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UNIVERSITE DE VALENCIENNES ET DU HAINAUT-CAMBRESISAnnée 2005 -
2006
RAPPORT DE STAGE
Sébastien KUBICKI - Licence3 ITResponsable du stage : Pierre
GIBONIProfesseur tuteur : Emmanuel ADAM
TOYOTA MOTOR MANUFACTURING FRANCEParc d’activités de la vallée
de l’Escaut Sud
BP 1659264 ONNAING
Stage effectué du 20 Avril au 23 Juin 2006
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Table des matières
Remerciements 4
Introduction 5
I Today Tomorrow Toyota 6
1 Toyoda ou Toyota ? 71.1 Présentation . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . 71.1.2 L’histoire de Toyota . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Le système de production Toyota (TPS) . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . 81.3 Le site de production Valenciennes
- Onnaing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3.1 L’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . 91.3.2 Un site de production propre et
respectueux de l’environnement . . . . . . . 91.3.3 Les temps-fort
de TMMF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
10
1.4 Quelques chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . 101.4.1 Toyota aujourd’hui . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2 Présentation des projets 112.1 Gestion des effectifs /
Synthèse de l’absentéisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
11
2.1.1 La documentation, un besoin primordial . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . 112.2 La gestion du workwear . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.1 L’élaboration d’un logiciel . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . 11
II L’élaboration d’un logiciel - Un sujet de stage concret
12
3 L’étude du projet 133.1 Introduction . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133.2
Etude de cas et recherche fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . 133.3 Le processus actuel : Papier Vs Excel
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.1 Les différents cas d’une commande fournisseur . . . . . .
. . . . . . . . . . . 143.3.2 Les processus de renouvellement . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.4 Maquette du software . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . 15
4 La charte graphique 164.1 La charte graphique de Toyota . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164.2
Cascading Style Sheets ou Feuilles de Style . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . 16
4.2.1 Pourquoi CSS ? Petit historique . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . 164.2.2 Principe de CSS . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164.2.3
Pré-requis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . 17
2
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TABLE DES MATIÈRES
4.3 Le CSS appliqué au logiciel . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . 17
5 Conception du logiciel 185.1 Le module d’installation . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185.2
Le portail client . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . 19
5.2.1 Présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . 195.2.2 Le panier virtuel . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
5.3 Administration ou l’envers du décors . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . 205.3.1 Les catégories : un pivot
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205.3.2
Les articles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . 225.3.3 Les autres modules : F.A.Q, Liens,
Contact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
6 La documentation du soft 246.1 Pourquoi une documentation ? .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246.2 Le
manuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . 24
7 Les évolutions futures 257.1 Au niveau client . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257.2
Au niveau administrateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . 257.3 Au niveau webmaster . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Conclusion 27
Bibliographie 28
Annexes 29
A Le diagramme de Gantt 29
B Projet 1 - Documentation : Gestion des effectifs / Synthèse
Absentéisme 31
C Projet 2 - Workwear : Dossier - Recherche et étude
fonctionnelle 32
D Projet 2 - Workwear : Manuel utilisateur / concepteur 33
3
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Remerciements
Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont permis de
réaliser un stage vraiment inté-ressant au sein de l’entreprise
TOYOTA :
– M. GIBONI Pierre : Spécialiste SIRH au département
Développement RH et mâıtre destage qui m’a accueilli au sein de
la société, m’a confié les projets à développer et qui
m’apermis d’effectuer de nombreuses activités dans l’entreprise
telles que les participations auxréunions et meetings, m’a fait
découvrir l’entreprise en détails tout en me faisant participerà
certains poste de production ;
– M. PANDIT Vipul : Spécialiste Informatique, qui m’a autorisé
et fait visiter tout le "DataCenter" sur lequel repose
l’installation informatique de l’entreprise.
– Mme. REGNIER Véronique : Administration du personnel /
Gestion du workwear, dem’avoir accordé du temps et d’avoir
répondu à toutes mes questions qui m’ont permises dedévelopper
le logiciel.
– M. LEGRAIN Pascal : Général Manager du département RH, de
m’avoir permis d’effec-tuer ce stage au sein de TMMF.
– M. ADAM Emmanuel : Professeur à l’UVHC qui a été durant ces
dix semaines de stagemon professeur tuteur.
ainsi que l’ensemble du personnel qui m’a rapidement intégré
au sein du plateau.
4
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Introduction
L’entreprise TOYOTA [10] emploie à ce jour environ 4000
personnes pour la production de laYaris dans notre
Valenciennois.
Quand il s’agit de gérer les effectifs et l’absentéisme dans
une telle entreprise, une simple feuilled’émargement est
improbable. La gestion des effectifs ainsi que l’absentéisme sont
donc réalisésgrâce à un support informatique développé par M.
GIBONI depuis son arrivée dans la fonction ily a 2 ans.
Aussi, durant ces 2 années, le petit software est devenu grand
sans toutefois disposer d’une docu-mentation permettant d’aider à
sa maintenance et à la poursuite de conception.
C’est pourquoi, un premier projet m’étant confié sera de
m’approprier les logiciels afin d’en com-prendre leur
fonctionnement basé sur de nombreuses requêtes SQL [6] et
d’élaborer la documenta-tion concepteur afin de permettre une
maintenance des logiciels dans le futur.
Dans un deuxième temps, la gestion actuelle des vêtements de
travail est une opération lourdedu fait qu’elle soit réalisée
uniquement sur papier et qu’il faille retranscrire la totalité des
informa-tions en les saisissant sur PC au format Excel afin
d’élaborer une commande globale.
Le second projet, serait donc d’élaborer un logiciel permettant
aux usagers de commander di-rectement leur vêtements sur celui-ci
et que la gestion administrative soit automatisée au maxi-mum. Il
consisterait à développer un logiciel "web based", type
e-commerce, basé sur le couplePHP/MySQL [7].
