namur magazine périodique d’information de la Ville de Namur - juin 2003 38 n°
édito
1juin 2003 namur magazine
Chers amis,
Présentation du projet du Stade des Jeux et Théâtre de Verdure, inauguration du Port Henri
HALLET et de sa capitainerie, plage d’Amée ; présentation de l’avant-projet du PCAD du
Grognon à la Commission Namur-Capitale… Le printemps qui s’achève a décidément été
empreint de la dynamique que nous continuons d’insuffler et qui sied si bien à la Capitale
de la Wallonie !
Un mot sur le projet de Plan d’Aménagement du Grognon : ses lignes directrices ont été
adoptées (confirmées) par la Commission Namur-Capitale, et parmi celles-ci figure la mise
de la circulation en sous-sol dont la faisabilité technique est aujourd’hui totalement avérée.
Cet accord est très important dans la mesure où il représente la possibilité pour le Grognon
de devenir autre chose qu’un nœud de circulation! Il représente en effet une augmentation
notable de la surface au sol, ce qui permettra aux Namurois et aux visiteurs de notre ville
de se ré-approprier véritablement le site, dans un cadre combinant à la fois convivialité et
sécurité.
Grâce à cette solution, le Grognon sera en effet doté à la fois d’un bâti aéré permettant une
occupation humaine permanente et surtout de très importants espaces piétonniers publics.
Ces deux éléments permettront à chacun de profiter tant des berges de la Meuse et de la
Sambre que de la Citadelle et de son éperon. Cet avant-projet a obtenu le soutien du
Gouvernement et du Parlement wallons. Il sera soumis au conseil communal, puis à l’en-
quête publique dès cet automne.
Théâtre de Verdure et Stade des Jeux, Port de plaisance Henri Hallet…C’est peu dire que ces
projet et réalisation représentent des atouts supplémentaires dont notre ville pourra s’enor-
gueillir en matière de culture et de tourisme. Vous en apprécierez description et détails dans
les pages de ce magazine.
Ils sont les témoignages du nouvel essor de notre Ville. Un essor qui n’a d’autre but que de
rendre Namur plus agréable à vivre, pour ses habitants et tous ses visiteurs.
Bonne lecture à tous
Votre dévoué Bourgmestre
Bernard ANSELME
S O M M A I R E N 03 8
VOTRE ÉTÉ A LA CITADELLE 2Aux armes, et cetera !Comte et légendes du Moyen AgeLoungta, les chevaux de ventPop on the top : Verdur Rock et Indochine
ÉVÉNEMENTS 6Estiv’Arts : Panache cultureArt’n Mix imagine " L’ôtre ville "Théâtre de Namur : saison 2003 - 2004
CULTURE 8Le Roi Cerf enchante la Maison de la PoésieLes Musicales 2003 : des musiciens à Paris
AGENDA 10Votre été à Namur
ENVIRONNEMENT 12Des fleurs par milliersPCDN : carrière didactique à Malonne et moutons à la CitadelleFiche conseil énergie
EXTRA-NAMUROS 16Les Beaux-Arts en terre africaineNamur-Kinsasha
ENSEIGNEMENT 17L’école a bon dos Les refrains de Monin
NET PLUS ULTRA 18Namur, Ville numérique Acteurs de synthèse
SOCIAL 20« L’outiL » utile à l’emploi
VIE DES QUARTIERS 22La médiation pour la paix dans les quartiersRue de la diversitéQuartier libre
PROJET DE VILLE 24Le Théâtre de Verdure
CE QUE LES LIEUX DISENT 25Gibier de potence
VIE COMMUNALE 26 On se fait un petit topo ?Pavillons de plaisanceTravaux en cours et à venir
LOISIRS 30Le Beau Vélo de Ravel L’été en roue libre…
SPORT 32 Motocross, Atletissima, Open de Belgique
LES STAGES DE L’ÉTÉ 34
SECURITÉ 36La police locale veille
COVER : Photo Benoît Branders (Confrérie de la Malemort)
ENCART : L’enseignement communal
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votre été à la citadelle
juin 2003 namur magazine
Au son du canon
Ca fait dix ans que les Artilleurs de la Citadelle, férus d’his-toire napoléonienne, ont tiré leur premier coup de canon.Hasard du calendrier, il y a tout juste deux siècles, en août1803, le Consul Bonaparte, accompagné de sa dulcinéeJoséphine, a visité Namur. Après avoir rencontré les auto-rités civiles, militaires et religieuses, il a fait un crochet parla Citadelle, entouré de ses généraux. C’est là, si l’on encroit la légende, qu’il aurait déclaré : « la Citadelle deNamur est la termitière de l’Europe ! ». Ces deux « événements » seront le prétexte à une gran-de reconstitution historique, les 5 et 6 juillet, organiséeavec le CAC et la Ville. Dès 14h, vous pourrez vivre au ryth-me des soldats de Napoléon, assister au bivouac, auxdrills, aux relevés de garde et à diverses escarmouches. A15h45, roulements de tambour : la bataille éclatera à TerraNova, opposant la Grande Armée aux soldats de la belleAlliance. Venus de cinq nations européennes, quelque 250reconstitueurs, en uniforme ou vêtements civils del’époque, seront mobilisés sur le site fortifié, emmenantavec eux une trentaine de chevaux, quatre canons, 90 kgde poudre noire pour les fusils, pistolets et canons,quelques kg de légumes (pour la bouillie du soir…), dela paille (pour les chevaux et le repos des guerriers).
In Nomine Domini
Fin juillet, la Citadelle sera à nouveau rattrapée par sonpassé. Dans cette période obscure que constitue le Moyen
uxARMESet cetera
Cet été, la Citadelle reprend deux ailes.Artilleurs, artisans, brigands, maraudes,
chevaliers, ménestrels et bonimenteurs s’endonneront à cœur joie et à bride abattue, lesuns dans des reconstitutions napoléoniennes,les autres dans des joutes médiévales et des
saynètes puisant leur inspiration dans l’histoire,ou plutôt les dessous de l’histoire de la
Citadelle, jadis lieu de résidence des Comtes deNamur. Où l’on découvre que l’esprit
chevaleresque a parfois du plomb dans l’aile.
Age, une querelle éclate entre Guillaume le Riche,Comte de Namur, et Arnould de Hornes, PrinceEvêque, au sujet de Jeanne, abbesse duMonastère de Salzinnes. La Citadelle sera assiégéeà deux reprises, les 26 et 27 juillet. Près de 50mercenaires, chevaliers et ribaudes issus de laConfrérie de la Malemort et des Compagnons dela Sainte-Croix établiront leur campement à TerraNova flanqués de troubadours et d’une flopéed’artisans : forgeron, fabricant de cote de maille,céramiste, tanneur, champignonnière et autres fai-seurs de bonne mangeaille ou de divin nectar quiorganiseront un banquet médiéval en fin de jour-née. L’occasion, pour les badauds, de jouer desbadigoinces.Sur le front, des combats sporadiques, entrecoupésde salves d’artillerie, s’enchaîneront jusqu’à labataille finale d’une violence inouïe qui se clôtu-rera par la destruction d’une barbacane, le duel,le jugement de dieu et la victoire des… Mais bon,on ne va pas tout dévoiler !
Le manuscrit interdit
Au hasard des fouilles, un archéologue a décou-vert des feuillets contant des légendes de Namurde la fin du Moyen Age. C'est ce document, traduitde l'ancien français et décliné en cinq saynètes,qui servira de fil conducteur à un spectacle pro-menade sur la strate médiévale de la Citadelle. Au
départ de la Spirale du Temps (Grognon), la Compa-gnie des Bonimenteurs vous contera, à la manièredes saltimbanques du Moyen Age, le destin deWalrant de Limbourg, seigneur de Poilvache,homme sans foi ni loi qui faillit échapper à la jus-tice parce que l'Evêché de Liège et le Comté deNamur se disputaient l'honneur de l'arrêter. Lesbonimenteurs relateront aussi cette fameuse veilléeorganisée au château des Comtes en l'honneur dePierre de Courtenay, décédé en croisades. Au coursde cette soirée, un chevalier taciturne va "cracher lemorceau" et dévoiler certaines vérités sur les actescommis par Pierre de Courtenay et d'autres Croisésen terre musulmane.Au détour d'un sentier, on parlera aussi d'amourou de vengeance, d'un faux docteur et d'une vraiebelle fille...
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3juin 2003 namur magazine
votre été à la citadelle
Depuis l’été dernier, la Ville de Namur donnevie à la Citadelle avec son concept : « LaCitadelle prend deux ailes ». Fin août 2002, la
Compagnie des Bonimenteurs a joué un spectacledans ce contexte. Nous avions choisi de présenter unflorilège des nos activités depuis deux ans sur lemode de la fête foraine etd’une visite contée dansles souterrains. Commele succès fut au ren-dez-vous, la Ville nousa demandé un scénariooriginal pour animer le châ-teau des Comtes. Nousétions déjà en train detravailler à ce projet,quand un coup depouce inattendu nous àété donné par les archéo-logues au travail à laCitadelle de Namur.
Dans le cadre de leurs fouilles, cesarchéologues ont découvert, glis-sés dans un livre de compte,des feuillets manuscrits racontantdes légendes de la fin du Moyen Age! L’existence deces récits avait bien été évoquée dans l’un ou l’autreécrit, mais aucun texte, ou même extrait, n’avait étéjusqu’alors découvert. Ces feuillets, rédigés en 1421,précisent que ces histoires se racontaient dans leNamurois entre le XIIIe et le XIVe siècle. C’est à cettedate que Jean III, dernier Comte de Namur, interditsous peine de mort à tous Namurois de conter oud’écouter ces légendes. Pourquoi ? Celles-ci donnaientune image très négative de certains comtes deNamur. L’auteur des feuillets justifie ainsi la nécessitéde cacher qu’il avait rédigé ces histoires interdites,allant jusqu’à prendre la précaution de les glisser dansce livre de compte où personne n’irait les chercher.
Ces légendes, comme tout récit populaire, ont trèsvraisemblablement romancé les faits qu’elles racon-tent. Mais elles ont toutes pour point de départ devéritables anecdotes, mettent en scène les authen-
tiques acteurs de l’histoire du château et révèlent cer-taines vérités surprenantes. Quelques passages éclai-rent même des faits historiques sous un jour nouveau.Ainsi, la vie sentimentale de Jean Ier, les problèmesentre l’Evêché de Liège et le Comté de Namur, le rôlede Pierre de Courtenay dans les croisades ou la
cruauté de Marie de Brienne sont évoqués de façonétonnante et particulièrement saisissante. Le travailscientifique des historiens sur ces récits est encore
à faire. Mais quelle que soit la part de véri-té de ces légendes, il s’agit bien là
d’une partie de notre patri-moine régional. Nous ne
pouvions manquer deles faire revivre sur leslieux même où lesévénements qu’ellesdécrivent sont surve-
nus.
Comment nous situer,nous comédiens, face
à cette découverte ?Comment oserjouer ces feuillets
manuscrits de 1421,quelque peu écrasants par leur poids historique ?Nous avons choisi de donner vie à ces légendescomme les saltimbanques du Moyen Age pouvaientle faire. Avec verve et humour, nous allons jouer,conter, chanter sur des tréteaux disséminés sur la par-tie médiévale de la Citadelle. Les comédiens joueronttoutes les émotions, glissant d’un personnage àl’autre, faisant exister par la parole et le geste cesrécits vieux de six siècles. Même si ces histoires ontdes sujets souvent graves et parfois même tragiques,les bonimenteurs les traiteront toujours de façoncomique afin que le propos s’adresse à tous etmarque les esprits. Dario Fo a dit : « Le jongleurs’adresse directement au public et cherche toujours àle faire rire, car le rire est un clou qui reste fiché dansla conscience des hommes ».
Pour la Compagnie des Bonimenteurs, Vincent Zabus
▲▲▲
Au son du canon les 5 et 6 juillet de 11h à 18h.
Entrée : 3/6 € (donne droit aux
activités touristiques du CAC).
La Fête médiévale le 26 juillet de 11h à 20h (spectacle
à 19h) et le 27 juillet de 11h à 18h
(spectacle à 17h). Entrée : 3/6 €,
entrée gratuite pour les spectateurs
habillés de pied en cape en costume
médiéval.
Le manuscrit interdit les 2 et 3, 9 et 10, 15, 16 et 17 août.
Entrée : 5/8 €. Départs à 15h, 15h30,
16h, 17h, 17h30 et 18h, par groupe
de 50 personnes max.
un Comte et des légendes du
Moyen Age
Réservations au Service
Information et CommunicationHôtel de Ville
tél : 081 246 513
www.citadelle.namur.be
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votre été à la citadelle
juin 2003 namur magazine
Co-fondateur du théâtre équestre Zingaro dans les années 80, Bartabas dresse leschevaux et met en scène tous les spectacles de la compagnie. Il revient cetété avec sa toute nouvelle création, « Loungta, les chevaux de Vent » surlequel planera l’esprit du Tibet. Créé en mai dernier à Moscou, le spectaclesera à Avignon en juillet avant d’occuper l’esplanade de la Citadelle pour22 représentations exceptionnelles.Sur la piste, une dizaine de cavaliers, des danseurs musiciens, des moines duMonastère Gyoto mais aussi une trentaine de chevaux acquis aux quatrecoins du monde, un âne (mais pas n’importe lequel, l’âne « Master desDieux ») et des oies.Audace dans la distribution et la partition musicale, mais également dans ledispositif scénique, étagé de façon inédite et conçu pour intégrer un travailremarquable de l’image et de l’éclairage. Poursuivant son œuvre, Bartabas offre dans ce nouveau spectacle unevirtuosité originale, du grand et sublime spectacle.
Théâtre Équestre Zingaro en coproduction avec le Théâtre de Namur du 8 août au 7 septembre (21h)
Adultes : 38 € - moins de 26 ans : 33 €
Réservations au 081 22 60 26Loungtales chevaux de vent
Après Eclipse en 1999 et Triptyken 2001, le Théâtre de Namur,
avec l’aide des services communaux, accueille à la
Citadelle la nouvelle créationde Bartabas, en exclusivité
pour la Belgique.
Le 12 juillet, Terra Nova verra déferler unecohorte de militaires en habit jaune coiffésd’un tricorne de feutre noir : le Bataillondes Canaris. Au son du fifre et des tam-bours, soldats et officiers renforcés pard’autres troupes folkloriques paraderont,tireront des salves, exécuteront des charges,se battront en duel avant de se replierdans leur bivouac.
Le 23 août, le Théâtre de la Cave faitétape au Parc attractif Reine Fabiola avecson spectacle de marionnettes « A l’ombrede ma roulotte ». Lutins de tous poils
(imberbes tolérés), fées (pas toujours gen-tilles), sorcières (pas toujours méchantes),héros sans peur (quoique…) et sansreproches (ça existe ?) donnent vie à quatrenouvelles histoires interactives, dynamiqueset gaies !
Durant les vacances, le Parc AttractifReine Fabiola est ouvert tous les jours (de11h à 18h). Gratifié d’une charte de qualitépar la Fédération du Tourisme de laProvince et adapté aux normes de sécuritéeuropéennes par la Ville, le parc offre uneribambelle de divertissements aux enfants
avec ses châteaux gonflables, jeux d’équi-libre, trampolines, voitures électriques, go-karts à pédales sans oublier son nouveaumini-golf 18 trous. Cette attraction pleinede couleurs, faite de loopings, tremplins,petits ponts et autres obstacles à franchirou à éviter, sera bientôt accessible à unlarge public. Des petits clubs sont prévuspour les enfants et les aires de jeux sontillustrées d’animaux rigolos, histoire d’amu-ser les marmots.
Parc attractif Reine Fabiola tél : 081 73 84 13. parc-attractif.be.tf
Coup d’œil sur les autres activités
EXPOVerres de terreL’art du verre, artisanat sophistiquédepuis la plus haute Antiquité, intrigueet charme à l’Espace archéologiqueSaint-Pierre. Qu’ils soient gravés, colo-rés ou teintés, présentés dans leur étatd’origine ou restaurés, ces verres jadisenfouis, aujourd’hui sortis de terre, por-tent le témoignage des hommes et deleur histoire. L’exposition présentel’évolution des techniques de fabrica-tion, les usages ou encore la restaura-tion du verre.
Espace archéologique Saint-Pierre,23, route Merveilleuse à Namur tél : 081 25 02 83. Ouvert tous lesjours (sauf lundi) de 12h à 18h durantles vacances, visites organisées le 6 juillet, le 14 septembre et le 9 novembre.
5juin 2003 namur magazine
votre été à la citadelle
D u rock - et du bon ! - pour pas un rond. C’est ce que propo-se le 28 juin la 19ème édition du Verdur Rock, toujours mis en
musique par le service Jeunesse avec l’aide des acteurs du cru :
Quasi-morock, Bear rock, SK Rock, Chemical Party, Rock about Nam, Run.
Le Concours Jeunes Talents siffle le coup d’envoi à 11h. Sur 125 groupes (record
absolu !) venus de toute la Communauté française, 5 ont été sélectionnés début mai :
Attica, A New Jazz Orchestra, Superlux, Tommy et Lazarus. Ils essuieront les plâtres du
Théâtre de Verdure. Après quoi, l’un d’entre eux sera déclaré vainqueur de l’édi-
tion 2003.
Pour suivre, les gagnants du Cegeps Rock de Montréal, Nitrosonique, un trio bour-
ré d’énergie qui balance un rock « garage punk » dans la tradition des Strokes ou The Datsuns.
Vainqueur du Concours Jeunes Talents en 2002, The Dallas Explosion s’est construit une solide réputation
de bête de scène en Belgique et aux Pays-Bas dans des salles et festivals, aux côtés de grosses pointures
comme Travis, Twarres, Eagle-Eye Cherry. Refrains rock accrocheurs, riffs blues rock et Seventies, la recette
est efficace.
