-
LECOLE DU DJOLOFLE 1er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU
SENEGAL
N 01Janvier 2015100 FCFA
LLe nom mme de ce journal LECOLE DU DJOLOF, en son tendue, son
historicit et sa conceptualit marque avec exactitude ce que notre
rdaction se fixe comme dfis relever sur cette cole qui nous
appartient tous en tant qulves, enseignants, autorits dconcentres,
dcentralises o tout simplement fils du Djolof. Quel sentiment peut
animer un acteur dun systme qui fait de lchec sa rgle dor ? De quel
cur aussi, pouvons-nous vivre dans un systme marqu par labandon et
les ingalits daccs et de russites selon les sexes? En ralit, cest
la correction de ces imperfections, au dveloppement de notre
ducation dans toutes ses composantes et la rconciliation avec les
diffrents acteurs auxquels sengage cette initiative. Ainsi, malgr
le caractre public de lcole sngalaise, laction de lEtat doit tre
soutenue et complte par des initiatives prives, sociales,
professionnelles et locales. Lcole sngalaise tant ce quelle est,
lheure nest plus donc aux longues dissertations soporifiques ni aux
discours syndicaux guerriers mais un sursaut citoyen et
patriotique. Devant les dfis terrifiants qui interpellent nos
socits, nous nous apercevons de plus en plus que lcole est le seul
combat qui vaille dtre men. Et ceci est une ncessit absolue des
pays en dveloppement pour sortir dfinitivement de la
pauvret.Promouvoir le lire-crire qui constitue loutil majeur
dacquisition culturelle chez lenfant, initier les lves la
recherche, crer un cadre dexpression lgale aux diffrents
tablissements scolaires du dpartement, entreprendre une
interconnexion entre les diffrents cycles et tablissements,
participer lmergence de la jeunesse du Djolof, voil entre autres,
les principaux objectifs de ce projet. Quon nous entende ! Ce
projet est exclusivement rserv aux lves et ne traite que de
questions ducatives. A travers ces objectifs vous conviendrez avec
nous quil met llve au centre des enseignements-apprentissages
conformment aux nouvelles doctrines pdagogiques.Chers lecteurs, en
plus de la fonction classique de diffuseur de linformation
scolaire, vous trouverez dans ce journal et les numros subsquents
dautres articles indits (reportages, dossiers, portraits,
expertises, posies, arts etc.) qui se consacrent des thmatiques
originales, parfois critiques et souvent laisses en marge par la
communaut scolaire mais qui interpellent structurellement la vie de
notre systme ducatif.Bonne lecture!
SAHIR NDOYELe Coordonnateur
EDITORIAL
Dr MADIENG FALL, IEF DE LINGUERE LECOLE ET LE DEFI DE LA
COMMUNICATION
Me AMADOU KA, PRESIDENT DU CONSEIL DEPARTEMENTAL
DE LINGUERE
TENUES INDECENTES A LECOLE PROBLEMATIQUE
ET SOLUTIONS
32,83 % au CFEE 48 % au BFEM
31,03 % au BAC
EXAMENS 2014 A LINGUERE
COMPRENDRE LETRANGER DALBERT CAMUS ET LA PHILOSOPHIE DE
LABSURDITE
MODELE DU DIOLOF
-
2LECOLE DU DJOLOF
Vie scolaire
LECOLE DU DJOLOF EQUIPE REDACTIONNELLE
SAHIR NDOYE COORDONNATEUR DU PROJET
AHMADOU BAMBA TOURE COORDONNATEUR ADJOINT
BADE SECK COORDONNATEUR DE LA REDACTION
BIRAME SOW SECRETAIRE DE LA REDACTION
MAMADOU LAMINE NDIAYE PHOTOS
MONSIEUR BAO POINT FOCAL LINGUERE
MM. GASSAMA, MASSAMBA THIANE DRTS, COLY CONSEILLERS
CONTACTS : 775208022 / 705753274 email : [email protected]
Lenjeu de lducation et le dfi de la communication Dis-moi quelle
jeunesse tu as et je te dirai quelle nation tu seras (Abdoulaye
WADE) Pour chaque socit, lducation est le moyen par lequel elle
prpare les conditions de sa propre existence (Emile DURKHEIM)
En des poques loignes, dans des contextes varis, si deux
visionnaires de leur temps ont pu noncer la mme vrit, cest quelle
est tenace et indubitable.De la confrence dAddis-Abeba (1961) aux
OMD (Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement), en passant par
Jomtien (1990) et le forum de Dakar (2000), lducation est affirme
comme une priorit absolue dans le devenir des nations. Dans cette
optique le Sngal nest pas en reste. Depuis les EGEF (Etats Gnraux
de lEducation et de la Formation), les initiatives toujours
renouveles travers le PDRH2 (1994-1998), le PDEF (Programme Dcennal
de lEducation et de la Formation) et actuellement le PAQUET
(Programme
dAmlioration de la Qualit et de lEquit et de la Transparence),
se sont voulus des rponses efficaces au dfi dun systme ducatif
conforme aux exigences du dveloppement conomique et social.Avec
lavnement du PAQUET, notre ducation est la croise des chemins. Aprs
le PDEF, le nouveau programme vient, dans une approche holistique
prendre bras le corps, les obstacles qui se dressent sur le chemin
de la qualit, de lquit et de la transparence.A ct de ce programme,
le PALME (Partenariat pour lAmlioration de la Lecture et des
Mathmatiques lElmentaire) vient en appoint pour solutionner les
contreperformances notes en lecture et en mathmatique llmentaire.Le
PAQEEB (Projet pour lAmlioration de la Qualit et de lEquit dans
lEducation de Base), quant lui, est un projet qui initie un nouveau
modle de gestion permettant aux coles dadministrer librement leurs
fonds sous la houlette de CGE (Comits de
Gestion dEcole). Bas sur la GAR (Gestion Axe sur les Rsultats),
il donne lopportunit auxdits tablissements de contracter avec leur
IEF (Inspection de lEducation et de la Formation) travers un CAQ
(Contrat dAmlioration de la Qualit). Cette dernire son tour labore
un PAQ (Projet dAmlioration de la Qualit) avec des objectifs et
rsultats attendus clairement dfinis. Do une meilleure prise en
charge des besoins spcifiques des apprenants, une gestion
dcentralise, libre
et dmocratique des moyens ainsi quune imputabilit et une
responsabilit accrues des acteurs la base afin dassurer une bonne
gouvernance du systme. Autant dinnovations pour grer les avatars
multiples et multiformes qui frappent le systme et sont
prjudiciables sa bonne marche et son rayonnement.Avec le PDEF et
entre 2000 et 2013, la part de PIB investie dans lducation est
passe 6% contre une moyenne africaine de 4,6% ; le TBS (Taux Brut
de Scolarisation) est pass de 67,2 93% llmentaire et de 19,65% 58%
au moyen ; La parit fille/garon de 0,87 1,1 llmentaire. Pour dire
que leffort soutenu en vue dun systme ducatif de qualit pour un
Etat pauvre comme le ntre, est tout point de vue apprciable.
Seulement, linstar des acteurs, les communauts doivent faire sienne
notre ducation. Pour cela, la sensibilisation est ncessaire et la
communication incontournable, tel que stipul dans le PAQUET.
Le diagnostic exhaustif des forces et faiblesses en matire de
communication dans le secteur et les rsultats attendus ainsi que
les extrants, nous confortent en tant quautorit scolaire du
dpartement dans la foi que nous avons au rle dterminant du journal
scolaire dpartemental LECOLE DU DJOLOF dans lentreprise
ducative.Lengagement des acteurs, laccompagnement des partenaires
et ladhsion des communauts, sont le seul gage pour la ralisation de
nos objectifs en matire dducation et ceci passe ncessairement par
une communication et une sensibilisation de proximit. Merci votre
rdaction de lavoir compris et davoir su que lenjeu de lducation
ncessite une bonne communication, do votre slogan Lcole, notre sur
priorit .