5
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Première partie
Today Tomorrow Toyota
6
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Chapitre 1
Toyoda ou Toyota?
1.1 Présentation
1.1.1 Introduction
Toyota est un constructeur automobile, originaire du Japon [11].
Le siège principal du groupeest situé à Toyota City, à
proximité de Nagoya. C’est l’entreprise d’origine du système de
productionconnu sous le nom de TPS (Toyota Production System).Le
système de production Toyota est considéré comme le plus
productif au monde, même si lesjugements divergent sur sa
reproductibilité et sur son caractère exemplaire. (Beaucoup ayant
essayéde le copier, peu ayant réussi !)
1.1.2 L’histoire de Toyota
L’histoire de Toyota commence à la fin du 19e siècle, avec
l’invention par Sakichi Toyoda dupremier métier à tisser
automatique au Japon, une machine qui contribue à révolutionner
l’in-dustrie textile du pays. En janvier 1918, Sakichi Toyoda fonde
la Toyoda Spinning and WeavingCompany et avec l’aide de son fils,
Kiichiro Toyoda, il parvient à réaliser en 1924 le rêve de
touteune vie en construisant un métier à tisser automatique. Deux
ans plus tard, il fonde la manufacturede métiers à tisser Toyoda
Automatic Loom Works.
Kiichiro Toyoda héritera de l’esprit d’innovation de son père.
Dans les années vingt, il effectueainsi plusieurs voyages aux
États-Unis et en Europe, au cours desquels il s’intéresse de
près àl’industrie automobile naissante. Mettant au mieux à
profit les 100.000 livres tirées de la vente parSakichi Toyoda des
droits de propriété industrielle de son métier à tisser
automatique, KiichiroToyoda jette les bases de la Toyota Motor
Corporation (TMC), qu’il fonde en 1937. Des métiers àtisser aux
voitures, l’expérience de Toyota compose la trame d’une histoire
marquée par la volontéconstante de repousser les frontières de
la production.
En plus de la société TMC elle-même, Kiichiro Toyota a
légué également le fameux Système deProduction Toyota (ou TPS,
pour Toyota Production System). Guidé par le désir de "faire
plusavec moins", Kiichiro Toyoda invente et perfectionne sa
philosophie de production en "flux tendu" :fabriquer uniquement des
quantités précises répondant à des ordres fermes de
fabrication, avec uneproportion de déchets réduite au minimum, un
concept qui deviendra l’un des principaux facteursde développement
de l’entreprise, parallèlement à une philosophie basée sur le
continuel respect del’être humain. Par la suite, le Système de
Production Toyota, qui valorise la notion d’améliorationet
l’engagement des collaborateurs, sera considéré comme une
véritable référence par l’industrieautomobile
internationale.
7
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Chap. 1. Toyoda ou Toyota ?
1.2 Le système de production Toyota (TPS)
Le système de production Toyota (TPS, Toyota Production System)
est reconnu dans le mondeentier, et ce, aussi bien par les
constructeurs automobiles que par les industriels du monde
entier.Le TPS a permis de mettre en place un certain nombre de
techniques efficaces, qui visent à ra-tionaliser le processus de
production et à éviter toute perte en terme de stocks et de
gestion dutemps de travail des collaborateurs. Il cherche à
conjuguer toutes les ressources d’une châıne deproduction dans un
seul et même but : fournir au client un produit de qualité
supérieure.
Souvent connu uniquement au travers de l’une de ses composantes
essentielles, la philosophie deproduction en "flux tendu", le TPS a
su s’imposer comme une réponse efficace à la fluctuation dela
demande sur le marché. L’ensemble des outils mis en oeuvres permet
d’harmoniser et d’intégrerla complexité du métier de
constructeur automobile.
Production plus propre, qualité supérieure
La clef de voûte du TPS est une vision de la production selon
laquelle le produit final estlittéralement " tiré " d’un bout à
l’autre du système de production, qui débute avec la
trans-formation des matières premières et se termine par
l’assemblage final du véhicule. À mesure quele produit progresse
sur la ligne de fabrication, les pièces détachées et matériaux
sont demandésaux fournisseurs, et ce, uniquement dans les
proportions nécessaires de manière lisse et sans à-coup.
Les principaux agents de ce processus sont les opérateurs
employés sur la ligne de production, quisont appelés " Team
Members " dans les usines Toyota. Grâce à leur pleine implication
au seinde leur équipe, ils sont à même d’identifier de nouvelles
solutions (c’est le " kaizen ", ou amélio-ration continue), de
trouver une réponse standardisée à des problèmes immédiats
(c’est le système" jidoka ", ou contrôle autonome des défauts)
et de s’attacher à l’optimisation permanente de laqualité et de
la productivité.
Autonomie et responsabilisation
La réussite du TPS passe bien évidemment par une formation
appropriée. C’est la raison pourlaquelle l’ensemble des usines
Toyota à travers le monde donne à ses salariés la possibilité
demâıtriser de nouvelles compétences et d’exercer leur esprit
d’initiative. Dès lors que l’on offre auxcollaborateurs la
possibilité de mâıtriser leur propre outil de production et de
comprendre la né-cessité de préserver les ressources, le travail
de production se transforme automatiquement en uneexpérience
beaucoup plus enrichissante et gratifiante. C’est ce qu’on appelle
l’OJT ou On the JobTraining.
De même, la participation au TPS permet aux fournisseurs
d’améliorer sensiblement leur produc-tivité et la qualité de
leur production. Ainsi, leur entreprise devient à son tour plus
compétitive etplus efficace.