En exclusivité pour le Verdur Rock, Sharko alias David Bartholomé flanqué de deux comparses présente
son nouvel album (tellement nouveau qu’il ne sort qu’en septembre distribué par Bang !) mixé par l’in-
génieur du son attitré de Peter Gabriel.
Pour suivre, le groupe belge électro-pop le plus hype du moment, Vive la fête ! Un superbe show en pri-
meur pour le public namurois et un nouveau CD 12 titres avec des beats qui cognent, des lignes de basse
qui grondent et des mélodies dansantes et sauvages.
Dans le genre burlesque, les Français de Babylon Circus s’offrent une grand dis’. Fils atomiques de la
Mano Negra, ces joyeux drilles marient le ska, le dub et le reggae avec des accents punks, transformant
la scène en véritable cirque où l’impro, le refus des idées reçues et le sens de la fête se disputent la vedette.
Venus est pour l'instant au rock belge ce que Coldplay ou Radiohead sont au rock britannique. Le groupe
bruxellois offre un beau rock mélodique pas chiche en envolées lyriques et terriblement attachant. Venus
devrait révéler toutes les richesses de son album « Vertigone » au théâtre de Verdure après l'avoir étren-
né à travers toute la France.
Hérauts du label Ninja Tune, les anglais The Herbaliser se produisent en big band, soit neuf musiciens
(cuivres, claviers extravagants, basse…) alliés aux producteurs de hip hop anglais Jake Wherry et DJ Olllie
Teeba. Rimes, musique atmosphérique, funk, hip hop à forte teneur en percus, la diversité là encore sera
de mise.
En marge des concerts, une tente lounge où seront projetés des courts métrages et l’espace meet & great
de l’asbl Court circuit
où se croiseront
spectateurs et artistes.
A l’entame de l’été, la Ville a prisl’heureuse habitude d’inviter unetripotée d’artistes à partager un
moment de complicité sous lesoleil namurois. Cette année, le
rendez-vous s’éclate en trois lieux,trois temps, trois visions de la vie
artistique. Dans le cadre de laFête de la Musique, Estiv’Arts
ouvre le bal et déballe sescouleurs et ambiances musicalessur la place publique, sautillant
allègrement de frontières enmatières. Art’n Mix attrape la
balle au vol et se lance dans unsavant mélange des genres, des
générations et des cultures auGrand Manège. Au sommet dela Citadelle, les décibels se font
la belle… Pleins feux sur leVerdur Rock et le Festival X!
Pop on the
Régie Loisirs, Jeunesse et Sportstél : 081 24 64 32
www.verdur-rock.be
TOP
Indochineà laCitadelleTombé sous le charme de la
Citadelle il y a quelques années, Nicola Sirkis va retrouver son cadre
verdoyant le 9 juillet. Tête d’affiche du X Festival organisé en parte-
nariat avec la Régie Loisirs, Jeunesse et Sports, ce concert
d’Indochine sera le tout premier (et le seul pour la Belgique) d’une
tournée qui passera par la France et la Suisse.
A l’affiche, dès 18h : Dolly, Hoggboys, Audiobully’s et enfin Indochine
qui montera sur scène lorsque le soleil ira piquer son roupillon.
Prévente à la FNAC, au Night & Day et à la Régie Loisirs (Eden)tél 081 246 377 – 376.
6
événement
juin 2003 namur magazine
Pour sa 6ème édition, Estiv’Arts ne déroge par à
ses principes : offrir un lieu d’expression aux
artistes de tout poil, mais aussi valoriser le
travail des élèves de l’Académie des
Beaux-Arts et du Conservatoire.
En plus des podiums disséminés dans
la corbeille, où se succéderont chanteurs
et musiciens durant tout le week-end,
une foule d’animations égayeront les
rues. Mimes, clowns, marionnettes,
attractions foraines et comédiens étale-
ront leur art, des vieux quartiers aux jardins du
Maïeur. Quant aux élèves des Beaux-Arts, du tac au
tac ou sur commande, ils plongeront les badauds
dans le neuvième rêve, tourneront les pages de livres accor-
déons et fabriqueront des œuvres faites de bric et de broc d’où sortiront des sons bizarroïdes.
Pour les inconditionnels des Sixties, Estiv’Arts ressortira les socquettes blanches et la banane avec un
double concert rockabilly en bordure de Meuse, derrière la caserne du Génie de Jambes (Sebi Lee
le samedi et Smooth and the Bully Boys le dimanche à 14h). Ces concerts seront soutenus par des
démonstrations de boogie et rock acrobatique, des animations pour enfants et en guest stars, la
présence de belles américaines qui rouleront des mécaniques dans les campagnes jamboises.
Village planétaireTout en nuances, Estiv’Arts s’annonce aussi cosmopolite et ouvert sur le monde. Il accueillera la
Journée mondiale du Réfugié orchestrée par la Croix-Rouge francophone de Belgique. Des tentes
sahariennes, des yourtes mongoles et des huttes africaines conféreront à la place d’Armes des
allures de village planétaire où Tchétchènes, Algériens, Congolais, Russes, Belges et Arméniens
papoteront, feront la popote, danseront et créeront sur fond de percussions. Sur place, les réfugiés
livreront un aperçu de leur créativité à travers des défilés de mode, une expo de photos et d’arts
plastiques. Des concerts de musique du monde rythmeront l’après-midi et la soirée de samedi avec
en vedette, la chanteuse belgo-égyptienne Natacha Atlas qui dévoilera son nouvel album.
PanacheEstiv’Arts,Musiques de l'EtéVendredi 20 juinPlace Marché aux Légumes18h : San Remo (rock)20h : Chicago Snails (blues)22h : Jo LemairePlace Théâtre20h : The Gentlemen (répertoire The Shadows et Cliff Richard)22h : Attitude (répertoire Johnny Hallyday)
Samedi 21 juinCathédrale Saint-Aubain10h-12h : concert de carillons par E. de Vos et ses élèvesAcadémie des Beaux-Arts11h30 : vernissage de l’exposition des élèvesPlace Marché aux Légumes12h : la Clé des Artistes (variétés françaises/anglaises)14h : Ensemble instrumental de Namur (classique) 16h : Les Bardes de la Meuse 18h : Billy and the Kids (rock)20h : Pénélope (golden sixties)
22h : Amistad (flamenco-rock)Place du Théâtre12h : Macadam’s (variétés)14h : Les Jolies Notes
16h : We wanna dance (hip hop)18h : Veiller Tard (variétés)
20h : Everybody is talking about Hippolyte (westernpop)Place d’Armes14h à 24h : Journée mondiale Réfugié de la Croix-RougeVenelle des CapucinsBibliothèque communale9h à 13h : expo de livres et d’œuvres d’artistes et artisans11h : Trio Ksovreli (musique géorgienne)Jardins du Maïeur11h-18h : Association namuroise du Théâtre Amateur
Dimanche 22 juinPlace Marché aux Légumes12h : Boules de Neige (percus)14h : Sax Appeals16h : Oxalys Folk 18h : Ordanna (danses orientales/jazz)20h : Soggy Poppies (rock)22h : Nashville Roots (country)Place du Théâtre12h : Harmonie royale ouvrière de Malonne.16h : Mélodie (chanson française)18h : Namur Big Band (Jazz) 20h : Sink (rock)Place de l’Ange12h : Trio Albrapsodie (classique/tzigane)14h : Les Apprentis (enfants)16h : Jeune Ballet de Namur 17h : Credendo Vides (ex Tambours de Plomcot)18h : Chicago Snails (blues)20h00 : Musique à quatre (chanson française)Place d’Armes14h : Jean-Paul Den (chansons)16h : Soggy Poppies (rock)18h : Dixie Boys Band (New Orleans)20h : les Ti Tchapias (humour)Place Chanoine Descamps12h : Ambiance (orchestre)14h : Boules de Neige (percus) 16h : Trio de Minsk (russe)18h : Music Amitié (variété)Église St-Loup10h30-12h : messe des artistes par l’Abbé Malherbe
13h30-14h30 : Orchestre symphonique de Namur
Dès 15h : chorales
Culture
Accueil Estiv'Arts le dimanche 22 juin
près de l'église St Loup.
Programme complet à l’Hôtel de Ville
tél : 081 24 71 32
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événement
7juin 2003 namur magazine
Art’n Mix au Grand Manège,
rue Rogier à Namur
Théâtre de Namur
tél : 081 25 61 76
Rock’s Cool
tél : 081 30 16 15
ART’N MIXLe Grand Manège a déjà vu défiler chevaux et cavaliers, expos et bals
masqués. Les 21 et 22 juin, il accueillera en ses murs une ôtre ville.
Carrément ! Une ville où l’on créé, on déambule, on regarde, on entend.
Où se mêlent des ados, des artistes, des conteurs, des enfants. Une ville
qui s’anime (du latin animare : donner du dynamisme à un lieu, un
groupe, pousser à agir).
Le concept a été développé par le Centre Culturel Régional à la deman-
de de la Ville. « L’idée était de créer entre Estiv’Arts et Verdur Rock, un
festival fait par les jeunes, pour les jeunes, raconte Fabienne Honnay du
C.C.R. Nous sommes tombés sur ce concept Art’n Mix proposé par les
Français de l’association Spraylab: l’installation d’une ville éphémère où
cohabitent toutes les formes d’expressions actuelles. Chacun peut y
mettre ce qu’il a et s’approprier ce qui s’y passe ».
Testé une première fois sur la place d’Armes en 2002, ce concept a été
rodé durant les vacances de Carnaval et de Pâques avec les jeunes des
quartiers et des B’Ateliers. Stimulés par les animateurs de Spraylab et du
Théâtre, ils ont opté pour l’esprit de laboratoire et conçu des pièces ori-
ginales, parfois évolutives, qui brassent les domaines de la scénogra-
phie, la musique assistée par ordinateur, la danse, la vidéo, les arts
plastiques.
Le mercredi 25 juin, le Grand Manège poursuivra son tour de piste en offrant l’hos-
pitalité à la culture hip hop avec une création mise en chantier par le groupe Essentiel
et le chorégraphe Saïd Ouadrassi.
Le lendemain, Art’n Mix et le Verdur rock concentreront leur énergie pour présenter
quelques jeunes groupes prometteurs issus du concours Jeunes Talents.
Enfin le vendredi 27 juin, c’est la Rock’s Cool qui occupera la scène pour son concert
de clôture, entraînant dans son sillage ses 200 musiciens. De 20h à 24h, ils vont mon-
trer ce qu’ils ont dans les doigts et les tripes à travers une trentaine de morceaux de
rock teintés de jazz et de blues.
IMAGINE L’ÔTRE VILLE
ROMEO & LELIA GALIA BENALI THOMAS FERSEN PRESQUE HAM-LET DAN JEMMETT STABAT MATER PHILHARMONIQUE DE NAMURLOLITA DOMINIQUE SERRON PREUVE ALEXANDRE VON SIVERSDANSE BAROQUE OZARK HENRY LES FABLES DE LA FONTAINETURBULENCE UN MARI IDEAL SILENT COLLISIONS CHARLEROI /DANSES LES CONTEMPLATIONS PHILIPPE NOIRET ORATORIO DENOEL CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR JE PRENDS TA MAINDANS LA MIENNE PETER BROOK MICHEL PICCOLI SCHUBERT LABONNE AME DE SETCHOUAN IRINA BROOK ROMANE BORHRIN-GER ZUGZWANG TRANSQUINQUENNAL ECLATS DHARMS CIEARSENIC BOLERO RAVEL TROIS FEMMES DOG FACE TROIS FOISLUCHINI UN FOU NOIR AU PAYS DES BLANCS PHILIPPE LAFONTAINELE TRIOMPHE DE L’AMOUR MARIVAUX MOZART LES TABLEAUXD’UNE EXPOSITION JE ME SOUVIENS SAMI FREY SANSEVERINOROSSINI LES QUATRE DOIGTS ET LE POUCE BENNO BESSON LESP’TITS 4 HEURES…
8.000 abonnés permanents, 60.000 spectateurs, 5 ansd’activités, 5 créations, 4 artistes résidents, 185 repré-sentations à Namur, 130 en tournée et une saison2003/2004 pleine de couleur
théâtrede
Namurtél. 081 226 026
© G
uy Fo
cant
8juin 2003 namur magazine
culture
CerfU
n théâtre de verdure au cœur du vieux
Namur… Le concept est séduisant. La
Maison de la Poésie l’a étrenné l’été dernier
avec une création en plein air tout à fait
inédite, « Les caprices de Marianne » mise
en scène par Freddy Bada. Seize personnes embarquées
dans cette aventure, cinq semaines de représentations et
près de 1300 spectateurs.
Le Théâtre de la Maison de la Poésie, encouragé par la
Ville, a décidé de transformer ce coup d’essai en rendez-
vous annuel et créer ainsi une oeuvre réjouissante à une
époque de l’année moins fournie sur le plan théâtral.
Freddy Bada et son équipe ont craqué pour le « Roi Cerf »
de Gozzi, pièce débordant de fantaisie et de poésie, sus-
ceptible de toucher un large public. Et qui plus est, une
œuvre qui a déjà touché le cœur des Namurois lors de
son adaptation par Benno Besson pour l’inauguration du
Théâtre Royal. Mais loin de vouloir rivaliser avec cette ver-
sion majestueuse (la preuve, Dolce Paola était présente à
la première !), Freddy Bada imagine une pièce plus inti-
miste, plus chaleureuse, qui se prête bien à l’improvisa-
tion, à la pantomime, à la musique et aux chants.
Le Namurois Olivier Bilquin, à qui l’on doit la musique du
dernier film de Benoît Mariage, a conçu la partition musi-
cale en connivence avec Manu Bada qui s’est elle char-
gée de créer la magie des décors et des costumes.
Roile
enchante la Maison de la Poésie
Côté distribution, au noyau de base composé
d’Arnaud Léonard, Jean-Marie Rau, Stéphanie
Van Vyve, Catherine Cornil, Patrick Dassy et
Freddy Bada, sont venus s’ajouter de nou-
veaux comédiens : Delphine Chauvier,
Alexandre von Sivers, Baptiste Lalieu, Thierry
Robrechts.
Reste l’intrigue. L’histoire d’un roi qui doit se
marier pour donner un héritier à son trône.
Aidé par un buste magique qui détecte les
vrais sentiments des aspirantes, le roi trouve
femme. Mais un premier ministre jaloux va
lui mettre des bâtons dans les roues. Suite de
cette fable fantastique dans la cour de la
Maison de la Poésie…
Le Roi Cerf du 16 juillet au 17 août dans la cour dela Maison de la Poésie, 28 rue Fumal àNamur - tél : 081 22 53 49.Réservation à la Maison du Tourisme –tél : 081 246 449. www.maisondelapoesie.be
Des musiciens à Paris
Depuis des siècles, Paris possède sur le planartistique une capacité de séduction et d’at-traction très particulière. Le nombre de musi-ciens qui ont foulé le sol de la Ville Lumière,ou qui ont ambitionné de s’y installer dura-blement est étonnement élevé. La programmation de la saison 2003 desMusicales de Namur a été conçue dans lebut d’illustrer divers aspects de ce destinunique, riche en rencontres passionnantes, etcela à travers un choix de programmes éclec-tiques relatifs aux répertoires médiéval,renaissant, baroque et classique. " Des mys-tères médiévaux aux splendeurs ver-saillaises " : laissez-vous séduire par desrépertoires vivants et variés qui ont contribué,entre le 14ème et le 19ème siècle, à faire deParis une capitale musicale de toute premiè-re importance.
J.M. MarchalCentre de Chant Choral
28 juin : « De Platée à Dardanus : L’Audace,le Sentiment et la Danse » - extraits d’opéras deJ-P Rameau (St Loup)
29 juin : « Musique médiévale : Le bal desardents ; Musiques parisiennes au tournant des14ème et 15ème siècles » - chroniques de JeanFroissart, Juvénal des Ursins / poésies deChristine de Pisan et Eustache Deschamps (StLoup)
1er juillet : « Une sérénade à l’aube du19ème siècle : récital de quintettes à vent » -œuvres de Reicha et Mengal d’après Mozart etRossini (Musée de Groesbeeck de Croix)
4 juillet : « Les musiciens du Nord à Paris » -divertissement musical, 16ème et 17ème siècles(St Loup)
5 juillet : « Paris 1780 : les Wallons à Paris »- Grétry, Chartrain (St Loup)
LES MUSICALES DE NAMURRéservations à la Maison du Tourisme,
square Léopold à Namur
tél : 081 24 64 49 – 47
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10juin 2003 namur magazine
agenda
Juilletdu 4 au 28
Avec plus 150 000 visiteurs
l’an dernier, la foire de juillet
est l’une des manifestations les
plus attractives du Namurois. Cet été, la place des
cadets et ses environs accueilleront une
soixantaine de métiers forains dont une
brochette de nouveautés : un train fantôme pour
les sueurs froides, un booster pour les sensations
fortes et une rivière sauvage en guise de rafraîchissement.
Ouverture des festivités le 4 juillet avec cortège d’enfants
costumés dans les rues de Namur vers 16h et un feu d’ar-
tifice à 23h.
Service des Fêtes, Hôtel de Ville – tél : 081 24 63 33
15
« Charleville fut à Rimbaud ce que dut être Namur pour
Félicien Rops : un mélange explosif de détestation et de
passion qui n’osait trop s’avouer (…). Mais rien ne rem-
placera jamais pour les deux artistes la voluptueuse lan-
gueur de la Meuse buissonnière et de ses berges propices
à toutes rêveries et polissonneries réelles ou imaginaires ».
La Maison de la Poésie vous invite à suivre les pas d’Arthur
Rimbaud lors d’une promenade littéraire dans les Ardennes
françaises. Une journée entière pour être les badauds ivres
sur les routes bohèmes d’Ardenne où Rimbaud et Verlaine
réinventèrent en toute liberté l’art poétique.
Embarquement dans le car, place Saint-Aubain à 9h.
