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EXPOSITION D’ARTISTES CONTEMPORAINS FRANCO-VIETNAMIENS
IRIS NOIRS RESILIENTS
Du 27 au 31 mars 2017
A la Maison des Relations Internationales
De la Ville de Montpellier
organisée par le
Comité Local Montpellier-Hérault
de l’Association d’Amitié Franco-Vietnamienne (AAFV)
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Iris noirs résilients
Le thème des migrations et des identités culturelles est régulièrement abordé non seulement en France,
en Europe mais aussi dans toutes les parties du monde avec plus ou moins d’acuité et d’actualité.
En résonance à la semaine de la langue française et de la francophonie, le Comité Montpellier-Hérault
de l’Association d’Amitié Franco-Vietnamienne a voulu permettre à des artistes franco-vietnamiens de
proposer leur art dans ce contexte. Les artistes concernés expriment leur ressenti et leur vécu, en
fonction des périodes dans lesquelles s’inscrivent leur histoire personnelle et leur démarche.
L’exposition projetée offre au spectateur la possibilité de partager ce ressenti, sous le titre « Iris noirs
résilients», dont le thème est la perception différente du monde à partir d’une même
identité vietnamienne.
L’art contemporain vietnamien, remonte aux années 1990, période à partir de laquelle les artistes ont
pu s’exprimer librement sans mots d’ordre reçus par le parti au pouvoir. Cependant les artistes
vietnamiens contemporains sont peu connus au plan international, avec quelques exceptions qui
concernent des Vietnamiens ayant pris des nationalités étrangères1 par suite des événements de
l’histoire du Viêt Nam. Dans la Région, une exposition leur a été consacrée au Carré d’Art de Nîmes à
l’occasion de l’année France-Vietnam en 2014.
La problématique abordée dans cette exposition est non seulement d’une actualité générale mais aussi
d’une actualité médiatique artistique. En effet, Artpress dans son numéro du mois de février 2017
commente en quatre pages la production artistique vietnamienne et particulièrement le rôle des artistes
vietnamiens de l’étranger : « De par leur culture mixte, les artistes vietnamiens élevés à l’étranger sont
probablement les artistes qui élargissent le plus les problématiques locales en les situant dans un
contexte global….La stratégie officielle du développement culturel a comme objectif essentiel de
défendre le patriotisme, la conscience idéologique, la rigueur, le travail et les valeurs familiales. Dans
un tel cadre, les artistes vietnamiens ne cessent de s’adapter et d’inventer de nouveaux langages pour
réaffirmer leur liberté».
Les artistes franco-vietnamiens présentés illustrent des réactions individuelles à la suite d’une
mutation géographique : ils sont de notoriété internationale et nationale (ils ont exposé à Paris, à
Bordeaux, Toulouse et Perpignan entre autres villes régionales) ainsi que le montrent leurs parcours et
sont de générations et de passés artistiques très différents. Tous trois ont un regard sur le monde de
manière singulière, mais rappellent leur «vietnamité», avec des médiums différents : crayon, aquarelle,
encre de chine, gouache, acrylique, peinture à l’huile, sur papier do, sur papier de riz, sur toile. Ils
réalisent aussi des installations, mais les déplacements nécessaires de ces œuvres n’ont pas permis de
les exposer.
Sandrine LLOUQUET née à Montpellier, de parents vietnamiens, a fait ses études à la Villa Arson de
Nice puis est partie au Viêt Nam en 1995 trouver la source des émotions qui l’habitent depuis son
enfance. A Saigon, elle évolue dans une ville sans cesse en mutation, pleine de contrastes, elle y vit
depuis une vingtaine d’années, elle cherche toujours à comprendre mais reste toujours étrangère.
L’ensemble de son travail s’inscrit dans une continuité et les thèmes abordés tournent autour de
l’inconscient, du devenir, des croyances, de l’inconnu et de l’exotisme. Son souci est de laisser ses
œuvres ouvertes pour que le regardeur puisse les compléter librement. Elle expérimente avec cette
série, le papier dó fait à partir d’un arbre du Viêt Nam, rhamnoneuron, assez particulier à travailler,
1 Danh Võ ou Thu Vân Trần, Đinh Q. Lê.
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étant un papier qui absorbe et diffuse beaucoup le liquide, donc difficile à peindre avec une peinture à
l'eau ou de l'encre.
