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L’ESSENTIEL
La France abritant huit sites principauxdont trois centres
d'excellence, le groupe fami-lial allemand B. Braun (5,43 milliards
d'eurosde c.a. et 54 000 salariés dans le monde) arécemment annoncé
qu'il allait investir plus de150 millions d'euros sur notre
territoire d'ici2020. Visant le renforcement des capacités
deproduction, de services et d'innovation, lesinvestissements
présentés récemment parMarc-Alexander Burmeister, président deB.
Braun France (367 millions d'euros de c.a.en 2014 avec 2 000
salariés), ont deux objectifsprincipaux : d'une part, de quasiment
doublerla production de ses sites industriels tout en
conservant un taux d’exportation très élevé(ils exportent déjà
80 % de leur production enmoyenne) et d'autre part, de renforcer
l'offredu groupe en services associés, proposés auxétablissements
hospitaliers pour répondre auxévolutions des systèmes de soin. A
titred’exemple, B. Braun possède grâce à sa filialeB. Braun Avitum
19 centres de dialyse dont lacapacité, 1 000 patients actuellement,
doublerad'ici 2020, en développant notamment des pro-cédures de
télémédecine. Elles permettrontaux patients d'être suivis en
continu chez euxen limitant les frais de transport sanitaire.
Suite page 5
Même les plus grand groupes bénéfi-ciant d'une tradition
industrielle plus quecentenaire et de résultats enviables en
bour-se sont exposés à la tyrannie des action-naires. Subissant
depuis deux ou trois ansune pression grandissante exercée par
desfonds activistes boursiers leur reprochant unmanque de
croissance et des dividendesinsuffisants (alors que leurs actions
ont desperformances largement supérieures à lamoyenne de Wall
Street), deux des plusgrandes sociétés mondiales Dow Chemicalet
DuPont de Nemours viennent ainsi d'an-noncer leur intention de
fusionner à égalitéafin de réduire leurs coûts et améliorer
leurcroissance. Suite page 12
lire page 7
PRP va réorganiserson site d'Oyonnaxqui vient de bénéficierd'un
agrandissement deplus de 3000 m².
Cosmétique
lire page 15
Tant dans le domainedes résines que danscelui des plaques
etblocs PMMA, l'éclairageLED est source
denombreuxdéveloppements.
PMMA
lire page 17
Les journées portes-ouvertes de FarpiFrance rythmentl'actualité
de l'injectionplastique en Rhône-Alpes.
Injection
Décembre 2015 - Janvier 2016
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KOLON INDUSTRY
Le PEP se mueen CTIPC
ProfessionL'emballage plastique
en bonne forme 4
PlasturgieFaurecia vend ses pièces
extérieures à P.O. 6
Ercé se renforce
en Tchéquie 6
Investir à contre-courant 8
BGS investit en irradiation
gamma 9
EmpreintesNouvel actionnariat
pour Daniel SA 10
Réduction de force de fermeture,
gains multiples 11
MatièresUne distribution
de plus en plus technique 13
Une box pleine
de créativité 16
Equipements & procédésKraussMaffei
sous capitaux chinois 18
Journée technique ACZ 18
L'IML, solution d'avenir
en extrusion-soufflage 19
Actualité du soudage 17
2015 : une bonne année pour
les périphériques 22-26
RubriquesNominations p.2
Agenda p.4
Annonces classées p.27
Recruter p.27 - Vendre p.27
B.Braun accroîtses investissements en France
Dow Chemical et DuPont fusionnent !
Afin de quasiment y doubler sa production, tout en maintenant un
tauxd’exportation élevé, le groupe allemand B. Braun a prévu
d'investir
en France entre 150 et 200 millions d'euros d'ici à 2020.
A l'image de ceux déjà existants,notamment dans la filière
fonderieet métaux, la plasturgie va disposer
d'un centre technique industriel.
Dans le prolongement du rapport de ladéputée du Calvados,
Clotilde Valter, remisen 2014, le ministre de l'Économie et
desFinances a ratifié la transformation du PôleEuropéen de
Plasturgie en CentreTechnique Industriel de la Plasturgie et
desComposites (CTIPC). Comme le préconisait ce rapport, son
financement sera assuré d’une part, par lesrevenus tirés des
contrats passés avec lesentreprises (prestations techniques, etc.),
etd’autre part, par une taxe prélevée sur lechiffre d'affaires des
entreprises de la filiè-re. Cette taxe sera perçue par l'État, qui
lareversera au CTI.
Le CTIPC, auquel l’Institut Supérieur dePlasturgie d’Alençon
Entreprise (ISPAE)devrait prochainement s’associer, fourniraune
expertise d’excellence en matière derecherche et d’innovation aux
industriels dela filière et a pour vocation de devenir unélément
fort de sa compétitivité.
Suite page 2
Edward Breen, CEO de DuPont à gauche, et AndrewLiveris (à
droite), celui de Dow Chemical se sontfélicités de leur accord de
fusion à égalité.
Le PEP va se muer en CTIPC.
Présent au salon PCD,hall C stand F13
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PROFESSION2 DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016
NOMINATIONSPierre-Jean Leduc, p.-d.g. du
groupe Dedienne Multiplasturgy,vient de succéder à MichelRapeaud
à la présidence del'Institut Supérieur de Plasturgied'Alençon
(ISPA). Dans sa premiè-re allocution, il a affirmé son atta-chement
à "ce centre de formationreconnu pour ses expertises etdont les
entreprises ont besoin".Dedienne emploie d'ailleurs actuel-lement
plusieurs anciens de l'ISPA,dont Matthieu Crepin, d.g. déléguéde
Dedienne Atlantique, issu de lapromotion 2001. Partenaire del'ISPA
dans le cadre de certainsprojets, Pierre-Jean Leduc va conti-nuer à
œuvrer au développementeuropéen de cette entité.
Le groupe DedienneMultiplasturgy fondé en 1947produit des
composants enmatières plastiques et compo-sites hautes performances
utili-sés dans l'automobile, l'électro-nique, le luxe et
l'aéronau-tique. Ce groupe de 400 salariésà son siège à
Saint-Aubin-sur-Gaillon dans l'Eure où il a implan-té un Campus
Dedienne. Il pos-sède également des sites enLoire Atlantique, à
Clamart enrégion parisienne et à Faragas enRoumanie centrale.
Philippe-Loïc Jacob, présidentdu conseil d’administration
d’Eco-Emballages a été appelé transitoi-rement au poste de p.-d.g.
de cetorganisme. Cette décision s'ex-plique par le fait que
VincentProlongeau, vice-président deTropicana, qui avait été choisi
enoctobre dernier pour occupercette fonction a finalement renon-cé,
au profit d'une responsabilitéeuropéenne au sein d'une entre-prise
de la grande consommation.
Jérémy Pietrzyk est le nou-veau directeur industriel du grou-pe
Rovip. Ingénieur plasturgisteissu de l'Insa Lyon, il a occupédepuis
une quinzaine d'annéesdes fonctions de responsable BEet de
directeur technique chezSmoby, puis de responsable R&Dchez PSP
Peugeot Saveurs.
Cette expérience des biensde grande consommation, en
par-ticulier dans l'agroalimentaire, l'aconduit au sein du groupe
Rovipoù il est en charge du pilotage del’ensemble de l'activité
industriel-le, de la qualité et du développe-ment par
l’innovation.
Fondée en 1974 et située àChavannes S/Suran (Ain) aucoeur de la
Plastics Vallée, Rovipest notamment spécialisée dansl'injection
mono et bi-matière pro-duisant des bouchages, des sys-tèmes de
dosage, des capsules,contenants et accessoires d'em-ballage... Elle
réalise un c.a deplus de 10 millions d'euros avecsoixante
salariés.
Philip Krahn, l'un desmembres de la famille propriétai-re du
groupe allemand OttoKrahn qui chapote la société dedistribution
plastique AlbisPlastics, va occuper des fonctionsde premier plan au
sein de cesdeux entités. Le 1er novembre2015, il a rejoint le
conseil d'ad-
SERVICE LECTEUR n° 2
R&DPierre-Jean Leduc,nouveau présidentde l'ISPA.
SERVICE LECTEUR n° 3
La société Hexcel et l'Ecole des Minesde Saint-Etienne (EMSE) se
sont associéespour créer une chaire industrielle àDagneux dans le
Rhône afin d'élaborer dessolutions de modélisation et de
simulationnumérique avancées des procédés de trans-formation par
infusion de composites struc-turaux : résine de structures
primaires aéro-nautiques, modélisation multi-échelle
etmulti-physique.
Ce partenariat permettra à Hexcel dedévelopper son expertise en
matière d'infu-sion sous vide. De son côté, l'EMSE peutpoursuivre
ses missions de recherche et deréflexion industrielles.De hauts
responsables R&D d'Airbus et de
Safran Composites parrainent ce projet.Hexcel développe,
fabrique et commercia-
lise avec quatre sites en France des matériauxcomposites :
fibres de carbone, préimprégnés,
nids d'abeilles et matrices polymères, utilisésdans
l'aéronautique, l'espace, la défense oul'industrie. Figurant parmi
les leaders mon-diaux du secteur, la société continue sonexpansion
avec la construction d'une usine defabrication de fibres de carbone
à Roussillon(Isère) qui devrait démarrer en 2018.l'EMSE avec ses
cinq centres de formation
et de recherche, est spécialisée dans l'ingénie-rie des
matériaux et le génie des procédés.
Collaboration Hexcel - EMSE
Centre technique
Suite de la page 1Le communiqué du ministère portant sur la
création du CTIPC rappelle que : « L’industriede transformation
des matières plastiquesreprésente en France plus de 3 500
entreprises,qui emploient 130 000 salariés et génèrent unC.A.
cumulé de près de 30 milliards d’euros. Cesecteur est un maillon
crucial pour la quasi-tota-lité des grandes filières industrielles
natio-nales : automobile, emballage, bâtiment, aéro-nautique et
spatial, industries électriques etélectroniques ou encore santé. La
valeur ajou-tée de la plasturgie est un élément de compéti-tivité
de l’ensemble de ces filières avales. »Jusqu’à présent, la R&D
en plasturgie, en
France, s’apparentait plus à un mille feuilles etétait dispersée
entre une multitude de centresde compétence, pôles universitaires
et autres,souvent très régionaux. La nouvelle structuredevrait
permettre de mutualiser et coordon-
ner l'utilisation des moyens techniques exis-tants et éviter que
des recherches identiquesne soient menées, et donc financées, en
diffé-rents endroits. Dans ce CTIPC, l'ex-PEPdevrait conserver son
rôle moteur dans lesdéveloppements liés à l'injection ou aux
tech-nologies de conception de moules etoutillages, tandis que
l'ISPAE sera plus axésur les technologies d'extrusion. Allant de
larecherche à l’opérationnel, en intégrant maté-riaux, procédés et
produits, ce centre tech-
nique développera également des partenariatsavec d’autres CTI,
en France ou à l’internatio-nal. La recherche en rotomoulage pourra
parexemple s'appuyer sur les compétences et leséquipements de la
Queen's University deBelfast qui possède trente ans
d'expériencedans ce domaine, plutôt que de créer ex nihiloune
structure française. Le CTIPC s'intéresse-ra aussi à des
problématiques transversales,telles que l’éco-conception et le
recyclage, etdevrait fournir une expertise d’excellence enR&D
industrielle à la filière. Il a également vocation à développer
des
partenariats avec d’autres centres de compé-tences, en France ou
à l’international. . Le CTIPC devrait prochainement se
doter d’une gouvernance avec nominationd’un conseil
d’administration dont PaulValette, actuel président de Grosfillex,
pren-dra la présidence.