Réservations : Maison de la Poésie – tél : 081 22 53 49
17 & 18
Chaque été, le club Richelieu et le Théâtre des Galeries pré-
sentent une pièce de tradition dans les jardins du Musée
de Groesbeeck de Croix. Cette fois, place à la comédie avec
« L’Avare » de Molière, classique parmi les classiques.
Musée de Croix (19h30), 3 rue Saintraint à Namur.
Réservation : Maison du Tourisme – tél : 081 24 64 49
19 - 21
Chapeautées par l’asbl GAU, les Festivités du 21 juillet
s’étoffent un peu plus chaque année, ce qui nous donne un
long week-end bien touffu dans les parages du Grognon.
Au programme, le samedi de 10 à 18h : les courses élimi-
natoires des Fclass8 (voiliers) sur le plan d’eau, le marché
du livre neuf et d’occasion, les produits de bouche, les ani-
mations pour enfants sur la place d’Armes et sur les berges
(jongleurs, grimeurs, photographes, caricaturistes etc.) ainsi
qu’une démonstration de mini-bateaux motorisés de 12h à
14h suivie d’un baptême en petits voiliers pour les enfants.
Le dimanche de 10h à 18h, courses de Fclass8, jet-skis et
skis nautiques et toujours le marché du livre neuf et d’oc-
casion, les produits de bouche, les animations des berges
et de la place d’Armes. S’ajoutent à cela, l’habituelle bro-
cante de Jambes en bordure de Meuse de 8h à 13h et le
marché du Beffroi spécial Belgique autour de la place
d’Armes de 8h à 18h. Pour terminer, bals populaires un peu
partout en ville rehaussé d’un grand feu d’artifice à 23h30.
A noter aussi, cette soirée en plein air du Temps de l’Ivresse
(90 rue Notre-Dame à Namur) soit 40 h de fête non stop
avec tournoi de pétanque, séance de contes régionaux et
bal aux lampions.
On remet le couvert le lundi avec les Puces du Grognon de
8h à 18h, les animations sur la place d’Armes et la brocan-
te de Jambes qui réinvestit les berges de la Meuse jusqu’à
13h. Sur le plan d’eau, se déroulent de 11h à 17h les
Régates nautiques du « Grand Challenge » de la Ville de
Namur suivies d’une remise des prix.
GAU - tél : 081 26 26 38
Votre été
En vrac : kermesse,brocantes et autres
fêtes de village
Kermesses de Saint-Servais et Bouge
les 21 et 22 juin, kermesse de
Flawinne du 27 au 30 juin, kermesse
de Saint-Marc les 28 et 29 juin,
braderie de Namur du 27 au 30 juin
et début des soldes le 1er juillet, fête
populaire du Quartier Belgrade-Nord
le 5 juillet, fête de la Miaou à Loyers
les 16 et 17 août, brocante de
Temploux les 23 et 24 août (voir sur
www.temploux.be), brocante d’Andoy
le 30 août, Fête de la moutarde et
braderie de Jambes du 30 août au
1er septembre, kermesse de
Gelbressée, Belgrade, Wépion et
Jambes les 6 et 7 septembre,
Nostalgie à la ferme à Beez les 6
et 7 septembre avec brocante et
concours de pétanque le samedi et
jogging plus artisans le dimanche.
Service des Fêtes tél : 081 24 63 33
ou Service des Marchés tél : 081 24 62 66[ [
© Collection Dexia
agenda
11juin 2003 namur magazine
Les à Namur
Quel estvotre type de
tourisme ?
Indiana Jones, Louis XIV, lumineux dix-
huitième, Tarzan toboggan ou encore,
touristes cool d’un jour, sportifs, rêveurs,
jeunes pousses ou arbres matures, à
Namur, on peut vivre en roi chez soi ! Oui,
mais… pour découvrir quel type de touris-
me « indigène » vous siérait le mieux, et
savoir ce qui se passe près de chez vous,
rien ne vaut un détour par les centres
d’information du square Léopold ou au
chalet du Grognon ! De charmants hôtes et
hôtesses offriront la réponse à vos
recherches et susciteront peut-être l’intérêt
pour quelques activités auxquelles vous
n’auriez pas pensé.
La variété des activités permet à chacun de
trouver son bonheur : attractions, stages,
ateliers, visites, spectacles, événements ou
hébergements. Pour s’évader tout près de
chez soi, sur terre, sur l’eau, en souterrains
ou le nez en l’air !
Centre info du square Léopold
tél : 081 24 64 49
Centre info du Grognon
tél : 081 24 64 48
Service Tourisme, Hôtel de Ville
tél : 081 24 64 44
Août8 - 10
C’est l’une des plus char-
mantes brocantes du Na-
murois, bercée par la
Meuse et bien souvent chouchoutée par le soleil. Le
dimanche, la brocante de La Plante laissera le parc à sa
cure de jouvence pour prendre ses aises en bordure du fleu-
ve (6h-18h). Ce même jour, les joutes nautiques opposeront
pour la 30ème année consécutive les Sea-Scouts de Jambes
aux Compagnons du Buley (15h-18h).
Les Compagnons du Buley – tél : 081 24 63 50
22 - 25
Vous rêvez de découvrir les mystères de l’Ile de Pâques, visi-
ter les Philippines, musarder en Colombie et vagabonder au
Bachkortostan. Pas besoin de vous farcir des milliers de kilo-
mètres. A Jambes, le 44ème Festival de Danses et
Musiques du Monde mettra ces pays à l’honneur sur un
mode folklorique et festif. Après une première représentation
le vendredi, organisée dans le cadre du spectacle intergé-
nérationnel, les danseurs et musiciens se produiront les
samedi et lundi à 20h à la Patinoire " La Mosane " et le
dimanche à 14h30 au parc Reine Astrid.
Syndicat d’Initiative de Jambes - tél : 081 24 64 43
23
Après L’Iliade, l’asbl Art et Education continue d’explorer le
répertoire d’Homère avec « L’Odyssée », un spectacle joué
à l’issue d’un stage de théâtre par des enfants de 9 à 12
ans venus de toute la francophonie.
Maison de la Culture (15h et 19h30) – tél : 010 61 69 04
27 - 31
La TAPS organise le 4ème Festival international de
Théâtre d’Amateurs à la Maison de la Culture. Au menu,
stages, rencontres et découvertes de cultures différentes à
travers des spectacles venus de Lettonie, de Norvège, du
Maroc, de France, de Russie, des Pays-Bas, de Corée et…
de Wallonie!
TAPS - tél : 081 72 97 92
Septembre3 & 13 - 14
Chaque année, l’Office de Promotion des Voies navigablesorganise un événement sur l’eau. Du 2 au 5 septembre,Simenon sera le fil conducteur d’une croisière mosane quiportera son nom. Elle débutera à Givet pour se terminer àLiège et fera escale à Namur le 3 septembre. La flottille com-posée d’un bateau amiral hanté par le personnage deMaigret, de deux péniches destinées au grand public etd’une trentaine de bateaux de plaisance, est attendue auGrognon. Au programme, spectacles, chansons et bal muset-te. Les 13 et 14 septembre, la Meuse sera une nouvellefois en effervescence avec la concentration de bateaux enbois au Grognon et au port de Jambes. Capitainerie des ports de plaisance – tél : 081 31 39 46Office du Tourisme de Liège - tél : 04 232 65 10Maison du Tourisme de Namur - tél : 081 24 64 49
3 - 14
Dans le cadre du 25ème anniversaire de la mort de JacquesBrel, la troupe Baltema présente « De Bruxelles auxMarquises » : 32 œuvres du grand Jacques dont 22 chan-tées par Pascal Deman, des chorégraphies et jeux de scène.Baltema - tél : 0496 26 98 67
13 & 14
En septembre, les Journées du Patrimoine partent à ladécouverte des « Châteaux et demeures historiques ». LeMusée de Groesbeeck de Croix en profite pour lever le voilesur son passé par le biais d’un journal intime ayant appar-tenu à une Comtesse de Groesbeeck. Découvert et lu par unde ses descendants, il servira de fil rouge à une visite dessalons du musée, émaillée d’anecdotes sur la vie quoti-dienne au XVIIIe siècle. De son côté, le service de la Culturepropose une visite guidée des hôtels de maître situés prèsde la place Saint-Aubain. Certains sont bien connus commele Palais provincial, l’Hôtel de Groesbeeck de Croix, le PalaisEpiscopal. D’autres portent des noms moins familiers : HôtelDarrigade, Hôtel de Rennette, Hôtel de Wasseige. Tous évo-quent un passé marqué de l’empreinte des seigneurs, aris-tocrates, riches particuliers ou bourgeois. Quelques uns deces hôtels seront ouverts au public les 13 et 14 septembreavec visite guidée entre 10h et 16h. Le rendez-vous est fixésur le parvis de la Cathédrale – tél : 081 74 58 98.
Programme complet - tél : 0800 1 19 01
12
environnement
juin 2003 namur magazine
fleursDes
par milliers
Dans le cadre du fleurissement de
Namur, la Ville a souhaité cette
année associer les habitants à la
gestion des coins verts et fleuris.
Equipés de vasques, de pots et
d’un matériel de jardinage, ils peuvent ainsi par-
ticiper aux plantations, assurer les menus entre-
tiens comme l’arrosage et le désherbage, sur-
veiller les lieux pour éviter tout vandalisme. Une
première expérience est menée depuis le 23 mai
à Beez où une convention d’entretien a été
conclue avec l’asbl « Les Spitants Beezwès ».
Dans le même temps, la Ville poursuit l’embellis-
sement des villages : fleurissement des places et
parvis d’églises à Belgrade, Champion, Saint-Marc;
jardinières à Saint-Servais, nouvelles pelouses
agrémentées de plantations ou de vasques fleu-
ries à Daussoulx, Jambes et Wépion. Une attention
toute particulière est également accordée aux
espaces verts situés en zone urbaine et propriétés
de la Région wallonne (MET) dont les services
communaux assurent dorénavant l’entretien.
Exemples, pont de Louvain, avenue Prince de
Liège, rond-point de Bauce…
Dans les espaces publics, la Ville privilégie aussi
l’aménagement de prés fleuris. Composés d’une
grande variété de plantes à fleurs comme le
bleuet, les géraniums des prés, la petite margue-
rite ou le thym serpolet, ceux-ci constituent une
source de nourriture et une zone refuge pour une
faune variée : oiseaux, petits rongeurs, insectes.
Autre priorité pour 2003, la restauration de la
végétation dans les grands parcs comme le parc
d’Amée à Jambes, le cimetière de Namur, l’arbo-
retum du Champeau et le parc de La Plante dont
l’aménagement débute ce mois-ci. La première
phase comprend la remise en état des allées,
l’installation de luminaires, la sécurisation de la
plaine de jeux, la restructuration des parterres,
l’installation de gloriettes et de bancs et la res-
tauration de la statue du peintre Baron. La secon-
de et dernière phase de restauration sera enga-
gée dès l’automne prochain avec entre autres la
plantation d’arbustes et d’une nouvelle haie à
front de l’avenue du Parc.
Trois mois après sa signature officielle, le PlanCommunal de Développement de la Natureprend un nouveau départ, impliquant une cin-quantaine de partenaires désireux de protéger etmettre en valeur notre patrimoine naturel. Répartisen « groupes projets », ils planchent sur les actionsà mener jusqu’à la fin de l’année 2003 sur basede trois thèmes principaux : la semaine de la rura-lité en octobre (avec le marché aux anciennesvariétés), l’opération haie (avec la journée del’arbre, le projet de plantations de saules têtards àLoyers) et la valorisation des sites et promenades.Dans cette optique, un groupe étudie la façond’aménager, à Malonne, la carrière noyée duPiroy, communément appelée « Volcan », pour enfaire un lieu accueillant et didactique : nettoyageet sécurisation du site, réouverture des chemins depromenade, valorisation du milieu naturel. Cette ancienne carrière ne présente pas seule-ment un intérêt géologique. L’étang qu’elle renfer-me, alimenté par les eaux de pluie et d’infiltration,est resté dans un état semi-sauvage, ce qui a favo-risé le développement de la faune et de la floreaquatique.
…et des moutons à la Citadelle
Alors que la Citadelle, l’été venu, s’apprête àreprendre deux ailes, quelques partenaires duPCDN envisagent d’introduire des moutons rus-tiques sur ses talus. Menée en partenariat avec leservice Eco-Conseil, la cellule Citadelle, le CPAS etles Réserves Naturelles et Ornithologiques deBelgique, cette expérience implique l’entretien, l’occu-pation, mais aussi l’animation du site par une petitetroupe déambulatoire, pas exigeante pour un souet capable de vivre au grand air toute l’année.
Une carrière didactique à Malonne…
13juin 2003 namur magazine
C’est un parc romantique du XIXe siècle tout en courbes, avec un étang,des enrochements, une grotte, un chemin de ronde… et un éclairageflambant neuf ! Inauguré en mars lors d’une belle soirée printanière, cetaménagement lumière témoigne de la volonté de la Ville d’embellir etde sécuriser l’un de ses plus beaux écrins de verdure. L’éclairage, à lafois sobre et moderne, est assuré par 46 luminaires rythmant l’allée péri-phérique du parc, complétés par une trentaine de balises placées sur lepourtour de l’étang et du grand parterre fleuri. Quelques projecteursmettent en valeur les arches du pont des Hollandais à la tombée de lanuit et apportent ainsi une petite touche de féerie au tableau.
AgendaDeux activités « nature » à savourer le dimanche 15 juin. A Marche-les-Dames, visite d’un jardin et de son rucher avec exposition de matériel,dégustation et vente de miel. A noter, la présence des GuidesComposteurs de Namur. A Jambes, visite guidée du jardin didactiquede Nature et Progrès de 11h à 17h30. Tout est produit en bio avec delarges combinaisons de fleurs et de légumes. Ceux-ci sont disposés enfonction des apports de compost ou de fumier dans les différentes par-ties du potager. En permanence, stand info, librairie spécialisée en jardi-nage, petite restauration et bar bio.
Georges Kaisin, 7 rue Haie-du-Loup à Marche-les-Dames – tél : 081 58 26 92
Nature et Progrès, 520 rue de Dave à Jambes – tél : 081 30 36 90
« Quels choix pour demain ? » s’interroge le Salon Valériane qui pro-posera au visiteur un parcours entre stands et ateliers pratiques au coursduquel il sera interpellé sur son mode de vie, sa façon de consommer etde respecter son environnement. Parmi les invités, les producteurs bio duLimousin et les producteurs de viande bio wallonne. Petites dégustationsen vue !
19ème édition du Salon Valériane les 5, 6 et 7 septembre au Palais des Expositions de Namur.
Programme complet sur le site www.natpro.be ou en téléphonant à Nature et Progrès 081 30 36 90
13mars 2003 namur magazine
FICHE CONSEILÉNERGIE
Votre Lave-linge
Votre lave-linge est gourmand en énergie électrique coûteuse.
Sa consommation annuelle se chiffre autour de 300 kWh
(45 €/an).
Mieux vous équiper...• En choisissant un appareil de classe A, vous épargnez jus-
qu’à 25 € par an (sur base de 3 lessives par semaine).
• Assurez-vous aussi que la vitesse potentielle d’essorage de
votre nouvelle machine est suffisante (au moins 1000
tours/minute). Cela permet de réduire la durée du séchage.
Mieux l’utiliser...Quelques astuces simples pour limiter votre consommation
d’eau et d’électricité lors du lavage de votre linge :
• Pensez à utiliser la touche « éco » ou « 1/2 charge ». Le
programme “Eco” vous permet de réduire la consommation
d’eau et d’énergie (30 à 40 %). Si votre appareil ne
contient pas la fonction « 1/2 charge », faites plutôt une
machine pleine que deux à moitié pleines.
• Evitez le prélavage (souvent superflu vu l’efficacité des pro-
duits de lessive). Vous ferez ainsi une économie de 15 %
d’eau et d’électricité.
• Préférez les programmes basses températures, un cycle à
30° ou 40° consomme trois fois moins d’énergie qu’un
cycle à 90° car le chauffage de l’eau intervient pour 80%
dans la consommation d’électricité de votre lave-linge.
• Profitez du tarif bihoraire (prix du kWh normal le jour - prix
réduit de plus de 50% la nuit).
Votre Sèche-linge :
Très énergivore, la consommation annuelle moyenne d’un
sèche-linge est de 500 à 900 kWh (de 75 € à 135 €/an), soit
2 à 3 fois plus qu’un lave-linge.
Mieux vous équiper...• Actuellement, la consommation moyenne des sèche-linge
est de 0,7 kWh par kilo de linge. Les appareils les plus per-
formants, de la classe A, permettent une économie d’éner-
gie de 30% soit une économie qui peut atteindre 40 € par an.
ÉLECTROMÉNAGER
CONNAÎTRE SES ÉLECTROMÉNAGERSPOUR CONSOMMER MOINS
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SOURCE Institut Wallon, Bld Frère Orban, 4 à 5000 Namur.Pour tout renseignement : Guichet de l’Energie, rue Rogier, 89 5000 Namur - tél : 081 26 04 74
Le Parc Louise-Marie baigné de lumière
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• Dans la mesure du possible, choisissez un appareil à évacua-
tion (l’air humide est évacué par une gaine d’extraction vers
l’extérieur). Les sèche-linge à condensation consomment plus
d’électricité, mais ne nécessitent pas de connexion à l’exté-
rieur.
Mieux l’utiliser...• Préférez le séchage du linge dans une pièce ventilée ou à l’ex-
térieur.
• Réduisez votre consommation de séchage de 20 % en augmen-
tant votre vitesse d’essorage de 800 à 1 200 tours/minute.
• Groupez votre linge par nature de fibre, ce qui permet d’adap-
ter au mieux le temps de séchage de votre linge.
Votre Lave-vaisselle
Mieux vous équiper...• Investissez dans un modèle de classe A. Ceux-ci sont moins
énergivores, consomment moins d’eau, sont moins bruyants et
permettent une économie annuelle d’environ 40€/an (sur base
de 6 cycles par semaine).