On s’accorde aujourd’hui à reconnâıtre les mérites du
système de production Toyota, qui est consi-déré comme une
référence en matière de processus de production attaché à ce
que les opérateurstraitent les problèmes au moment où ils se
posent - en interrompant la châıne de production en casde
nécessité, par exemple -, ce système démontre clairement qu’il
est possible de réaliser des gainsde productivité et de qualité
sur le long terme.
8
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Chap. 1. Toyoda ou Toyota ?
1.3 Le site de production Valenciennes - Onnaing
1.3.1 L’entreprise
Toyota est une entreprise mondiale dont l’objectif est de
poursuivre une croissance harmonieusequi profite à tous ses
collaborateurs, clients et fournisseurs, mais également à
l’ensemble des com-munautés locales au sein desquelles elle se
déploie.
Toyota Motor Manufacturing France (T.M.M.F.), opérationnelle
depuis fin janvier 2001, produitla Yaris, élue voiture de l’année
2000. Ce site de production, basé à Onnaing près de
Valenciennesdans le département du Nord, emploie aujourd’hui 3950
personnes, pour une capacité de produc-tion annuelle de 270 000
unités.
"Green, Clean and Lean 21", TMMF est pour Toyota la première
usine d’une nouvelle générationet son concept novateur en fait
une référence chez Toyota. Tout y a été conçu afin de
respec-ter l’environnement et permettre un recyclage optimal des
déchets de production. Le bâtiment secaractérise, en effet, par
un agencement compact permettant de réduire au maximum les
coûtsde construction, mais aussi les consommations d’eau,
d’électricité, la ventilation nécessaire et lesdéplacements
dans l’usine. TMMF a par ailleurs reçu la certification
"Environnement" ISO 14001en mars 2002, renouvelée en mars
2005.
Comme dans toutes les usines du groupe, la production est
organisée autour du TPS, le systèmede production de Toyota qui
repose sur les deux piliers que sont le " juste à temps " et le
"jidoka".
1.3.2 Un site de production propre et respectueux de
l’environnement
"Green, Clean and Lean 21". Tel est le slogan de Toyota. "Nous
pouvons le traduire par unsite industriel du 21ème siècle,
propre, performant et respectueux de l’environnement".
L’envi-ronnement est un aspect parfaitement intégré par Toyota.
Afin de se fondre au maximum dansle paysage, cette usine implantée
sur 233 hectares est entourée d’un important espace arboré
degrande qualité. Quelques 3330 arbres de variétés compatibles
avec les exigences d’un Parc NaturelRégional sont plantés sur 26
hectares. De plus, 80 hectares de prairie fleurie et 51 hectares
deprairie fauchée jouxtent les environs de l’usine modèle de
Toyota.
Objectif zéro déchet / zéro rejet !
L’unité de Valenciennes-Onnaing s’étend sur 11 hectares.
"C’est la plus propre et la plus respec-tueuse de l’environnement
parmi les unités de production Toyota dans le monde entier". On
peutciter à titre d’exemple, les points forts de l’usine en
matière de respect de l’environnement :
– Faible consommation d’énergie et de fluides (eau,
électricité).– Faible quantité de déchets de production.–
Faibles rejets atmosphériques (CO2, solvants ...).– Qualité des
eaux usagées (l’usine possède sa propre station de retraitement
des eaux usées).– Réutilisation des déchets de production dans
le processus de production.– Valorisation des déchets
impondérables (incinération dans les centres homologués en
tant
qu’installations classées pour la protection de
l’environnement).
Toyota s’efforce également d’économiser et de réutiliser au
maximum les ressources. De la concep-tion à la destruction du
véhicule, un programme de recyclage a été adopté. "Il est
indispensable depenser au démantèlement de la voiture dès la
première phase du développement. Ainsi, le processusde recyclage
peut être peaufiné et optimisé", précise-t-on chez Toyota. Le
taux de recyclabilité dela YARIS atteint ainsi 90%.
9
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Chap. 1. Toyoda ou Toyota ?
1.3.3 Les temps-fort de TMMF
Un record en matière de construction du site : 23 mois entre le
démarrage des travaux et ledémarrage de production.
Automne 1998 : Création de la société Toyota Motor
Manufacturing France (TMMF), Pose de lapremière pierrePrintemps
1999 : Démarrage de la construction et du recrutementPrintemps
2000 : Achèvement de la construction du bâtiment principalJanvier
2001 : Démarrage de la production de la Toyota YarisJuin 2001 :
Inauguration officielle du site en présence du Premier ministre
Monsieur Lionel JospinJanvier 2002 : Arrivée du 2 000ème Toyota
"Member "Mars 2002 : Certification "Environnement" ISO 14001Avril
2002 : Démarrage de la ligne moteur essenceNovembre 2002 :
Augmentation de la capacité de production de 150.000 à 180.000
unités par anJanvier 2003 : Démarrage de la production de moteurs
dieselAvril 2004 : Démarrage de la nouvelle plate-forme
logistiqueMai 2004 : Démarrage d’une 3ème équipe
(ponctuelle)Juillet 2004 : Production de la 500 000e YarisJanvier
2005 : Transformation de 200 contrats à durée déterminée en
contrats à durée indéterminéeNovembre 2005 : Production de la
Yaris IIJanvier 2006 : Création de 1000 emplois
supplémentairesFévrier 2006 : Passage en 3 équipeMai 2006 :
Transformation de 45 premiers contrats à durée déterminée en
contrats à durée indé-terminéeJuillet 2006 : Transformation
d’un total de 100 contrats à durée déterminée en contrats à
duréeindéterminée
1.4 Quelques chiffres
1.4.1 Toyota aujourd’hui
– 2ième au niveau mondial– 264 000 personnes dans le monde– 56
usines réparties dans 25 pays du monde– 1er constructeur au Japon
avec 44,9% de parts de marché– 2ème constructeur aux USA avec
11,1% de parts de marché– 8ème constructeur en Europe avec 5,11%
de parts de marché
Objectif 2005 : 5% (seuil dépassé en juin 2003)Objectif 2010 :
1.2 millions de véhicules
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Chapitre 2
Présentation des projets
2.1 Gestion des effectifs / Synthèse de l’absentéisme
2.1.1 La documentation, un besoin primordial
Lorsque vous achetez le dernier modèle de la platine DVD, une
machine à laver, ou un logiciel,un élément indispensable et
présent à chaque fois est la documentation utilisateur. Bien sur,
ellen’est pas toujours lue, mais le jour où elle devient
nécessaire, il est indispensable qu’elle existe !