Le PEP se mue en CTIPC
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Index des entreprises citées ACZ 18Aiju 3Alpla 7Altuglas
International 15AMP-Polymix 16Arjobex 19Arkema 13Ashland 12AZO
24B.Braun Médical 1-5BASF 12BGS 9Cascade 14Celanese 12Coveris
6Covestro 14Cryovac 6Daniel SA 10Dow Chemical 1-12DuPont 1-12Engel
5
Ercé Plasturgie 5Erema 17Eurochiller 26Eurostar E.P. 13Evonik
12Extron Engineering 18Faerch Plast 6Farpi France 17Faurecia 6Fimic
20Gala 17Germay Plast'IC 5Global Closure Systems 6Hasco 10Hennecke
20Herbold 25Hexcel 3Ironjaw 11Karl Finke 16Kayser Automotive
6-7Koch-Technik 24
KraussMaffei 18Maag Pump 17Machines-Pagès 19MAT-Technologic
22Mecanor 18Meusburger 11Milacron 17Moretto 22-24Motan-Colortronic
23Netstal 17Parco 24Pelletron 23Petlon 13Piovan 23-26Plast Concept
6Plastic Omnium 6Proto Labs 7PRP 7PSB Industrie 6PTS 14Qualiform
7
Rapid 20RCP 6Reifenhäuser 18RTP 13Rubicon 18Sabic 12SencorpWhite
17-18Sepro 18Solvay 13-15Spiroflux 23Stratasys 10Südpack 6Sunclear
13SWM 7Tool-Temp 26Topline Products 6Ultrapolymers 13Visteon
7Volum-e 10Vorwerk 5Wittmann Battenfeld 25
L’ISPAE d’Alençon apportera aussi son expertise,notamment en
extrusion.
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PROFESSIONDÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016 3
SERVICE LECTEUR n° 3
R&D
Association espagnole à but non lucratifcréée en 1985 et
installée à Alicante dans la"Vallée du Jouet", Aiju est devenu
unimportant centre de recherche technolo-gique spécialisé dans la
plasturgie et lesmoules. Il compte plus de 450 entreprisesassociées
dans des projets industriels dansles secteurs du jouet, de la
puériculture etdes loisirs. Disposant de 4 500 m² de labo-ratoires
et ateliers, il s'appuie sur une équi-pe de 75 techniciens,
ingénieurs et experts.Il a réalisé en 2014 un c.a. de 5,7
millionsd'euros en vendant des prestations de ser-
vices aux entreprises et de la rechercheappliquée pour des
projets en nom propreou en collaboration avec des entreprises.
Intervenant dans des projets de déve-
loppement, de transfert technologique etde valorisation de
produits, Aiju a pourambition de devenir européen. Sa
premièreimplantation hors-Espagne est un bureaucommercial qui vient
d'être créé à Lyon.L'objectif est de s'implanter ensuite, à par-tir
de 2017, en Allemagne, GrandeBretagne et Europe du Nord et de
l'Est.Un premier partenariat avec l'Institut natio-
nal des sciences Appliquées de Lyon per-met à Aiju de partager
son savoir-faire tech-nologique et de collaborer avec les
futursingénieurs en plasturgie sur des probléma-tiques d'évaluation
des risques, de prototy-page et de développement spéciaux.
Descollaborations sont également en coursavec le fabricant de
jouets Smoby, degrands groupes de distribution commeAuchan,
Carrefour et Decathlon, et deslaboratoires spécialisés comme
l'Institut dechimie de la matière condensée deBordeaux (ICMCB).
L'institut Aiju s'implante en France
Infos en ligne :
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QR.
ministration d'Otto Krahn, avecpour fonction provisoire de
gérerdepuis Hong Kong les activitésasiatiques du groupe.
Le 1er janvier 2016, ildeviendra d.g. de KrahnVerwaltungs GmbH,
l'une descomposantes administratives dugroupe, avant de revenir
définiti-vement en Allemagne courant2016 pour devenir d.g.
exécutifd'Albis Plastic. Entré chez Krahnen novembre 2010, il a
occupédes fonctions dirigeantes deplus en plus élevées au sein dece
groupe composé de deuxgrandes entités internationales :Albis
Plastic chargée de la distri-bution et du compoundage denombreux
polymères techniqueset Krahn Chemie, intervenantdans la vente de
spécialités chi-miques diverses. En 2014, OttoKrahn a réalisé un
c.a. consolidéde 1,06 milliard d'euros avec1 146 salariés.
Martin Pugh a été nommédirecteur-général et vice-prési-dent
exécutif de Trinseo, groupeissu de certaines activités de
pro-duction de polymères (styré-niques et polycarbonates),
caout-choucs et latex, séparées de DowChemicals en 2010 pour
consti-tuer Styron, qui est devenuTrinseo en février 2015.
Présentdans l'industrie plastique depuis35 ans,
M. Pugh est en entré dans cegroupe en 2013 pour prendre
ladirection de la division Matériauxde Performance. Sa fonction
estprésentée comme provisoire parChris Pappas le président
deTrinseo, ce groupe de 2 100 per-sonnes (c.a. de 5,1 milliards
dedollars en 2014) étant en voie deréorganisation afin de trouver
unemeilleure profitabilité.
Heinrich Sielemann, 49 ans,ingénieur chimiste diplômé
del'université de Dortmund, a suc-cédé le 1er octobre dernier
àWolfgang Illig au poste de d.g.chargé des technologies
duconstructeur allemand demachines de thermoformageIllig. Âgé de 69
ans, W. Illigest parti à la retraite après avoirdirigé sa société
durant troisdécennies.
H. Sielemann dirige doncdésormais Illig en tandem avecKarl
Schäuble (64 ans) qui restedirecteur commercial de lasociété. Après
avoir travaillédans la filière automobile, H.Sielemann a dirigé
plusieursconstructeurs de machines etéquipements fournissant
lesindustriels de l'agro-alimentaire.Avant d'entrer chez Illig , il
diri-geait notamment les ventesd'une filiale du groupe
Oystarspécialisée dans la conceptionde lignes de remplissage.
Martin Pugh, directeur-général et vice-présidentexécutif de
Trinseo
Philip Krahn, nouvelhomme fort du groupeOtto Krahn et d'Albis
Plastic.
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4 DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016
PROFESSION
SERVICE LECTEUR n° 4
AG E N DADu 26 au 29 janv. 2016
INTERPLASTICA19e Salon internationaldes plastiques et
ducaoutchoucCentre des expositionsZao Expocentr –
Moscouwww.interplastica.deOrganisateur : MesseDüsseldorf 20 000
visiteurs en 2014 687 exposants sur 13 500 m² Contact pour la
France : Promessa, 3 rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél +33
(0)1 34 57 11 44
Du 3 au 4 février 2016
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Champerret -Paris5 800 visiteurs en 2015 300 exposants sur 5 000 m²
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Joineau - 93310Le Pré saint GervaisTél. +33 1
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Du 10 au 11 février 2016
PHARMAPACKEUROPECongrès-exposition duconditionnement
desmédicaments et dessystèmes d'administration Paris Expo – Porte
deVersailles – Hall 5www.pharmapack.fr3 000 visiteurs en 2015 380
exposants sur 2 350 m² Contact : UBM Canon France21 rue Camille
Desmoulins92789 Issy-Les-MoulineauxCedex 9 Tél. +33 (0)1 73 28 72
14 [email protected]
Du 23 au 27 février 2016
METAV 201619e Salon international destechnologies
detransformation des métauxParc des expositions deDüsseldorf -
Allemagnewww.metav.com3 1 000 visiteurs en 2014 610 exposants sur
28 500 m² Contact pour la France : Promessa, 3 rue de la
LouvièreF-78120 RambouilletTél +33 (0)1 34 57 11
[email protected]
Du 8 au 10 mars 2016
JEC EUROPESalon des matériauxcompositesParc des expositions
deParis-Nord Villepintewww.jeccomposites.com36 222 visiteurs en
20151 200 exposants sur 58 000 m²Contact : JEC25 boulevard de
l’Amiral Bruix 75116 Paris Tél. +33 (0)1 58 36 15 00
Du 15 au 17 mars 2016
SALON DEL'INDUSTRIE ETLA SOUS-TRAITANCEDU GRAND-OUESTParc Expo -
Nanteswww.industrie-nantes.com/9 000 visiteurs en 2014475 exposants
Contact : ExponantesParc de la Beaujoire - Route deSaint
Joseph44300 Nantes Tél. +33 (0)2 40 52 08 11
Avec un c.a. global en hausse de 2,6 %avec une marge moyenne de
42 %, desvolumes livrés supérieurs de 4,2 % (2,1 mil-lions de t
d'emballages livrées), et des inves-tissements productifs en hausse
de 33 % parrapport à 2013, les fabricants d'emballagesplastiques et
souples français (400 entre-prises employant 38 000 salariés) ont
retrou-vé la voie de la croissance, atteignant mêmeavec un c.a.