LInspecteur de lEducation et de la FormationMADIENG FALL,
Docteur s lettres modernes
Comme je suis fire
Comme je suis fire dtre africaine
Comme jaimerai prendre un bouquet,
De remerciements, le dposer sur la tombe
De ces guerriers qui ont brav les bombes.
Comme je suis fire de retrouver mes sources
Sans avoir le complexe de dvoiler mes ressources
Nous sommes des noirs qui ont peur
De faire du mal, pas comme les sans cur
Lastre du jour vous a clair la vie
Vous reprez pour nous ces maux
Nomms rapacit et duplicit
Pourquoi nous ont-ils diviss ?
Peut-tre cest pour rgner notre place
Nous aspirons fondamentalement lunit de lAfrique
Marime Thiam 1re L2b Lyce Dahra1
MOT DE LIEF
JARDIN DU PETIT POETE
La paix en AfriqueOh terre des hommes noirs !Oh berceau de
lhumanit ! Pourquoi tant dhostilitDans cette terre de gloire
De la Casamance la ville de Kidal Posons les armes au nom de la
paix vitaleUnit, solidarit, dialogue justice et tolranceVoil les
chemins de dveloppement de toutes races.
Pour une Afrique terre de bonheurPour une Afrique terre de mon
curPour une Afrique terre sans malheur
Chantons la paix africaine en chur. Ousmane THIANE 2nde S Lyce
Dahra 1
Lcole en crise
Parents dlves en dtresse,
Niveau des lves en baisse,
Cest la grve sans cesse
Et linstitution rgresse.
Lenseignement en parfaite lthargie,
Le systme ducatif en totale paralysie
Voil, la triste ignominie
De lcole sngalaise en agonie.
La grve est maintenant un devoir
Le bavardage est devenu un droit
La tricherie est comme un pouvoir
Et la paresse intellectuelle saccrot
Lcole au garage,
LEtat sengage
Lenseignent en vagabondage
Le ministre en sage.
Ibra Seck TL2 Lyce de Dahra
A mon professeur de franaisMon professeur de franais A la
posture de suricate,Porte sur ses paules lePoids dune sensibilit
dlicate.Mon professeur de franais Aux exigences de PicassoAttend de
nos pomes quilsSoient les plus beaux.Mon professeur de franais Au
courage herculen,Nhsite pas entrer dansLarne pour nous monter le
chemin.Mon professeur de franaisAux propositions de
lectureAssommantes, voit en nosCerveaux des machines carburantesMon
professeur de franais Parfois ardu, bizarre ou saugrenuMais sans
cesse nous a faitDe ses expriences profiterMon professeur de
franais Autant capable de susciter le rireQue de nous faire
rflchirMme quelquefois nous contreditNous qui lavons cout.
AMADOU SECK TL2 Lyce de Dahra
Enfants de la rueEnfants de la rueEnfants dans les ruesEtoiles
perdues dans les paragesRichesses retenues par les barrages.
Portant de petits pots la recherche de nourritureSous une
chaleur torride sans chaussureToute souffrance souffrir, ils lont
souffert autantuvrons pour la russite de ses misreux enfants.
Un tre humain dont la recherche daumne est le seul programmeUn
tre humain dont lavenir est comme dchir par une lameToi la fragilit
dun petit poussinTu ne mrites pas ce destin.
Parents de mon beau pays, trouvent moi une solutiontat de mon
beau pays, cherche-moi une formationPour que je puisse
participer
lmergence de la cit.
Ndeye Dieng KA 1re L2b Lyce de Dahra
-
3 LECOLE DU DJOLOF
Vie scolaire
Les comptitions inter-tablissements 2014 2015, de la zone de
Dahra vont dbuter partir du mercredi 14 janvier 2015.En football,
il a t retenu un championnat aller/simple et
les deux meilleures de chaque catgorie vont disputer la
finale.En catgorie Cadette, le championnat sera compos des
tablissements scolaires suivants: Angle Islam, CFAD, Dahra
Commune, Sagatta, Lycee Dahra 1 et Boulal.En catgorie
Junior/Senior, le championnat opposera les tablissements scolaires
suivants: Lyce de Dahra, CFAD, Dahra
Commune, Sagatta, Nouveau Lyce Dahra 1 et Boulal.Les autres
activits retenues sont : le handball, la lutte et lathltisme. Dans
ce dernier il y aura les preuves suivants 80 mtres /
fille, 100 mtres/garon, 600 mtres/fille, 1000 mtres/garon en
plus des sauts en longueur, hauteur, triple saut et lance de
poids.
STATISTIQUES CFEE OPTION FRANCAISE -2014IEF
INSCRITS PRESENTS ADMIS TAUX PRESENT TAUX ADMIS
Filles Garons Total Filles Garons Total Filles Garons Total
Filles Garons Total Filles Gar-ons
Total
KEBEMER 1767 1464 3231 1671 1382 3053 532 515 1047 94,57 94,40
94,49 31,84 37,26 34,29LINGUERE 2273 1608 3881 2183 1542 3725 646
577 1223 96,04 95,90 95,98 29,59 37,42 32,83LOUGA 3075 2334 5409
2970 2257 5227 879 757 1636 96,59 96,70 96,64 29,60 33,54
31,30IA-LOUGA 7115 5406 12521 6824 5181 2057 1849 3906 95,91 95,84
95,88 30,14 35,69 32,54
STATISTIQUES CFEE OPTION ARABE -2014IEF
INSCRITS PRESENTS ADMIS TAUX PRESENT TAUX ADMIS
Filles Garons Total Filles Garons Total Filles Garons Total
Filles Garons Total Filles Gar-ons
Total
KEBEMER 83 75 158 83 75 158 13 12 25 100 100 100 15,66 16,00
15,82LINGUERE 144 87 231 144 87 231 34 27 61 100 100 100 23,61
31,03 26,41LOUGA 190 196 386 181 187 368 40 46 86 95,26 95,41 95,34
22,10 24,60 23,37IA-LOUGA 417 358 775 408 349 757 87 85 172 97,84
97,49 97,68 21,32 24,36 22,72
STATISTIQUES BFEM OPTION FRANCAISE -2014IEF
INSCRITS PRESENTS ADMIS ADMISSIBLES 2e groupe ADMIS 2e groupe
TOTAL
F G T T % T % T % T % T %
LINGUERE 1448 1291 2739 2683 97,95% 528 19,67 % 905 34 % 747 83
% 1275 48 %KEBEMER 1198 1064 2262 2217 98,01% 367 16,59 % 710 32 %
579 82 % 946 43 %LOUGA 2365 1912 4277 4170 97,49% 599 14 % 1178 28
% 1100 93 % 1699 41 %IA-LOUGA 5011 4267 9278 9070 97,81% 1494
16,75% 2793 31 % 2426 87 % 3920 43 %
Au Sngal, les rsultats du baccalaurat 2014 ont t globalement
jugs catastrophiques. Ils sont estims 31,3%. Lacadmie de Louga a
enregistr un taux de russite de 36,08%, ce qui est lgrement
suprieur la moyenne nationale. Ces rsultats sont en nette baisse
par rapport ceux de
2013 qui sestimaient 50,94%.Dans le dpartement de Lingure, le
lyce de Dahra est class 1er en terme de pourcentage avec 34,91% et
2 mentions A Bien, mais reste la 7e place au niveau rgional. Le
lyce Alboury Ndiaye est class 2e avec 32,49% et 2 mentions A Bien,
mais reste la 8e place au niveau
rgional, et Mbeuleukh est 3e avec 25,71% mais reste la 11e place
au niveau rgional.Il faut dire que lensemble des lyces du
dpartement ont connu un recul par rapport 2013. Le lyce de Dahra
-10,48 pointsLe lyce Alboury Ndiaye -16,68 points
Cette baisse sexplique par plusieurs facteurs parmi lesquels,
les difficults lies au bouclage du quantum horaire, dues aux grves
cycliques des enseignants et des lves, sans oublier le manque de
professeur de philosophie et de mathmatique pour certains lyces.
