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Koppert Biological SystemsKoppert Biological SystemsKoppert
Biological SystemsKoppert Biological Systems
CHOUFFOT ThierryCHOUFFOT ThierryCHOUFFOT ThierryCHOUFFOT
ThierrySpécialiste en Systèmes Biologiques
Les problèmes rencontrés en lutte biologique en 2011
Les problèmes rencontrés en lutte biologique en 2011
Koppert Biological SystemsKoppert Biological SystemsKoppert
Biological SystemsKoppert Biological Systems
CHOUFFOT ThierryCHOUFFOT ThierryCHOUFFOT ThierryCHOUFFOT
ThierrySpécialiste en Systèmes Biologiques
Agenda : -Les problèmes rencontrés-Comment peut-on les
régler?
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Les problèmes rencontrés en lutte biologique en 2011
• Contrôle difficile de certaines espèces de pucerons (pucerons
de la digitale en
particulier)
• Mauvais contrôle des ravageurs dû au manque d’expérience,
sous-estimation de la
vitesse avec laquelle les ravageurs augmentent
• Pourquoi introduire régulièrement et compréhension du
fonctionnement des auxiliaires
• Épandage des auxiliaires trop compliqué
• Contrôle des tétranyques moins bon selon la saison de
l’année
• Utilisation d’insecticides chimiques qui rendent les
introductions d’auxiliaires ardues
Les problèmes rencontrés en lutte biologique en 2011
• Le contrôle difficile des aleurodes dans certaines cultures
(ex : dans le poinsettia)
• Problème de tarsonèmes durant un programme de lutte
biologique
• Mauvaise application de Botanigard (difficulté d’atteindre les
ravageurs, tache le feuillage
dans certains cas…)
• Bon contrôle des thrips !!
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Les Les Les Les ÉÉÉÉllllééééments Clments Clments Clments
Clééééssss
● Partir du bon pied : - Un bon nettoyage
- Une bonne désinfection
- Préparer une cédule d’introduction
● Suivre la roue :
• Faire un trempage systématique des boutures dès la réception
dans une solution de BotaniGard WP à la dose de 2,5g /litre
• Introduction régulière d’Aphidius ervi 0,25/m2 en préventif ou
dès la détection des 1ers pucerons 2/m2 sur les foyers et
autour
• Introduction de Chrysopa sur les foyers 10-50/m2
• Introduction de Adalia bipunctata sur les foyers 25-50/m2
• Aphidoletes peut être utilisé seulement si les températures de
nuits sont supérieur à 16 °C
Difficile contrôle de certaines espèces de pucerons
pucerons de la digitale • La lutte biologique contre les
pucerons reste l’une des plus difficiles à réussir
• Prendre le problème hâtivement
• Faire la chasse à toutes les sources de contamination
(mauvaises herbes, plantes vivaces…)
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Épandage des auxiliaires trop compliqué
• Utilisation d’un applicateur àinsectes (ex : Mini-Airbug)
• Permet de réduire les temps de travaux
• Permet une répartition homogène des insectes
Problème de tarsonèmes durant un programme de lutte
biologique
• La clef du succès est le dépistage
• Faire un dépistage plus rapproché sur les plantes très
sensibles (bégonia, impatiens de Nouvelle Guinée…)
• Dès l’apparition, faire 2 introductions massives à 1 semaine
d’intervalle d’Amblyseius cucumeris ou Swirkii à la dose de 250/m2
sur les foyers et autour de ceux-ci
• Prévoir de faire des introductions en préventif sur les
plantes sensibles aux tarsonèmes à la dose de 50-100/m2 àchaque
semaine
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Utilisation d’insecticides chimiques qui rendent les
introductions d’auxiliaires ardus
- Les insecticides chimiques sont des facteurs limitants pour
l’établissement des auxiliaires dans les cultures et cela avant
même le début d’un programme de lutte biologique. Faire les bons
choix 6 mois avant les premières introductions.
- Dans certains cas, pour rétablir la situation ou aider le
contrôle biologique au cours d’un programme de lutte biologique, le
recours à un insecticide ou acaricide chimique peut être un choix
judicieux.