Voila deux années que Pierre GIBONI à établi un logiciel
permettant de gérer les effectifs ainsique l’absentéisme au sein
de l’entreprise. Celui-ci permet de sortir chaque matin un compte
renduqui sera exploité par la ligne hiérarchique lors d’une
réunion quotidienne et dans la gestion deseffectifs. Aussi, aucune
documentation n’a été développée permettant une maintenance
voire unereprise simple du logiciel par une personne
extérieure.
C’est pourquoi, une partie de mon stage sera consacré à
l’appropriation du logiciel, à sa compré-hension, puis à
l’élaboration d’une documentation.
Cette étape ne sera toutefois pas développée en détail dans
ce rapport. En effet, elle consistesimplement à créer un manuel.
Un extrait de la documentation permettant d’en comprendre
lestenants et aboutissants est disponible en annexe.
2.2 La gestion du workwear
2.2.1 L’élaboration d’un logiciel
Le projet central à développer durant ce stage chez TOYOTA,
serait un logiciel permettant desoulager la gestion manuelle du
workwear (entendez "vêtements de travail") et permettant ainsiune
automatisation maximale de ce processus.
A l’heure actuelle, la gestion du workwear se déroule
uniquement au format papier nécessitant uneretranscription sous un
format Excel. Cela nécessite la saisie des informations une par
une, tâchequi, lorsque l’on doit gérer 50 commandes par semaine,
devient très vite pharaonique et lassante.
Afin de soulager ce processus, ma tache sera premièrement
d’effectuer l’étude fonctionnelle per-mettant l’élaboration du
logiciel, de la présenter aux utilisateurs potentiels et, après
accord, dedévelopper une partie du logiciel qui consiste au
passage de commande en ligne (type e-commerce)par le client et
également le début du système d’administration.
11
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Deuxième partie
L’élaboration d’un logiciel - Un sujetde stage concret
12
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Chapitre 3
L’étude du projet
3.1 Introduction
L’entreprise TMMF employant à ce jour environ 4000 personnes,
il devient nécessaire d’infor-matiser et d’automatiser différents
processus. Dans le cas de la gestion du workwear, environ
50commandes sont effectuées chaque jour représentant une recopie
informatique énorme.C’est pourquoi, afin d’alléger le processus
actuel, il me sera demandé de développer un logiciel,type
e-commerce, afin que les commandes puissent être saisies
directement par le client, et auto-matiquement stockées dans une
base de données.Evitant ainsi une saisie des informations du
papier vers le format Excel.Durant la durée de mon stage, il me
sera donc demandé d’élaborer un système "Client" ainsi
qu’uneébauche d’administration simplifiant au quotidien le
processus de gestion du flux de commandes etde la gamme de
vêtements.
3.2 Etude de cas et recherche fonctionnelle
Après avoir interviewé la responsable actuelle (Véronique
REGNIER) de la gestion du Work-wear, il a fallu synthétiser et
schématiser le processus de renouvellement des vêtements.En
effet, aucun cahier des charges n’était volontairement à ma
disposition pour l’élaboration dece logiciel. Le but étant de
m’impliquer parfaitement dans le sujet, de me laisser autonome
dansles décisions et dans la recherche de documents, et de me
faire prendre conscience du type dedemandes auxquelles je pourrai
être confronté durant la fin de mes études scolaires et dans
mafuture vie professionnelle.Il a donc fallu non seulement
effectuer les interviews afin d’apprendre le processus, mais
égalementeffectuer toutes les recherches permettant l’élaboration
d’un logiciel. Il convient donc de se deman-der dans quel but
développer le logiciel, quels seront les utilisateurs (clients et
administrateurs),comment le développer etc...Après plusieurs
présentations du travail de recherche, un dossier (disponible en
annexe) à étéélaboré, intégrant les principales données
permettant le développement du logiciel.
3.3 Le processus actuel : Papier Vs Excel
Il consiste après remplissage du bon de commande par le member
à saisir toutes les informa-tions du bon au format Excel afin de
préparer une commande globale.Il existe différentes possibilités
; Il peut s’agir en effet d’une dotation initiale, ou d’un
renouvelle-ment pour les permanents et les intérimaires.Il est
alors nécessaire de distinguer les différents cas, qui vont
aboutir à une commande chez lefournisseur, car ils ne seront pas
traités de la même manière.
13
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Chap. 3. L’étude du projet
3.3.1 Les différents cas d’une commande fournisseur
On distingue 4 cas :
1. La dotation initiale dans le cas d’un CDD / IntérimLe member
lors de son arrivée va obtenir une première dotation, où il
pourra choisir 1 pan-talon et 2 hauts.
2. La dotation initiale dans le cas d’un CDILe member lors de
son arrivée pourra choisir 1 veste, 1 pantalon et 5 hauts, 1
ceinture et 1option.
3. Renouvellement / dotation après 2 mois pour un IntérimLe
member obtient une deuxième dotation où il pourra choisir parmi 1
pantalon et 2 hauts.
4. Le renouvellement dans le cas d’un CDD ou CDI (à l’aide de
points)Le member obtient chaque mois un capital de points. Il
pourra les utiliser afin de commanderde nouveaux vêtements.
