Dans quelle mesure l’amour imaginédans les œuvres littéraires peut-il êtrevécu ? Chez les aristocrates, la stratégiefamiliale n’empêche pas l’affection denaître durant l’union. L’amour conjugalse situe à la fois sur le plan des relationssexuelles et sur celui des sentimentsainsi que le manifestent de façon discrète, pour la fin du Moyen Âge, leslettres de rémission ou lettres de grâce. L’amour extraconjugal, parce qu’il n’estpas contraint à la réserve qui doit présider aux rapports entre époux, ou parce qu’illégitime, donne lieu à des sanctions. Sortant de la normeimposée par la société, il apparaît aussibeaucoup plus explicitement dans lestextes. C’est ainsi qu’au début du XIIe
siècle, la jeune Héloïse s’éprend passionnément du célèbre universitaireAbélard engagé par son oncle pourprendre en charge son éducation.Quant au concubinage ou à l’adultère, ilne peut normalement être fondé quesur la passion.
Héritier de l’époque romaine, le réseauroutier, après bien des vicissitudes, semodifie profondément en France à partir du milieu du XIIe siècle. De nouvelles voies sont tracées, lesanciennes élargies. Les difficultés rencontrées pour se déplacer sur lecontinent tiennent soit aux conditionsnaturelles, soit aux obstacles humains.Les voyageurs logent ainsi chez des particuliers ou des établissements religieux mais aussi, de plus en plus,dans des hôtels. Ceux-ci se développentlors de l’urbanisation qui caractérise lesXIIe et XIIIe siècles.
Imaginaire et réalité (tempêtes, pirates) concourent pour faire de lamer un objet de crainte. Sont utilisésdes bateaux de forme et de taillediverses en fonction des tâches assignées : transport de voyageurs, demarchandises, pêche, cabotage.Apparaissent successivement, dès lehaut Moyen Âge, les mappemondesqui figurent la terre entière ou l’oekoumène, les cartes régionales auxXIIe et XIIIe siècles et enfin les cartesmarines au XIVe siècle.
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Les hommes
Saint Jacques portant les attributs du pèlerin (XVe s.)
Contrairement aux idées reçues, l’homme médiéval voyage beaucoup.Avant tout pour obtenir argent ou gloire. Bien différente toutefois est la situationdu jeune noble, fils de marchand, étudiant, qui tente de se faire une place dans lasociété ou celle de l’homme casé qui désire conforter son état.Ensuite pour servir son seigneur. Certains, par leurs fonctions, sont obligés de sedéplacer fréquemment, tels les ambassadeurs ou les courriers.Il existe aussi des personnes qui se veulent au service du seul Seigneur. Selon qu’elles ont ou non des intentions belliqueuses, elles portent le nom de croisés oude pèlerins.
Quelques-uns partent à la découvertedu vaste monde, mêlant affaires, rôlepolitique et désir de voir de nouveauxhorizons, tels le Vénitien Marco Poloou Ibn Battûta, originaire de Tanger.L’errance enfin constitue le lot demaintes personnes comme les clercsvagants ou les marginaux qui vont augré de leurs désirs ou des événements.Les motivations sont donc multiples.
Le repas chez les aristocrates fait l’objet de tout un cérémonial. Les invités, avantde s’asseoir, se lavent les mains aux fontaines placées à l’entrée de la pièce ou bienà l’aide de récipients que des serviteurs leur tendent.Celui qui reçoit place à ses côtés les plus importants personnages ; les autres s’assoient selon leur condition, regroupés par affinité deux par deux car on mangedans la même écuelle. Les domestiques versent les potages puis les sauces dansdes écuelles que l’on change à chaque service. Une nappe de toile blanche mise endouble recouvre la table faite de tréteaux sur lesquels reposent des planches ; surcette table, des hanaps, des pots à mettre le vin.
Une fois les convives installés, des serviteurs disposentles salières, les couteaux et les cuillers, puis le pain
et le vin. Les viandes sont alors découpées et lesmorceaux placés sur des pains tranchoirs par un
valet. Du vin est par la suite versé aux invités parles échansons. Après le repas, les nappes sontôtées, les tables abattues. Le moment est venupour les convives de danser les jours de fête.