- Le recours à un pesticide chimique n’est pas le signe d’un
échec. La lutte biologique peut être réussie à 100 % et permettre
de réduire, chez les producteurs de cultures ornementales,
seulement de 80 à 90 % les pesticides de synthèse.
- Mais comment choisir ces produits et faire le bon choix?
Utilisation d’insecticides chimiques qui rendent les
introductions d’auxiliaires ardues
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+Brumisation
Contrôle des Contrôle des Contrôle des Contrôle des
ttttéééétranyquestranyquestranyquestranyques selon les saisonsselon
les saisonsselon les saisonsselon les saisons
Tout est une question d’humidité
- Utiliser un appareil de traitement bien calibré qui diffuse de
très fines gouttelettes(type cold fogger)
- Ajouter à BotaniGard WP un adjuvant (type Agral) à ¼ de la
dose régulière. Permet d’augmenter l’efficacité du produit,
d’étaler les gouttelettes, d’atténuer et de faire disparaître les
taches
- Une bonne couverture de pulvérisation est cruciale pour éviter
les taches
© Hari.com
Solution : Mauvaise application de Solution : Mauvaise
application de Solution : Mauvaise application de Solution :
Mauvaise application de
BotaniGardBotaniGardBotaniGardBotaniGard
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Le contrôle difficile des aleurodes dans certaines Le contrôle
difficile des aleurodes dans certaines Le contrôle difficile des
aleurodes dans certaines Le contrôle difficile des aleurodes dans
certaines
culturesculturesculturescultures (ex : dans le poinsettia)
• La production du poinsettia s’étend du mois de juillet à la
mi-décembre, durant cette période de production les conditions
climatiques changent (baisse des températures et baisse de la
luminosité) ce qui va affecter le cycle de développement des
auxiliaires
• Il devient important de maîtriser les populations des mouches
blanches tôt (avant la fin septembre) dans le processus de
production
• Combiner les différents moyens de lutte
Le contrôle des aleurodes plus difficile dans Le contrôle des
aleurodes plus difficile dans Le contrôle des aleurodes plus
difficile dans Le contrôle des aleurodes plus difficile dans
certaines culturescertaines culturescertaines culturescertaines
cultures (ex : dans le poinsettia)
• Trempage des boutures dès la réception dans une solution
BotaniGard WP
2,5g/litre
• Prévoir un programme préventif d’introduction d’Eretmocerus et
Encarsia à la
dose de 3/m2/15 jours
• Installer temporairement des pièges englués dans les foyers
pour éviter les
pontes massives
• Introduire 2-3 fois dans les foyers Amblydromalus limonicus à
la dose 100/m2
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Mange les œufs et tous les stades larvaires de l’aleurode
Mange aussi les larves de thrips (L1 + L2)
Fonctionne très bien en cas de forte infestation
Travaille à des températures aussi basse que 13°C
NouveautNouveautNouveautNouveautéééé 2012201220122012
Compréhension du fonctionnement des auxiliaires -Pourquoi
introduire régulièrement?
• Amblyseius cucumeris ne mange que le premier stade larvaire du
thrips
• Il est primordial de l’introduire préventivement pour
permettre de contrôler les jeunes larves de thrips et ainsi stopper
le cycle de développement
XX X
X
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Compréhension du fonctionnement des auxiliaires -Pourquoi
introduire régulièrement?
Prédateurs
SemainesS1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
Toujours avoir un niveau élevé de parasitoïdes ou prédateurs
actifs pour un contrôle optimum des ravageurs
Amblyseius cucumeris se reproduit très peu dans la culture
Compréhension du fonctionnement des auxiliaires -Pourquoi
introduire régulièrement?
% Parasitisme
SemainesS1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
Arrêt des introductions lorsque l’équilibre est obtenu à 70-80%
de parasitisme
Encarsia formosa se reproduit dans la culture
90 -
-70
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Compréhension du fonctionnement des auxiliaires -Pourquoi
introduire régulièrement?
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