Mieux l’utiliser...• Utilisez le programme “Eco” de votre machine.
• Attendez que votre lave-vaisselle soit complètement chargé
avant de le faire tourner.
• Nettoyez régulièrement le filtre.
• Profitez également du tarif bihoraire si vous en êtes équipé.
• Raccordez votre lave-vaisselle à l’eau chaude si votre système
de production d’eau chaude sanitaire est performant.
Dans le cadre du projet PALME, la Ville organise en octobre
prochain une formation gratuite de " guides énergie " sur
le modèle des " guides composteurs ".
Inscription au 081 24 69 74
FICHE CONSEIL ÉNERGIE
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L’eau, source de vie et d’économie
Eco-consommer, c’est choisir un mode de consommation compa-tible avec un développement durable et par conséquent avec une ges-tion rationnelle des ressources naturelles. Ce concept s’applique à diversdomaines comme l’utilisation rationnelle de l’énergie et la production d’énergiesrenouvelables, l’achat de produits respectueux de l’environnement, la préventionen matière de déchets ou encore la gestion de l'eau. Même si dans notre pays, nous avons l’impression de disposer d’eau en quan-tité suffisante, capter l’eau qui sert à la consommation, la traiter, la distribuer ouencore collecter les eaux résiduelles et les épurer, engendrent des coûts consi-dérables. En moyenne, un citoyen consomme chaque jour 120 litres d’eaupotable dont moins de la moitié est consacrée à la préparation des aliments, àla boisson ou à l’hygiène corporelle et en conséquence ne nécessite pas unequalité irréprochable de l’eau. Pour les autres utilisations comme le lave-linge,le wc, le nettoyage ou l’arrosage, l’eau de pluie correctement collectée et stoc-kée suffit amplement. Dans le cadre de sa campagne " Eco-consommation, Namur passe à l’action ",la Ville mène des actions pour inciter les habitants à investir dans l’eau de pluieet donc à économiser l’eau potable.
Prime à l’installation d’une citerne à eau de pluieDepuis le 1er janvier 2003, la Ville octroie une prime communale d’un montantde 125 € destinée à encourager l’installation de citernes à eau de pluie d’unminimum de 5000 litres. L’investissement global avoisine les 2500 € et l’économie annuelle sur laconsommation d’eau, pour une famille de 4 personnes, peut être estimée à100 m3 d’eau soit 230 €.
Location-vente de fûts récupérateurs d’eau de pluieDepuis la fin février, la Ville offre la possibilité d’acquérir à prix réduit via un sys-tème de location vente s’étalant sur deux ans un fût récupérateur de 210 litrespour un prix modique de 18 €. L’eau ainsi récupérée pourra être utilisée au jardin ou pour divers travaux denettoyage.
Service Eco-Conseil : n0 vert 0800 93 562
14juin 2003 namur magazine
16
extra-namuros
juin 2003 namur magazine
S ous l’impulsion du Musée de Tervueren, l’académie des Beaux-Arts de Namur
a tissé des liens avec son homologue de Lubumbashi, en République
Démocratique du Congo. Une ville qui a connu une vie artistique intense avant de
souffrir, ces dix dernières années, des nombreux conflits qui ont meurtri le pays.
La collaboration entre les deux écoles s’articule autour de « l’art, vecteur de déve-
loppement ». Elle s’est concrétisée par un séjour à Lubumbashi de trois membres de
l’académie de Namur : Catherine Charlier, sous-directrice de l’établissement et historien-
ne de l’art, Philippe Luyten, sculpteur, et Marie-Thérèse De Boever, artiste peintre.
A l’issue de cette expérience, Catherine Charlier s’est dit suprise par l’enthousiasme des
habitants. « Ils étaient une quarantaine, des élèves mais aussi des professeurs de l’aca-
démie de Lubumbashi, tous très motivés. Certains parcouraient 20 km à pied, sans rien
dans le ventre, pour assister aux cours ! ».
Avec ses compagnons d’art, Catherine Charlier
avait souhaité mettre l’accent sur le travail de
matériaux recyclés dans la fabrication d’œuvres
contemporaines. « Mais on s’est vite rendu
compte que, contrairement à ce qui se passe
chez nous, où l’on croule sous les tonnes d’or-
dures ménagères, les habitants n’ont pas l’em-
barras des déchets, genre canettes ou plas-
tiques. Par contre, la nature autour de
Lubumbashi est luxuriante. On a donc privilégié
l’utilisation des matériaux locaux naturels, bois,
feuilles de bananier, qui offrent à l’artiste une
plus grande autonomie ».
Deuxième volet de cet échange, en mai, la directrice de l‘académie de Lubumbashi,
Séraphine Mbeya Nawej, a pu se frotter aux réalités artistiques namuroises lors d’un
séjour en Belgique avec visite de l’école des Beaux-Arts et découverte de sa pédagogie.
> Académie des Beaux-Arts - tél : 081 25 51 53
beaux-artsLes
en terre africaine
Namur-Kinshasapour des échanges équitables
« Entre bonheur, honneur, tristesse et courage, les matériaux les plusprécieux sont bien présents à Kinshasa. Mais où trouver des Municipalistes convaincus, quels que soient les pré-jugés réciproques ? A Namur ou à Kin. C’est pourquoi nous avons déci-dé conjointement de commencer par l’informatisation de la commune deMasina. Où trouver des femmes qui se battent pour le relèvement de leur pays?A Kin. C’est pourquoi nous avons choisi d’équiper une ONG namuro-congolaise (SEPROFED) qui aide les femmes seules à trouver du travail,en la dotant d’un atelier de couture.Où trouver des médecins qui s’adonnent à leur métier avec un dévoue-ment qui vaut toutes les lettres de créance ? A Kin.Où trouver des éducateurs bénévoles qui sauvent les enfants de la rue?A Kin. C’est pourquoi nous en ferons nos prochaines priorités ».
Extrait d’un texte publié dans «La Lettre» de la Communauté Wallonie – Bruxelles à Kinshasa
A près quelques expériences enthousiasmantes pour la commu-nauté éducative namuroise, et la ville en général (commePatchWorld en mars 2000), le Conseil communal a décidé de créer
des compétences spécifiques en matière de coopération décentralisée. Est-ce le rôle d’une ville ? La réponse se trouve dans l’intitulé même. Depuisquelques années, les autorités fédérales, mais surtout la Région, encoura-gent et soutiennent les actions de coopération de Ville à Ville.Que faisons-nous dans des villes de l’Est, d’Afrique ou d’Asie, sinon noussoucier en tant que pouvoir de proximité de la qualité de vie des habitants,d’ouverture au monde et, modestement, de pédagogie citoyenne. Quels sont les métiers que connaissent les villes ? Les métiers de la ville !Il ne s’agit donc pas de se substituer aux ONG ou aux grands projets decoopération d’Etat à Etat mais bien de coopérer autant que faire se peut àaccompagner la décentralisation vers des pouvoirs locaux sans pour autantvouloir transposer un modèle.Bandia, M’Boro, Louga (Sénégal), Masina (Congo) sont désormais autant departenaires pour des échanges équitables. Y a pas photo, c’est pas le club Med’. C’est un nouveau métier et une gout-te d’eau dans la mer. Mais c’est un devoir qu’il a paru à l’autorité com-munale importante d’assurer.
Relations internationales et Coopération décentralisée, Hôtel de Ville – tél : 081 24 63 28
Grav
ure
- Ac
adém
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eaux
-Arts
- N
amur
enseignement
17juin 2003 namur magazine
Un enfant sur deux se plaint de maux de dos durant sa scolarité.A l’école communale de Temploux, on a décidé de réagir ouplutôt d’agir préventivement. Encouragé à la fois par l’Echevin de
l’Enseignement Jacquie Chenoy et par les parents des élèves, le directeurRobert Demeuse et son équipe éducative ont élaboré un projet d’éduca-tion à la santé du dos. L’objectif à terme est d’amener les enfants à seprendre en charge en veillant à leur propre santé. Depuis mars, une première action est menée avec les élèves de primai-re et du fondamental pour les inciter à se tenir correctement sur leurchaise. « Après différentes recherches et sur les conseils d’un papa kiné,nous avons opté pour le système du coussin-ballon, un petit coussinrempli d’air qui diminue fortement la fatigue du dos. Nous avons doncacquis 250 exemplaires pour tous les enfants de l‘école. Après plusieurssemaines d’expérience, le système nous paraît efficace car il oblige l’en-fant à garder une position correcte en mobilisant les bons muscles de sondos. Il a l’avantage d’être pratique mais non contraignant : si l’enfant en amarre, il peut enlever le coussin et le remettre plus tard ». La sensibilisation à la santé du dos passe également par le cours d’édu-cation physique où les enfants ont appris à effectuer des exercices d’as-souplissement, d’étirement et de renforcement des muscles.
Au-delà du cadre scolaire, les parents sont invités à accompagner l’enfantdans son effort par le biais du coussin-ballon et par un éventail de« bonnes résolutions » à intégrer dans la vie de tous les jours. Un petitlivret a ainsi été mis à leur disposition, il reprend les attitudes correctesqui permettent de chouchouter sa colonne vertébrale au quotidien aulieu de la malmener. Coordonné par le Service de Promotion Santé à l’Ecole, ce projet d’éduca-tion à la santé du dos sera prolongé dans les années à venir et feral’objet d’une évaluation d’ici deux ans, réalisée avec l’accord des parents,afin d’établir l’état global de la musculature des enfants et évaluer lasouplesse, voire la rigidité de leur dos. « Les mauvaises habitudes entraî-nent des dégâts irréversibles chez 25 % des enfants qui quittent l’ensei-gnement, note Robert Demeuse. Si notre projet permet d’éveiller l’atten-tion sur ce problème et multiplie les gestes préventifs, nous n’aurons pasperdu notre temps ».
Ecole communale de Temploux12 rue colonel Maniette - tél 081 56 65 11
A BON DOS« Le coussin me dit : je me tiens droit »… Et l’écolierobtempère. Désormais, plus question d’être avachi sursa chaise ou affalé sur le banc au risque de malmener sa colonne vertébrale. Le coussin veille !
Depuis dix ans, les enfants des écoles communalesdu Grand Namur bénéficient d’animations orches-trées par le Centre de Chant choral. Ils apprennent
ainsi à apprivoiser leur voix et à aiguiser leur curiositémusicale. Après toutes ces années de sensibilisation musicale, l’éco-le communale de Wépion a souhaité laisser une trace,un souvenir de ces instants privilégiés. Avec Daniel Schmit,
animateur au Centre de Chant Choral, l’école vient d’enre-gistrer un CD intitulé " Les refrains de Monin " composé de16 titres issus du répertoire des chanteurs français pourenfants Pierre Chêne et Jean Naty-Boyer. L’enregistrements’est déroulée début mai en présence des 330 élèves del’école accompagnés de quatre musiciens et de leur"maître-chanteur ". « Nous avons souhaité privilégier l’es-prit de solidarité et montrer une certaine unité dans lavariété des âges ou des compétences, raconte DanielSchmit. Les œuvres sélectionnées, chansons à gestes ou àmessage, sont parmi celles qui ont été les plus appréciéespar les gosses ». Après cette première expérience collective, tous, du plus auplus grand, se retrouveront sur la scène de la Maison dela Culture de Namur, les 19 et 20 juin prochains, pour un
spectacle musical présenté par le comédien GeoffreySerron. Une belle occasion pour eux de prendre conscien-ce du chemin parcouru et de partager avec un public leurexpérience artistique. Pour l’école, c’est une grande première, la consécrationaprès dix années d’efforts. « Nous rêvions d’une aventurequi sorte des sentiers battus tout en s’inscrivant dans unprojet pédagogique, souligne le directeur Charles Seumois.Ici, pas de math, ni de français ou de sciences mais unapprentissage artistique, souvent oublié dans la pédago-gie, et qui me paraît pourtant essentiel ».
Ecole communale de Wépion30 rue Monin - tél : 081 46 04 50
Les refrains de Monin
L’ÉCOLE
18
net plus ultra
juin 2003 namur magazine
Au siècle dernier, voire à la fin du XIXe
siècle, quelques écrivains visionnaires ou
utopistes se plaisaient à imaginer des
villes gouvernées par des androïdes et
autres créatures douées d’une intelligen-
ce artificielle, usant et abusant de technologies
sophistiquées pour communiquer et se mouvoir dans
l’espace urbain ou intergalactique. Aujourd’hui, peu
de terriens s’offrent le luxe de se rendre au boulot à
bord de capsules spatiales et nos villes gardent en
gros le profil hérité de nos ancêtres bâtisseurs. Par
contre, les technologies de l’information et les réseaux
de télécommunication font bel et bien partie de notre
paysage et conditionnent notre vie quotidienne, à la
maison, à l’école, au travail.
En 2003, à l’heure où Internet fête ses vingt ans
d’existence (1983, naissance du Protocole Internet), un
foyer sur deux en Belgique possède un ordinateur à
domicile et un tiers est connecté au réseau. Mais une
grande partie de la population n’a toujours pas accès
à ce nouveau mode d’information et de communica-
tion. Dans ce contexte, la Ville de Namur estime qu’el-
le a un rôle à jouer afin de favoriser sur son territoi-
re l’accès internet au plus grand nombre. A la deman-
de des organisateurs de l’opération « Cyberanger
internet show », qui a eu lieu à l’Arsenal l’an dernier
et à laquelle la Ville a participé, Namur a accepté
d’adhérer au projet-pilote « Ville numérique » suivant
le principe « Internet pour tous, internet partout ».
A partir de juin et en guise de test pendant un an,
Namur hébergera vingt consoles placées dans des
endroits de passage tels que CHR, maison du chô-
mage, cinémas, CPAS et homes, hôtels, Théâtre,
mutualités, sociétés de logements sociaux… La
connexion, l’installation et l’entretien de ces PAPI
(Points d’Accès Publics à Internet) sont pris en charge
par Assist PC et Inatel (voir cadrée). L’hébergeur devra
lui payer un abonnement mensuel et recevra en
échange des cartes d’accès gratuites.
De son côté, le Ville veillera au caractère social et
éducatif du projet.
Chaque mois, elle achètera mille cartes d’accès gra-
tuit qu’elle distribuera à des allocataires sociaux, des
seniors et autres personnes qui n’ont guère l’occasion
de surfer sur le net.
Si le projet remporte l’adhésion des citoyens, 60
consoles supplémentaires seront installées d’ici un an.
Forte de 80 " PAPI ", Namur aura alors franchi une
étape essentielle pour mériter son titre de « Ville
numérique ».
namurville numériqueQuelques repèresEn novembre 1997, naissance de www.ville.namur.be surbase du guide administratif «Des services tout en couleurs».Très vite, de nouvelles rubriques enrichissent le site, certainespurement administratives, d’autres plus «pratiques». Lesembarras de circulation, les associations namuroises, l’agen-da ou Namur Magazine figurent notamment en home page. En 1998, apparaissent les « Services en ligne », en inter-ne puis en externe avec la recherche de salles communaleset surtout, la commande des documents d’Etat Civil. Précisons qu’en matière d’interactivité, la bibliothèque com-munale a joué les précurseurs. Dès sa mise en réseau en1996, elle offrait la possibilité de consulter son catalogue etréserver un ouvrage via internet.Depuis mars 1998, le site informe la population desactions «Ville» : nouvelles mesures en vigueur, campagnesde sensibilisation, chantiers... Il met également en avant lesévénements qui participent au rayonnement de Namur telsque le Festival des Arts forains, le Motocross ou le FIFF. En 2002, conformément au cahier des charges de la Régionwallonne, www.ville.namur.be relaye un certain nombred’informations utiles aux citoyens, non seulement lesenquêtes publiques et l’ordre du jour du Conseil communal,mais aussi l’ensemble des écoles du Grand Namur ou la listedes hôpitaux et des services de garde (médecins, pharma-ciens et vétérinaires). Aujourd’hui, tandis que se précise le projet de création duguichet unique sur l’esplanade de l’Hôtel de Ville, on étu-die la mise en ligne de nouveaux services comme laPopulation, l’Urbanisme ou les Affaires générales, de maniè-re à jouer à fond la carte de l’interactivité. Dans la foulée, lesite ville.namur.be doit être remis au goût du jour afin derencontrer les nouvelles attentes de ses utilisateurs.
A l’origine du projet « Ville numé-rique » en partenariat avec la sociétéWeb Concept, organisatrice duCyberanger Internet Show, Assist PCassure la mise en dépôt de 20bornes munies d’un logiciel sécuriséen 7 langues qui donnent accès àInternet et tous ses services via unmonnayeur à pièces ou des cartes àgratter. Elle s’occupe de la configu-ration, de la maintenance, de la for-
mation et de la promotion. Soncredo : « En 2004, un Namurois surdeux maîtrisera Internet ». Inatel, le télédistributeur local, secharge de toute l’installation et de laconnexion des bornes ainsi que del’abonnement Internet. L’intercommunale namuroise misesur ce projet pour favoriser la péné-tration d’Internet à Namur et assurerla promotion de son produit phare
« TVc@blenet ». La Ville de Namurs’est chargée de rédiger la conven-tion qui lie les partenaires, de listerles lieux d’accueil des bornes, d’in-former la population via les médiaset de distribuer les cartes gratuitesd’accès à internet.
Service Bureautique tél : 081 24 63 37
Qui fait quoi ?
net plus ultra
19juin 2003 namur magazine
Acteursde synthèse
Bienvenue sur Sahari. Ici, tout est virtuel. A
commencer par le héros, enfin, disons plutôt
le personnage principal : Goffer, une sorte de
cornichon casqué (à ne pas confondre avec le
concombre masqué), au physique hybride entre
Shrek et Buzz l’Eclair. La carrure large, le ventre rond,
les membres longs et l’air idiot, Goffer est un laveur
de vitres issu de la planète Agurk (c’est donc un
Agurkon qui porte bien son nom). Son vaisseau a
explosé et il se retrouve, gros Jean comme devant,
sur une planète inconnue et désertique.