NB: Dans lAcadmie de Louga, le
lyce de NDANDE est major avec 62,22% et reste le seul
tablissement qui a connu une progression de 12,74 points par
rapport 2013.Cependant le lyce Malick Sall de Louga a remport la
palme des mentions avec 3 mentions BIEN et 29 mentions A BIEN.
La Rdaction
La deuxime dition des journes de lexcellence et de
reconnaissance organises par ladministration du Lyce Alboury Ndiaye
de Lingure a vcu le Samedi 20 dcembre 2014. En prsence des autorits
scolaires, administratives, lus locaux, parents dlves et les lves,
ladministration du Lyce a ft les potaches les plus mritants durant
lanne scolaire 2013-2014; mais a aussi manifest sa reconnaissance
et sa gratitude aux bonnes volonts qui ont voulu appuyer
ltablissement.
En effet, quatre-vingt-quatorze lves de la 6me la terminale ont
dfil devant les autorits, sous le regard envieux de leurs camarades
pour recevoir leurs rcompenses, constitues de matriels scolaires.
Selon le proviseur du Lyce, Moustapha Sne, lobjectif est de
rcompenser les lves les plus mritants afin de susciter une saine
mulation entre eux. Le chef dtablissement a aussi profit de
loccasion pour mettre nu les difficults que le Lyce Alboury Ndiaye
est confront.Effectifs plthoriques, manque
de salles de classe, insuffisance du personnel, absence de bloc
scientifique, etc. constituent les maux qui gangrnent les
enseignements-apprentissages selon toujours le proviseur. Abondant
dans le mme sens, les lves, en lieu et place dun discours dusage,
ont invit, travers un sketch, dun message poignant les autorits en
charge de lducation agir le plus rapidement possible pour trouver
des solutions face aux difficults rencontres par ltablissement.Le
prfet Guedj Diouf, venu
prsider la crmonie a magnifi luvre des initiateurs, ce qui selon
lui va permettre aux lves de redoubler davantage defforts dans les
tudes.Rpondant aux multiples interpellations des potaches, le chef
de lexcutif dpartemental, a pris bonne note et a promis que tout ce
qui relve de sa comptence sera rsolu dans les plus brefs dlais mais
a aussi assur de transmettre ses suprieures les dolances afin que
des mesures urgentes soient prises.
BADE SECK
Journes de lExcellence et de ReconnaissanceLe Lyce Alboury
Ndiaye fte ses meilleurs lves
Sport scolaireZone de Dahra
Bonne chance M.Fall, coordinateur de la zone
-
4LECOLE DU DJOLOF
Ecole des Thmes
Il y a quelques dcennies, laccoutrement ne posait aucun problme
au Sngal. Mais aujourdhui avec la mondialisation accompagne
dun libertinage outrance, le port des tenues indcentes est
de-venu un problme majeur dans nos socits .Rares sont aujourdhui
les jeunes garons, comme filles
dailleurs, qui portent des tenues convenables et acceptables. Et
ce flau est perceptible mme dans nos tablissements scolaires qui
taient censs duquer et modeler la jeunesse de notre nation. En
ef-fet, cette situation rsulte de la pro-pension de la jeunesse
sngalaise et africaine chercher des modles en dehors de nos
frontires. Cha-
cun veut ressembler, dans lhabil-lement ou dans la coiffure, son
idole outre-Atlantique. Et dans nos coles, on aperoit volont des
Rihana KA, Lil Wayne NDIAYE, Nicki Minaj NDAO, Christiano Fall
Triste constat dans le pays de Cheikh Anta Diop, Diembeut Mbodj,
Aline Sitoe Diatta, Dierry Dior Ndella.Quelles que soient les
raisons qui ex-
pliquent ce phnomne, il faut dire quil est entrain de gangrener
nos tablissements scolaires et perturbe la tranquillit des
enseignements. Ainsi les parents sont interpels au premier rang.
Ils doivent tre plus vigilent sur lhabillement de leurs enfants.
Les autorits acadmiques ont aussi un rle important jouer dans la
sensibilisation mais aussi dans la rpression de cette attitude
prohibe. Enfin lEtat a sa part de
responsabilit dans cette situation, car cest son devoir de
promouvoir les cultures locales et de mettre sous la sellette les
grands Hommes de ce pays de sorte que la jeunesse puisse
sidentifier eux. Lenracinement doit ncessairement prcder
lou-verture. Sans cela, aucune forme de
dveloppement nest envisageable.
Mariyama KA 1re L2b Lyce de Dahra
Jeunesse et tenues indcentesCOMPORTEMENT A LECOLE
Cest l quelle a commen-c rgner en maitre, et il est difficile de
savoir quand est ce quelle sarrtera? Dcidment, la rinsertion est
problmatique dans notre socit. Cette dernire ne
comprend pas, ne pardonne pas et ne se soucie mme pas du chagrin
qua vcu ses milliers dhommes et de femmes qui ont connu lexprience
carcrale. Elle ne comprend pas leur tristesse, leur solitude, leur
chagrin, leur amer-tumeTriste tristesse ! Elle est psychologique,
doulou-reuse, grave car elle nous consume petit feu et dtruit peu
peu notre existence. Etre seul lintrieur de la socit, est plus
lourde et plus difficile que la peine dj purge. Ce mal est
tellement amer quil perd le sujet. Dsuvr psychologiquement parce
que la tristesse et la solitude travaillent son esprit. Eprouv
socialement par le regard mprisant de lautre. Il est index, calomni
et diffam. Pourtant, cest contraire nos valeurs, notre moralit et
notre adage : Celui qui na pas encore travers lautre rive ne doit
pas se moquer de celui qui se noie.
Il est pourtant vident quune socit normale se doit de punir
svrement certains crimes, mais elle rinsre et accepte tous ses
membres, peu importe la nature de leur faute.
Nous avons vcu la solitude, la peine et la marginali-sation,
filles de la tristesse. Nous avons vcu le chagrin, fils de la
tristesse. Mais tous ces sentiments ne sont pas plus forts que la
vie et le bonheur qui profile lhorizon comme le jour clipsant la
nuit. Chers lecteurs, il nous fal-lait crire pour partager. Bien
sr, nous ne sommes pas des potes, ni des romanciers mais nous
prtendons avoir peu prs la mme mission : crire pour se librer de la
tristesse.
Oumar Sarr TL2 Lyce Sagatta Djoloff
Triste Tristesse !
La langue franaise a t in-troduite en Afrique noire par les
colons franais. Cest donc une langue impose, qui est la langue
officielle de notre pays. Cre par des chefs dtat amoureux de la
langue franaise, lOrganisation Inter-nationale de la Francophonie
nous a t propose comme un instrument de coo-pration culturelle et
conomique. Mais certains la considrent seulement comme le moyen
politique utilis par la France pour conserver son influence sur ses
an-ciennes colonies. Lusage du franais a ainsi connu des fortunes
diverses selon les continents.Au Cambodge, au Vietnam ou encore au
Laos dans lAsie du Sud-est, le franais et la civilisation
occidentale nont pas russi simposer face une culture et des langues
millnaires. Langlais et le nerlandais y ont connu les mmes checs.Au
Maghreb et au Moyen-Orient, ma-rocain, algrien, tunisien et
libanais ont ds lindpendance remplace lusage du franais par celui
de larabe. La majori-t des jeunes de ces pays sexpriment dans un
franais lacunaire.
En Afrique subsaharienne, labsence des langues transcrites et
comprises sur la scne internationale oblige ses peuples garder le
franais comme langue of-ficielle. Dans certains pays africains
comme les deux Congo, le Cameroun et la Cte dIvoire, la multiplicit
des lan-gues locales fait du franais la langue la plus
usuelle.Lutilisation du franais par les per-sonnes non instruites a
parfois accouch de dialectes assez particuliers tels que le parler
ivoirien dans les marchs et les rues de Bouak avec un accent assez
dif-frent de celui dit parisien. Au Sngal, linfluence du Prsident
pote, Lopold Sedar Senghor, agrg de grammaire franaise, a longtemps
fait des sngalais des privilgis dans lutilisation du fran-ais.