TRẦN Trong Vũ, né à Hanoi, formé à l’Université des Beaux-Arts à Hanoi, puis à l’Ecole Supérieure
des Beaux-Arts à Paris, est venu en France exprimer librement les ressentis liés aux origines et
destinées familiales, chercher la liberté que demandent ses inspirations et partage son activité
artistique entre la France et le Viêt Nam. « La question de l’identité ne s’est pas posée directement
pour TRẦN Trong Vũ, mais elle est restée le plus souvent de manière sous-jacente dans ses œuvres2 ».
A la question posée sur les différences acquises en milieu étranger, il répond : « Je crois que chaque
immigré importe avec lui la mémoire comme bagage. Son identité est aussi construite à partir de cette
mémoire. Pour les uns la mémoire reste inchangée, que je nomme « mémoire close », mais pour les
autres, celle-ci peut évoluer au fil du temps en « mémoire ouverte ». Pour moi, il y a deux facteurs qui
décident de l’identité personnelle: sa mémoire et sa capacité d’être dans un lieu. Il y a deux catégories
d’artistes, ceux qui s’adaptent bien à leur entourage et ceux qui ont du mal à le faire, comme on peut le
voir à travers leurs oeuvres. Je fais partie de ceux qui portent en permanence une mémoire ouverte et
qui s’adapte mal à toutes les sociétés. Cette mémoire a beaucoup changé par rapport aux premiers
jours d’exil. C’est pourquoi je dis que je suis Vietnamien, mais en même temps je ne le suis plus. Je
vis en France, mais je ne suis pas Français car la mémoire que je porte en moi n’est pas française. Je
ne dis pas que je m’y sens malheureux mais j’accepte mal cet environnement et cela me sert dans ma
création 3».
D’une génération antérieure aux artistes précédents, NGUYỄN Cầm, né à Hải Phòng, a été amené par
les vicissitudes de l’histoire, du Nord au Sud du Viêt Nam, puis au Laos où il a commencé à peindre
en autodidacte puis en France, où il a été formé à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts à Paris. Il a
adopté la nationalité française en raison des événements politiques au Viêt Nam avant 1975, produit en
France et expose alternativement en France et au Viêt Nam. Sa peinture évolue comme sa vie
tumultueuse. C’est une quête sur l’origine et le retour aux sources. Tel un musicien qui compose sa
partition, il creuse au plus profond le monde intérieur, son inconscient, ses blessures, ses cultures
différentes, pour composer le journal de sa vie passée, son présent et son futur….Il expose ses
dernières œuvres inspirées de la calligraphie asiatique, des suites pour violoncelle seul de Jean-
Sébastien Bach, imprégnées des mouvements et des rythmes pour exprimer les flots et les vagues de
l’âme.
Comment les artistes expriment-ils leur ressenti et leur vécu ? Les trois ont recours au langage
symbolique, fréquemment utilisé dans le parler et la poésie vietnamienne. Sandrine LLOUQUET s'en
sert pour tenter de résoudre, les problèmes relationnels entre les gens, et conflictuels entre les cultures.
TRẦN Trong Vũ s'en sert pour développer une fonction critique de nature politique. NGUYỄN Cầm
s'en sert pour rester, de manière équilibrée et harmonieuse, proche de la nature et du travail des
Vietnamiens. Ces trois artistes traduisent des attitudes différentes, complexes mais toujours positives
qui sont la marque des Iris noirs résilients.