L’histoire de Goffer en perdition sur la planète Sahari
dure moins de 3 minutes ! Ce (très) court métrage
sympa a été projeté à Média 10/10 et au Festival
Anima 2003. Son concepteur est un humanoïde qui
joue les intermédiaires entre la terre et le cybermonde.
Il s’appelle François Debue, habite à Namur et
aimerait beaucoup évoluer dans cet univers parallè-
le où tout est possible… à condition de s’en sortir !
Avant d’accoucher de Sahari, sa carte de visite vir-
tuelle, ce jeune licencié en images numériques a tra-
vaillé pour Neuroplanet, une société liégeoise spé-
cialisée dans l’animation en trois
dimensions, puis chez Appeal, la
société jamboise qui a dévelop-
pé le jeu vidéo Outcast. Quand
Appeal a fermé boutique, il s’est
retrouvé sans boulot mais pas
sans ressources imaginatives.
Aguerri aux techniques 3D, il
ambitionne de créer une société
d’acteurs virtuels pour jeux
vidéos, pubs, web ou anima-
tions. En guise de vitrine, son site
www.actolabs.com donne un
aperçu de ses talents de mode-
leur et animateur. On y découvre
un éventail de personnages issus
de son imagination féconde, du
jeune Titchos au vieux Tricotin en
passant par son nouveau per-
sonnage fétiche, le télégénique
Aconito. Le gros bêta de Goffer
est aussi de la partie, qui arbore
son plus beau sourire agurko-
nesque.
Tas de canards !Internet, c’est une aubai-ne pour les dessinateursprolifiques comme EtienneSimon. Plus besoin des’encombrer d’une pilede bouquins et d’unekyrielle d’esquisses pourexhiber ses talents. Unsite bien foutu, réaliséavec l’aide d’un webde-signer compétent, en l’oc-
currence Chirka, et l’affaire est dans la boîte ! Des dessinspubliés pour les éditions Dupuis ou Artiscool aux pin-upsdévergondées en passant par les projets inédits, l’illustra-teur namurois nous balance plein de choses sympas àzieuter. Dans sa dernière livrée, il propose une galerie decanards dessinés par ses copains dessinateurs, commeBodart (illu) ou Larcenet. Et pour la fin de l’année, il nousmitonne une animation ludique histoire de combiner plai-sirs des yeux et du jeu. www.tasdecanards.be.tf
Les commerces en ligneDepuis octobre 2002, l’Association des Commerçants deNamur dispose d’un site reprenant l’ensemble des maga-sins, des boutiques et des services du centre-ville, classéspar activité et par ordre alphabétique. www.namurcom-merces.be épingle les animations du moment (braderie,soldes, bal du 21 juillet) et offre des liens avec les sites dela Ville de Namur, NEW, GAU et la Citadelle. Le guide descommerces du centre-ville existe aussi en version papier,plus pratique à transporter qu’un ordinateur quand on faitdu lèche-vitrines. La troisième édition, qui vient tout juste desortir, est en vente au prix de 1€ chez GAU (11 rue duBeffroi à Namur) et dans les centres d’information del’Office du Tourisme.Associations des Commerçants : 9 rue du Beffroi à Namur – tél 081 23 14 14.
Les Beaux Arts sur la toileCarnet rose. La Ville est heureuse d’annon-cer la naissance d’un site portail consacréà l’Académie des Beaux-Arts (cours dusoir). Il présente les ateliers organisés ausein de l’école, dans les domaines des artsplastiques, visuels et de l’espace, et s’enri-chira des œuvres réalisées par les élèves,des plus anciens comme Pierre Dandoy, LucPerot, Rops ou Kegeljan, aux tout jeunestalents. www.ville.namur.be/aca
20
social
juin 2003 namur magazine
D epuis pas mal d’années, le CentrePublic d’Aide Sociale de Namur mèneune politique dynamique en faveur de l’in-
sertion socioprofessionnelle. Via son serviceSynergie-Emploi, le CPAS aide toute personne de18 ans minimum, bénéficiaire du revenu d’intégra-tion (l’ancien minimex) à construire un projet d’in-sertion socio-professionnelle par le biais d’une for-mation ou d’un travail. « Parmi les moyens mis à notre disposition,explique la responsable Agnès Urbain, le projet"article 60" est essentiel car il permet d’engagerdes personnes dans des services publics comme leCPAS, l’administration communale ou le CHR, ou
dans des associations telles que Oxfam, Les PetitsRiens et le Resto du Cœur, le temps pour elles deretrouver leur droit au chômage mais aussi d’ac-quérir une expérience professionnelle, porteuse denouvelles perspectives d’embauche ». De 35 béné-ficiaires de l’article 60 en 1996, le CPAS de Namurest passé à 95 en 2002. Pour les jeunes ou les adultes plus fragilisés et pasou peu qualifiés, le CPAS a mis en place " L’outil ",une entreprise de formation par le travail agrééepar la Région wallonne. " L’outil " mêle intelligem-ment théorie, pratique et accompagnement psy-cho-social. Il comprend un atelier vélo et une struc-ture de rénovation du bâtiment qui s’efforcent tousdeux de fonctionner comme une entreprise " nor-male " en offrant aux stagiaires des activités quiprésentent des exigences proches de celles dumonde du travail. Comme le souligne ChristineHittelet, gestionnaire de " L’outil ", il faut apprendreaux stagiaires non seulement à savoir manier lapelle et la truelle, à calculer le nombre de pots depeinture nécessaires à la remise en état d’un local,mais aussi à établir des contacts avec la clientèle,à être présentable et toujours ponctuel ! ".
« L’outil » - CPAS Namur, 9 rue d’Harscamptél : 081 72 80 08
«L’outil» utile à l’emploi
[ [
J érémy et Arsène, 18 ans, suivent depuis ledébut de cette année une formation dans larénovation du bâtiment. Ils sont les cadets
d’une équipe de quinze stagiaires. Avant de selancer dans cet apprentissage, Jérémy avait déjàtâté de la menuiserie mais cherchait une forma-tion plus complète. De son côté, Arsène avait déjàmis la main à la pâte dans un atelier de boulan-gerie, mais il a préféré s’orienter vers une activi-té moins nocturne et plus technique. Grâce à«L’outil», entreprise de formation par le travail duCPAS, tous deux viennent d’acquérir une solideexpérience à la fois théorique (ils ont appris leb.a ba de la rénovation, ont étudié les maths, le
français), humaine (essentiel, l’esprit degroupe sur un chantier) et professionnel-le. Tous deux se sont appliqués à laremise en état de la maison d’accueildes Trieux, à Namur. Leur moniteur s’appelle Mejdi, 47 ans,originaire d’ex-Yougoslavie. Son père luia appris les rudiments du métier dèsl’âge de 13 ans ! L’an dernier, Mejdi asuivi un stage à «L’outil», non pour user sesfonds de culotte ou se faire la main (après plusde 30 ans d’expérience, la construction n’a plusde secret pour lui !), mais pour être accepté sur lemarché du travail. Le résultat est là, de stagiaire,
Mejdi est devenu moniteur et peut aujourd’hui,sur le mode du compagnonnage, transmettre sonsavoir à des petits gars comme Jérémy et Arsènequi espèrent, eux, pouvoir un jour voler de leurspropres ailes.
Compagnons de chantier
La formationfaite maison
C’est une première expérience qui, selon les voeuxde l’Echevin des Affaires sociales Yvette Destrée,devrait en appeler d’autres à Namur. La rénovationpar des chômeurs d’une maison achetée par la Villeet destinée à une famille défavorisée.L’initiative est intéressante à plus d’un titre. Dans lebut d’accroître son patrimoine social, la Ville a acquisun immeuble situé rue Hicguet, à Saint-Servais pourla modique somme de 400.000 francs (la Régionwallonne intervenant à l’époque pour un peu plus de3 millions BEF). En 2001, le bien est mis à disposition de l’AgenceLocale pour l’Emploi (ALE) pour servir de chantier àdes chômeurs, venus d’horizons divers (un comp-table, un ardoisier, un enseignant…) et formés auxtechniques de la construction. Le chantier, encadré par le CEFOR et la MissionRégionale pour l’Emploi de Namur (MIRENA), s’estdéroulé de septembre 2001 à mai 2003. Deuxéquipes de chômeurs, dirigées par un chef de chan-tier, se sont relayées, l’une s’est chargée du grosœuvre, l’autre de la finition. Au terme de cette expé-rience, les participants ont acquis une certaine poly-valence et plusieurs d’entre eux ont retrouvé un bou-lot avec l’aide de l’A.L.E.Avec ses 5 chambres et son jardinet, la maison réno-vée de la rue Hicguet vient d’être confiée à l’AgenceImmobilière Sociale en tant que logement d’insertion.Elle sera prochainement mise à disposition d’unefamille nombreuse namuroise. Dernière étape d’unprojet social de bout en bout.
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22
vie des quartiers
juin 2003 namur magazine
Le chien du voisin qui aboie de jour comme de nuit, latondeuse qui casse les oreilles chaque dimanche enso-leillé, les détritus qui s’amoncellent dans la cage d’es-calier et infectent l’atmosphère, les gosses qui font lafiesta et leur moto qui pétarade à tout berzingue,
la haie qu’on oublie d’élaguer et qui joue les envahis-seurs dans le jardin d’à-côté, le coq qui chante dèspotron-minet… Autant de " couacs " qui finissent par créerdes tensions et empoisonner les relations entre voisins.Résultat, on ne se dit plus bonjour, on casse du sucre surle dos de l’autre, parfois même, excédé, on voudrait en venir aux mains !Pourtant, il existe un moyen d’éviter cette spirale infernale et de parvenirà un règlement « à l’amiable » : la Médiation de quartiers, un outilmis en place au sein des Affaires sociales dans le cadre du Contrat deSécurité et de Société de la Région wallonne à l’instar de Média’toit, dela Médiation interculturelle et de la prévention en violence intra-familiale. Graduée en médiation et formée à la thérapie familiale, Maria Ruisiassure ce travail de médiation de quartiers depuis un an à la Ville. Pourelle, le conflit de voisinage doit être replacé dans un contexte global. « Derrière les bruits qui dérangent, les haies mal taillées, les gens quiboudent, se cachent bien souvent d’autres réalités : difficultés financières,solitude, perte d’identité, mal de vivre. Un conflit de voisinage est uneguerre d’usure, il résulte d’un problème de relation… et de communi-cation ! ».Basé sur le dialogue, le processus de médiation vise à améliorer les rela-tions sociales au sein d’un quartier en s’appuyant sur la loi mais en évi-tant d’entrer dans une logique judiciaire. Comme le souligne Maria Ruisi,le médiateur n’est ni un juge, ni un arbitre. Mais un passeur. « La médiation permet de passer du conflit au consensus, mais n’appor-te pas de solution clé sur porte ». Les négociations se déroulent à l’amiable, dans un climat de confiance etde confidentialité. Exemple, en bisbille depuis des mois avec son voisin,Monsieur x de Saint-Servais fait appel à la médiation. Après avoir analy-sé le problème en rencontrant séparément chacune des parties (autantde fois que cela est nécessaire !) et dans le cas bien sûr où elles accep-tent de coopérer, le médiateur organise une ou plusieurs rencontre(s)
dansun endroit neutre, souvent l’Hôtel de Ville,
où chacun pourra s’exprimer, donner son pointde vue, faire part de ses émotions et construi-re des solutions mutuellement acceptables. Siaccord il y a, chacun s’engage par écrit. « Ensuite, il faut que la vie s’en mêle et quechacun mette à l’épreuve son engagement àaméliorer les relations ».Le processus peut durer un mois, six mois, unan, rien n’est établi, tout est question d’écoute,de dialogue, de compréhension, de coopéra-tion, de civisme aussi… et de bonne volonté !Mais le jeu en vaut la chandelle, puisqu’àterme, l’objectif est de retisser le lien social etcréer une certaine harmonie dans les quartiers.
Service des Affaires socialesMédiation de quartiersHôtel de Ville (1er étage)tél : 081 24 64 84 – 24 65 65
LA MÉDIATIONTRAVAILLE POUR LA PAIX
DANS LES QUARTIERS
Boninne fait son
petit marché
A la demande de certains habi-tants, Boninne accueille depuismai un marché hebdomadaire, lemercredi de 14h à 19h, placeArthur Blairon. Il s’agit d’un mar-ché dit de proximité, jouant lacomplémentarité avec le commer-ce local et spécialisé en produitsalimentaires (fruits et légumes,volailles et gibiers, fromages etcharcuteries, boucherie, confise-ries, torréfaction et produits ducafé). Organisé à titre d’essai pendantun an, ce marché porte à sept lenombre de marchés hebdoma-daires organisés dans le GrandNamur, soit le lundi à Belgrade, lemardi à Salzinnes, le mercredi àNamur gare et Boninne, le jeudià Jambes, le vendredi à La Plante,le samedi à Namur centre-ville etle dimanche… repos !
Service des Marchés081 24 64 39 – 24 65 50
P-Y Berhin
vie des quartiers
23juin 2003 namur magazine
La Fondation Roi Baudouin veut renforcerles liens entre les gens qui habitent ou fré-quentent une même rue, un même quartier.Après avoir lancé un appel à projets danstoute la Communauté française, elle a sélec-
tionné une cinquantaine d’initiatives qui encouragentle rapprochement entre les habitants présentant l’uneou l’autre forme de différence (âge, culture, origine,mode de vie…) et éprouvant des difficultés à entrerspontanément en contact. Priorité a été donnée auxprojets concrets qui suscitent des liens durables plutôtqu’aux activités purement festives et ponctuelles. Deuxprojets namurois ont été retenus, l’un centré sur larichesse culturelle, l’autre sur le partage des savoirs. A Salzinnes, l’Ecole des Ressources Ethniques et lesAteliers musicaux ont réuni leurs efforts et leurs pas-sions dans un projet commun intitulé « Sur le che-min de nos racines ». Début avril, une centained’élèves des Ateliers musicaux ont ainsi partagé leurstalents de musiciens ou de chanteurs avec les pen-sionnaires de plusieurs homes proches de leur école.Pendant ce temps, l’Ecole des Ressources Ethniquesconviait les habitants à visiter une exposition baséesur l’Afrique, histoire de goûter à d’autres cultures,avant de s’imprégner de musiques d’ici et d’ailleurs.Le projet se clôturera par un concert de Chris Joris le14 juin (20h30), salle Imep à Salzinnes.
Coordonné par Marie-Anne Bettermier, le projet de laMaison des Jeunes et du Comité de Quartier deBasse-Enhaive privilégiait le « Partage des savoirs ». « Comme les habitants sont friands d’activités ludi-ques, nous avons organisé un rallye pédestre pourles inciter à se réapproprier l’histoire de leur quartieret à parcourir ses rues avec un regard neuf ». L’occasion pour eux de découvrir l’origine du motBasse-Enhaive (du wallon ènêwer, qui signifie souseau car l’endroit était régulièrement inondé par leseaux de la Meuse) et d’aller à la rencontre des rive-rains et voisins. « Qu’ils soient batelier, journaliste àla retraite, sculpteur, projectionniste, pâtissier, résistant,femme au foyer ou qu’ils aient tout simplement unebonne babeye, ils sont détenteurs d’un savoir, unmessage, une histoire, une passion à partager ». Dans le cadre du projet « Créactiv’été » de laCommunauté française, la Maison des Jeunes avecl’aide des services communaux prépare pour juilletune série d’activités axées sur le respect de l’environ-nement (réhabilitation de la mare, relance du pota-ger, réalisation de panneaux didactiques) auxquelless’ajoutent des activités sportives et un atelier vélosemblable à celui du quartier des Balances.
Rue de laDiversitéEcole des Ressources Ethniquestél : 081 73 38 03
Les ateliers musicauxtél : 081 73 31 88
Maison des Jeunes de Basse Enhaive
tél : 081 30 33 68
Service des Affaires sociales, cellule Actions dans les quartiers
tél : 081 24 64 27
« Pourquoi faut-il que les belles journées se terminent?Tout y était, le 16 avril, à Basse-Enhaive, le soleil, desnouveaux amis, des jeux, du sport, de la musique etde bons repas. Ça s’appelait Action Sports Solidarité, çaressemblait à une grande fête de famille que la CelluleInsersport, la Maison des Jeunes de Basse-Enhaive etl’asbl Air du Sud avaient décidé d’offrir à ceux quin’ont plus de chez soi. Ils étaient une centaine, ils vien-nent de plein de pays différents mais, pour nous voir,ils sont tous venus de Florennes. Là, on les appelle desréfugiés. Ca veut dire qu’ils devraient pouvoir se sentirà l’abri en Belgique, mais c’est à la Belgique de déci-der et elle prend parfois beaucoup de temps pourréfléchir. Alors on a voulu leur offrir un journée qu’onne pourrait pas leur reprendre. En se disant au revoir,on était tous un peu tristes, mais c’était doux ».
Quartier libre
24
projet de ville
juin 2003 namur magazine
Situés à 185 mètres d’altitude, leThéâtre de Verdure, l’esplanadedes Jeux et le bâtiment centralont été érigés par l’architecteHobé en 1908. En un siècle,
l’ensemble a subi les outrages du tempset montre aujourd’hui de nombreux signesde dégradation : les poutres se fissurent, lebéton s’effrite, les armatures se rouillent… Consciente que ce patrimoine mérite unerénovation ambitieuse, la Ville a chargé unbureau d’étude de Charleroi d’effectuer unexamen technique approfondi afin d’envisager lestravaux à réaliser pour rendre à l’édifice une nouvel-le jeunesse. Deux options se présentent. Soit on secontente de sauvegarder les bâtiments pour éviterqu’ils ne se dégradent davantage et les rendreconformes aux normes de sécurité. Soit on exploite aumaximum leurs potentialités afin de valoriser l’en-semble du site. Le Bourgmestre Bernard Anselme pri-vilégie cette seconde option.