Pourtant la rigueur dans lusage du franais semble avoir disparu.
Ainsi, on voit certains officiels, des journalistes, des tudiants
et mmes des enseignants qui ne sexpriment pas correctement dans
cette langue.Les jeunes gnrations rclament de plus en plus
ladoption de nos langues comme langue officielle. Mais le ralisme
oblige constater les difficults lies une telle option.
Dabord les efforts ncessaires nont pas t faits pour la
transcription et la vulgarisation des langues locales. Les
programmes dalphabtisation financs par la plupart des organismes
internatio-naux ne connaissent aucune volution. Les rflexes
identitaires ne facilitent pas le choix dune langue sur une autre.
Et enfin, il y a les difficults des langues non crites dans les
changes internatio-naux. Lorganisation du XVe sommet de la
francophonie chez nous est survenue un moment o en France, mre
patrie de la langue franaise, des organisations xnophobes et
racistes gagnent du ter-rain dans le cur des citoyens et
rus-sissent des performances lectorales ex-traordinaires. Nest-ce
pas le signe dun divorce prochain avec les partenaires francophones
?Sans rejeter le franais qui nous per-met dvoluer au plan
international, nos dirigeants doivent se prparer en consquence et
multiplier les changes linguistiques et promouvoir les langues
locales de faon organise.
Bessoum BA 1ere L2B Lyce Dahra 1
Francophonie plurielle
-
5 LECOLE DU DJOLOF
Modle du Djolof
Le Djolof, terre dAl-boury, de Ndiadiane, de Bouna, du Dr Daouda
Sow, a vu dfiler tellement de grands hommes, qui ont fait honneur
tout ce que le Sngal comporte comme intelligence, bravoure, intgrit
et engage-ment. Fidle cette tradition, la zone Sylvo-pastorale du
grand Ferlo continue de produire des femmes et des hommes de
qua-lit malgr la dchance morale note un peu partout dans notre
socit en parfaite mutation. MAITRE AMADOU KA, est sans doute de la
race de ces hommes qui ont ddi leur vie la socit. Il est originaire
de Thiargny dans le dpartement de Lingure mais a fait ses tudes
lmentaires Thiel o il obtient son Certificat dEtude Primaire
Elmentaire. Aprs un bref passage au Collge dEn-seignement Gnral de
Lingre, il est transfr au Lyce Gaston
Berger de Kaolack. Bachelier en 1975, matre Amadou Ka est reu au
Dpartement dHistoire et de Gographie de lUniversi-t Cheikh Anta
Diop de Dakar. Au terme de trois annes pas-ses lUCAD, il senvole
pour Reims, en France o il dcroche une maitrise de droit des
affaires, mention carrire juridique. Le ssame en main, il revient
Da-kar pour sinscrire en doctorat en 1982, anne laquelle il prte
serment et fit son entre au bar-reau de Dakar.Malgr ce parcours
intellectuel hors du commun, matre, comme on lappelle
affectueusement, reste un homme engag pour lamlioration des
conditions de vie de ses congnres. Et ceci explique son engagement
pr-coce dans la gestion des affaires publiques.Dput lAssemble
Nationale 1998-2000.Prsident de la Commission des Lois.
Dput lAssemble Nationale 2007-2012.Membres du Conseil Rgional de
Louga 1996-2014.PCA du Port Autonome de Da-kar depuis 2012.Prsident
du Conseil Dparte-mental de Lingure.Pourtant, les oracles les plus
op-timistes ne pouvaient prdire ce destin cet homme, lui, Matre
AMADOU KA, qui est n dans une famille modeste. Ce succs, il le doit
seulement ce triptyque : Travail, Abngation, Disci-pline.
Ces qualits intellectuelles et cet engagement rpublicain nont
pas alin la personnali-t de lhomme, ancr dans les valeurs
Haalpulaar. Matre est peint comme un pre de famille tendre,
attentif et rigoureux dans lducation de ses enfants.
Jeunesse du Djolof, voici un MODELE !
La Rdaction
Une vie pour le DjolofMe AMADOU KA, PRESIDENT DU CONSEIL
DEPARTEMENTAL DE LINGUERE
Lobjectif gnral, vis par cette rforme, baptise lActe III de la
dcentralisation , est dor-ganiser le Sngal en territoires viables,
comptitifs et porteurs de dveloppement durable. Cette rforme plonge
ses racines dans une vritable politique damnagement du terri-toire
et oriente la concrtisation des aspira-tions et des espoirs des
acteurs territoriaux, en vue de btir un projet de territoire. Elle
offre lespace adquat pour construire les bases de la
territorialisation des politiques publiques. Elle se dcline en
quatre objectifs fondamen-taux :- un ancrage de la cohrence
territoriale pour une architecture administrative rnove ; - une
clarification des comptences entre lEtat et les collectivits
locales ; - un dveloppement de la contractualisation entre ces deux
niveaux dcisionnels ; - une modernisation de la gestion publique
territoriale, avec une rforme des finances locales et une promotion
soutenue de la qua-lit des ressources humaines. Compte tenu de sa
complexit et de son contenu dcisif pour lavenir de notre pays,
lActe III de la dcentralisation sera mis en uvre progressivement et
seffectuera en deux phases.Il sagira, dans une premire phase : - de
supprimer la rgion collectivit locale ; - driger les dpartements en
collectivits lo-cales ; - de procder la communalisation intgrale
par lrection des communauts rurales et des communes darrondissement
en communes ; - de crer la ville en vue de mutualiser les
comptences des communes la constituant ; - de rpartir les neuf
domaines de comp-tences jusquici transfres entre les deux ordres de
collectivits locales que sont le d-partement et la commune. Au
total, le Sngal compte 599 collectivi-
ts locales dont 552 communes 42 dpar-tements et 5 villes que
sont Dakar, Pikine, Gudiawaye, Rufisque et ThisLe dpartement est
une collectivit locale, personne morale de droit public. Il est
ad-ministr par un conseil dpartemental lu au suffrage universel
direct.Le conseil dpartemental par ses dlibra-tions, le prsident du
conseil dpartemental par linstruction des affaires et lexcution des
dlibrations concourent ladministration du dpartement.Chapitre II :
Comptences du dpartement.Article 27.- Le conseil dpartemental rgle
par ses dlibrations les affaires du dpartement.Le dpartement a
comptence pour promou-voir le dveloppement conomique, duca-tif,
social, sanitaire, culturel et scientifique, pour raliser les plans
dpartementaux de dveloppement et organiser lamnagement du
territoire dans le respect de lintgrit, de lautonomie et des
attributions des autres col-lectivits locales.Il peut engager des
actions complmentaires de celles de lEtat et des autres
collectivits locales situes dans la rgion circonscription
administrative, dans les domaines et les condi-tions fixs par la
loi.Le Dpartement peut passer des conven-tions avec lEtat ou avec
dautres collec-tivits locales ou leurs groupements, pour mener avec
eux des actions relevant de leur comptence, dans le strict respect
de leurs attributions.Il peut proposer aux communes du ressort du
dpartement toutes mesures tendant favori-ser la coordination des
investissements locaux et des actions de dveloppement, sous rserve
des dispositions de larticle 15 du prsent code.Article 28.- A titre
drogatoire, les attribu-tions dvolues au conseil dpartemental par
le prsent code sont exerces, le cas chant, par la ville si son
primtre correspond au ter-
ritoire du dpartement.Chapitre III : Organes du
dpartementSection 1 : Formation des organes du dpar-tementArticle
31.- Le conseil dpartemental est compos de conseillres et de
conseillers dpartementaux lus pour cinq ans conform-ment au Code
lectoral. Il est lorgane dlib-rant du dpartement.Dans les formes et
conditions prvues lar-ticle 42 du prsent code, le conseil lit en
son sein un bureau compos dun prsident, dun premier vice-prsident,
dun second vice-pr-sident et de deux secrtaires.Les membres du
bureau, en raison des respon-sabilits qui leur sont dvolues,
doivent savoir lire et crire dans la langue officielle.Article 34.-
Le prsident du conseil dparte-mental est lorgane excutif du
dpartement. Il prpare et excute les dlibrations du conseil
dpartemental.Il est lordonnateur des dpenses du dparte-ment et
prescrit lexcution des recettes, sous rserve des dispositions
particulires du Code gnral des Impts relatives au recouvrement des
recettes fiscales des collectivits locales.Il est le chef des
services dcentraliss du dpartement. Il peut, sous sa surveillance
et sous sa responsabilit, donner dlgation de signature aux membres
du bureau.Dans les mmes conditions, il peut aussi dl-guer sa
signature au secrtaire gnral du d-partement, ainsi quaux
responsables desdits services.Le prsident du conseil dpartemental
gre le domaine du dpartement. A ce titre, il exerce les pouvoirs de
police affrents cette gestion, notamment en ce qui concerne la
circulation sur ce domaine, sous rserve des attributions dvolues
aux reprsentants de lEtat et aux maires.Article 40.- Les fonctions
de prsident, de membre du bureau, de conseiller d-partemental, de
prsident et de membre de
dlgations spciales, donnent lieu sur le budget du dpartement au
paiement din-demnits ou remboursement de frais que n-cessite
lexcution des mandats qui leur sont confis.Les conseillers
dpartementaux ont droit, pen-dant les sessions ou lors de missions
fixes par le prsident, une indemnit journalire et des frais de
dplacement pour participation aux travaux du conseil dpartemental.