estimé de 7,8 milliards d'eurosfin 2014, un nouveau record, 10%
supérieur àcelui de l'avant-crise de 2008. Cette croissan-ce
continue, avec un c.a. estimé encore 2,7 %supérieur pour les 8
premiers mois de 2015,et des investissements en très forte hausse,
+51 % par rapport à la même période en 2014. A l'occasion de sa
conférence de presse,
Elipso a également invité son homologueallemand le syndicat
IndustrievereinigungKunststoffverpackungen (IK) qui représentepour
sa part 80 % du marché allemand del’emballage plastique. Les
entreprises decette filière comptent outre-Rhin plus de90 000
employés et totalisent un chiffre d’af-
faires annuel de 14 milliards d’euros fin 2014.Durant cette même
année, les volumes livrésont progressé de 2,7 %, générant une
haussede c.a. de même ordre. Que ce soit en France ou en
Allemagne,
le taux d'utilisation des capacités de produc-tion s'est établi
à 80 % en moyenne, en 2014et 2015. Et cela, malgré la volatilité
des prixdes matières premières, PE et PP en tête, etsurtout les
problèmes d'approvisionnementdénoncés depuis le début de l'année
2015par tous les organismes professionnelseuropéens. Anticipant de
nouvelles difficultés géné-
rées par la relative ancienneté des installa-tions de
polymérisation européennes, Elipsoet IK ont d'ailleurs entamé une
démarchecommune auprès de la commission euro-péenne pour demander
la suppression desdroits d'importation de 6 % appliqués auxmatières
importées de pays hors-CE. Ceci,
afin de lisser plus facilement d'éventuellesdifficultés
d'approvisionnement en achetantdes matières sur le marché
mondial.Toutefois, dans la partie prospective de l'en-quête
annuelle d'Elipso, 40 % des sondés anti-cipent une stabilité des
prix des matières, et36 % une baisse.Les adhérents d'Elipso
estiment leurs
stocks normaux à plus de 75 % au 30 juin2015. Par comparaison
avec 2014, ils sontmoins nombreux à les juger trop étoffés
(8%,contre 22% dans l’enquête 2014) et un peuplus nombreux à les
considérer commefaibles (15%, contre 11% en 2014). Les pro-blèmes
d’approvisionnement du premiersemestre ont vraisemblablement
contraintcertaines sociétés à puiser dans leurs stocksafin de
maintenir leurs livraisons.Ces difficultés d’approvisionnement et
les
hausses de prix des matières ont entraînéune dégradation de la
situation financière decertaines entreprises du secteur. Un tiers
deschefs d’entreprises (36%) interrogés ontobservé une dégradation
de leur trésorerieau premier semestre 2015. La moitié des
diri-geants (44%) juge même la situation de leurtrésorerie comme
plutôt négative. Il s’agit làde proportions importantes par rapport
auxréponses formulées pour la même enquêteles années précédentes.Le
recyclage est un élément important
dans l'activité des producteurs d'emballagesplastiques. Du fait
de grandes différencesréglementaires, la situation n'est pas lamême
dans les deux pays. L'Allemagne col-lecte tous les emballages
ménagers depuis1991 et un système de consigne a été mis enplace en
2003 pour favoriser le recyclagedes bouteilles PET. Leur taux de
recyclageatteint d'ailleurs 97 %. Et la mise en déchar-ge y est
interdite depuis 2005. En France, letri de tous les emballages
plastiques ména-gers devrait n'être complètement effectifqu'en
2022, ce qui permettra alors d'écono-miser 500 000 t/an
d'équivalent C0². De cefait, le taux de recyclage des
emballagesménagers, industriels et commerciaux estde 25,4 % en
France et de 50,6 % enAllemagne. L'objectif français de
zérodécharge a été repoussé à 2025.
L'emballage plastique en bonne forme
Conjoncture
Pack the Future : les lauréatsEn marge de la présentation de son
rapport 2015, Elipso a dévoilé les lauréats de son concoursPack The
Future 2015, choisis parmi 57 dossiers européens.
Catégorie Ecoconception :- Incoplas (France) : flacon en PEhd
biorienté LSO Bottle générant 45 % d'économie de matière.- Alpla
Werke Alwin Lehner (Allemagne) : flacon multicouches moussé par
technologie Mucellappliquée à l'extrusion-soufflage
- AST Kunststoffverarbeitung (Allemagne) : bidons Ecostack
permettant de superposer des uni-tés de toutes tailles sur une même
palette
Catégorie Bénéfice Sociétal :- Georg Menshen (Allemagne) :
système de dosage automatique précis One2dose pour lessiveset
produits d’entretien sous formes de liquides, gels, poudres et
granulés.
- Plastipak Packaging (France) : système aérosol avec valve à
poche SprayPET Reveal, tout enPET transparent.
- Ozembal (France) : emballage anti-gaspillage Precidoz
Prix Spéciaux du Jury :- Rose Plastic AG (Allemagne) : emballage
modulaire triple fonction (protection, vente et range-ment de
petites pièces de bricolage) StorePack en ABS avec couvercles en
PET transparent.
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5DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016
BouchagesRPC à l'achatde G.C.S
Après l’achat en 2014, pour plus de 300 mil-lions d'euros, du
groupe Promens, le conglomé-rat britannique de l'emballage
plastique RPCnégocie une nouvelle acquisition. Il est en effetentré
en discussions exclusives avec le fondsd’investissement PAI
Partners pour la reprise dugroupe Global Closure Systems (GCS) basé
àSaint-Cloud (Hauts-de-Seine) pour la modiquesomme de 650 millions
d'euros.
Figurant parmi les grands fabricants mon-diaux de bouchages
plastiques et métalliquesutilisés dans l'agroalimentaire, les
boissons et lemédical, GCS dispose de 21 sites de productiondans 13
pays dont les États-Unis, le Mexique, laThaïlande, les Philippines
et la Chine. Il commer-cialise ses bouchons dans une centaine de
pays,générant un c.a. de 603 millions d'euros en 2015,avec une
rentabilité de l'ordre de 14 %.
Employant plus de 15 000 salariés sur prèsde 90 sites de
production et 18 centres de R&D,RPC compte sur cette
acquisition pour abaisserses coûts de production, notamment en
mutuali-sant ses achats matières. Le nouveau groupeconstitué
devrait représenter plus de 600 000 tde polymères achetés par an
soit près de 6 % desachats matières européens dans le secteur
del'emballage rigide.
ÉlectroménagerVorwerk investiten France
Afin de faire face au succès commercial deses robots ménagers
Thermomix, vendus à plusd'un million d'exemplaires en 2014, le
conglo-mérat allemand Vorwerk-Semco, basé àWuppertal, a décidé
d'investir à nouveau en2016 et 2017 plusieurs dizaines de
millionsd'euros sur son site français de Cloyes-sur-le-Loir, près
de Chartres, et spécialisé dans la pro-duction de ces appareils.
Les travaux qui vien-nent de démarrer ajouteront 9 000 m²
supplé-mentaires, ce qui portera la surface bâtie à21 m². Deux
nouvelles lignes de productionpourront y être installées avec de
nombreusesembauches à la clef.
Vorwerk a déjà investit plus de 10 millionsd'euros sur ce site
ces trois dernières annéespour agrandir de 4 500 m² les locaux et y
implan-ter des robots 6 axes et des systèmes de collageet de
nettoyage des pièces plastiques. Cetteusine injecte les capotages
et certaines petitespièces plastiques nécessaires à la
fabricationdes Thermomix. Elle intègre également des com-posants
externes et des moteurs et lames fabri-qués par Vorwerk à
Wuppertal. Ce groupe aatteint en 2014 un c.a. de 2,8 milliards
d'euros, enhausse de 6 %.
Emballage Coveris investiten France
Quatriéme opérateur mondial dans la pro-duction et la
distribution d'emballages souples etrigides, le groupe Coveris
vient d'investir 10 mil-lions d'euros dans les trois usines
françaises desa division Flexibles, implantées à Firminy dans
laLoire, Montfaucon et St-Pal-
de-Mont en Haute-Loire. S'accompagnantd'une trentaine
d'embauches, ces investisse-ments ont servi à acquérir une ligne de
coextru-sion Macchi 5 couches, une imprimeuse et une
complexeuse Windmöller & Holscher ainsique des équipements
de découpe laser et defaçonnage de sacs qui devraient être
installés enjanvier 2016.
Grâce à cet investissement, ces sites pour-ront profiter
pleinement de la croissance du mar-ché des aliments pour animaux
domestiques enEurope. Les 63 millions d'animaux de
compagniefrançais ont par exemple généré plus de 4 mil-liards
d'euros de dépenses en 2014.
Dirigé par Philippe Langelier, Coveris FlexibleFrance emploie
320 salariés sur ses trois sitesqui génèrent un c.a. d'environ 90
millions d'euros.
Südpack en PologneLa filiale de production de films et feuilles
plas-
tiques Südpack Verpackungen du groupe familialallemand Südpack
vient d'intégrer la société polo-naise Bahpol, extrudeur et
imprimeur de films tech-niques, basé à Kłobuck, dans le sud de la
Pologne.
PLASTURGIE
Suite de la page 1En premier lieu, une cen-
taine de millions d'euros seraconsacrée à la modernisationet au
développement descapacités productives dans lecadre de la démarche
deLean Manufacturing mise enœuvre depuis plusieursannées afin de
rester compé-titif face à des contraintesréglementaires et
budgé-taires toujours plus dras-tiques en France commeailleurs dans
le monde. Ils'agira notamment de faireface à une plus grande
varia-bilité de la demande. Être parexemple en capacité derépondre
à un plus grandnombre d'appels d'offre inter-nationaux ponctuels
exigeantdes fournitures rapidesconformes à des
contraintesréglementaires variées. AuxÉtats-Unis, B. Braun a
ainsifinalisé début 2015 les forma-lités d'agrément auprès de laFDA
pour la commercialisa-tion de ses produits en sto-mathérapie (site
de Saint-Jean-de-Luz) et a cette mêmeambition pour ceux dédiés
àl'incontinence urinaire, fabri-qués à Nogent-le-Rotrou.Déjà bien
installé sur le mar-ché américain du cardiovas-culaire, le site
deChasseneuil-du-Poitou a sufaire évoluer son organisa-tion afin de
réduire ses délaisde fabrication tout en mainte-nant le niveau
d'exigencequalité requis. Dans les cinqans à venir, B. Braun
enFrance devra doubler sesexportations pour répondreaux besoins de
nouveaux
marchés comme ceux del'Amérique du Sud et del'Asie. Dans ces
régions oules conditions et la durée devie évoluent à vive allure,
legroupe proposera de nou-veaux soins, produits et ser-vices
répondant au dévelop-pement des mêmes patholo-gies chroniques que
cellesrencontrées en Europe etAmérique du Nord.
Première implantationindustrielle de B. Braun enFrance, après
l'acquisitiondes Laboratoires Bruneau en1976, l'usine de
Nogent-le-Rotrou est le centre d'excel-lence mondial du groupe
enurologie. Avec ses 500 sala-riés, il constitue le 2e site de
production ded i s p o s i t i f smédicaux eni m p o r t a n c
esitué en France. Il a en char-
ge la R&D, laproduction etl'administrationdes ventes
mon-diales de cathé-ters urinaires,de dispositifs de
mesure et de recueil d'urine.Il participe à la
logistiquemondiale des perfuseurs enassurant la production
dessystèmes pour pompes péri-staltiques et prolongateurs.Son taux
d'exportation estpassé en 20 ans de 5 à 90 %.La fabrication met
en
œuvre en environnementISO 8 de multiples technolo-gies :
injection et extrusionplastiques, soudure HF etultrasons,
assemblage,conditionnement (avec ther-moformage), stérilisation
àl'oxyde d'éthylène et contrô-le. Son parc machines com-prend
trente presses à injec-ter de 80 à 200 t (demarques Engel et
Netstalprincipalement) et troislignes d'extrusion pourpetits tubes.
10 millionsd'euros sont investis chaqueannée dans l'achat de
nou-velles machines, de pressesélectriques en particulier, etde
systèmes de robotisationet d'assemblage en automa-tique. Le plan
d'investisse-ment 2020 devrait accélérerencore la modernisation
etl'augmentation des capaci-tés de production.