Etat des lieux
Le premier élément de l’étude porte sur l’Esplanadedes Jeux, dont l’élément essentiel, les gradins, sont entrès mauvais état (corrosion des armatures des bétonsarmés). On envisage de les rénover par une métho-de électrochimique ou bien de réaliser de nouveauxgradins à l’identique. Vu la faible différence de coûtentre les deux propositions (100.000 € pour un bud-get d’un peu plus d’1 million d’euros), cette deuxièmesolution conjuguée à une rénovation de l’escalier etdes murets, semble plus opportune. Avec sa nef de plus 100 mètres de longueur, le bâti-ment central, appelé Georges Hobé, nécessite lui aussiune remise en état complète : stabilisation des struc-tures, installation d’un chauffage et d’un éclairage desécurité, réparation de la toiture, rafraîchissement dela façade. Dans la foulée, il est prévu d’aménager lesespaces donnant accès aux gradins et aux logespubliques pour offrir un meilleur accueil aux artistes etau public (vestiaires, bureaux, mezzanine, espaceVIP…). Coût global de cette mise en valeur : 2 mil-lions d’euros.
Un Théâtre d’été
A l’origine, le Théâtre de Verdure accueillait des opé-ras, des concerts de la danse, des spectacles de varié-tés. Aujourd’hui, ce théâtre en plein air sert essentiel-lement de scène au Verdur Rock. Il devrait, à l’avenir,retrouver sa vocation à la fois touristique et culturelle.Lieu de distraction, il serait aussi un espaced’échanges et de réunions où se croisent comédiens,chanteurs, musiciens, visiteurs…Avant de devenir ce bastion culturel, le Théâtre deVerdure a lui aussi besoin d’un sérieux lifting (estima-tion du coût : 1,6 million d’euros). Les gradins doiventêtre remis en état et leur capacité portée de 2700 à3000 places assises, la scène doit être agrandie etéquipée d’un plancher scénique et la fosse d’or-chestre, aménagée pour accueillir une soixantaine demusiciens.
Le plus bel atout du Théâtre deVerdure constitue aussi sa plusgrande faiblesse. C’est un théâtred’été, un espace à ciel ouvert, donctributaire des conditions climatiques.Il serait donc judicieux de le proté-ger des intempéries. L’idée est decouvrir de façon permanente lascène et la fosse d’orchestre par lebiais d’une structure de verre et demétal. Par mauvais temps, une toiletendue, amovible, assurerait la
couverture des gradins. Pas question donc de couvriren permanence l’espace, le Théâtre de Verdure doitrester un théâtre de plein air en contact avec la nature.Le coût global des travaux, en tenant compte dumatériel scénographique, est estimé à 6 millions d’eu-ros. Le Bourgmestre doit maintenant convaincre lespouvoirs publics (Communauté française, Région wal-lonne et Province de Namur) d’investir dans ce projetambitieux. Il souhaite également associer des privésdans le but non seulement de réunir les fonds néces-saires aux travaux mais aussi pour parvenir à unegestion mixte de l’outil sur le modèle du Flagey àBruxelles.
LE THÉÂTRE DE VERDUREHaut lieu de la culture ?
Le Théâtre de Verdure etl’Esplanade des Jeux forment
un patrimoine unique enEurope. La Ville souhaite le
rénover pour en faire un pôleà la fois culturel et touristique,
susceptible d’accueillir desspectacles d’envergure.
© Te
chno
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naut
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l
ce que les lieux disent
25juin 2003 namur magazine
On n'insistera jamais
assez sur le fait
que, davantage
qu'un amusement
inoffensif pour
intellectuels désœuvrés, l'étu-
de des toponymes anciens
peut constituer une véritable
passerelle vers le passé
et un outil privilégié pour
aborder l'évolution d'un
terroir ou d'un paysage.
Prenons un exemple : la
rue des Trois Piliers àSaint-Servais. N'étaient
son appellation, qu'on lui a heureusement laissée,
et son tracé particulièrement pentu, elle ne se dis-
tinguerait guère de ses paisibles voisines.
Or cette appellation est rien moins qu'anodine
puisque là se dressèrent jusqu'à la fin du 18ème
siècle les fourches patibulaires de Namur (du latin
patibulum: gibet), c'est-à-dire la potence où les
cadavres des condamnés à mort étaient exposés
publiquement, jusqu'à complète consommation
(c'est-à-dire décomposition) comme le précisent les
documents d'époque. Les exécutions capitales
avaient normalement lieu sur la Grand' Place de
Namur, devant l'hôtel de Ville, mais certaines se
déroulèrent ici.
On ignore quand ce sinistre dispositif fut installé à
cet endroit, mais c'était chose faite en 1604. Sa plus
ancienne représentation connue, qui date de cette
année-là, nous les montre effectivement sous la
forme de trois piliers verticaux supportant une tra-
verse horizontale à laquelle étaient pendus les
corps des suppliciés.
Plus important pour notre propos, le choix de l'em-
placement n'était pas gratuit : il est même révéla-
teur de certains aspects essentiels de la topogra-
phie ancienne de Saint-Servais.
En effet, cette macabre exposition, véritable mise en
scène de la mort et du châtiment, avait la dissua-
sion pour objectif avoué. En
conséquence, on cherchait à
installer les gibets sur des
hauteurs, à proximité d'en-
droits passants et fréquentés,
mais à l'écart des habitations,
pour des raisons évidentes
d'hygiène. Or l'endroit répon-
dait remarquablement
bien à ces exigences : en
1784, Saint-Servais ne
comptait encore que 326
habitants regroupés pour
l'essentiel autour de l'an-
cienne église Sainte-Croix,
qui se trouvait à l'embranchement des actuelles
chaussée de Waterloo et route de Gembloux, ainsi
que le long du Houyoux, qui alimentait de nom-
breux moulins. On y trouvait aussi une grosse ferme
isolée, la ferme de Bricgniot, qui existe toujours. Le
reste de son territoire était constitué de cultures, de
pâturages et de bois, qui furent traversés dès le
moyen âge par le grand chemin de Namur à
Gembloux. Or, la rue des Trois Piliers, un tronçon de
la rue du Beau Vallon, puis celle de Bricgniot en
reprennent précisément le tracé jusqu'à l'Institut du
Beau Vallon. Au-delà de celui-ci et du ruisseau de
Morivaux, on peut encore le suivre sur les cartes
d'état-major jusqu'à Rhisnes et Bovesse. Le sommet
de la butte à laquelle aboutit notre rue était donc
un emplacement idéal pour l'effet recherché.
Ce chemin fut remplacé dans le courant du 17ème
siècle par une nouvelle chaussée pavée gagnant
Bruxelles par Nivelles : l'actuelle chaussée de
Waterloo. La route de Gembloux, qui serpente dans
la vallée du Houyoux, est encore plus récente puis-
qu'elle ne fut commencée qu'en 1842.
L'urbanisation de la commune pouvait se mettre en
place.
Jean-Louis ANTOINE, archéologue
Capucins et Ursulines
en version citadine
L' "impasse" des Capucins a récemment été promueau rang de "venelle" de manière à adapter sa dési-gnation à son tracé actuel. Elle perpétue le souvenird'un couvent fondé en 1604 et qui se trouvait à l'em-placement de l'Institut Saint-Louis. D'autres noms derues du centre de Namur rappellent encore la pré-sence de certains établissements religieux qui y pros-pérèrent pendant des siècles : les rues des Croisiers,des Carmes, des Dames Blanches, l'impasse desUrsulines. Mais ils furent plus nombreux. En suivantl'ordre chronologique de leur installation, on peuténumérer les Croisiers et les Franciscains (début13ème siècle), les Carmélites "chaussées" ou "DamesBlanches" (chassées de Dinant lors du sac de 1466,elles se réfugièrent à Namur l'année suivante), lesRécollectines ou "Sœurs Grises" (1498), les Jésuites(1596), les Capucins (1604), les Bénédictines (1613),les Carmes (1622), les Annonciades (1623), lesCélestines (1631), les Ursulines (1634), lesDominicains (1648) et enfin les Carmélites "déchaus-sées" (1673). La plupart de ces congrégations sontapparues à Namur dans la foulée du concile deTrente (1545-1563), ce qui traduit l'attitude "offensive"adoptée alors par le catholicisme, dont elles furenten quelque sorte le "bras armé", face aux progrès dela Réforme protestante.Faute de place, on n'évoquera que trois des multiplesaspects intéressants du phénomène. Social d'abord :à l'exception des Carmélites qui étaient cloîtrées, etau contraire de la plupart des Ordres plus anciensqui recherchaient la solitude, ceux-ci se sont installésen ville parce que leur vocation, prosélytisme etenseignement, nécessitait le contact avec la population.Topographique ensuite : à l'exception des Jésuites etdes Récollectines, tous ces couvents se sont installésentre la troisième et la quatrième et dernièreenceinte parce que cette zone, peu bâtie, était laseule à pouvoir encore offrir de vastes espacesdisponibles.Monumental enfin : ces couvents ont durablementmarqué la physionomie de la ville par leurs construc-tions où furent souvent acclimatés les stylesnouveaux.
GIBIERDE POTENCE
La pluie nous a débués et lavésEt le soleil desséchés et noircis
Pies, corbeaux nous ont les yeux cavésEt arraché la barbe et les sourcils
(François Villon, La ballade des pendus)[ [
26
vie communale
juin 2003 namur magazine
VIE COMMUNALE
Plusieurs fois par an, le Conseil communal doit
approuver de nouvelles dénominations de voi-
ries. C'est ainsi que dernièrement, la rue du
Corso Fleuri a fait son apparition à Jambes tan-
dis qu'un tronçon de la rue Emile Mazy a été
rebaptisé impasse des Comognîs à Flawinne.
Il existe plusieurs cas pour lesquels la commune, via son ser-
vice de Géographique urbaine, est amenée à plancher sur de
nouveaux noms de rues. Il s'agit le plus fréquemment de bap-
tiser la voirie d'un nouveau lotissement. Première étape,
l'agent communal chargé de la procédure mène sa petite
enquête afin de dénicher le nom le plus approprié au lieu :
contact avec les habitants du quartier, recherches en biblio-
thèque et sur les plans du cadastre pour connaître la géogra-
phie, le patrimoine et l'histoire du site, le folklore et les tradi-
tions locales. Existe-t-il des lieux-dits ? Un patrimoine naturel
spécifique ou une quelconque originalité à cet endroit ?
Après approbation du Collège, le nom est proposé à la
Commission royale de Toponymie et Dialectologie qui exami-
ne son opportunité ou son originalité, corrige si nécessaire son
orthographe.
Il apparaît que les noms de personnes n'ont plus trop la cote,
alors qu'il y a un siècle, il était de bon ton de qualifier les
nouvelles artères du patronyme des bourgmestres ou des artistes
qui ont sombré dans l'oubli quelques générations plus tard.
La préférence est donnée aux termes wallons, souvent plus
savoureux (exemples, rue des Tautîs ou des Comognîs, Voye
do P'tit Vèvî, place do Bia Bouquet) ou aux mots qui puisent
leur source dans le terroir et la vie locale. Dans le cadre de
l'extension d'un lotissement à Vedrin, le Conseil communal a
récemment retenu les dénominations suivantes : rue de la
Pyrite, rue de la Galène et rue de la Blende pour rappeler le
passé industriel de la localité (exploitation de minerais de fer,
de plomb et de zinc).
L'occasion de rappeler que ce même quartier abrite l'allée de
Hulpia qui provient de l'ancien wallon et signifie chat-huant,
référence à la présence en ces lieux de chouettes hulottes et
autres oiseaux nocturnes qui se nourrissent de petits mammifères.
Mais revenons à notre procédure. Après avoir reçu un avis
favorable de la Commission, la nouvelle appellation doit enco-
re être acceptée par le Conseil.
Si refus, retour à la case départ. Si accord, la
voirie devient officielle dès lors où elle dispose
du code-rue délivré par le Registre national. Le
service Voirie peut alors réaliser et placer les
plaques de rue. De son côté, la Géographie
urbaine va intégrer les nouvelles données
dans son système cartographique et sur le site
internet de la Ville, et informer de la nouvelle
dénomination certains services communaux
(travaux, police, pompiers, urbanisme…) ainsi
que le lotisseur et les correspondants extérieurs:
la Poste, Belgacom, Electrabel, SWDE, Ministères,
Protection civile, éditeurs de cartes, etc.
Un mot pour terminer sur l'impasse desCapucins à Namur où se trouve la biblio-
thèque principale. Pour répondre à la deman-
de des commerçants de la rue Cuvelier et des
environs qui estimaient, à juste titre, que beau-
coup de piétons ne fréquentaient pas cette
impasse pensant qu'elle était, par définition,
sans issue, la Ville l'a transformée en venelle(diminutif de veine) : petite rue étroite synonyme
de ruelle. Cet été, les enfants pourront
enfiler la venelle pour s'égailler dans les
jardins du Maïeur.
On se fait un petit topo ?
Kaléidoscope
Faire descendre l’art dans la rue, c’est la volonté du servicede la Culture. Une démarche inaugurée l’été dernier parFélix Roulin et relayée cette année par Sébastien Jourdan.Après une formation aux Beaux-Arts de Namur et un gra-duat en techniques infographiques à la Haute Ecole AlbertJacquard, cet artiste de 23 ans a développé un conceptartistique original. A partir de photos numériques misesbout à bout ou entremêlées, il a réalisé trois fresquesmonumentales conjuguant patrimoine et nature. A voir jusqu’au 28 août dans les Jardins du Maïeur.
Service de la Culture - tél : 081 24 64 33
Si vous connaissez des anecdotes, des petites histoires curieuses ou insolites
sur les noms de rues ou les lieux-dits, contactez-nous. Elles enrichiront peut-
être une future chronique. Namur Magazine – tél : 081 24 63 22,
Géographie urbaine – tél 081 24 65 72[ [
vie communale
Un nouveau cap
a été franchi
dans le dévelop-
pement du tou-
risme fluvial à
Namur avec la
double cérémo-
nie d’inaugura-
tion des ports
de plaisance. En
face du Casino, le port de Jambes fraîchement
rénové vient d’être officiellement baptisé «port
de plaisance Henri Hallet» en hommage à
l’ancien échevin et bourgmestre jambois qui, à
la fin des années septante, s’est battu, contre
vents et marées, pour qu’une telle infrastructu-
re voit le jour sur la rive droite de la Meuse.
A quelques encablures de là, la Plage d’Amée
bénéficie aujourd’hui d’un restaurant entière-
ment rénové et
d’une nouvelle
c a p i t a i n e r i e
destinée aux
plaisanciers qui
souhaitent jeter
l’ancre pour un
ou plusieurs jours.
De nouveaux
p o n t o n s ,
capables d’accueillir 120 bateaux, seront opé-
rationnels au printemps 2004. Comme l’a sou-
ligné lors de l’inauguration le Bourgmestre
Bernard Anselme, en sa qualité de Président du
Port autonome de Namur, la capitainerie sera
alors « le centre névralgique de l’ensemble des
ports de plaisance sur le territoire de la Ville de
Namur et aussi le centre du tourisme fluvial de
la Wallonie».
Le nouveau président dela Cour pénale est né à Namur
C’est un Namurois d’origine, Philippe Kirsch (56 ans) qui, en mars
dernier, a été élu président de la Cour pénale internationale de
La Haye, le nouveau tribunal chargé de la répression du génoci-
de et des crimes de guerre. Elu par ses pairs à l’unanimité,
Philippe Kirsch s’est dit « conscient de l’importance historique de
la Cour et des enjeux des premières années de son existence »
et a assuré qu’il ne ménagerait aucun effort pour que « la Cour
rencontre les attentes et les espoirs que tant de gens ont mis en
elle ».
Juriste diplômé de l’Université de Montréal, il a tour à tour occupé
les postes de conseiller juridique, spécialisé dans les litiges inter-
nationaux, et d’ambassadeur pour le Canada auprès des Nations
Unies à New York, et plus récemment auprès du Royaume de
Suède. Père de deux filles, Philippe Kirsch manie aussi bien le
français, l’anglais que l’espagnol. Porteur de plusieurs titres hono-
rifiques, il est l’auteur de nombreuses publications sur la justice
internationale.
Pavillons de plaisance
Parking BEFFROI• Heures d’ouvertures - Lundi au Samedi de 07H00 à 24H00
• Ouvert le jeudi 29 mai et le dimanche 1 juin de 12h00 à 24h00
• Proximité des spectacles lors des festivités de « Namur en Mai »
ANCIENNEMENT PLACE D’ARMES
w w w. i n t e r p a r k i n g . c o m
I n f o I n t e r p a r k i n g : 0 7 0 / 2 3 3 2 1 2
Parking Beffroi 0 8 1 / 2 5 1 9 7 0
28
vie communale
juin 2003 namur magazine
L’Hôtel de Ville deNamur offre un bonaccès aux person-nes handicapées, c’est ceque révèle l’étude effectuéepar l’association GAMAHdans plusieurs villes wal-lonnes. La maison com-munale namuroiseoccupe le peloton detête du classementgénéral avec un « indicepasse-partout » de 8/10pour l’accessibilité despersonnes en chaise rou-lante accompagnées et 6/10 pourles « chaisards » seuls. L’enquête met en avantl’accès de plain-pied du bâtiment à partir de la rue,les emplacements de parking réservés, les ascen-seurs bien dimensionnés. Par contre, elle pointe deslacunes en ce qui concerne l’accessibilité desaveugles, des sourds et autres personnes fragilisées.Des efforts devraient donc être réalisés pour intégrerces critères dans les aménagements futurs, exemplelors de la construction du guichet unique.
A noter cette initiative de l’asbl GAU menée avec leconcours du Collectif Accessibilité Namur et de laVille dans le cadre de la Semaine de la Mobilité(du 16 au 22 septembre). GAU publie une bro-chure reprenant, sur un itinéraire d’1,5 km, unesérie de lieux accessibles aux personnes à mobi-
lité réduite : sites touristiques et his-toriques, services, commerces,
cafés, restos, etc.Signalons enfin le déména-gement à Wépion, dans lesanciens locaux de TouringSecours, de l’asbl Handicapet Mobilité, spécialisée dans
le transport des personnes àmobilité réduite.