Gérard HOLTZER
2 François DAMON, L’art contemporain au Viêt Nam, L’Harmattan, Paris, 2014, p.62.
3 Interview réalisée en 2009 , par François DAMON, citée dans son livre L’art contemporain au Viêt-Nam, p.61
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Sandrine LLOUQUET Éléments résumés de parcours
Née en 1975 à Montpellier
Vit et travaille à Hô Chi Minh Ville depuis 2005
Directrice de Salon Saïgon
1993-1999 Ecole Pilote Internationale d’Art et de Recherche -Villa Arson, Nice, France
1997-1998 Université des Beaux-Arts de Hô Chi Minh Ville
Expositions en solo des dix dernières années
2015 Chapitre 2 :Midi, L’Espace, Ha Noi
2014 Daisy, Daisy, San Art Production, Phuong My Flagship Store, Hô Chi Minh Ville, Viêt Nam
2013 Chapter 1: Where I attempt to drown the dragon, Galerie Quynh, Hô Chi Minh Ville, Viêt Nam
Day of Discovery, Renaissance Riverside Hôtel, Hô Chi Minh Ville, Viêt Nam
2012 Ligne de fuite, Collection Post Vidai, Hô Chi Minh Ville, Viêt Nam
2011 I would prefer not to, Give Art, Singapour
2010 The Complex of the Glass Frog, Galerie Quynh, Hô Chi Minh Ville, Viêt Nam
2008 Ce que je dis trois fois est absolument vrai, 3x+, Hô Chi Minh Ville, Viêt Nam, Milk, Galerie Quynh, Hô Chi
Minh Ville, Viêt Nam
Publications
Articles de presse : www.sandrinellouquet.net
Extraits tirés de publications
« En face d’expériences artistiques symboliques, à la fois proches du réel et d’illusions fabriquées, le
spectateur » se trouve « dans un monde étranger, … amené à s’interroger au sujet des apparences et de
l’organisations de la société actuelle. A travers des réalisations insolites, Sandrine LLOUQUET, a révélé des
aspects déformés et trompeurs des relations sociales… Elle a présenté des dessins dont l’aspect et la
compréhension varient selon la distance à laquelle on les approchait. Des personnages à la physionomie attirante
à première vue, révélaient des visages défigurés, des corps au membre amputé, donnant naissance à des êtres
difformes, voir des monstres ». L’œuvre suscite une « aura remplie de fantasme et de rêve, où l’on pouvait
facilement se plonger en sortant des frontières d’une esthétique trop proche de la réalité mimétique4 »
4 François DAMON, L’art contemporain au Viêt Nam, L’Harmattan, Paris, 2014, p.70 à 72.
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S1 Sans titre 40cmX60cm
Crayon, aquarelle, encre de chine et gouache sur papier dó
2009
S2 Sans titre 40cmX60cm
Crayon, aquarelle, encre de chine et gouache sur papier dó
2009
S3 Sans titre 40cmX60cm
Crayon, aquarelle, encre de chine et gouache sur papier dó
2009
S4 Sans titre 40cmX60cm
Crayon, aquarelle, encre de chine et gouache sur papier dó
2009
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TRAN Trong Vu
Éléments résumés de parcours
Né en 1964 à Hanoi ( Viêt Nam)
Vit et Travaille en France
2012 Professeur invité à l’Université des Beaux-Arts de Hanoi
1989-1993 Ecole Supérieure des Beaux-Arts à Paris
1987-1989 Professeur à l’Université des Beaux-Arts de Hanoi
1982-1987 Université des Beaux-Arts de Hanoi
Il a remporté en 2006 le premier prix de la biennale Austria (Huettenberg) et en 2012 la Foundation Jackson Pollock-Lee
Krasner à New York lui a attribué le Prix Pollock-Krasner.
Expositions en solo des dix dernières années
2015 Exercices du hasard, Whart Galerie, Toulouse
2014 Sur l’autre face du sourire, Cités du livre, Aix en Provence ; Numberless exponents, Heritage Space, Hanoi
2011 Dix huit propositions de l’impossible, Espace Ecureuil, Fondation pour l’art contemporain, Toulouse
2007 Que la longévité soit avec vous, l’Espace, Hanoi ; Elles aussi, fleurs tombantes…, Cycle « Art et chapelles », Pays
de Loire
2006 We Don’t Know How Water is Blue, Plum Blossoms Gallery, Hong Kong
Publications
Jean Christine, « Pas un animal facile », Area (revues), Paris, N° 21, 2010
Artaud Evelyne (dir.), L’invitation au voyage, Paris, Le Seuil, 2004
Extraits d’ouvrages ou catalogues
« L’œuvre de TRẦN Trong Vũ est nourrie d’une mythologie personnelle faite de signes, d’objets, de figures et de motifs. A
ces éléments s’associent souvent des mots écrits dont le sens pèse de tout son poids dans l’œuvre et dont le nombre, la taille
et la place dans la composition participent au sens de l’œuvre. Tour à tour isolés ou répétés jusqu’à saturation, ils constituent
avec les autres éléments plastiques une véritable écriture visuelle comme la définit lui-même l’artiste.