Travaillant en cinqéquipes, l’usine de Nogentproduit
annuellement 90 mil-lions de dispositifs utilisant400 millions de
pièces injec-tées en PE, PP et PVC rigide,avec une
consommationmatières globale, se situantaux alentours de 1 800
t/an.Elle produit aussi des pochesde perfusion en PVC soupleformulé
sans phtalate.Appliquant le LeanManufacturing, elle privilé-gie une
organisation par cel-lules de production intégrantassemblage,
marquage,contrôles qualité en ligne.La R&D emploie 15 per-
sonnes travaillant en relationavec les équipes chargées
dudéveloppement des procédéset de l'industrialisation. Pourles
outillages, elle disposed'un atelier de maintenanceintégré gérant
une cinquan-taine de moules actifs, prati-quement tous équipés de
sys-tèmes à canaux chauds. Prèsde la moitié des moules sontconçus
en interne, l'autremoitié étant confiée à unpanel de moulistes
français. Disposant de sites de
trans formation plastiquesdans de nombreux pays, B.Braun a mis
en place desgroupes de travail internatio-naux, pour l'injection
notam-ment, qui se réunissent régu-lièrement pour échangerleurs
retours d'expérience enmatière de moulage, d'ou-tillages et
d'assemblagesdans une démarche de pro-grès continu.
B.Braun accroît ses investissements en France
Médical
SERVICE LECTEUR n° 102
SERVICE LECTEUR n° 101
Cellule d'injection automatisée travaillantsous atmosphère
contrôlée.
Développé et produit parB. Braun Nogent, l'Actreen miniest une
sonde urinairehydrophile, pré-lubrifiée,stérile, prête à
l’emploi,fabriquée en TPO, sans PVC,ni phtalate.
Automobile
Plasturgiste expert enproduction de pièces et sous-ensembles
pour l'automobileet le médical, le groupe oyon-naxien Ercé
Plasturgie, dirigépar Franck Machurat, s’estfixé pour objectif de
devenird'ici à 2020 un des fournis-seurs clé de carters de
moto-réducteurs et d’embases depompe à carburant enEurope. La
production auto-mobile européenne s’étantfortement déplacée
enEurope de l’Est depuis prèsde vingt ans, Ercé s’est instal-lé dès
1998 en Tchéquie àChropyné, près de Brno.Depuis, cette unité n’a
cesséde grossir. Pour accompagner cette
forte croissance, Ercé CZ adécidé de se doter de bâti-ments plus
modernes et dequitter Chropyné pour allers'installer début mars
àHranice, dans des locaux
flambant neufs, plus vastes(5 500 m² couverts) et plusen
adéquation avec la montéeen puissance de son activité.Située à
proximité de l’auto-route qui traverse d’ouest enest la Tchéquie et
à unesoixantaine de km des fron-tières polonaise et
slovaque,Hranice se trouve véritable-ment au cœur de l’Europe
del’Est, à une portée de camiondes usines d’assemblage
desconstructeurs et équipemen-tiers de rang 1, et bénéficiede
structures scolaires et uni-versitaires importantes quiattirent de
nombreux talents,notamment dans lesdomaines techniques, ce
quifacilitera d’autant mieux lerecrutement de
nouveauxsalariés.S'appuyant sur ses com-
pétences en moulagede poly mères techniques(POM, PA, PBT, PPA,
PPS,
PEEK et silicones liquides),son expertise dans le sur-moulage de
médias filtrants,d’inserts et de connecteurs,et sa maîtrise des
assem-blages de composants etcontrôles en automatique, lastratégie
du plasturgistedans l’automobile repose surune forte spécialisation
deses sites de production. Avecdes presses de 80 à 800 t,Hranice se
concentrera surle développement et la pro-duction d’embases
depompes à carburant et desystèmes de dépollution SCR(réduction
catalytique sélec-tive). Pour sa part, le sitefrançais
d’Athis-de-l’Ornesera spécialisé dans le déve-loppement et la
productionde carters de motoréduc-teurs avec un parc depresses à
injecter allant de35 à 1 000 t et une ligne entiè-rement
automatisée de sur-
moulage bi-matière demédias filtrants. Le redé-ploiement de
l’unité tchèquesera ainsi l’occasion pour legroupe de faire évoluer
sonorganisation afin de mieuxsatisfaire aux exigences deses clients
et d’améliorer lesconditions de travail de sescollaborateurs. Ercé
Plasturgie a réalisé
en 2014 un c.a. de 30 millionsd'euros et emploie au totalprès de
210 salariés.
Ercé se renforce en Tchèquie
Afin de quasiment y doubler sa production, tout en maintenant un
tauxd’exportation élevé, le groupe allemand B. Braun a prévu
d'investir en Franceentre 150 et 200 millions d'euros d'ici à
2020.
Ercé CZ va disposer à Hranice(Tchéquie) d’une unitéflambant
neuve de 5 500 m²couverts.
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6
PLASTURGIEDÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016
SERVICE LECTEUR n° 5
SERVICE LECTEUR n° 103
SERVICE LECTEUR n° 104
Parfumerie-cosmétique
Alors que nombre defournisseurs chinois de
laparfumerie-cosmétique nefont plus confiance à
leursintermédiaires, et que les tra-ders en packaging en
prove-nance d’Asie n’ont plus levent en poupe, le groupefrançais
PSB Industries aannoncé, dans le cadre deson plan Ambition 2020,
l’ac-quisition de l’américainTopline Products, spécialisédans la
fourniture aux indus-triels nord-américains eteuropéens de la
parfumerie-cosmétique d’emballages etde bouchage en provenancede
Chine. Fondée en 1975 dans le
New Jersey par un immigréchinois, Charles Chang,Topline Products
a réalisé en2015 un c.a. d'environ 75 mil-lions de dollars. Il
dépassaitles 100 millions il y aquelques années. Ce groupedispose
de trois sites indus-triels, aux États-Unis, auMexique (unité de
condition-nement et remplissage deparfums et vernis à ongles
àReynosa) et en Chine (unitéde développement, pièces etoutillages,
et de moulage ins-tallée à Tianjin), et de quatrebureaux
commerciaux àNew-York, Sao-Paulo,Shanghai, et Paris, suite àl’achat
en 2011 du françaisCosworld-Primapack. Topline Products est
aussi
depuis l’origine un trader enpackaging sous-traitant
sesfabrications à des plastur-gistes chinois. Dans le cadrede ce
sourcing asiatique,Topline Products propose unelarge palette de
services,
allant du développement deproduits et conditionnements,au
marketing et à la veille nor-mative, en passant par la
sous-traitance et surtout l'assistan-ce logistique, domaine
danslequel il excelle. Ce servicecomplet lui a permis de nouerdes
relations commercialesavec de nombreux groupes dedistribution, mais
aussi desmajors de la parfumerie-cos-métique. Malheureusement,ces
dernières années, leschangements de stratégieachats de nombreux
don-neurs d’ordres occidentauxont contraint Ch. Chang àrevoir son
modèle écono-mique et à intégrer la produc-tion au sein de son
groupe.Devant la complexité de latâche, et des résultats pas à
lahauteur de ceux espérés, il apréféré céder son groupe. Pourtant,
cette acquisi-
tion devrait apporter à PSBIndustries, selon OlivierSalaun, son
président, descompétences complémen-taires, notamment dans
l’im-port-export, et lui permettred'accélérer ses échangesavec les
marchés asiatiques,ce qui ne devrait pas man-quer de satisfaire les
nou-veaux actionnaires récem-ment entrés au conseil
d’ad-ministration. En effet,presque concomitamment àl’opération,
deux des troisfamilles fondatrices ont cédéen bloc leurs actions de
PSBIndustries. Comme quoi, l’in-vestissement à contre-cou-rant
n’est pas toujours facileà faire comprendre…
Investir à contre-courant
Imprimeur spécialisé en flexographie depuisplus de 20 ans,
Bahpol dispose de l'un des outilsd'impression les plus modernes
d'Europe del'Est, avec en particulier des équipements tra-vaillant
en très haute définition. Elle fournit prin-cipalement des films
complexés décorés, dessacs et des emballages biodégradables.
Cette société polonaise complète ainsi le dis-positif de
production de Südpack qui a célébré en2014 son 50e anniversaire, a
généré un c.a. de340 millions d'euros grâce ses différents sites
deproduction de films souples et rigides, cast etbulles, équipés en
impression flexo, roto etnumérique, en France, en Allemagne et
enSuisse, et qui emploient 1 100 salariés.
Alpla achète …Producteur mondialisé d'emballages plas-
tiques disposant plus de 150 sites dans 40 pays,le groupe
d'origine autrichienne Alpla a fait l'ac-quisition cet automne de
l'injecteur italien de pré-formes PET Plasco. Installé près de Rome
depuis1995, Plasco emploie plus de 70 salariés pourproduire trois
milliards de préformes PET pourbouteilles de lait, produits
alimentaires, huilesvégétales et jus de fruits par an sur une
vingtainede lignes Netstal, Sipa et Husky. Cette usine estvenue
renforcer le dispositif d'Alpla en Italieconstitué de cinq sites
d'injection de préformeset de soufflage de corps creux employant
environ300 personnes.
Fin décembre, Alpla prendra également pos-session d'un site de
production de corps creuxsitué à une trentaine de kilomètres au
nord-estdu Caire en Egypte. Employant une cinquantainede salariés,
il appartenait depuis 2011 à la socié-té grecque Argo. Il constitue
le second site afri-cain d'Alpla, après celui ouvert à
Johannesburgen Afrique du Sud en 2014.
... et investitmondialement
Réalisant un c.a. consolidé équivalent à plusde 3 milliards
d'euros, Alpla se développe danstoutes les grandes zones
géographiques, lesplus développées, mais également celles
émer-gentes. Durant cette année 2015, le groupe a ététrès actif en
acquisition et création de nouvellesunités de production. Cela a
été le cas en ArabieSaoudite (création d'une production de
bouteillesplastiques à Dammam près de Jeddah), en Inde(démarrage
d'une usine de bouteilles PET etbouchages à Hosur dans le sud de
l'Inde - sa6éme dans ce pays), au Mexique (lancement d'unsite à
Acapulco - le groupe dispose de 21 sitessous-traitants ou intégrés
dans ce pays où il estnotamment l'un des principaux
embouteilleursde Coco Cola).
Faerch Plast acquiert Cryovac
Le groupe danois Faerch Plast est depuis le1er novembre
propriétaire de la marque d'embal-lage alimentaire Cryovac et des
deux sites deproduction de Poole (Angleterre) et Buñol(Espagne)
acquis au groupe américain SealedAir. Employant 250 salariés, ces
deux usines réa-lisent un c.a. total proche de 50 millions
d'euros.
Société familiale fondée en 1969, FaerchPlast a été rachetée en
2014 par le fonds d'in-vestissement EQT VI (25 milliards d'euros de
par-ticipations) qui a rapidement mis en œuvre unestratégie active
de croissance externe. FaerchPlast a ainsi pris le contrôle début
2015 de lasociété Anson Packaging, basée à Cambridge,
enGrande-Bretagne. Cette entreprise est spéciali-sée comme Faerch
Plast dans la fourniture desolutions d'emballage plastiques pour
les platscuisinés, les viandes, les aliments réfrigérés etles
snacks, et a réalisé en 2014 un c.a. de l'ordrede 50 millions
d'euros. Avant cela, Faerch Plastemployait environ 500 salariés sur
trois sites auDanemark, en Allemagne et République Tchèque,et deux
filiales commerciales en France etGrande-Bretagne. Son c.a. a
dépassé les 150 mil-lions d'euros en 2014.