Malgré les 4 possibilités, nous nous attarderons uniquement
sur le cas du renouvellement àl’aide de points. En effet, de ces
processus, il est le plus long mais aussi le plus fréquent puisque
ilest possible de renouveler ses vêtements quand bon nous semble,
et à priori si le member possèdeassez de points.Tout les jours,
environ 50 bons de commande sont récupérés et doivent être
traités dans la semaineafin que le member puisse obtenir ses
vêtements au plus vite. (Rappelons que l’usine emploie envi-ron
4000 personnes ce qui ne représente finalement qu’une petite
partie des effectifs).
3.3.2 Les processus de renouvellement
Le processus se déroule en plus ou moins vingt étapes qui
débutent avec la mise à dispositiondes bons de commande et se
termine avec une distribution.
Il peut alors être présenté comme ceci :
1. Mise à disposition des bons de commande dans un présentoir
et sur le réseau informatique(.doc)
2. Remplissage du bon par le member
3. Récupération journalière du bon de commande dans la boite
aux lettres spécifique (environ50 par jour)
4. Vérification des informations (nom, prénom, Num. de badge,
agent de maitrise (Group Lea-der)...)
5. Retour au GL en cas d’erreur
6. Vérification du crédit points si aucune erreur (Requête
SQL sur le logiciel SIRH : PeopleSoft)
7. Décrémentation des points si nombre de points correct
(Opération effectuée lors de la vérifi-cation plus de changement
possible sauf cas extrême)
8. Retour ou annulation en cas d’erreur
9. Validation du bon de commande (Tampon + date)
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Chap. 3. L’étude du projet
10. Préparation de la synthèse des commandes
11. Saisie de la demande d’achat
12. Validation de la demande d’achat par le manager
13. Commande au fournisseur (Service Achat)
14. Envoi du fournisseur vers C.A.T (Centre d’Aide par le
Travail)
15. Envoi du bon de préparation des colis au C.A.T (Par
e-mail)
16. Préparation des commandes par member au C.A.T
17. Information de la distribution aux GL / Member
18. Impression du bon de distribution
19. Distribution
20. Retour des informations de distribution
3.4 Maquette du software
Avant tout développement, c’est à dire de coder à proprement
dit, il est nécessaire d’élaborerdifférentes maquettes du
logiciel, de les présenter aux utilisateurs et administrateurs
finaux, afinque le produit finit soit parfaitement adapté et
réponde à la demande qui à été fonte.
La maquette retenue sera donc :
Fig. 3.1 – Maquette du projet
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Chapitre 4
La charte graphique
4.1 La charte graphique de Toyota
TMMF faisant partie du groupe TOYOTA, il est nécessaire de
respecter lors du développementou de tous autres documents
"officiels" la charte graphique officielle. Pour cette année 2006,
unecharte a donc été élaborée avec l’usage de certains logos,
entêtes et couleurs.La charte étant définie pour une durée
déterminée (il se peut que l’année prochaine, celle-ci soitmise
à jour), il est nécessaire de porter une grande attention sur le
développement de l’aspectgraphique du logiciel.Une méthode qui
tend à se développer à ce jour est d’utiliser le langage CSS,
permettant assezfacilement d’élaborer tout le design d’un site et
donc, en un seul fichier, de traiter de toutes lesinformations de
couleurs ou d’aspect visuel du logiciel.
4.2 Cascading Style Sheets ou Feuilles de Style
Les styles CSS [3] sont un complément du langage HTML [12]
prévus pour gérer toute la miseen forme des pages. Cela va de
l’esthétique (couleurs, typographie) à la fonctionnalité
(positionne-ment, structure) en passant par la gestion des effets
spéciaux (Surbrillance, déplacement).
4.2.1 Pourquoi CSS? Petit historique
En 1996, le W3C un organisme de standardisation qui met en
oeuvre des normes Web, publieune nouvelle recommandation intitulée
Cascading Style Sheets (Feuille de style en cascade) et pro-pose
ainsi un nouveau concept : la feuille de style.Les feuilles de
style ont été mises au point afin de compenser les manques du
langage HTML dupoint de vue de la présentation et de la mise en
page. Déclarer pour chaque balise le style, la police,la couleur,
l’alignement devenait un travail énorme, répétitif, et surtout
ralentissait l’interprétationdu navigateur. D’où la nécessité
d’instaurer une normalisation de ces styles.
4.2.2 Principe de CSS
Le principe est très simple : "attribuer des caractéristiques
de mise en forme à des groupesd’éléments". C’est-à-dire,
concrètement, personnaliser chaque balise HTML d’une façon
homogènetout au long de la page sans toucher à celle-ci ! Par
exemple, vous pouvez déclarer un titre avecle style suivant :
Arial - vert - italique sans avoir besoin de déclarer des balises
, ouencore .
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Chap. 4. La charte graphique
4.2.3 Pré-requis
L’utilisation des CSS s’adresse à ceux qui possèdent une
solide compréhension de la créationde pages Web, soit le codage
à la main ou à l’aide d’outils conçus à cet effet comme
DreamweaverMX [1], GoLive [2], FrontPage [5] ou autre.Une bonne
connaissance du code HTML s’avérera également très utile de
temps à autre.