Les montants de cette indemnit et de ces frais sont fixs par
dcret.Article 46.- Le conseil dpartemental forme de droit 4
commissions :1. Commission des affaires administratives, juridiques
et du rglement intrieur ;2. Commission de lducation, de la sant et
de la population, des affaires sociales et culturelles, de la
jeunesse et des sports ;3. Commission des finances, du plan et du
d-veloppement conomique ;4. Commission de lenvironnement, de
lamnagement du territoire, des domaines, de lurbanisme et de
lhabitat.Toute autre commission peut tre cre ou dissoute par
dlibration du conseil dparte-mental, sur demande de son prsident ou
sur proposition dau moins 1/3 des membres du conseil
dpartemental.Article 47.- Les sances du conseil dpar-temental sont
publiques sauf si le conseil en dcide autrement la majorit absolue
des membres prsents ou reprsents.Le vote a lieu au scrutin public.
Les dlib-rations du conseil dpartemental sont prises la majorit
simple. En cas dgalit de voix, celle du prsident est prpondrante.
Les pr-noms et noms des votants, avec lindication de leur vote,
sont insrs au procs-verbal. Toutefois, la demande du quart des
membres prsents, le scrutin est secret.
La Rdaction
Acte III de la dcentralisation , Le Conseil dpartemental expliqu
aux lves
-
6LECOLE DU DJOLOF
Djolof en mouvement
La commune de Dahra a abrit la journe dpartementale de la petite
enfance. A loccasion, lensemble des personnels des structures de
dveloppement intgr de la dite cible du dpartement a converg vers
Dahra, pour un spectacle et un panel autour du thme : Agir ensemble
pour la petite enfance : un devoir citoyen .
Les acteurs de lducation se sont conve-nus que la prise en
charge de ce secteur laisse dsirer surtout de la part des
col-lectivits locales. Mieux, lobjectif de cette journe, selon les
organisateurs est de sensibiliser les partenaires sur la prise en
charge correcte de ce secteur de notre systme ducatif.
Ains, monsieur Mbaye Dieye, inspecteur lIEF de Lingure a rappel
que ldu-cation de la petite enfance est une comp-tence transfre aux
collectivits locales, non sans manquer de plaider pour que ces
dernires prennent entirement leur res-ponsabilit pour le
dveloppement intgr de la petite enfance.
M.Dieye a ensuite invit tous les acteurs du systme travailler
pour le relvement du TBPS (taux brute de prscolarisation) qui est
aux environs de 11% dans le dparte-ment, pour atteindre 20%, celui
du rgio-nal dans les quatre prochaines annes. A linspecteur de
poursuivre : lautre dfi relever reste la cration de structures pour
que toutes les communes du dpartement puissent disposer de
structures fonction-nelles .
La prsidente du comit dpartemental de la petite enfance sest
flicite de la russite de la crmonie. Madame Ndat Ndiaye Sarr a,
pour finir, profit de la forte prsence des autorits en charge de
ldu-cation pour soulever quelques dolances relatives la sant, la
nutrition et ldu-cation.
Enfin, le prfet du dpartement a magnifi linitiative et a promis
que les dolances
souleves seront prises en charge.
Bad SECK
Journe dpartementale de la petite enfance Plaidoyer pour une
meilleure prise en charge de la cible
Comme tout lve, notre plus grand rve tait de faire tout pour
dcro-cher le fameux diplme qui est le baccalaurat pour aller
continuer nos tudes soit ltranger soit dans les grandes universits
ou centres uni-versitaires rgionaux de ce pays.
En effet, ceux qui sont orients lUniversi-t Cheikh Anta Diop de
Dakar (UCAD) sont confronts dnormes difficults telles que la
restauration (paiement de ticket), lacqui-sition des bourses et
lhbergement. Mais le plus dure cest de trouver un logement adquat
pour se reposer aprs de longues journes au campus pdagogique pour
assister aux cours et travaux dirigs, et faire des recherches.
Ac-tuellement, on constate une volution expo-nentielle du nombre de
bacheliers venant de notre commune avec un taux dorientation de 90%
lUCAD ou dans les universits pri-ves de Dakar. Et prsentement les
tudiants de Dahra comptent plus deux cent au total et -10% dentre
eux russissent trouver un lo-gement au campus social. Lcrasante
majo-rit na pas de maison daccueil dans la capi-tale et le reste
ont des parents au fin fond de la banlieue dakaroise. Et ces
derniers prouvent dnormes difficults pour rallier lUniversit
temps
Nos ains ne vivaient pas cette situation du fait quils
bnficiaient dun logement sis sur lavenue Bourguiba que Le Maire
sortant loccurrence Pape Alioune SARR avait mis leur disposition
durant des annes.
Malheureusement depuis 2011, lancien maire avait arrt le
paiement nous laissant seuls face notre destine ; cette situation
nous a expos des problmes de loyer qui ont conduit notre exclusion
du logement. Et depuis ,cest le REDUCAD (Rassemblent des Etudiants
de Dahra LUniversit Cheikh Anta DIOP) qui fait de son mieux pour
assurer la prise en charge des tudiants avec lappui des bonnes
volonts et de certaines autorits djoloff djoloff.
Et nous jugeons imminent que la municipali-t prennent en charge
nouveau la totalit du paiement mensuel de la location car beaucoup
de nos camarades arrtent leurs tudes par manque de moyens,
dassistance ou de loge-ment qui est un bijou pour nous tudiants de
la
Commune de Dahra Djoloff.
Modou NIANG Coordonnateur du Rassemblement des Etudiants de
Dahra
lUniversit Cheikh Anta Diop de Dakar (REDUCAD)
LHEBERGEMENT A DAKARUn casse-tte
pour les Etudiants de DAHRA
We live in a country where educa-tion is neglected by the young.
In fact, parents are not fully aware of the importance of
education. Thats why they dont massively send their children at
school. This phenomenon is recurrent in an area like Dahra, where
many young students have tendency to stop their studies at early
age due to lack of means to pay their com-pulsory schooling.
Apart from crucial problem the young are confronted with, we can
mention the issue of early pregnancy. The latter constitutes a
great obstacle for young girls to have long and regular studies. In
2012 the number of girls un-der the age of 18 who abandoned their
studies due to early pregnan-cy is estimated to be around100
students.
Since nothing is done to cope with problems that young people
are facing, things are getting worse and worse. According to
Alioune Tall a student in upper six form, its incredible and
shameful to hear such problems and condi-tions that young are
confronted with regarding their education.