AutomobileKayser investiten Pologne
L'équipementier automobile allemand A.Kayser Automotive Systems
a démarré une nou-velle unité de fabrication à Jaszkowa Dolna,
dansle sud de la Pologne. Bénéficiant de conditionsfiscales
privilégiées en vigueur dans cette zoneéconomique, cette usine de
30 000 m² a nécessi-té près de 3 millions d'euros d'investissement
etdevrait rapidement employer près de 80 salariés.
Faurecia et PlasticOmnium ont conclu le 14décembre un protocole
d'ac-cord portant sur la cessionpar Faurecia de son
activitéSystèmes Extérieurs.Employant 7 700 salariés sur22 sites
industriels et 6 dejuste-à-temps, elle produitdes pièces de
carrosseriepeintes comme les pare-chocs, hayons, ailes et
bec-quets, ainsi que des facesavant techniques ou structu-relles et
des groupes moto-ventilateurs.Illustrant la bonne santé
recouvrée du trio d'équipe-mentiers français, Faurecia,Plastic
Omnium et Valeo,beaucoup plus internationali-sés qu'avant la crise
de 2008,cette opération (à valider parl'autorité de la
concurrence)conclue pour 665 millionsd'euros constitue la plus
importante acquisitionjamais opérée par P.O.. Elleva non
seulement faire gros-sir considérablement sa divi-sion Pièces et
Modules deCarrosserie mais aussi pro-pulser le groupe dans le top25
des équipementiers auto-mobiles mondiaux en le ren-forçant à
plusieurs titres. Ilva gagner deux milliardsd'euros de c.a.
supplémentai-re approchant les 8 milliardsqui constituaient son
objectifstratégique pour 2018. À 90 %européenne avec ses
quatresites français (Audincourt,Marines, Marles-les-Mineset
Burnhaupt-le-Haut), et sesimplantations allemandes,espagnoles et
slovaques,cette nouvelle activité va rap-procher P.O. de
Volkswagen(qui représente 40 % du c.a.
de cette division deFaurecia) et des construc-teurs implantés
enAllemagne qui génèrentensemble un milliard d'eurosde c.a. annuel.
Les usinesnord et sud-américainescomplèteront le dispositifmondial
de P.O. Cette acqui-sition confortera son experti-se dans les
solutions d'allè-gement et de réduction desémissions des
véhiculesautomobiles. Cette opération (qui
exclut le site d'Hambach enMoselle travaillant pourSmart) est
également profi-table à Faurecia. Tout en
cédant sa division la moinsrentable, un peu plus de 3 %de marge
opérationnellemoyenne, la filiale de PSAeffacera quasiment sa
dette.Son titre devrait en profiter,sa capitalisation
boursièreactuelle (4,6 milliards) étantà peine supérieure à celle
deP.O. (4,2 milliards) alors queson c.a. d'avant cession, prèsde 19
milliards d'euros, étaitplus du triple de celui de sonconcurrent.
Il en faudrabeaucoup plus pour rattraperla capitalisation de
Valeo,10,7 milliards …
Faurecia vend ses pièces extérieures à P.O.
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7DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016
PLASTURGIE
SERVICE LECTEUR n° 105
SERVICE LECTEUR n° 7
Elle fournira principalement l'usine Volkswagende Września.
Basé à Einbeck, à mi-chemin entre Hanovreet Göttingen, A. Kayser
Automotive produit desbidons et réservoirs, câbles,
connecteurs,vannes, tuyaux, pour les principaux construc-teurs
allemands de voitures particulières etcamions. Issue d'une
tradition industrielle plusque centenaire, cette société à capitaux
fami-liaux a commencé à livrer des pièces automo-biles en 1960. Le
groupe possède une douzained'unités de production en Allemagne,
Pologne,Espagne et Hongrie, mais également auMexique, aux
États-Unis, en Inde et en Chine. Ilréalise un c.a. de près de 300
millions d'eurosavec plus de 1 800 employés.
Plus de piècesintérieureschez Visteon
Le groupe américain Visteon vient de scellersa sortie des pièces
intérieures automobiles encédant son dernier site européen, celui
de Berlin,au holding APCH intervenant en soutien d’ungroupe de
cadres de l'entreprise.
Depuis deux ans, Visteon a complètementréorienté sa stratégie
automobile vers le déve-loppement exclusif de solutions
électroniquespour l'habitacle après avoir cédé en 2014 la plu-part
de ses sites de fabrication de pièces inté-rieures au groupe
hollandais Reydel AutomotiveHoldings. L'usine de Berlin emploie
environ 400salariés.
Fabrication rapideProto Labs acquiert Alphaform
Le spécialiste américain de la productionrapide de pièces
plastiques Proto Labs continuel'implantation accélérée de capacités
d'impres-sion 3D en plus de celles d'usinage numériqueet injection
plastique dont il dispose déjà. Aprèsavoir expérimenté le
développement de cesprestations en Amérique du Nord depuis 2014,et
implanté une usine dédiée début 2015, ProtoLabs a commencé à
installer des machines destéréolithographie dans son usine anglaise
deTelford pour fournir sa clientèle européenne.Pour monter encore
plus rapidement en puis-sance sur le vieux continent, le groupe
vient defaire l'acquisition de la société allemandeAlphaform AG,
basée à Feldkirchen, près deMünich, qui dispose de capacités de
frittagelaser sélectif de poudres plastiques et métal-liques et de
stéréolithographie en Allemagne, enFinlande et en Grande-Bretagne.
Ce rachatinclut également la filiale allemande de moulagepar
injection Alphaform Claho, installée àEschenlohe, mais ne concerne
pas MediMetPrecision Casting and Implants Technology, spé-cialisée
dans le secteur médical.
Films SWM investitdans les TPU
Activité détachée en 1995 du géant de lapapeterie
Kimberly-Clark, le groupe papetierSchweitzer-Mauduit International
(SWM – 794millions de dollars en 2014) vient de racheterpour 280
millions de dollars la société Argotec.Basée à Greenfield dans le
Massachussetts, elleproduit des films, tubes et profilés en TPU.
Elletravaillera en synergie avec un autre site de plas-turgie
acquis par SWM en 2013, celui de DelStar(à Middletown dans le
Delaware) qui produit desfiltres en plastiques. Ces deux usines
s'inscriventdans une stratégie de diversification et derecherche
d'activités à valeur ajoutée menée parSWM, un groupe qui reste
spécialisé à 75 % dansla production de papiers à cigarettes. Il
possèdenotamment les papeteries de Mauduit et deSaint-Girons en
France.
Argotec répond aux objectifs de son nouvelacquéreur. Cette firme
réalise un c.a. d'environ115 millions de dollars, avec un bénéfice
aprèsimpôts de l'ordre de 20 %, sur des marchés deprotection des
peintures, de lamination surverre, d’applications médicales et
graphiques,qui devraient enregistrer des croissances del'ordre de 6
à 7 % dans les années à venir. Elleest désormais associée à DelStar
dans unenouvelle entité Advanced Materials & Structuresqui
génèrera un c.a. de 300 millions de dollarsen 2016.
Engineering Excellence
Diminution des coûts grâce à une économie de matière de 20 %La
nouveauté mondiale : moulage par injection-compression sur
moule à étage
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P
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Engineering Passion
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Plus d’effi cacité pour votre productionLeçon 1 : Adaptive
Process Control (APC)
APC, la nouvelle fonction de machine développée par
KraussMaffei, permet de compenser immédiatement des oscil-lations
pendant le processus de fabri-cation du moulage par injection.Votre
avance en matière de productivité : une nette baisse des
rebuts.
Beauté
Avec un budget prévision-nel de deux millions d'euros,la société
PRP dirigée parGérard Goujon est en passede réorganiser
complète-ment ses capacités etméthodes de production deflaconnages
plastiques surson site d'Oyonnax qui vientde bénéficier d'un
agrandis-sement de plus de 3000 m²,portant sa superficie totale à12
000 m². Dans la nouvelleorganisation, les équipe-ments de
parachèvement(huit machines automatiquesde sérigraphie et marquage
àchaud, ainsi qu'une installa-tion de métallisation liquide
directe sur flacons PETG,PET, PP) seront le plus sou-vent
possible installés direc-tement en aval des machinesde production.
Le parc instal-lé comprend sept presses àinjecter et quinze
machinesd'extrusion-soufflage, ainsique seize installations
d'injec-tion-soufflage avec et sans bi-orientation. Figurant parmi
les pré-
curseurs français des embal-lages plastiques destinés
auxproduits de beauté et cosmé-tiques, PRP a réalisé en 2014un c.a.
de 15,8 millions d'eu-ros avec 113 salariés. La nou-velle
organisation de la pro-
duction vise aussi à accompa-gner le développement des
conditionnement airless avecpoche incorporée, dont PRPfut l'un
des premiers concep-teurs dans les années 90, etqui, grâce aux
progrès tech-niques réalisés génère beau-coup de nouveaux
projetsavec les grands groupes de lacosmétique. L'atelier
spéciali-sé dans la production de cespoches mobilise quatremachines
et équipements deparachèvement. PRP prévoitle lancement prochain
d'unegamme standard de flaconsairless à poche de 15 à 100 mlde
capacité.
PRP réorganise sa production
PRP a participéau développementdes systèmes airless à pochedès
le milieu des années 90.
SERVICE LECTEUR n° 6
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8 DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016
PLASTURGIE
Présent dans plusieurs paysen Europe, le groupe
nordisteProplast, dirigé par PierreBerthe, a pris le contrôle
dufabricant d'emballages plastiquesGermay Plast’IC, créé par
Jean-Luc Germay en 1999 et installé àMellac (Finistère).
Constructeur de machines deconditionnement, d’operculageet de
thermoformage, avec safiliale Mecapack, Proplast propo-se également
depuis plusieursannées une gamme de bar-quettes plastiques standard
pour
les collectivités par l’intermédiai-re de sa filiale Nutripack.
Enrejoignant Proplast, GermayPlast’IC, qui emploie 35 salariéspour
un c.a. de l'ordre de 10 mil-lions d’euros, va renforcer le
pôleemballage du groupe avec desproduits sur mesures associés àla
technologie IML et à l’impres-sion numérique à destination
desindustries de l'agroalimentaire.Profitant de l’expertise
deGermay Plast’IC dans l’injection
hautes cadences, Proplast prévoitde développer dans les
prochainsmois la production de pots, bar-quettes et gobelets dans
lesusines de Nutripack à Flines-les-Râches (Nord), Banyeres
delPenedes, près de Barcelone etOss aux Pays-Bas.
Proplast emploie au total 420personnes et a généré un c.a. de105
millions d'euros en 2015.
Bretagne Proplast acquiertGermay Plast’IC
Automobile
Assystem s'invite chez Plast Concept
Pour renforcer ses compé-tences en technologies de concep-tion
et transformation de plas-tiques, le groupe d'ingénierieAssystem a
conclu un accord avecJean-Noël Jourdan, fondateur etprésident du
bureau d’études PlastConcept, basé à Aigrefeuille-sur-Maine (Loire
Atlantique). Dans unpremier temps, Assystem fera l'ac-quisition de
40 % des parts de PlastConcept, avant de finaliser unereprise
totale en 2017.