L’œil de la caméraAutre initiative prise dans le cadre du Planzonal de sécurité, le renforcement de la surveillance du centre-ville grâce à l’installation d’un réseau de caméras. Ce dispositif, qui s’ajoute aux 16 camérasdéjà installées sur les boulevards pour larégulation du trafic, devrait non seulementrenforcer le sentiment de sécurité des habitants aux endroits " sensibles ", commepar exemple les souterrains de la gare, mais aussi dissuader les malfaiteurs de venircommettre leurs méfaits à Namur. Cette surveillance accrue du centre-ville permettraen outre de dégager une partie de moyenshumains au profit de la périphérie.
La villeaccessible aux handicapés
VIE COMMUNALE
TRAVAUXEN COURS & À VENIRRéfections de voiries- Belgrade : rues V. Genot et rue A. Nélis avec
réfection de la chaussée et des trottoirs
- Jambes : rue Mascaux avec aménagements de
sécurité ; bd de Meuse avec création d’une zone
résidentielle ; avenue Bovesse avec neutralisation
de la bande centrale, aménagement des trottoirs,
de plateaux et d’une piste cyclable (chantier MET)
- Loyers : rue de la Fossette avec création d’un égout
- Malonne : rue du Petit-Babin avec création d’un
égout
- Namur : rues de Coquelet et Bel Horizon avec
création d’une zone 30 + réfection des trottoirs
- Namur/Beez : rue de Namur et avenue Reine Astrid
(chantier MET)
- Saint-Marc : rue du Centre avec aménagement des
trottoirs et plateau ralentisseur
- Temploux : rue Visart de Bocarmé avec création
d’un égout
- Vedrin : rue Depoortere et rue Parmentier avec
aménagement de sécurité aux abords de l’école
de la Communauté française
Divers- Belgrade : extension du cimetière (rue Mazy)
- Belgrade : transformation de l’ancien terrain
de tennis en terrain polyvalent multisports
(rue des Tautîs)
- Jambes (Petit Ry) et Saint-Servais (Hastedon) :
création d’un espace multisports
- Loyers : création d’un nouveau terrain de football
- Namur : aménagement de la cour de la caserne
des pompiers en août.
Asbl Handicap et Mobilité159 avenue de la Première Armée américaine Wépiontél : 081 21 21 01
Cellule Mobilité Hôtel de Villetél 081 24 63 08 – 24 64 96
Soyons ZenDans le cadre du projet ZEN de la Région wallonne, qui vise à augmenter le sentimentde sécurité aux abords des écoles, le Conseil communal d’avril a approuvé deux projetsd’aménagements sécuritaires avec instauration d’une zone 30. Rue Terre au Baur à Cognelée : installation de coussins berlinois, reconfiguration ducarrefour entre les rues Bois des Maires et Tillieux + création d’un îlot directionnel, de zonesd’arrêt et de dépose-minute et d’une traversée piétonne protégée devant l’école commu-nale. Rue d’Eparmar à Beez : pose de bornes anti-parking création d’un îlot directionnel, decoussins berlinois et d’un trottoir en asphalte entre l’accès de l’école communale et l’abri-bus.
Prochaines réunions du Conseil communal
les mercredis 25 juin et 10 septembre.
Les séances se tiennent au 3ème étage de
l’Hôtel de Ville, 44 rue de Fer (entrée côté
SMAP) à partir de 18h. Elles sont
publiques sauf la partie à huis-clos.
mobilité
29juin 2003 namur magazine
Carrefour des 4 coins et rues avoisinantes
Le chantier a débuté enmars et se poursuivra jus-qu’à la fin octobre. En gros,poursuite des tranchées parles différents impétrants(Belgacom, Téléwall, Electra-bel, SWDE) dans les rues
Cuvelier et Saint-Jacques, suivie par l’aménagement de lachaussée et des trottoirs.
Rue de Fer, à hauteur de l’Hôtel de Ville, des travauxd’étanchéité du parking communal sont en cours.L’aménagement des trottoirs et de la chaussée (parbande de circulation) devrait débuter à la mi-août unefois les tranchées terminées sur l’ensemble du tronçon.
Ville de Namur, cellule Mobilité tél : 081 24 63 08 et 24 64 96E-mail: [email protected]
Place de la Station et avenue dela gare
Les travaux d'aménagement de la place de laStation, gérés par le MET, se poursuivent etdevraient se clôturer vers la mi-octobre de cetteannée (si les conditions climatiques le permet-tent et si le chantier ne rencontre pas d'impré-vus). Ils concernent l'aménagement d'une par-tie des trottoirs et des chaussées ainsi que lerenouvellement d'une partie des infrastructuresen sous-sol (alimentation en eau, électricité,gaz, télédistribution, téléphone et fibresoptiques).
Voici les principaux objectifs de l'aménagement projeté :- adaptation des trottoirs et traversées pour les per-
sonnes à mobilité réduite et malvoyants- élargissement des traversées piétonnes à haute fré-
quentation (devant la gare et au niveau du C&A)- sécurisation, par feux tricolores, de la traversée piéton-
ne au niveau du passage piéton devant la gare- création d'une nouvelle traversée piétonne entre la
gare SNCB et la gare des bus, avec élargissement du trottoir qui mène à cette dernière
- réfection des zones d'arrêt de bus abîmées- réfection du revêtement de la chaussée et des trottoirs
endommagés- création d'une zone de dépose-minute (débarque-
ment/embarquement) en plus de la zone taxis
La circulation des véhicules restera autorisée pendanttoute la durée des travaux, au minimum sur une bande.Selon l'évolution du chantier, certains arrêts de busdevront toutefois être déplacés. Les implantations tempo-raires peuvent être obtenues auprès de la Maison du TEC(tél : 081 25 35 55). Les cheminements piétons serontmaintenus mais adaptés en fonction de l'avancement duchantier. Enfin, les commerces resteront accessibles duranttous les travaux.
Conception du projet et coordination du chantier >
Ministère de l'Equipement et des Transports
de la Région wallonne (M.E.T.) Direction 131
tél. : 081 32 09 [email protected]
Centre-villeLe
en travaux
Un pavillon et des itinéraires pour les vélosDans la foulée des travaux réalisés par le MET place de la station, le
Collège envisage la construction d’un pavillon pour la location de vélos
à l’emplacement de l’ancien souterrain, près du C&A. Ce projet, conçu en
partenariat avec la SNCB et la Maison des Cyclistes, permettrait de centrali-
ser l’offre des services vélos (location, information, parking, consignes) en
un lieu entièrement réaménagé et symbolique sur le plan de l’intermoda-
lité (gare des bus et des trains, Maison du TEC, Office du Tourisme).
Il s’inscrit dans la philosophie du Plan Vélo qui prône l’usage du vélo au
quotidien et poursuit son petit bonhomme de chemin avec l’aménagement
d’itinéraires cyclables prochainement à Bouge, Vedrin et Wépion ainsi que
l’amélioration de sentiers à Malonne (ancienne voie du tram) le long du
Landoir entre les rues d’Insevaux et du Petit Bois.
30
loisirs
juin 2003 namur magazine
Une première pour la Capitale wallonne, la saison estivale du Beau
Vélo de Ravel se clôture à Namur. Un choix symbolique puisque
c’est du centre RTBF de la rue Golenvaux (bientôt vidé d’une
partie de ses effectifs) qu’a débuté cette aventure animée par le Namurois
Adrien Jovneau.
Les cyclistes sont attendus le 30 août, dès 11h, sur la place d’Armes pour
l’inscription (gratuite) plus une petite collation et un
briefing avant le grand départ à 13h. L’arrivée est pré-
vue, même endroit aux alentours de 16h.
Entre les deux, 22 kilomètres de balade sous la sur-
veillance de la Police locale. L’itinéraire longe la
Sambre par le Ravel pour rejoindre Vedrin, son église
gothique, son calvaire, son ancienne gare. Après le
Ravel direction Emines avec halte d’une heure à la
ferme pédagogique " Les Sens Ciel " pour casser la
croûte et faire le plein des sens, retour vers la case
départ en passant par Rhisnes, le domaine d’Artey, le
château de la Falise, la vallée du Houyou et Saint-
Servais.
Place d’Armes, les cyclistes sont accueillis par une
joyeuse bande d’artistes, genre Jeff Bodart, Dunker, Jo
Lemaire, Jean-Luc Fonck, Perry Rose, Julos, Lafontaine,
Adamo ou Marka (à confirmer). Dès 16h30, c’est parti
pour deux heures de récital suivi d’une « petite bouf-
fe », histoire de rattraper les calories perdues.
Signalons que le Beau vélo de Ravel laissera des
traces puisqu’un livre vient de sortir, qui détaille les dix
étapes wallonnes de cette édition 2003 avec un beau
chapitre consacré à Namur. Nouveauté, un CD est éga-
lement en vente, au profit de Handicap international. Il
compile 19 chansons qui parlent de vélo, de balade ou
de nature (A bicyclette, Du vélo sans les mains,
Condroz-Western) et propose en bonus " Le Beau vélo
de Ravel " chanté par des gens du cru comme Largo,
Adamo, Jeff Bodart, Frédéric François et dans un autre
rayon, Eddy Merckx ou Julie Taton. Une présentation du
livre et du CD est prévue le 21 juin à la boutique de la
RTBF, rue Golenvaux, lors de l’émission d’Adrien
Joveneau " Grandeur nature " (10h-12h30).
« Et je roule, je roule, l‘été sur le Ravel.
Et la foule, déboule, que la Belgique
est belle »….
Service Information Communication
Hôtel de Ville tél : 081 24 62 34
VÉLODE RAVEL
Le beau
en apothéose à Namur
L’été en roue libre… avec ousans Paulette !La Maison des Cyclistes a concocté un programme " Découverte à vélo " d’une durée de2h à 6h pour les novices ou les cyclistes plus chevronnés, les familles ou les pédaleurssolitaires.
22 juin: rallye vélo des fermes namuroises* Pour la Fête du Vélo de l’été, la Ville en tandem avec la Maison des Cyclistes vousinvite à sillonner la campagne namuroise, questionnaire à l’appui. Petit déj’ offert dès8h aux premiers arrivés, diverses animations (gravure, réparation et prêt vélos) et possi-bilité de barbecue en chemin. Départ : Hôtel de Ville (9h30-10h) - 081 24 64 32
6 juillet : l’itinéraire des panoramas**Floreffe, Buzet, Malonne… Des contrées qui ont connu une mutation paysagère, lamarque de l’homme sur la terre. Départ : MCN (10h)
20 juillet (14h) : Namur côté jardins*A la découverte des charmes et secrets des jardins publics ou privés de Namur. Départ : MCN (14h)
2 août : Namur du bout du nez*Une balade insolite parmi les senteurs namuroises. Départ : MCN (14h)
17 août : Du Plateau hesbignon à la vallée mosane**Une promenade ponctuée de fermes et châteaux entre le Ravel, opus 1 et 2. Départ : MCN (14h)
24 août : 1,2 3 vallées***Un parcours superbe et acrobatique dans les vallées de la Meuse, du Bocq et de laMolignée. Départ : MCN (10h)
7 septembre : Parcours d’artistes en pays de Gesves**La Fête de Mai inonde chaque année la nature d’œuvres artistiques les plus insolites.Départ : Grottes de Goyet (10h)
14 septembre : Journée du patrimoine**A coup de pédales, une balade au fil des pierres entre châteaux et demeures privées.Départ : MCN (10h)
Difficultés variables : * facile ** moyen *** plus physique.
Inscription à la Maison des Cyclistes, 16 rue Muzet à Namur, du lundi au vendredi(10h-17h). Tél : 081 81 38 48. www.gracq.org Possibilité de louer un vélo (5€).
La Mutualité chrétienne de la Province de Namur
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après intervention de la Mutualité sont réduits.
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sport
Motocrossréinvestit la Citadelle
32juin 2003 namur magazine
LE
Depuis 1949, le Grand Prix de
Motocross draine des milliers
de spectateurs sur la Citadelle
et véhicule l’image de Namur
à travers le monde. Après une
petite parenthèse d’un an, comblée par
le Supermoto, le Championnat du monde
nous revient assorti de quelques nou-
veautés. Tout d’abord, la date, il se tien-
dra les 19 et 20 juillet (et non plus le 1er
week-end d’août). Ensuite, l’introduction
des machines 4 temps et la répartition en
3 classes : " Motocross Grand Prix ", " 125 " et " 650 ", une nouvelle donne qui permet à des pilotes comme
Joël Smets ou Stefan Everts de participer à deux manches différentes et aux aficionados de s’offrir plus de
spectacle.
Côté circuit, on garde grosso modo le tracé d’il y a deux ans avec un départ et une arrivée sur l’esplanade.
Les endroits les plus " show ", les habitués les connaissent : la descente vertigineuse suivie du saut au Chalet
et la remontée vers le stade avec ses quatre bosses d’affilée.
Organisé avec l’aide de la Ville, le Grand Prix de Namur (8ème championnat du calendrier sur 12) se dérou-
lera le samedi de 8h à 18h et le dimanche de 8h à 17h avec trois manches, à 11h, 12h30 et 14h30 suivies
chacune du palmarès.
Namur M.X. Events : 168 avenue J. Materne à Jambes – tél : 081 30 22 17
Atletissima sur les starting-blocks
A moins de 3 semaines des championnats du Monde
de Paris, le SMAC vous fixe rendez-vous le 26 juillet,
à partir de 19h, au Meeting Atletissima Namur
pour venir encourager ses meilleurs athlètes aux
côtés de sportifs issus de plus de 40 nations. Depuis
sa création en 1996, Atletissima apparaît comme un
événement sportif d’avant-plan à Namur, à la
mesure de l'engouement populaire dont bénéficie
l'athlétisme dans la région.
Pour ce 8ème Grand Prix, une centaine d’athlètes
sont attendus au stade Adeps de Jambes, dans
toutes les catégories (course 100m, saut en longueur,
triple saut, perches, marteaux, 3000 steeple…).
A suivre, les grands espoirs du SMAC,
Xavier de Baerdemaker, David Demynck (photo)
et Mathieu Piron.
Les 9 et 10 août, la piste jamboise devrait accueillir
les championnats de Belgique toutes catégories.
Si l’événement est confirmé, ce sera l’occasion de voir
les meilleurs Namurois en quête de lauriers
nationaux et de rencontrer le top belge dont la
vice-championne d’Europe Kim Gevaert.
SMAC tél : 081 22 50 67 - 73 27 88
www.users.skynet.be/smac.namur
Comme sur des roulettes !
Des centaines, des milliers de patineurs
dans les rues de Namur, c’est pour cet
été ! Après avoir lancé Brussels Rollers
dans les rues de la capitale – 2.500 participants
lors de la première sortie, 30.000 sur tout l’été !
– l’organisateur a décidé d’étendre sa formule à
plusieurs grandes villes du royaume (Anvers,
Ostende, Liège, Mons, Bruxelles, Namur) dans le
but de promouvoir le roller comme loisir, comme
sport et pourquoi pas, comme moyen de trans-
port.
A Namur, la promenade est mise sur pied ou
plutôt sur roulettes chaque mardi de juillet et
août avec l’aide logistique de la commune. Elle
permettra aux participants de découvrir la ville et
ses abords dans un esprit à la fois festif et spor-
tif. Une brigade composée d’une dizaine de poli-
ciers à roulettes assurera l’encadrement du cor-
tège qui partira de Namur à 21h, sillonnera les
campagnes de Jambes et Wépion avant de reve-
nir dans le centre-ville.
Précisons pour terminer que ce n’est pas une
course mais bien une randonnée. Pas d’inscrip-
tion, ni de médaille à l’arrivée ni même d’obli-
gation d’avaler les 20 km de bitume d’une trai-
te ! Côté sécurité, il est vivement conseillé de se
munir de protections (casque, genouillères…),
histoire d’amortir chutes et chocs.
Le Belgium Rollers Summer Tour 2003à Namur les 1, 8, 15, 22, 29 juillet et 5, 12,
19, 28 août. Hôtel de Ville - Espace Loisirs,
aile Eden • tél : 081 24 63 76
sport
33juin 2003 namur magazine
L’OPENde Belgique prend ses marques à Jambes
Parrainée par la Ville, l’Open de tennis en fauteuilroulant va fêter cet été ses dix ans à Namur dansune ambiance musicale avec le concert d’AbbeyRoad organisé le vendredi soir dans l’enceintemême du tennis Club de Géronsart.
Fondateur de l’Open, Raymond Dombrecht tire un bilan positifde cette compétition qui a eu du mal à décoller mais figureaujourd’hui, par la détermination de nombreux bénévoles,parmi les plus grands tournois internationaux où se rencontre lacrème des joueurs mondiaux : David Hall, Kai Schrameyer,Stephen Welch.« L’Open n’a pas la prétention de rivaliser avec les grands tour-nois pour valides, poursuit R. Dombrecht. Cependant, je consta-te un intérêt croissant des médias et du public qui viennent toutd’abord par simple curiosité. Ensuite, la curiosité fait place à l’ad-miration ». Président du TC de Géronsart et membre de l’asbl Open, ThierryMarot a progressivement adapté le site jambois aux sportifs àmobilité réduite (terrains et cafétéria plus accessibles) et se ditprêt à investir davantage avec l’aide des pouvoirs publics.En attendant que les joueurs handicapés puissent se mesureraux valides toute l’année dans des infrastructures équipées à ceteffet (le rêve de Raymond Dombrecht !), l’Open de Tennis consti-tue une fois l’an une belle vitrine pour ces athlètes en quêted’autonomie et de dépassement.