As far as M. Sarr is concerned, poverty is the main cause of the
problem because young students
dont have means to support themselves. That is why some of them
turn to become moto-jaka-rta drivers as job so as to get mo-ney
that can help them to survive.
Education should be the priority of any political leader.
Therefore, we need a lot of helps from the government and other
commu-nities to promote education in order to develop our country,
for a country cannot be developed without education.
Alioune TallNowadays, students are very lazy. Most of them are
not interested in English. They ignore the fact that English is
worldwide language. So, I advise all students whore are in Linguere
department to come and join our English club to which we name:
Dahra English Family (DEF) .In the latter stu-dents are committed
to promote English language though its not an easy task. The main
problem we face in our combat about the improvement of English is
that students misunderstand the im-portance of English. That is to
mean English is like computer. The two things are the keys of the
world. One cannot be deve-loped without mastering these two
things.
But its not the case here in Dahra where most students stop
their schooling at early age for several reasons.
The other blocking factor of children education is early
pre-gnancy. Many young girls have problem to continue their studies
further until upper sixth form be-cause of this dreadful
phenome-non.
Its high time we coped with the problem young people are
confronted with in their educa-tion.
However, it is worth mentioning young education is very
diffi-cult in campaigns particularly in Dahra because of the
illiteracy of their parents. That is why govern-ment must do
something towards this phenomenon. Parents do not know that if they
send their child-ren at school not only they will be intelligent,
but also they can get degrees which allow them to have a good job
to help them back and then contribute to the develop-ment of their
own country
. This seems to be a great challenge, but not impossible.
Yes we can
Mor Samba an upper sixth form student in Dahra high school 1
Our English club was created in 2012 in our school with the
pre-sence of our managers M. Ndao, M.Sadio, M.Mendy and many
students.
It was created in the purpose of helping students to improve
their English level by learning and practicing the language. As the
saying goes practice makes per-fect.
Since then we have created a dynamic group the members are
getting more and more numerous. They do their best for the success
of their English club. But since last year it arrived to us in mind
to unite all the English clubs that exist in Dahra to form a great
one named: Dahra English Family (D.E.F).
We are doing our best to achieve it, but we face a serious
problem of finance. Thus, we profit from this opportunity to ask
people to help us to find ways and means to establish a strong and
long life English club.
Daouda Thiane lower sixth form in Dahra high school 1
DAHRA ENGLISH FAMILY
Dahra Djolof, prs de la Radio Ferlo
GROUPE SENSIDE MultiMedia Communication
Multiservices Events Professionnel en PRODUCTION
AUDIOVISUELLE, WEB Tournage et montage vido :
Clip, spot publicitaire, documentaire
Infographie Utra pro : Affichage, support publicitaires,
impression
Conception et Dveloppement Web
Conseils en marketing
Contact- +221776154095
+221 707115351
Email : [email protected]
-
7 LECOLE DU DJOLOF
Avis dexpert
Etude DtailleAlbert Camus est un fin observateur de la socit
franaise du XXme. On retrouve chez lui une solide base
philosophique qui sera vulgarise travers les genres littraires tels
que le roman et le thtre. Suite aux horreurs de la premire et de la
seconde guerre, apparait, chez lui, une littrature qui sinspire de
langoisse existentielle, du dsarroi de lhomme, du meurtre et
surtout de la misre et de labsurde sur toutes ses formes.Son roman
lEtranger illustre labsurdit de la condition humaine annonce et
sous-tend les thmes de la rvolte, de la libert, de la justice et de
lengagement.
Etude du titreA fortiori, lcriture camusienne refuse le rel ou
lambition de faire rel limage des ralistes du XIXme sicle. Au
contraire, son ambition est de crer des symboles. Mais que signifie
donc symboliquement le titre de son roman LEtranger ? A priori, le
titre annonce un divorce, une rupture, une marginalisation du hros
son milieu social. A trois niveaux on sent cette mise en
quarantaine du hros Meursault :Dabord, le personnage est tranger
aux valeurs humaines les plus banales, aux conventions reconnues
par la socit telles que le sentiment filial, le mariage, la
justice, la carrire professionnelleil ne sattache pas aux
autres.Ensuite, la socit lexpulse, lexclut et le juge. En fait,
Meursault est un extraterrestre. Le regard des autres le censure et
il est carricatur comme un monstre sans compassion.Enfin, le
personnage, lui-mme, est galement tranger au meurtre quil a commis
involontairement car selon lui la gachette a cd. sil tue cest cause
dun enchainement de circontances malheureuses do labsurdit de son
crime. Il est aussi insensible au chagrin, il na mme pas pleur la
mort de sa mre. De ce fait, il est tranger sa condamnation.
Etude du personnage de Meursault
En tudiant ce personnage, il apparait clairement que ce qui le
marginalise est troitement li sa solitude. En effet, Meursault est
clibataire, orphelin de pre, il vient de perdre sa mre ; tant
dlments qui montrent dj sa singularit. Aussi, les relations du
personnage avec son milieu sont presque inexistantes.Dabord, il vit
une solitude physique gographique qui se dfinit par un faisceau de
relations humaines trs minces, superficielles avec ses
voisins.Ensuite, sa solitude est morale car il a des conceptions
bizarres, diffrentes des valeurs auxquelles la socit
saccroche.Enfin, il ya une solitude philosophique qui lui donne une
vision personnelle car tout lui est gal, rien na de limportance. Il
vit la surface des sens, la porte de lexclusion voulue. Par
ailleurs, le lecteur est frapp par ce personnage sobre, simple,
monotone, tranquille qui pourtant est un criminel. On sinterroge
alors sur cet individu indiffrent et qui constamment veut se
justifier. Il sexcuse devant son patron propos de la mort de sa mre
: ce
nest pas de ma faute . Il prend la mme attitude devant le
directeur de lasile qui lui dit : vous navez pas vous justifier. Il
se sent pi et jug car, mme innocent, Meursault sent le regard de
lautre. Cest pourquoi Jean Paul Sartre, parlant de cette sorte de
censure sociale, affirme : lenfer, cest les autres. Cest comme si
lunivers du hros solitaire est le rel qui est utilis pour crer
labsurdit : lhomme, dit camus dans Le Mythe de Sisyphe, nous
demeure jamais inconnu et il a toujours en lui quelque chose
dirrductible qui nous chappe. Et si la tragdie du roman la choisi
comme auteur, cest que labsurdit du monde fonctionne de sorte que
lhomme ne peut chapper son destin. Seul lhomme absurde peut vivre
libre dans un monde absurde en ragissant absurdement. Cest pourquoi
Meursault, en prison, ne laisse paraitre aucun signe de tristesse
ou de regret. Cest sans doute parce quil na jamais eu de relations
suivies profondes. Il est totalement dtach de ce que nous prenons
au srieux : lamiti, lamour, le mariage, le bon voisinage, la
carrire professionnelle, la religionbref tous ces aspects qui nous
aident supporter lexistence. Meursault ne les cultive pas ; il vit
en marge du monde.Seulement, son indiffrence est perue comme un
choix librement consenti, choix que la socit considre comme une
ccit volontaire, un suicide moral. Meursault aurait pu choisir le
mensonge pour viter la guillotine mais il a sign son excution
chacune de ses rponses lors de son procs. Il accepte son sort. Il
est dou dun extraordinaire pouvoir dadaptation la solitude et
accepte sa vie de damn. Aussi laffirme t-il dans le roman : jai
souvent pens alors que si lon mavait fait vivre dans un tronc
darbre sec, sans autre occupation que de regarder la fleur du ciel
au-dessus de ma tte, je my serais peu peu habitu. Cest l o rside la
philosophie du stocisme : supporte et abstiens toi . Meursault
adoptera la mme attitude lorsque la justice des hommes laura
condamn la peine capitale, un monde de justice irrationnelle cause
de ses prsomptions. Meursault ne se conforme pas aux strotypes
humains. Sa forte personnalit montre quil reprsente une gnration
perdue, aux prises avec la violence, linjustice, lindcence de la
peine de mort cest un personnage dcal, incarnation de lhomme
absurde, incarnation de la nudit de lhomme absurde. Albert Camus
exprime dans ce roman son indignation. La rflexion sur la peine de
mort lui permet de remettre en question cette pratique et surtout
la situation des condamns. Mais, puisque la libert morale importe
plus que la libert physique, Meursault se sent libre parce quil
domine son destin. Il refuse les ides du juge et celles de laumnier
qui voulaient lui imposer la foi chrtienne. Et cette libert est
aussi une forme de rsignation comme latteste la dernire phrase du
roman : pour que tout soit consomm, pour que je me sente moins
seul, il me restait souhaiter quil y ait beaucoup de spectateurs le
jour de mon excution et quils maccueillent avec des cris de
haine.