4.3 Le CSS appliqué au logiciel
Le design du logiciel est donc entièrement basé sur une seule
feuille de style CSS. Une tellefeuille de style s’inclue dans une
page ou un site grâce à la commande :
Celle-ci permet un affichage optimal tel que celui-ci :
Fig. 4.1 – Aspect graphique du logiciel
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Chapitre 5
Conception du logiciel
5.1 Le module d’installation
Pour une utilisation en toute simplicité et afin que
l’utilisateur ne soit pas contraint d’̂etrespécialiste en MySQL
pour pouvoir utiliser le logiciel, un module d’installation
automatique à étécréé. L’installation repose sur un unique
fichier "config inc.php"’.Ce fichier comporte toutes les
informations nécessaires à la connexion à MySQL mais aussi, de
cefait à toute l’utilisation du logiciel.Lors du premier lancement
du logiciel, celui-ci teste la présence de ce fichier. Si celui-ci
n’est pasprésent, nous lançons la procédure d’installation :
Fig. 5.1 – Invite de saisie des identifiants à MYSQL
L’installation se décompose en 3 parties :
– La saisie des identifiants de connexion à MySQL– La création
du fichier "config inc.php’ à l’aide d’un algorithme de création
de fichier.– La création de la base de données et des
différentes tables.
Chaque partie possède un compte rendu d’exécution, afin de
permettre à l’utilisateur deconnâıtre parfaitement l’avancement
de l’installation et les éventuels problèmes rencontrés. Surle
même principe que la création du fichier de configuration, la
base de données et les tables asso-ciées sont créées et
remplies automatiquement.
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Chap. 5. Conception du logiciel
5.2 Le portail client
5.2.1 Présentation
Le portail client est l’espace central du logiciel consacré à
l’affichage du catalogue, à la consul-tation des informations
personnelles*, et au passage de commande.Le logiciel permet
actuellement :
– L’affichage des articles dans leurs catégories respectives
;
– Le passage d’un article dans le panier virtuel ;
– La validation du panier.
– La consultation des F.A.Q, Liens et Contacts (Via e-mail).
(*) A ce stade du développement, aucun client (login + pass)
n’est géré. Le logiciel est fonc-tionnel pour un client BETA,
c’est à dire qu’il n’a pas été créé au préalable.Les
évolutions futures seront traitées un peu plus loin dans ce
rapport.
5.2.2 Le panier virtuel
Le panier est la partie du logiciel qui gère la commande que le
client passe pendant sa navi-gation. Son fonctionnement peut être
défini ainsi : l’utilisateur parcourt le catalogue
disponible,choisit les produits qu’il désire acheter, et en fin de
parcours, est informé du contenu de son panierafin d’y apporter
d’éventuelles modifications avant de valider sa commande.
Le panier permet de :
– Modifier la quantité d’un article ;
– Supprimer un article ;
– Valider la commande.
Une fois l’article du client dans son panier, le client peut
valider ou continuer à naviguer sur lesite. A tout moment, il peut
supprimer son article du panier.
Le souci premier est de conserver les données envoyées par le
visiteur pendant sa navigation(ou "session client"). Il ne fait que
passer de page en page, sélectionnant un ou plusieurs produits,il
s’attend logiquement à tous les retrouver dans son panier. Pour
cela, il y a deux solutions : lescookies, ou les sessions
serveur.
Les cookies sont de petits fichiers textes stockés par le
serveur sur l’ordinateur du client. Uncookie peut contenir jusqu’à
4 Ko d’informations, et un serveur ne peut normalement envoyer
que20 cookies par client. Par ailleurs, un ordinateur n’est pas
censé accepter plus de 300 cookies. Sadurée de vie peut varier de
la durée de la session client (jusqu’à la fermeture du
navigateur) àplusieurs années.4 Ko permettent de stocker beaucoup
d’informations, mais il peut toujours arriver une
commandedépassant cette taille. Les clients peuvent parfaitement
choisir de ne pas accepter certains cookies.
Les sessions sont probablement le meilleur choix. Lorsqu’un site
utilise des sessions, chaque vi-
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Chap. 5. Conception du logiciel
siteur reçoit un numéro d’identification unique. Un fichier
est créé et stocké sur le serveur, afin derecueillir les
données de la nouvelle session. La taille du fichier est (en
théorie) illimitée, il le suitdurant la totalité de la session,
et même après : la durée de vie d’une session est généralement
de24 minutes, donc si l’utilisateur ferme le navigateur par
inadvertance, il peut retrouver sa sessionen se reconnectant.Même
si l’inscription d’un client n’est pas gérée à ce jour, une
session existe et est lancée lors duchargement du logiciel. Son
exécution est obligatoire pour le bon fonctionnement du
panier.
Fig. 5.2 – Le visuel du panier
5.3 Administration ou l’envers du décors
5.3.1 Les catégories : un pivot
Le logiciel repose sur des éléments fondamentaux : les
catégories de vêtements.On appellera catégorie par exemple une
"Veste / Homme" ou "Chemisier / Femme".
Pourquoi un tel pivot ?
Les catégories vont permettre de remplir et créer le menu
gauche du logiciel. En effet lors deson premier lancement, il
n’existe aucune catégorie, aucun article. Mais surtout aucun
bouton dansle menu.
Une des particularités de ce menu est qu’il peut être en
constante évolution. En effet ce menuregroupe l’ensemble des
vêtements qui sont proposés au catalogue.Ainsi, le menu à ce
jour peut posséder 5 vêtements femmes, 5 hommes et 2 mixtes mais
pourraitdans 2 ans en posséder le double !
Il convenait donc d’automatiser l’affichage de ce menu, ainsi
que la création des catégoriesde vêtements afin que
l’utilisateur du logiciel ne soit pas obligé de devoir coder en
PHP la paged’affichage du nouveau vêtement ainsi que le menu.
La première étape consiste donc à créer les différentes
catégories des vêtements. Pour cela,l’administrateur utilise le
formulaire créé à cet effet.Une fois la validation de la
nouvelle catégorie, plusieurs étapes sont effectuées.
20
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Chap. 5. Conception du logiciel
C’est l’envers du décor :
– La catégorie est stockée dans la table "catégorie" de la
base de données.
– Le menu gauche "lit" cette table et affiche son contenu à
l’endroit souhaité (Homme / Femme/ Mixte), créant ainsi les
différents boutons.