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Nourriture et boisson
Les épices sont très prisées : ci-dessus lepoivre et ci-dessous la cannelle (XVe s.)
Au Moyen Âge, l’alimentation associe lemodèle romain fondé sur le pain, le vinet l’huile et le modèle germanique, surtout carné, apprécié avant tout parles nobles. Par ailleurs, les fidèles sonttenus de respecter le carême et doncmangent du poisson.Si la nourriture des paysans est restéesemblable jusqu’à la fin du XVIIIe siècleavec une importance considérable donnée au pain, celle de la hautesociété a évolué, marquée par un goûtprononcé pour les épices.
Lorsqu’ils le peuvent, les hommes duMoyen Âge boivent du vin. La
consommation individuelleparaît importante mais la
teneur en alcool estfaible. On boit du vinde l’année car on nesait pas conserver
ce produit. Si la ration calorique est importante, il fautcependant tenir comptedes conditions de vie(exercice physique, froid).
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Superstitions
La mentalité médiévale estbien différente de celle denotre époque rationaliste, et pourtant crédule. SaintAugustin qui édifie la théorieinspiratrice des lettrés duMoyen Âge sur la superstitionmet en valeur deux éléments.D’abord, son lien avec le paganisme. Pour lutter contreses survivances, l’Eglise recourtnotamment à l’assimilation en christianisant les fêtespaïennes comme Noël. Ensuite,l’intervention des démons. A partir du XIIe siècle, le diableacquiert une importance deplus en plus grande.La superstition se retrouvedans tous les domaines de lavie quotidienne, qu’il s’agissede la santé, de la richesse, del’amour ou de la mort.Le diable venant tourmenter et tenter les fidèles (XVe s.)>
Deux représentations de revenants (XIVe s.)Ils peuvent apparaître comme des mortsenveloppés d’un linceul (tels des fantômes)ou bien des corps en décomposition (telsdes morts vivants).
Par ailleurs, les hommes s’efforcent deconnaître l’avenir, recourant à toutessortes de procédés : la consultation auhasard de livres fondamentauxcomme la Bible, l’interprétation dessonges ou la recherche de présagestirés du vol des oiseaux. Le XIe siècle connaît de profonds bouleversements économiques etsociaux et l’Eglise tarde à s’adapter.Dans un monde bien plus christianisé,la superstition est désormais moinsliée au paganisme qu’à la déficienceculturelle des paysans.
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16Magie et sorcellerieSi le magicien apparaît lettré, le sorcierou la sorcière sont généralement issusdu peuple et de culture orale. Lesconciles distinguent la magie de ladivination mais, s’ils condamnent l’uneet l’autre, ils établissent une différencecar, selon eux, la magie suppose l’existence d’un pacte avec le démonalors que la divination est l’objet d’unemoindre réprobation.On a voulu voir dans la sorcellerie unemagie malveillante. Or, l’une et l’autrepossèdent un caractère ambivalent,leur pouvoir pouvant se révéler toutautant maléfique que bienfaisant. Laréalité apparaît donc complexe. Lesmêmes pratiques sont employées parles uns et les autres.Alors que durant le haut Moyen Âgeles lettrés est iment que les
agissements des femmes considérées comme sorcières relèvent de l’imagination, les inquisiteurs à la fin de cette période croient à leur réalité. Débutealors une chasse aux sorcières. Les bûchers connaissent toutefois leur apogée auXVIe siècle et au début du XVIIe siècle.
Projet réalisé par le Réseau Culturel Terre Catalane avec Jean Verdon, professeur honoraire des universités (Limoges), et le soutien financier de :
Saint Dominique brûle des écrits desAlbigeois (XVe s.)
Le Malleus Maleficarum ouMarteau des sorcières publiéen 1487 est fréquemmentréédité (XVIIe s.)Rédigé par deux inquisiteursdominicains à la demande dela papauté, ce manuel est unevéritable bible du chasseur dessorcières.
Cette illustration destinée àdénoncer les hérétiques vaudoisreprend les constantes de la sorcellerie (XVe s.)On retrouve le bouc censé symboliserle diable devant lequel les adeptes seprosternent, les sorcières sur leurbalai et les hommes emportés par lesesprits malins.