Plast Concept assure le déve-loppement de pièces plastiques etla
production de prototypes pourdifférents constructeurs et
équipe-mentier en Europe, mais aussi enBrésil, en Chine et Inde en
s'ap-puyant sur des partenaires.Egalement implanté en Roumanie,il
devrait réaliser un c.a. de 7 mil-lions d'euros en 2016 avec une
cin-quantaine de salariés.
Partenaire en ingénierie degroupes industriels commeAirbus,
Alstom, EDF, EADS,General Electric, MTU, Peugeot,Renault, Rolls
Royce, Safran,Thales, Assystem a réalisé un c.a.
de près 900 millions d'euros en2015 avec 11 500 collaborateurs
enfournissant de multiples presta-tions allant de la conception
aurecyclage des produits en fin devie. Il est notamment présent
enFrance, en Allemagne, enRoumanie et au Royaume-Uni.
Le groupe français Pochetvient de céder au fonds
d'inves-tissement allemand Certina lasociété oyonnaxienne
Qualiform,spécialisée dans la conception, lafabrication et le décor
de flaconsplastiques pour la parfumerie-cosmétique et les crèmes
solairespar injection-soufflage et surtoutextrusion-soufflage.Créée
en 1995, elle compte
une centaine de salariés et a réa-lisé un c.a. de moins de 10
mil-lions d’euros en 2015. Avec sesfiliales Pochet du
Courval,Qualipac et Solev, Pochet a géné-ré en 2014 un c.a. de 464
millionsd'euros avec 15 sites industrielsdans le monde, dont une
dizaineen France, deux au Brésil, un auxÉtats-Unis et deux en
Chine.Cette cession confirme la straté-gie du groupe qui souhaite
restercentré sur le marché de la beautéde prestige, et avait
quelques dif-ficultés à gérer cette filiale sur-tout tournée vers
des produc-tions mass-market.De son côté, Certina, spéciali-
sé dans le redressement d’entre-prises, souhaite développer
unpôle de sociétés fournissant lap a r f ume r i e - c o smé t i q
u e .Qualiform va rejoindre RebhanFPS et HK Cosmetik
Packaging,respectivement repris en 2012 et2014. Totalisant un c.a.
proche de50 millions d’euros, il devrait êtreprochainement renforcé
pard’autres entités.
Pochet cèdeQualiform
Cosmétiques
SERVICE LECTEUR n° 107SERVICE LECTEUR n° 106
SERVICE LECTEUR n° 8
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9DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016
PLASTURGIE
Créée en 1981, la sociétéallemande BGS (Beta-Gamma-Service) fut
l'une des premièressociétés européennes à dévelop-per le traitement
de produitsindustriels par rayonnement enutilisant des rayons bêta
etgamma. Dirigée par AndreasOstrowicki, elle dispose de troissites
situés à Wiehl, près deCologne, Bruchsal près deKarlsruhe et
Saal-an-der-Donauau nord-est de Munich, quigénèrent un c.a. total
proche de25 millions d'euros. BGS utiliseces deux types de
rayonnementspour réaliser d'une part desprestations de réticulation
dematériaux plastiques pour l'élec-tricité-électronique,
l'automobi-le, le chauffage et la plomberie,et d'autre part, des
opérationsde stérilisation dans leur embal-lage de produits
médicaux etpharmaceutiques, archives etdocuments, biens de
consomma-tion divers, jouets notamment.Le but étant de stériliser,
d'amé-liorer leur conservation et derenforcer leur hygiène et
sécuri-té d'emploi. Les activités se par-tagent à 60-40 % entre la
stérili-sation d'emballages et disposi-tifs médicaux et la
réticulation
de polymères, opérées pour lecompte d'environ 600 clients
ins-tallés dans 15 pays européens.
BGS dispose au total de huitaccélérateurs d’électrons(rayons
bêta) de 0,5 à 10 MeV depuissance. Tous sont équipés desystèmes de
manutentionflexibles pour le traitement deproduits continus tels
les câbles,fils, tuyaux, tubes et profilés,ainsi que de produits
unitairesemballés ou non. Le site deWiehl abrite aussi une unité
detraitement par rayon gamma(isotopes de cobalt 60), où tous
types d'euro-palettes et palettesindustrielles mesurant
jusqu’à1,90 m de hauteur peuvent êtretraités.
Le groupe investit régulière-ment. L'usine de Saal a
ainsibénéficié d'un nouveau systèmede manutention des
produitsemballés qui a permis de dou-bler sa capacité, et BGS a
dépen-sé 8 millions d'euros à Wiehlpour installer en 2014 un
systè-me de 3,0 MeV-150 kW adapté àl'irradiation bêta de
denréesconditionnées en fûts. Bruchsalva se voir doté pour plus de
14
millions d'euros d'une installa-tion gamma qui entrera en
fonc-tion courant 2017. Elle aura unecapacité de traitement de 80
000palettes/an. De par sa situationgéographique, à proximité
desfrontières suisses et françaises,ce site sert de base au
dévelop-pement commercial de BGSdans ces deux pays. Le
durcisse-ment des procédures euro-péennes d'autorisation de
nou-veaux sites d'irradiation gammaest désormais tel que les
créa-tions de nouvelles capacitésseront très rares dans
l'avenir,particulièrement en France.Bruchsal étant déjà un site
auto-risé disposant d'équipes tech-niques rompues aux procéduresde
sécurité, l'extension a étéplus facile à obtenir. La Francequi
représente actuellement unpeu moins de 10% du c.a. offrede ce fait
un important potentielpour les années à venir.Responsable du
développementfrançais basé à Lyon, CyrillePerrot prospecte pour
cela lesindustriels du médical et del'agroalimentaire, sans
négligerles plasturgistes.
L'irradiation des pièces plas-tiques moulées ou extrudées esten
effet une activité en pleindéveloppement en Europe.Comparable à la
vulcanisationdu caoutchouc, la réticulationqu'elle engendre confère
auxplastiques de commodités et àcertains polymères techniquesdes
propriétés mécaniques,thermiques et chimiquesproches de celles des
plastiqueshautes performances.
De nombreux matériaux poly-mères sont réticulables par
irra-diation, notamment ceux qui peu-vent être chimiquement
réticu-lées en utilisant des amorceursradicalaires, comme des
per-
oxydes. L'irradiation a l'avantaged'opérer cette réticulation à
tem-pérature ambiante, et de ne pasinfluer sur le processus de
trans-formation puisqu'elle est réaliséesur les pièces finies. Les
princi-paux polymères traités sont le PEet ses copolymères, les PA,
PBTet PVC. Pour certains matériauxà faible réactivité, un agent
réticu-lant est nécessaire. Il peut êtreajouté lors du moulage par
unmélange-maître, soit être mélan-gé au matériau par le
producteurou le compoundeur. Les poly-amides sont
particulièrementintéressants. Une fois réticulés,ils peuvent
résister à des tempé-ratures très élevées, allant jusqu’à350°C,
avec une résistance àl'abrasion nettement supérieure.
Les PA réticu-lés par rayonne-ment concur-rencent ainsicertains
ther-modurcissablesou des plas-tiques dehautes perfor-mances,
PPS,PSU, PEI, LCP,par exemple,dans des appli-cations commela
connectiqueet l'automobile,
pour des pièces sous capotmoteur et des composants méca-niques
exposés à de fortescontraintes d'abrasion et usure.
Pour certaines ma tières, lerayonnement déclenche desréactions
chimiques qui influen-cent fortement leur comporte-ment en
transformation. Onpeut ainsi modifier leur poidsmoléculaire pour
influer surleur fluidité. Le rayonnementréduit par exemple le
poids
moléculaire duPP. La nucléa-tion induit desdegrés crois-sants de
cris-tallisation avecun temps degel du polymè-re plus rapidelors du
moula-ge par injec-tion. Ce quipermet deréduire lestemps de
cycles, d’améliorer la tenue à lachaleur, et de conférer plus
derigidité et de résistance auxchocs aux pièces moulées.
Services
BGS dispose d'installations de traitement en continudédiées à la
radioréticulation des fils et câbles
De nombreux polymères peuventêtre radioréticulés.
La radioréticulation confère de meilleures propriétés thermiques
et tribologiquesaux polymères techniques.
Toutes les pièces et produits sont irradiés dans leuremballage.
Aucune radioactivité résiduelle ne subsisteaprès traitement.
SERVICE LECTEUR n° 108
Stérilisation, décontamination, mais aussi réticulation de
pièces plastiques,l'irradiation trouve un nombre croissant
d'applications.
BGS investit en irradiation gamma
SERVICE LECTEUR n° 9
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10 DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016
EMPREINTES
Créée en 1987 par JacquesDaniel et dirigée par ce dernierdepuis
28 ans, la société moulisteDaniel SA à Saint-Ouen-L'Aumône dans le
Val d'Oise estdésormais présidée par son nou-vel actionnaire
principal, Eric deTruchis. Ce dernier a en effetracheté cet automne
les parts deJacques Daniel qui souhaitaitpartir en retraite tout en
pérenni-sant son entreprise et ses 32emplois. Ce changement
vas'opérer en douceur, J. Danielrestant présent durant une pério-de
de transition.
Ingénieur de formation, Ericde Truchis a effectué le princi-pal
de sa carrière au sein degrands groupes industrielsactifs dans
l'aéronautique, l'au-
tomobile (notamment les activi-tés de Valeo liées à la
plastur-gie), et l'énergie. Il a notam-ment dirigé Sulzer Pompes
enFrance jusqu'en 2013.Souhaitant investir, et s'investir,dans une
plus petite structureindustrielle, il s'est mis en
quêted'opportunités de reprises. Leprofil de Daniel SA l'a
séduit,tant par ses performances (c.a.de 4 millions d'euros
environ,en forte croissance ces der-nières années, avec des
résul-tats confortables), que par lessavoir-faire et compétences
deses employés.
Daniel SA appartient en effetau peloton de tête des
moulistesfrançais spécialisés dans le luxeet la cosmétique, la
parfumerie,
le maquillage et le médical. Lasociété fournit beaucoup demoules
bi-et tri-matières rotatifspour l'injection de pièces (cap-sules,
frette, boitier maquillage,capsule de vernis à ongles,rouge à
lèvres, bouchons,pompes pour systèmes demaquillage airless) en PP,
PCTA,PETG, PMMA, Surlyn, ABS etSAN, surmoulées par des élasto-mères
thermoplastiques SEBS.Afin de masquer les plans dejoint et
supprimer les traces etpicots d'injection, la société utili-se
toutes les technologies dispo-nibles, blocs chauds obturés,moules
types écluse, transfert etpapillon. Elle réalise aussi desmoules
pour pièces d'emballageà paroi mince, des petits moules
à étages, desoutillages àd é v i s s a g em u l t i - e m
-preintes, etc.