– Lors de l’affichage du menu, un algorithme de création de
fichier s’exécute, permettant lacréation des fichiers "Sexe
Catégorie.php" qui vont permettre l’affichage des différents
ar-ticles de la catégorie adéquate.
Sans que l’utilisateur ne se rende compte de rien, le logiciel
se rempli de manière quasi automa-tique, permettant une
utilisation aisée et à la portée de tous.
Fig. 5.3 – Extrait de l’algorithme de création du fichier
d’affichage des vêtements
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Chap. 5. Conception du logiciel
5.3.2 Les articles
La saisie des articles est toute aussi automatisée que la
création des catégories.On invite l’administrateur à
sélectionner au préalable une catégorie dans laquelle il
souhaite ajou-ter un article puis à remplir les différentes
informations du produit.Une fois la validation effectuée,
l’article est saisi dans une table de la base de données et
apparaitdans le catalogue à l’endroit souhaité.
Une des particularités de cette section, est que lors de la
saisie mais surtout de la modificationd’un article, on invite
l’administrateur à choisir dans trois listes déroulantes
imbriquées.Le premier choix étant le sexe, on restreint
l’affichage de la seconde liste aux catégories du
sexeprécédemment choisi. Puis on choisi la catégorie qui
restreint la troisième liste des articles de lacatégorie et donc
du sexe correspondant.
Habituellement, l’utilisateur est invité à actualiser sa page
afin de mettre à jour les différenteslistes, ici ce n’est pas le
cas !
La solution ? Le langage AJAX...
L’Ajax [4] ou Asynchronous JavaScript [9] + XML propose
d’utiliser les technologies web les plusrépandues (XML,
JavaScript, CSS, PHP).L’idée principale derrière Ajax est de
proposer des interfaces plus réactives et plus riches aux
uti-lisateurs de site web.
Pourquoi l’utiliser ?
Là où il devient intéressant d’utiliser Ajax, c’est lorsque
l’on a besoin de recharger une page.Prenons le cas d’un formulaire
classique de vente en ligne.Lors du paiement, plusieurs
informations nous sont demandées :
– Rentrer vos coordonnées postales– Valider une commande avant
paiement– Saisir vos coordonnées bancaires– Valider le tout
Pour passer d’une étape à l’autre, vous devez par exemple
cliquer sur un bouton "suivant" quichargera la page de l’étape
suivante. Chacun de ses chargements entraine donc le
chargementd’une nouvelle page complète.Le même type d’utilisation
avec Ajax serait de se dire "pourquoi faire 4 pages, nécessitant
4rechargements, alors que seule une partie de la page à besoin
d’être rechargée ?" (À savoir le cadreprésentant le
formulaire), sans recharger les logos, images et autres
éléments.Ce langage sera donc utilisé, une fonctionnalité
méconnue de JavaScript : XmlHTTPRequest [8].Sous ce nom barbare se
cache une fonction JavaScript permettant de charger des données
depuisune autre page, sans pour autant quitter celle où l’on se
trouve.
22
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Chap. 5. Conception du logiciel
5.3.3 Les autres modules : F.A.Q, Liens, Contact
Toujours en restant dans l’esprit de facilité et d’aisance pour
l’administrateur et l’utilisateur,les différentes sections telles
que la liste des F.A.Q, les liens qui peuvent être éventuellement
pro-posés, ainsi que les contacts possèdent leur propre
administration ou formulaire de création.
En effet, prenons l’exemple des F.A.Q.
Fig. 5.4 – L’affichage des F.A.Q
En général, il ne vous vient pas tout de suite les
différentes questions que peut se poser unclient ou utilisateur.
La liste des Questions/Réponses se remplit donc au fur et à
mesure du tempsaprès avoir été directement confronté au
problème ou à la question.Je n’imagine donc pas, l’utilisateur du
logiciel (administrateur) devoir ouvrir le fichier "faq.php"afin de
rajouter sa question et sa réponse !De ce fait, tous les modules
ont été automatisés aussi bien au niveau de la création, qu’au
niveaude l’affichage.Nous pouvons donc qualifier le logiciel comme
étant simple d’utilisation et surtout utilisable partous !
Fig. 5.5 – L’invite de modification des F.A.Q
23
-
Chapitre 6
La documentation du soft
6.1 Pourquoi une documentation ?
Le premier projet au sein de l’entreprise TMMF, qui m’a été
proposé était de m’approprier unlogiciel déjà développé mais
non documenté. Mon travail étant de créer cette
documentation.
Mais pourquoi créer une documentation ?
Tout simplement parce que la documentation est un élément
indispensable ! Certes, elle ne vousest parfois pas très utile,
mais à l’instant t où elle devient nécessaire, encore faut-il
qu’elle existe.C’est ce à quoi, Pierre GIBONI voulait me
sensibiliser avec le premier projet.Imaginez, reprendre la
maintenance d’un logiciel, alors qu’aucune documentation n’a été
établie !C’est chose quasi impossible, il vous faudra tôt au tard
vous imprégner du logiciel, le disséquer etvous y passerez bon
nombres d’heures ! (non productives pour notre client)
C’est pourquoi, il aurait été inconvenant que je développe ce
logiciel, sans en établir les manuelsen parallèle (utilisateur /
développeur).
6.2 Le manuel
Le manuel du logiciel, reprend toutes les informations
importantes et nécessaires aux futursutilisateurs et développeurs
permettant son utilisation, sa mise à jour ou son développement
futur.A ce jour, le logiciel est en version BETA, puisque mon stage
ne se termine qu’au 23 Juin, et quej’espère continuer son
développement avant la fin de celui-ci.Le manuel a été créé au
format WORD, permettant ainsi de le modifier simplement, de
poursuivreson évolution dans le temps et de le livrer de manière
exploitable à mon client.