La série de peintures « Breaking News » est une chronique picturale exprimant au jour le jour les pensées et les angoisses de
l’artiste. Les visages souriants, le robinet, le bac à toilettes, les affiches, s’y déclinent sans jamais se répéter. Cette
iconographie simple et accessible s’associe à un vocabulaire plastique que l’on peut rapprocher de l’esthétique du pop art ou
du kitch. Les couleurs sont vives, sommairement brossées ou passées en aplats parfaits, unis et lisses, et parfois cernés d’un
trait noir comme dans une bande dessinée. La pauvreté des supports utilisés comme le papier de riz grossier ( servant au Viêt
Nam à l’emballage des objets) démystifient la relation du spectateur à l’œuvre. Ils témoignent de la conception de la peinture
chez TRẦN Trong Vũ: un moyen simple et évident pour adresser au spectateur la reflexion d’un homme seul confronté à son
passé 5 ».
5 Extraits du catalogue « Breaking news : les nouvelles du jour sur papier de riz » de Frédéric JOURDAIN, Espace Ecureuil,.
Fondation pour l’Art Contemporain, Toulouse, 2011.
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L’Homme jaune
Huile sur toile
124cmX88 cm
2013
100cm x 260cm
Yellow memory
Huile sur toile
124cmX88 cm
2013
100cm x 260cm
Breaking news
Papier de riz
40cmX50cm chaque
2000-2016
100cm x 260cm
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NGUYEN Cam
Éléments résumés de parcours
1944 Naissance à Hải Phòng - Viêt Nam
En 1954 a quitté le Nord du Viêt Nam, en direction du Sud, puis du Laos et s’est installé en France. Ce périple a permis à sa
famille d’éviter la guerre imminente.
1969-1973 Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts
1973 Prix de l’Académie des Beaux-Arts
1985 Fondateur de l’atelier d’arts et musique « Le portail à Roulette » Salses le Château
1987-2007 Directeur de l’Ecole Municipale d’arts plastiques de Sartrouville –Yvelines
1996 Scénographie du spectacle de danse contemporaine « un arbre » de Thierry Thieu Niang pour le Festival
Danse d’Avril à la Ferme du Buisson – Marne la Vallée
1996-1997 Directeur de l’atelier de création d’art contemporain à l’Université des Beaux-Arts de Hanoi
Expositions en solo des dix dernières années
2017 Salon Saigon, Hô Chi Minh Ville
2014 Empreintes des sources, Art Viêt Nam, Hanoi
2013 Empreintes, Victoria’s gallery, Paris
2011 Palais des Rois de Majorque, Perpignan
2011 Galerie Le temps de Voir, Paris
2010 Traces, Art Viêt Nam Gallery, Hanoi
2007 Centres Lanchelevici, Maison Laffitte
Publications
Arnault Tran, L’odyssée d’une peintre, Editions Alternatives, Paris, 2004
Extraits d’ouvrages ou catalogues
« Le lieu de vie, celui que l’artiste s’est construit, participe entièrement de l’œuvre. Le travail s’en trouve animé d’une charge
différente… NGUYỄN Cầm se soustrait davantage à une symbolique autrefois affirmée, et qu’il ne parait plus essentiel
d’identifier. On se rappellera les compositions matiéristes des mois passés entre Saigon et Hanoi voilà deux décennies: jute,
corde amarraient les tableaux de grand format étayés par les rebuts débusqués sur place. C’est comme si le corps du peintre
s’inscrivait dans le maillage de ses œuvres, comme si le retour à la terre natale appelait la résurrection de l’homme dans sa
chair, son sang à chacun des battements de son cœur. « Période » ainsi se nomme dans l’itinéraire d’un peintre, la production