Un parcm a c h i n erécent et bienfourni (10centre d'usina-ge,
12m a c h i n e sd ' é l e c t r o -érosion -4 000 h/moisde
capacité), qui vient d'être ren-forcé par un nouveau centreUGV 3
axes. Daniel SA disposede deux presses à injecter monoet bi-matière
pour la mise aupoint finale des moules afin de
livrer des outillages clés en mainprêts à démarrer en
production,avec certification de cadenceséventuelle.
Entreprises Nouvel actionnariat pour Daniel SA
Un moule 32 empreintes à canaux chauds typique dusavoir-faire de
la société Daniel.
Le fabricant allemand d'élé-ments standards et le construc-teur
de machines d'impression3D Stratasys ont récemmentréalisé la
démonstration com-mune d'une solution écono-mique d'injection de
petitesséries de pièces plastiques pro-totypes ou échantillons.
Ceconcept s'appuie sur le systèmede changement rapide de
blocsd'empreintes K3500 d'Hascodans lequel sont montés desinserts
fabriqués par impression3D sur une installation StratasysObjet 500
Connex. Les élémentsK3500 d'Hasco viennent s'inté-grer dans une
carcasse demoule trois plaques convention-nelle qui peut rester
montée àdemeure sur la presse à injecterutilisée pour fabriquer
lespièces prototypes. Tenus en
stock permanent, ils sont dispo-nibles en deux qualités
d'acierpour trois tailles de moules 156x 196 mm, 246 x 296 mm, 296x
396 mm. Les éléments pré-assemblés et la présence d'uncircuit de
refroidissement foréfacilitent la préparation de l'ou-tillage. Pour
changer de produc-tion, il suffit d'installer deuxnouveaux inserts
d'empreintes
et une batterie d'éjection adap-tée. Ce qui ne prend quequelques
minutes.
L'application portait sur l'in-jection de vis-bouchons
plas-tiques de 12 mm destinés àobturer les nombreux foragesfiletés
présents dans le systèmede bridage de moules HascoA8001. A partir
des fichiers deCAO 3D conçus par Hasco,Stratasys a réalisé les
deuxinserts de moule en ABS numé-rique 5161 et 5131 en moins de6
heures. Un outillage conven-tionnel en aluminium ou acierrapide
aurait demandé plus de24 h pour cette même applica-tion, avec des
coûts bien supé-rieurs. Les inserts imprimés ontensuite été
contrôlés chez unprototypeur situé juste à côté del'usine Hasco à
Ludensheid et
des bouchons filetés conformesaux besoins ont pu être
injectéssur une petite presse.
Cette démonstration proban-te a montré la facilité
d'intégra-tion des nouvelles technologiesd'impression 3D au sein
des sys-tèmes d'outillages construits àpartir d'éléments
standard.
Outillage rapide Une collaboration Hasco-Stratasys
Système de changement rapided'empreintes K3500 d'Hasco
Gros plan sur le systèmed'empreintes produit en ABSnumérique par
impression 3D.
Filiale du groupe MMB,Maquettes et Modèles de laBresle, créé en
1971, la société MBProto a changé de nom en févrierdernier pour
devenir Volum-e etlancer les travaux d'implantationsur son site de
Blangy-sur-Bresled'une puissante plateforme defabrication additive
de pièces entoutes quantités. A son démarrage,elle disposera en
juin 2016 d'unevingtaine d'imprimantes 3D plas-tiques et d'une
dizaine demachines de fusion laser depoudres métalliques en plus de
sesmoyens traditionnels, usinage 5axes à grande vitesse,
contretypa-ge sous vide, métallisation, fonde-rie, assemblage et
peinture.
Changer la raison sociale MBProto en Volum-e visait à
mieuxcaractériser l'activité de cette enti-té créée en 2000. Au fil
des ans,elle a en effet vu sa spécialité pre-mière, le prototypage
unitaire depièces de formes, se muer en uneproduction de "volumes"
par
diverses technologies numé-riques. A la réalisation de
proto-types, en un ou quelques exem-plaires, sont venues s'ajouter
desfabrications en séries de plus enplus importantes. Cette
évolutions'inscrit dans la logique industriel-le de cette société
qui fut dès 1995un pionnier français du prototypa-ge rapide par
stéréolithographie etfusion laser de poudres plastiques.
Volum-e a ensuite participé (etparticipe encore) aux grands
pro-jets de recherche européens,Direct Tool, Compolight, Sasam
etNano Master, qui ont fait évoluer
les connaissances dans le domainede la fusion laser des
poudresmétalliques à base d'Inconel, tita-ne, aluminium,
cobalt-chrome,inox et bronze. Après avoir investidans ses premières
machines en2005, la société possède désor-mais l'un des plus
importantsparcs français de ce type d'équipe-ments. Elle dispose
notamment deplusieurs machines Eos M 280 etM290 offrant une
enveloppe defabrication maxi de 250 x 250 x325 mm, et va recevoir
en févrierprochain sa première M 400 (400x 400 x 400 mm) première
de cegenre en France.
Certifiée ISO 9001 : 2008, etISO 9100 (aéronautique)
depuisquelques mois, Volum-e est pourl'heure la seule société
françaisequi soit qualifiée pour la fabricationadditive de pièces
de vol par desgroupes comme Safran ou Thalès.Cette homologation
aéronautiqueet spatiale implique au moins septfacteurs, la maîtrise
des poudres,
des produits, des procédés, lasécurité de fabrication, la
mainte-nance des moyens, le respect del'environnement et la
formationdes personnels. Volum-e s'im-plique dans les travaux de
normali-sation de la fabrication additiveplastique et métal. Elle
participe aucomité technique internationalISO/TC 261 et Eric
Baustert, sondirecteur de la R&T, présidedepuis 2012 l'UNM 920,
le comitéde l'Union de Normalisation de laMécanique où s'élaborent
lesfutures normes d'industrialisationde la fabrication
additive.
Avec son entité spécialiséedans le design et le prototypagede
produits de luxe, parfums,cosmétiques, flaconnages et bou-teilles,
et Volum-e, le groupeMMB dirigé par FranceDesjonquères a réalisé en
2014un c.a. de 7,2 millions d'eurosavec 57 salariés.
Fabrication additive Volum-e créé une plateforme de production
série
Volum-e pourra prochainementimprimer des pièces
métalliquesmesurant jusqu'à 400x400x400 mm.
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Electricité Médical Emballage
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à 12 empreintes. Desbuses fines dotées de pointes coudées
injec-tent directement à l’intérieur des pièces. Desfixations et
des systèmes anti-rotationindexent les pointes en position
correcte. Laconception du système permet de monter ouretirer chaque
busette depuis le plan de joint.Ce demi-moule constitue une
solution à faiblemaintenance, qui réduit considérablement
lesrisques d’erreurs de montage.
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SERVICE LECTEUR n° 109
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11DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016
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May 10–13, 2016Messe München
Seropa Précision, à Hérouville St Clair (Calvados) afficheun
dynamisme qui c'est traduit par un c.a. 2015 en hausse.Avec un
effectif renforcé et une équipe commerciale àl'écoute du marché et
des besoins de la clientèle, l'objec-tif 2016 clairement affiché
est de 6 millions d'euros.
"Tout en conservant la confiance de nos partenaires
his-toriques, nous avons élargi notre portefeuille de
clients"souligne M. Floréal Jonveaux, le Président de
SeropaPrécision. "Il est en effet très plaisant de participer
audéveloppement de nos clients au travers de nouveaux pro-jets, ou
d'optimiser des outillages conçus par des confrè-res. Nos clients
sont fidèles à notre cœur de savoir faire :des moules hautes
cadences à haute fiabilité, issus denotre expertise technique, de
notre capacité d'écoute, etde notre engagement de porter chaque
projet à terme endéfinissant les paramètres d'injection qui
permettront de
tirer le meilleur de nos outils avec plus de productivité etde
longévité".
Nous serons présents cette année à Pharmapack sous lesigne de
l'art plastique, un vecteur de communication hau-tement symbolique
de notre savoir-faire. Confectionnerdes moules au meilleur coût qui
génèrent de la pro-ductivité, tel est notre leitmotiv.Venez
nombreux voir notre "Galerie d'art" : nous avonsimaginé un moyen de
communication peu conventionnel,axé sur l'émotion, le savoir faire,
lasatisfaction client. Notre techniques'expose sur des toiles de
peintre,Seropa Précision excelle dans l'artdu moule de haute
qualité, de quoivous accompagner dans tous vosfuturs
développements.
présent à
Venez découvrirnotre galerie d’artdurant le salon !
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Parallèlement aux développe-ments des constructeurs depresses à
injecter, l'industrie dumoule apporte son lot de solu-tions pour
aider les transforma-teurs par injection à mieux maî-triser leurs
coûts de production.Le système de fermeture auxiliai-re IronJaw
breveté par la sociétéfrançaise FICO constitue ainsi unapport
innovant en autorisant desréductions de tonnage de pressestrès
significatives, sources d'im-portantes économies en
produc-tion.
Autonomes, réutilisables surdifférents moules, aisés à fixersur
l’outillage, les systèmesIronJaw peuvent être alimentésdirectement
par le circuit hydrau-lique de la presse ou par un blocde puissance
externe. Descontrôles de position intégrésdonnent une parfaite
sécuritéd'utilisation, évitant tout endom-magement de l’outillage
en casd'erreur de programmation oud'un dysfonctionnement de
lamachine. Pour compenser unmaximum de tonnage, plusieurssystèmes
de même taille peuvent
être associés deux à deux au ver-rouillage d'un seul moule,
pourréduire de manière spectaculairela force de fermeture
machinenormalement nécessaire.
C'est notamment le cas dansl'injection de grandes pièces.
LesIronjaw ont d'ailleurs été dévelop-pés il y a 8 ans pour
solutionner laproblématique d'un transforma-teur confronté à une
applicationqui aurait nécessité une force defermeture de plus de 9
000 t, alorsqu'il ne disposait que d'une pressede 6 000 t. Depuis,
de multiplescas de ce genre ont été résolusefficacement, et
économique-
ment, cettetechnique per-mettant deréduire de 25 à50 % la force
def e r m e t u r eapplicable.
L ' o f f r eexistante com-prend quatregammes stan-dards XS, S,
M
et L fabriquées en France, offrantdes niveaux de
compensationmaximum de force de fermeturede respectivement 25, 50,
125 et200 t par système (à multiplierpar le nombre de système
instal-lés). Des systèmes sur mesuresde 200 à 500 t de capacité
peuventégalement être conçus pour desbesoins spéciaux.
La réduction de force de fer-meture permet
d'économiserl'énergie, de réduire les coûts deproduction horaires,
et de mieuxutiliser le parc machine dispo-nible en n'étant plus
limité quepar les entrecolonnes. En cumu-
lant toutes ces économies, leretour sur investissement
estgénéralement très rapide, autourde 6 mois seulement. Les
Ironjawsont garantis un an, et deux outrois ans avec un contrat
d'exten-sion. Une possibilité de locationexiste également
désormais.
Accessoires Réduction de force de fermeture,gains multiples
Un exemple d'application parmid'autres : ce moule d'écran
sousmoteur exigeant 2 300 t de force defermeture a pu être monté
sansproblème sur une presse de 1 800 t.Le retour sur investissement
a étéinférieur à 6 mois.