Le manuel BETA est disponible en annexe de ce rapport.
24
-
Chapitre 7
Les évolutions futures
7.1 Au niveau client
Un aspect primordial qui devra être développé, sera toute la
gestion des clients à l’aide de leurlogin et de leur mot de
passe.Il faudra tout d’abord réfléchir à la manière de le
faire, car plusieurs choix s’offre à nous :
– Permettre une simple création d’un compte via interface.–
Extraire les données de PeopleSoft vers une table client dans le
logiciel.
Le nombre des effectifs étant variable, l’accès au logiciel
n’étant admis qu’aux membres de l’entre-prise, cette partie doit
être créée de manière efficace et nécessite sa part de
recherche.
Une fois la gestion des comptes opérationnelle, quelques
petites informations utiles pourront inter-venir dans le portail
client, telles que la connexion à "Mon compte" permettant de
suivre l’état dema commande, le nombre de points qu’il me reste ou
encore de modifier mon mot de passe.D’un point de vue visuel, le
menu droit pourra intégrer, tout comme le nombre d’articles
présentsdans le panier, le reste de "mes points" et une petite
invite avec le nom du client.
7.2 Au niveau administrateur
La partie administration est une lourde tâche qu’il reste à
développer.Même si, quelques aspects tels que la saisie de
catégories et d’articles ont été créés, il faut gérertout
"l’après commande".
C’est à dire :
– Etablir la synthèse des commandes effectuées– Effectuer une
demande d’achat– Préparer et demander la commande au fournisseur–
La création du bon de préparation des colis– L’impression du bon
de distribution
Tout ces modules sont à développer, avec bien sûr, tous les
aspects de modification et de suppres-sion.Je pense qu’au moins un
mois est encore nécessaire à l’échelle d’une personne pour le
développe-ment de cette partie.
25
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Chap. 7. Les évolutions futures
7.3 Au niveau webmaster
Enfin, il est possible d’envisager un module "Super Utilisateur"
en plus du module d’adminis-tration.L’administration, ne s’occupant
que de l’aspect "gestion du workwear", il est donc utile de
penserau "Super Utilisateur", qui lui, aura la main sur les comptes
clients, les modifications éventuellessur le logiciel proprement
dit, et sur tous les différents aspects et portails du logiciel.Il
pourra lui même instaurer des droits à certaines personnes, leur
permettant de devenir adminis-trateur par exemple.
Du point de vue des évolutions, nous pouvons nous rendre compte
que le logiciel présente encoreun grand nombre d’heures de
développement.La liste des évolutions n’est vraiment pas
statique, et de nombreuses améliorations ou "plug-ins"peuvent donc
être développées.Enfin, le logiciel vraiment nécessaire à ce
jour pourrait, pourquoi pas, devenir un produit standarddans son
utilisation de tous les jours chez TMMF.
26
-
Conclusion
Ce stage m’aura apporté une expérience très enrichissante,
sur le plan humain comme profes-sionnel. Il m’aura permis de mettre
en pratique mes connaissances théoriques sur un environnementde
développement et m’aura également donné l’occasion de conduire
un véritable projet d’entre-prise tels que ceux auxquels je me
destine.
L’autonomie qui m’a été accordée m’a permis de proposer et de
développer mes idées afin demener à bien ce projet.
L’organisation du travail m’a démontré qu’il est nécessaire de
travailler enconcertations tout au long du projet, permettant un
gain de temps dans sa finalisation.
Ce stage m’aura également beaucoup impliqué sur le principe de
développement d’un logiciel,c’est à dire, toute l’étude
fonctionnelle (avant même de plonger dans l’encodage), la
présentationet la concertation autour de la recherche, la
nécessité de savoir recevoir et prendre en compte lesidées des
autres, et enfin ne pas oublier qu’un logiciel ne peut exister sans
la documentation qu’illui est associée.
Finalement, les objectifs de ma mission sont atteints. A ce
jour, l’espace client est terminé ainsique les quelques éléments
d’administration.
Mon seul regret sera de quitter l’entreprise sans avoir
entièrement terminé et développé le logi-ciel !
27
-
Bibliographie
[1] Adobe.com. Dreamweaver. http
://www.adobe.com/fr/products/dreamweaver/.
[2] Adobe.com. Golive. http
://www.adobe.com/fr/products/golive/.
[3] Alsacreations. Aide aux webmasters. http
://www.css.alsacreations.fr/.
[4] Framasoft. Ajax : le retour des lessiviers ? http
://www.framasoft.net/article3991.html.
[5] Microsoft. Frontpage. http
://www.microsoft.com/Frontpage/.
[6] Mysql.com. Site officiel de mysql. http
://www.mysql.com/.
[7] Phpdebutant.fr. Site d’entraide au developpement php. http
://www.phpdebutant.org/.
[8] Robloche. Xmlhttprequest. http
://robloche.free.fr/javascript/tuto xhr/tuto xhr.html.
[9] toutjavascript.com. Forum d’entraide. http
://www.toutjavascript.com/.
[10] Toyota.fr. Site officiel de toyota france. http
://www.toyota.fr/.
[11] Wikipedia. The free enclyclopedia. http
://www.wikipedia.fr/.
[12] Wikipedia. Hypertext markup language. http
://fr.wikipedia.org/wiki/HTML/.
28
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Annexe A
Le diagramme de Gantt
29
-
Annexe A
Fig
.A
.1–
Le
diag
ram
me
deG
antt
30
-
Annexe B
Projet 1 - Documentation : Gestiondes effectifs / Synthèse
Absentéisme
31
-
Annexe C
Projet 2 - Workwear : Dossier -Recherche et étude
fonctionnelle
32
-
Annexe D
Projet 2 - Workwear : Manuelutilisateur / concepteur
33