agie par un contexte et une aspiration inédite ». 6
6 Extraits du catalogue « Empreintes des sources », Art Viêt Nam Gallery, Hanoi 2014.
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Marée basse
Technique mixte sur toile
146cmX89cm
2015
Brume matinale
Technique mixte sur toile
146cmX97 cm
2015
Arabesque
Technique mixte sur toile
146cmX89cm
2015
Symphonie en bleu,
Technique mixte sur toile
120cmX120cm
2015
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Sélection d’éléments documentaires
BUI Nhu PHAM Trung, Vietnamese contemporary art, 1990-2010, Hanoi, 2012,
DAMON François, L’art contemporain au Viêt Nam, L’Harmattan, Paris, 2014
DAMON François, Les artistes vietnamiens contemporains.Traditions et singularités de 1980 à nos jours, Thèse
d’Histoire de l’Art, Pau, 2014
HOLTZER Gérard, Le Monde de l’art contemporain. La Scène du Viet Nam et les Théâtres extérieurs des
Opérations, Mémoire de Master d’Histoire de l’Art Moderne et Contemporain, Montpellier, 2016
Perspectives, L’art vietnamien contemporain, Décembre 2015, Mars 2016
TRAN Arnaud, L’odyssée d’un peintre, Editions Alternatives, Paris
TAYLOR Nora A., « Raindrops on Red Flags : Tran Trong Vu and the roots of Vietamese Painting Abroad » in
Jane Winastaond and Leakthina Ollier (dir.), Of Viêt Nam: Identities in Dialogue, New York, MacMillan, 2001,
p.112-125
Sites internet des artistes
www.sandrinellouquet.net
www.trangtrongvu.com
www.artistnguyencam.
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Déroulement de l’exposition des œuvres des artistes franco-vietnamiens
Sandrine Llouquet, Trang Trong Vu, Nguyen Cam,
27 mars
14 heures -17 heures ………………………………………ouverture de l’exposition
28 mars
9 heures -12 heures ………………………………………… exposition
14 heures -17 heures …………………………………………exposition
28 mars
9 heures -12 heures ………………………………………… exposition
14 heures -17 heures …………………………………………exposition
29 mars
9 heures -12 heures ………………………………………… exposition
14 heures -17 heures …………………………………………exposition
30 mars
9 heures -12 heures ………………………………………… exposition
14 heures -17 heures …………………………………………exposition
17 heures -18 heures…………………………………………..vernissage
18 heures -19 heures…………………………………………..Table ronde, avec comme modératrice
Mme Nathalie Moureau, Professeur et Vice-Présidente déléguée à la Culture à l’Université Paul-
Valéry Montpellier 3 et comme commentateurs François Damon, docteur en Histoire de l’Art, Gérard
Holtzer, Master en Histoire de l’Art, ainsi que les artistes Trần Trong Vũ et Nguyên Cam.
19 heures 30-21 heures 30 …………………………………….. Accueil des participants au Colloque
international co-organisé par le GIS "ESPRIT", l'équipe CRISES et l'IRSEM, les 30-31 mars 2017 à
l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 : "Un triangle stratégique à l'épreuve : la Chine, les Etats-Unis
et l'Asie du Sud-Est, 1917-2017. Conflits, régionalisations et processus de paix".
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PRESENTATION SYNTHETIQUE L’ASSOCIATION D’AMITIE FRANCO-VIETNAMIENNE (AAFV)
et du COMITE LOCAL MONTPELLIER-HERAULT
L’Association d’Amitié Franco-Vietnamienne est une association nationale « loi 1901 » qui depuis 54
ans œuvre pour le développement de relations mutuellement avantageuses entre la France et le
Vietnam et dont l’activité vise pour l’essentiel à :
- faire connaître le Vietnam, sa civilisation, ses traditions, sa vie quotidienne, ses réalisations et ses
problèmes contemporains ;
- développer entre les deux pays, sur un pied d’égalité et de réciprocité, des rapports de coopération;
- mener seule ou avec d’autres associations des actions humanitaires et des projets de développement
au Vietnam.
Elle diffuse une revue trimestrielle « Perspectives France-Vietnam », dont les numéros de septembre et
de décembre 2015 ont porté sur l’art contemporain au Viêt Nam.
Elle a créé en 1999 un établissement à Montpellier, appelé Comité Local Montpellier-Hérault pour
étendre ses activités dans la région.
Outre son programme annuel de financement de l’aide aux Vietnamiens démunis, le Comité Local
Montpellier-Hérault participe chaque année aux animations organisées par différentes Maisons Pour
Tous de la ville de Montpellier et en matière culturelle organise régulièrement des projections des
films vietnamiens, des expositions de photos, des conférences notamment sur l’écriture vietnamienne.
Il a aussi réalisé une exposition de laques vietnamiennes en 2007, un stage de laque poncée à la MPT
Léo Lagrange en 2014 et en 2016. Il organise aussi chaque année la fête du Têt vietnamien, qui réunit
entre 200 et 300 personnes à la Salle des Rencontres de la ville de Montpellier.
Plus d’informations sont disponibles sur le site www.aafv.org.