Le fabricant autrichien d'élé-ments standard et accessoirespour
outillages Meusburger adéveloppé une offre d'acces-soires pour
l'électroérosion com-prenant divers porte-électrodeset matériaux
ainsi que des fraisesadaptées aux différents maté-riaux usuels. Les
porte-élec-trodes compatibles avec le systè-me de fixation ITS-50
sont dispo-nibles en différentes versions enacier, laiton et
aluminium. A celas'ajoutent six types d'électrodesen cuivre, et
trois types d'élec-trodes en graphite.
La gamme de fraises est trèscomplète, avec des modèles adap-tés
à l'usinage du cuivre, du gra-phite et de l'acier. Pour le
cuivre,Meusburger propose des fraisessphériques ou rayonnées en
car-bure monobloc à partir du dia-mètre 0,5 mm. Elles se
prêtentidéalement à l'usinage d'élec-trodes en cuivre ayant un
contourfin et précis. Des tranchants trèscoupants et des poches
d'évacua-tion des copeaux polies miroirempêchent les bavures et
l'agglo-mération des copeaux. La préci-sion élevée de la forme, de
laconcentricité et du diamètre, per-mettent de travailler à
desvitesses de coupe maximales,avec grande précision. Les fraisesen
carbure monobloc disponiblesà partir du diamètre 0,2 mm
sontspécialement conçues pour l'usi-nage d'électrodes en
graphite.Ces fraises diamantées garantis-sent des vitesses d'avance
et decoupe importantes en conservantun état de surface
impeccable.Elles se prêtent ainsi à la réalisa-tion de contours
tridimensionnelstrès fins sur des électrodes engraphite. La gamme
comprendégalement des fraises en carburemonobloc (disponibles à
partir dudiamètre 0,2 mm) pour l'usinaged'aciers trempés jusqu'à 63
HRC.
Outillages
Tout pour l'électro-érosion
Meusburger propose une largegamme d'outils et accessoirespour
l'électrérosion.
Les Ironjaw sont des systèmes mécaniques simpleset fiables.
SERVICE LECTEUR n° 112
SERVICE LECTEUR n° 113
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SERVICE LECTEUR n° 11
SERV
ICE L
ECTE
URn°
27
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DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 20161212
MATIÈRES
Suite de la page 1Le mariage de ces deux
mastodontes, fournisseurs depremier plan de
l'industrieplastique, va créer un leaderde la chimie pesant 83
mil-liards de dollars (54 issus deDow et 28 de DuPont),
uneenvergure équivalente à cellede BASF avec ses 75
milliardsd'euros de c.a. En date du 11décembre 2015, ces deux
enti-tés cumulaient une capitalisa-tion boursière proche de
130milliards de dollars.
Dès qu'elle sera finalisée,dans la seconde moitié de2016, cette
fusion entraînerade grandes manœuvres bour-sières. La nouvelle
entité quisera baptisée DowDupont sescindera en effet en
troissociétés cotées indépen-dantes, gérant chacune lesactivités
réunies des deuxmariés, l'agriculture, la chi-mie de spécialité et
la sciencedes matériaux incluant lespolymères. Au total, et
c'estcela qui motive fondamentale-ment cette opération, la
valeurboursière du nouvelensemble devrait augmenterde 30 milliards
de dollars. Dessynergies de croissance d'en-viron un milliard sont
égale-ment attendues. Côté gouver-nance, c'est Andrew
Liveris,l'actuel président de Dow quidirigera le conseil
d'adminis-tration en tandem avecEdward Breen son homo-logue chez
DuPont, quideviendra d.g. exécutif.DowDupont conservera sesdeux
sièges sociaux deMidland et Wilmington.
Ce rapprochementconclut des années de tracta-tions plus ou moins
discrètes,activées au gré des évolutionsconjoncturelles
intervenantdans les nombreux secteurscommuns aux deux entre-prises,
chutes des prix agri-coles, hausse et baisserapides de ceux des
poly-mères, grandes manœuvres
dans la chimie de spécialité,etc. Andrew Liveris n'a jamaiscaché
son intérêt pourDuPont, et par ailleurs lesdirigeants de ce dernier
ontdécliné de nombreuses pro-positions de cessions d'activi-tés,
notamment dans l'agro-chimie et les semences.
Ce sont finalement deux"petits" fonds activistes, ThirdPoint
dirigé par Daniel Loeb,et Trian Partners dirigé parNelson Peltz,
qui ont réussi àforce d'opiniâtreté à briser lebel ordonnancement
de cesgéants industriels.Actionnaires très minoritaires(Trian
détient seulement 3 %de DuPont), mais devenussuffisamment puissants
pourprétendre accéder aux ins-tances dirigeantes, tous
deuxexigeaient une réorganisationdrastique par voie de cessionset
de fusions d'activités.
Chez DuPont, après unconseil d'administration hou-leux tenu en
mai dernier,l'équipe dirigeante était par-venue à exclure
provisoire-ment les représentants deTrian. Mais ceux-ci ont
redou-blé de critiques en octobresuite à la publication
desrésultats enregistrés sur lesneuf premiers mois de l'an-née. Ils
affichaient une baissede respectivement 12 et 13 %du c.a. et des
bénéfices, etauguraient d'une baisse dudividende. Pourtant, mêmeen
baisse, les résultats deDuPont sur cette périodeétaient loin d'être
mauvais.Avec un c.a. de 19,8 milliardsde dollars et un bénéfice
de3,7 milliards, la rentabilité dugroupe restait forte.
Même si elle s'en défen-dait, la direction de DuPont acommencé à
suivre l'avis deses opposants qui souhai-taient notamment
regrouperles six divisions opération-nelles de DuPont en
deuxentités seulement. L'une com-prenant les activités en forte
croissance, liées à l'agricultu-re et la nutrition
notamment,l'autre portant celles quigénèrent un cash flow
impor-tant, comme les matériaux deconstruction non-tissés Tyveket
les renforts Kevlar.
Le processus a été enclen-ché par la séparation et
l'intro-duction en bourse en juillet der-nier des activités
TitaniumTechnologies (dioxyde de tita-ne) et DuPont Chemicals
&Fluoroproducts (gammesViton et Teflon notamment)générant plus
de 6 milliards dedollars de c.a. désormaisregroupées au sein d'une
nou-velle entité baptisée Chemours.
Venu de chez Tyco, ungroupe qu'il a restructuré entrois entités,
Edward Breen aensuite annoncé deux projetsde fusion dès son arrivée
finoctobre en remplacementd'Elen Kullman, démission-naire. Etaient
concernéesdeux activités liées aux plas-tiques, Packaging
&Industrial Polymers (gammesSelar, Surlyn, Booster,Biomax,
ainsi que les filmstechniques DuPont Teijin) etPerformance
Polymers(Delrin, vespel, Hytrel,Rynite, etc.), ainsi que celledes
divisions ProtectionTechnologies (Tyvek, Kevlaret Nomex …) et
BuildingInnovations (Zodiaq) fournis-sant les secteurs du
bâtimentet des travaux publics.
Dow n'était pas en reste.Après son rachat coûteux deRohm &
Haas en 2009, lamise sur le marché de sesactivités styréniques,
polycar-bonate et élastomèresreprises par le fonds Bainpour
constituer Styron (deve-nu Trimseo en 2015), DowChemical a enchaîné
ces der-nières années la cession deses époxys et le projet de
ces-sion de ses activités chloréesau groupe Olin, tout en
s'in-terrogeant sur sa création devaleur et ses effectifs.
Au lendemain de l'annon-ce de la fusion avec Dow,DuPont a
lui-même présentéun plan de réduction de 10 %de ses effectifs
mondiaux, soitplus de 5 000 personnesconcernées, pour lequel il
apassé une provision de 780millions de dollars, dont 650millions
pour les seuls coûtsde licenciement.
Il reste à souhaiter quecette fusion soit plus réussieque la
précédente collaborationdes deux protagonistes. Dow etDuPont ont en
effet déjà étéassociés dans la coentrepriseDuPont Dow
Elastomers.Créée en 1996, il fut dissoute en2005 du fait de graves
diver-gences stratégiques entre sesdeux coactionnaires,
chacuns'empressant de récupérer sesanciens produits.
Stratégie
Dow Chemical et DuPont fusionnent !
A l'instar de la pharmacie, la domination du financier sur
l'industriel prévautplus que jamais dans la chimie mondiale, avec
son cortège de restructurations.
PEEK
Celanese va lancerun PEEK
Afin de compléter son portefeuille de poly-mères à hautes
performances qui comprendnotamment le LCP Vectra et le PPS Fortron,
lechimiste américain Celanese a annoncé sonintention de
commercialiser courant 2016 unpolyéther kétone (PEEK). Ce lancement
s'inscriradans la stratégie du groupe orientée vers desniches de
marché à haute valeur ajoutée. Utilisésurtout en Europe et Amérique
du Nord dans desapplications automobiles, aéronautiques,
électro-techniques, industrielles et médicales, le PEEKbénéficie
malgré son prix élevé d'une forte crois-sance, estimé à plus de 8 %
l'an sur la période2013-2018. A partir des années 2020, les
paysémergents, la Chine notamment, devraient offrirun puissant
relais de croissance à ce matériauhors du commun. Pour l'heure, il
est fourni parquatre principaux producteurs, l'anglais
Victrex,l'américain Solvay, l'allemand Evonik et la sociétéchinoise
Panjin.
Evonik monteen capacité
Le chimiste d'origine allemande Evonik aencore augmenté les
capacités de production etcompoundage de PEEK Vestakeep de son
sitechinois de Changchun. La demande émanant desecteurs comme
l'aviation, l'automobile, lesindustries pétrolières et gazières, ne
cesse eneffet de croître en faveur de ce polymère offrantles plus
hautes performances mécaniques, ther-miques et chimiques. Tous ces
secteurs tra-vaillent à l'allégement des pièces et composantsqu'ils
utilisent, et le PEEK constitue une solutiontrès compétitive en
substitution des métaux.
Dans ce contexte, Evonik a annoncé le déve-loppement deux
nouveaux grades. Le VestakeepEasy Slide I est notamment destiné à
la produc-tion de composants structurels de pompes à videplus
légers et résistants du fait de sa haute tenueà l'abrasion et la
friction. Le Vestakeep 5000 HCM(pour le moulage par compression)
est depuispeu disponible pour produire des joints d'étan-chéité à
haute performance utilisés dans l'indus-trie pétrolière et
gazière.
Composites
Ashland se scindeAboutissement d'un processus entamé il y a
près de 10 ans visant à transformer un raffineuret distributeur
en un chimiste de spécialité, legroupe américain Ashland a annoncé
qu'il allaitse scinder en deux entités indépendantes. Unepremière
étape importante de ce processus avaitconsisté à céder en 2011
l'activité mondiale dedistribution de polymères à Nexeo
Solutions,filiale du fonds TPG Capital. Cette nouvelle
étapeprévoyant une scission en deux entités intro-duites séparément
en bourse intervient à la suitede plusieurs années de résultats
décevants. En2014