LEcriture romanesque de LEtranger
Le thme de labsurdit nest pas une nouveaut dans la littrature.
Sartre en a parl et le considre comme un silence draisonnable du
monde. Chez Camus par contre, cest le style employ qui transcrit le
thme. En effet, le roman est crit la premire personne avec le je .
mais qui est ce je ? Est-ce que cest le narrateur, le personnage
principal (Meursault), ou lauteur (Camus) ? En fait, le rcit est
prsent par le narrateur interne qui joue un rle dacteur, de
personnage. Son regard est celui dun tranger, tonn de voir que la
socit dans laquelle il vit ne le comprend pas comme lui narrive pas
la comprendre.Dans la description des bains de mer, Meursault va
employer un style lyrique, expression des sensations. Il se moque
du langage du procureur en rapportant des phrases exagres par des
superlatifs, des hyperboles : remords ternels , abominable forfait
, atroce forfait , aveugle clart . Que dire alors des priphrases :
porter la main (tuer), lauteur de ses jours (pre)Les normes du
langage judiciaire drangent, elles dnivellent les faits pour
occulter la vrit. A ce langage, Meursault rpond par un autre
langage : le silence, plus loquent que le discours du procureur. La
narration est rarement rompue par les dialogues et le discours
rapport prime sur tout. Tout est conu pour que lcriture reflte
lindiffrence du personnage et cest l que rside le gnie de
Camus.
Signification de luvre Toute lecture dune uvre est ncessairement
plurielle. LEtranger peut tre lu de plusieurs manires. En voici
quelques interprtations :-Luvre fait transparaitre la situation
coloniale de lAlgrie occupe par la France. Aussi le roman est publi
en pleine seconde guerre mondiale. On peut bien penser que Camus
voulait montrer labsurdit des guerres. Cest pourquoi le critique
littraire M. Raimond fait remarquer : LEtranger avait t conu et
crit la veille des malheurs collectifs et il trouve sous
loccupation, lors de sa publication des chos particulirement
favorables. - La socit a besoin de gens qui pleurent lenterrement
de leurs mres ; oubien on nest jamais condamn pour le crime que lon
croit Albert Camus, Carnets- La socit exclut ou dtruit ses membres
qui transgressent les lois et refusent de samender, de regretter,
de se repentir.- Pour Albert Camus, lhomme doit assumer pleinement
son destin et ne pas se refugier derrire le divin (la
religion).
La thmatique de labsurdit
Toute la thmatique de luvre tourne autour de labsurdit qui en
constitue le point de dpart et la chute finale. Les autres sous
thmes senchainent dans cet engrenage qui montre le personnage,
prisonnier de son destin absurde. Toutefois, on peut citer des
thmes comme la rvolte, la libert, la justice qui trouvent leur
quintessence dans labsurdit. Seulement, cette tude thmatique ne
tiendra en compte que le phnomne de labsurdit.Dans LEtranger,
Meursault incarne la fois un hros innocent et coupable do son
tranget. Il est tranger aux us et coutumes formels, aux devoirs
moraux et religieux. Il ne ressent pas et na pas de chagrin mme
devant le corps de sa mre. Pour lui, fumer devant le cadavre de sa
mre cela navait aucune importance . Il refuse aussi le pch originel
et toute consolation dordre religieux. La mort lui rvle le
sentiment rel de labsurde parce quelle prive la vie de sens. Et
pour Camus, le comble de labsurde cest la mort comme le dmontre ces
lments :
La premire phrase du roman aujourdhui, Maman est morte La
dernire phrase de la premire partie : et ctait comme quatre coups
brefs que je frappais sur la porte du malheur (Mort de larabe) La
dernire phrase du roman : Pour que tout soit consomm, pour que je
me sente moins seul, il me restait souhaiter quil y ait beaucoup de
spectateurs le jour de mon excution et quil maccueillent avec des
cris de haine .
Le jour de lenterrement, Meursault retourne Alger : lincessant
ronflement du moteur et ma joie quand lautobus est entr dans le nid
de lumires dAlger et que jai pens que jallais me coucher et dormir
pendant douze heures .Le lendemain de lenterrement, Meursault
retrouve son milieu naturel, la plage et Marie sa matresse. Ils se
baignent, vont au cinma voir un film de fernandel et passent la
nuit ensemble.Quel jugement notre socit africaine porte t-elle sur
Meursault ? La mme que sa propre socit porte en lui, un tranger aux
valeurs sociales, quon condamne. Ce qui est vident cest que le hros
se replie sur lui-mme pour combler le vide, lapathie provoque par
labsence des autres. Et toute son existence devient monotone,
symbole dun monde absurde.Par ailleurs, la relation du hros avec
ses voisins sert aussi peindre labsurdit. Si on observe profondment
les couples Salamano et son chien Raymond et sa matresse, on sent
dj un comportement absurde. Salamano est un veuf qui pour meubler
sa solitude cherche un chien quil bat constamment et chaque fois
que le chien parvient schapper, Salamano nest pas tranquille et va
sa recherche. De mme, Raymond attire et bat sa matresse tout le
temps. Ces deux personnages son des paves sociales, des individus
pitoyables. Et les couples quils forment sont absurdes, dpourvus de
sens car partags entre haine et amour. Et pourtant, Meursault
demeure indiffrent leurs sentiments et nest nullement mus.Quant au
couple Marie / Meursault, il se rduit lacte sexuel, une attirance
purement charnelle. Rien nengage le hros, mme pas les avances de
mariage que lui propose Marie. Il banalise la relation ce qui est
encore un comportement absurde.Dun autre ct, si le hasard est
synonyme dabsurdit, on comprend donc que le meurtre de larabe est
involontaire, car le hros voulait viter une tragdie cest pourquoi
il a rcupr le pistolet de Raymond
et quil finit par sen servir et tuer larabe. Et pourtant, il
fait sien son crime, il lassume, mme sil sagit dun crime absurde.