Open international de tennis en fauteuil roulantdu 15 au 20 juillet au Tennis Club Géronsart
3 rue Luzerne à Jambes – tél : 081 30 57 57
AGENDA27 juillet
Namur Power Jet CupEntre le pont de Jambes et le pont des Ardennes, la Meuse accueille la 6ème éditionde la Power Jet Cup (Championnat de Belgique). Essais de 10h à 12h, 1ère manchede 12h30 à 14h et 2ème manche de 15h30 à 17h. Power Jet – tél : 0475 63 60 37
30 juilletTour cycliste de la Région wallonneDépart de la 3ème étape à 10h40 de la gare de Jambes (avenue Jean Materne) etarrivée à Bouillon, soit 210 km de course. Info : 056 34 70 03
8, 9 et 10 aoûtBeach Volley sur la place St Aubain à Namur Durant trois jours, la place Saint-Aubain prend des allures de sta-tion balnéaire et se drape d’uneépaisse couverture de sable. Organisé depuis 5 ans par le Naja,le Beach volley accueille une tren-taine d’équipes par jour qui s’affrontent tout le week-end de 9h à 18h et en noc-turne le samedi de 19h30 à minuit. En guise de mise en train, un tournoi de BeachSoccer (football sur le sable) animera la plage Saint-Aubain de 19h30 à minuit levendredi. Info : 0479 80 48 65 ou 081 258 93 62 ou sur www.vcnaja.net
17 aoûtO’Neil Wakeboard Tour à WépionInitiation de 10h à 14h et compétition dès 14h. Inscription : [email protected]
24 aoûtDescente de la Haute MeuseHastière - Wépion à l'avironOrganisée par le Royal Nautique Sambreet Meuse Athlétique Club (plus de 300membres !), cette balade fluviale de 35km, ponctuée de 7 écluses, allie la per-formance sportive et la découverte touris-tique. Elle séduit des rameurs venus deFlandre, de France et d’Angleterre. Unetrentaine d’embarcations sont attenduesqui prendront le départ vers 9h à Has-
tière, feront une halte à Yvoir à 13h pour arriver à Wépion aux alentours de 17h30.Info : 081 46 11 30
14 septembreJogging de la Ville de Namur (16 km)Départ de la gare de Namur à 11h. Régie Loisirs, aile Eden – tél : 081 24 63 76
Cocorico !Onze titres de championnes de Belgique, huit coupes nationales, huitième doublé deleur histoire, comme le soulignait Vers l’Avenir au lendemain de la victoire, les basket-teuses de Dexia Namur ont confirmé qu’elles formaient toujours la meilleure équipedu pays malgré une résistance cette année un peu plus sérieuse de Waregem etDeerlijk. Toujours soutenues par la Ville, elles bénéficieront à la rentrée d’une infra-structure plus moderne : nouveau parquet, sièges rénovés et construction d’une sallepolyvalente pour l’associatif et l’accueil VIP. Pour la saison 2003-2004, les basketteusesse concentreront sur les rencontres européennes qui garantissent une visibilité de Namuret assurent la promotion du sport en général et du sport féminin en particulier. Toujours en basket, le Fémi Namur et le Mosa Jambes unissent leur destin pour formerNova Namur et les hommes de l’UR Namur montent en 3ème division. En football, l’UR Namur a conquis le titre de promotion et retrouve donc la division 3.
34
les stages de l’été
juin 2003 namur magazine
Stage natureActivités nature et loisirs pour découvrir les ani-maux de la forêt, construire des nichoirs, recon-naître les plantes, soigner les animaux de laferme, fabriquer le pain mais aussi visiter un châ-teau, faire du tennis et du foot, bricoler…Du 1er au 4 juillet à Borzée (La Roche enArdennes) pour les 7-13 ans.
Stage djembé et danses africainesVenu du Burkina Faso, Moussa Sow vous emmè-ne au cœur de l’Afrique avec ses rythmes man-dingues (Guinée, Mali, Burkina, Sénégal) ou tradi-tionnels mossis (Burkina Faso). L’occasion de sefamiliariser avec le djembé, de découvrir sesrythmes de base et jouer en groupe. L’après-midiest consacré à la danse africaine en symbioseavec les percussions. Le stage se clôture par unpetit spectacle de démonstration. Du 7 au 11 juillet, de 9h à 16h30 au PARF(Citadelle) pour les 10-15 ans.
Stages arts plastiques et artistiquesQuatre stages à l’Académie des Beaux Arts pourassouvir son désir de créativité.Atelier terre du 7 au 11 juillet pour les 8-13 ans
Théâtre d’ombres du 14 au 18 juillet pour les 8-13 ansLino gravure du 22 au 25 juillet pour les 9-13 ansAtelier dessin du 11 au 14 août pour les 8-13 ans
Stage voileUn petit séjour à la côte belge pour s’initier à lavoile sur un lac et goûter aux joies de la plage,du go-kart, du kayak, du mini-foot et s’offrir enprime une escapade à Bellewaerde. Du 13 au 19 juillet " Au Chat Botté " à DeHaan pour les 9-15 ans.
Je roule coolDeux jours en compagnie de l’asbl Pro Vélo et laPolice locale pour bien maîtriser son vélo, mettreen pratique le code de la route sur une piste desécurité routière et pédaler sur le Ravel.Les 15-16 juillet, 17-18 juillet, 11-12 août et 13-14 août au PARF, CNS (Tabora) et Commis-sariat de Police pour les 9-12 ans.
Stage théâtreAu cœur de l’été et du Moyen Age, les enfantsvont pénétrer le monde du Sortilège de Morneluneet imaginer un univers enchanteur où tour à tour,manants, troubadours, sorcières, chevaliers etpeut-être même des elfes et des fées auront unrôle à jouer. Sous la baguette (magique ?) deThierry Colard, comédien et metteur en scène, lesmarmousets créeront leur spectacle de a à z, desdécors aux costumes en passant par le grimage.La pièce sera jouée en public le dernier jour dustage, lors de la fête des plaines. Du 28 juillet au1er août à l’Académie des Beaux Arts, 8 ruedu Lombard à Namur pour les 8-13 ans.
Séjour à la fermeUne semaine dans un village ardennais pour par-ticiper à la vie quotidienne d’une ferme à travers
les travaux saisonniers,le nourrissage des ani-maux, la récolte desœufs, plus des baladesà dos d’âne, prome-nades en chars à bancs,soirées récréatives…Du 9 au 14 août à laFerme de la Géronne àChêne pour les 8-12 ans.
Plaines devacancesEn juillet et août, activitésd’éveil sous la conduited’animateurs brevetés,ateliers créatifs, grands jeux, psychomotricité, nata-tion, excursion…Baby-centres aux écoles communales de la Boverieet de VelaineCentres pour les 3-12 ans aux écoles communalesd’Erpent, de Bouge et de Wépion Centres pour les 6-14 ans au Centre Culturel de Saint-Marc et à l’école communale du Parc Astrid.
Fête des enfantsLe vendredi 1er août, tous les enfants des plainessont invités à faire la fête sur la place MauriceServais. Les animations débutent à 10h et se termi-nent à 16h par un spectacle donné par les enfantsdu stage théâtre. Sur place, balades en calèche, châ-teaux gonflables, théâtre de rue, stands des pom-piers et de la police.
Stage d’équitationHarnachement, science équestre, travail au manège,…Du 28 juillet au 1er août à Hingeon pour les 5-13 ans.
JeunesseLes vacances,
c’est fait pour jouer, s’amuser, se faire de nouveaux potes et des nouvelles copines,
créer, gambader, s’éclater en plein air,prendre du bon temps. Ça tombe bien,
la Régie Loisirs a imaginé pour ces deux moisd’été une multitude de stages et
activités pour tous les âges, tous les goûts : lesbambins en quête d’éveil, les Maradona enpuissance, les randonneurs amphibiens, les
graines de comédiens, les musiciens en herbe,les enfants qui murmurent à l’oreille des
chevaux, ceux qui adorent se jeter à l’eau et puis ceux qui préfèrent toucher
un peu à tout.
Loisirs &
les stages de l’été
35juin 2003 namur magazine
1. EVEIL DU CORPS ET DES SENSTout l’été de 9h à 16h (Centre Namurois des Sports/Tabora) • Age : 3-5 ans
2. LA BOITE A SURPRISESDu 1 au 4/7, du 14 au 18/7, du 28/7 au 1/8, du 4au 8/8 et du 18 au 22/8 - de 9h à 12h (CNS)Age : 4-6 ans
3. SPORTS ET DECOUVERTE NATURE – EVEIL MUSICAL ET DECOUVERTE NATURE
Tout l’été de 8h30 à 16h30 (CNS) • Age : 5-7 et 8-12 ans
4. PECHEDu 14 au 18/7 de 9h à 16h (CNS) • Age : 10-14 ans
5. MULTISPORTSTout l’été de 8h30 à 16h30 (CNS) • Age : 8-12 ans
6. BABY BASKET/MINIFOOT-BABY GYM/MINI TENNISTout l’été de 8h30 à 16h30 (CNS, Flawinne et Bouge)Age : 5-7 ans
7. ARTS ET SPORTSDu 7/7 au 14/8, de 8h30 à 16h30 (Académie et CNS)Age : 6-15 ans
8. DANSE/JAZZ/HIP HOPDu 1 au 11/7, du 4 au 8/8 (CNS) • Age : 8-12 ans
9. DANSE/SPORTS, DANSE/NAGE SYNCHRODu 4 au 8/8 (Jambes), du 18 au 22/8 (CNS)Age : 8-12 ans
10. GYM SPORTIVE, ACROGYM/MINI TRAMP, GYM ET SPORTS BALLONS
Du 1 au 4/7, du 14 au 18/7, du 28/7 au 1/8, du 18au 22/8 de 8h30 à 16h30, 9h à 12h ou 13h à 19h(Flawinne et Bouge) • Age : 6-12 ans
11. BASKET/SPORTS D’EQUIPEDu 7 au 11/7 (Jambes), du 14 au 18/7 (Belgrade), du18 au 22/8 (Loyers) – de 8h30 à 16h30 Age : 6-10 ans
12. FOOTBALL/SPORTS D’EQUIPEDu 1 au 11/7 (Flawinne), du 28/7 au 1/8 (Malonne),du 4 au 8/8 (Jambes), du 18 au 22/8 (St Servais) de8h30 à 16h30 • Age : 6-14 ans
13. TENNISTout l’été (Flawinne, CNS, Malonne) de 8h30 à 15h30(par tranche de 2h) • Age : 5-14 ans
14. MINI TENNIS/GYM/JEUX D’ADRESSEDu 1 au 4/7 et du 18 au 22/8 (Flawinne), du 14 au18/7 et du 11 au 14/8 (CNS) de 8h30 à 16h30 • 5-6 ans
15. TENNIS DE TABLEDu 1 au 4/7, (Bouge) du 22 au 25/7 et du 4 au 8/8(Vedrin) de 13h à16h • Age : 9-16 ans
16. NATATIONDu 7 au 18/7 (Salzinnes), du 22/7 au 1/8 (Jambes)et du 18 au 29/8 (St. Servais)De 9h à 10h : 4 et 5 ans (initiation) et 6 à 14 ans(perfectionnement)De 10h15 à 11h15 : dès 6 ans (initiation)
17. PLONGÉE ET SPORTS COLLECTIFSDu 18 au 22/8 de 9h30 à 16h (St-Servais)Age : 9 -16 ans
18. KARATÉ ET SELF DEFENSEDu 7 au 11/7 et du 25 au 29/8 de 9h à 12h (CNS) Age : 8-12 ans
19. INTERNET ET TENNIS DE TABLE INFORMATIQUE ET SPORTS RAQUETTESDu 1 au 18/7 et du 28/7 au 1/8, du 4/8 au 22/8de 9h à 16 h (Belgrade) • Age : 9-16 ans
20. V.T.T.Du 1 au 4/7, du 14 au 1/8 et du 18 au 22/8 pour les9-12 ans Du 7 au 11/7 et du 4 au 9/8 pour les 13-15 ans(CNS) de 9h à 16h
21. DÉCOUVERTE DU SERVICE INCENDIE ET SPORTSDu 7 au 11/7 et du 4 au 8/8 de 8h30 à 13h (CNS) etde 13h30 à 16h30 (Caserne des Pompiers)Age : 10-14 ans
22. DÉCOUVERTE DES TECHNIQUES DU CIRQUEDu 7/7 au 11/7 de 9h à 16h (CNS) Age : 7-12 ans
23. INITIATION A LA VOILEDu 14 au 18/7 de 10h à 16h30 (Dave)Age : 9-14 ans
24. EQUITATION/DECOUVERTE NATURETout l’été • 5-12 ans
25. ESCALADEDu 7 au 11/7, du 28/7 au 1/8 (CNS), du 4 au 8/8 etdu 18 au 22/8 de 8h 30 à 16h (CNS-Wierde)Age : 12-16 ans
26. RANDO-PHOTO AMPHIBIE " COOL LA MEUSE "Du 1 au 4/7 et du 22 au 25/7 de 10h à 16hAge : 13-18 ans
27. ESCRIMEDu 25 au 29/8 (CNS) de 9h à 16hAge : 8-12 ans
28. BASE-BALLDu 18 au 22/8 (Wépion) de 9h à 16h30Age : 10-14 ans.
> Informations et inscriptions
Espace Loisirs - Jeunesse et Sports, Hôtel de Ville (aile Eden) tél : 081 24 63 76 - 24 63 77
SPORT
36
sécurité
juin 2003 namur magazine
Al’approche des vacances d’été, la police loca-
le de Namur poursuit son action visant la pré-
vention des vols dans les habitations temporaire-
ment inoccupées. Elle vous propose gratuitement une sur-
veillance de votre habitation durant votre absence.
Ces demandes de surveillance peuvent se faire par télé-
phone, par courrier ou en se présentant à la Division
proximité, 14 rue de l’Arsenal à Namur
(tél : 081 24 68 54).
Vous pouvez aussi contacter votre agent de quartier qui
assurera le relais de votre demande.
Attention, cette surveillance par les services de police ne
vous dispense pas des mesures de sécurité élémentaires.
Quelques conseils :
- vérifiez la bonne fermeture des différents accès avant
votre départ
- évitez de laisser à vue des objets de valeur et ne trans-
formez pas vos fenêtres en vitrines de magasin
- donnez des signes visibles d’occupation (relevé du cour-
rier, lumières temporaires en soirée, pas de message
d’absence sur le répondeur …)
- prévoyez une personne de contact en cas de problème
- ne gardez pas de valeurs à la maison (argent liquide,
bijoux,…)
- ne rendez pas votre habitation invisible de la voie
publique et du voisinage ; en agissant de la sorte, vous
assurez une tranquillité aux éventuels intrus
Précisons qu’il est également possible de solliciter le pas-
sage d’un conseiller en techno-prévention afin de sécuri-
ser au mieux votre habitation.
Contact : Inspecteur principal M. Dardennetél : 081 24 68 64.
Contrôle des cyclomoteursAvec l’arrivée du beau temps, le nombre de cyclomoteurs
sur nos routes augmente. Malheureusement, le nombre
d’accidents de la route impliquant de jeunes conducteurs
est également à la hausse.
La police locale a décidé d’agir. Depuis le début de l’an-
née, elle mène une campagne de contrôle des cyclomo-
teurs avec comme priorités l’assurance, le respect de la
réglementation technique (vitesse et puissance du véhi-
cule), le port du casque et la lutte contre le bruit.
Petit rappel de la législation en vigueur :
- le port du casque est obligatoire pour les cyclomoteurs
" classe A et B " (AR 01/12/75 - art 36)
- la vitesse est limitée à 25 Km/h pour les " classe A "
et à 45 Km/h pour les " classe B " (AR 01/12/75 - art
2/17)
- entre 16 et 18 ans, le conducteur ne peut prendre des
passagers (AR 01/12/75 - art 8/2)
- l’assurance est obligatoire (Loi du 21/11/89 - art 2.1)
- le permis de conduire est obligatoire pour les cyclomo-
teurs " classe B " (AR 16/03/68 - art 21)
- aucune modification technique visant à augmenter la
vitesse et la puissance n’est autorisée. En cas de non res-
pect de la règlement technique (loi du 21/06/85 - art 4),
la police peut immobiliser le cyclomoteurs pour une
durée de maximum 30 jours
- dans le cadre de la lutte contre le bruit, les cyclomo-
teurs de " classe A " ne peuvent dépasser le seuil de 85
décibels et les " classe B ", les 90 décibels (AR 10/10/74
- art 10)
COMITÉ DE RÉDACTIONGEORGES LATOUR, SECRÉTAIRE COMMUNAL
HÉLÈNE GHEUR, CHEF DE SERVICE
VALÉRIE SACCHI, RÉDACTRICE EN CHEF
HÔTEL DE VILLE - 5000 NAMURTél 081/24 63 22 - Fax 081/24 63 31 [email protected] Magazine sur internet :www.ville.namur.be
COLLABORATEURSGUY FOCANT, PHILIPPE LAVANDY & JACQUESLEURQUIN (photographes), JEAN-LOUIS ANTOINE (archéologue), VINCENT ZABUS (bonimenteur), PIERRE-YVES BERHIN et OLIVIER TONGLET (illustrateurs)
ÉDITEUR RESPONSABLEGEORGES LATOUR, SECRETAIRE COMMUNAL
RÉALISATION CAUDALIE / Jeanluc PONCELET ©
081/21 41 16
IMPRESSION BIETLOT - 071/28 36 11
RÉGIE PUBLICITAIRESPONSOR ONE - 081/73 68 90
Tirage 50.000 exemplaires
distribués gratruitement
dans tous les foyers namurois
JUIN 2003
Faites graver votre véloAu cours des manifestations auxquelles elle participe,
comme les Journées du Vélo organisées par la Ville (22
juin et 25 octobre), la police locale propose gratuitement
aux cyclistes la gravure de leur vélo. Le procédé est tout
simple : il s’agit d’apposer le numéro de registre natio-
nal du propriétaire sur le cadre du vélo.
Il est également possible d’obtenir une gravure sur
demande.
Contact : Inspecteur principal L. Deneffe tél : 081 24 68 61
POLICELOCALE
VEILLE
LA