La morale quil en tire est que labsurde et la fatalit se coalisent
facilement pour dtruire le mortel. Par ailleurs, chez Camus,
labsurde se dfinit comme : le divorce entre lesprit qui dsire et le
monde qui doit . Partant de ce constat, nous remarquons quentre
lhomme et sa socit, si les rapports sont positifs, favorables, il
ya harmonie. Mais lorsque ces rapports sont conflictuels, nat
labsurde. Ne peut-on pas dire dans ce cas que labsurdit est une
incomprhension ? Certes, rpondre par laffirmative serait os. Mais
ce dont nous sommes srs cest que tous les bouleversements de notre
poque (les guerres, les famines, les crimes) sont provoqus par
lincomprhension, le non-sens donc labsurdit.Si on revient lpisode
du procs, on comprend mieux ce qui fait de Meursault un personnage
absurde. Il ne voyait mme pas la ncessit de choisir un avocat : je
trouvais mon affaire trs simple . Cest pourquoi il adopte la
stratgie du silence son entretien avec le juge dinstruction. Mais
la lecture de la sentence, il sent limportance de son affaire : jai
senti alors quelque chose qui soulevait toute la salle et, pour la
premire fois, jai compris que jtais coupable . Ou encore : le
prsident ma dit dans une forme bizarre que jaurais la tte tranche
sur la place publique au nom du peuple franais .Il ft donc accus
non pas du crime de larabe mais de parricide et Camus le dit si
bien : jai rsum il ya longtemps, par une phrase dont je reconnais
quelle est paradoxale : dans notre socit tout homme qui ne pleure
pas lenterrement de sa mre risque dtre condamn mort . cest--dire
que le hros du livre est condamn parce quil ne joue pas le jeu,
cest un marginal donc un absurde.Enfin, nous avons toujours pens
que le monde est marqu par une certaine dualit entre le Bien et le
Mal. Ces deux concepts rgissent la vie de chaque individu. L o il
ya le Bien, le Mal aussi a sa place. Ds lors, lunivers est confront
une sorte de tiraillement entre les deux. Les hommes appartiennent
soit lun soit lautre. Aussi, la paix et lamour symbole du Bien, se
heurte la haine, lincomprhension, la marginalit, labsurde symbole
du Mal. Cette dichotomie donne naissance deux mondes : ceux qui
sont accepts car respectant les normes sociales et ceux qui sont
rejets car incompris. Se cre alors une exclusion synonyme de
confrontation, de mpris de lautre, de haine. Ainsi, linjustice, le
bannissement, labsurdit et bien dautres flaux se rangent du ct du
Mal et lgitiment sa prsence. En rsum, en se penchant sur LEtranger
de Camus, nous avons sommairement esquiss certains points saillants
de luvre. Nous admettons lindigence de ce travail par rapport la
richesse de luvre. Toutefois, nous esprons que cette modeste
contribution aura pour rle dattnuer la situation de nos apprenants
sur la difficult comprendre luvre. Bonne lecture !!!
Comprendre, LEtranger dAlbert Camus et la philosophie de
labsurdit
Par M. A.B. TOURE, professeur de Lettres Modernes au Lyce de
Dahra
-
8LECOLE DU DJOLOF
Rcration
Le sang contient les lments desti-ns nourrir les diffrents
tissus qui composent lorganisme et les d-chets produits par ceux-ci
.En sim-plifiant, le sang est contenu dans un circuit ferm, et est
achemin vers les organes et les muscles par les artres puis
reconduit vers le cur par les veines. Le cur quant lui, fait office
de pompe. A leffort, la sollicitation musculaire saccroit. En
rponse, le cur augmente le dbit sanguin pour satisfaire cette
demande.Le cur dun sdentaire ntant pas particulirement dvelopp, il
peut rpondre de faon satisfaisante cette demande. Cest lune des
raisons pour lesquelles la fatigue apparait plus facilement chez le
s-dentaire que le sportif.Sur la composition du sangLa sdentarit
facilite la prise de poids. Cet excs pondral contri-bue augmenter
le taux de graisses contenues dans le sang, dont celui du mauvais
cholestrol. Sachant que ce dernier, avec le tabac, consti-tue le
principal facteur des mala-dies cardiovasculaires, il apparait
clairement que lexercice physique sera recommand tous. Sachez quun
taux lev de lipoprotine ac-centue considrablement les risques de
crampes cardiaques et de rupture danvrisme. Chez lhomme, les
risques de mor-talit par crise cardiaque sont multi-plis par 60
partir de 40 ans. Chez la femme ces risques apparaissent vers
50ans. Ils sont causs par lef-fondrement, au moment de la
m-nopause, de la protection hormo-nale originelle.
Sur les musclesLa fatigue musculaire est la rsul-tante dun
effondrement des r-serves nergtiques. Comme une automobile, le
muscle utilise le car-burant pour produire de lnergie. Ce carburant
se prsente sous deux formes le sucre et les graisses.Le sucre est
stock sous forme de glycogne dans le muscle et dans le foie. Ces
rserves sont faibles et augmentent avec lactivit phy-sique. Les
graisses sont stockes en excs dans les tissus adipeux se situant
autour de la ceinture ab-dominale, lintrieur des cuisses et
lextrieur des bras. Seul lactivit physique et lquilibre alimentaire
permettent de limiter leur quantit.En toute circonstance, le sucre
reste llment nergtique prfrentiel.
En effet, le muscle et le cerveau lutilisent continuellement
comme carburant. En cas de baisse substan-tielle de ses rserves,
lorganisme rduit considrablement son activi-t: cest la fatigue
musculaire. En revanche, les graisses ne peuvent pas tre employes
seules comme carburant. Elles doivent tre combines avec le sucre.
Ce mlange ne peut tre utilis que lorsque lin-tensit de leffort
musculaire produit est faible.Lors dune tension musculaire forte,
le sdentaire puise
uniquement dans ses rserves de sucre pour rpondre la demande de
ses muscles, celles-ci tant faibles, sa fatigue apparait
rapidement. De plus, la disponibilit de ses graisses est rduite.
Pour brler ses graisses, il faut les solliciter rgulirement.
Seul lexercice physique continue amliores la mobilit des
graisses contenues dans les adipocytes.
ATTENTIONIl est ncessaire de consulter son mdecin avant de
sengager dans la voie de lexercice physique. Un bilan de sant vous
permettra de connaitre les sports ou activits physiques qui vous
sont recomman-ds et ceux qui sont proscrits.Ensuite, nhsitez pas
faire appel un professionnel des mtiers du sport. Celui-ci vous
conseillera les exercices qui vous sont favorables et ce que vous
devez tout prix vi-ter.Lactivit physique exige du sys-tme
cardiovasculaire de plus grands efforts. Ces efforts en-trainent
certes des adaptations positives mais le cur subit in-dubitablement
des contraintes qui prsentent un certain danger pour certains
individus.
M. DIOPPEPS au Lyce de Dahra
Les effets de la sdentarit sexercent principalement sur les
muscles, le cur, les vaisseaux et la composition du sang
MOTS FLECHESGENDARME
A LAUBE
CHAUDE
DANSLARNE
TEXTILEDENT
LIMON
LIVRE
PESANTDOR
PAPEINNOCENT
GNIE
DISPOSI-TION DELARME
JEU
HROSBIBLIQUE
SOLDAT
DCISION DEJUSTICE
MESSAGERADIO
DIPLME
IDIOT
METTRE DELIODE
RICHESSE
DIVAGUER
SOUVERAIN
TROISSUISSES
EN PLEINCOEUR
FAUTE DEBALLE
FIN DUJOUR
LIPPES
RGLE
VIVESEAUX
ELLECONNAT LA
MUSIQUE
FLCHS 10x10 N1 FORTISSIMOTS 2005http://www.fortissimots.com
*Un homme et son fils ont ensemble 44 ans. Leurs ges respectifs
sont forms des 2 mmes chiffres renverss. Quel ge ont-ils ?
*Je suis ce que je suis, mais je ne suis pas ce que je suis, car
si jtais ce que je suis, je ne serais pas ce que je suis.
Un enfant, chappant la surveillance de son pre, se fait
renverser par une voiture. Une ambulance transporte alors lenfant
accompagn de son pre lhpital et lenfant est emmen au bloc opratoire
pour subir une opration. Mais en sapprochant de lenfant le docteur
sexclame Cest mon fils!. Comment est-ce possible?
Je plonge dune falaise de 10 mtres de haut. Je nage sous leau
pendant plus dune heure. Je chasse le requin avec les dents. Je
sais parler aux poulpes. Hier jai remont quinze kilos dor de lpave
du Titanic, mais cest moins que la semaine dernire. Chaque matin je
traverse la Mditerrane la brasse... Qui suis-je?
Un libraire achte un livre 70F, le vend 80F, le rachte 90F, le
re-vend 100F. Quel a t son bnfice?
Les trains sarrtent mon premier. Vous trouverez mon second en
mettant le verbe dire la 2me personne du singulier au prsent de
lindicatif. Mon troisime est avant 2. Mon quatrime est aprs 1. Il
faut toujours se fixer mon 5me pour avancer. Mon tout est le
dernier dfenseur.
DETENTE